30 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► Imaginez une grande ferme sur le toit du pavillon 6 du parc des Expositions de Paris. Cette grande ferme urbaine de 14.000 m² qui produira à terme 300 kilos de fruits et de légumes de saison par jour, vient d’ouvrir ses portes. Deux techniques de cultures sont utilisées. La première, l’hydroponie, consiste à faire pousser les légumes dans un bac, sur un substrat de fibre de coco régulièrement irrigué par une solution nutritive.La seconde technique, l’aéroponie, est sans doute la plus emblématique des fermes urbaines les plus « high-tech » puisqu’il s’agit de colonnes verticales, de plusieurs mètres de haut, trouées : dans chaque trou est placée une plante, dont les racines sont aspergées d’eau et de solution nutritive, nuit et jour, toutes les quinze minutes. @ usbeketrica. Légende image : La vue de ferme urbaine de la porte de Versailles (Photo : Stéphane Compoint).

#Alimentation

► « Plus les villes grandissent, plus les campagnes s’éloignent pour ceux qui vivent en leur centre. Je propose de rétablir la relation entre la ville et sa région, et d’introduire l’espace de production de nourriture dans la ville. L’Europe est pleine d’espaces inefficaces structurés par le béton, qui pourraient devenir productifs. Nombre de terrains pourraient être convertis en jardins, vergers, fermes communaux. Bien entendu, cela ne pourra jamais nourrir la ville dans sa totalité mais ça peut redonner aux gens accès à la nature », explique Carolyn Steel, l’architecte urbaniste britannique plaide pour une réorganisation de la ville à partir des besoins en alimentation dans son dernier livre paru en mars 2020, « Sitopia. How Food Can Save the World (« Sitopie. Comment la nourriture peut sauver le monde » @lemondefr.

#Ville

► La Smart City doit elle se penser par les usages ? « Quand on regarde toutes les Apps censées simplifier la vie des citoyens du tri des déchets, à sa carte transport, à son parcours touristique… Aucune ne sont interopérables entre elles, les données quand on peut les récupérer sont peu exploitables et multiplient les interfaces numériques pour les citoyens d’un même territoire, explique Jérémie Nestel, directeur du territoire intelligent et de l’innovation de la Ville de Nevers. « Chaque maire adjoint a son application du cimetière connecté au prêt de livre du futur, le service public se morcelle en silo, et les expériences UX préparent à mon sens la privatisation du service public, incapable de se penser en globalité ».

#Economie

► Dix initiatives pour une économie plus juste et inclusive. Comment en finir avec les externalités négatives des entreprises ? Indigo Marketplace a son idée sur la question ! La société basée à Boston est en passe de révolutionner le secteur de l’agriculture. Ce qui lui vaut d’être classée parmi les 50 entreprises les plus disruptives de l’année 2019 selon CNBC. Mais que propose-t-elle ? Indigo Marketplace développe des procédés naturels pour des cultures durables (traitement de semences avec des microbes), met en relation acheteurs et agriculteurs et incitent ces derniers à séquestrer leur carbone avec des sous ! Bref, la jeune société américaine, nouvelle chérie des investisseurs, ne cesse de grandir avec un argument de poids, atteindre des objectifs de durabilité dans un secteur particulièrement problématique pour notre climat… Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU.

#Streaming

► Rapport : 20% du trafic internet français est occupé par Netflix. Pendant le confinement, Netflix annonçait la diminution de sa qualité de diffusion suite à un échange avec le commissaire européen pour le marché intérieur, Thierry Breton. Il était notamment question d’éviter la congestion des réseaux et pour cause, 20 % du trafic internet français est occupé par la plateforme de streaming vidéo, démontre un nouveau rapport de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse). Malgré une concurrence toujours plus accrue, le géant du streaming continue donc d’assoir sa position de leader. @siecledigital

29 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 juin mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► Les périodes de fortes chaleurs se succèdent de plus en plus rapidement, quelles sont les conséquences sur notre quotidien ? Depuis que les mesures de Météo France existent, le printemps 2020 est le deuxième le plus chaud de l’histoire après celui de 2011. L’Organisation météorologique mondiale annonce un été chaud, voire caniculaire. Le réchauffement climatique est à bien présent. « Le réchauffement global fait que les saisons chaudes sont de plus en plus fréquentes. Si on ne fait rien, les zones, disons, raisonnablement « habitables » dans de bonnes conditions, vont se réduire », explique Alain Mazaud, climatologue. @franceinfo. Légende image : Coucher de soleil en Normandie, à Regnéville-sur-Mer, dans la Manche, sur les marais asséchés par la canicule.  (Photo : Getty Images / Photononstop rf).)

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook touché au portefeuille, de très gros annonceurs commencent à fuir. À retenir cette semaine : – Comment les médias de service public peuvent survivre à la guerre du streaming ; – Étude : mener une campagne de communication d’éducation aux médias numériques permettrait d’accroître la résilience des internautes face aux fake news aux États-Unis et en Inde ; – Aux États-Unis, un homme noir arrêté à tort à cause d’un logiciel de reconnaissance faciale ; – Une IA sexiste et raciste peut entraîner des arrestations injustifiées, moins de possibilités d’emploi ou même la mort. Pour y remédier, Il faut une prise de conscience de toute la société ; – Comment l’éco-conception web peut aider à lutter contre le changement climatique.

#Climat

► « La lutte contre les îlots de chaleur urbains est loin d’être gagnée ». Tribune de  Florent Renard et Lucille Alsonso, Géographes, Depuis mardi, l’Europe traverse sa première vague de chaleur de l’été. En ville, ce type d’épisode météorologique renforce un phénomène particulier : les îlots de chaleur urbains. Ces derniers se caractérisent par une augmentation plus importante de la température dans les espaces denses, tels que les centres-villes, par rapport aux espaces qui le sont moins. Sous l’effet conjugué de l’urbanisation croissante – près des trois quarts de la population mondiale devraient vivre en ville en 2050, contre un peu plus de la moitié aujourd’hui – et du réchauffement climatique, les îlots de chaleur urbains pourraient devenir plus intenses si des mesures d’adaptation et d’atténuation adéquates ne sont pas prises. Avec des risques importants pour la santé des habitants les plus vulnérables. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Transport

► Le VTC, la ville et le politique. Par Carlos Moreno et Serge Orru, L’Académie du Climat. Un mouvement des chauffeurs de VTC a eu lieu à Paris, mécontents de ne pouvoir circuler rue de Rivoli sur la voie réservée aux bus et aux taxis. En effet, dans la suite de la crise du COVID19, cet axe est dédié aux mobilités actives. Au-delà de l’expression bruyante contre cette mesure, comment analyser celle-ci dans le contexte de la reconfiguration urbaine qui a lieu partout dans le monde, en quête de son adaptation pour vivre autrement ? Un simple clic sur le site web de la Ville de Madrid et sur sa page de questions fréquentes transport public nous dit « Les véhicules VTC ne peuvent pas utiliser la voie réservée aux bus, ni pour circuler ni se garer, ni même pour récupérer les clients qui ont organisé le service. Il ne faut pas oublier que les VTC fonctionnent exclusivement après accord du service, de sorte que pendant l’accord, ils peuvent planifier le ramassage à tout point à proximité où il n’y a pas de voie de bus ». Lire la suite de la chronique sur le site @libe.

