30 Avr

Régions.news #422 – Edition du jeudi 30 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Légende image. Un couloir dédié aux cyclistes et leurs vélos quai de la Prévalaye à Rennes (Ille-et-Vilaine). (Photo : D. Adémas / Maxppp). Le 11 mai, il y a fort à parier que les bus, métros et tramways seront délaissés, du fait de la promiscuité et pour éviter une recrudescence de la circulation automobile, le vélo pourrait bien s’imposer comme le moyen de déplacement idéal. Bilan carbone zéro, et coût faible au kilomètre, il pourrait conquérir de nouveaux adeptes si la sécurité des cyclistes est renforcée. Ainsi à quoi ressembleront les pistes cyclables provisoires à Paris lors du déconfinement ?

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le Doume, créée en 2013 par un collectif de citoyens pour contribuer à l’essor d’une économie alternative non spéculative, est une monnaie locale mise en service dans le Puy-de-Dôme. Elle se définit comme un outil au service du bien commun qui en cette période de confinement, vient en soutien à tous ceux qui connaissent des difficultés économiques. Ainsi l’ADML 63, l’association pour le développement des monnaies locales du Puy-de-Dôme, propose aux professionnels qui connaissent des difficultés un dispositif d’avances de trésorerie grâce au fonds de réserve de la Doume. Pour une sortie de crise, les monnaies locales sont-elles une solution ?. Dans la ville de Santa Marina (Campanie) en Italie, le maire a décidé d’imprimer et de distribuer sa propre monnaie locale, pour aider ses habitants les plus précaires.

► Avec le confinement, les produits alimentaires sont livrés à domicile, ou le plus souvent via un « drive », service de retrait qui permet de retirer ses achats sans descendre de sa voiture. Mais pour aider les commerces indépendants du centre-ville, de plus en plus de villes ont ouvert des « drives-piétons » pour les achats en petit volume. À l’exemple des commerçants du Puy-en-Velay (Haute-Loire) qui ont développé un site baptisé « Achetezaupuy » où les consommateurs peuvent commander et payer en ligne, retirer en magasin ou se faire livrer à domicile. Sur le même principe, il y a la ville de Ham (Somme), 5 000 habitants, qui a lancé une plateforme de e-commerce intitulé « Les commerçants de l’Est ». Le maire voulait même l’appeler au début « hamazone.fr » mais cela n’a pas plu à tout le monde. En juin 2019, plusieurs villes ont lancé leur plateforme de vente depuis le site de commerce local et participatif « ma ville, mon shopping » avec l’aide du groupe La Poste. À lire aussi : – Une plateforme Internet regroupe les artisans, commerçants, entrepreneurs du Sud Vienne pour consommer local ; – « Riposte Créative territoriale » est une plateforme d’initiatives citoyennes née de la crise du Covid-19.

Revue de liens : – À Nantes, startupers, ingénieurs, médecins et chercheurs s’unissent pour créer un respirateur artificiel ; – En Hauts-de-Seine, les imprimantes 3D d’établissements scolaires tournent à plein régime ; – Pendant le confinement, les libraires indépendantes s’organisent dans le Grand Est comme en Auvergne et à Limoges, des drives pour les libraires sont mis en place ; – Pour le déconfinement, des associations réclament des pistes cyclables temporaires à Grenoble et Annecy ; – Apiculteur depuis 20 ans dans les Vosges, Pierre Stephan témoigne : « Mes abeilles n’ont jamais produit autant de miel »

Légende image. Au Burkina Faso, Poupémania est une entreprise qui conçoit des poupées faites à la main. Dès le mois de mars, les artisans leur ont confectionné des masques. Exposées dans le magasin de Ouagadougou, elles rencontrent un vif succès et permettent ainsi de faire passer les messages de prévention. (Photo Olympia de Maismont / Afp). L’Afrique de l’Ouest au temps du coronavirus en photo.

#Industrie

► Aujourd’hui, les makers rivalisent de créativité pour imaginer des solutions à la pénurie d’équipements liée à la crise du coronavirus et, fait inédit, infusent de leur esprit les industriels. Ces expériences menées par les makers de concert avec les industriels pourraient-elles pérenniser une troisième voie de la production ? L’urgence est-elle en train de faire passer au mouvement maker son épreuve du feu ? Épreuve du feu dont il pourrait sortir grandi… et peut-être avec un modèle économique et social ? Lire l’entretien de la sociologue Isabelle Berrebi-Hoffmann, qui observe depuis plusieurs années le monde des fablabs et qui a notamment coécrit Makers. Enquête sur les laboratoires du changement social, (Seuil, 2018).

#IA

► L’initiative COVID-IA, qui réunit des médecins, des informaticiens et des mathématiciens, travaille bénévolement sur un modèle d’intelligence artificielle destiné à aider les responsables politiques et les chefs d’entreprises à gérer le « déconfinement » à partir du 11 mai. Patrick Joubert, co-fondateur de COVID-IA explique que l’objectif « est de faire une cartographie de l’épidémie en France et de simuler son évolution en fonction des décisions qui seront prises. Nous partons des données disponibles notamment sur data.gouv.fr et nous y ajoutons ce que nous savons sur la manière dont le virus se propage afin de bâtir un modèle. À l’arrivée, nous espérons proposer une carte de France avec des codes couleur qui indiqueront la propagation du virus dans le temps, en fonction des choix de déconfinement, à la manière du jeu vidéo Sim City. »

#Internet

► « Il faut prendre conscience de l’incidence qu’ont nos usages sur l’avenir connecté. Ces dernières années, nous avons compris que nous ne participons pas au même avenir si nous nous nourrissons avec une alimentation issue de l’agriculture industrielle ou issue des filières bio et durable. Et bien, c’est la même chose concernant Internet : lorsque j’utilise un logiciel, une appli ou un outil, je dois me demander si je participe à quelque chose qui au fil du temps va contribuer à me rendre accro et porter atteinte à mes libertés et celles de mes proches ou bien si je participe à faire grandir et émerger une société où internet est véritablement un outil d’émancipation collective et où la connaissance est redistribuée », explique Maxime Gued, ancien entrepreneur, sur le site @franceinfo. Il est co-auteur avec la journaliste Anne-Sophie Jacques, du livre « Déclic ».

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Netflix, plus puissant que jamais. À retenir cette semaine : – Covid-19 : les leçons pour la couverture de la crise climatique ; – Les conférences virtuelles de WIRED sur l’avenir du travail et de la collaboration après Covid-19 ; – La future décennie sera décisive pour la liberté de la presse, la pandémie accentue les menaces pesant déjà sur les journalistes dans le monde entier ; – La foi en un Internet meilleur est surtout due au fait que c’est la seule chose qui nous reste actuellement…et elle s’estompe à mesure que les semaines de confinement s’écoulent.

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ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Surveillance

► Cynthia Fleury : « Nous sommes entrés dans une ère de “bien(sur)veillance” » Après plus de six semaines de confinement, chacun a dû adapter son quotidien à de nouvelles contraintes, nous poussant à nous interroger sur la vie recluse d’« assigné » à résidence. Philosophe et psychanalyste, Cynthia Fleury, qui tient le « Journal d’une confinée » pour Télérama, a répondu à vos questions sur le sens de notre existence en temps de confinement. @lemondefr. Légende image : A Marseille, le 25 avril 2020. (Photo : Anne-Chrisitne Poujoulat / Afp).

#Media

► Dear Internet, les journaux de confinement en ligne se multiplient. Par Mathilde Floc’h et Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Depuis le début du confinement, la tendance est au récit personnel et à la mise en scène en ligne. Les formats se multiplient : les auteurs publient des chroniques régulières dans les médias, les jeunes (et moins jeunes) se filment sur TikTok, d’autres enregistrent leurs propres podcasts, participent à des challenges artistiques ou postent quotidiennement des photos sur leurs comptes Instagram. Pourquoi se mettre en scène au moment même où l’on est contraint de vivre au ralenti et d’évoluer dans un espace restreint ? Le journal de confinement permet non seulement de raconter son intériorité & de participer à une expérience psychique collective mais il permet de recréer du lien social en ligne à travers différents outils. Tour d’horizon des différentes tendances en matière de “journaux de confinement ». Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Ville

► Comment le coronavirus va changer le visage des grandes villes. La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 pourrait bousculer notre conception de l’urbanisme. Elle interroge sur la densité urbaine, le partage de l’espace, la place de la nature. La révolution du télétravail induite par le confinement pourrait aussi favoriser l’activité hors des grandes métropoles. « Le débat sur la densité, qui avait déjà surgi avant les élections municipales, certains habitants des grandes métropoles dénonçant la bétonisation dans leur commune, se renforce avec la crise sanitaire », estime également Jean-Claude Driant, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris. A rebours du discours montant, ces dernières années, d’une nécessité de densifier les villes pour répondre à la crise du logement et lutter contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols. « Ce dogme est en train de se retourner. On prend conscience que la ville dense n’est pas forcément souhaitable pour tout le monde », poursuit-il. @LesEchos

