31 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 31 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Numérique

► Guéret : la « quincaillerie numérique » s’agrandit. Depuis septembre 2018, le chantier est lancé sur une friche commerciale à Guéret. C’est le nouveau site choisi pour abriter la quincaillerie numérique. Elle est est victime de son succès depuis son ouverte il y a quatre ans. Coworking, numérique, média, réseau, le site actuel est devenu trop étroit pour accueillir le fab-lab, l’espace de télétravail ou encore les cours pour personnes âgées et migrants. « Ca va nous permettre d’aller plus loin, d’expérimenter et de proposer de nouvelles activités. Des associations attendent d’avoir ce nouveau lieu pour pouvoir développer des animations », explique Eric Durand, Fab-lab manager. Crédit photo : France 3 Limousin

#Ville

► Depuis une dizaine d’années, le concept de smart city devient de plus en plus présent chez les décideurs et les entrepreneurs. Cette notion demeure pourtant floue aux yeux du grand public. Que renferme-t-elle ? Quels enjeux englobe-t-elle ? Le site Made In Marseille @MadeMarseille a consacré le dossier du mois de mars à la ville de demain. Épisode 1 : À Marseille, la ville de demain se rêve en smart city. Épisode 2 : Mobilités du futur : comment se déplacera-t-on demain ? Épisode 3 : La ville de demain fonctionnera-t-elle à l’hydrogène ? Épisode 4 : Domotique, smart home, logement autonome : la maison de demain se construit aujourd’hui. Épisode 5 : Big data et sécurité : prévention efficace ou risque pour les libertés ?

#Télémédecine

► Le (futur) big business qui agite le monde de la santé. Le projet de loi Santé fait monter la pression sur le marché des medtechs. Le potentiel est vertigineux : sur 400 millions de consultations annuelles, seules 1 à 2 % se font aujourd’hui à distance. Pour la télémédecine en France, le temps des atermoiements s’achève. Place aux grandes manoeuvres ! Le 19 mars, la plateforme tricolore MédecinDirect a été rachetée par l’Américain Teladoc Health (voir encadré ci-dessous). Le même jour, Hellocare, autre medtech, levait 2 millions d’euros pour renforcer, notamment, son nouveau cabinet médical virtuel à destination des professionnels de santé libéraux. Le lendemain, c’est Doctolib, le pape de la prise de rendez-vous médicaux, entré en fanfare en janvier dans la téléconsultation, qui levait 150 millions pour épauler sa croissance sur ce métier. (@Challenges).

#Technologie

► Le futur technologique est-il désirable ? Trois rencontres en une pour ce podcast, enregistré le dimanche 17 mars au Salon du livre avec Laurence DevillersAlexei Grinbaum et Giorgio Griziotti, qui explorent une question passionnante : « Le futur technologique est-il désirable ? » 2018 restera comme une année charnière dans l’histoire technologique. De la « première mort d’un piéton provoquée par un algorithme » (une voiture autonome Uber sur un tronçon de route ouvert à titre expérimental) à l’affaire Cambridge Analytica, en passant par les multiples témoignages des designers « repentis de la Silicon Valley », cette année restera comme celle d’un début de prise de conscience collective sur l’emprise des géants de la tech sur nos vies, et la nécessité d’ouvrir sans tarder un débat sur l’éthique des machines et des plateformes numériques. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

► Y a-t-il un cerveau dans la machine ? Après que les futurologues inspirés et les industries de l’imaginaire nous eurent promis merveilles et cauchemars d’un avenir dominé par l’intelligence artificielle, l’heure est au retour à la réalité. La réalité technologique, d’une part qui montre les limites concrètes du développement de réseaux d’apprentissages complexes et non supervisés. Et la réalité ontologique d’autre part, qui renvoie aux sources de la pensée d’une intelligence artificielle : qu’entend-on par intelligence ? Qu’est-ce qui constitue le “sens commun” et comment réussir à l’inculquer à une machine ? Pour répondre à ces questions, nous avons le privilège de recevoir aujourd’hui l’un des principaux artisans mondiaux du développement de l’intelligence artificielle, Yann LeCun. (@franceculture).

#Travail

► Finlande: des prisonniers chargés d’améliorer une intelligence artificielle. Même en prison, il existe désormais des travailleurs du clic. En Finlande, deux établissements pénitentiaires ont noué un partenariat avec une start-up baptisée Vainu, révèle The Verge. Cette dernière élabore une base de données des entreprises du monde entier. Elle sert ensuite d’annuaire aux sociétés à la recherche de nouveaux partenaires. Mais pour que cela fonctionne, il est nécessaire d’effectuer un titanesque travail d’étiquetage d’articles de presse et d’autres contenus. C’est la mission confiée aux détenus. À lire : En France, plus de 250.000 « travailleurs du clic ». (@BFM_Tech).

#LiensSauvages

► – Consoles rétro et réalité virtuelle aux Gaming Days de Tours (@franceinfo) ; – Pourquoi Warner Music s’intéresse à l’intelligence artificielle (@LesEchos) ; – Eruptif, agaçant, brillant… Portrait d’Eric Léandri, le fondateur de Qwant (@Challenges) ; – Le Pentagone cache des informations des travaux de Google sur les drones militaires (@iatranshumanism) ; – Quand l’intelligence artificielle déraille, les conséquences peuvent être bien réelles (@01net).

30 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 30 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Nous sommes en 2050, à quoi ressemblerait la vie dans un pays neutre en carbone ? L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a imaginées trois familles-types pour décrire les modes de vie des Français à l’horizon 2050. Il ne s’agit pas de normes, mais de profils divers dont la consommation moyenne s’accorde avec l’un des objectifs centraux de la loi de transition énergétique de 2015 : la division par quatre des émissions nationales de gaz à effet de serre, par rapport à leur niveau de 1990. Ce qu’on appelle le « facteur 4 ». La volonté du gouvernement de remplacer le facteur 4 par la neutralité carbone, dans un projet de loi énergie-climat. Comment y parvenir ? C’est tout l’objet d’un « scénario de référence », dont une synthèse a été publiée le 15 mars par le ministère de l’écologie, qui dessine une image du pays en 2050 et détaille les cibles à atteindre. Un scénario « ambitieux », reconnaît le document, mais « raisonnable » et « réaliste ». Il implique un « changement important des modes de consommation », mais « sans perte de confort » et sans « rupture » à court terme. (@lemondefr). Légende image : L’objectif de la loi de transition énergétique de 2015 : la division par quatre des émissions nationales de gaz à effet de serre. Dessin de Séverine Millet.

#Internet

► Qu’est-ce que le label « numérique inclusif » annoncé par le gouvernement ? Dorénavant, les initiatives sociales à l’image d’Emmaüs Connect pourront recevoir le label « numérique inclusif ». Au Journal officiel du 27 mars, le gouvernement vient de publier un arrêté qui officialise cette nouvelle signalétique qui sera attribuée à toutes les entités qui font en sorte d’accompagner et de former toutes les personnes pour qui le numérique est source de difficultés. Plus précisément, le label vise à identifier, reconnaître et promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population. C’est un enjeu national : selon une étude du CSA Research pour le Syndicat de la presse sociale datée de mars 2018, environ 14 millions de personnes sont mal à l’aise avec Internet. (@Numerama).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Apple se lance dans les médias !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La réforme (controversée) du droit d’auteur a enfin été adoptée mardi au Parlement Européen. Alors victoire pour la démocratie ou fin de la liberté sur Internet ? De manière générale, cette réforme est plutôt bien vue par les milieux culturels qui espèrent engranger des revenus de la part des plateformes. C’est même un « immense soulagement » pour le Directeur général de la SACEM. Mais cela n’est pas du goût de tout le monde. Des Youtubeurs tentent toujours de lutter et le font savoir. Cela apparaît également comme un énorme aveu d’échec pour les GAFA, qui avaient pourtant fait preuve d’intense lobbying. Pour d’autres, cette réforme contribue ainsi à diviser l’Internet en trois, entre les Etats-Unis, l’Europe et la Chine.

#Travail

► A quoi ressemblera le monde du travail en 2035 ? Le Centre de travail sur l’avenir de la RSA, Royal Society for the encouragement of Arts, Manufactures and Commerce au Royaume-uni, a publié une étude qui modélise quatre « futurs du travail » d’ici 2035. La plupart des études sur l’avenir du travail ont porté sur l’impact de la technologie sur les seules pertes d’emploi, mais il existe des effets beaucoup plus vastes, notamment l’incidence du changement technologique sur la surveillance, les pratiques de recrutement dirigées par l’IA et la croissance des plates-formes de concerts, ce qui ne se ferait pas sentir. exister sans les algorithmes puissants qui les sous-tendent. (@thersaorg). Télécharger the Four Futures of Work report (PDF).

#Déchets

► Aux Etats-Unis, des centaines de villes, croulant sous leurs déchets, ne recyclent plus. Le réseau de recyclage américain est-il en train de s’effondrer ? A Philadelphie, les déchets recyclables de la moitié des habitants – ils sont 1,5 million – sont désormais incinérés. Les canettes, bouteilles et journaux qui s’accumulent dans les bacs de recyclage de l’aéroport international de Memphis finissent dans une décharge. Et la ville de Deltona, en Floride, a récemment suspendu son programme de recyclage municipal, rapportait leNew York Times à la mi-mars. Depuis que la Chine, jusqu’alors la destination numéro un des déchets américains – et pas seulement –, a choisi de ne plus être la « poubelle du monde », des centaines de municipalités à travers les Etats-Unis découvrent ce qu’il en coûte de consommer, et donc de produire des tonnes de déchets. Et se voient obligés de réinventer la gestion de leurs déchets. (@Big_Browser).