#Technologie

► « Le temps créé par les humains n’est pas le temps de toutes les choses qui existent dans l’univers ». Bernadette Bensaude-Vincent a passé sa vie à explorer notre rapport aux technologies, à la matière et aux ressources naturelles. Ses travaux nous éclairent sur la multiplicité des modes d’existence présents sur notre planète et les différentes temporalités qu’ils recouvrent. Ce cheminement l’a conduite à remettre en question notre conception chronologique du temps : « Depuis le début, c’était en filigrane de toutes mes recherches », confie la philosophe, à qui l’on doit plusieurs ouvrages de référence, parmi lesquels Carbone. Sa vie, ses œuvres. (Seuil, 2018), Les vertiges de la technoscience (La Découverte, 2009) ou encore Histoire de la chimie (La Découverte, 2001). Comme un aboutissement à toutes ces années de réflexions, elle vient d’achever un livre, Temps PaysageUne réponse à l’Anthropocène, à paraître prochainement aux éditions du Pommier, dans lequel elle ouvre la voie vers une nouvelle philosophie du temps. Elle explique : « Que notre temps à nous n’est pas le temps des choses avec lesquelles nous vivons. Ce virus en est un parfait exemple : on ne peut pas lui imposer notre temps. Pour se développer, il passe d’un humain à un autre, et le fera aussi longtemps qu’il y aura des humains pour lui servir d’hôtes. (…) Nous devons apprendre à cohabiter avec d’autres vivants qui, pour la plupart, sont des micro-organismes. Et lorsque je parle du vivant, j’inclus également les matériaux. Il n’y a pas de différence entre le vivant et la matière, chacun a sa propre trajectoire et sa propre temporalité. Comme le carbone, dont nous avons perturbé le cycle avec notre consommation immodérée d’énergies fossiles. En à peine deux cents ans, nous avons brûlé des quantités de matière qui s’étaient accumulées et compressées pendant des centaines de milliers d’années. Là aussi, il y a un conflit temporel très fort, un bouleversement du cycle géologique qui est à l’origine de l’Anthropocène. » Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica

#Agriculture

► Circuits courts en Côte d’Or. Les producteurs s’interrogent sur l’avenir : « On se doutait bien qu’on ne garderait pas tous les clients ». Durant le confinement, les ventes en circuits court ont explosé comme alternative aux grandes-surfaces. Beaucoup y ont vu une prise de conscience durable. Mais quelques semaines après le déconfinement, en Bourgogne, entre désillusion et soulagement, les producteurs sont partagés. A Bligny-sur-Ouche (Côte d’Or), Frédéric Ménager est plutôt amer. Gérant de la ferme de la Ruchotte, il vend des volailles, des œufs, et des légumes bios. Pendant le confinement, le restaurant installé sur place étant fermé, il a également vendu quelques plats cuisinés comme des pâtés en croute. Mais ces dernières semaines, il a vu ses ventes s’effondrer. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

26 Juin

Régions.news #429 – Edition du vendredi 26 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Légende image. À Ancy sur Moselle (Moselle), la cabane Bacole peut accueillir quatre personnes en vacances (Photo : Yves Kreidl, France Télévisions). Grimper aux arbres pour dormir dans une cabane, c’est un rêve d’enfant qui se réalise dans la petite commune d’Ancy-sur-Moselle à quelques kilomètres de Metz (Moselle). Là, Pomottes, Bacole et Folies, les trois Cabanes en Lorraine sont installées au pied des vignes du Domaine les Béliers. Depuis le 11 mai ces passionnés font à nouveau le bonheur des touristes en demande d’expériences inédites comme une cabane dans les arbres, une péniche ou une galerie d’artiste. Rencontre avec les propriétaires de ces lieux qui aiment partager leur mode de vie.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Son nom, la « Security Bubble Covid-19 », ou bulle de sécurité Covid-19 en Français, c’est un bracelet qui vous apprend à garder ses distances de sécurité. Il s’allume si on est trop proche d’un autre porteur. Il a été mis au point par la société Insight SIP de Sophia-Antipolis, dans les Alpes-Maritimes. « Un clignotement rapide indique qu’on est trop proche. Et si on s’éloigne un peu, voilà il va ralentir, il a changé de mode », explique Michel Beghin, directeur d’Insight SIP. Le dispositif permet de garantir un niveau de précision de quelques centimètres. ». Il précise que « même en dehors du Covid, c’est quelque chose qui est demandé pour des notions de sécurité. Dans les chantiers, dans le monde des mines… »

► Depuis le 12 juin la RATP a décidé de suspendre temporairement l’utilisation des caméras permettant la détection automatique du port du masque par les usagers, expérimentation menée dans la station Châtelet-les-Halles du métro parisien, où six caméras étaient activées. Selon la CNIL, le « développement incontrôlé » de cette technologie « présente le risque de généraliser un sentiment de surveillance chez les citoyens, de créer un phénomène d’accoutumance et de banalisation de technologies intrusives, et d’engendrer une surveillance accrue, susceptible de porter atteinte au bon fonctionnement de notre société démocratique ». À lire : Quand l’intelligence artificielle traque le port du masque.

► Depuis le déconfinement, les plastiques pullulent au large du littoral des Alpes-Maritimes d’après les observations de Maria-Luiza Pedrotti, chercheuse CNRS à l’Institut de la mer de Villefranche-sur-Mer, experte mondiale des microplastiques en mer. Elle constate qu’à « partir du 11 mai nous avons pu reprendre les prélèvements en mer. J’ai été étonnée de voir quantité de plastiques, et surtout les catégories de plastiques que normalement on trouve très peu en Méditerranée, comme les granulés que l’on appelle les « larmes de sirènes ». Ce sont des cylindres de 1 à 10mm de plastique préfabriqué pour fabriquer d’autres plastiques. Ils n’ont rien à faire en mer. » Elle ajoute : « on dirait que les gens se sont lâchés pendant le confinement ! ». À lire aussi sur franceinfo junior : comment lutter contre la pollution dans les océans ?

Légende image. « Une main pour échanger » par le graffeur Milouz, rue Ferdinand Lesseps à Saint Brieuc. (Photo : C. Bazille – francetv). Une main sortie d’une façade, le regard ému presque implorant d’un macareux, un cerisier du Japon tout de rose habillé, et le portait d’un vieux marin. Le collectif de graffeurs TSF Crew invite au voyage et à la réflexion, sur les façades de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Ces artistes ont voulu partager leur art, tandis que le festival qu’ils organisent, Just Do Paint, devait se terminer ce dimanche 21 juin. Il est repoussé à la rentrée, du 24 au 27 septembre 2020.

