Deux kilomètres et une heure trente. C’est la distance et le temps qui séparent le bureau de Gérard Poujade de l’arrivée, sur l’aérodrome du Séquestre, de l’avion de François Hollande. Avant une après midi marathon, le 1er fédéral du Tarn se souvient. Pendant un moment, sa relation avec François Hollande a été celle d’un militant avec le patron du PS. « Dans les fêtes de la Rose, dans des patelins de 200 à 300 habitants », ils se sont croisés. Puis, Gérard Poujade a pris « la parole lors d’une réunion à Brive. C’était sur l’urbanisme ». Son discours a plu à des proches de Hollande. « Ils ont envoyé un sms : il faut que tu rencontres un tarnais ». Le soir, ils ont diné ensemble. Ce repas les a rapproché. Après les souvenirs, l’actualité du moment. Au menu, évidemment, le premier tour de la présidentielle. Gérard Poujade est confiant. D’après lui, la Gauche « semble uni dans la participation. Dix ans après 2002, le vote utile est toujours là ». Pour l’élu tarnais – candidat aux législatives – la mobilisation devrait être bonne. Pas de mauvaise surprise à attendre de ce côté. En revanche, il a « l’impression que Le Pen est plus haut » que dans les sondages.
LD