31 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 31 décembre 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Surveillance

► La Corée du Sud compte utiliser des caméras dotées d’une IA capable pour anticiper la criminalité. Parue ce 2 janvier dans ZDnet, la nouvelle nous plonge tout droit dans un film de science-fiction. La Corée du Sud a pour projet d’installer 3000 caméras dotées d’intelligence artificielle dans sa capitale, toutes prétendument capables d’anticiper les crimes sur le point de se commettre. « Des caméras dotées d’un logiciel d’intelligence artificielle (IA) seront ainsi installées à Séoul au cours de l’année, comme l’a fait savoir le gouvernement sud-coréen » a rapporté ZDnet. Les caméras seraient ainsi capables de repérer un comportement suspicieux, exemple : si quelqu’un marche normalement, ou si une personne est suivie. D’autre part le journal rapporte que les appareils parviendront à détecter ce que les passants portent, autrement dit des accessoires susceptibles d’être utilisés pour commettre un crime. Lire la suite de l’article sur le site SiecleDigitale.

#Agriculture

► L’agriculture urbaine productive : un modèle économique encore incertain Avec 2 500 m² de maraîchage, entre deux points de vue sur la Tour Eiffel et Montmartre, les toits de l’Opéra Bastille accueillent des rangées de laitues, radis, fraisiers et autres comestibles. Cette ferme urbaine existe depuis juillet 2018, née de l’appel à projets « Parisculteurs » remporté par l’entreprise Topager. Celle-ci a fait le choix de cultiver des fruits et légumes de saison, selon les principes de l’agro-écologie, à partir d’un substrat nutritif agrémenté de compost. Les eaux de pluie sont drainées et contribuent à irriguer les cultures. Coût de l’installation : 50 000 euros pour Topager et 300 000 euros de la part de l’Opéra Bastille, afin de refaire l’étanchéité du toit. Lire la suite de l’article sur le site @franceculture.

#Réseau_5G

► L’appel à candidatures aux fréquences ouvert en France. L’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé ce mardi l’ouverture aux candidatures pour l’attribution des fréquences radio comprises entre 3,4 GigaHertz (GHz) et 3,8 GHz, qui seront utilisées pour la nouvelle technologie mobile 5G, ainsi que la publication au Journal officiel de l’arrêté précisant les conditions d’attribution. Les opérateurs qui souhaitent proposer cette nouvelle technologie ont jusqu’au 25 février pour faire acte de candidature aux enchères. Il s’agit du coup d’envoi officiel de la procédure d’attribution de ces fréquences très attendues, alors que les déploiements 5G ont déjà débuté dans un certain nombre de pays dans le monde. La procédure doit rapporter un minimum de 2,17 milliards d’euros à l’État. @LExpress.

30 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Futur

► Dix reportages qui ont exploré le futur autour du monde en 2019. Mini-parlement de rue à Tunis, maison close pour poupées sexuelles à Dortmund, compost humain à Seattle, smart city coréenne ou agroécologie dans la Brie… On a déniché le futur là où il s’inventait un peu partout sur la planète en 2019. Replongez dans 10 reportages publiés cette année sur Usbek & Rica :

  1. À la ferme de Lumigny, on rêve d’une Europe agroécologique
  2. Au BorDoll de Dortmund, première maison close de poupées sexuelles
  3. À New York, des militants se forment à alerter dans le métro sur l’urgence climatique
  4. Péage urbain, chauffage avec des déchets… Le plan d’Oslo pour ne plus émettre de CO2
  5. En Tunisie, on aménage la rue pour réenchanter la démocratie
  6. Songdo, en Corée du Sud : la « ville du futur » face à ses contradictions
  7. Rencontre avec ceux qui préparent l’après, au salon du survivalisme
  8. Reportage à Seattle, sur les traces du premier centre urbain de compost humain
  9. À Berlin, l’émergence d’un judaïsme « nouvelle génération »
  10. Projet Vénus, la ville futuriste gouvernée par les machines @usbeketrica

Légende image : Péage urbain, chauffage avec des déchets… Le plan d’Oslo pour ne plus émettre de CO2. (photo: Oliver Cole / Unsplash).

