22 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 22 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Drone

xXSun veut construire un drone autonome pour aller loin, longtemps et partout. « Ce jour-là, il s’agissait simplement de vérifier le comportement de la structure, l’aérodynamisme… s’il était capable de voler. Et comment… », se réjouit Benjamin David, au lendemain de la réussite d’un vol d’essai étalé sur une grosse demi-journée dans le ciel de Guérande (44). Fraîchement éprouvé par les études d’aérodynamisme menées par l’Onera (Office National d’Etudes et de Recherche Aérospatiales), l’engin, fabriqué par la PME Sisco Composites (44), mesure 2 mètres de long pour 4,60 mètres d’envergure et pèse 15 kilos. Au-delà de sa légèreté, c’est surtout son design, une double aile portante où seront greffés des capteurs solaires, qui caractérise cet appareil, à mi-chemin entre le satellite et l’avion, conçu pour être autonome en énergie et en décision. « En 2018, nous tenterons de battre le record du monde de la durée de vol… soit plus de 14 jours », espère le fondateur de la start-up XSun. Si le plan de vol est encore en cours d’élaboration, les protagonistes du projet envisagent déjà un départ dans la région des Pays de la Loire. (@latribune). crédit photo: X-Sun.

#Transport

Coup dur pour Uber, considéré comme un transporteur par la justice européenne. C’est un sérieux revers pour Uber. La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a statué, mercredi 20 décembre : le service de réservation de voitures avec chauffeur relève du « domaine des transports ». Conséquence, les Etats membres de l’UE peuvent le réglementer comme les sociétés de taxi. L’affaire avait été portée devant la CJUE à la suite d’une plainte déposée en 2014 par une association professionnelle de chauffeurs de taxi de Barcelone, Elite taxis, à la suite de la mise en service d’UberPop, une application ouverte à des chauffeurs sans licence. L’association s’estimait victime de « concurrence déloyale » de la part d’Uber, car ce service pouvait être exempté des licences et des agréments réclamés aux services de taxis. (@lemondefr). A lire aussi : Pour la justice européenne, Uber relève du transport comme les taxis (@LesEchos).

Daimler rachète Chauffeur privé, le numéro deux des VTC en France. La concurrence monte d’un cran sur le marché du transport privé de personnes en France. Après l’américain Uber, le chinois Didi avec sa filiale estonienne Txfy, le français Renault, par le biais des marques Marcel et Karhoo, c’est au tour de Daimler de s’installer dans l’Hexagone. Et quoi de mieux que de racheter un acteur en place. Le groupe allemand a jeté son dévolu sur la plate-forme de VTC (voitures de transport avec chauffeur) Chauffeur privé, longtemps indépendante. Le constructeur de Mercedes a pris, jeudi 21 décembre, le contrôle de plus de 50 % de la start-up créée en 2011 par Yan Hascoët, Othmane Bouhlal et Omar Benmoussa. « Les deux parties n’ont pas souhaité révéler les détails financiers de ce deal, qui doit encore être approuvé par les autorités de régulation », précisent-ils dans un communiqué. (@LeMondefr).

#Monnaie

Le cours du bitcoin chute après la faillite d’une plateforme en Corée du Sud. Alors que le bitcoin n’en finissait plus de monter, il a subi un brusque coup d’arrêt. Ce mercredi matin, le cours de la cryptomonnaie a brutalement chuté en Asie, retombant brièvement sous 16.000 dollars l’unité. En toile de fond des marchés, notamment : la faillite, mardi, de Youbit, une plateforme d’échanges sud-coréenne indiquant avoir été piratée. Un piratage sur lequel plane l’ombre de la Corée du Nord. Le bitcoin est tombé jusqu’à 15.815,78 dollars mercredi à 9h39 heure de Tokyo (1h39 à Paris), alors qu’il cotait près de 18.800 dollars mardi en début de soirée et qu’il semblait lundi encore tout proche d’atteindre les 20.000 dollars, selon des données compilées par Bloomberg. La monnaie virtuelle a ensuite effacé une partie de ses pertes, valant autour de 16.830 dollars vers 13h30 à Tokyo (5h30 à Paris). (@LesEchos).

L’ombre de la Corée du Nord derrière le casse d’une Bourse du bitcoin. C’était le piratage de trop pour Youbit. Confrontée à une nouvelle attaque informatique – la deuxième en 2017 – la Bourse du bitcoin coréenne a annoncé mardi la cessation de ses activités, après s’être vue dérober 17 % de ses actifs. La Bourse, qui va tenter d’indemniser au mieux ses clients qui peuvent retirer 75 % de leurs avoirs, avait déjà subi une attaque en avril. Celle-ci lui avait coûté plus de 3.800 bitcoins (plus de 63 millions de dollars au cours actuel). Youbit est la quatrième principale plate-forme coréenne après Bithumb, Korbit et Coinone. L’annonce de ce nouveau casse informatique a contribué à faire chuter le cours du bitcoin mardi, car la Corée du Sud est un des moteurs actuels de l’envolée de la devise cryptographique. Elle représente entre 15 % et 25 % des volumes mondiaux traités sur le bitcoin. (@LesEchos).

On vous explique la folie autour du bitcoin. C’est le nouveau mot à la mode chez tous ceux qui s’intéressent à la finance : le bitcoin. À la mi-décembre 2017, huit ans après sa création, la monnaie numérique vaut plus de 14 000 euros. Sa valeur a même été multipliée par 10 en moins d’un an. Et depuis dimanche 10 décembre, le bitcoin a fait ses débuts en bourse. Pour l’occasion, @franceinfo vous explique comment le bitcoin est devenu la plus importante de toutes les crypto-monnaies. On peut désormais parier sur son évolution et son avenir. Créée par le mystérieux Satoshi Nagamoto en janvier 2009 la monnaie est en train d’être récupérée « par les institutionnels », explique l’économiste Philippe Herlin, contacté par @franceinfo, alors qu’elle était, jusqu’ici, surtout utilisée par des particuliers.

#Entreprise

xSlow Startups : Pourquoi choisissent-elles la croissance maitrisée ? Avec comme objectif principal la croissance, l’ensemble du modèle startup fonctionne sur le principe de rapidité : se lancer vite, lever le plus d’argent possible, recruter massivement, croître et prendre les parts de marché en un temps record, les startups sont par essence anti slow ! Pourtant, face à certains écueils rencontrés du fait d’un développement rapide, certains ont bâti, de manière volontaire ou pas, des slow startups. Le dogme de la Silicon Valley qui fait du pouvoir, de l’argent et de la croissance le « must have » à atteindre, n’arrive plus à convaincre tous les fondateurs. Mettre sa société, sa santé et celle de ses salariés en danger pour atteindre les objectifs fixés dans 99% des cas par des financiers- dont l’objectif unique est celui du rendement- est rarement compatible avec l’idée que l’on se fait de l’entreprise. Certains fondateurs choisissent de renoncer à une croissance fulgurante pour se concentrer sur une croissance stable à long terme. Dans son livre « Rework : réussir autrement », Jason Fried, le cofondateur de 37signals, une entreprise d’édition de logiciels, prodigue des conseils aux entrepreneurs avec une approche plutôt contre intuitive. Parmi ses conseils : croître doucement, minimiser les financements externes, ne pas trop travailler. (@1001_startups). Crédit photo : Nick Abrams.

#Logement

Airbnb se lance dans la construction de logements avec un promoteur américain. Face aux régulations croissantes qui pèsent sur son offre de logements, Airbnb teste une nouvelle stratégie : créer ses propres immeubles. La plate-forme de location a passé un partenariat avec le promoteur immobilier américain Newgard Development Group pour qu’il construise des immeubles adaptés à l’hébergement d’hôtes Airbnb. L’entreprise a annoncé lundi avoir levé 220 millions de dollars, dont 90 % auprès de Brookfield Property Partners, un important gestionnaire d’actifs immobiliers. En août 2016, l’entreprise californienne avait déjà tenté une expérience à petite échelle en concevant une maison avec un architecte afin d’encourager le tourisme dans un village japonais. Mais Niido, la coentreprise issue de cet accord, a une tout autre ampleur. Elle portera un premier complexe de 324 appartements, situé en Floride près du parc d’attractions Walt Disney World Resort. Il accueillera ses premiers résidents au premier trimestre 2018. Ceux-ci pourront louer leurs appartements sur Airbnb pendant la moitié de l’année, « sans avoir besoin de le faire sous le manteau comme aujourd’hui », constate Harvey Hernandez, le PDG de Niido et de Newgard Development Group. (@LesEchos).

#Information

Les premiers diffuseurs de fausses informations sont souvent des pages Facebook douteuses. Derrière la circulation de fausses informations se cache bien souvent une mécanique bien huilée. Les données colligées par Le Monde au cours des derniers mois montrent, en effet, que des pages Facebook à forte audience sont responsables d’une bonne partie de la circulation de contenus mensongers sur la plate-forme. En dévoyant les mécanismes qui régissent le réseau social, elles parviennent à diffuser massivement des contenus mensongers qui seraient restés beaucoup plus confidentiels sans leur intervention. Notre travail nous a permis de recenser sur Facebook 2 865 posts qui relaient de fausses informations (vous pouvez consulter ici notre méthodologie ainsi que notre base de données). Nous n’avons pas pu quantifier la diffusion de 1 128 d’entre eux, soit environ 39 % de l’ensemble, parce qu’ils ont été supprimés par Facebook ou par leur auteur depuis leur publication d’origine. Les 1 737 messages restants ont été, quant à eux, partagés plus de 1,6 million de fois, ce qui représente près de mille partages par publication en moyenne. (@LesDecodeurs).

#Europe

L’arme du droit contre les GAFA C’est la fin du Far West pour Uber. Rattrapé par la patrouille, en l’espèce la Cour de justice de l’Union européenne, le Jessie James du taxi va devoir rentrer dans le rang. Reconnu par les magistrats comme un opérateur de transport et non pas comme une simple plate-forme numérique organisant des rencontres entre des chauffeurs occasionnels et des clients, le trublion américain sera donc soumis au droit commun des sociétés de réservation de voitures, tout comme les sociétés de taxi. Cela signifie que chaque Etat membre de l’Union européenne pourra désormais imposer ce droit à tous les Uber du monde, quel que soit le niveau d’innovation qu’ils proposent. On peut naturellement se réjouir de ce retour de la règle de droit dans un univers, celui de l’économie dite collaborative, façonné par le vent libertaire venu de la côte ouest des Etats-Unis. On peut aussi remercier les magistrats de la Cour européenne de mettre un coup d’arrêt à une certaine forme de naïveté de nos législateurs qui, éberlués par cette déferlante d’innovations dans des secteurs d’activités enkystés, ont tardé à réagir pour remettre de l’ordre. (@LesEchos).

21 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 21 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xWatson, solution star de l’intelligence artificielle ? Comment ne pas succomber à l’appel de l’intelligence artificielle (IA) ? Sur le papier, la technologie a tout de la panacée. Du chatbot conversationnel au conseiller clientèle augmenté en passant par la valorisation de toutes les données émanant de l’entreprise, l’IA agit comme un aimant auprès des directeurs du numérique. Mais de la théorie à la pratique, certaines entreprises se perdent dans une offre pléthorique, entre géants surmédiatisés (IBM, Google, Microsoft) et multitude de start-up. Prix exorbitants, mise en route trop longue, etc., les leaders du secteur font l’objet de nombreuses critiques. Mais leur force de frappe et leur capacité de calcul – notamment la solution Watson d’IBM, considérée comme la star du domaine – restent toutefois appréciées par nombre d’entreprises, en particulier celles du secteur de l’assurance, où l’IA a un impact sur toute la chaîne de valeur. Revue de trois projets avec des résultats mitigés. (@EchosExecutives). Géants surmédiatisés et start-up exploitent le créneau juteux de l’intelligence artificielle : difficile pour les entreprises de s’y retrouver dans cette offre pléthorique. (Shutterstock).

