25 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Voici une petite sélection des vidéos à 360° qui nous ont marqués cette année 2016, à regarder en réalité virtuelle depuis l’application YouTube ou en 360° sur Facebook. En novembre, le cosmonaute Andrey Borisenko faisait visiter la Station spatiale internationale et offrait la première vue de la Terre à 360°. (@MashableFR). (Photo : Capture d’écran Youtube).

#Internet

Comment Internet a changé la généalogieLa Toile a permis aux généalogistes de mutualiser leurs travaux et de coordonner leurs recherches, grâce à la numérisation par les administrations et par des bénévoles. Ces derniers mènent un énorme et patient chantier de mise en ligne. (@rue89).

#LiensVagabonds

Assistants personnels, vedettes des achats de Noël. A retenir cette semaine : Que va être 2017 ? – La vision du boss de BuzzFeed : à la fin, c’est Internet qui gagne ; – Remarquable analyse du double phénomène fake news / post truth ; A l’ère de la post-vérité, Internet est sommé de dire la vérité ; – L’année média 2016 en chiffres ; Les 10 meilleures applis de 2016 ; L’année vidéo 2016 ; les chiffres des grandes équipes de sport sur Facebook en 2016 ; – Cinq prédictions pour l’intelligence artificielle ; – Quelques prédictions pour 2017La vérification au coeur des rédactions en 2017 ; – Outils : 41 sites de photos libres de droits. (@Metamedia).

#ViePrivee

Google attaqué aux États-Unis, le « privacy by design » fait un pas en Europe. Deux associations attaquent Google devant l’Autorité de la concurrence américaine pour le croisement de ses données avec les cookies de DoubleClick. Un changement mal signalé aux internautes, selon elles. Dans le même temps, la révision de la directive ePrivacy met l’accent sur la vie privée dès la conception (privacy by design). (@nextinpact).

« Il faut un vrai débat sur la question des algorithmes ». Vie privée, algorithmes, droits de l’homme… Entretien avec Sherif Elsayed-Ali, directeur de l’équipe Technologie et droits humains à Amnesty International. @InaGlobal l’a rencontré à l’occasion du Web Summit 2016 à Lisbonne. Il explique : « Je pense qu’il est faux, et même assez dangereux, de décréter la fin de la vie privée, car si vous commencez à concevoir votre produit technologique en partant de l’idée que les gens ne s’en soucient pas, je pense que vous sous-estimez leurs attentes. » et « dans le même temps surgissent les problèmes, plus particulièrement avec Facebook, de bulle sociale – c’est-à-dire que les algorithmes font que vous ne voyez que les choses qui correspondent à vos opinions. Je pense qu’il est nécessaire d’avoir un vrai débat sur la question de ces algorithmes, sur la manière dont ils fonctionnent, sur ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, mais il y a également une responsabilité personnelle. »

#Tendance

Les six grandes tendances technologiques qui auront un impact sur les entreprises en 2017 et au-delà… 2016 aura été une fois encore une année riche en développement dans tous les secteurs avec des avancées technologiques significatives dans plusieurs domaines : véhicules autonomes, « machine learning », intelligence artificielle, robotique, systèmes connectés et réseau sans fil 5G. Alors que l’industrie continue d’évoluer, Zebra Technologies observe six tendances clefs qui auront un impact sur les entreprises en 2017. Par James Morley Smith, ‎EMEA CTO & Directeur de l’expérience utilisateur chez Zebra Technologies. (@LUsineDigitale).

Tendances communication 2017 : Et si on arrêtait de mettre la poussière sous le tapis pour parler des vrais enjeux ? Au moment de rédiger ce classique cahier annuel des tendances qui font ou vont faire bouger les lignes de la communication des entreprises et des institutions, je suis simultanément pris par un immense vertige et une perplexité lancinante. Vertige devant ce monde connecté où l’information circule en permanence et se télescope à la vitesse d’atomes échauffés en mouvement. Perplexité devant ce monde des communicants qui affirment avoir compris et intégré les nouveaux paradigmes et qui continuent pourtant à dupliquer les vieilles ficelles à la sauce digitale. Quand va-t-on arrêter de s’abriter derrière la bien commode transformation digitale fourre-tout pour enfin modifier les états d’esprit et les comportements à l’aune des exigences et de la défiance exprimées par le corps sociétal et ses parties prenantes ? Communiquer, ce n’est plus bricoler ou sublimer la réalité telle qu’on la fantasme à l’idéal ou qu’on entend la contrôler. Communiquer, c’est désormais intégrer l’autre, entendre, dialoguer pour trouver des points mutuels de convergence et d’acceptation. (@olivcim).

#Finance

Le secteur des fintech en haut de l’agenda des régulateurs. C’est la rançon du succès pour le tout jeune secteur de la fintech. Visibles, ambitieuses, les jeunes pousses de la finance s’intègrent de plus en plus dans le paysage des services bancaires. Au point qu’au plus haut niveau, les autorités financières internationales commencent à braquer leurs projecteurs sur ces nouveaux acteurs. Le Conseil de stabilité financière (FSB) du G20, qui a commencé à enquêter sur les risques systémiques liés aux fintech dès mars 2016, a mis en place un cadre de travail permettant de lister à la fois les innovations financières et leurs possibles effets sur la stabilité de la planète finance. Début 2017, un rapport devrait donner le « la » pour les mois à venir, puisqu’il a pour ambition de « souligner les problèmes de régulation qui méritent l’attention ». (@LesEchos).

#Assurance

L’assurance va-t-elle devenir un service à la demande comme les autres ? Les acteurs historiques de l’assurance, y compris en France, s’adaptent aux nouveaux usages. BlaBlaCar, Drivy ou Deways ont tous pu créer des partenariats avec des assureurs pour offrir une assurance spécifiques au covoiturage ou à la location de voitures à des particuliers. Les assureurs savent donc s’adapter, et cela ne devrait pas s’arrêter puisque les innovations des startups de l’InsurTech sont là pour les pousser à aller encore plus loin, encore plus vite. Et pour aller dans ce sens, personnalisation, instantanéité et simplicité sont les maîtres-mots de la transformation. Ainsi, une étude d’Accenture révèle que 80% des consommateurs d’assurance cherchent des produits personnalisés. Un insight que la startup californienne Trov a bien compris, elle qui se présente comme “l’assurance à la demande des objets que vous aimez”. Plutôt que d’avoir une assurance générale sur tous les biens, la startup permet, par exemple, au quotidien d’assurer uniquement un mobile et un ordinateur. Lors d’un séjour, elle propose également de n’assurer que des skis pour la durée du week end. (@latelier).

#Travail

Le McKinsey Global Institute dresse le portrait du futur du travail. À quoi va ressembler le futur du travail ? C’est la question à laquelle répond l’institut de recherche du cabinet de conseil du même nom, McKinsey Global Institute, dans sa dernière étude. Intitulée « Technology, Jobs and the future of work », cette note revient en particulier sur trois sujets : la situation des Millennials, l’automatisation des emplois et le rôle d’internet dans le futur du travail. Les jeunes de la génération Y arrivent sur le marché du travail ou y sont depuis peu. Or, d’après McKinsey 60% des employeurs considèrent que ces jeunes diplômés sont mal préparés au marché du travail à la fois d’un point de vue technique (en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) et concernant les compétences relationnelles et humaines (en termes de communication, travail d’équipe, ponctualité). Au point que pour 40% des employeurs, le manque de compétences est la raison principale de vacance des postes élémentaires. (@latelier).

#Présidentielle2017

Voxe veut réconcilier la jeunesse et la politique grâce à la tech. À l’heure où 52 % des jeunes (entre 18 et 25 ans) comptent s’abstenir de voter à l’élection présidentielle de 2017,  la startup française Voxe multiplie les initiatives pour rendre les différentes échéances électorales plus accessibles aux 18-35 ans. Comparateur de programmes par thématique, plateforme d’interpellation des candidats, explications sous forme de brèves vidéos ou de gifs… la petite équipe de Voxe fait partie des acteurs français les plus à la pointe de la Civic Tech, du nom de cette pratique qui consiste à utiliser les nouvelles technologies pour améliorer, voire réinventer, les rapports entre les élus et et les citoyens. Tout l’objectif de la startup, soumise à un absolu de neutralité, tient dans son nom, comme l’explique Léonore de Roquefeuil, l’une des cinq salariés à temps plein en charge de la stratégie business et développement : « Voxe, c’est un mélange entre la voix et le vote, afin que l’un soit mieux aligné avec l’autre ». (@Numerama).

#Emoticon

Entreprise cherche traducteur parlant couramment l’emoji. Une agence de traduction londonienne, Today Translation, est à la recherche d’un nouveau talent : traducteur d’emojis (ou émoticônes). Si on en croit la fiche de poste, le futur traducteur devra comprendre et savoir expliquer les malentendus dans la communication par emoji, et établir des « tendances » dans ceux qui sont les plus utilisés. La directrice de l’agence, Jurga Zilinskiene, a indiqué à la BBC qu’elle considérait la traduction d’emoji comme étant « en potentielle croissance », au vu des différences d’usage entre chaque pays. (@Big_Browser).

#Internet

Voici à quoi ressemblait Internet il y a 40 ans. Quatre cercles, quatre rectangles et huit lignes. Des noms griffonnés : UCLA, SRI, UCSB, UTAH. Le schéma est simple. La légende est lapidaire. « The ARPA network — Dec. 1969 — 4 nodes ». A la fin de l’année 1969, quatre universités sont reliées entre elles à travers le réseau de l’Agence pour les projets de recherche avancée (ARPA) pour partager la puissance et les compétences spécifiques de leurs ordinateurs. C’est l’embryon d’un réseau qui, moins de trente années plus tard, sera utilisé par le grand public dans de nombreuses applications. « Dans quelques années, les hommes pourront communiquer plus efficacement à travers une machine qu’en face-à-face. » La prédiction, publiée en avril 1968 dans Science and Technology, est faite par Joseph Carl Robnett Licklider. Il est considéré par beaucoup comme l’inspirateur de nombreuses avancées informatiques. (@rue89).

24 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Moment de détente au Blue Lagoon, une station thermale dont la température oscille entre 35 et 39 degrés, dans le sud-ouest du pays, sur la Reykjanesskagi. – Crédits photo : Blue Lagoon. A lire : L’Islande est-elle victime de son succès ? (@Le_Figaro). 

#Economie

Après une nouvelle journée de mobilisation, les « chauffeurs Uber » suspendent leur mouvement. À l’issue d’une journée de mobilisation en région parisienne et à Lyon, les chauffeurs de VTC en conflit contre la plateforme Uber, dont ils souhaitent qu’elle relève ses tarifs de rémunération, ont finalement décidé de suspendre leur mouvement de protestation. « Nous avons décidé, par respect pour la population, de suspendre le mouvement au moins jusqu’à lundi », a déclaré Fabian Tosolini (CFDT-Transports). Sur le fond, les conducteurs professionnels souhaitent renforcer leur pouvoir vis-à-vis d’un donneur d’ordre aujourd’hui omnipotent. Uber a créé un écosystème dans lequel il maîtrise tout, sans impliquer les chauffeurs, qui sont censés être indépendants. Ceux-ci se plaignent notamment d’être « déconnectés » du service lorsqu’ils reçoivent des critiques des passagers et de n’avoir aucun recours… Là où Uber voit un moyen de maintenir la qualité de son service, les chauffeurs voient une privation arbitraire de leur activité. (@LeMondefr).

Uber enregistre une perte de plus de 800 millions de dollars au troisième trimestre. Le chiffre d’affaires d’Uber devrait dépasser les 5,5 milliards de dollars en 2016, selon une information rapportée par Bloomberg. Sur les 9 premiers mois de l’année 2016, la plateforme de VTC américaine aurait déjà réalisé près de 3,76 milliards de dollars de chiffre d’affaires, pour une perte qui dépasse les 2,2 milliards de dollars. Sur le seul troisième trimestre, la société a ainsi enregistré une perte de plus de 800 millions de dollars. Sur l’ensemble de l’année, Uber devrait réaliser 3 milliards de dollars de pertes. (@frenchweb).

