30 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Volcan

xPrès de 100 000 habitants près du Mont Agung, sur l’île de Bali (Indonésie), sont menacés par un volcan qui gronde et crache d’énormes nuages de fumée depuis plusieurs jours. Le volcanologue Patrick Allard rappelle que la dernière grande éruption, en 1963, avait fait près de 1 600 morts et provoqué un refroidissement de la Terre de 0,2 à 0,4 degré, selon les zones. Malgré l’éruption du mont Agung, les enfants continuent d’aller à l’école, et passent à proximité des nuages de cendres du volcan.  Crédit photo : Firdia Lisnawati / AP / SIPA.

#Ville

Derrière Lyon et Nantes, Montpellier serait la troisième smart city, ville digitale, de France, selon le magazine Maddyness, magazine des start-up. Le magazine constate à Montpellier « l’une des démarches EcoCité les plus avancées de France » et loue « une vision et approche globale autour de la gestion de l’eau, de l’énergie, des risques, de la mobilité, du commerce et des services administratifs ». Deux quartiers pilotes mis en avant : le quartier Eurêka, pour le maintien et le suivi des personnes âgées à domicile, et le quartier de la Mantilla, qui veut optimiser les consommations énergétiques. (@F3Languedoc).

Nantes Métropole et la CCI de Nantes-Saint-Nazaire ont créé la première plateforme d’informations pratiques pour les entreprises du territoire. Cette plateforme Nantes Entreprises dans ma Poche permet justement un mise en relation directe avec les 12 conseillers de Nantes Métropole et recense également toutes les bonnes pistes pour l’immobilier de bureaux ou d’entreprises. « Trouver toute l’information à un seul endroit est vraiment pertinent. » (@ouestfrance). A lire aussi : Nantes, en pointe sur la smart city (@lemondefr) et « Nantes dans ma poche », l’appli récompensée à Marseille (@F3PaysdelaLoire).

#Entreprise

En septembre 2017 aux Etats-Unis, Penelope Gazin et Kate Dwyer, fondatrices du Witchsy, marché d’art en ligne, ont raconté dans une interview à FastCompany comment elles ont créé Keith Mann, un faux dirigeant masculin, qui leur a permis de gagner en crédibilité vis-à-vis de leurs prestataires. L’idée est venue après le constat que les développeurs et designers, qui étaient pour la plupart du temps des hommes, utilisaient un ton condescendant, sexiste et irrespectueux avec elles. Lire l’entretien avec les deux entrepreneuses américaines sur le site @LesClesDeDemain. À lire aussi : Quid des femmes dans la tech française ? (@LesEchos).

#FaimDansLeMonde

La technologie au service de la lutte contre la faim dans le monde. En septembre 2015, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté 17 grands objectifs de développement durable à atteindre pour l’année 2030. Pour aider à relever ce défi, le Programme Alimentaire Mondial, l’organisme d’aide alimentaire de l’ONU, s’est doté d’un accélérateur, dont l’objectif est de favoriser l’éclosion de projets innovants mettant la technologie au service de la lutte contre la faim. (@latelier).

#Internet

La Silicon Valley accusée d’être une « menace » pour internet. Accusation fondée ou simple tentative de diversion ? Le président de l’un des principaux régulateurs américains, Ajit Pai, a accusé mardi les entreprises de la Silicon Valley d’être une menace pour internet. Selon lui, ces entreprises « bloquent le contenu qu’elles n’aiment pas ». Ces déclarations surviennent alors que la Commission fédérale des communications américaines (FCC) a entrepris d’abroger la loi garantissant la neutralité du net, suscitant la protestation des grands groupes de la Silicon Valley. Cette législation, adoptée sous Obama, oblige les fournisseurs d’accès à traiter tous les services en ligne de la même manière. (@LesEchos).

Aux Etats-Unis, les partisans de la neutralité du Net se mobilisent. Les défenseurs américains de la neutralité du Net sont sur le pied de guerre. Après la présentation la semaine dernière du plan de la FCC (le gendarme américain des télécoms) pour se débarrasser purement et simplement des règles en vigueur depuis 2015, la grogne monte Outre-Atlantique. Et les actions se multiplient pour tenter d’enrayer la mécanique enclenchée par Ajit Pai, le président de la FCC nommé dans la foulée de l’élection de Donald Trump, qui doit déboucher sur un vote formel de la Commission le 14 décembre. Lundi 27 novembre, un courrier était adressé au patron de la FCC par plus de 240 entreprises du numérique, dont de grands noms du secteur comme Twitter, Airbnb, Shutterstock, Foursquare, GitHub ou encore Vimeo. Les signataires de la lettre profitaient du « Cyber Monday », le jour où les Américains font les soldes en ligne et dépensent plus que n’importe quel autre jour sur Internet (3,5 milliards de dollars l’an dernier). À les lire, il n’est pas meilleur « témoignage de la capacité d’un Internet libre et ouvert à encourager l’entrepreneuriat, promouvoir l’innovation, rendre nos vies plus faciles, et soutenir une saine économie ». (@LesEchos).

#Cinema

Bousculée par Netflix et Amazon, l’industrie du cinéma poursuit sa consolidation. Nouvelle acquisition d’envergure en vue dans l’industrie des exploitants de salles de cinéma. Le numéro deux américain Regal Entertainment a fait savoir que le britannique CineWorld était entré en discussions avec lui en vue de faire son acquisition. L’offre valorise Regal, qui exploite 561 cinémas et 7.315 écrans, 3,6 milliards de dollars. Contrôlé par le milliardaire Philip Anschutz, le groupe avait enrôlé la banque Morgan Stanley, en 2014, pour que celle-ci lui trouve un repreneur. Sans succès. De son côté, Cineworld est présent dans une dizaine de pays européens (Grande-Bretagne, Irlande, Pologne) où il exploite plus de 200 cinémas pour 2.136 écrans. Avec ce rachat, le groupe anglo-saxon changerait de dimension et poserait un pied sur les terres d’Hollywood où il devra notamment ferrailler avec le leader mondial du secteur : AMC. (@LesEchos).

#Litterature

Nine Gorman, une romancière façonnée sur Internet. Bien avant qu’il soit disponible en librairies au début de novembre, calé entre le nouveau John Green, pape de la littérature adolescente, et le tout premier Cara Delevingne, le roman de Nine Gorman, Le Pacte d’Emma, avait déjà été consulté plus d’un million de fois sur Wattpad, une immense communauté en ligne d’écriture amatrice. Et son visage, affiché en majesté ces derniers jours dans les couloirs du métro parisien, est loin d’être inconnu aux quelque 60 000 abonnés de sa chaîne « BookTube », surnom donné aux vidéos YouTube consacrées à la littérature. Ce premier récit, une romance entre une jeune femme atteinte d’une maladie incurable et son employeur, un vampire riche et arrogant, la Française de 27 ans l’avait déjà écrit en 2011. « J’avais tout sur mon ordi et un tiers de l’histoire a été supprimé un jour par mégarde. J’étais dégoûtée, j’ai laissé en suspens. Pendant plusieurs années, l’histoire restait fraîche dans ma tête, revenait sans cesse, mûrissait, j’avais besoin de la raconter. » (@Pixelsfr).

#Livre

Victimes du clic, nous sommes devenus des « prolétaires affectifs » du web. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MédiaLab et Prospective. « La circulation numérique de nos émotions est un élément essentiel de l’économie du web social. Nos interactions en ligne deviennent les ressorts d’un « capitalisme numérique affectif » dont nous sommes les travailleurs bénévoles, promesse d’une meilleure expérience en ligne mise à part. Mais à qui profitent nos affects et comment sont-ils exploités ? Les enseignants-chercheurs Camille Alloing et Julien Pierre analysent et critiquent ce phénomène dans leur ouvrage « Le web affectif, une économie numérique des émotions » (INA Editions). » A lire la suite sur le site de @metamedia

#FaitDivers

L’incendie de la Casemate est bien « une action politique ». Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 novembre, la Casemate de Grenoble, un centre de culture scientifique équipé, entre autres, d’un fablab, a été saccagé et incendié. Les machines, outils, matériaux et ordinateurs présents sur place sont tous partis en fumée. Depuis, l’incendie a été revendiqué dans une lettre ouverte non signée, publiée sur le site Indymedia Grenoble. Ses auteurs reprochent notamment à la Casemate d’être une « institution néfaste par sa diffusion de la culture numérique ». Pour y voir plus clair, on a pris le temps de discuter avec la directrice de la Casemate, une adjointe à la mairie de Grenoble et un historien spécialiste des conflits autour de la technologie. (@usbeketrica).

29 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xLes incroyables animaux poubelles de Bordalo IICasque de moto usé, tuyaux en plastique, vieux pneu ou chaise cassée… avec Artur Bordalo, le street art sort les poubelles. L’artiste portugais, connu sous le nom de Bordalo II, par respect pour son grand-père, peintre avant lui, il a rajouté ce « segundo » à son nom, recycle en effet les ordures qui encombrent la ville pour les assembler en de grandes sculptures colorées accrochées aux murs. Surnommés trash animals, ses beaux animaux Frankenstein sont aussi spectaculaires que militants : « ils dénoncent ce qui les tue : la pollution, les déchets en plastique. Au-delà de l’esthétique, je souhaite vraiment attirer l’attention du public sur les problèmes écologiques. La rue est un bon endroit pour le faire, même si ça m’oblige à avoir un message très direct et rapide. C’est pour cela que mes œuvres poussent les gens à se rapprocher. En voyant la matière, ils peuvent alors dans un deuxième temps en comprendre le sens ». (@telerama). Légende image : Un renard entièrement constitué de déchets, la signature unique de Bordalo II. Crédit photo: BordaloII.

#Ville

Le Big Data, la clé des Smart Cities de demain. En 2050, entre 70 % et 75 % de l’humanité vivra dans des villes. Il est donc indispensable que celles-ci améliorent à la fois leurs moyens de transports, leurs émissions polluantes pour ne pas devenir invivables pour leurs habitants. Le digital et ses multiples applications dans la ville apparaissent de plus en plus comme indispensable à la ville de demain. Le XXIe siècle verra l’essor des smart cities partout sur la planète et le moteur de ces services sera la « Data », la donnée. Selon une étude réalisée par Pierre Bordeaux, enseignant-chercheur, université Paris-Est Créteil, il y a aujourd’hui 1 200 expériences de type Smart Cities menées dans 200 villes françaises. Environ 40% des 41 villes françaises de plus de 100 000 habitants ont une stratégie Smart Cities, de même que 70 villes moyennes. Des villes françaises ont été pionnières sur la question, notamment Lyon, Nice, Montpellier, Paris plus récemment ou encore Nantes figurent parmi les villes les plus engagées dans cette approche de ville connectée. (@zdnetfr).