► « Quand j’entends dire que les villes vont profondément changer, ou même qu’elles vont disparaître, je pense que les gens cèdent peut-être un peu trop à la panique. (…) Avec le confinement, les entreprises ont adopté le télétravail, et en cela la pandémie a accéléré une transformation qui était déjà à l’oeuvre. Je pense que nous aurons encore besoin d’aller physiquement dans des bureaux, mais le télétravail, combiné à un ralentissement économique, va probablement réduire la demande. (…) Un autre changement prévisible, à moyen terme, concerne les déplacements. Les gens auront sans doute plus de réticence à prendre le bus ou le métro, et cela profitera à la micromobilité : par rapport aux voitures, les vélos ou les trottinettes nécessitent relativement peu d’espace, et constituent une alternative aux transports en commun. Les villes vont donc devoir leur laisser davantage de place, » explique l’architecte et ingénieur, Carlo Ratti qui dirige le Senseable City Lab, laboratoire du MIT (Massachussetts Institute of Technology) spécialisé dans les villes du futur, sur le site @LesEchos  A lire aussi : Carlo Ratti, l’Italien qui réinvente la ville («Les Echos Week-end»)

#Commerce

► « Sauvons nos commerces » pendant le confinement, une plateforme efficace pour aider les plus « petits ». Depuis quelques semaines La plateforme « Sauvons nos commerces » est devenu un coup de pouce salvateur aux petits commerces des départements du Rhône et de la Loire. Cette plateforme a été mise au point par un couple et elle est totalement gratuite. Depuis la plateforme « Sauvons nos commerces » compte de plus en plus de bénéficiaires dans la région Auvergne Rhône-Alpes. @franceinfo.

#JeuVidéo

► « L’ambiance n’est pas la même lorsqu’on joue chez soi » : comment la scène e-sport s’est adaptée à la pandémie. Football, rugby, basket-ball… Partout dans le monde, nombreuses sont les compétitions sportives à avoir été interrompues préventivement face à la pandémie due au coronavirus, puis pour répondre aux mesures de confinement qui touchent plus de la moitié de la planète. Mais il est un secteur sportif qui continue tant bien que mal à tourner : l’équipe Cloud9 a remporté le championnat d’Amérique du Nord de League of Legends, deux Français sont devenus champions d’Europe de Fortnite et la saison professionnelle d’Overwatch se maintient en ligne. Si toutes les compétitions n’ont pas pu se tenir, et que certains événements ont été annulés ou reportés, les plus grands championnats d’e-sport ont en effet pu se maintenir tant bien que mal. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Transport

► Un plan gouvernemental de 20 millions d’euros pour encourager la pratique du vélo pendant le déconfinement. Afin d’éviter que le déconfinement soit synonyme d’une hausse massive de la pollution de l’air, le vélo est promu. Le ministère de la transition écologique et solidaire a notamment annoncé, mercredi 29 avril, un plan doté de 20 millions d’euros pour faciliter la pratique de la bicyclette et éviter que les Français privilégient trop leur voiture lorsqu’ils seront autorisés à se déplacer à nouveau, notamment pour se rendre au travail. « Nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo, et que la bicyclette soit la petite reine du déconfinement en quelque sorte », a ainsi assuré Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien.  @lemondefr.

29 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► France Urbaine prépare activement la sortie du confinement. Association de collectivités, portée par des élus de toutes tendances politiques confondues, France Urbaine s’est penchée sur la crise sanitaire sans précédent que nous traversons et ce qu’elle va induire en termes de bouleversement économique, social et environnemental. Comment allons-nous sortir de cet épisode difficile ? L’association vient de publier un recueil de pistes qu’elle souhaite mettre en œuvre dans les secteurs les plus sensibles. @villeintelmag. Légende image : Une femme s’ennuie avec un masque jette un coup d’œil par la fenêtre pendant la quarantaine sur la crise de Covid-19. Ville vide sous confinement. Valladolid, Espagne. (Photo : Dirima / Adobe Stock).

#Données

► Téléconsultations via Skype, FaceTime ou WhatsApp: la France est-elle trop naïve ? Personne ne se plaindra des débats suscités par le projet StopCovid, cette application de traçage visant à mieux identifier les porteurs du coronavirus. Dans une démocratie comme la nôtre, il est sain et rassurant que ce genre d’innovation provoque des questionnements éthiques, fût-ce au prix de déclarations ampoulées sur le respect de nos libertés fondamentales. Personne ne s’en plaindra, mais on peut tout de même s’étonner que, dans le même temps, aucune voix ne se soit élevée pour dénoncer la faille béante ouverte sur un autre terrain, celui de la téléconsultation. La consigne est passée la semaine dernière, le plus naturellement du monde, sur Ameli.fr, le site de l’Assurance-maladie. « Il suffit d’utiliser la solution d’échange vidéo proposée par le professionnel de santé. » En l’occurrence Skype, WhatsApp, FaceTime. Des plateformes appartenant aux GAFA rappelons-le, à des géants nommés Microsoft, Facebook et Apple…@lexpansion.

#Numérique

► « On ne combat pas une pandémie avec une application, aussi performante soit elle. Il faut mettre des gens sur le terrain. Pour savoir comment les personnes ont été contaminées. Pour remonter les contacts, identifier les porteurs possibles. Une application peut être utile dans ce contexte, mais elle ne sera en aucun cas l’arme absolue. Le gouvernement fédéral allemand est en train de déployer une force sanitaire de 20 000 personnes. En Grande Bretagne, 18 000, 2000 en Belgique.  (…) StopCovid cristallise un débat légitime. Toute cette agitation détourne toutefois l’attention de ce qui devrait être la priorité absolue du gouvernement : recruter des milliers d’enquêteurs de terrain, les former. Le temps presse. Le numérique peut précisément aider à recruter, former, encadrer, outiller ses milliers d’enquêteurs. », explique Benoît Thieulin, fondateur de la Netscouade et ancien président du Conseil du numérique, dans un entretien sur le site @lexpansion.

#Surveillance

► Covid-19 : à Cannes, des caméras repèrent automatiquement le port du masque. La ville de Cannes n’a pas attendu la fin du confinement pour mener une expérimentation pour repérer dans l’espace public les personnes qui portent ou non un masque. Ainsi les marchés de la ville sont équipés, depuis le 23 avril, de caméras intelligentes capables de détecter automatiquement le port du masque. De tels dispositifs doivent, selon la ville, être aussi testés dans des bus de la ville. Les équipes municipales « peuvent aller au-devant des Cannois pour une action pédagogique, bienveillante et citoyenne, les incitant au port du masque ou, le cas échéant, en distribuant des masques à celles et ceux qui n’en ont pas », explique le municipalité. @usbeketrica.

#Agriculture

► Apiculteur depuis 20 ans dans les Vosges, Pierre Stephan témoigne : « Mes abeilles n’ont jamais produit autant de miel ». « En l’espace de trois jours, j’ai eu des rentrées de nectar exceptionnelles. Autour de 4 kilos par jour. Dans le sapin, où les miellées sont intenses, c’est habituel, mais en début d’année, un tel volume tous les jours… je n’ai jamais vu ça, en 20 ans de métier ». Le calme inhabituel du au confinement et le fait que les paysans n’ont pas encore fauché les prairies, allié a une météo favorable facilite l’augmentation de la production de miel. @franceinfo.

#Travail

► Le télétravail en mode bas débit en zone blanche à Montmorin dans le Puy-de-Dôme. Depuis le 16 mars, la crise du coronavirus Covid 19 a imposé le télétravail pour les adultes et l’école à la maison pour les enfants. De nouvelles méthodes de travail et d’apprentissage qui sollicitent les réseaux de télécommunication. Mais surtout qui compliquent le quotidien des habitants des zones blanches, là où le téléphone passe mal et où les débits informatiques sont faibles comme à Montmorin, une commune du Puy-de-Dôme qui compte 730 habitants. Ils ont beaucoup de mal à se connecter à Internet.  Pourtant officiellement ils ne sont pas en zone blanche .Ce qui pèche dans cette petite commune comme dans bien d’autres en Auvergne-Rhône-Alpes c’est le peu de débit à partager entre les habitants et la sous-capacité d’installations vétustes. Le confinement l’a mis en exergue. Tous à Montmorin attendent impatiemment l’arrivée de la fibre en 2022. @franceinfo.