Qu’est devenu Pierre, chauffeur de VTC à Paris ? Pierre, affilié à l’Unsa-VTC, reste mobilisé. Il espère que la loi Grandguillaume va permette aux chauffeurs de « reprendre le pouvoir ». Le parlement a adopté le texte mercredi : il interdit notamment aux plateformes d’imposer des clauses d’exclusivité aux chauffeurs, et précise leurs obligations. Pierre a travaillé pour Uber à l’automne 2014, attiré par l’alléchante offre que la société proposait à ses nouveaux chauffeurs. Il se souvient : « Uber nous garantissait 8 000 euros de chiffre d’affaires par mois. Il y avait une demande énorme, on n’arrêtait pas de travailler. » Et puis trois mois plus tard, il décide d’arrêter : « Avec le système de notes d’Uber, on travaille avec une épée de Damoclès sur la tête : on est suspendu au bon vouloir des clients. J’ai préféré anticiper et partir. » (@rue89).

L’ubérisation de l’économie numérique gagne les esprits. Le numérique ubérisé, le collaboratif oublié. Pour 39 % des personnes sondées, les entreprises du numérique ont un impact positif « sur le développement d’une économie plus morale ». Les Français sont mitigés puisque 63 % sont partagés entre des réponses « plutôt » positives et « plutôt » négatives. Le taux de personnes vraiment convaincues est à l’inverse extrêmement faible puisqu’ils sont seulement 5 % à considérer que ces entreprises du numérique ont « un impact très positif » sur le développement d’une économie plus morale. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

Intelligence artificielle: les étonnantes vidéos de Mark Zuckerberg. Chose promise, chose due. En début de semaine, Mark Zuckerberg a présenté trois vidéos sur son compte… Facebook. Des scènes, savamment préparées, où le fondateur du réseau social interagit avec un nouveau programme d’intelligence artificielle, Jarvis, qui l’assiste dès le réveil. Le programme, codé et développé par Zuckerberg lui-même, est connecté avec des dizaines d’appareils (musique, électroménager, chauffage, luminaires..). Les trois vidéos postées par Zuckerberg ont fait un carton sur Internet, avec plus de 22 millions de vues en moins d’une semaine. Un succès digital, largement inspiré par le personnage d’Iron Man, qui ne sert pour l’instant que la notoriété de Facebook et de son fondateur. En effet, il n’est pas prévu de déploiement commercial à l’avenir, Zuckerberg l’annonce lui-même dans l’une des vidéos. (@LExpress).

« Les algorithmes sont partout, il faut les contrôler ! » Ils nous suggèrent des amis sur Facebook, répondent à nos questions sur Google, nous amènent à bon port sur un GPS ou choisissent l’école où ira un bachelier… Mais peut-on mieux contrôler les algorithmes ? Oui, répond le gouvernement qui a un plan pour contourner le secret dont ils sont entourés. Qu’est-ce qu’un algorithme ? C’est un programme informatique qui applique une série d’instructions : activer son réveil pour qu’il sonne le matin, c’est un algorithme, demander à son GPS de trouver le chemin le plus rapide, c’est un algorithme… Le plus souvent, ils sont bien pratiques et nous rendent bien des services au quotidien : « nous sommes entrés dans l’ère de l’algorithme », lance parfois la secrétaire d’Etat au numérique, Axelle Lemaire, « ère du big data aussi », pourrait-on ajouter car les deux vont de pair pour expliquer la place qu’ont pris les algorithmes dans nos vies, et ça n’est qu’un début. (@franceculture).

#Tendance

Numérique et innovation : qu’attendre en 2017 ? A quoi ressemblera 2017 en termes d’avancées technologiques ? Qu’apportera concrètement l’innovation ? A l’occasion de la Computer Science Education Week, Dix-sept chercheuses de Microsoft se sont livrées à un exercice de prospective. Les avancées dans le domaine du deep learning vont avoir de nombreuses répercussions concrètes. De nombreuses avancées sont également attendues du côté de la réalité mixte, virtuelle et augmentée. (@rslnmag).

Les quatre défis à relever pour les médias en 2017, selon Frédéric Filloux. Invité par Frenchweb, Frédéric Filloux a détaillé sa vision du secteur des médias. Fidèle à son parcours journalistique, l’auteur de la Mondaynote, invite la presse à miser sur la singularité éditoriale et l’encourage à investir dans l’expérience utilisateur.

  • Investir dans les « contenus de marque » pour survivre à l’échec du financement par la publicité en ligne.
  • Rendre service au lecteur en l’aidant à trier les flux d’informations et en personnalisant son expérience.
  • Investir sur le caractère unique de la proposition éditoriale, sur ce qu’on ne peut pas lire ailleurs.
  • Parier sur le mobile, persévérer pour trouver les bons formats et attendre patiemment que le prix de la publicité remonte. (@mediacademie).

#Transport

TPM#15 : dans les coulisses de conception du train et du métro du futur. Certains savent déjà à quoi ressembleront trains et métros demain. Le Francilien, c’est bien mais que nous réserve l’avenir ? Des trains connectés ? Plus rapides ? Plus fiables ? Plus confortables ? Transportez moi s’est propulsé dans le futur pour vous faire découvrir les rames qui vont bientôt circuler dans la région ! En route ou plutôt … sur les rails vers le futur, avec notamment la visite des usines d’Alstom, où se prépare, dans le plus grand secret, le train de demain. (@France3Paris).

23 Déc

Régions.news #260 – Edition du vendredi 23 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Supermoon over Spanish Castle. Photo de Tomeu Mas.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.

♦ #Culture. En novembre 2015, l’association « Libraires en Rhône-Alpes » a lancé Chez-mon-libraire.fr, plateforme de géolocalisation et de réservation de livres en ligne, comme une « concurrence de proximité » face aux géants de la vente en ligne comme Amazon. Depuis 86 librairies d’Auvergne-Rhône-Alpes ont rejoint le site. Pour 2016, la plateforme revendique 80 000 visites et 10 000 réservations de livres pour 1.170 858 références dans les rayons de toutes ses librairies. (@F3Rhone_Alpes).

♦ #Maker. Après avoir remporté le Google Impact Challenge en septembre 2015 avec son projet de prothèse bionique, l’association My Human Kit a levé un million d’euros. Elle vient d’ouvrir, à Rennes, le Humanlab, lieu où chacun peut fabriquer des prothèses pour handicapés grâce au numérique et à l’imprimante 3D. L’équipe compte 4 personnes salariées. (Soyons smart! – @France3Bretagne).

#Maker

♦ La culture maker, faiseur en français, appartient à la culture Do it yourself, « faites-le vous-même », tournée vers la technologie comme l’impression 3D, la robotique, l’électronique… L’éclosion de la culture maker est très liée à celle des hackerspaces, « espaces de hackers » et les fab labs, « laboratoire de fabrication ». La révolution du numérique ne se traduit pas par un mouvement inéluctable de dématérialisation des activités productives. On assiste au contraire, à la multiplication d’espaces de travail qui rassemblent dans un même lieu des collectifs de travailleurs, tout en bousculant les logiques organisationnelles anciennes.

♦ Le mouvement des fab labs s’étend, et les Fab Cities proposent de créer un réseau de mégapoles localement productives, mondialement connectées. Le 15 novembre 2016, étaient présentés l’association Fab City Grand Paris dont une des objectifs est d’accompagner la transformation du Grand Paris en « Fab City ». Le concept de Fab City : dans une ville, chaque citoyen deviendrait producteur et consommateur de ce dont il a besoin. Cette utopie semble rendue accessible grâce à l’Internet et l’Open Source. (@FR_Conversation).

♦ Revue de liens :
– Rien n’arrêtera le mouvement Maker popularisé par le best-seller du même nom de Chris Anderson, l’ex-rédacteur en chef du magazine « Wired ». (@UsbeketRica).
– Le maker-lab de la faculté de médecine de Cochin, à Paris est un lieu ouvert à tous les bricoleurs tendance geek. (@BlitmanS).
– L’école nantaise Audencia Business School fait bricoler les futurs manageurs pour qu’ils comprennent mieux les produits qu’ils auront à vendre. (@lemonde_campus).

image004Légende. Image d’un drone attaqué par un oiseau de proie à Tahiti, Polynésie française (Photo ActuaDrone). Dronestagram est un réseau social qui reçoit des milliers de photos prises par drone. Pour 2016, le site a sélectionné vingt images. @LeMondefr n’en a retenu que la moitié qu’il a publiée sur son site.

#Decryptage

♦ Pour clore sa série « Méta-Media décrypte » les enjeux et perspectives des médias de demain, Barbara Chazelle et @MetaMedia présentent les dix bouleversements de l’âge numérique. Les médias traditionnels ont perdu la maitrise du temps et des écrans et le public a pris le pouvoir. Avec un Internet omniprésent, il ne s’agit plus pour les médias d’exister mais d’être trouvé par le public. Face aux nouveaux acteurs qui s’imposent, la radio, la télévision et la presse doivent se remettre en cause et anticiper le futur pour trouver leurs places dans ce nouvel univers médiatique.

#Citation

♦ En 1934, Lewis Mumford explique dans son ouvrage « Technique et civilisation » sur les déboires de la société industrielle, que « L’amélioration de la coordination et l’instantanéité des communications ont un autre effet encore : la discontinuité du temps et de l’attention. (…) Le nombre de choses qu’il est possible de faire en une journée a été augmenté par les communications instantanées, mais le rythme en a été brisé. La radio, le téléphone, le journal, sollicitent l’attention, et parmi la multitude des stimuli auxquels les gens sont soumis, il devient de plus en plus difficile d’assimiler et d’affronter une part quelconque de notre environnement – sans parler de l’appréhender dans son ensemble. » A lire : Citations prophétiques pour un monde devenu numérique (@MaisOuVaLeWeb).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 17 décembre 2016 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Comment les podcasts réinventent le journalisme musical ; – Infobésité moins forte qu’il y a 10 ans aux US ; – Les 45 meilleurs sites, blogs sur la Réalite Virtuelle ; – Pourquoi l’apprentissage profond est important ; – Netflix : 30 séries originales aujourd’hui, le double en 2017 ; – A l’ère numérique, la diplomatie internationale se joue sur WhatsApp.

Régions.news vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

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Un costume de robot géant pourrait servir à nettoyer la zone contaminée de Fukushima. Une entreprise sud-coréenne a développé un gigantesque robot piloté de l’intérieur par un humain. Il pourrait être utilisé dans le démantèlement de la zone infectée de Fukushima. (@MashableFR).

L’émergence des « super robots » Si l’Intelligence artificielle (IA) et la robotique sont pour l’heure principalement utilisées dans les secteurs de la fabrication et la production, ces technologies ne tarderont pas à gagner les secteurs de la distribution, la finance et même l’éducation. Tribune de Serge Palaric, vice-président de la division Sales Embedded & OEMS chez NVIDIA Europe (@latribune).

La robolution détruit, transforme et crée les emplois. Dans sa note d’analyse n°49 sur « l’effet de l’automatisation sur l’emploi : ce qu’on sait et ce qu’on ignore », le cabinet d’étude et d’expertise du gouvernement français, France Stratégie, décrit la robolution non pas comme une destruction mais comme une mutation du marché du travail. Alors que le pays est en proie à un taux de chômage jamais vu depuis 1997, cette note d’analyse peint un nouveau tableau du marché du travail français, en proie à une autre transformation, celle de la robolution. Loin des clichés sur le grand remplacement, cette note cherche à défricher le terrain et à le préparer pour de futures réformes. (@humanoides_FR)

« Robolution » au travail : l’infographie pour tout comprendre. « Comme Internet il y vingt ans, la robotique aura, d’ici dix ans, complètement réinventé nos façons de travailler et de vivre, et plus encore », explique Christopher Moehle, partenaire du Robotics Hub, première entreprise d’investissement dans le secteur de la robotique, qui les as prononcés, pour robotics.org, en juin 2016. Christopher Moehl pointe du doigt une tendance à laquelle il est impossible d’échapper : les robots industriels modifient foncièrement notre façon de produire et de travailler en entreprise. (@usbeketrica).