Comment Lyon invente la ville du futur. C’est un quartier encore en devenir, entre Rhône et Saône. Un «laboratoire vivant» situé au coeur de la Confluence, qui prolonge le centre de Lyon. L’un des projets les plus ambitieux en Europe en matière de ville intelligente et durable. Sa promesse ? Optimiser production et consommation d’énergie tout en proposant des services connectés à ses habitants. Le Living Lab Confluence est un démonstrateur grandeur nature du savoir-faire français. Douze grands groupes sont réunis dans un consortium, entraînant près de soixante-dix entreprises, pour un programme de 31 500 mètres carrés associant des bureaux, des logements et des équipements publics. L’idée majeure est que cet ensemble produira au moins autant d’énergie qu’il en consommera. La production et la consommation d’énergie seront gérées dans une logique d’autoconsommation collective. (@MagazineCapital).

Cmarue : quand les habitants prennent part à la revitalisation commerciale. Lancé en octobre 2017, Cmarue est une solution d’implantation participative de commerces. En se rendant sur le site via son téléphone portable, un riverain peut ainsi contribuer au choix des commerces qui pourront s’installer dans les locaux inoccupés de son quartier. Grâce à ce dispositif, les citoyens sont pleinement intégrés à la fabrique de leur ville, en particulier dans son volet commercial. (@Demain_la_Ville).

#Banque

Tsunami numérique sur la banque. La Société Générale a annoncé la suppression de 900 emplois, ce qui porte à 3.450 le nombre de postes qui auront disparu d’ici 2020. En réalité, La plupart des banques réduisent leur réseau, Caisses d’épargne, BNP, LCL. Crédit Agricole. Le secteur, qui a mis du temps à réaliser la révolution industrielle déclenchée par le numérique constate que : Les clients ne vont plus en agence. La banque en ligne apporte une vraie concurrence, par exemple Boursorama filiale de la … Société Générale, ou OrangeBank. Beaucoup d’opérations se traitent via le digital désormais. Aucun secteur n’est à l’abri de ce qui se passe. Ainsi les Galeries Lafayette envisagent de céder en franchise 22 de leurs magasins de province, bousculés par les ventes en ligne. Auchan vient de s’allier en Chine avec Alibaba, l’Amazon chinois. Ici à France Inter, le nombre d’auditeurs qui écoutent les programmes en différé augmente sans cesse. La banque, comme toute l’économie, doit se réinventer. (@franceinter). A lire aussi : Révolution digitale : les banques de détail françaises sont en pleins travaux (@LesEchos).

Suppressions de postes à la Société générale : « L’emploi va très probablement souffrir encore », estime le Syndicat national de la banque et du crédit. Le président du Syndicat national de la Banque et du Crédit, SNB, réagit mardi 28 novembre sur @franceinfo à l’annonce de la suppression de 900 postes supplémentaires à la Société Générale. Régis Dos Santos estime que « l’emploi va très probablement souffrir encore », notamment en raison de la « révolution digitale qui est en train de se produire » et qui touche « tous les domaines de la banque ». À lire aussi : Société générale : 900 postes supplémentaires menacés par l’automatisation des services (@franceinfo).

#DonneePersonnelle

Une nouvelle règle qui ne fait pas que des malheureux. L’échéance approche à grands pas, et c’est un événement mondial. Dans six mois, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) aura force de loi. Le 25 mai 2018, les entreprises européennes, mais aussi toutes celles du monde entier qui collectent des informations permettant d’identifier un citoyen européen devront se plier à de nouvelles exigences. Responsabilisées, elles devront pouvoir justifier à tout moment d’un usage raisonné de ces « data », chez elles et chez leurs sous-traitants. Les sociétés contrevenantes s’exposeront à une amende égale à 4 % de leur chiffre d’affaires mondial. La sanction, considérablement alourdie par rapport à la précédente directive en vigueur, fait pâlir plus d’un patron. (@LesEchos).

#Economie

Faut-il démanteler Google ? En 2018, Google fêtera ses vingt ans. Vingt ans durant lesquels le moteur de recherche imaginé au tournant du siècle par deux étudiants de Stanford a muté en une gigantesque pieuvre aux multiples tentacules. Dans un futur proche, cet empire numérique compte nous informer, nous guider, nous soigner, voire nous empêcher de mourir. Tout ça avec notre complicité, c’est-à-dire en s’appuyant sur les données personnelles qu’on lui fournit sans rechigner. Mais l’histoire économique récente montre que même les empires les plus solides en apparence ne sont pas indestructibles. Depuis quelques semaines, en Europe comme aux Etats-Unis, pleuvent les appels à démanteler les géants de la tech. Google est en première ligne. Alors le temps est-il venu de découper en morceaux le gros gâteau de Larry Page et Sergey Brin ? (@usbeketrica).

#Numerique

La 39ème édition du Digiworld summit s’est tenue du 14 au 16 novembre 2017 à Montpellier sur le thème « Investir notre futur digital ». Organisée par l’Idate, un think tank spécialisé dans l’analyse de la transformation numérique, cette édition a abordé la question : comment financer la révolution numérique en Afrique ? La numérisation de l’économie africaine est « une lame de fond » , et l’usage d’Internet ne cesse de progresser. Cependant, la concrétisation de la révolution numérique exige d’importants besoins en financements, tant du côté des infrastructures que de la mise en place d’un écosystème d’innovation numérique. (@LUsineDigitale).

#Video

Avec Le Seigneur des anneaux, Amazon peut renverser Netflix. Ce que Jeff Bezos veut, Jeff Bezos l’obtient. Le PDG d’Amazon avait chargé ses troupes de la quête d’un nouveau Graal : un succès « à la Game of Thrones » pour Amazon Prime Video, l’offre streaming du site de commerce en ligne. Révélée par le magazine Variety le 8 septembre dernier, l’information traduisait un virage dans la stratégie du géant de Seattle en matière de fiction. Les succès d’estime de Transparent, Mozart in the jungle ou encore The Man in the High Castle, c’est bien gentil, mais ça ne vaut guère le retentissement mondial d’un Stranger Things chez Netflix ou un Handmaid’s Tale chez Hulu. Alors qu’Apple et Disney préparent leurs propres offres de SVoD pour 2018-2019 et que Netflix mise toujours plus en contenus (entre 7 et 8 milliards d’investissements annoncés pour l’an prochain), la grande bataille pour la fiction originale se profile et Amazon entend bien y jeter toutes ses forces. (@LePointPop).

#Internet

Internet est mort, vive le Trinet ? Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Cette domination était loin d’être aussi écrasante il y a encore quatre ans, et semble non seulement bien partie pour durer, mais devrait signer la mort d’un Web fondé sur la diversité et la liberté, comme le démontre le développeur brésilien André Medeiros, dit André Staltz, dans un post publié sur Medium. Nous nous dirigeons, à ses yeux, vers l’avènement d’un « Trinet » aux allures de dystopie. « J’ai inventé le Web, mais vous tous avez contribué à en faire ce qu’il est aujourd’hui », lançait en mars dernier Tim Berners-Lee. Le père du Web s’inquiétait alors de la triple menace pesant sur sa création, pointant la perte de contrôle de nos données personnelles, l’enjeu des fake news et l’industrie de la publicité politique en ligne. « Tim lui-même assure que le Web est en train de mourir », souligne André Staltz. Mais le développeur brésilien a, lui, daté très précisément le « début de la fin » : le Web est mort en 2014. Les visites des site web n’ont pas chuté. Le nombre d’utilisateurs non plus, au contraire : la progression est constante. Mais une rupture fondamentale s’est jouée ces quatre dernières années, avec la montée en puissance de trois acteurs : Facebook, Google et Amazon. (@UsbekEtRica).

28 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xUn géant chinois d’Internet se frotte aux Américains en Bourse. Les cinq géants américains d’Internet (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ont longtemps dominé le monde boursier. Le 22 novembre, les cartes ont été redistribuées. Le conglomérat chinois Tencent a, en l’espace de quelques heures, fini par détrôner Facebook et mis en péril le règne boursier des Américains. Ce géant d’Internet est en effet parvenu à combler son écart avec Facebook, qui était, l’été dernier, de près de 250 milliards de dollars. Dans son classement, PwC plaçait alors la société en 7e position. Mais, au cours des derniers mois, le titre de Tencent s’est envolé en Bourse sur fond de croissance record de ses revenus (+61% en un seul trimestre). Cela a permis au groupe chinois de réduire, de semaine en semaine, le fossé le séparant de Facebook. (@24heuresché). Légende image : Les mascottes de WeChat, le réseau social chinois très populaire propriété de Tencent Crédit photo : Bobby Yip / Reuters.

#Ville

Smart Region Initiative en Île-de-France: Favoriser l’innovation grâce à l’écosystème régional. Améliorer la qualité de vie des franciliens, mais aussi rendre l’Ile-de-France plus attractive pour ceux qui veulent investir, travailler, étudier dans la région ; tel est l’objectif de cette ambitieuse initiative qui vise aussi à faire « remonter la région capitale dans les classements internationaux ». « La révolution digitale nous permet d’apporter des réponses à ces questions, explique Valérie Pécresse, présidente de la région, nous pouvons parvenir à une meilleure cohésion sociale par le digital en concertation directe et participative avec les habitants ». Ce projet s’appuie sur quatre piliers principaux, qui sont à la fois des principes de moyens et de méthodes. Ce sont les réseaux et la couverture très haut débit, l’utilisation massive de la donnée, un levier pour l’emploi et enfin une révolution participative (@ActuIAFr). À lire aussi : Valérie Pécresse veut transformer l’Ile-de-France en smart région (@SmartCityMag_FR).

Smart cities : le siècle des villes se dessine. Le rôle des villes face aux défis d’aujourd’hui est plus évident que jamais. Le secteur privé multiplie les propositions pour les accompagner dans leur nécessaire adaptation à ce contexte nouveau. Mais ce marché, qui suscite bien des convoitises, est d’autant plus complexe que les interactions entre collectivités, grandes entreprises, citadins et startups sont en perpétuelle évolution.Pas moins de 238 régions et villes américaines, canadiennes et mexicaines se sont portées candidates cet automne pour accueillir le deuxième siège social d’Amazon et les quelque 50000 cols blancs qu’il emploiera. Un chiffre record, qui illustre l’intensité de la compétition à laquelle se livrent les métropoles du monde entier pour attirer les entreprises et les emplois de haut niveau. (@latribune).

#Entreprise

Black Friday, le jour où Amazon et Bezos ont enfin réussi leur pari. C’est un week-end en or pour Jeff Bezos. Tel Oncle Picsou devant sa piscine de pièces d’or, l’emblématique patron d’Amazon peut contempler sa réussite. Vendredi soir, à la clôture de la Bourse américaine, il est devenu le 2e homme de la planète à franchir la barre des 100 milliards de dollars de fortune personnelle. En l’espace de quelques mois, le puissant patron du e-commerce a laissé les poids lourds de l’économie mondiale sur place, Amancio Ortega (Inditex-Zara), Warren Buffet et l’emblématique Bill Gates. Rien qu’en une semaine, « Black Friday » oblige, son portefeuille personnel a gonflé de 2,4 milliards de dollars ! (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

« L’intelligence artificielle peut augmenter l’humain ». Jean-Michel Cambot, fondateur de la start-up montpelliéraine TellMePlus, s’exprimera, lors d’une conférence organisée le 28 novembre à Station F (Paris), face à la fine fleur de la tech française. Spécialiste du sujet, il expliquera comment l’IA peut être adoptée par les entreprises, et comment gérer la disruption technologique qui en résulte. (@ObjectifLR).

