31 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 31 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xMenaces climatiques sur New-YorkNew York victime d’inondations massives tous les cinq ans sous l’effet du changement climatique: voilà le scénario du pire que brandissent des chercheurs dans une étude qui prend néanmoins l’hypothèse d’une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Les dix auteurs de l’étude publiée dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS)s’appuient ainsi sur le modèle climatique RCP8.5, le plus pessimiste parmi les quatre envisagés qui font référence au sein de la communauté scientifique. D’après l’étude, la fréquence d’une inondation majeure à New York était d’une fois tous les 500 ans avant la révolution industrielle (avant 1800). Durant la période de 1970 à 2005, le laps de temps moyen entre deux événements climatiques de ce type est passé à 25 ans, toujours selon les données de l’étude. Pour la période allant de 2030 à 2045, les auteurs prévoient que la fréquence tombe à 5 ans, en intégrant l’hypothèse d’une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. (@Sciences_Avenir). Légende image : Un taxi fluvial à New-York, la ville est traversée par le fleuve Hudson.

#Ville

L’économie des villes en quatre épisode sur @franceculture. De la conception de la ville à l’aménagement du territoire, nous explorons les processus qui redéfinissent les différentes échelles de la carte. Entre coopération et concurrence, quels liens unissent les grandes métropoles du monde ?

L’économie des villes (1/4) : Dessine-moi une cité. La ville et le fait urbain ne sont pas un objet laissé au hasard. De l’Utopie urbaine de Thomas More à la Cité radieuse de Le Corbusier, en passant par le Phalanstère de Charles Fourier, la ville a été dessinée et pensée afin de correspondre et se mettre au service de modèles sociaux et économiques.

L’économie des villes (2/4) : L’aménagement du territoire. Aménager un territoire est une problématique politique qui recouvre des enjeux qui dépassent la simple bonne gestion d’un espace. Comment l’État s’occupe du local, comment oscille-t-on entre centralisation et décentralisation ? C’est sur ces enjeux que nous nous centrons aujourd’hui.

L’économie des villes (3/4) : BRICKS : l’hybris de la brique. Sur-production de briques, constructions d’immeubles à tout va, flambée des prix et explosion de la bulle immobilière en Espagne, le film Bricks, par le prisme des individus et l’histoire de la brique, revient sur ces éléments qui ont marqué l’Espagne et continuent de laisser leurs empreintes.

L’économie des villes (4/4) : La guerre des métropoles. Des liens qui unissent les métropoles à et leur mise en concurrence à l’échelle internationale, les relations qu’entretiennent les « villes mondes » entre elles sont complexes; de même que les relations que ces villes occupent avec leurs territoires.

 

#Ruralite

La ruralité veut ses « smart campagnes ». Au lieu de « smart city », d’aucuns préfèrent parler de « smart territoires ». Une manière de rappeler qu’il n’y a pas de raison que seules les villes profitent de ces technologies, qui intéressent aussi les communes rurales et périurbaines. Mais avant même d’entrer dans des considérations de smart city, certaines doivent déjà régler un problème de connectivité. « Même si on peut faire des choses sans, le très haut débit est une des priorités pour ces communes, d’autant que c’est une demande des usagers », confirme Cédric Verpeaux, responsable du pôle villes et territoires intelligents à la direction des investissements de la Caisse des dépôts. Pour celles qui ont déjà passé cette étape, il faut ensuite surmonter un certain nombre de barrières spécifiques aux petites collectivités. (@journaldunet).

#Finance

FinTech et intelligence artificielle, «le nouveau pétrole de l’industrie financière» (Joëlle Durieux). Faut-il s’inquiéter pour les FinTech ? Un récent rapport d’Accenture pointait «des signes qui montrent que la transformation du secteur financier promise par ces acteurs est bloquée : les avancées technologiques déployées sont réelles, mais bon nombre de FinTech ont du mal à passer à l’échelle supérieure». Reçue dans l’émission « L’Invitée des Echos », Joëlle Durieux ne partage pas ce constat. Considérant que les start-up spécialisées dans la finance progressent, la secrétaire nationale de la thématique FinTech au sein de la French Tech prend en exemple les levées de fonds dans le secteur. Les investissements ont en effet progressé au deuxième trimestre de l’année, selon une étude de KPMG , à 8,4 milliards de dollars dans le monde. Par ailleurs, Joëlle Durieux – également directrice générale de Finance Innovation – considère que la place de Paris a tous les atouts pour bénéficier du Brexit et attirer les investissements. (@LesEchos).

#Internet

Du vrai et du faux sur Internet. Quelle est la part du vrai et du faux dans ce que propose internet : informations, intoxications, croyances, faits alternatifs, rumeurs, comment échapper à la manipulation numérique ? Entretien avec le sociologue Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’université Paris-Diderot. Ses travaux portent sur la sociologie des croyances collectives et la cognition humaine. Il est l’auteur de nombreux articles et livres scientifiques remarqués dont La Démocratie des crédules (PUF, 2013) et de La Pensée extrême (PUF 2009). (@franceculture).

#Environnement

Les entreprises les plus vertes séduisent les millennials. De nombreux acteurs s’engagent pour la planète : 145 États ont ainsi ratifié l’Accord de Paris sur le climat. À plus petite échelle, les villes s’imposent parfois des objectifs plus ambitieux. Douze métropoles mondiales viennent d’annoncer leur volonté d’être neutres en carbone d’ici à 2030 pour lutter contre le réchauffement climatique. Quid des entreprises ? Les jeunes générations comptent en tout cas sur ces derniers pour agir à leur tour. Selon une récente étude publiée par le  groupe de relations presses Shelton, les millennials sont 76% à s’inquiéter des conséquences du dérèglement climatique sur leur qualité de vie et 82% à se soucier de celle de leurs enfants. À défaut d’agir d’eux-mêmes, (ils ne sont que 34% à recycler contre 52% des Américains toutes tranches d’âge confondues), 59% des membres de la génération Y se tournent vers les entreprises pour régler ce problème qui les dépasse. 70% des millennials disent ainsi que les bonnes pratiques environnementales d’une firme influencent leur décision d’achat. (@latelier).

#Numerique

Débat du 25 octobre 2017 : « Intelligence artificielle, enjeux économiques et cadres légaux »

30 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Societe

x« On peut développer une conscience collective sans technologie ». Et si la loi du plus fort n’était pas la seule loi de la jungle ? Et si l’entraide généralisée entre les êtres n’était pas une douce utopie de poètes mais une loi éternelle et universelle du vivant ? Dans L’Entraide, l’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017), Pablo Servigne et Gauthier Chapelle mettent à l’honneur la coopération, l’empathie, la symbiose et tout ce qui maintient interconnecté le monde du vivant sur Terre. Au travers d’un grand travail de synthèse transdisciplinaire, ils mènent une passionnante démonstration pour battre en brèche le mythe de l’égoïsme roi. L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Ou plutôt si, mais le loup, comme les oiseaux, les insectes, les plantes et les bactéries, privilégiera toujours la collaboration à la compétition. Pablo Servigne nous explique comment l’homme peut aussi s’y (re)mettre. (@usbeketrica).

#Ville

Une brève histoire de la densité urbaine. Croyez-le ou non mais Paris compte parmi les villes les plus denses au monde. Oui, oui, devant Tokyo, New York et leurs paysages de gratte-ciel. Bien que malléable, le concept de densité a dicté des décennies de politiques urbaines et profondément marqué nos imaginaires. Mais qu’est-ce que cela veut dire au juste ? De quoi parle-t-on quand on parle de densité urbaine ? Une ville efficace doit-elle être forcément dense ? Le bien-être a-t-il sa place dans une ville dense ? Petit récapitulatif de l’évolution de la notion de densité en France. (@UsbekEtRica).

#Transport

Quand la géolocalisation des cyclistes redessine les villes. Chaque matin, au moment de prendre leur vélo pour aller travailler, ils sont quelques milliers de Parisiens à déclencher leur application Strava – un outil de suivi sportif qui analyse leur trajet : vitesse, distance, parcours, état de forme, rythme cardiaque… Des données publiées ensuite sur le réseau social Strava, où chacun peut mesurer ses performances à celles de ses amis et des autres utilisateurs (dont des sportifs professionnels). Mais les cyclistes ne sont pas les seuls à scruter leurs efforts. Il y a quatre ans, les dirigeants de Strava se sont dit que l’agrégation de tous les trajets de ses « athlètes » (le vocable maison pour les utilisateurs) pourrait intéresser les villes elles-mêmes. « On peut voir l’évolution des flux selon les heures de la journée, les trajets et zones les plus fréquentés, les intersections où le temps d’attente est le plus long… », énumère Michael Horvath, l’un des deux cofondateurs. (@LesEchos).

xCysoing : voici le premier passage piétons en 3D de France. L’illusion d’optique est assez réussie. Depuis le 26 octobre, la petite commune de Cysoing, près de Lille, dans le Nord, est la première en France à tester l’efficacité d’un passage piétons en 3D. Le principe : dessiner sur le sol un passage piétons qui, à une certaine distance, donne l’illusion d’être en trois dimensions, sur le modèle des trompe-l’œil dont le plus célèbre exemple reste le plafond de la Chapelle Sixtine réalisé par Michel-Ange. Légende image : Des personnes traversent une rue sur un passage protégé en 3D, à Cysoing dans le Nord, le 27 octobre 2017. (@F3nord). Crédit photo : Philippe Huguen / Afp.

#Telecom

Très haut débit : le ton monte entre SFR et l’Arcep. Nouvelle passe d’armes entre SFR et l’Arcep, le régulateur des télécoms. Michel Combes, le PDG de l’opérateur au carré rouge, a adressé une lettre de « mise au point », vendredi, au président de l’Arcep, Sébastien Soriano, après les attaques publiques de ce dernier, contre le « plan Fibre » de SFR. L’opérateur a annoncé, cet été, son intention de fibrer toute la France d’ici à 2025, tout seul, sans subvention publique, bousculant le plan « Très haut débit » tel qu’il a été défini par l’Etat. Sébastien Soriano a carrément qualifié cette initiative de « danger pour l’aménagement du territoire », dans un entretien au « Figaro », jeudi, estimant que ce modèle n’est « tout simplement pas rentable. » (@LesEchos).

