20 Déc

A. Marciel : « un droit d’inventaire sur le bilan Cohen »

Alexandre Marciel - maire adjoint PRG de Toulouse

2014, c’est maintenant. L’agenda d’Alexandre Marciel enjambe les années. 2012 est encore là pour quelques jours. 2013 n’a pas commencé. Mais l’élu PRG, adjoint à la mairie de Toulouse, a déjà la tête et les deux jambes dans la course aux municipales. « A partir de janvier, tous les quinze jours, dans des salles publiques ou des cafés, (Alexandre Marciel) va réunir autour de différents thèmes des personnalités, des citoyens et des chefs d’entreprises ». Ces réunions, principalement « axée sur la vie et la ville de Toulouse », doivent permettre un « rassemblement programmatique ». Cette initiative correspond à « une feuille de route délivrée par Jean-Michel Baylet ». Le président du PRG a adressé un message à ses troupes : « au boulot les radicaux de Toulouse »  Alexandre Marciel ne cache pas ses objectifs. « Il s’agit de monter en force et c’est le niveau de rapport de force qui arrêtera la stratégie ». En clair, il n’exclut rien : une liste PRG autonome ou un ticket avec Pierre Cohen. Dans les faits, c’est la dernière hypothèse qui va probablement s’imposer. A demi-mots, par ses silences et ses hésitations, Alexandre Marciel dévoile le pot aux roses. Le PRG espère négocier une liste commune avec le PS. Il brandit son étendard. Mais, à Toulouse comme ailleurs en France, il est prêt à le replier. Tout dépendra de la générosité – en termes de places – de l’allié socialiste. Afin de préparer ce marchandage, Alexandre Marciel revendique « un droit d’inventaire sur le bilan Cohen ». Le PRG a voté toutes les délibérations de la majorité municipale. Néanmoins, Alexandre Marciel exerce son droit de critique. Pour lui, « certains dossiers sont bien gérés. D’autres peuvent prêter à critiques et d’autres, enfin, peuvent être améliorés ». Parmi les points positifs, il range « le plan d’urbanisme et l’aménagement du centre ville. Il fallait le faire. C’est très positif ». En revanche, « au niveau des transports, c’est plutôt négatif ». D’ailleurs, Alexandre Marciel espère accueillir dans ses futures réunions  Joël Carreiras. Ce dernier est le directeur de la SMAT : Société de la Mobilité de l’Agglomération Toulousaine. Les habitants de la ville Rose connaissent bien ce sigle. Il est notamment présent sur la carrosserie des bus. Une réflexion commune avec ce pilier de l’équipe Cohen aurait une valeur symbolique. Elle montrerait que le PRG et le PS roulent dans la même direction.

LD