Intelligence Artificielle : Les Français Craignent Pour Leurs Données. Les Français ne sont pas à l’aise avec l’intrusion de l’intelligence artificielle dans leur vie quotidienne. C’est ce qui ressort d’un sondage OpinionWay pour VMware sur « l’usage des innovations par les Français ». L’enquête montre qu’ils refusent l’idée du partage de données médicales (63%) ou bancaires (70%). Et 66% des personnes interrogées craignent que l’automatisation nuise à la sécurité. À en croire ces résultats, l’avènement de la voiture entièrement autonome n’est pas pour demain. (@forbes_fr).

La furia de l’IA. Le 4 janvier, la MIT Technology Review, éditée par la prestigieuse université américaine, s’adonnait à l’exercice périlleux d’établir cinq prédictions pour l’année à venir dans le secteur de l’intelligence artificielle. Après trois points très techniques, et un autre assez attendu sur l’offensive chinoise, le cinquième s’intitulait : « Le contrecoup de la hype». « Difficile d’échapper au sentiment que l’engouement autour de l’IA devient un peu hors de contrôle », pouvait-on lire. Ce sentiment était à l’époque très partagé après une année 2016 marquée par la victoire du programme de Google DeepMind AlphaGo sur le champion de go, Lee Sedol. Surtout, « intelligence artificielle » avait succédé à « Web 2.0 », « objets connectés » et autres « réalité virtuelle » dans le rôle du « buzzword » indispensable à toute start-up digne de ce nom pour espérer récolter quelques millions auprès d’investisseurs éblouis. Il fallait que ça retombe. (@libe).

#Technologie

L’innovation régionale fait son show au 6ème salon Futurapolis à Toulouse. Futurapolis, le rendez-vous de l’innovation, des technologies et de la réflexion sur leurs usages s’est ouvert vendredi 24 novembre à Toulouse. Il met en avant les innovations des start-up de la région. C’est le rendez-vous dans la région Occitanie de l’innovation, des technologies et de la réflexion sur leurs usages. (@France3MidiPy).Revivez les meilleurs moments de la première journée et de la seconde journée (@LePoint).

#Robotique

Nina, le robot qui apprend à parler aussi avec les yeux. Nina scrute son auditoire de ses grands yeux marrons, en quête d’un contact visuel, « on va se parler, s’écouter, se regarder » : depuis quatre ans, ce robot humanoïde apprend « à se comporter de manière socialement acceptable » en utilisant la parole mais aussi le regard et les gestes. « On ne créera pas de lien social avec un robot froid », estime Gérard Bailly, directeur de recherche au CNRS au laboratoire images parole signal automatique (GIPSA-lab) de Grenoble où est développé le projet. Du haut de son 1,02 mètre, le robot humanoïde à la petite tête mais aux yeux immenses, doté d’une cinquantaine de moteurs, capte l’attention d’autrui grâce à son regard « humain », ses paupières mobiles, sa mâchoire et ses lèvres articulées. (@LePoint).

#Impression3D

Peut-on sauver les rhinocéros grâce à l’impression 3D de cornes artificielles ? On se rappelle encore en France de ce rhinocéros blanc tué en pleine nuit au zoo de Thoiry pour récupérer sa corne. Symbole de l’intensité de la pression subie par les rhinocéros blancs pour leur ivoire, et qui les menace d’extinction. Pembient a décidé de s’attaquer au marché noir par où transitent les cornes pour tenter de rendre le braconnage moins lucratif d’ici 5 ans. La start-up en biotechnologie veut inonder le marché de cornes imprimées en 3D pour faire chuter les prix. (@usbeketrica).

#Art

Quel futur pour les artistes ? Que deviendra le métier de musicien dans le futur ? L’Afrique sera-t-elle le prochain pôle culturel ou les robots remplaceront-ils notre créativité ? Pour clore la série de 4 articles proposés autour de cette question par la Sacem Université, nous vous livrons la réflexion de trois acteurs de l’économie musicale : une artiste, un chercheur et le directeur général de la Sacem. Les nouveaux publics, le rôle de la blockchain et celui des métropoles dessinent en trois prises de parole quelques traits de ce que sera peut-être l’artiste du futur. (@usbeketrica).

27 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

xL’intelligence artificielle pourrait créer 21 millions d’emplois L’intelligence artificielle et les robots vont-ils détruire définitivement l’emploi? C’est l’avis du multi-milliardaire américain et fondateur de Tesla Elon Musk, qui prédit le pire des scénarios pour le monde du travail, dans lequel seulement une poignée d’emplois seront laissés à l’être humain, qui devra donc trouver d’autres façons de « s’occuper ». Musk parie également qu’il faudra étudier un revenu universel afin de maintenir l’ordre économique. Il y a quelques semaines, une étude de l’ONU minimisait l’impact des robots sur l’emploi. Dans son livre « Le travail est l’avenir de l’homme », l’économiste Nicolas Bouzou démontre, lui-aussi, que l’emploi ne va pas mourir. Il va connaître certains changements. Le monde du travail ne va pas devenir un cimetière, mais certains emplois vont disparaître. Ce chiffre, tiré d’un rapport de Dell et de « l’Institut pour le Futur », think tank californien est vertigineux: 85% des emplois qui existeront en 2030 n’existent même pas encore aujourd’hui! L’intelligence artificielle va certes détruire des emplois, mais elle va en créer d’autres. Selon une autre étude dévoilée ces derniers jours par la firme américaine Cognizant Technology Solutions Corp. relayée par le Wall Street Journal, l’intelligence artificielle pourrait créer 21 millions d’emplois. (@Figaro_Economie). Credit photo : Shutterstock.

#Ville

Pourra-t-on encore etre anonyme dans la ville de demain ? Pour vivre heureux, vivons cachés. L’une des raisons les plus souvent avancées dans le choix de vivre dans une grande agglomération est l’anonymat qu’elle procure. Alors que tout le monde se connaît dans les villages, il est possible de se fondre dans les villes, de « disparaître ». Mais jusqu’à quand ? L’essor de la smart city pourrait mettre à mal cette quête de discrétion. Sans même attendre la voiture autonome, la cartographie des flux d’activité ou les outils d’aide à la mobilité donnent déjà potentiellement des indications sur nos habitudes de vie, sur les lieux que nous fréquentons. Les opérateurs se retranchent derrière l’anonymisation de ces données sensibles mais, comme pour le traitement, des recoupements sont possibles autorisant la ré-identification des individus. L’analyse des données de taxis new-yorkais a permis de suivre les déplacements de célébrités mais aussi de connaître les adresses personnelles d’« anonymes » qui se rendaient régulièrement dans un bar à hôtesses, en retraçant les itinéraires depuis ces établissement vers leurs domiciles (source Neustar Research). (@latelier).

D’Issy-les-Moulineaux à Dijon, quelles sont les villes françaises les plus smart ? Qui sont les champions de la smart city à la française ? Dans une infographie réalisée pour le NexityLab, Maddyness présente les villes les plus avancées en la matière dans l’Hexagone. Et les premiers de la classe ne sont pas forcément ceux que l’on croit… En effet, sur les 25 villes et communes qui développent des services intelligents, 23 ont moins de 250 000 habitants. L’avantage est donc aux villes moyennes plutôt qu’aux grandes métropoles. C’est pourtant bien Lyon qui prend la première place du classement. Entre développement des smart grids et construction d’Hikari, un îlot de trois bâtiments à énergie positive, la métropole a multiplié les initiatives intelligentes. Au total, elle a investi 340 millions d’euros, en partenariat avec le secteur privé, dans la smart city. De quoi lui valoir la 10ème place au classement des villes européennes les plus intelligentes, réalisé par le Parlement européen en 2015. (@bymaddyness). À lire aussi : La ville intelligente, un futur big brother ?

Conversation avec Brigitte Métra : entre smart city et human city. Architecte et urbaniste, Brigitte Métra interviendra le 30 novembre 2017 à 17h dans le cadre des Tribunes de la Presse à Bordeaux, autour du thème« les villes du futur. Le Futur des villes ». The Conversation est partenaire des Tribunes de la Presse 2017 du 30 novembre au 2 décembre. Elle explique : « Une ville dite « smart » devrait répondre aux enjeux autour du « bien vivre ». La smart city, elle, se veut une ville avant tout ultra-connectée, toujours plus connectée, une sorte de ville-machine comme le dit Anthony Townsend. Pour enrayer cette sensation de mal vivre dans les mégalopoles, ce n’est pas simplement avec des objets connectés que l’on va y arriver. La ville digitale est intéressante, mais elle ne met pas assez l’humain au centre du débat. » (@FR_Conversation).

#Transport

Los Angeles mise sur la multimodalité. La multimodalité est un sujet d’avenir. De la même manière que la livraison au dernier kilomètre constitue une difficulté, le trajet des citoyens vers ou depuis les stations de transport en commun n’est pas toujours des plus simples. Surtout aux États-Unis où l’automobile est reine et les transports publics laissent à désirer. Les citoyens n’ont pas tous accès à des bus, métros ou tramways près de chez eux ou de leur lieu de travail et doivent souvent coupler plusieurs moyens de transports pour se rendre d’un point A à un point B quand ils ne prennent pas la voiture. Pour faciliter les trajets de ses administrés, la ville de Los Angeles va jusqu’à subventionner certains recours à la start-up Via, dès l’été 2018. Cette application de courses partagées à la demande ressemble à Chariot, le service de navette communautaire racheté par Ford. Grâce au partenariat conclu par Los Angeles les utilisateurs du métro local vont ainsi pouvoir réserver une course depuis ou vers trois stations majeures et payer avec leur carte de transport habituelle. Le projet est financé par une allocation de 1,35 millions de dollars de la part de la Federal Transit Administration, l’agence fédérale qui soutient le transport public. L’objectif poursuivi est bien entendu de faciliter l’accès aux transports en commun. En plus d’être plus égalitaire, promouvoir ce type d’alternatives aux véhicules individuels pourrait contribuer à désengorger les routes américaines. (@latelier).

#Entreprise

Cinq villes de France où lancer sa start-up. D’après le dernier rapport de l’Agence du numérique, la France compte actuellement près de 10 000 start-up, dont 65% implantées hors de Paris et de sa région. Ces dernières s’épanouissent plutôt dans de grandes agglomérations portant le label « Métropole French Tech », qui leur permet d’identifier les écosystèmes favorables à leur développement. Découvrez cinq villes de province idéales pour les entrepreneurs. Lille, Lyon, Nantes, Toulouse et Bordeaux (@boursorama).

