08 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RessourceHumaine

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Pourquoi les robots-recruteurs ne prennent pas la place des RH. Depuis quelques temps déjà, les méthodes de recrutement ne se limitent plus au classique envoi de CV-entretien-embauche. Si cela reste souvent de mise, la sélection est désormais en partie automatisée et s’établit par d’autres canaux. LinkedIn en a fait une de ses raisons d’être. Facebook s’est tout récemment lancé dans la course avec un onglet « job » sur les pages des entreprises pour pouvoir poster leurs offres d’emploi et recevoir les candidatures des utilisateurs. Un autre géant de la tech a annoncé en septembre concevoir un outil spécialisé : avec IRIS by Watson, IBM souhaite utiliser le machine learning pour déterminer les priorités et la difficulté à pourvoir un poste. Même Google présentait il y a quelques jours son Cloud Jobs API créé pour « améliorer le processus de recrutement » en faisant correspondre demandes et offres d’emploi. La tendance dans le domaine est donc clairement à l’utilisation d’intelligences artificielles. Avantages et inconvénients d’un changement d’usages. (@latelier).

Snapchat, nouvel outil des recruteurs pour séduire la génération Z. Non, Snapchat n’est pas réservé à l’envoi de photos délirantes par des adolescents. L’application peut aussi être utilisée de manière sérieuse par des entreprises qui ont trouvé un outil idéal pour toucher leurs potentiels futurs collaborateurs. C’est notamment le cas d’Axa Banque qui s’est convertie à Snapchat il y a un mois. « Nous sommes traditionnellement présents sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook ou Viadeo. Le but principal est surtout de se faire connaître. Cela est très important pour nous qui sommes moins visibles que les grosses banques », explique Jean Prevost, DRH d’Axa Banque. (@journaldunet).

#Economie

Le procès Heetch pourrait bouleverser le covoiturage. C’est un procès à grand spectacle qui doit s’ouvrir jeudi 8 décembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Un procès qui avait dû être reporté une première fois en raison de son succès: plusieurs centaines de chauffeurs de taxi s’étaient portés partie civile à l’audience, engorgeant totalement la salle d’audience. Cette fois-ci, ils ont anticipé, puisque plus de 600 parties civiles sont enregistrées à l’ouverture du procès. L’objet de leur colère? Heetch. Cette application d’origine française met en relation des conducteurs non-professionnels avec des jeunes désirant rentrer chez eux après une soirée. La société emploie 40 salariés aujourd’hui et organise 100.000 trajets par semaine. Après avoir été placés en garde à vue en début d’année, les dirigeants de la start-up ont été renvoyés devant la justice, accusés d’avoir « organisé un système de mise en relation de clients avec des personnes se livrant au transport routier de personnes à titre onéreux » et « exercé illégalement l’activité d’exploitant de taxi ». (@figaro_economie). A lire : Procès de Heetch : que risque la plateforme ?  (@latribune).

#Transport

Uber crée une division dédiée à l’intelligence artificielle. Uber renforce ses capacités de recherche sur l’intelligence artificielle en créant une nouvelle division dédiée, que l’entreprise a nommé AI Labs. Le noyau de départ de la structure, basée à San Francisco, sera constitué de l’équipe de la startup new-yorkaise Geometric Intelligence, dont Uber vient d’annoncer le rachat. (@LExpress).

Les transports en commun, nouvelle cible des hackers. Transports gratuits pour les habitants de San Francisco : c’est l’effet de l’attaque ransomware subie le 25 novembre 2016 par Muni, l’entreprise chargée des transports en commun de la ville. Selon Wired, celle-ci a été piratée le week-end précédent, laissant aux hackers l’opportunité d’infiltrer plus de 2 000 des 8 656 ordinateurs de la société et de bloquer, à l’aide d’un rançongiciel, les bornes de payements, ces dernières refusant de prendre l’argent des usagers. Si un représentant de Muni a déclaré que l’agence a refusé de payer le hacker, qui réclamait une rançon de quelque 100 bitcoins (environ 73 000 dollars), le système a finalement été rétabli par le biais de sauvegardes. Au-delà de ce cas particulier, des attaques similaires pourraient potentiellement provoquer de nombreux dommages. A l’image des problèmes de sécurité informatique des réseaux des hôpitaux, les systèmes de transport en commun américains sont une cible facile : un constat partagé par… le hacker lui-même. (@RSLNmag).

#Formation

Niklas Zennström : « Paris, fer de lance de la deep tech ». Niklas Zennström, PDG d’Atomico et cofondateur de Skype, explique qu’une lame de fond parisienne est en formation sur les technologies de pointe. Aujourd’hui plus que jamais, lorsque je pense à Paris, je visualise des machines intelligentes, des robots dotés d’émotions et des technologies de réalité virtuelle. Cette nouvelle vague de technologies de pointe (Deep Tech), dont Paris est devenu le fer de lance, va bouleverser nos existences à bien des égards. Il y a un énorme potentiel économique pour la France, si elle sait profiter de cette vague. La France, et plus particulièrement Paris, se targue de compter dans ses rangs des entrepreneurs et des scientifiques de renommée mondiale. Et l’on peut désormais imaginer l’implantation d’une entreprise pesant plusieurs milliards de dollars à Paris, une idée totalement insensée il y a encore 5 ans… Deux signes majeurs annoncent cette la lame de fond parisienne est en formation et qui pourrait placer la capitale française comme le creuset des grands leaders qui révolutionneront le secteur des High-tech dans les dix ans qui viennent. (@EchosBusiness).

#Web

Le paiement par mobile, la nouvelle arme des terroristes ? Dévoilé jeudi 8 décembre, le rapport annuel sur les « Tendances et analyse des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme » de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, pointe les vulnérabilités du paiement par mobile. (@latribune).

#Media

Quand Facebook aura tué les sites d’information en ligne. Imaginez un banal matin du mois de novembre 2020. Vous vous réveillez, allumez votre ordinateur et vous connectez à Internet pour savoir si Donald Trump a été réélu. L’angoisse. Exactement comme quatre ans plus tôt. Sauf que, cette fois-ci, ce n’est pas sur Chrome ou Firefox que vous cliquez, mais directement sur une icône Facebook. Nous n’avons pas encore changé de décennie et Mark Zuckerberg a réussi son pari : engloutir quasiment tout Internet.Nostalgique, vous repensez aux années 10 (2010 donc) et vous souvenez que tout a commencé avec les vidéos en natif sur Facebook. Celles qui ont tué YouTube. Puis il y a eu les «Instant Articles». Préférant assurer leur survie à court terme, les médias, en difficulté, ont choisi le «tien» plutôt que les deux «tu l’auras» que, de toute façon, personne ne leur proposait. Désormais, si vous êtes un média d’information ou un créateur de contenu, vous n’avez plus de site web et n’existez plus que sur les réseaux sociaux. Surtout sur Facebook. Les gens n’ont pas besoin de cliquer : votre contenu est hébergé à 100 % sur la plateforme. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Non, deux IA n’ont pas inventé une langue indéchiffrable. Début novembre 2016, la nouvelle tombe sur les téléscripteurs, surprenante et apparemment un peu terrifiante : “Deux IA ont communiqué dans une langue indéchiffrable par l’homme” (source, 04/11/2016). “Un palier étonnant et quelque peu inquiétant” que vient de franchir Google Brain, le programme de recherche en IA de Google, nous explique dans son chapô le journaliste rédacteur de ce papier. “Deux ordinateurs sont parvenus à communiquer entre eux dans une langue qu’ils avaient eux-mêmes créée, une langue indéchiffrable par l’homme”… S’ensuit une description des travaux des chercheurs, courte, légère, incomplète mais pas inexacte, puis le retour à l’interprétation : “Ce n’est là qu’un début, mais cela donne une idée du futur des intelligences artificielles qui pourront ainsi être capables de communiquer dans un langage unique que nous ou d’autres ordinateurs ne pourrons peut-être pas déchiffrer”, suivie d’une pincée de peur supplémentaire : “Une avancée qui a également de quoi effrayer”, agrémentée de références aux craintes exprimées il y a maintenant de nombreux mois par des personnalités comme Hawkings, Gates ou Musk, puis d’une description succincte, incomplète encore et mal reliée au contexte, de l’initiative Partnership on AI*, comme s’il s’agissait d’une justification que ces GAFAs ont eux-même un peu peur de ce qu’ils produisent. (@Medium).

#ScienceFiction

Trois raisons d’aller voir Premier Contact, un film de science-fiction grandiose. D’étranges vaisseaux extraterrestres en lévitation à quelques mètres du sol sont apparus à différents endroits du globe. Veulent-ils nous nuire ? Veulent-t-ils coopérer ? Dans l’optique d’éviter tout malentendu, une équipe d’experts composée de la linguiste Louise Banks est mobilisée par l’armée afin de comprendre la raison de leur venue. Face aux nombreux désaccords et réactions que suscite leur présence, l’équipe d’experts doit trouver des réponses vite si elle veut éviter un conflit mondial et mettre en péril le sort de l’humanité. (@DailyGeekShow).

« The Circle », cauchemar totalitaire de la Silicon Valley sur grand écran. Au début, c’est un rêve. Celui d’un super job dans une super boîte high-tech, au soleil, ressemblant beaucoup aux géants de la Silicon Valley. Mais le rêve vire au cauchemar dystopique. Bienvenue dans The Circle (le cercle), un film d’anticipation adapté d’un roman du même nom de Dave Eggers. L’héroïne, jouée par Emma Watson, trouve un travail dans l’entreprise high-tech la plus puissante du monde, baptisée The Circle. Elle est dirigée par un patron-gourou, Tom Hanks, à mi-chemin entre Steve Jobs et Mark Zuckerberg, qui « croit que l’humain est perfectible ». Son mantra : « Les secrets sont des mensonges », « la vie privée c’est du vol » et « partager c’est s’intéresser aux autres ». (@LExpress).

La science fiction est-elle une science prospective ? Par Pierre-Olivier Cazenave, Délégué Général I Social Media Club France. « Nous sommes dans le futur », « le présent rattrape l’avenir » ou, autre antienne répétée à longueur d’articles dans les médias : « le temps semble s’être accéléré ces deux dernières décennies ». La presse quotidienne puise désormais dans les imaginaires déployés par les auteurs de science-fiction pour faire face au déferlement d’innovations annoncés par la high tech, GAFA en tête. Le rythme et la nature de ces innovations en sont responsables : des écrans tactiles à l’Intelligence Artificielle (IA) en passant par les réalités virtuelles, augmentées, les algorithmes et les chatbots. Leur potentiel et leur impact auraient ainsi déjà largement été abordés par des auteurs de SF. Tiens ! La Science-Fiction serait-elle donc une science prospective ? (@MetaMedia).

#Restauration

A Londres, le premier restaurant qui imprime absolument tout en 3D. La jeune entreprise Food Ink s’apprête à ouvrir à Londres le premier restaurant qui imprime en 3D son mobilier, ses décorations et… sa nourriture. « A présent, vous avez forcément déjà entendu parler de l’impression 3D. Mais saviez-vous que l’on pourra bientôt télécharger son dessert et se faire livrer sa pizza par email ? » lâche avec humour Food Ink sur son site internet. Cette entreprise d’un nouveau genre a été fondée par Antony Dobrzensky et Marcio Barradas. Elle se veut « éclectique, futuriste et créative ». Son objectif principal, c’est « d’utiliser le langage universel de la nourriture pour éclairer sur les remarquables possibilités offertes par l’impression 3D » peut-on lire sur la page Facebook de la société. Pour cela, elle a décidé d’ouvrir son premier restaurant à nourriture imprimée. (@humanoides_FR).

07 Déc

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 7 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Internet

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Technologies. Internet, qu’est-ce que c’est ? Internet, c’est quelque chose de physique. « Mais, à la différence d’une autoroute ou d’une forêt, il réside dans des endroits que nous ne voyons généralement pas », explique Quartz dans un projet largement illustré et animé. Le concept ? Raconter “l’histoire” d’Internet à travers onze articles sur l’incroyable expansion des câbles sous-marins, la façon dont des pays comme la Chine ou la Russie contrôlent la Toile,le rôle que pourraient jouer un jour les satellites dans la transmission de l’information numérique ou encore sur la façon dont on « fabrique » une carte d’Internet. « Internet plonge ses racines au fond des océans et ses branches se déploient en myriades de satellites en orbite dans l’espace », détaille le pure player, qui poursuit : « Internet est partout autour de nous, et pourtant difficile à trouver. » « C’est pourquoi nous avons besoin d’une carte », termine-t-il sur une image qui permet de revenir au tout début de l’article et de boucler la boucle à l’infini… A lire : Technologie. Et si Internet prenait le relais de nos cerveaux ? (@courrierinter).

#IntelligenceArtificielle

Nouveau monde. Intelligence artificielle : l’or numérique de demain. Diagnostic médical, management, divertissement… L’intelligence artificielle est partout. Les géants du numérique investissent massivement dans ce qui pourrait bien être la poule aux œufs d’or des années à venir. (@Franceinfo).

Le cloud au service de la société : gros plan sur 5 initiatives. Comment tirer parti d’une technologie pour le bien de tous ? D’ici 2020, 2,3 milliards d’individus utiliseront le cloud. Au-delà du seul hébergement des données, le cloud permet également de disposer d’une puissance de calcul considérable pour des coûts relativement maîtrisés. Associé au développement de l’intelligence artificielle (et donc du deep et machine learning), c’est un nouveau champ des possibles qui s’ouvre, que ce soit pour les individus, les entreprises, les Etats mais aussi les organisations non gouvernementales et les associations à travers le monde. Dans la préface du livre blanc A Cloud for Global Good, Satya Nadella, CEO de Microsoft, et son président et Chief Legal Officer, Brad Smith, affichent leur ambition : « Nous avons besoin d’un ensemble de solutions stratégiques et technologiques qui favorisera une évolution positive et garantira à chacun la possibilité de tirer parti des avantages du cloud. Nous sommes convaincus que, pour concrétiser ces changements, nous devons collaborer à la création d’un cloud à la fois fiable, responsable et ouvert. En d’autres termes, nous devons œuvrer ensemble à la création d’un cloud au service de l’humanité. » (@RSLNmag).

