L’histoire retiendra qu’il fut maire de Toulouse au début de l’année 2001.
Il avait alors assuré l’intérim entre Dominique Baudis et Philippe Douste-Blazy.
Ce fut certainement la seule fois où il s’était mis dans la lumière.
Longtemps adjoint de Pierre et Dominique Baudis, il a été l’artisan de leur politique urbaine et des transports.
La ville conserve en quelque sorte encore son empreinte.
Guy Hersant n’est plus.
Je garderai de lui l’image de cet homme au regard vif et perçant, une haute stature dans des costumes sombres mais pas sévères.
Un homme public plus que politique, toujours à même de renseigner un journaliste comme moi, hermétique à toute langue de bois ou termes trop techniques.
Que ces quelques lignes lui rendent hommage.
Patrick Noviello