#Justice

Le barreau de Toulouse pousse son incubateur de start-up. L’Incubateur du barreau de Toulouse, créé officiellement il y quelques mois à l’initiative d’un petit groupe de jeunes avocats toulousain et avec le soutien du conseil de l’ordre de Toulouse, dont il est une émanation, prend ses marques. Dès sa création, le nouvel Incubateur a mis en place un rendez-vous mensuel dans ses locaux de la maison de l’avocat, à Toulouse, à destination des porteurs de projets de startups. L’Incubateur, dont la mission est de favoriser le développement de nouveaux outils numériques dont les avocats pourraient avoir l’usage, souhaite également apporter un accompagnement plus soutenu à certaines startups. Pour lancer cette nouvelle activité, il vient de sélectionner trois premiers projets, à l’issu d’un concours où les finalistes ont été auditionnés par un jury composé de membres de l’Ordre des avocats, ainsi que de représentant de la Banque Courtois et de la Société de Courtage des Barreaux. (@LUsineDigitale).

#Travail

Télétravail, auto-entrepreneuriat, comment le numérique transforme le travail ? Le télétravail est né avec le développement des nouvelles technologies et du numérique. Quels changements introduit l’ordonnance « prévisibilité et sécurisation des relations de travail » ? Accidents du travail, accords collectifs, charte, retrouvez tous les enjeux des nouvelles formes de travail. Le télétravail est une pratique encadrée par l’accord national interprofessionnel du 19 juillet 2005, transposé en partie dans les articles L 1222-9 à L 1222-11 du Code du Travail et assoupli par l’ordonnance 3 d’Emmanuel Macron, parue au Journal Officiel le 22 septembre 2017. (@franceculture).

#Robotique

Sophia, le robot humanoïde devenue citoyenne d’Arabie Saoudite. Sophia a un joli sourire, elle parle bien, intelligemment et a le sens de la répartie. Cette vedette d’un salon high-tech en Arabie saoudite est un robot doté d’une intelligence artificielle. Sous la peau de silicone, il n’y a que de l’électronique. Elle est la dernière coqueluche du royaume, au point de se voir offrir la citoyenneté saoudienne par le roi Salmane. Paradoxe, Sophia est la seule saoudienne autorisée à sortir non voilée. L’histoire ne dit pas si Sophia a utilisé son tout nouveau passeport saoudien pour retourner là où elle a été conçue et où elle est née, à Hong-Kong. (@franceinfo).

#Video

Le smartphone est la nouvelle TV, et inversement. Oui je sais, ça fait 10 ans qu’on nous annonce la mort de la TV. Mais, cela fait aussi 10 ans que les médias sociaux et les smartphones prennent une place toujours plus importante dans notre quotidien. Idem pour les services OTT comme Netflix, Amazon Video… Je veux bien croire que l’on peut facilement interpréter des statistiques de plusieurs façons différentes, mais les derniers chiffres sur les habitudes de consommation média sont particulièrement inquiétants pour les chaines de TV traditionnelles, ou pas ! En fait, tout dépend de la définition de ce qu’est la TV ou du moins de ce que sont les contenus TV. (@fredcavazza).

Facebook prédit la fin de l’écrit au profit de la vidéo. Ecrire des romans pour raconter ses péripéties personnelles, ce sera bientôt du passé. C’est du moins ce que pense Facebook. Fort de ses 1,65 milliard d’utilisateurs actifs mensuels, le réseau social de Mark Zuckerberg estime que l’écrit va disparaître de sa plateforme dans les 5 ans à venir, selon une information rapportée par le site spécialisé Quartz. « Facebook sera définitivement mobile et probablement entièrement vidéo », a ainsi déclaré Nicola Mendelsohn, en charge des opérations du réseau social pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, à l’occasion d’une conférence à Londres ce mardi. Et d’ajouter : « Chaque année, nous voyons une diminution du texte… Si je devais parier sur quelque chose, je dirais : la vidéo, la vidéo, la vidéo. » (@frenchweb).

#Litterature

Les best-sellers 2.0 s’écrivent sur les réseaux sociaux. Loin des circuits traditionnels de l’édition littéraire, c’est sur Twitter ou Instagram que certains auteurs exercent leur plume. Délivrant leur récit fragment par fragment, ils expérimentent de nouvelles formes d’écriture et tiennent en haleine des dizaines de milliers d’internautes. (@telerama).

29 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 29 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xSingapour, laboratoire mondial grandeur nature. Avec ses 4,7 millions d’habitants, la « petite » Singapour s’est imposée comme l’un des modèles de la smart city dans le monde. La cité-Etat joue un rôle décisif dans le fulgurant développement urbain des deux géants de l’Asie, la Chine (1,4 milliard d’habitants) et l’Inde (1,3 milliard). Elle expérimente sur tous les fronts, aimante les innovations et les entreprises, séduit les clients venus du monde entier. Jouant en partie de sa communauté d’origine chinoise (75 % de la population), Singapour a passé plusieurs ­accords de partenariat avec la Chine pour l’expérimentation et le développement de villes intelligentes. C’est le cas, entre autres, du parc industriel de Suzhou et de l’île éco high-tech de Nanjing, l’ancienne capitale qui compte aujourd’hui plus de 8 millions d’habitants. Les expériences sont ensuite répliquées dans d’autres ­agglomérations dont l’éco-cité de Tianjin et la Cité du savoir de Guangzhou. Cette méthodologie fournit une « plate-forme permettant aux entreprises singapouriennes et chinoises de démontrer leurs ­capacités en matière de technologie de manière holistique », explique l’agence singapourienne Infocomm. A Lire aussi : Quand l’Asie réinvente les mégapoles  (@LeMondefr).

#Ville

Nice : quand smart city rime avec recyclerie. La smart city ce n’est pas que de data et numérique. Si la Métropole Nice Côte d’Azur se classe parmi les 5 smart cities les plus en vue, elle semble aussi être capable de conjuguer intelligence et bon sens. C’est en tout cas ce que tend à prouver le projet de recyclerie que la Métropole a imaginé depuis quelques temps déjà et qui prend place dans le quartier des Moulins, un quartier en pleine restructuration et que son positionnement dans le périmètre de l’Eco-Vallée lui permet d’être partie prenante des expérimentations menées. (@latribunepaca).

#Logement

Le premier immeuble d’habitation avec des équipements connectés inauguré en France. Le premier bâtiment d’habitation entièrement compatible avec le programme « Home » d’Apple est français. Il est situé en banlieue parisienne, à Issy-les-Moulineaux. Les soixante logements proposés à la vente y sont tous connectés, grâce aux équipements développés en collaboration par Legrand et Netatmo. « C’est la première fois que des logements sont entièrement conçus avec des équipements connectés », explique Patrick Soudan, directeur général adjoint de Legrand. Avantage de ces interrupteurs, prises, moteurs de volets roulants et autres chauffages : ils sont tous connectés et pilotables depuis une application sur smartphone. Mais, « ils s’utilisent aussi comme des équipements classiques ». Ce dernier point est clé pour Patrick Soudan : « lorsqu’un promoteur construit un bâtiment, il ne connaît pas les futurs acquéreurs et en l’occurrence, leur degré d’appétence pour une maison connectée ». Les fans de technologie comme les plus réticents devraient donc y trouver leur compte. (@FigaroTech).

#Sante

Le CHU d’Angers, un établissement de santé à la pointe de la technologie. Installé au cœur de la ville, sur les bords de la Maine, le Centre Hospitalier Universitaire d’Angers est l’un de pionniers en matière technologie. L’arrivée du numérique dans le domaine du médical permet au CHU de tendre vers cet objectif. Réalité virtuelle, objets connectés, robotique… se trouvent désormais entre les murs d’un hôpital et dessinent une « nouvelle » médecine : plus connectée. C’est désormais la réalité de cet établissement pionnier à bien des égards. Si vivre en bonne santé est depuis longtemps une préoccupation de notre société, comment se concrétise la santé dans un établissement hospitalier ?  Télémédecine, E-santé, M-santé, Quantified Self, Santé connectée, big data, dossier médical partagé … Aujourd’hui, il semble difficile de définir ce qu’est la santé connectée. Les frontières sont de plus en plus minces entre les applications numériques et les objets connectés utilisés dans le domaine du bien-être, dans celui de la santé ou encore dans celui de l’exercice de la médecine. (@villeintelmag).

#InternetDesObjets

Votre aspirateur robot peut vous espionner. Les robots aspirateurs, ou aspirateurs connectés sont fort pratiques, permettant de s’épargner simplement une corvée de nettoyage. Ils sont bardés de capteurs ainsi que, bien souvent, d’une caméra afin de s’orienter en évitant les obstacles. Mais sous cet aspect inoffensif de machine corvéable à loisir, ces petits engins autonomes peuvent se transformer en véritables outils d’espionnage et filmer l’intérieur de nos appartements. C’est ce qu’on prouvé les chercheurs et experts en sécurité de la firme américaine Check Point Software Technologies, vidéo à l’appui. (@20minutesOnline).

Des objets connectés trop peu protégés. Combien d’objets connectés à l’horizon 2020 ? Selon les études, les projections oscillent entre 20 et… 80 milliards, du babyphone à la voiture en passant par la caméra de surveillance ou le compteur électrique. De quoi donner des sueurs froides aux experts en cybersécurité, car les risques de piratage de ceux qui sont déjà parmi nous (6,4 milliards en 2016, d’après le cabinet d’audit Gartner) sont largement avérés… Des risques qui vont du plutôt flippant – transformer un inoffensif jouet robot humanoïde en dispositif de surveillance ou lui faire attaquer une tomate à coups de tournevis, comme l’a fait l’entreprise américaine IOActive en janvier, au franchement alarmant, comme la prise de contrôle à distance d’une Jeep Cherokee par deux chercheurs, filmée à l’été 2015 par le magazine Wired (dans la foulée, le constructeur avait rappelé 1,4 million de véhicules), ou les failles découvertes l’année dernière dans une pompe à insuline. (@libe).

#Numerique

Numérique, une culture commune à réinventer. Par Christophe Béchu, maire d’Angers, président du WEF Angers 2017. « Nous entrons dans une nouvelle ère. Celle de l’internet des objets, du big data, de la robotisation, de l’intelligence artificielle, de la blockchain. Ces nouveaux concepts vont bouleverser le fonctionnement des entreprises et transformer bon nombre de métiers. Les progrès issus de ces évolutions technologiques vont stimuler la croissance mais aussi transformer bien des aspects de notre existence et de nos sociétés. Comme à l’époque de la Renaissance, période de grandes découvertes, la vague technologique actuelle liée au numérique est en train de rebattre les cartes. Avec cette nouvelle économie, nous entrons dans une terra incognita. Ces « nouvelles technologies » changent notre quotidien, modifient nos comportements de consommation, nos moyens de communication, le fonctionnement de nos institutions. En un mot, elles réinventent nos modes de vie. » A lire la suite sur le site de @libe.