#Entreprise

Pourquoi les anciens salariés d’Ecopla bloquent-ils leur usine dans l’Isère ? Huit anciens salariés de l’usine d’emballage en aluminium se mobilisent pour reprendre eux-mêmes la gestion de leur entreprise, placée en liquidation judiciaire depuis mars 2016. Ils veulent demander à François Hollande d’agir pour sauver leur petite entreprise, située à Saint-Vincent-de-Mercuze (Isère). Leur objectif est de réussir à reprendre, sous forme de Scop, leur entreprise et conserver une partie des emplois. Mais la justice en a décidé autrement en confiant la reprise de l’entreprise à son concurrent italien Cuki Cofresco en mars, qui n’a pas prévu de plan de sauvegarde de l’emploi. (@FranceInfo). Les ex-salariés d’Ecopla sont déçus de ne pas avoir été reçus par François Hollande présent à Chambéry, le jeudi 22 décembre. Les membres du collectif Ecopla Scop se relaient devant l’usine de Saint-Vincent-de-Mercuze pour s’assurer qu’aucun camion n’entre ou ne sorte du site, de peur que l’outil de travail soit démantelé, et le fichier client pillé. (@f3Alpes).

Ça s’est passé en 2016 : quand la French Tech brille à l’international. OVH (267 millions d’euros), Sigfox, (150 millions), Devialet (100 millions), Deezer (100 millions), ou encore LinkbyNet (50 millions) : les grosses levées de fonds des start-up tricolores se sont multipliées en 2016, une année qui restera comme un très bon cru pour la French Tech. « On voit enfin un certain volume de ces très grosses levées en France (…) Il y a trois ou quatre ans, les tickets supérieurs à 10 millions d’euros étaient très rares », confiait aux « Echos », Quentin Molinié, directeur associé d’eCap Partner, il y a quelques semaines. Ce dynamisme concerne l’ensemble de l’ecosystème français puisque Paris est proche de ravir à Londres le titre de capitale européenne des start-up. Lors du troisième trimestre, les capitaux injectés dans des jeunes pousses françaises se sont montés à 857 millions de dollars, soit à peine 7% de moins que de l’autre côté de la Manche (919 millions). (@LesEchos).

La création d’entreprise chez les jeunes a fait un bond de 208% entre 2002 et 2014. À l’occasion de la 15ème édition des journées de l’Observatoire des Pratiques Pédagogiques en Entrepreneuriat (OPPE) à Lyon, l’Agence France Entrepreneur dresse le portrait de la jeunesse entrepreneuriale en France. 21% des actifs de France sont âgés de moins de 30 ans. Créer son entreprise, travailler à son compte, être son propre patron devient le choix de carrière le plus intéressant selon la majorité des jeunes aujourd’hui (52%) tandis qu’être salarié de la fonction publique par exemple, ne fait plus rêver que 15% d’entre eux. Si 36% des jeunes sont déjà engagés dans une dynamique entrepreneuriale, on note que 35% y ont songé mais ne souhaitent pas le faire. En effet, les freins sont multiples : investissements financiers, risque d’échec ou encore manque de compétences et d’expertise dans différents domaines ne poussent pas forcément la jeunesse vers cette voir. (@bymaddyness).

#Transport

Trusk lève 2 millions d’euros pour conquérir Londres avant de s’attaquer à l’Europe. Quelques mois après une première levée de 500 000 euros, Trusk, spécialisé dans le transport, à la demande, d’objets lourds et encombrants, annonce une nouvelle augmentation de capital de 2 millions d’euros. Créée en novembre 2015, la jeune pousse souhaite remplacer les services traditionnels de location de camionnettes pour les particuliers. Tout se fait en quelques clics sur la plateforme : l’utilisateur n’a qu’à commander une course et réserver l’un des 250 truskers qui viendront dans l’heure, ou à l’horaire de son choix, déménager ce qui l’encombre. Disponible en Île-de-France et à Londres, il est accessible à partir d’un prix imbattable de 29 euros. La société a d’ailleurs déjà réalisé plus de 20 000 courses. « Le plus important désormais va être notre vitesse d’exécution pour atteindre les 1000 courses/jour en janvier 2018 et faire décoller le service à Londres » explique l’un des dirigeants de la société. (@bymaddyness).

#Media

Médias hyperlocaux : où en est-on en Europe ? Nesta, une fondation anglaise pour l’innovation, vient de publier un rapport sur les revenus des médias hyperlocaux en Europe. Les trois chercheurs porteurs du projet ont travaillé avec une quinzaine d’experts en France, en Angleterre, en Belgique, aux Pays Bas et en Suède. Leur objectif est de faire un point sur la situation économique des média hyperlocaux en Europe et proposer des directions pour améliorer « leur capacité à fournir des actualités et des informations aux communautés locales, sur le long terme ». La recherche explore 35 modèles économiques, fait le point sur l’écosystème de ces médias et présente les services et revenus potentiels de ces supports. Les chercheurs ont recensé 22 modèles émergents porteurs pour les médias hyperlocaux. Création d’alliance entre éditeurs, vente d’archives ou de data, services de consultants… 22 propositions sont à explorer avec les méthodes pratiques et des exemples concrets de réussite. (@mediacademie).

#Piratage

Des attaques informatiques à visée politique envisageables en France. L’élection présidentielle française risque-t-elle d’être perturbée par des attaques informatiques ? Le risque est très concret, ont prévenu lors d’une conférence de presse, mercredi 21 décembre, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), auquel la première est rattachée. Des cyberattaques obéissant à des motifs politiques ont émergé cette année en France, a indiqué mercredi Guillaume Poupard, directeur général de l’Anssi. « Jusqu’ici les motivations évidentes étaient le renseignement économique, ça existe toujours », à un niveau qui ne faiblit pas avec une vingtaine d’attaques majeures cette année, « mais on voit des attaques dont le motif n’est pas économique ». « Des gens rentrent dans les systèmes d’information et préparent les attaques de demain, qui pourraient prendre la forme de sabotages ou de vols de données », a-t-il poursuivi. Ils « préparent le terrain » en cartographiant des systèmes d’information. (@Pixelsfr).

#Blockchain

« Le Bitcoin et la Blockchain : une nouvelle société ? » Klara Sok, chercheuse et doctorante au CNAM où elle mène une thèse sur Bitcoin, et David Terruzzi, consultant en blockchain, étaient hier dans les studios de Radio Sputnik, à l’invitation de Jacques Sapir, économiste et directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris. « D’ici quelques années, est-il possible qu’une nouvelle monnaie, à savoir le Bitcoin, se substitue aux monnaies nationales ? […] Avec la diffusion du Bitcoin, se développent de nombreuses questions, tant sur la nature réelle de cette cryptomonnaie ou “monnaie électronique” que sur les conditions de sécurité dont elle est entourée. Comment peut-on ainsi définir le Bitcoin ? » (@BlogBitcoinfr).

Audit : « Fred de la Compta » propose des archives notarisées sur blockchain. Il y a ceux qui claironnent avoir expérimenté les chaînes de blocs (blockchains en anglais). Et il y a ceux qui l’utilisent au quotidien sans le dire. La start-up Fred de la Compta fait partie de la seconde catégorie. Sa technologie de comptabilité automatisée et de mise en relation avec un professionnel du chiffre fait maintenant partie du quotidien de 300 TPE, d’après Romain Passilly, le cofondateur et président de la jeune entreprise. « Nous ouvrons également notre API [flux de données, NDLR] à des gros cabinets d’audit », ajoute-t-il. Ainsi, « trois Big Four » profitent notamment de la génération automatique de rapports d’audit, parfois pour de gros clients. Les cabinets envoient des documents puis les algorithmes du logiciel les classent et en extraient les informations financières essentielles. Le système édite aussi des registres du personnel et des relevés d’assemblée générale. Le point commun de ces fichiers ? Ils ne doivent ni être antidatés ni modifiés. C’est là que la chaîne de blocs entre en scène. (@EchosBusiness).

La révolution blockchain et l’accélération des transactions boursières. À quelle vitesse les échanges devraient-ils être réglés sur les marchés financiers ? Si je vends une action maintenant, combien de temps dois-je attendre avant de pouvoir utiliser ses produits en espèces ? En septembre 2016, la Securities and Exchanges Commission (SEC) a proposé de réduire le cycle de règlement sur les marchés américains de trois à deux jours. Dans un marché où les traders à haute fréquence actualisent leurs prix toutes les nanosecondes, parler d’une infrastructure post-transaction où les délais se mesurent en jours semble provenir tout droit d’une autre époque. Les transactions doivent suivre un long chemin via une contrepartie centrale, des banques dépositaires ainsi qu’un dépositaire central de titres. La technologie de la blockchain (la technologie de livres comptables distribués, baptisée DLT) est sur le point de changer le statu quo et d’apporter de la vitesse à l’infrastructure post-transaction. La DLT utilise un protocole de messagerie distribuée (un « livre comptable ») afin de créer un consensus entre toutes les contreparties et de maintenir un registre partagé à la fois unique et digne de foi. Les régulateurs conviennent qu’avec la blockchain, les chaînes de règlement à long terme sont obsolètes. La nature décentralisée de la blockchain permet de valider les transactions par le biais d’un consensus de marché de manière presque instantanée : c’est-à-dire, un règlement immédiat. ( @FR_Conversation).

Revue de liens : – Machine learning et blockchain, à l’aube d’une révolution (@itnation) ;
– Beyond The Void, une startup française eSport et Blockchain (@siecledigital) ;
– Tout comprendre avec le premier Mooc français sur la blockchain (@bymaddyness) ;
– Dans quelle mesure la blockchain peut-elle redonner le pouvoir aux citoyens ? Focus sur le projet Haudenosaunee (@rslnmag).

#TransformationNumerique

Mobilisation totale. L’appel du portable. Maurizio Ferraris est un philosophe qui se réclame du mouvement du « nouveau réalisme » et qui a une vision relativement réservée, voire pessimiste, de l’impact du Web. Dans son ouvrage Mobilisation totale, il part du constat que c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que cette dernière dispose d’outils mobiles qui offrent à leur détenteur un accès à un nombre quasi infini de documents et à un réseau de communications instantanées. Il appelle ces outils des ARMI, c’est-à-dire des appareils de régistration et de mobilisation d’intentionnalité (téléphone portable, ordinateur connecté ou tablette). Il explique que « Le Web, souvent présenté comme un instrument d’émancipation de l’individu et un contre-pouvoir, se révèle en partie comme un instrument de contrôle et représente une nouvelle ère du capitalisme. ». (@futuribles_int).

22 Déc

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 22 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Drone

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Image d’un drone attaqué par un oiseau de proie à Tahiti, Polynésie française. Photo ActuaDrone . Dronestagram est un réseau social qui reçoit des milliers de photos prises par drone. Pour 2016, il en a retenu vingt images et @LeMondefr en a sélectionné dix sur son site.

#MediaSocial

L’Europe soupçonne Facebook d’avoir menti lors du rachat de WhatsApp. Facebook a-t-il menti à la Commission européenne ? Bruxelles a annoncé mardi que le réseau social risquait une amende pour « informations incorrectes ou trompeuses » dans le cadre du rachat de l’application de messagerie WhatsApp. « Les entreprises ont pour obligation de donner des informations précises et justes lors des enquêtes de la Commission », a dit Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence, qui a annoncé l’ouverture d’une enquête à ce sujet. « Dans ce cas précis, notre opinion est que Facebook nous a donné des informations incorrectes ou trompeuses durant notre enquête sur son acquisition de WhatsApp. » Facebook risque en théorie une amende allant jusqu’à 1% de son chiffre d’affaires, soit à peu près 125 millions d’euros selon les revenus du réseau social en 2014, l’année du rachat. Une toute petite amende, au regard de cette acquisition, qui a coûté 19 milliards de dollars à Facebook. L’opération n’est du reste pas remise en cause. (@FigaroTech).

#Economie

Nous sommes entrés dans l’ère de l’artisanat de masse. Nous vivons aujourd’hui un phénomène qui bouleverse notre modèle : la généralisation d’une économie à la demande, dictée par les exigences du consommateur et rendue possible par la digitalisation.La « plate-formisation » de l’économie en est l’illustration la plus frappante : un taxi contacté via Uber en moins de cinq minutes, un dîner livré à la dernière minute par Deliveroo, un livre commandé sur Amazon reçu dans l’heure… Mais le phénomène va bien au-delà de cette ubérisation et tous les secteurs sont touchés : Zara ou H&M ne produisent plus que des petites séries de vêtements, qui, une fois vendus, ne seront pas réassortis ; les constructeurs automobiles vendent leurs voitures avant de les avoir produites. Le succès de l’économie du partage témoigne également de cette tendance : Vélib’ et Autolib’ sont plébiscités car ils mettent à disposition un produit pour répondre à un besoin immédiat. A lire aussi : Entreprises : le grand retour des monopoles (@LesEchos).