#Ville

La « blockchain » pour sécuriser les démarches administratives des sans-abri. Quand on vit dans la rue, on est obligé de garder en permanence avec soi tout un tas de documents administratifs : papiers d’identité, carte de séjour, attestation d’accès à l’aide médicale d’Etat… La perte des documents est courante chez les personnes sans toit, avec des conséquences préjudiciables puisque près d’un quart n’ont pas recours à leurs droits. Pour répondre à ces difficultés, l’association Reconnect, membre du groupe d’action sociale SOS, a créé en 2016 le « cloud solidaire ». La plate-forme fonctionne comme un « drive » classique où une personne sans abri peut ouvrir un espace personnel avec l’aide du travailleur social qui l’accompagne, et y scanner ses papiers. Elle dispose d’un droit d’accès qu’elle peut partager, en totalité ou en partie, avec des travailleurs sociaux. Il est ainsi plus facile de retrouver les documents nécessaires lorsqu’il faut monter un dossier de demande d’aide ou de logement. (@pixelsfr).

#Metier

xLes nouveaux métiers de l’intelligence artificielle. En l’espace de quelques mois, le marché s’est emparé du concept d’intelligence artificielle, bousculé par les démonstrations d’Amazon et Google et interrogatif quant aux immanquables changements de modèles à venir. Une étude d’Accenture projette, en France, un grain de productivité supplémentaire de 20 % grâce à l’intelligence artificielle à l’horizon 2035. Une autre étude de Venture Scanner estime à un total de 27,4 milliards de dollars le montant des investissements mondiaux à la fin de l’année 2017 en direction de plus de 2000 entreprises l’intelligence artificielle. Nous faisons face à une révolution industrielle aussi décisive que celles expérimentées à l’émergence de la vapeur, du moteur à explosion, de l’électricité ou des puces électroniques. C’est toute la place de l’homme vis-à-vis de la machine et du vivant qu’il convient de réinventer. De nouveaux métiers vont se créer pour programmer, éduquer et gérer l’intelligence artificielle, et ce à mesure que d’autres, essentiellement sur des actions à faible valeur ajoutée, vont disparaitre. Crédit photo : Mil ¨Picture / AP

#Culture

Trois exemples démontrant le potentiel de la technologie blockchain dans les industries culturelles. Par Ben Johnson, Blogueur invité. Ce texte est une traduction d’un extrait du livre électronique Winning Your Audiences. Movie Marketing in the Connected World ; originellement publié sur FMC Veille, il est présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre le Fonds des Médias du Canada (FMC) et Méta-Media. « La technologie de la chaîne de blocs (blockchain en anglais) pourrait faciliter considérablement la distribution de films, d’émissions de télévision et de jeux vidéo ainsi que la gestion des droits. Les trois études de cas suivantes illustrent comment les industries créatives commencent à utiliser cette technologie. » A lire la suite sur le site de @metamedia.

#Medias

Ce qu’il faut retenir de 2017. Par Barbara Chazelle et Alexandra Yeh, France Télévisions, MédiaLab & Direction de l’Innovation. Dans les médias, nous avons le sentiment que le numérique bouleverse à toute allure le secteur et paradoxalement, les tendances de fond sont identifiées depuis un moment déjà : mobile, vidéo, technologie de l’immersion, algorithmes et automatisation alimentent chaque jour la guerre de l’attention. Essayons néanmoins de faire le bilan avec 10 tendances qui ont non seulement marqué 2017 mais qu’il nous semble pertinent de surveiller de près en 2018. A lire la suite sur le site de @metamedia.

#MediaSocial

Les Français n’ont aucune confiance en Facebook pour s’informer. Si l’adoption des réseaux sociaux par les Français est massive, la confiance envers ses outils est inversement proportionnelle à leur utilisation, surtout pour s’informer. En tout cas dans leurs déclarations… C’est une des conclusions d’une enquête de l’Acsel, l’Association de l’économie du numérique, qui a interrogé 1000 personnes via la méthode des échantillons. Concrètement, seulement 25% des personnes interrogées font confiance aux informations publiées sur les réseaux sociaux contre 75% pour les sites des médias traditionnels. 27% estiment que les informations diffusées sur Facebook, LinkedIn et Twitter sont neutres et 29% les estiment fiables. (@zdnetfr).

Twitter met à exécution ses nouvelles règles et suspend des comptes d’extrême droite. Twitter avait annoncé le mois dernier qu’il allait renforcer et mettre à jour ses règles en matière de discours de haine et de comportements violents. L’échéance est tombée, lundi 18 décembre. Les contenus de cette nature étaient déjà dans le viseur des règles de modération de Twitter. Désormais, elles sont étendues aux noms d’utilisateur et aux profils. De même, le réseau social va observer les comptes au regard de leurs affiliations avec d’autres utilisateurs ou de leurs liens en dehors de la plate-forme. (@pixelsfr).

L’addiction aux réseaux sociaux, nouveau fléau de santé publique. Elle a finalement décidé de claquer la porte. En conflit depuis plusieurs jours avec le secrétaire d’Etat au Numérique, la présidente du Conseil national du numérique (CNNum), Marie Ekeland, a annoncé ce mardi sa démission, soulignant le manque d’indépendance de l’instance dont elle venait juste de prendre la direction, le 11 décembre dernier. « Les formes actuelles de nomination et de fonctionnement du CNNum portent à confusion et ne peuvent pas garantir son indépendance », a regretté la startuppeuse sur le site de l’institution destinée à éclairer l’exécutif sur les sujets numériques, comme la neutralité du net ou l’intelligence artificielle. Par « solidarité », vingt des trente membres de son équipe ont annoncé dans la foulée leur démission du CNNum. (@LesEchos).

#Gafa

Abus de position dominante : Bercy porte plainte contre Amazon. Chacun son tour. Aujourd’hui ce n’est pas Google qui est accusé d’abus de position dominante, mais Amazon. Le Parisien, dans son édition du lundi 18 décembre, révèle que le ministère de l’Economie a assigné le géant américain du e-commerce devant le tribunal de commerce de Paris et exige qu’une amende de 10 millions d’euros lui soit infligée. (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle a besoin d’une Magna Carta. La société est à un moment charnière de son avenir numérique, vaste et inconnu. Une technologie puissante, l’intelligence artificielle (IA), renaît de ses cendres, en grande partie grâce aux progrès des réseaux neuronaux développés sur le modèle du cerveau humain. L’IA peut repérer des motifs au sein d’immenses ensembles de données non structurées, améliorer la performance à mesure que les données deviennent disponibles, identifier des objets rapidement et correctement, faire des recommandations, et prendre des décisions de plus en plus précises, tout en réduisant les interventions et donc les interférences d’êtres humains complexes et « politiques ». Cela soulève d’importantes questions quant au degré de choix et d’inclusion des êtres humains dans les décennies à venir. Comment les humains à tous les niveaux de pouvoir et de revenus seront-ils impliqués et représentés ? Comment gouvernerons-nous ce « meilleur des mondes » ? (@HBRFrance).

#ViePrivee

Le règlement ePrivacy, une menace pour le pluralisme de l’information. Tribune de Pierre Chappaz, président exécutif de Teads.tv.  « Il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. » Cette formule de l’économiste français Frédéric Bastiat illustre parfaitement la polémique autour du projet de règlement européen ePrivacy. Prévu pour entrer en application en mai 2018, le texte est actuellement en discussion entre la Commission, le Conseil et le Parlement européens. « Ce qui se voit », ce sont les motivations tout à fait respectables du projet, qui vise à mieux protéger les données relatives à la navigation des internautes. Actuellement, les internautes donnent leur consentement pour les cookies (ces petits bouts de code spécialisés dans l’enregistrement des données de navigation) sur chaque site consulté. Lire la suite sur le site @LesEchos.

20 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 20 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

xGPS, drones, radars… au service de la vie sauvage. Si pour certaines espèces, l’observation directe, avec des jumelles et un appareil de photo, reste encore la pratique commune. Pour d’autres, le développement de l’ingénierie moderne est indispensable à la compréhension de ce monde vivant, et à l’évolution, pour ne pas dire la révolution, de la recherche et de nos connaissances. Encore faut-il faire vite…face à la destruction de cette vie sur terre. Aujourd’hui, un Atlas de la vie sauvage paru aux éditions Les Arènes, nous entraîne sur les traces de ces animaux sauvages ; un livre qui, grâce aux technologies modernes, révèle les dernières découvertes sur la vie et les déplacements de ces animaux, et nous immerge dans des histoires particulières vécues par des chercheurs, depuis les éléphants traqués par les braconniers jusqu’aux fauvettes esquivant les tornades (@franceculture). Légende image : Éléphant d’Afrique errant dans un marais – Okavango Botswana. Crédits : Thomas Dressler / Biosphoto / AFP.

#Transport

À l’aube de la voiture autonome, l’automobile accélère sur les services. « Nous voulons inventer la voiture connectée de demain et le média de demain » ont expliqué Carlos Ghosn et Claude Perdriel en annonçant cette semaine leur mariage d’intérêt. Renault vient à la rescousse du groupe de presse Challenges avec le projet de tester la fourniture de contenus éditoriaux aux utilisateurs des voitures autonomes. Quand les conducteurs n’auront plus à surveiller le paysage, « le contenu déterminera le choix de la voiture », a expliqué Carlos Ghosn. Lire l’analyse de Jean-François Belorgey, expert du secteur automobile chez Ernst & Young sur le site de @LExpress.

#Cinema

Comment Hollywood essaie d’éviter de se faire avaler par les Gafa. Une victoire pour le consommateur. Le 20 novembre, le département américain de la Justice (DoJ) bloquait la fusion entre AT&T et Time Warner. Motif invoqué : ce rapprochement aurait non seulement plombé lourdement le porte-monnaie des familles américaines mais aussi réduit leur possibilité d’accéder à de nouveaux services innovants. Une victoire pour Donald Trump également. Régulièrement en guerre contre la chaîne CNN, propriété du groupe Time Warner, le président a applaudi la décision, estimant que l’opération n’était « pas une bonne chose pour le pays. Je pense que cela va faire monter les prix ». Le mariage semblait promis à un bel avenir. D’un côté, AT&T, deuxième opérateur télécoms aux États-Unis, apportait dans la corbeille des moyens de diffusion, via les smartphones, le satellite et le câble. De l’autre, Time Warner fournissait des contenus attractifs pour remplir ces tuyaux : des chaînes telles CNN et HBO, un catalogue de films et de séries produits par Warner Bros. L’opération devait créer un mastodonte de plus de 142 millions d’abonnés mobiles, doté d’une force de frappe conséquente dans les contenus premiums. Une manœuvre censée attirer et fidéliser des clients rendus volages par l’arrivée de services comme Netflix, YouTube ou encore Amazon Prime Vidéo. @Figaro_Economie

#Politique

L’Assemblée nationale réfléchit à associer les citoyens aux démarches évaluatives. À l’Assemblée nationale, les députés ont décidé de s’attaquer à l’évaluation des politiques publiques via une mission d’information mise en place en octobre. L’objectif selon sa co-rapporteure Valérie Petit (LREM) : « faire de ce serpent de mer un moyen de transformer les politiques publiques et pourquoi pas l’inscrire dans la programme Action publique 2022 ». Pour ce faire, au programme de ce mardi 5 décembre, une table ronde où ont été conviés six acteurs du monde de la démocratie participative et de l’évaluation des politiques publiques afin de savoir quelle place donner aux citoyens dans l’évaluation des politiques publiques, qu’elles soient nationales ou locales. (@Lagazettefr).