#Technologie

« Nous sommes victimes d’une optique systématiquement sombre sur la technologie ». quand Usbek & Rica est tombé sur un livre intitulé Le travail est l’avenir de l’homme (éditions de l’Observatoire), qui plus est écrit par un économiste tout ce qu’il y a de plus sérieux, on s’est dit qu’on allait lui demander s’il carburait à l’eau claire. La réponse est oui, et avec ce livre, Nicolas Bouzou relance joyeusement le débat sur la façon dont nous travaillerons – ou pas – dans quelques décennies. (@usbeketrica).

#Transhumanisme

« L’homme augmenté est un mythe ». Une personne en situation de handicap « appareillée » de prothèses devient-elle un humain augmenté ? Augmenté = tout réparé ? La somme n’est pas aussi simple, comme l’ont montré le philosophe Bertrand Quentin et le chercheur en robotique Nathanaël Jarrassé lors d’une table ronde sur les métamorphoses de la notion de handicap au contact des nouvelles technologies. Peut-on parler d’homme augmenté pour une personne handicapée dotée d’appareillage ? Bertrand Quentin livre un premier élément de réponse : « Pas vraiment. Plus que d’homme augmenté, on devrait parler de handicap « diminué » ; face à un bus à rampe d’accès rétractable, la personne en situation de handicap voit son handicap diminuer – sa déficience reste la même ». (@usbeketrica).

#FlipYourMind

On peut disrupter la disruption ! Une idée qu’il faut garder en tête avec les nouvelles technologies, c’est qu’elles sont en permanence à la recherche de nouveaux usages grâce au flux de capitaux énormes que les investisseurs réinjectent pour faire émerger le prochain Google ou Tencent. Tous ceux qui ont connu la technologie comme un marché avec peu de sources d’innovations (Microsoft, Adobe, …), de la consistance dans ces investissements même quand cela n’avait plus toujours d’intérêt pour les utilisateurs (Windows 8, Flash…), sont certainement un peu déboussolés. Il faut donc changer sa façon de voir : le financement des startups a montré que les budgets innovation sont maintenant supérieurs en dehors des entreprises installées que dans ces entreprises. La disruption a donc également plus de chance d’émerger en dehors. (@zdnetfr).

#Piratage

« Bad Rabbit » : le rançongiciel qui rappelle de mauvais souvenirs. Les premières alertes, mardi 24 octobre en début d’après-midi, ont eu des allures de remake. En Ukraine, l’aéroport d’Odessa a indiqué que ses services étaient ralentis en raison d’une attaque informatique ; le métro de Kiev a signalé que son système de paiement par carte bancaire était inutilisable. En Russie, l’agence de presse Interfax a annoncé que ses serveurs étaient indisponibles. Dans les trois cas, le même message était apparu sur des ordinateurs : « Si vous voyez ce texte, c’est que vos fichiers ne sont plus accessibles. » Suivait une adresse web, celle d’un site affichant une demande de rançon de 0,05 bitcoin (environ 236 euros). Le coupable : un « rançongiciel », un logiciel malveillant qui chiffre (ou «crypte») les données de ses victimes et exige un paiement pour les déverrouiller, nommé Bad Rabbit («lapin méchant»). Un nouveau venu que plusieurs entreprises de cybersécurité ont d’ores et déjà identifié comme un cousin, sinon le successeur, d’un autre malware qui, l’été dernier, a fait couler beaucoup d’encre : NotPetya. (@libe).

28 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 28 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

xL’indispensable essor de l’économie circulaire. Pas moins de 85 milliards de tonnes aujourd’hui, contre 22 milliards en 1970. En moins d’un demi-siècle, les quantités de matières premières extraites dans le monde ont quadruplé. Et ce n’est pas fini. Selon un récent rapport du Programme des nations unies pour l’environnement, la satisfaction de la demande mondiale à l’horizon 2050 nécessitera d’en extirper du sous-sol 180 milliards de tonnes par an. Mais cela sera-t-il possible ? Pas sûr et, si oui, sûrement pas à n’importe quel prix. Prenons le cas du cuivre. Au rythme de croissance actuelle, 650 millions de tonnes devraient être consommées dans les vingt-cinq prochaines années. C’est autant que tout le cuivre extrait depuis les débuts de l’humanité et pas loin de ce qu’il est possible de tirer de toutes les réserves connues dans le monde à ce jour, soit 700 millions de tonnes. De quoi tenir jusqu’en 2045, mais pas plus. (@LesEchos). Crédit photo Hamilton/REA.

Economie circulaire : Bruxelles veut agir dès la conception des produits. Bruxelles aura pris son temps. Longtemps laissée dans l’angle mort, une véritable politique européenne  de soutien à l’économie circulaire a attendu pour se dessiner le mois de décembre 2015 et la présentation par la Commission Juncker d’un « paquet » dédié. Préalablement, elle s’était attiré les foudres des promoteurs de cette approche en enterrant, à son arrivée fin 2014, le plan préparé par la précédente Commission Barroso. C’était un recul pour mieux sauter. Certes, elle a au passage revu à la baisse les objectifs en termes de recyclage des déchets. Mais la Commission Juncker fait preuve d’une ambition plus structurelle « en prenant en compte l’ensemble du cycle de vie des produits, de la conception à la transformation des déchets en ressources », comme le pointe un rapport du think tank européen Pour la Solidarité. (@LesEchos).

En Afrique, l’économie circulaire avance à trop petits pas. Des centres commerciaux de luxe de Johannesbourg aux petites boutiques chinoises du Sénégal, le consommateur africain a de plus en plus accès à des produits qui ont longtemps été réservés aux pays développés. Cependant, plus vulnérable que tout autre à la hausse mondiale des températures, le continent africain fait face à un avenir environnemental précaire. Des critiques s’élèvent donc pour s’inquiéter des ravages que l’essor soudain de la production et de la consommation pourrait causer sur les fragiles écosystèmes de l’Afrique. Elles soulignent que la transition vers une économie moderne impliquera probablement d’importantes ruptures. L’impact environnemental ira de l’augmentation accélérée des déchets à l’empreinte laissée par les nouvelles usines, les réseaux de transport et les infrastructures énergétiques. (@LesEchos).

#Ville

CityLity  est un réseau social de proximité visant, via les nouvelles technologies, à optimiser l’efficacité des actions des citoyens. Lancée en début d’année et disponible dans toute la France, il participe aux échanges entre habitants, voisins et institutions. Dans la ville de Pessac (Gironde), CityLity a mis à disposition des agents de la ville son application d’échange, leur offrant une vue globale des incidents techniques. « L’information qui remonte sur cette appli est ouverte à tous les utilisateurs, donc tout le monde peut constater que tel lampadaire est en panne, et qu’il sera réparé dès le lendemain », explique André May, co-fondateur de CityLity. « L’intelligence de la ville est appréhendée d’abord par les transports », explique André May.

#Tourisme

Le réseau social CityLity lance une version personnalisée pour la Moselle. CityLity vient de lancer une version personnalisée de l’application pour le département de la Moselle, traversé par la rivière du même nom et que la région partage avec le Luxembourg voisin. Ce qui explique que cette nouvelle version a été appuyée par le ministère du Développement durable luxembourgeois. Elle permettra à tous les usagers de la communauté de signaler de manière géolocalisée tout incident sur la voie d’eau (dégradation de la berge, pollution de l’eau, problème sur une borne électrique ou dégradation d’une infrastructure fluviale). L’usager a la possibilité d’agir en faisant remonter l’information et les précisions utiles (photos, détails pratiques) via l’application afin de faciliter la résolution de l’incident, puisque celui-ci sera directement transmis aux agents du service de la navigation. (@bymaddyness).

#Commerce

Les algorithmes au coeur de la distribution de demain. « Le commerce n’est plus seulement connecté il est intelligent. » La semaine dernière à Lille, le Salon #conext a fait le point sur les technologies qui feront le retail (commerce en magasin qu’on oppose au commerce électronique) de demain. Et dans ce domaine où les professionnels veulent être plus près de clients, prévenir leurs souhaits, prévoir ce qu’ils vont acheter, leur simplifier les courses et la livraison, les algorithmes dictent leur rythme. Frisson garanti. IVS (Intelligent Video Software) travaille sur le projet IVStreet avec Promod : un capteur installé dans une vitrine compte le nombre de gens qui passent devant, enregistre le côté par lequel ils arrivent, et donc quelle vitrine est regardée en premier, combien vont entrer dans le magasin et quel produit en vitrine les a fait entrer. « On peut en tirer qu’il aurait été plus opportun de mettre telle robe là dans la vitrine de droite plutôt que dans celle de gauche, car elle aurait potentiellement fait rentrer 17 personnes de plus », analyse Franck Selve, cofondateur d’IVS, implantée à EuraTechnologies à Lille. (@LesEchos).

#FabLab

Gennevilliers : leur machine transforme l’eau de mer en eau douce. Leur idée pourrait rendre service à des milliers de personnes. Au FacLab de l’université de Cergy-Pontoise, sur le site de Gennevilliers, l’association « Inventions sans frontière » a créé une machine capable de produire de l’eau douce déminéralisée à partir d’eau salée, appelée « Dessalto ». « Nous avions besoin d’un matériel de pointe, sans avoir de fonds. Le FacLab était l’endroit idéal ! » assure Karim Osman, 29 ans, originaire de Gennevilliers et président de l’association. Depuis le début de l’été, elle bénéficie aussi d’un local au jardin partagé du boulevard Camelinat, prêté par la mairie. Grâce à un système complexe, l’eau est d’abord chauffée. La vapeur se déplace dans une autre partie de la structure. Refroidie, la vapeur provoque de la condensation, et donc de l’eau douce déminéralisée. « Nous avons mis un an pour arriver à ce prototype », précise Younes, 28 ans, autoentrepreneur dans le commerce et secrétaire général de l’association. (@LeParisien_92).

#Data

La Chine, seul pays au monde à échapper à la domination américaine dans le cloud et les datacenters. Qu’il s’agisse du cloud, de l’équipement de datacenters, de l’hébergement informatique ou des services de diffusion de contenu sur réseaux, le contraste est saisissant entre la Chine et le reste du monde. L’Empire du Milieu se distingue par le fait d’être le seul marché au monde à ne pas être dominé par les acteurs américains. Il reste solidement contrôlé par des acteurs locaux. C’est la conclusion d’une étude du cabinet Synergy Research. Cette exception est particulièrement frappante dans les services de cloud d’infrastructure combinant le segment d’infrastructure proprement dit (IaaS pour Infrastructure as a service) et le segment de plateforme de développement (PaaS pour Plateform as a service). Les « Big Four » américains (Amazon Web Services, Microsoft, IBM et Google) trustent 55% du marché mondial, selon Synergy Research. Mais ils sont largement minoritaires en Chine où Google est d’ailleurs totalement absent. Les opérateurs chinois du cloud contrôlent plus de 80% du marché local. En tête, arrivent Alibaba, China Telecom et Tencent. (@LUsineDigitale).