#JeuVidéo

► Pourquoi il faut dédramatiser la violence dans les jeux vidéo. Un jeu vidéo qui proposait de violer et tuer des femmes a fait scandale il y a quelques jours sur la plateforme Steam. Rapidement retiré, il a relancé un débat aussi vieux que les premières consoles, celui de la place de la violence dans les jeux vidéo. Alexis Blanchet, chercheur en game studies, explique : « Quand on parle de violence dans les jeux vidéo comme quand on en parle partout, il faut voir à quel type de violence on fait référence. » Ainsi  « Une manifestation horrifique d’un impact de balle sur un corps ne servira qu’à marquer le fait qu’un coup est réussi. Il est fort possible que toute une série d’animations de cette violence physique peut-être un peu gore parfois, soit effacée par les joueurs et les joueuses qui sont en fait concentrés sur l’action de jeu. Ce sont plus des questions de skills, c’est-à-dire de compétences à faire valoir dans le cadre du jeu, d’évitement, de précision, et c’est ça qui est retenu par les joueurs et les joueuses. » (@franceculture).

#LiensSauvages

► – Uber, Lyft, Airbnb… Vers une année record pour les introductions en Bourse technologiques (@JeromeMarinSF) ; – 17 applis digitales pour se sentir mieux au travail (@EchosExecutives) ; – Amazon voudrait faire d’Alexa un véritable robot doté d’yeux (@20minutes).

29 Mar

Régions.news #371 – Edition du vendredi 29 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Une rangée d’éoliennes dans un parc offshore au Danemark. Crédit photo : Soeren Bidstrup / Files Scanpix / Afp. La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté aujourd’hui la requête de cinq associations et sept particuliers qui réclamaient l’annulation de l’arrêté préfectoral régularisant la situation des 62 éoliennes off-shore prévues au large de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor).

#Energie

► Un village de 77 habitants, Apremont-sur-Allier (Cher), est vent debout contre les éoliennes. Sa maire explique qu’à « une dizaine de kilomètres, la société Nordex veut implanter trois ou quatre éoliennes de 180 mètres. Pour notre beau paysage, ce serait une catastrophe ! » Sélectionné parmi les 158 plus beaux villages de France, Apremont-sur-Allier risquerait même de perdre son précieux label s’il venait à être « défiguré » par ces hélices surélevées.

► Deuxième département préféré des Français comme destination touristique, la Charente-Maritime, département touristique, s’inquiète de voir sur ses paysages, des collines de Saintonge à l’estuaire de la Gironde, se hérisser de plus en plus de mâts éoliens, et tente de dire stop La Charente-Maritime va voter un moratoire sur les éoliennes.

► Selon Greenpeace, les éoliennes situées sur l’île d’Aero au Danemark fonctionnent 330 jours par an, et permettent de couvrir 120% des besoins de l’île. Ce qui permet même de revendre de l’énergie sur le reste du réseau danois. Le Danemark s’est fixé l’objectif d’attendre 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Yannick Loubet est maraîcher de Côte-d’Or et il produit ses semences lui-même. Aujourd’hui à la retraite, il se consacre depuis de nombreuses années à la production de semences paysannes bio. Il est d’ailleurs devenu formateur dans ce domaine. Il mène ce combat depuis presque 40 ans pour préserver la biodiversité. Un rapport de L’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture de l’ONU (FAO), publié en février, constate que « La biodiversité, qui sous-tend nos systèmes alimentaires, à tous les niveaux, est en déclin dans le monde… Une fois perdues, les espèces de plantes, d’animaux et de microorganismes qui sont critiques pour nos systèmes alimentaires ne peuvent être récupérées. L’avenir de notre alimentation est donc gravement menacé. »

► La chaire « Smart City et gouvernance de la donnée » de l’université de Bourgogne a été inaugurée lundi 11 mars. La création de cette chaire est l’occasion pour les multiples acteurs du territoire (collectivités publiques, entreprises, établissements d’enseignement supérieur et de recherche…) d’unir leurs compétences « pour accompagner le développement d’un modèle innovant de ville intelligente en favorisant une meilleure compréhension des enjeux et en soutenant indirectement le développement économique des acteurs concernés ».

Légende image. La vie impossible des travailleurs de la Silicon Valley chinoise dévoilée dans un long reportage du South China Morning Post. Description d’entreprises avec des employés qui ne peuvent pas dormir la nuit, à qui on demande s’ils sont prêts à rompre leur couple pour le travail ou incapables de fonder une famille par manque d’énergie pour avoir des relations sexuelles après le travail.. Un article dont la conclusion est qu’il y a sans doute un point commun entre la Silicon Valley américaine et la chinoise : leurs maîtres étant tout le temps au travail, leurs chats ont ainsi les appartements rien que pour eux…Photo: AFP / Getty Images

#Livre

► Et si les libraires français avaient enfin trouvé la parade pour contrer le géant Amazon ? La plateforme lalibrairie.com fédère à ce jour plus de 2.500 librairies indépendantes dans toute la France et référence plus de 350.000 ouvrages. Le principe est simple : l’internaute passe commande en ligne et choisit deux options. Soit il se fait livrer directement à domicile en 24 à 72 heures, soit il choisit de récupérer directement sa commande auprès d’un point libraire situé à proximité de son domicile.

#Numerique

► « Pendant les vingt premières années de l’informatique, les femmes étaient pratiquement les seules à savoir programmer. Elles dirigeaient les équipes logicielles, ont fait émerger les standards et les protocoles, ont inventé les premiers compilateurs [programmes qui transforment un code source en un code objet] et les premiers langages informatiques. Quand ces tâches sont devenues importantes, qu’elles ont eu de la valeur, qu’il y avait de l’argent à faire, c’est là qu’on a vu les femmes quitter progressivement le terrain. Non par choix, mais parce que les hommes voulaient ces boulots, réalisant qu’ils pouvaient y revendiquer un statut. », explique Claire L. Evans, journaliste, musicienne et essayiste, dans un entretien sur le site @LeMondefr. À lire « L’histoire des femmes dans les technologies, c’est l’histoire des technologies tout court », affirme la journaliste américaine dans un entretien sur le site @FigaroTech. « Computer Grrrls », exposition, performances et conférences sur le thème des femmes et de l’informatique, se tient à La Gaité lyrique, à Paris, du 14 mars au 14 juillet.

► Enki Bilal, auteur de « Bug » dont le second tome paraîtra mi-avril, explique dans un entretien sur le site @Koriifr que « le numérique est en train de devenir une extension de notre cerveau. Il nous facilite la vie de bien des manières, et notamment en nous déchargeant de tout ce dont nous devions nous rappeler avant. ». Il ajoute : « Le numérique reconfigure l’être humain d’une façon qui n’avait jamais été vue auparavant. C’est une invention qui détrône toutes les autres grandes inventions. Le numérique nous modifie en profondeur, et pas forcément pour le meilleur. C’est un outil qu’il faut apprendre à maîtriser. Mais en définitive, c’est plutôt lui qui nous maîtrise ! Le grand problème, c’est la mémoire. C’est le déficit de transmission qu’impose le numérique de manière inévitable. »

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Google se met au jeu, Apple à l’info payante, et Facebook a de nouveaux problèmes. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Elections européennes : 19 médias issus de 13 pays s’allient pour traquer les infox ; – Médias: la politique européenne a été quasi absente des JT en 2018 ; – Comment un Internet sans limites nous enchaîne ; – Roch-Olivier Maistre, président du CSA : « Il faut rééquilibrer les obligations entre les chaînes et les plates-formes » ; – Facebook : cinq astuces pour mieux protéger vos données personnelles.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 29 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Justice

► En Estonie, des robots vont bientôt rendre la justice. L’Estonie n’en finit pas d’explorer les opportunités du numérique. En 2017, elle était classée par le magazine Wired « première société numérique au monde ». Et pour cause, l’État estonien digitalise ses fondations depuis quelques années déjà. Par ailleurs, chaque citoyen estonien, ils sont 1,3 million, est équipé d’une carte d’identité numérique qui lui permet de bénéficier d’une flopée de services en ligne, dont la possibilité de voter ou de payer ses impôts. Et ça marche plutôt bien puisque 95% des Estoniens paieraient leurs impôts en ligne et 30% voteraient depuis Internet. Mais l’Estonie ne s’arrête pas là. Le gouvernement aurait en effet pour projet d’introduire de l’IA dans son appareil judiciaire. Selon Wired, le ministère de la justice a demandé à Ott Velsberg, son chief data officer, de travailler à la mise en service d’un juge robot dont la mission serait d’étudier les poursuites mineures. Ce robot serait aussi amené à rendre des verdicts… soumis à la supervision dêtres humains. (@usbeketrica). Légende image : Un robot s’apprête à rendre son jugement. Crédit photo : Getty / Shutterstock.

