30 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 30 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Culture

x► « Le selfie est d’une grande richesse pour les anthropologues de demain ». Photographe connu pour son travail subtil et malicieux sur l’autoportrait, membre du collectif Tendance Floue, Olivier Culmann est le commissaire d’une exposition de selfies précise-t-il présentée au Festival Portrait(s) Vichy (Allier). Il explique que le selfie est « une image spontanée, à la fois commune et personnelle, un moyen de communication qui suit une certaine évolution historique. Après les lettres ou les cartes postales, le téléphone, les SMS et enfin le selfie. C’est une image qui dit beaucoup sur la société et la vie de nos contemporains, un document brut d’une grande richesse pour les anthropologues de demain» @LExpress. Exposition SELFIES Ego / Egaux,au Festival Portrait(s) de Vichy, (Allier). Jusqu’au 8 septembre. Légende image : Image de la série #Seoulfie. Olivier Culmann, Corée du Sud, 2014. Crédits photo : Olivier Culmann/Tendance Floue. A lire aussi : Olivier Culmann : « Le selfie prolonge l’évolution de la photographie, rendue accessible au plus grand nombre » (@lemondefr) et À Vichy, la folle épopée du selfie (@Figaro_Culture).

► Photographe connu pour son travail subtil et malicieux sur l’autoportrait, membre du collectif Tendance Floue, Olivier Culmann est le commissaire d’une exposition de selfies précise-t-il présentée au Festival Portrait(s) Vichy (Allier). Il explique que le selfie est « une image spontanée, à la fois commune et personnelle, un moyen de communication qui suit une certaine évolution historique. Après les lettres ou les cartes postales, le téléphone, les SMS et enfin le selfie. C’est une image qui dit beaucoup sur la société et la vie de nos contemporains, un document brut d’une grande richesse pour les anthropologues de demain. » Voir l’exposition Selfies Ego / Égaux au Festival Portrait(s) de Vichy, (Allier). Jusqu’au 8 septembre. À lire aussi : À Vichy, la folle épopée du selfie.

► Le terme « selfie » serait apparu en 2002 sur un forum en ligne australien (Abc Online), dérivée du terme anglais « self » (soi en français) auquel est ajouté le suffixe argotique « ie ». Au Québec, on le traduit par « egoportrait ». Pour la philosophe Elsa Godart, « le selfie est une poupée russe, un arbre qui cache la forêt, une porte d’entrée pour décrypter une révolution en marche qui s’enracine dans la société, c’est-à-dire les métamorphoses du moi, de la conscience, à l’heure du virtuel (…) Le selfie devient alors un outil pour se rassurer et peut traduire une fragilité narcissique. » En 2016, elle publie un ouvrage sur la question : « Je selfie donc je suis ». A lire : Elsa Godart, philosophe, et Loïc Prigent, expert ès modes, observent le selfie à la loupe.

► Loin d’être seulement un phénomène narcissique, les selfies pèsent sur les modes de consommation et sur les évolutions technologiques. Initialement en 2003, les « front-facing cameras »  avaient pour objectif de faciliter visioconférences et appels vidéos, plutôt que les photos de vacances. Le selfie est devenu le symbole d’un nouveau modèle de consommation, appele « économie de l’expérience ». Théorisé dès 1998 dans un article de la Harvard Business Review par deux consultants américains, Joseph Pine et James Gilmore. Ils y expliquaient que nous préférons de plus en plus investir dans des expériences plus ou moins fugaces comme de bons repas ou un voyage exotique, plutôt que dans des biens matériels. D’autant que nous pouvons désormais les immortaliser à bout de bras, ou de perche à selfie, et les partager en quelques clics. @frenchweb

► Le selfie tue cinq fois plus de personnes que les attaques de requins. D’octobre 2011 à novembre 2017, au moins 259 personnes sont mortes en prenant des selfies dans le monde, selon la publication indienne Journal of Family Medecine and Primary Care. L’Inde, avec ses 800 millions de téléphones portables, détient le record mondial en cumulant plus de la moitié des décès (159), devant la Russie, les États-Unis et le Pakistan. Un résultat apparemment imputable au goût national pour le selfie de groupe et à la jeunesse de la population @Le_Figaro. A lire : A Rio, sous le Christ Rédempteur, le ballet des perches à selfie et Le selfie et moi, un cliché de l’ère 2.0 @LObs

#Entreprise

► Qui sont les stars françaises de la fameuse Silicon Valley ? En ce début de soirée, le quartier des affaires à l’est de San Francisco s’est vidé de ses habitants diurnes, les cohortes de salariés de Google, Facebook ou Salesforce qui peuplent habituellement ses tours. Les petits groupes qui se pressent encore dans les rues désertes se rendent, pour la plupart, à la French Tech Pre-Summer Party. L’événement – complet – est sponsorisé par Bpifrance, Pernod Ricard et Partech. On y déguste des petits fours en buvant un verre de vin. Surtout, on y fait du networking (réseautage en français). Les jeunes étudiants des universités de Stanford ou de Berkeley, fraîchement débarqués du Vieux Continent, tentent de glisser un mot aux entrepreneurs à succès. Les start-uppers, eux, essayent d’attirer l’attention des investisseurs pressés… Lire la suite sur le site @Challenges.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Contenus haineux, les plateformes commencent à bouger. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les robots-journalistes font revivre les communautés hyperlocales laissées de côté par le déclin des médias locaux ; – La télévision est toujours le moyen le plus courant pour les Américains d’obtenir des infos locales, mais moins de gens la regardent ; – Face aux fake news, écoutez les scientifiques ! Voici quelques techniques à utiliser ; – Voici comment l’IA peut aider à lutter contre le changement climatique ; – Les smartphones ont-ils détruits une génération ?

#Cyberhaine

► Lu sur le site @MetaMedia : Alors que la loi Avia sur la « cyberhaine » sera débattue à l’Assemblée nationale à partir du 3 juillet, les plateformes commencent elles aussi à prendre des mesures restrictives. Twitter a annoncé que les tweets injurieux des personnalités publiques seront cachés. Mais pas supprimés ! Facebook lui emboîte le pas en proposant de nouveaux outils pour rendre la modération du contenu moins toxique. La plateforme va même plus loin puisque Facebook a accepté de communiquer à la justice française les adresses IP des auteurs de propos haineux.

#RevueDeLiens

► – Des applis en or pour choisir ses cours de sport à la carte. ClassPass, Urban Sport Club, ZippyPass… Les plateformes de réservation de cours de sport en salles et ou en studios se multiplient. (@Lexpress) ; – Identifier une fausse image en ligne est plus difficile que vous ne le pensez (@metamedia) ; – Pourquoi la France et le Canada misent sur l’IA éthique. Alors que la bataille autour de l’intelligence artificielle se concentre surtout entre les États-Unis et la Chine, les « petits » pays que sont la France et le Canada tentent de se distinguer en misant sur une IA éthique et inclusive. Une stratégie à la fois morale et économique, alors qu’un premier consensus scientifique sur les enjeux de l’IA est espéré pour le prochain sommet du G7, cet été en France. (@latribune).

29 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 29 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Numérique

xQuarante-quatre intellectuels pour penser le numérique. Qui sont les plus importants penseurs d’Internet ? Quels sont les livres majeurs qu’il faut absolument avoir lu pour comprendre le Web ? Tour d’horizon – non exhaustif, forcément ! En 2015, Soft Power consacrait une émission aux penseurs du numérique. Quatre ans plus tard, une mise à jour s’imposait tant les débats et réflexions se poursuivent. Voici la sélection de toute l’équipe et de ses chroniqueurs, sans oublier quelques recommandations faites sur les réseaux sociaux. Qui sont ces intellectuels, ces historiens, ces chercheurs ou sociologues, mais aussi ces ingénieurs ou ces iconoclastes, qui ont inventé ou décrypté le Web ? Inventaire à la Prévert, me direz-vous, certes, mais occasion aussi pour faire le point sur l’état de la pensée du Web – et mettre en avant quelques grands noms ou idées fortes avec lesquelles nous vivons désormais chaque jour. @franceculture. Légende image : La carte mère d’un Apple Macintosh II. Crédits : Wikimedia Commons.

#Transport

► Les applis pour mieux circuler en ville. Voitures, métros et bus, trains, scooters, vélos, trottinettes… L’offre de mobilité s’emballe dans les grandes villes, beaucoup moins vite en milieu périurbain et rural. Pour mieux en profiter, quelques applis à connaître et à télécharger sans délai. Le concept du Maas (Mobility as a service), dont Helsinki est le laboratoire, est certes plein de promesses (voir encadré page 68), mais il reste embryonnaire dans l’Hexagone et pose des questions en termes de gouvernance. Des évolutions sont pourtant indispensables : les transports pèsent à hauteur de 30% dans la balance des émissions de CO2 en France et représentent en moyenne 18% des dépenses des Français, un budget encore plus élevé en milieu rural. L’urgence est d’autant plus forte que les bouchons sur les routes, la saturation des transports en commun ou la négligence parfois coupable de l’Etat dans l’entretien des infrastructures font que les déplacements sont trop souvent subis. Fortes de ce constat et de la révolution du smartphone, pléthore de start-up se sont engouffrées dans la brèche pour proposer des applications d’aide à la mobilité. @LesEchos.

► Les trottinettes électriques sont-elles vraiment écologiques ? Avec la loi Mobilité, tous les voyants légaux sont au vert pour la trottinette. Mais est-elle vraiment écologique ? Elle est présentée comme un moyen de transport propre. La belle vitrine se fissure toutefois au gré des scandales et des images choc : durée de vie trop courte, rechargement polluant, véhicules jetés ou abandonnés… Pour tenter d’y voir plus clair, Le Figaro a soumis tous les opérateurs présents en France à un questionnaire sur leurs pratiques. Jean-Marie Tarascon, titulaire de la chaire de Chimie des solides et de l’énergie au collège de France, en tire les principaux enseignements. @Le_Figaro

#MK2019

► Le bien-être, nouveau critère pour choisir son entreprise en 2084 ? Aujourd’hui, un salarié malheureux au travail est un individu démotivé, désengagé, et potentiellement prêt à quitter son emploi. Rien de bon, donc, pour son employeur et une situation difficile à gérer pour le principal concerné : personne n’y trouve son compte. C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises travaillent à inverser cette tendance. Quand on parle de bonheur en entreprise, le terme ”happycratie” revient régulièrement. Mais de quoi s’agit-il ? C’est un concept issu de la psychologie positive américaine, défendant l’idée que tout sentiment négatif doit être détruit. Sans prendre à la lettre cette définition quelque peu radicale, grandes et petites entreprises s’en inspirent. Lors de la Maddy Keynote 2019, Olivier Derrien, directeur général de Salesforce France explique pourquoi cette problématique mobilise autant les entreprises. « Un employé heureux va aider un client à être heureux. C’est une boucle vertueuse d’autant plus que si les employés sont heureux, ils vont être plus motivés et plus fidèles à l’entreprise. » Encore faut-il prendre la question au sérieux. A lire aussi : Le bonheur au travail : utopie ou effet placebo ? @bymaddyness.