#Municipales2020

► La crise sanitaire a accéléré la conversion des candidats au numérique. Privés de meetings, priés de garder leurs distances sur les marchés, ils ont dû trouver d’autres moyens de faire connaître leurs propositions et d’échanger avec leurs potentiels électeurs. Alors, Facebook est apparu comme l’une des solutions miracles. Dans de nombreuses villes, cette nouvelle passion pour les réseaux sociaux a été l’occasion d’expérimentations démocratiques innovantes. Mais dans certaines communes, la campagne des municipales sur les réseaux sociaux a carrément viré au Far West. Ainsi la ville de Sète (Hérault) a même acquis une réputation mondiale en la matière à cause de graves dérives sur Facebook. Le réseau social a dû fermer pas moins de 51 comptes, neuf pages et neuf comptes Instagram dans la région. Une décision rare. Qui se cache derrière ces faux comptes ? Les concurrents au scrutin se renvoient la balle.

#Et_Maintenant

► « Dans les dix prochaines années, je pense que l’on va voir le jeu vidéo devenir la première activité sociale. De plus en plus de gens décident de s’y réunir, avec leurs amis, et décident ensuite à quoi ils vont jouer. Ça veut dire que le jeu va devenir une plateforme de communication autant qu’un endroit où on s’amuse », prédit depuis des années Tim Sweeney, fondateur d’Epic Games, le studio qui a créé le jeu vidéo gratuit Fortnite devenu phénomène de société. Dès sa sortie de Fortnite, le studio américain qui emploie 2 000 salariés, a engrangé 2,4 milliards de bénéfices pour l’année 2018. Les joueurs paient pour améliorer leurs avatars. Les stratèges d‘Epic Games se sont offert les services d’une psychologue française pour les aider à retenir leurs joueurs le plus longtemps possible. Ils sont 350 millions dans le monde. À voir l’émission de France 2 « Complément d’enquête » du 11 juin 2020 : « Et si c’était la fin de la télé ? ».

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Sur la politique, Facebook essaie de se racheter une image. À retenir cette semaine : – Comment la VR aide les soignants à combattre le coronavirus ; – La Covid-19 pourrait accélérer le remplacement des jobs humains par des robots ; – « L’intelligence artificielle peut combattre les nouvelles maladies » : Interview avec Yann Le Cun, responsable de la recherche en intelligence artificielle chez Facebook ; – Médias : la crise du coronavirus a dopé les abonnements numériques ; – La Covid-19 pourrait accélérer le remplacement des jobs humains par des robots ; – Condamnation de la journaliste Maria Ressa, bête noire du pouvoir philippin ; – La Chine recueille l’ADN d’hommes et de garçons pour constituer une vaste base de données génétiques qui renforcera ses capacités de surveillance.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Economie

x► Amsterdam s’inspire de la « théorie du donut ». Et si toute la politique économique d’une ville était basée sur… un donut ? Derrière cette image quelque peu farfelue, le concept est tout à fait sérieux, et défendu par Kate Raworth, économiste à Oxfam. Il schématise le développement économique idéal et durable pour respecter les limites naturelles. Il s’agit notamment pour une municipalité d’orienter ses investissements au strict nécessaire, en privilégiant l’économie circulaire, le recyclage et le partage d’énergie. Cette théorie économique vient d’être reprise à son compte par la ville d’Amsterdam, aux Pays-bas, qui encourage son application dans de nombreux domaines. Légende image : La ville d’Amssterdan (Photo : capture d’écran)

► « En économie, l’outil le plus puissant n’est pas l’argent, ni même l’algèbre. C’est un crayon. Parce qu’avec un crayon vous pouvez redessiner le monde. », explique Kate Raworth dans son livre « La Théorie du Donut, l’économie de demain en 7 principes », paru dans sa version française en novembre 2018. L’économiste britannique se livre à un détricotage des mythes qui fondent nos croyances économiques et guident nos politiques. Pourquoi le donut ? Parce que sa forme, en anneau, aide à se représenter ces buts. L’anneau représente un « espace juste et sûr pour l’humanité » où les besoins de tous sont satisfaits. Ils sont basés sur les douze besoins fondamentaux tels qu’ils sont décrits par les Nations unies (santé, éducation, nourriture, accès à l’eau…). Le cercle extérieur représente le « plafond écologique » à ne pas franchir si l’on veut assurer la soutenabilité des ressources naturelles. Les populations auxquelles on n’assure pas le minimum social se trouvent à l’intérieur du trou central.

► Kate Raworth explique dans un entretien sur le site Usbek & Rica : « Je suis pour l’économie régénérative par dessein. Passer d’une pensée linéaire à une pensée circulaire. Similaire au cercle du monde vivant. Et passer d’un système qui concentre les ressources produites dans les mains de 1 % de la population à un système distributif. Ce sont pour moi les deux dynamiques à mettre en place. Elles seraient accompagnées par l’extraordinaire transformation à l’œuvre dans les technologies : la blockchain, l’automatisation, l’imprimante 3D, les fablabs, le retour des communs, les entreprises sociales et collectives… »

#Ville

► Les sept piliers de la sagesse urbaine dans le « monde d’après ». En première ligne pendant la crise sanitaire, les villes veulent devenir plus « résilientes ». A quelques jours du second tour des municipales, passage en revue de sept chantiers mis en lumière par la crise sanitaire. Foyer de propagation du virus, en raison de sa « densité », la ville s’est aussi imposée, à travers ses infrastructures et ses réseaux de solidarité, comme un laboratoire d’expérimentation. Le respect des règles de distanciation physique l’a poussée à imaginer des solutions pour adapter son espace public au développement de la marche et du vélo ou à structurer des circuits courts pour soutenir ses commerçants ou ses maraîchers. Autant d’expériences sur lesquelles bon nombre de villes, présentées comme des moteurs de la transition écologique, entendent capitaliser dès le lendemain des élections municipales. « Qu’il s’agisse du besoin de sobriété, d’authenticité, d’aller vers des circuits courts, d’être dans le respect de l’environnement, dans l’attention qu’on porte aux autres…, ces trois mois nous ont obligés à passer du discours à la pratique », assure Nicolas Florian, maire Les Républicains (LR) de Bordeaux, candidat à sa réélection. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

► Pourquoi « villes contre multinationales » ? Cette publication a son origine dans un constat simple : dans le monde entier, et particulièrement en Europe, les villes sont devenues un champ de bataille face au pouvoir croissant des multinationales, et à tous les problèmes sociaux et écologiques qu’elles apportent avec elles. C’est vrai dans les industries urbaines traditionnelles comme l’immobilier ou les services collectifs, mais cela se traduit aussi désormais par une industrie touristique de plus en plus envahissante, par les « disruptions » dérégulatrices imposées aux villes par les plateformes et des géants du numérique, ou encore par l’emprise croissante de grands fonds financiers sur les espaces urbains. Et c’est tout aussi manifeste si l’on considère les oppositions et les obstacles auxquels se heurtent les élus, les citoyens ou les mouvements urbains qui cherchent à répondre à l’urgence climatique et à construire des alternatives concrètes pour protéger les droits fondamentaux ou assurer un approvisionnement énergétique ou alimentaire soutenable. Lire la suite de l’article sur le site @transnationales.