#IntelligenceArtificielle

Faut-il une loi ? Le 6 janvier 1978, la France votait sa loi « informatique et libertés ». Quarante ans plus tard, une loi « intelligence artificielle et éthique » ne semble pas à l’ordre du jour. C’est ce qui ressort du rapport publié vendredi par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) intitulé « Les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle. » Ce document de 75 pages, fruit de près d’un an de colloques, auditions et autres consultations publiques, formule six recommandations précises. Mais il écarte aussi, à ce stade, l’idée d’une loi, et même d’une régulation spécifique. Dans sa première partie, le document explique les différents enjeux posés par les algorithmes, dont l’utilisation dans le monde informatique est déjà ancienne, et par les outils d’intelligence artificielle, remis au goût du jour par « une série de succès spectaculaires ces dernières années », en particulier pour l’apprentissage automatique (machine learning). « Dans un cas comme dans l’autre, note la CNIL, la finalité […] consiste à automatiser des tâches autrement accomplies par des humains, voire à déléguer à ces systèmes automatisés des prises de décision plus ou moins complexes. » (@LesEchos).

#Robotique

Les robots se multiplient en Chine. Le cap est symbolique mais révélateur de la modernisation de l’industrie chinoise. Pour la première fois, la production de robots industriels dépassera les 100.000 unités cette année en Chine. De fait, ce seuil vient déjà d’être dépassé au bout de dix mois et le ministère de l’Industrie et des technologies de l’information estime que la production atteindra 120.000 robots sur l’ensemble de l’année, contre 72.000 en 2016. Si le taux de robotisation en Chine reste encore très en dessous de la moyenne internationale, la robotisation de l’appareil industriel chinois est au coeur du vaste plan « Made in China 2025 » du gouvernement de Pékin visant à moderniser les usines et à les faire monter en gamme. La Chine est déjà le plus grand marché au monde, représentant environ un tiers de la demande mondiale de robots industriels, note la Fédération internationale de la robotique. Et il va encore grossir.  (@LesEchos).

#Audiovisuel

Comment Netflix compte coloniser votre télé. Pour beaucoup d’abonnés de Netflix, c’est devenu un automatisme : avant un long voyage, ou même un simple trajet de métro, télécharger sa série ou son film. Cela tuera le temps ou calmera les enfants. Telle est la promesse de Netflix : permettre de se divertir partout, tout le temps, sur tout type d’appareil. Pourtant, c’est encore le plus souvent à la maison, devant leur téléviseur, que les utilisateurs vont profiter de leur abonnement. Pour 63 % des utilisateurs européens, il s’agit du scénario privilégié d’accès au service. Ils y consomment en moyenne trois fois plus de contenus que sur une tablette ou un portable. Même si la majorité des abonnements s’effectue encore via des appareils mobiles et des ordinateurs portables, Netflix a bien conscience de cet attachement des consommateurs au confort du téléviseur. C’est donc d’abord là qu’il s’agit de les satisfaire afin d’éviter qu’ils ne se désabonnent. Là aussi qu’il existe une occasion d’aller chercher de nouveaux utilisateurs. (@LeMondefr).

#Surveillance

Est-il possible d’échapper à la vidéosurveillance en Chine ? En Chine, l’omniprésence des caméras CCTV – 170 millions à travers le pays, et 400 millions de plus prévues dans les trois ans –, ajoutée au développement de technologies de reconnaissance faciale et d’intelligence artificielle a abouti à ce que la BBC décrit comme « le réseau le plus étendu et sophistiqué de vidéosurveillance au monde ». Le correspondant de la BBC en Chine, John Sudworth, a voulu illustrer le fonctionnement de ces caméras (à voir en intégralité ici). Il a pu accéder aux locaux de la police de la ville de Guiyang, où les près de 3 millions de citoyens sont constamment sous l’œil des caméras installées par la municipalité, comme c’est le cas dans presque toutes les grandes villes chinoises. (@LeMondefr).

DonneePersonnelle

Le tweet de Netflix que tout le monde n’a pas apprécié. « Aux 53 personnes qui ont regardé “A Christmas Prince” quotidiennement depuis dix-huit jours : qui vous maltraite ? » C’est un tweet qui se voulait adapté à la veine ironique et narquoise propre au réseau social que le compte officiel américain de Netflix a publié, lundi 11 décembre, à ses 4,22 millions de followers. Il s’agissait, sûrement, d’un moyen « d’engager » son audience et de faire la promotion de ce film produit par les studios Netflix. A première vue, ce tweet a fait parler de lui. Il a été retweeté plus de 100 000 fois, aimé 393 000 fois et a suscité plus de 7 000 réponses. (@Big_Browser)

#InterfaceVocale

Attention, dangers ! Diffusé en septembre 2017 aux États-Unis, le premier épisode de la 21ème saison de South Park intitulé « White people Renovating Houses » a réussi un véritable tour de force : pirater les assistants vocaux de milliers de foyers américains. En prononçant simplement à l’écran les formules d’activation « Ok Google » et « Alexa », les personnages de la série animée de Trey Parker et Mat Stone sont parvenus à mettre en marche les enceintes connectées Google Home et Amazon Echo, puis à leur faire énoncer les pires grivoiseries. En effet, ces enceintes, avec lesquelles on interagit oralement, ne faisaient jusqu’alors pas de distinction entre les différents interlocuteurs et pouvaient être mises en route par n’importe quelle source sonore susceptible d’être captée par les micros ultra-sensibles qu’elles renferment. (@InaGlobal).

19 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xLes constructeurs automobiles face au défi du digital. Il y a encore quelques années, posséder une voiture était un critère de réussite sociale. Aujourd’hui, le véhicule a une seule fonction, celle de se déplacer. Et encore, si peu : saviez-vous qu’une voiture classique est inactive 92% de son temps d’existence ? Pour tenter de les utiliser même quand son détenteur ne roule pas avec, une économie collaborative s’est peu à peu développée. Co-voiturage, location, location avec option d’achat, autopartage, copropriété… Ces nouveaux usages doivent être pris en compte par les constructeurs automobiles pour évoluer avec la demande et s’adapter aux nouveaux comportements de consommation. Or, le digital, qui est à la source de ces mutations, peut aussi être pour les constructeurs automobiles le moyen d’y faire face et de relever ces nouveaux défis. À lire aussi Ford s’appuie sur Alibaba pour doper ses ventes en Chine (@frenchweb).

#DonneePersonnelle

Transferts de données sans consentement à Facebook : la Cnil met en demeure WhatsApp. La Commission nationale de l’informatique et des libertés a mis en demeure la messagerie électronique WhatsApp, lundi 18 décembre, de se conformer à la loi pour transmettre des données de ses utilisateurs à sa maison-mère Facebook. La Cnil rappelle que, après son rachat par Facebook en 2014, WhatsApp a publié une nouvelle version des conditions d’utilisation et de la politique de confidentialité de son application, faisant apparaître que les données de ses utilisateurs seraient désormais transmises à la société Facebook. (@franceinfo).

#Informatique

L’apprentissage du code est-il le nouvel ascenseur social ? Hour of Code, ce mouvement mondial qui s’est déployé début décembre a encore touché cette année plusieurs dizaines de millions d’élèves de 4 à 104 ans dans près de 180 pays. En France, 276 tutoriaux-évènements d’une heure ont ainsi été dispensés. L’occasion pour Regards sur le Numérique de s’interroger sur l’apport de l’apprentissage du code dans l’inclusion sociale aujourd’hui. On fait le point. Au début du célèbre film Le Lauréat, Benjamin, le jeune héros fraîchement diplômé (joué par Dustin Hoffman), reçoit les conseils de M. McGuire, un ami de sa famille, qui lui suggère de faire carrière dans le plastique, une industrie, selon lui, promise à un grand avenir. Aujourd’hui, le visionnaire McGuire suggérerait sans doute au jeune premier de se mettre au code informatique. D’après le Bureau of Labor Statistics, le nombre de postes de développeurs logiciels devrait s’accroître d’un quart d’ici 2026 sur le sol américain. (@usbeketrica).

#Numerique

Pas de diplomatie d’influence sans révolution numérique. Article publié initialement dans « Les grands dossiers de la diplomatie » de juin-juillet. « Le pape, combien de divisions », demandait Staline au Vatican en 1935. Et si 80 ans plus tard, la formule était ‘numérisée’ ? Dans un monde où plus de 3 milliards d’Hommes ont accès à l’internet, la puissance d’un Etat se mesure également en « divisions numériques », c’est-à-dire à son influence sur le web et, en particulier, sur les réseaux sociaux. « Ignorer ou minimiser l’impact du web sur les relations internationales serait une grave erreur car, à côté de notre monde réel physique, un monde virtuel s’est construit depuis une dizaine d’années. Ce monde virtuel pèse chaque jour un peu plus sur la marche du monde, tant dans les domaines politique, économique, linguistique, culturel, éducatif que sécuritaire voire militaire. On assiste chaque jour à la guerre virtuelle que se livrent la Russie et l’Ukraine sur les réseaux sociaux. C’est bien sur l’internet que Daesh recrute ses futurs combattants. C’est encore grâce au web que des langues régionales ou des dialectes, interdits ou tombés en désuétude, retrouvent aujourd’hui une certaine jeunesse. Enfin, c’est toujours sur le web que des jeunes du monde entier étudient grâce aux MOOCs. » Lire la suite sur le site (@babgi).

#MediaSocial

Réseaux sociaux : 6 tendances à suivre pour 2018. Autrefois regardés avec méfiance ou suspicion, les réseaux sociaux sont désormais totalement intégrés au mix marketing des entreprises. Canaux de communication directs, ils ont transformé notre rapport aux marques et constituent un levier marketing efficace, mais un levier qui évolue en permanence. Chaque année, des tendances naissent et meurent, de nouvelles habitudes émergent, et les professionnels du marketing sont confrontés à des challenges permanents. 2018 n’en sera pas autrement avec des tendances sociales qui vont impacter des décisions éditoriales, stratégiques et budgétaires. Tour d’horizon des tendances… (@Webmarketingcom).

#Logement

Airbnb va proposer de la VR pour ses logements et certaines villes. Airbnb a annoncé sur son blog qu’elle travaillait sur un service permettant à un hôte de créer des scènes en 360° pour qu’une personne puisse observer son logement avec un casque avant de réserver. La plateforme de location de biens entre particuliers fait constamment évoluer les services qu’elle propose. Récemment, Airbnb a ouvert la possibilité pour les futurs locataires de partager le paiement d’une réservation. Fini le temps des cagnottes ou des remboursements à durée illimitée. En septembre, la plateforme a fait l’acquisition de la société Resy, un service qui permet de faire des réservations de restaurants. Petit à petit, Airbnb révolutionne l’expérience de voyage pour retirer toutes les petites contraintes. L’utilisation de la VR va permettre de pousser encore au-delà ces services. Un voyageur pourra consulter le plan de l’appartement qu’il souhaite louer depuis son téléphone ou son ordinateur, et même avoir un aperçu à 360° de certaines pièces. (@Siecledigital).