#Plateforme

► Pourquoi Apple et Facebook s’intéressent désormais à votre argent. Un ticket de cinéma ? Totalement désuet. L’idée du palpable est presque gênante au XXIe siècle. Au Pathé Beaugrenelle, vous n’avez plus besoin de ticket pour entrer dans les salles obscures. Un QR code ? Non plus, avec Apple Pay qui débarque dans les salles Pathé-Gaumont, la place achetée sera désormais sans contact. « C’est le premier cinéma où vous pourrez acheter avec votre Apple Watch, par exemple, du popcorn, vante Apple. Vous pourrez désormais aller voir un film sans portefeuille. » Mais pas sans smartphone… ni chargeur de secours. « Déjà plus de 50% des billets sont achetés sur un support dématérialisé, ajoute Aurélien Bosc, directeur général Pathé-Gaumont. Cette innovation va dans le sens d’une réinvention de l’expérience cinématographique vers une plus grande fluidité de l’expérience client ». @Challenges.

#Cinéma

► Comment l’IA révolutionne le marketing d’audience. Par Laure Delmoly, journaliste indépendante. L’intelligence artificielle (IA) permet des applications toujours plus surprenantes et révolutionnaires. Dans l’audiovisuel, la start-up israélienne Vault Analytics permet de réaliser des prédictions d’audience avant même la sortie des films ou séries télévisées. Du pain béni pour les professionnels qui peuvent optimiser leur activité à la lumière de ces précieuses données. Rencontre avec Caroline Wanne, manager du département de recherche de Vault Analytics. Lire la suite sur le site @metamedia.

#RevueDeLiens

► – Pourquoi WarnerMedia réfléchit à son nouveau scénario. Sous la pression de Netflix et Disney, la major américaine contre-attaque. Dans ses tuyaux, un changement de modèle via la 5 G et la vidéo en ligne (@Challenges) ; – Smart cities, à quoi ressemblera la ville du futur ? (@latribune) ; – Interconnectés : les collectivités d’Ile-de-France en lice pour le label « Territoire innovant » (@Lagazettefr ; – Intelligence artificielle : quand des robots décryptent le discours des banques centrales. De plus en plus, les investisseurs font appel à des algorithmes pour analyser les discours et déclarations des banquiers centraux. Objectif : déceler le message qui se cache dans des communications parfois très alambiquées, et déterminer ainsi la meilleure stratégie.

28 Juin

Régions.news #383 – Edition du vendredi 28 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Delta de la rivière Colorado n°2, à proximité de San Felipe, Baja, Mexique en 2011. Les images du photographe Edward Burtynsky ont des allures de peintures abstraites. Il a photographié l’anthropocène vu du ciel, la dévastation de la Terre par nos industries. Il explique : « J’ai toujours été frappé par ce paradoxe : nous sommes dépendants d’une foule d’objets issus de mines et d’usines, et pourtant, on ne voit jamais ni les unes, ni les autres. »

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Produire de l’énergie renouvelable et locale, c’est l’objectif que se sont fixés dès 2017 des habitants d’un quartier de Brest (Finistère). « Étant dans une région qui n’en produit pas beaucoup, où on est plutôt dépendant d’une électricité qui vient d’ailleurs, on a passé toute une année à réfléchir sur ce qu’on pouvait faire en tant que citoyen pour prendre part à la transition énergétique locale », explique une des membres de l’association. Brest Énergie Citoyenne. Association qui a fait de la transition énergétique son cheval de bataille. Elle est en train de réaliser ses trois premières installations de panneaux photovoltaïques sur les toits des habitations.

#Ville

► Carlos Moreno, expert mondial de la Smart City, était de passage à Angers, lundi 24 juin, pour animer une conférence dédiée à la ville intelligente et humaine. « Il faut changer de mode de vie, changer de mode de consommation, de mode de déplacement, bref il faut se remettre en cause, si nous ne voulons pas aller dans le mur, a-t-il expliqué. Les températures que nous allons connaitre ne font que corroborer ce que nous savons depuis longtemps », Il rappelle que l’on « ne peut pas télécharger la fraîcheur ! ». Le réchauffement climatique « est une réalité, avec tout ce que cela comporte en matière de menace pour les territoires urbains et la biodiversité ». Le conférencier s’est donc appuyé sur la ville de Pontevedra en Galice (Espagne) dans laquelle les politiques ont su prendre les décisions qui s’imposaient. D’autant que pour lui le XXIème siècle est celui des villes. Ainsi « L’échelle étatique est dépassée par la force et la puissance des villes. »

► Le mardi 11 juin, les Sénateurs Ronan Dantec (Loire-Atlantique) et Jean-Yves Roux (Alpes-de-Haute-Provence) ont remis au gouvernement un rapport sur la nécessité d’adapter dès à présent les infrastructures du pays. Ils ont listé les conséquences du « choc climatique inévitable » qui se profile à l’horizon 2050 et ont constaté que la France n’est pas prête à les affronter. « Au-delà de certains services de l’État, du monde scientifique et de quelques collectivités territoriales ou acteurs économiques pionniers, la mobilisation des acteurs de terrain et des filières économiques reste insuffisante », regrettait un co-auteur avant d’appeler à « changer d’échelle et d’ambition dans la mise en œuvre des politiques d’adaptation ».

Légende image. Sur la photographie, prise le 13 juin, un attelage de chiens de traineaux semble marcher sur une eau d’un bleu azur, dans le fjord d’Inglefield (Bredning), au Groenland. La banquise à cet endroit est, en effet, recouverte d’une couche d’eau pouvant atteindre par endroits 40 à 50 centimètres de profondeur, selon Steffen Olsen, chercheur au Centre pour l’océan et les glaces de l’Institut météorologique danois. Selon les calculs de l’équipe de chercheurs, plus de deux milliards de tonnes de glace auraient fondu durant la seule journée du 13 juin.

#Série_EtéSérie 1 : La Monnaie Virtuelle – Episode 2 : Libra (suite)

► Le « libra », la cryptomonnaie mondiale de Facebook dont le lancement est prévu en 2020, sera probablement utilisé dans des zones faiblement bancarisées mais équipées de téléphones mobiles offrant des services de crédit et de virement comme l’Inde et l’Afrique. Mais Facebook n’est pas la première entreprise venue avec ses 2,7 milliards d’utilisateurs. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau explique dans un entretien à L’Obs : « Le Libra de Facebook devra se plier aux règles des banques centrales » et « Si l’ambition du projet est vaste, il ne pourra exister qu’en respectant les règles qui valent pour tous ». La crypto-monnaie de Facebook inquiète les sénateurs et députés américains, qui ont convoqué ses responsables.

► L’annonce du lancement de Libra par Facebook a relancé l’intérêt pour les cryptomonnaies. Le Bitcoin, l’Ethereum, le Litecoin… et la technologie sur laquelle ils reposent, la blockchain, semblent promis à un bel avenir. Il existe des milliers de monnaies cryptées. Petit tour d’horizon sur le site @Cnews. À lire : Près des deux tiers des Français ont entendu parler des cryptomonnaies et du bitcoin, selon le sondage Harris interactive. 8 sur 10 estiment que c’est un phénomène de mode. Classement des 100 meilleures crypto-monnaies en 2019

► « Nous vivrons bientôt dans un monde où n’importe qui pourra frapper sa propre monnaie et créer son propre système de paiement », écrit Edward Castronova, professeur d’économie et de télécommunication, dans son ouvrage Wildcat Currency (2015). Actuellement, chacun de nous emploie des monnaies virtuelles : points de fidélité du supermarché, miles de compagnies aériennes, jetons dans les jeux en ligne. Comme les monnaies locales dans les villes (il y en a plus de 40 en France), elles fonctionnent en circuits fermés et ne permettent des échanges qu’avec la société ou l’institution qui les émet. Ces nouvelles formes de monnaies ont l’avantage de faciliter les transactions et d’offrir plus de flexibilité pour financer des projets.

#Numérique

► Près d’un quart des Français (23%) se sentent « mal à l’aise avec le numérique », selon le livre blanc contre « l’illectronisme », ou illettrisme numérique, présenté par le Syndicat de la Presse Sociale. Son président, Philippe Marchal, explique mardi 25 juin sur @franceinfo que la fracture numérique, qui touche 11 millions de Français, est « un véritable handicap social qui touche toutes les catégories socio-professionnelles ». « Cela recouvre toutes les couches de la société, toutes les tranches d’âge, que les gens soient en milieu rural ou en milieu urbain », souligne-t-il. Au cours de l’année 2018, « plus de 19% ont renoncé à une requête, à une recherche, à un contact avec l’administration et ont abandonné un certain nombre de droits auxquels ils pouvaient prétendre. »

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook bat monnaie au nez du vieux monde. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le smartphone est-il en voie de disparition ? ; – « L’empathie devient la clé pour s’adapter au monde en mutation » ; – Comment Google, Facebook et Amazon dominent plus que jamais l’économie numérique ; – Les plateformes numériques digèrent le monde ; – L’Alliance mondiale pour des médias responsables se mobilise pour la sécurité numérique.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

► Avec le développement de projets d’agriculture urbaine, des fruits et légumes poussent au cœur des villes. De quoi faire fleurir un nouveau métier: celui d’agriculteur urbain. Nicolas Torossian est « cooltivateur », c’est-à-dire qu’il fait pousser des fraises via la solution développée par Agricool. La start-up créée en 2015 est un exemple d’agriculture urbaine parmi d’autres. Car les projets n’en finissent pas de pousser dans nos villes. « Nous comptons entre 300 et 500 projets en France », note Christine Aubry, ingénieure de recherche à l’Inra et responsable de l’équipe de recherche « agriculture urbaine ». Et le mouvement ne devrait pas se ternir avec la multiplication des idées pour verdir les villes dans toute la France. Le jeudi 27 juin, des collectivités s’engagent d’ailleurs avec la signature d’une charte de bonnes pratiques à l’initiative de l’Association française d’agriculture urbaine professionnelle (Afaup). Rien que dans la région parisienne, deux grands projets vont voir le jour en 2020 : la plus grande ferme urbaine en toiture au monde (sur 15.000 m²) devrait voir le jour au sommet du pavillon 6 du Parc des expositions Porte de Versailles et la Cité Maraîchère de Romainville qui s’élèvera sur six niveaux sera inaugurée au début de l’année prochaine. @Challenges. Légende image : Agricool fait pousser des fraises dans des containers. Crédits photo : Agricool.