#Alimentation

A quoi ressemblera notre alimentation dans les Smart Cities ? La façon dont nous nous alimenterons dans les Smart Cities dépasse en réalité le simple champ de l’innovation. L’accroissement important du nombre de citadins dans les prochaines années et la nécessité de freiner efficacement le réchauffement climatique tout en trouvant des solutions pour nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse, nous ont obligés à inventer de nouveaux modèles de production et de consommation. Aujourd’hui, plusieurs grandes tendances modélisent l’avenir de notre alimentation. D’un côté, la promesse d’une Smart City agricole, équipée de grandes fermes urbaines, garante d’une production alimentaire éco-responsable grâce au circuit court, mais également auto-suffisante grâce à l’urbaculture généralisée. De l’autre, une révolution technologique en profondeur de nos habitudes alimentaires grâce à l’impression 3D. Enfin, l’intervention de la recherche scientifique dans la création d’une nourriture augmentée par le biais des « superaliments ». Mais aucun de ces trois scénarios ne permet en réalité de déterminer avec précision ce qui se trouvera dans nos assiettes dans trente ans. Explications. (@latelier).

#Espionnage

Google utilise un mouchard pour géolocaliser les utilisateurs Android. Désactiver la localisation de son smartphone ou de sa tablette ne suffit plus pour échapper à Google… Le géant américain aurait collecté depuis janvier 2017 les géolocalisations de ses clients Android, son système d’exploitation utilisé tous les mois par plus de 2 milliards de terminaux actifs dans le monde. Google se serait basé sur les antennes-relais utilisées par les appareils Android lors d’une connexion Internet, selon une enquête du site américain Quartz, publié le 21 novembre. Plus précisément, la partie d’Android, qui gère l’envoi des messages et des notifications, collectait ces informations à l’insu des utilisateurs, avant de les envoyer à Google. D’après la firme de Mountain View, cette agrégation de données permettrait d’améliorer « la vitesse et la performance d’acheminement des messages ». Les informations n’auraient jamais été utilisées, ni même stockées, selon Google. L’entreprise américaine s’est engagée à stopper la collecte d’ici à la fin du mois. (@latribune).

#Societe

Kering, Facebook et Make.org main dans la main contre les violences faites aux femmes. #MeToo, #balancetonporc, mais aussi une nette hausse du nombre de plaintes, sans compter la pléthore de débats télévisées, interviews et tribunes dans la presse… L’affaire Weinstein a sans doute marqué une évolution, du moins dans la libération de la parole, en matière de violences subies par les femmes. Une campagne lancée jeudi 23 novembre à l’initiative de la plateforme Make.org se propose justement de transformer ce moment de prise de conscience en actions concrètes et durables. Soutenue par le groupe Kering (Gucci, Saint Laurent, Puma, Boucheron etc.), la région Ile-de-France, une vingtaine d’associations féministes, ainsi que Facebook et de nombreux médias qui assureront la diffusion du message, l’opération « Stop aux violences faites aux femmes » poursuit un objectif extrêmement ambitieux: 10 millions de personnes touchées, dont 500.000 se mettant au clavier pour formuler de véritables propositions pour lutter contre les violences sexistes dans leur sens le plus large (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Laurent Alexandre : « Les élites ne veulent pas partager l’intelligence ». Laurent Alexandre est partout. Pour quiconque suit de près le débat sur l’avenir de l’intelligence artificielle, l’essayiste, chirurgien urologue, co-fondateur de Doctissimo aujourd’hui à la tête de DNA Vision, une société belge de séquençage de l’ADN, semble avoir monopolisé la parole, encore davantage depuis la parution début octobre de son essai La Guerre des intelligences (éd. JC Lattès). Et ce à grand renfort de formules chocs, provocatrices et péremptoires, qui irritent les voix expertes plus prudentes sur le sujet. Chez Usbek & Rica, notre intérêt prioritaire pour le futur nous a souvent fait côtoyer les réflexions et prophéties de Laurent Alexandre, depuis la parution en 2011 de son essai La mort de la mort (éd. JC Lattès). Son discours récent sur l’hyperpuissance des géants de la tech, et notamment sur Google, a conduit @usbeketrica à l’inviter comme témoin lors de notre Grand Tribunal pour les Générations Futures, sur le thème « Faut-il démanteler Google ? », le 4 décembre.

#MediaSocial

Malgré ses promesses, Facebook permet toujours les publicités immobilières discriminatoires. En février, Facebook avait promis un renforcement des contrôles des publicités immobilières, pour empêcher que celles-ci ne se montrent discriminantes – en ne ciblant, par exemple, que des utilisateurs blancs du réseau social ou en excluant les musulmans. Et pourtant, le site d’information Propublica a annoncé mardi 21 novembre avoir réussi à mettre en ligne sur Facebook, sans aucune difficulté, des dizaines de publicités immobilières de ce type. Les journalistes ont configuré des campagnes de publicité de manière à en exclure certaines catégories, « comme les Afro-Américains, les mères de lycéens, les personnes qui s’intéressent aux fauteuils roulants, les juifs, les expatriés d’Argentine et les hispanophones », écrivent-ils. Chaque publicité fut approuvée par Facebook en moins de trois minutes. (@pixelsfr).

26 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Wikipedia

xSculpture dédiée à Wikipédia a été inaugurée le 22 octobre 2014 à Słubice en Pologne. Il est écrit sur la plaque vissée au socle de la statue : « Avec ce monument, les citoyens de Słubice aimeraient rendre hommage à des milliers de rédacteurs anonymes du monde entier, qui ont contribué volontairement à la création de Wikipédia, le plus grand projet créé sans considération de frontières politiques, religieuses ou culturelles. Cette année où ce monument est dévoilé, Wikipédia est disponible en plus de 280 langues et contient environ 30 millions d’articles. Les bienfaiteurs à l’origine de ce monument ont la certitude que Wikipédia est un des piliers de la société de la connaissance et sera en mesure de contribuer au développement durable de notre civilisation, de la justice sociale et de la paix entre les nations. » A lire aussi : Steve Jobs, Wikipédia, Snowden : des statues en hommage à Internet publié en novembre 2014 sur @LObs.

#CyberDefense

Olivier Bonnet de Paillerets, combattant du cybermonde. Gardien des frontières du cybermonde. Combattant d’un univers virtuel. Soldat des réseaux infinis. Olivier Bonnet de Paillerets vient de se glisser dans des habits d’un nouveau genre. Ce général de brigade de 53 ans est devenu, en septembre, le premier commandant de la cyberdéfense de l’histoire de France. La création de ce poste, voulue par l’ancien ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, vise à unifier des responsabilités jusqu’ici éclatées entre plusieurs unités au sein des armées. Une façon aussi d’avoir un seul chef à qui l’on fixe des objectifs et des moyens pour sa mission : surveiller, défendre et riposter ou apporter son soutien offensif informatique si nécessaire. « Cela permet d’avoir un responsable à pointer du doigt en cas de défaillance », note un bon connaisseur.(@LExpress).

#Informatique

C’est quoi l’ordinateur du futur ? Plus d’ordinateur du tout. « Aujourd’hui, on cherche à mettre toujours plus de puissance dans des appareils toujours plus petits. » Alors, pourquoi ne pas les faire disparaître ? C’est ce que s’est dit Emmanuel Freund, cofondateur de la start-up française Blade et créateur de la technologie Shadow. Présenté comme le PC du futur, et comme le laisse deviner son nom, Shadow propose de se passer d’ordinateur, littéralement. Vous savez la tour sur laquelle vous vous cogniez le petit orteil ou le portable qui vous brûle les cuisses. (@20minutes).

#Sante

Psy sur Skype : « Derrière son écran, le patient se livre plus facilement ». Consulter un psychiatre en ligne et être remboursé par la Sécurité sociale ? Oui, c’est désormais possible. Lancée il y trois semaines, Doctoconsult est la première plateforme de visioconsultation agréée. Rencontre avec sa fondatrice, la psychiatre Fanny Jacq. Elle explique : « La plateforme a été inaugurée le 6 novembre, c’est donc très récent. Mais pour l’avoir testée avec des patients pendant un an, j’observe qu’en téléconsultation les gens parlent plus facilement de leur vie privée, de sujets intimes et délicats comme l’infidélité. Peut-être parce qu’ils sont plus détendus chez eux, dans un environnement qui leur est familier, et qu’ils sont moins stressés que lorsqu’ils arrivent à mon cabinet après une heure de transports… » (@LObs).

Un chirurgien opère en utilisant la réalité mixte au CHU de Montpellier. Le monde de la médecine est en train d’opérer des transformations majeures, notamment grâce à l’introduction des réalités alternatives. Plus encore, la réalité mixte, entremêlant la réalité au virtuel, est de plus en plus utilisée pour former les futurs médecins dans les universités et centres de santé. À Montpellier, Julien Boetto, chef de clinique et chirurgien en neurochirurgie au CHU de Montpellier, a pratiqué la première chirurgie en réalité mixte. Les lunettes Hololens de Microsoft ont diffusé un tutoriel vidéo immersif au jeune chirurgien afin qu’il puisse vérifier ses gestes sur sa patiente, atteinte d’un mal de dos chronique. La vidéo a été filmée en amont de l’opération durant une précédente chirurgie durant laquelle le praticien est équipé d’une caméra 3D embarquée qui filme l’intervention à travers les yeux du professionnel. (@latelier).

#Transport

Les voitures autonomes seront autorisées d’ici 2021 au Royaume-Uni. C’est à partir de 2015 que le Royaume-Uni a commencé à autoriser la circulation de voitures autonomes sur la voie publique. Manifestement satisfaites de la tournure que prennent ces expérimentations en conditions réelles, les autorités britanniques sont désormais disposées à faire un pas de plus en laissant les camions autonomes prendre la route, mais à partir de la fin 2018. Mais pour accompagner la démocratisation de la voiture autonome, il va falloir agir au niveau de la législation. Et justement, la réglementation devrait prochainement évoluer de l’autre côté de La Manche. C’est ce qu’a indiqué le ministre des finances, Philip Hammond, en expliquant que les particuliers pourraient se retrouver dans des voitures autonomes d’ici 2021. (@Numerama).

« Il y a des voitures électriques partout » : Oslo, championne d’Europe du véhicule propre. La mairie de Paris a présente lundi 20 novembre son nouveau Plan Climat aux élus. La ville veut notamment tendre vers la fin des voitures à essence à l’horizon 2030 et des véhicules diesel dès 2024. Dans ce domaine, Oslo a pris beaucoup d’avance. La capitale norvégienne est devenue, en six ans, une championne de la voiture électrique. Dans le parking d’un centre commercial du centre-ville, Sture Portvik, « Monsieur voitures électriques à la ville », fait la promotion des efforts de la capitale norvégienne en matière de véhicules propres. « Ce que vous allez voir ici est vraiment unique », annonce le responsable de l’agence urbaine de l’environnement. (@franceinfo).