 

#Economie

Airbnb, Heetch… La fête est finie pour l’économie «collaborative»  L’économie «collaborative» des Airbnb, Drivy et autres Heetch – en procès à partir de jeudi – est au centre cette année des discussions budgétaires. Après l’obligation de faire payer des cotisations sociales aux particuliers loueurs via les plateformes votée par l’Assemblée, c’est la question de la transmission automatique au fisc des revenus de leurs utilisateurs qui revient en débat au Palais-Bourbon. Autant dire que c’en est cette fois bien fini de l’impunité qui entourait ces pratiques devenues massives et qui en l’absence d’une réglementation précise permettait aux loueurs de s’exonérer largement du paiement d’impôts ou de taxes sociales. (@libe).

#TouchePasAMonHeetch : la communication cynique d’une entreprise ubérisée. Au tribunal correctionnel le 8 et le 9 décembre, Heetch risque de connaître le même sort qu’Uber Pop, l’application de l’entreprise Uber qui mettait en rapport clients et particuliers. Pour contrer la justice, la société soutenue par Xavier Niel a sorti un grand jeu de communication sur internet, mélange de récupération des codes contestataires et d’instrumentalisation de la jeunesse. (@MediapartLeClub).

24% des Américains ont gagné de l’argent grâce à l’économie à la demande. L’économie à la demande ou la gig economy prend de l’ampleur. 42% de la population américaine aurait déjà eu recours à un service à la demande. Mais quelle est la part de clients et celle des travailleurs dans ce chiffre ? D’après une récente étude du Pew Research Center, 24% des Américains majeurs (soit quasiment un sur quatre) ont gagné de l’argent grâce à ces nouvelles plateformes. Certains en proposant leurs services (8% des adultes américains) et d’autres en vendant ou louant leur patrimoine ou des objets (18% des adultes aux Etats-Unis). Ceux qui utilisent les plateformes de l’économie à la demande pour vendre des biens ont un profil radicalement différent de ceux qui l’utilisent pour travailler. Les premiers sont surtout blancs, entre 30 et 49 ans, plutôt diplômés et favorisés. À l’inverse, ceux pour qui il s’agit d’un emploi sont plus souvent noirs (14%), peu diplômés, et peu favorisés. (@latelier).

#Politique

Du 7 au 9 décembre, la France accueille à Paris le quatrième sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO), qui rassemble ce mercredi 70 pays. Son objectif est que les Etats membres, en contact avec des ONG prennent des engagements en faveur de la transparence, de l’Open Data et de l’implication des citoyens dans les politiques publiques. A lire : PGO : « Nous sommes au début d’une prise de conscience »

Démocratie participative : le sommet de Paris s’ouvre sur fond de polémiques. Y aller ou pas ? Depuis plusieurs semaines, les associations, qui, en France, militent pour la défense des libertés publiques, la participation citoyenne ou la diffusion des biens communs numériques débattent de l’opportunité de participer à ce rendez-vous. En mai, La Quadrature du Net, la première, a décidé de réorienter ses actions pour ne plus « perdre davantage de temps à tenter d’influencer rationnellement ceux qui ne veulent rien entendre »Framasoft, réseau d’éducation populaire à l’origine du mouvement Dégooglisons l’Internet, a, de son côté, renoncé en septembre à travailler directement avec le ministère de l’éducation nationale, alors que le collectif Savoirscom1, qui promeut les biens communs de la connaissance, a annoncé, le 8 novembre, qu’il boycotterait le sommet mondial du PGO. Long d’une dizaine de pages, le texte cosigné par dix associations, parmi lesquelles la Ligue des droits de l’homme, Regards citoyens ou Bloom, dénonce les « contradictions du gouvernement ». Si elles saluent des progrès et notamment le travail d’Etalab, la mission qui accompagne et développe l’ouverture des données publiques et le logiciel libre, ces organisations soulignent leur « désillusion » face à un bilan jugé « très négatif ». (@Pixelsfr).

Démocratie ouverte : le sommet mondial cher à Hollande débute sur un gros clash. Mardi 6 décembre, 10h45. Venue soutenir le lancement du tout premier incubateur de Civic Tech en France, Axelle Lemaire ne cache pas son agacement. Le communiqué lapidaire, signé par onze associations de terrain dédiées à la transparence de l’action publique, lui est resté en travers de la gorge. « Je suis très déçue par ce communiqué rempli d’argument non-fondés et de positions dogmatiques », a taclé très fermement la secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation. Il faut dire que le timing n’aurait pas pu plus mal tomber. D’abord parce que ces onze associations et collectifs représentent la crème de la crème des acteurs pro-transparence de la société civile. Parmi les signataires figurent Anticor, La Ligue des Droits de l’Homme, Regards citoyens, La Quadrature du Net, April ou encore DemocracyOS France. Autrement dit, leur parole est prise au sérieux. Ensuite parce que le communiqué dresse un portrait au vitriol de l’action gouvernementale en matière de transparence de la vie publique, alors même que la France tente de se poser en exemple mondial dans ce domaine. (@latribune).

Paris accueille le premier incubateur pour les « Civic Tech » . Les Civic Tech -ou technologies civiques- ont enfin leur incubateur. Une structure où elles pourront bénéficier de conseils d’experts, grandir et, in fine, toucher un plus large public. Mardi 6 décembre, le collectif Démocratie Ouverte, une association dont le but est « accélérer la transition démocratique vers une société plus ouverte », a annoncé la création, dans le onzième arrondissement de Paris, du tout premier incubateur français dédié spécialement à la Civic Tech. A lire : Civic Tech : comment la technologie redonne du pouvoir aux citoyens. (@latribune).

#Ville.

Suivre le chantier de sa rue sur….Facebook. C’est l’idée développée à Toulouse par une société de BTP, Eurovia. En charge du réaménagement de la rue Bayard à Toulouse, Eurovia a créé une page Facebook « Chantier rue Bayard » afin « d’informer de l’objet et du déroulement de ce chantier de rénovation. » (Tout ce qui buzz – France3MidiPy).

Citylab Alliance : l’intelligence collective pour repenser la ville. Les 17, 18 novembre et 2 décembre, le cluster Ouest Médialab a accompagné la 1ère édition du Citylab Alliance : un hackathon inspiré des ateliers HybLab sur la thématique de la smartcity. Pendant 3 jours, 86 étudiants de l’Alliance Centrale-Audencia-Ensa Nantes et 10 entreprises partenaires ont associé leurs compétences dans le but de créer de nouveaux services et objets pour mieux dialoguer dans le ville de demain. Pour créer une synergie entre les participants, Citylab Alliance s’est inspiré de différents modèles de l’atelier de création collaborative, créé il y a 4 ans par Ouest Médialab, en partenariat avec les écoles Audencia SciencesComPolytech et AGR. Sur le Citylab Alliance, les participants ont notamment pu expérimenter le design thinking grâce aux Lego. Un moment fortement apprécié et qui a facilité l’idéation et la communication au sein des équipes ! (Ouestmedialab).

#Commerce

Amazon Go : le supermarché du futur sans caisse et entièrement digitaliséLe premier magasin « Amazon Go » devrait ouvrir début 2017 à Seattle. Les caisses seront totalement absentes. Oubliez donc les files d’attente interminables en fin de journée ou le week end. Les boutiques seront équipées de nombreux capteurs. Pour rentrer dans le supermarché, il faudra passer des portiques qui vous identifieront en faisant glisser votre smartphone sur le lecteur. Grâce à un savant mélange entre capteurs, caméras et algorithmes, les boutiques Amazon Go seront capables de détecter automatiquement les produits sélectionnés par le client, et même ceux qui sont reposés. Amazon Go devrait totalement révolutionner l’expérience en supermarché. Plus de perte de temps, tout devrait être simplifié au maximum pour rendre l’expérience agréable, rapide et simple. Néanmoins, le concept devrait rester compliqué pour les personnes réfractaires aux nouvelles technologies (on pense notamment aux personnes âgées). Si le concept parvient à se démocratiser outre-Atlantique, il devrait faire assez rapidement son apparition en Europe. (@Big_Browser)

#Afrique

Bill Gates : « Je crois à la collaboration Sud-Sud  pour relever les grands défis de santé »  Bill Gates est le fondateur et le coprésident de la Fondation Bill and Melinda Gates, qui a versé plus de 3 milliards de dollars (environ 2,8 milliards d’euros) à des associations dans le monde entier, et financé le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à hauteur de plus de 1,6 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros). Le philanthrope américain a répondu aux questions de plusieurs universitaires africains sur le sida en Afrique. (@FR_Conversation).

#Securite

Vos écouteurs sont (aussi) une porte d’entrée pour les hackers. Speake(a)R : c’est le nom du logiciel proof-of-concept mis au point par les chercheurs du laboratoire de recherches sur la cybersécurité de l’Université israélienne Ben-Gourion. Ce dernier permet de démontrer comment les hackers peuvent transformer de simples écouteurs en micro et espionner à distance n’importe quelle conversation, rapporte Wired. « Même quand vous ôtez le micro de votre device [comme l’a démontré Edward Snowden, ndlr], vos écouteurs peuvent permettre de vous enregistrer », explique Mordechai Guri, chef de file du laboratoire. (@RSLNmag).

#Video

La taxe YouTube adoptée, quels risques pour les annonceurs français? Malgré l’avis défavorable du gouvernement, les députés ont finalement adopté, dans la soirée du 6 décembre, la «taxe YouTube» dans le cadre des débats sur le projet de loi de finances rectificatives pour 2016. L’amendement prévoyant l’introduction de cette taxe avait d’abord été rejeté à l’Assemblée nationale, le 21 octobre dernier. Cette mesure prévoit de taxer les revenus publicitaires des plateformes de vidéos en ligne (YouTube, Dailymotion…) et des éditeurs de services à la demande (iTunes…) à hauteur de 2%. Le taux de la taxe passera à 10% lorsque les recettes publicitaires ou de parrainage sont liées «à la diffusion de contenus et oeuvres cinématographiques ou audiovisuelles à caractère pornographique ou violent». (@frenchweb).

Wochit parie sur le déluge des mini-vidéos d’information. D’ici deux ans, à 35,4 milliards de dollars, les revenus publicitaires générés par les vidéos en ligne seront supérieurs à ceux de la radio, d’après une dernière étude Zenith Optimedia. Une manne sur laquelle parie la société Wochit (prononcez « Watch It » dont l’ambition est d’être le couteau suisse des vidéos d’information de 1 à 2 minutes, pour journaliste engourdi dans l’écrit. Le concept a déjà séduit une centaine de marques médias (Forbes, USA Today, AOL, Der Spiegel, Time…), qui, pour certaines, sont devenues actionnaires. L’été dernier, Wochit levait à nouveau 13 millions de dollars auprès des groupes médias ProSiebenSat.1 en Allemagne, Singapore Press Holdings et l’Italien Carlo de Benedetti (l’Espresso, La Republicca). (@frenchweb).

#Information

Peut-on répondre à la désinformation ? Depuis l’élection de Trump (voir nos deux précédents articles : « Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies » et « Facebook, une entreprise politique ? »), la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique, comme l’expliquait récemment le chercheur en science de l’information Olivier Ertzscheid. De partout, les esprits s’agitent pour tenter de trouver des réponses. Eli Pariser, celui qui a imaginé le concept de « bulles de filtres » tant mis en question ces dernières semaines, a ouvert un Google Doc pour recueillir des solutions. Le document fait désormais plus de 100 pages et Nicky Woolf, pour le Guardian, a tenté d’en faire la synthèse. (@Educavox).

06 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Photo

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Dix expos gratuites et décalées à voir à Paris en décembre. (@telerama). Légende image : New York City, 1963 : Joel Meyerowitz expose ses oeuvres à la Galerie Polka jusqu’au 21 décembre. Photo Joel Meyerowitz / Courtesy Polka Galerie.

#Ville

La France préside le sommet de l’Open Data et de la transparence à Paris. Paris, qui accueille du 7 au 9 décembre le sommet de l’Open Government Partnership, co-présidé par la France, veut mettre en avant les avancées de la capitale en matière de transparence et de participation citoyenne. Malgré ses 5 années d’existence, depuis sa création, en 2011, par 8 pays fondateurs, sous l’impulsion de Barack Obama, l’Open Government Partnership (OGP, Partenariat pour un Gouvernement Ouvert) reste méconnu du public. Son but : encourager les 70 États membres, en contact avec des ONG et des représentants de la société civile, à prendre des engagements en faveur de la transparence, de l’Open Data et de l’implication des citoyens dans les politiques publiques. La France, qui a rejoint l’OGP en 2014, en assure cette année la co-présidence avec l’ONG de ressources naturelles World Resources Institute. À ce titre, elle organise donc son 4e sommet du 7 au 9 décembre, à Paris. La capitale fait partie des 15 gouvernements locaux — Madrid, Buenos Aires, Sao Paulo… — sélectionnés pour le programme pilote de l’initiative. (@Numerama).

Grand Paris et les fab labsLe mouvement des fab labs s’étend, et les Fab Cities proposent de créer un réseau de mégapoles localement productives, mondialement connectées. Le 15 novembre 2016, étaient présentés les statuts de l’association Fab City Grand Paris. Cette association a plusieurs objectifs. Le premier est de court terme : préparer la conférence Fab Cities 2018, qui aura lieu après Fab14 (conférence des fab labs qui se déroulera à Toulouse). Le second est à plus long terme. Il s’agit d’accompagner la transformation du Grand Paris en « Fab City ». En résumant un peu vite, le concept de Fab City est la transposition à la fabrication de ce qu’est l’idée de Smart City pour l’énergie : une ville dans laquelle chaque citoyen deviendrait producteur et consommateur de ce dont il a besoin. Cette utopie semble rendue accessible par les réseaux Internet, le triomphe des logiciels libres, la diffusion de machines Open Source. Comme la Smart City, la Fab City se veut écologique grâce à la circularisation de l’économie (on recycle tout) et autonome. (@FR_Conversation).

#Economie

Serial fraudeur, Airbnb ne te couvrira plus à New York, Londres et Amsterdam. Airbnb en a-t-il fini avec les bagarres systématiques contre les collectivités, comme à San Francisco, Berlin, Barcelone et on en oublie  ? L’entreprise vient de changer de politique dans trois métropoles d’un coup. A New York, où la plateforme de location entre particuliers avait attaqué en justice l’Etat en octobre, elle reprochait au gouverneur Andrew Cuomo une nouvelle loi qui faisait grimper jusqu’à 7 500 dollars les amendes à ceux qui violeraient la réglementation des locations de courte durée dans la ville. Airbnb vient d’abandonner cette action en justice, qu’elle avait déposée dans les heures suivant l’adoption du texte contesté. (@rue89).