#LiensVagabonds

Démonstration de force des géants de la tech. A retenir cette semaine : – Les jeunes reviennent vers les médias d’infos sérieux et payants ; – Comment la fiction devient un fait sur les réseaux sociaux ; – Déjà la fin de l’ère des start-ups ? La nouvelle vague techno (IA, voiture autonome,…) favorise les grosses firmes ; – Pourquoi les géants américains placent les startups dans une situation de perdant-perdant ; – Informatique quantique : Google propose un logiciel ; A quoi ressemblera le monde de l’informatique quantique. (@Metamedia).

#Television

Comment les chaînes de télévision utilisent les émotions. En son temps, Patrick Le Lay, ex-patron de TF1, parlait de vendre du « temps de cerveau disponible » aux annonceurs. Aujourd’hui, ce serait plutôt leur céder de l’hémisphère droit. Les médias prennent de plus en plus en compte le rôle des émotions, dans la publicité. Ainsi, M6 vient de mettre en place une nouvelle offre de « ciblage émotionnel », présentée aux annonceurs la semaine dernière. Un algorithme d’analyse sémantique scanne les audiodescriptions de chaque programme pour y déceler six sentiments : joie, rire, surprise, émotion, frisson, nostalgie. Ce séquençage est croisé avec les coupures publicitaires potentielles. Un spot peut être alors placé au début de la coupure, à peu près au même moment où l’émotion est véhiculée. L’objectif ? Faire davantage enregistrer la publicité au téléspectateur. D’après une étude menée avec Harris Interactive, utilisant les neurosciences (avec des tests par électroencéphalogrammes, « facial coding » pour détecter les expressions du visage, etc.), le souvenir publicitaire est multiplié par deux lorsque l’émotion du téléspectateur est plus intense. La mémorisation augmente en moyenne de 12 % lorsque l’émotion de la publicité est la même que celle ressentie juste avant la coupure. En clair, un téléspectateur qui pleure de rire en regardant « L’amour est dans le pré », a plus de chance de retenir une publicité « souriante ». (@LesEchos).

27 Oct

Régions.news #304 – Edition du vendredi 27 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Le projet Supertrees à Singapour consiste en l’implantation à travers toute la ville d’arbres artificiels hauts de 50 mètres. Ces arbres sont équipés de modérateurs de température. Ils éclairent, récoltent l’eau de pluie… Crédit photo : Budiman Salleh.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Le patron de la société méricaine HTT (Hyperloop Transportation Technologies) a annoncé jeudi 19 octobre 2017 la construction du centre de recherche et de développement d’Hyperloop à Toulouse pour février 2018. L’Hyperloop, projet de navette supersonique de l’américain Elon Musk, reliera Toulouse à Montpellier… en 20 minutes. Quelque 1 223 km/h en lévitation sur un coussin d’air dans des tubes soutenus par des piliers. A lire : L’Hyperloop, par rapport à l’avion ou au TGV, sera-t-il rentable ?

♦ Une nouvelle plateforme pour trouver un job en Touraine a été créée en septembre. Dédié aux chômeurs et aux bénéficiaires du RSA, l’objectif ce site, jobtouraine, est de mettre en relation rapidement le demandeur d’emploi avec un recruteur de la région. « On n’est pas en confrontation avec d’autres sites comme celui de l’agglomération ou Pôle Emploi, on a rencontré les équipes de l’organisme qui y voient une vraie complémentarité », explique Magalie Arcent, chef de projet.

♦ Wektoo, jeune pousse caennaise, a mis au point une application bien utile aux employés des rayons de supermarchés : elle alerte lorsqu’un produit est bientôt périmé. Cette entreprise a été récompensée mardi 24 octobre dans le cadre des 11èmes trophées de l’agroalimentaire en Normandie.

#Economie

♦ La majorité des 35 entrepreneurs de la zone industrielle de Calvi veut s’engager dans l’économie circulaire. Cette pratique économique vise à combattre le gaspillage en valorisant notamment le recyclage. Les cartons sont compactés dans la zone industrielle de Calvi, avant d’être envoyés sur le continent pour y être recyclés. A lire aussi : Bastia : Quand la CCI planche sur l’économie circulaire.

♦ L’économie circulaire fonctionne en boucle. Son objectif est de produire des biens et services tout en limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières. Avec les technologies du numérique et les modèles de partage, l’économie circulaire s’apprête à s’imposer à grande échelle. Le gouvernement a ainsi annoncé mardi 24 octobre, l’élaboration d’une feuille de route de l’économie circulaire qui paraitra en mars 2018.

♦ Revue de liens : Le 5 octobre se tenait à Issy-les-Moulineaux le forum du Grand Paris Circulaire ; Pour encourager l’économie circulaire en Bretagne, la Région a distingué treize projets ; L’économie circulaire a le vent en poupe en Bourgogne-Franche-Comté.

image003Légende image. Street Art by Alex Senna in Detroit (@GoogleStreetArt). Ruinée en 2013, Detroit (Michigan) renaît avec ses artistes, ses galeries et ses rues entières dédiées aux peintures murales.

#TiersLieux (2)

♦ Le concept de l’anticafé vient d’Europe de l’Est et de Russie. C’est un espace de coworking dans lequel on ne paie pas ses consommations, mais le temps qu’on passe sur place. La première heure est facturée cinq euros. Il faut compter 24 euros pour la journée, avec boissons et collations à volonté. En France, huit établissements pratiquent aujourd’hui cette formule au temps passé. Deux viennent d’ouvrir à Bordeaux et à la Station F dans le 13ème arrondissement parisien.

#Internet

♦ Le désenchantement de l’internet : la fin du fantasme de l’agora 2.0 ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. « Un siècle après sa consécration par Max Weber, le concept de désenchantement du monde revient aujourd’hui sous la plume de Romain Badouard, revisité à la sauce 2017 pour devenir le « désenchantement de l’internet ». Le chercheur dresse le constat d’une désillusion quant au potentiel démocratique de l’internet, fantasmé à ses débuts comme un outil d’émancipation de la société civile… avant de prendre, au tournant des années 2010 avec l’affaire Snowden, les contours d’un spectre menaçant, symbole de la surveillance généralisée, de la propagande industrielle et d’une brutalisation du débat public ». Lire la suite sur le site @MetaMedia

#IntelligenceArtificielle

♦ « L’intelligence artificielle nous dépasse de plus en plus ». Dans son ouvrage « La guerre des intelligences » l’essayiste et cofondateur du site web « Doctissimo » Laurent Alexandre aborde les mutations que l’intelligence artificielle (IA) va provoquer dans nos modes de vie et en particulier dans notre conception de l’éducation. « L’enjeu de l’IA est ainsi un enjeu d’éducation, affirme-t-il. On ne peut plus parler d’IA aujourd’hui sans parler d’école. ». A lire : L’IA est un séisme pour l’éducation et le Petit glossaire démystificateur de l’intelligence artificielle

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 21 octobre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Nouvelle étape dans l’intelligence artificielle, ou plus exactement dans le Machine Learning : la nouvelle IA AlphaGo Zero de Deepmind a appris à jouer toute seule et terrasse la version précédente ! Le sujet commence à intéresser sérieusement les médias, à l’instar de la BBC qui se tourne vers l’intelligence artificielle pour améliorer sa programmation en faisant un partenariat avec huit universités britanniques. ; – Pourquoi l’intelligence artificielle est loin d’être intelligente ; – « Nous devons être préparés à travailler avec l’IA » ; – 5G : préparez-vous aux réseaux de data illimitée à partir de 2019 ; un tiers du marché mobile européen en 5G d’ici 2015 ; – Le futur de la vérité et de la désinformation : une majorité d’experts pessimistes.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 27 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

nullDébat : Intelligence artificielle, robots, transhumanisme… du bonheur ou la planète des singes ? Par Pascal Picq, (« Qui va prendre le pouvoir ? les grands singes, les hommes politiques ou les robots », Odile Jacob, mai 2017.). Le développement fulgurant annoncé de l’intelligence artificielle inquiète de plus en plus les cercles de discussion « connectés ». Est-ce que les robots animés, c’est le terme, par l’intelligence artificielle vont supplanter les humains ? Il y a de fortes chances que la réponse soit oui si l’on continue à ignorer que la tendance actuelle à abrutir et asservir les humains avec les objets connectés amplifie le délitement anthropologique en cours, ce que j’appelle le « syndrome de la planète des singes ». En fait, sommes-nous préparés à comprendre et à vivre avec les intelligences artificielles ? Si on aborde cette question comme on l’a fait avec les intelligences animales, certainement pas. La pensée anthropocentrique, dualiste et hiérarchique occidentale perpétue une œuvre néfaste de dégradation et d’élimination des animaux, mais aussi en s’enfermant, selon l’expression de Claude Lévi-Strauss, dans un (pseudo)humanisme de plus en plus étriqué et exclusif pour se concentrer sur l’homme mâle blanc et maître des techniques. Autrement dit, l’ingénieur au pinacle de l’évolution, qui finit par se prendre pour un démiurge à son tour ébloui par ses propres créations. Lire la suite sur le site de @FR_Conversation. Cet article et publié dans le cadre du forum Une époque formidable qui se tient à Lyon le 14 novembre 2017 et dont The Conversation France est partenaire. Pascal Picq intervient lors de cet événement. Légende image : Gorille robot… Barabeke via VisualHunt.com CC BY-NC-SA.

L’intelligence artificielle fait courir les investisseurs en Europe. L’intelligence artificielle (IA) attire de plus en plus les investisseurs. En 2016, quelque 271 start-up spécialisées dans ce domaine ont levé des fonds en Europe, soit trois fois qu’en 2015, selon une étude européenne menée par le fonds d’investissement Serena Capital, qui a lancé un fonds dédié à l’intelligence artificielle. De même, les montants investis ont aussi progressé pour passer de 611 à 774 millions d’euros. Cette lame de fond se constate dans toute l’Europe et touche quasiment tous les secteurs, y compris ceux réputés les plus traditionnels comme la santé (par exemple pour la découverte de nouveaux médicaments), l’agriculture (amélioration des récoltes et réduction des herbicides) ou encore l’environnement (la collecte des déchets). Autre point clé relevé par Serena Capital: en 2016, le Royaume-Uni et, dans une moindre mesure, la France dominent les levées de fonds dans l’intelligence artificielle. Les start-up britanniques de l’IA ont attiré 388 millions d’euros d’investissements contre 176 millions en 2015. En France, la somme est passée de 70 à 118 millions sur la même période et de 84 à 91 millions en Allemagne. (@FigaroTech).