Salon des maires : Toutes les communes doivent pouvoir accéder à la mobilité durable. Ecomobilité, autopartage, covoiturage, mobilité électriques, transport autonomes… autant de solutions qui intéressent de plus en plus les collectivités territoriales. À l’occasion du salon des maires et des collectivités locales qui se déroule actuellement au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, « Clem’ » une société engagée dans la proposition de solutions d’autopartage et acteur de la Smart City s’exprime sur le sujet de la mobilité durable. (@villeintelmag).

Tesla brûle 8.000 dollars de cash par minute. Il n’y a pas que les voitures de Tesla qui sont rapides. Le groupe d’Elon Musk, qui travaille sur un roadster hors-normes, véhicule capable d’atteindre 100 km/h en moins de deux secondes, brûle aussi du cash à toute vitesse. Sur les douze derniers mois, le fabricant de voitures électriques a en effet dépensé 8.000 dollars en moyenne par minute,  selon Bloomberg. Ramené à l’heure, cela représente 480.000 dollars, tandis que sur une année, on atteint 4,2 milliards de dollars (3,6 milliards d’euros). A ce rythme, le groupe américain,  qui est encore loin de l’équilibre financier, n’aura plus de cash dans neuf mois, le 6 août. (@LesEchos).

#Entreprise

Mounir Mahjoubi prend Israël comme modèle pour créer une vraie startup nation. « La France a beau détenir la première place en Europe pour les startups, nous voulons être partenaire d’un pays encore meilleur », a déclaré d’entrée de jeu Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du numérique, lors de son intervention devant quelque 300 personnes, réunies aux Salons Hoche, à Paris, mardi 21 novembre 2017. S’il est très motivé, c’est qu’il revient d’un voyage d’étude en Israël, au cours duquel il a non seulement rencontré des professionnels du numérique et de la tech, notamment à l’université Ben Gourion, à Beer-Sheva, en plein désert du Néguev, mais également noué des relations amicales, en particulier avec Liran Tancman, un expert en cyber sécurité franco-israélien, présent à ses côtés aux Salons Hoche. (@latribune).

#LiensVagabonds

La fin de la neutralité du net aux US menace les libertés publiques. À retenir cette semaine : – Les mystères de l’Intelligence artificielle : même les spécialistes ne comprennent pas tout ; – Tout ce que les navigateurs savent sur vous ; – 482 sites web qui enregistrent tout ce que vous tapez sur votre clavier ; – Des étudiants chinois forcés à travailler 11 heures par jour dans les usines Apple pour obtenir leur diplôme ; – Trois outils qui aideront les journalistes à sauvegarder leur travail. (@Metamedia).

25 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ScienceFiction

x« Notre commune est un caillou lancé dans la mare du futur »Alors que la Commune libre née sur l’Ile de Montréal est assiégée par les troupes fédérales, Nikki enquête sur des meurtres de rongeurs, tandis que son amie s’engage dans une course effrénée dans les entrailles d’une matrice virtuelle qui abrite peut-être l’ultime poche de liberté. Dans Toxoplasma (La Volte, 2017), l’auteur de science-fiction français David Calvo met en scène un univers cyberpunk pour questionner les tentatives de contrôle de notre imaginaire qui ont cours dans notre monde « réel ». Nikki travaille dans un vidéoclub, elle loue des films en VHS. C’est sa spécialité. Pas seulement le support, mais aussi le sous-genre dans le genre, celui qui lorgne vers la série Z, frissons en toc et vrais navets-cultes : des films avec Doug McClure, d’autres réalisés par Kevin Connor, des adaptations de troisième zone d’histoires d’Edgar Rice Burroughs… Dans tous les cas, des films à propos desquels les argumentaires de Nikki constituent de réjouissantes leçons de cinéphilie, notamment quand elle évoque « des festivals de bestioles en stop-motion » ou « des porn-disco avec des aliens ». (@usbeketrica).

#Ville

Voici les 10 villes dans le monde les mieux préparées à l’avenir. En 2017, pour être une « smart city » il ne suffit pas juste d’avoir une connexion internet rapide. Dans le monde entier, les décideurs réunissent toutes sorte d’informations, sur le traffic, les taux de pollution, et l’utilisation de l’énergie, pour rendre leurs villes plus sûres, saines et efficaces. La définition d’une « smart city » s’est récemment élargie pour inclure un environnement durable, des transports accessibles et fiables, l’accès à l’éducation, et une économie locale avec des activités qui explorent les nouvelles technologies. Bien qu’il semble prometteur de rendre nos villes plus intelligentes, certains ethiciens s’inquiètent que plus la technologie progresse, plus il deviendra difficile pour les citoyens de garder leur vie privée. En mettant les inquiétudes de côté, EasyPark Group, une startup qui surveille les informations de stationnement en ville, a révélé son classement Smart Cities 2017, qui examine quelles villes sont les mieux préparées à l’avenir. L’entreprise a analysé 500 villes à travers le monde, et les a classées sur 18 catégories. (@bifrance).

Smart city : certains investissements publics plus rentables que d’autres. Eclairages intelligents, poubelles connectées, guichets virtuels pour accéder aux services publics, capteurs de fuites d’eau… Les nouvelles technologies appliquées aux villes sont souvent accusées d’être de coûteux dispositifs clinquants. Quels sont les projets qui tiennent plutôt du gadget, et quels sont ceux qui sont utiles, rentables, et créent de la valeur pour la société ? Voilà l’enjeu d’une étude comparative de cinq dispositifs, menée par les cabinets Citizing et Opencitiz, le Syntec numérique et les pôles de compétitivité Systematic et Advancity. Résultat ? Trois dispositifs sont directement rentables, au bout d’un certain temps, pour les institutions publiques qui les financent. « La smart city est alors au service de l’utilisation avisée des deniers publics », résument les auteurs.

#Transport

Uber fonctionnera-t-il bientôt sans chauffeurs. Visualisez votre futur proche. Pour rentrer d’une soirée ou aller à la gare, imaginez-vous à l’arrière d’une voiture volante ou d’un véhicule sans conducteur. Si la première proposition n’est pas pressentie pour demain (encore que), la révolution des transports est bel et bien en route. Uber vient de révéler l’accord prévu entre 2019 et 2021 avec le constructeur Volvo d’un achat de 24 000 véhicules utilitaires sport XC90. Le groupe Advanced Technologies modifiera la technologie de ces véhicules, les rendant entièrement autonomes. Le partenariat entre Volvo et Uber avait été signé en août 2016. L’arrivée des premiers véhicules téléguidés est prévue dans les villes où Uber a des flottes d’essai, telles que San Francisco, Phoenix, Pittsburgh. Avec pour ambition une robotisation courante dans les zones urbaines d’ici 2030. (@lesinrocks).

#Education

Le numérique peut-il réinventer l’éducation de base en Afrique ? Si les efforts des pays africains ont permis d’améliorer grandement l’accès à l’éducation de base, le retard initial et la très forte croissance démographique font que l’Afrique subsaharienne compte encore 29,6 millions d’enfants non scolarisés en âge d’être au primaire et 21,1 millions en âge de l’être au secondaire. A ces difficultés encore importantes d’accès et de rétention, se rajoutent les très fortes inquiétudes concernant l’équité et la qualité des enseignements dispensés aux élèves. La révolution numérique en cours dans la région entraîne un foisonnement d’expérimentations intégrant les technologies de l’information et de la communication en éducation (TICE) dans les classes comme hors des classes. Une étude pilotée par l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Orange et l’Unesco permet de faire le point sur le sujet. (@LeMondefr).

#Environnement

L’ère de la dématérialisation et son impact bien réel sur la planète ! Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. Ce n’est plus un secret pour quiconque s’intéresse réellement à la question du numérique, qu’au-delà de son image d’industrie « propre », mathématisée et abstraite voire même indolore, elle est à l’origine de conséquences réelles sur l’environnement. Alors, incriminable comme l’industrie automobile ou l’agriculture intensive, depuis longtemps pointées du doigt ? C’était le sujet d’un débat organisé la semaine dernière à la Recyclerie à Paris par le Mouton Numérique où intervenaient Coline Tison, journaliste réalisatrice du reportage « Internet, la pollution cachée » et l’ingénieur Philippe Bihouix, critique de l’idée populaire de « croissance verte ». Lire la suite sur le site de @metamedia

#Media

Monkey, le nouveau média premium basé uniquement sur les réseaux sociaux. Emmanuel Chain, ancien animateur du magazine économique Capital diffusé sur M6 a lancé un nouveau média, Monkey, à destination des Millenials en collaboration avec Thierry Bizot. Disponible uniquement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et YouTube), il se spécialise dans la diffusion de vidéos à la fois informatives, ludiques et rythmées qui rassemblent les règles de l’écriture journalistique et des médias sociaux. « Aucun média n’a encore réussi à associer la rigueur du travail journalistique aux codes narratifs des réseaux sociaux. C’est l’ambition de Monkey » explique Emmanuel Chain. Les vidéos sont publiées tous les jours et chaque production a pour objectif de traiter un sujet d’actualité en à peu près trois minutes. La cible principale est les personnes de 15 à 35 ans, adeptes des réseaux sociaux et qui utilisent principalement ces derniers et Internet pour se tenir au courant des actualités. (@pressecitron).

#DroitDAuteur

Le droit d’auteur s’adapte à la piraterie numérique. En Suisse, si vous placez une image trouvée sur le Web dans  votre page Facebook? Eh bien, vous serez dans l’illégalité si la nouvelle loi sur le droit d’auteur, adoptée mercredi par le Conseil fédéral, l’est aussi par le parlement. Elle protégera en effet toutes les photographies, résume la directrice de l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IPI), Catherine Chammartin. L’avant-projet prévoyait que seuls les clichés réalisés par des photographes de presse bénéficient d’un droit de reproduction. Au terme de la consultation, il a été décidé que toutes les photos seraient soumises au même régime et qu’il appartiendrait aux «internautes d’en acquérir les droits d’utilisation ou d’utiliser leurs propres images» pour illustrer leurs profils numériques. En pratique, on part du principe que les professionnels défendront leurs droits mais que les amateurs y renonceront peut-être. (@letemps).

#Numerique

Johanna Rolland : « la question du jeu vidéo n’est pas traitée à part ». Nantes est une ville où le numérique s’exprime pleinement. Par le prisme artistique et culturel mais aussi économique et sociétal. Membre de la French Tech, la ville accueille de nombreux événements dédiés au digital. Une situation qui doit beaucoup à sa maire, Johanna Rolland. Élue depuis 2014, cette Nantaise de naissance évoque pour nous son rapport au numérique ! (@materielnet).