#MediaSocial

► Presque la moitié des comptes qui tweetent sur le coronavirus seraient des robots. « Nous voyons que beaucoup de bots agissent d’une manière qui correspond aux narratives russes ou chinoises ». La professeure Kathleen Carley travaille à l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh. Avec son équipe de recherche, elle a découvert que près de la moitié des « personnes » qui parlent de la pandémie de coronavirus sur Twitter ont les mêmes traits que des comptes robots, a-t-elle détaillé à Vice News. Ces comptes publient de nombreuses fake news au sujet de la pandémie. La désinformation sur le Covid-19 est tellement importante que l’OMS a qualifié cette vague « d’infodémie », comme le rappelle Radio-Canada. Lire la suite de l’article sur le site @slatefr

28 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Consommation

► Trier, réemployer, réparer, entretenir : confinés, quatre conseils pour une consommation plus sobre. En cette période de sédentarité contrainte, nos achats sont drastiquement réduits : cafés, restaurants et magasins sont pour la plupart fermés, nos dépenses hors loyers et énergie se résument donc globalement à l’alimentation. Le 9 avril, l’Insee annonçait que la consommation des Français avait chuté de 35 % depuis le 16 mars, veille de la mise en place du confinement. L’occasion de questionner nos besoins réels, de redécouvrir toutes les ressources que renferment nos maisons et nos appartements, et de faire le tri entre l’utile et l’artificiel. Depuis 1960, les ménages ont multiplié par trois leur consommation, comme le rappelle l’Ademe. Et chacun de nous génère en moyenne 568 kg de déchets par an, soit deux fois plus qu’il y a 40 ans. Lire la suite de la tribune de Pierre Galio, Chef du service « Consommation et prévention » à l’Ademe (Agence de la transition écologique), sur le site @FR_Conversation. Légende image : Un Français sur deux affirme avoir déjà réparé lui-même un objet électronique. (Photo : @kilianphoto / Unsplash, by-nc-sa).

#Industrie

► Les fab lab apportent des solutions concrètes et locales à la crise du Covid-19. Le 28 mars, le gouvernement français annonçait une commande de plus d’un milliard de masques à la Chine, qui arriveront d’ici fin juin. En attendant, les fab lab et les makers se mobilisent pour aider les soignants à faire leur travail dans de bonnes conditions. Le but des fab lab est de concevoir des solutions à des problèmes locaux et de permettre l’essaimage de ces solutions à l’échelle mondiale grâce à une logique d’ouverture passant par la documentation et le partage. Avec des communautés très distribuées, il est parfois difficile d’essaimer, mais plusieurs projets innovants démontrent la force de la démarche, comme les prothèses imprimées en 3D et, en ce moment même, les visières contre le Covid-19. Lire la suite de la tribune de Kevin Lhoste, responsable du Makerlab au CRI, sur le site @FR_Conversation.

#Internet

► « Les dialogues par écrans interposés sont déstabilisants » : avec le confinement, la médiation familiale se réinvente. Comment assurer la médiation familiale en situation de confinement généralisé ? Depuis le 17 mars, la question pousse les professionnels de la région lyonnaise à réinventer leur pratique, afin d’aider couples et familles à retrouver la fluidité des relations humaines. « Nous avons appelé toutes les familles pour leur signaler que nous étions toujours là, qu’elles pouvaient compter sur nous », explique Véronique Jacquemain. La directrice du Centre de la famille et de la médiation (CFM) constate : « Après un temps de sidération, nous avons ressenti le besoin de reprendre le travail dans cette période si particulière d’isolement. » @lemondefr

#Numérique

► Sommes-nous égaux face aux écrans en période de confinement ? par Jocelyn Lachance enseignant-chercheur en sociologie, Université de Pau et auteur de l’ouvrage « La famille connecté » (érès, 2019). Faut-il rester joignable à tout moment ou débrancher de temps à autre son smartphones ? À partir de quel âge autoriser ses enfants à s’inscrire sur des réseaux sociaux ? Combien de temps les laisser surfer sur Internet ? Dans un monde numérique, ces questions se multiplient : les individus doivent constamment se positionner, faire des choix, se poser des limites quant à leurs communication et leur consommation d’informations en ligne. En temps « normal », les parents et leurs enfants éprouvent déjà des difficultés à gérer ces usages, et l’on observe beaucoup de disparités entre les familles, du sentiment de maîtrise à la perte de contrôle totale. En quoi l’expérience de confinement amplifie-t-elle ces inégalités ? Alors que l’autonomie passait auparavant par des actes de déconnexion, comment se traduit-elle quand la plupart des échanges avec l’extérieur dépendent des écrans ? Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation.

#Géolocalisation

► « Si les citoyens ne s’intéressent pas à leur vie privée, rien ne peut arrêter le gouvernement ». La France « y réfléchit ». Alors que certains pays ont mis en place des dispositifs numériques plus ou moins intrusifs pour suivre l’évolution de la propagation du Covid-19 au sein de leur population, le cabinet du secrétaire d’État au Numérique Cédric O indique à RTL que « des contacts sont en cours afin de mieux comprendre les solutions technologiques retenues par nos partenaires et évaluer leur intérêt sanitaire ». Quelles formes pourraient prendre de tels outils ? Les pistes sont nombreuses. Lire les entretien avec quatre hackers éthiques taïwanais autour des questions de traçage numérique et de civic tech à l’heure de la pandémie, sur le site @usbeketrica.

#Covid19

► A Marignane (Bouches-du-Rhône) : l’Intelligence Artificielle sculpte des masques personnalisés. Avec la fin du confinement, le port du masque va s’imposer dans notre vie. Certaines catégories professionnelles vont devoir le porter des journées entières. AnaToscope, société montpelliéraine spécialisée dans des dispositifs médicaux personnalisés a imaginé un masque capable d’épouser la forme du visage. A la manière d’un vêtement taillé sur mesure. Pour l’utilisateur intéressé par un masque personnalisé, le procédé est très simple : il suffit de scanner son visage à l’aide d’une application téléchargeable sur smartphone. Et de créer ainsi son double numérique.A partir de ces images obtenues grâce à l’Intelligence artificielle, un masque virtuel est testé sur ce jumeau numérique. Jusqu’à ce qu’il s’adapte parfaitement à la morphologie du visage.@franceinfo.

#Culture

► Livraison, drive, revue inédite… Les librairies des Hauts-de-Seine en mode survie. De la « nourriture culturelle ». Voilà comment Johann Quintric, qui gère avec sa femme Laëtitia Roulier la librairie Gutenberg à Issy-les-Moulineaux, définit les livres en cette période de confinement. Alors, à l’instar de ce qui existe pour les repas, l’établissement s’est lancé, depuis quelques jours, dans la livraison à domicile. Une façon pour ces libraires de survivre pendant le confinement. Car la librairie Gutenberg est fragile : elle n’avait que quelques mois lorsqu’elle a dû fermer en mars dernier avec la mise en place du confinement. Le petit commerce indépendant est le fruit d’une jolie histoire. Lire la suite de l’article sur le site  @le_Parisien.

27 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Afrique

► Au Burkina Faso, Poupémania est une entreprise qui conçoit des poupées faites à la main. Dès le mois de mars, les artisans leur ont confectionné des masques. Exposées dans le magasin de Ouagadougou, elles rencontrent un vif succès et permettent ainsi de faire passer les messages de prévention et inciter les Burkinabè, qui ne tiennent pas compte des recommandations du gouvernement, à en porter. (Photo Olympia de Maismont / Afp). L’Afrique de l’Ouest au temps du coronavirus en photo.

#Consommation

► Maraîchers, enseignes de bricolage ou de vêtements, ils s’organisent pour vendre pendant le confinement en Hauts-de-France. À Avelin par exemple, une drive fermier a été installé dans le collège de la commune. Marie-Anne Hemelsdael, productrice de lait, vend 1200 kilos de beurre par semaine, contre 800 habituellement. « On sent que les gens sont chez eux et cuisinent », observe l’agricultrice. Si la demande des particuliers augmente, l’initiative permet aussi de palier les baisse de commandes suite aux fermetures des cantines scolaires. À Lille, des files sur plusieurs centaines de mètres s’étendent devant un magasin de bricolage. Les clients, filtrés à l’entrée, patientent jusqu’à 2h30 sur le parking pour faire leurs achats.  @franceinfo.

