31 Juil

ReVue d’actu de 11h11 -mardi 31 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Smart city : pourquoi la ville-ordinateur n’est pas un futur souhaitable. La ville intelligente est souvent conçue comme un réseau géant où l’individu est réduit à une simple donnée parmi d’autres et où un algorithme dicte le bien de la cité. Une vision quelque peu effrayante, mais surtout déconnectée de la réalité. Neom : la mégalopole du futur présentée en novembre 2017 par l’Arabie Saoudite est censée préfigurer la ville de demain. D’une surface de 26 500 km2 (l’équivalent de 100 fois la superficie de Marseille), elle comptera « plus de robots que d’humains », qui s’occuperont de toutes les tâches difficiles et répétitives. Les habitants occuperont des maisons « zéro émissions », se nourriront de fruits et légumes cultivés dans des serres verticales automatisées, se déplaceront via des drones volants et respireront « l’air digital » (sic) d’un internet gratuit. Ce projet démesuré fait écho à d’autres tentatives pour établir des villes autogérées. (@bymaddyness).

► « La ville du futur sera autosuffisante ». Vincent Callebaut, architecte belge de 41 ans, imagine des villages verticaux couverts d’arbres, de potagers, de panneaux solaires et d’éoliennes qui rendent la ville autosuffisante en énergie et capable de nourrir par elle-même ses habitants. Tout en éliminant pollution et gaz carbonique. Diplômé de l’université libre de Bruxelles, C’est un spécialiste du mixage entre architecture et biotechnologies. Il explique le citadin : « prend sa voiture pour se déplacer sur les grands axes routiers qui relient tous ces lieux. Il en découle une gentrification des centres-villes et beaucoup de temps gaspillé dans les embouteillages, responsables de la pollution qui nuit à la santé des habitants et accélère le réchauffement de la planète. » et il préconise l’arrêt de « l’expansion des banlieues pavillonnaires et inciter leurs habitants à revenir dans les centres urbains, où l’on trouvera le meilleur de la vie à la campagne et tous les avantages de la ville. Ne plus séparer mais rapprocher habitations, services, activités, loisirs pour que les citadins puissent vivre, travailler, se distraire sans avoir à se déplacer sans cesse d’un quartier à l’autre. » (@LExpress).

► Helsinki, une smart city à l’écoute des citoyens (1/2) : des réalisations impressionnantes. Si la Finlande est particulièrement bien positionnée en Europe sur le champ des smart grids, elle l’est également sur le front de la smart city. Helsinki, la capitale finlandaise, est régulièrement citée en exemple de réussite de ville intelligente pensée pour ses citoyens, et pas uniquement pour accumuler datas et solutions technologiques déconnectées de la réalité. L’Eden Strategy Institute vient de publier un palmarès mondial des villes intelligentes, prenant pleinement en compte l’implication des équipes municipales pour propager les solutions smart city. Et Helsinki se classe à une impressionnante cinquième place, derrière des mégalopoles comme Londres, Singapour, Seoul et New York. Lire la suite : Helsinki, une smart city à l’écoute des citoyens (2/2) :  Kalasatama, un quartier exemplaire @Les Smartgrids

► Les habitants, véritables acteurs du bien-être dans nos villes ? Les tendances des dernières années nous ont montré que les habitants peuvent être acteurs de leur ville et jouer un rôle essentiel dans l’amélioration de leur cadre de vie. Végétalisation de quartiers, jardins partagés,  covoiturage, initiatives civiques ou solidaires, habitat participatif, nettoyage de forêts ou de plages… les habitants trouvent des solutions là où les municipalités tardent parfois à leur offrir de véritables alternatives. Les nouvelles attentes des citoyens en termes de qualité de vie se font de plus en plus sentir (réduction des déchets, optimisation des circuits courts, redynamisation des centres-villes et du lien social…) mais les services municipaux ne sont pas toujours en mesure de sonder ces attentes et ne disposent pas toujours des outils permettant d’y répondre favorablement. Les villes s’attèlent maintenant à remettre les citoyens au centre des décisions pour leurs communes. (@latribune).

► Alger Smart City doit d’abord satisfaire les citoyens avant les startups. A l’heure où les autorités d’Alger posent uniquement la stratégie de la transition numérique de la ville de Sidi Abdellah, sur le seul “moyen global et révolutionnaire d’améliorer l’innovation”, il existe un doute certain que le citoyen algérois y trouvera son compte. On doit à un homme, le professeur Frederick Terman, la naissance du territoire à l’économie la plus riche du monde. C’est juste avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale, qu’il a réussi à convaincre ses étudiants de Stanford University, d’entreprendre et s’implanter dans leur région californienne, plutôt que de s’exiler à l’Est des Etats-Unis. C’est ainsi qu’est née la Silicon Valley dans les années 40, modèle efficace et avéré de relation entre le monde du savoir, celui de l’université et de l’entrepreneuriat, la startup. (@HuffPostAlgerie).

#Transport

► Comment les scooters en libre service ont réinventé un modèle de mobilités. Les nouvelles mobilités, dans l’esprit de beaucoup, cela reste encore très flou… Des vélos qui encombrent les trottoirs, des sociétés qui ne gagnent jamais d’argent, des projets municipaux qui tournent au fiasco… Dans ce paysage où règne encore la confusion, émerge une mobilité qui a trouvé un vrai modèle. Le scooter en libre-service semble avoir résolu la majeur partie des écueils posés par les autres types de mobilités, et mieux encore, il pourrait même être rentable, ce que même Uber n’est pas encore parvenu à accomplir. (@latribune).

#Climat

► Canicule : les villes face à l’urgence climatique. 55°C en France ? On risque de devoir s’y préparer à l’horizon 2050, selon le climatologue français Jean Jouzel. Annoncé de longue date par lui et ses pairs (notamment ceux regroupés au sein du GIEC), le changement climatique lié à l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère jouit ces jours-ci d’un regain d’intérêt sur fond de multiplication de vagues de chaleur et de leurs conséquences dramatiques. En effet, longtemps prudents, les experts établissent désormais un lien clair, sinon quantifié, entre ces événements météorologiques extrêmes et l’évolution du climat sur le long terme. À l’instar de Jean Jouzel, plusieurs climatologues avertissent de la multiplication et de l’intensification de ces canicules dans les prochaines années. Les 30% de la population mondiale concernés (selon un article paru en 2017 dans la revue Nature) pourraient devenir 74% en 2100 si on ne parvient pas à enrayer la hausse des émissions de gaz à effet de serre. D’ici à 2050, des étés comme celui de 2003 pourraient se répéter une année sur deux. (@latribune).

#InteligencedArtificielle

► La supériorité de l’intelligence artificielle : l’arnaque du siècle. Denis Fages, président de VideoTelling, alerte sur la nécessité de ne pas prêter à l’IA des vertus qu’elle n’a pas et ne pourra jamais avoir : « J’entends trop de bêtises concernant l’intelligence artificielle. Je travaille dans le digital learning et il ne se passe pas un jour sans que je lise des délires à propos du cerveau et de la mémoire. On nous dit, dans les médias et cela est répété sur les réseaux sociaux, que les ordinateurs vont “penser”, “imaginer », “créer”. On nous dit qu’ils vont rendre l’humanité obsolète. Que nous allons bientôt rejoindre les autres espèces éteintes comme l’homme de Neandertal. Et si, au lieu de vendre des lendemains apocalyptiques, on essayait de faire un peu de pédagogie ? » Lire la suite sur le site de @bymaddyness

► La diversité humaine est un enjeu central pour le développement de l’intelligence artificielle. Que ce soit dans les universités ou dans les grandes entreprises du numérique, les chercheurs et ingénieurs en IA sont principalement des hommes blancs, même si la Chine est devenue un acteur majeur du secteur. Et cela n’est pas sans conséquence. « Ces algorithmes échouent plus souvent pour les femmes, les migrants, les personnes qui ne savent pas lire… Il ne faut pas qu’ils fonctionnent seulement pour ceux qui les ont conçus, mais pour tout le monde », expliquait la mathématicienne Cathy O’Neil, auteure de « Weapons of Math Destruction », un livre très critique sur l’impact sociétal des algorithmes, lors du sommet sur l’intelligence artificielle organisé par le gouvernement français à Paris, le 29 mars. (@pixelsfr).

► Ces villes qui font rêver: Montréal, la Mecque de l’intelligence artificielle. DeepMind, Microsoft, Google, Facebook, Samsung ont ouvert, ces derniers mois, dans la métropole québécoise des laboratoires de recherche destinés à entraîner des réseaux neuronaux artificiels à « apprendre à apprendre » aux machines. En mars, le groupe Thales a lui aussi commencé à recruter pour son tout nouveau centre de recherche appliquée, cortAIx. Pourquoi l’avoir implanté à Montréal ? « Nous développons des solutions industrielles et commerciales, explique son directeur, Siegfried Usal. Or le Canada a une tradition de collaboration décomplexée entre industriels, chercheurs, utilisateurs, soutenue par des financements publics. Il règne à Montréal un esprit presque familial et très créatif. » A mi-chemin entre la Silicon Valley et l’Europe, Montréal prétend offrir la synthèse du meilleur des deux mondes. « Un point d’équilibre », résume Stéphane Paquet, vice-président de l’organisme de promotion Montréal international. (@Challenges).

#Télévision

► Les Américains désertent le câble pour Netflix et Hulu. En 2018, ils seront 8,1 millions aux Etats-Unis à s’être détournés de la télévision payante traditionnelle, avance une étude du cabinet eMarketer. Après une fuite de plus de 10 millions l’année précédente. Pour ces millions d’Américains, le choix est sans appel : mieux vaut résilier son abonnement TV à Comcast ou encore DIRECTV pour investir dans les services de vidéo à la demande tels que Netflix ou Hulu. Ce phénomène a un nom précis : le « cord-cutting », en français « couper le câble ». Et si cette tendance a déjà quelques années, la part des « cord-cutters » a augmenté au-delà des prévisions d’eMarketer un an plus tôt. A l’époque, les analystes n’anticipaient qu’une hausse de 22 %. Finalement, elle est de onze points supérieure. (@LesEchos).