► Chili: faire pousser des légumes dans le désert le plus aride du monde. Le désert d’Atacama au Chili, le plus aride de la planète, peut-il se transformer en un verdoyant potager ? De l’eau de mer désalinisée et la technique de l’agriculture hydroponique pourraient permettre de réaliser cette prouesse. Entre les dunes de cette vaste étendue tantôt rocailleuse, tantôt sabloneuse située dans le nord du pays, à quelque 1.200 km au nord de Santiago, se cache le plus grand site du pays à employer cette méthode de culture hors-sol et le seul en Amérique Latine à s’approvisionner en eau dessalée. « Tout ce qui est produit dans le sol peut être produit en hydroponique », rappelle Dolores Jiménez, présidente de la coopérative Association d’agriculture de l’Altos La Portada (AGRALPA) rassemblant 140 producteurs installés en plein désert, à une trentaine de kms de la ville d’Antofagasta. @Sciences_Avenir.

#Ville

► De Medellin à Paris, comment humaniser la « planète ville ». Un milliard de personnes habitaient dans des villes en 1960. Elles sont aujourd’hui plus de 4 milliards. Et les Nations unies annoncent que la population mondiale sera aux deux tiers urbaine en 2050. Cette croissance massive et continue pose, partout dans le monde, les mêmes défis. Défis sociaux : si les grandes métropoles constituent des pôles de croissance et de développement, elles concentrent aussi des inégalités de plus en plus criantes, y compris dans les régions les plus riches du monde. Dans une étude retentissante publiée le 3 juin, l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) a montré que la polarisation spatiale s’était fortement accrue entre 2001 et 2015 en Ile-de-France. @lemondefr.

► A Medellin, adieu le béton, vive la verdure ! Medellin s’éveille. Et change. Le premier jardin du projet urbain « Parques del rio » (« parcs de la rivière ») a été inauguré en 2016, le deuxième devrait l’être en décembre. Neuf hectares de verdure auront alors été gagnés sur le béton. Et ce n’est qu’une première étape. Au total, 320 hectares doivent être réaménagés et une dizaine de parcs construits le long des 17 kilomètres de rivière que compte la deuxième ville de Colombie. Avec ce projet, le nom de Medellin s’impose un peu plus comme synonyme d’innovation urbaine. « Parques del rio est beaucoup plus qu’un ensemble de jolis jardins au bord de l’eau. C’est une stratégie, un plan structurel et structurant de développement urbain », affirme l’urbaniste Jorge Perez Jaramillo, ancien directeur du plan de la municipalité de Medellin. Le projet prévoit, ici, d’enterrer des kilomètres de voies urbaines, là, de construire des jardins suspendus. @lemondefr

► A Lima, les citoyens récupèrent leur ville. Ils ne promettent rien de moins qu’une « révolution des espaces publics ». Les porteurs du projet « Ocupa tu calle » (« occupe ta rue ») sont une dizaine. Trentenaires ou jeunes quadras, ces architectes, ingénieurs, sociologues, se sont emparés d’une mission que Mariana Alegre, la cofondatrice, résume en trois mots : « récupérer la ville ». Comprendre : s’approprier les espaces inoccupés – les friches, les parkings… – et les mettre à disposition des habitants. Mariana, urbaniste et avocate, est intarissable lorsqu’il s’agit de parler de sa ville, Lima, la capitale péruvienne. Agglomération tentaculaire aux neuf millions d’habitants, elle concentre les deux tiers des habitants du pays. Malgré la pollution, le manque d’infrastructures et de transports, Mariana aime cette ville, au point qu’elle a prénommé sa propre fille Lima. Mais son amour pour la capitale n’est pas inconditionnel. Elle s’est donc mis en tête de la transformer. @lemondefr.

► A Paris, à vélo, livrer le premier, « à la sueur de ses mollets » L’élégance de la silhouette allongée des vélos cargos a inspiré à Leeroyd Levi ce nom : Olvo. En lettres capitales, les deux O des roues enveloppent avec rondeur la mécanique ingénieuse du biporteur, capable de tracter jusqu’à 100 kg partout à Paris. Sillonner, arpenter, crapahuter, mais livrer le premier : depuis 2016, Olvo s’y ­engage, en particulier dans les ­arrondissements congestionnés du centre de la capitale où les véhicules polluent à plein. « Avec nos 50 centimètres de large, on passe partout et on n’est jamais en retard. Et les dix cartons de bières pour un restaurant, on les livre en excluant le créneau de midi, ce que ne peut garantir un livreur en camionnette », vante Leeroyd Levi, 27 ans, fondateur de la coopérative de coursiers à vélo qui remporte le prix de l’innovation urbaine 2019 dans la catégorie « mobilité ». @lemondefr

► A Nantes, l’effet vertueux d’une serre sur le toit. Le nom de code de ce projet architectural, « Symbiose », vaut profession de foi. L’immeuble HLM ciblé, haut de quatre étages et datant des années 1970, est de facture banale. Le bâtiment est situé dans les quartiers nord de Nantes et il décrit : « D’un patrimoine faiblement attractif, voire répulsif, malgré la diversité des typologies et la qualité des appartements, notamment en termes de surfaces ou de luminosité. » Gestionnaire d’un parc de 17 000 logements, l’office public de Nantes Métropole Habitat entend redorer l’image du quartier et ambitionne d’offrir « une nouvelle silhouette urbaine » à cet ensemble de 24 appartements, en le coiffant d’une serre chauffante. Outre son caractère convivial offrant un jardin sur le toit, le dispositif entend utiliser l’énergie solaire canalisée par la serre pour réaliser des économies d’énergie susceptibles de diminuer les charges des locataires. @lemondefr.

► En Tanzanie, la seconde vie du plastique. Lancée il y a un an, la start-up EcoAct collecte des déchets plastiques dans le quartier de Tegeta, une zone populaire de la banlieue de Dar es-Salaam, en Tanzanie, et les transforme en poteaux de différentes tailles, destinés à remplacer le bois et le métal. « Nous utilisons toutes sortes de plastiques, même les morceaux d’ordinateurs », affirme Christian Mwijage, le fondateur de cette entreprise qui emploie 16 personnes et travaille avec une cinquantaine de collecteurs de rue. « Pour nous, tout cela n’est pas du déchet, mais de l’argent ! », ajoute-t-il en désignant l’amas de détritus. L’entrepreneur de 35 ans travaillait jusqu’au lancement de l’entreprise comme informaticien. « Mais dans la culture tanzanienne, si vous travaillez dans les déchets, c’est que vous n’avez pas d’autre choix. Moi j’ai voulu industrialiser ce secteur », raconte celui qui a étudié les sciences de l’informatique, à Dar es-Salaam, puis la gestion d’entreprise à Washington. @lemondefr.

#Santé

► « C’est un désert médical » :voilà pourquoi le plus vieux médecin de France en activité exerce toujours à près de 98 ans. « Je suis le docteur Chenay Christian. Je suis médecin et j’exerce dans cette banlieue depuis près de soixante-dix ans. J’ai 97 ans et bientôt 98 », dit au magazine »13h15 le samedi » (replay ) ce praticien né en 1921 et toujours présent à son cabinet qui ne désemplit pas à Chevilly-Larue, dans le Val-de-Marne, en région parisienne. Pourquoi continue-t-il ? « Comment faire autrement ? Il y a 19 000 habitants et seulement trois médecins. C’est un désert médical, une banlieue oubliée. On a un pays en mauvais état physique et mental, vous savez, c’est très violent parfois ici. Parfois, j’ai peur, mais comme j’ai dû sauter en parachute pendant la guerre… Il ne faut pas paniquer pour survivre. Les jeunes médecins peuvent être stressés, mais plus moi », explique-t-il. @franceinfo.

#Politique

► En 2049, l’intelligence artificielle sauvera-t-elle nos démocraties ? En mars 2019, un quart des Français, un tiers des Allemands et des Britanniques et 43 % des Néerlandais interrogés dans le sondage « European Tech Insights 2019 » pour l’IE University de Madrid disaient préférer que les décisions importantes pour leur pays soient prises par une intelligence artificielle plutôt que par des responsables politiques ! L’IA, rappelons-le, n’est qu’un programme très puissant de traitement des données informatiques, une réalité beaucoup moins menaçante que l’ordinateur HAL de « 2001. L’Odyssée de l’espace ». Il faut toujours une intervention humaine ? et donc politique ? pour paramétrer ses choix. Il faut aussi beaucoup de données. « In God we trust ; everyone else, bring data » (« Nous avons confiance en Dieu. Tous les autres, apportez des données »), disait déjà Michael Bloomberg en 2011 lorsqu’il était maire de New York. Comment prendre des décisions essentielles sans savoir vraiment ce qui se passe ? En 2019, trop de réformes sont encore engagées sans une sérieuse étude d’impact, sans évaluation de la réforme précédente, laissant trop de place à l’idéologie et à la communication, bref à la méthode Coué. @LObs.

#RevueDeLiens

► – Internet : zoom sur les chasseurs de pédophile (@franceinfo) ; – Jean-Louis Borloo nommé président du conseil d’administration de Huawei France (@Challenges) ; – Pour lutter contre les fraudes, les plateformes de VTC font leur grand ménage d’été (@LExpress) ; – Podcasts : l’écosystème se structure (@metamedia) ; – Hauts-de-Seine : huit villes bannissent les trottinettes électriques en libre-service. Les communes du territoire Grand Paris Seine Ouest, dont Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux, passent à l’offensive et promettent d’enlever les engins disponibles dans leurs rues. Avec à la clé des amendes pour les opérateurs. (@le_Parisien) ; – Internet : zoom sur les chasseurs de pédophile Avec la recrudescence des actes de pédophilie sur internet, des internautes de la société civile partent en guerre contre ces pervers sexuels. Ils sont appelés les « chasseurs de pédophile ». (@franceinfo).

27 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► « Libertés, égalité, viabilité : la ville-monde face aux défis du siècle » : une conférence « Le Monde » Cities à Paris. Un milliard de personnes habitaient dans des villes en 1960. Elles sont aujourd’hui plus de quatre milliards. Et les Nations unies annoncent que la population mondiale sera aux deux tiers urbaine en 2050. Cette croissance massive et continue pose, partout dans le monde, les mêmes défis. Sociaux : si les grandes métropoles constituent des pôles de croissance et de développement, elles concentrent aussi des inégalités de plus en plus criantes. Environnementaux : 70 % des émissions de CO2 sont le fait des villes. Civiques : les progrès de la smart city, la ville connectée, ouvrent la perspective de services urbains optimisés par la collecte de données toujours plus riches, mais aussi la possibilité d’un contrôle accru des habitants et d’un recul de leur pouvoir de décision comme citoyens. Lors de cette conférence seront également dévoilés et remis les prix de l’innovation urbaine organisés par Le Monde, qui récompenseront des initiatives dans cinq catégories : « Mobilité », « Energie », « Habitat », « Urbanisme » et « Participation citoyenne ». @lemondefr. Légende image : « World Naked Bike Ride » à Mexico, le 8 juin. L’événement avait pour but de promouvoir l’usage de la bicyclette en ville et de lutter contre le trafic automobile. Crédits photo : Rodrigo Arangua / Afp.