#Information

► « Depuis le XIXe siècle, la logique à l’oeuvre est que plus le temps est court entre un événement et l’information le dévoilant, mieux c’est pour la vérité et donc pour la démocratie. Or, c’est devenu faux : il n’y a plus de rapport entre vitesse et vérité. Plus le monde est immédiat, plus il est incompréhensible. Il va falloir ralentir. On ne peut pas tenir un pistolet sur la tempe du citoyen en lui disant informez-vous ! Les gens risquent de décrocher… », explique Dominique Wolton, directeur de recherche au CNRS, sur le site @LesEchos. Il publiera en juin « Vive l’incommunication. La victoire de l’Europe » (François Bourin éditeur).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix, plus puissant que jamais. À retenir cette semaine : – Covid-19 : les leçons pour la couverture de la crise climatique ; – StopCovid : la députée experte du numérique Paula Forteza gagne la tenue d’un vote sur l’application de tracing ; – Les conférences virtuelles de WIRED sur l’avenir du travail et de la collaboration après Covid-19 ; – La future décennie sera décisive pour la liberté de la presse, la pandémie accentue les menaces pesant déjà sur les journalistes dans le monde entier ; – La foi en un Internet meilleur est surtout due au fait que c’est la seule chose qui nous reste actuellement…et elle s’estompe à mesure que les semaines de confinement s’écoulent.

#Culture

► Pendant le confinement les libraires dans le Grand Est s’organisent. Commerces jugés « ‘non indispensables » les librairies indépendantes n’ont eu d’autre choix que de baisser le rideau depuis le début du confinement. Non sans dénoncer la concurrence  »déloyale » de géants de la distribution comme Amazon ou encore la possibilité pour des hypermarchés de continuer à vendre des livres pendant cette période. Garder leurs clients et éviter qu’ils ne migrent définitivement vers d’autres horizons tel est bien l’enjeu pour ces structures qui tentent d’organiser leur propre système de vente en ligne, parfois de livraison et -comme le gouvernement les y autorise depuis le 14 avril- des systèmes de Click & Collect, autrement dit la possibilité pour les clients de venir retirer les livres qu’ils ont commandés, à l’entrée des magasins. Parmi ces libraires indépendants, beaucoup étaient prêts à sauter le pas, notamment tous ceux qui disposent déjà d’un site internet, d’un catalogue et qui peuvent organiser ce système de distribution. Et ça marche. @franceinfo

#Géolocalisation

► La Cnil demande « des garanties supplémentaires » sur la protection des données pour l’application de traçage StopCovidLa Cnil a demandé, dans un avis rendu public dimanche 26 avril, « certaines garanties supplémentaires » avant le lancement de l’application de traçage StopCovid. Cette dernière doit permettre de retrouver les contacts avec des personnes diagnostiquées positives au coronavirus. L’organisme veillant au respect des libertés dans le domaine numérique estime que dans un « contexte exceptionnel de gestion de crise », c’est-à-dire en accompagnement du déconfinement à partir du 11 mai, le dispositif est conforme aux exigences européennes de protection des données privées, « si certaines conditions sont respectées ». Parmi les garanties allant dans le bon sens, selon la Cnil : le principe du volontariat, ainsi que la possibilité d’utiliser un pseudonyme. @franceinfo.

#Industrie

► Aujourd’hui, les makers rivalisent de créativité pour imaginer des solutions à la pénurie d’équipements liée à la crise du coronavirus et, fait inédit, infusent de leur esprit les industriels. Ces expériences menées par les makers de concert avec les industriels pourraient-elles pérenniser une troisième voie de la production ? L’urgence est-elle en train de faire passer au mouvement maker son épreuve du feu ? Épreuve du feu dont il pourrait sortir grandi… et peut-être avec un modèle économique et social ? Lire l’entretien de la sociologue Isabelle Berrebi-Hoffmann, qui observe depuis plusieurs années le monde des fablabs et qui a notamment coécrit Makers. Enquête sur les laboratoires du changement social, (Seuil, 2018). @usbeketrica.

24 Avr

Régions.news #421 – Edition du vendredi 24 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. L’artiste Pony Wave a peint ces amoureux au temps du coronavirus sur un mur de Venice Beach, en Californie (Etats-Unis) avant le confinement décrété par le gouverneur de l’État pour faire face à la pandémie de Covid-19. (Photo : Mario Tama / Getty Images North America). Face à l’avancée du coronavirus, les street-artistes donnent à voir toute leur expressivité sur les murs de la planète. Voir le tour du monde des plus belles œuvres de street art face à la pandémie (réalisées avant confinement).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► En janvier 2019, Arvieu, petite bourgade de moins de 800 habitants dans l’Aveyron, a ouvert une ZAN, zone d’activité numérique. Avec le haut-débit, l’espace de co-working, le fab-lab, le village est devenu le point de rendez-vous des makers et des travailleurs à distance. Un an après, cette commune près de Rodez est ainsi passée en 6 ans de 787 à 822 habitants. « J’habite au centre du village, je fais toutes mes courses à pied, tout en respectant les règles de sécurité sanitaire, confie un jeune entrepreneur. Boucher, boulanger, épicerie, tabac-presse, association de producteurs et plats à emporter des deux restaurants. On trouve de tout ici sans se déplacer. » Toute cette offre « résulte de la volonté d’équipes municipales successives qui ont misé sur le développement grâce aux services et aux commerces de proximité, aux circuits courts, et ont su jouer sur la complémentarité d’Internet et des réseaux sociaux, explique le maire de la commune depuis 2014, Ces choix s’avèrent judicieux pendant la période actuelle de confinement car près de 350 personnes peuvent vivre et travailler sur place. »

► On clique, on achète, on réceptionne. Une nouvelle habitude que l’on prend au fur et à mesure que le confinement dure. Les déplacements étant limités, il est parfois difficile pour certains de faire des courses alimentaires comme en zone rurale. C’est dans ce contexte que s’est lancé la plateforme Fibshop. Elle s’appuie sur 360 relais de journaux et bureaux de tabac en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire qui sont approvisionnés chaque jour par les commandes des habitants. « Le e-commerce fonctionne mais nous croyons à la relation humaine. On ré-humanise le e-commerce en quelque sorte, explique Edouard, logisticien de Fibshop. De la plateforme au commerçant, puis du commerçant au client, il y a un lien qui s’installe. Et le service est apprécié par les consommateurs. » Ainsi « On peut continuer à consommer local, dans des commerces de proximité qu’on a déjà l’habitude de fréquenter ». À lire : Confinement : la révolution des circuits courts en Provence-Alpes-Côte d’Azur

► Dans les rues d’un quartier de Washington (Etats-Unis), un petit robot blanc à six roues assure les livraisons d’une supérette locale, pour éviter tout contact entre les commerçants et les clients. Une flotte de 10 robots réalise entre 30 et 35 livraisons par jour dans un rayon d’un kilomètre et demi. Le tout à une vitesse de 6 km/h. Les robots sont capables de détecter des obstacles comme les piétons et de traverser les rues sans encombre.

Légende image. Un troupeau de chèvres profite des rues tranquilles près de Trinity Square, à Llandudno, au nord du Pays de Galles, le 31 mars. (Photo : Byrne Peter / PA Photos / ABACA). Avec le confinement, les animaux sont-ils partis à la conquête des villes ? « Cette plus forte présence des animaux est réversible : ils retourneront se cacher dès que les activités humaines reprendront », explique Magali Charmet, directrice régionale Île-de-France de l’Office français de la biodiversité. En Argentine, les otaries ont profité du confinement imposé aux humains pour prendre possession de la station balnéaire de Mar del Plata.

#Ville

► Les villes françaises ont perdu en densité humaine depuis un mois. De nombreux citadins ont préféré aller vivre leur confinement dans des zones moins peuplées. Cet exode, ajouté à la désertion des espaces publics par ceux qui sont restés, a eu pour effet d’encourager les animaux et les plantes à s’y exprimer comme jamais, preuve que le milieu urbain est capable d’accueillir la biodiversité. Mais voilà que le coronavirus vient perturber cette idée selon laquelle le verdissement des villes serait une solution et qu’il suffirait d’imiter la nature, pour se prémunir des dérèglements environnementaux. Ainsi la nature est-elle faite pour vivre en ville ?

#Transport

► Étudier les mécanismes de propagation des virus est crucial pour tenter de freiner les épidémies. Ces travaux peuvent parfois trouver des applications en dehors du champ médical. Ainsi la revue américaine Wired relate comment un modèle censé décrire la diffusion d’un virus pourrait être utilisé pour mettre fin aux embouteillages dans les grandes villes. Le 7 avril, une équipe de scientifiques d’Australie, des États-Unis et d’Iran ont publié dans la revue Nature les résultats de leur étude, menée dans six villes : Chicago, Londres, Melbourne, Montréal, Paris et Sydney. Les scientifiques se sont appuyés sur un modèle compartimental (SIR : sain, infecté et rétabli). Ce modèle permet d’estimer la vitesse de propagation d’un bouchon dans une ville donnée. A partir du pourcentage de voies qui bouchonnent les autorités peuvent imaginer un ajustement des feux de signalisation. Si les virus peuvent être stoppés grâce à des vaccins, ce n’est malheureusement pas le cas pour les embouteillages. A lire aussi : à Comprendre les bases des modèles mathématiques des épidémies et à Les mathématiques peuvent nous sauver des embouteillages.

