30 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 30 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

x► Instagram, révélateur de talents photographiques ? 1,2 millions, 255 000 ou 3 000 abonnés, VuThéara Kham (@vutheara), Adrien Brunel (@neriad), Clément Chapillon (@clemchap) ont plusieurs points communs : les trois sont aujourd’hui photographes professionnels, sont plutôt actifs sur Instagram, l’utilisent comme outil de travail… et n’ont pas fait d’école de photo. Pour autant, avant de s’adonner définitivement au 8ème art, tous trois ont travaillé dans le milieu de la com, du graphisme et du webdesign. A priori, pas à des années-lumière du monde de l’image et des arts. Et les cas comme VuThéara, Adrien et Clément, photographes et instagrameurs sont légion. On est tenté de s’interroger sur l’importance d’Instagram dans leur vocation photographique. (@usbeketrica). Image : © Shutterstock.

► Facebook teste l’accès payant aux groupes. Entre 5 dollars et 30 dollars par mois (l’équivalent de 4 à 26 euros) : c’est ce que pourrait coûter l’accès à certains groupes Facebook. Le réseau social a annoncé mercredi 20 juin dans un communiqué qu’il testait une nouvelle option, permettant aux administrateurs qui le souhaitent de rendre l’accès à leur groupe payant, grâce à un système d’abonnement.Parmi les premiers groupes concernés par cet essai, on ignore combien le sont au total, Facebook évoquant seulement un « petit nombre », l’un propose aux parents d’élèves des conseils pour l’entrée à l’université, tandis qu’un autre réunit des recettes de cuisine. Les exemples fournis par Facebook sont anglophones. Pour l’heure, il ne s’agit que d’une expérience limitée, mais Facebook pourrait étendre cette fonctionnalité en cas de succès du test. (@LeMondefr).

► YouTube lance des abonnements payants aux chaînes. Après Facebook, c’est au tour de YouTube de présenter son offre d’abonnement payante. Jeudi 21 juin lors du VidCon, un salon américain dédié aux youtubeurs, la plate-forme de partage de vidéos a détaillé cette offre, appelée « Channel Membership » ou « fonctionnalité de soutien » en français. Moyennant 4,99 dollars [soit environ 4 euros] par mois, les utilisateurs pourront avoir accès à des contenus exclusifs comme des émoticônes personnalisées, des vidéos supplémentaires ou des directs exclusifs sur la chaîne de leur vidéaste préféré, si celui-ci en poste. Surtout, cette somme permettra de les soutenir, en leur assurant des revenus plus stables que les revenus publicitaires. (@Lemondefr).

► Twitter rachète une start-up pour l’aider à lutter contre les trolls. Dans son milieu naturel, le troll se déplace souvent en meute. Il n’est pas rare de trouver sur Twitter des profils, souvent anonymes, devenus experts dans l’art de l’insulte, des attaques et du harcèlement. Longtemps fustigé pour son inaction, notamment vis-à-vis des rumeurs et fausses nouvelles pendant les élections présidentielles américaines de 2016, le réseau social a annoncé en mai un plan d’ampleur pour lutter contre le phénomène. Jeudi, Twitter a annoncé sur son blogl’acquisition de Smyte. Cette start-up est spécialisée dans la sécurité et la lutte contre les abus en ligne comme les spams, les robots ou le harcèlement. « [Elle] croit à la même approche proactive que nous prenons avec Twitter: arrêter les comportements abusifs avant qu’ils n’aient de conséquences sur l’expérience des autres », indique le réseau social. (@FigaroTech).

#Economie

► Silicon Valley, empire du futur. Dans la Silicon Valley, berceau des technologies numériques situé au sud de San Francisco, une armée de brillants jeunes ingénieurs détient tellement de données sur nos vies qu’elle est devenue toute-puissante. Emmené par les quatre géants de l’Internet, connus sous l’acronyme Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon), auxquels on peut ajouter Microsoft, cet « empire du futur » rebat les cartes du monde en s’immisçant, notamment via les smartphones, dans toutes les interactions humaines. Le réalisateur britannique David Carr-Brown s’est immergé un an durant au cœur de cet empire pour en explorer l’histoire, mais aussi et surtout pour analyser la fracture sociale et politique créée par les multinationales des nouvelles technologies. (@Artefr).

► La blockchain, un formidable levier de développement pour l’Afrique. L’Afrique a besoin d’innovations technologiques pour sauter une génération et rattraper son retard. Le continent peut, en effet, faire d’un inconvénient – l’absence d’infrastructures existantes – un atout. Il offre un terrain de jeu vierge pour tester et valider, en grandeur nature, de nouveaux concepts comme le paiement sur mobile qui s’est rapidement imposé car il est et reste l’unique moyen de paiement pour une très grande majorité d’Africains. Orange a ainsi su capitaliser sur dix ans d’expérience du « mobile banking » en Afrique de l’Ouest avant de commencer à commercialiser Orange Bank en France. Avec l’Internet des objets (IoT) et l’intelligence artificielle, la blockchain fait partie de ces innovations qui vont accélérer le développement des pays africains et, ce, à plusieurs titres. (@LUsineDigitale).

#Port

► Pour concurrencer Hambourg ou Rotterdam, les ports français vont devenir smart. Les grandes manœuvres sont lancées. Les ports de Marseille et du Havre ont lancé d’ambitieux projets de développement de solutions intelligentes pour leurs ports, afin de continuer à accueillir des marchandises venues du monde entier. Le transport maritime est en effet un secteur en pleine mutation et en plein essor : après avoir connu un ralentissement, il est reparti à la hausse, pour dépasser en 2014, les 10 milliards de tonnes de marchandises transportées en un an – ce qui représente, aujourd’hui, 80% du commerce international en volume et 70% en valeur. Lire la seconde partie de l’étude sur @Les Smartgrids.

#Alimentation

► Deliveroo, la start-up qui prospère en cuisine. Delivroo, start-up britannique, qui livrait jusqu’alors des plats confectionnés en restaurant, compte sur ce nouveau concept pour renforcer ses liens avec ses partenaires et leur permettre d’élargir leur zone de chalandise à de nouveaux quartiers : ici, point de tables ni de serveurs, mais des petites cuisines louées à des enseignes qui se partagent chambres froides et garde-mangers et destinent tous leurs plats à la livraison. Un concept « révolutionnaire », déjà lancé au Royaume-Uni, Singapour, Dubaï et Hong Kong, sur lequel mise le pionnier de la « gig economy » (économie fondée sur le paiement à la tâche) pour accélérer son développement en Europe. (@LesEchos).

#Citoyenneté

► C’est dans le cadre de la convention internationale Innovative City à Nice, que citoyens, élus, et professionnels se sont réunis pour réfléchir aux nouvelles formes de citoyenneté apparues avec le numérique. Avec le développement croissant du numérique, de multiples initiatives fleurissent : pétitions en ligne, financement participatif pour les projets publics, comparateurs de programmes, décodage des informations, … Pour initier les échanges, Patrice Carré, historien et directeur des relations institutionnelles chez Orange dresse le récit des usages numérique et met en exergue un nouvel imaginaire apparu avec Internet : Internet à son arrivée allait réinstaurer la démocratie directe.  (ODSForum).

#InternetDesObjets

► Enceinte connectée, compagnon et espion à la fois. Elles sont désormais toutes là : Google Home depuis plusieurs mois, Echo d’Amazon depuis deux semaines et HomePod d’Apple depuis quelques jours. Pour l’instant, compte tenu de leurs limites, les enceintes à reconnaissance vocale sont plus amusantes qu’indispensables. Et même sans céder à la paranoïa, on peut s’interroger sur les risques liés aux micros installés au milieu du salon. Voici nos réponses aux questions les plus courantes sur ces produits. (@FigaroTech).

► Comprendre l’Internet des objets (IoT) en cinq questions. A l’ombre de l’intelligence artificielle et de la blockchain, l’internet des objets continue à plonger ses tentacules dans l’économie. La semaine dernière, la multinationale américaine Hewlett-Packard a annoncé un investissement de 4 milliards de dollars dans l’internet des objets. Une étude, du cabinet IDC, chiffre les dépenses mondiales dans ce même secteur de l’IoT à 1.200 milliards de dollars d’ici à 2022. Vous en entendez parler mais vous ne savez pas à quoi cela correspond ? On fait le point. (@LesEchos).

29 Juin

Régions.news #334 – Edition du vendredi 29 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le 21 juin, c’était la quatrième journée internationale du yoga, Voici dix photos pour faire le tour du monde des yogis du jour. Pour le Premier ministre indien, Narendra Modi, cette discipline plurimillénaire est un instrument de diplomatie culturelle. Pour vous détendre, franceinfo vous propose un tour du monde des yogis du jour. La photo a été prise à Guilin, en Chine, par Pan Zhixiang / Xinhua / Afp.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

La voiture sans chauffeur à Rouen est une première en Europe. Les tests de véhicules autonomes franchissent une nouvelle étape en France. Le 26 juin, Renault et Transdev ont présenté un service de voitures autonomes partagées et à la demande sur le technopôle du Madrillet, en périphérie de Rouen. Sur une boucle de trois kilomètres, les usagers pourront, depuis l’application de transport local, commander une Renault Zoé autonome stationnée dans l’une des 17 stations réparties le long du parcours. En test sans passagers depuis deux mois, le service s’ouvrira gratuitement au public à la rentrée et sera actif cinq heures par jour en semaine. Deux autres boucles limitrophes viendront s’ajouter à ce premier parcours à la fin de 2018 et au début de 2019.