#Publicite

La TV dépassée par internet. La publicité n’échappe pas à la révolution numérique. Alors que la domination de Google et de Facebook se fait de plus en pressante, 2017 confirme la passation de pouvoir entre la TV et internet. Pour la première fois, à l’échelle mondiale, la publicité sur internet dépassera la publicité TV en 2017. En 2017, le marché publicitaire de la télévision se replie de 2% à 178 milliards de dollars (-2,5% pour la télévision gratuite et -0,9% pour la télévision payante) tandis que la publicité digitale progresse de 17% à 209 milliards de dollars. Sur les 70 marchés analysés par MAGNA, 29 marchés TV sont en repli en 2017, dont la moitié des marchés du Top 10 (Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne, Australie et Chine). Le digital terminera 2017 avec 41% de part de marché contre 35% pour la télévision. (@zdnetfr).

#Presse

L’offre de presse locale est très inégalement répartie en France. La presse régionale remplit une fonction importante. Dans de nombreuses aires géographiques, elle est la seule à informer ses lecteurs sur les actualités générales, politiques, culturelles et sportives de leurs villages, villes, départements ou régions. Avec en moyenne plus de 15 millions de lecteurs quotidiens pour la presse quotidienne régionale (PQR) et 7,4 millions chaque semaine pour la presse hebdomadaire régionale (PHR), le poids de la presse régionale ne se dément pas. La France métropolitaine compte 96 départements et 247 titres de presse régionale différents. Un département compte donc, en moyenne, un peu plus de 2 journaux locaux (2,57). Mais ce chiffre est trompeur, pour deux raisons. (@InaGlobal).

#Algorithme

Le développement d’algorithmes hors de contrôle, hantise de la CNIL. Ils s’invitent dans notre quotidien tout en restant opaques au plus grand nombre. Les algorithmes et l’intelligence artificielle, aussi prometteurs soient-ils sur le plan économique, soulèvent une série de questions de société. Dans son rapport dévoilé le 15 décembre, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) se penche sur l’autonomie humaine, l’enfermement algorithmique ou encore notre rapport à cette nouvelle classe d’objets que sont les robots humanoïdes. Elle pointe notamment du doigt les défis éthiques d’une police prédictive, qui s’en remettrait aux seuls algorithmes pour anticiper les crimes et délits. Le projet, inscrit dans la loi pour une République numérique d’octobre 2016, a mobilisé une soixantaine de partenaires publics et privés, et fait l’objet de plus de quarante réunions publiques. La Commission s’est emparée des algorithmes en raison de leur omniprésence dans l’univers numérique, du « réel intérêt » qu’ils suscitent auprès du grand public mais aussi de l’incompréhension voire du « malaise » qu’ils peuvent causer. Si 83% des Français ont déjà entendu parler des algorithmes, ils sont 52% à ne pas savoir précisément de quoi il s’agit, d’après un sondage IFOP mené pour la CNIL. (@FigaroTech).

#Cybersecurite

Thales rachète Gemalto et crée un géant de la sécurité numérique. L’opération devrait accoucher d’un géant mondial de la sécurité informatique. Le groupe technologique français Thales a annoncé, dimanche 17 décembre, l’acquisition du numéro un mondial des cartes SIM Gemalto. Cet « accord de rapprochement » valorise Gemalto à environ 4,8 milliards d’euros en offrant 51 euros pour chacune de ses actions et laisse sur le bord de la route le groupe Atos dont l’offre à 46 euros par action se montait à 4,3 milliards d’euros au total. @franceinfo

#Livre

Sommes-nous prêts à vivre sans internet ? Deux bandes dessinées, « The Private Eye » et « Bug » imaginent la vie sans numérique et web. Le scénariste américain Brian K.Vaughan et le dessinateur français Enki Bilal savent que le Net n’est pas prêt de disparaître mais jouent aux lanceurs d’alerte. À nous de les entendre ? (@slatefr).

18 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#NeutraliteDuNet

xFin de la neutralité du Net aux Etats-unis : de quoi s’agit-il ?  Vous l’ignoriez peut-être mais le Net est neutre. Enfin à peu près partout dans le monde. Mais plus aux Etats-Unis depuis ce jeudi et la décision du régulateur des communications de mettre fin au principe de neutralité. Ce qui secoue pas mal la communauté des gens qui savent de quoi il retourne. Si vous l’ignorez, on vous explique tout. Aujourd’hui, les fournisseurs d’accès internet (FAI) sont obligés de considérer tous les services en ligne sans distinction de traitement quelles que soient la source, la destination ou la nature des contenus. Les «tuyaux» par lesquels passent les flux de données sont contrôlés par ces FAI, mais ils sont les mêmes pour tous et aucun contenu n’est considéré comme «prioritaire». Cette règle, qui assure «la neutralité du Net», a été officialisée aux Etats-Unis en 2015 sous le mandat d’Obama, mais la Commission fédérale des communications (FCC) l’a abrogée ce jeudi. Sa décision autorise théoriquement les FAI à moduler la vitesse de débit internet à leur guise, en fonction du contenu qui passe dans leurs «tuyaux» (@libe). A lire aussi : La neutralité du Net en 4 questions (@LesEchos) et La neutralité du Net expliquée avec des camions (@Pixelsfr). Légende image : Une manifestation pour la neutralité du net à Washington, le 13 décembre 2017 Photo Alex Edelman / AFP

Et si l’on inscrivait la neutralité du net dans la Constitution ?  Un groupe de travail à l’Assemblée nationale qui avait pour mission de réfléchir à la « démocratie numérique » propose une idée choc : inscrire dans la Constitution le principe de la neutralité du net. Mais pas seulement. La prochaine révision constitutionnelle permettra-t-elle de sanctuariser la neutralité du net, en l’inscrivant dans la norme juridique suprême ? C’est ce que propose un rapport de la députée Paula Forteza, dans le cadre d’un groupe de travail composé de dix membres issus de tous les groupes politiques à l’Assemblée. Le thème sur lequel il a dû plancher ? La « démocratie numérique ». De ce groupe de travail est ressorti un ensemble de sept propositions, forgées après une série d’auditions ayant eu lieu cet automne. 25 personnes ont été entendues par les élus : des universitaires, des juristes, des experts en science politique ou bien des membres d’organes consultatifs (Conseil économique, social et environnemental, Conseil national du numérique). Le public a aussi été sollicité. A lire aussi : Neutralité du net : l’Arcep souligne la « responsabilité mondiale des démocraties » (@Numerama).

« La neutralité du net, c’est avoir accès au vrai Internet » (Sébastien Soriano). Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MédiaLab et Prospective. Twitter était bien agité cet après-midi alors qu’avaient lieu les débats sur la « neutralité du net » aux Etats-Unis. Malgré les millions de commentaires, de lettres, d’appels et les manifestants qui avaient fait le déplacement devant la FCC à Washington, c’est sans surprise que le régulateur des télécoms américain a voté contre (et ainsi rendu caduque) ce principe qui avait été institué par l’administration Obama. Mais de quoi s’agit-il donc ? Pour faire simple, « la neutralité du net, c’est la liberté de circulation dans le monde numérique. De même que dans le monde physique nous avons la liberté d’aller et de venir, sur internet, c’est la liberté d’innover, de poster des contenus, de consulter ce que l’on veut, sur tous les sites, les applications que l’on veut sans avoir des biais qui soient introduits par des intermédiaires. Lire la suite sur le site de @metamedia

#Cinema

Disney devient le plus puissant studio de cinéma à Hollywood. Disney a annoncé ce 14 décembre racheter la plupart des actifs de 21st Century Fox pour la somme de 52,4 milliards de dollars (66,1 milliards de dollars en incluant les 13,7 milliards de dollars de dette de la société que Disney rachète également), ce qui en fait l’un des plus gros rachats de ces dernières années. Avec ce rachat, qui inclut donc le studio de cinéma 20th Century Fox, l’une des six grandes « majors » actuelles, Disney renforce sa position dominante sur le marché et met fin à l’ère des « Big Six » où Hollywood était dominé principalement par six grands studios. En 2017, Disney pesait aux Etats-Unis 18,4 % du chiffre d’affaires dégagé par l’industrie cinématographique, tout juste devancé par la Warner Bros (20,1 %). Avec le rachat de la 20th Century Fox, Disney grimperait en 2017 à plus de 30 % de parts de marché et deviendrait le studio le plus puissant de Hollywood. (@LeMondefr).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux sont-ils encore… sociaux ? Facebook, Twitter, LinkedIn, Snapchat…, les réseaux sont pris d’assaut par les marques. L’interaction sociale se réduit comme peau de chagrin. Quand Mark Zuckerberg imagine Facebook en 2004, il s’agit d’un trombinoscope. La dimension sociale était alors au coeur du concept. Mais le réseau social est-il toujours social aujourd’hui ? Au sens où il privilégierait la relation interpersonnelle. La génération #BornSocial est plus sensibilisée que ses aînés aux enjeux de confidentialité : elle partage moins largement ses photos et autres contenus auprès d’un large réseau et se tourne plutôt pour cela vers des groupes fermés, à taille réduite. Pour créer plus d’engagement, des réseaux plus petits et affinitaires apparaissent, comme Nextdoor qui rassemble les voisins d’un même quartier ou Fishbrain dédié aux pêcheurs. (@EchosExecutives).

En 2017, PewDiePie n’est plus le Youtubeur le mieux payé. Depuis trois ans, le magazine Forbes établit un classement des vidéastes de YouTube qui ont gagné le plus d’argent. Lors des deux précédents classements, le youtubeur suédois PewDiePie, de son vrai nom Felix Kjellberg, se hissait à la première place avec ses plus de 50 millions d’abonnés. Dans le classement de 2017, il descend à la sixième place et ne figure pas parmi les dizaines de vidéastes qui ont participé au traditionnel « Rewind » de fin d’année, le best of des vidéos les plus virales de la plate-forme. Une dégringolade sans doute liée aux polémiques autour de certaines de ces vidéos jugées racistes ou antisémites, conduisant des marques à cesser leur collaboration avec lui. Que l’on se console, même si ses revenus ont chuté de 20 % selon Forbes, PewDiePie a toutefois gagné 10 millions d’euros au cours des douze derniers mois. (@pixelsfr).

Les espions chinois s’habillent en chasseurs de tête sur LinkedIn. Les services allemands de renseignement ont mis en garde contre la présence d’espions chinois sur le réseau professionnel LinkedIn. Déguisés en chasseur de tête ou hommes d’affaires, ils cherchent à recruter des informateurs en Allemagne. (@MashableFR).