► Michel Lussault : « Les villes-mondes deviennent des acteurs géopolitiques ». En 1991, la sociologue et économiste Saskia Sassen popularisait le terme de « global city » (ville-monde), qu’elle décrivait comme le lieu où se concentrent les pouvoirs centraux des entreprises et les services indispensables au fonctionnement de l’économie mondialisée. Définition qui s’appliquait alors, selon elle, à trois villes : New York, Tokyo et Londres. Le géographe Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon, revient sur les apports et les limites de cette définition aujourd’hui. Il explique : « L’approche de Saskia Sassen est intéressante dans l’histoire de la pensée urbaine car elle révèle le changement de régime de l’urbanisation mondiale qui se dessinait alors. Si l’urbanisation s’est fortement développée des années 1950 aux années 1970-1980, elle était surtout appréhendée en termes démographique et paysager : les villes croissaient, s’étalaient… » @lemondefr.

► Dharavi: Le bidonville qui vaut des millions. C’est l’un des plus grands bidonvilles d’Asie, une ville dans la ville de Bombay, que le monde a découvert sur grand écran, en 2008, avec le célèbre film Slumdog Millionnaire, de Danny Boyle. Dharavi compterait entre 600 000 et 1 million d’habitants qui vivent dans des conditions difficiles, mais qui ont créé une activité impressionnante depuis près d’un siècle : c’est dans ce bidonville qu’est, par exemple, recyclée la majorité du plastique, de la ferraille ou des appareils électroménagers de Bombay, et de toute sa région. Dharavi accueille également des potiers et des milliers d’autres artisans, qui génèrent en tout un chiffre d’affaires estimé à 500 millions d’euros par an. Mais Dharavi, auparavant située à la périphérie de la ville, se trouve aujourd’hui au cœur de la capitale financière de l’Inde. Et ce terrain vaut donc de l’or. Un projet de réhabilitation et de relogement de tous les habitants dans des tours est sur le point d’être approuvé. Mais, il risque de mettre en péril ce qui fait l’essence même de ce quartier : son économie informelle. @RFISavoirs. A lire aussi : À Bombay, le bidonville de Dharavi fait de la résistance (@LObs). Voir le reportage sur le site @LePoint :

#Territoire

► Près de Troyes, ce village sans médecin découvre les bienfaits de la téléconsultation. À Saint-Parres-lès-Vaudes, dans l’Aube, la pharmacie sert aussi de cabinet médical. Depuis le 15 janvier dernier, le village de 1.100 habitants situé à 20 kilomètres au sud-est de Troyes et à une trentaine de kilomètres des terres de Bourgogne s’est lancé dans la télémédecine. À l’origine, une mesure prise dans l’urgence par le maire de la commune, qui venait de perdre son dernier médecin. « Jusqu’au début des années 2010, nous avons eu jusqu’à cinq médecins dans notre bassin de population, qui compte près de 6.000 habitants. Puis en janvier, le médecin qui était arrivé pour remplacer le dernier médecin d’origine parti en retraite a déposé sa plaque. Sans préavis ! » raconte, amer, Bernard de La Hamayde. Et soudain, ce fut la « panique » dans ce bourg fleuri traversé par la D671. @Challenges.

#Transport

► Cinq exemples de grandes villes qui veulent bannir les voitures. Un tiers des émissions de gaz à effet de serre provient des transports dans les grandes villes du monde. Oslo, Londres, Ljubljana, Barcelone et Bruxelles mènent le combat contre les voitures. Pour lutter contre le fléau de la congestion et de la pollution, nombre de grandes agglomérations cherchent à limiter la circulation automobile, voire à bannir les voitures, à commencer par les plus polluantes. Une bataille longue et difficile, d’autant que beaucoup continuent de voir leur population croître. Tour d’horizon des mesures adoptées par cinq grandes villes européennes pour lutter contre la contamination de l’air et transformer les modes de déplacement sur leur territoire. A lire aussi : Six chiffres pour comprendre l’ampleur de la pollution automobile @lemondefr

#Climat

► Bordeaux City Life : des arbres pour contrôler le climat des villes. La table ronde « Climat, un autre regard sur la ville », qui s’est tenue pendant le forum Bordeaux City Life (vie de la cité a réuni Anne Durand, architecte et urbaniste (Atelier Urbain Anne Durand), et Julien Dossier, fondateur de Quattrolibri, cabinet conseil en neutralité carbone, auteur de « Renaissance Ecologique – 24 chantiers pour le monde de demain » (Domaine du possible/Actes Sud). « Je suis contente que la notion de vie ait pris le pas dans l’intitulé du forum sur le smart. Je suis architecte et urbaniste et j’ai recours à la construction bois depuis 2009. Nous arrivons à la fin d’un modèle, celui des projets imposés aux territoires, de la planification. J’appartiens au comité scientifique des ateliers de Cergy et la dimension qui se dégage est celle de l’incertitude du futur. Ce qui compte c’est d’être dans une logique d’accueil, d’inventer des règles. Il faut accepter l’incertitude, mettre en réseau des initiatives locales » a déroulé Anne Durand pour fixer les idées sur sa démarche. @LaTribuneBdx.

#Commerce

► Les libraires repartent en guérilla contre Amazon. Les libraires contre le géant du e-commerce Amazon. Ou David contre Goliath. La guerre interrompue entre les acteurs de l’ancien et du nouveau monde prend une intensité nouvelle, alors que se tient la cinquième édition des Rencontres nationales de la librairie, dimanche et lundi à Marseille. Organisée à l’initiative du Syndicat national de la Librairie française (SLF), la manifestation devrait être l’occasion, pour les 700 librairies et les 200 professionnels présents, de lancer un cri d’alarme sur le prix unique du livre, imposé par la loi Lang de 1981, mais que ne respecte pas, selon eux, le géant de l’e-commerce. @LesEchos

#Cryptomonnaie

► « Avec sa monnaie Libra, Facebook ne menace pas les États à ce stade ». Feu sur Libra ! Avec plus de deux milliards d’utilisateurs actifs de Facebook répartis sur tout le globe, la cryptomonnaie lancée par le réseau social pourrait devenir aussi virale qu’une « fake news ». Sauf qu’elle est bien réelle et qu’elle est en mesure de ringardiser les moyens de paiement traditionnels (cartes bancaires, billets), tout en faisant fi des devises nationales. Au grand dam de l’ensemble du secteur bancaire. « C’est une OPA lancée contre la souveraineté monétaire des États », ont dénoncé dans Le Figaro l’économiste Daniel Cohen et le président du Crédit Mutuel Nicolas Théry. « Les banques centrales vont fixer les règles du jeu et Facebook devra les accepter, ou alors ça ne marchera pas », a menacé sur la BBC le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney. Quels sont les risques? Les réponses de Nathalie Janson, spécialiste des cryptomonnaies et professeur à Neoma Business School. Lire la suite sur le site @LExpress

► Avec Libra, Facebook va-t-il démocratiser les cryptomonnaies ? Plus de 7 milliards de personnes n’ont jamais utilisé Bitcoin de leur vie*. Pour tout le buzz qu’il génère depuis 10 ans, le pionnier des cryptomonnaies reste un produit spéculatif de niche. Mais l’idée d’une devise virtuelle stable, capable de traverser les frontières à la vitesse de l’éclair, presque sans frais, et permettant de payer en ligne en un clic, fait saliver les géants du Web. La semaine dernière, Facebook a présenté Libra, une cryptomonnaie qu’il espère lancer en 2020 avec une trentaine de partenaires. Son papa, le Français David Marcus, qui s’occupait de Facebook Messenger après avoir dirigé Paypal, le proclame : « Le temps est venu pour Internet d’avoir un protocole pour l’argent. » @20minutes

#IA

► L’éthique de l’IA à la recherche d’un consensus international. Le virage sera difficile à prendre, il s’amorce tout juste. Depuis un peu plus d’un an, les organisations internationales, les entreprises et les pays se sont  rués sur l’éthique de l’intelligence artificielle (IA). Chacun en est allé de ses principes, de ses « guidelines », déclaration ou charte, après les multiples scandales sur l’usage des algorithmes pour diffuser des fausses informations ou encore sur les biais racistes et sexistes. « Il y a une multiplication des principes pour l’IA qui peut prêter à confusion, selon Karine Perset de l’OCDE. Il faut vraiment éviter une fragmentation des instruments. »L’Organisation de coopération et de développement économiques ayant publié ses principes sur le sujet en mai. @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – A la Défense, le gratte-ciel de bureaux se réinvente. A l’image de Hekla, les nombreuses tours qui renouvellent le quartier d’affaires se veulent flexibles et ouvertes sur l’extérieur. (@lemondefr) ; – Ariège : une start-up détecte la dénutrition chez les personnes âgées. Le programme CDiet, développé par la start-up ariégeoise Winnov, permet aux aidants et auxiliaires de personnes dépendantes de réaliser un profil diététique précis de leurs patients. Ces informations sont analysées à distance par des nutritionnistes, qui peuvent donner l’alerte en cas de risque. (@franceinfo) ; – Netflix mobilise presque un quart des réseaux des opérateurs. En 2018, le leader américain du streaming vidéo a dépassé Google en termes d’utilisation de bande passante chez les opérateurs télécoms, selon un rapport de l’Arcep publié jeudi 27 juin. Au global, quatre plates-formes, dont Facebook, accaparent plus de la moitié du trafic. (@LesEchos) ; – Le véhicule connecté, antichambre du véhicule autonome ? Pléthore de technologies font maintenant partie intégrante des véhicules et permettent d’envisager de nouveaux cas d’usage. Hyper connectivité ou autonomie, la filière connaît des changements forts mais des freins demeurent qui sont davantage d’ordre psychologiques et réglementaires que techniques. Tour d’horizon sur ces véhicules de demain par Timothée Gorwood, Consultant mc2i Groupe. (@villeintelmag) ; – Zuckerberg reproche au gouvernement américain d’avoir laissé proliférer les manipulations politiques. Pendant la dernière élection présidentielle américaine, Facebook a été critiqué en raison des ingérences politiques, attribuées par l’exécutif à la Russie. Selon le PDG du réseau social aux deux milliards d’amis, l’Etat doit en faire plus pour limiter ces menaces. (@LesEchos) ; – 20 millions d’emplois menacés par la robotisation. Les robots pourraient supprimer l’équivalent de 8,5 % des emplois industriels, selon un nouveau rapport du cabinet Oxford Economics (@LesEchos).

26 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Téléphonie

► Les Etats-Unis pourraient interdire les équipements 5G fabriqués en Chine. Donald Trump ne veut pas d’une 5G « made in China » aux Etats-Unis. Selon le « Wall Street Journal », Washington pourrait interdire les équipements 5G fabriqués en Chine qui sont en train d’être déployés sur les réseaux des opérateurs télécoms américains. L’interdiction, si elle était adoptée, serait un tournant dans la « supply chain » des grands équipementiers télécoms. Ericsson et Nokia, ainsi que le coréen Samsung, seraient en effet obligés de délocaliser une partie de leur production de la Chine vers d’autres pays pour pouvoir continuer de livrer le marché américain. (@LesEchos). Légende image : La 5G va offrir des débits démultipliés et un temps de réponse du réseau (latence) bien plus faible que la 4G. Crédit photo : Paco Freire/Sopa Images/Sipa.