#ZoneBlanche

► Champigny-en-Beauce (Loir-et-Cher), Buire-au-Bois (Pas-de-Calais) ou Walscheid (Moselle)… ces communes ont un point commun : elles appartiennent aux fameuses « zones blanches », ces endroits où l’on ne reçoit pas du tout la téléphonie mobile. Ces dernières années, les plans se sont succédés pour remédier à ce problème de connexion, en vain. Le gouvernement, qui a fait de la couverture numérique un enjeu politique important, a promis de mettre fin à cette situation d’ici deux ans. À lire : En Charente, le bout du tunnel est en vue pour les zones blanches et il y a de fortes disparités pour l’accès à Internet au-delà du périphérique parisien.

#Déchets

Transformer nos déchets en énergie : une bonne idée ? Alors que l’industrie de la récupération est en crise au Québec, Charles Moreau, un entrepreneur estime qu’il serait plus profitable de transformer une partie de nos déchets en énergie. Son entreprise compte construire sa première usine pour transformer les déchets en gaz d’ici deux ans. « On fait une combustion en vase clos. On transforme la matière en énergie et en sous-produits qui deviennent une matière première pour faire de la laine de roche », explique le chef d’entreprise. Plusieurs pays comme le Japon ou la Norvège ont déjà pris un tel virage. En Suède, seulement 1 % des déchets finissent au dépotoir. Les détracteurs maintiennent toutefois que le recyclage est de loin préférable à la conversion en énergie. À lire aussi : Vancouver, la ville qui vise le « zéro déchet »

Légende image. Paris, la nouvelle murale de Banksy réalisée près du Bataclan Photo de Thomas Samson / Afp. Banksy est à Paris. Sept œuvres attribuées au célèbre artiste britannique ont été réalisées, entre le 23 et le 25 juin, sur les murs de la capitale. Où admirer les œuvres du street artist Banksy à Paris ?

#Viva-Cités [Rubrique : la cité digitale et résiliente]

► « La vie urbaine est bien plus complexe qu’un pari sur une technologie de batterie [des voitures Bleues Autolib à Paris]. Il est donc temps de sortir d’un usage prisonnier du tableau de rentabilité d’un pari technologique. L’heure est à construire des écosystèmes ouverts, transverses, horizontaux, divers, qui permettent l’irruption d’une hybridation numérique et physique de la mobilité par les usages sociaux de la mobilité. C’est le rôle des gouvernances urbaines de susciter ses engouements pour qu’elles soient alors créatrices de valeurs sociales, économiques et écologiques et porteuses d’une vraie dynamique de mobilité urbaine complète. » Carlos Moreno dans Réflexions sur les disruptions urbaines dans la mobilité pour mieux comprendre le coup de blues des voitures Bleues paru le 12 juin 2018 sur le site La Passion de l’innovation.

#Données

► Les villes collectent toujours plus de données de tous types (sur les flux, les habitants, la consommation énergétique des bâtiments…). Cet amas de données constitue ce qu’on appelle communément le big data. Nouvel outil d’aménagement, de planification et d’organisation du futur urbain, une question se pose pourtant : le big data peut-il vraiment tout prédire en ville ? Quels sont les risques d’un tel stockage de données pour la ville et ses habitants ? La ville, une source inépuisable de données ? Lire la suite sur le site @Demain_la_Ville

#Presse

La techno au service des rédactions ? Oui, si les journalistes sont impliqués et relèvent la tête du guidon ! Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. « Des robots journalistes à la recommandation personnalisée, de la publicité programmatique à l’indexation automatique des contenus : le moins que l’on puisse dire, c’est que la technologie a fait une entrée fracassante dans l’industrie des médias ces dernières années. Et si tout le monde ne l’accueille pas avec le même enthousiasme, beaucoup reconnaissent qu’elle permet de développer des outils utiles aux salles de rédaction… à condition de les co-créer avec les journalistes, pour rester au plus près de leurs besoins réels. » Lire la suite sur le site de @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Instagram s’affirme en acteur majeur de la vidéo et s’attaque à Youtube et à la TV. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Pétition d‘employés d’Amazon demandant à Jeff Bezos de ne pas livrer les technologies de reconnaissance faciale aux forces de l’ordre ; des ingénieurs de Google refusent de travailler pour les contrats militaires ; – Aux États-Unis, Amazon, Microsoft et Uber s’opposent à une loi pour la protection de la vie privée ; – Ca y est : Internet est sur le point de dépasser la TV dans les usages médias et le mobile aussi ! ; – En radio, la BBC abandonne la course aux audiences classiques pour accélérer sur les nouveaux usages ; – Comment un journal suisse a développé le meilleur outil au monde pour vendre des abonnements…

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 29 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Media

x► Lancement de Golden News. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. Médias installés ou nouveaux médias, les millenials sont une cible de choix comme témoignent en France ou à l’étranger des plateformes telles que Funk, Tarmac, Slash, Konbini… Golden Network qui revendique 600 millions de vues par mois via deux marques phares, Golden Moustache et Rose Carpet, lance 5 ans après ses débuts 5 nouvelles verticales. Si Golden News et Golden Pop sont déjà disponibles sur les réseaux sociaux, il faudra attendre l’automne pour les 3 autres. Un investissement de 2 millions d’euros sur 2 ans auquel il faut ajouter pour Golden News le soutien financier du fonds européen Google Digital News Initiative (DNI), dont le montant est confidentiel mais de plus de 300 000 euros (projet en catégorie Large). Entretien avec Tom Rouyrès, Directeur des Médias de Golden Network, sur les raisons et les défis de cette nouvelle offre numérique. Lire la suite sur le site de @metamedia.

► Pour les GAFA, les contenus valent de l’or. Depuis une décennie, l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur de la production audiovisuelle a profondément bouleversé à la fois les usages de consommation et l’économie du secteur. Avec ses moyens colossaux et sa stratégie agressive, Netflix concentre la majeure partie de l’attention. Mais désormais, les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) font figure de poids lourds de la production audiovisuelle. Ainsi, les investissements d’Amazon en contenus audiovisuels originaux s’élèvent en 2018 à près de 5 milliards de dollars. L’année dernière, le géant du e-commerce s’est par ailleurs offert les droits télévisés du Seigneur des Anneaux, pour la somme de 250 millions de dollars. Avec un coût total atteignant le milliard de dollars, cette adaptation de la célèbre trilogie de J.R.R. Tolkien ne représente pas moins que la série la plus chère de l’histoire. Apple et Facebook ont annoncé, pour leur part, des investissements dans les contenus à hauteur d’un milliard de dollars chacun. Enfin, Google pousse également ses pions, puisque le géant du web propose désormais des contenus originaux via sa plateforme YouTube Premium. (@InaGlobal).

► Comment un journal suisse a développé le meilleur outil au monde pour vendre des abonnements… Petite mais balèze ! Dans la course à la mécanique de l’engagement payant, on pensait que la surprise viendrait des États-Unis où le Wall Street Journal affûte sa stratégie de paywall – ce mur virtuel qui coupe le contenu à partir d’un certain nombre d’articles consommés – depuis deux ans. Mais non, c’est le Neue Zürcher Zeitung (non, n’essayez même pas), un journal basé à Zurich qui s’illustre en intelligence artificielle. Le média lancé en 1780 est non seulement l’un des plus vieux média au monde, mais aussi celui qui use de la stratégie la plus perfectionnée pour convertir ses internautes en abonnés. Son secret ? Une compréhension aiguë des attentes du lectorat et une utilisation pointue du machine learning (cette capacité pour une machine à apprendre par elle-même). « Et du bon travail ! », s’enthousiasme le directeur général Steven Neubauer. Une stratégie qui s’avère payante puisque le taux de conversion a été multiplié par cinq en trois ans. Le journal compte aujourd’hui sur 150 000 abonnés payants et 150 millions de revenu. (@LADN_EU).

#Logement

► A la prochaine rentrée universitaire à Montpellier, deux étudiants volontaires seront sélectionnés pour habiter gratuitement une colocation tout confort. En échange, ils devront accepter que leurs faits et gestes deviennent un objet d’étude. Chaque jour, ils auront à répondre à un questionnaire pour évaluer leurs ressentis. Au bout du couloir, dans une pièce attenante à l’appartement, seront installés des serveurs pour y stocker leurs données personnelles, transmises ensuite, de l’autre côté de la ville, aux ordinateurs des laboratoires de la Maison des sciences de l’homme. Il s’agit d’une expérience scientifique, pilotée par des chercheurs du CNRS de Montpellier. Ce dispositif, HUman home projecT (HUT), est un observatoire du logement connecté pour évaluer au jour le jour les comportements d’étudiants cobayes et leurs usages de la connexion, en partenariat avec des entreprises et la métropole de Montpellier. (@Pixelsfr).

#Agriculture

► La France gourmande de terres agricoles. L’Île de France est la 1ère région agricole de France, mais peut être plus pour longtemps vu la croissance de l’étalement urbain. Zoom sur ces chantiers en cours. Paris tiendra-t-elle ses engagements de COP21 ? On pourrait en douter au vu des Grands Projets qui menacent d’envahir l’Ile de France. Les coupables sont : Europacity, Le Cluster du plateau de Saclay, ou encore les Villages Nature Disney. Alors n’est-elle pas plutôt la capitale des centres commerciaux ? L’Île de France est la première région agricole du pays, selon les chiffres de l’agreste. Mais depuis 50 ans, 100 000 hectares de terres fertiles ont disparu au profit du développement de l’agglomération parisienne, et ce n’est pas fini. (@WeDemain).