#Web

Le web affectif : quand l’économie numérique aspire nos émotions. Avec Le web Affectif, une économie numérique des émotions (INA), les chercheurs en sciences de l’information Julien Pierre et Camille Alloing révèlent un petit condensé de la nouvelle économie du clic qui recueille et exploite les affects, ces éléments circulant entre les corps et les objets connectés. Comment fonctionne cette économie des émotions ? Qui en sont les acteurs et comment faut-il analyser les lignes de fracture entre producteurs et consommateurs ?  Pour les auteurs, la répartition du travail affectif s’inscrit plus largement dans une culture des émotions qui en dit autant de nos joies et tristesse que des mutations du système capitaliste dans son ensemble. Entretien avec les auteurs, qui précisent ici les fondements conceptuels de l’ouvrage. (@MaisOuVaLeWeb).

#Piratage

Après le piratage d’Uber, des e-mails d’arnaque circulent pour dérober des mots de passe. C’est une arnaque relativement classique : après un piratage médiatisé, des escrocs tentent de tirer profit de la confusion ambiante pour abuser des internautes. Ce qui n’a pas manqué d’arriver après l’annonce, mardi 21 novembre, du piratage massif d’Uber – les données de 57 millions de comptes ont ainsi été dérobées. Depuis cette révélation, plusieurs internautes ont signalé sur les réseaux sociaux avoir reçu un e-mail se faisant passer pour Uber dans le but d’obtenir leur mot de passe. Ce message de phishing, le nom de cette pratique, estampillé du logo de l’entreprise de transport, commence par des excuses. « Nos plus profondes excuses. Vous avez sans doute appris qu’Uber a été compromis l’an dernier. Nous sommes désolés de vous informer que vos données ont, malheureusement, été piratées. Merci de cliquer ici pour confirmer que vous avez bien reçu ce message et pour changer votre mot de passe. » L’e-mail propose même un bon d’achat de 50 dollars pour Lyft, le concurrent d’Uber. (@pixelsfr).

24 Nov

Régions.news #308 – Edition du vendredi 24 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Icebergs au large de la côte canadienne. Photo de Drew Angerer (Getty Images). Un nouvel outil de la NASA prédit à quel niveau la mer montera dans votre ville si certains glaciers fondent. Les chercheurs espèrent ainsi que l’information aidera les villes à se préparer à la montée du niveau de la mer. À lire aussi : Réchauffement climatique : des signaux plus alarmants que jamais.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Pour compléter la collection de son musée, la municipalité bretonne de Locronan, voulait s’offrir une statue d’Anne de Bretagne. Mais pas facile de faire assumer son prix de 22 000 € aux contribuables. D’où l’idée de passer par le financement participatif. En moins de trois mois, l’objectif est atteint et la statue achetée. Mais l’appel à du financement participatif, certains maires le font pour des budgets beaucoup plus conséquents. Pour la rénovation de son gymnase municipal, la commune de Gouesnou dans le Finistère a besoin de 3 millions d’euros sur trois ans. Stéphane Roudaut, le maire, espère bien récolter 60 000 € par financement participatif.

♦ A Mulhouse, le quartier de la Fonderie fait sa mue. Dans des bâtiments de l’usine désaffectée de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM), le village numérique KMØ (kilomètre 0) ouvrira ses portes en septembre 2018. Dans ce quartier du XXIème siècle se côtoieront start-up, entreprises, centre de formation et logements… À lire aussi : Paris : une nouvelle salle d’art numérique dans une ancienne fonderie.

#Ville

♦ Une étude présentée par l’observatoire société et consommation et le cabinet de prospective Chronos fait le point sur les aspirations résidentielles des Français. Premier enseignement : 48% des Français aimeraient « vivre ailleurs » s’ils en avaient la possibilité. Les causes : la vie en ville est perçue comme « hyperactive » (fatigue et promiscuité) avec une mauvaise qualité de vie (pollution, bruit, etc.). « Les Français veulent la ville tout en vivant à la campagne », résume d’ailleurs le sociologue Bruno Marzloff, fondateur de Chronos,. Interrogés sur six modèles d’évolution de la commune, les Français se projettent dans la « ville nature », suivie de près par « la ville autosuffisante » entourée d’une ceinture verte agricole en mesure de nourrir sa population et « la ville aux courtes distances ». La smart city n’arrive qu’en dernier des modèles souhaités. « C’est une critique de la modernité et de la sur-consommation qui s’exprime, pas forcément un rejet du numérique » nuance l’économiste Philippe Moati.

#InternetDesObjets

♦ Vendredi 17 novembre, l’autorité de régulation des télécoms allemande a interdit la vente de montres connectées pour enfants. Son président, Jochen Homann, justifie cette décision : « Les parents peuvent utiliser ces montres pour écouter l’environnement de l’enfant et ils doivent être considérés comme un système de transmission non autorisé ». Selon l’agence, ces montres sont par exemple « utilisées pour écouter les enseignants en classe ». À lire : Quels sont les jouets connectés à éviter ?

image003Légende image. À New York, il y aurait aujourd’hui 61 000 sans-abris. L’agence de design Framlab s’est intéressée à l’impression 3D pour concevoir des structures verticales qui serviraient de refuge pour les sans domicile fixe. Petites cabines hexagonales dont une partie a été imprimée en 3D et qui s’accrochent à des échafaudages fixés aux murs extérieurs des immeubles, occupant ainsi un espace jusqu’alors inutilisé. Crédit photo : Framlab

#WinnerTakesAll

♦ L’hyperpuissance des GAFA menace-t-elle la démocratie ? Facebook, Google et Twitter, ont été entendues par le Sénat américain sur leur rôle dans les soupçons d’ingérence russe au cours de la campagne présidentielle de 2016. La Russie aurait en effet exploité les grandes plateformes du web pour influencer les électeurs américains. De quoi inquiéter la puissance publique américaine qui prend conscience, un peu tard, du rôle politique joué par les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la mise en avant de certains contenus. Une question se pose : comment l’encadrer pour qu’ils ne deviennent pas une menace pour la démocratie ?

#OneWay

♦ Par Sébastien Soriano, Président de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). « Dans le monde physique, nous faisons les magasins, comparons les prix, la qualité, l’ergonomie, pesons les avantages et inconvénients de telle ou telle marque… Nous nous laissons aussi séduire par une publicité, une devanture de magasin, certains par l’envie de distinction… Parfois nous donnons la préférence à des enjeux éthiques, de nature sociale ou environnementale. Tous ces paramètres de consommation sont soumis à un principe implacable : la loi du choix. » Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

#NeutraliteDuNet

♦ La Commission fédérale des communications, qui régule le secteur américain des télécommunications, a dévoilé mardi 21 novembre le projet d’annulation des mesures de 2015 destinées à assurer que les fournisseurs d’accès traitent tous les services en ligne de la même manière. La crainte est que certains opérateurs créent un « Internet à deux vitesses » en faisant payer pour un débit plus rapide ou en bloquant certains services leur faisant concurrence comme la vidéo à la demande. Une telle décision pourrait être préjudiciable à des sociétés de streaming vidéo comme Netflix. À lire : Pourquoi la fin de la neutralité du Net aux États-Unis doit nous inquiéter et qui sont les personnalités qui s’opposent à sa disparition ?

♦ Qu’est-ce que la neutralité du Net ? C’est l’un des principes fondateurs d’Internet et du Web. La neutralité du Net exprime une notion simple : les données circulant sur le réseau des réseaux doivent circuler à la même vitesse, sans discriminer selon l’expéditeur, la nature des données (mail, vidéo, etc.) ou leur destination.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 18 novembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – The Trust project : des médias américains et européens s’allient aux géants du web ; – Le Journalisme en temps de crise ; – Bloomberg lancera sa chaîne d’info en continu sur Twitter ; – CNN Vs. BuzzFeed, un clash des civilisations ; – Quand votre collègue sera un robot.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

xÀ New York, il y aurait aujourd’hui 61 000 sans-abris. L’agence de design Framlab s’est intéressée à l’impression 3D pour concevoir des structures verticales qui serviraient de refuge pour les sans domicile fixe. Petites cabines hexagonales dont une partie a été imprimée en 3D et qui s’accrochent à des échafaudages fixés aux murs extérieurs des immeubles, occupant ainsi un espace jusqu’alors inutilisé. (@LADN_EU). Crédit photo : Framlab.

#Ville

La ville intelligente vue par les citoyens | Le journal de l’éco. La notion de ville intelligente n’est pas encore connue de tous. Si 42% des répondants n’en ont jamais entendu parler, les citoyens interrogés associent cependant cette notion à celle du progrès et de l’évolution technologique. La majorité des répondants considère qu’une ville intelligente doit utiliser la technologie pour faciliter le confort quotidien. Ce dernier passe notamment par une meilleure communication pour accéder aux informations et services dans leur vie quotidienne et dans leurs démarches en tant que citoyen. Et 70% des citoyens souhaitent davantage s’impliquer pour leur commune. (@lejournaldeleco). A lire aussi : French Tech : CityLity, la smartcity à la Française (@ubergizmofr).

#Energie

Une commune du Cher se lance dans l’autoconsommation d’électricité. La commune de Marmagne (Cher) veut produire et consommer sa propre électricité ! Elle a lancé, le 15 novembre 2017, un projet en ce sens qui allie panneaux solaires, gestion intelligente des consommations de courant et stockage grâce à des batteries. Baptisé SmartMagne, ce projet, porté par cette commune rurale veut profiter des récentes évolutions de la réglementation française qui permet des projets d’autoconsommation collective d’électricité. L’objectif est « d’obtenir, à l’échelle d’un quartier, une adéquation entre la production d’énergie renouvelable et l’autoconsommation », opérationnelle « dès 2018 ». (@Sciences_Avenir).

#Transport

Toulouse s’impose comme la ville des transports du futur. Il fait bon dans la métropole de la région Occitanie. Le ciel est bien dégagé pour tout ce qui vole et les entreprises qui s’intéressent à ce secteur très porteur n’hésitent pas à venir s’installer dans cette région ensoleillée, mais surtout très dynamique. C’est le cas de la startup « Electric Visionary Aircrafts (EVA) », qui conçoit des appareils volants électriques et autonomes, s’implante à son tour dans la ville rose, sur le site de « Francazal » quelques mois après l’arrivée di centre de recherche sur le train ultrarapide de la société américaine Hyperloop Transportation Technologies. Francazal est une commune de la banlieue sud-ouest de Toulouse, laquelle accueille depuis 1923 un aéroport civil et militaire, la base aérienne 101, devenu entièrement civil en 2011 après la dissolution de la base de l’armée de l’air. Avec l’arrivée de ces entreprises, Toulouse Métropole confirme son ambition de devenir le « Hub européen du transport de demain », terrestre et aérien, en tissant un nouvel écosystème puissant dans ce domaine. (@villeintelmag).