#Transport

► La société Nielsen Concept implantée à Rezé (Loire-Atlantique), propose de transformer des conteneurs maritimes en abris pour les vélos et les trottinettes. « On s’est rendu compte que le premier besoin, ce n’était pas les pistes cyclables, c’était d’abord de quoi sécuriser son vélo mais aussi surtout un besoin de service autour de l’usage du vélo. La première demande était d’avoir la tranquillité d’esprit de retrouver son vélo. On a commencé à concevoir un espace sécurisé et du service attenant avec un espace de réparation, des compresseurs et des douches aussi pour les entreprises », explique Nicolas Salmon, co-fondateur de Nielsen Concept. @franceinfo.

25 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 25 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#StreetArt

► Une main sortie d’une façade, le regard ému presque implorant d’un macareux, un cerisier du Japon tout de rose habillé, et le portait d’un vieux marin. Le collectif de graffeurs TSF Crew invite au voyage et à la réflexion, sur les façades de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Ces artistes ont voulu partager leur art, tandis que le festival qu’ils organisent, Just Do Paint, devait se terminer ce dimanche 21 juin. Il est repoussé à la rentrée, du 24 au 27 septembre 2020. @franceinfo. Légende image : « Une main pour échanger » par le graffeur Milouz, rue Ferdinand Lesseps à Saint Brieuc. (Photo : C. Bazille – francetv).

#Ville

► Smart Cities : des politiques numériques faiblement politisées ? Les questions numériques ont été peu présentes dans les débats de la campagne municipale 2020, avant que n’éclate la crise pandémique. La mandature qui s’achève est pourtant celle de la mise à l’agenda des enjeux numériques dans les collectivités territoriales, villes moyennes ou métropoles, qui sont de plus en plus nombreuses à se revendiquer de la smart city. Légitimés par un discours déterministe, la politisation autour de ces projets est faible. Cette absence de débat partisan ne doit cependant pas minorer les enjeux politiques du déploiement du numérique dans les villes [1]. Loin d’un modèle uniforme de smart city, l’observation des villes ou des structures intercommunales met en évidence des modes de gouvernance du numérique différents selon les territoires et les rôles des acteurs publics et privés dans la conduite de l’action publique. Lire la suite de l’article sur le site Métropolitiques

#Transport

► Limitation à 110 km/h sur l’autoroute : les critiques contre la mesure proposée par la convention climat sont-elles fondées ? Des 149 changements proposés au gouvernement par la convention citoyenne pour le climat, il est celui qui provoque les débats les plus virulents. Les 150 citoyens tirés au sort suggèrent de réduire la vitesse maximale autorisée sur les autoroutes de 130 à 110 km/h. Une mesure qui pourrait permettre de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur les trajets autoroutiers. Cette diminution de 20 km/h suscite de vives critiques. Mais les opposants à la mesure disent-ils vrai ou « fake » ? @franceinfo a examiné de près leurs arguments.

#Alimentation

► Le magasin de producteurs La belle campagne ouvrira ses portes le 7 juillet 2020 à Vandoeuvre-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ce sont trente-et-un agriculteurs lorrains qui se sont associés pour réaliser ce projet avec une règle stricte : tout est produit à moins de 70 km, et vendu par les agriculteurs eux-mêmes. La clientèle est surtout locale ou rurale. Ainsi pour s’ouvrir à une clientèle citadine, il faut s’adapter à leur mode de vie, autrement dit être ouverts tous les jours ou presque, y compris entre midi et deux, le samedi et le soir, en bref, se calquer sur les horaires de supermarchés. @franceinfo.

#Reconnaissance_Faciale

► Etats-Unis : un Américain noir arrêté à tort à cause de la technologie de reconnaissance faciale. Début janvier, Robert Williams a passé trente heures en détention parce qu’un logiciel avait jugé identiques la photo de son permis de conduire et l’image d’un voleur de montres capturée par des caméras de surveillance, selon cette plainte. Il avait été arrêté et menotté devant chez lui, en présence de sa femme et de ses deux filles âgées de 2 et 5 ans. « Comment expliquer à deux petites filles qu’un ordinateur s’est trompé mais que la police l’a quand même écouté ? » écrit Robert Williams dans une tribune publiée par le Washington Post. Selon son récit, après une nuit en cellule, des agents lui ont demandé s’il était déjà allé dans une bijouterie de Detroit, et lui ont montré deux photos floues d’un homme noir. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

24 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 24 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► Des navettes lacustres volant au-dessus du lac d’Annecy est le projet d’Alain Thébault, navigateur et concepteur des Sea Bubbles. Le dernier modèle de ces taxis volants est en préparation dans les ateliers de Saint-Jorioz (Haute-Savoie), où la start-up vient d’établir son bureau d’études. L’équipe espère lancer les premiers essais d’ici quelques semaines. Et ce n’est que le tout début de la révolution, selon Alain Thébault. Terminé les navettes à moteur thermique, adieu le bruit et les vagues des bateaux polluant l’air et l’eau. Ces taxis volants n’ont d’autre ambition que de tracer la voie du monde d’après à base d’électricité propre, notamment avec l’hydrogène. @franceinfo. Légende image : Des navettes lacustres pourraient bientôt survoler le lac d’Annecy. (Photo : DR).

► Le covoiturage en voie réservée à Grenoble. C’est une première en Europe pour l’entreprise de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) Ecov qui vient remporter le marché lancé par le territoire de Grenoble (Isère) pour l’installation de lignes de covoiturage courte distance qui s’intègrent dans l’intermodalité locale. En matière de mobilité urbaine et territoriale, le covoiturage s’impose désormais comme une solution alternative qui intéresse un nombre croissant de collectivités. « Pour massifier l’usage du covoiturage au quotidien, il est nécessaire de le rendre accessible à tous et de prendre la réalité du terrain, car chaque configuration est spécifique », déclare Thomas Matagne, président d’Ecov, en présentant le projet grenoblois. @villeintelmag

► La voiture électrique pollue cinq fois moins que les autres véhicules, sauf pendant sa fabrication. Dans le cadre du plan de soutien de l’Etat à l’automobile, certaines mesures favorables aux véhicules propres sont entrés en vigueur le 1er juin. Un bonus écologique de 7 000 euros est accordé pour un véhicule électrique ou peu polluant et 2 000 euros pour un véhicule hybride rechargeable. La prime à la conversion peut aller jusqu’à 5 000 euros. Une étude conclut qu’une voiture électrique émet cinq fois moins de CO2 qu’une petit modèle diesel en tenant compte de la fabrication et du cycle de vie du véhicule. Si la voiture électrique n’utilise pas d’énergies fossiles, elle possède une batterie pesant des centaines de kilogrammes. Leur fabrication est tellement gourmande en énergie qu’elle double les rejets de CO2 pour concevoir ce type de voiture : dix tonnes équivalent CO2 comparé aux cinq tonnes nécessaires pour un véhicule thermique sans avoir parcouru le moindre kilomètre.@franceinfo.