#Jeunesse

La 12ème édition de notre Cahier semestriel de Tendances sur l’évolution des médias et du journalisme, est dédié aux jeunes, à une génération « on demand » (en pdf), habituée désormais à une nouvelle expérience de qualité dans sa manière de s’informer et de se divertir. Comment rester pertinent et attrayant ? Quelles sont les clés de l’engagement et de la connexion émotionnelle ? Est-ce donc si difficile de produire des contenus et des œuvres qui intéressent cette génération qui a grandi avec Internet et porte le monde dans sa poche, puis de les livrer là où ils vivent ? (@metamedia).

#Presse

Reuters a développé un algorithme pour analyser la pertinence des tweets. Quand il s’agit de faire remonter une information — ou de démentir une fausse information –, Reuters ne peut pas concurrencer la vitesse des réseaux sociaux. L’agence de presse s’aide donc d’un algorithme pour transformer Twitter en un allié de choix. « Le monde a de plus en plus de témoins aujourd’hui et nous ne pouvons plus être partout » : c’est ainsi que, avec humilité, l’agence Reuters reconnaît que son travail a été dépassé par ce qu’on pourrait appeler de l’information citoyenne. Car si les réseaux sociaux sont souvent pointés du doigt (et à juste titre) pour leur capacité à propager de fausses informations, ils sont aussi, aujourd’hui, des vecteurs fiables d’informations de terrain avérées. On ne compte plus, en 2016, les événements dont la médiatisation a commencé par le tweet d’un passant qui était au bon endroit au bon moment. (@Numerama).

Les revenus numériques du « FT » dépassent ceux du print. Vieux de plus d’un siècle, le « Financial Times » est devenu pleinement un quotidien 2.0. Pour la première fois, les revenus du numérique (princi­palement abonnements et publicité) ont dépassé ceux du papier, relève « Le Guardian ». Si le cap est symbolique, il est l’aboutissement d’un long chemin : le célèbre quotidien britannique a introduit les abonnements digitaux dès 2002. Aujourd’hui, le « FT » compte quelque 640.000 abonnements digitaux, soit les trois quarts de ses lecteurs payants (843.000). « Le « FT » est l’un des rares journaux qui a trouvé son modèle numérique, observe François Godard, du cabinet de recherche Enders Analysis. Il arrive à conquérir du nouveau public notamment via les newsletters – comme Free lunch – et sait très bien utiliser les réseaux sociaux, pour faire connaître la marque. Parallèlement, le « paywall » [plafond limitant l’accès à des articles, NDLR] est bien utilisé. » (@LesEchos).

Le Monde est présent sur Snapchat depuis mars 2016. Mais depuis septembre 2016, le Monde a rejoint Snapchat Discover, l’espace dédié aux médias partenaires de l’application, aux côtés de Paris Match, Melty, L’Equipe, Cosmopolitan, Vice, Konbini et Tastemade. Une présence qui représente un véritable investissement, souligne Elisabeth Cialdella : le groupe a dédié sept personnes à temps plein à la conception de contenus pour la plateforme – c’était l’une des conditions fixées par Snapchat à ses partenaires. L’équipe est composée d’un chef d’édition, de deux journalistes-rédacteurs, de deux journalistes-vidéos et de deux motion designers. (@petit_web).

#Algorithme

Les mathématiques dévorent le monde réel : comment reprendre le contrôle des modèles qui, à grande échelle, produisent de l’inégalité ? Cathy O’Neil, docteure en mathématique d’Harvard devenue data scientist dans une start-up new-yorkaise, a publié « Weapons of Math destruction ». Dansson ouvrage, elle établit un parallèle entre la foudroyante crise du crédit de 2008 et la « croissante dystopie » algorithmique, qui voit le Big Data régenter l’ensemble des domaines principaux socio-politiques (l’éducation, l’accès au logement et au crédit, l’emploi, les politiques sécuritaires, la justice). Leurs points communs : les WMD, pour Weapons of Math Destruction, armes de destruction mathématique. Les WMD sont basés sur des « modèles », qui analysent des comportements, calculent des probabilités et enfin ciblent, optimisent, trient. Dans les Big Data, tout découle du modèle que l’on se choisit et tout découle de choix : choix des paramètres, choix des données, choix de ce que l’on qualifie comme succès. Et, là est tout le discours de Cathy O’Neil : ces modèles, loin d’être neutres, sont simplement des « opinions traduites en mathématiques ». Cela aboutit à ces WMD, qui« s’assurent que les prétendus perdants de la société restent les perdants de la société », une grande machine à inégalité construite par des modèles opaques, opérant à grande échelle, nuisibles. (@InaGlobal).

« Recruteurs, je veux vous parler de l’intelligence artificielle… »  Big data, analytics, recrutement prédictif… Ces mots font désormais partie du vocabulaire des recruteurs. Pour une raison simple : leur métier est train de changer. Toute la partie sourcing, qui consiste à identifier les talents et gérer des CVthèques, peut être automatisée. Mais attention ! Selon Saad Zniber, co-fondateur de Yatedo, les modèles prédictifs ou les usages RH des Big Data sont loin d’avoir révéler tout leur potentiel. En effet, ils reposent encore trop sur la subjectivité humaine pour être réellement pertinents.Afin d’éviter ces écueils et améliorer les pratiques, Saad Zniber préfère parler d’intelligence artificielle. ().

#Cybersecurite

Des experts américains tirent le signal d’alarme sur la cybersécurité. Il y a urgence à agir face à une cybermenace devenu un véritable enjeu de sécurité nationale. Tel est, en substance, le message adressé par une commission d’experts américains au prochain président, Donald Trump, dans un rapport de 100 pages dévoilé vendredi 2 décembre. « Il est temps pour la prochaine administration de prendre ce problème à bras-le-corps pour s’assurer que le cyberespace puisse rester un catalyseur pour la prospérité, l’innovation et le changement, aussi bien aux Etats-Unis que dans le reste du monde », a déclaré dans la foulée le président Barack Obama, qui quittera la Maison Blanche en janvier. La publication de ce rapport, commandé par M. Obama en février, survient dans un contexte particulièrement tendu : alors que l’administration américaine a subi les pires attaques informatiques de son histoire, la Russie a été accusée d’avoir interféré avec l’élection présidentielle, en piratant les courriels des démocrates pour affaiblir la candidate Hillary Clinton. (@pixelsfr).

L’Arabie saoudite frappée par de nouvelles attaques informatiques. Des organismes gouvernementaux de l’Arabie saoudite ont été la cible d’attaques informatiques ces dernières semaines, rapportent jeudi 1er décembre Le New York Times, Bloomberg et le média Arab News. Le Centre national saoudien de cybersécurité (NCSC) « a détecté des attaques électroniques destructives contre plusieurs agences gouvernementales et établissements vitaux », rapporte Arab News. Des attaques confirmées par le gouvernement saoudien, précise le New York Times. L’autorité de l’aviation civile saoudienne semble avoir été la plus touchée, mais d’autres agences gouvernementales auraient aussi été visées. Des milliers d’ordinateurs ont été rendus inutilisables et des données effacées, rapporte Bloomberg, citant des sources proches de l’enquête. Ce qui aurait provoqué des dysfonctionnements et l’interruption de certains services de l’autorité de l’aviation civile pendant plusieurs jours, mais au niveau de l’administration seulement : cela n’aurait pas eu d’incidence sur les vols. (@pixelsfr).

Une opération de police internationale fait tomber un large réseau de cybercriminalité. Les enquêteurs d’Europol, mais aussi la police allemande et le FBI américain, étaient sur le coup depuis quatre ans. Mercredi, ils sont passés à l’offensive, 37 sites ont été perquisitionnés, 39 serveurs saisis, 221 autres mis hors ligne et cinq personnes arrêtées. C’en était fini d’« Avalanche », une large infrastructure au service de cybercriminels en service depuis 2009. « Avalanche » était une sorte de plateforme de services, à disposition de n’importe quel pirate. Moyennant finance, il était possible d’accéder à une large panoplie d’outils cybercriminels comprenant des logiciels malveillants d’une vingtaine de familles différentes, dont les fameux « ransomwares » qui chiffrent le contenu d’un poste informatique avant de demander une rançon en échange de la clef de déchiffrement, des campagnes de spams ou encore de hammeçonnage (pour récupérer des identifiants et mots de passe bancaires par exemple) ainsi que des outils de blanchiment des fonds. (@LesEchos).

05 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 5 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

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Dans Trump Nation, « les faits ne comptent plus ». A retenir cette semaine : – Comment couvrir un président qui ment dans ses tweets, comment les médias peuvent couvrir un président menteur, comment faire avec des rédactions qui rétrécissent et reprendre la bataille de la confiance et de la visibilité ; – Pendant que nous regardions ailleurs, Snapchat a révolutionné les réseaux sociaux ; – Les journalistes lanceurs d’alerte plus que jamais menacés dans le monde ; – Les journalistes-robots : une opportunité pour la profession ? (@Metamedia).

#Europe

Avant les Boréales, France 3 Normandie vous emmène découvrir l’Estonie. Comme chaque année, la Normandie a rendez-vous avec les cultures nordiques. Du 18 au 27 novembre a lieu la 25ème édition du festival Les Boréales. Parmi les pays invités d’honneur, l’Estonie. « On dit en Estonie que le wi-fi est un droit de l’homme et beaucoup d’Estoniens le pensent très sérieusement », explique une cliente d’un café à notre équipe. L’Estonie et ses dirigeant ont pris très tôt le virage de la Révolution numérique, et ce dans de nombreux domaines. Le pays, où le célèbre logiciel de communication Skype a vu le jour, bénéficie d’une couverture internet qui feraient bien des envieux chez nous: 98% du territoire. L’accès gratuit et à haut débit est proposé dans bon nombre d’endroits : cafés mais aussi biliothèques ou transports publics. La carte d’identité numérique, couplée à un téléphone mobile, permet d’accéder à une multitude de services en ligne. (@F3bnormandie).

La présidente la plus geek du monde. Kersti Kaljulaid ne fait pas de bruit. Et pourtant, à 46 ans, cette ancienne étudiante en biologie passionnée d’ornithologie, qui a commencé sa carrière comme commerciale dans les télécoms, a-t-elle aussi une vision d’avenir pour son pays. Celle qui vient d’être élue présidente de l’Estonie explique : « Les leaders du XXIe siècle ne délivreront pas des diktats ou des interdits. Les leaders du XXIe siècle vont inspirer le peuple à aller de l’avant. Au XXIe siècle, le succès viendra des pays qui agissent en regardant vers le futur, des pays capables de se fixer des objectifs à long terme. » Entrée en fonction le 10 octobre, elle est la première femme présidente du pays. (@LePoint).

#MediaSocial

ContreChamps : quel impact les réseaux sociaux peuvent-ils avoir sur la démocratie ? Nouvel outil pour les politiques, Internet est aussi la caisse de résonance de tous les citoyens, mais quel impact peut-il avoir sur la démocratie et notre manière de l’exercer ? Instaurée il y a des millénaires par les Grecs, la notion de démocratie est au centre des débats à l’heure du numérique. Après la révolution de jasmin qui a largement été portée par les réseaux sociaux Facebook et Twitter jusqu’à Nuit Debout qui a agité la vie politique avec la plateforme Periscope. Est-ce une tendance ou un phénomène de fond ? Les pouvoirs doivent-ils craindre ces canaux ? Quelle sera la suite ? Pour en parler nous recevons dans Contre-Champs Delphine Burkli, Maire du 9ème arrondissement de Paris et Julie De Pimodan, fondatrice de Fluicity. (@bymaddyness).

Français et réseaux sociaux : le grand désenchantement ? Que disent les Français de leur rapport au numérique ? En partenariat avec l’Institut Viavoice, la magazine @UsbekEtRica a décidé de les interroger sous quatre angles particuliers, sur leur façon de penser le digital. Premier volet se porte sur les réseaux sociaux où le niveau de défiance est très avancé. A la question : « diriez-vous que, selon vous, les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, etc.) développent la liberté d’expression ? », 64 % des sondés répondent oui. « c’est un score médiocre, une énorme déception », juge Arnaud Zegierman, directeur associé de Viavoice. « Nous pourrions en théorie être à 100 % ou presque, puisque ces réseaux sont accessibles à tous et permettent à tout le monde de s’exprimer librement dans un pays comme la France ». Il ajoute que depuis 20 ans « nous avons construit le mythe que ces nouveaux réseaux digitaux apporteraient des solutions toutes faites à nos sociétés mais ce ne sont que des canaux. Ils n’apportent que ce que nous mettons dedans et ont été décevants de ce point de vue. »

#Energie

L’économie du partage et l’énergie durable va modifier l’économie des plus démunis. Quelle sera l’énergie de « l’économie du partage » ? Un marché où chacun est désormais en mesure de fournir un bien ou un service à un tiers, où la frontière entre producteur et consommateur s’estompe, telle est la nouvelle économie du partage. Cette dynamique est synonyme de progrès économique et social, parce qu’elle remet en question les positions établies des grands acteurs dans l’ensemble des secteurs. Elle crée aussi un rapport de forces plus favorable au consommateur, qui dispose désormais d’une plus grande liberté de choix. (@LeHuffPost).

#Economie

Le 11ème Women’s forum for the economy & society s’est tenu du 30 novembre au 2 décembre à Deauville. Le thème principal de ce forum est l’économie collaborative, secteur en plein essor qui représente 15 milliards de dollars aujourd’hui et devrait atteindre 335 milliards de dollars en 2025. Clara Gaymard, co-patronne du fonds d’investissement Raise, auteure de « Il faut qu’on parle, le monde a changé », raconte : « Je suis comme Alice aux pays des merveilles, à la fois fascinée et terrifiée par la nouvelle économie. Le monde est logiquement absurde ». Cette économie du partage est-elle vraiment une manière de partager le monde, de distribuer les richesses ? Selon, l’une des premières intervenantes, 28% dans le monde utiliseraient déjà cette économie du partage, même s’ils ne lui en donnent pas forcément le nom. Quelles collaborations politiques, sociales et environnementales faut-il mettre en place? Enfin, ce nouveau secteur est-il une opportunité pour les femmes ? Ce sont les trois problématiques auxquelles les invités seront amenés à répondre dans cette conférence dont le leader mondial des véhicules avec chauffeur Uber, est – ce n’est pas ironique – l’un des parrains en or cette année. (@Challenges).