Uberisation de l’économie : la fin des illusions. Présentée comme une opportunité unique de libérer la croissance, d’aider les consommateurs et de donner une chance sur le marché du travail à des jeunes qui en étaient jusqu’ici exclus, il apparaît aujourd’hui que cette nouvelle façon de travailler, de produire, de vendre et de consommer a un coût social élevé. (@franceculture).

La Californie suspend les cartes grises des voitures autonomes d’UberDepuis une semaine, Uber défiait les autorités. L’entreprise testait, sans avoir obtenu l’autorisation nécessaire, 16 taxis autonomes à San Francisco. Malgré les avertissements des pouvoirs publics, Uber s’entêtait, jurant qu’elle n’en avait pas besoin car un humain était toujours derrière le volant pour reprendre le contrôle en cas d’urgence. Mercredi, le DMV (Department of Motors Vehicle) californien a sévi: il a suspendu les cartes grises des 16 véhicules en question, les obligeant ainsi à rester au garage. (@20minutes).

En Écosse, des employés d’Amazon en sont réduits à dormir sous des tentes pour pouvoir travaillerEn cette période de fêtes, vous avez probablement eu le réflexe de commander vos cadeaux sur Amazon, séduit par la livraison express, le paiement sécurisé et… les conditions de travail déplorables ? L’entreprise américaine est accusée (entre autres) d’exploiter ses employés du centre de Dumferline, dans la région de Fife, en Écosse, à tel point que certains d’entre eux sont obligés de dormir dans des tentes à côté du bâtiment pour assurer leurs 60 heures de travail hebdomadaire. En cause, les salaires cassés (entre 3 et 5,7 euros/heure après les charges) qui ne permettent pas aux employés d’utiliser la navette de l’entreprise pour rentrer chez eux, rebutés par son prix prohibitif de 7,35 livres sterling par jour (8,7 euros). Un des salariés interrogés par le journal écossais The Courier confie habiter à plus d’une centaine de kilomètres du site et ne pas pouvoir couvrir cette distance deux fois par jour, les billets de train étant trop chers. (@KonbiniFR).

#Politique

Comment le numérique change la politique. Le numérique nous fait entrer dans un nouvel âge du politique, avec les « civic tech », ces technologies qui doivent permettre aux citoyens de prendre part à la prise de décision publique et de se mobiliser pour l’intérêt général. Puissant facteur de désintermédiation, elles modifient le jeu des acteurs, à la fois sur le plan de la communication (court-circuitant les médias), de la construction des projets et des lois (court-circuitant les lobbies) et le message même qu’elles véhiculent, qui doit être plus personnalisé et jouer sur le registre de l’émotion. Ainsi, l’ubérisation de la politique serait en marche. « Dans le monde entier, la diffusion massive d’Internet permet à des milliards d’individus d’accéder à l’éducation et à l’information, de s’organiser, de s’engager dans la vie publique et associative. A Paris et dans les collectivités locales, les budgets deviennent participatifs. Au Brésil avec le Marco Civil, en Islande pour la Constitution, en France avec la loi pour une République numérique, les citoyens participent à l’élaboration de textes fondateurs », expliquent Laure Lucchesi (directrice d’Etalab) et Henri Verdier (directeur interministériel du numérique et du système d’information de l’Etat). « Jamais dans l’histoire on n’a assisté à une telle créativité démocratique ni à un tel engagement citoyen ». Grâce aux « civic tech ». (@LeMondefr).

#Planete

En Normandie, une route solaire au banc d’essai. Après l’autoroute du soleil, voici la route solaire. Un tronçon long de 1 km, sur une voie départementale desservant la petite commune normande de Tourouvre-au-Perche (3.400 habitants), dans l’Orne, dont la chaussée a été recouverte de dalles photovoltaïques. Cette infrastructure a été inaugurée, jeudi 22 décembre, par la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, qui en fait un exemple de la transition énergétique dans les territoires. Ce projet, sans précédent au monde par sa taille, suscite pourtant des critiques, en raison d’un rendement énergétique incertain et d’un coût élevé. Le financement, de 5 millions d’euros, a en effet été assuré par une subvention de l’Etat. (@LeMondefr). 

#JeuVideo

À 17 ans, j’étais un ado timide et réservé. « World of Warcraft » a sauvé ma vie sociale. Sébastien Defrance a 28 ans. Il y a dix ans, cet adolescent très renfermé sur lui-même et plutôt angoissé à l’idée de discuter avec quelqu’un, a découvert « World of Wacraft ». Un jeu vidéo massivement multijoueur en ligne… où il faut obligatoirement communiquer avec ses partenaires pour pouvoir progresser. Le premier témoignage d’une série du @LePlus (@LObs) sur ces jeux vidéo qui ont littéralement changé nos vies.

#Data

La justice européenne interdit d’imposer aux opérateurs la conservation « généralisée » des données. Les Etats peuvent-ils imposer aux opérateurs de télécommunications, comme les fournisseurs d’accès à Internet, de conserver les données de connexion des utilisateurs ? Non, a répondu mercredi 21 décembre la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans un arrêt. En tout cas pas sans certaines conditions. Le débat dure depuis plusieurs années. En 2014, la même cour avait invalidé une directive du Parlement européen qui imposait aux opérateurs d’archiver certaines données : elle avait été jugée disproportionnée et trop intrusive. (@Pixelsfr).

#Internet

Accès à Internet : les Européens privilégient le smartphone. Cette année dans l’Union européenne (UE), plus de 80% des personnes âgées de 16 à 74 ans ont surfé sur Internet. Au moyen de quels appareils ? Plus des trois quarts des internautes (79%) utilisent le téléphone mobile ou le smartphone, puis les ordinateurs portables ou netbooks (64%), les ordinateurs de bureau (54%) et enfin les tablettes (44%), indique Eurostat qui vient de publier son enquête annuelle sur l’utilisation des TIC (technologies de l’information et de la communication) par les ménages et les particuliers. (@LesEchos).

#Buzz

Il espionne le voleur de son smartphone et en fait un film ! Anthony van der Meer est un étudiant néerlandais, cinéaste, qui a eu l’idée de réaliser un petit film sur la vie d’un parfait inconnu, qui n’est autre que le voleur de son smartphone, en espionnant tous ces faits et gestes. Pour ce faire, le jeune cinéaste a d’abord investi dans un HTC fonctionnant sous Android, puis a installé l’application Cerberus sur le terminal. Cerberus est une application permettant d’espionner son téléphone en cas de vol, on peut notamment prendre le contrôle du terminal à distance, le suivre à la trace via sa géolocalisation, et consulter photos, SMS, appels du nouvel utilisateur (le voleur). L’application Cerberus offre également la possibilité de déclencher l’appareil photo, le micro ou la caméra pour capturer des séquences. (@PresseCitron).

#Livre

Les youtubeurs, nouvelle poule aux oeufs d’or des maisons d’éditionPour les stars de YouTube, l’ultime couronnement semble dorénavant de publier un livre. Partout dans le monde, les maisons d’édition exploitent le filon. En France, « EnjoyMarie », le premier livre de Marie Lopez, clin d’oeil à sa chaîne beauté YouTube (EnjoyPhoenix), est l’un des phénomènes d’édition de 2015, avec 250.000 exemplaires vendus. Mieux, beaucoup mieux, que beaucoup d’auteurs installés ! Et pourtant, les critiques ne sont pas tendres. En mai 2015, lorsque sort son livre aux éditions Anne Carrière, le magazine «  Les Inrocks » lui règle son compte en listant, dans un article dévastateur, ses phrases les plus plates type : « Hier, je me suis mise au lit avec des chaussettes, j’avais froid aux pieds  »… Sauf que Marie Lopez, 2 millions d’abonnés au compteur, fait mouche, avec ses conseils de grande soeur. « C’est elle qui a été la première à « tirer » en France, en s’appuyant, non pas sur une campagne de pub, mais sur sa communauté très forte de youtubers, qui lui assurait une caisse de résonance immédiate », analyse Sébastien Rouault, à l’institut Gfk. Le phénomène se retrouve un peu partout en Europe. Et le rythme s’accélère. (@LesEchos).

21 Déc

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 21 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Societe

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Comment casser la routine pour nourrir sa créativité. Les habitudes, les rituels figés, les réflexes, sont de véritables anesthésiants pour la créativité. Il faut leur faire lâcher prise, au bureau et ailleurs, pour pousser le cerveau à générer de nouvelles connexions neuronales. Et pour y parvenir, rien de mieux que d’adopter la culture du décalage et de l’expérimentation. Les conseils de Yann Coirault, auteur des « Les cinq clés pour être créatifs au quotidien » (Dunod, 2016), pour s’ouvrir aux suggestions, aux possibles, et bousculer ses idées reçues. (@Lentreprise). Légende image. Les habitudes, les rituels figés, les réflexes anesthésient pour la créativité. Crédit : Getty Images/Ikon Images.

#Internet

Le nouveau Far West ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, rumeurs et fausses informations. Comment Internet est devenu une jungle ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, des pratiques répandues en ligne et qui prennent des formes variées aux noms anglophones « swatting« , « revenge porn » etc… Il sera également question de la circulation des fausses informations et de leur succès. (@franceculture).

#Decryptage

Pour clore sa série « Méta-Media décrypte » pour mieux comprendre les enjeux et perspectives des médias de demain, Barbara Chazelle et @MetaMedia présentent les dix bouleversements de l’âge numérique. Les médias traditionnels ont perdu la maitrise du temps et des écrans et le public a pris le pouvoir. Avec un Internet omniprésent, il ne s’agit plus pour les médias d’exister mais d’être trouvé par le public. Face aux nouveaux acteurs qui s’imposent, la radio, la télévision et la presse doivent se remettre en cause et anticiper le futur proche pour trouver leurs places dans ce nouvel univers médiatique.

#GAFA

Google tente de mettre de l’ordre dans son moteur de recherche. Google fait son mea culpa. Une semaine après que The Guardian a pointé du doigt les réponses apportées par le moteur de recherche à la question « l’holocauste a-t-il eu lieu ? », le géant américain a annoncé travailler à rectifier ce qui apparaît comme un vrai bug de conception. Une nouvelle affaire qui intervient après que le géant informatique a été mis en cause, comme Facebook, pour certaines informations publiées pendant la campagne présidentielle américaine. (@LesEchos).

#Defense

Comment la guerre numérique change l’armée française.Faire la guerre au XXIe siècle implique de savoir se protéger face aux attaques informatiques mais aussi de maîtriser l’arme numérique comme moyen offensif. Entretien sur cette révolution en cours au sein des armées avec Frédérick Douzet, professeure de cyber stratégie à l’Institut Français de Géopolitique de l’Université Paris 8. Ses recherches portent sur les enjeux géopolitiques du cyberespace : les rivalités de pouvoir liées à l’expansion globale de l’Internet et de l’espace de communication qu’il génère, entre une multiplicité d’acteurs (États, entreprises, individus, groupes politiques, hackers, criminels, etc.). Après l’annonce du 12 décembre du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sur une nouvelle doctrine stratégique intégrant le numérique, Frédérick Douzet explique que l’arme numerique est « une arme qui touche toutes les autres armées car on a de l’informatique embarquée dans absolument tous les systèmes aujourd’hui. » et que « la dépendance à l’information et aux systèmes de communication est extrêmement grande : les opérations numériques peuvent donc s’inscrire dans des opérations combinées avec des opérations de la Marine, de l’Air ou de Terre ». (@FranceCulture).

#Maker

Après avoir remporté le Google Impact Challenge en septembre 2015 avec son projet de prothèse bionique, l’association My Human Kit a levé un million d’euros. Elle vient d’ouvrir, à Rennes, le Humanlab, lieu où chacun peut fabriquer des prothèses pour handicapés grâce au numérique et à l’imprimante. L’équipe compte quatre personnes salariées, et un réseau de volontaires qui s‘étoffe. (Soyons smart! – @France3Bretagne).