Piratage d’Uber : le secrétaire d’Etat au numérique français demande des explications. Le secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, a écrit jeudi 23 novembre au PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, après l’annonce du piratage des données personnelles de 57 millions d’usagers, pour lui demander des explications sur d’éventuelles victimes françaises. « Face au danger que représente l’exploitation de ces données, je souhaite vous exprimer mon inquiétude quant à l’éventuelle présence en très grand nombre de clients et chauffeurs français » parmi les victimes, souligne M. Mahjoubi, dans un courrier dont l’Agence France-Presse a obtenu une copie. (@Pixelsfr). A lire aussi : « Il est très possible qu’Uber ne soit plus là dans cinq ans » (@LeMondefr).

#Entreprise

Défense: la France lance un fonds pour protéger ses pépites technologiques

Ce n’est pas le Pérou mais c’est mieux que rien. Le ministère des Armées et Bpifrance ont lancé un fonds d’investissement doté initialement de 50 millions d’euros, baptisé Definvest, pour soutenir des PME « stratégiques pour la défense », selon un communiqué commun publié jeudi. Definvest a pour vocation de « prendre des participations au capital des pépites technologiques du secteur de la Défense, aux côtés d’investisseurs financiers et industriels », ont précisé les deux partenaires. Ce qui « permettra à ces entreprises de se développer en autonomie grâce à l’augmentation de leurs fonds propres ». Car l’enjeu du financement reste crucial pour ces PME. (@latribune).

#Sante

Réseaux sociaux : alerte sur la santé publique ! Pas une journée ne passe sans que l’on entende parler des dangers de l’intelligence artificielle, de son impact potentiel sur la destruction d’emplois ou des risques de discrimination issus des algorithmes. Pourtant, le risque premier lié à la révolution numérique est probablement beaucoup plus commun et d’une envergure qui n’est absolument pas considérée à sa mesure : il s’agit des conséquences en matière de santé publique d’un usage désormais immodéré des réseaux sociaux. Aux Etats-Unis, les adolescents y consacrent désormais six heures (vous avez bien lu) par jour, modifiant ainsi radicalement leurs modes de vie, en étant plus sédentaires et moins en relation dans l’espace physique avec leurs semblables. Ce phénomène est apparu soudainement, dans la mesure où les réseaux les plus populaires auprès des adolescents n’ont, pour la plupart, pas dix ans. (@LesEchos).

#Politique

Mairie 2.0 : quand la relation élus-citoyens devient aussi numérique. Le 100ème Congrès des maires ne pouvait pas ignorer les outils numériques au service de la relation élus-citoyens. C’est pourquoi, côté salon, les outils numériques étaient les invités d’un atelier intitulé « Mairie 2.0 : quels outils, quels apports dans la relation avec le concitoyen ». Au programme, usages et bonnes pratiques des civic-tech. (@Lagazettefr).

#Médias

« Il est dangereux de dépendre d’une seule plateforme ». Alors que les médias numériques essaient de trouver de nouveaux moyens de survivre en se concentrant sur leurs offres d’abonnement, quel futur pour les services qui permettent de rassembler les sources dans une seule application ? Entretien avec Mike McCue (Flipboard). (@InaGlobal).

#MediaSocial

Facebook va lancer un outil pour montrer à ses utilisateurs s’ils ont été touchés par la propagande russe. Les géants du numérique américains tentent de tirer les leçons de l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine. Moins d’un mois après son passage devant le Congrès américain, aux côtés de Google et Twitter, Facebook a annoncé la création d’un outil pour permettre à ses utilisateurs de savoir s’ils avaient été exposés à des contenus sur Facebook ou Instagram mis en ligne par des acteurs russes afin d’influencer l’opinion entre janvier 2015 et août 2017, soit la période couvrant l’élection présidentielle américaine. Lancé d’ici la fin de l’année, cet outil permettra aux utilisateurs de savoir, sous la forme d’un tableau, s’ils ont «aimé» ou «suivi» des pages ou comptes de l’Internet Research Agency, une usine à trolls russe. Cette organisation est connue pour ses campagnes de propagande en ligne en faveur du Kremlin.(@frenchweb).

Google veut réduire la visibilité de la propagande russe, la Russie menace de représailles. Les relations sont tendues ces derniers jours entre Google et la Russie, où le traitement accordé aux médias Russia Today (RT) et Sputnik est en cause. Samedi 18 novembre, Eric Schmidt, le président d’Alphabet (maison mère de Google), participait, au Canada, au Halifax International Security Forum. Il y a indiqué que Google travaille à réduire l’impact des contenus trompeurs, et du matériel « transformé en arme » à des fins néfastes. Schmidt a été interrogé sur la place favorable donnée aux sites russes sur les plateformes de Google, où Russia Today et Sputnik font partie des sites accessibles depuis Google Actualités, et sur leur monétisation par le programme d’annonces publicitaires de Google Adsense. Le PDG d’Alphabet a répondu : « Nous travaillons à détecter ce genre de scénario, à déclasser [en les faisant reculer dans le classement des réponses] ce genre de sites. Il s’agit à la base de RT et de Sputnik » (@LObs).

23 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xUn nouvel outil de la NASA prédit à quel niveau la mer montera dans votre ville si certains glaciers fondentUn nouvelle étude de la NASA suggère que les glaciers qui fondent au Groenland et en Antarctique affecteront la montée du niveau de la mer des villes côtières à des niveaux différents. Rio de Janeiro, New York City et Miami seront toutes profondément touchées par la fonte des glaciers au Groenland. Les chercheurs espèrent que l’information aidera les villes à s’informer sur comment se préparer à la montée du niveau de la mer. (@BIfrance).

#Ville

Le désamour des Français pour la smart city et les grands centres urbains. Une enquête présentée par L’observatoire société et consommation et le cabinet de prospective Chronos fait le point sur les aspirations résidentielles des Français. Premier enseignement : 48% des Français aimeraient « vivre ailleurs » s’ils en avaient la possibilité. Les causes : la vie en ville est perçue comme « hyperactive » (fatigue et promiscuité) et la question de la qualité de vie (pollution, bruit, etc.). « Les Français veulent la ville tout en vivant à la campagne », résume d’ailleurs le sociologue et fondateur de Chronos, Bruno Marzloff. Interrogés par l’enquête sur six modèles d’évolution de la commune, les Français se projettent dans la « ville nature », suivie de près par « la ville autosuffisante » entourée d’une ceinture verte agricole en mesure de nourrir sa population et « la ville aux courtes distances ». La smart city n’arrive qu’en dernier des modèles souhaités. « C’est une critique de la modernité et de la sur-consommation qui s’exprime, pas forcément un rejet du numérique » nuance l’économiste Philippe Moati. (@Lagazettefr).

Pour compléter la collection de son musée, la municipalité bretonne de Locronan, voulait s’offrir une statue d’Anne de Bretagne. Mais pas facile de faire assumer son prix de 22 000 € aux contribuables. D’où l’idée de passer par le financement participatif. En moins de trois mois, l’objectif est atteint et la statue achetée. Mais l’appel à du financement participatif, certains maires le font pour des budgets beaucoup plus conséquents. Pour la rénovation de son gymnase municipal, la commune de Gouesnou dans le Finistère a besoin de 3 millions d’euros sur trois ans. Pas question de financer la totalité de cette somme avec le financement participatif, mais Stéphane Roudaut, le maire, espère bien récolter 60 000 € par financement participatif. Chaque personne qui donne peut déduire une partie de la somme de ses impôts. (@france3Bretagne).

Pourra-t-on encore être anonyme dans la ville de demain ? Ultra-connectée, la ville intelligente sera pilotée par les données, y compris les données personnelles. Comment garantir le respect la vie privée des individus sans entraver l’émergence de services innovants ? La Cnil notamment apporte quelques éléments de réponse. « Certaines données doivent pouvoir être réutilisées par les services de la ville, les acteurs du territoire dans toute leur diversité, y compris le tissu associatif, des tiers lieux ou des collectifs de citoyens. », explique Valérie Peugeot, Membre de la CNIL. (@latelier).

#Economie

« Google et Microsoft ont acquis des monopoles temporaires qui semblent se perpétuer ». En France, la concurrence est un sujet qui suscite la polémique. Les uns y voient la solution miracle pour la croissance, les uns un danger pour les salariés. Loin des clichés, François Lévêque analyse ce phénomène complexe dans « Les Habits neufs de la concurrence: Ces entreprises qui innovent et raflent tout » (Odile Jacob). Dans cet ouvrage clair et didactique, conjuguant la théorie et la multiplication d’exemples concrets, ce professeur d’économie à l’École des mines de Paris mène l’enquête pour déterminer si la concurrence est plus intense aujourd’hui qu’hier. (@latribune).

#NeutraliteDuNet

La Commission fédérale des communications (FCC), qui régule le secteur américain des télécommunications, a dévoilé mardi 21 novembre le projet d’annulation des mesures de 2015 destinées à assurer que les fournisseurs d’accès traitent tous les services en ligne de la même manière. La crainte est que certains opérateurs créent un « Internet à deux vitesses » en faisant payer pour un débit plus rapide ou en bloquant certains services leur faisant concurrence comme la vidéo à la demande. Une telle décision pourrait être préjudiciable à des sociétés de streaming vidéo comme Netflix. (@LesEchos). À lire aussi : Pourquoi la fin de la neutralité du Net aux États-Unis doit nous inquiéter (@MashableFR).

Qu’est-ce que la neutralité du Net ? C’est l’un des principes fondateurs d’Internet et du Web. La neutralité du Net exprime une notion simple : les données circulant sur le réseau des réseaux doivent circuler à la même vitesse, sans discriminer selon l’expéditeur, la nature des données (mail, vidéo, etc.) ou leur destination. Depuis son élection, le président américain Donald Trump n’a pas fait mystère de son opposition à la neutralité du Net. Rapidement après sa prise de fonction, il a nommé Ajit Pai, un ancien avocat de Verizon anti-neutralité, à la tête de la Federal Communication Comittee (FCC), le gendarme des communications américain. A lire aussi : Neutralité du Net : qui sont les personnalités qui s’opposent à sa disparition imminente ?  (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Pourquoi addiction et fake news sont l’ADN des réseaux sociaux. Les réseaux sociaux rapprochent familles et citoyens, nourrissent la curiosité et aident à la défense de causes importantes. Mais les dommages collatéraux des Facebook, Instagram, Twitter, Google + ou Snapchat suscitent de plus en plus de critiques, sur deux points en particulier. D’abord, ils rendent leurs utilisateurs accros, en accaparant leur attention par des microstimulations répétées et frustrantes. Ensuite, dans ce contexte d’incitations frénétiques, ils colportent des fake news (fausses informations) malveillantes, dont nous commençons seulement à découvrir la profondeur vertigineuse. Et il y a peu de chances que les réseaux sociaux s’attachent à résoudre spontanément ces deux travers, car ils touchent au coeur même de leur modèle économique. D’abord, l’addiction qu’ils génèrent est le fruit d’une stratégie assumée pour maximiser l’engagement de leurs membres, et donc les recettes publicitaires. (@LesEchos).