#Economie

► Pourquoi le numérique ne dope pas la productivité. Et si c’était la faute au numérique ? Normalement, les nouvelles technologies devaient apporter d’immenses progrès. La production allait devenir bien plus efficace, au risque de tuer l’emploi. Mais c’est l’inverse qui se passe. Les géants d’Internet sont en procès. En Europe, la productivité du travail progresse de moins de 1 % depuis près de deux décennies et recommence à peine à accélérer en Amérique. Des deux côtés de l’Atlantique, les entreprises peinent à embaucher. Le paradoxe n’est pas nouveau. En critiquant un livre sur l’avenir de l’industrie, le prix Nobel d’économie Robert Solow avait écrit dès 1987 que « vous pouvez voir l’ère de l’ordinateur partout sauf dans les statistiques de productivité ». Depuis, le mystère s’est épaissi. Des économistes affirment que les gains de productivité faciles sont derrière nous, d’autres qu’ils vont bientôt venir, d’autres encore qu’ils sont là, mais invisibles faute de statistiques adaptées.  @LesEchos.

#Numérique

Près d’un quart des Français (23%) se sentent « mal à l’aise avec le numérique », selon le livre blanc contre « l’illectronisme », ou illettrisme numérique, présenté par le Syndicat de la Presse Sociale. Son président, Philippe Marchal, explique mardi 25 juin sur @franceinfo que la fracture numérique, qui touche 11 millions de Français, est « un véritable handicap social qui touche toutes les catégories socio-professionnelles ». « Cela recouvre toutes les couches de la société, toutes les tranches d’âge, que les gens soient en milieu rural ou en milieu urbain », souligne-t-il. Au cours de l’année 2018, « plus de 19% ont renoncé à une requête, à une recherche, à un contact avec l’administration et ont abandonné un certain nombre de droits auxquels ils pouvaient prétendre. » @franceinfo.

#IA

► La grande arnaque ? Google Duplex est un service lancé par Google qui va appeler un restaurant ou un coiffeur pour prendre une réservation. C’est un service bluffant parce qu’on a l’impression de parler à un être humain au téléphone. Ce qui est le cas en fait, Google l’a confirmé. On est persuadé également que les enceintes connectées ne sont pas écoutées par un être humain, mais par des algorithmes. C’est pourtant le cas parfois, quand l’intelligence artificielle a du mal à répondre, ce sont des humains qui prennent le relais, a reconnu Amazon. Ce n’est pas que la technologie n’est pas fiable, mais ce sont des technologies encore jeunes et la machine fait encore son apprentissage. Parfois elle tombe sur des cas qu’elle ne connaît pas et des hommes viennent à son secours. @franceinfo.

► L’intelligence artificielle va-t-elle piquer nos emplois ? Si rationaliser le travail est le propre de l’homme, il semble que les nouvelles technologies aient accéléré le processus. L’intelligence artificielle tente de plus en plus à remplacer l’homme dans les tâches les plus pénibles. Mais, pourrait-elle remplacer totalement les hommes ? Est-elle vraiment une menace ? En partenariat avec le site d’information The Conversation. Voir la vidéo. @RFI.

#Climat

► Canicule : covoiturage gratuit et forfait antipollution dans les transports en région parisienne. Si vous craignez d’être contrôlé à bord de votre véhicule avec la mise en place de la circulation différenciée, il existe des alternatives à la voiture en ce jour de forte pollution atmosphérique à l’ozone. Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités (l’autorité qui gère les transports dans la région, ex-STIF), a décidé d’activer ce mercredi le forfait antipollution. Le forfait, vendu au prix de 3,80 euros, reste valide toute la journée, jusqu’à 5h du matin jeudi pour le Noctilien. Métro, RER, bus, tram… Il couvre l’ensemble des transports, à l’exception entre autres de l’Orlyval et des bus touristiques. @franceinfo.

#Territoire

► Marcel Gauchet : « On a cru naïvement que l’intelligence collective allait sortir des réseaux sociaux » À l’occasion des conférences USI, Marcel Gauchet, philosophe, historien français et rédacteur en chef de la revue Le Débat, a dressé un parallèle entre cet événement fondateur de la démocratie moderne et le mouvement des gilets jaunes, perçu comme une révolution contemporaine. Mil explique : « Le processus démocratique est une dialectique entre l’éclatement : la diversité des intérêts légitimes, et la fabrication à partir de cela d’une unité. Les réseaux sociaux augmentent la diversité, l’éclatement, l’hétérogénéité, à tel point que certains disent que c’est le chaos. Cela rend d’autant plus nécessaire le travail de cohérence qui doit être effectué par des représentants, qui ont à tenir compte de ce qui sort de cette expression de la société, qui va être amplifiée par les réseaux sociaux. Si vous vous contentez de mettre bout à bout tout ce qui émerge dans ce nouvel espace public, vous êtes incapable de définir toute direction définie et cohérente. Et encore moins des priorités ! Car s’il n’y a que des urgences extrêmes et que vous disposez de moyens limités, vous ne pouvez rien faire. » @bymaddyness.

#Urbanisme

►  Du rêve au réel : comment construit-on une ville idéale ? Virtuelle, fantasmée, historique ou futuriste : la ville fait rêver architectes et créateurs depuis des millénaires. Tour à tour cité ou mégalopole, elle répond à un cahier des charges qui ressemble à s’y méprendre à un carnet de doléances de ses habitants. Mais doit pourtant composer avec une liste de contraintes – techniques, réglementaires, culturelles – qui ne cesse de s’allonger. Alors, peut-on vraiment construire une ville idéale ? C’était toute la question de la deuxième conférence du festival Building Beyond, dédiée à l’invention des villes. Dans le cadre du festival Building Beyond dédié aux échelles urbaines, la plateforme de prospective et d’innovation du groupe Vinci baptisée Leonard a imaginé une découverte à deux voix de villes idéales : celles de la série de jeux vidéo Assassin’s Creed, produite par Ubisoft, et celle bâtie de façon éphémère pour le festival Burning Man. @bymaddyness

#Alimentation

► Reims : un frigo solidaire pour aider ceux qui peinent à remplir le leur. Un frigo dressé sur le trottoir. A l’intérieur, quelques bananes, une salade, un camembert, des yaourts et une boîte de conserve. Khalid El Mergaoui, le gérant du Coccimarket de la rue Chanzy, les a déposés ce mardi 25 juin pour l’inauguration du tout premier frigo solidaire de Reims et de Champagne-Ardenne. Installé devant son magasin, ce petit réfrigérateur est accessible à tous. Voisins, commerçants et restaurateurs peuvent y laisser les aliments qu’ils ont en trop. Ceux qui en ont besoin viennent se servir librement.L’idée de ce frigo collectif a germé dans la tête d’une restauratrice parisienne il y a deux ans. Un premier a été créé à Paris, puis une trentaine a vu le jour un peu partout en France. Le concept des Frigos solidaires a attiré l’attention d’Hervé Augustin, le responsable marnais de l’association Saint-Vincent-de-Paul. « Ce type d’aide n’existait pas à Reims, explique-t-il. Quand on voit le succès des bibliothèques partagées, je me suis dit que c’était une idée qui devrait marcher ici. » @franceinfo.

#Données

► Protection des données : l’UFC-Que Choisir engage une action de groupe contre Google. L’entente à l’amiable n’avait pas fonctionné. L’UFC-Que Choisir a annoncé ce mercredi avoir lancé une action de groupe contre Google à Paris, pour violation du règlement général de protection des données (RGPD), législation européenne qui régit l’exploitation des données personnelles. L’objectif de l’association est de « mettre fin à l’exploitation insidieuse des données personnelles de ses utilisateurs, particulièrement ceux détenant un équipement Android avec un compte Google, nécessaire pour utiliser pleinement l’appareil, et de les indemniser à hauteur de 1000 euros », selon un communiqué.  « Cette demande d’indemnisation constitue une première en France et en Europe, c’est un enjeu majeur de cette action », affirme Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir. « Si le juge nous donnait raison, c’est potentiellement 28 millions d’utilisateurs d’appareils Android en France qui pourraient avoir droit à une indemnisation », détaille le président de l’association. @LExpress.

#RevueDeLiens

► – Apple achète une start-up spécialisée dans la voiture autonome. Le montant de cette opération n’a pas été communiqué. Drive.ai est une jeune pousse qui utilise l’intelligence artificielle pour créer des systèmes d’auto-conduite pour les voitures. Apple a pris du retard dans la voiture autonome (@LesEchos) ; – L’économie peut sauver le climat. On entend souvent l’inverse : c’est l’économie qui serait responsable du réchauffement climatique. Si sa responsabilité est engagée, ce sont les acteurs d’entreprise qui ont les meilleures clefs pour inventer les bonnes solutions et répondre aux réglementations tous azimuts qui s’annoncent. (@LesEchos) ; – Comment myBrain Technologies veut mettre la neurotechnologie à la portée de tous (@frenchweb) ; – Trottinettes électriques : la guerre de la mobilité est déclarée. Dans La Story, le podcast d’actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités révèlent les dessous du business des trottinettes électriques qui ont déferlé par milliers sur les grandes villes françaises. (@LesEchos) ; – Les appareils de Huawei à la merci des piratages. Un rapport américain estime que les équipements du groupe chinois seraient plus vulnérables à des attaques que ceux de sociétés concurrentes. (@LesEchos) ; – Le monde va perdre des millions d’emplois au profit des robots d’ici 10 ans (@MagazineCapital) ; – Le Sénat adopte la loi « anti-Huawei ». Après le vote de l’Assemblée nationale le 10 avril, la proposition de loi visant à sécuriser les réseaux mobiles en vue de la 5G a été votée mercredi par le Sénat. Plusieurs points de conflit subsistent ; – Pourquoi l’UFC a lancé une action de groupe contre Google. Pour la première fois en Europe, une action de groupe a été lancée contre Google pour violation du règlement général de protection des données (@20minutes) ; – La télévision européenne est-elle en train de s’américaniser ? (@metamedia).

25 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Pollution

Subir les rejets polluants pour protéger les emplois : des riverains d’usines racontent à #AlertePollution leur quotidien infernal. Certains habitent aux pieds des montagnes ; nous, c’est au pied de l’usine. » Sylvie vit à Port-la-Nouvelle (Aude), au cœur de la cité des mouettes. Elle nous accueille avec un grand sourire et lance un « bonjour » à l’accent prononcé. Une fois passé son portail, nous traversons une petite terrasse. Un balai traîne et surplombe un tas de poussières. C’est la raison pour laquelle elle nous a contactés, par le biais de notre opération participative #AlertePollution. Son quartier, qui compte une centaine de maisons, est surplombé par les hautes cheminées d’une importante cimenterie du groupe Lafarge. Et Sylvie en a assez de retrouver les rejets noirs du site sur le rebord de ses fenêtres blanches ou dans les coins de sa terrasse au carrelage beige. Lire la suite sur le site @franceinfo.