#Livraison

► Les restaurateurs auraient généré 438 millions d’euros avec Deliveroo. Implantée depuis 4 ans en France, la société britannique indique faire travailler 11.000 livreurs à vélo et être aujourd’hui partenaire de 10.000 restaurants dans plus de 200 villes de l’Hexagone, dans un communiqué publié jeudi. Selon une étude commandée par la société auprès du cabinet d’études Capital Economics, Deliveroo a généré « 438 millions d’euros de revenus additionnels pour le secteur de la restauration en France », sur les 12 mois écoulés à fin octobre 2018. Sur ce montant, 300 millions d’euros sont allés aux chaînes de restaurants et 138 millions d’euros aux restaurants indépendants, selon la même source. Ce chiffre d’affaires additionnel était estimé à « plus de 200 millions d’euros » sur les 12 mois allant de juin 2016 à mai 2017, par le même cabinet d’études. (@Challenges).

#Social

► Grande-Synthe alloue plus d’un million d’euros à un “minimum social garanti” pour ses habitants. C’est une première en France. Le conseil municipal de Grande-Synthe (près de Dunkerque dans le Nord) a alloué mercredi soir à l’unanimité 1,2 million d’euros à la mise en place d’un « minimum social garanti« , destiné aux habitants en situation de précarité, a annoncé le maire écologiste, Damien Carême. Cette allocation est destinée aux foyers « qui ne disposent pas de revenus suffisants pour atteindre le seuil de pauvreté », soit 855 euros par unité de consommation, ce qui concerne 17,2% d’habitants de Grande-Synthe (23 000 habitants), soit 3700 personnes, selon la mairie. Pour bénéficier de ce « minimum social garanti » (MSG), qui sera versé mensuellement à partir du 1er mai, il faudra être résident de la ville depuis plus de trois ans, y avoir une adresse fiscale et être majeur. (@franceinfo).

#Entreprise

► Bourgogne : comment ATS Ingénierie invente les usines du futur. La quatrième révolution industrielle est en marche : des usines connectées mettent en oeuvre des systèmes robotisés, automatisés. Basée en Saône-et-Loire, ATS Ingénierie, concoit et réalise des moyens de production industriels en utilisant des technologies numériques. Ce que propose ATS Ingénierie à ses clients : un casque de réalité virtuelle sur la tête et équipés d’une manette ils peuvent se déplacer, se diriger, prendre des mesures, et même déplacer des éléments. (@franceinfo).

#Ville

► Ces femmes qui s’investissent dans la ville de demain. Claire Falzone, Directrice Générale de Nova Veolia, filiale de Veolia dédiée au développement de services innovants et Carmen Munoz-Dormoy, Directrice Générale de Citelum, société spécialisée dans l’éclairage urbain et les services connectés sont deux managers qui jettent un regard différent et visiblement plus humain et plus citoyen, sur la ville de demain. « Il faut se détacher de l’image d’une ville truffée de capteurs et de technologie, capable de répondre à des besoins qui n’existent pas, explique Carmen Munoz-Dormoy. Au sein de Citelum, nous sommes convaincus que les technologies sont un moyen et pas une finalité en soi. La vraie finalité est le bien-être des utilisateurs de la ville ». Elle ajoute que « la ville reste un objet politique au sens le plus noble du terme, avec des citoyens et parties prenantes qui doivent pouvoir choisir un programme et des orientations pour l’utilisation de leurs espaces publics » (@villeintelmag)

#Transport

► Véhicule autonome : en cas d’accident, qui est responsable ? L’affaire avait fait grand bruit dans les journaux américains et même sur l’ensemble de la planète. Le 18 mars 2018, à Tempe, dans l’Arizona (USA), une voiture sans chauffeur du leader des VTC Uber, alors en test, percutait une passante. Celle-ci décédera des suites de ses blessures. Ce premier accident engageant un véhicule autonome a soulevé de nombreuses questions, juridiques, technologiques, éthiques et pour commencer celle de la responsabilité. Qui est responsable ? Quel est celui que la justice poursuivra, en cas d’accident, quand ce type de véhicule sera amené à circuler sur les routes françaises. Pour que voiture autonome ne rime pas avec perte de contrôle, un ouvrage intitulé : « véhicules autonomes : qui est responsable ? » vient de sortir. Il aborde de manière très complète la question de la responsabilité de ces nouveaux véhicules. (@villeintelmag).

#Politique&Digital

► « Nos dirigeants politiques ressemblent à des mèmes ». Percée des leaders populistes, hausse de l’abstention, déconnexion des gouvernants… Face à la défiance générale envers les institutions, certains misent sur les technologies numériques pour inventer de nouveaux modes de participation démocratiques. C’est le cas de Paula Berman, « hacktiviste » et responsable partenariats au sein de Democracy Earth, une fondation qui développe des outils de gouvernance numérique « incorruptibles » et éthiques. Elle explique lors d’un entretien sur le site @usbeketrica : « quand j’ai réalisé qu’Internet avait le pouvoir de changer la politique, et que je pourrais travailler dans le sens de ce changement sans pour autant être une femme politique moi-même, j’ai décidé d’en faire mon métier. Changer la politique grâce au numérique : je suis tombée amoureuse de cette idée. » (@usbeketrica). Aller sur le site Grand Barouf Numérique, un événement participatif et prospectif sur la société numérique qui s’est tenu les 20 et 21 mars derniers à Lille.

#Numérique

► Musique, mobilité, fabrication, démocratie : comment le numérique change les règles du jeu. Jean-Dominique Séval, spécialiste de l’économie numérique et des process d’innovation auprès d’entreprises en phase de transformtion digitale, explore la façon dont le numérique referme plusieurs « parenthèses » en matière de mobilité, de musique, de fabrication et de vie démocratique. La fin de la culture orale, la fin de l’école de masse, la fin de la vie privée, la fin du salariat, voire la fin d’une vie sans au-delà, sont autant de signaux forts qui annoncent l’émergence d’un nouvel ordre social, d’un nouveau monde. D’autant qu’il est possible d’allonger cette liste : d’autres champs sont tour à tour touchés par la perturbation numérique. C’est le cas, notamment, de la mobilité individuelle, de l’écoute musicale, de la fabrication des objets et de la vie démocratique. Toujours avec cette particularité, singulière, de parenthèses que referment les nouvelles potentialités offertes par des réseaux et des terminaux toujours plus puissants, des logiciels toujours plus performants, dopés aux données massives et aux algorithmes apprenants. (@usbeketrica).

#Technologie

► La révolte morale de la Silicon Valley. Lettres ouvertes, démissions, manifestations… Longtemps critiqués pour leur apathie, les salariés de la tech californienne se rebiffent contre leurs employeurs. Ils rejettent les projets éthiquement douteux, comme les contrats avec l’armée ou les applications de reconnaissance faciale. (@LesEchos).

#Intelligence artificielle

► « Il faut que la France mette plus de moyens ». Nozha Boujemaa est l’une des chercheuses les plus influentes dans le développement de l’intelligence artificielle. Directrice de la recherche chez Median Technologies, elle a été vice-présidente du groupe de haut niveau sur l’intelligence artificielle de la Commission européenne et copilote du groupe d’experts IA de l’OCDE. Elle explique qu’il « ne suffit pas de dire que l’IA est importante, il faut mettre des moyens. Aujourd’hui, avec quoi peut-on réaliser nos objectifs stratégiques? Car au-delà des effets d’annonce, la force de frappe ne suit pas encore. La France n’a toujours pas de projet emblématique en IA à mentionner devant certaines autorités internationales comme l’OCDE. » (@FigaroTech).

#LiensSauvages

► – Cette nuit en Asie : Sony va-t-il éteindre ses smartphones ? (@LesEchos) ; – Huawei explose les compteurs malgré la pression américaine (@LesEchos) ; – En France, plus d’un tiers des 18-24 ans sont climatosceptiques (@usbeketrica) ; – Collapsologie : comment vivre avec la fin du monde ? (@franceculture) ; – Violence contre les Roms : quelle responsabilité pour Facebook ? (@Challenges) ; – Huawei France va changer de conseil d’administration (@Challenges) ; – La 4ème révolution industrielle ne devrait pas nous inquiéter (@lecho) ; – Intelligence artificielle et cybersécurité (@ActuIAFr) ; – ‘Bias deep inside the code’: the problem with AI ‘ethics’ in Silicon Valley (@Guardian).

28 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 28 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté aujourd’hui la requête de cinq associations et sept particuliers qui réclamaient l’annulation de l’arrêté préfectoral régularisant la situation des 62 éoliennes off-shore prévues au large de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor). Légende image : Une rangée d’éoliennes dans un parc offshore au Danemark. Crédit photo : Soeren Bidstrup / Files Scanpix / Afp.

#Alimentation

► La production de viande de synthèse n’est pas sans impact sur l’environnement. La viande cellulaire est-elle réellement moins émettrice de gaz à effet de serre que l’élevage conventionnel ? Une étude menée par des chercheurs de l’université d’Oxford, publiée le 19 février dans la revue Frontiers in Sustainable Food Systems, a fait grand bruit en concluant que la viande de synthèse pourrait être plus néfaste sur le long terme que l’élevage conventionnel, en raison de l’énergie nécessaire à la production en incubateurs. (@lemondefr).

#Ville

► Niort Numéric : un salon pour des urbains plus connectés. La 7ème édition du salon de l’économie numérique, Niort Numéric, explore les rouages de la ville connectée, La tendance cette année est à la « Smart city ». Ainsi les mercredi 27 et jeudi 28 mars, il est possible de découvrir, dans les allées de l’Acclameur à Niort, le futur de nos centres villes. Les exposants rivalisent d’idées pour que les nouvelles technologies améliorent notre quotidien. Certains ont imaginé le « smart building » pour connecter tous les services d’un immeuble, tandis que d’autres imaginent un système pour prédire les lieux des futurs pannes et accidents. Le secteur est porteur, dans le bassin niortais : 250 postes sont à pourvoir. (@franceinfo). A lire aussi : La ville connectée, ça passe aussi par les commerces (@lanouvellerep_).