#Video

En 2023, la vidéo représentera les 3/4 du trafic mobile. D’ici 5 ans, la vidéo représentera 75% du trafic mobile, selon la dernière étude Ericsson Mobility Report. En 2017, la part de la vidéo représentait 55% du trafic et 14 exabytes de données par mois. Selon les données de l’étude, ce chiffre devrait s’élever à 110 exaoctets mensuels en 2023 soit l’équivalent de 5,5 millions d’années de streaming vidéo HD. Pour permettre aux utilisateurs de consommer autant de vidéos qu’ils le souhaitent, les forfaits mobiles vont évoluer au fil de ces années. En 2017, un utilisateur utilise 2,9 gigaoctets de données par mois. Les forfaits mensuels varient ainsi de 2 Go à 5 Go. D’ici 5 ans, l’utilisation moyenne de données Internet s’élèvera à 17 Go. @frenchweb)

#Finance

Qu’est-ce qu’un green bond ? Green bonds : littéralement obligations vertes, parfois appelées obligations environnementales. Il s’agit d’un emprunt obligataire (non bancaire) émis sur les marchés financiers, par une entreprise ou une entité publique (collectivité, agence internationale, etc.) pour financer des projets contribuant à la transition écologique. La différence par rapport aux obligations classiques tient dans les engagements pris par l’émetteur d’une part, sur l’usage précis des fonds récoltés qui doit porter sur des projets ayant un impact favorable sur l’environnement, et, d’autre part, sur la publication, chaque année, d’un rapport rendant compte aux investisseurs de la vie de ces projets. Il n’existe pas de définition réglementaire ni de standards précis, mais de grands principes volontaires, les « Green Bond Principles », rédigés en 2013 par quatre grandes banques internationales, Bank of America Merrill Lynch, Citigroup, JP Morgan Chase et le français Crédit Agricole CIB. (@latribune).

#Transport

L’histoire méconnue de la voiture autonome. La voiture sans conducteur est passée en quelques années de la rubrique « science-fiction » à celle des actualités. Nous suivons ses progrès au rythme des alliances industrielles et avancées réglementaires dans le monde entier. Pourtant, peu de gens savent que rien n’aurait eu lieu sans une course automobile complètement déjantée dans le désert du Nevada. Oui, il y a 13 ans à peine, une bande de fous a tenté avec des technologies rudimentaires de faire rouler voitures, camions et même une moto sans le moindre conducteur à bord. Au-delà des résultats, cette compétition a permis de révéler une communauté qui allait par la suite faire de la Silicon Valley le berceau de la voiture du futur. (@15marches).

#Commerce

Monoprix investit dans la start-up Epicery pour muscler son offre e-commerce. Commander en quelques clics une côte de bœuf préparée par son boucher préféré, des cèpes du meilleur primeur du coin, un Beaufort d’Alpage de son fromager et une bouteille de Margaux du caviste du quartier… Et recevoir le tout dans l’heure ou au créneau de son choix. C’est ce que propose depuis 2016 la start-up Epicery. La foodtech, qui compte 300 commerçants partenaires à Paris et Lyon et plusieurs milliers de commandes par mois, passe aujourd’hui une nouvelle étape. Elle annonce, jeudi 7 décembre, une deuxième levée de fonds dont le montant n’a pas été révélé. On connaît, en revanche, l’identité de l’un des nouveaux investisseurs de ce tour de table. Il s’agit de Monoprix. La prise de participation de l’enseigne est minoritaire mais, selon nos confrères de LSA, elle envisagerait à terme de gonfler sa présence au sein du capital de la jeune pousse. (@LUsineDigitale).

15 Déc

Régions.news #311 – Edition du vendredi 15 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Vignoble champennois. Crédits photo : Philippe Eranian (Look Different) A lire : Champagne : la mondialisation bouleverse le secteur

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Quelle boîte française fait mieux qu’Apple et Amazon en Bourse ? Avec douze employés à ses débuts en 1987, la société nantaise Eurofins Scientific  compte aujourd’hui 30 000 collaborateurs et affiche 3 milliards d’euros de revenus. C’est le leader mondial des tests de contrôle de la qualité. Plusieurs années avant Steve Jobs et Jeff Bezos, le fondateur de Eurofins Scientific édifie une plate-forme technologique mondiale. Les 100 francs investis dans sa cotation en 1997 rapportent aujourd’hui un pécule de 4 500 euros, contre 3 600 euros chez Apple et 3 300 euros chez Amazon.

♦ Que cela soit dans une perspective de développement durable ou pour offrir de nouveaux services aux citoyens, le numérique change la vie des villes et ouvre de nouveaux types de postes dans les collectivités locales, les entreprises de génie urbain, les bureaux d’études… Sans oublier les jeunes entreprises, qui développent des technologies appliquées aux villes. Parmi les compétences les plus recherchées : la gestion, la sécurisation et l’exploitation des milliers de données produites par les villes ou leurs habitants. Des « chief data officers » font leur apparition dans les collectivités. Rennes est ainsi en train de créer un service métropolitain des données, avec plusieurs postes à la clé.

♦ Comment démontrer ses bonnes pratiques en matière de cybersécurité lorsque l’on est une petite entreprise informatique et que les normes ISO représentent un investissement trop important ? Dans le Finistère, la Chambre de Commerce et d’Industrie Bretagne Ouest s’est lancée dans une initiative unique : la création d’une charte de cybersécurité pour les prestataires informatiques de son territoire. « Nous voulons toucher les gens qui pensent que l’on appelle un gestionnaire de service informatique comme un plombier, le jour où il y a un problème », explique Philippe Dincuff, gérant d’Agessi, l’une des huit entreprises qui ont rédigé la charte.

♦ Selon une étude de l’Agence du numérique, 13 millions de personnes en France n’utilisent quasiment pas Internet et se sentent en difficulté face au développement des usages numériques. Or de nombreux services publics ont déjà basculé dans le tout numérique : guichets virtuels, permanences en ligne, bornes interactives… Il faut désormais passer par Internet pour régler des questions administratives. Le gouvernement a donc lancé mardi 12 décembre un plan national pour venir en aide à ces Français exclus du développement des usages numériques.

#WinnerTakesAll

♦ Cahier de Tendances Automne-Hiver : les GAFA, seuls maîtres de notre avenir ? Cette position hégémonique, les GAFA, et leurs homologues chinois, coréens, russes, n’y sont pas parvenus par hasard. Ils ont bâti leur empire sur une stratégie simple : proposer des services utiles et addictifs, devenir indispensables, donc incontournables dans nos vies quotidiennes. Et surtout, ils savent qu’il ne suffit pas de collecter la donnée pour être puissant : il faut aussi maîtriser la seule technologie capable de la traiter, l’intelligence artificielle. Investissant depuis des années dans la recherche fondamentale, ils ont réussi à se positionner comme leaders d’une techno qui attire toutes les convoitises. Télécharger le Cahier de Tendances Automne-Hiver 2017 sur le site de @metamedia. A lire : Comment Facebook achète la presse française (@Mediapart).

image002Légende image. L’interdiction du téléphone portable à l’école, une mesure qui devrait être difficilement applicable. En 2015, plus de huit adolescents sur dix étaient équipés en smartphone, selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), contre deux sur dix en 2011. Crédit Photo : Dainius Stubra.

#EcoleEtPortable

♦ « Que sert d’interdire ce que l’on ne peut pas empêcher ? » Les Faux-Monnayeurs (1925) de André Gide

♦ Au collège Jean-Moulin, à Paris, « Nous avons interdit les portables il y a déjà deux ans, suite à plusieurs cas de harcèlement et de rumeurs sur Internet, explique Marie-Thérèse Dugenet, la principale. Il s’agit seulement d’une interdiction d’usage, inscrite au règlement intérieur du collège. Nous n’avons pas le droit d’interdire l’appareil et c’est plus simple ainsi car je ne vois pas comment nous pourrions les récupérer à l’entrée. L’utilisation du téléphone portable est un phénomène de société qui dépasse l’école. Les parents n’accepteraient pas que leurs enfants ne soient pas joignables. »

♦ A Ingwiller dans le Bas-Rhin, un collège expérimente un programme numérique depuis déjà deux ans. Dans cet établissement semi-rural, devenu ultra-branché, les élèves utilisent les tablettes et les téléphones portables comme support pédagogique. Les manuels scolaires ont disparu des cartables des 280 collégiens… pour leur plus grand bonheur : « On a envie d’aller à l’école car les téléphones portables font plus partie de notre génération que les livres. ». « On les prépare au monde futur, au lycée. Ils ne sont plus des simples récepteurs comme face à la télévision. Là, ils agissent eux-mêmes sur leurs écrans en cours. » explique la principale. À lire aussi : Dix raisons d’utiliser les téléphones mobiles en classe.

♦ Deux récentes études scientifiques permettent d’évaluer dans quelle mesure garder un mobile en classe ou en amphithéâtre a une influence sur la réussite scolaire ou universitaire. Il en ressort deux aspects : nous ne sommes pas tous égaux face à l’utilisation des portables en classe, selon une étude du Centre pour la performance économique de la London School of Economics (LSE) et les mobiles provoquent une baisse de l’attention comme le démontre en 2013 des chercheurs américains. Mais « les mobiles pourraient être un outil d’apprentissage utile si son utilisation était bien régulée » d’après une étude américaine de mai 2017

♦ Le directeur de l’école de la ville chinoise de Guiyang, province du Guizhou, lassé de répéter aux enfants de ne pas amener leur portable à l’école, a pris une décision radicale. Il confisque le mobile de l’élève, ensuite l’objet est plongé dans l’eau, puis cassé à coup de marteau.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 9 décembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – La remise en cause de la neutralité du web aux USA ? Pas dans le sens de l’Histoire ! – Pour la seconde année consécutive, l’IA a prédit la personnalité de l’année de Time Magazine ; – Que se passe-t-il quand un gouvernement utilise Facebook comme une arme ; – Les 10 plus grandes stars YouTube ont engrangé 127 millions $ en un an ; – Un roman de science-fiction écrit avec l’aide de l’IA ; – Les gifs les plus populaires de 2017.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xSaype, street artiste belfortain, crée des fresques monumentales sur la montagne. Guillaume Legros, alias Saype, est né en 1989 à Belfort. À l’âge de 14 ans, et malgré son manque d’intérêt pour les cours d’art plastique et le dessin, il entre dans l’univers de la peinture par la petite porte : celle du « tag vandale » puis du graffiti. Véritable touche à tout, l’adolescent qu’il est alors se passionne pour une multitude de techniques. À 16 ans, il expose ses premières peintures dans une galerie (@F3Bourgogne‏). Légende Image. Fresque réalisée pour l’inauguration de l’A16. Crédit photo : Saype.

#FractureNumérique

Vers un accord entre l’État et les opérateurs ? Dans de nombreuses campagnes françaises, l’absence d’une couverture mobile digne de ce nom provoque un énervement de plus en plus palpable. Emmanuel Macron en est bien conscient. C’est la raison pour laquelle il décidé de tout faire pour mettre un terme à cette fracture numérique, qui donne souvent le sentiment aux habitants des territoires ruraux et reculés d’être considérés comme des citoyens de seconde zone. Ce jeudi, le Premier ministre Édouard Philippe va présenter le plan du gouvernement en manière d’aménagement numérique du territoire. Il y sera bien sûr question de la couverture en Internet fixe. Mais aussi des solutions pour permettre à tous les Français de disposer d’un réseau mobile de qualité. Pour arriver à ses fins, le gouvernement a confié à l’Arcep, le régulateur des télécoms, le soin de trouver en amont un accord avec les grands opérateurs nationaux. L’institution a présenté en début de semaine dernière ses propositions au gouvernement. A Lire aussi : La France face au défi de la fracture numérique et Mobile, Internet fixe : le gouvernement dévoile sa feuille de route (@latribune).

#Ville

Le Premier Ministre promet 5 milliards d’euros pour redynamiser les centres-villes. Pour Edouard Philippe, revitaliser les centres-villes est d’abord un enjeu politique : « Notre pays est confronté depuis des années à des vitrines fermées, des immeubles dégradés, des rues délaissées qui nourrissent un sentiment d’abandon aux lourdes conséquences. » Son plan se découpe en deux. D’abord, faire revenir les habitants en rendant les centres plus confortables. Cinq milliards d’euros seront mobilisés en grande partie sous forme de prêts pour réhabiliter des logements. Deuxième champ d’action : faciliter le retour des commerces par un allégement des procédures. Toujours pour s’adresser à cette France des oubliés, Edouard Philippe veut aussi s’occuper de la fracture numérique. Le gouvernement s’est engagé à mettre toute la France en très haut débit, d’ici à 2022. (@RFI).