#Commerce

► Google investit dans le numéro deux chinois du commerce en ligne, JD.com. La riposte de Google face à Amazon se poursuit. Lundi 18 juin, le moteur de recherche a officialisé un investissement de 550 millions de dollars (472 millions d’euros) dans JD.com, le numéro deux chinois du commerce en ligne. « Un partenariat stratégique », assure la société américaine, qui va acquérir un peu moins de 1 % du capital dans son nouvel allié, coté sur le Nasdaq new-yorkais depuis 2014. Cet accord comprend deux volets. D’abord, la vente par JD de produits sur la plate-forme Google Shopping, permettant au groupe chinois de s’implanter aux Etats-Unis et en Europe. Ensuite, une collaboration « combinant l’expertise de JD dans la chaîne d’approvisionnement et la logistique avec [les] technologies [de Google] », indique Karim Temsamani, président du groupe américain pour la région Asie-Pacifique. (@LeMondefr).

#Travail

► (Re)naissance de l’Homo Faber :  le travailleur de demain sera un artiste ou un artisan rompu aux nouvelles technologies. Par Esko Kilpi, expert finlandais du futur du travail, directeur exécutif de l’Esko Kilpi Company. Le travail intellectuel est un travail créatif mené dans l’interaction avec nos pairs. Contrairement aux processus répétitifs que nous connaissons si bien et pour lesquels les inputs sont connus de façon prévisible et structurée, les inputs et les outputs du travail intellectuel sont 1/ la définition de problèmes et 2/ l’exploration de solutions. Il n’y existe donc aucun enchaînement de tâches prédéterminées qui, une fois réalisées, puissent garantir le succès. Le travail intellectuel relève ainsi de la diversité et du contingent plutôt que de la prévisibilité et de la routine. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Entreprise

► Ce couple des Yvelines a inventé la gourde à compote réutilisable. Leur concept permet de réduire les déchets ménagers. Elizabeth et Nicolas Soubelet, un couple de Verneuil-sur-Seine âgé de 43 et 41 ans, ont eu l’idée originale de créer une gourde réutilisable. Ils sont les seuls en France à commercialiser ce produit aujourd’hui en vente dans plus de 2 000 boutiques, spécialisées dans le bio et réparties dans l’hexagone mais aussi en Europe. Ils se sont fixés pour objectif de conquérir le marché américain cette année. (@LeParisien_78). A lire : Squiz : les gourdes de compote qui conjuguent économie circulaire et made in Europe (@latribune).

#Audiovisuel

► Télévisions : le nouvel âge d’or du documentaire. Comme les fictions, les documentaires connaissent un nouvel âge d’or. Les plus visibles d’entre eux font en tous cas de plus en plus l’événement et les projets de plus en plus ambitieux et souvent déclinés sous forme de séries sont de plus en plus utilisés comme marqueur d’identité par leur diffuseur. En partie sous l’influence de Netflix : le service de vidéo à l’abonnement américain se fait en effet beaucoup remarquer sur ce genre depuis des séries comme « Making of a murderer », qui l’a fait décoller sur ce segment, ou plus récemment le documentaire des frères Naudet sur les attentats à Paris du 13 novembre et « Soupçons ». A lire : Quand Netflix s’approprie le phénomène « Soupçons » (@LesEchos).

#Numerique

► Dans le quartier populaire de Wazemmes à Lille, l’association « Emmaüs Connect », créée en 2013, souhaite contribuer à une société où le numérique « est également une chance pour les démunis ». Une enquête d’étudiants de l’université de Lille montre ainsi qu’environ 40 % des Nordistes sont inquiets de la numérisation des services publics. « Cette inquiétude est plus large que la simple maîtrise de l’outil et on l’a sous-estimée », indique Jean Deydier, directeur d’Emmaüs Connect,

#Cybermenace

► Le rapport alarmant du ministère de l’Intérieur. Escroqueries, espionnage, voire atteintes graves à la sécurité de l’État… Mercredi, le ministère de l’Intérieur publie son rapport 2018 sur l’état de la cybermenace. Europe 1 et Le Monde ont pu consulter ce document de cent pages en avant-première. En matière d’escroquerie, l’année 2017 a vu un net recul des faux ordres de virements internationaux, mais d’autres types d’escroqueries sont apparus. Peut-être avez-vous reçu ce mail à l’annonce alléchante en début d’année : «  Deux billets gratuits pour un vol Air France ». Peut-être aussi n’avez-vous pas remarqué que sous le « a » de « France » figurait un petit point. Il s’agissait d’un caractère issu de l’alphabet vietnamien, et d’une escroquerie appelée « typosquatting ». En clair : une adresse Internet donne l’illusion d’être l’originale, l’internaute a confiance et clique sur le lien, puis atterrit sur un faux site web où il laisse son numéro de carte bancaire… Le tour est joué, l’internaute s’est fait arnaquer. (@europe1). A lire aussi : Les cybermenaces deviennent «un phénomène de masse» en France (@FigaroTech).

28 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 28 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x► Lutter contre le retour de la fracture numérique. Si 80 % des Européens ont désormais accès à Internet, la fracture numérique est loin d’avoir disparu. Elle persiste à l’échelle mondiale : seul un habitant sur six a accès à Internet dans les pays les moins développés (Ethiopie, Mali…) malgré la progression de l’Internet mobile. En Europe, il reste une part importante de « mal connectés » et plus de 40 % des Européens jugent les compétences numériques nulles ou faibles. La fracture numérique s’est donc déplacée, avec, d’un côté, un grand nombre d’utilisateurs « passifs » limités aux usages ne nécessitant pas de grande compétence et, de l’autre côté, des utilisateurs « actifs », capable de mettre la technologie à leur service et prompts à en capter les opportunités. (@LesEchos). Légende image : Cette fracture fait peser une menace pour tous. Shutterstock.

► Le numérique, comme paysage et culture, n’appartient en propre à personne, et surtout pas aux informaticiens. Michel Guillou, Observateur du numérique éducatif et des médias numériques, explique dans un article sur le site de @Educavox : « C’est aussi en 2013 que je m’aventurais à exprimer l’idée qu’il était nécessaire de partir à la conquête du numérique et de sa culture, niant tout héritage « La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert ». « Ni rédemptrice, ni triomphante, ni bienfaitrice, [la culture numérique] se construit dans la proximité et la sensualité de la relation humaine, via un paradigme sociétal étonnant et déconcertant. Elle est au centre du cercle, au centre de tout le reste, elle est fondamentale, elle nous construit, chacun d’entre nous, comme nous la construisons ensemble. »

#Technologie

► On a testé Kinnernet, le plus secret des évènements de la tech… et on a adoré. Avallon. En Bourgogne. À 200 kilomètres de Paris. 7 000 habitants. Un joli village. Paisible. Pendant quatre jours, du 21 au 24 juin, 200 personnes sont venues du monde entier se retrouver là. Entre l’église et le musée, dans la maison de Marc Goldberg. « On dort toujours trop », prétend Marc. Et de fait, à Avallon, on ne dort pas beaucoup. Bienvenue à Kinnernet Europe, un événement un peu secret – ne sont présents que ceux qui y ont été invités – mais l’événement le plus réjouissant, le plus stimulant, le plus inspirant du monde de la tech. (@LADN_EU).

#Scientifique

► La plateforme des chercheurs africains pour donner plus de visibilité à leurs travaux. Des défenseurs de la « science ouverte », qui vise à rendre la recherche, ses données et ses résultats le plus accessible possible, ont créé un site de prépublication exclusivement destiné aux chercheurs africains. Baptisée AfricArXiv, sur le mode de la célèbre bibliothèque en ligne arXiv, « cette plateforme cherche à améliorer la visibilité de la science africaine en aidant les universitaires à partager rapidement leurs travaux », expliquent à Nature les cofondateurs Justin Ahinon et Johanna Havemann, respectivement étudiant en statistiques appliquées au Bénin, et formatrice en communication scientifique à Berlin. (@courrierinter)

#Energie

► « Obégiciel » : la surconsommation énergétique ne vient pas des data centers mais de notre poche. « La plupart des mots utilisés dans la tech nous laissent penser que le numérique n’a pas d’impacts. C’est tout le contraire. Le bilan existe. Il est lourd. Et il touche à peu près tous les registres : le social, l’environnemental et l’économique. » On ne peut pas franchement soupçonner Frédéric Bordage d’être technophobe. Au contraire. Il compte parmi les premiers à avoir plongé les doigts dans le numérique, et il y a occupé toutes les fonctions : de codeur à CTO… Mais il aura fallu un gros choc pour qu’il prenne conscience du problème. Quand le 11 septembre 2016 son parapente s’écrase au sol, il met plusieurs mois à se relever. Le temps de changer le cap. Il comprend : non, le numérique c’est pas du virtuel perché dans le cloud… » (@LADN_EU).