30 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Légende image : Un pompier de Cal Fire arrose un incendie sur le chemin de Cloverdale, près de la ville d’Igo, en Californie, le samedi 28 juillet 2018. – Crédits photo : Hector Amezcua/AP  Voir les images impressionnantes des incendies qui envahissent la Californie sur le site @Figaro_Inter.

#Ville

► Quelles promesses des villes intelligentes de Google ? Sur le moteur de recherche de Google, quelle que soit l’information que vous souhaitez obtenir, un simple clic suffit à avoir accès à un nombre incroyable de données en tout genre qui répondent plus ou moins bien à ce que vous cherchez. À présent, cette offre de recherche Internet ne suffit plus à la multinationale et dans un esprit visionnaire, parmi les nombreuses activités innovantes qu’elle déploie, cette dernière cherche à construire la ville du futur. Nouvelles manières de se déplacer, intelligences artificielles, bases de données incommensurables… c’est un véritable laboratoire de nos cités de demain qui semble être sur le point de se dessiner ! Au vu de toutes les innovations que l’on voit quotidiennement apparaître au cœur de l’urbain, il n’est pas exclu d’imaginer que le développement de ce genre de ville pourra devenir le berceau d’expérimentations révolutionnaires et positives pour les mondes urbains de demain. Mais à l’image du moteur de recherche le plus utilisé des internautes et de sa face cachée le « dark web », ces villes ne seront-elles pas également à l’origine de « dark lieux » à la fois perfides et malfaisants malgré eux ? (@Demain_la_Ville).

#Transport

► Uber abandonne son projet de camion sans conducteur. Uber renonce à concevoir un semi-remorque sans conducteur. Lundi 30 juillet, la plate-forme américaine de voitures avec chauffeur (VTC) a officialisé l’abandon de ce projet lancé il y a deux ans par la précédente direction. Une décision justifiée par la volonté de consacrer tous ses efforts aux voitures autonomes, dont les essais sur route sont suspendus depuis mi-mars après le décès d’une piétonne renversée par l’un de ses prototypes. (@JeromeMarinSF).

#Energie

► Un tiers de la consommation électrique française est renouvelable. C’est du jamais vu depuis 1973. Au deuxième trimestre 2018, le taux de production des énergies vertes (hydroélectricité, éolien, solaire, biomasse) a atteint 31 % de l’électricité consommée en France, annonce ce mardi le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et les gestionnaires des réseaux électriques RTE, Enedis et l’Adeef, dans un communiqué de presse conjoint. Contre 23 % au trimestre précédent. Ce chiffre « inédit depuis des décennies » est à mettre toutefois en perspective d’une consommation moins forte au deuxième trimestre. Dans la mesure où les énergies renouvelables sont prioritaires pour l’accès au réseau, une consommation moindre favorise l’augmentation de leur part dans la consommation globale. Mais depuis 1980, et la croissance du parc nucléaire français, un tel pourcentage d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité française n’était jamais arrivé. (@LesEchos).

► Cotoiturage : Financez vos panneaux solaires à plusieurs ! Dans le quartier de la Marronnière, à la Roche-sur-Yon, un lotissement écolo et atypique vient de sortir de terre. Dix familles ont construit une résidence participative et bioclimatique, avec récupérateur d’eau de pluie, murs en paille, poêle à bois… Ils rêvaient aussi de panneaux solaires, mais leurs moyens étaient limités. Que cela ne tienne : ils ont fait appel à CoWatt. Cette société réunit des citoyens des Pays de la Loire décidés à promouvoir ensemble l’énergie solaire, sur un modèle qui se développe peu à peu en France : le cotoiturage. « Nous regroupons des personnes qui ont des toitures disponibles mais peu d’argent et des personnes qui ont envie d’investir dans le solaire mais pas de toit adapté », résume Eric Bureau, chargé de développement chez CoWatt. (@WeDemain).

#Dechet

► Vacances : Bienvenue dans le premier gîte français zéro déchet. Ils ont changé de vie et vous invitent à faire de même : Loïc Gillon et Camille Lyczinski, 27 ans, ont quitté Paris pour s’installer à Seigné, entre Poitiers et La Rochelle, en Charente-Maritime. Camille travaillait dans le tourisme, et tous deux avaient une sensibilité écolo. Courses en vrac, produits DIY et upcycling faisaient déjà partie du quotidien de ce couple. Soucieux de « pousser plus loin la démarche » et de « partager leur mode de vie », ils ont eu l’idée d’ouvrir un « gîte zéro déchet » en 2017. Une idée dans l’air du temps : « Comme nous, de plus en plus de gens souhaitent réduire leurs ordures mais pensent que c’est compliqué alors qu’il s’agit d’habitudes à prendre, plutôt joyeuses et économiques », observe Camille.

#Surveillance

► La vidéosurveillance est régulièrement présentée comme une contribution majeure à la fois à la répression et à la prévention de la délinquance et du terrorisme. Mais qui surveille son déploiement et sa réelle efficacité ? Laurent Mucchielli, auteur de Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance (Armand Colin, 2018) explique : « Ensuite, les technologies comme la vidéosurveillance et la reconnaissance faciale fonctionnent avec le citoyen lambda qui ignore qu’il est surveillé ou qui consent à l’être. Elles fonctionnent aussi avec le petit délinquant qui n’est pas malin et n’y prête pas attention. Mais elles ne fonctionnent pas avec le criminel endurci ou le terroriste, celui qui prémédite et qui organise. Lui a pensé son action et il a intégré la technologie dans les paramètres. » Lire son entretien sur le site @usbeketrica.

► Vidéosurveillance : des « comités d’éthique » sans pouvoirs, sans budget et, parfois, sans activité. Qui surveille la vidéosurveillance ? Dans l’affaire Benalla, les vidéos du 1er-Mai sur la place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris, filmées par une caméra de la préfecture de police, ont non seulement été conservées dans des conditions troubles, mais elles ont été transmises à Alexandre Benalla, qui dit les avoir lui-même remises à l’Elysée, avant que ces dernières apparaissent en ligne sur un compte Twitter militant pour La République en marche (LRM). Or, ce n’est pas ce que prévoit la loi. Le cadre légal entourant la vidéosurveillance en France est strict. Les images ne peuvent être conservées que trente jours, hors enquête ; toute personne peut demander l’accès aux images le concernant ; seuls des agents habilités peuvent les consulter, et un certain nombre de conditions doivent être respectées, comme le fait de ne pas filmer l’intérieur de bâtiments. Mais les mécanismes de contrôle sont limités. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

► Au secours, mes élèves m’espionnent sur Internet. Nos pratiques du numérique ont contaminé notre manière d’envisager les professionnels. « Passer une soirée à la rentrée pour chercher son prof sur Facebook et essayer de dénicher une photo de lui bourré, c’est un jeu pour les élèves, décrit Vanessa Lalo, psychologue clinicienne, spécialiste du numérique. On a pris l’habitude de ‘googler’ les choses et les personnes. Il y a une notion d’offre et de demande : on a tendance à choisir nos médecins, comme s’il s’agissait d’un TripAdvisor médical. Derrière, il y a l’idée d’un retour sur investissement. On fait son étude de marché, on vérifie le rapport qualité-prix. » (@Lexpress_Styles).

#Débat

► Polémiques, invectives, manichéisme: est-il encore possible de débattre à l’heure des réseaux sociaux ? Auteur du livre «Les conspirateurs du silence» (L’Observatoire), l’essayiste Marilyn Maeso s’attache à définir, dans les traces d’Albert Camus, les contours d’un authentique pluralisme. Elle se bat contre l’ « esprit de système » qui empêche tout dialogue. Elle situe « la sphère d’un débat honnête et fécond à égale distance du dogmatisme et du relativisme, qui sont les deux faces d’une même médaille, les deux symptômes d’une même paresse intellectuelle. Non, toutes les opinions ne se valent pas, et le préjugé asséné péremptoirement ne sera jamais à la hauteur d’un propos argumenté. Et non, aucune opinion ne peut être soustraite à la discussion ni immunisée contre la critique. » (@FigaroVox).

#StreamingVideo

► La course effrénée aux contenus. La grande différence entre les plateformes de streaming musical et celles dédiées à la vidéo, ce sont les contenus. D’un côté, les offres sont toutes les mêmes ou à peu près. De l’autre, elles promettent toutes d’être différentes. Modèle dans sa catégorie, Netflix, qui revendique 130 millions d’abonnés payants dans le monde, est lancé dans une course à la taille, mais aussi à ces fameux contenus. Sans être rentable, le géant américain, ancien acteur de la location de DVD converti au streaming, a mis 8 milliards de dollars sur la table – rien que cette année – pour produire 700 contenus originaux, séries, films… Le site leader, qui s’est fait connaître grâce à des séries comme House of Cards ou Orange Is the New Black, doit alimenter la pompe pour soutenir sa croissance. A lire aussi : Les Français se convertissent au streaming et Streaming musical : un modèle payant validé (@Figaro_Economie).

29 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 29 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Des enfants du monde entier attaquent leurs gouvernements sur le réchauffement climatique. En 2015, un groupe de vingt-et-un jeunes Américains et Américaines a décidé de poursuivre le gouvernement en raison du réchauffement climatique. Dans l’affaire Juliana vs. US, les plaignants ont affirmé que le gouvernement avait violé «le droit de vie, de liberté et de propreté des jeunes générations» en adoptant des politiques promouvant l’utilisation d’énergie fossiles, malgré les études mettant en cause le rôle des émissions de CO2 dans le processus de réchauffement climatique. (@slatefr). Légende image : Une usine au loin dans un champ | Thomas Hafeneth via Unsplash CC License by

#Ville

► Smart territoires : se poser les bonnes questions avant de lancer son projet. La notion de territoire intelligent est étroitement liée à l’internet des objets, domaine où il existe un foisonnement d’initiatives, mais aussi de technologies en perpétuel renouvellement. Dit autrement, la ville intelligente présente un risque important de se transformer en ville obsolète si les décideurs publics n’opèrent pas les bons choix technologiques. Ce constat a conduit le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) à élaborer le guide « Villes intelligentes, tous concernés, du village à la métropole ». Un document réalisé à partir d’une enquête auprès d’une quinzaine de territoires de tailles diverses, de Saint-Sulpice-la-Forêt, un « smart village » d’Ille-et-Vilaine de 1.400 habitants, à Paris en passant par Blois, Besançon ou Angers. (@localtis).