#Habitat

► A Strasbourg, l’habitat participatif fait florès. Strasbourg est la première ville de France à s’être lancée dans l’habitat participatif, une pratique permettant aux futurs résidents d’un immeuble à construire de coconcevoir leur logement et les espaces partagés. Dix ans après l’achèvement d’Eco-Logis, premier immeuble réalisé en autopromotion dans la capitale alsacienne, un écosystème est en place : une association, Eco-Quartier, promeut l’habitat participatif au niveau national et une trentaine de constructions ont été lancées, dont quatorze aujourd’hui achevées. On y retrouve à chaque fois la même ambition d’impact environnemental réduit et de développement de lieux de mutualisation et d’échanges. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Energie

► Aux pieds des Vosges, la petite commune d’Ungersheim, 2 000 habitants, se veut un laboratoire d’initiatives écologiques. Le maire se souvient : « Au début des années 2 000, nous avons installé un chauffage thermique solaire sur le toit de la piscine municipale. Le début de l’aventure… » Dès lors, la réduction des émissions de carbone a tourné à l’obsession: bâtiments municipaux chauffés au bois, éclairage public au LED, et mise à disposition d’une calèche pour raccompagner chez eux les écoliers dès que la cloche sonne la fin de journée. Mais c’est à la périphérie du village que la mairie a inauguré en 2012 une centrale photovoltaïque, la plus grande d’Alsace, inaugurée en 2012 sur le sol d’une ancienne mine de potasse. La centrale assure en production normale les besoins électriques d’environ 8 000 personnes, hors chauffage. En Alsace, le village d’Ungersheim se veut le plus écologique de France. @Le_Figaro.

#Climat

► A Leipzig, hackeurs et militants pour le climat font front commun. Le Chaos Communication Camp, plus grand événement mondial autogéré consacré à la sécurité informatique, accueillait ce week-end en Allemagne sa 36e édition. « Devant la gare de Leipzig, une grosse cinquantaine d’étudiants et de lycéens se sont rassemblés. On est dimanche, mais l’antenne locale du mouvement Fridays for Future, qui organise des manifestations les vendredis à l’appel de l’activiste Greta Thunberg, a fait une exception à son calendrier habituel pour profiter de la présence, à quelques kilomètres de là, du Chaos Communication Camp (CCC). » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Data

► « Les villes et les acteurs du numérique doivent trouver un terrain d’entente », plaide Simon Chignard, conseiller stratégique à Etalab, organisme chargé de l’ouverture et du partage des données publiques. La façon dont celles-ci traitent les données détermine le modèle de smart-city qu’elles construisent : « Il y a deux archétypes de smart cities : celles faisant appel à une intelligence centralisée et celles misant sur l’intelligence collective. Dans le premier cas, l’idée est de regrouper l’information pour tout contrôler. L’image généralement associée à cette démarche est symbolique : c’est celle du poste de contrôle du lancement d’une navette spatiale ou d’une centrale nucléaire. La gestion de la donnée est le corollaire de la volonté de centralisation. Les informations doivent converger pour venir alimenter une intelligence,  artificielle ou non, qui va tout piloter. L’autre modèle, en revanche, s’appuie davantage sur le partage des données avec les différents acteurs d’un territoire et leurs enrichissements mutuels. Les deux modèles vont traiter des données, mais ils ne vont pas du tout les appréhender de la même manière. Elles seront considérées d’un côté comme une matière première qui alimente une intelligence centrale, de l’autre, comme une ressource qu’il faut partager. » @IndustrieTechno.