#Entreprise

► Sommet des start-up : Le challenge de l’intelligence artificielle. Nous y sommes. Tout le monde évoque l’Intelligence artificielle, ou l’IA, comme commencent à dire les experts, sans toujours bien évaluer les enjeux liés à cette transformation radicale de notre société. Pour mieux les mesurer, Challenges et Sciences & Avenir ont construit ce 4e Sommet des Start-up et de l’Innovation autour du thème « Paris, challenger de l’IA ». Un 27 mars, quasiment un an jour pour jour après que le député Cédric Villani a remis son rapport sur l’IA. Si apparemment pas grand-chose n’a changé en France, sauf la nomination d’un Monsieur IA en la personne de Bertrand Palhès, tout bouge en permanence dans les entreprises. (@Challenges).

► Revue de liens : – Sommet des start-up : L’IA est-elle un médecin comme les autres ? L’éthique et la collecte des données de santé seront les clés du décollage des IA appliquées à la santé ; – Et si l’intelligence artificielle n’existait pas ? – Jacques Aschenbroich, le PDG de Valeo, détaille ce que l’Intelligence artificielle change pour son entreprise : « L’IA, pas plus que le robot, n’est dangereuse pour l’emploi. » – Un an après la remise du rapport Villani dévoilant la stratégie de la France en matière d’intelligence artificielle, Que manque-t-il à la France pour devenir un champion de l’IA ? – Guillaume Borie, directeur de l’innovation du groupe Axa, détaille ce que l’Intelligence artificielle change pour son entreprise : « L’IA touche à l’essence même du métier d’assureur. » – François Dossa, le directeur d’Alliance Ventures détaille ce que l’Intelligence artificielle change pour le fonds en innovation lancé par Renault-Nissan-Mitsubishi : « Toutes nos participations depuis un an ont à voir avec l’IA. ». – L’intelligence humaine est-elle inégalable face à l’intelligence artificielle ? Face au développement de l’IA, l’homme craint que celle-ci nous dépasse. Le paléoanthropologue Pascal Picq nous rappelle le caractère unique de l’intelligence humaine. – Comment l’intelligence artificielle va transformer l’automobile. L’intelligence artificielle permet de concevoir, produire, vendre, louer une voiture différemment. Et de mesurer les risques que prend l’automobiliste.

#Téléphonie

► Vous ne comprenez pas tout à la 5G ? franceinfo répond à neuf questions sur le réseau qui va révolutionner nos communications. La promesse est alléchante : plus de débit, pour connecter davantage d’appareils destinés à nous simplifier la vie. Rien que cela. L’avènement de la 5G doit entraîner un bond technologique, une rupture même, à entendre l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Certains experts du secteur des nouvelles technologies mobiles vont même plus loin en prédisant le « bouleversement le plus important depuis l’électricité ». @franceinfo se branche en haut débit et vous aide à décrypter cette nouvelle technologie que vous ne pourrez bientôt plus ignorer.

#IntelligenceArtificielle

► Un an après le rapport Villani, la France cherche à combler son retard. Le 28 mars 2018, Cédric Villani, mathématicien et député LREM, rendait enfin son rapport pour une stratégie nationale et européenne sur l’intelligence artificielle. Ce document de 233 pages, très attendu, a inspiré le gouvernement à faire de nombreuses annonces pour développer la recherche, financer des projets industriels et faciliter les levées de fonds des start-up françaises. Objectif affiché: faire de la France un «leader de l’intelligence artificielle», d’après le président Emmanuel Macron. Mais aussi rattraper le retard grandissant face à la Chine et aux États-Unis, en pointe sur le sujet. Un an plus tard, où en est-on ? (@FigaroTech).

► Prix Turing : le Français Yann LeCun couronné avec deux autres pionniers de l’intelligence artificielle. Le Français Yann LeCun, professeur d’informatique à l’université de New York, le Britannique Geoffrey Hinton, professeur à l’Université de Toronto, et le Canadien Yoshua Bengio, professeur à l’Université de Montréal, ont notamment développé des méthodes d’apprentissage automatique, plus communément appelés deep learning ou « réseaux de neurones profonds » dans le domaine de l’intelligence artificielle. L’Association for Computing Machinery a d’ailleurs qualifié le trio de chercheurs de « pères de la révolution de l’apprentissage profond », dans leur communiqué de presse. Les « réseaux de neurones », composantes essentielles de l’informatique, sont des systèmes simulés par ordinateurs, en s’influençant les uns les autres grâce à des connexions. (@franceculture). À lire aussi : Le Français Yann LeCun récompensé par le prix Turing. (@LesEchos).

#Media

► Media for Good : Maintenir la mission de service public dans l’espace numérique. Par Laure Delmoly, journaliste indépendante. À l’heure de la suprématie des GAFAN, de l’intelligence artificielle et du Big Data, comment se démarquer en tant que média de service public ? Dans Media for Good, Guillaume Klossa publie un plaidoyer sur le rôle majeur que doivent jouer les médias publics européens dans l’espace numérique. Pour le conseiller spécial du vice-président de la Commission européenne en charge du numérique, les médias publics doivent avoir un usage éthique des nouvelles technologies au bénéfice des citoyens et agir de manière coordonnée au niveau européen. Lire la suite sur le site @metamedia.

#SVOD

► Comment Netflix et les autres acteurs de la SVOD bouleversent le monde de la production. Il y avait foule en ce début de semaine pour l’avant-première d’« Osmosis », la nouvelle production de Netflix, au festival Séries Mania à Lille. Déjà, l’an dernier, la venue de Reed Hastings, le patron du groupe, avait quasiment déclenché une émeute. « On a été nous-même surpris par l’intérêt massif, » se souvient Laurence Herszberg. Même si la directrice générale de ce festival, qui se déroule en ce moment même, s’empresse d’ajouter que Netflix est « encore petit en termes de production en France ». À lire : Le gouvernement veut mieux soutenir les séries (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – La nouvelle licorne française de la Fintech s’appelle Kyriba (@LesEchos) ; – IA: nous sommes beaucoup plus prévisibles que nous le pensons ! (@frenchweb) ; – Palantir va refondre le système de renseignement de l’armée américaine pour 800 millions de dollars @frenchweb) ; – Ces trois femmes qui pourraient succéder à Mounir Mahjoubi (@frenchweb) ; – La Souterraine veut attirer des commerces dans le centre-ville (@franceinfo) ; – Après Christchurch, Facebook lance une offensive contre le suprémacisme blanc (@LExpress) ; – La loi mobilités sauvera-t-elle Uber de ses tracas judiciaires ? (@Lentreprise) ; – Huawei ou la guerre froide des télécoms (@LesEchos) ; – Sommet des Start-up: la legaltech Predictice remporte le concours de pitchs (@Challenges).

27 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 27 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► Les géants de l’énergie ont dépensé 1 milliard de dollar en lobbying. Les cinq principaux groupes pétroliers et gaziers coté en Bourse ont, depuis la COP21 fin 2015, dépensé un milliard de dollars en lobbying et relations publiques « contraires » aux conclusions de l’accord de Paris sur le climat, indique vendredi le rapport d’une ONG britannique. ExxonMobil, Shell, Chevron, BP et Total, malgré leur soutien affiché à la maîtrise du réchauffement climatique, ont notamment dépensé quelque 200 millions par an en lobbying pur pour « étendre leurs opérations en matière d’énergies fossiles », selon InfluenceMap, chargée de suivre l’action d’influence des entreprises. A lire L’hydrogène est-il vraiment l’énergie du futur ? (@Figaro_Economie). Légende image : Une plateforme pétrolière – Crédits photo : AFP.

#Entreprises

► Les start-up font-elles de la fausse IA ? Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. Un rapport du fonds d’investissement anglais MMC Ventures « State of AI : divergence – 2019 » publié en février 2019 a fait couler un peu d’encre ces dernières semaines. Pourquoi donc ? Parce qu’il révélait qu’en Europe, 40% des start-up d’IA n’utiliseraient pas d’IA dans leur solution. Et bien dites donc! Les investisseurs à l’affût de start-up faisant de l’IA se feraient donc berner par les entrepreneurs. Un véritable scandale en perspective ? Lire la suite sur le site @frenchweb.

#Santé

► La France veut devenir un leader mondial de l’intelligence artificielle en santé. On reproche souvent à l’État sa prudence de gazelle s’agissant des données de santé, mais voilà une spécificité bien française qui pourrait se transformer en atout. Car dans ce domaine, la confiance des usagers est un préalable au succès. Certes, le chemin pour faire de la France un leader mondial du domaine est étroit. Les coffres-forts de données se sont multipliés depuis trente ans (sécurité sociale, hôpitaux, dossier pharmaceutique, etc.) et l’interopérabilité entre ces bunkers est encore en chantier, mais les temps changent. Toutes ces données représentent un véritable trésor pour développer la recherche et les soins de l’avenir, même si personne ne peut prédire aujourd’hui quels bénéfices pourront en être tirés. (@Le_Figaro).