#Technologie

► Pourquoi la Silicon Valley veut vous faire déconnecter. Cet été, lâchez-tout. Ordre d’Apple, Google et Facebook, qui ont toutes les trois proposé ces dernières semaines de nouveaux outils pour aider les utilisateurs à contrôler et limiter le temps passé sur leur smartphone et sur leurs plateformes. Une victoire pour les militants d’un design éthique, qui appellent depuis des mois au respect de notre toujours plus précieuse attention ? Ou bien une stratégie habile pour retenir au mieux les utilisateurs ? (@usbeketrica).

#Robotique

► Un chercheur dénonce le racisme envers les robots. Pourquoi les robots, tant dans le monde réel que dans la fiction, sont blancs ? Si vous ne vous êtes jamais posés la question, sachez qu’une équipe de scientifique internationale dirigé par le professeur Christoph Bartneck de l’université de Canterbury en Nouvelle-Zélande, l’a fait pour vous : de leur travail a résulté une étude, publiée le 5 mars dernier, démontrant que les êtres humains ont les mêmes stéréotypes racistes envers les robots qu’envers les humains. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

x► Un rapport publié par l’ACLU (American Civil Liberties Union) révèle que le logiciel de reconnaissance faciale d’Amazon, Rekognition, a confondu 28 des 435 membres du Congrès américain avec des criminels. Pire encore, une fois de plus, l’intelligence artificielle semble avoir fait preuve de discrimination raciale. 39% des personnes de couleur ont été identifiées comme des criminels, contre seulement 5% de blancs. (@lebigdata_fr).

#Livraison

► Ce mini-robot connecté livre des colis à Pékin. 100 millions de colis sont livrés chaque jour en Chine. Et ce nombre pourrait même devenir un milliard à l’avenir, selon la société Zhen Robotics, qui a conçu un robot-livreur pour palier un éventuel manque de main d’œuvre humaine. Déjà actif dans les rues de Pékin, l’engin se déplace à une vitesse moyenne de 3 km/h pour livrer des repas depuis une supérette. Mais le petit robot a encore des progrès à effectuer pour concurrencer l’homme : il ne peut entrer dans les immeubles et demande donc au client de descendre chercher son colis. Pour ouvrir la porte du robot et accéder à sa commande, l’utilisateur doit alors cliquer sur un lien reçu par mail, via son smartphone.

#Youtube

► Les youtubeurs ouvrent la voie à la vulgarisation historique. A Montbazon (Indre-et-Loire), comme chaque été depuis quatre ans, la forteresse médiévale est prise d’assaut. Pas d’attaque au bélier ni de fantassins prêts à dégainer, mais une grosse trentaine de conférences et des animations qui jalonnent les trois jours du festival. Devant le plus vieux donjon de France encore debout, on parle d’histoire, avec un grand H. Il faut dire que les orateurs présents sur scène n’ont pas grand-chose à voir avec l’archétype de l’universitaire : ici, les interventions sont parsemées de blagues et durent trente minutes maximum. (@Pixelsfr).

28 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 28 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► L’IA n’est pas neutre : quand l’algorithme apprend, qui enseigne ? Par Marina Pavlovic Rivas, Consultante indépendante en exploitation de données. L’intelligence artificielle (IA) fait déjà partie intégrante de notre quotidien et va être amenée à influencer directement la plupart des sphères de nos vies. Comment s’assurer que cette influence se traduise de manière positive pour l’ensemble de la société? Des décennies de recherches fondamentales ont permis de relever un défi sans précédent dans l’histoire de l’humanité : celui de développer des machines intelligentes. Le défi est maintenant de rendre ces machines morales. Lire la suite sur le site de @metamedia.

► Une IA suggère des corrections orthographiques sur Google Docs. Google peut-il nous aider à écrire mieux ? C’est le défi que s’est lancé le géant américain, si l’on se fie à l’annonce effectuée mardi sur un blog. Google Docs intègre désormais des suggestions grammaticales grâce à une intelligence artificielle, rapporte Numerama. L’objectif est « d’aider les gens à écrire plus clairement et efficacement » grâce à une technologie d’intelligence artificielle inspirée du programme de traduction automatique, a expliqué le géant américain. « Notre IA peut repérer différents types de corrections, allant de simples règles grammaticales (…) à des concepts (…) plus complexes. » (@20minutes).

#Numérique

► Mounir Mahjoubi : « La France doit se doter d’un cadre numérique ». « Nous devons nous mettre dans la situation de mener le jeu » sur le terrain de la réglementation numérique, déclarait Emmanuel Macron en mai dernier au salon VivaTechnology. Or, pour mener le jeu, il faut dessiner une stratégie. C’est dans ce but que le secrétaire d’État chargé du Numérique lance aujourd’hui les États généraux des nouvelles régulations numériques. « L’objectif est de penser des règles de régulation sur le moyen et long terme. Bien sûr, il existe déjà des rapports sur différents sujets, des textes législatifs qui apportent des solutions pour répondre à l’urgence sur certains problèmes, mais nous manquons d’un cadre global pour donner de l’unité à tout cela, pour exprimer une véritable vision à long terme, à l’échelle nationale et européenne », explique Mounir Mahjoubi. (@FigaroTech).

#StreamingVideo

► Netflix va devenir le maître du monde médiatique, ou bien disparaître. Posséder des actions Netflix n’a jamais été un truc de mauviettes. Si vous en avez achetées à Noël dernier, vous avez vu leur valeur doubler. Mais d’un autre côté, à la clôture de la bourse le lundi 16 juillet, elles étaient à 400,48 dollars pièce [342 euros], avant de retomber à 346,95 dollars [296 euros] le lendemain à la réouverture –l’action est quasiment remontée à son niveau de la veille au fil de la journée. (@slatefr).

#MediaSocial

► Twitter perd des utilisateurs et chute en Bourse. Après la dégringolade de Facebook à Wall Street, au tour de Twitter de chuter. Le titre du réseau social a perdu près de 14,28% à l’ouverture, ce vendredi, à 36,80 dollars. Il était tombé de plus de 20% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture. Les investisseurs ont fraîchement accueilli des résultats trimestriels jugés décevants. Twitter a enregistré entre avril et juin son troisième trimestre bénéficiaire d’affilée. Le résultat net s’affiche à 100 millions de dollars, contre une perte de 116 millions pour la même période de 2017, soit en ligne avec les attentes des analystes. Mais le nombre d’utilisateurs actifs mensuels, paramètre publié chaque trimestre par le site, a baissé d’un million, à 335 millions. Un léger recul sanctionné lourdement par les investisseurs. (@LExpress).

► Charlotte est devenue une star sur Instagram. Depuis, sa mère est perdue. Il a suffi de quelques clichés pour que la vie de Charlotte d’Alessio bascule. C’était en 2015. Récemment installée en Californie, l’adolescente de 16 ans se rend au festival Coachella avec des amis et poste quelques selfies sur les réseaux sociaux. Jusqu’ici, rien de bien étonnant. Mais ce que la jeune femme ignore, c’est que l’objectif d’un célèbre photographe de mode, Bryant Eslava, vient lui aussi d’immortaliser le moment et la tague sur son compte. Sans même réaliser ce qu’il vient de se passer, la jeune femme se retrouve sous le feu des projecteurs. Soudain, elle gagne des milliers d’abonnés sur Instagram et apparaît dans tous les recoins du festival : l’adolescente devient « virale ». Dans un article du « Guardian », la journaliste Leah McLaren s’est intéressée aux parents qui ont été confrontés à la soudaine notoriété de leur progéniture. (@LObs).

#Information

► Benalla, Facebook, NordPresse et fake news : la vérité est ailleurs. Dimanche, le site parodique (mais pas que) Nordpresse accusait Facebook de censurer l’ensemble de ses contenus relatifs à ce qu’il convient d’appeler l’affaire Benalla. Et n’hésitait pas à évoquer une décision politique. Une accusation à tort, qui repose néanmoins la question du contrôle de l’information à l’ère d’Internet, et de la lutte contre les fausses informations. (@usbeketrica).

27 Juil

Régions.news #338 – Edition du vendredi 27 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#338 en version pdf

Légende image. À 1 400 m d’altitude, des mains soutiennent le Golden Bridge à Da Nang au Vietnam. A voir aussi: Golden bridge on Ba Na Hills sur @YouTube.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

► Toronto, ville-Google. Depuis octobre 2017, Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, maison mère de Google, souhaite développer sa vision de la ville du futur avec la construction d’un quartier entier à Toronto, au Canada. Une cité connectée et ultra-moderne où fusionneront « le monde physique et le monde numérique », avec caméras, capteurs, micros, interfaces qui permettront ainsi d’analyser en temps réel l’activité et la qualité de vie des habitants. Ce maillage électronique va agréger un nombre illimité de données collectives et personnelles. Chaque habitant se verra attribuer un numéro individuel lui permettant d’accéder à l’ensemble des services de la ville. Cette collecte de données en tout genre n’est pas sans susciter des craintes de dérapages liés au respect de la vie privée. Ainsi c’est la première fois qu’une ville confie un vaste projet de réaménagement urbain à un géant du numérique. Jusqu’ici, leur intervention en matière d’architecture et d’urbanisme se limitait à l’aménagement de leurs sièges sociaux. Ce quartier de Toronto deviendra-t-il une petite ville moderne ou une entreprise privée technologique ? Les prochaines étapes : Singapour, ville-éprouvette ; Masdar, ville-désert ; Berlin, ville-éponge ; Helsinki, ville-citoyen, Lille, ville-SunRise.