#Energie

À Brest, le financement citoyen vole au secours de la transition énergétique. Produire de l’énergie renouvelable et locale, c’est l’objectif que s’est fixée dès 2017 une poignée d’habitants du quartier Saint-Marc à Brest. Réunis dans le cadre de la mise en place d’un « agenda 21 des familles » pour un développement durable à l’échelle des foyers, des thèmes comme l’alimentation, les déplacements, la consommation ont été abordés mais, c’est celui de l’énergie qui aura suscité le plus l’attention. « Étant dans une région qui n’en produit pas beaucoup, où on est plutôt dépendant d’une électricité qui vient d’ailleurs, on a passé toute une année à réfléchir sur ce qu’on pouvait faire en tant que citoyen pour prendre part à la transition énergétique locale », explique Marie Tarsiguel, une des membres de l’association. @franceinfo.

#Société

Le mimétisme, un modèle mental essentiel pour construire l’avenir. Par Philippe Silberzahn, professeur d’entrepreneuriat, stratégie et innovation à EMLYON Business School et chercheur associé à l’École Polytechnique (CRG). Il y a fort longtemps, j’étais en classe de première je crois, j’ai eu à rédiger un devoir d’histoire dans lequel on nous demandait de comparer les deux discours successifs du Maréchal Pétain le 17 juin 1940 demandant l’armistice et de Charles de Gaulle lui répondant depuis Londres le lendemain, et qui invitait les français à poursuivre le combat. Je n’avais pas bien saisi alors la différence profonde entre les deux discours; ma réponse était médiocre, même si elle était érudite, et j’ai rendu mon devoir avec un sentiment mitigé. Je crois avoir saisi depuis cette différence, et elle est importante. Pétain s’adresse aux français et leur parle du passé. De Gaulle s’adresse aux français et leur parle du présent, et explique pourquoi ce présent peut permettre un avenir de victoire. Lire la suite sur le site @frenchweb.

#Climat

Canicule : la ville veut devenir plus « cool ». En ville, les îlots de chaleur, où le bitume concentre et accroît la chaleur solaire, aggrave la canicule à un point spectaculaire. « Lors des dernières canicules, on a observé plus de 8 degrés d’écart entre Paris et des villes proches comme Melun, et jusqu’à 12 degrés la nuit, et les écarts sont comparables entre le centre de Paris et les bois de Boulogne et de Vincennes », a rappelé Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l’urbanisme, lors du colloque sur le rafraîchissement en milieu urbain que tenait ce lundi l’Agence parisienne du climat. Les villes commencent à réfléchir à leur adaptation au réchauffement. Mais il ne suffit pas d’enlever une partie du bitume et de végétaliser. On réinterroge la conception et la rénovation des bâtiments. Car les bâtiments modernes ne sont plus conçus pour rafraîchir naturellement. @LesEchos.

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Zones humides : avis de sécheresse. Qu’appelle-t-on zone humide ? Quel rôle jouent-elles sur le climat mondial ? Quels dangers menacent leur équilibre ? Comment est évalué ce niveau de menace ? Comment les protéger et préserver la riche biodiversité qu’elles abritent ? Selon le dernier rapport de l’IPBES sur la biodiversité, la civilisation industrielle serait venue à bout de près de 90% des zones humides à la surface du globe : marais, lits fluviaux, lacs, zones côtières, Autant de zones à l’équilibre fragile et qui ont très largement été anthropisées. Et pour cause, ce sont dans ces zones que la civilisation humaine s’est sédentarisée, et elle recèle de nombreuses espèces de faune et de flore. Maintenant qu’elles sont sur le point de disparaître, comment protéger les dernières qui restent ? @franceculture. Légende image : Entre 1980 et 2015, les zones humides auraient régressé de près de 35%. Crédits photo: Sky Noir Photography by Bill Dickinson / Getty.

#Energie

► Paris-Saclay souffle le chaud et le froid avec un réseau énergétique innovant. « Les villes sont bien les premiers lieux de consommation d’énergie et donc les premières concernées par la transition énergétique », déclarait ce lundi 24 juin, François de Rugy, l’actuel ministre de la Transition écologique et solidaire, en inaugurant le réseau de énergétique de Paris-Saclay. « C’est un enjeu environnemental, mais également social puisqu’en diversifiant l’offre d’énergie, on diminue aussi son coût ». Le réseau d’échange de chaleur et de froid de Paris-Saclay s’appuie sur la plus grande boucle de distribution tempérée de France, alimentée par la chaleur géothermique de la nappe phréatique de l’Albien, une énorme réserve d’eau de 425 milliards de m3 qui s’étend sur 84.000 km², sur tout le Bassin parisien, de la Champagne à la Normandie et de la Picardie à la Beauce. @villeintelmag

#Ville

► Alphabet dévoile sa ville du futur à Toronto. Le projet de « smart-city » de Google est plus que jamais sur les rails à Toronto. Sidewalk Labs, la filiale d’Alphabet (maison mère de Google) dédiée aux innovations urbaines, a dévoilé ce lundi les plans du projet de quartier de haute technologie qu’il compte bâtir sur les quais de la plus grande ville canadienne. Un peu moins d’un an après avoir reçu l’aval des autorités pour démarrer les plans, Alphabet a détaillé dans un pavé de 1.500 pages comment il comptait transformer cet ancien site industriel faisant face au lac Ontario, ainsi que les nombreuses innovations technologiques qu’il compte développer sur place. Voitures autonomes, rues chauffées l’hiver, édifices entièrement en bois alimentés par des énergies renouvelables, infrastructure souterraine pour les livraisons à domicile, centre logistique dédié à améliorer le trafic urbain et la qualité de l’air… Alphabet va mettre à disposition l’ensemble de son magasin urbain du futur pour transformer les quais de Toronto. @LesEchos.

x► Le mardi 11 juin, les Sénateurs Ronan Dantec (Loire-Atlantique) et Jean-Yves Roux (Alpes-de-Haute-Provence) ont remis au gouvernement un rapport sur la nécessité d’adapter dès à présent les infrastructures du pays. Ils ont listé les conséquences du « choc climatique inévitable » qui se profile à l’horizon 2050 et ont constaté que la France n’est pas prête à les affronter. « Au-delà de certains services de l’État, du monde scientifique et de quelques collectivités territoriales ou acteurs économiques pionniers, la mobilisation des acteurs de terrain et des filières économiques reste insuffisante », regrettait un co-auteur avant d’appeler à « changer d’échelle et d’ambition dans la mise en œuvre des politiques d’adaptation ». @franceculture. Légende image : Une ville face au désert. Crédits : John M Lund Photography Inc / Getty.

#Commerce

► E-commerce : les grandes ambitions d’Instagram, la pépite à 158 milliards de Facebook. Le projet de cryptomonnaie de Facebook, libra, a capté toute la lumière des projecteurs ces derniers jours. Mais le groupe de Mark Zuckerberg continue en parallèle de peaufiner le virage d’Instagram, sa pépite. L’application de partage de photos est en train de mettre le cap vers le commerce mobile. Depuis le mois de mars, Instagram teste un service (« Checkout ») aux Etats-Unis avec 22 grandes marques partenaires (Nike, Adidas, Zara, etc.) pour permettre aux utilisateurs d’acheter directement depuis l’application. Aujourd’hui, 80 % de son milliard d’utilisateurs mensuels « suivent » au moins une marque. « Nous pouvons débloquer énormément de valeur de la part de chaque partie impliquée », a assuré Adam Mosseri au « Financial Times », en référence aux utilisateurs, grandes marques mais aussi à la grande communauté d’« influenceurs » qui peuplent Instagram et sont des prescripteurs et déclencheurs d’achats. @LesEchos.

#Cyberpiratage

Un hacker parvient à se connecter à un réseau de la Nasa avec un nano-ordinateur à 30 euros. Un hacker a réussi à infiltrer le réseau informatique d’un centre de la Nasa en 2018, selon un rapport de l’inspecteur général de l’agence spatiale publié le 18 juin. Cette attaque informatique, qui a forcé la Nasa à déconnecter temporairement certains systèmes de contrôle des vols spatiaux, a été lancée sans machine très sophistiquée. L’assaillant a utilisé pour son méfait un nano-ordinateur : un Raspberry Pi. Lancé en 2012, le Raspberry Pi, qui coûte en général une trentaine d’euros (mais d’autres modèles un peu plus chers existent) et a déjà connu plusieurs versions, a été vendu à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Les milliardaires américains veulent être taxés davantage. Plusieurs personnalités, parmi lesquelles George Soros ou le cofondateur de Facebook Chris Hughes, ont signé une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle de 2020. Elles évoquent la création d’un impôt sur la fortune, qui toucherait les 0,1 % d’Américains les plus favorisés. (@LesEchos) ; – Comment l’IoT peut rendre les routes plus sûres et intelligentes. Interview de Cécile Villette, cofondatrice et CEO d’Altaroad (@frenchweb) ; – L’essor de la climatisation, une grave menace pour le climat. Le développement de l’air conditionné dans les pays émergents provoquera un doublement des émissions de CO 2 liées à la climatisation d’ici à 2050. L’Agence internationale de l’énergie préconise d’améliorer l’efficacité énergétique des climatiseurs pour désamorcer cette bombe à retardement (@LesEchos) ; – Canicule : peut-on se passer de la clim ? (@LesEchos) ; – A la campagne, le « Smart Village » veut parler d’égal à égal avec la « Smart City » (@LCI) ; – La ville intelligente d’Alphabet sera capable de suivre ses citoyens tout en protégeant leurs données (@itsocial_fr) ; – E-commerce : les grandes ambitions d’Instagram, la pépite à 158 milliards de Facebook. Rachetée par Facebook pour près de 1 milliard de dollars en 2012, l’application de partage de photos compte accélérer dans le commerce mobile. (@LesEchos) ; – Facebook et Google bientôt obligés de révéler la valeur des données personnelles ? Un projet de loi alliant démocrates et républicains a été déposé au Sénat américain. Il imposerait aux géants du numérique de déclarer à la SEC les bénéfices financiers tirés de l’exploitation des données, et de faire la transparence sur leur utilisation. Techniquement très compliqué, répondent les plateformes. (@LesEchos) ; – Haine en ligne : Facebook fournira les adresses IP à la justice française (Le_Figaro).