#Agriculture

Les nouveaux terrains de jeu de l’agriculture urbaine. Alors que Paris vient de lancer son appel à projets, Parisculteurs 2, une filière émerge, portée par des start-up, des associations et des PME. Des villes moyennes comme Albi et Roubaix font le pari de relancer le maraîchage. Promouvoir les circuits courts et le bio, réduire les énergies fossiles, créer du lien social, remettre du vert et de la fraîcheur en ville, parfois pour se dédouaner d’artificialiser le sol, les promoteurs, de plus en plus nombreux, de cette agriculture « nouveau genre » ont presque autant de « bonnes raisons » que de formes d’exploitation. (@LesEchos).

#WinnerTakesAll

L’hyperpuissance des GAFA menace-t-elle la démocratie ? Facebook, Google et Twitter, ont été entendues par le Sénat américain sur leur rôle dans les soupçons d’ingérence russe au cours de la campagne présidentielle de 2016. La Russie aurait en effet exploité les grandes plateformes du web pour influencer les électeurs américains. De quoi inquiéter la puissance publique américaine qui prend conscience, un peu tard, du rôle politique joué par les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la mise en avant de certains contenus. Une question se pose : comment l’encadrer pour qu’ils ne deviennent pas une menace pour la démocratie ? (@franceculture).

#OneWay

La loi du choix. Par Sébastien Soriano, Président de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). « Une chose ne lasse pas de fasciner dans nos comportements numériques : notre renoncement à choisir. Dans le monde physique, nous faisons les magasins, comparons les prix, la qualité, l’ergonomie, pesons les avantages et inconvénients de telle ou telle marque… Nous nous laissons aussi séduire par une publicité, une devanture de magasin, certains par l’envie de distinction… Parfois nous donnons la préférence à des enjeux éthiques, de nature sociale ou environnementale. Tous ces paramètres de consommation sont soumis à un principe implacable : la loi du choix. » Lire la suite sur le site de @metamedia.

22 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xCe que l’on sait d’Oumuamua, l’astéroïde provenant d’un autre système solaire. Il s’appelle Oumuamua, un mot hawaïen qui signifie « le messager ». Un mystérieux objet rocheux ayant la forme d’un cigare, détecté en octobre dans l’espace, provient bien d’un autre système solaire. L’information a été confirmée lundi 21 novembre par des astronomes, dont les résultats de l’analyse des données paraissent dans la revue britannique Nature (en anglais). Cette observation sans précédent d’un astéroïde extrastellaire ouvre une nouvelle fenêtre sur la formation d’autres mondes stellaires dans notre galaxie, la Voie lactée. Voici ce qu’il faut retenir de cette découverte. (@franceinfo). Crédit photo : Une vue d’artiste de l’astéroïde Oumuamua. (SIPA).

#Ville

Traiter les données, un défi pour construire les territoires intelligents Près de six collectivités sur dix ont lancé des projets ou entamé une réflexion pour devenir un « territoire intelligent » et améliorer ainsi la qualité de vie des citoyens, selon une étude exclusive @Lagazettefr – Caisse des dépôts. Elles devront traiter et sécuriser des millions de données, sans porter atteinte aux informations personnelles des citoyens. (@Lagazettefr).

L’enjeu de la ville intelligente : Bill Gates et Google vont lancer leurs expérimentations ! La ville intelligente couramment appelée « Smart City » représente les enjeux des métropoles de demain. De nombreuses villes se tournent vers cette tendance futuriste portant sur les nouvelles technologies qui n’est pas approuvée par la majorité des Français. Alors que des métropoles françaises comme Toulouse Métropole ont opté pour une démarche Smart City sur le long terme, aux États-Unis, c’est une ville exclusivement « intelligente » qui sera créée par Google afin d’avoir un centre d’expérimentation en situation réelle alors que Bill Gates aurait investi 80 millions de dollars pour créer une Smart City dans le désert. De quoi observer les avancées et d’en tirer les premières conclusions. (@BlogToulouse).

L’innovation doit se mettre au service des citoyens. L’innovation, comme le numérique, est une composante du développement des territoires qui permet à l’humain de s’adapter à son environnement et de progresser au quotidien, en favorisant l’intégration et le lien social », explique Florian Mercier, conseiller municipal de la commune de Toussieu en région Auvergne Rhône Alpes. Pour ce dernier qui travaille dans le domaine de la Smart City, il est impératif de ne pas mettre à l’écart l’usager, lequel doit rester partie prenante des démarches d’innovation entreprises par les collectivités et les entreprises. « Le numérique est au service du citoyen et non le contraire. C’est en tout cas la vision que nous prônons au sein de l’association La Ville Intelligente Citoyenne (LVIC) à laquelle j’adhère », poursuit l’élu rhodanien « Il en est de même pour l’innovation. Un développement, aussi intelligent et technique soit-il, ne vaut absolument rien s’il n’est pas développé dans l’intérêt de tous ». (@villeintelmag).

Conversation avec Brigitte Métra : entre smart city et human city. Brigitte Métra interviendra le 30 novembre 2017 à 17h dans le cadre des Tribunes de la Presse à Bordeaux, autour du thème « les villes du futur. Le Futur des villes ». The Conversation est partenaire des Tribunes de la Presse 2017 du 30 novembre au 2 décembre. Brigitte Métra explique : L’attractivité d’une ville est symbolisée par sa dynamique économique, son pouvoir politique et ses offres culturelles. Aujourd’hui, nous sommes au point culminant de la courbe de Gauss, un trop-plein généralisé : trop de densité, trop de pollution, trop de stress… L’individu recherche un retour à la qualité de vie. L’humain reprend le pouvoir au sein de la ville. Celle-ci doit lui offrir plus qu’un travail, elle doit aussi offrir un véritable avenir. Internet permettant de travailler partout il permet un retour à des villes à taille plus humaine, des villes comme Bordeaux, Marseille ou Nantes. » (@FR_Conversation).

#InternetDesObjets

L’IoT dans la chaîne d’approvisionnement. Comment la RFID et l’Internet des objets permettent-ils d’intégrer le concept de chaîne d’approvisionnement dans le futur ? L’avenir est certainement prometteur pour la chaîne d’approvisionnement connectée à l’Internet des objets. On s’attend à ce que le secteur explose au cours des prochaines années, passant de 2 milliards d’objets en 2006 à 200 milliards d’ici 2020. Ce sera environ 26 objets intelligents pour chaque être humain sur Terre ! Presque toutes les industries ont bénéficié de l’intégration IoT. Les dispositifs optimisés aident considérablement à augmenter l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement. Selon un rapport d’IDC et de SAP, la plupart des industries seront en mesure d’augmenter de manière mesurable la productivité d’un impressionnant 15 %. Voici comment l’IoT apporte le concept même de la chaîne d’approvisionnement dans le futur. (@iatranshumanism).

#Monnaie

Le Bitcoin va-t-il bientôt devenir incontournable ? Le Bitcoin, il y a ceux qui se l’arrachent et ceux qui ne savent pas ce que c’est. Pourtant, sa valeur a explosé depuis septembre : cette monnaie virtuelle deviendrait-elle incontournable ? (@Monkey_Media).

https://youtu.be/vAhNqm5cjHM

#Internet

La neutralité du net est vitale pour la transformation digitale. Aux États-Unis, on pensait que la question de la neutralité du net avait été réglée en 2015 par décision de la Federal Communications Commission (FCC). C’était sans compter sur la remise en cause de cette décision par l’administration Trump, faisant suite aux dernières déclarations du président de la FCC, par ailleurs reconduit pour 4 ans, qui qualifiait entre autres la neutralité du net « d’erreur ». La FCC a engagé un processus visant à remettre en cause le principe de neutralité du net . Une attaque frontale pour bon nombre d’acteurs, simples utilisateurs ou entreprises de technologies, pour qui la neutralité du net est un principe fondamental d’Internet. (@LesEchos).

#TheseBotsAreMadeForTalking

Chatbots : Pourquoi un tel engouement de la part des entreprises ? Natural Langage Processing, Intelligence Artificielle, Machine Learning, reconnaissance textuelle, vocale, voire visuelle, intégration inter-systèmes… : autant de technologies qui permettent à un Chatbot d’exister et d’être performant dans les missions relationnelles qu’on lui confie, qu’il s’agisse de support client ou de processus métiers plus complexes (stock, achat, RH, Help Desk informatique…). Dans un environnement économique toujours plus exigeant et concurrentiel, la mission des Chatbots est d’apporter réactivité, instantanéité et qualité de services à des utilisateurs aujourd’hui ultra-connectés. De multiples start-ups et de grands acteurs historiques se sont lancés sur ce marché prometteur, mais que pensent réellement les entreprises clientes de ce phénomène encore naissant ? (@ComarketingNews).

#Securite

Face à l’évolution des menaces, la sécurité passe au numérique. Face à une menace atomisée, les technologies numériques se généralisent afin de détecter les signaux faibles, précurseurs d’attaques, freiner et/ou empêcher le passage à l’acte, accélérer la prise de décision et améliorer l’efficacité des interventions. « Beaucoup de produits et services intègrent les technologies numériques, de l’Intelligence artificielle à l’Internet des objets en passantpar le big data et la cybersécurité », souligne Marc Darmon, directeur général adjoint de Thales, en charge des systèmes d’information et de communication sécurisés. Ces logiciels intelligents de reconnaissance faciale, détection de comportement anormal, de traitement de grandes masses de données… sont intégrés dans des caméras de vidéosurveillance, des smartphones sécurisés, des clefs de cryptage, des centres de commandement, des drones. Ils sont déployés dans le monde physique et dans le monde virtuel où les entreprises sont la cible de plus de la moitié des cyberattaques. (@Le_Figaro).

#Cyberguerre

Prochaines guerres ? Dans le cyberespace ! Qui aurait prédit qu’on regretterait un jour la compétition entre les puissances nucléaires ? Pourtant, comme l’écrivent George Perkovich et Ariel E. Levite, les éditeurs du livre collectif, Understanding Cyberconflict, pour tenter de penser la cyberguerre, on est bien obligé de procéder par analogies. La cyberguerre pourrait se révéler aussi dangereuse que le risque nucléaire. Pourquoi ? Parce qu’on avait appris à gérer celui-ci. Pas encore celle-là. Et qu’un cyberconflit, mal maîtrisé, peut déclencher le processus classique d’ascension aux extrêmes. La cyberguerre repose sur l’usage de technologies parfaitement innocentes et pacifiques, celles de l’information et de la communication, l’interconnexion mondiale des réseaux. Dans le cas du numérique et d’internet, c’est la technologie elle-même qui fournit directement des moyens utilisables non seulement pour espionner l’adversaire, mais pour neutraliser ses capacités militaires en désorganisant sévèrement son système de commandement et de contrôle, en rendant ses systèmes de défense inopérants. (@franceculture).