► Revue de liens : – Google à la conquête des villes, un urbanisme en trompe-l’œil ; – Réaménager le secteur riverain de Toronto en tant que ville intelligente du futur soulève la question suivante : le futur de Google est-il celui que nous souhaitons ? ;-  Google construit une ville du futur à Toronto. Quelqu’un veut-il vivre là-bas ?

► « Il est temps aujourd’hui de dépasser cette alternative des imaginaires extrêmes, idylliques ou cauchemardesques, et de regarder la réalité en face. Cette réalité, c’est que deux visions de la cité souhaitable sont en train de s’opposer, et vont le faire durablement : d’un côté, la cité politique, dirigée par un maire élu par des citoyens, qui se fixe des ambitions à long terme en visant un intérêt général ; de l’autre, la ville service numérisée, pilotée par les « maîtres des algorithmes » et qui vise à répondre en temps réel aux demandes d’usagers plus ou moins sollicitées par des algorithmes prédictifs. Finalement, c’est nous, citadins, qui choisiront, car nous sommes à la fois citoyens et usagers. », explique l’économiste Jean Haëntjens, auteur de livre, « Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes » (mai 2018).

#Transport

► Depuis lundi 16 juillet, l’aéroport de Nice a mis en place la reconnaissance faciale pour le contrôle aux frontières. Comment ça marche ? La reconnaissance automatique compare votre visage avec la photo stockée dans le microprocesseur de votre passeport biométrique. Cette technologie, de plus en plus utilisée en plein décollage dans les aéroports mondiaux obligés de fluidifier la circulation des passagers. Ces nouvelles bornes remplacent le contrôle classique par un policier ou un agent de sécurité. A lire : Peut-on faire confiance à la reconnaissance faciale ?

Légende image. Le 8 octobre 2017, l’artiste français JR organise un gigantesque pique-nique des deux côtés de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, près de Ticate. Les gens se sont rassemblés autour des yeux de Mayra, mineur sans-papiers. Crédit : JR-Art.net. Reporters sans frontières publie son album annuel « 100 photos pour la liberté de la presse », avec les clichés signés JR., artiste français. « Je possède la plus grande galerie d’art au monde : les murs du monde entier. J’attire ainsi l’attention de ceux qui ne fréquentent pas les musées habituellement. », explique-t-il.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Il y a deux ans, près de Poix-de-Picardie, une multinationale américaine qui souhaitait s’installer dans la région, a démarché les agriculteurs locaux pour produire des légumes. Parmi les agriculteurs approchés, vingt ont eu l’idée de lancer leur propre production de légumes de plein champ. « Autant que ce soit des gens du secteur qui le fassent », raisonne le président société d’intérêt collectif agricole Somme de saveurs créé en avril. En tout, 700.000€ ont été investis pour du matériel très pointu. Chaque euro gagné sera partagé en fonction des moyens de l’implication de chacun.

#Media

► Ouest Médialab est à la fois un cluster [coordination sectoriel] et un laboratoire d’expérimentation des médias qui réunit une grande variété d’acteurs autour de projets d’innovation numérique en régions Pays de la Loire et Bretagne. Le site de Meta Media a eu l’occasion d’échanger avec son directeur, Julien Kostrèche, qui a expliqué sa stratégie pour construire une communauté de confiance capable de dépasser méthodiquement les contraintes du secteur et de faire bouger les lignes du numérique dans les médias. Propos recueillis par François Fluhr, France Télévisions (Prospective et MediaLab), et publié sur le site de @metamedia

#IntelligenceArtificielle (Série de l’été – épisode 3).

► Il est tous les jours question d’Intelligence Artificielle (IA) dans les médias, laissant penser qu’il s’agit d’une technologie apparue ces dernieres années. Pourtant, l’IA a, depuis les années 1950, intégré l’industrie technologique. Les investissements dédiés à l’IA devraient être multipliés par 3 d’ici 2020 selon IDC, jusqu’à 46 milliards de dollars. Le secteur des Médias et Divertissements et celui de la vidéo devraient bénéficier très rapidement des avantages de l’IA. En effet, ces deux secteurs produisent une très grande quantité de données, qui répond parfaitement aux attentes de l’IA qui a besoin de brasser des données pour s’améliorer. Il est à prévoir que l’IA aura un impact décisif pour ces domaines. Il s’agit maintenant de savoir comment l’IA va modifier positivement le secteur de la télévision, au niveau des différentes étapes de la chaîne de production d’un contenu ? À lire Sommes-nous maîtres de nous-mêmes ? Atouts et dangers de l’intelligence artificielle.

#Ville

► Comment, en quatre cents ans, la concurrence entre les villes d’Amsterdam, de Londres et de New York pour dominer l’économie mondiale a suscité un nouveau modèle urbain. Frédéric Wilner retrace cette captivante aventure historique. 1er volet : Un siècle d’or, 1585-1650 ; 2ème volet : Conflits et intérêts, 1650-1800 ; 3ème volet : Le choc de la modernité, 1800-1880 ; Dernier volet : La course au gigantisme, 1880-2017.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 27 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► Vélo libre service : la bulle est-elle en train d’éclater ? L’histoire du vélo libre avait mal commencé. En 1965, un militant hollandais repeint 50 vélos en blanc et les met gratuitement à disposition des habitants d’Amsterdam. L’expérience tourne court : les vélos sont confisqués par la police sous prétexte « d’incitation au vol ». En 1976, le maire de La Rochelle, Michel Crépeau, expérimente des « vélos municipaux ». Nouvel échec : les vélos sont délaissés par les habitants et ne servent qu’aux touristes. En 1998, Rennes innove avec le premier système informatisé en partenariat avec le groupe d’affichage et de mobilier urbain Clear Channel. C’est cependant grâce au concurrent de ce dernier, JC Decaux, que le vélo libre-service va véritablement s’envoler. En 2005, il s’installe à Lyon, puis remporte l’énorme contrat de Paris en 2007 : le fameux Vélib’ est né. La capitale française, étendue à la proche banlieue, reste à ce jour le plus important réseau de vélos libre-services à travers le monde. Dix ans après leur lancement, les 18 000 Vélibs parisiens sont loués 6 fois par jour en moyenne et plus de 300 000 personnes y sont abonnés. De Tel Aviv à Nairobi en passant par Singapour et New York, des milliers de villes s’y sont converties. Mais c’est en Chine que l’explosion est la plus frappante. (@bymaddyness).

#Data

► Le Géoportail préconisé pour diffuser les données géographiques souveraines. Les données géographiques sont stratégiques pour de nombreuses politiques publiques comme le développement de la ville intelligente et du véhicule autonome. Un rapport au gouvernement invite à confier à l’Institut géographique national (IGN) un rôle de coordination et d’animation d’une géoplateforme. Valeria Faure-Muntian, députée de la Loire, a remis le 20 juillet dernier un rapport sur les « données géographiques souveraines » c’est-à-dire « indispensables aux décisions de la puissance publique et dont la disponibilité conditionne la possibilité même la décision publique ». Ce rapport intervient à un moment ou les grandes sociétés de l’internet, et notamment Google, Waze, Uber…, ont constitué des fonds géographiques dont la richesse, la simplicité d’utilisation et la gratuité ont fait des produits de consommation courante pour les PME comme les citoyens. Cette situation engendre une dépendance préjudiciable aux entreprises françaises comme aux collectivités locales. (@localtis).

#Entreprise

► Facebook perd plus de 100 milliards en Bourse, du jamais vu. « Plus on s’élève et plus dure sera la chute ». Ce proverbe chinois, le géant américain Facebook, qui tente de revenir en Asie, pourrait le faire sien. Au moins ce jeudi, alors que le réseau social est parti pour pulvériser le record de pertes sur une seule séance à Wall Street, qu’il détient déjà depuis le 28 août 2015 (58 milliards de dollars). Le groupe de Mark Zuckerberg plonge en effet de plus de 19 % à New York depuis l’ouverture. Avec une capitalisation de 618,5 milliards de dollars, Facebook pourrait donc potentiellement perdre 119 milliards de dollars en une seule séance et Zuckerberg, actionnaire à hauteur de 15 %, plus de 15 milliards. Du jamais vu dans l’histoire des marchés. (@LesEchos). A lire aussi : Facebook s’effondre de 18 % à l’ouverture de Wall Street (@LeMondefr).

#Santé

► Nice parie (aussi) sur l’e-santé. Nice Côte d’Azur s’appuie sur trois piliers. Outre l’industrie et l’énergie, l’e-santé constitue l’autre élément qui compose la stratégie smart city de la capitale de la Côte d’Azur, elle qui se veut intelligente et connectée. Logique donc que la santé numérique ait été identifiée comme l’un des axes à privilégier, l’écosystème médical auxquels participent le CHU, L’Archet, Lenval ou Pasteur, étant fortement structuré sur le territoire. (@latribunepaca).

#Numérique

► Le secteur du numérique s’engage en faveur de la formation des femmes. « Ma mère dit toujours que la science, les maths, les ordinateurs c’est pas pour les filles… Pourtant moi j’adore ça ! » témoigne une jeune étudiante en formation de développeur informatique chez U’DEV, l’école du développeur, à Lyon. Certains clichés ont la peau dure. A tel point que nombre de jeunes femmes hésitent encore à s’engager dans les formations aux métiers du numérique. Elles les jugent d’emblée hors de portée, trop techniques, et n’y viennent que sur le tard d’après l’enquête sur le sexisme dans ces filières menées par la start-up Social Builder en 2017. Pire, même, une fois diplômées, elles continueraient d’émettre des doutes quant à leur légitimité à exercer dans ce domaine. (@LADN_EU).

#Information

► « Fausses informations » : le Sénat rejette sans en débattre le projet de loi en première lecture. Le Sénat, où l’opposition de droite est majoritaire, a rejeté, jeudi 26 juillet au soir, les deux textes controversés relatifs à la « manipulation de l’information », adoptant une motion de procédure qui le dispense d’examiner ce texte en séance. Le projet de loi, déposé en procédure accélérée par le gouvernement, devrait faire l’objet d’une commission mixte paritaire entre les deux chambres du Parlement. Ces deux propositions de loi – l’une ordinaire, l’autre organique pour légiférer sur l’élection présidentielle – visent à permettre à un candidat ou à un parti de saisir le juge des référés pour faire cesser la diffusion de « fausses informations » durant les trois mois précédant un scrutin national. (@Pixelsfr).