#Energie

► Un village de 77 habitants, Apremont-sur-Allier (Cher), est vent debout contre les éoliennes. Sa maire explique qu’à « une dizaine de kilomètres, la société Nordex veut implanter trois ou quatre éoliennes de 180 mètres. Pour notre beau paysage, ce serait une catastrophe ! » Sélectionné parmi les 158 plus beaux villages de France, Apremont-sur-Allier risquerait même de perdre son précieux label s’il venait à être « défiguré » par ces hélices. (@LExpress).

► Deuxième département préféré des Français comme destination touristique, la Charente-Maritime, département touristique,  s’inquiète de voir sur ses paysages, des collines de Saintonge à l’estuaire de la Gironde, se hérisser de plus en plus de mâts éoliens, et tente de dire stop La Charente-Maritime va voter un moratoire sur les éoliennes. (@Le_Figaro).

#DonnéesPersonnelles

► Une jurisprudence française pour faire front aux Gafa ? L’ONG Internet Society France déposera en septembre son assignation contre Facebook devant la justice française, l’une des premières actions de groupe utilisant la nouvelle législation européenne sur la protection des données personnelles, a-t-elle indiqué mardi. Pour l’instant, près de 1 000 personnes ont donné mandat à l’Internet Society pour assigner Facebook en leur nom, pour des manquements à la législation sur la protection des données personnelles, a indiqué Nicolas Chagny, le président de l’Internet Society France.  (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

► Invité du «Grand témoin Le Figaro», le PDG de Capgemini s’inquiète de l’incapacité de l’Europe à créer un véritable marché unique, et donc des champions de la technologie. Il explique : « On peut dès aujourd’hui affirmer que l’intelligence artificielle sera partout. La capacité d’un algorithme à être «auto-apprenant» pour traiter un volume massif de données existe déjà. Les cas réels d’application de l’intelligence artificielle sont désormais légion. À partir des données, l’IA est capable de trouver des corrélations, des liens de causalité, mieux que tout ce que peut produire la science cognitive. Un distributeur peut charger ses camions de livraison avec les bons produits avant même que les clients n’aient passé commande! L’IA est donc un outil très puissant qui aura un impact dans de nombreux champs: le marketing, la logistique, la production, avec des progrès considérables possibles sur la maintenance, etc. » (@FigaroTech).

#Europe

► #Manifeste France Digitale plaide pour une Europe unifiée, qui favorise l’innovation. Dans un texte intitulé « United Tech of Europe », France Digitale et ses homologues européens interpellent les candidates et candidats aux élections à travers la proposition de 15 mesures concrètes ayant pour but de « faire franchir un palier à l’Europe du numérique et la transformer en “scaleup” sur la scène internationale ». Pour Frédéric Mazzella, coprésident de France Digital et fondateur de BlaBlaCar, il est urgent de « faire de la digitalisation et de l’innovation une priorité pour l’Europe ». Avec son manifeste, France Digitale demande entre autres la création d’un fonds souverain européen, la mise en place d’un visa de startup européenne, la création d’institutions aidant au développement des startups, la standardisation du cadre fiscal du capital risque et la consolidation des profits et des pertes entre les États membres – les profits générés dans un état pourraient alors être exemptés de taxes s’ils sont contrebalancés par des pertes dans un autre pays membre. (@bymaddyness).

► Comment les start-up entendent peser sur la campagne européenne. Les fédérations française et allemande de start-up France Digitale et Deutsche Startups ont soumis lundi aux candidats aux élections européennes une série de propositions pour rééquilibrer la bataille entre les jeunes pousses européennes et leurs rivales chinoises et américaines. Les mesures proposées dans un manifeste « United Tech of Europe » visent à donner réellement un marché intérieur de 500 millions d’habitants aux jeunes pousses européennes, alors que les différences réglementaires, notamment fiscales et sociales, continuent souvent de morceler l’espace européen en autant de marchés nationaux. « Créer une entreprise d’envergure européenne, c’est courir un 110 mètres haies, quand les concurrents chinois ou américains eux courent un 100 mètres sur leur marché national», a expliqué à l’AFP Frédéric Mazzella, le président de la plateforme de covoiturage Blablacar, et coprésident de France Digitale. (@frenchweb). A lire : L’intelligence artificielle au pouvoir ? Un européen sur 4 se dit favorable ! (@sciencepost).

#DroitDAuteur

► Le Parlement européen entérine l’accord sur le droit d’auteur numérique. Le Parlement européen a définitivement approuvé mardi 26 mars, le projet de directive sur le droit d’auteur à l’ère numérique qui doit permettre aux éditeurs, médias et artistes d’obtenir une rémunération auprès des plateformes internet pour la mise en ligne de leurs productions. Les géants du net sont régulièrement accusés de capter l’essentiel de la valeur des contenus hébergés ou mis en ligne sur leurs sites, grâce à la publicité et à la monétisation des données personnelles des utilisateurs. Après trois ans d’âpres négociations et d’un intense lobbying de la part des « Gafa » (pour Google, Amazon, Facebook, Apple) mais aussi des partisans d’un internet libre et gratuit, le texte avait fait l’objet d’un accord informel, le 13 février, entre les parlementaires et les gouvernements de l’UE. (@Challenges). A lire aussi : Bruxelles persiste et signe face aux GAFA (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Facebook interdit sur son réseau le soutien au suprémacisme blanc (@franceinfo) ; – Web-série : Regardez le 1er épisode des Chicons à Dunkerque (@franceinfo) ; – Bar à Strasbourg: il s’appelle Walter, c’est un robot et il vous prépare des cocktails (@franceinfo) ; – Airbnb passe la barre des 500 millions de voyageurs accueillis depuis sa création (@frenchweb) ; – Rouvrir la mine de tungstène de Salau pour réduire l’étreinte de la Chine ? (@20minutes) ; – Glose, le réseau social pour les mordus de littérature (@LExpress) ; – Volkswagen s’allie avec Amazon pour connecter ses usines (@frenchweb) ; – Smart City : les futures navettes reliant le Parc OL au tramway testées en conditions réelles (@acteursdeleco) ; – Une boîte à colis très « smart city » @ENEDIS).

26 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 26 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

► La vie impossible des travailleurs de la Silicon Valley chinoise. Des employés qui ne peuvent pas dormir la nuit, à qui on demande s’ils sont prêts à rompre leur couple pour le travail ou incapables de fonder une famille par manque d’énergie pour avoir des relations sexuelles après le travail. Bien sûr, on ne parle pas là des ouvriers qui sont sur les chaînes d’assemblage des iPhone mais de ces milliardaires, quatre de plus par semaine l’an dernier en Chine, et de ceux qui veulent le devenir. Pour chaque succès, il y en a des milliers qui essaient et qui ratent. Ainsi, l’entreprise derrière TikTok demande désormais à ses employés de travailler le samedi une semaine sur deux. Chaque jour, ils commencent à 9 heures du matin et finissent à 9 heures du soir. Le burnout serait la cause de 8% des échecs, un chiffre qui ne semble pas faire évoluer les mentalités. Ironiquement, il y a sans doute un point commun entre la Silicon Valley américaine et la chinoise. Puisque leurs maîtres sont tout le temps au travail, les chats chinois ont eux aussi les appartements rien que pour eux… C’est ce que dévoile un long reportage du South China Morning Post. (@pressecitron). Photo: AFP / Getty Images

#Data

► Les villes peuvent obtenir les données GPS des transports en libre-service. Les entreprises sont nombreuses à se rêver en « data company », symbole de leur transformation et d’une efficacité accrue. Les métropoles pourraient, elles, ambitionner elles de devenir des « data city ». L’objectif : adapter, entre autres, les investissements grâce à l’analyse des données, mais aussi mieux gérer les flux de déplacements pour réduire les congestions. « Nous sommes convaincus aujourd’hui que le Big Data, au service des politiques de mobilité, est un outil exceptionnel, mais surtout un outil qui permettra d’optimiser des investissements extrêmement lourds qui seront faits dans le domaine des transports en commun » déclarait lors du salon Big Data l’adjoint à la Maire de Paris, Jean-Louis Missika. (@zdnetfr).

#Logement

► Nanterre se lance dans le logement participatif. Devenir propriétaire à Nanterre (Hauts-de-Seine) d’ici 2024 sans être en CDI ou avec des revenus modestes. Cela est possible en faisant partie d’un projet d’habitat coopératif qui sera intégré à la construction de 4 500 logements d’ici 2030 dans un quartier de la ville. Parmi ces 4 500 logements, entre six et huit seront accessibles uniquement en coopérative. Ce procédé est déjà expérimenté notamment à Montreuil (Seine-Saint-Denis) ou à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Pour pouvoir acheter le terrain, chaque futur propriétaire doit avancer une somme de son choix. En outre de l’achat du bien, chaque sociétaire de la coopérative doit également payer une redevance mensuelle calculée en fonction de la surface de son bien à un prix défiant toute concurrence.  (@LeParisien_92).