#Commerce

► Amazon fera-t-il bientôt payer ses clients en scannant leur main ? Le champion mondial du commerce en ligne ne cesse de déployer de nouvelles technologies dans ses magasins du futur. Ses ingénieurs viennent de déposer une demande de brevet pour identifier les gens… via leur main. « Le bureau américain des brevets a publié le 26 décembre une nouvelle demande brevet émanant d’Amazon Technologies. Ce dossier décrit un scanner sans contact, qui permettrait d’identifier les gens, non pas grâce à la reconnaissance faciale, mais via les caractéristiques biométriques de la paume de leur main. Il n’est pas certain que le groupe exploite cette innovation. Mais selon le site américain Recode, il se pourrait bien que, d’ici quelques années, les clients des magasins Amazon Go, ou de sa filiale d’épiceries WholeFoods, puissent ainsi entrer et régler leurs emplettes simplement en montrant patte blanche. » Lire la suite de l’article sur le site @LObs.

► Dans le magasin du futur, les caissières pourraient tout bonnement disparaître. Dans des laboratoires de recherche, les magasins du futur sont pourtant à l’étude. Et réservent, grâce à l’apport d’outils technologiques, une série de surprises. Le concept phare est celui des supermarchés autonomes. Ils doivent permettre de se passer des traditionnelles caisses, et donc d’en finir avec les files d’attentes. Dans ces enseignes, qui pourraient ouvrir dès la fin de l’année 2020, les rayons sont truffés de caméras. Celles-ci reconnaissent les visages des clients et analysent les produits qu’ils emportent avec eux dans leurs sacs. Comment s’effectue alors le paiement ? Avant de venir dans le magasin, il suffit de télécharger une application mobile puis de la relier à son compte bancaire. L’enseigne se charge alors de débiter la somme correspondant aux articles choisis. @LCI.

#IA

► Qu’ont en tête les assistants personnels intelligents ? Comment est-on devenu aussi familier de ces technologies qualifiées d’assistants personnels, que l’on trouve aujourd’hui embarquées dans des enceintes connectées, des smartphones, des téléviseurs, des voitures… ? D’après le cabinet britannique Juniper Research, le nombre d’appareils équipés devrait passer de 2,5 milliards fin 2018, dans le monde, à 8 milliards en 2023. Au-delà des progrès qui ont permis à ces interfaces commandables par la voix d’être de plus en plus performantes, tout est fait pour les doter d’une personnalité tendant à les « humaniser ». Aux yeux d’Amazon, Google et Apple, qui ont développé les trois assistants grand public les plus populaires, à savoir Alexa, Assistant Google et Siri, c’est un sujet capital. « La personnalité est au cœur de ce qui définit un assistant », avance Philippe Daly, qui dirige les activités d’Alexa en France. Pour Lauren Ducrey, qui pilote le développement de l’Assistant Google dans les pays francophones, c’est une évidence, car « les gens lui attribuent une personnalité et des capacités ». Lire l’article sur le site @lemondefr.

► Intelligence artificielle : « Comment adopter une technologie civile dans un contexte militaire ? » Les deux chercheurs Charles Cuvelliez et Jean-Jacques Quisquater s’interrogent, dans une tribune au « Monde », sur le recours à l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur de la défense et sur ses conséquences parfois difficiles à anticiper. L’IA prendra-t-elle les mêmes décisions qu’un militaire aux commandes ? « Une grande partie des technologies dont nous bénéficions puise son origine dans des recherches militaires : mobile, GPS, Internet, nucléaire. Mais avec l’intelligence artificielle (IA), c’est l’inverse, de l’aveu même du DoD (Department of Defense) américain. Il doit, pour la première fois, acheter, comme tout le monde, sa technologie militaire « high-tech » auprès de sociétés commerciales qui ne souhaitent pas spécialement la lui vendre. Un rapport du Congrès américain (« Artificial Intelligence and National Security », Congressional Research Service, November 21, 2019) donne l’ampleur du dilemme : comment adopter une technologie civile dans un contexte militaire ? Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

27 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 27 décembre 2019

« Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

 Légende image : L’Aurora Borealis (aurores boréales) vue dans le ciel à Ivalo en Laponie, Finlande, le 27 septembre 2019. Photo : Alexander Kuznetsov / Reuters. Dans le nord de la Finlande, des aurores boréales ont éclairé la nuit du 18 au 19 décembre. « Les aurores boréales sont causées par l’électricité solaire, aussi appelée vent solaire, qui se dépose dans l’atmosphère. Le vent solaire souffle en direction de la Terre en continu, de façon plus ou moins importante, explique Jean Lilensten, directeur de recherche au CNRS. En arrivant près de la Terre, les particules électriques sont happées par le champ magnétique, puis tournent autour de notre planète, avant d’être déviées vers le pôle Nord et le pôle Sud.  » @franceinfo.