#Publicité

► En vingt ans, les Gafa ont laminé les médias historiques. C’est une véritable lame de fond qui a bouleversé les médias traditionnels. Dans un contexte de crise économique et de révolution technologique, presse, télévision ou encore radio ont subi de plein fouet la montée en puissance des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon). Les chiffres d’une étude du cabinet de conseil BearingPoint pour le ministère de la Culture et le Conseil supérieur de l’audiovisuel sont spectaculaires : entre 2000 et 2017(sur un marché publicitaire de la communication et des médias qui est passé de 12 milliards à 10,3 milliards), les recettes des médias historiques (télévision, presse, radio, affichage, cinéma) français se sont effondrées de 43 %, à 6,7 milliards d’euros. Dans le même temps, la part des revenus publicitaires d’Internet – principalement Google et Facebook – est passée de quasiment 0 % à 35 %, à 3,6 milliards. (@LesEchos).

#VideoSurveilance

► Affaire Benalla : souriez, vous pouvez filmer. C’est une victime collatérale de plus, à ajouter à la longue liste des conséquences de l’affaire Benalla : la vidéosurveillance. Car au-delà des violences qui se sont déroulées le 1er mai sur la place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris, et des nombreuses questions qui se posent sur la manière dont elles ont été couvertes ou camouflées, se trouve un autre scandale : le fait que des images de vidéosurveillance aient été transmises par des fonctionnaires de police à Alexandre Benalla. (@Pixelsfr).

#IntelligenceArtificelle

► L’intelligence artificielle, une technologie présente depuis plus d’un demi-siècle. On en a beaucoup parlé sur le mode de l’utopie ou de la dystopie. L’intelligence est partout, aujourd’hui et plus encore demain dans nos voitures, dans nos hôpitaux et dans les usines avec l’automatisation. L’expression « intelligence artificielle » repose sur l’idée qu’une machine ait la capacité de « penser » par elle-même, d’être suffisamment autonome pour prendre des décisions. Et évidemment, il y a l’idée que la machine, par la puissance des calculs puisse égaler, voire dépasser l’intelligence humaine. Cela explique l’origine de l’expression d’intelligence artificielle. Si, au début des années 1950, le mathématicien américain Alan Tuning est le premier à poser l’hypothèse d’une machine qu’il qualifie de consciente, il faudra attendre quelques temps pour que l’expression « intelligence artificielle » dépasse le cadre des scientifiques pour toucher le grand public. (@franceinfo).

#Robotique

► « Préparons-nous à la robotique ! » Intelligence artificielle et robots sont au coeur des transformations technologiques qui bousculent nos quotidiens. Serge Tisseron, psychanalyste et membre de l’Académie des technologies, veut lancer un débat éthique sur les précautions d’usage qui doivent entourer la diffusion de ces nouveaux objets technologiques. Il aborde ce sujet dans son nouveau livre Petit traité de cyber-psychologie.  « Ces technologies bouleversent tellement notre relation à nous même, aux autres, aux savoirs et aux apprentissages qu’il est indispensable de nous y préparer. On ne s’est pas préparé aux nouvelles technologies avec les smartphones, ne faisons pas la même bêtise avec la robotique. En revanche mon point de vue a évolué sur un point : les technologies robotiques vont bouleverser beaucoup plus de domaines que les technologies numériques. C’est plus qu’un saut quantitatif, c’est véritablement un saut qualitatif. Ce n’est pas seulement plus de technologies dans nos vies quotidiennes, mais c’est vraiment la possibilité d’avoir affaire à des machines plutôt qu’à des êtres humains. », explique-t-il sur le site de @LExpress.

#Société

► L’amour se conjugue-t-il au futur ? « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants »… cette petite phrase pleine d’espoir qui clôt les contes pour enfants semble aujourd’hui largement dépassée. En cause ? Un remodèlement de nos idéaux et des normes, en partie amorcé par les nouvelles technologies. D’un côté, les applications de dating se multiplient et encouragent le butinage affectif (ou sexuel), de l’autre les versions édulcorées et parfois culpabilisantes du couple dégoulinant d’amour s’étendent à longueur de fils Instagram. Alors, le couple pourra-t-il résister au rouleau compresseur des nouvelles technologies ? (@bymaddyness).

26 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 26 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Le secteur de l’énergie doit fournir plus d’électricité, pour aider les économies mondiales à se décarboniser. « Une telle baisse des investissements mondiaux pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique est préoccupante », a déclaré le Dr Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. « Cela pourrait menacer l’expansion de l’énergie propre nécessaire pour atteindre les objectifs en matière de sécurité énergétique, de climat et d’assainissement de l’air. Alors que nous aurions besoin de cet investissement pour monter rapidement, il est décevant de constater qu’il pourrait tomber cette année. » (@forbes).

► Singapour transforme une île en vitrine technologique des énergies renouvelables. Bienvenue sur l’’île de Semakau, à 8 kilomètres de Singapour, ses plages, sa nature… sauf que, avec ses installations de production, micro-turbines, piles à combustible, mini-éoliennes…, de consommation et de stockage, elle n’a rien d’un paradis pour touristes ! C’est sur cette île artificielle que l’ancienne colonie britannique cherche à démontrer qu’une énergie propre et abordable peut être fournie à tous grâce aux microgrids. Des réseaux électriques de petite taille (moins de 15 000 utilisateurs) qui organisent la distribution de l’énergie, renouvelable de préférence. Dans les îles d’Asie du Sud-Est, 125 millions de personnes ont un accès à l’énergie difficile quand il n’est pas inexistant. La fourniture de l’électricité s’opère principalement par des groupes électrogènes fonctionnant au diesel. Une solution à la fois couteuse et destructrice de l’environnement. (@WeDemain).

#Transport

► Quand Uber se fait « ubériser » par son service de vélos. Quitte à être « ubérisé », autant l’être par soi-même. Cinq mois après avoir pris le virage du vélo électrique en nouant un partenariat avec la start-up Jump à San Francisco, Uber a dévoilé les premiers résultats sur son activité dans cette ville qui fait office de « laboratoire » des nouvelles mobilités urbaines. Or ceux-ci devraient conforter l’entreprise américaine dans sa volonté de se muer en plateforme multimodale : ses « nouveaux clients », ceux qui effectuent au moins un trajet par semaine après une première course, semblent en effet préférer la « petite reine » au service d’un chauffeur VTC. (@LesEchos).

#Ville

► À Marseille, un éco-quartier puise son énergie dans la Méditerranée. Le quartier de Smartseille, au nord de Marseille, s’alimente en énergie grâce à la thalassothermie. Non, il ne s’agit pas de bain chaud pour retraités mais bien d’un réseau d’eau tempérée qui alimente des bâtiments en chaud et en froid à partir de l’énergie thermique de la mer. L’eau de la Méditerranée sert ainsi aux bureaux, aux hôtels et aux logements de ce quartier pour chauffer ou climatiser. Pour cela, elle est pompée à quatre mètres de profondeur dans le port de Marseille. Elle passe ensuite par un échangeur thermique qui récupère les calories présentent pour les transférer à un réseau souterrain d’eau douce. L’eau de mer est rejetée dans son environnement. Elle n’est plus à la même température mais elle n’a pas été altérée. (@WeDemain).

#Data

► Le RGPD vu des deux côtés de l’Atlantique : des divergences philosophiques inconciliables ? Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en application en mai dernier, et avec lui son lot de provisions supposées renforcer la protection des données à caractère personnel. Prétendue révolution, ce texte n’est en réalité que l’expression plus aboutie d’une vision philosophique ancienne, tendant à rapprocher donnée, vie privée et personne humaine et s’opposant à une vision plus mercantile de la donnée, adoptée outre-Atlantique. (@FR_Conversation).

#MediaSocial

► Sur Youtube, le succès de la banale vie de famille. C’est au moment de sa grossesse il y a deux ans, que Chrystelle, a découvert les chaînes Youtube parentales. À l’époque youtubeuse beauté, elle a immédiatement accroché. « Je me posais beaucoup de questions sur la maternité. Etant une grande habituée de la plateforme, je m’y suis naturellement tournée pour trouver des réponses. » Après avoir accouché de sa fille, Lana, la jeune femme a même décidé de lancer un nouveau vlog, Planète Maman, aujourd’hui 18 000 abonnés. Ces vidéos plébiscitées par les internautes permettent de suivre parents et enfants dans leur quotidien. Les plus célèbres youtubeuses familiales françaises, comme Mava Chou (110 000 abonnés) ou Laure de Allo Maman (225 000 abonnés), peuvent recueillir près de 50 000 vus pour une vidéo de leurs vacances. « Les ‘retours de courses’, où l’on présente chaque semaine ce que l’on achète, sont aussi très appréciés », détaille Séverine de la chaîne MamFlower, bientôt 7000 abonnés. (@Lexpress_Styles).

► Les problèmes de Facebook inquiètent les marchés. Les différents scandales qui ont touché Facebook n’ont pas eu réellement de conséquences sur son activité, pour le moment. Malgré la multiplication des affaires sur le respect de la vie privée, notamment autour de Cambridge Analytica, le réseau social a en effet délivré de solides résultats au deuxième trimestre, alors même que Mark Zuckerberg était sous le feu des critiques et devait s’expliquer devant le Congrès américain et le Parlement européen. (@LesEchos).