#Robotique

Hiroshi Ishiguro, l’homme androïde(s). Si la uncanny valley était un pays, Hiroshi Ishiguro en serait le dirigeant. Cette vallée de l’étrange, le roboticien japonais la parcourt depuis maintenant 15 ans ans. Dans un (très) long article publié par Wired, l’homme se confie sur ce qui l’anime, et sur sa quête : créer des androïdes plus vrais que nature afin de rendre les interactions homme-machine les plus naturelles possibles. Pendant des mois et au cours de plusieurs rencontres, la réalisatrice et auteure américaine Alex Mar a recueilli les propos du démiurge japonais, et tenté d’établir un rapport avec un homme qui aime à se décrire comme « solitaire ». (@usbeketrica).

#Ville

Toronto invente la ville de demain (et séduit Google). L’annonce a fait grand bruit. Il faut dire que la perspective de voir naître « le premier quartier au monde construit à partir d’Internet » a de quoi fasciner. Et c’est à Toronto, la ville a été préférée à des dizaines de sites en Amérique du Nord, en Europe de l’Ouest ou en Australie – que le projet prendra forme, après une vaste consultation de la population qui démarrera le 1er novembre. La capitale de l’Ontario, qui cherchait à revitaliser une zone de 325 hectares sous-exploitée située le long des rives du lac, s’est en effet associée à Sidewalk Labs, division de l’entreprise Alphabet (elle-même maison-mère de Google), pour imaginer la ville de demain. Le 17 octobre dernier, la compagnie américaine et les pouvoirs publics canadiens ont dévoilé en grande pompe – et en présence du Premier ministre canadien Justin Trudeau, du maire de Toronto et de la Première ministre de l’Ontario – leur envie commune de créer un nouvel espace qui combinera « conception urbaine avant-gardiste et nouvelles technologies ». Les mots d’ordre de cette future smart city? « Mobilité », « développement durable », « accessibilité » et « opportunités économiques ». (@LExpress).

Quelles retombées pour Lille Métropole, capitale mondiale du design en 2020 ? L’annonce a été faite en grande pompe à Turin : la Métropole Européenne de Lille a été choisie pour être capitale mondiale du design en 2020. Cette action pilote veut devenir la plus grande expérimentation design de France. Qu’est-ce que le territoire peut en attendre ? Qui aurait pu prédire que la métropole de Lille allait être de taille face à Sydney ? Après Turin, Séoul, Helsinki, Cape Town, Tapei et Mexico (pour 2018), c’est pourtant la Métropole européenne de Lille (MEL) qui a été choisie, samedi 14 octobre à Turin (Italie), pour être « capitale mondiale du design » en 2020. Pour l’ex-communauté urbaine, c’est l’aboutissement d’une candidature de tous les défis. Lors de l’annonce de la bonne nouvelle, Damien Castelain, président de la MEL (sans étiquette), concluait par ces mots : « Nous avons gagné parce que nous avons une histoire et une ambition pour le design. » (@latribune).

Le chef de projet smart city, cheville ouvrière de la ville intelligente. Entre les élus qui s’occupent de la smart city et les entreprises qui proposent leurs technologies, se trouve un acteur moins connu, mais tout aussi essentiel : le chef de projet smart city. Employé par la ville ou la métropole, il est souvent rattaché à une direction en charge du développement économique ou de l’innovation, et plus rarement dédiée à la smart city. Il peut être seul ou disposer de quelques collaborateurs mais les chantiers de smart city concernent tellement d’aspects de la municipalité qu’il faut travailler avec tout le monde, explique Laurent Deslattes, chargé de mission numérique et chef de projet smart city à Grenoble-Alpes Métropole, dont le plan ville intelligente est en cours d’élaboration. « C’est un projet transversal, qui concerne de près ou de loin une quarantaine de services, auxquels nous associons 80 partenaires venant de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’industrie, des pôles de compétitivité, de la French Tech et de la société civile. » Sans oublier les élus. « Nous en sommes à notre vingtième réunion du comité de pilotage smart city avec les politiques », se satisfait Marion Glatron, directrice déléguée à l’innovation et à la smart city de Rennes Métropole. On y trouve notamment des élus en charge de l’énergie, de la cohésion territoriale, de l’innovation et de l’économie. (@journaldunet).

#Data

L’Open Data public : un droit citoyen mais pour quoi faire ? La loi numérique, votée en France en 2016 impose entre autres, la généralisation de l’ouverture des données des collectivités territoriales, et progressivement d’ici 2018, des collectivités locales, supérieures à 3 500 habitants. Cette loi entend par données publiques, comme le précise le portail Vie Publique un vaste champ incluant :

  • Tous les documents administratifs, les données sur les délégations de services publics (transport, eau, gestion des déchets), celles relatives à la production et à la consommation d’énergie (gaz et électricité)
  • Les algorithmes utilisés par exemple pour le calcul des impôts ou l’affectation des élèves dans les établissements scolaires et d’enseignements supérieurs
  • Les données présentant un intérêt économique, social, sanitaire ou environnemental, etc. (@econocom).

#Transport

De la réalité augmentée et contextualisée dans le tram d’Angers. Le principe est assez simple. Des boitiers informatiques reliés à un système de navigation GPS permettent de projeter sur des vitres revêtues d’un film micro perforé, grâce à un vidéo projecteur dissimulé dans le toit, des contenus en fonction de la position de la rame. Les passagers peuvent continuer voir à travers la micro perforation. « D’autre trams, comme celui de Bordeaux, diffusent déjà du contenu contextualisé, mais sur des écrans LCD ou plasma installés dans les rames. Le fait de projeter directement sur les vitres est une véritable première en France, car cela offre d’autres possibilités », confie Matthieu Lecoq, chargé de communication chez Keolis Angers. Le gestionnaire du tramway travaille avec la société angevine « Æon Création ». « Ensemble nous réfléchissons à des contenus adaptés : par exemple la projection d’images d’archives lorsque la rame passe au Ralliement, ou bien des images des projets à venir deux arrêts plus loin ». (@villeintelmag).

#Paiement

Uber lance sa propre carte de crédit pour fidéliser sa clientèle. Uber roule dans le sillage d’Amazon. Comme la marketplace américaine, la plateforme de VTC a annoncé le lancement de sa propre carte de crédit, en partenariat avec Barclays et Visa, à l’occasion de la conférence Money 2020 à Las Vegas. Elle sera disponible à partir du 2 novembre aux États-Unis et pourra être commandée directement depuis l’application mobile d’Uber après vérification de la solvabilité de l’utilisateur. La carte de crédit d’Uber a tout d’un programme de fidélisation. Et pour cause, la carte est gratuite et offre un bonus de 100 dollars à l’utilisateur s’il dépense plus de 500 dollars au cours des 90 premiers jours. Elle donne également d’autres avantages, comme des réductions de 4% sur les additions dans les restaurants, les bars et les repas à emporter, 3% sur les billets d’avion, les hôtels et les locations de type Airbnb, 2% sur les achats en ligne et 1% sur toutes les autres dépenses. (@frenchweb).

#Monnaie

Le soudicy, une monnaie locale pour échanger dans l’Allier. À l’instar de la doume dans le Puy-de-Dôme, des Bourbonnais veulent émettre une monnaie complémentaire à l’euro, dans le département de l’Allier, pour relocaliser les échanges et favoriser les circuits courts. (@lamontagne_fr).

#Journalisme

[Etude] Le futur du journalisme en manque de stratégie. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. Le consensus sur la crise que traverse la presse est tel qu’elle est elle-même devenue un sujet de prédilection pour bon nombre de médias. Une fois cela acté, les conclusions de l’étude de Future Today sur le futur du journalisme ont de quoi inquiéter sur l’état d’esprit de la profession. Cette prise de conscience n’est pas nouvelle. Ce qui est plus récent, c’est le développement d’un vrai discours d’incitation à l’égard du public à soutenir la presse et le journalisme de qualité. Celui-ci a toujours eu un coût mais à l’heure de l’apparente gratuité d’une grande partie de l’offre, il est devenu essentiel de faire preuve de pédagogie pour justifier le prix d’un abonnement, de la présence de publicités, et parfois même la demande de dons. Lire la suite sur le site @metamedia

26 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 26 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xLa Terre va-t-elle devenir un immense désert ? Pour nourrir une humanité de plus en plus nombreuse, on intensifie sans arrêt l’agriculture. En boostant les plantes à grands renforts d’engrais, de pesticides et de labour, on détruit ce qui fait pourtant pousser la plante en premier lieu : son sol. Partout la terre s’appauvrit, se transforme en désert ou bien disparaît carrément. Des chercheurs, dans le sillon de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) tirent la sonnette d’alarme. Rien n’est irréversible, à condition de se bouger. (@usbeketrica).

#Ville

Smart city : engager les citoyens, une nécessité pour les collectivités. A l’Université du Très Haut Débit, à Epernay, le 14 septembre, Jean-Luc Sallaberry, chef du département numérique de la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies), a déclaré que « La ville doit être plus efficace, ouverte et participative » lors de l’atelier consacré aux « Villes et Territoires de demain ». Cet atelier voulait mettre en relief l’importance centrale du facteur humain dans le développement d’une smart city : parfois le trop-plein de technologies, d’outils numériques et de connectivité peut faire perdre de vue que si une ville doit devenir intelligente, c’est pour le bien-être quotidien du citoyen, pour améliorer le vivre-ensemble et réduire l’empreinte énergétique des activités urbaines, dans une démarche durable et collaborative. (@reseaudurable).

Ville et numérique : au-delà de la Data. Une ville se définit par sa complexité. A l’image d’un corps humain avec ses milliards de réseaux, de connexions et d’interactions, elle est faite de flux de données en mouvement perpétuel qui dessinent un maillage multiforme. Savoir et comprendre comment ces datas s’organisent permet, à l’ère digitale, d’engendrer de nouveaux usages sociaux pour l’Homo Numericus. Par Carlos Moreno, spécialiste de la ville intelligente et humaine. Il explique que : « Le point de départ essentiel de toute réflexion sur la ville doit ainsi se situer dans la reconnaissance du fait que chaque ville possède une histoire et un territoire qui lui sont propres, qui forgent son identité et en font une entité unique. ».(@latribune).