#Habitat

► La Région Île-de-France et 120 partenaires repensent le futur de la construction et de l’habitat avec les Franciliens. Selon l’annuaire 2019 d’Eurostat sur les régions d’Europe, l’Île-de-France est la région la plus peuplée du continent avec ses 12,8 millions d’habitants (données 2015), devant le Grand Londres (12,1 millions) et Madrid (6,6 millions). Une concentration de population qui induit de multiples problèmes à résoudre : saturation des infrastructures, gestion du foncier existant et des futurs aménagements, politique environnementale, etc. Le projet « Construire au futur, Habiter le futur », doté d’un budget conséquent de 310 M€, a été conçu pour répondre aux grands défis du territoire : penser des espaces qui s’adaptent à l’évolution des besoins et des usages, améliorer le cadre de vie, développer la continuité des services territoriaux, intégrer la transition environnementale des bâtiments et soutenir l’innovation et l’excellence dans la filière « bâtiment et construction ». Lire le site de l’article sur le site @latribune.

#Municipales2020

► La crise sanitaire a accéléré la conversion des candidats au numérique. Privés de meetings, priés de garder leurs distances sur les marchés, ils ont dû trouver d’autres moyens de faire connaître leurs propositions et d’échanger avec leurs potentiels électeurs. Alors, Facebook est apparu comme l’une des solutions miracles. Dans de nombreuses villes, cette nouvelle passion pour les réseaux sociaux a été l’occasion d’expérimentations démocratiques innovantes. Mais dans certaines communes, la campagne des municipales sur les réseaux sociaux a carrément viré au Far West. Ainsi la ville de Sète (Hérault) a même acquis une réputation mondiale en la matière à cause de graves dérives sur Facebook. Le réseau social a dû fermer pas moins de 51 comptes, neuf pages et neuf comptes Instagram dans la région. Une décision rare. Qui se cache derrière ces faux comptes ? Les concurrents au scrutin se renvoient la balle. @franceinfo.

#Environnement

► En Autriche, 3 euros par jour pour viser la neutralité carbone dès 2040. La ministre autrichienne de l’Environnement, Leonore Gewessler, vient de présenter au pays un ambitieux plan de transition écologique. Au cœur de ce projet, un accès illimité aux transports publics dans tout le pays –trains compris– pour un forfait à 3 euros par jour. Objectif: convaincre un maximum de personnes de renoncer à prendre leur voiture. « Nous devons offrir à la population autrichienne une mobilité confortable, efficace, abordable et respectueuse de l’environnement », déclare la ministre. L’Autriche veut atteindre la neutralité carbone dès 2040, c’est-à-dire dix ans avant l’échéance fixée par l’Union européenne et l’accord de Paris sur le climat. @koriifr.

#Réseau_5G

► De Nantes à Besançon, les candidats « anti-5G » font irruption aux municipales. Le prochain standard de téléphonie mobile va être lancé fin 2020 en France, après une vente aux enchères du spectre 5G en septembre qui doit rapporter a minima 2,17 milliards d’euros à l’Etat. Pour ses partisans, la 5G est un « nouvel Internet » ultrarapide. Mais ses détracteurs craignent des « forêts d’antennes » dénaturant le paysage et s’inquiètent des conséquences des ondes sur la santé. Pourtant, les capteurs installés par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) sur des antennes 5G expérimentales à Nantes et Marseille ont montré que les ondes générées restaient, à ce stade, bien en dessous du seuil légal d’exposition. D’autres, enfin, redoutent une hausse de la facture énergétique des réseaux télécoms. Les opérateurs télécoms et les équipementiers affirment, eux, que la 5G est moins énergivore que la 4G, même si l’impact réel final dépendra en réalité beaucoup des usages. @LesEchos.

23 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 23 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Temporalité

x► Vivre hors du temps : l’expérience de Jürgen Aschoff, père de la chronobiologie. Peut-on vivre sans montre ni réveil ? Dans les années 1960, le chronobiologiste allemand Jürgen Aschoff a mené dans un bunker enterré une expérience d’isolement temporel absolument inédite… Une expérimentation déterminante dans la compréhension de nos horloges biologiques. @franceculture. Légende image : Un réparateur d’horloge à Londres, © Keystone-France – Getty Images.

#Municipales2020

► « Le problème de Marseille, c’est le niveau des élites ». « Marseille, c’est une gigantesque affaire. On est fier de Marseille (Bouches-du-Rhône), mais on a honte de ces fraudes évidentes plus massives que jamais, ces mensonges permanents des candidats. La campagne des municipales n’a aucun sens. Ce n’est pas à la hauteur de la deuxième ville de France. La plupart des candidats ne peuvent même pas présider une association. Le problème de Marseille, c’est le niveau des élites », estime lundi 22 juin sur franceinfo Philippe Pujol, journaliste et écrivain marseillais, qui a reçu le prix Albert-Londres en 2014. « Sur 400 bureaux de vote, il y en a 60 de problématiques et ça fait basculer une élection. Il faudrait un système spécial de policiers devant ces bureaux. À force de faire n’importe quoi, ça vire au drame, il y a des immeubles qui s’effondrent », souligne l’auteur d’un documentaire sur Marseille, Péril sur la ville, diffusé sur Arte mercredi 24 juin. « Il y a un business de la misère. D’un clientélisme de fidélisation, on est est passé à un clientélisme d’aliénation. C’est rapide et efficace, mais quand ça se retourne contre l’élu en question ça fait très mal », conclut Philippe Pujol. @franceinfo.

#Ville

« Péril sur la ville » : à Marseille, un quartier populaire en voie de disparition. Philippe Pujol, prix Albert-Londres 2014, filme un été dans l’un des faubourgs les plus pauvres de France, où l’entraide et le lien social sont forts.  Troisième arrondissement de Marseille, quartier Saint-Mauront, à la lisière de celui de la Belle-de-Mai. La rue du Jet-d’Eau porte bien son nom : pour se soulager des chaleurs écrasantes, les habitants y ouvrent parfois les bouches à incendie. Kader, Elisabeth et ses petits-enfants Louis et Daniel, Emilia, le père Vincent, madame Tabet, Zineb, Nour, Annie ou Maria habitent ici, dans l’un des quartiers classés parmi les plus pauvres de France (rapport de l’observatoire des inégalités, juin 2019)« Dans les années 60, c’était le paradis, explique Maria, ancienne du quartier. Maintenant, on est dans la merde. Excusez-moi, mais j’en peux plus. » Kader a bien quarante ans de moins, mais apporte de l’eau à son moulin : « J’étais en prison dans une cellule, c’était mieux que ce que les gens vivent [ici]». Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Surveillance