► « Envoyé spécial ». Quand le compteur Linky fait disjoncter les abonnés. Dès son lancement, le compteur Linky s’est attiré les foudres des utilisateurs, qui invoquent notamment le droit de refuser son installation. Depuis le début de son déploiement, en 2015, à raison de 30 000 par jour, plus de 11,5 millions compteurs Linky ont été installés par Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité en France, qui prévoit un parc de 34 millions de compteurs « intelligents » d’ici la fin 2021. Mais cette révolution n’est pas du goût de tous les abonnés et la grogne monte parmi eux. Plus de 5 000 d’entre eux se sont lancés dans une action collective contre Enedis : les « anti-Linky » veulent contraindre cette entreprise à respecter le choix de ceux qui refusent le nouveau compteur connecté et ne pas en forcer l’installation au nom du « principe de précaution » et du « respect de la vie privée ». Une vingtaine de tribunaux de grande instance ont été saisis. (@ouestfrance).

#Agriculture

► Pas blême, ce HLM intègre une ferme urbaine. Aujourd’hui, certains logements sociaux prennent des couleurs, et tirent même vers le vert. « Les Jardins Perchés » est le nom d’un vaste projet d’HLM, à Tours (Indre-et-Loire), au coeur duquel sera construite une ferme maraîchère de plus de 2 000 m². Le but, « renouer un contact entre l’urbain et la culture maraîchère tout en créant du lien social », expliquent les dirigeants de Tour(s)Habitat, le bailleur social de l’immeuble, dans un communiqué de presse. Ce projet hybride est l’un des premiers en France qui prévoit dès sa conception de mêler habitat social et production maraîchère. Il vient de gagner le prix « Habitat » du concours européen organisé par « Le Monde Smart Cities » pour récompenser les innovations urbaines. Le jury a salué la démarche écologique et sociale du futur HLM. (@WeDemain).

#Monnaie

► La Suède ne veut pas totalement céder à la tentation de la monnaie virtuelle. Le Suède se targue d’être une société moderne et avant-gardiste. Bien qu’elle a été le premier pays à avoir utilisé des billets de banque (au 17ème siècle), elle est désormais en train de se débarrasser totalement de ses liquidités pour passer à une société sans « cash ». Si les avantages sont nombreux (praticité, sécurité), les législateurs ont tout de même décidé de mettre un frein à cette tendance en imposant certaines règles. Ils estiment en effet que l’argent liquide disparait trop vite. (@tomsguidefr).

#Société

► Amazon fait plier la ville de Seattle qui retire une taxe en faveur des sans-abri. « Le vote d’aujourd’hui par le conseil municipal de Seattle […] est la bonne décision pour la prospérité économique de la région », a salué Drew Herdener, vice-président d’Amazon. En effet, la municipalité a voté mardi 17 juin à 7 voix contre 2 la suppression d’une taxe de 275 dollars par salarié et par an pour les entreprises de plus de 20 millions de dollars de chiffre d’affaires. Cet impôt, voté à l’unanimité il y a seulement un mois, devait servir à la construction de refuges pour les sans-abri. Jenny Durkan, maire démocrate de la ville depuis novembre dernier, s’est inclinée devant le géant du e-commerce Amazon. L’entreprise, qui a choisi Seattle pour y construire son siège social, a multiplié les pressions sur les élus. (@FigaroTech).

#Media

► Loopsider : comment fabriquer un média 100% social sans « faire du Brut » ? Selon Alexandre Brachet, directeur général d’Upian, les médias manquent souvent de personnalité visuelle et deviennent transparents, noyés par la concurrence. « Il faut donner du caractère au web ! Il existe une grande tendance à rendre le design interactif invisible pour aller directement au contenu. C’est une erreur ! » L’agence a mis ses convictions en pratique et créé l’identité de Loopsider, le média 100% social, lancé le 10 janvier 2018. (@LADN_EU).

#Audiovisuel

► Comment l’Intelligence artificielle peut sauver la télévision. Le secteur des médias et du divertissements devrait bénéficier très rapidement des avantages de l’IA qui, plus elle dispose de données à brasser, plus elle s’améliore en termes d’intelligence. Compte tenu de la très grande quantité de données produites par ce secteur, il est à prévoir que l’IA va avoir un impact de premier ordre dans ce domaine. Lire la chronique de @dumeny sur le site de (@journaldunet.

27 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 27 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► IA au travail : les Français ne sont pas prêts. Les travailleurs français sont plus réticents face au déploiement de l’intelligence artificielle en entreprise que leurs homologues allemands, canadiens, chinois, espagnols, américains et britanniques. Telle est la conclusion principale d’une étude réalisée par Ipsos et présentée, mercredi 20 juin, par la branche « intelligence artificielle » du Boston Consulting Group (BCG GAMMA). Le 8 juin, nous présentions les conclusions d’une étude de L’ObSoCo sur les rapports qu’entretiennent les Français avec les intelligences artificielles. Celle-ci présentait nos concitoyens comme majoritairement « curieux » sur le sujet. Un optimisme à relativiser quand on regarde ce qui se passe au-delà de nos frontières. En effet, selon une nouvelle étude réalisée auprès d’un échantillon de 7 077 individus et publiée mercredi 20 juin par le BCG GAMMA, les Français sont les plus réticents à l’idée de voir l’intelligence artificielle déployée dans leurs entreprises, plus que leurs homologues allemands, canadiens, chinois, espagnols, américains ou britanniques. Deux options : soit ce rejet tricolore se fait en connaissance de cause, soit le message enthousiaste du gouvernement sur la question de l’IA n’est pas arrivé aux oreilles de tout le monde. Et quand on sait que seulement 12% des Français savent ce qu’est un chatbot (d’après l’étude de l’ObSoCo du 6 juin), il y a de quoi pencher pour la deuxième option… (@usbeketrica). Illustration à la Une : cc Qniksefat / Wikimedia.

#Data

► Facebook et Google « manipulent » les utilisateurs malgré le RGPD. En proposant des paramétrages par défaut «intrusifs», qui laissent peu de choix en terme de confidentialité, Facebook et Google poussent les utilisateurs à partager leurs informations malgré la nouvelle législation européenne, estime une étude. Une agence gouvernementale, le Conseil norvégien des consommateurs, a relevé dans son rapport que les réglages proposés par les deux géants américains contreviennent au nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), même après son entrée en vigueur le 25 mai. «Ces sociétés nous manipulent pour que nous partageons des informations sur nous-mêmes», a déclaré le directeur des services numériques du Conseil, Finn Myrstad, dans un communiqué. (@frenchweb).

► Le RGPD, une bénédiction pour les cybercriminels et les arnaqueurs. Un mois après son entrée en vigueur, le 25 mai dernier, le Règlement général européen sur la protection des données (RGPD), qui impose aux entreprises et aux organisations de revoir toute leur architecture de collecte et de traitement des données personnelles de leur utilisateurs/clients, n’en finit pas d’engendrer son lot de troubles. Comme le RGPD est un véritable changement de paradigme qui nécessite d’effectuer des investissements parfois conséquents pour la mise en conformité, que moins d’un tiers des entreprises le sont, et que les sanctions en cas de non-respect de la législation peuvent atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires mondial, il y avait donc un terrain béni pour les cybercriminels et les arnaqueurs. La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) avait d’ailleurs déjà sonné l’alerte pendant les mois précédant l’entrée en vigueur, mais les arnaques ont redoublé d’intensité depuis. De nombreux experts en cybersécurité dénoncent également sur les nouvelles pratiques des cybercriminels pour tirer profit de la panique autour du RGPD. (@latribune).

#Ville

► Grand Paris : l’exemple de la gouvernance lyonnaise. Presque quinquagénaire et toujours debout. La métropole de Lyon est née une première fois sous la forme d’une communauté urbaine le 1er janvier 1969. Dès le début, des ingénieurs de l’Institut national des sciences appliquées, et donc, formés aux matières techniques comme aux sciences humaines, s’emparent du sujet. Bien que fonctionnaires, ils n’hésitent pas à bousculer les représentants politiques en les incitant à expérimenter. L’actuel directeur général de SNCF Immobilier, Benoît Quignon, directeur général des services du Grand Lyon de 2001 à 2009, de Lyon de 2011 à 2016 et de la Métropole de Lyon de 2015 à 2016, se souvient ainsi d’avoir défié les édiles en leur proposant des « choses innovantes » outrepassant ses compétences : « Quand on a dû prendre des mesures à contre-courant, comme la répartition du logement social, des maires râlaient devant leurs habitants alors qu’ils étaient vice-présidents de la communauté urbaine ! Or, ça a très bien marché. » (@latribune).

#ZoneBlanche

► Champigny-en-Beauce (Loir-et-Cher), Buire-au-Bois (Pas-de-Calais) ou Walscheid (Moselle)… ces communes ont un point commun : elles appartiennent aux fameuses « zones blanches », ces endroits où l’on ne reçoit pas du tout la téléphonie mobile. Ces dernières années, les plans se sont succédé pour remédier à ce problème de connexion, en vain. Le gouvernement, qui a fait de la couverture numérique un enjeu politique important, a promis de mettre fin à cette situation d’ici deux ans.  (@LeMondefr). A lire aussi : Zones blanches : quel est le meilleur opérateur mobile en fonction de votre lieu de résidence ? (@franceinfo).