#Climat

►  « Nous devons circonscrire le changement climatique tout autant que la pandémie », réclame Petteri Taalas, secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale. L’Organisation des Nations unies a demandé, mercredi 22 avril, aux pays de lutter contre le changement climatique avec la « même détermination » que contre la pandémie de Covid-19, les vagues de chaleur constituant depuis 2015 l’aléa météorologique le plus meurtrier. « Certes, le Covid-19 a provoqué une grave crise sanitaire et économique au plan mondial, mais si nous ne luttons pas contre le changement climatique, le bien-être humain, les écosystèmes et les économies pourraient être menacés pendant des siècles », a averti Petteri Taalas.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le COVID-19 dévaste aussi la plupart des médias. À retenir cette semaine : – La pandémie accélère l’automatisation robotique dans de nombreuses industries. Cela va-t-il mener à des changements permanents post-coronavirus ? ; – Rapport : comment l’Argentine, l’Allemagne, la Corée du Sud, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis évaluent l’info COVID-19 ; – Coronavirus : les 10 plus belles couvertures de magazine ; – Instagram aide les petits commerces et restaurants en introduisant de nouveaux stickers qui permettent aux utilisateurs de commander des repas et de faire des dons ; – Pourquoi des antennes 5G sont-elles vandalisées en Europe ?

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► Le phénomène s’est produit en Chine : après le déconfinement, les habitants ont déserté les transports en commun, qui ont vu leur fréquentation chuter de moitié, et les ventes de voitures ont explosé. En France, il y a fort à parier que les bus, métros et tramways soient délaissés, du fait de l’inévitable promiscuité qu’ils induisent aux heures de pointe. Pour éviter une recrudescence de la circulation automobile, le vélo pourrait bien s’imposer comme le moyen de déplacement idéal, avec un bilan carbone zéro, et un coût au kilomètre défiant toute concurrence. Il pourrait conquérir de nouveaux adeptes si la sécurité des cyclistes soit renforcée. A quoi ressembleront les pistes cyclables provisoires à Paris lors du déconfinementt ? @franceinfo. Légende image : Un couloir dédié aux cyclistes et leurs vélos, quai de la Prévalaye à Rennes (Ille-et-Vilaine). (Photo : D. Adémas / Maxppp).

#Quartier

Les quartiers à l’épreuve du Covid-19. Par Caroline Bray, philosophe sur l’immigration, l’integration et la laicité et Naïma M’Faddel, essayiste et conseillere en politique de la ville Depuis l’annonce du confinement par le président de la République le 16 mars dernier, de lourdes et fréquentes suspicions ont pesé quant à son respect par ce qu’il est convenu d’appeler dorénavant les populations des « quartiers populaires ». Cette interrogation pouvait paraître légitime et pertinente, ces quartiers étant confrontés depuis des décennies aux violences urbaines. Nous avons donc pu lire dès les débuts du confinement des articles pointant la difficulté des « banlieusards » à rester confinés chez eux, face à des forces de l’ordre parfois dépassées, suspectées elles aussi de ne pas y relever et dresser de contraventions comme partout ailleurs sur le territoire national. Lire la suite de l’article sur le site @i_montaigne.

#Géolocalisation

Déconfinement : « Pour être efficaces, il faut que les mesures de traçage soient acceptées ». Tribune de Cécile Maisonneuve, Présidente du think tank La Fabrique de la cité, experte de l’innovation urbaine et Yann Padova, Avocat au cabinet Baker McKenzie. En l’absence de traitement ou de vaccin, le retour à un fonctionnement normal de nos sociétés ne pourra se faire que progressivement, de manière sélective et non linéaire. Quelle que soit la stratégie choisie, les expériences asiatiques (Corée du Sud, Singapour, Chine) suggèrent que le déconfinement, même partiel, se structurera autour d’un triptyque indissociable : dépistage, données, distance sociale. Politiques, juridiques, culturels, voire philosophiques, les enjeux d’une telle stratégie sont majeurs dans les Etats démocratiques, qui doivent inventer une voie qui ne peut, ni ne doit, être celle empruntée par des régimes autoritaires. La démocratie et les valeurs européennes sont compatibles avec l’efficacité de l’action publique. Et les opposer revient à faire le jeu de ceux, déjà nombreux dans nos sociétés, qui sont progressivement séduits par les discours populistes, autoritaires et simplistes. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Ville

► La smart city, débats singuliers pour un modèle pluriel. Présentée comme un modèle futuriste de rationalisation et d’optimisation de l’urbain, la smart city est pourtant une frappée comme les autres villes par le coronavirus. La crise sanitaire rappelle la diversité des instances de la ville intelligente dans le monde et met en question l’idée d’un modèle homogène de smart city. Raphaël Languillon-Aussel, chargé d’études senior à La Fabrique de la Cité, dresse son portrait, ses limites et ses acquis dans deux nouvelles publications à découvrir sur le site de La Fabrique. Lire la suite de la présentation sur le site @FabriquelaCite.

#Commerce

► La société canadienne Shopify s’est pourtant imposé, en une dizaine d’années, comme l’une des plateformes d’e-commerce les plus populaires au monde qui permet à des individus et des entreprises de créer leurs propres magasins en ligne. Basée à Ottawa, au Canada, la société héberge aujourd’hui plus de 1 million de boutiques dans 175 pays, à qui elle permet de toucher aisément un public mondial. Un succès construit avec une philosophie à l’opposé de celle d’Amazon : rendre le commerce accessible à tous et épauler les entrepreneurs et commerçants indépendants. Depuis quelques semaines, la plateforme multiplie les initiatives pour aider les commerces qui le souhaitent à « pivoter » en ligne et soutenir ceux qui vendent déjà par son intermédiaire, nombre d’entre eux proposant des produits et services non-essentiels, durant la crise covid-19. @LesEchos.

► Quand on habite une grande ville, les choses sont relativement faciles, dans les territoires ruraux, en revanche, c’est parfois plus compliqué. C’est ce qui a poussé le club des entrepreneurs du sud Vienne à lancer une plateforme Consommons Sud-Vienne, sur Internet qui recense les artisans, les commerçants, les entrepreneurs du sud de la Vienne. Cette plateforme propose différentes catégories de services, de l’alimentaire à la plomberie en passant par l’emploi… En choisissant le secteur près de chez vous vous obtenez une liste de professionnels, près de chez vous, ouverts ou fermés. Mise en place le 23 avril, la plateforme compte déjà plus de 400 professionnels inscrits. @franceinfo

#Transport

► « L’urbanisme tactique favorise le (re)vivre ensemble ». Tribune de Matthieu Poumarède, professeur de droit à l’université Toulouse-Capitole.  Alors que la crise sanitaire a révélé un Etat fatigué, les villes auront un éminent rôle à jouer dans le déconfinement à venir. Distribution de masques, réouvertures des écoles, réorganisation des déplacements, etc., les villes doivent être réactives pour s’adapter à une situation inédite. Parmi d’autres outils, il est en un, l’urbanisme tactique, qui concilie plusieurs exigences qui ne manqueront pas de se faire jour dans le (trop fameux ?) monde d’après : un faible coût et une adaptabilité réelle aux besoins des habitants, qui doivent réapprendre à vivre ensemble en respectant des exigences sanitaires de distanciation. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Information

► Covid-19, les producteurs de podcasts s’adaptent. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Continuer à produire des podcasts sans contact humain et surtout sans studio d’enregistrement demande une réelle agilité et une bonne dose de créativité. Les producteurs et journalistes s’adaptent avec des notes vocales et interviews d’experts réalisées à distance montées avec les moyens du bord en télétravail. L’audio en ligne permet de se tenir informé mais aussi de décompresser, de s’ouvrir l’esprit et de partager une expérience collective, celle du confinement. Les habitudes de consommation se sont déplacées du matin à l’après-midi mais les auditeurs sont aux rendez-vous et les formats se multiplient. En France, la tendance est aux podcasts sur le « bigger picture » alors qu’aux Etats-Unis les podcasts d’info autour du Co-vid 19 explosent. Tour d’horizon des meilleurs formats à écouter durant cette période particulière. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Numérique

► Raphaël Grably. Notre schizophrénie numérique. La polémique Amazon illustre les ambivalences de la société au regard des outils numériques. Qu’attendons-nous vraiment des outils numériques ? La question est de plus en plus légitime, à mesure que se prolonge la crise sanitaire et économique liée au coronavirus. Ce 14 avril, Amazon était condamné à ne plus livrer que des produits « essentiels ». Si le jugement évoque des recommandations sanitaires mal respectées par le premier marchand en ligne au monde, le déchaînement anti-Amazon en dit long sur nos contradictions. Faut-il s’insurger contre le leader de la vente à distance, ou contre les files d’attente devant les supermarchés ? Des supermarchés qui multiplient depuis plusieurs années les caisses automatiques, mais qui se retrouvent en même temps critiqués pour la mobilisation de leurs troupes en magasin. Nous entendons également les cris d’orfraie contre l’application StopCovid, destinée à mieux suivre nos contacts avec les malades, qui se mêlent à l’impatience collective face à un confinement prolongé d’un mois. @lexpress.