► Depuis le 12 juin la RATP a décidé de suspendre temporairement l’utilisation des caméras permettant la détection automatique du port du masque par les usagers, expérimentation menée dans la station Châtelet-les-Halles du métro parisien, où six caméras étaient activées. Selon la CNIL, le « développement incontrôlé » de cette technologie « présente le risque de généraliser un sentiment de surveillance chez les citoyens, de créer un phénomène d’accoutumance et de banalisation de technologies intrusives, et d’engendrer une surveillance accrue, susceptible de porter atteinte au bon fonctionnement de notre société démocratique ». A lire : Quand l’intelligence artificielle traque le port du masque. @franceinfo

► Le « lamphone », ou l’espionnage d’une conversation en observant l’ampoule de la pièce. Les sons émis par la voix provoquent des microvariations dans les ampoules, qui peuvent être analysées et décryptées. James Bond, Jason Bourne ou OSS 117… c’est un peu du passé. Quand les services de renseignement recrutent, ils ne cherchent pas seulement des barbouzes, ils cherchent plutôt des têtes bien faites et accessoirement des gameurs et des hackeurs. Rangez le pistolet avec silencieux, l’appareil photo miniature, la semelle cachant une lame, sortez l’ordinateur portable et accessoirement… le télescope.Ben Nassi, Yaron Pirutin, Adi Shamir, Yuval Elovici et Boris Zadov, des chercheurs de l’université israélienne Ben-Gourion du Néguev et de l’Institut Weizmann des sciences, ont annoncé la mise au point d’une nouvelle technique d’espionnage – on parle sobrement d’écoute à distance –, qu’ils appellent « lamphone ». Cette technique permettrait à toute personne possédant un ordinateur portable, un télescope et un capteur électro-optique (d’une valeur de quelques centaines d’euros) d’écouter, en temps réel, tous les sons émis dans une pièce située à distance, pourvu qu’elle soit éclairée. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

22 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 22 juin mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Tourisme

► Grimper aux arbres pour dormir dans une cabane, c’est un rêve d’enfant qui se réalise dans la petite commune d’Ancy-sur-Moselle à quelques kilomètre de Metz (Moselle). Là, Pomottes, Bacole et Folies, les trois Cabanes en Lorraine sont installées au pied des vignes du Domaines les Béliers.Depuis le 11 mai ces passionnés font à nouveau le bonheur des touristes en demande d’expériences inédites comme une cabane dans les arbres, une péniche ou une galerie d’artiste. Rencontre avec les propriétaires de ces lieux qui aiment partager leur mode de vie. @franceinfo. Légende image. La cabane Bacole peut accueillir quatre personnes en vacances (Photo : Yves Kreidl, France Télévisions).

#Territoire

► Les « tiers-lieux » seront au centre du plan de relance. « Tout ne doit pas être décidé si souvent à Paris », a déclaré le chef de l’État dans son adresse à la nation il y a huit jours. Pour construire la France de demain, le président a bien compris l’urgence de faire vivre la province et réduire la fracture territoriale. La centralisation jacobine doit laisser place à plus d’initiatives dans les régions pour redynamiser le tissu économique. « Libérons la créativité et l’énergie du terrain », a encore martelé le chef de l’État. Parmi les pistes à l’étude, le gouvernement Philippe mise sur le développement des… tiers-lieux sur le territoire. Quelque 1800 de ces espaces collectifs hybrides, souvent implantés dans des friches industrielles ou d’anciens locaux administratifs, sont aujourd’hui répertoriés dans l’Hexagone, la moitié sous forme associative, un tiers sous statut de société et le reste via des coopératives ou des extensions de collectivités. Tantôt simples bureaux de coworking, ces tiers-lieux se déclinent aussi en sites de conception industrielle et de réalisation de projets (fablab, hackerspace, makerspace…). Ils servent à retisser le lien social dans les territoires, un besoin qui s’est exprimé lors de la crise des «gilets jaunes» et dont le confinement a encore renforcé le besoin.@Le_Figaro

#Transport

► Les villes font de la place pour les piétons. Trottoirs élargis, contre-terrasses, rues réservées aux enfants, baisse de la vitesse motorisée : les villes continuent de se réorganiser. L’épidémie de Covid-19 a révélé la nécessité, dans les centres urbains denses, de limiter la promiscuité en accordant davantage d’espace aux habitants, lorsqu’ils se déplacent à pied ou à vélo, ou simplement quand ils attendent devant un magasin. Ainsi, à la faveur de l’épidémie et du contexte électoral, la voiture cède toujours davantage d’espace aux habitants, au moins dans les villes denses. L’émergence du piéton comme acteur de la cité n’allait pas de soi. A la fois passant, randonneur, chaland, à l’arrêt ou en déplacement, le piéton est vulnérable, mais méconnu.Il a fallu attendre juin pour qu’émerge un collectif baptisé « Place aux piétons », qui réunit plusieurs associations.« Le sujet de la marche en ville est marginal, car il est trivial, en dessous du radar », résume Jérôme Monnet, enseignant-chercheur à l’Ecole d’urbanisme de Paris. Alors que l’été s’installe, les municipalités sont désormais invitées à relever un autre défi : le « confort thermique » du piéton, assure Anne Vial, au Cerema, qui prône la création de « parcours fraîcheur dans la ville ». @lemondefr.

#Covid19

► Son nom, la « Security Bubble Covid-19 », ou bulle de sécurité Covid-19 en Français, c’est un bracelet qui vous apprend à garder ses distances de sécurité. Il s’allume si on est trop proche d’un autre porteur. Il a été mis au point par la société Insight SIP de Sophia-Antipolis, dans les Alpes-Maritimes. « Un clignotement rapide indique qu’on est trop proche. Et si on s’éloigne un peu, voilà il va ralentir, il a changé de mode », explique Michel Beghin, directeur d’Insight SIP. Le dispositif permet de garantir un niveau de précision de quelques centimètres. ». Il précise que « même en dehors du Covid, c’est quelque chose qui est demandé pour des notions de sécurité. Dans les chantiers, dans le monde des mines… » @franceinfo.

#Pollution

► Depuis le déconfinement, les plastiques pullulent au large du littoral des Alpes-Maritimes d’après les observations de Maria-Luiza Pedrotti, chercheuse CNRS à l’Institut de la mer de Villefranche-sur-Mer, experte mondiale des microplastiques en mer. Elle constate qu’à « partir du 11 mai nous avons pu reprendre les prélèvements en mer. J’ai été étonnée de voir quantité de plastiques, et surtout les catégories de plastiques que normalement on trouve très peu en Méditerranée, comme les granulés que l’on appelle les « larmes de sirènes ». Ce sont des cylindres de 1 à 10mm de plastique préfabriqué pour fabriquer d’autres plastiques. Ils n’ont rien à faire en mer. » Elle ajoute : « on dirait que les gens se sont lâchés pendant le confinement ! ». A lire aussi : franceinfo junior : comment lutter contre la pollution dans les océans ? @franceinfo.