24 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

Canicule : début d’une vague de chaleur sans précédent pour un mois de juin en France. Après un printemps maussade, l’été s’installe sans transition sur la France. Un épisode de canicule intense, qui durera entre cinq et sept jours, a débuté lundi 24 juin sur la majeure partie du pays, à l’exception de la Bretagne. Mardi, le thermomètre doit encore progresser d’un cran. Outre son intensité, cet épisode se caractérise par sa précocité. « C’est une canicule sans précédent pour le mois de juin, et ce depuis 1947 », a-t-il rappelé. La plupart (hormis en 2017) surviennent en juillet et en août. En juin toutefois, la durée du jour est à son apogée, ce qui rend difficile le rafraîchissement nocturne ; un phénomène amplifié dans les grandes villes, où les surfaces minérales (bâtiments, chaussée…) emmagasinent l’énergie et créent des îlots de chaleur urbaine. @lemondefr.

x► Le changement climatique crée de nouvelles inégalités. D’un côté, les riches qui peuvent mieux s’adapter. De l’autre, les pauvres qui endurent le pire. Soit un véritable « apartheid climatique », selon un expert de l’ONU. Dans un nouveau rapport, le Rapporteur spécial des Nations unies sur l’extrême pauvreté et les droits humains, Philip Alston, avertit que « le changement climatique menace de défaire les progrès des 50 dernières années (…) en matière de réduction de la pauvreté ».Il ajoute que « nous risquons de voir un scénario d »apartheid climatique’ où les riches paient pour échapper aux canicules, à la faim et aux conflits, alors que le reste du monde est abandonné à ses souffrances ». @LExpress. Légende image : Un iceberg près de la ville de Kulusk, au Groenland, le 1er août 2009. Crédits photo : Reuters

#Ville

► Le Franco-colombien Carlos Moreno, experts mondial de la Smart City était de passage à Angers, lundi 24 juin, pour animer une conférence dédiée à la ville intelligente et humaine. « Il faut changer de mode de vie, changer de mode de consommation, de mode de déplacement, bref il faut se remettre en cause, si nous ne voulons pas aller dans le mur, a-t-il lancé. Les températures que nous allons connaitre ne font que corroborer ce que nous savons depuis longtemps », Il rappelle que l’on « ne peut pas télécharger la fraîcheur ! ». Pour ce dernier le réchauffement climatique « est une réalité, avec tout ce que ça comporte en matière de menace pour les territoires urbains et la biodiversité ». Le conférencier s’est donc appuyé sur la ville de Pontevedra en Galice (Espagne) dans laquelle les politiques ont su prendre les décisions qui s’imposaient. D’autant que pour lui le XXIe siècle est celui des villes. Ainsi « L’échelle étatique est dépassée par la force et la puissance des villes. » @villeintelmag. A lire : Comment les objets connectés peuvent aider les villes en période de canicule ?

#Transport

La voiture électrique doit se libérer d’une dépendance aux métaux La future croissance des modèles de voiture électrique va faire exploser la demande de plusieurs métaux. Plusieurs scénarios sont possibles mais ils posent tous des choix de politiques industrielles publiques conjuguant critères environnementaux et sociétaux. Par Didier Julienne, spécialiste des marchés des métaux. Son autonomie kilométrique n’est déjà plus un obstacle, et cependant plusieurs interrogations se font jour lorsque l’on songe à la voiture électrique. En 2018, ses ventes représentaient environ 2 % du marché mondial. Presque équivalent au volume total du marché français, cette demande en forte croissance sera de moins en moins marginale, par conséquent, il est encore temps de fixer quelques idées pour l’avenir de la mobilité électrique. @latribune.

#Emploi

La Plateforme emploi de Rennes propose près de 12.000 offres. Pour doper son image auprès des actifs parisiens ou d’autres régions, Rennes Métropole accélère. La capitale bretonne a lancé une plateforme Emploi qui propose 11.242 postes. En septembre, les conjoints seront aussi mieux accompagnés. Pour Destination Rennes, la pièce maîtresse du développement économique et démographique s’intitule recrutement-rennes.com. Cette plateforme lancée par l’organisme de promotion et de prospection économique de Rennes Métropole souhaite inciter les actifs, parisiens ou d’autres régions, de venir en Bretagne. @latribune.

#Régulation

Facebook encourage les Etats à mieux réguler les géants du numérique. « Ce ne sont pas aux sociétés privées, qu’elles soient grandes ou petites, de proposer ces règles. Ce sont aux responsables politiques élus démocratiquement dans le monde démocratique de le faire », a déclaré Nick Clegg, responsable de la communication de Facebook, le lundi 24 juin. Selon lui, il y a un « besoin pressant » de nouvelles « règles de conduite » que ce soit sur la vie privée, les élections, la protection des données ou les discours de haine. Interrogé sur le référendum de juin 2016 sur le Brexit, M. Clegg affirme n’avoir « pas de preuve » d’une éventuelle interférence russe. « Même si je comprends pourquoi les gens veulent en quelque sorte réduire ce tremblement de terre dans la politique britannique à un complot ou une conspiration, ou à l’utilisation des réseaux sociaux, j’ai bien peur que les racines de l’euroscepticisme britannique soient bien plus profondes », a-t-il dit. @latribune.

#Data

« Il est grand temps de reprendre la main sur les algorithmes qui nous gouvernent ». Le chercheur en informatique à l’Université libre de Bruxelles Hugues Bersini plaide dans une tribune au « Monde » pour un « codage citoyen », qui ferait des algorithmes les outils d’une gestion collective de notre existence commune. De très intéressantes expériences de reprise en main du big data et des technologies informatiques par le public et le politique sont en cours dans des villes telles que San Francisco, Boston ou Milton Keynes (en Grande-Bretagne). Boston est le lieu d’expérimentation algorithmique d’un groupe de développeurs réunis sous le label Code for America qui, parmi d’autres réalisations, ont inscrit à leur tableau de chasse l’inscription automatisée dans les écoles publiques. A Milton Keynes, une myriade de capteurs engrange toutes les données qu’ils peuvent en matière de services publics, transports, parkings, consommation énergétique, gestion des déchets, système scolaire, installations domotiques, et beaucoup d’autres. Toutes ces données sont ensuite mises à la disposition des citoyens, chercheurs (universitaires ou non), start-up, et tout acteur que la vie de la cité préoccupe, afin de proposer des solutions innovantes pour chacun de ces biens communs. Lire la suite sur le site @lemondefr

#CryptoMonnaie

Le bitcoin repasse au-dessus des 11.000 dollars. La cryptomonnaie la plus célèbre est au plus haut depuis 15 mois. Après avoir dépassé ce week-end le premier seuil symbolique des 10.000 dollars, le bitcoin continue de progresser ce lundi matin. Une hausse qui serait un effet secondaire du lancement annoncé du libra, le projet de cryptomonnaie de Facebook. @LesEchos.

Trois citations : Alors le Libra va-t-il révolutionner l’univers des transactions financières ? Facebook peut-il vraiment concurrencer les banques et les Etats ? Ecouter l’émission de @franceculture : Libra, quand Facebook s’invite dans notre portefeuille.

  • – « C’est quand même un évènement de l’ordre d’une innovation majeure. Certes, l’innovation de rupture a déjà eu lieu avec le Bitcoin, mais là c’est une envergure très différente puisque la force de frappe de Facebook est bien plus grande. » (Odile Lakomski-Laguerre – Maîtresse de conférences en sciences économiques à l’Université de Picardie-Jules-Vernes, chercheuse au CRIISEA)
  • – « Le Libra se présente comme une cryptomonnaie, c’est à dire une monnaie “pair-à-pair” qui pourra servir à toutes transactions si elle est acceptée (notamment par les gouvernements pour les impôts par exemple). » (Nathalie Janson – économiste, spécialiste de la banque libre et de la régulation bancaire, enseignante à la Neoma Business School de Rouen)
  • – « D’une certaine manière le Libra sera une dérivée de monnaies officielles. Le Libra sera annexé sur un panier de devises ; vraisemblablement il y aura du Dollar, de l’Euro et vraisemblablement aussi, il y aura des monnaies asiatiques comme le Yen. » (Michel Ruimy – Professeur à Science po et économiste à la banque de France).

#MediaCollaboratif

Slack, qui s’est introduite en Bourse à New York jeudi 20 juin, doit notamment le succès de sa messagerie collaborative en entreprise aux plus de 1.500 fonctionnalités additionnelles développées par des tiers. Pour la fluidité des conversations, elles prennent chacune la forme d’un interlocuteur virtuel invité au cours des dialogues par les salariés en chair et en os. Pratiques, elles ont vite été plébiscitées par les utilisateurs qui en retrouvent bien moins chez la concurrence. Souvent désignés sous le terme de « bots », ils deviennent aussi pour leurs éditeurs un moyen d’accéder aux 10 millions de professionnels pour qui Slack s’avère être un outil du quotidien. « Il s’agit de services intégrés dans la discussion plutôt que via un menu déroulant classique », décrit Arnaud Rayrole, le directeur général de Lecko, une société de conseil en transformation via les outils numériques de communication interne des entreprises. @LesEchos.acebook. @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – Comment les technologies permettent-elles d’améliorer la sécurité routière ? (@frenchweb) ; – Comment le réchauffement climatique se ressent-il dans votre ville ? À partir des données compilées par Météo France et recueillies par « Le Monde », visualisez la hausse de la température moyenne en France. publié le 27 novembre 2018 (@lemondefr) ; – Maîtriser ses réservations en ligne, nerf de la guerre pour les hôtels indépendants (@frenchweb) ; – Pourquoi les entrepreneurs africains choisissent la Provence. De plus en plus d’entrepreneurs africains optent pour la Provence pour y installer une filiale de leur entreprise ou son siège social. Un phénomène permis par la proximité géographique et culturelle entre la région et l’Afrique ainsi que la possibilité pour les entrepreneurs du continent de trouver un écosystème qui fait peut faire défaut dans leur pays d’origine. (@latribunepaca) ; – Laisserez-vous Amazon filmer l’intérieur de votre domicile ? (@frenchweb) ; – Les enceintes connectées au secours des personnes victimes d’une crise cardiaque (@frenchweb) ; – Pour sauver le climat, il faut réguler le capitalisme. Le capitalisme actuel n’est plus acceptable tant il est destructeur pour la planète. « Nous devons réexaminer rapidement et en profondeur les règles et les normes qui le régissent », plaide Bertrand Badré, ancien directeur général finances de la Banque mondiale. (@LesEchos).

23 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 23 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Alimentation

► La France conserve la palme du système alimentaire le plus durable au monde. D’ici 2050, il faudra pouvoir nourrir 10 milliards de personnes tout en contenant le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. Or le système alimentaire mondial est responsable d’un tiers de toutes les émissions de gaz à effet de serre, selon les récentes conclusions du rapport de l’InterAcademy Partnership. Pour respecter les promesses signées à l’accord de Paris, il s’avère donc nécessaire d’ajuster radicalement les infrastructures et processus dédiés à l’alimentation de la population pour les rendre viables écologiquement. Pour cela, l’index de durabilité des systèmes alimentaires, élaboré par « The Economist Intelligence Unit » et « the Barilla Centre for Food & Nutrition Foundation », peut être d’une aide précieuse. @LesEchos. Légende image. Dans la catégorie gaspillage alimentaire, la France fait office de bonne élève. Crédit photo : Laurent Grandguillot / Rea.