« Toutes les entreprises ont vocation à devenir des plateformes » (Gilles Babinet). Pour la sortie de son troisième ouvrage, « Transformation digitale : l’avènement des plateformes », Gilles Babinet, entrepreneur et Digital Champion de la France auprès de la CE, s’entretient avec le quotidien @latribune. Il explique : « Il faut que chacun réalise que la révolution numérique ne fait que commencer. Nous en avons vu à peine 10 %. C’est un phénomène profond, d’une brutalité inédite, similaire à l’arrivée de l’électricité (…). Or, les entreprises traditionnelles n’ont toujours qu’une vague compréhension des bouleversements qu’elles vont devoir amorcer pour rester compétitives. » A lire aussi : C’est quoi le BIG DATA ? Un Digital Champion nous dit tout !  (@mbadmb).

#Social

Le machine learning se lance dans la prévention des suicides. La Fondation américaine pour la prévention du suicide estime qu’en moyenne 42 773 Américains se donnent la mort tous les ans. Des chercheurs du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center ont en effet découvert que le machine learning est capable de prévenir le suicide. Il suffit pour cela à la technologie d’analyser le langage (verbal ou non verbal) des patients. Le docteur John Pestian, spécialisé en informatique biomédicale et psychiatrie, est à l’origine de l’expérience et de l’étude publiée début novembre dans la revue scientifique « Suicide et comportements qui portent atteinte à la vie ». Il explique que l’informatique offre des occasions de comprendre les marqueurs de pensée suicidaire là où les sciences fondamentales se concentrent sur les marqueurs biologiques. (@latelier).

#Elite

Pourquoi les politiques ne comprennent rien au numérique. « Nous passons à côté de la révolution numérique. » explique Isabelle Attard, député Nouvelle Donne du Calvados. Dans tous les domaines, les rapports de force évoluent. Le numérique ne peut plus être considéré comme une simple thématique : il transcende tous les thèmes de l’action publique et s’impose comme un enjeu politique à part entière. La polémique a été relancée avec le livre « La Déconnexion des élites » de la journaliste du Monde Laure Belot dans lequel elle démontre que les élites françaises, politiques notamment, ne comprennent rien aux changements induits par le numérique. Il s’agit d’un problème de culture numérique, estiment Sophie Nicklaus et Grégory Gutierez, trentenaires connectés chargés de la commission numérique d’Europe Écologie Les Verts : « Il y a un problème de literacy, comme le disent les Américains, de compréhension des us et coutumes d’Internet. Chez nous, la moyenne d’âge des adhérents dépasse 55 ans. Pour beaucoup, Internet c’est encore une affaire de geeks, d’adolescents qui jouent aux jeux en ligne et partagent des photos sur les réseaux sociaux, point barre. Ils ne voient pas en quoi les technologies numériques peuvent être un formidable outil pour le développement de la démocratie par exemple. Il y a un énorme travail de pédagogie et d’instruction à faire auprès des députés. » (@UsbekEtRica).

#Piratage

Les fermetures de sites pirates sonnent-elles le glas du téléchargement illégal ? Avec la fermeture du site Zone Téléchargement, c’est un nouveau site symbole du téléchargement illégal qui est tombé ces jours-ci. Face à cela, l’offre légale, symbolisée par des plateformes comme Netflix, Canalplay ou  Spotify, connaît des jours florissants. Le piratage aurait-il du plomb dans l’aile ? Les explications de Sylvain Dejean, maître de conférences à l’université de La Rochelle, et spécialiste des us et coutumes des internautes : « Penser qu’on peut gagner cette course, c’est de la folie. Les bases de données sont hébergées sur des serveurs dont on ignore la localisation, les comptes sont dupliqués, sauvegardés… Fatalement, il est facile pour ces sites de rouvrir, leurs propriétés de résilience sont très fortes. C’est une perte de temps, finalement. » (@telerama).

#Surveillance

Le Royaume-Uni instaure la surveillance de masse de sa population. Son surnom, « Snoopers’ Charter » [la loi des fouineurs], en dit long. La loi, baptisée Investigatory Powers Act, a été votée par le parlement britannique le 16 novembre. Et vient d’être définitivement adoptée par la reine. Il passe donc du statut de texte a celui de loi, qui entrera en vigueur en 2017. Accès à l’historique de navigation de tous les internautes, droit de pirater des appareils pour la police et les services de renseignements, espionnage extérieur à grande échelle, limitation du chiffrement… (@LExpress).

#Video

Quand un youtubeur analyse les stratégies YouTube des politiques Web se moque beaucoup des hommes politiques — on se rappelle cet échange tendu entre Bernard Cazeneuve et Dominique Dord à l’Assemblée nationale, transformé grâce à Auto-Tune en drôle de tube de rap par Khaled Freak. Mais il arrive aussi que les youtubeurs se penchent plus sérieusement sur nos élus, avec un véritable succès. Il en va ainsi de Mister JDay, connu pour ses décorticages absurdes de clips non moins abscons. Dans le dernier épisode de ses vidéos « Culture tube », il a décidé de se pencher sur les hommes et femmes politiques français présents sur la plateforme YouTube. (@telerama).

04 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

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Étude : Quelles sont les qualités managériales des entrepreneurs à succès ? Antoine Colboc, partner digital et innovation pour le cabinet Boyden, a rencontré 58 fondateurs de startups à succès. Son objectif : analyser les qualités managériales qui semblent les plus à même d’amener une entreprise jusqu’à la réussite. BlaBlaCarCriteoDigitickLa FourchetteLeetchi ou encore Sarenza. Toutes ces startups ont un point commun : s’être démarquées il y a peu, soit par une introduction en bourse, soit par une cession ou une levée de fonds de plus de 10 millions d’euros. (@bymaddyness). Photo : Crédit : iStock by Getty Images

#Economie

Heetch, le hérault de l’économie du partage convaincra-t-il les juges ? En attendant de passer devant les juges, le cofondateur de Heetch aiguise ses arguments.  Pour lui, le service qu’il propose n’est pas un concurrent des taxis et n’a rien à voir avec des VTC.  Et vous, après une soirée (beaucoup) trop arrosée, vous monteriez dans une voiture conduite par votre père ?  Si vous répondez non, Heetch est peut-être fait pour vous. Ce sera donc les 8 et 9 décembre 2016 que l’on saura si Heetch doit ou non verser des dommages et intérêts aux nombreuses parties civiles qui l’ont attaqué devant le tribunal correctionnel de Paris pour concurrence déloyale. La jeune pousse est notamment poursuivie par des chauffeurs de taxis. Pour sa défense, Heetch met en avant qu’elle ressort de l’économie du partage. Autrement dit, ces chauffeurs ne sont pas des professionnels, mais plutôt des particuliers qui acceptent de transporter d’autres particuliers moyennant un dédommagement pour l’usure de la voiture. Au passage, la plateforme encaisse une commission pour avoir mis en relation l’offre et la demande. En moyenne, chaque semaine, ce sont, selon les pointages de la start-up, 100 000 trajets qui sont effectués de cette façon dans les sept villes où Heetch est présent : Paris, Lyon, Lille, Stockholm, Milan, Varsovie et Bruxelles. (@LUsineDigitale).

Pourquoi Heetch, BlaBlaCar, Drivy ne sont pas des organisations pirates illégales mais bien le fer de lance d’une nouvelle compétitivité. Quel rôle de l’Etat et de la réglementation dans la concurrence du XXIème siècle ? Contrairement à ce que beaucoup pensent et disent, ce rôle est plus stratégique que jamais. Le capitalisme du XXIème siècle questionne les fondements de l’Etat stratège. Il ne réclame pas plus ou moins d’Etat, mais à l’heure des traités internationaux (Ceta, Tafta) et de l’économie digitale, une nouvelle définition de ce que sont la concurrence et un profit légal. En effet, dans cette ère économique, on observe à la fois les tendances d’un renforcement du pouvoir central classique de l’Etat souverain autour d’industries essentielles – énergie, défense – mais aussi la nécessité de repenser les législations issues de l’ère industrielle passée à cause de la numérisation des échanges. (@Atlantico_fr). A lire : – Heetch utilise les tweets de ses utilisateurs pour sa nouvelle campagne (@KonbiniFR) ; Touche pas à mon Heetch  (@LAdn_Eu) ; Une lettre ouverte aux politiques, écrite à partir de tweets d’utilisateurs de Heetch.

Il y avait les maisons, les voitures, les parkings, les espaces de stockage, les perceuses, les moutons et les poules… Maintenant, c’est au tour des bateaux d’entrer de pleine quille dans l’économie du partage ! C’est-à-dire d’être loués entre particuliers, en quelques clics, via des plateformes internet et applications spécialisées. Créée en septembre 2013, la start-up française Click&Boat est déjà numéro un européen du secteur, devant le bordelais SamBoat et le petit Boaterfly. Mais elle ambitionne de devenir véritablement « l’Airbnb du bateau ». (@LObs).

#Algorithme

Un discours sur l’origine et les fondements des inégalités algorithmiques. Les mathématiques dévorent le monde réel : comment reprendre le contrôle des modèles qui, à grande échelle, produisent de l’inégalité ? La deuxième partie de la décennie 2010 voit l’algorithme (re)devenir un objet d’attention de premier ordre, atteignant presque simultanément les champs académique, éditorial et médiatique. De manière presque concomitante, en France, la « question des algorithmes » est ainsi à la fois posée par la sociologie du numérique et par la presse grand public, entre une historiographie du salafisme et des conseils pour « libérer son cerveau ». À peine objet d’étude et déjà sujet de société, l’algorithme est à la foi symbole tout trouvé d’une mutation sociale et creuset de toute une série de représentations culturelles, qu’elles soient fictives ou prospectives. Titre de l’ouvrage : « Weapons of Math destruction – How Big Data increases inequality and threatens democracy ». (@InaGlobal).

Le monde selon les algorithmesL’environnement numérique définit aujourd’hui nos mœurs et nos normes de communication. Au cœur de cette (r)évolution, l’algorithme. Quels en sont les effets sur la circulation des idées et des contenus culturels? Faut-il en avoir peur? À l’occasion des Entretiens Jacques-Cartier, qui se tiennent à Lyon du 21 au 23 novembre, des universitaires, des chercheurs et des professionnels des médias et de la culture s’interrogent sur ces effets de « la rencontre entre le code et l’esprit ». Le 23 juin 2016, la Grande-Bretagne vote pour le « Brexit » et le 9 novembre, Donald Trump remporte les élections américaines. Deux événements politiques majeurs qui ont pris de court l’establishment politique et médiatique britannique et américain. La faute aux sondeurs, la faute aux journalistes, dit-on partout… « On ne peut pas réduire l’élection de Trump à une erreur des médias, assure Bryan Myles, directeur du quotidien québécois de référence Le Devoir, les algorithmes ont vraiment joué un rôle. » Les algorithmes? L’affirmation est loin d’être farfelue. « Nous vivons avec environ 600 millions d’appareils connectés », explique Pierre C. Bélanger, professeur au département des communications à l’Université d’Ottawa et, rappelle Stéphane Grumbach, directeur de l’Institut rhônalpin des systèmes complexes (IXXI), « un terrien sur deux est connecté aux grandes plateformes numériques. » (@revuegestionhec).

#TransformationNumerique

Il paraît que le futur, c’est communiquer sans se parler. Et si on pouvait se passer de la laborieuse étape de la conversation, et envoyer à ses amis de simples « pensées », connaître leur humeur du jour, ou même mesurer nos émotions à leur contact? C’est ce que proposent Thoughts, Mood et People Keeper… Yo. Vous vous souvenez? Je t’envoyais un «Yo», tu m’envoyais un «Yo», on ne se disait strictement rien de plus, mais c’était toute l’idée de cette appli parfaitement inutile qui s’était offert, en 2014, une brève et très improbable heure de gloire. Le vieux con qui sommeille en nous avait alors pensé: monde de barges. Sans réaliser peut-être que Yo, lui-même digne héritier du poke Facebook, appartenait à une poignée d’applis sociales d’un nouveau genre: celles qui veulent nous connecter à nos proches mais surtout sans efforts, sans perte de temps, et tant qu’à faire, sans un mot. (@20minutes).

C’est quoi l’empowerment à l’heure des réseaux sociaux ? Le numérique donne-t-il réellement, ou sous quelles conditions, le « pouvoir » aux individus ou aux communautés de prendre en main leur destin ? Cette faculté de transformation personnelle voire collective correspond à ce qu’on appelle l’empowerment, terme dont le sens va bien au-delà du monde digital, mais que celui-ci a adopté, et ce depuis les origines même de la toile. (@ODSForum).

#Ville

2ème Forum Smart City : une journée pour construire l’open métropole. Open métropole, mobilité, rayonnement international et investissements sont les thèmes phare du 2e Forum Smart City, qui se tiendra à Toulouse le 7 décembre. Plusieurs experts nationaux et internationaux de la smart city interviendront ainsi que des acteurs locaux (élus, startups, grands groupes). Voici le programme. (@LaTribuneTlse).

Deux ans pour avoir des autoroutes et des voitures intelligentes en Europe, mission impossible ? La Commission européenne vient de mettre la pression sur les constructeurs automobiles pour qu’ils intègrent dès 2019 une gamme de technologies de communication dans tous leurs nouveaux modèles. Dans un document publiée le mercredi 30 novembre, toutes les nouvelles voitures mises en circulation devraient échanger des données en temps réel avec les fabricants, les systèmes GPS, les radars de la circulation, les services d’urgence et même avec d’autres voitures… Dès 2019, les conducteurs devraient recevoir des avertissements sur les conditions météorologiques, les conditions de circulations, les travaux routiers (ou même la fermeture d’une route à la suite d’un soudain problème d’inondation ou un barrage par un arbre…), les fermetures nocturnes de tronçons du périphérique et même avertir l’arrivée de véhicules d’urgence. (@frenchweb).

Comment les marketplaces de l’«Ubérisation» bousculent les acteurs traditionnels. Confrontés à la digitalisation de leurs activités, près de la moitié des dirigeants s’inquiètent de la possible obsolescence de leur entreprise dans un délai de 5 ans à peine, révélait une étude publiée en octobre dernier. Deux ans après la déclaration de Maurice Levy, le patron de Publicis, qui utilisait pour la première fois l’expression d’«ubérisation de l’économie» qui remet en cause le positionnement des entreprises leader sur leur secteur, où en est-on réellement ? Qu’est-ce qui distingue l’évolution progressive d’un secteur, amené à intégrer le digital à son coeur de métier de l’«ubérisation»? C’est à cette question qu’a souhaité répondre la banque d’affaires Clipperton avec son rapport «The ‘Uber-Economy’: how marketplaces empowering casual workers disrupt incumbents». Parmi les principales caractéristiques de ce que les auteurs appellent l’«Uber-economy», on retrouve notamment des modèles d’entreprises centrés sur l’humain, dans le sens où elles apportent un complément de revenu à une partie de leurs utilisateurs. Leurs modèles peuvent être soit centrés sur le capital travail, à l’image d’Uber ou d’Upwork, soit sur la mise à disposition d’actifs tangibles, comme AirBnB. (@frenchweb).