#InternetDesObjets

Pourquoi le marché peine à décoller. Il y a deux ou trois ans, l’Internet des objets (ou IoT pour « Internet of Things ») était largement perçu comme un nouvel eldorado. Mais aujourd’hui, le marché peine à se développer auprès du grand public comme des entreprises. Lors d’une conférence de presse ce mercredi, le think tank Idate, spécialisé dans les télécoms, a listé les verrous qui, selon ses experts, freinent son essor. Selon Samuel Ropert, expert en Internet des objets de l’Idate, le potentiel du marché n’est pas à remettre en cause. Évoquant le chiffre de « 40 milliards d’objets connectés dans le monde à horizon 2030 », il estime que le segment est toujours source « d’opportunités ». Mais à l’en croire, il y a de nombreux « challenges » à relever. Ceux-ci sont, d’après lui, notamment d’ordre technique. Pour les objets connectés grand public, il estime que les craintes liées à la sécurité et au respect de la vie privée constituent les principaux verrous. (@latribune).

#Numerique

Laurent Clavel : « Il faut rendre les modèles plus intelligents ». « Statisticien, ce n’est pas cool pour décrire mon métier. Je suis à la recherche de data alternatives », explique Laurent Clavel, responsable de la recherche économique auprès d’Axa Investment Managers (Axa IM), lors d’une présentation à Londres, à laquelle le journal @LeTemps était convié. La numérisation reste mal comprise. On craint par exemple que les statistiques de productivité n’augmentent guère. Mais nous sommes au début de l’accélération, selon Axa IM. La numérisation devrait accroître la productivité de 0,8 à 1,4% par an. L’économie augmentée ne provoquera pas un chômage de masse, mais modifiera la composition du marché du travail au détriment des activités de routine. Le gérant promet un bel avenir aux emplois « sans routine » et à forte interaction humaine (infirmières, plombiers, managers, commerciaux). La notion de chômage technologique inventée par Keynes n’a donc pas lieu d’être.

#Entreprise

Une start-up veut cacher 10 000 euros pour une chasse au trésor dans les rues de Toulouse. L’initiative risque de déchaîner les foules : la société Speed-CashCache veut organiser une chasse au trésor dans les rues de Toulouse, avec de l’argent à la clé. Les participants seront lancés à la poursuite de 10 000 euros. Mardi 24 octobre, dix jours après le début des inscriptions, les organisateurs revendiquaient 30 000 participants. Mais l’initiative fait ressurgir des questions sur l’opportunité de distribuer de l’argent sur la voie publique. (@franceinfo).

Cinq technologies bientôt incontournables. Le numérique n’en finit pas de bouleverser les comportements des consommateurs. Pour répondre à leurs nouvelles attentes, les start-up rivalisent d’imagination et déploient des technologies toujours plus innovantes. La rédaction du site @Emarketing_fr en a sélectionné 5 particulièrement inspirantes.

#Commerce

Amazon s’accapare la quasi-moitié du e-commerce aux Etats-Unis. En 2017, les ventes en ligne aux Etats-Unis devraient augmenter de 15,8% pour atteindre un montant total de 452,76 milliards de dollars, selon les dernières estimations du cabinet eMarketer, relayées par le site Retail Dive. Sans surprise, Amazon est celui qui mangera la plus grosse part du gâteau : 43,45% (38% en 2016) très exactement, pour un montant total de 196,75 milliards de dollars de ventes (soit une hausse annuelle de 32%). Ses concurrents se trouvent loin derrière. eBay monte sur la deuxième marche du podium avec seulement 6,8% des parts de marché du e-commerce pour 30,66 milliards de dollars de ventes. De son côté, Walmart complète le podium avec seulement 3,6% des parts de marché à égalité avec Apple. Malgré cette écrasante domination, Amazon ne représente qu’une infime partie du commerce de détail global aux Etats-Unis. Ses ventes ne représentent en effet que 4% du marché total (ventes offline et online) selon les estimations d’eMarketer. Le cabinet d’étude précise que les ventes en ligne aux Etats-Unis devraient représenter cette année 9% des ventes globales. On comprend donc pourquoi Amazon s’efforce tant de pénétrer l’univers du retail physique avec le rachat de Whole Foods et l’éventuelle acquisition d’un distributeur français. (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

« L’éthique dans l’emploi à l’ère de l’intelligence artificielle » est la contribution de Renaissance Numérique et du groupe Randstad en France au débat public lancé par la CNIL sur les enjeux éthiques soulevés par les algorithmes. Elle s’attache en particulier à interroger les enjeux dans le secteur de l’emploi et des ressources humaines. Elle est issue des échanges qui se sont tenus lors de la matinée-débat organisée le 5 septembre 2017 : « Le travail à l’ère des algorithmes : quelle éthique pour l’emploi ? » Télécharger la note.

 #Cyberattaque

Une vague de cyberattaques déferle sur l’Ukraine et la Russie. Le rançongiciel semble avoir encore de beaux jours devant lui. Une nouvelle version de ce programme malveillant qui chiffre les données d’un ordinateur, avant d’exiger le versement d’une rançon pour les récupérer, frappe actuellement l’Ukraine et la Russie. Mardi 24 octobre en début de soirée, plusieurs entreprises et institutions russes et ukrainiennes ont signalé des perturbations de leur fonctionnement, et déploré des «attaques informatiques». L’aéroport ukrainien d’Odessa, le métro de Kiev et l’agence de presse russe Interfax ont été les premiers à signaler des dysfonctionnements. L’aéroport a présenté ses excuses sur son compte Facebook auprès des passagers pour l’attente supplémentaire occasionnée par une «attaque». Le compte Twitter du métro de Kiev a indiqué qu’il était devenu impossible de payer ses tickets par carte bancaire. Enfin, Interfax a averti sur Twitter qu’une attaque « sans précédent », selon les termes de son directeur, avait rendu ses dépêches inaccessibles, contraignant l’agence à les diffuser sur Facebook et sur l’application de messagerie mobile Telegram. L’entreprise de sécurité ESET estime que 65% des victimes se trouvent en Russie, contre 12% en Ukraine et 10% en Bulgarie. (@FigaroTech). A lire aussi : «Bad Rabbit» : le rançongiciel qui rappelle de mauvais souvenirs (@libe).

#Dystopie

Une application permet de noter des personnes, comme dans Black Mirror. Credo, c’est le nom d’un site, et bientôt d’une application, qui permet de noter des personnes. Pas des services comme une course en VTC ou la qualité d’un restaurant mais bel et bien des êtres humains. Un concept qui n’est pas sans rappeler un épisode de la série dystopique Black Mirror, diffusée sur Netflix. Dans le premier épisode de la saison 3, le spectateur découvre en effet un monde où les citoyens sont notés et notent leurs voisins, collègues et amis en permanence. Vous avez été poli et souriant avec le serveur? Celui-ci vous mettra cinq étoiles. On vous croise saoul sur le bord d’une route? Vous aurez probablement moins d’une étoile. (@LExpress).

25 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 25 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#SteertArt

xLégende image. Street Art by Alex Senna in Detroit (@GoogleStreetArt). Ruinée en 2013, Detroit (Michigan) renaît avec ses artistes, ses galeries et ses rues entières dédiées aux peintures murales.

#Ville

La ville de Loches réduit son éclairage public. Une plus grande sobriété énergétique à laquelle les collectivités sont tenues par le Grenelle de l’Environnement. Elle permet de réaliser des économies. Depuis le 2 octobre, grâce à un éclairage dynamique et intelligent, l’éclairage public est supprimé entre minuit et 6h du matin dans quatorze quartiers situés en périphérie du centre-ville de Loches. Un investissement de 40 000 euros, rentable en deux ans. (@F3Centre).

Smart City : Alphabet va tester ses technologies à Toronto. Alphabet, la firme propriétaire de Google va installer sa filiale Sidewalk Labs à Toronto. Les responsables de la ville, la région de l’Ontario et le gouvernement canadien lui ont donné les autorisations pour exploiter une friche industrielle qui sera nommée QuaySide. (@iot_business).

Douze grandes métropoles veulent devenir des territoires sans énergie fossile d’ici à 2030 Les grandes métropoles n’entendent pas relâcher leurs efforts en faveur de l’environnement et du climat. Douze jours après avoir dévoilé sa volonté de ne plus voir de voitures à essence dans les rues de la capitale d’ici à 2030, la maire de Paris et onze de ses homologues du C40 (un réseau de 91 grandes villes du monde présidé actuellement par Anne Hidalgo) ont pris lundi 23 octobre un engagement : celui de transformer leurs villes en territoires « plus verts », « plus sains », et surtout « sans énergie fossile ». Réunis à Paris pour le sommet annuel Together4Climate (Ensemble pour le climat), les maires de Paris, Londres, Barcelone, Quito, Vancouver, Mexico, Copenhague, Seattle, Le Cap, Los Angeles, Auckland et Milan veulent faire d’ici à 2030 d’une « partie importante » de leurs villes des « zones à zéro émission ». C’est-à-dire des zones où tous les véhicules thermiques – essence comme diesel – seront interdits de circulation. (@LeMondefr).

À Montpellier, « la Métropole réussira à produire ce dont elle a besoin »Sur les bords de la Méditerranée, Montpellier et son agglomération (450 000 habitants) ont une culture ancrée de la maîtrise de l’énergie. Réseaux électriques intelligents, éco-quartiers ou gestion raisonnée de l’eau font partie du quotidien de Montpelliérains dont la ville est reconnue, à l’échelle européenne, comme une bonne élève sur le chemin de la ville « intelligente ». (@latribune).

#Donnees

Le projet de loi pour une République Numérique, récemment adopté, définit un « service public de la donnée ». Sauf pour des raisons de secret commercial, les gestionnaires de services publics doivent dorénavant diffuser les données produites dans le cadre de cette délégation. Rennes Métropole, déjà bien avancé dans sa politique de données ouvertes, veut expérimenter sans attendre ces dispositions en créant un service public métropolitain de la donnée. Lire le blog Soyons smart! sur @france3Bretagne

#Alimentation

L’appli de Wektoo traque les dates de péremption par GPS dans les rayons. Une startup caennaise a mis au point une invention bien utile aux employés des rayons de supermarchés : Wektoo alerte lorsqu’un produit est bientôt périmé. Cette jeune entreprise est récompensée ce mardi 24 octobre dans le cadre des 11ème trophées de l’agroalimentaire en Normandie qui s’ouvrent pour la 1ère fois aux innovations numériques. (@F3htenormandie).

#Finance

Un incubateur de startups Fintech à La Défense pour rivaliser avec Londres. A l’heure du Brexit, le quartier de La Défense se rêve en capitale de la Fintech, ces startups qui réinventent la finance par la technologie. L’agence de développement économique Paris&Co a lancé ce vendredi 20 ocotbre l’appel à candidatures de son nouvel incubateur consacré à la Fintech et l’Insurtech (assurance), le Swave, qui ouvrira ses portes en décembre à la Grande Arche. Une trentaine de startups seront hébergées dans ce lieu de 2.500 m2 qui occupera deux étages pleins. Ce sont les services de l’Etat, plus particulièrement ceux du préfet des Hauts-de-Seine, qui sont à l’origine de l’initiative, destinée à faire de « La Défense une alternative crédible, en termes d’attractivité et d’écosystème, aux meilleurs incubateurs européens. » (@latribune).