Édouard Philippe annonce une nouvelle enveloppe de 100 millions d’euros pour le haut débit. Édouard Philippe a comparé la couverture en haut et très haut débit de la France à l’électrification du territoire au cours du XXe siècle. « Ce combat ancien est celui de notre génération », insiste-t-il. En clair, l’accès à Internet aux télécommunications est une nécessité pour tous les territoires, à l’heure du télétravail et de la télémédecine. « On ne va pas demander à des départements, des communes, des entreprises, de créer de l’activité si on ne leur donne pas les moyens ». Face à la fracture numérique qui s’éternise, Édouard Philippe assure comprendre « l’impatience », voire « l’exaspération » de certains habitants. « À ceux qui ne la comprendraient pas, je suggère vivement de vivre une semaine avec une mauvaise connexion. En général, ça rend assez vite dingue », concède-t-il. Qu’il s’agisse de la couverture internet ou mobile, le Premier ministre rappelle le cap « clair » fixé par le gouvernement, et précise la méthode. D’ici 2020, tous les Français seront connectés en haut débit (8 MB par seconde). Et le très haut débit (30 MB par seconde) sera accessible à tous d’ici 2022. Lire le rapport : « La régulation de l’ARCEP au service des territoires connectés. #Accelerons

Pourquoi Paris n’est pas une ville-monde. Christian Lefèvre, professeur des universités à l’École d’urbanisme de Paris, auteur de Paris, métropole introuvable (Puf, 2017), met en garde : « C’est un travers qu’on pousse assez loin en France : dès qu’il y a un problème, on crée une institution. Fusionner les départements, c’est inutile et nuisible. Cela ne servira pas à grand-chose et ça fera reculer la réflexion. Il faudrait plutôt créer des instances de dialogue et de médiation avec une obligation de résultat, par exemple, au bout d’un an. Les acteurs économiques recherchent un système institutionnel performant, un environnement qui leur permette de faire du business correctement, tant que cela n’ajoute pas de la bureaucratie. » (@LesEchos).

#Economie

Quand McDonald’s teste l’économie circulaire Pour McDonald’s, c’est l’occasion d’avancer sur un dossier à cause duquel il est souvent pointé du doigt. Et pour son logisticien exclusif, Martin Brower, celle de davantage peaufiner sa stratégie de livraison urbaine, qui doit concilier des objectifs de limitation du bruit, de la pollution et de l’encombrement des routes. Les filiales françaises des deux entreprises américaines testent main dans la main une solution de valorisation des bio-déchets de cuisine qui se veut un pur exemple d’économie circulaire : un camion qui optimise les livraisons en récupérant en même temps le flux de sortie des cuisines, et qui utilise pour rouler le biogaz issu de la méthanisation de ces derniers. « Afin de toujours offrir le meilleur service à nos clients, au moment de l’approvisionnement des magasins, nous récupérions déjà certains déchets de McDonald’s comme les cartons, les films en plastique et de l’aluminium. Mais pour étendre cette démarche aux bio-déchets de cuisine, il fallait trouver une solution ergonomique pour les restaurants comme pour les chauffeurs » : à savoir un processus limitant les mauvaises odeurs et assurant l’absence de tout contact entre les ordures et les marchandises livrées, explique le directeur général de Martin Brower France Olivier Chasseloup. (@latribune).

#Climat

One Planet Summit : les villes en première ligne. En tant que telles, les villes ne figuraient qu’à l’un des panels du One Planet Summit organisé ce 12 décembre, intitulé « Accélérer l’action locale et régionale en faveur du climat » et présidé par Anne Hidalgo. Mais en filigrane, elles ont été très présentes. À la fois victimes et clés de la lutte contre le changement climatique, elles sont apparues de plus en plus clairement dans le paysage depuis la COP21. Cette conférence climat organisée par l’ONU était en effet la première à accorder une place aussi importante aux acteurs non étatiques. En outre, Anne Hidalgo avait profité de l’occasion pour organiser à l’Hôtel de Ville de Paris une réunion baptisée « Sommet des 1.000 maires » dont plusieurs intervenants affirment, deux ans plus tard, qu’elle a initié une dynamique sur laquelle ils continuent de surfer. Rien d’étonnant si les plus déterminés, aux côtés de la présidente du réseau C40 qui a prédit que : « la fraîcheur, l’ombre et l’air pur en ville deviendront bientôt aussi précieux que l’or », ont été les maires ou gouverneurs d’États américains. Nombre d’entre eux sont en effet entrés en croisade ces derniers mois contre leur président Donald Trump et, entre autres, sa décision de sortir de l’accord de Paris. (@latribune).

Comment le réchauffement climatique va bouleverser la vie d’Emma, née en 2015, si rien ne change. Emma est née le 30 novembre 2015, le jour de l’ouverture de la COP21 au Bourget (Seine-Saint-Denis). Pendant deux semaines, 195 chefs d’Etat et des centaines de négociateurs internationaux s’étaient alors réunis pour discuter de l’avenir de la planète sur laquelle Emma va grandir. Elle a poussé ses premiers cris pendant qu’eux tentaient de trouver des solutions pour limiter le réchauffement climatique. Un accord global a finalement été trouvé, validé par tous les participants, fixant comme objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100 (@franceinfoé).

#Espace

Grâce à l’intelligence artificielle, la NASA et Google identifient deux nouvelles exoplanètes Le jeudi 14 décembre, la NASA et Google ont annoncé lors d’une conférence de presse commune avoir découvert deux nouvelles planètes extérieures à notre système solaire, ou exoplanètes, baptisées Kepler-80g et Kepler-90i. Une découverte qui vaut davantage pour sa méthode que pour son objet : depuis sa mise en service en 2009 et jusqu’en 2013, le télescope spatial Kepler a déjà permis d’identifier 4 000 exoplanètes en observant les variations lumineuses de 200 000 étoiles. En revanche, c’est la première fois que le mérite de cette découverte revient à un réseau de neurones artificiels (@LeMondefr).

#Cinema

Netflix, première cible de l’offensive de Disney Interrogé mi-octobre, Reed Hastings, le fondateur et patron de Netflix, ne semblait pas trop s’inquiéter du futur lancement d’une offre de streaming par Disney. La donne a peut-être changé, jeudi 14 décembre, avec l’annonce du rachat de la majeure partie de la 21st Century Fox par le groupe de Burbank, qui va ainsi mettre la main sur un important catalogue de films et de séries. « Disney et Fox pourraient proposer plus de titres que Netflix », prédisent les analystes de Barclays. Sur le papier, le fonds du futur Disney a de quoi inquiéter le leader du streaming. Il rassemblait déjà les dessins animés et longs-métrages maison, les films d’animation de Pixar, les super-héros de Marvel, les trilogies de Star Wars et les séries des différentes chaînes de télévision de la société. A lire aussi : Face à Netflix, l’empire Disney contre-attaque et Avec la Fox, Disney espère damer le pion à la Warner (@LeMondefr).

#Musique

Qwant Music : la révolution de la musique en streaming se prépare. Informations, discographie, clips, streaming ou encore réseaux sociaux. Tout l’univers d’un artiste rassemblé sur une seule page : c’est le principe de Qwant Music. Une petite révolution numérique 100% ajaccienne. « Quand vous commencez à écouter de la musique chez nous, le but ce n’est pas de remplacer Deezer, Spotify et les autres. Vous avez toujours vos abonnements, vous pouvez les écouter. Mais quand ça va passer chez nous, on a un player vraiment spécial qui va vous donner tellement d’information en plus sur la musique et qui va permettre aussi de mettre un casque et d’écouter votre musique comme si vous étiez dans une salle de concert. Ça c’est les technologies que l’Ircam nous amène», indique Eric Leandri, co-fondateur de Qwant Music. (@FTViaStella).

14 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xUn robot porte la flamme olympique en Corée du Sud. Alors que le relais de la torche olympique était à son troisième jour à Daejon, un robot humanoïde développé par l’Institut des sciences et des technologies avancées de Corée (KAIST) a participé à cet évènement culturel. Dennis Hong, professeur à l’Université de Californie (Los Angeles), a tendu au robot de 55 kg et de 120 cm de haut la fameuse torche. Mais au bout d’une vingtaine de mètres, Hubo était face à un mur qui l’empêchait de transmettre la flamme au professeur Oh Jun-ho de KAIST. Il a donc créé un trou grâce à une perceuse placée sur sa main afin de contrer cet obstacle pour assurer sa mission. @tomsguidefr). A lire aussi : Des robots partout aux JO d’hiver 2018 en Corée  (@Clubic). Légende image : Le professeur Dennis Hong passe la flamme à HUBO à Daejeon, lundi 11 décembre Crédit image : Yonhap.

#Ville

Bordeaux généralise la vidéoverbalisation sur la voie publique. La ville de Bordeaux a annoncé, mardi 12 décembre, qu’elle étendait la vidéoverbalisation à la quasi-totalité de ses 105 caméras actives. Le maire (LR) de Bordeaux, Alain Juppé estime : « L’évidence s’est imposée au fil du temps » que l’outil est « utile et même nécessaire pour contribuer à la sécurité des personnes et des biens dans les villes ». Le nombre d’images transférées à la police est passé de 1 400 en 2008 à 28 000 par an en 2016. Et les interpellations de 20 à 700, grâce à la vidéosurveillance. 1 700 infractions (circulation, stationnement) relevées par des caméras ont donné lieu à des PV, selon la police municipale. (@LeMondefr).

La Ville de Narbonne (Aude) déploie 39 capteurs-sondes dans les écoles et crèches municipales pour contrôler température et humidité. L’initiative concerne plus de 4 700 enfants dans les crèches et les 30 écoles. Avec ce système, l’équipe municipale entend rationaliser les dépenses énergétiques, tout en proposant une gestion plus efficiente de l’environnement des classes. Si Orange a fourni le matériel du réseau LoRa et achemine les données issues des capteurs, c’est ensuite Cisco qui opère le traitement de ces données et la brique logicielle, au sein de la DSI de la ville (@ObjectifLR).

Que cela soit dans une perspective de développement durable ou pour offrir de nouveaux services aux citoyens, le numérique change la vie des villes et ouvre de nouveaux types de postes dans les collectivités locales, les entreprises de génie urbain, les bureaux d’études… Sans oublier les jeunes entreprises, qui développent des technologies appliquées aux villes. Parmi les compétences les plus recherchées : la gestion, la sécurisation et l’exploitation des milliers de données produites par les villes ou leurs habitants. Des « chief data officers » font leur apparition dans les collectivités. Rennes est ainsi en train de créer un service métropolitain des données, avec plusieurs postes à la clé. (@LeMondefr).

#Numerique

Un plan mais pas encore de financement pour les exclus du numérique. C’est l’un des défis majeurs de la transition numérique qui redessine chaque jour les contours de la société. Comment embarquer dans ce vaste changement toutes les populations sans en laisser sur le bord du chemin ? Selon une étude de l’Agence du numérique, 13 millions de personnes en France utilisent peu ou pas Internet et se sentent en difficulté face au développement des usages numériques. Jusqu’à présent, l’Etat peinait à définir une politique dans ce domaine. Or de nombreux services publics ont déjà basculé dans le tout numérique. Guichets virtuels, permanences en ligne, bornes interactives… Il faut par exemple désormais passer par Internet pour toucher la prime d’activité de la Caisse nationale des allocations familiales ou s’inscrire au Pôle emploi. Dans certains départements, comme le Val-d’Oise, il devient difficile d’acheter un billet de train grandes lignes sans passer par le site Internet de la SNCF. (@LeMondefr).