#Economie

« L’innovation est un mythe ». La lecture de l’économie via des cycles d’innovation est souvent une manière purement idéologique de légitimer des politiques libérales. C’est ce que montre Edwin Mootoosamy, 28 ans, dans un texte [Fichier PDF], qui lui vaut d’être l’un des trois lauréats du Prix des Talents de la Recherche. Il explique que « Les personnes qui portent des projets le savent, ce sont les enjeux politiques, économiques, de pouvoir, qui font la réalité. Ce n’est pas une personne dans son coin qui va avoir une illumination qui va permettre la diffusion d’une technologie. C’est la rencontre d’un ensemble de publics autour de sujets précis, c’est la construction d’un discours qui crée l’émulation et c’est la diffusion dans les différentes strates de la société qui fait l’innovation. » (@rue89).

#Culture

En novembre 2015, l’association « Libraires en Rhône-Alpes » a lancé Chez-mon-libraire.fr, plateforme de géolocalisation et de réservation de livres en ligne, comme une « concurrence de proximité » face aux géants de la vente en ligne comme Amazon. Depuis 86 librairies d’Auvergne-Rhône-Alpes ont rejoint le site. Pour 2016, la plateforme revendique 80 000 visites et 10 000 réservations de livres pour 1.170 858 références dans les rayons de toutes ses librairies pour l’année 2016. (@F3Rhone_Alpes).

#Web

Le nouveau Far West ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, rumeurs et fausses informations. Comment Internet est devenu une jungle ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, des pratiques répandues en ligne et qui prennent des formes variées aux noms anglophones « swatting », « revenge porn » etc… Il sera également question de la circulation des fausses informations et de leur succès. (@franceculture).

#RealiteVirtuelle

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En 2020, un marketing en réalité virtuelle. Réalité virtuelle et chatbot vont envahir les interactions entre client et marques. Ce futur annoncé depuis plusieurs années, l’étude d’Oracle, « Can virtual experiences replace reality », nous le projette pour 2020. Sur les 800 directeurs et responsables des ventes ou du marketing interrogés au sein de la zone EMEA, 78 % prévoient d’utiliser des expériences clients basées sur la réalité virtuelle au cours des quatre prochaines années et 80 % prévoient d’utiliser d’ici à 2020 des chatbots, des robots-logiciels qui dialoguent automatiquement avec les clients. L’étude rappelle également que ces différentes technologies sont déjà utilisées aujourd’hui par un certain nombre d’entreprises. 34 %, et 40 % en France, ont même déjà mis en oeuvre une technologie de réalité virtuelle d’une façon ou d’une autre. (@EchosBusiness). Photo Hypersuit

#IoT

Les objets connectés n’intéressent personne !  y a un problème avec les objets connectés : ils n’intéressent personne ! L’enthousiasme d’il y a deux ans, avec la grande vague des entrepreneurs de la French Tech qui s’amusaient à mettre des processeurs dans tous les objets, de la brosse à dent aux chaussures en passant par les t-shirts ou les raquettes de tennis, est en train de retomber. Même les ténors Apple ou Samsung n’ont pas connu le succès espéré avec leurs montres connectées. Et Rafi Haladjian, le Français qui avait inventé le premier objet grand public de cette vague, le lapin Nabaztag – c’était en 2005 – est de plus en plus perplexe face à ce marché qui n’arrive pas à décoller.  Il est même en train de faire son mea culpa. « J’ai eu une révélation il y a deux ans, lors du grand salon professionnel de Las Vegas [le CES, consumer electronic show, NDLR] », dit-il. Lors de cette grande messe annuelle, toute une faune de geeks venue du monde entier, et notamment de France, sous l’égide de la French Tech, avec Emmanuel Macron en porte-parole, découvre des créations ébouriffantes. Lui-même dévoilait alors aux distributeurs du monde entier sa dernière création, « Mother » : c’était – et c’est encore – un objet connecté très séduisant. (@LObs).

#IntelligenceArtificielle

Le machine learning pour duper les internautes sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux connaissent une hausse spectaculaire, non seulement de leur nombre d’utilisateurs mais également en leur position de choix dans les cyber attaques. C’est aujourd’hui sur les réseaux sociaux que les employés passent le plus de temps et c’est sur ces réseaux qu’ils se font le plus avoir par des techniques de phishing. Les pertes liées aux cybercrime par courriel demeurent supérieures à celles via réseaux sociaux (1,7 milliards de dollars contre 1,2 milliards) mais c’est le second qui connaît la hausse la plus spectaculaire. Les escrocs du web sont de plus inventifs, et à l’image des hackers, ils conservent souvent une longueur d’avance grâce à leur positionnement offensif. C’est à eux que revient la mission d’innover et de trouver de nouveaux moyens d’exploiter les failles de sécurité, tandis qu’il revient aux entreprises de sécurité de trouver des parades, parfois en amont, mais bien souvent en aval d’une attaque. Et pour appâter les utilisateurs imprudents, la technique la plus répandue est celle du faux profil. Que ce soit sur Twitter ou Facebook, les pirates vont déployer des trésors d’inventivité pour berner les internautes avec des profils montés de toutes pièces ou copiés sur celui d’une vraie personne. (@Humanoides_FR).

Les algorithmes peuvent-ils prédire les désirs de mode ? Dans l’économie numérique caractérisée par un déluge d’informations et de données de toutes sortes, la capacité à choisir est devenue un enjeu majeur pour les individus s’agissant des institutions (y compris politiques), des marques, des distributeurs… Dans le livre qu’il consacre à ce sujet (Le Paradoxe du Choix), le psychologue américain Barry Schwartz choisit l’exemple de la mode et en particulier du jean : « S’il n’y a que deux modèles de jean, comme c’était le cas il y a quelques années, j’essaierai les deux et je choisirai sans états d’âme. […] Mais si je dois choisir parmi une multitude de coloris, de styles et de coupes différentes, mes attentes grimpent puisque je crois pouvoir trouver le jean parfait pour moi. Après en avoir essayé plusieurs, si je pars avec un jean dans lequel je me sens à l’aise mais pas merveilleusement bien, je penserais que c’est de ma faute : j’attendais trop de ce pantalon ». Cette expérience frustrante est l’illustration parfaite d’une idée simple : plus nous avons le choix, moins nous sommes satisfaits, l’éventail croissant de possibilités augmentant nos attentes de manière disproportionnée. (@FR_Conversation).

Les avancées de l’intelligence artificielle en 2016 RT (@afpfr).

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20 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 20 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Supermoon over Spanish Castle. Credit & Copyright : Tomeu Mas

#Economie

VTC, Taxis: l’Assemblée adopte la proposition de loi GrandguillaumeL’Assemblée a adopté lundi, sans changement, le compromis validé par les députés et les sénateurs de la proposition de loi Grandguillaume, qui a pour but de stabiliser le secteur du transport public de personnes, en plein conflit sur les rémunérations des chauffeurs VTC pratiquées principalement par Uber. Pour être adopté définitivement par le Parlement, ce texte qui entend apaiser les tensions notamment entre taxis et VTC (voitures de transport avec chauffeur) devra faire l’objet d’un ultime vote de la chambre haute, programmé mercredi. En cas de rejet, il reviendra devant l’Assemblée, qui aura le dernier mot. A lire aussi : Uber contre chauffeurs VTC : quatre pistes de réflexion et « Uber défie l’Etat de droit en permanence » (Laurent Grandguillaume). (@latribune).

Ubériser Uber. Par David Barroux, rédacteur en chef Il vaut toujours mieux s’inspirer de Gandhi que des voyous. S’estimant injustement traités par Uber, une partie des chauffeurs de VTC de l’Hexagone ont décidé de se mobiliser pour tenter d’améliorer leur situation. A bien des égards, leur combat peut sembler justifié. Emploi particulièrement précaire et fort peu rémunérateur, le métier de chauffeur n’a rien d’enviable : on travaille beaucoup pour gagner peu. Les barrières à l’entrée sont relativement faibles, les compétences exigées limitées… La concurrence entre chauffeurs est donc grande. Sur la forme, comme sur le fond, le mouvement des anti-Uber, qui n’hésitent pas à recourir à la violence ou à la prise en otage du public, fait cependant aujourd’hui fausse route. Paradoxalement, les VTC qui combattaient hier la rente des taxis s’inspirent des mêmes méthodes que leurs adversaires de la veille : ils pratiquent l’intimidation et en appellent à l’Etat. (@lesechos). 

Demain, tout et tous uberisables ? L’uberisation, un néologisme que l’on doit à Maurice Lévy, Pdg de Publicis, caractérise, « à l’image de startups comme Uber, le bouleversement des schémas de l’économie traditionnelle et l’irruption violente de nouveaux acteurs qui se posent comme intermédiaires entre les consommateurs et les prestataires de services grâce à l’écosystème numérique », explique Bruno Teboul, vice-président du cabinet de conseil en nouvelles technologies Keyrus, enseignant-chercheur à Paris-Dauphine et auteur de l’ouvrage Ubérisation = économie déchirée ? ». Lire la suite sur la page de @acteursdeleco.

#Banque

La neobanque toulousaine Morning et la Maif trouvent une solution (temporaire)La startup Morning et son principal actionnaire, la Maif, sont parvenus, ce vendredi 16 decembre, à trouver un accord financier temporaire pour éviter la faillite d’ici la fin de l’année. Un petit répit pour les 50 salariés. La prochaine étape se déroulera mardi 20 decembre, lors d’une audition devant l’ACPR, le gendarme de la banque. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#LiensVagabonds

Amazon, Netflix, Facebook, nouveaux studios d’Hollywood. A retenir cette semaine : Que va être 2017 ? – Dix tendances numériques à suivre ; – La VR de l’expérimentation à l’immersion ; – Cinq prédictions pour l’intelligence artificielle ; – Prédictions pour le journalisme : l’info vérifiée va valoir plus cher ; le problème réside dans ceux qui dirigent les médias d’info ; jamais les titres n’ont été aussi importants. (@Metamedia).

#FausseNouvelle

Antonio Casilli : « Faut-il brûler Facebook ? » Propagation de fausses nouvelles, bulle informationnelle qui enferme ses utilisateurs, le réseau social serait pour certains à l’origine de l’élection de Donald Trump. Le sociologue Antonio Casilli revient sur le rôle de Facebook et son économie du clic et du like. Le sociologue spécialiste des réseaux sociaux explique de son côté, sur son site, que ce qui a fait élire Trump, ce ne sont « pas les algorithmes, mais des millions de « tâcherons du clic sous-payés » (@Mediapart).

#Media

De l’hystérie à la créativité : les fans vus par les médias. Lucy Bennett et Paul Booth proposent à travers cet ouvrage collectif une découverte des représentations des communautés de fans dans les médias, pour la plupart anglo-saxons  afin de mettre en lumière l’image qu’il en ressort de ces publics. Les auteurs mettent en avant la persistance de la figure du fan présenté comme ayant un comportement pathologique dans les représentations médiatiques, et insistent sur le stéréotype féminin de la figure hystérique voire dangereuse de la fan adolescente. Cette posture médiatique qui tend à disqualifier, voire à décrédibiliser, les fans va cependant à l’encontre des études menées entre autres par les cultural studies anglo-saxonnes qui voient dans les fans « l’exemple ultime d’un public expert et actif, producteurs de contenus ». (@InaGlobal).

#MediaSocial

Vine trouverait finalement une seconde vie. Fin octobre, Twitter annonçait la mort de Vine sans s’épancher longuement sur le scénario des funérailles. Manifestement la société californienne a pris le temps de peser le pour et le contre et communique aujourd’hui un statut : Vine continuera à exister mais sous une autre forme. (@zdnetfr).

#Ville

Saint-Sulpice-la-Forêt : la petite commune qui inspire Shangaï. Qui a dit que seules les grandes villes était à la pointe de l’innovation ? Pas vous ? Eh bien, vous avez eu du flair. Saint-Sulpice-la-Forêt, une commune de 1 500 habitants près de Rennes, a développé un système de capteurs intelligents qui a impressionné Shanghai : la ville chinoise a même envoyé une délégation a fait le voyage jusqu’à Saint-Sulpice pour découvrir son réseau Smart City ! Comment ça marche ? « Nous avons installé une trentaine de capteurs sans fils dans six installations municipales. Pour connaître la température, la consommation électrique ou d’eau, l’humidité… », explique Ulrich Rousseau, le maire, interviewé par Ouest France. (@detours).