#Paiement

Paiement par blockchain : Mastercard s’ouvre aux entreprises BtoB. Comment répondre aux exigences de rapidité des paiements tout en garantissant leur confidentialité ? Pour Mastercard, une partie de la solution se trouve dans  la blockchain . Le géant américain des systèmes de paiement vient de donner la possibilité à ses clients BtoB d’utiliser cette technologie pour effectuer les transactions transfrontalières. Via son interface de développement, Mastercard a développé trois nouvelles API – des interfaces de programmation applicative – connectées à son propre réseau blockchain. Celles-ci permettent aux utilisateurs de passer des transactions sécurisées et instantanées. (@EchosExecutives).

#Cryptomonnaie

Pour le vrai « loup de Wall Street », lever des fonds en bitcoins est une vraie « arnaque ». Lever des fonds en bitcoins, cette monnaie numérique utilisée par des milliers de sites web dans le monde et même certaines boutiques « réelles », serait le meilleur moyen de se faire arnaquer selon Jordan Belfort, ancien courtier américain qui a inspiré le personnage du Loup de Wall Street à Martin Scorsese, raconte lundi 23 octobre le site Capital. Interrogé par le quotidien économique britannique, Financial Times, le courtier, condamné dans les années 1990 pour introductions en bourse illégales et blanchiment d’argent, a précisé que cette arnaque allait bientôt « éclater à la figure des gens ». « Il est probable que 85% des personnes concernées n’aient pas de mauvaises intentions, mais le problème est que si 5 ou 10% essaient de vous arnaquer, c’est un désastre », a-t-il encore ajouté. (@europe1).

#Internet

Le désenchantement de l’internet : la fin du fantasme de l’agora 2.0 ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. « Un siècle après sa consécration par Max Weber, le concept de désenchantement du monde revient aujourd’hui sous la plume de Romain Badouard, revisité à la sauce 2017 pour devenir le « désenchantement de l’internet ». Le chercheur dresse le constat d’une désillusion quant au potentiel démocratique de l’internet, fantasmé à ses débuts comme un outil d’émancipation de la société civile… avant de prendre, au tournant des années 2010 avec l’affaire Snowden, les contours d’un spectre menaçant, symbole de la surveillance généralisée, de la propagande industrielle et d’une brutalisation du débat public ». Lire la suite sur le site @MetaMedia

24 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Video

x« Les Chicons », c’est le coup de cœur de France 3 Hauts-de-France ! Cette Web-série, adaptée d’une bande dessinée et mise en ligne cet été, raconte les déboires de deux jeunes nordistes dans un quartier de l’agglomération lilloise. Mike Zonnenberg, l’auteur raconte : « Si cette culture [du Nord de la France] est souvent montrée avec cynisme, ici le but est de véhiculer à travers des histoires courtes et sympathiques une image chaleureuse de la région ». (@F3nord). Légende image : tournage de la web-série « Les Chicons ». Photo : Cyril Tahon.

#Ville

« Inventons la métropole du Grand Paris » : dessine les quartiers de demain. Mercredi 18 octobre, la Métropole du Grand Paris a récompensé 51 lauréats du concours « Inventons la métropole ». @latribune a sélectionné quatre projets emblématiques du concours où il est question de recyclage et de revalorisation de la matière. Triango à Gonesse, Ecotone à Arcueil, Eco Parc Ouest à Bobigny et la ZAC Paul Bourget à Paris. Les autres projets sont garants de l’économie circulaire avec par exemple aux Lilas (93) un incubateur d’entreprises de l’économie collaborative et circulaire, interdit aux voitures.

#Transport

Uber met à disposition ses données sur le trafic automobile francilien. Uber poursuit ses efforts pour améliorer son image. Après les initiatives destinées à regagner les faveurs des chauffeurs VTC, la société de San Francisco veut se poser en partenaire responsable des pouvoirs publics. Elle a lancé en début d’année Uber Movement, une base de données sur le trafic automobile des villes dans lesquels elle opère, consultable gratuitement. Paris est depuis ce vendredi la première ville européenne couverte par ce nouveau service. Uber Movement est alimenté par les millions de courses effectuées par les VTC Uber en Ile-de-France. Ces déplacements, grâce à la géolocalisation (le smartphone du chauffeur envoie un signal toutes les 4 secondes), génèrent une montagne de données qui, une fois compilées et anonymisées, ont permis à la société de dresser une cartographie des temps de parcours d’un quartier à un autre de la région. (@LesEchos).

#Emploi

Une nouvelle plateforme pour trouver un job en Touraine a été créée en septembre. Dédié aux chômeurs et aux bénéficiaires du RSA, l’objectif ce site, jobtouraine, est de les mettre en relation rapidement le demandeur d’emploi avec un recruteur de la région. « On n’est pas en confrontation avec d’autres sites comme celui de l’agglomération ou Pôle Emploi, on a rencontré les équipes de l’organisme qui y voient une vraie complémentarité », explique Magalie Arcent, chef de projet. (@F3Centre).

#Télécoms

Les opérateurs épouvantés par les futures règles européennes. Ils sont furieux. Les patrons de BT, d’Orange, de Telefonica, de Deutsche Telekom, mais aussi de Nokia ou d’Ericsson, en tout 31 figures proéminentes des télécoms, ont signé en fin de semaine dernière un courrier au vitriol à destination des autorités bruxelloises. Après avoir longtemps espéré une large dérégulation du secteur, ils voient cette perspective s’éloigner. Sans plus de liberté, pas d’investissement et donc pas de fibre ou de 5G, menacent-ils en substance. Mardi 24 ocotbre s’ouvre la discussion sur le Code européen des communications électroniques entre la Commission, le Parlement et le Conseil. Ce « trilogue » est l’ultime occasion pour les géants des télécoms de faire reprendre au texte la direction pro-investissement souhaitée. (@LesEchos).

#InternetDesObjets

Angers. Économie : les retombées attendues du World Electronics Forum. Le moment tant attendu du World electronics forum (Wef) est arrivé. Angers délaisse son train-train bien-aimé et met de côté sa timidité. La cité du Roi René veut s’ouvrir au monde. Elle compte servir de catalyseur, pour illustrer les compétences régionales en matière d’électronique. Et prouver qu’au cœur de cet écosystème, elle est un territoire clé pour innover. « Le World electronics forum est une formidable opportunité de valoriser les atouts du territoire angevin. De faire d’Angers une vitrine pour la dynamique French Tech locale autour des objets connectés. » Christophe Béchu, le maire de la ville et président d’Angers Loire Métropole l’a clamé haut et fort. Il a aussi reçu, en Anjou, en 2015 et 2016, le patron du plus prestigieux salon du numérique au monde (le Consumer Electronics Show de Las Vegas), Gary Shapiro. Qui n’est autre que le big boss du Wef. Un soutien de poids, aux effets prescripteurs encore difficile à mesurer. (@OuestFrance).

Des messages d’avertissement sur ces objets connectés qui mettent en danger notre vie privée ? Afin d’attirer l’attention sur les risques de sécurité liés aux objets connectés dans nos foyers (appareils ménagers, thermostats commandés à distance, jouets interactifs, etc.), Troy Hunt, expert en informatique, a imaginé des messages d’avertissement qui seraient imprimés sur les emballages de tous ces appareils, pour sensibiliser le consommateur. Les étiquettes de Hunt, inspirées des textes et graphiques chocs des paquets de cigarettes, sont composées avec une typographie géante sur un fond contrasté. Elles informent clairement le consommateur des conséquences d’une faille de sécurité. Par exemple, pour un distributeur automatique de croquettes pour chiens, le message serait: «Vous reconnaissez et acceptez que la survie de votre animal de compagnie dépende de la fiabilité de votre connexion internet et de la disponibilité de nos services en ligne»… Et pour un lave-linge: «Vous reconnaissez et acceptez d’être responsable de maintenir et de corriger les failles détectées dans le serveur de votre machine.» (@letemps).

#IntelligenceArtificielle

Ce que va changer dans nos vies la révolution de l’intelligence artificielle. On l’appelle l’IA. Elle est partout, pour le meilleur comme pour le pire. L’intelligence artificielle suscite de fols espoirs et des craintes apocalyptiques. Google promet d’allonger indéfiniment la vie, tandis que Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, prédit la fin des accidents de voitures. Délire de cerveaux embrumés dopés au transhumanisme pour les uns, progrès inéluctable pour les autres, l’IA suscite un engouement économique sans précédent. Elle pourrait contribuer à hauteur de 15.700 milliards de dollars à l’économie mondiale en 2030, calculent les experts de PwC. 6.000 milliards proviendront d’une augmentation de la productivité et 9.100 milliards de son impact sur la consommation. La somme peut paraître exagérée, mais PwC est sûr de son fait, à la décimale près : l’IA augmentera le PIB de la Chine de 26%, celui des Etats-Unis de 14,5% et celui de l’Europe du Nord de 9,9%. (@Challenges).

#Information

Quelles pistes contre les « fake news » ? Certes, la diffusion de « fake news » (fausses nouvelles) est aussi vieille que la politique. « Déjà, à Athènes, le tyran Pisistrate [VI av. J.-C.], passé maître dans l’art de la ‘fausse nouvelle’ s’était emparé du pouvoir et l’avait exercé, par le biais d’une propagande fondée sur la falsification de la littérature grecque », rappelle Patrick Chastenet, professeur de sciences politiques, à l’Institut de recherche Montesquieu (Bordeaux). Mais les caisses de résonance que constituent les « Big Five » (Facebook, YouTube, Twitter, Instagram, LinkedIn), et les bulles de certitude dans lesquelles nous enferment leurs algorithmes, qui nous suggèrent tel ou tel contenu en fonction de nos recherches précédentes, confèrent une puissance inédite aux « fake news ». En 2022, la désinformation pourrait avoir supplanté l’information sur Internet. Aucune solution miracle n’a encore vu le jour, mais universitaires, associations et réseaux sociaux explorent toutes les voies. (@LesEchos).