#Cobotique

Histoire d’interactions. Depuis plus de vingt ans, la robotique s’est largement répandue dans l’industrie. Développée à l’origine pour être autonome, dans un souci de travailler à la place de l’Humain et d’effectuer des tâches difficiles ou rébarbatives, elle devient aujourd’hui collaborative. En témoigne l’arrivée d’un nouveau secteur : la cobotique. Le robot travaille désormais main dans la main avec l’Homme. Il l’accompagne, interagit avec lui… De fait, il a fallu complètement repenser la machine, qu’elle soit physique dans une usine, sous la forme d’une interface pour une intelligence artificielle, ou qu’elle prenne les traits d’un petit robot d’interaction accueillant les visiteurs dans une boutique ou sur un salon… Tour d’horizon. (@LesClesDeDemain).

#Politique

Comment les CivicTech redonnent le pouvoir au citoyen. L’engagement citoyen ne se traduit pas seulement dans les urnes ou dans la rue, mais de plus en plus sur la toile. Quelles sont ces nouvelles technologies qui redonnent un coup de jeune à la démocratie ? « Au sens premier, les CivicTech sont toutes les technologies qui impactent le citoyen. Je me concentre uniquement sur celles qui aident à l’engagement et améliorent le système démocratique », précise Ramy Ghorayeb, analyste à L’Atelier BNP Paribas. Auteur d’une étude sur le sujet qui sera publiée le 15 décembre prochain, il revient sur ces innovations qui aident le citoyen dans sa relation avec les pouvoirs publics. « Grâce à la technologie, le citoyen a un plus grand pouvoir et peut mieux faire entendre ses idées. De l’autre côté, les institutions peuvent mieux comprendre leurs administrés et mieux répondre à leurs besoins et leurs attentes. » (@latelier).

#Piratage

Lutter contre les mouchards des apps, une cause citoyenne : voici l’histoire d’Exodus Privacy. Fin août, une poignée d’internautes se retrouvait sur un chat chiffré pour parler de leurs découvertes. Après l’article de Numerama concernant l’entreprise Teemo, ils ont découvert dans les applications populaires des dizaines de mouchards. Cette bande de hackeurs et hackeuses singulière passera les trois mois suivants à créer Exodus Privacy, une plateforme pour la transparence qui espère changer les pratiques. (@Numerama).

#Audiovisuel

Andrus Ansip : « Si seuls les programmes d’information pouvaient circuler librement en Europe, ce serait un échec total ». Que ce soit clair, le compromis trouvé pour cette réforme de la directive CabSat n’en est pas un. Pour nous, c’est un échec total. Un diffuseur qui a les droits sur des programmes doit pouvoir les diffuser en streaming ailleurs que dans son pays dans l’Union européenne partout où il le choisit. Si les diffuseurs sont limités dans ce domaine aux bulletins d’information et aux documentaires d’actualité, comme c’est pour l’instant le cas, ce serait un pas en arrière. Le mardi 12 décembre, l’ensemble des députés vont voter en session plénière pour arrêter la position du Parlement. Nous leur avons écrit pour qu’ils ne réitèrent pas l’énorme erreur de leur commission des Affaires juridiques. Si ça ne marche pas, cela ne sera pas la fin de l’histoire. Nous tenterons de faire valoir notre point de vue au cours des trilogues, ces forums de réconciliation des positions du Parlement, de la Commission et du Conseil. Je suis optimiste. Nous avons gagné d’autres batailles difficiles : celle de la fin du roaming ou celle de la possibilité d’accéder aux services auxquels on est abonné ailleurs que dans son pays, ce qu’on appelle la « portabilité » (@LesEchos).

#Television

Social TV : et si on s’était planté depuis le début ? Par Benjamin Thereaux, Réalisateur de social live streaming et ancien consultant Social TV chez France Télévisions Éditions numériques. La TV sociale partait d’un constat irréfutable : la majorité des téléspectateurs regarde son poste de télévision avec un smartphone dans les mains. Que faire alors de ce 2nd écran qui distrait du 1er ? Comment monétiser cet usage ? Malgré de nombreuses initiatives des chaînes et de quelques producteurs, le concept de Social TV s’est bel et bien essoufflé.Et si la bonne équation n’était pas de chercher à inclure le social dans les émissions en direct, mais bien de fabriquer de la télévision pour les médias sociaux ? Avec l’explosion des diffusions en direct via Facebook Live, Twitch ou encore Periscope, on peut légitimement se poser la question. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Culture

Sequencity, la BD online. Sequencity commercialise en ligne près de la totalité du catalogue de BD numériques de l’Hexagone, à 6 ou 7 euros l’album. Pourquoi ça marche. Site Web spécialisé dans la BD, Sequencity a été créé en 2010 et propose aujourd’hui plus de 20000 oeuvres (95% du catalogue de l’Hexagone, plus de 80 éditeurs francophones). Cette start-up vient de s’associer avec le réseau des e-librairies E.Leclerc pour commercialiser des bandes dessinées numériques. (@LExpress).

13 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#EcoleEtPortable

image002L’interdiction du téléphone portable à l’école, une mesure difficilement applicable. En 2015, plus de huit adolescents sur dix étaient équipés en smartphone, selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), contre deux sur dix en 2011. La tendance gagne même l’école primaire, où les élèves commencent à en être dotés parfois dès le CM1, lorsqu’ils commencent à se rendre seuls à l’école. En théorie, les portables devraient rester éteints dans les sacs, mais c’est loin d’être le cas. Le code de l’éducation précise que le téléphone est interdit « durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur » de chaque établissement. « Mais, c’est extrêmement difficile à faire respecter », fait remarquer Valérie Sipahimalani, du Syndicat national des enseignants du second degré (SNES-FSU), (@LeMonde). Crédit Photo : Dainius Stubra.

« Que sert d’interdire ce que l’on ne peut pas empêcher ? » Les Faux-Monnayeurs (1925) de André Gide

Au collège Jean-Moulin, à Paris, « Nous avons interdit les portables il y a déjà deux ans, suite à plusieurs cas de harcèlement et de rumeurs sur Internet, explique Marie-Thérèse Dugenet, la principale. Il s’agit seulement d’une interdiction d’usage, inscrite au règlement intérieur du collège. Nous n’avons pas le droit d’interdire l’appareil et c’est plus simple ainsi car je ne vois pas comment nous pourrions les récupérer à l’entrée. L’utilisation du téléphone portable est un phénomène de société qui dépasse l’école. Les parents n’accepteraient pas que leurs enfants ne soient pas joignables. » (@LaCroix).

A Ingwiller dans le Bas-Rhin, un collège expérimente un programme numérique depuis déjà deux ans. Dans cet établissement semi-rural, devenu ultra-branché, les élèves utilisent les tablettes et les téléphones portables comme support pédagogique. Les manuels scolaires ont disparu des cartables des 280 collégiens… pour leur plus grand bonheur : « On a envie d’aller à l’école car les téléphones portables font plus partie de notre génération que les livres. ». « On les prépare au monde futur, au lycée. Ils ne sont plus des simples récepteurs comme face à la télévision. Là, ils agissent eux-mêmes sur leurs écrans en cours. » explique la principale (@F3Alsace). À lire aussi : Dix raisons d’utiliser les téléphones mobiles en classe (@ecolebranchee).

Deux récentes études scientifiques permettent d’évaluer dans quelle mesure garder un mobile en classe ou en amphithéâtre a une influence sur la réussite scolaire ou universitaire.

Il en ressort deux aspects : nous ne sommes pas tous égaux face à l’utilisation des portables en classe, selon une étude du Centre pour la performance économique de la London School of Economics (LSE) et les mobiles provoquent une baisse de l’attention comme le démontre en 2013 des chercheurs américains. Mais « les mobiles pourraient être un outil d’apprentissage utile si son utilisation était bien régulée » d’après une étude américaine de mai 2017. (@LeMondefr).

Le directeur de l’école de la ville chinoise de Guiyang, province du Guizhou, lassé de répéter aux enfants de ne pas amener leur portable à l’école, a pris une décision radicale. Il confisque le mobile de l’élève, ensuite l’objet est plongé dans l’eau, puis cassé à coup de marteau. (@FrancetvInfo).

#Entreprise

Google ouvre en Chine un centre de recherche sur l’intelligence artificielle. Google revient en Chine et le fait savoir. Le géant américain qui avait été obligé de fermer la version chinoise de son moteur de recherche en 2010 et a vu tous ses services bloqués depuis 2014, vint en effet d’annoncer l’ouverture à Pékin d’un centre de recherche et de développement dédié à l’intelligence artificielle. Confirmant ainsi des rumeurs régulières d’un retour pour l’entreprise américaine qui a toujours gardé un pied en Chine, en entretenant une équipe chargée d’aider les entreprises présentes en Chine à faire de la publicité à l’international via les services de Google (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Ce que les Français attendent de l’intelligence artificielle. Les sondages sur les Français et l’intelligence artificielle se suivent et ne se ressemblent pas vraiment. En octobre dernier, Ifop avait publié sa première enquête sur le sujet , d’où il ressortait que nos concitoyens étaient quasiment dans les mêmes proportions « intéressés » (69 %) et « inquiets » (64 %) face aux progrès de l’IA. Peu après, son concurrent Médiamétrie y est allé lui aussi de son sondage, cette fois à la demande du think tank Renaissance numérique. « Notre volonté était d’alimenter le débat sur l’IA, qui est souvent accaparé par des spécialistes et pollué par une vision héritée de la science-fiction », explique Henri Isaac, maître de conférences à l’université Paris-Dauphine et président de Renaissance numérique (@LesEchos).

#InternetDesObjets

Les enceintes connectées écoutent tout à la maison. Assistant personnel, ou espion à domicile ? Alors que les enceintes connectées s’imposent sur les listes de Noël, les questions liées à la protection et à la sécurisation des données personnelles se font de plus en plus prégnantes. La Cnil alerte les consommateurs sur les risques inhérents à ce type d’objet, allant jusqu’à évoquer « la monétisation de l’intime ». Concrètement, ces enceintes sont capables de comprendre les questions et les ordres formulés à haute voix et de les appliquer. Qu’ils s’agissent de Google Home, d’enceintes intégrant l’assistant vocal Alexa d’Amazon ou celui de la start-up française Snips. Ces assistants vocaux sont essentiellement utilisés pour connaître la météo ou piloter des objets connectés de la maison, comme des lampes. Et c’est là que les choses se corsent. Comme le fondement de ces assistants est de jouer au maximum la carte de l’interaction avec les autres objets connectés de la maison, des quantités considérables de données concernant les habitudes de leurs utilisateurs sont collectées. (@FigaroTech).