23 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

►  « Nous devons circonscrire le changement climatique tout autant que la pandémie », réclame Petteri Taalas, secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale. L’Organisation des Nations unies a demandé, mercredi 22 avril, aux pays de lutter contre le changement climatique avec la « même détermination » que contre la pandémie de Covid-19, les vagues de chaleur constituant depuis 2015 l’aléa météorologique le plus meurtrier. « Certes, le Covid-19 a provoqué une grave crise sanitaire et économique au plan mondial, mais si nous ne luttons pas contre le changement climatique, le bien-être humain, les écosystèmes et les économies pourraient être menacés pendant des siècles », a averti Petteri Taalas. @franceinfo. Légende image : Une vue du réservoir séché d’El Yeso, situé dans les Andes, à San Jose de Maipo, au Chili, le 1er janvier 2020.  (Photo : Javier Torres / Afp).

#Ville

► « Smart city » : d’autres imaginaires existent pour une ville intelligente. Par Nicolas Minvielle, spécialiste du design et de l’innovation, Audencia et Olivier Wathelet, chercheur intervenant à La Cambre, Université Libre de Bruxelles. Le futur est peuplé de chimères. Certaines apparaissent comme étant plus fréquentes que d’autres. Traversant les époques en s’adaptant au style « futuriste » propre à chaque génération, elles constituent des attentions fictionnelles, selon le sociologue allemand Jens Beckert : du fait de leur présence récurrente au sein des imaginaires – ceux des films de science-fiction et des livres blancs prospectifs – ces objets imaginaires piègent la pensée en focalisant les débats vers eux. Quitte à rendre évident et souhaitable des visions en réalité peux désirables. Ainsi, nous connaissons tous la voiture volante, reconnue depuis la fin du XIXe siècle et les aquarelles d’Albert Robida. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

► Les villes françaises ont perdu en densité humaine depuis un mois. De nombreux citadins ont préféré aller vivre leur confinement dans des zones moins peuplées. Cet exode, ajouté à la désertion des espaces publics par ceux qui sont restés, a eu pour effet d’encourager les animaux et les plantes à s’y exprimer comme jamais, preuve que le milieu urbain est capable d’accueillir la biodiversité. Mais voilà que le coronavirus vient perturber cette idée selon laquelle le verdissement des villes serait une solution et qu’il suffirait d’imiter la nature, pour se prémunir des dérèglements environnementaux. Ainsi la nature est-elle faite pour vivre en ville ? @franceculture.

► Soutenir la smart city citoyenne pour faire face à la pandémie. La smart city, ou ville intelligente, est un modèle de développement urbain fondé sur un usage intensif des données et des technologies. Ce modèle est désormais bien connu puisqu’il s’est largement diffusé à travers le monde ces dernières années. Les données et les technologies de la smart city sont aujourd’hui utilisées dans différents contextes – notamment en Chine, en Corée du Sud ou en Afrique du Sud – pour faire face à la crise sanitaire que nous traversons. Dans les villes indiennes par exemple, les centres de contrôle destinés à piloter la ville par l’intermédiaires de caméras et de capteurs de données ont été massivement transformées ces dernières semaines en centres de gestion de la pandémie. Cependant, ceci ne constitue qu’une partie d’un phénomène plus large de gestion ‘smart’ de la crise sanitaire, qui engage aussi les entreprises et la société civile. Pour saisir les enjeux de cette mobilisation des technologies et lutter contre les inégalités que creuse la pandémie et sa gestion, il est nécessaire d’élargir notre attention à ces différents modes d’existence de la smart city dans la pandémie. Il est également important de soutenir, comme nous allons le voir, le travail vital de ce qu’on peut appeler la smart city citoyenne ou la troisième smart city. Lire la suite de l’article sur le blog d’Ola Söderström, « Villes en mouvement ».

► Smart City : quels enjeux, quelles solutions ? Concentration urbaine grandissante, déficit d’attractivité de certaines zones… Alors que les territoires urbains comme ruraux font face à des mouvements de transformation sans précédent, une dynamique nouvelle répond à un tel enjeu : la Smart City. Les maires élus ou à venir vont être tous confrontés à cet enjeu, qui dépasse largement le seul cadre de la numérisation ou digitalisation des services publics. Sont ainsi évoquées des problématiques complexes tels que le parcours digital du citoyen, la mobilité intra et péri-urbaine, la sécurité (physique ou digitale) … et tout ceci en lien étroit avec des politiques publiques telles que l’insertion sociale, la prise en charge du handicap, la performance environnementale ou encore le soutien au tissu économique local. Lire la suite de l’article sur le site @Weka_france

#Commerce

► Avec le confinement, les produits alimentaires sont livrés à domicile, ou le plus souvent via un « drive », service de retrait qui permet de retirer ses achats sans descendre de sa voiture. Mais pour aider les commerces indépendants du centre-ville, de plus en plus de villes ont ouvert des « drives-piétons » pour les achats en petit volume. A l’exemple des commerçants du Puy-en-Velay (Haute-Loire) qui ont développé un site baptisé « Achetezaupuy » où les consommateurs peuvent commander et payer en ligne, retirer en magasin ou se faire livrer à domicile. Sur le même principe, il y a la ville de Ham (Somme), 5 000 habitants, qui a lancé une plateforme de e-commerce intitulé « Les commerçants de l’Est  ». Le maire voulait même l’appeler au début « hamazone.fr » mais cela n’a pas plu à tout le monde. En juin 2019, plusieurs villes ont lancer leur plateforme de vente depuis le site de commerce local et participatif « ma ville, mon shopping » avec l’aide du groupe La Poste.

#Industrie

► Depuis le début de la crise sanitaire, et face à la pénurie d’équipements de protection, c’est une véritable usine décentralisée, à l’échelle de toute la France, qui s’est mise en place grâce à la communauté des makers, ces passionnés d’impression en 3D. Et le produit-phare de cette « usine géante », c’est la visière de protection, en rupture de stock, mais relativement simple à fabriquer avec une imprimante 3D. En quelques semaines à peine, des dizaines d’initiatives ont été lancées spontanément pour mettre en contact « makers » » et personnes dans le besoin. Plus de 250 000 visières ont été distribuées gratuitement ces dernières semaines en France, selon les estimations du Réseau français des Fablalbs, qui regroupe la quasi-totalité des lieux mettant des imprimantes 3D à destination du public. @lemondefr. A lire aussi : Visière, masques ou respirateurs sont fabriqués sans relâche par de simples bénévoles depuis les débuts de la crise sanitaire. Une prouesse qui donne un coup de projecteur salutaire sur les Fablabs (@01net).

#Numérique

► Sans ordinateur, sans téléphone portable ni accès à internet, le confinement devient vite un cauchemar. Selon une étude publiée par l’Insee en 2019, 17 % de la population française est touchée par « l’illectronisme », une personne sur cinq étant incapable de communiquer via internet. Les plus âgés, les moins diplômés, les revenus modestes sont parmi les plus touchés. Pour limiter les effets de l’isolement sur cette fracture numérique, les associations redoublent d’efforts depuis le début de la crise. Emmaüs Connect, une association créée en 2013 pour favoriser l’insertion sociale à travers le numérique, a ainsi lancé début avril, en partenariat avec la mairie de Lille, un appel aux dons appelant entreprises et particuliers à mettre à disposition du matériel numérique. Baptisé « Connexion d’urgence », le dispositif a déjà permis de récupérer une centaine d’équipements. @bymaddyness.