#Internet

► Accès à Internet : de fortes disparités au-delà du périphérique parisien. En matière d’accès à l’Internet fixe dans la Métropole du Grand Paris, tous les habitants ne sont pas logés à la même enseigne. Loin de là. Pour s’en rendre compte, un bref coup d’œil aux cartes réalisées par le Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour les énergies et les réseaux de communication (Sipperec) suffit. Même si la situation s’est améliorée depuis leur publication, au deuxième trimestre 2017, on observe de très fortes disparités entre Paris intra-muros et les trois départements qui l’entourent – à savoir les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. Dans Paris intra-muros, tout semble aller pour le mieux. Dans cette zone très dense, une des plus rentables de l’Hexagone pour les grands opérateurs télécoms nationaux (Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom), difficile de ne pas trouver un foyer éligible au très haut débit (*), qu’il s’agisse du câble, de la fibre optique, ou de l’ADSL amélioré. (@latribune).

#Dechets

► Transformer nos déchets en énergie : une bonne idée ? Alors que l’industrie de la récupération est en crise au Québec, Charles Moreau, un entrepreneur estime qu’il serait plus profitable de transformer une partie de nos déchets en énergie. Son entreprise compte construire sa première usine pour transformer les déchets en gaz d’ici deux ans. Il s’agit d’un projet privé qui repose sur la technologie suisse Thermoselect : « On fait une combustion en vase clos. On transforme la matière en énergie et en sous-produits qui deviennent une matière première pour faire de la laine de roche », explique-t-il. Plusieurs pays comme le Japon ou la Norvège ont déjà pris un tel virage. En Suède, seulement 1 % des déchets finissent au dépotoir. Les détracteurs maintiennent toutefois que le recyclage est de loin préférable à la conversion en énergie. (y@RadioCanadaInfo).

#Technologie

► Laurence Vanin : « Les techno-sciences doivent être placées au service de l’homme ». Entretien avec la philosophe, directrice de la chaire Smart City et Philosophie que déploie l’Université Côte d’Azur, portée financièrement par les industriels. Elle explique : « Il faut construire la ville de demain en envisageant la jonction entre les habitudes de chacun, pour en faire un lieu où l’on est respectueux de la place de l’autre. Les technosciences ne peuvent pas tout résoudre. Elles doivent être placées au service de l’homme et non pas l’inverse. » (@latribunepaca).

#MediaSocial

► Inde : des rumeurs sur WhatsApp déclenchent une vague d’agressions. La police indienne a appelé, mercredi 27 juin, la population à ne pas croire les fausses rumeurs circulant sur WhatsApp au lendemain d’une vague d’agressions, qui a coûté la vie à une femme. En Inde, les « fake news » connaissent de plus en plus d’issues tragiques. De fausses informations faisant état de centaines de trafiquants d’enfants ayant débarqué dans l’État du Gujarat ont déclenché cinq attaques mardi 26 juin dans plusieurs villes. La fréquence de telles affaires s’accélère ces derniers temps en Inde, qui dans sa modernisation adopte en masse les moyens de communication numériques. La messagerie américaine WhatsApp est ainsi devenue un canal de communication extrêmement populaire dans le pays. (@franceinfo).

#Cyberattaque

► Les avions sont-ils à l’abri d’une cyberattaque ? Les cyberattaques sont aujourd’hui omniprésentes. La cybermenace plane sur tous les systèmes d’informations. Ainsi, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) intervient sur une vingtaine d’attaques par an sur les 250 opérateurs d’importance vitale (OIV) répertoriés en France même si ceux-ci ne s’en vantent pas pour des raisons compréhensibles. L’article 22 de la loi de programmation militaire (LPM) oblige les OIV privés et publics à renforcer la sécurité de leurs systèmes d’information critiques qu’ils exploitent afin d’augmenter leur résilience. D’autant que « la digitalisation des activités humaines a un impact fort sur le fonctionnement de nos sociétés. L’IA, le Big Data et la cybersécurité sont corrélés. Le cyberespace, qui grandit, crée des défis énormes en termes de sécurité. Le risque systémique doit s’ancrer dans notre culture », a estimé, à l’occasion du Paris Air Forum organisé le jeudi 21 juin par La Tribune, le directeur général adjoint de l’ANSSI, Emmanuel Germain. « Depuis dix ans, il y a une accélération de la communication, avec le cloud, l’Internet des objets (IoT) et ses milliards d’objets mal protégés, et des logiciels partout », a pointé le directeur général adjoint de Thales en charge des systèmes d’information et de communication sécurisés, Marc Darmon. (@latribune).

#Presse

► La techno au service des rédactions ? Oui, si les journalistes sont impliqués et relèvent la tête du guidon !  Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. « Des robots journalistes à la recommandation personnalisée, de la publicité programmatique à l’indexation automatique des contenus : le moins que l’on puisse dire, c’est que la technologie a fait une entrée fracassante dans l’industrie des médias ces dernières années. Et si tout le monde ne l’accueille pas avec le même enthousiasme, beaucoup reconnaissent qu’elle permet de développer des outils utiles aux salles de rédaction… à condition de les co-créer avec les journalistes, pour rester au plus près de leurs besoins réels. » A lire la suite sur le de @metamedia.

26 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 26 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

x► L’intelligence artificielle n’existe pas, mais elle va quand même prendre votre job. « They took our jobs ! » [« Ils ont pris notre travail ! »] Cette catchphrase est tirée d’un épisode de la série américaine South Park de 2004 où des ouvriers américains protestent contre des hommes du futur migrant dans le présent, pour trouver du travail. C’était à l’origine une satire contre le discours alarmiste sur les périls de l’immigration. Mais ce même d’il y a 14 ans prend aujourd’hui un coup de jeune : l’intelligence artificielle (IA) arrive du futur, et pas une semaine ne passe sans un nouveau discours expliquant comment elle va nous remplacer et prendre notre travail. Même propos alarmiste, même passion dans le rejet de l’inconnu que pour les migrants.(@LesEchos). Légende image : Faut-il vraiment craindre que les robots nous remplacent ? Crédit : Shutterstock.

#Ville

► Une expérimentation de « ville intelligente » à Bordeaux-Lac. « Smart Lights » est « sans doute un projet unique en France à ce jour », assure Jérôme Nier, responsable « développement-activité Internet des objets » chez Spie ICS (filiale de services numériques du groupe SPIE). Sa compagnie vient d’être choisie par Bordeaux métropole, à l’issue d’un appel d’offres, pour mener une expérimentation « smart city » au sein du quartier de Bordeaux-Lac, notamment autour du Matmut Atlantique. Il s’agit d’installer 500 capteurs IoT (Internet of Things) sur plus de 200 luminaires, ainsi que sur des équipements publics variés : borne de recharge électrique, borne de contrôle d’accès sur voirie, containers de tri, poubelles, bâtiments publics (gestion technique et suivi énergétique). (@20minutes).

► Le big data peut-il tout prédire en ville ? A l’aune de la « Smart City », les villes collectent toujours plus de données de tous types (sur les flux, les habitants, la consommation énergétique des bâtiments…). Cet amas de données constitue ce qu’on appelle communément le big data. Nouvel outil d’aménagement, de planification et d’organisation du futur urbain, une question se pose pourtant : le big data peut-il vraiment tout prédire en ville ? Quels sont les risques d’un tel stockage de données pour la ville et pour ses habitants ? La ville, une source inépuisable de données. (@Demain_la_Ville).

► Territoire intelligent : accompagner la transition numérique, une nécessité … Si depuis quelques années les technologies de l’information et de la communication, ont réussi à s’imposer, que soit dans la sphère publique, privée ou professionnelle, cela n’a pas pour autant comblé le fossé numérique qui subsiste, voire même augmente, entre les populations rurales et urbaines, entre ceux qui ont les ressources financières et ceux qui ne les ont pas. Cette fracture numérique, puisque c’est ainsi qu’ont l’appelle désormais, préoccupe le gouvernement, les collectivités et de plus en plus les citoyens, premiers concernés. Ne nous voilons pas la face, l’accès et la maîtrise des usages numériques sont cruciaux car ce sont eux qui vont pouvoir assurer l’équilibre de nos territoires et l’égalité des chances entre les citoyens. (@villeintelmag).

► Jessica Pellegrini : « Smart Cities, clés de la ville intelligente ou accélérateur de précarité ? » A l’heure des défis énergétiques, la fondatrice et dirigeante de la startup Azzura Lights, basée à Nice, pose la question de la place qui est laissée à l’humain ? La smart city, présentée comme la ville parfaite, l’est-elle vraiment ? Elle explique « Il faut consommer moins et avec plus d’efficacité, en abordant d’abord les questions sociales. Aujourd’hui, par exemple, le processus de la transition énergétique est questionné essentiellement d’un point de vue technique. La transition énergétique implique une culture moins énergivore. Il ne suffit pas de faire une loi pour que le social se soumette. Le socle, c’est la société de consommation. C’est sur ce socle que nous devons lancer une dynamique et accompagnement pragmatique, pour accélérer collectivement la transition énergétique, aux côtés des acteurs des territoires, des citoyens et des fournisseurs de solutions qui s’y engagent. » (@latribunepaca).

#Vivacités

► « La vie urbaine est bien plus complexe qu’un pari sur une technologie de batterie [des voitures Bleues Autolib à Paris]. Il est donc temps de sortir d’un usage prisonnier du tableau de rentabilité d’un pari technologique. L’heure est à construire des écosystèmes ouverts, transverses, horizontaux, divers, qui permettent l’irruption d’une hybridation numérique et physique de la mobilité par les usages sociaux de la mobilité. C’est le rôle des gouvernances urbaines de susciter ses engouements pour qu’elles soient alors créatrices de valeurs sociales, économiques et écologiques et porteuses d’une vraie dynamique de mobilité urbaine complète. » Carlos Moreno dans Réflexions sur les disruptions urbaines dans la mobilité pour mieux comprendre le coup de blues des voitures Bleues paru le 12 juin 2018 sur le site La Passion de l’innovation.