#Reconnaissance_Faciale

► « Big Brother » : quand les Chinois se rebiffent. Trop, c’est trop. L’annonce d’une prochaine mise en place d’un système de reconnaissance faciale dans le métro de Pékin a fait sortir Lao Dongyan de ses gonds. Professeure de droit à l’université de Tsinghua, la plus prestigieuse du pays, cette juriste a, malgré les risques pour sa carrière, rédigé fin octobre un long article sur les réseaux sociaux chinois pour dire tout le mal qu’elle pense de cette décision. « C’est fou, écrit-elle. Vous avez besoin de montrer votre carte d’identité quand vous entrez ou sortez du campus universitaire, d’enregistrer votre carte d’identité quand vous ouvrez un compte e-mail, de scanner votre visage quand vous réservez une chambre d’hôtel. De passer un portique de sécurité pour prendre le métro. Et ce n’est pas suffisant. Maintenant il va falloir aller encore plus loin et utiliser la prétendue nouvelle technologie pour continuer de renforcer le niveau de sécurité. Je pose la question : quand cela cessera-t-il ? » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Société

► « Il faut se rendre à l’évidence : “hyper” a fait un come-back souterrain » Quand j’étais enfant, j’allais à l’hypermarché. C’était un commerce qui avait pour particularité d’être hypergrand, un monde en soi dans lequel j’adorais me perdre pendant que ma mère faisait les courses. « Hyper » était alors un préfixe à la mode. Les gens gentils étaient « hypersympas »,  les soirées agréables étaient « hypercools », et le catcheur Hulk Hogan était vraiment « hyperfort ». Puis, sans doute usé à force d’avoir été utilisé, « hyper » a semblé tomber en désuétude, du moins dans le langage courant, accédant au rang de coquetterie lexicale un peu trop clinquante. Il fut même un temps où l’utiliser suffisait à faire de vous quelqu’un d’« hyperringard », une sorte de grenouille qui aurait tenté de se transformer en bœuf en avalant de l’extrait de superlatif. On ne va pas dire qu’« hyper » avait disparu, mais il semblait désormais réservé à des réalités de plus en plus incommensurables. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr.

#Internet

► Pour lutter contre les GAFA, Framasoft veut aller plus loin dans la décentralisation du Web. D’un côté du ring, une association qui compte trente-cinq membres et neuf salariés, éparpillés un peu partout en France. De l’autre, les mastodontes du Web mondial : Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft… les fameux GAFA. Affirmer que cette opposition est déséquilibrée serait un léger euphémisme. Pourtant, Framasoft tient bon – en écho à son slogan : « La route est longue, mais la voie est libre. » Son initiative « Dégooglisons Internet », une campagne pour développer des outils libres en alternative aux solutions des géants du numérique, a connu un succès qui « a pris par surprise » l’association, lorsqu’elle en a dressé un premier bilan en 2017. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Cryptomonnaie

► Le projet de monnaie de Facebook a « échoué », selon le ministre suisse des Finances. Le ministre suisse des Finances Ueli Maurer estime que le projet de monnaie numérique Libra de Facebook « a échoué dans sa forme actuelle », d’après un entretien publié vendredi 27 décembre par la chaîne suisse SRF. « Les banques centrales ne vont pas accepter le panier de devises » sur lequel Libra est censée s’appuyer, a estimé celui qui est également le président sortant de la Confédération suisse, une fonction largement symbolique. Cette déclaration constitue un nouveau coup dur pour le projet du géant des réseaux sociaux, censé voir le jour en 2020 mais lourdement contesté par les autorités depuis des mois. La Libra sera en théorie gérée par une association indépendante composée d’entreprises et organisations à but non lucratif, basée à Genève. @franceinfo.