#MediaSocial

L’Allemagne veut faire payer Facebook pour les fake news. Si Facebook n’est pas l’auteur des fake news qui se sont rapidement propagés sur la toile aux Etats-Unis et qui auraient aidé Donald Trump à gagner l’élection, il est cependant accusé de ne pas avoir suffisamment agi pour empêcher cette propagation. Depuis, le numéro un des réseaux sociaux a presque fait un mea culpa et dernièrement, il a même annoncé quelques mesures concrètes contre les fake news. Parmi celles-ci, il y a un nouvel indicateur placé sur les vignettes des liens indiquant à l’utilisateur qu’une info fait l’objet de contestations par une organisation de fact-checking. L’année prochaine, l’Allemagne organisera de nouvelles élections parlementaires. Le gouvernement d’Angela Merkel a déjà un plan pour éviter que les fake news se propagent sur Facebook. En effet, celui-ci entend proposer une loi. « Si après une vérification pertinente, Facebook ne supprime pas la publication fautive dans les 24 heures qui suivent, alors il devra subir une sanction sévère de 500 000 euro », décrit Thomas Oppermann, un responsable du parti social-démocrate dans une interview avec Der Spiegel. (@PresseCitron).

#Data

Ramonville : un portail internet citoyen pour espionner les élus d’opposition ? Y aura-t-il un « Ramonville gate » pour Noël ? La toute nouvelle plate-forme citoyenne numérique mise en place mi-novembre par la mairie fait en tous cas déjà polémique. C’est un portail qui permet aux habitants de la commune de contacter les élus. Or l’opposition, par la voix de son chef de file et conseiller municipal UDI Patrice Brot, affirme que les messages sont non seulement lus par le cabinet du maire, mais qu’en plus ils n’arrivent pas tous à destination. Le maire PS Christophe Lubac conteste vouloir espionner les élus d’opposition. C’est le système informatique, explique-t-il sans rire, qui envoie d’abord les messages à son secrétariat avant qu’ils ne soient redistribués. (@France3MidiPy).

Les experts à l’ère du big data. On pense généralement que l’explosion des données ira nécessairement de pair avec la disparition des experts. Il y a des secteurs industriels où rien n’est plus faux. En agriculture par exemple, l’accroissement des données nécessitera encore et pour longtemps davantage d’expertise et d’expérience afin de pouvoir faire correctement « parler les données ». (@LesEchos).

#Science

Cédric Villani : « Décloisonner, transgresser, désobéir… » De l’importance de savoir sortir du cadre pour innover, inventer et faire avancer le monde ! Cédric Villani revient sur toutes les transgressions ou désobéissances qui ont permis de faire avancer la science. (@franceculture).

#Cinema

Dialoguer avec les extra-terrestres… pour sauver le monde. Avec Premier Contact, son nouveau film de science-fiction encore à l’affiche, Denis Villeneuve aborde avec un certain brio la question d’un possible dialogue avec des extraterrestres. « Comment un bébé fait-il pour associer le mot « chien » à la réalité du chien en très peu d’itérations seulement, alors qu’une IA a besoin de se nourrir de millions d’images de chiens ? » (@UsbekEtRica).

19 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

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Après les manifestations des chauffeurs de VTC, Uber porte plainte contre plusieurs syndicatsLa branche française d’Uber a porté plainte, dimanche 18 décembre, pour « menace de crime et de délit contre les personnes » et « diffamation » contre trois organisations syndicales de chauffeurs de VTC (Capa-VTC, UNSA-VTC et Actif-VTC). Il s’agit de Capa-VTC, Unsa-VTC et Actif-VTC. Elle a aussi porté plainte contre des représentants de ces associations. Uber France et Uber BV « ainsi que leurs employés subissent des menaces de crimes ou de délits notamment par le biais d’internet (Facebook, Twitter, YouTube) », précise la plainte. Des employés ont déjà déposés des mains courantes. « Ces menaces appellent particulièrement à commettre des actes de violences sur les employés et les chauffeurs partenaires ainsi que certains passagers ayant recours à la plateforme. (…) Elles appellent aussi à commettre des actes de séquestration à l’égard de la direction. » A lire aussi : VTC : les raisons de la colère et Le mouvement des chauffeurs VTC est « vraiment minoritaire » selon le porte-parole d’Uber. (@franceinfo).

Grève des chauffeurs de VTC : la fin du mythe Uber ? Merci Uber ? Les VTC doivent beaucoup à la firme américaine. Non seulement elle a popularisé un principe : commander une voiture via une application mobile. Mais elle a aussi jusqu’ici véhiculé une image positive du transport individuel : chauffeurs tirés à quatre épingles, accueil irréprochable, berlines confortables… Ce que les taxis faisaient parfois mal, Uber s’est efforcé de le faire mieux. Fini les débats sur le trajet le plus court, la fréquence de la radio ou le mode de paiement. Depuis 2011, le client est redevenu roi. Au lieu des discussions de comptoir, il a le droit à un sourire poli et une petite bouteille d’eau. (@LObs).

Réunion de crise Uber-VTC : ce qui est sur la table des négociations. Entamées dans la matinée de lundi 19 décembre, les négociations ont été suspendues à la mi-journée. Elles ont reprise dans la soirée avant d’être de nouveau interrompu. Plusieurs sujets-clés ont été mis sur la table. Trois têtes de chapitre ont été définies. « 1. L’argent qui rentre, c’est-à-dire le chiffre d’affaires des chauffeurs. 2. L’argent qui sort (les charges). 3. Les relations plateformes/chauffeurs », a indiqué à @LExpress un des participants.

Un chauffeur de VTC : « Uber, ils nous ont flingués » Quelles sont les raisons de la contestation des chauffeurs de VTC ? L’un d’eux détaille à Rue89 l’évolution de ses revenus depuis qu’il a commencé à travailler pour Uber. (@rue89).

Deal inédit entre la Nouvelle-Orléans et Airbnb : un modèle pour l’économie collaborative ? La capitale de la Louisiane a accepté de légaliser les locations de courte durée. En échange, Airbnb lui livrera les noms de ses hôtes. Un accord qui pourrait contribuer à dessiner de nouvelles règles pour l’économie collaborative. (@wedemain).

L’industrie de demain : La nouvelle usine collaborative pour les entrepreneurs YouFactory. You Factory est un atelier collaboratif de fabrication, pour concevoir, prototyper et produire des objets, de la pièce unique à la petite série. Le concept : un atelier ouvert qui permet de venir utiliser des machines, des outils et des équipements de qualité́ industrielle, en libre accès et de façon ponctuelle. YouFactory offre l’accès aux nouvelles technologies d’usinage et de fabrication rapide, mais propose également un espace de coworking et l’encadrement expert adapté au développement et à la fabrication de produits. Utilisation d’un atelier en fonction de vos besoins, mutualisation des moyens de production, échange et partage de connaissances : YouFactory, c’est la nouvelle usine collaborative pour les entrepreneurs de la création et de l’innovation. Vous êtes un particulier ou un professionnel ? Vous rêvez depuis des années de lancer un produit mais vous n’avez jamais osé vous lancer ? (@ArthurBard).

Economie Collaborative : la riposte de l’ESS. L’économie collaborative serait-elle toute entière entre les mains du capitalisme le plus sauvage ? Pas tout à fait…. ça et là, des porteurs de projets résistent. Et l’ESS, qui voit dans les plateformes collaboratives un formidable outil, non pas de captation, mais de distribution de valeurs entend bien défendre sa place. Le 13 décembre 2016, le Labo de l’ESS organisait une conférence intitulée « Vers une économie collaborative sociale et solidaire ». L’occasion de faire le point sur la question. (@SebPoGo).

L’ESS veut se réapproprier l’économie collaborative. L’économie « collaborative », parfois appelée aussi économie du « partage » est aujourd’hui plus apparentée aux Uber, Airbnb et autres BlaBlaCar qu’aux entreprises de l’économie sociale et solidaire (L’ESS). Pourtant, par ses valeurs d’entraide, de lien social et de collectif, l’ESS devrait être l’une des pierres angulaires de cette nouvelle économie du bon sens constituée de plateformes Internet qui mettent en relation très rapidement une offre et une demande. Mais l’ESS éprouve toutes les peines du monde à prendre le wagon de l’économie collaborative qui, pourtant, aurait dû lui être « sémantiquement » destinée. En effet, comme le questionnait le journaliste Philippe Frémeaux lors d’un colloque organisé à Bercy par le Labo de l’ESS, « l’économie peut-elle être collaborative sans être sociale et solidaire ? ». L’ESS se fait même « voler » ses valeurs, beaucoup d’entreprises collaboratives axant leur communication sur l’aspect communautaire, générateur de liens sociaux, de leur activité. (@latribune).

Le Sénat propose de taxer les revenus de l’économie du partage. L’économie du partage, qui connaît un formidable essor, ne devrait pas rester longtemps un far-west fiscal. Bercy s’intéresse de plus en plus à ce phénomène. Et pour cause, les revenus que les particuliers tirent de sites comme Le Bon coin, BlaBlaCar ou Airbnb, sur lesquels on peut échanger des biens (voiture, logement, tondeuse…) ou des services (covoiturage, bricolages, cours de cuisine…) échappent la plupart du temps à toute taxation. Or en 2014, 70% des internautes français, soit près de 31 millions de personnes, avaient déjà eu recours à ce types de sites. C’est précisément pour étudier la façon dont l’administration fiscale peut réagir à ce raz-de-marée, qui représente pour l’État un véritable manque à gagner et crée une concurrence déloyale vis-à-vis du commerce traditionnel, que la Commission des finances du Sénat a formé un groupe de travail depuis le mois de mars. Dans leur rapport, présenté ce jeudi, les auteurs distinguent deux types de particuliers : ceux qui recherchent un complément de revenu, souvent modeste. Et ceux qui en font une véritable activité commerciale. L’étude relève que le revenu moyen d’un hôte français qui loue son logement sur Airbnb est d’environ 3600 euros par an. Tandis qu’un chauffeur UberPop, avant la suspension du service, début juillet, gagnait 8200 euros par an. Parallèlement, un conducteur inscrit sur Blablacar ne cherche généralement qu’à rentrer dans ses frais. Problème, il n’est pas toujours facile de faire la différence entre une activité d’appoint et un vrai business. (figaro_economie)

L’économie collaborative bientôt taxée ? L’économie collaborative est partout. On peut tout louer, tout prêter. De la voiture aux ustensiles de cuisine. Bref, c’est aujourd’hui une vraie activité commerciale. Mais que pèse vraiment ce business en France ? « Il y a beaucoup de chiffres qui circulent : on parle de 3 milliards, 3,5 milliards, 4 milliards d’euros d’économie générés », répond Denis Jacquet, entrepreneur et président de l’Observatoire de l’Ubérisation. Il rappelle qu’à lui seul Le Bon Coin « représente certainement plusieurs milliards de transactions immobilières ». Ecouter la suite sur le site de @RTLFrance.

Économie collaborative : la matrice des enjeux législatifs. Toute entreprise de l’économie collaborative peut être placée sur une matrice très simple, qui permet de décrypter quels sont les enjeux complexes de réglementation qui s’appliquent à elle. Alors que les taxis sont en train de manifester une nouvelle fois leur opposition farouche aux VTC, la tentation sera sans doute grande de résumer l’économie collaborative aux entreprises comme Uber. Ce serait une véritable occasion manquée, car la plupart des entreprises de l’économie collaboratives sont très différentes du géant américain…. et c’est d’ailleurs le problème. La diversité des entreprises collaboratives est tellement grande qu’il est très difficile d’en cerner leurs enjeux communs. C’est justement en sortant d’une réunion avec Pascal Terrasse, député de l’Ardèche, qui a rendu son rapport sur l’économie collaborative au Premier Ministre, que j’ai concocté la matrice ci-dessous. Elle regroupe les entreprises selon les deux dimensions qui conditionnent pour moi l’ensemble de leurs enjeux légaux et fiscaux. Je vais bien sûr l’envoyer à Pascal Terrasse, mais j’adorerais avoir vos feedbacks : pensez-vous que cette matrice aide à y voir plus clair ? (@EmmanuelArnaud).

#Livraison

La Poste va lancer la première ligne commerciale de livraison de colis par drone dans le Var. A partir de la semaine du 19 décembre 2016, DPDgroup, entité du groupe La Poste, va livrer des colis avec un drone à une pépinière d’entreprises varoise. Cette première ligne commerciale résulte de deux ans d’expérimentations. (@LUsineDigitale).