#Divertissement

Tendances de l’entertainment : donnez les clés au public ! Par Lorraine Poupon et Alexandra Yeh, France Télévisions, MédiaLab et Innovation. « Lors de sa présentation annuelle des tendances de l’entertainment, l’agence Hopscotch a dégagé 4 thèmes qui bouleversent et transforment le monde du divertissement dans son ensemble, du cinéma au jeu vidéo en passant par la musique. Ces quatre tendances seraient les manifestations ponctuelles d’une nouvelle logique plus vaste : celle du « worldbuilding ». Mais qu’est-ce donc encore que ce nouveau buzzword ? « Le « worldbuilding » caractérise la nouvelle manière dont les entertainers travaillent, qui consiste à créer un univers et à en donner les clés au public, plutôt que de chercher à maîtriser toutes les expressions de l’œuvre. », explique Yvan Kraut, directeur du planning stratégique de l’agence Hopscotch. ». Lire la suite sur le site @MetaMedia

#CyberSecurite

La sécurité est maintenant une priorité stratégique. 2017 est une année charnière dans la sophistication des cyberattaques, mais aussi de la riposte puisque octobre 2017 est aussi le mois du programme de sensibilisation à la cybersécurité au niveau européen, organisé par l’ENISA l’agence européenne qui en est en charge. GreenSI est donc allé installer ses radars aux Assises de la Sécurité qui se sont tenues du 10 au 14 à Monaco. Un déplacement idéal pour tous ceux qui veulent, en toute discrétion, échanger avec leur pairs sur leurs expériences, rencontrer des fournisseurs et se préparer aux sujets à l’horizon comme le prochain règlement européen pour la protection des données (RGPD). (@zdnetfr).

23 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Donnees

xLes Français sont des analphabètes de la data. En France, seuls 12% des professionnels sont datalphabétisés contre 17% pour les Européens, et 51% reconnaissent arbitrer au feeling plutôt qu’en fonction d’insights ou d’enseignements riches et précis. Tel est l’une des conclusions de « Les salariés européens et leurs connaissances sur la data », l’étude européenne menée par Qlik en partenariat avec Censuwide qui montre aussi que les 5000 personnes interrogées n’aspirent qu’à une chose être formées pour progresser. (@INfluencialemag). Crédit photo : Nikko Macaspac.

#Economie

La majorité des 35 entrepreneurs de la zone industrielle de Calvi veut s’engager dans l’économie circulaire. Cette dernière compte tourner le dos au gaspillage en valorisant notamment le recyclage, et toute forme de valorisation des ressources. Ces cartons sont compactés dans la zone industrielle de Calvi, avant d’être envoyés sur le continent pour y être recyclés. Il y a un an, Marie France Ferrandi a investi 30 000 euros dans une machine qui compacte les déchets. « Si on peut réduire les volumes, réduire l’enfouissement et puis recycler. C’est la vie, on ne peut pas laisser des poubelles à nos enfants, on est sur une île », estime-t-elle. (@FTViaStella). A lire aussi : Bastia : Quand la CCI planche sur l’économie circulaire (@corsenetinfos).

Treize projets de l’économie circulaire distingués par la Région. Transformer des filets de pêche usagés en lampes, espadrilles ou dessous de verre. Recycler les gravats pour construire des logements. Développer des habitats modulables, déplaçables, écologiques et économiques pour les étudiants. Voici, sommairement résumé, quelques-uns des projets distingués par le 2eappel à projets de la région Bretagne pour l’économie circulaire. L’économie circulaire, encore appelée bioéconomie, vise à limiter le gaspillage, à recycler ou réemployer ce qui peut l’être pour limiter la production de déchets. « L’économie du futur », selon Thierry Burlot, Vice-président en charge de l’environnement. « En Bretagne, 500 000 tonnes de déchets sont encore enfouies chaque année. Nous ne voulons plus de cela. L’ambition de cet appel à projet, c’est que les projets sélectionnés changent les choses et que, demain, ils fassent école pour toute la région ». (@ouestfrance).

Le 5 octobre se tenait à Issy-les-Moulineaux le forum du Grand Paris Circulaire. Une initiative lancée par la métropole du Grand Paris, où les acteurs institutionnels (Métropole, ville de Paris), les acteurs privés (Bouygues, Suez, etc.) et la Société du Grand Paris, entre autres, étaient amenés à échanger sur leur vision et les opportunités que représente ce nouveau schéma d’utilisation des ressources. Un impératif, même, depuis que l’Union européenne a fixé l’objectif de valorisation des déchets à hauteur de 70 % à l’horizon 2020, “tandis qu’il se situe aujourd’hui plutôt autour de 61 %”, selon Baptiste Le Gay, sous-directeur déchets et économie circulaire de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR), rattachée au ministère de la Transition écologique et solidaire. Dans cette production de déchets, le BTP est en tête et fait donc figure de premier concerné. (@LeNouvelEco).

L’économie circulaire a le vent en poupe en Bourgogne-Franche-Comté. L’économie circulaire, c’est un terme un peu barbare pour désigner une économie qui utilise pour la production de la matière première ou des objets recyclés. En Bourgogne-Franche-Comté, ça représente entre 50 000 et 70 000 emplois. La Région vient de lancer un plan d’action pour les mois à venir, dans le but de fédérer et d’organiser une filière de l’économie circulaire. Dans le département, il existe déjà beaucoup d’entreprises ou d’associations qui fonctionnent selon le principe de l’économie circulaire. Certaines sont très anciennes, comme Envie Dijon, qui reconditionne des produits électroménagers depuis 30 ans. D’autres sont plus récentes, comme Vitis Valorem à Meursault, qui récupère les sarments de vignes pour en faire des agrafes et des tuteurs qui seront réutilisés … dans les vignes. Il y a aussi la Bécane à Jules à Dijon, qui récupère des vélos que leurs propriétaires ont jeté pour les retaper, ou pour réutilisent certaines pièces pour créer les vélos de leur marque Re Fab Dijon, ou encore Ecolactis à Messigny-et-Vantoux qui recycle la chaleur dégagée par les systèmes frigorifiques pour faire du chauffage ou de l’eau chaude. L’économie circulaire ne se limite donc pas au recyclage des déchets. (@francebleu).

#Entreprise

Et s’il y avait trop de startups à Paris ? Par Jean-Laurent Cassely. Sans diversité d’espèces, un écosystème tourne vite à la monoculture : la déferlante de startups, d’incubateurs et d’espaces de coworking porte avec elle le risque d’une mise aux normes digitale de la ville Lumière pour la plier aux goûts et aux modes de vie des startupeurs. Au détriment de tous les autres ? (@kissmyfrogs).

#Transport

Ofo, oBike, Indigo Weel… La nouvelle concurrence de Vélib’ pour 2018. 2018 s’annonce comme l’année du « free floating », ces vélos en libre-service sans borne. Ce concept, venu de Chine, a engendré un peloton de startups, prêtes à s’installer en France d’ici à la fin de l’année. Parmi elles, Ofo, le leader mondial en la matière. Lancée en 2014 par deux étudiants, la licorne pékinoise est présente dans 15 pays et 180 villes, avec une flotte mondiale de 10 millions de vélos. Ofo souhaite poursuivre son développement international grâce à une levée de fonds de 700 millions de dollars en juillet, notamment auprès du géant chinois de l’e-commerce Alibaba et du « Uber chinois », Didi. « La France est un marché important pour nous. Environ 4% des déplacements quotidiens se font à vélo sur Paris, alors que la mairie a fixé un objectif de 15% en 2020. Et certains de nos voisins européens sont déjà grimpés à 25%. », explique Laurent Kennel, dirigeant France de Ofo. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Quand des machines apprennent à d’autres machines à apprendre. C’est un nouveau pas vers une intelligence artificielle encore plus développée qu’actuellement. Alors que l’apprentissage automatisé par les machines, ou machine learning, est un des secteurs les plus en vogue dans la Silicon Valley, Google veut aller plus loin. Selon le magazine Wired. la firme de Mountain View travaille sur un projet de création de machines qui formeraient elles-mêmes d’autres machines à l’apprentissage automatisé. Ce projet ressemble en fait à celui d’une école normale de professeurs. Cette école, qui forme les professeurs à former, est l’une des briques majeures de notre système scolaire. En résumant, Google cherche à faire la même chose, mais avec le machine learning. (@LesEchos).

Nano neurone artificiel. Les chercheurs en informatique expérimentent depuis longtemps des puces imitant le fonctionnant du cerveau humain, elles permettraient aux ordinateurs d’apprendre, de faire des hypothèses, et d’en tirer des conclusions. Rappelons qu’il existe déjà des systèmes informatiques en réseau qui reproduisent le comportement de nos cellules nerveuses avec l’aide de programmes qui recoupent et croisent des montagnes de données. Certains de ces dispositifs auto-apprenants parviennent à reconnaître des formes et les détails d’un visage ou traduisent en texte la voix d’un discours, par exemple. Mais les performances actuelles des transistors à base de silicium, ne nous permettent pas, pour l’instant, de créer une véritable intelligence artificielle. Plus leurs analyses deviennent profondes, plus ces dispositifs consomment une énergie colossale pour vainement s’approcher du fonctionnement basique d’un cerveau humain. « Nous sommes arrivés aux limites physiques de la miniaturisation des composants électroniques traditionnels », expliquent les chercheurs de l’Unité Mixte de Physique CNRS-Thales et du Centre de nanosciences et de nanotechnologies de l’Université Paris Sud. (@RFI).

 #Television

MIPCom : « from TV to total video ». Présentation par Facebook mercredi 18 octobre au MIPCom à Cannes de sa nouvelle plateforme Watch qui diffuse désormais émissions et séries : « Avec 2 milliards de personnes chaque jour sur Facebook, ce serait formidable et possible d’arriver à diffuser une série mondiale », a lancé le jeune directeur des contenus vidéo, Daniel Danker. Depuis début septembre, Facebook Watch a déjà accompagné « près d’un millier de programmes différents pour une durée moyenne de visionnage de 15 minutes », a précisé Ricky Van Veen, patron de la stratégie mondiale de création du réseau social. « La vidéo explose sur Facebook. Elle représente aujourd’hui la moitié du trafic mobile. Dans 5 ans, ce sera 75% ». (@metamedia).

La BBC va utiliser les compétences de l’intelligence artificielle afin d’améliorer la diffusion de ses programmes. Pour cette tâche, elle a annoncé le début d’un partenariat de recherche avec huit universités du Royaume-Uni. L’entreprise souhaite acquérir un grand nombre de données afin de déterminer si elle utilise efficacement toutes ses ressources. L’objectif est de pouvoir améliorer ses services en ligne et les programmes qu’elle commande chaque année. Elle utilisera les données pour « mieux comprendre ce que le public veut de la BBC » et créer une production et une diffusion de service « plus personnelles ». Au final, des outils considérant les résultats pourraient être transmis aux employés afin que ceux-ci puisse prendre des décisions en accord, que ce soit en matière de rédaction ou de mise en service. (@siecledigital).