#Société

► 28 Minutes, Arte, avec Florence Aubenas (25/12/2019). Florence Aubenas, grand reporter au « Monde », revient sur cette année marquée par les mobilisations sociales, une « France des oubliés » qu’elle raconte dans ses reportages. Elle nous parle aussi de la menace des « fake news » qui pèsent sur le journalisme et sur la démocratie. Valence Borgia, avocate et cofondatrice de la Fondation des Femmes, la rejoint pour aborder la question des violences sexuelles, du côté des victimes et de la justice.

26 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 26 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Habitat

x► Architecture : « Habiter, c’est toujours cohabiter ». Campements de migrants sur les trottoirs des métropoles, flambée immobilière, désertification des campagnes, urgence écologique… Plus que jamais, la question du chez-soi agite nos sociétés. Figure de cette nouvelle génération d’intellectuels soucieux d’articuler leur réflexion à une pratique de terrain, Philippe Simay en a fait son objet d’études et d’action. Pendant cinq ans, ce maître de conférences en philosophie à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville a parcouru le monde pour explorer les différentes formes d’habitats, et comprendre ce que signifie « habiter ». De ces immersions est née Habiter le monde, une série de documentaires pour Arte, et un beau livre éponyme, largement illustré. Des cabanes dans les arbres de Papouasie-Nouvelle-Guinée aux micromaisons de Tokyo, en passant par le village en bambou des Adi en Inde ou le Bosco Verticale à Milan, il nous offre une déambulation méditative pour s’ouvrir aux mille et une façons humaines d’être et de faire ensemble avec l’espace. « Habiter », rappelle le philosophe, c’est avoir des « habitudes ». Des habitudes que nous pouvons changer pour nous montrer plus respectueux des autres, de la planète, et reprendre ainsi contact avec l’épaisseur du monde. Lire la suite de l’article sur le site @Lexpress.

#Transport

► Le vélo est-il l’avenir de la grève ? Depuis le début de la grève, comment s’est-on adapté pour se déplacer dans les grandes villes françaises ? Ces nouvelles pratiques sont-elles amenées à durer au-delà des grèves ? Sur France Culturue, Hervé Gardette reçoit Adrien Lelièvre, journaliste aux Echos, spécialiste de la micro-mobilité (vélo, trottinette) et des transports. Que sont, tout d’abord, les micro mobilités ? « « Les micro mobilités représentent toute une catégorie de véhicules, du vélo à la trottinette en passant par les gyroroues les gyropodes. Lorsque l’on regarde les grandes artères parisiennes, on remarque tout un ensemble de véhicules que l’on ne voyait pas encore il y a quelques années. » @franceculture.

► La loi mobilités entre en application : que contient-elle ? Les 189 articles qui la composent pourront désormais être appliqués. La loi d’orientation des mobilités (LOM) a été promulguée mardi et publiée ce jeudi au Journal officiel, ce qui ouvre la voie à l’application de ce texte touffu visant à améliorer les déplacements des Français tout en intégrant l’enjeu environnemental. La loi avait franchi la ligne d’arrivée au Parlement le 19 novembre lors d’un ultime vote à l’Assemblée nationale. Une enveloppe de 13,7 milliards d’euros est affectée sur la période 2019-2023 au développement des infrastructures, particulièrement pour les « déplacements du quotidien » : priorité est donnée à l’entretien des réseaux existants. @LExpress.

#Travail

► Meudon : les mamans ont leur espace de coworking. C’était une demande émanant de nombreuses femmes, entrepreneuses, free-lance ou salariées, qui travaillent à la maison : avoir un espace de travail près de chez soi et une solution pour garder les enfants. Un an après avoir fait part à la mairie de cette préoccupation, le réseau Elles@Meudon, composé d’une centaine de membres, a obtenu gain de cause sous la forme d’un « mum working ». « C’est d’abord un coworking, nuance le maire (UDI), Denis Larghero. C’est intéressant pour les femmes, mères, qui ne veulent pas aller dans un espace de coworking à Paris. Elles sont doublement gagnantes : sur le temps de transport et sur la garde d’enfants ». @le_Parisien.