#Transhumanisme

Luc Ferry : « Voudriez-vous vivre deux cents ans ? ». En admettant que ce soit scientifiquement possible, ce qui est loin d’être le cas mais qui le sera peut-être un jour, une large majorité de Français, si l’on en croit du moins les sondages, ne le voudrait pas. A fortiori, l’immortalité, leur ferait horreur, du moins en ce bas monde – car dans l’au-delà, les chrétiens y aspirent, mais dans des conditions évidemment différentes de l’existence terrestre. À vrai dire, pour que la question ait un sens et que les réponses ne soient pas biaisées à la racine, il faudrait préciser : s’agit-il de vivre plus longtemps en pleine possession de ses facultés ou, au contraire, intellectuellement et physiquement diminué ? On m’accordera que ce n’est pas la même chose. Ensuite, je parie que si l’on posait la même question à tous ceux qui sortent du cabinet d’un médecin qui vient de leur annoncer une maladie fatale, le projet transhumaniste d’une augmentation de la longévité humaine gagnerait sans doute bien des voix, tant il vaut mieux être un humain « augmenté » qu’un humain mort. (@figarovox).

#Video

YouTube : quels sont les usages des Français ? Se divertir, suivre les tendances ou, encore, s’informer. La plateforme de vidéos YouTube séduit un Français sur deux, selon les derniers chiffres révélés lors de son événement « YouTube Brandcast ». (@Emarketing_fr).

03 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 3 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#TransformationNumerique

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« La disruption rend impossible toute visibilité sur l’avenir » Entretien avec Bernard Stiegler. Uber, Airbnb ou encore leboncoin… Ces plateformes numériques d’intermédiation ont contribué à populariser l’usage du terme disruption. Par leurs modèles et leurs méthodes, elles « disrupteraient » l’économie, avec pour conséquences concrètes d’infléchir certains de nos comportements et, in fine, notre vie quotidienne. Le philosophe Bernard Stiegler, fondateur de l’association internationale pour une politique industrielle des technologies de l’esprit Ars Industrialis, et directeur de l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) du centre Georges-Pompidou, apporte des éléments de réponses à ces questions dans son dernier ouvrage Dans la disruption : Comment ne pas devenir fou ? (Les Liens qui Libèrent). Entretien. A lire aussi : Aux racines libérales d’Internet, rencontre avec Benjamin Loveluck. (@RSLNmag). Photo : Erik / Flickr.com / Licence CC BY 2.0

#Presse

À l’heure de la révolution numérique, nous n’avons jamais eu autant besoin de bons journalistes. La conférence annuelle de l’Institut d’Études Politiques de Paris sur les nouvelles pratiques du journalisme a été l’occasion de rappeler que les journalistes ne peuvent pas se cacher plus longtemps derrière l’excuse de la révolution numérique pour se défausser de leurs responsabilités.  Le scandale des fausses informations a relancé le débat sur les conséquences de la technologie qui touchent à présent non seulement notre vie quotidienne, mais aussi la vie politique et sociétale. Plus rapide et plus brève, l’information nécessite tout autant, voire davantage, de vérifications au sein des rédactions pour ne pas perdre définitivement leur lectorat. L’intelligence artificielle pour améliorer l’accès à l’information au quotidien. (@metamedia).

#Commerce

Pour les Français, le commerce local doit se numériser. Le Web s’est frayé un chemin dans l’activité quotidienne du consommateur qui est derrière. Près de 57 milliards d’euros ont été dépensés en ligne l’an dernier. En parallèle de cet attrait pour le commerce numérique, les Français font état d’un intérêt croissant pour le commerce local dont les caractéristiques sont, pour l’instant, aux antipodes du monde numérique : proximité, humanité et instantanéité. Cette situation inédite, dans laquelle le consommateur mêle appétence pour le numérique et attraction pour le local, interroge : comment le commerce local peut-il s’adapter à ce consommateur connecté tout en gardant son ADN ? Et c’estOpinion Way qui s’y colle dans une étude, pour Dolmen Marketing, baptisée : Le commerce local à l’heure du consommateur connecté. (@INfluencialemag).

#ScienceFicition

Alain Damasio : « Nous sommes la génération noyée ». Il renvoie à l’imagerie de Ghost in the Shell, cite Deleuze, Nietzsche,  Bergson, Spinoza… Alain Damasio, auteur de La Horde du Contrevent (2004), part dans tous les sens. « Pourquoi a-t-on peur de ne pas être des machines ? ». Voici l’avis d’un romancier de SF sur notre rapport aux nouvelles technologies. « Je suis un bâtard », prévient d’abord Alain Damasio, qui ne s’interdit pas de réfléchir « transversalement ».  Il est auteur de science-fiction, mais emprunte volontiers ses idées à la philosophie, à la sociologie, à la littérature. Son cheminement de pensée est intuitif, dit-il. Il n’a pas la prétention de donner des réponses mais plutôt de lancer des questions. Thierry Keller, directeur de la rédaction d’Usbek & Rica, anime ce débat et propose de partir de l’exemple du GPS. Le romancier, amusé, trouve que c’est un excellent point de départ : « Le GPS nous propose un pouvoir, celui de nous orienter dans l’espace pour aller d’un point A à un point B. Est-ce que ce pouvoir ne me retire pas une forme de puissance personnelle ? On a envie de se laisser happer par cette technologie mais on sent bien que ça siphonne une partie de notre puissance. » La technologie peut être un outil de paresse, pour Damasio. « Elle vient outiller notre paresse physique et aujourd’hui aussi cognitive. C’est l’outillage de la facilité. » (@MDuqN).

#Sante

Le patient au coeur de la santé connectée. L’IoT et la digitalisation font leurs entrées au festival de la communication Santé. Pendant deux jours, celui-ci a mis en avant ces axes qui deviennent incontournables. En effet, les laboratoires, les associations de patients et les autres acteurs de la santé ne peuvent pas rater le virage incontournable de la santé connectée et de la digitalisation. Les patients sont devenus de véritables acteurs de leur santé. Comme l’a montré les résultats de l’étude Opinion Way , 56% des patients utilisent les réseaux sociaux pour rechercher des informations médicales. Ils veulent disposer de renseignements, sur la maladie ou celle d’un proche, sur des dispositifs de traitements et sont également très friands de témoignages patients. (@iot_business).

Comment la réalité virtuelle a des effets bénéfiques pour la santé mentale ? L’immersion dans un univers de synthèse, imaginaire, offre des moyens pour comprendre, évaluer et traiter différents troubles mentaux, notamment dans la thérapie des phobies, du stress post-traumatique et des troubles alimentaires. La santé mentale implique une perception sans distorsion de la réalité extérieure et un bon contact avec cette réalité. L’absence ou la perte de ce contact peut s’exprimer par la prédominance relative ou absolue de la vie intérieure (l’autisme) ou par la construction d’une autre réalité à laquelle la personne peut adhérer (le délire). Le développement des techniques permettant de créer des réalités virtuelles a eu des conséquences inattendues et bénéfiques pour la santé mentale. (@franceculture).

#Media

Mediacités : les coulisses de nos villes. Le 1er décembre, Mediacités a débarqué sur le web. L’idée d’un média d’investigation local est née en mars 2016. Aujourd’hui elle est sur le point de se concrétiser. Les fondateurs ont l’ambition d’informer au mieux les habitants des villes sur des faits qui ne sont pas forcément relayés par les journaux locaux. C’est la ville de Lille qui ouvre le bal. Mediacités est un média de proximité. «  Il y a un problème d’offre, constate Jacques Trentesaux, cofondateur du projet, la presse s’intéresse aux actionnaires et annonceurs et ne s’intéresse plus aux lecteurs () L’opinion nous considère comme dépendants. Les gens se détournent des médias et consultent tout et n’importe quoi.  » Les collaborateurs souhaitent revenir aux fondamentaux de la presse et donner à chacun les clés pour « vivre sa démocratie » parce « quil n’y a pas de démocratie sans citoyen averti. » (@buzzlescannes).

#Livraison

Deliveroo : les hackers mangent gratos. Parmi les hackers britanniques, il y en a qui ont de gros appétits ! Un client habitant à Reading s’est ainsi vu débiter 240 livres sterling (l’équivalent de 280 euros) pour un repas livré à Londres. Ou encore ces étudiants de l’université de Southampton, qui ont vu un total de 440 livres sterling (515 euros) s’envoler pour des commandes de repas et d’alcool livrées à Leicester, soit 193 km plus loin. Le contenu du précieux panier ? Quatre currys, six nans, un kebab, trois poulets grillés, quatre pizzas, cinq cheesecakes, du pain à l’ail et… huit bouteilles de vodka. (@Clubic).

#Robot

Soly, le robot trieur de colis à la conquête du e-commerce. Soly, c’est le petit dernier du CRIIF et de Solystic, entreprise française spécialisée dans le tri de colis. L’objectif de cette dernière est très clair : le marché des opérateurs postaux, qui traite une demande grandissante issue du e-commerce. Pour cela, rien de tel qu’un robot pour optimiser les tâches répétitives. Forte de son succès, la société est désormais filiale du groupe américain Northrop Grumman spécialisée dans la sécurité et l’armement. On connaît déjà ses innovations en matière de drones volants de combat, ou bien encore ses robots mitrailleuses pour les opérations terrestres. (@humanoides_FR).

#Data

Levée de boucliers contre le ‘tout data ». Le professeur Clay Christensen raconte une blague sur une visite guidée du paradis : « Comment se fait-il qu’il n’y ait pas de data ? » demande un professeur de Harvard à son guide céleste. « Parce que la data ment » répond celui-ci. Pour cette raison, conclut le professeur Christensen, « chaque fois que quelqu’un dit ‘je veux voir les chiffres’, je lui réponds juste ‘Va en enfer’. ». Peter Drucker, le théoricien du management éponyme, voyait dans le management « une matière artistique », et ses fans réunis à Vienne ont exprimé des inquiétudes quant à l’utilisation qui est faite de ces données, à l’encontre du jugement humain et de l’inventivité. (@LeNouvelEco).

#Commerce

Livraison par drones : Amazon fera ses premiers essais au Royaume-Uni. Le géant du e-commerce Amazon et sa division Prime Air signent un partenariat avec l’autorité de régulation aérienne britannique pour mener les premiers essais de livraison par drones. A peine 7-eleven a-t-il testé pour la première fois la livraison d’un colis alimentaire approuvé par la FAA que le principal acteur du secteur, Amazon, lui emboîte le pas, ou bien est-ce l’inverse ? Dans tous les cas, le géant du commerce électronique a riposté de plus belle. Celui qui avait surpris bien du monde en annonçant son programme de R&D pour une solution de drone de livraison, vient tout juste de signer un partenariat de taille avec le gouvernement britannique. La firme de Seattle décroche ainsi le sésame pour expérimenter les drones Prime Air.  (@Humanoides_FR)

#Ville

« Favoriser le brassage a toujours été le rôle des villes ». À la tête de La Fabrique de la cité, think tank créé à l’initiative du groupe Vinci autour du développement urbain, Cécile Maisonneuve analyse les évolutions des villes et partage avec « La Tribune » les enseignements de récents travaux portant sur les lieux publics et les nouvelles générations urbaines. Elle explique : « Trouver l’équation entre ces différentes composantes, favoriser le brassage, cela a toujours été le rôle d’une ville. Mais la contrainte environnementale, qui n’a jamais été aussi forte, appelle à repenser l’urbanisme et les services urbains. Et ce qui fait évoluer encore plus la donne, c’est la révolution numérique, qui nous offre une opportunité extraordinaire : alors que la ville s’est construite autour des infrastructures et du bâti, pour la première fois nous avons la possibilité de comprendre comment les gens y vivent, y habitent ou s’y déplacent. Qu’il s’agisse de mobilité ou de vie dans les bâtiments, les nouvelles technologies nous permettent d’avoir un aperçu extrêmement précis des habitudes des citadins, de nous placer ainsi du côté de la demande des villes. Une vision non plus centrée sur les infrastructures mais plutôt sur les usages. » (@latribune).

#Video

Deux jours en immersion à l’Institut de France : coulisses d’un reportage à 360°. De nombreuses personnalités françaises sont venues débattre, le week-end dernier, du sens du progrès et de l’innovation au Palais de l’Institut de France lors de la 4ème édition des Rencontres Capitales. L’occasion pour Méta-Media de tester une caméra 360° sur le terrain et vous faire découvrir ce lieu emblématique de notre culture qui abrite les cinq académies françaises. (@metamedia).

#Piratage

Botnet : le réseau informatique de cybercriminels Avalanche est tombé. L’un des plus gros botnet de la planète est tombé ce jeudi 1er décembre, son nom : Avalanche. Il s’agissait d’un vaste réseau informatique permettant à des cybercriminels d’agir partout dans le monde à une échelle industrielle. Il aura fallu une collaboration internationale pour venir à bout de ce Botnet redoutable, mais finalement Avalanche fait partie du passé. (@PresseCitron).

02 Déc

Régions.news #257 – Edition du vendredi 2 décembre 2016

25Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image004Légende image. Elyx est un personnage imaginaire, la part d’enfance en chacun de nous, qui s’émerveille d’un rien. Il revient de la cité de NeoCity, futur de la ville. Dans une période marquée par la désaffection des États par les citoyens, les villes sont devenues les nouvelles plaques tournantes d’une vision d’avenir, résolument tournées vers l’innovation et l’écologie. A lire : Elyx, le bonhomme globe-trotteur de Yacine Aït Kaci. (@LaTribune).