#MediaSocial

► Avec ses gags bricolés, TikTok est le réseau social des confinés et des soignants. Par Laure Delmoly et Diana Liu, MediaLab, France Télévisions. Alors que la pandémie de Covid-19 oblige plus d’un milliard de personnes à se confiner chez eux, le trafic du réseau social de video courtes pour adolescents explose. Fin mars, le nombre de téléchargements de l’appli augmentait de 12 % au niveau mondial (dont + 27 % aux États-Unis). Avec un total de 315 millions de téléchargements au premier trimestre 2020, TikTok est l’application la plus téléchargée au monde.Un coup de boost pour la plateforme qui multiplie les nouvelles fonctionnalités et revendique aujourd’hui 800 millions d’utilisateurs actifs par mois. Fait nouveau – A l’occasion du confinement, TikTok élargit son public avec l’arrivée de nouveaux utilisateurs. 2020 pourrait bien être l’année où la plateforme se défait de sa réputation “d’appli Gen Z” pour se faire une place dans nos habitudes numériques quotidiennes. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

22 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#ArtStreet

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@franceinfo. Légende image :L’artiste Pony Wave a peint ces amoureux au temps du coronavirus sur un mur de Venice Beach, en Californie (Etats-Unis) avant le confinement décrété par le gouverneur de l’Etat pour faire face à la pandemie de Covid-19. (Photo : Mario Tama / Getty Images North America). Face à l’avancée du coronavirus, les street-artists donnent à voir toute leur expressivité sur les murs de la planète. Voir le tour du monde des plus belles œuvres de street art face à la pandémie (réalisées avant confinement. @franceinfo.

#Ville

► Neom, la méga-cité futuriste de MBS, ne fait pas rêver tous les Saoudiens. C’est une vidéo en forme de testament, apparue le 12 avril sur Twitter. Le Saoudien Abdel Rahim Al-Huwaïti l’a enregistrée sur le toit de sa maison, dans le village d’Al-Khurayba, sur la côte de la mer Rouge, dans le coin nord-ouest du royaume. Le visage soucieux, la voix fatiguée, l’homme s’insurge contre la disparition programmée de cette bourgade pauvre, coincée entre les vagues du golfe d’Akaba et les sables du désert. Moyennant compensation, tous ses habitants ont été sommés d’abandonner leur terre, pour faire place à Neom, la cité futuriste à 500 milliards de dollars (462 milliards d’euros), que le prince héritier Mohammed Ben Salman, l’homme fort de Riyad, entend bâtir dans cette région reculée. Et tant pis si les avis d’expulsion tombent en pleine épidémie de Covid-19, qui a fait plus de 100 morts en Arabie saoudite. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Santé

► Hauts-de-Seine : les imprimantes 3D d’établissements scolaires tournent à plein régime. Les établissements scolaires et universitaires ont fermé leurs portes depuis le début mars pour cause de confinement. Pour autant, certains personnels et élèves continuent à faire travailler leurs imprimantes 3D pour produire du matériel de protection, visières et valves notamment. Illustration en Hauts-de-Seine avec quatre établissements : collège Joliot-Curie de Bagneux, lycée professionnel de Prony à Asnières-sur-Seine, pôle unversitaire Léonard-de-Vinci, à Courbevoie-La Défense et l’université de Nanterre, dont dépend l’IUT de Ville-d’Avray. @le_Parisien.

#Monnaie

► Le Doume, créée en 2013 par un collectif de citoyens pour contribuer à l’essor d’une économie alternative non spéculative, est une monnaie locale mise en service dans le Puy-de-Dôme. Elle se définit comme un outil au service du bien commun qui en cette période de confinement, vient en soutien à tous ceux qui connaissent des difficultés économiques. Ainsi l’ADML 63, l’association pour le développement des monnaies locales du Puy-de-Dôme, propose aux professionnels qui connaissent des difficultés un dispositif d’avances de trésorerie grâce au fonds de réserve de la Doume. Pour une sortie de crise, les monnaies locales sont-elles une solution ? . @franceinfo. Dans la ville de Santa Marina (Campanie) en Italie, le maire a décidé d’imprimer et de distribuer sa propre monnaie locale, pour aider ses habitants les plus précaires. (@cnews).

#Entreprise

► En plein confinement, une jeune entreprise de coaching professionnel basée à Beauvais réussit à mobiliser 5,6 millions d’euros. Ludovic de Gromard, en poste chez le verrier Saverglass dont le siège est basé à Feuquières dans l’Oise, a mené des entretiens professionnels aux quatre coins du monde, de l’Inde aux Philippines en passant par l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis. Au total, il a reçu plus de 1 000 personnes en entretien mais toutes butaient sur la même question : « Pourquoi faites-vous ce métier ? » Face à ce constat, le trentenaire originaire de Beauvais a décidé de lancer Chance en 2015, une plateforme digitale de coaching professionnel. « Si on y réfléchit, le monde du recrutement est centré sur l’entreprise, souligne Ludovic. Le pari de Chance, c’est de se centrer sur les gens et de les aider à identifier le meilleur travail pour eux ». @franceinfo.

#Transport

► Pour le déconfinement, des associations réclament des pistes cyclables temporaires à Grenoble et Annecy. Favoriser le vélo plutôt que les transports en commun à partir du 11 mai. C’est la piste privilégiée par le gouvernement qui étudie les solutions de déplacement pour l’après-confinement. Ecologique et parfois plus rapide, le vélo permettrait surtout d’éviter la promiscuité des transports en commun et de mettre en oeuvre les mesures de distanciation sociale lors de nos déplacements. Une proposition saluée par les associations dédiées au développement du vélo. Convaincues qu’après le 11 mai « les transports en commun seront délaissés » et que « de nombreux citoyens en manque de grand air continueront de se déplacer à pieds ou à vélo », les Boîtes à Vélo à Grenoble et Roule&Co à Annecy ont déjà formulé des propositions très concrètes pour mettre en oeuvre ces pistes cyclables temporaires. @franceinfo

#Culture

► En Auvergne, comment les librairies indépendantes résistent au confinement. Avec le confinement, les librairies indépendantes ont dû fermer leurs portes. Un nouveau coup dur pour un secteur déjà affaibli. Il y a plusieurs solutions qui passent par les bons d’achat, les livraisons par la mairie, les commandes sur l’Internet ou les drive. @franceinfo

#Energie

► Saint-Brieuc : les pêcheurs opposés aux études techniques pour le parc éolien. Les professionnels de la pêche informent Ailes Marines, le porteur du projet, et RTE (Réseau de Transport d’électricité) qu’ils ne laisseront aucun navire venir faire ces campagnes en baie de Saint-Brieuc tant que des éléments scientifiques sur les effets de ces études techniques ne sont pas portés à notre connaissance », souligne le comité des pêches des Côtes d’Armor dans un communiqué de presse. Le projet de parc prévoit 62 éoliennes de 216 m à environ 16 kilomètres des côtes les plus proches de la baie de Saint-Brieuc. D’une puissance de 496 MW, le parc permettrait d’alimenter 835 000 foyers en électricité. Le consortium Ailes Marines est détenu à 70% par l’espagnol Iberdrola.

21 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Société

► Frugalité, coopération, espoir… le monde d’après selon Li Edelkoort, la papesse de la mode. « Nous pouvons repartir de zéro et construire de nouveaux systèmes qui placent le bien commun au-dessus des égos individuels. » Pour la papesse de la mode Li Edelkoort, c’est clair, la crise du Covid-19 est une opportunité. Depuis 2015 et son manifeste anti-fashion, la chasseuse de tendances publie un nouveau manifeste. Celui du « monde d’après » et surtout, celui de l’espoir. Début 2020, Li Edelkoort nous disait déjà qu’il était temps pour le monde de la mode de « faire mieux avec moins ». Avec la pandémie, la tendance se transforme en évidence. « La plupart des gens ne veulent pas retourner dans la même société et désirent un changement profond », affirme-t-elle. Elle ajoute que l’expérience du confinement change profondément notre rapport au monde et nous mènera vers une société plus frugale mais plus créative. En apprenant à « dépenser du temps plutôt que de l’argent », nous nous détachons de notre addiction au matériel pour « entrer dans le royaume du faire et du partage. » @LADN_EU. Photo by Karina Tess on Unsplash.