#Agriculture

► En Centre-Val de Loire les zones de non traitement aux pesticides facteurs de tensions entre agriculteurs et écologistes. « On sacrifie l’agriculture française. Cette décision est une forme de mépris. Elle sous-entend que les agriculteurs sont des empoisonneurs. » Alexandre Nioche, vice-président de la chambre d’agriculture du Loiret et membre de la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA), ne mâche pas ses mots. La décision du gouvernement Philippe de mettre en place des zones de non traitement de plusieurs mètres entre cultures et habitations, annoncée vendredi 20 décembre, lui reste en travers de la gorge. En germe depuis 2016, cette mesure s’appuie sur une consultation publique et désormais sur un avis de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, émis le 14 juin 2019. Plusieurs de ses recommandations ont été reprises par le gouvernement. @franceinfo.

#Société

► Entre citadins et ruraux, une année 2019 d’amour et de haine. Au cours de ces douze derniers mois, les sujets qui fâchent entre citadins et ruraux se sont multipliés. Les premiers reprochant aux seconds de ne pas respecter l’environnement et de favoriser une agriculture intensive jugée mauvaise, les seconds se sentant stigmatisés comme empoisonneurs ou comme destructeurs de la planète. Ces derniers ont vécu d’autant plus mal ces attaques qu’ils peinent à gagner leur vie et qu’ils se sentent ultra-minoritaires (3% des actifs) dans un pays en voie de tertiarisation rapide. Mais c’est surtout le glyphosate qui est devenu source de conflit entre néoruraux et paysans historiques. Lire l’article sur le site @LExpress

#Robotique

 Les robots n’apprennent plus seulement des gestes, ils les expliquent. Des chercheurs américains espèrent établir une relation de confiance entre l’homme et la machine en rendant celle-ci plus transparente sur ses actions. Comment avoir confiance dans les machines si on ne comprend pas comment elles prennent des décisions ? Les scientifiques prennent la question très au sérieux. Demain, nous compterons de plus en plus sur l’intelligence artificielle pour nous transporter, faire la guerre ou établir un diagnostic médical. Or les réseaux de neurones qui servent à développer ces technologies s’apparentent souvent à des boîtes noires : on sait ce qui y entre (des données), on sait ce qui en sort (une décision, du texte, une vidéo…) mais entre les deux ? Mystère. Impossible de savoir quel chemin précis prend une IA pour aboutir à sa conclusion. Car même pour répondre à une question simple – exemple : l’animal sur cette image est-il un chat ? – les réseaux neuronaux sont disproportionnés, et donc extrêmement complexes. Lire la suite de l’article sur le site @LExpress.

#Algorithmes

► « Voulons-nous d’individus passifs ou, au contraire, d’utilisateurs acteurs de la façon dont ils consomment du contenu ? ». Les algorithmes sont partout. Du matin au soir, ces « séries d’instructions » qui sont à la base de l’intelligence artificielle optimisent les trajets, orientent les parcours scolaires et professionnels, favorisent les rencontres amoureuses, recommandent livres, films et chansons. Par le truchement de ces algorithmes, les plates-formes – Amazon, Facebook, Netflix et Spotify en tête – participent à la composition de nos goûts, de nos idées. Chaque clic est un indice, chaque seconde passée sur une page un signal. Leur somme vient alimenter des modèles de plus en plus complexes visant à personnaliser le contenu que l’on consomme. Pour le meilleur – Spotify aurait pour effet d’élargir l’horizon musical de celles et ceux qui l’utilisent – et parfois pour le pire – les « bulles de filtres » et leurs conséquences. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Reconnaissance_Faciale