#Téléphonie

► Xi Jinping fait de Monaco une vitrine pour Huawei. La visite officielle du président chinois à Monaco a été l’occasion pour Xi Jinping de promouvoir les intérêts de l’équipementier télécoms chinois Huawei en Europe. En février, à l’occasion du Mobile World Congress de Barcelone, Monaco Telecom a annoncé un partenariat avec Huawei pour faire de Monaco le premier pays équipé de la nouvelle génération de téléphonie mobile la 5G. L’ambition de Monaco est de prendre de l’avance pour transformer le Rocher en Smart city. En France, le débat fait rage. Les quatre opérateurs avaient déjà écarté tout équipementier chinois des cœurs de réseaux et de l’île de France, deux points très sensibles des systèmes de télécommunications. (@FigaroTech).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Google se met au jeu, Apple à l’info payante, et Facebook a de nouveaux problèmes. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Elections européennes : 19 médias issus de 13 pays s’allient pour traquer les infox ; – Médias: la politique européenne a été quasi absente des JT en 2018 ; – Comment un Internet sans limites nous enchaîne ; – Roch-Olivier Maistre, président du CSA : « Il faut rééquilibrer les obligations entre les chaînes et les plates-formes » ; – Facebook : cinq astuces pour mieux protéger vos données personnelles.

#Numérique

► « Le numérique est en train de devenir une extension de notre cerveau. Il nous facilite la vie de bien des manières, et notamment en nous déchargeant de tout ce dont nous devions nous rappeler avant. ». Ainsi Enki Bilal, auteur de « Bug » dont le second tome paraîtra mi-avril, explique dans un entretien sur le site @koriifr. Il ajoute : « Le numérique reconfigure l’être humain d’une façon qui n’avait jamais été vue auparavant. C’est une invention qui détrône toutes les autres grandes inventions. Le numérique nous modifie en profondeur, et pas forcément pour le meilleur. C’est un outil qu’il faut apprendre à maîtriser. Mais en définitive, c’est plutôt lui qui nous maîtrise ! Le grand problème, c’est la mémoire. C’est le déficit de transmission qu’impose le numérique de manière inévitable. »

► « Il y a toujours un vrai blocage des femmes sur les métiers techniques » Dans cet épisode un peu spécial de Regards Connecté, Thomas Gouritin interroge quatre femmes de la tech sur la place des femmes dans la technologie. Pour comprendre ce qui les bloque à se lancer dans les métiers techniques, il faut prendre en compte les freins sociaux, le phénomène d’auto-censure, et des problématiques structurelles dans l’exposition des roles models féminins. Pour abattre ces barrières et espérer des profils plus divers dans la tech, «il y a un vrai travail à faire à l’école», selon Stéphanie Laporte, directrice agence social media OTTA, et du Master Communication Digitale et Community Management INSEEC à Bordeaux, pour qui « souvent, les gens issus de la diversité n’ont pas le même niveau d’information et le même niveau d’accès au voies qualifiantes, aux écoles glamours, aux parcours sexy ». . (@frenchweb). A lire : Où sont les femmes dans le secteur de l’intelligence artificielle ? (@Challenges).

#RéalitéVirtuelle

► A Laval, la réalité virtuelle a trouvé son terrain. Laval Virtual est le salon de référence de la réalité virtuelle (VR) depuis 21 éditions. « Considérées comme le nouvel écran, les technologies immersives séduisent les professionnels par leur potentiel multiple. Gain de temps, réduction des coûts, réduction des distances, interaction et sensorialité optimisées, sont autant d’avantages dont les entreprises tirent profit en utilisant les outils de réalité virtuelle et réalité augmentée », expliquaient Laurent Chrétien, le directeur général de Laval Virtual. « Plus que jamais nous voulons inspirer, créer du lien, favoriser la création et l’interaction. Mais nous avons aussi particulièrement à cœur de « sortir du cadre » et d’affirmer notre ADN avant-gardiste, en présentant une sélection toujours plus pointue de talents émergents qui deviendront, pour certains, les références de demain », poursuivait-il. (@villeintelmag).

#Information

► Fact Checking : apprenez à géolocaliser des photos en suivant ce compte TwitterPar Gaëlle Faure, journaliste au Global Investigative Journalism Network. Billet originellement publié en anglais sur GIJN. Une fois par jour, le compte Twitter @Quiztime publie une image. Cela peut être une rue vide, des collines ou un avion garé sur une piste. C’est généralement une photo, parfois une vidéo, mais toujours teintée de mystère. Et c’est là tout l’essentiel : en cherchant des indices dans l’image, les joueurs de ce quiz, qui pour la plupart sont journalistes, tentent de déterminer avec exactitude l’endroit du monde dans lequel la photo a été prise. Lire la suite sur le site @metamedia.

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle est-elle sexiste ? Flora Vincent, biologiste de profession, est l’invitée de ce neuvième épisode d’Anti-brouillard. Elle a co-écrit avec Aude Bernheim, un ouvrage qui vient de paraître, « L’intelligence artificielle, pas sans elles » aux éditions Belin (mars 2019), dans lequel les deux scientifiques évoquent leurs recherches autour des biais sexistes dont les systèmes d’intelligence artificielle peuvent faire l’objet. (@usbeketrica).

#LiensSauvages

► – Conglomérat 2.0. Les vieux conglomérats industriels n’ont plus la cote. Les champions du digital se muent eux en conglomérats numériques, enrichissant de plus en plus leurs services. Ne vont-ils pas trop loin ? (@LesEchos) ; – Aux Pays-Bas, les multinationales s’engagent pour des transports maritimes plus propres. Plusieurs grands groupes néerlandais s’allient à l’armateur danois Maersk pour utiliser des navires alimentés en biocarburant sur la liaison Rotterdam-Shanghai. (@LesEchos) ; – Quatre questions sur la très décriée réforme européenne du droit d’auteur (@franceinfo) ; – Intelligence artificielle : Microsoft en passe d’ouvrir une école de formation continue à Bordeaux (@LaTribuneBdx) ; – Comment l’intelligence artificielle bouscule les entreprises (@le_figao) ; – EdTech : l’Europe peut-elle rivaliser avec la Chine et les États-Unis ? (@frenchweb) ; – Ford compte électrifier toute sa gamme (@Challenges) ; – Théorie de l’effondrement : la « collapsologie » est-elle juste une fantaisie sans fondement ? (@franceculture) ; – Les pièges de la « démocratie directe numérique » (@franceculture).

25 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 25 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► L’intelligence artificielle et l’environnement: un mariage naturel ? Valérie Bécaert est entrée dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) par la porte du développement durable. Aujourd’hui directrice du groupe de recherche chez Element AI, une entreprise cofondée par Yoshua Bengio, elle a commencé sa carrière comme chercheuse en analyse de cycle de vie. Au Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), dont elle était devenue la directrice en 2011, un mandat d’inventaire de la part du gouvernement du Québec l’a forcée à la réflexion. « C’était infernal [d’essayer d’obtenir] des données en environnement. Les gens ne voulaient pas partager leurs informations », a-t-elle constaté. L’ingénieure chimiste de formation a décidé de faire le saut du côté de l’IA « pour voir comment cela pourrait bénéficier au monde de l’environnement ». Elle est devenue directrice des partenariats de l’Institut de valorisation des données (IVADO) avant d’atterrir chez Element AI. Bien qu’elle se consacre désormais à une variété de projets, le grand espoir qu’elle place dans l’IA réside toujours dans son potentiel en matière de développement durable. (@LeDevoir). Légende image : Photo: Unsplash « On n’a qu’une planète et des ressources limitées », souligne Valérie Bécaert.

#Ville

► La smart city peut-elle être catastrophique ? Le catastrophisme est le sujet du second colloque organisé le 25 mars par la Chaire Smart City et philosophie au sein de l’Université Côte d’Azur dont Laurence Vanin est titulaire. Est-il possible de tout prévoir ? Comment faire de la ville intelligente une ville heureuse ? Digital, environnement, entreprise… comment anticiper ? Il explique dans un entretien sur le site @latribunepaca : « Pour faire suite à ce thème, je souhaitais que nous puissions envisager ce que serait une smart city « ratée » c’est-à-dire qui manquerait ses promesses et deviendrait un lieu où il ne ferait pas bon vivre, un haut-lieu de la technologie, froid, austère, sans âme. Anticiper sur la smart city, mieux la penser pour mieux la construire, c’est aussi avoir recours au scénario catastrophe ! Mais peut-on envisager l’impossible et se préparer à l’impensable ? Nous connaissons les défis que souhaite relever la smart city : rompre avec le gaspillage énergétique, se soucier de la protection de l’environnement, tenter de se prémunir du risque de catastrophes naturelles…. Néanmoins anticiper et réfléchir à partir d’une logique du pire peut-il permettre de créer une smart city invincible ? »

#OpenData

► Nouvelle Arme Puissante Au Profit De Villes Performantes. Le boom urbain phénoménal des territoires invite les décideurs politiques à opter pour de nouveaux modes de gouvernance. Actuellement, les villes souffrent de nombreuses défaillances influant la vie quotidienne des populations locales. Cette situation rend la contribution des citadins et des forces en présence localement incontournable, au regard de nombreux paramètres inédits à prendre en compte, pour augmenter la performance des services urbains et résorber des problématiques très concrètes. Dans ce sens, les pilotes des villes doivent se doter d’outils d’aide à la décision, tels que l’OpenData en mesure de repérer les lacunes et dysfonctionnements urbains pour y remédier par une gestion rationnelle en phase avec la nouvelle disruption digitale à l’œuvre pour bénéficier de l’intelligence citoyenne et favoriser la création de valeur collective. (@forbes_fr).