► Terroir : ces producteurs franciliens agités du local. Les champs cultivés en agriculture biologique ne représentent que 3,5 % de la surface agricole utile francilienne, ils ont progressé de 30,5 % en 2018. Il y a un an, la région Ile-de-France adoptait un pacte agricole dont l’objectif est de préserver les surfaces cultivées existantes, installer 200 nouveaux agriculteurs tous les ans d’ici à 2030, tripler les surfaces bio d’ici 2022, encourager des pratiques respectueuses de la biodiversité. A terme, les Parisiens pourraient pratiquer le « locavorisme », « mouvement prônant de ne consommer que des fruits et des légumes locaux et de saison, afin de contribuer au développement durable ». à hauteur de 50 % de leur alimentation. @Lexpress.

#Agriculture

► Voilà comment on imaginait le futur de l’élevage industriel en 1966. En 1966, certaines productions agricoles avaient déjà des allures d’activité industrielle. Les scientifiques tentaient notamment de moderniser les élevages dans le but d’amplifier leur production. Parmi eux, le chercheur de l’INRA René Péro qui semble avoir une idée très claire des évolutions à venir quant à l’élevage des poulets. Il mentionnait déjà la sélection génétique des animaux, l’accélération des croissances et bien sûr la robotisation de toutes les étapes de cette exploitation. « Les poules seront élevées par bandes de 50 000 ou 100 000 dans de grandes usines à faire des œufs où la plupart des opérations d’élevage seront mécanisées », imaginait-t-il, sans savoir que les évolutions futures lui donneraient raison. @franceinfo.

#Energie

► Batteries électriques : l’Europe sonne la charge. Sur un vaste espace de terre gris ocre, grand comme 60 terrains de football, situé dans la bourgade de Skelleftea, en Laponie suédoise, devrait, dans moins de cinq ans, se dresser une immense usine de production de batteries appartenant au consortium européen Northvolt. La « gigafactory » scandinave, capable de cracher ses 32 gigawattheures (GWh) par an de capacité de stockage, rivalisera avec l’usine de Tesla dans le Nevada, à ce jour la plus grande au monde. Derrière cette lutte de titans, se profile la question de l’avenir de l’automobile. Le futur de la mobilité sera électrique, c’est désormais une quasi-certitude. En Europe, en Asie et, dans une moindre mesure, en Amérique du Nord, l’urgence climatique et, par effet domino, les pressions de l’opinion et des gouvernants à travers de nouvelles régulations conduisent à un remplacement du moteur à combustion par le moteur électrique alimenté par une batterie. @lemondefr.

#Cryptomonnaie

► Facebook aux prises avec les régulateurs pour son projet Libra. Facebook va devoir surmonter la méfiance des régulateurs du monde entier pour espérer faire adopter son projet de cryptomonnaie Libra par les consommateurs, notamment en Inde où une frange de la population manque d’accès bancaire. Le projet dévoilé mardi par le géant américain des nouvelles technologies, et prévu pour 2020, a fait froncer les sourcils des autorités. Les banques centrales et autres régulateurs « vont fixer les règles du jeu et le système (de Facebook) devra les accepter, ou alors ça ne marchera pas», a prévenu M. Carney. Le gouverneur a souhaité la « bienvenue dans le monde de la finance» à Facebook, un monde « où il y a de la surveillance, de la protection du consommateur, où le respect de la vie privée des gens doit être respecté». @frenchweb.

► Calibra, l’arme secrète de Facebook pour monétiser sa cryptomonnaie. Mark Zuckerberg a pensé à tout. Alors que beaucoup se demandent encore comment Facebook va réussir à gagner de l’argent avec  sa future cryptomonnaie libra, le milliardaire de 35 ans a déjà trouvé la solution. Et cette « solution » tient en sept lettres : Calibra. Calibra est une société californienne, basée à Menlo Park. Elle a été créée dans le plus grand secret par Zuckerberg et confié à David Marcus, patron de l’équipe blockchain de Facebook et « père » du Libra. Le nom de la société a plusieurs fois fuité dans la presse, au côté des 26 autres « partenaires » de Facebook (en ne comptant pas Calibra). Mais personne n’a pu faire le lien direct avec la firme de Menlo Park. @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – Les Etats-Unis ont lancé des cyberattaques contre l’Iran (@20minutes) ; – L’intelligence artificielle en mauvais chemin ? (@usinenouvelle) ; – Messageries sécurisées : les applications qui vous protègent vraiment. En quelques années à peine, les messageries sécurisées se sont imposées auprès du grand public, surfant sur une demande accrue de protection des libertés individuelles et de respect de la vie privée. Challenges a sélectionné les meilleures applications sécurisées pour votre smartphone. (@Challenges).

22 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► Légende image : Delta de la rivière Colorado no 2, à proximité de San Felipe, Baja, Mexique en 2011. Les images du photographe Edward Burtynsky ont des allures de peintures abstraites. Il a photographié l’anthropocène vu du ciel, la dévastation de la Terre par nos industries, une réalité de pétrole, de métal, de pelleteuses et d’épaves. Il explique : « J’ai toujours été frappé par ce paradoxe : nous sommes dépendants d’une foule d’objets issus de mines et d’usines, et pourtant, on ne voit jamais ni les unes, ni les autres. » A lire aussi : Ces photographes sonnent l’alerte quant à l’avenir de notre planète @LADN_EU.

#Climat

► Une partie du pergélisol fond 70 ans plus tôt que prévu. Le pergélisol, ces immenses étendues de terres gelées, ont déjà fondu dans une région canadienne observée par des chercheurs, qui pensaient jusque-là que la glace y tiendrait encore jusqu’en… 2090. Une accélération inquiétante d’un processus lui-même susceptible de relâcher énormément de gaz à effet de serre et d’accélérer encore le réchauffement. « Le pergélisol est comme un réfrigérateur géant contenant plein de matières végétales et organiques délicieuses qui ne sont pas décomposées par les microbes », explique à Live Science la chercheuse Louise Farquharson, du laboratoire sur le pergélisol de l’université de l’Alaska de Fairbanks. « La décongélation ouvre la porte du réfrigérateur », dit-elle, permettant aux microbes de convertir ces matières organiques en dioxyde de carbone et en méthane. @usbeketrica.

#Ville

► Les villes qui adviennent. La question du “vivre ensemble” se pose actuellement dans les villes intelligentes, qui ont la possibilité de s’auto-gouverner lorsque les citoyens prennent en main les technologies à leur disposition. Est-il possible de concevoir des villes intelligentes avec la participation des citoyens ? L’idée de “smart city” est née des entreprises GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) qui veulent façonner le futur urbain à l’échelle mondiale. La “smart city” implique de nombreux enjeux comme le numérique, la mobilité, la transition énergétique et la qualité de l’air. Le quartier de Quayside, au cœur de la ville de Toronto est un terrain d’expérimentation pour l’entreprise Alphabet qui travaille depuis 2017 sur “une science du service urbain”.Rencontre enregistrée en mai 2019. @franceculture

#Energie

► Le Royaume-Uni poursuit sa révolution énergétique. En 2019, l’électricité produite au Royaume-Uni devrait être issue en majorité d’énergies non fossiles (CO2, éolien, solaire, hydraulique, nucléaire), se félicite le gestionnaire du réseau National Grid. La part des énergies non carbonées a atteint 47,9 % de la production entre janvier et mai 2019, contre 46,7 % pour les énergies fossiles, rappelle National Grid. Ces dernières généraient 75,6 % de l’électricité dans le pays en 2009. En mai, le Royaume-Uni a même produit de l’électricité sans utiliser la moindre once de charbon pendant une semaine : une première depuis la révolution industrielle. @LesEchos

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook bat monnaie au nez du vieux monde. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le smartphone est-il en voie de disparition ? ; – « L’empathie devient la clé pour s’adapter au monde en mutation » ; – Comment Google, Facebook et Amazon dominent plus que jamais l’économie numérique ; – Les plateformes numériques digèrent le monde ; – L’Alliance mondiale pour des médias responsables se mobilise pour la sécurité numérique.

#IA

► China Big Data, les données au cœur d’un communisme capitaliste high-tech. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective. Retour d’un voyage en Chine avec le Hub France IA, dont France Télévisions est membre, sur invitation de la China Big Data Exposition à Guiyang, avec une learning expedition à Hangzhou et Pékin organisée par la French Tech Beijing. « A l’Ouest, tout est simple, mais rien n’est possible. En Chine, tout est compliqué, mais tout est possible ». Ainsi pourrait-on résumer l’écosystème d’innovation, et en particulier de l’intelligence artificielle (IA), de l’Empire du Milieu, qui marie high tech et culture millénaire sur fond de capacité de transformation impressionnante. L’IA est devenue ces dernières années un des domaines privilégiés de compétitivité de la Chine, à la fois comme un moyen de maintien de la stabilité interne et comme une ressource stratégique dans les relations diplomatiques et économiques internationales. Depuis deux ans, cette volonté est clairement exprimée dans un vaste plan de support par le gouvernement, qui vise à faire de la Chine le leader mondial de l’Intelligence Artificielle à horizon 2030. Lire la suite sur le site @metamedia. Légende image : Shanghai, par Li Yang sur Unsplash.

#RevueDeLiens

► – Ren Zhengfei, fondateur de Huawei et oeil de Pékin. A la tête de Huawei, le tycoon chinois des télécoms est moins connu mais aussi puissant que ses homologues américains. Enquête sur un self-made-man à la chinoise. (@LExpress) ; – Un robot associe la vue et le toucher pour mieux manipuler les objets. Le laboratoire de sciences informatique et d’intelligence artificielle du MIT a développé un système qui permet aux robots d’associer la vue et le toucher, pour leur permettre de mieux interagir avec leur environnement (@usinenouvelle) ; – Après les resto et les boulangeries, Thierry Marx veut lancer un fonds d’investissements. L’insatiable chef étoilé, Thierry Marx, n’en fini pas d’inventer son parcours de cuisinier entrepreneur. Son ultime rêve (et c’est exclusif): créer son propre fonds d’investissements éthique pour s’affranchir des contraintes de la finance classique. (@Challenges) ; – The Washington Post réussit grâce au numérique. En six ans, le journal du patron d’Amazon est redevenu l’« autre » grand quotidien national américain. Une machine à réinventer la presse (@Challenges) ; – Applis mobiles : les chiffres fous d’un marché à plusieurs milliards. Il en existe pour à peu près tout et pour chaque instant de la journée. Le marché n’en finit pas de grossir. Plongée dans le business des applications mobiles (@Challenges) ; – Trottinettes: La stratégie de Lime pour survivre à Paris. Il y a un an jour pour jour, les trottinettes Lime débarquaient dans les rues de Paris. Depuis, la capitale a accueilli douze opérateurs et le nombre de trottinettes est montée à 30.000. Un phénomène de société qui suscite à la fois une adoption et un rejet massif. Les trottinettes sont-elles condamnées à être détestées? Arthur-Louis Jacquier, directeur général France de Lime, un des leaders du marché parisien s’explique (@Challenges).