#Sante

Et si demain les GAFAM travaillaient pour notre santé ? Et si demain, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft s’occupaient de notre santé ? Avec toutes les données collectées par notre activité numérique sans qu’on s’en rende forcément compte, il y a de quoi faire : imaginez que chaque minute dans le monde il y a 2,4 millions de requêtes sur Google, 750 000 connexions sur Facebook ou encore 150 millions d’e-mails envoyés. C’est considérable et si vous croisez cela avec le poids financier de la santé mondiale : 9950 milliards d’euros (10% PIB mondial), il y a de quoi réveiller quelques appétits. A quoi peuvent servir toutes ces données collectées, et comment peuvent-elles rapporter de l’argent aux géants du web ? Ce big data de la santé est une mine d’informations sans précédent : une montre connectée qui relève votre tension, votre téléphone qui compte vos pas, vos recherches de diagnostics sur internet, votre application de coaching sportif, votre carte de supermarché, tout cela génère des données sur vos habitudes (bonnes ou mauvaises), vos pratiques, et donc votre santé actuelle ou à venir. (@franceinter).

18 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 18 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Emoticon

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Il faut qu’on parle de ce terrible emoji qui rit, le plus tragique d’entre tous. Pour quiconque suit avec avidité l’actualité des emojis (car elle existe, et elle a même une newsletter), le mardi 13 décembre est une date importante. C’est le jour où Apple a lancé une mise à jour de son iOS contenant 104 nouveaux emojis (validés préalablement par un consortium international) et proposé un nouveau design pour ceux qui existaient déjà. Parmi les nouveaux venus, on retrouve désormais le selfie, la baguette, le requin, l’avocat ou le merveilleux facepalm, indispensable quand le temps de l’indignation est venu. En revanche, d’autres ajouts ont de quoi interpeller: outre le terrifiant clown, on remarque que l’emoji «Rolling On The Floor Laughing» (ou «Se rouler par terre en riant») ressemble terriblement à son cousin, l’emoji «Tears of Joy» (TOJ), ce petit bonhomme tellement submergé par le rire qu’il en verse des larmes de joie. (@slatefr).

#Citation

En 1934, Lewis Mumford explique dans son ouvrage « Technique et civilisation » sur les déboires de la société industrielle que « L’amélioration de la coordination et l’instantanéité des communications ont un autre effet encore : la discontinuité du temps et de l’attention. (…) Le nombre de choses qu’il est possible de faire en une journée a été augmenté par les communications instantanées, mais le rythme en a été brisé. La radio, le téléphone, le journal, sollicitent l’attention, et parmi la multitude des stimuli auxquels les gens sont soumis, il devient de plus en plus difficile d’assimiler et d’affronter une part quelconque de notre environnement – sans parler de l’appréhender dans son ensemble. » A lire : Citations prophétiques pour un monde devenu numérique (@MaisOuVaLeWeb).

#EtatsUnis

Les patrons de Tesla et d’Uber vont conseiller Donald Trump. Donald Trump veut-il se mettre la Silicon Valley dans la poche ? avant la rencontre du 14 décembre entre le président élu et les grands patrons de la high-tech américaine, Donald Trump a annoncé la nomination de deux stars du secteur dans son « Forum stratégique ». Travis Kalanick, le PDG d’Uber, et Elon Musk, celui de Tesla et SpaceX, vont rejoindre cette instance, qui réunit déjà 16 grands patrons américains et que Donald Trump consultera pour élaborer et évaluer sa politique économique. Ils sont les deux seuls dirigeants de la Silicon Valley à figurer dans ce Forum. La PDG d’IBM Ginni Rometty y est également mais « Big Blue » est basé à New York. A lire aussi : Le numéro de charme de Trump face à la Silicon Valley (@BFMTV).

#Maker

Fab lab, hackerspaces…la révolution aura-t-elle lieu ? Contrairement à ce que l’on a pu croire, il y a à peine dix ans, la révolution du numérique ne se traduit pas par un mouvement inéluctable de dématérialisation des activités productives. On assiste aujourd’hui, tout au contraire, à la multiplication d’espaces de travail qui rassemblent dans un même lieu des collectifs de travailleurs, tout en bousculant les logiques organisationnelles anciennes. Les formes concrètes de ces « tiers lieux » où se retrouvent des personnes qui travaillent pour elles-mêmes ou pour des entreprises différentes sont multiples. On peut cependant repérer deux formes principales : les hackerspaces, les fab lab auxquels s’ajoute le coworking. (@SH_mag).

#Ville

Lyon : le Tubà développe son offre pour les PME. Deux ans après son lancement, le Tubà s’ouvre davantage aux PME. « Nous avons structuré cette offre en 2016, mais elle sera davantage déployée en 2017 », souligne Lethicia Rancurel, directrice de ce tube à expérimentations urbaines situé à deux pas de la gare Part-Dieu. A l’origine de ce renouvellement de l’offre, elle constate que « beaucoup de PME sont des sous-traitantes de grandes entreprises, qui sont en pleine transformation numérique. Elles doivent donc elles aussi être sensibilisées aux enjeux de la ville intelligente et de la big data ». L’objectif est à la fois de les aider à expérimenter leurs projets en interaction avec les citoyens, mais aussi de les sensibiliser à l’ouverture des données. (@acteursdeleco).

Comment Toulouse se met au numérique. Cœur d’une agglomération de près d’un million d’habitants, Toulouse est aussi l’une des capitales françaises de l’Internet des objets. C’est en effet à Labège, aux portes de la Ville Rose, à l’IoT Valley (pendant toulousain  de la Cité de l’objet connecté d’Angers), sous la houlette de Sigfox, que se pensent les objets connectés de demain. Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, nous en dit plus sur le développement du numérique dans la ville. « Le « Laboratoire des usages », véritable instrument Smart City de Toulouse Métropole, va justement permettre de travailler en amont avec les citoyens et les acteurs du territoire. L’objectif est de favoriser l’émergence d’idées et de solutions en concertation avec eux, puis de tester et d’impulser des innovations ou des nouveaux services répondant aux besoins du territoire et aux usages de demain. » (@lemondefr).

L’open data, une opportunité commerciale…pour les collectivités locales.  50 % des citoyens des grandes villes partageront des données personnelles avec des programmes de smart cities d’ici 2019 et 20 % des collectivités locales généreront des recettes grâce à l’Open Data d’ici 2020 affirme le Gartner. Pour comprendre comment les données peuvent contribuer à modifier le modèle économique des collectivités locales. « Les citoyens utilisent de plus en plus la technologie et les réseaux sociaux pour organiser leur vie, et les gouvernements et les entreprises multiplient leurs investissements dans l’infrastructure technologique et la gouvernance » explique Anthony Mullen, directeur de recherche au Gartner. « Cela crée des plates-formes ouvertes qui permettant aux citoyens, aux collectivités et aux entreprises d’innover et de collaborer, et de fournir au final des solutions utiles qui répondent aux besoins civiques ». (@zdnetfr).

Revue de liens :
– Philip Bane (Smart Cities Council) : « La smart city ne coûte rien » (@journaldunet) ;
– [Startup Tour] Safelight protège les piétons des conducteurs (@iot_business) ;
– Nancy : La ville intelligente s’agite (@lerepu).

#Livraison

Amazon a livré son premier colis par droneAmazon a annoncé mercredi 14 décembre avoir réalisé sa première livraison par l’intermédiaire d’un drone. Cette livraison à un particulier a eu lieu en Grande-Bretagne le 7 décembre dans la région de Cambridge, près d’un entrepot du géant de l’e-commerce. Le service, appelé « Amazon Prime Air », est appelé à se développer dans d’autres régions du pays après ce premier test en conditions réelles. (@FigaroTech).

#Agriculture

« Au Mexique, nous avons découvert la technologie qui transforme les excréments en fertilisants » Par Léopoldine des Guerrots et Achille Bourgois, porteurs du WIFU Project. L’agriculture est un secteur clef du Mexique. Seulement, la répartition de l’activité agricole entre les grandes exploitations et les plus petites reste très inégale ; c’est à ces dernières que l’entreprise mexicaine, Sistema Biobolsa, s’intéresse. L’idée part du constat suivant : de nombreux agriculteurs stockent à côté de chez eux les excréments de leurs bêtes, pour en faire de l’engrais. Mais le processus est long et peut surtout s’avérer dangereux pour la santé. En effet, certaines bactéries nocives risquent de s’infiltrer dans le sol, jusqu’aux nappes phréatiques lors de fortes pluies, rendant ainsi l’eau impropre à la consommation. C’est pourquoi, en 2010, Sistema Biobolsa a mis au point un biodigesteur, sorte de grand réservoir dans lequel se trouvent eau et bactéries, auxquelles on ajoute les excréments animaux afin d’accélérer leur digestion. (@WeDemain).

#Chatbot

Étude : 10% des Français utilisent les chatbots en remplacement des app mobiles de marques. Facebook, Google, Amazon… Les entreprises qui misent sur les chatbots sont aujourd’hui légion. Les médias en font de plus en plus relai, donnant l’impression d’une véritable tendance. En réalité, une grande majorité des consommateurs français n’a jamais entendu parler des chatbots : 54%. Ils sont seulement 19% à affirmer en connaitre la définition et l’utilité. (@bymaddyness).

#HommeAugmente

Comment le transhumanisme a déterré le mythe de Frankenstein. Qui n’a jamais entendu parler de Frankenstein ? Qui se souvient lequel du créateur ou de sa créature répond le mieux à ce terrible nom ? Savant fou ou monstre difforme, le mythe a largement dépassé le récit initial, et les multiples adaptations nous font perdre nos repères. Il ne manque plus qu’un pas pour que Frankenstein incarne les espoirs d’un transhumanisme déchu, que le Collège des Bernardins, n’a pas manqué d’interroger mardi 13 décembre 2016. Quel meilleur endroit que cet ancien monastère cistercien, situé en plein cœur de Paris, pour fêter le bicentenaire de l’œuvre de Mary Shelley, auteure du premier Frankenstein, replaçant ainsi les fantasmes transhumanistes modernes dans la lignée des folles espérances nourries par l’hypothétique existence des pierres philosophales de l’époque médiévale ? C’est à l’aide de Jean Duchesne, auteur de Incurable romantisme ?, Nathanaël Jarrassé, chercheur à l’Institut des systèmes intelligents et de robotique et chargé de recherche au CNRS, et Monette Vacquin, psychanalyste et auteur de Frankenstein aujourd’hui : égarements et délires de la sciences moderne que les Mardis ont exploré ce mythe « Frankenstein » afin de saisir en substance les tenants et les aboutissants du courant transhumaniste et d’en éclairer sa part d’ombre. (@maisouvaleweb).

#Travail

« Robolution » au travail : l’infographie pour tout comprendre. « Comme Internet il y vingt ans, la robotique aura, d’ici dix ans, complètement réinventé nos façons de travailler et de vivre, et plus encore ». Ces mots, c’est Christopher Moehle, partenaire du Robotics Hub, première entreprise d’investissement dans le secteur de la robotique, qui les as prononcés, pour robotics.org, en juin 2016. Une tendance à laquelle il sera très compliqué d’échapper : les robots industriels modifient foncièrement notre façon de produire et de travailler en entreprise. D’ailleurs, leur nombre ne cesse d’augmenter dans les usines grâce à un prix à l’achat décroissant, une utilisation de plus en plus simple, et une efficacité à toute épreuve. Alors que le chômage stagne autour de 10% en France depuis quatre ans, l’arrivée de ces robots dans les usines inquiète. Vont-ils nous remplacer ? Vont-ils voler nos emplois ? Des appréhensions validées par certaines études, qui prévoient que 70% de nos emplois seront automatisés d’ici la fin du siècle ! Une infographie montre que la réalité est un petit peu plus compliquée qu’il n’y paraît, et qu’à long terme, les robots industriels auront un impact similaire, voire plus important encore, que les précédentes Révolutions Industrielles. (UsbekEtRica).

#Presse

La presse américaine se muselle en 140 caractèresEn poste à Politico, Julia Ioffe, 34 ans, a réagi à l’information (démentie depuis) selon laquelle Ivanka Trump occuperait à la Maison Blanche le bureau traditionnellement réservé à la Première dame, Julia Ioffe tweete : « Soit Trump baise sa fille, soit il esquive les lois sur le népotisme. Qu’est-ce qui est le pire ? » Tollé immédiat, tweet supprimé, excuses. Mais le couperet tombe deux heures plus tard. Ioffe est virée pour son tweet « inacceptable et en violation des standards » du site référence du Tout-Washington. Dans un mail interne, la direction de Politico martèle la politique maison : ses reporters « représentent la publication à n’importe quelle heure et sur n’importe quelle plateforme. Les opinions gratuites n’ont pas leur place dans notre travail et aucune valeur pour nos lecteurs. » Sachant que Ioffe était en partance pour le mensuel The Atlantic, son renvoi apparaît d’autant plus zélé. (@libe).