#Société

x

► Virginia Eubanks : « Les algorithmes servent de palliatifs à l’empathie ». Dans son ouvrage publié en janvier, Automating Inequality, Virginia Eubanks déplore l’« automatisation des inégalités » à l’œuvre dans de nombreux programmes sociaux aux États-Unis, sous l’action d’algorithmes prétendument « neutres ». Futur.e.s l’a rencontrée en amont du festival qui se tiendra à Paris les 21, 22 et 23 juin. Dans l’ouvrage de Virginia Eubanks il sera en effet question, tout au long de ces 300 pages, de la façon dont les outils technologiques les plus perfectionnés reproduisent et amplifient les discriminations à l’encontre des plus pauvres. Pour étayer son propos, la professeure américaine de sciences politiques évoque trois exemples de programmes sociaux ayant été mis en place outre-Atlantique, programmes sociaux : un système mis en place par l’Indiana pour automatiser l’éligibilité de candidats aux programmes d’assistance publique de l’État ; un répertoire des SDF de Los Angeles ; un système d’analyse du risque pour prédire les abus ou négligences sur enfants dans un comté de la Pennsylvanie, Allegheny. Livre remarqué aux États-Unis, l’essai de Virginia Eubanks soulève des questions qui ne manqueront pas d’agiter de multiples débats lors de l’édition 2018 de Futur.e.s, notamment au sujet du principe de « justice algorithmique ».

#Education

► Addiction aux écrans : les parents appellent à l’aide. Les parents ne parlent que de ça. À la sortie des écoles, dans les dîners, en entreprise et de plus en plus, dans des formations, la question des enfants et des écrans est devenue une de leurs principales préoccupations. « Quelle est la durée d’écrans à respecter le week-end pour mes enfants ? » « Comment favoriser la prise de conscience de la sphère intime auprès des adolescents ? » « Le harcèlement est-il plus présent à cause des écrans ? » Etc. Un vendredi soir de juin, à Roissy-en-France, les questions d’une petite centaine de parents s’enchaînent lors d’une séance de sensibilisation organisée par cette petite ville du Val-d’Oise. C’est un fait divers « consternant » qui a poussé la mairie à organiser cette réunion. (@Le_Figaro).

#Créativité

► Nouveaux modèles d’innovation : moins d’incubateurs, plus de « studios de création ». Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’innovation. Dépassé, le mythe de l’inventeur devenu milliardaire grâce à une appli révolutionnaire lancée depuis ses bureaux la Silicon Valley ? Pas encore, car les clichés sont tenaces. Mais il semblerait bien que la légende commence à se fissurer, alors qu’émergent studios de création et autres company builders proposant de nouveaux modèles d’innovation. Réunis au festival Futur.e.s, plusieurs acteurs de cet écosystème alternatif sont venus témoigner qu’un autre modèle est possible pour les start-ups. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Media

► En 2019, la consommation Internet dépassera celle de la télévision. Par François Fluhr, France Télévisions, Prospective et Médialab. Nous sommes plus que jamais consommateurs de médias, et pendant des décennies, c’est la télévision qui s’est imposée en tête des chiffres de la consommation quotidienne de médias. Mais la consommation Internet, aussi bien mobile que desktop, n’a cessé de croître au cours de la dernière décennie, si bien qu’elle est en passe de détrôner le petit écran. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#IntelligenceArtificielle

► Des chercheurs veulent renommer l’Intelligence Artificielle… pour rassurer les humains. Capables de tenir une conversation, de reconnaître des objets ou de battre un humain à des jeux de plus en plus complexes, les intelligences artificielles sont de plus en plus développées, sans que l’on sache pour autant jusqu’où iront nos recherches en la matière. Depuis quelques années, des groupes anti-IA voient le jour et réfléchissent à des codes éthiques, comme la structure à but non lucratif, OpenAI, cofondée par un certain Elon Musk. Ces mouvements « éthiciens » prônent une bonne utilisation de la technologie selon des règles fermes, afin d’éviter toute guerre entre hommes et machines. Mais tous les chercheurs et géants de la tech ne sont évidemment pas opposés à la montée en puissance de l’IA. Tous n’y voient pas un mal, un danger pour l’Humanité. Certains pensent même que l’appellation intelligence artificielle dessert leur cause et nuit au regard qu’on porte sur ces technologies. Ainsi, tout récemment, un groupe de chercheurs a appelé à rebaptiser les IA… en Intelligence Étendue. (@01net).

25 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 25 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RéseauSociaux

x► Les émojis à l’assaut de nos cerveaux. Créés en 1999 au Japon, les smileys ont envahi notre communication. Régression généralisée ou évolution créative majeure ?Depuis le 5 juin, les nouveaux émojis débarquent progressivement dans nos smartphones. D’ici à la fin de l’été et au gré des mises à jour, 158 images inédites s’ajouteront aux 1 200 dont nous disposons déjà pour agrémenter nos SMS, nos tweets, ou encore nos conversations sur WhatsApp et Facebook. Une introspection s’impose : l’humanité est-elle victime d’une immense vague de régression ? Ou, hypothèse plus optimiste soutenue par certains linguistes, sommes-nous face à une évolution créative majeure du XXIe siècle ? Ou bien même les deux ? (@LExpress). Légende image : Rien que sur Messenger, la messagerie de Facebook, il s’échange 5 milliards d’émojis chaque jour. Photo de Philippe Raimbault / L’un Et L’Autre.

#Ville

► Smart city, l’opportunité au-delà du challenge. Souvent décrit comme utopique, le concept de smart city (ville intelligente) que l’on ne présente plus, ne cesse de faire rêver. Prenez un instant et imaginez des villes algériennes plus propres, plus sûres mais surtout plus facile à vivre. Des villes où l’on pourra facilement prédire les besoins des citoyens, mais aussi prédire les éventuels risques qu’encourt la ville à travers une analyse préalable des données récoltées. Nous sommes d’accord, cela serait exceptionnel. En Algérie comme ailleurs, les villes sont confrontées à des défis persistants dans différents secteurs en matière de consommation énergétique, durabilité environnementale, sécurité des citoyens, gestion du trafic, vulnérabilité aux catastrophes et conditions climatiques changeantes et bien d’autres. Ces défis accélèrent le besoin de nouveaux modèles de gestion des villes afin d’améliorer le rendement et la qualité de vie dans ces dernières. A lire aussi : Alger veut devenir une ville intelligente à l’heure des coupures stupides d’internet (@HuffPostAlgerie).

#Transport

► La voiture sans chauffeur à Rouen : une première en Europe. Les tests de véhicules autonomes franchissent une nouvelle étape en France. Le 26 juin, Renault et Transdev ont présenté un service de voitures autonomes partagées et à la demande sur le technopôle du Madrillet, en périphérie de Rouen (Saint-Etienne-du-Rouvray). Sur une boucle de trois kilomètres, les usagers pourront, depuis l’application de transport locale, commander une Renault Zoé autonome stationnée dans l’une des 17 stations réparties le long du parcours. En test sans passagers depuis deux mois, le service s’ouvrira gratuitement au public à la rentrée et sera actif cinq heures par jour en semaine. Deux autres boucles limitrophes viendront s’ajouter à ce premier parcours, respectivement fin 2018, puis début 2019. (@F3htenormandie).

#Telecom

En Charente, le bout du tunnel pour les zones blanches en téléphonie et Internet mobile. Depuis le 20 juin, les téléphones portables frétillent. Une première dans la commune de Verdille où la téléphonie mobile était jusqu’à lors inexistante. Une petite révolution selon ce restaurateur : « On est relié au monde, on a Internet, ce qui est très important car avant, on avait quasiment pas de réseau donc on revit. » L’installation d’un pylône de téléphonie mobile à proximité du village n’a soulevé aucun vent de protestation, bien au contraire. Ce pylône multi-opérateurs (Free, Bouygues telecom, Orange et SFR) couvre un rayon de 360°. Coût total de l’installation : environ 150 000 €, financé au deux tiers par l’état et les collectivités. C’est un pylône d’accès à l’Internet mobile mutualisé. C’est une exception mondiale en France car il s’agit de quatre opérateurs qui partagent à la fois un pylône et les antennes, détaille Michel Combot, directeur général de la Fédération Française des Télécoms. A lire aussi A Verdille, un pylône multi opérateurs permet aux habitants de sortir de la zone blanche (@F3PoitouChtes).

#Entreprise

► Votre boss saura certainement que vous avez lu cet article. Sachez que votre patronne ou patron a le droit de surveiller vos activités sur Reddit, Slack ou toute boîte mail car l’entreprise possède l’ordinateur sur lequel vous travaillez. Et visiblement, peu s’en privent. Un sondage produit par Alfresco, une plateforme numérique d’entreprises, compile les réponses de plus de 300 experts et expertes informatiques aux États-Unis et au Royaume-Uni qui travaillent avec des entreprises de plus de 500 salariés. Le résultat de l’enquête est sans appel: 98% des entreprises surveillent l’activité numérique de leurs employés et employées. (@slatefr).