#IA

► Une intelligence artificielle capable de générer des comptes rendus de réunions. La solution Smart Report, mise au point par la société Axys Consultants, utilise des briques logicielles de reconnaissance vocale et d’analyse « sentimentale » afin de réaliser des synthèses automatiques de réunions réelles ou en visioconférence. Destinée aux entreprises, elle vise à faire gagner du temps sur la production de rapports. Il explique : « L’objectif du Smart Report est de produire un compte rendu de réunion avec ce qu’on appelle un relevé d’informations, de décisions et d’action (RIDA) ainsi qu’une analyse sentimentale. Cela peut fonctionner dans une salle de réunion équipée de micros, mais également en visioconférence. Le programme transcrit tout ce qui se dit sous une forme textuelle. À l’issue de la réunion, l’animateur reçoit trois fichiers : une transcription intégrale des échanges, un résumé écrit et le fameux relevé d’informations décisions actions. ». Lire la suite de l’interview sur le site @franceinfo

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Sur la politique, Facebook essaie de se racheter une image. À retenir cette semaine : – Comment la VR aide les soignants à combattre le coronavirus ; – La Covid-19 pourrait accélérer le remplacement des jobs humains par des robots ; – « L’intelligence artificielle peut combattre les nouvelles maladies » : Interview avec Yann Le Cun, responsable de la recherche en intelligence artificielle chez Facebook ; – Condamnation de la journaliste Maria Ressa, bête noire du pouvoir philippin ; – La Chine recueille l’ADN d’hommes et de garçons pour constituer une vaste base de données génétiques qui renforcera ses capacités de surveillance.

19 Juin

Régions.news #428 – Edition du vendredi 19 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Cabines de plage à Cayeux-sur-mer dans la Somme. (Photo Nicolas Bryant / Smbs-glp). Emblématiques de la Côte picarde, les cabines de plages de Cayeux-sur-Mer accueillent touristes et estivants depuis le 15 juin. Ces cabines sont près de 200 installées le long du chemin de planches le plus long d’Europe. Ces petites maisons en bois sont un véritable symbole de la ville. « C’est un héritage de la tradition balnéaire de la Belle Époque. Ça permet d’habiller le chemin de planche le long du littoral », explique Matthieu Blin, directeur général de la ville de Cayeux.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Quantum Surgical a développé son robot pour opérer les tumeurs du foie en images 3D en un temps record. Ce dispositif, qui combine robotique et analyse d’image, assiste le praticien pour la mise en œuvre de traitements oncologiques plus sûrs, plus efficaces et moins invasifs. Grâce à ce dispositif le Professeur Boris Guiu du CHU Saint-Eloi de Montpellier a pu planifier l’intervention sur les images 3D du patient, puis réaliser le geste avec précision, guidé par le robot pour enlever une tumeur du foie. « Nous n’aurions pas pu faire mieux. Le patient va très bien. Il est rentré à domicile dès le lendemain pour reprendre une vie normale », annonce le Professeur.

► A Longvic (Côte-d’Or), le robot « Nonno » a permis de maintenir le lien entre les résidents d’un Ehpad et leurs familles éloignées pendant le confinement par l’intermédiaire d’appels vidéo entre les personnes âgées et leurs proches. Une solution vite adoptée, notamment par les plus âgés, même si elle ne remplace pas le plaisir d’une visite. « C’est sensationnel, se félicite la directrice de l’établissement. Les personnes n’ont rien à faire et c’est comme si les familles rentraient dans l’établissement. »

► En Ile-de-France, des entreprises réfléchissent à généraliser le télétravail pour leurs salariés. « On voit bien que dans un premier temps, les salariés peuvent être très contents notamment parce que les transports sont longs et coûteux et peuvent trouver que c’est agréable de rester chez eux. Mais cela ne va pas sans poser de nombreux problèmes, analyse Dominique Lhuilier, professeure de psychologie du travail au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). J’ai toujours pensé que le télétravail était sous-utilisé avant la crise. Il est notamment bénéfique pour les gens qui ont des problèmes de santé et qui veulent maintenir leur activité professionnelle. Mais le télétravail total, c’est l’isolement et c’est aussi la solitude. Cela peut créer de nombreux problèmes de santé »

► Avec la crise sanitaire, beaucoup ont constaté une montée de la précarité chez les étudiants et beaucoup d’entre eux ont perdu leur travail et donc une partie de leurs ressources. Face à cette situation la région Centre-Val de Loire a mis en place, en partenariat avec le Centre National des Œuvres Universitaires et Scolaires (CNOUS), une déclinaison régionale de la plateforme JOBAVIZ qui met en relation directe les employeurs avec les étudiants.

Légende image. Manifestation du personnel soignant de l’hôpital Gregorio Maranon de Madrid (Espagne), le 8 juin 2020. (Photo : Pierre-Philippe Marcou / Afp). Covid-19, crise écologique et révoltes urbaines seront à l’agenda de la 32ème édition de Visa pour l’image qui se déroulera du 29 août au 13 septembre à Perpignan. La « dimension physique » de ce rendez-vous s’est imposée « à un moment où beaucoup de photojournalistes rament, quasiment sans commandes depuis deux mois », a souligné Jean-François Leroy, directeur du festival. Cette édition sera « très féminine » et c’est un « hasard » a relevé le directeur expliquant que les photos ont été choisies « en fonction de leur qualité ». À voir les expositions de Visa pour l’image 2020.

#Reconnaissance_Faciale

► La reconnaissance faciale est une technologie qui n’a plus le vent en poupe aux États-Unis. Adoptée par de nombreuses polices pour identifier et trouver plus rapidement des suspects, est aujourd’hui accusée d’aggraver les discriminations et de menacer la vie privée. Les associations qui en dénonçaient les biais depuis plusieurs années ont eu gain de cause cette semaine dans le sillage du mouvement #BlackLivesMatter. IBM, Amazon et Microsoft ont toutes annoncé la suspension ou l’arrêt de projets dans ce domaine et notamment leur collaboration avec les polices américaines. Joy Buolamwini, fondatrice de l’Algorithmic Justice League, « s’est spécialisée sur ces questions [de biais algorithmiques] et il se trouve qu’elle est une femme et noire, explique Caroline Lequesne Roth, maître de conférences en droit public à l’université de Côte d’Azur. Elle a vu que les systèmes de reconnaissance faciale ne l’identifiaient pas. Ces logiciels faisaient moins d’1% d’erreur sur un homme blanc, mais 35 à 38% pour une femme de couleur. Cela crée évidemment une discrimination et tend les relations avec la police avec le risque d’être arrêté, emmené au poste, etc. »

► Revue de liens : – « Ces logiciels, comme beaucoup de technologies, peuvent avoir une utilisation néfaste », estime Jean-Gabriel Ganascia, expert en intelligence artificielle ; – La Californie étudie un projet de loi controversé qui permettrait l’utilisation de la reconnaissance faciale par des entreprises et des agences gouvernementales.