17 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 17 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

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Galileo, le « GPS européen », entre enfin en service. Près de vingt ans après la naissance, en 1999, du projet Galileo, le « GPS européen » est enfin entré en service ce jeudi. Le lancement par Ariane 5 mi-novembre de quatre nouveaux satellites, portant leur total à 18 en orbite, a permis à la constellation européenne d’atteindre la taille nécessaire à son lancement opérationnel. Il reste partiel : le système ne sera pleinement opérationnel qu’en 2020, après la mise en orbite de douze nouveaux satellites. (@LesEchos).

#FakeNews

L’engrenage infernal de la désinformation. Edgar Welch, 28 ans, parcourt plusieurs centaines de kilomètres en voiture depuis la Caroline du Nord jusqu’à Washington pour « mener sa propre enquête ». Sur internet, il a lu que la pizzeria Comet Ping Pong de la capitale américaine abritait le QG de Hillary Clinton depuis lequel elle commanditerait un réseau pédophile. Le 4 décembre, c’est armé d’un fusil qu’il se présente dans l’établissement où il ouvre le feu, sans faire de blessés. Edgar Welch n’a pas réalisé qu’il s’agissait d’une rumeur complotiste, propagée du forum 4Chan aux faux sites d’informations en passant par les réseaux sociaux avec le mot-clé #pizzagate. L’incident est l’illustration paroxystique de l’effet toxique des rumeurs et fausses informations sur internet, ces fameuses fake news qui font désormais la une presque tous les jours. (@teleobs).

Comment des faux sites d’information profitent de la peur d’Ebola en France. Sur Actualités.co, on retrouve des fausses brèves intitulées « Cas d’Ebola sur Blois : la ville peut être en quarantaine », « ALERTE : le virus Ebola se répand à Paris » ou « Cas confirmé d’Ebola à Mons … La ville en quarantaine ? ». Ces fausses informations sont des blagues écrites par des internautes. C’est indiqué clairement en page d’accueil : « Crée ta propre blague ». Cependant, ces fausses infos sont ambiguës. Elles sont rédigées comme des articles qui se partagent jusqu’à 10.000 fois sur Facebook. Ici, nous ne sommes pas dans l’information satirique, type le Gorafi où l’humour est utilisé pour démontrer quelque chose. Les articles sont très brefs : quelques lignes et avec souvent à la fin de cette brève, une parenthèse qui source l’information comme provenant d’un média officiel. Par exemple, l’article sur deux marins originaires de Concarneau dans le Finistère contaminés par Ebola se finit par « source France Info » : C’est évidemment faux. Juste en dessous, cette photo de chat qui indique « tu y as vraiment cru ? » (@franceinfo).

Facebook permet à ses utilisateurs de lutter contre de fausses informations. Mark Zuckerberg a beau estimer à seulement 1% le nombre de « hoax » circulant sur Facebook, le réseau social a décidé de partir à l’assaut des fausses informations diffusées sur sa plateforme. Ces intox sont devenues un sujet phare, notamment depuis la campagne présidentielle américaine et la victoire de Donald Trump. Le réseau social teste actuellement sur un nombre limité de personnes une nouvelle commande qui permet aux internautes de caractériser un message comme étant une fausse information. Il faut cliquer dans la partie située en haut et à droite du message, qui permettait déjà de marquer un contenu comme « ennuyeux » ou « indésirable », a indiqué dans un message posté sur sa page Adam Mosseri, vice-président de News Feed, le département du réseau social qui gère les fils d’actualité. (@LExpress). A lire aussi : Facebook entre en lutte contre les fausses informations (@LesEchos).

#Litterature

Le mouvement cyberpunk, à la base, il s’agit d’un courant littéraire et artistique, mettant en scène un monde plus ou moins futuriste, mâtiné de violence, d’aliénation mentale et sociétale, dans lequel des antihéros essaient de survivre. Généralement, ils se battent contre des consortiums tentaculaires, des mégacorporations et autres entités commerciales ou gouvernementales qui entendent régir le moindre aspect de notre vie. Dans les œuvres récentes, on retrouve régulièrement la figure du hacker. Il peut être incarné par Elliot Alderson dans Mr. Robot, mais également par Lisbeth Salander dans Millenium. Mais il n’y a pas que les hackers dans le mouvement cyberpunk : il y a aussi les « gens normaux », qui font de mauvais choix. Lire la suite sur le site de @zdnetfr.

#RealiteVirtuelle

Le français Immersion lance le Airbnb de la réalité virtuelle pour mieux rentabiliser les CAVE. L’intégrateur bordelais Immersion annonce mercredi 14 décembre le lancement d’une nouvelle plateforme de location d’équipements de réalité virtuelle. Baptisée « vr-bnb », elle se veut une référence au service de location d’appartements Airbnb dont elle s’inspire largement. La différence est que vr-bnb se destine aux professionnels, avec des tarifs allant de 400 à 4000 euros selon la durée, le type d’équipement, l’expertise mise à disposition et la qualité de l’expérience. Le procédé est identique : une entreprise propriétaire met une annonce en ligne avec les informations adéquates (nature du lieu, prix, accessibilité, capacité, dates de disponibilité…) et un locataire peut ensuite sélectionner et louer pour une période définie. Le paiement est géré directement par la plateforme, qui prélève un pourcentage au passage. Un système de notes est aussi présent pour recommander (ou pas) un utilisateur. Le service est d’ores et déjà disponible sur le web, et une application mobile est en cours de développement. (@LUsineDigitale).

Comment la réalité virtuelle va changer l’industrie du luxe ? Les casques de réalité virtuelle représentent un support publicitaire de choix pour les entreprises du marché du luxe. Il s’agit d’appareils au coût élevé, dont les utilisateurs ont pour la plupart les moyens d’investir dans des produits haut de gamme. Pour le moment, très peu d’entreprises utilise la réalité virtuelle. Christian Dior et Tommy Hilfiger comptent parmi les rares enseignes à avoir immédiatement investi dans cette technologie naissante. Pour ces deux marques prestigieuses, l’objectif principal est d’améliorer l’expérience des clients dans les boutiques physiques. Pour l’heure, Dior est sans conteste la firme de luxe la plus engagée sur le marché de la VR. La célèbre entreprise a développé son propre casque de réalité virtuelle, le Dior Eyes. Cet appareil, pourvu d’un casque audio 3D intégré, est exposé en magasin depuis le mois de juin 2015. Il permet aux utilisateurs de consulter du contenu VR exclusif, présentant notamment les coulisses des défilés de mode. (@rvfrance).

#Data

La sécurité des données client épinglée dans une plainte contre Uber. Ce sont plusieurs anciens employés de la société qui révèlent via une enquête du Center for Investigative Reporting, que Uber est encore des plus laxistes en matière de gouvernance des données. Des milliers d’employés peuvent facilement accéder aux informations personnelles des clients. Des informations telles que l’historique de leurs déplacements. Et cela passe par un « god mode », où l’accès à l’ensemble des données clients est possible. Et ils ne se seraient pas privés de le faire, à des fins toutes personnelles. Célébrités, hommes politiques, partenaires et ex-partenaires ; n’importe qui était pisté par les employés d’Uber, et ce pour des motifs de simple curiosité personnelle. (@zdnetfr).

#Drone

Les enseignements du monde anglo-saxon à la France. Les développements en matière de drones apportent chaque semaine leurs nouveautés spectaculaires. L’une des dernières en date a fait le tour du monde est la vidéo de cette livraison en live d’une pizza en Nouvelle-Zélande pour Domino’s Pizza. Les conditions de ce test grandeur nature sont certes particulières : une maison, dans un environnement plutôt naturel, avec un jardin. Mais surtout, une zone au-dessus de laquelle le drone peut s’arrêter, voler en stationnaire et faire descendre sa pizza avec une petite nacelle pour la déposer sur un espace de réception spécialement prévu. Ce sera évidemment plus compliqué quand il faudra faire la même chose dans un appartement à New York, Paris ou Shanghai. (@latelier).

#TransformationDigitale

Ces quatre profils de salariés qui évoluent… Depuis quelques années, notre environnement quotidien est transformé par l’émergence et la diffusion de nouvelles technologies, de nouvelles méthodes, de nouvelles générations. « Une lame de fond est en train de modifier en profondeur les fondements de la relation client et l’organisation des entreprises dans de nombreux secteurs : distribution, banque et assurance, télécoms, hôtellerie, santé, services… », constatent Anne Madelin et  Rémy Oudghiri, auteurs d’une étude publiée par la société Sociovision, titrée : « les salariés sont-ils devenus obsolètes ? ». Et ce n’est qu’un début, les acteurs de la « vieille économie » n’ont pas fini d’être bousculés par l’apparition de modèles « disruptifs ». De nouveaux métiers vont émerger dans un avenir proche et des emplois vont disparaître. Le cabinet Roland Berger prévoit la perte de 3 millions d’emplois en France d’ici à 2025. Le choc digital (choc de la dématérialisation, de la robotisation, des objets connectés, de l’open data) constitue aujourd’hui une réalité qu’il est impossible d’occulter. Alors comment s’y préparer ? Les salariés sont-ils prêts à suivre le mouvement et à contribuer à la « métamorphose » de leur entreprise ? Comment envisagent-ils les changements en cours ? (@INfluencialemag).

#Politique

Manifeste pour l’ouverture des civic-tech. Valentin Chaput est investi dans le développement de la civic-tech et de l’innovation démocratique en France depuis deux ans. Au sein de l’association Democracy OS, il milite pour que les consultations publiques soient menées sur des plateformes libres et open source. Il a co-fondé Open Source Politics pour accompagner les acteurs publics et privés dans l’animation et le développement de plateformes de concertation. Valentin Chaput a envoyé à @UsbekEtRica son manifeste pour l’ouverture de la civic-tech.

#Ville

« Les jardins partagés et les initiatives locales rendent possible un renouveau démocratique » Et si les jardins partagés, les potagers urbains et la nouvelle vigueur de l’agriculture familiale représentaient bien plus qu’une alternative écolo – et perçue comme un peu « bobo » – à la malbouffe et à l’agriculture industrielle ? C’est la position de la philosophe Joëlle Zask. Dans son livre La démocratie aux champs, elle souligne le potentiel individuel et collectif de pratiques agricoles. Généralement ignorées ou déconsidérées par les politique, ces pratiques s’inscrivent dans une longue histoire d’expérimentations démocratiques, porteuses d’autonomie et génératrices de solidarités. (@Bastamag).

#Agriculture

Zéro pesticide, travail collaboratif, permaculture : le pari réussi d’un collectif de vignerons anonymes. Que cache ce « collectif anonyme » de vignerons ? Une joyeuse bande qui opère, depuis quelques années dans les Pyrénées-Orientales, une petite révolution dans le monde viticole français. Vignerons et vigneronnes adeptes du bio y expérimentent un mode de production alternatif, depuis la taille de la vigne jusqu’à la mise en bouteille. La philosophie de ce « collectif anonyme », soucieux de ne pas attirer l’attention sur le travail d’une seule et unique personne : utiliser le savoir-faire traditionnel, la permaculture, et leurs propres essais afin de produire des vins de qualité. (@Bastamag).

#CyberDefense

DGSE : lycéens, à vos maths ! La DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) est grosse consommatrice de mathématiciens du meilleur niveau, notamment pour briser les codes secrets (cryptanalyse) et pour concevoir des programmes informatiques destinés à pénétrer clandestinement les ordinateurs adverses, ou à se protéger contre les attaques.Le service de renseignements français est donc partenaire pour la deuxième année consécutive d’un concours en ligne destiné aux lycéens (doués en maths) en classe de seconde, de troisième et de quatrième : le concours Alkindi. Ce nom est celui d’un savant et mathématicien musulman du IXe siècle vivant à Bagdad, auteur d’un manuel de cryptographie. En 2015, 17 000 lycéens français avaient participé à la première édition de ce concours inspiré du National Cipher Challenge de l’université de Southampton. (@LePoint).