#Ville

► Derrière les mots : la smart city. Depuis la première mention de smart city par Bill Clinton, quinze ans se sont écoulés. Malgré sa large diffusion à la plupart des territoires urbains et la très grande diversité de ses déclinaisons, la smart city continue d’être évoquée au singulier. Pourtant, la circulation globale de la smart city n’a pas empêché son adaptation à des contextes très variés qui rendent difficile une définition générique et uniforme. De quoi la smart city est-elle le modèle ? Plus qu’un objet technologique, la smart city ne serait-elle pas un processus politique ? Du smart à la smart city @FabriquelaCite

► À Singapour : Smart Nation vs. coronavirus | La Fabrique de la Cité. De Barcelone à Medellin en passant par Boston, La Fabrique de la Cité mobilise son réseau français, européen et international et vous offre, à travers des entretiens vidéo, un tour du monde des « villes en crise ». Nous y parlons de la crise, de l’actualité de notre réseau et de l’avenir. La Fabrique de la Cité revient à Singapour. Raphaël Languillon-Aussel s’entretient avec Benoît Gufflet et Dimitri Kremp, deux étudiants en double master à Science Po et HEC qui ont entamé en janvier 2020 un voyage d’études à la rencontre de neuf smart cities à travers le monde. Leur entreprise, soutenue par La Fabrique de la Cité, les a menés à Singapour après Rio de Janeiro, Medellin et Toronto. Mis en quarantaine dès leur arrivée dans la cité-État, nos deux étudiants ont pu vivre de l’intérieur la stratégie de confinement du COVID-19 par l’un des leaders mondiaux de la smart city. Retour sur un témoignage précieux, où l’on déconstruit en partie le mythe ultra-technologique d’une stratégie sanitaire de la Smart Nation. @FabriquelaCite.

#Culture

► Limoges : des drives pour les libraires. Comme tous ses confrères, Jean-Michel Gillet, gérant de la librairie Anecdotes au centre de Limoges, attendait de savoir sur quel pied danser. Des clients de drives organisés par certains libraires en France étaient verbalisés il y a encore une semaine, pour ces achats qui n’étaient pas considérés de première nécessité. Franck Riester, ministre de la Culture, a assuré depuis vouloir assouplir la situation. Seul dans le bureau de sa librairie, Jean-Michel Gillet informe depuis quelques heures tous ses clients qu’un drive va débuter ce mercredi 22 avril. Depuis le début du confinement le 17 mars dernier, il a enregistré une soixantaine de commandes sur le site de la librairie. @franceinfo.

#Économie

► Continuer à consommer local pour sauver les entreprises et commerces français. Alors que la courbe des personnes touchées par le Covid-19, commence à s’infléchir et que le confinement total est repoussé au 11 mai prochain voire plus pour certains, les chefs d’entreprises commencent à s’interroger. Ceux qui étaient en difficultés avant la crise sanitaire seront vraisemblablement contraints de baisser le rideau et ceux qui resteront auront toutes les peines du monde à remonter la pente. Des voix commencent à s’élever pour faire appel à l’unité nationale pour sauvegarder les entreprises et les commerces français. Un acte de citoyenneté… @villeintelmag.

#Géolocalisation

► Pour le hacker toulousain, Baptiste Robert, il est déjà acquis que l’application “StopCovid“ ”ne fonctionnera pas ! » « Sur le papier, l’idée est plutôt belle car cela paraît relativement simple et pourrait potentiellement aider à la lutte contre le Covid-19. Sauf qu’en pratique, c’est beaucoup plus compliqué que cela », explique Baptiste Robert, chercheur en cybersécurité toulousain et hacker. Pour lui l’application du gouvernementale StopCovid n’a aucun avenir. La France travaille depuis plusieurs semaines sur cette application qui permettrait d’identifier les chaînes de transmission du virus, à l’aide de la technique du traçage. Préféré à l’option GPS, le Bluetooth, qui permet habituellement de connecter deux appareils entre eux, n’est pas fait pour calculer les distances. @franceinfo

#Société

► « Il faut s’adapter » : d’où vient l’injonction de la transformation permanente ? Il faut s’adapter. Aujourd’hui, cette injonction court partout, surtout en entreprise. La philosophe Barbara Stiegler propose une critique de ce discours sur la transformation permanente qui repose sur le principe d’une accélération du capitalisme mondialisé. La pensée critique de Barbara Stiegler résonne de manière singulière dans le contexte de pandémie mondiale que nous traversons. Partout dans le monde des millions de personnes et d’entreprises ont dû « s’adapter » du fait d’une crise sanitaire sans précédent. Si elle est absolument nécessaire et vitale dans ce contexte, la notion d’adaptation n’en reste pas un moins l’une des grandes injonctions de notre époque, souligne Barbara Stiegler dans son essai Il faut s’adapter, Sur un nouvel impératif politique (Gallimard, collection NRF 2019). En remontant aux origines idéologiques de cette notion, qui nait avec les transformations du libéralisme, elle montre que la succession de crises de nature diverse (écologique, économique, sociale et désormais sanitaire) semble dévoiler les limites d’une conception du monde fondée sur l’accélération et la transformation permanente. Lire le dossier « Le temps des mutants » sur le site @LADN_EU.

#Transport

► Mobilité post-confinement : les grandes villes misent sur le vélo. Le 11 mai doit sonner le début du déconfinement en France. Pourra-t-on sortir à sa guise, prendre les transports en commun, se déplacer à plus d’un kilomètre ? Quoi qu’il en soit, il est fort probable que les mesures de distanciations restent nécessaires. Mais dans les centres urbains denses, comment recommencer à se déplacer tout en respectant ces mesures de sécurité ? Alors que les transports en commun sont souvent synonymes de promiscuité, et donc de contamination potentielle, les citadins risquent de les délaisser pour des transports individuels, au risque de voir exploser la pollution atmosphérique et les embouteillages. Alors à l’heure du déconfinement, de plus en plus de municipalités misent sur le vélo et « l’urbanisme tactique », comme mode d’aménagement urbain léger et provisoire. @Challenges.

#Architecture

► Architecture et intelligence artificielle : premiers plans. Qu’est-ce que l’intelligence artificielle (IA) peut apporter à l’architecture ? « C’est maintenant et pas dans dix ans », explique Stanislas Chaillou, jeune architecte et chercheur à l’université de Harvard, aux États-Unis. L’utilisation de l’IA en architecture en est encore à ses débuts alors qu’elle a déjà investi beaucoup d’autres disciplines ou industries pour rendre tangible des opérations complexes, en réduisant le temps et les coûts. L’IA est l’étape au-dessus. C’est un complément pour augmenter le paramétrisme déjà très utilisé en architecture. Elle ouvre un infini de possibilités sans toutefois mettre à l’écart le talent du concepteur. « Le métier d’architecte est de réagir à la contrainte pour générer des formes. Il y a une part variable, celle de la perception, du vécu personnel et de la patte de l’architecte. Et une part fixe qui est une méthode partagée par tous pour résoudre des problèmes. L’IA s’attaque à cette part fixe », explique Stanislas Chaillou. Elle assistera mais ne remplacera pas l’homme ! @Le_Figaro

#Santé

► A Nantes, startupers, ingénieurs, médecins et chercheurs s’unissent pour créer un respirateur artificiel. Depuis un mois, startupers, ingénieurs, médecins, ou encore chercheurs travaillent pour produire un respirateur artificiel, le Makair. Il ne manque plus que l’approbation de l’Agence Nationale sécurité du médicament pour qu’il soit mis sur le marché. Aujourd’hui, 50 machines sont prêtes à être mises sur le marché. En attendant, les tests continuent. Le secret de ces respirateurs : la simplicité. Batterie de scooters ou pièces imprimées en 3D, car beaucoup de composants sont introuvables en ce moment. Résultat, un coût de fabrication défiant toute concurrence : environ 1 000 euros. Contre 45 000 pour les modèles les plus chers. Malgré la fabrication expresse, la fiabilité de la machine reste primordiale. @franceinfo. A lire aussi : Coronavirus : des Nantais inventent une nouvelle génération de respirateurs artificiels ! (@bleumayenne).

#IA

► Arborus et Orange lancent une charte pour une intelligence artificielle inclusive. Eviter que l’intelligence artificielle ne conduise à reproduire et amplifier des inégalités existantes, c’est l’objectif de cette charte dévoilée le 21 avril. Le projet est né à l’automne 2019 et a été bouclé au printemps. La Charte internationale pour une intelligence artificielle inclusive, élaborée par l’association Arborus et le groupe Orange, avec la bénédiction de Cédric O, secrétaire d’Etat au numérique, a été révélée mardi 21 avril. Elle a pour ambition de faire de l’IA un levier pour réduire les inégalités, au lieu de les amplifier. Orange travaille avec Arborus depuis une dizaine d’années et a utilisé le label GEEIS (Gender Equality Diversity Inclusion), développé par l’association, pour mettre en oeuvre sa politique d’égalité femmes-hommes. « Quand on voit l’émergence de nouvelles technologies comme l’IA qui vont contribuer à construire le monde de demain, dans lequel femmes et hommes sont présents à parts égales, il faut s’assurer qu’il y ait autant de femmes que d’hommes impliqués dans les projets et se montrer vigilants en amont sur les biais éventuellement reproduits lors des process d’élaboration des algorithmes », explique Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, directrice générale adjointe d’Orange, en charge de la technologie et de l’innovation. @lexpansion.