#Cryptomonnaie

Bitcoin : Bercy alerte sur le risque de blanchiment. « Le bitcoin, c’est une triple bulle : spéculative, opaque, et criminelle ». Cette nouvelle alerte sur les monnaies virtuelles émane de Bruno Dalles, directeur de Tracfin, alors que la cellule de renseignement de Bercy vient de publier son dernier rapport sur les risques de blanchiment. La révolution en cours dans les services financiers suscite l’inquiétude de ce service chargé de traquer les flux financiers frauduleux. « On voit de plus en plus souvent des combinaisons de monnaies électroniques, virtuelles, et de cartes prépayées », indique son directeur. Le rapport cite le cas d’un cybercriminel français interpellé en février 2016 par le service de lutte contre la criminalité numérique de la gendarmerie nationale. Il proposait à la vente sur le « darkweb » des numéros de cartes bancaires volées, contre paiement en bitcoin. Les recettes étaient déposées sur une carte bancaire dite « bitcoin to plastic » qui permet de convertir ces sommes en espèces. « Ces fonds étaient par la suite retirés en espèces à un distributeur automatique de billets ou dépensés pour l’achat de matériel informatique sur internet », indique le rapport. A lire aussi : Bitcoin et blanchiment 2.0 (@LesEchos).

#CyberPiraterie

Des cyberattaques de plus en plus complexes à cause des rançongiciels. Sur France 2, « Envoyé spécial » se lance le 14 décembre sur la piste des « rançongiciels », ces logiciels qui infectent votre ordinateur ou le réseau d’une entreprise avec un virus. Qu’est-ce qu’un virus informatique ? Rien d’autre que des lignes de code qui indiquent à votre ordinateur ce qu’il doit faire. Si certains sont particulièrement sophistiqués, le mode de contamination reste très simple : la plupart du temps, un simple mail. Vous ouvrez une pièce jointe… pas de chance, elle contient une charge virale. Votre ordinateur se chiffre, tous vos documents, cryptés, deviennent illisibles. Le virus se propage à tous vos appareils connectés (disque dur ou clé USB) et pour les entreprises piratées, jusqu’à leurs fournisseurs ou clients. Seule solution pour récupérer vos données : payer. @EnvoyeSpecial du 14 novembre (@franceinfo).

12 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Incendie

xLégende image : Les feux continuent de ravager la CalifornieL’évacuation des zones les plus proches des bois de Los Padres a commencé dès vendredi 8 décembre, avant d’être levée samedi pour certains quartiers. Crédit photo : Noah Berger / AP. (@LeMondefr).

 #CryptoMonnaie

Les sept notions de base nécessaires pour comprendre le bitcoin. Avec la mécanique quantique, le bitcoin est de ces choses qui défient le sens commun. De la première, le Prix Nobel de physique Richard Feynman, l’un de ses plus célèbres contributeurs, a pu dire : « Si vous croyez comprendre la mécanique quantique, c’est que vous ne la comprenez pas. » La théorie quantique ne remet-elle pas en cause le principe de non-contradiction tel qu’on le connaît depuis Aristote ? Le bitcoin est-il « une escroquerie » comme le prétend Jamie Dimon le patron de la première banque américaine, JPMorgan, qui n’est pas un perdreau de l’année ? On serait tenté d’y voir une imposture intellectuelle, tellement tout un chacun s’acharne à rendre sa présentation la plus obscure possible. On parle tout de go « de crypto-monnaie », de « blockchain »… Et pour qualifier la folle envolée de ses cours qui passionne les foules assoiffées d’enrichissement, on évoque « la spéculation sur la tulipe » au XVIIe siècle, ce qui est pittoresque mais n’explique rien du tout. Lire la suite sur le site @Figaro_Economie.

La Bourse de Chicago institutionnalise le bitcoin. Le bitcoin vaudra 17 310 dollars le 17 janvier 2018, soit 1000 dollars de plus qu’aujourd’hui. C’est ce que prévoyait le Chicago Board Options Exchange (CBOE), dimanche 10 décembre, peu avant 21 heures locales, dans la foulée de l’inauguration du premier marché à terme sur la célèbre cryptomonnaie. Cette première a été très discrète, sans célébration particulière. Il n’empêche, avec 1400 contrats échangés et une nette progression, elle institutionnalise une devise inventée en 2009, qui fait l’objet d’une folie spéculative et vaut au total 250 milliards de dollars. Le bitcoin, qui cotait moins de 1 000 dollars au début de l’année, a dépassé les 17 000 la semaine dernière. (@LeMondefr). A lire aussi : Le bitcoin se lance en fanfare sur une bourse mondiale (@LObs) et Le bitcoin fait des débuts prometteurs en Bourse (@LesEchos).

Nicolas Baverez : « Bitcoin, sous la bulle, la monnaie du futur ? » Le bitcoin a été créé en 2008 par un ou plusieurs individus rassemblés sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto qui conservent la propriété d’un million de bitcoins. Les principes fondamentaux qui ont présidé à sa fondation sont l’anonymat des transactions, la décentralisation du contrôle, la convertibilité en dollars ou en euros. Le bitcoin est une base de données gérée par la technologie de la blockchain, qui assure sécurité et certification des transactions en les reliant entre elles de manière totalement indépendante et décentralisée, en dehors de toute régulation publique: une communauté de 10.000 développeurs libère et vérifie de nombreuses fois par jour les données cryptées en contrepartie d’une rémunération versée en bitcoins. Enfin, le nombre de bitcoins a été d’emblée limité à 21 millions d’ici à 2110, dont 17 millions ont été émis (@FigaroVox).

#Climat

Microsoft va investir 50 millions de dollars pour sauver la planète. A l’échelle des milliards de dollars de profits de Microsoft, c’est une goutte d’eau mais elle sera bienvenue pour ceux qui veulent protéger la planète. Pendant cinq ans, l’entreprise américaine va consacrer une enveloppe de 50 millions de dollars pour fournir gratuitement des ressources informatiques à des universités, des ONG ou des entreprises engagées sur les défis environnementaux. « En comprenant les données climatiques, il devient possible de trouver des solutions pour l’avenir du monde », explique aux Echos Brad Smith, le président de Microsoft notamment en charge des affaires publiques et des questions environnementales. (@LesEchos).

#Ville

« Il y a un gouffre entre les attentes des citadins et les acteurs de la ville » Le sociologue Bruno Marzloff et l’économiste Philippe Moati analysent le rejet croissant des grandes métropoles par les populations. Il s’agit, selon eux, de l’expression d’une crise de la modernité. Bruno Marzloff, sociologue et fondateur du ­cabinet d’études et de prospective Chronos, et Philippe Moati, économiste et ­cofondateur de l’Observatoire ­société et consommation (Obsoco), viennent de publier la première enquête de leur nouvel « Observatoire des usages émergents de la ville ». (@LeMondefr).

A’Tout, une petite carte qui simplifie la vie des habitants d’Angers. C’est en 2011 qu’Angers Loire Métropole décide de mettre à disposition des angevins une carte équipée d’une puce RFID qui leur permet d’accéder à la première et unique ligne de tramway tout juste mise en service. Carte d’accès sans contact pour les transports en commun, très vite la carte A’Tout intègre d’autres services comme les accès aux équipements sportifs, piscine et patinoire, aux équipements culturels, faisant de la petite carte un outil multiservice. La particularité de cette carte au format d’une carte de crédit c’est qu’elle émise grâce à Evolis, entreprise leader mondial des imprimantes pour cartes plastiques, dont le siège social et la principale unité de fabrication sont installés à Beaucouzé, une commune périphérique d’Angers. « Aujourd’hui, la carte A’Tout fait partie intégrante des services de la ville », déclare Christophe Béchu, maire d’Angers et président de la communauté urbaine. « Améliorer la vie de tous les angevins reste l’une de nos priorités et ce dispositif y contribue parfaitement ». (@villeintelmag).

#Economie

[Ces startups qui changent le monde] Avec Circul’r, l’économie tourne rond. En 2015, Raphaël Masvigner et Jules Coignard, qui se sont rencontrés chez Airbus, décident de prendre la route pour aller à la recherche des initiatives d’économie circulaire. Dix-huit mois plus tard, ils en reviennent avec plusieurs convictions : il existe un nombre incroyable d’initiatives qui demandent à être connues et développées, les grandes entreprises ont l’empreinte la plus importante sur l’environnement mais peuvent permettre à l’économie circulaire de changer d’échelle, et il manque de fonds spécialisés dans l’économie circulaire. De ces convictions naît une startup : Circul’R. « Notre objectif est de créer des ponts entre les startups/associations et les grands groupes pour qu’ils puissent co-créer des solutions d’économie circulaire », explique Raphaël Masvigner (@Novethic).

#Alimentation

Jus de légume contre cancer  : sur YouTube, l’info santé est cuisinée sauce intox. Il suffit de taper « Soigner cancer » dans la barre de recherche de YouTube pour saisir l’ampleur du phénomène: parmi les premiers résultats obtenus, des dizaines de vidéos qui expliquent comment venir à bout de la maladie avec de simples carottes, du bicarbonate de soude, du curcuma, de l’aloé vera, voire… de l’urine. Des intox santé dans lesquelles sont noyées les informations avérées. Pourtant, de vrais professionnels de santé sur YouTube, il en existe, comme les médecins de Primum Non Noncere, Asclépios ou WhyDoc. Ils partagent l’avis de Julien Ménielle, de la chaîne Dans Ton Corps, un ex-infirmier: « YouTube permet à plein de gens de partager leur savoir et c’est super, mais certains d’entre eux s’improvisent coach santé ou médecin et leurs conseils frisent le prosélytisme. » (@LExpress).

Streaming musical

Union de deux géants entre Spotify et Tencent Music. C’est une alliance qui promet de révolutionner l’industrie mondiale de la musique. Les deux géants mondiaux du streaming musical, la start-up suédoise Spotify et le géant chinois du numérique Tencent ont décidé d’unir leur destin en procédant à un échange de participations croisées minoritaires. Concrètement, chacune des deux sociétés va acheter en cash des actions nouvelles émises par l’autre. Ni le volume ni le montant n’ont été précisés mais le « Wall Street Journal » avait précédemment rapporté des discussions en vue d’un échange de participations croisées de l’ordre de 10 %. « Cette opération permettra aux deux sociétés de tirer profit de la croissance mondiale du streaming musical », a souligné le fondateur et directeur général de Spotify, Daniel Ek. « TME et Spotify vont travailler ensemble pour explorer les voies de collaboration », a souligné Cussion Pang, le patron de Tencent Music, filiale musicale de Tencent (@LesEchos).

#Media

Le Média, créé par des Insoumis, dévoile son équipe de rédaction0 A quoi va donc ressembler Le Média ? Les contours de la future web télé créée par des Insoumis se dessinent peu à peu. Pour commencer, la liste complète de ses journalistes a été révélée en direct ce dimanche soir sur Youtube. La plus belle prise avait déjà fuité dans la presse : l’écologiste Noël Mamère, ex-présentateur du JT d’Antenne 2 et ex-député écologiste, avait révélé samedi au « Monde » sa future participation au « journal télévisé » du « Média ». Les noms de ses futurs collègues ont été dévoilés un à un en direct autour d’une table. Dans l’équipe dirigée par Aude Rossigneux, figurent des transfuges de différents médias mainstream : Aude Lancelin, ancienne directrice adjointe de la rédaction de « l’Obs », Marc de Boni, ancien du service politique du « Figaro » ou encore Catherine Kirpach, ex-présentatrice sur LCI. S’y ajoutent Théophile Kouamouo, ex-correspondant du « Monde » en Afrique de l’Ouest ou encore Serge Faubert, ancien de « France Soir », « l’Evènement », Jeune Afrique ou Bakchich-Info.  (@teleobs). A lire aussi : « Le Média » dévoile l’identité de ses journalistes (et vend la diversité de leurs profils). (@LeHuffPost).