#Ville

♦ Pendant quatre mois, le jeune conseiller municipal en charge du numérique de la ville de Fleury-les Aubrais, près d’Orléans, a parcouru la France et l’Europe à la recherche des meilleures initiatives dans le numérique. Il en a fait un livre, enthousiaste et critique, pour réveiller la France et inspirer autant les entreprises que les collectivités et les candidats à l’élection présidentielle. (@latribune)

♦ Besançon fait partie des 7 territoires français retenus pour expérimenter différentes technologies numériques, comme cette navette autonome qui pourrait bientôt rouler dans l’agglomération. (@FranceBleue)

♦ Après New York et Singapour, Romainville veut construire sa tour maraîchère. La maire de cette ville de Seine-Saint-Denis, Corinne Valls, veut voir pousser un bâtiment high-tech où les légumes bio seront cultiver sur six étages, « entre geste ancestraux et modernité ». (@LObs)

♦ La Métropole européenne de Lille (MEL) a mis en place un centre de commandement vers lequel remontent en temps réel les informations relatives au réseau d’eau potable de soixante-deux communes. L’objectif est de réduire les pertes de 3 millions de m3 par an. (@lemondefr)

♦ Le site Objetconnecte.com a publié le classement des smart cities françaises.Le terme « Smart City » comprend de nombreux aspects. Cela concerne aussi bien le développement durable, l’énergie, la qualité de vie, l’environnement, la mobilité, de l’eau, du développement d’entreprise, et encore bien d’autres. Les premières villes concernées : Lyon, Nantes, Montpellier, Issy-les-Moulineaux et Lille. (@iot_business)

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ C’est un livre numérique qui modifie l’histoire en fonction de l’environnement du lecteur. C’est l’innovation mise au point par une start-up de Toulouse, Via Fabula. Après le succès mondial de son premier livre adaptatif, un second ouvrage destiné aux enfants vient de sortir. (Tout ce qui buzz– @France3MidiPy)

♦ En marge des Transmusicales, la French Tech (désigne tous ceux qui travaillent dans ou pour les start-up françaises) organise à Rennes son événement annuel, DigtalTech, autour de l’intelligence artificielle et la musique. Une dose d’intelligence artificielle est introduite dans la génération d’images qui accompagne les sets des DJ’s, on est en droit de se demander si, demain, la programmation des Transmusicales sera composée par une IA. (Soyons smart! – @france3Bretagne)

image006Légende image. Michel Ancel, célèbre concepteur français de jeux vidéo, raconte l’importance de la programmation dans sa carrière : « la programmation fait peur, mais c’est un formidable outil créatif ». Ce Montpelliérain d’adoption explique : « Si tout le monde se met à programmer, on vivra dans un monde meilleur. Le jeu vidéo reste un art très technologique. » (@Pixelsfr).

#ObjetConnecte

♦ Depuis un an, le Samu de Rennes (Ille-et-Vilaine) expérimente l’utilisation de lunettes connectées. Objectif : permettre au régulateur de voir en direct les interventions afin d’anticiper les besoins, notamment lors de situations impliquant de nombreuses victimes telles que celles des attentats. (@LaParisienne).

#Politique

♦ Qu’est-ce que les Civic Tech. Une contraction de civic technology qui désigne l’utilisation des technologies numériques au service de la démocratie. Dans les Inrockuptibles, Agathe Auproux fait le point sur l’extension de ce domaine appelé par Pierre Rosanvallon « la démocratie d’exercice ». Ne s’agirait-il pas en définitive d’inventer de nouvelles formes de délibération publique et de contrôle de la transparence politique, afin de « garantir que les gouvernants sont au service de l’intérêt général ». « Nous sommes des citoyens du 21ème siècle, faisant de notre mieux pour interagir avec des institutions du 19ème siècle, qui sont basées sur une technologie de l’information du 15ème siècle. (…) Il est temps de se demander : qu’est-ce que la démocratie à l’ère d’internet ? », constate Pia Mancini, fondatrice de DemocracyOS. La civic-tech poserait-elle donc les bases d’une révolution démocratique ? Serge Pilicer, fondateur de Mon e-parti, se demande comment ces civic-tech peuvent doper la démocratie et détrôner les politiques ? Ainsi encouragés par les échéances électorales de 2017, des start-up citoyennes mêlent applications mobiles et réveil civique. Pour financer leurs projets, elles choisissent des modèles entre démarches associative et capitalistique.

♦ Revue de liens : – Les civic-tech seront des outils en développement pour des villes inclusives ; – Civic Tech : les innovations démocratiques en questions ; – L’inclusion numérique, l’autre versant de la civic tech.

♦ Le numérique peut-il améliorer les démocraties ? Une série en cinq épisodes Par Olivier Ezratty, expert @Frenchweb. Dans la 5ème partie, l’auteur traite de l’influence des grands acteurs du numérique sur la démocratie ainsi que la perspective de voir l’intelligence artificielle (IA) se porter au secours du politique et devenir une forme alternative de démocratie participative. Les civic-tech sont des outils au service d’une nouvelle méthode de travail pour les politiques comme pour les citoyens A eux aussi de s’en saisir.

#Presidentielle2017

♦ Deux jours après la victoire de François Fillon à la primaire de la droite, le think tank Renaissance Numérique adresse 3 questions au candidat à la Présidentielle 2017 sur la taxation des plates-formes, l’imposition des acteurs de l’économie collaborative et la mise en place de la carte d’identité biométrique. (@LUsineDigitale). A lire aussi : Vote électronique, « open data » et Hadopi : le programme de François Fillon sur le numérique. (@Pixelsfr)

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 26 novembre 2016 édité par le site Méta-Media. A retenir cette semaine :
– L’offensive d’une poignée de milliardaires US contre la presse ; le journalisme en danger ; les journalistes doivent apprendre à penser l’inimaginable ; quel journalisme dans Trumpland ? ; – Comment se fabriquent les infos bidons virales; du porno sur CNN ? Beaucoup de médias reprennent l’info fausse ; – Les 100 photos les plus influentes de l’histoire. Retrouver la sélection des outils MétaMedia sur jTools.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

 

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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A Singapour, on pense le futur de la mobilité. Singapour serait la ville la plus intelligente du monde, d’après le classement « Smart city Juniper Research 2016 ». Plus de 40 critères ont été pris en compte pour arriver à cette conclusion. La technologie, le transport, l’énergie ou encore l’économie font partie des secteurs étudiés pour l’occasion. Grâce à l’analyse de données, la « Suisse d’Asie » s’est perfectionnée en termes de mobilité et d’énergie. Sa première stratégie consiste à dissuader les Singapouriens d’utiliser la voiture et pour cela, rien de tel que d’améliorer les transports publics. Il y a trois ans, le trafic était congestionné à la fois sur les routes et dans les métros aux heures de pointe. Pour y remédier, la gratuité des transports pour ceux qui arrivent à destination avant 7h45 a été instaurée… et ça marche, beaucoup de gens ont changé leurs habitudes et vont travailler plus tôt. (@lalibrebe).

Utiliser les réseaux sociaux pour prendre le pouls de la ville. En utilisant la masse de données des réseaux sociaux et des plateformes de partage de photos, les chercheurs peuvent mesurer rapidement l’activité touristique d’un quartier ou prédire les commerces dont il aurait besoin. (@courrierinter).

#Mobile

Les bots et les assistants virtuels vont-ils tuer les applications ?  Si vous possédez un smartphone, vous avez probablement installé les applications de quelques sites de e-commerce, de compagnies de transports (taxis, VTC, SNCF…) et quelques jeux pour la route. Bref, l’univers applicatif et sa formidable simplicité vous rendent probablement accro. Mais ces applications qui nous ont changé la vie sont-elles si pratiques ? Prenons le cas concret de l’organisation d’une soirée cinéma-restaurant. Aujourd’hui, vous aurez besoin d’utiliser au moins quatre applications. D’abord, celle d’un moteur de recherche ou d’un site comme Allociné, pour choisir le film. Puis celle du cinéma pour acheter la place en ligne. Pour trouver le restaurant, il faudra faire un tour sur l’application de Lafourchette.fr, de TripAdvisor ou l’un de leurs nombreux concurrents, puis réserver. Enfin, pour vous y rendre, une appli de cartographie ou de transports en commun vous indiquera votre itinéraire. À chaque fois, il vous faudra ouvrir une application, puis la refermer ou la placer en arrière-plan, puis chercher la suivante dans votre téléphone voire la télécharger si besoin. Certes, c’est mieux que l’époque de l’annuaire et du téléphone fixe. Mais force est de constater que les applications ont beau être pratiques, elles ne sont pas optimales en terme d’expérience utilisateur. (@latribune).

#Media

Axios : le « pure player » d’info le plus attendu du moment. Alors que beaucoup de publications et de sites d’infos se sentent dans une impasse financière, Jim VandeHei, cofondateur de « Politico », et Mike Allen, l’auteur de la newsletter (Playbook) restée la plus célèbre de ce site, s’apprêtent à lancer un nouveau média d’information haut de gamme avec un nouveau modèle économique et un nouveau langage. Depuis ce mercredi, ils ont levé un coin du voile sur leur projet en ouvrant un site (« Axios.com ») et en donnant une interview à Vanity Fair et Recode. Leur nouveau média dont le nom Axios veut dire « méritant » en grec, est que ses contenus seront distribués par newsletters ou voyageront volontiers sur les réseaux sociaux comme Facebook, Snapchat et LinkedIn pour toucher leur cible. (@LesEchos).

#OrdinateurQuantique

Les physiciens explorent la voie du stockage des données avec des diamant Pour fonctionner, un ordinateur a besoin d’une mémoire où il peut lire et écrire des données. Les ordinateurs quantiques n’échappent pas à cette règle mais ils doivent pour cela se protéger contre la décohérence. Les physiciens explorent dans ce but la voie du stockage des données avec des diamants. De nouveaux progrès viennent d’être réalisés. (@futurasciences).

#Algorithme

Comment rendre les algorithmes responsables ? Nicholas Diakopoulos (@ndiakopoulos), de l’université du Maryland et Sorelle Friedler (@khphd), de l’Institut de recherche Data & Society, viennent de publier dans la Technology Review, une synthèse de leurs recherches établissant 5 principes pour rendre les algorithmes responsables. A savoir : la responsabilité, l’explicabilité, l’exactitude, l’auditabilité et la justiciabilité. (@internetactu).

#Economie

Philippe Martinez (CGT) : « L’ubérisation précarise les travailleurs ». Les start-up qui emploient de simples particuliers, souvent en tant qu’autoentrepreneur et donc sans contrat de travail, œuvrent à « une évolution dangereuse qui précarise les travailleurs », a estimé, dimanche 27 novembre, Philippe Martinez, le secrétaire général de la Confédération général des travailleurs (CGT), interrogé dans l’émission « Questions politiques » de France Inter, en partenariat avec Le Monde. Ce modèle, utilisé par certaines start-up de livraison des repas, ou par Uber avant une décision de la justice française, permet de ne pas payer un certain nombre de cotisations et prive les personnes recourant à ces services d’un certain nombre de protections et garanties attachées au salariat traditionnel. Ce modèle constitue, selon M. Martinez, un « phénomène de mode » en voie d’extinction : « Il y a de plus en plus de salariés qui créent des associations » pour attaquer en justice afin de voir leur relation contractuelle avec ces entreprises requalifiées en véritable contrat de travail (en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne). (@pixelsfr).

#Entreprise

Capital-risque : la French tech dresse sa feuille de route au futur Président. « Financer l’innovation est dans l’agenda politique, de Juppé à Fillon. A tous les niveaux, les responsables publiques en mesurent l’enjeu sur la croissance et l’emploi », a répondu Olivier Mathiot, le président de France Digitale face au défi lancé par l’Afic, l’association des fonds français, de doubler la taille du capital innovation. Mais la prise de conscience de la vague digitale née du mouvement des pigeons, et que n’a pas anticipé le Medef, n’a créé pour l’heure qu’un « tas de sable ». Avec Bpifrance, les fonds, les business angels et France Biotech, l’association des champions de l’entreprenariat digital a dressé la feuille de route du futur président. Pour France Digitale, à l’origine des primaires du numérique pour la droite, et bientôt pour la gauche, cela passe d’abord par casser les faiblesses qui collent à la France, comme la difficulté à licencier et le prisme anti-entrepreneur. « Les questions micro-économiques intéressent plus les électeurs que le sujet de l’identité nationale », a indiqué Olivier Mathiot. (@EchosBusiness).

#Surveillance

Ce que contient la nouvelle loi sur le renseignement britannique. Le Parlement britannique vient de voter une nouvelle loi sur le renseignement. Cet « Investigatory Powers Act » aura force de loi dès sa promulgation par la reine, dans quelques jours. Surnommé « Snoopers’ Charter » (« charte des fouineurs »), le projet a suscité de vives inquiétudes, tant de la part des défenseurs des libertés publiques et de la vie privée que des géants du Web. Il a finalement été validé sans encombre par les parlementaires britanniques, dans un climat d’indifférence générale, alors qu’il marque un durcissement sévère de la surveillance et légalise des pratiques déjà exercées, en dehors de tout cadre juridique, par les services de renseignement. Le Guardian a évoqué « un large éventail d’outils pour espionner et pirater sans égal dans les autres pays d’Europe de l’Ouest, ni même aux Etats-Unis ». (@Pixelsfr).

#Web

Internet, l’autre grave désillusion. Chronique de Eric Le Boucher. L’espoir des gens de raison était immense : Internet allait mettre la connaissance à la portée de tous. Rendez-vous compte : les meilleurs cours des meilleurs profs par un clic. Toutes les études, toute la science mise à disposition gratuitement. (…) Patatras. A leur surprise, les gens de raison découvrent qu’il n’en est rien ou plutôt que c’est le contraire qui se passe : avec Internet le faux gagne sur le vrai. Le web amplifie et légitime le n’importe quoi. Le débat est lancé aux Etats-Unis sur le rôle des réseaux sociaux dans l’élection présidentielle mais la conclusion presque unanime des politologues est nette : Facebook n’a pas fait la victoire de Donald Trump mais y a très fortement contribué. (…) « Si on ne sait plus distinguer le vrai du faux, si on ne fait plus la différence entre les arguments et la propagande, on aura des problèmes » dans nos démocraties a prévenu comme désemparé Barack Obama lors de sa visite à Berlin. (…) Il faudra radicalement inventer autre chose, un déplacement massif de l’Etat providence sur les classes moyennes et une politique éducative et médiatique qui redonne les moyens d’avoir l’esprit libre. Il y a beaucoup, beaucoup de travail. (@LesEchos).

#Convergence

Streaming: l’américain AT&T aux limites de la neutralité du Net. La convergence média-télécoms à son paroxysme. Le géant américain de la télévision payante (plus de 25 millions de clients) et fournisseur d’accès à Internet AT&T lance ce 30 novembre son offre de streaming DirecTV Now aux États-Unis pour tenter de séduire des Américains qui délaissent de plus en plus les offres traditionnelles de télévision et se tournent vers le tout numérique pour suivre leurs programmes préférés. Jusqu’ici, rien d’anormal. Mais face à la concurrence toujours plus nombreuse dans l’industrie du streaming, AT&T a dans ses bagages un atout de poids : il est fournisseur d’accès à Internet (FAI) pour 15,6 millions d’Américains. Désireuse de profiter de cet avantage, l’entreprise a donc décidé que les films et séries visionnées sur DirecTV Now ne compteraient pas dans les limites de données, lui accordant ainsi le statut de « zero-rate » (taux zéro). De quoi faire enrager une bonne partie des États-Unis à l’heure où la neutralité du Net est mise en péril par les déclarations du président élu Donald Trump. (@latribune).