#Terrorisme

► Tous les chemins djihadistes mènent à Telegram. Malgré des revers essuyés sur le terrain, les partisans de Daech n’ont jamais cessé de diffuser communiqués, tutoriels pour la préparation d’attaques et documents à la gloire de leur cause. « Telegram reste [leur] outil majeur de propagande. Même si cette dernière a baissé en volume ces derniers mois, elle n’en demeure pas moins élaborée », commente Laurent Nunez. Pour infléchir cette tendance, les partisans de Daech « recyclent » d’anciennes productions afin de maintenir un « flux continu ». « L’application est le canal où tout ce qui existe ailleurs est agrégé avant d’être disséminé », analyse Laurence Bindner, spécialiste de la cyberstratégie des groupes djihadistes qui n’hésite pas à parler d' »une sorte de ‘djihadothèque’ ». (@LExpress).

► Les cagnottes en ligne du terrorisme. Ces dernières années, les cagnottes en ligne sont devenues un moyen usuel de collecter de l’argent afin d’offrir un cadeau d’anniversaire ou de payer le pot de départ d’un collègue. Mais certaines d’entre elles peuvent aussi être détournées de leur vocation d’origine pour financer le terrorisme. « Cette méthode est aujourd’hui quasiment la seule permettant de récolter, sans mobiliser beaucoup d’efforts, du microfinancement participatif en vue d’alimenter un projet terroriste, explique à L’Express un ponte de la communauté du renseignement. Il s’agit, sous un faux prétexte, de lever de petites sommes, difficiles à repérer et à tracer. Nous sommes face à du terrorisme low cost, un mode d’action qui s’est développé à mesure que Daech a perdu sa puissance militaire. » (@LExpress).

#InternetDesObjets

► Les très indiscrètes puces des objets connectés. Des dizaines de modèles de puces informatiques, utilisées dans de multiples appareils connectés, peuvent faire fuiter des données censées rester secrètes, selon plusieurs chercheurs qui doivent présenter le 8 août le résultat de leurs travaux à la conférence de sécurité informatique BlackHat de Las Vegas et dont Le Monde a pu prendre connaissance. Ces puces transmettent involontairement des informations sur la manière dont elles sécurisent les données avant de les communiquer, par exemple par Wi-FI ou Bluetooth. Ce qui donne la possibilité à un pirate de récupérer des éléments lui permettant de déchiffrer des données en théorie protégées. Les chercheurs ont surnommé cette attaque « Screaming Channels ». (@Pixelsfr).

#Portrait

► Elles ont marqué l’histoire de la technologie : Katherine Johnson des chiffres et des étoiles. On a donné beaucoup de surnoms à Katherine Johnson. «La fille qui aimait compter», «un ordinateur à jupe» et, plus récemment, une des «figures de l’ombre». C’est aussi le titre d’un livre et d’un film, sortis en 2016. Ils racontent le destin extraordinaire de cette femme et de ses collègues, des scientifiques et mathématiciennes afro-américaines de la Nasa. Jusqu’alors inconnues du grand public, leur travail a permis la réussite du programme Mercury, le premier programme spatial américain à avoir envoyé un homme en orbite dans l’espace. (@FigaroTech).

25 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 25 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journalisme

x► Le 8 octobre 2017, l’artiste français JR organise un gigantesque pique-nique des deux côtés de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, près de Ticate. Les gens se sont rassemblés autour des yeux de Mayra, mineur sans-papiers. Crédit : JR-Art.net. Reporters sans frontières publie son album annuel « 100 photos pour la liberté de la presse », avec des photos signés JR., artiste français, a réalisé les photos de dernier album de Reporters sans frontières, « Je possède la plus grande galerie d’art au monde : les murs du monde entier. J’attire ainsi l’attention de ceux qui ne fréquentent pas les musées habituellement. », explique-t-il.

#Ville

► Toronto, ville-Google. Depuis octobre 2017, Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, maison mère de Google, souhaite développer sa vision de la ville du futur avec la construction d’un quartier entier à Toronto, au Canada. Une cité connectée et ultra-moderne où fusionneront « le monde physique et le monde numérique », avec caméras, capteurs, micros, interfaces qui permettront d’analyser en temps réel l’activité et la qualité de vie des habitants. Ce maillage électronique va agréger un nombre illimité de données collectives et personnelles. Chaque habitant se verra attribuer un numéro individuel lui permettant d’accéder à l’ensemble des services de la ville. Cette collecte de données en tout genre l’agglomération n’est pas sans susciter des craintes de dérapages liés au respect de la vie privée. C’est la première fois qu’une ville confie un vaste projet de réaménagement urbain à un géant du numérique. Jusqu’ici, leur intervention en matière d’architecture et d’urbanisme se limitait à l’aménagement de leurs sièges sociaux. Ce quartier de Toronto deviendra-t-il une petite ville moderne ou une entreprise privée technologie ? Les prochaines étapes : Singapour, ville-éprouvette ; Masdar, ville-désert ; Berlin, ville-éponge ; Helsinki, ville-citoyen.

► Revue de liens : – Google à la conquête des villes, un urbanisme en trompe-l’œil ; – Réaménager le secteur riverain de Toronto en tant que ville intelligente du futur soulève la question suivante : le futur de Google est-il celui que nous souhaitons ? ;-  Google construit une ville du futur à Toronto. Quelqu’un veut-il vivre là-bas ?

► « Il est temps aujourd’hui de dépasser cette alternative des imaginaires extrêmes, idylliques ou cauchemardesques, et de regarder la réalité en face. Cette réalité, c’est que deux visions de la cité souhaitable sont en train de s’opposer, et vont le faire durablement : d’un côté, la cité politique, dirigée par un maire élu par des citoyens, qui se fixe des ambitions à long terme en visant un intérêt général ; de l’autre, la ville service numérisée, pilotée par les « maîtres des algorithmes » et qui vise à répondre en temps réel aux demandes d’usagers plus ou moins sollicitées par des algorithmes prédictifs. Finalement, c’est nous, citadins, qui choisiront, car nous sommes à la fois citoyens et usagers. », explique l’économiste Jean Haëntjens, auteur de livre, « Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes » (mai 2018).

► Nice Côte d’Azur renforce sa stratégie « smart city ». Le classement Juniper Research, publié en mars le classement des villes les plus intelligentes au monde. En pointant en 13ème position, Nice conforte sa place dans le top 20. Et renforce ainsi sa stratégie, adoptée voilà dix ans. Entre-temps, il y a eu des projets, des expérimentations, une éco-Vallée qui sert de jolie vitrine et qui n’a pas encore délivré tout son potentiel. Si on ne peut pas nier la place que Nice a prise sur le créneau de la ville intelligente, si elle est clairement en avance de phase par rapport à d’autres territoires de France, il est tout aussi vrai que l’accélération des technologies exige que cela se traduise encore plus concrètement sur le terrain. Considérée comme un laboratoire à ciel ouvert grâce aux capteurs disséminés en centre-ville, à l’Institut méditerranéen du risque et du développement durable (Imredd) qui sert la data comme carburant aux PME et grands groupes pour générer de l’innovation. (@latribunepaca).

#ViePrivée

► Pour l’architecte Carlo Ratti, la vie privée n’existe « presque plus ». Carlo Ratti « déteste » le mot de smart city. L’architecte et designer italien, créateur du MIT Senseable City Lab, institut de recherche fondé en 2004, et à l’initiative de dizaines de projets visant à améliorer la vie urbaine, lui préfère le concept de « senseable city », plus fidèle selon lui à la logique visant à développer des villes collectant des données, certes, mais toujours au service de l’humain, dont elles deviennent capables de « sentir » les attentes et besoins. (@usbeketrica).

#Ecole

► Un lycée accusé de vouloir « suivre à la trace » ses élèves à l’aide de porte-clés connectés. « Les élèves reçoivent en début d’année un porte-clés connecté (Bluetooth) qu’ils doivent avoir en permanence sur eux. Celui-ci sera désormais une aide afin de s’assurer de la présence de chacun d’eux en classe, sur les installations sportives, au CDI [centre de documentation et d’information] et lors des sorties mais aussi au cours des exercices de sécurité (incendie, plan particulier de mise en sûreté). » Ces quelques lignes, ajoutées durant l’été au règlement intérieur du lycée (privé sous contrat) parisien Rocroy-Saint-Vincent-de-Paul, ont provoqué de vives réactions au sein et en dehors de l’établissement. Découvert un peu par hasard par des élèves, cet ajout au règlement a été largement diffusé sur les réseaux sociaux. Lundi 23 juillet, une pétition en ligne demandant son retrait avait recueilli plus de 3 500 signatures, avant son retrait par son auteur. (@pixelsfr).

► Digit’owl apprend aux enfants à coder. Entre les cours de grammaire et d’arts plastiques, les enfants apprennent aussi à programmer des robots à l’école. Depuis une loi datant de 2015, le codage est devenu une matière obligatoire de la primaire jusqu’au collège. Plus facile à dire qu’à faire. Trouver des enseignants capables d’initier des élèves de huit ans au langage informatique relève d’un vrai casse-tête. Digit’owl apporte une solution aux institutions de la République en leur proposant des professeurs de programmation. Ces « gentils geeks », comme la fondatrice de la star-up, Maryline Perenet, aime à les appeler, sont pour l’essentiel des jeunes sortis des grandes écoles d’informatique, prêts à transmettre leur passion des chiffres et des codes. Le programme mis à disposition à de quoi faire pâlir la Silicon Valley : des robots éducatifs, élaborés pour apprendre à coder sans écran, accompagnent les enfants dès la maternelle. Les machines évoluent en fonction des classes pour mieux s’adapter à leur âge. Passé le CE2, des plates-formes d’e-learning leur permettent de développer des jeux-vidéos ou de programmer des machines. @LExpress

#Logement

► Le coliving et le coworking s’imposent dans l’immobilier. Fin mai, l’opérateur immobilier spécialisé dans les bureaux, l’hôtellerie et le résidentiel Foncière des Régions changeait de nom et devenait Covivio« Co, car notre ADN, c’est le partenariat avec nos clients, la cocréation. Vivio car c’est de l’immobilier vivant, synonyme de nouvelles façons de travailler, de voyager et d’habiter », expliquait alors son directeur général Christophe Kullmann. Après des années d’habitat dit « intime » où chacun disposait de son lit, de sa salle de bains, de ses toilettes et de sa cuisine, le coliving, ou l’art de se partager un logement, se conjugue à deux échelles : intermédiaire – partage d’une cuisine commune avec une dizaine de coliveurs – et publique – des espaces communs de rencontres comme une salle de sport. (@latribune).