#Santé

► Comment la pharmacie s’approprie le Big Data et l’intelligence artificielle. Après GSK, Merck, Novartis et Pfizer, c’est au tour de Sanofi de nommer un directeur numérique. Sauf qu’à la différence de ses concurrents, c’est son directeur médical, Ameet Nathwani, qui va cumuler ce poste. Ameet Nathwani aura ainsi pour mission de marier le développement de médicaments avec technologies numériques et le « big data », explique-t-on chez Sanofi. L’apparition, au cours des derniers dix-huit mois, au sein des groupes pharmaceutiques, de cette nouvelle fonction qui fait désormais jeu égal avec les directions marketing, médicale ou de la recherche, résulte de leur prise de conscience qu’ils ne peuvent plus se contenter de développer des médicaments en ajoutant une « couche de technologie par-dessus » mais qu’il faut désormais intégrer les deux. Reste à savoir comment. Pour l’instant chacun tâtonne avec la signature, en 2018, d’une quinzaine d’accords avec des start-up d’intelligence artificielle comme Berg, Exscientia ou Aktana, outre les premiers partenariats plus anciens et très médiatisés avec les Gafa. (@LesEchos).

#Travail

► Des détenus britannique formés au codage pour une meilleure réinsertion. Un projet de formation des détenus au codage va être lancé au Royaume-Uni. Le Département du numérique, de la culture, des médias et des sports a investi 100.000 livres (116.783 euros) pour mettre en palce ces cours dans deux prisons et un centre d’aide à l’emploi d’anciens détenus, rapporte la BBC.L’idée est d’aider les ex-prisonniers à enrichir leurs compétences en matière de numérique afin de trouver un emploi et favoriser leur réinsertion. Le projet fait partie d’un programme plus vaste dont le budget total atteint 1,2 million de livres (1,4 million d’euros). Cette formation « les aidera à trouver un travail qui changera leur vie et leur ouvrira les portes d’une carrière très gratifiante », estime Margot James, ministre de la Culture, des communications et des industries créatives. Dans le pays, le coût de la récidive est estimé à 15 milliards de livres (plus de 17,5 milliards d’euros). (@20minutes).

#Agriculture

► Un maraîcher de Côte-d’Or produit ses semences lui-même. Yanick Loubet est maraîcher. Aujourd’hui à la retraite, il  se consacre depuis de nombreuses années à la production de semences paysannes bio. Il est d’ailleurs devenu formateur dans ce domaine. Il mène ce combat depuis presque 40 ans pour préserver la biodiversité et le libre arbitre des agriculteurs et des consommateurs. Un rapport de l’organisation mondiale de la santé (FAO), publié en février, constate même que le recul de la biodiversité met en danger la capacité des humains à se nourrir. « La biodiversité, qui sous-tend nos systèmes alimentaires, à tous les niveaux, est en déclin dans le monde… Une fois perdues, les espèces de plantes, d’animaux et de microorganismes qui sont critiques pour nos systèmes alimentaires ne peuvent être récupérées. L’avenir de notre alimentation est donc gravement menacé. » (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► Paul Hermelin : « L’intelligence artificielle sera partout ». Invité du « Grand témoin Le Figaro », le PDG de Capgemini s’inquiète de l’incapacité de l’Europe à créer un véritable marché unique, et donc des champions de la technologie. Il explique : « On peut dès aujourd’hui affirmer que l’intelligence artificielle sera partout. La capacité d’un algorithme à être «auto-apprenant» pour traiter un volume massif de données existe déjà. Les cas réels d’application de l’intelligence artificielle sont désormais légion. À partir des données, l’IA est capable de trouver des corrélations, des liens de causalité, mieux que tout ce que peut produire la science cognitive. Un distributeur peut charger ses camions de livraison avec les bons produits avant même que les clients n’aient passé commande! L’IA est donc un outil très puissant qui aura un impact dans de nombreux champs: le marketing, la logistique, la production, avec des progrès considérables possibles sur la maintenance, etc. » (@FigaroTech).

► Experts, scientifiques et régulateurs se réunissent en Suisse sur la gouvernance de l’intelligence artificielle. L’événement se positionne comme le premier forum international sur la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA). Une cinquantaine d’experts, de scientifiques et de régulateurs se réunissent samedi 23 mars à la fondation Brocher, près de Genève en Suisse, pour une table ronde organisée par l’association AI Transparency Institute. « L’objectif est de créer du lien entre les chercheurs en intelligence artificielle, les régulateurs, la société civile et l’industrie ; de les réunir pour discuter des enjeux, des risques et opportunités de l’IA, explique Eva Thelisson, juriste et fondatrice de l’association organisatrice, experte notamment invitée au groupe de travail sur l’IA de l’OCDE. L’objectif de ce forum est aussi démocratiser le débat, qui doit sortir des instances de régulation et des commissions scientifiques. C’est un point important pour construire la confiance dans ces technologies. » (@usinenouvelle).

#Energie

► Danemark : la référence de l’éolien. En matière d’énergie solaire, l’île d’Aero possède une imposante infrastructure. « Pour l’instant, nous avons 33 000m² de panneaux solaires. Cela représente la moitié des besoins annuels en chauffage. Nous pouvons fournir 1 600 foyers », explique un spécialiste. Même le ferry, utilisé par les 6 400 habitants de l’île, est électrique. Le trafic routier étant très faible, c’est un bon moyen de rallier, en voiture, les îles environnantes. Selon Greenpeace, les éoliennes situées à Aero fonctionnent 330 jours par an, et permettent de couvrir 120% des besoins de l’île. Ce qui permet même de revendre de l’énergie sur le reste du réseau danois. Le Danemark s’est fixé l’objectif d’attendre 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050. (@franceinfo).

#Ecole

► Au Japon, une intelligence artificielle va aider les professeurs à détecter le harcèlement scolaire. Il y a quelques mois, la maire de la ville d’Otsu, au Japon, affirmait que les écoles devaient « agir fermement contre le harcèlement, sans compter seulement sur l’expérience des professeurs, mais en recourant aux analyses de données d’une intelligence artificielle ». En effet, à partir d’avril, une intelligence artificielle commencera à analyser les données des écoles d’Otsu. Elle passera en revue plus de 9.000 cas de harcèlement, avérés ou seulement suspectés, subis par des élèves d’écoles élémentaires et de collèges de la ville au cours des six dernières années. Il s’agit de mettre en lumière « les caractéristiques des harcèlements, afin d’aider les professeurs à identifier des cas dans leurs classes ». Les données devraient être disponibles d’ici le mois d’octobre. (@slatefr).

#LiensSauvages

► – Le streaming vidéo, nouveau pari d’Apple (@LesEchos) ; – Un an après le rapport Villani : où en est la stratégie nationale en IA ? (@LesEchos) ; – [We Love Innovation] André Manoukian, la «Nouvelle Star» de l’IA (@frenchweb) ; – Économie numérique et fracture sociale: pas de fatalité ! (@24heuresch) ; – A Marseille, la ville de demain se rêve en smart city (@MadeMarseille) ; – Opinion | La smart city, un concept qui se concrétise (@LesEchos) ; – La photo « presque religieuse » de Jacinda Ardern après l’attentat de Christchurch (@Big_Browser) ; – Streaming vidéo, gaming, finance : Apple accélère dans les services (@LesEchos) ; – L’urbanisme se met à l’heure de la « smart city » (@lessor42) ; – Quel futur pour la Cité numérique ? Les propositions d’Alain Turby (@LaTribuneBdx).

24 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 24 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Publicité

► Le numérique, moteur du marché de la publicité en France en 2018. Par Alexandre Bouniol, France Télévisions, MediaLab. La publicité en France se porte bien, merci pour elle. L’Institut de Recherches et d’Etudes Publicitaires (IREP), France Pub et Kantar Media ont présenté les résultats du BUMP, baromètre unifié du marché publicitaire. Croissance à deux chiffres pour le numérique, stabilité pour les autres investissements publicitaires ou encore poussée de l’affichage DOOH, Méta-Media revient sur la présentation des résultats du marché publicitaire en 2018. Lire la suite sur le site @metamedia. Légende image : Time Square à New York. Crédits photo : Joe Yates.

#Data

► « Les riches peuvent se permettre de refuser que leurs données et leur attention soient vendues comme un produit. Les pauvres et la classe moyenne ne disposent pas du même type de ressources pour y parvenir. » Lire l’article du New York Times : Human Contact Is Now a Luxury Good Screens used to be for the elite. Now avoiding them is a status symbol.

#Agriculture

► Savez-vous planter les choux… à la mode des robots ? Dans un quartier périphérique de Kyoto, au Japon, une immense serre détonne dans le paysage. A l’intérieur, d’innombrables plants de salades, à différents stades de développement, poussent en toute saison dans des bacs, sous les lumières blanches de centaines de LED et lampes fluorescentes. Au milieu des allées, un bras articulé circule automatiquement, plante ici de nouvelles laitues avant d’aller plus loin récolter celles arrivées à maturation. Dans cette exploitation hors sol, les robots ont remplacé les humains. A l’aide de capteurs et de sondes, des ordinateurs récoltent des données sur la santé des salades. (@LeParisien_Tech).

#Informatique

► « Pendant les vingt premières années de l’informatique, les femmes étaient pratiquement les seules à savoir programmer. Elles dirigeaient les équipes logicielles, ont fait émerger les standards et les protocoles, ont inventé les premiers compilateurs [programmes qui transforment un code source en un code objet] et les premiers langages informatiques. Quand ces tâches sont devenues importantes, qu’elles ont eu de la valeur, qu’il y avait de l’argent à faire, c’est là qu’on a vu les femmes quitter progressivement le terrain. Non par choix, mais parce que les hommes voulaient ces boulots, réalisant qu’ils pouvaient y revendiquer un statut. », explique Claire L. Evans dans un entretien sur le site @lemondefr.