#Television

Avec l’acquisition de MinuteBuzz,TF1 poursuit sa conquête du numérique. « Non, la télévision n’est pas morte. Elle a fait des enfants. Et, on très fier de vous présenter notre première adoption ». C’est par ce clin d’oeil qu’Olivier Abecassis, directeur innovation et digital de TF1 a présenté la prise de participation majoritaire de son groupe dans MinuteBuzz, média très présent sur les « millénials », les jeunes devenus le graal des annonceurs. Vu de loin, on n’aurait pas forcément imaginé il y a quelques temps, le mastodonte TF1 racheter une petite société d’une quarantaine de collaborateurs, spécialisée sur les vidéos courtes sur les réseaux sociaux, dont l’état major de TF1 n’avait sans doute jamais entendu parler il y a quelques mois…De son côté, Maxime Barbier, directeur général de MinuteBuzz, qui revendique 9 millions de fans et 250 millions de vidéos vues par mois, précise en souriant qu’il n’avait pas regardé la télévision depuis son adolescence… (@LesEchos). A lire : le directeur général d’eTF1, Olivier Abecassis, revient sur la prise de participation majoritaire de son groupe dans le média à destination des millennials MinuteBuzz : « MinuteBuzz va nous permettre de prolonger nos émissions sur Facebook et Snapchat » (@journaldunet).

Le débat des primaires : un genre télé devenu mainstream. À quelques jours du premier tour de la primaire de la droite et du centre, BFM TV a réclamé de participer elle aussi à la retransmission du débat de l’entre-deux tours organisé et retransmis par TF1 et France 2, le 24 novembre 2016, au motif qu’il était normal de « respecter le principe du pluralisme ». Curieux motif, puisque le fait d’avoir la possibilité de regarder sur un canal supplémentaire un débat ne change pas en soi l’offre d’information. Prétexte plutôt, qui cache mal la seule raison d’une telle demande : l’assurance de faire une audience bien supérieure à celle d’une soirée ordinaire. Car, depuis, l’instauration de cette nouvelle pratique de l’élection du candidat qui représentera un parti à la présidentielle, les spectateurs ont manifesté continûment leur intérêt pour l’exercice. À l’automne 2006, la première du genre a attiré 4 millions de spectateurs sur LCP-Public Sénat, qui l’avait accueillie et, depuis, les chiffres ont régulièrement augmenté pour atteindre, au premier débat de 2016 diffusé le 13 octobre sur TF1, 5,6 millions de téléspectateurs. S’il fallait donc résumer d’un mot l’enjeu des primaires pour les chaînes, le mot « audience » serait suffisant. (@InaGlobal).

#Information

Comment armer la transparence ? Roger Taylor est le fondateur du Réseau des services publics ouverts à la Royal Society of Arts. Il est aussi l’auteur, avec Tim Kelsey, le directeur de l’agence de la santé numérique australienne (après avoir été celui de la NHS britannique, et responsable de l’ouverture des données et de la transparence au Cabinet Office), de Transparence et société ouverte. Dans une remarquable tribune pour Discover Society, il est justement revenu sur les enjeux de la transparence. Le développement des technologies de l’information a été vu comme un âge d’ouverture et de transparence, permettant de mettre en capacité les citoyens. Désormais, grâce à une information toujours plus disponible, nous pouvons surveiller et contrôler le monde en continu… Mais est-ce si sûr ? Pour Roger Taylor, l’ouverture et la transparence ne peuvent être mesurées seulement en terme de volume d’information disponible. L’important, ce qui compte, c’est de mesurer de combien d’information je dispose par rapport aux autres. « La transparence nous leurre lorsqu’une des parties est en mesure de profiter indûment de l’autre grâce à un meilleur accès à l’information ». L’important n’est pas la quantité d’information disponible ou publique, mais la symétrie d’accès à l’information pourrait-on résumer. « Demandez-vous si le développement des technologies de l’information vous a permis d’en savoir plus sur l’état ou s’il a permis à l’état d’en savoir plus sur vous ? L’informatisation des services bancaires a-t-elle permis aux particuliers d’en savoir plus sur leurs banques ou aux banques d’en savoir plus sur leurs clients ? » Pour Roger Taylor, l’âge de la transparence de l’information semble avoir surtout rendu le monde plus opaque. (@internetactu).

01 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 1er décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende Image. Et si nous devenions une société de Schtroumpf numérique ? « Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. » écrivait Alexis de Tocqueville dans « Démocratie comme despotisme » (1840). A lire l’essai « Schtroumpfologies », d’Antonio Dominguez Leiva et de Sébastien Hubier sur le succès médiatique de la bande dessinée par la multiplication de communautés interprétatives sur les réseaux sociaux. (@Libe). A écouter : De quoi Schtroumpf est-il le nom ? (@franceculture).

#Ville

« Open data » : qui pilotera les villes de demain ? L’ouverture des données de transport est devenue l’une des clés de l’innovation et l’enjeu de batailles économiques. Elle bouleverse aussi la gouvernance des villes. Métro, vélo, auto ? Pour se déplacer en ville et repérer le mode de transport le plus adapté à la météo et aux circonstances, une application fiable est devenue l’indispensable boussole des citadins. Selon une étude publiée sur le site Science Advances, en février, 80 % des trajets possibles dans les métropoles excèdent les capacités de calcul d’un cerveau humain. Il n’est donc pas étonnant que les données de mobilité urbaine fassent l’objet d’une âpre bataille dont le vainqueur pourrait bien être le véritable pilote de la ville de demain. (@lemondefr).

A Lille, la data du débit de l’eau. La Métropole européenne de Lille (MEL) a présenté, le 10 octobre, un centre de commandement vers lequel remontent en temps réel les informations relatives au réseau d’eau potable de soixante-deux communes. Un nouvel outil de pilotage conçu par Veolia en partenariat avec IBM, dans le cadre d’une délégation de service public. Le directeur du centre, Paul Mousty, les appelle ses « oreilles électroniques » : un millier de sondes sont en cours d’installation sur les canalisations pour « écouter les tuyaux ». L’objectif est de réduire les pertes de 3 millions de m3 par an. Avec les capteurs des châteaux d’eau, les compteurs connectés des bâtiments collectifs et les sondes chargées de mesurer la qualité de l’eau, des dizaines de milliers de données sont produites chaque jour. (@lemondefr).

Singapour, « banc d’essai » de la ville digitale. Lancé le 24 novembre 2014 par le premier ministre de la cité-Etat de Singapour, Lee Hsien Loong, le programme Smart Nation organise le recueil et le traitement de toutes les données possibles dans l’intention d’« offrir des services de qualité aux citoyens ». Dans un premier temps, un laboratoire de planification digitale a été constitué autour d’un petit groupe de spécialistes. « Sa mission est, depuis le départ, de rendre le big data facile à comprendre et à visualiser, nous a expliqué son directeur, Benjamin Chan Khoon-Loong. Nous permettons à tous les planificateurs de la ville d’accéder aux données et de les utiliser. »Dans cette optique, les employés de la ville ont été et sont formés à la collecte et à l’exploitation de séries de données. (@lemondefr). A lire aussi : Tan Kok Yam (Singapour) : « Singapour a investi 2,8 milliards de dollars dans les technologies de l’information cette année » (@journaldunet).

Prix « Le Monde » de la recherche 2016 : aménager les villes grâce aux algorithmes. Chaque jour, sans en avoir conscience, la moitié de la population mondiale pose le pied sur l’un des puzzles les plus fascinants que l’humanité ait construits : la ville. Et bien qu’elle nous soit familière, nous sommes loin d’en connaître toutes les pièces et la façon dont elles s’emboîtent. Cette ignorance se manifeste dans notre incapacité à construire des villes en partant de rien, ou dans les conséquences catastrophiques de certains projets d’urbanisme. En l’absence d’une connaissance fiable, les politiques d’aménagement ne peuvent en effet que se fonder sur des intuitions, des critères simplistes, voire idéologiques. Mais ceci est en train de changer. Grâce à la numérisation des données traditionnelles (enquêtes statistiques, cartes, images satellites, etc.), et aux traces numériques laissées par chaque individu, la quantité de données disponibles sur les villes augmente à une vitesse inouïe. C’est sur cette masse de données que s’appuie une nouvelle science – multidisciplinaire – des villes. (@LeMondefr).

La deuxième vague de l’opération Data City est lancée. « La ville est une énorme productrice de données. L’analyse de cette information permet de rendre la ville plus inclusive, résiliente, ouverte et efficace », a déclaré Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris, chargé de l’urbanisation, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité, en amont du lancement officiel de la deuxième édition de l’opération Data City, organisée par l’incubateur de startups NUMA et la Ville de Paris. Un programme d’innovation ouverte qui allie startups et grands groupes dans un travail de recherche de solutions innovantes au service de la ville. (@latribune).

#Data

Les dangers et les incongruités du big data. Pour la première fois cette année, le big data est devenu un acteur important – et controversé – dans deux scrutins majeurs, la présidentielle américaine et le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni. Aux Etats-Unis, les démocrates avaient une longueur d’avance sur les républicains en matière de ciblage fin des électeurs, y compris sur l’historique de leurs votes : depuis la première campagne présidentielle de Barack Obama, ces techniques ont été ­perfectionnées. L’exploitation de ces masses de données n’a pas fait de miracle pour Hillary Clinton, qui n’a pas réuni suffisamment de grands électeurs, bien qu’elle ait remporté le suffrage populaire, dans les villes surtout. Elle avait à peine concédé la victoire à Donald Trump que les réseaux sociaux étaient accusés d’avoir influencé le scrutin, en laissant figurer quantité d’informations mensongères sur leurs fils d’actualité. (@lemondefr).

#Economie

Uber, prochaine faillite du siècle ? Créé il y a 7 ans, Uber est devenu rapidement un modèle pour de nombreuses startups et on ne compte plus les “Uber-like”. En dépoussiérant le secteur du taxi, et en profitant des nombreuses grèves qui ont offert une publicité gratuite au service de VTC, Uber est devenu un acteur majeur du monde technologique, valorisé aujourd’hui près de 70 milliards de dollars. Rien ne semble pouvoir arrêter la firme californienne. Et pourtant, derrière la vitrine médiatique, le colosse pourrait se révéler plus fragile qu’il n’y parait. Et si, comme le prédisent certains économistes, l’aventure Uber se terminait par une faillite ? Article initialement paru sur Medium par Pierre André, cofondateur de WeCasa. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

« Paris, fer de lance de la deep tech ». Aujourd’hui plus que jamais, lorsque je pense à Paris, je visualise des machines intelligentes, des robots dotés d’émotions et des technologies de réalité virtuelle. Cette nouvelle vague de technologies de pointe (deep tech), dont Paris est devenu le fer de lance, va bouleverser nos existences à bien des égards. Il y a un énorme potentiel économique pour la France, si elle sait profiter de cette vague. La France, et plus particulièrement Paris, se targue de compter dans ses rangs des entrepreneurs et des scientifiques de renommée mondiale. Et l’on peut désormais imaginer l’implantation d’une entreprise pesant plusieurs milliards de dollars à Paris, une idée totalement insensée il y a encore cinq ans… Deux signes majeurs annoncent que la lame de fond est en formation et qu’elle pourrait placer la capitale française comme le creuset des grands leaders qui révolutionneront le secteur des high-tech dans les dix ans qui viennent. (@LesEchos).

#MinorityReport

Des criminels potentiels identifiés par un algorithme : une pente savonneuse ? Et si demain, Big Brother allait de pair avec Big Data ? Imaginez un futur dystopique à la Minority report, où les traits de chacun, connus par les machines grâce à l’omniprésence des caméras de vidéosurveillance, seraient méticuleusement scannés par des algorithmes cherchant à identifier les criminels potentiels. Une perspective qui a de quoi faire froid dans le dos. C’est pourtant une application technologique de ce type qu’envisagent Xiaolin Wu et Xi Zhang, chercheurs en informatique à la Shanghai Jiao Tong University (le premier étant également Professeur à l’université de McMaster au Canada), à travers un article pré-publié sur arXiv. (@Sciences_Avenir).

Detecter-les-crimes-grace-aux-algorithmes-predictifs. « Dans dix ans, cette industrie comptera moins d’employés qu’aujourd’hui », explique Alf Göransson, le patron de Securitas. Depuis dix ans, il observe autant qu’il oriente le « changement radical » du secteur de la sécurité. Reconnaissance faciale et détection des comportements suspects, « nous pouvons utiliser des caméras intelligentes pour détecter le crime avant qu’il se produise » et il ajoute : « Si vous pouvez empêcher un meurtre, un viol ou un attentat simplement en vous servant de la technologie, à mon avis, c’est bien ». Ainsi « la tendance en Europe et en Amérique du Nord est d’autoriser de plus en plus de caméras afin de réduire la criminalité ». (@lp_techno).

Un réseau neuronal apprend à reconnaître les criminels par leurs visages. Vers la fin du 19e siècle, le criminologue italien Cesare Lombroso a mis au point une théorie voulant que la nature criminelle d’un individu soit une classe héréditaire pouvant être distinguée par l’apparence physique. Cette théorie a par la suite été discréditée de manière virulente par le criminologue anglais Charles Goring, après que celui-ci ait analysé statistiquement les données liées aux anomalies physiques auprès de criminels et de non-criminels. Il conclut que la méthode de Lombroso ne pouvait expliquer la criminalité que très marginalement, et que les différences statistiques des deux catégories d’individus étaient insignifiantes. Ce débat vient de ressurgir dans la communauté scientifique. Alors que des chercheurs de l’Université Jiao-Tong de Shanghai ont déposé une étude s’appuyant sur cette même théorie. Les chercheurs Xiaolin Wu et Xi Zhang ont ainsi mis au point un réseau neuronal conçu pour analyser « la courbure des lèvres, la distance du coin interne de l’œil, et ce que l’on surnomme l’angle du nez et de la bouche » de visages afin d’identifier la nature criminelle d’une personne. L’algorithme a été en mesure de reconnaître avec succès des criminels 89% du temps, simplement en évaluant leurs yeux, nez et bouches sur un ensemble de photos d’identité. Intitulée Automated Inference on Criminality using Face Images, l’étude en question, qui doit toujours être évaluée par des pairs, décrit comment l’équipe a entraîné un algorithme à analyser une collection de photos d’identité d’hommes âgés de 18 à 55 ans. (@BranchezVous).

