Un discours, l’accueil d’un présidentiable, une visite de terrain et un déjeuner. Samedi 11 février, la matinée de Martin Malvy est bien remplie. Le président de la Région organise le Forum « Futurapolis » et invite – dans ce cadre – François Hollande. Malgré un agenda surchargé, il respecte une promesse. Il me réserve – en exclusivité – ses impressions. Un labyrinthe dans les sous-sols « frigorifiques » de la Halle des Grains. Au bout, une petite salle. Une table, deux tasses de café. Enfin de la chaleur et 30 minutes d’entretien. De l’intervention de François Hollande, Martin Malvy retient d’abord un état d’esprit. Un sens des réalités. Pour lui, François Hollande a « compris le sens de notre époque ». Il formule une « analyse profondément exacte » de la situation du pays. Il a saisi que « notre époque ne ressemblera pas à la précédente ». Dans « cette transition, l’innovation et la recherche jouent un rôle essentiel. Notamment la coordination enseignement supérieur-entreprises ». Martin Malvy est « profondément d’accord » avec les idées de François Hollande. Idées défendues entre les murs de la Halle aux Grains. Mais, plus largement, il porte aussi un regard sur le candidat Hollande. Sur le prétendant à l’Elysée. L’ancien compagnon de François Mitterrand livre un ressenti très frais. Après les projecteurs de « Futurapolis », Martin Malvy a accompagné François Hollande sur le marché Saint-Cyprien. Malgré une température négative, la chaleur humaine était au rendez-vous. Une « sympathie spontanée ». Et « l’impression de retrouver, par moment, d’une manière différente, l’atmosphère de mai 81 » : « En 81, jeune député, depuis plusieurs mois, (Martin Malvy) sentait que François Mitterrand allait gagner. Aujourd’hui, (il a) la même impression ».
LD