#DroitDAuteur

► Pourquoi la directive européenne sur le droit d’auteur alarme tant ? L’Union européenne est à un tournant : c’est ce mercredi 20 juin qu’une commission du Parlement européen doit arrêter sa position sur la très controversée proposition de directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique. Or, en souhaitant créer de nouvelles obligations pour renforcer la protection du droit d’auteur, deux dispositions particulièrement redoutables ont vu le jour. L’article 11 entend créer un droit voisin pour les éditeurs de presse, qui leur donnerait un droit « auxiliaire » au droit d’auteur. Selon Bruxelles, qui a présenté la proposition en septembre 2016, il s’agit ici de placer les éditeurs de presse « dans une meilleure position pour négocier l’utilisation de leurs contenus avec les services en ligne qui les utilisent ou en permettent l’accès et pour lutter contre le piratage ». (@Numerama).

#Internet

► IA, santé, e-mail, paiement : Qwant change de dimension pour devenir le Google européen. Recherche en ligne, cartographie, messagerie électronique, solution de paiement, réalité virtuelle, santé connectée… Non, il ne s’agit pas d’un inventaire des services proposés par le géant américain Google, mais celui, en construction, de la startup française qui rêve de lui damer le pion en Europe : Qwant. Ce jeudi 14 juin, son président et fondateur Eric Léandri, a présenté, en présence du ministre de l’Économie Bruno Le Maire et du secrétaire d’État au Numérique Mounir Mahjoubi, toute une gamme de nouveaux services, complétant un écosystème de plus en plus large. L’objectif : créer un « environnement sécurisé global » pour l’utilisateur, qui soit aussi divers, attractif et pratique que celui de Google, le respect de la vie privée et la protection des données en plus. (@latribune).

24 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 24 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ArtStreet

x► Où admirer les œuvres du street artist Banksy à Paris ? Banksy est à Paris. Sept œuvres attribuées au célèbre artiste britannique ont été réalisées, entre samedi 23 et lundi 25 juin, sur les murs de la capitale. La présence dans la ville de l’artiste, qui garde son identité secrète, n’a pas été confirmée officiellement, mais son style a été reconnu par des spécialistes de l’art. Les thèmes, le capitalisme, le sort des migrants, les rats, les couleurs et le trait collent avec les précédentes réalisations du graffeur. Ces pochoirs sont visibles au Bataclan, avenue de Flandre, près de l’ancien centre de migrants de la porte de la Chapelle ou dans le Quartier latin, à proximité de la Sorbonne. S’il n’avait créé d’œuvre à Paris, Banksy avait déjà laissé son empreinte en France, fin 2015, à l’entrée de la « jungle » de Calais, où 4 500 migrants vivaient dans des conditions éprouvantes. (@franceinfo). Légende mage : Paris, la nouvelle murale de Banksy réalisée près du Bataclan Thomas SAMSON, AFP.

#Ville

► Vous n’avez toujours rien compris à la smart city ? On vous explique tout avec un dessin. Agriculture urbaine, appartements hyper-connectés, voitures autonomes, réalité virtuelle et production d’énergies renouvelables… la smart city, c’est tout ça à la fois. Une notion un peu complexe que cette infographie de l’entreprise Peak Ace permet de mieux comprendre. (@LADN_EU).

► Les 5 grands piliers stratégiques qui façonnent la ville de demain. A l’occasion de la sortie de son rapport annuel « (Grand) Paris Pile & Face », la foncière Gecina, spécialiste des lieux de vie (bureaux et résidentiels), revient via une série de 12 podcasts et fictions urbaines sur les grands piliers qui dessinent la ville de demain (Lieux de vie, Centralité, Demain, Ensemble, Transformation). Regards croisés. (@bymaddyness).

#InternetDesObjets

► Sécurité, vie privée : peut-on faire confiance aux enceintes connectées ? Faut-il craindre d’installer au milieu du salon un micro relié à Internet et écoutant en permanenceles conversations alentour ? C’est, en substance, la question à laquelle il faudra répondre avant de se laisser tenter par une enceinte connectée. Trois principaux modèles se disputent désormais le marché français, après l’arrivée de l’Homepod d’Apple, lundi 18 juin, venue concurrencer Echo d’Amazon et Home de Google. Ces enceintes « intelligentes » apparaissent bien moins vulnérables au risque de piratage que les objets connectés moyens. « Les grandes entreprises [qui les commercialisent] disposent d’équipes dédiées à la sécurité, elles ont de l’expérience et des moyens. Ce n’est pas le premier produit qu’elles mettent sur le marché », veut croire Candid Wueest, chercheur pour l’entreprise spécialisée en sécurité informatique Symantec. La possibilité qu’un pirate en prenne le contrôle, pour espionner ou en perturber le fonctionnement, n’est cependant pas nulle, comme pour tout objet informatique. A l’été 2017, un chercheur britannique avait d’ailleurs démontré qu’il était possible, après manipulation physique, de transformer Echo en mouchard. Un défaut corrigé depuis par le constructeur. (@Pixelsfr).

#Entreprise

► La blockchain débarque dans les entreprises. AXA l’utilise pour indemniser les retards d’avion, la Banque de France pour gérer son registre d’identifiants créanciers Sepa, Aéroports de Paris (ADP) pour archiver des documents. La blockchain, technologie qui permet de stocker et transmettre des informations en toute transparence et sécurité, sans organe central de contrôle, s’immisce dans tous les secteurs de l’économie. Mais mettre en place un projet blockchain requiert des prérequis et une certaine rigueur. Cette technologie née en 2008 n’est ni mature ni connue du grand public. Les entreprises doivent donc en premier lieu éduquer leurs collaborateurs sur le sujet. ADP a par exemple organisé des conférences pour les directions métiers du groupe, animées par deux start-up de la blockchain. «Cela nous a permis d’impliquer tous les collaborateurs et d’identifier les personnes qui ont une appétence pour cette technologie», explique Sébastien Couturier, responsable du pôle innovation du groupe. (@FigaroTech).

#LiensVagabonds

► Instagram s’affirme en acteur majeur de la vidéo et s’attaque à Youtube et à la TV. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Pétition d‘employés d’Amazon demandant à Jeff Bezos de ne pas livrer les technologies de reconnaissance faciale aux forces de l’ordre des ingénieurs de Google refusent de travailler pour les contrats militaires ; – Aux États-Unis, Amazon, Microsoft et Uber s’opposent à une loi pour la protection de la vie privée ; – Ca y est : Internet est sur le point de dépasser la TV dans les usages médias et le mobile aussi ! ; – En radio, la BBC abandonne la course aux audiences classiques pour accélérer sur les nouveaux usages ; – Comment un journal suisse a développé le meilleur outil au monde pour vendre des abonnements…

#Patrimoine

► Facebook est-il un outil efficace de sensibilisation au patrimoine mondial en Afrique ? L’Afrique abrite des richesses naturelles et culturelles d’une valeur universelle exceptionnelle auxquelles l’Unesco consacre une journée de célébration tous les 5 mai depuis 2015. Le continent compte ainsi, en 2018, 93 biens classés sur la liste du patrimoine mondial dont 51 culturels, 37 naturels et 5 mixtes. Ces biens sont souvent peu connus des nationaux. Cette méconnaissance du patrimoine africain explique en partie le classement en péril de bon nombre des biens africains classés par l’Unesco. En effet, plus du tiers des sites du patrimoine mondial en péril se situe en Afrique. Lire la suite sur le site de @FR_Conversation.

23 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 23 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Police

x► L’intelligence artificielle s’invite aux côtés de la Police et du renseignement. En Chine, oles autorités peuvent être réalisées des arrestations « préventives » grâce au big data (ou mégadonnées). Grâce à un système de « crédit social » dont l’expérimentation a débuté en mars 2018, la surveillance de masse détermine même qui a le droit de se déplacer en avion ou en train. En France, nous n’en sommes évidemment pas là. Mais au cours d’un discours début juin 2018, qui dressait le bilan annuel de son action, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a évoqué l’intelligence artificielle et son utilité pour les forces de l’ordre. « En matière d’exploitation des images et d’identification des personnes, on a encore une grande marge de progression. L’intelligence artificielle doit permettre, par exemple, de repérer dans la foule des individus au comportement bizarre », a-t-il indiqué, rapportent les jpournalistes de LaCroix. Le « policier augmenté » par l’intelligence artificielle existe-t-il déjà aujourd’hui ? Un tel système est-il techniquement possible ? La réponse est oui, en partie tout du moins, car tout dépend des données sur lequel il se base. État des lieux. (@Sciences_Avenir). Légende image : L’IA pour assister la Police : image d’illustration. Creative Commons.

#Numerique

► Les innovations sociales numériques peuvent-elles relever les grands défis ? Avec l’explosion des innovations sociales numériques (ISN) en Europe, les utilisateurs sont désormais plus aptes à résoudre des problèmes ayant trait à des sujets aussi divers que l’inclusion sociale, la santé, la démocratie, l’éducation, la migration ou encore la durabilité. On pense notamment à des outils tels que la civic tech, les plates-formes de régénération des quartiers, la création de cartes collaboratives, le crowdfunding citoyen, l’éducation par les pairs ou les banques de temps en ligne. (@FR_Conversation).

#Commerce

► Google poursuit son offensive dans l’e-commerce. Quand Google fait un pari, il mise gros. Le géant du Web, propriété du holding Alphabet, a annoncé lundi un investissement de 550 millions de dollars (environ 474 millions d’euros) dans le site d’e-commerce chinois JD.com. En retour, la société américaine va recevoir 27,1 millions d’actions ordinaires de classe A, dans le cadre d’une augmentation de capital de l’entreprise chinoise. La participation de Google dans JD.com s’élèvera à un peu moins de 1 % une fois la transaction conclue. Cet investissement s’accompagne d’un accord stratégique passé entre les deux groupes du numérique. JD.com devrait bientôt proposer des produits à l’achat pour les internautes européens et américains, grâce à un emplacement réservé sur le service de comparatif de prix Google Shopping. (@FigaroTech).