#Entreprise

► Et les 100 champions français du numérique sont… La France a ses champions du numérique ! Quelles sont les 100 premières entreprises françaises du digital ? Comment leur activité a-t-elle évolué depuis dix ans ? Tech’In France et PWC publient le dixième classement « Top 100 du digital en France ». Le total de l’activité recensée frôle les 15 milliards d’euros. Deux entreprises ont vu leur poids relatif se renforcer. (@LUsineDigitale).

#Blockchain

► La blockchain peut-elle réussir là où Internet a échoué ? Primavera De Filippi, spécialiste de la blockchain et co-auteure de l’ouvrage Blockchain and the Law: The Rule of Code, chercheuse au Cersa (unité mixte du CNRS et de l’Université Paris-II) pense qu’il est encore temps de faire de la blockchain ce qu’Internet n’a pas réussi à devenir, c’est-à-dire une technologie libre, ouverte et qui va vers de la coopération. « Lorsque l’on observe les narratives, aussi bien des pionniers d’Internet que de ceux de la blockchain, on voit que le discours est le même. Ils parlent d’une nouvelle technologie de décentralisation et de désintermédiation qui va promouvoir la liberté individuelle, émanciper les individus, créer plus de participation… », explique la chercheuse. « Je pense que c’est vrai mais il faut faire attention et ne pas commettre les mêmes erreurs qu’avec Internet notamment. Cette technologie de désintermédiation a été réintermédiée et aujourd’hui elle est devenue un outil de surveillance et de contrôle plutôt que désintermédiation et de liberté individuelle ». (@frenchweb).

24 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cryptomonnaie

x► Record de levées de fonds allemandes en cryptomonnaies. Les « tokens » ont la cote en Allemagne. Ces jetons numériques que l’on achète dans le cadre des levées de fonds en cryptomonnaies (ICO) n’ont même jamais aussi bien marché. Selon les chiffres du cabinet d’audit EY, 13 « Initial Coin Offerings » (ICOs) ont eu lieu au premier semestre outre-Rhin, représentant une levée de fonds totale de 250 millions d’euros, soit plus de 10 % des financements globaux des fintech allemandes. À ce niveau, les start-up de la première économie européenne font beaucoup mieux que celles du secteur français, en pleine structuration. Depuis la première ICO tricolore en 2016, les fintech françaises n’ont levé qu’un peu plus de 100 millions d’euros de fonds avec 16 opérations,  selon un rapport. (@LesEchos).

#Blockchain

► Les investissements dans la blockchain vont exploser d’ici 2022. L’engouement pour la blockchain n’est pas un simple effet de mode. Bien au contraire. Selon un rapport publié jeudi par le cabinet International Data Corporation (IDC), les investissements consacrés à cette technologie révolutionnaire devraient même exploser d’ici 2022. Les dépenses des entreprises pourraient passer de près de 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros), à près de 12 milliards de dollars (10,3 milliards d’euros) en seulement cinq ans. Soit une augmentation de près de 800 % au niveau mondial. (@LesEchos). A lire aussi : La blockchain, un marché à 10 milliards d’euros d’ici à 2022. (@LUsineDigitale).

#Ville

► Nicolas Baverez : « Le siècle des villes-mondes » Pour Fernand Braudel, chaque époque voit le capitalisme s’organiser autour d’une ville-monde qui constitue son cœur, à l’image de Venise, Anvers, Gênes, Amsterdam, Londres puis New York: « C’est là que le soleil de l’histoire fait briller les plus vives couleurs, là que se manifestent les hauts prix, les hauts salaires, la banque, les marchandises “royales”, les industries profitables, les agricultures capitalistes ; là que se situent le point de départ et le point d’arrivée des longs trafics, l’afflux des métaux précieux, des monnaies fortes et des titres de crédit. » Le XXIème siècle s’affirme comme le temps des villes-mondes. La mondialisation ne s’organise plus autour d’une capitale unique mais d’un réseau de métropoles connectées : New York, Los Angeles et San Francisco, Pékin, Shanghaï et Hongkong, Mumbai, Londres, Dubaï et Singapour, Mexico et Sao Paolo, Lagos ou Istanbul. Lire la suite sur le site de @FigaroVox. A lire : Natacha Polony : « Non-assistance à pays en danger ».

► « Amsterdam, Londres, New York : trois villes à la conquête du monde ». Comment, en quatre cents ans, la concurrence des trois métropoles pour dominer l’économie mondiale a suscité un nouveau modèle urbain. Frédéric Wilner retrace cette captivante aventure historique. Premier volet : Un siècle d’or, 1585-1650 ; Deuxième volet : Conflits et intérêts, 1650-1800 ; Troisième volet : Le choc de la modernité, 1800-1880 ; Dernier volet : La course au gigantisme, 1880-2017.

#Agriculture

► Poix-de-Picardie : quand les multinationales donnent des idées aux agriculteurs locaux. Près de Poix-de-Picardie, 27 agriculteurs se sont regroupés au sein d’une société d’intérêt collectif agricole Somme de saveurs. Un pari sur l’avenir né il y a deux ans, lorsque la multinationale américaine Del Monte, qui projetait de s’installer dans les parages, démarchait les agriculteurs locaux pour produire des légumes. Parmi les agriculteurs approchés, certains ont eu l’idée de lancer leur propre production de légumes de plein champ. « Autant que ce soit des gens du secteur qui le fassent », raisonne Christophe d’Halescourt, président de Somme des saveurs. En tout, 700.000€ ont été investis pour du matériel très pointu. Chaque euro gagné sera partagé en fonction des moyens de l’implication de chacun. (@F3Picardie).

#FibreOptique

► La pénurie de main-d’oeuvre inquiète. C’est le plus grand chantier de France. Un plan à 20 milliards d’euros sur dix ans visant à apporter la fibre optique, donc le très haut débit, sur tout le territoire d’ici à 2022. Pour cela, 12.000 personnes sont aujourd’hui mobilisées ; mais demain, il en faudra beaucoup plus. Grâce à toutes ces petites mains, plus de 10 millions de foyers français sont aujourd’hui raccordables. Ils peuvent ainsi accéder à une panoplie de services nouveaux : télévision 4K (ultra-haute définition), visioconférence, domotique… (@LesEchos).

#Plateforme

► « Le Bon Coin », « Blablacar » : les revenus des particuliers bientôt taxés. Mardi, la commission des finances devrait examiner le projet de loi sur la lutte contre la fraude fiscale, dont l’article 4 prévoit de taxer les particuliers qui tirent des revenus des plateformes collaboratives comme Blablacar ou Leboncoin. Selon un sondage Ifop-France Digitale, une telle mesure ferait fuir 67% des utilisateurs, qui déclarent ne plus souhaiter y avoir recours si leurs gains sont imposés. Pour les détracteurs du texte, la mesure pénalise les faibles revenus et les petits gains (autour de 400 euros par an en moyenne) et la vente de bien d’occasion. Le texte devrait arriver à l’Assemblée à l’automne. (@lejdd).

# Cyberespace

► Frédérick Douzet : « Les Etats mènent en permanence des actions offensives dans le cyberespace ». Frédérick Douzet est professeure à l’Institut français de géopolitique (université Paris-VIII) et titulaire de la chaire Castex de cyberstratégie. Ses recherches portent sur les enjeux géopolitiques du cyberespace, c’est-à-dire sur les rivalités de pouvoir, liées à l’expansion globale d’Internet et de l’espace de communication qu’il génère entre des acteurs de plus en plus nombreux (Etats, entreprises, individus, hackeurs, criminels…). Elle explique : « La frontière, dans sa définition classique, désigne la limite du territoire sur lequel s’exerce la souveraineté nationale. Or, le cyberespace défie les conceptions classiques du territoire en permettant des échanges transfrontaliers quasi instantanés. On peut aussi comprendre la notion de frontière au sens métaphorique, comme une discontinuité géopolitique qui est le fruit de rivalités de pouvoir, et sa représentation peut être très mobilisatrice. » (@LeMondefr).

► La guerre mondiale des données. Les données sont le liquide vital de l’économie numérique. La plupart des géants du Web se sont développés grâce à elles, et elles chamboulent les modèles d’affaires des entreprises dans tous les secteurs de l’activité humaine. Jusqu’à présent, les Etats-Unis dominaient culturellement et économiquement cet espace, profitant d’être le pays où a été inventé Internet et où sont nés les principaux mastodontes du secteur. Cette suprématie est pourtant de plus en plus contestée, notamment par la Chine, qui a su créer des géants technologiques, protégés par sa grande muraille numérique, qui n’ont presque plus rien à envier à leurs homologues d’outre-Pacifique. L’empire du Milieu toise désormais la Silicon Valley et mise beaucoup sur les technologies d’intelligence artificielle, dont le développement repose justement sur la quantité des données à disposition. (@LeMondefr).

#Internet

► 75% des Français utilisent Internet tous les jours Saviez-vous que seul un Français sur cinq connaît exactement la signification de l’acronyme GAFA? Et que seul un Français sur deux connaît le terme « crowdfunding » ? « L’observatoire des usages du digital » d’Orange analyse le comportement des internautes dans plusieurs pays. Sans surprise, une large frange de la population française (86%) utilise internet, dont 75% tous les jours. Ces chiffres restent très proches de ceux de nos voisins européens : 89% d’utilisation en Allemagne, 84% en Espagne et 94% au Royaume-Uni. Cependant, la fracture numérique persiste : 14% déclarent ne jamais s’en servir. Ce phénomène affecte en particulier les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que celles vivant en milieu rural. (@FigaroTech).