#Piratage

Une cyberattaque sur quatre réussit en France (Accenture). C’est une nouvelle statistique inquiétante pour les entreprises. Plus d’une attaque ciblée sur quatre a abouti à une violation effective des dispositifs de sécurité au cours des douze derniers mois en France, selon une étude du cabinet de conseil Accenture. L’enquête a été menée auprès de 2.000 dirigeants, en charge de la sécurité dans les entreprises réalisant un chiffre d’affaire d’au moins un milliard de dollars et basées dans 15 pays, dont la France (124 répondants). Douze secteurs sont concernés par cette enquête : assurance, banque, marchés de capitaux, communication, énergie, santé, hautes technologies, sciences de la vie, produits de consommation, équipement industriel, distribution, utilities. (@latribune).

#Marque

Amazon va (enfin) s’attaquer à la contrefaçon.  Faux sac pour y glisser des faux cosmétiques, faux chargeur quand le faux smartphone est à court de batterie, fausse copie d’un vrai produit de marque, faux commentaires et fausses notes mais vrai argent. Sur Amazon, le site aux 300 millions de produits listés, la contrefaçon est devenue endémique. Relativement silencieux sur le sujet, le plus grand site d’e-commerce au monde a désormais décidé de lutter activement contre ce fléau qui peut coûter très cher aux vendeurs, révèle Bloomberg. (@latribune).

#TransformationNumerique

Les laissés-pour-compte du numérique, un défi pour l’État. Si les services administratifs (Pôle emploi, impôts, Sécurité sociale…) ne cessent de se dématérialiser, une frange non négligeable de la population reste déconnectée. Pour ne pas les isoler davantage, l’État dévoile enfin sa stratégie d’inclusion numérique, qui s’inspire très largement de l’esprit de l’initiative French Tech. L’objectif : fédérer à moindre coût les acteurs éparpillés de la médiation numérique dans l’espoir d’insuffler une dynamique. Trop peu, trop tard ? (@latribune).

#Musique

En marge des Transmusicales, la French Tech (désigne tous ceux qui travaillent dans ou pour les start-up françaises) organise à Rennes son événement annuel, DigtalTech, autour de l’intelligence artificielle et la musique. Une dose d’intelligence artificielle est introduite dans la génération d’images qui accompagne les sets des DJ’s, on est en droit de se demander si, demain, la programmation des Transmusicales sera composée par une IA. (Soyons smart! – @france3Bretagne).

#Culture

C’est un livre numérique qui modifie l’histoire en fonction de l’environnement du lecteur. C’est l’innovation mise au point par une start-up de Toulouse, Via Fabula. Après le succès mondial de son premier livre adaptatif, un second ouvrage destiné aux enfants vient de sortir. (Tout ce qui buzz– @France3MidiPy).

 

30 Nov

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 30 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Cette intelligence artificielle est capable de créer des vidéos et d’anticiper le futur. Des scientifiques du MIT et du CSAIL ont développé un algorithme capable de créer des vidéos et de prédire ce qu’il va arriver en se basant seulement sur une seule scène. L’équipe de chercheurs a soumis son algorithme à un entrainement intensif en le faisant regarder 2 millions de vidéos. Ces vidéos sans titres contenaient des scènes ordinaires pour que l’intelligence artificielle s’habitue aux interactions de la vie humaine. Suite à ce long visionnage, l’algorithme est capable de générer ses propres vidéos d’une très courte durée (1,5 secondes). L’algorithme crée ces images grâce à un système qui oppose deux réseaux neuronaux. Le premier permet de générer la vidéo et le deuxième fait la distinction entre les vraies vidéos et celles créées par une machine. (@tomsguidefr).

Chine : une I.A. détermine les criminels potentiels. Xiaolin Wu et Xi Zhang, deux chercheurs en informatique à la Shangai Jiao Tong University, ont publié un rapport sur le site arXiv.  Ils déclarent avoir mis au point des algorithmes capables de repérer, grâce à un logiciel de reconnaissance faciale, les criminels, qu’ils soient déclarés ou ou non… une théorie qui fait froid dans la dos et évoque malheureusement celle de Cesare Lombroso au 19ème siècle. Ce dernier avait établi le profil du « criminel né », soit un homme qui présente certains traits anatomiques (forte mâchoire, arcades sourcilières proéminentes…), psychologiques (insensibilité à la douleur…) et sociaux (tatouages, argot…) qui le rapprocheraient du sauvage. Le médecin avait dû, alors faire face à un mouvement critique de grande ampleur. (@LAdn_Eu).

L’I.A. de Google sait maintenant mieux lire sur lèvres qu’un humain bien entraîné Pourquoi j’ai choisi de devenir un entrepreneur sans-domicile fixe. Google a ajouté une nouvelle compétence à son intelligence artificielle DeepMind : la possibilité de lire sur les lèvres de ses interlocuteurs. L’IA est encore loin d’être parfaite, mais après avoir visualisé plus de 5000 heures de programmes TV, elle est désormais bien plus performante qu’un humain entraîné à lire sur les lèvres. (@JournalDuGeek).

#Prospective

Des puces RFID directement injectées sous la peau pour payer ou gérer ses applications mobiles. Une idée géniale pour se passer des objets ou une menace pour la vie privée ? Démarrer sa voiture d’un simple geste de la main ou payer son café avec le doigt : grâce à des puces directement incorporées dans le corps, les objets connectés ne seront bientôt qu’un lointain souvenir. En Suède, des employés d’un centre d’affaires ont choisi se faire implanter une puce RFID sous la peau pour profiter de tous les services : badger à l’entrée des bâtiments, prendre le bus, payer le restaurant d’entreprise et même faire des photocopies. “Plus besoin de s’embarrasser un code PIN ou un mot de passe, il suffit de toucher quelque chose avec sa main pour interagir avec », se réjouit son inventeur, membre d’un groupe de “biohackers” suédois qui s’est fait lui-même implanter la puce. (@bymaddyness).

#Ville

« Il n’existe pas un modèle de smart city, mais des projets adaptés aux besoins de chaque ville » Le développement des smart cities est devenu un élément clé pour faire face à la croissance démographique des villes. Ce concept, basé sur le numérique, permet d’optimiser les flux, les ressources énergétiques, et de réduire l’impact environnemental. Mais la smart city n’est pas sans transformer en profondeur toute l’industrie de construction, de gestion et d’exploitation des villes. Entretien avec François Duquesnoy, Directeur smart cities chez Orange. (@orangebusiness).

Après New York et Singapour, Romainville veut voir pousser sa tour maraîchère. La ville de Seine-Saint-Denis met la dernière main à son projet de ferme verticale bio au cœur d’une cité réhabilitée.Des fous veulent faire pousser des légumes en ville. Et c’est dans cette zone hyper-urbanisée de la petite couronne que la maire divers gauche, Corinne Valls, veut voir pousser une tour maraîchère, un bâtiment high-tech où les légumes bio pousseront sur six étages, « entre geste ancestraux et modernité ». Un clin d’œil à l’histoire mais, surtout, la volonté de réconcilier les Franciliens avec leur environnement en invitant la campagne à Romainville. Ce mode de production en bacs fait déjà ses preuves dans de grandes mégapoles où il n’y a plus un centimètre carré disponible au sol. A New York, les fermes de la Brooklyn Grange disposent ainsi de 10.000 m2, le plus grand potager sur toits de la planète. L’idée de la ferme verticale est aussi mise en œuvre à Singapour où, au milieu des gratte-ciels, les salades poussent en hauteur. Sauf que Romainville sera nettement plus écoresponsable que sa cousine asiatique car les légumes sont non seulement cultivés hors-sol mais… sans terre. (@LObs).

Le 3° Forum économique du Grand Paris, le 9 décembre, célèbre l’économie circulaireComme le souligne la maire de Paris, Anne Hidalgo, cette réorientation profonde de notre société vise à mettre fin au découplage entre économie et écologie, marchandises et ressources, valeurs d’échange et valeurs d’usage. En substituant la logique du réemploi à celle du remplacement, elle met chacun en situation de retisser avec son environnement, pris dans le sens le plus large possible, les liens sensibles à défaut desquels toute création de richesse s’accompagne d’une dilapidation de ressources. (@latribune).

#Entreprise

Le nouvel âge de la French Tech. Une forme de malédiction ou plutôt le constat d’une carence qui conduit ces pépites à considérer qu’il n’est pas possible d’accélérer leur déploiement à l’international depuis une base hexagonale devenue trop étroite. A quelques trop rares exceptions près, comme BlaBlaCar ou Deezer, par exemple, elles considèrent qu’elles n’ont le choix qu’entre deux solutions : l’exil ou le rachat par un grand groupe. Comme Criteo, parti se coter sur le Nasdaq, ou Withings, récemment racheté par Nokia. C’est ce signe indien qui est sur le point d’être vaincu. Coup sur coup, la semaine dernière, on apprenait que Sigfox, l’opérateur de réseau pour objets connectés, et Devialet, le spécialiste du son haut de gamme, s’apprêtaient à boucler des tours de table à neuf chiffres. Ce matin dans « Les Echos », c’est Webedia, le groupe d’édition thématique sur le Web, qui revendique le statut de licorne. C’est-à-dire une valorisation supérieure à 1 milliard d’euros, grâce notamment aux quelque 300 millions d’euros qu’a investis Fimalac depuis son entrée au capital en 2013. (@LesEchos).

#Economie

Airbnb, Drivy… Le RSI ne sera pas obligatoire pour les loueurs. Voilà qui devrait en rassurer plus d’un. Après de nombreux revirements et rebondissements, les députés ont finalement tranché: les particuliers louant leur appartement sur Airbnb ou leur véhicule sur Drivy et qui dépasseraient un certain seuil de revenus, pourront rester affiliés au régime général. Lundi 28 novembre, les députés ont débattu en nouvelle lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Leur dernier voteobligeait les particuliers louant des biens via des plateformes collaboratives à payer des cotisations sociales au-delà d’un seuil de revenus (7 720 euros pour les biens meubles comme les voitures et 23 000 euros pour l’immobilier) et à s’affilier au régime social des indépendants (RSI). Mais les choses ont basculé. (@Lentreprise).

Dans les coulisses des expériences Airbnb : en route vers le futur du voyage ? A une époque où l’ensemble des Google, Facebook, Netflix, Tesla ou Uber mettent l’accent sur la technologie, les algorithmes et l’intelligence artificielle, la posture d’Airbnb est assez unique dans l’industrie. Une position que Brian Chesky (CEO d’Airbnb) finira d’assumer en prononçant cette dernière phrase : « Everything that we do, will be powered by people » (Tout ce que nous faisons sera alimenté par l’humain). (@Numerama).

#Sante

L’uberisation de la santé pas encore une réalité. Çà et là, les annonces de bouleversement des modèles économique de santé et des professions de santé font florès : « Uberisation de la santé: les médecins sur leurs gardes », « L’uberisation de la santé en marche », « Quand les robots remplaceront les infirmières… » Mais, comme les films de science-fiction annonçant, à tort, des voitures volantes pour les années 2000-2010, la réalité est différente. « La santé n’est pas un produit comme un autre. Les compétences des médecins ne peuvent pas être reproduites comme celles des taxis », assure Frédéric Bizard, économiste spécialiste de la santé à Sciences Po Paris, pour justifier cette difficile diffusion de l’uberisation de la santé. (@latribune).

#Information

Après l’élection présidentielle américaine et la victoire de Donald Trump, Facebook a largement été critiqué pour avoir toléré la diffusion mensonges comme Google qui lui aussi, a essuyé son lot de critiques pour avoir laissé passer des articles mensongers sur Google Actualités. Quelques semaines avant la fin de la campagne présidentielle, sur la plateforme de Wikipedia, une véritable bataille numérique s’est jouée entre les supporters d’Hillary Clinton et ceux de Donald Trump. Mais là où Wikipedia est parvenu à se démarquer vis-à-vis de Facebook ou Google, c’est en intervenant le plus vite possible pour supprimer les informations fausses ou diffamatoires.. Victor Grigas. employé du service vidéo de Wikimedia (branche de Wikipedia, interrogé par Vice, explique que « Si les règles de Wikipedia étaient appliquées à Facebook… Ils perdraient 99% de leur contenu. […] Il y a une politique stricte sur Wikipedia que les gens voient comme un véritable obstacle à l’entrée pour pouvoir commencer à éditer, parce qu’il y a une énorme phase d’apprentissage. » (@slatefr).

#TransformationNumerique

Vous pensiez que la révolution digitale se limitait aux smartphones et aux réseaux sociaux ? Vous aviez tout faux… Alors que la révolution digitale ne fait que commencer, les entreprises traditionnelles et les institutions publiques paraissent n’avoir qu’une vague compréhension des bouleversements qu’elles vont devoir amorcer pour rester compétitives. Beaucoup envisagent à tort cette métamorphose comme une adaptation progressive et douce. Or, les règles ont radicalement changé. Extrait de « Transformation digitale : l’avènement des plateformes » de Gilles Babinet, aux Editions Le Passeur. (@Atlantico_fr).

#Presidentielle2017

Trois questions à poser à François Fillon sur sa politique numérique. Deux jours après la victoire de François Fillon au second tour de la Primaire de la droite, Renaissance Numérique s’interroge sur ses propositions majeures en faveur du numérique. Le Think Tank adresse trois questions au candidat à la Présidentielle 2017 : #1 Pourrez-vous déroger au principe de neutralité du Net pour taxer les plates-formes ? #2 Pourrez-vous contraindre les plates-formes collaboratives à transmettre au fisc les revenus générés par leurs utilisateurs ? #3 Par quel procédé pourrez-vous rendre applicable la carte d’identité biométrie ? (@LUsineDigitale).

#RealiteVirtuelle

Plus performants, plus accessibles, les nouveaux casques 3D de réalité virtuelle débarquent. Que ce soit pour dessiner en 3 dimensions ou pour naviguer au milieu d’un fleuve infesté de crocodiles, l’immersion s’avère bluffante. Pour les industriels du numérique, la réalité virtuelle est l’avenir du divertissement, mais serait aussi celui du travail et des réseaux sociaux… Des mondes numériques que l’on peut désormais explorer en mouvement comme dans la vraie vie et où l’on pourra même toucher et ressentir des objets virtuels. Des expériences d’immersion totale qui trompent nos sens à tel point que notre cerveau a bien du mal à faire la différence avec la réalité. Voir Émission du 26 novembre 2016 de Futur Mag (@Artefr).