#Santé

► Le projet d’intelligence artificielle de Google en santé inquiète son comité éthique. Deepmind était d’abord connue pour ses prouesses au jeu d’AlphaGo. Aujourd’hui, l’entreprise d’intelligence artificielle de Google se fait surtout un nom dans les débats éthiques liés aux technologies. Un comité indépendant de huit experts reconnus dans le domaine médical, mandaté par Deepmind, s’inquiète en effet de la place grandissante qu’est en train de prendre la société, notamment dans le domaine de la santé avec sa branche DeepMind Health. Le rapport explique ainsi que «même en dehors de ses liens avec [la maison mère de Google, Alphabet, DeepMind Health] pourrait se trouver en position d’exercer un monopole excessif». Les établissements de santé pourraient théoriquement ne plus pouvoir se passer des services de DeepMind Health une fois qu’ils s’y sont essayés et ce, même s’il n’est plus financièrement ou cliniquement intéressant de poursuivre la relation. La raison tiendrait à des caractéristiques techniques contraignantes, qui empêchent de passer d’un système à un autre facilement. (@FigaroTech).

#Information

► Les « fake news » ont toujours existé. La loi sur les « fake news » est une faute technique et politique. Comment la majorité parlementaire peut-elle accepter de la proposer, ce qu’aucun ministre n’a voulu faire directement ? Cette loi veut instaurer pendant les périodes électorales une procédure de référé visant les cas de « manipulation de l’information ». Elle ne vise pas les auteurs de « fausses nouvelles », mais les canaux – presse et réseaux sociaux, qui les diffusent. Il s’agit de lutter contre les tentatives d’influence des pays étrangers, la Russie en particulier, sur nos scrutins nationaux. L’intention est compréhensible, mais le moyen utilisé est indéfendable. La simple formulation de la loi touche à l’absurde. Une fake news serait une « allégation ou imputation d’un fait, inexacte ou trompeuse ». Mais il n’y a guère qu’un dieu omniscient qui pourrait juger en quelques jours de la véracité, ou non, des tonnes de faits déversés pendant une campagne électorale. Et si, comme je le crains, Dieu n’existe pas, l’allégation de la possibilité d’une telle loi est elle-même une fake news… (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

► IBM dévoile une intelligence artificielle capable de débattre avec des humains. C’est toujours un écran noir, mais cette fois il n’est plus seulement capable de répondre aux questions d’un jeu télévisé mais aussi de débattre avec des humains en défendant un point de vue. Sept ans après la victoire de son système d’intelligence artificielle à Jeopardy !, IBM a organisé une démonstration de ses nouvelles capacités lundi à San Francisco. Sur une petite scène au sixième étage d’un immeuble du centre financier, le programme informatique a été confronté à deux questions : les pouvoirs publics doivent-ils subventionner l’exploration spatiale et faut-il développer l’usage de la télémédecine ? Face à lui, deux champions de concours d’éloquence en chair et en os. Tous ont été soumis aux mêmes règles : quatre minutes pour défendre son point de vue, suivies d’un temps équivalent pour répondre à l’avis opposé exprimé par son adversaire, puis deux minutes pour résumer ses arguments. (@LesEchos).

► L’homme, mesure de toute chose, et même de l’IA. Par Clara Schmelck, journaliste et philosophe. « L’homme est la mesure de toute chose ». Son corps-étalon lui donne une position d’observateur centrée dans l’univers, mais lui apporte en retour des représentations qui consistent à relativiser sa place par rapport à l’intelligence artificielle : les robots dépasseront bientôt le cerveau. Et si l’équation était mal posée ? Lire la suite sur le site de @metamedia.

22 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 22 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Société

x► Le 21 juin, c’était la quatrième journée internationale du yoga, Voici dix photos pour faire le tour du monde des yogis du jour. Pour le Premier ministre indien, Narendra Modi, cette discipline plurimillénaire est un instrument de diplomatie culturelle. Pour vous détendre, franceinfo vous propose un tour du monde des yogis du jour. (@franceinfo). Légende photo : A Guilin, en Chine. Photo Pan Zhixiang / Xinhua / Afp

#Ville

► « Africa Convergence Dakar » :  construire des villes africaines de demain. Avec la démographie galopante, couplée à la raréfaction des ressources, les villes intelligentes constituent l’une des pistes pour surmonter ces défis. Seulement, la construction de ces villes appelle une convergence d’expertises et de savoir-faire de leur conception à leur renouvellement en passant par leur réalisation et leur suivi. Autour de Dominique Pialot de La Tribune, Zouéra Issouffou, de la présidente de la Fondation Dangote, Jean-Michel Huet, associé chez Bearing Point, Patrice Fonlladosa, CEO de Veolia Afrique, François Pitti, Directeur de la prospective chez Bouygues construction et Hassan El Houry, CEO, National Aviation Services (NAS) ont tenté de proposer des pistes de solution au cours du troisième panel d’Africa Convergence 2018. (@LTafrique).

#Energie

► Grâce à l’autoconsommation d’énergie, il économise 1500 euros par an sur sa facture d’électricité. Reprendre le contrôle de sa facture d’énergie et adopter une consommation plus respectueuse de l’environnement : c’est le désir de plus en plus de Français. Pour y parvenir, certains choisissent l’autoconsommation d’électricité. Le principe : consommer l’énergie renouvelable que l’on produit chez soi, grâce, par exemple, à des panneaux solaires. Cette nouvelle manière de s’investir dans la transition énergétique a été rendue possible par une loi adoptée en février. Celle-ci lève l’obligation, pour un foyer producteur d’énergie renouvelable, de la revendre à EDF. L’énergie, désormais, se consomme en circuit court ! En juin 2016, un sondage Opinionway, réalisé pour le syndicat de l’énergie solaire Enerplan, révélait que 47 % des Français se disaient prêts à investir dans les panneaux solaires, dont 15 % pour être 100 % autonomes. (@WeDemain).

#Robotique

► Les affects dans les machines : quels impacts sur l’homme ? Par Laurence Devillers, professeur en intelligence artificielle à Sorbonne Université, chercheur au LIMSI-CNRS, membre de la CERNA-Allistène, auteur de Des robots et des hommes : mythes, fantasmes et réalité, Plon, 2017. À la fin du XXe siècle, au sein des sciences cognitives, émerge un nouveau champ scientifique baptisé sciences affectives, dont l’objectif est de comprendre à la fois les mécanismes sous-jacents à l’affect, comment l’affect contribue au comportement et à la pensée, mais aussi comment modéliser les affects sur machine. Aujourd’hui, il est urgent d’étudier les effets de notre cohabitation avec des machines qui sont de plus en plus émotionnelles et de se poser les questions éthiques, juridiques et sociales qui s’imposent à cette nouvelle ère. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#InternetDesObjets

► Au-delà de la smart city, la voiture connectée et l’Internet industriel tirent le marché des objets connectés. Selon le cabinet IC Insights, le marché mondial des objets connectés, hors PC, tablettes et téléphones mobiles, devrait atteindre 93,4 milliards de dollars en 2018 en croissance de 12,5%. La voiture connectée et l’Internet industriel en constituent les deux moteurs les plus dynamiques avec des bonds respectifs de 21,6% et 17,7%. (@LUsineDigitale)

#Information

► Les « fake news » ont toujours existé. La loi sur les « fake news » est une faute technique et politique. Comment la majorité parlementaire peut-elle accepter de la proposer, ce qu’aucun ministre n’a voulu faire directement ? Cette loi veut instaurer pendant les périodes électorales une procédure de référé visant les cas de « manipulation de l’information ». Elle ne vise pas les auteurs de « fausses nouvelles », mais les canaux – presse et réseaux sociaux -, qui les diffusent. Il s’agit de lutter contre les tentatives d’influence des pays étrangers, la Russie en particulier, sur nos scrutins nationaux. (@LExpress).

#MediaSociaux

► Insultes, avances répétées… Sur les sites de rencontre, le harcèlement des femmes est banalisé. Au départ, ce n’était qu’une simple « blague » entre Alexandra Tweten et ses amies. A chaque fois qu’un homme se montrait trop insistant sur un site ou une application de rencontre, elles prenaient des captures d’écran, se les envoyaient entre elles et riaient un bon coup. Un jour, l’Américaine de 30 ans, qui travaillait à l’époque pour un site de vente de tickets de concert en ligne, s’est retrouvée un peu noyée sous les envois de photos. Ce qu’elle pensait n’être qu’un phénomène épisodique était, finalement, « très commun », explique-t-elle au Monde. En octobre 2014, elle se décide à créer un compte Instagram dédié, « pour voir ». Trois ans et demi plus tard, le compte Bye Felipe dénombre plus de 420 000 abonnés et 623 publications. Un échantillon de propos déplacés, d’insultes, de photos d’organes sexuels, d’avances répétées : Alexandra Tweten dit en recevoir chaque jour une vingtaine venant de « partout dans le monde », et concernant « tous les sites ou applications existants »,  de Tinder à OkCupid, en passant par le féministe Bumble. (@pixelsfr).