#Portrait

► Elles ont marqué l’histoire de la technologie : Hedy Lamarr, star de Hollywood et inventrice de génie. « Ma chance et ma disgrâce. » Ainsi Hedy Lamarr avait-elle coutume de désigner son visage, si bien dessiné que Walt Disney en aurait emprunté les traits pour son personnage de Blanche-Neige. Considérée comme l’une des plus belles femmes du cinéma des années 1940, Hedy Lamarr a, toute sa vie, rêvé d’être reconnue pour « bien plus que la courbe d’un nez ou la couleur d’un regard ». L’actrice au parcours romanesque est aussi l’inventrice d’un système de guidage indétectable des torpilles grâce au saut de fréquence. Le brevet qu’elle dépose en 1941 avec son ami George Antheil a servi de point de départ au système de sécurisation des télécommunications aujourd’hui utilisé pour le Wi-Fi, le Bluetooth ou le GPS. (@FigaroTech).

23 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Insolite

x► Dans le Cantal, le plus petit office de tourisme du monde dans une cabine téléphonique. Teissières-les-Bouliès, comme dans de nombreux autres petits villages du Cantal, les cabines téléphoniques ne sont plus qu’un lointain souvenir. Même si désormais il n’y a plus personne au bout du fil, la cabine a été conservée par la municipalité qui a choisi de lui offrir une seconde vie. Après un mois de travaux réalisés bénévolement par un jeune couple du village, la structure est maintenant habillée de mélèze à l’extérieur et agrémentée d’étagères en hêtre. Depuis le mois de juin, elle a été transformée en… office de tourisme. (@franceinfo). Photo : Mairie de Teissières-les-Bouliès.

#Ville

► Grande-Synthe, « La ville monde », un documentaire sur le camp de la Linière diffusé lundi 23 juillet par France 3. Le documentaire revient sur la création du camp de réfugiés de la Linière, à Grande-Synthe. Ce camp a accueilli jusqu’à 2 500 migrants avant d’être détruit par un incendie. Antarès Bassis, le réalisateur, a suivi la création, la construction et la vie de ce camp entre mars 2016 à avril 2017 : « Le documentaire suit l’évolution du projet de camp de réfugiés avec pleins d’idées positives mais difficiles à mettre en place sur le terrain. On y voit aussi le rôle des différents acteurs qui évoluent au fil des mois ainsi que l’amélioration des conditions de vie des réfugiés après l’évacuation du camp du Basroch ». (@F3nord).

► Nantes face aux enjeux de sa densification. Pour préserver l’esprit de ses quartiers et garder une ville respirable, Nantes-Métropole, qui affiche l’un des taux de chômage les plus bas de France (7,1 % au 1er trimestre 2018, selon l’Insee) et gagne chaque année près de 5 000 habitants, a décidé de solliciter ses citoyens et de confronter leur ressenti à la vision technique des professionnels chargés d’aménager la ville. Cette « expertise citoyenne », la ville en a fait le moteur du plan paysage et patrimoine (PPP), qu’elle développe depuis 2016. L’idée de ce PPP d’un nouveau genre est de favoriser, quartier par quartier, ce regard croisé entre professionnels et habitants, et de le transcrire en plans d’actions. Ces « plans guides » doivent alimenter le prochain plan local d’urbanisme métropolitain (PLUM). Et sont appelés à être transmis aux promoteurs et aux architectes avant leur intervention dans les quartiers. (@LeMondefr).

#Internet

► Facebook va déployer des satellites pour connecter le monde à Internet. Après l’abandon de ses drones solaires en juin dernier Facebook parie désormais sur les satellites pour connecter le monde à Internet. Après un début de rumeur en mai dernier, le géant américain a confirmé au magazine Wired qu’il travaillait à la conception d’une constellation de satellites pour le début de l’année 2019. Selon le magazine, qui a pu consulter des e-mails entre Facebook et le gendarme des télécommunications américain (la Federal Communication Commission ou FCC), le géant veut lancer ses propres mini-satellites, appelés « Athena ». Ils doivent « offrir un accès internet efficace à des zones sous couvertes ou non couvertes à travers le monde », décrit la procédure déposée par Facebook à la FCC. (@LesEchos).

► Quand le djihad infiltre Internet. Un raz de marée numérique. Une propagande diffusée à l’échelle planétaire, relayée dans une vingtaine de langues différentes. Agence de presse, radio et magazines online, plateformes Internet diffusant 24 heures sur 24 des communiqués appelant à rejoindre le djihad ; plus de 2 000 vidéos « officielles » destinées à séduire de nouveaux adeptes et à terroriser les « mécréants »… A son apogée, à l’automne 2015, l’Etat islamique inonde quotidiennement la Toile de sa logorrhée mortifère. Aucune autre organisation terroriste ou mouvement armé n’avait auparavant colonisé à ce point les réseaux sociaux, les messageries chiffrées, détourné à son profit les nouvelles technologies de l’information. Au point de fonder un « califat virtuel », susceptible d’amadouer et d’endoctriner des légions de fans ultraconnectés. (@LExpress).

#Télécom

► L’opérateur télécoms suédois Telia se lance dans la télévision et le streaming. Le marché nordique des télécoms est en ébullition. Le plus grand opérateur de la région, le suédois Telia a frappé un grand coup en annonçant le rachat de la principale chaîne de télévision privée suédoise, TV4. C’est comme si, en France, Orange rachetait TF1… Outre TV4, qui compte parmi les chaînes de télévision les plus regardées du royaume, avec celles du groupe public SVT, Bonnier Broadcasting détient notamment les services de streaming payants de C-More Entertainment (fondés par Canal+ en Scandinavie, avant d’être vendus et rebaptisés en 2003), ainsi que la chaîne finlandaise MTV. (@LesEchos)

#Cryptomonnaie

► Bitcoin : les performances insolentes du chinois Binance. Binance était déjà devenue la plus grande bourse de crypto-actifs au monde. Pour son premier anniversaire, le géant chinois créé en juillet 2017 affiche des performances insolentes : plus d’1 milliard de dollars de transactions par jour, 15 millions d’utilisateurs actifs revendiqués et une valorisation en « tokens » (jetons numériques) estimée à plus de 1 milliard de dollars. Cette croissance devrait lui permettre d’atteindre des sommets. Son PDG, Zhao Changpeng, a annoncé récemment tabler sur un bénéfice net compris entre 500 millions et 1 milliard de dollars en 2018. Un chiffre qui se compare déjà aux résultats des géants de la banque, qui ont affiché des bénéfices nets compris entre 1 milliard et 43 milliards de dollars en 2017. (@LesEchos).

#Technologie

► Elles ont marqué l’histoire de la technologie : Ada Lovelace, pionnière de l’informatique. Augusta Ada Byron est de ces esprits qui ne se contentent pas de rêver de voler comme des oiseaux, mais tentent aussi de percer leur mystère. À 12 ans, la fille du poète anglais Lord Byron examine les ailes des volatiles, s’intéresse aux matériaux qui pourraient les imiter et rassemble ses recherches dans un traité dédié. Sa mère, Annabella Milbanke, goûte peu ces rêveries et pousse la jeune Ada à se consacrer aux sciences dures, en opposition à son père artiste, qu’elle ne connaîtra d’ailleurs jamais. La future Lady Lovelace saura réconcilier élans littéraires et mathématiques hérités de ses parents dans la vision singulière d’une «science poétique», qui contient les germes de ce que nous appelons aujourd’hui informatique et intelligence artificielle. (@FigaroTech).

#Media

► Enquête : neuf pistes explorées par les médias pour innover. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Un an d’enquête auprès d’une cinquantaine de rédactions comptant parmi les plus innovantes du monde : c’est le projet titanesque entrepris par les Danois Per Westergaard (rédacteur en chef et CEO de plusieurs titres de presse régionaux et nationaux) et Søren Schultz Jørgensen (journaliste pour plusieurs médias danois). Après la publication de leur travail en danois, les auteurs proposent pour Nieman Lab un aperçu des résultats de leur recherche en anglais. Au programme : 9 pistes stratégiques engagées par les rédactions pour sortir de la crise structurelle des médias, retrouver le lien avec leur audience, et proposer un journalisme plus engageant. Nous les avons interviewés pour mieux comprendre leurs conclusions. Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

#Culture

► Scènso.tv, un Netflix des spectacles vivants. Pouvoir accéder à des grands opéras ou des pièces de théâtre pointues depuis chez soi, partout en France. C’est le pari de Scènso.tv, une offre svod (vidéo à la demande par abonnement) qui est lancée ce 20 juillet. Ce mini « Netflix » des spectacles vivants (théâtre, danse, opéra, cirque, concerts etc.) aura un catalogue d’environ 300 captations en septembre et espère en avoir 3.000 en 2019. « Il y a des offres culturelles notamment sur le service public, mais elles sont relativement éclatées et limitées. Parallèlement, il y a beaucoup de captations sur YouTube etc. mais elles ne sont pas forcément de bonne qualité. Lorsqu’on voit que l’opéra au cinéma remplit des salles, on se dit que l’on est dans la bonne direction », explique Damien Callerot, cofondateur. (@LesEchos).

#Télévision

► L’Intelligence artificielle à la rescousse de la télévision. Il est tous les jours question d’Intelligence Artificielle (IA) dans les médias, laissant penser qu’il s’agit d’une technologie apparue seulement récemment. Pourtant, l’IA a, depuis les années 1950, intégré l’industrie technologique, impactant progressivement un nombre croissant d’activités. Les investissements dédiés à l’IA ont augmenté, autre preuve de l’importance qu’elle a récemment prise : ils devraient être multipliés par 3 d’ici 2020 selon IDC, jusqu’à 46 milliards de dollars. Le secteur des Médias et Divertissements et celui de la vidéo devraient bénéficier très rapidement des avantages de l’IA. En effet, ces deux secteurs produisent une très grande quantité de données, qui répond parfaitement aux attentes de l’IA qui a besoin de brasser des données pour s’améliorer. Il est à prévoir que l’IA aura un impact décisif pour ces domaines. Il s’agit maintenant de savoir comment l’IA va modifier positivement le secteur de la télévision, au niveau des différentes étapes de la chaîne de production d’un contenu (tournage, montage, production, diffusion, monétisation) ? (@INfluencialemag).