#Et_Maintenant

► « En montrant les limites du système actuel et l’aspiration des citadins à une ville plus durable, plus inclusive, la crise va obliger les métropoles à se réinventer. Dans les villes comme Lyon ou Paris, par exemple, qui ont commencé à se végétaliser et à développer les mobilités actives (marche, vélo…), elle va jouer un rôle de catalyseur, explique Lise Bourdeau-Lepage, géographe et économiste. Quant à celles qui ne le faisaient pas, elles n’auront pas d’autre choix que de s’y mettre, au risque d’être montrées du doigt. La manière dont elles vont s’y prendre fait l’objet de discussions entre chercheurs. » Elle ajoute que « le bien-être des habitants doit être au cœur de l’aménagement urbain ; un aménagement centré autour du piéton, et pas seulement autour du cycliste. Tout le monde marche et c’est excellent pour la santé physique et mentale. » La chercheuse vient de publier un guide : « Evaluer le bien-être sur un territoire. Comprendre pour agir sur les facteurs d’attractivité territoriaux ».

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les réseaux sociaux au coeur de l’activisme Black Lives Matter. À retenir cette semaine : – Manifestations Black Lives Matter sur les réseaux – Sur les plateformes, les activistes font passer leur message de manière créativeLes jeunes rafraîchissent le militantisme sur TikTok avec des challenges qui permettent d’évaluer ses privilègesGoogle Docs devient une plateforme de résistanceLes manifestants se servent massivement de la messagerie cryptée Signal et des outils émergent pour protéger l’identité des manifestants sur les photosDes journalistes américains dénoncent le racisme qu’ils ont subi au sein des rédactions. Ces accusations entraînent des démissions. La presse US est en train de se détruire ; – Interview avec Hamid Khan, l’activiste qui démantèle les algorithmes racistes utilisés dans la technologie de surveillance policière.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Surveillance

► « Tous surveillés » : le maintien de notre sécurité peut-il se faire au détriment de la liberté ? Par Mathilde Floch, MediaLab de France Télévisions. Le documentaire ‘Tous surveillés » réalisé par Sylvain Louvet et Ludovic Gaillard, diffusée pour la première fois en avril 2020, est disponible en replay. La peur du terrorisme et désormais du coronavirus alimentent le basculement de nos sociétés dans l’ultra surveillance. Si tout débute avec de simples expérimentations, cette production présente les différents dangers d’une course aux technologies de surveillance provoquée par la psychose sécuritaire. Sylvain Louvet et Ludovic Gaillard enquêtent sur l’édification d’un « totalitarisme numérique » mondial, et la façon dont Chine, les Etats-Unis et la France s’équipent progressivement de technologies de surveillance massive des populations. Un documentaire d’actualité à l’heure où nombreux sont ceux qui craignent que les dispositifs de tracing déclenchés pendant les crises perdurent dans le temps. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia. (Crédit photo : Parker Coffman – Unsplash).

#Ville

► Quel modèle pour une ville vraiment vivante ? Avec le lancement de la 16e session du concours d’architecture et d’urbanisme EUROPAN consacrée aux villes vivantes s’ouvre une période féconde pour transformer les relations que les villes entretiennent avec le vivant. Il s’agit de passer d’une logique d’imitation, voire de prédation, à une logique de régénération. L’objectif ? Faire des villes des supports actifs d’une nouvelle relation symbiotique entre les êtres vivants, qu’ils soient humains ou non humains.Bien que la figure du vivant ne soit pas une figure nouvelle dans la fabrique urbaine et architecturale, elle revêt une dimension inédite à l’ère de l’Anthropocène. Les villes, qui occupent 20 % du territoire terrestre et concentrent plus de la moitié de la population mondiale, ont un rôle décisif à jouer dans la conservation et la reproduction du vivant. @FR_Conversation.

► Comment les épidémies ont façonné l’urbanisme des métropoles occidentales. La crise planétaire liée au Covid-19 se lira-t-elle un jour dans la physionomie des villes ? Laissera-t-elle une empreinte sur les cheminements piétonniers, la largeur des trottoirs ou le nombre de pistes cyclables ? Modifiera-t-elle la manière dont nous sillonnons jour après jour la cité ? C’est l’espoir de tous ceux qui, face au coronavirus, invoquent les vertus de l’urbanisme « tactique ». Création de voies pour vélos, rétrécissement des chaussées, piétonnisation des rues : pour inciter les habitants à respecter le principe de la distanciation physique, nombre de maires, à Paris, à Winnipeg (Canada) ou à Mexico, dessinent à petites touches une nouvelle trame urbaine. Pour circuler sans se frôler, Bogota a ainsi déployé, au plus fort de la crise, 117 kilomètres de pistes cyclables. New York et Calgary (Canada) ont fermé des avenues à la circulation automobile, tandis qu’Auckland (Nouvelle-Zélande) et Milan (Italie) ont promis d’élargir les trottoirs. Paris n’est pas en reste : la maire, Anne Hidalgo, propose de multiplier les rues piétonnes et les voies réservées aux vélos. Parce qu’il exige de l’espace, le Covid-19 a, en quelques mois, remodelé en douceur l’urbanisme des grandes métropoles de la planète : avec la pandémie, des aménagements qui, hier encore, paraissaient audacieux sont devenus réalité. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Education

► Faut-il renoncer au numérique pour l’éducation ? Par Jean-François Cerisier, Professeur de sciences de l’information et de la communication, Université de Poitiers. Nous le savons, le numérique n’est pas seulement une technologie. Il correspond aussi et surtout à des transformations de nos sociétés et de nos cultures, de nouveaux « arts de faire » et de nouvelles manières de vivre. Il offre des opportunités pour le développement personnel de chacun et de celui du monde qui nous entoure. Il apporte aussi des menaces individuelles et sociales sur l’emploi, sur le respect de la vie privée et sur la démocratie. En France, le discours public sur le numérique dans l’éducation témoigne de ces risques. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Economie

► Comment nous sommes entrés dans « l’économie de la passion ». Ce nouveau système qui a émergé dans le sillage des grandes plateformes Web est en train de redéfinir la nature des relation entre les entreprises/artisans et les clients mais aussi entre les médias et leur audience. Journaliste économique travaillant pour le New York Times, le New Yorker et créateur du podcast Planet Money, Adam Davidson est l’auteur du livre The passion Economy, The New Rules for Thriving in the Twenty-First Century, dans lequel il décrypte les nouveaux modèles économiques créé autour des individus et de leurs passions.Il expliqe : « Avant l’ère industrielle, l’économie était basée sur l’autosuffisance. La plupart des gens étaient fermiers et devaient lutter tous les jours contre la maladie, la famine, ou la météo. L’économie industrielle a apporté beaucoup de protection avec le développement de l’Etat moderne et de l’éducation. La contrepartie, ce sont des systèmes sociaux beaucoup plus rigides, notamment en France et en Allemagne. Il a fallu perdre en individualité pour gagner en espérance de vie. La révolution numérique que nous sommes en train de vivre pose un nouveau paradigme. Les jeunes générations ne doivent plus chercher des jobs pouvant être faits de manière automatique car ils sont voués à disparaître. Au contraire, ils doivent trouver comment produire des choses de manière intime et comment les vendre à leur communauté. » @LADN_EU