► « Computer Grrrls », exposition, performances et conférences sur le thème des femmes et de l’informatique, à La Gaité lyrique, à Paris, du 14 mars au 14 juillet. Voir le programme complet est à consulter en ligne. A lire : Computer Grrrls, l’exposition qui remet les femmes au cœur de l’ordinateur (@MagazineCheek) et A lire « L’histoire des femmes dans les technologies, c’est l’histoire des technologies tout court », affirme la journalise américaine dans un entretien sur le site @FigaroTech.

#MediaSocial

► «Expensive Chat», la messagerie où chaque lettre envoyée coûte 0,8 centime. C’est une initiative originale, mais loin d’être désintéressée. Un entrepreneur néerlandais vient de lancer un espace de discussion en ligne sur lequel chaque caractère envoyé est payant. Sur « Expensive Chat » (« chat cher »), chaque lettre est facturée 1 centime de dollar (soit 0,8 centime d’euros). De quoi y réfléchir à deux fois avant d’envoyer un message ou troller d’autres utilisateurs… À la fin de la journée, le montant correspondant à tous les mots que vous avez tapés est automatiquement débité de votre compte. Pour se faire une idée, un message de 174 caractères est facturé 1,46 dollar, soit 1,28 euro. (@20minutes).

#LiensSauvages

► – La voiture autonome, entre mirages et déconvenues (@Challenges) ; – Wi-fi, bagages… Comment le numérique transforme le vol ? (@Challenges) ; – La vérité sur l’arrêt des centrales à charbon (@Challenges) ; – Déserts médicaux : le retour des vieilles lunes (@LesEchos) ; – Tourisme InnovationLab : vers un tourisme qui prend en compte l’art de vivre (@villeintelmag) ; – Droit d’auteur sur Internet : dernières harangues avant un vote crucial en Europe (@LesEchos) ; – Bouygues et Vinci à l’offensive sur les résidences de « coliving » (@Figaro_Economie) ; – Cinq chiffres pour comprendre comment le gouvernement veut lutter contre l’exclusion numérique (@01net) ; – Numérique : « le grand soir du «Monde » (@libe).

23 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 23 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► Mieux que la ville intelligente, la gouvernance intelligente. Par Pascual Berrone, professeur de management stratégique à l’IESE Business School. Qu’entend-on par ville intelligente ? La plupart des gens pensent qu’il s’agit de mettre en oeuvre des nouvelles technologies innovantes, des solutions de mobilité et des infrastructures modernes. En effet, au cours des dernières années, de nombreuses villes ont réalisé des progrès considérables à ce niveau pour devenir « plus intelligentes ». Toutefois, si l’on demande à la plupart des gens de décrire leur ville du futur idéale, neuf fois sur dix il ne s’agit pas vraiment de bénéficier des toutes dernières technologies. Il est plutôt question d’avoir une ville pouvant proposer des opportunités d’emploi, une ville facilement accessible et qui respecte l’environnement, où les taux de criminalité et d’inégalité sont faibles et où la population se sent et est bien gérée. Lire la suite sur le site @LesEchos. Légende image : Amsterdam, aux Pays-Bas, est l’une des villes les mieux classées dans l’indice Cities in Motion. Crédits photo : Shutterstock.

#Energie

► Énergies de demain : et si nous prenions une grande bouffée d’hydrogène ? Promouvoir l’hydrogène, un carburant incolore, inodore, et qui ne rejette aucun polluant dans l’atmosphère. La start-up Hype finance l’opération. Elle croit dur comme fer à cette source d’énergie naturelle. « Nous mettons en place à Paris la plus grosse flotte de taxis propres au monde, en partenariat avec le constructeur japonais Toyota, le géant du gaz Air liquide, et le spécialiste des infrastructures énergétiques Idex », détaille Mathieu Gardies, le patron de la société. D’ici à la fin de 2020, Hype compte déployer 600 véhicules. Une véritable armada qui ne laissera pourtant dans son sillage qu’un peu de vapeur d’eau ! Après des décennies de flottement, la révolution promise par l’hydrogène serait-elle enfin lancée ? C’est l’intuition de Thierry Lepercq, auteur de l’ouvrage Hydrogène, le nouveau pétrole (Le Cherche midi), à paraître le 28 mars. « Partout sur le territoire, cette molécule naturellement présente dans l’eau inspire des projets », constate-t-il. Ainsi, la ville de Pau inaugurera sa ligne de bus à hydrogène avant la fin de l’année. L’aéroport de Toulouse l’utilisera bientôt pour alimenter ses engins de manutention au sol. Et plusieurs régions ont d’ores et déjà commandé au fabricant Alstom des trains équipés de pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène. (@LExpress).

► Et si l’océan devenait notre nouvelle source d’énergie renouvelable ? Alors qu’il y a quelques semaines, nous vous parlions d’une nouvelle technologie solaire imaginée à partir de cellules pérovskites, sur le point de révolutionner les solutions existantes, aujourd’hui il se trouve que des scientifiques de Stanford ont trouvé un moyen de produire de l’hydrogène à partir de l’eau de nos océans.Effectivement, ils soutiennent que l’eau salée pourrait devenir la première source d’énergie renouvelable dans les années à venir. Les chercheurs sont persuadés que l’électrolyse, le fait de transformer l’eau en hydrogène, peut être une nouvelle source prometteuse d’énergie renouvelable. Pour cela, il y un obstacle majeur : l’eau doit être purifiée. Il s’avère que c’est une ressource assez rare.  (@siecledigital).

► Stocker de l’énergie à grande échelle va enfin devenir possible. Un autre technologie d’avenir, également développée pour créer la voiture propre, la pile à combustible qui utilise de l’hydrogène. Celui-ci est produit grâce à un électrolyseur, qui, alimenté par l’électricité en surplus, décompose l’eau en oxygène et en hydrogène. En recombinant les deux gaz dans une pile à combustible, on obtient alors de l’eau et de l’électricité sans dégager aucun gaz à effet de serre. Il faut, cette fois, trouver un moyen de stocker l’hydrogène. Une première possibilité est de conserver le gaz sous haute pression dans de grosses bonbonnes, les stacks, regroupées dans des conteneurs, un peu comme les batteries lithium-ion. Encore expérimental et assez onéreux (500 euros par kilo d’hydrogène sous très haute pression), ce genre d’installations permettra à terme d’alimenter des clients industriels gros consommateurs d’électricité. « Pour un vrai stockage de masse de l’hydrogène, la meilleure solution est l’utilisation de grandes cavités salines, où l’on sait déjà stocker du gaz naturel, explique Olivier Lhote, responsable stockage de la division hydrogène renouvelable chez Engie. Il faut bien sûr que les conditions géologiques s’y prêtent, mais à terme on devrait arriver à un coût moyen actualisé de stockage très faible, de l’ordre de 10 euros le mégawattheure. » Un premier projet de ce genre est prévu dans le comté du Cheshire au Royaume-Uni. Issu d’électricité éolienne, l’hydrogène qui y sera entreposé devrait permettre d’ici quinze ans de produire 1,5 gigawattheure, de quoi fournir en électricité 1 million de foyers. (@MagazineCapital).

► Revue de liens : – L’hydrogène est-il vraiment l’énergie du futur ? (@Figaro_Economie) ; – Électricité renouvelable : pourquoi l’hydrogène peut jouer un rôle (@LesEchos); – L’hydrogène est-elle une énergie propre ? (@futurasciences) ; – A Dunkerque, l’hydrogène stocke les énergies renouvelables (@latribune) ; – De l’hydrogène propre créé à partir d’eau de mer, c’est désormais possible (@clubic).

#MediaSocial

► Pourquoi Facebook arrive mieux à supprimer les photos de seins que les vidéos terroristes. La question revient avec insistance depuis l’attentat de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. On peut la résumer de manière peut-être un peu crue, mais néanmoins pertinente, grâce à un commentaire abondamment aimé et commenté sur la page Facebook de l’émission Quotidien, sur TMC : « C’est dingue comment Facebook est beaucoup plus rapide à bloquer une photo de mon cul qu’une vidéo d’assassinats terroristes en direct… » L’auteur de l’attentat terroriste de Christchurch a en effet diffusé sur son profil Facebook le massacre de cinquante personnes dans deux mosquées. Face à cela, et au-delà des questions sur le succès du discours haineux d’extrême droite sur les réseaux sociaux, et l’absence de fermeté politique au niveau mondial sur le sujet, deux accusations sont formulées contre Facebook. Au point que, en une semaine, le réseau social a communiqué plusieurs fois longuement sur le sujet, notamment dans un texte traduit en français jeudi 21 mars. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Palantir, Huawei, Kaspersky: le cri d’alarme d’un ancien de la DGSE sur la cybersécurité (@Challenges) ; – Intraitable et visionnaire, qui est vraiment Jeff Bezos, l’homme le plus riche de la planète ? (@Challenges) ; – Une rencontre entre YouTubeurs rivaux dégénère en bagarre à Berlin (@20minutes) ; – L’intelligence artificielle entre dans la pub (@LesEchos) ; – L’Assemblée vote la création d’un « espace numérique de santé » pour chaque usager (@europe1) ; – Les enceintes connectées : un micro dans mon salon (@LesEchos).