► Le gouvernement envisage une expérimentation de la reconnaissance faciale dans des lieux publics. Cédric O souhaite un « débat apaisé » sur le sujet, mais son annonce a déjà suscité des remous à la veille de Noël. Dans un entretien au Parisien, mardi 24 décembre, le secrétaire d’Etat au Numérique a exprimé le souhait de lancer une expérimentation de la reconnaissance faciale en temps réel sur des images de vidéosurveillance. Cette phase devrait durer de six mois à un an, « sous la supervision de la société civile et de chercheurs », précise le membre du gouvernement. Le règlement général sur la protection des données (RGPD) interdit « l’utilisation de la reconnaissance faciale sans le consentement des personnes qui y sont soumises » et seuls les individus qui auront donné leur accord seront donc identifiés durant ce laps de temps, précisent Les Echos. Mais pour l’heure, il est encore difficile d’obtenir davantage de détails sur ce test. @franceinfo.

►  Revue de liens : – Cédric O n’est «pas certain» qu’Alicem soit un jour déployée @le_Parisien ; – Le gouvernement souhaite faire une expérimentation dans la vidéosurveillance (@LesEchos) ; – Les systèmes de reconnaissance faciale sont racistes (@iatranshumanism) ; – Le gouvernement veut expérimenter la reconnaissance faciale sur les images de vidéosurveillance (@LUsineDigitale)

25 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 25 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Numérique

x► Cliquer, c’est polluer. Oubliez la dématérialisation, le virtuel. « Le numérique n’a rien d’immatériel », écrit l’Ademe dans un rapport, « La face cachée du numérique », publié en novembre 2019. Ce document est l’une des quelques études qui mesurent l’empreinte laissée par l’informatique sur notre environnement. L’impact n’est pas neutre, il va même croissant mais n’est pas si simple à quantifier. Revue des principales connaissances sur le sujet. « À l’échelle planétaire, en 2019, le numérique est constitué de 34 milliards d’équipements pour 4,1 milliards d’utilisateurs. La masse de cet univers numérique atteint 223 millions de tonnes, soit l’équivalent de 179 millions de voitures (cinq fois le parc automobile français). » Ces chiffres saisissants sont issus du rapport publié en septembre 2019 par GreenIT, un cabinet d’expertise qui défend un développement éco-responsable de l’informatique. @franceculture. Légende image : Un tas de vieux composants informatiques dans une usine de recyclage à Guiyu en Chine, à une centaine de km de Hong Kong. Crédits : Guillaume Payen / Getty.

24 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Patrimoine

► Tempête de 1999 : la lente reconstruction du moulin de Valmy. « C’est, dans un sens, un mal pour un bien. » Bertrand Courot, le maire de Sainte-Ménehould, a pris de la distance. Ce lundi 23 décembre, il présente fièrement le centre historique de Valmy, situé juste sous le moulin du même nom, emblème de la République française. Sans la tempête qui a fait tomber le célèbre moulin, le centre historique n’aurait jamais vu le jour. Le 26 décembre 1999, toute la France subit la tempête Lothar, surnommée « la tempête du siècle ». Des vents très violents, notamment à plus de 150 km/h à Reims, auront raison du moulin, qui tombe en morceaux. « De suite, on se dit qu’il faut reconstruire le moulin. On découvre un fracas de bois, ce qui suscite une émotion localement et un élan de générosité national et international, » se souvcient Bertrand Courot. @franceinfo.

#Energie

► Hydrogène et autoconsommation en tête de gondole. Le développement de l’autoconsommation collective coïncide naturellement avec les progrès du parc photovoltaïque (principale source de production d’électricité par les particuliers). En favorisant ce mode de production d’électricité, le gouvernement favorise donc la production d’énergie renouvelable. En Novembre, la ministre Elisabeth Borne a fait un nouveau pas vers la démocratisation de la pratique en assouplissant la réglementation. Bien que sa production soit encore très largement issue de processus carbonés, l’hydrogène formule de nombreuses promesses. Abondance de la ressource, émissions potentiellement nulles, mobilité verte, stockage d’électricité : H2 fait l’objet d’une innovation foisonnante. Lire la suite de l’article sur le site @WeAreLeonard

#Centre_Ville

► À Moulins, le manager de centre-ville redonne vie aux commerces. En février 2017, Moulins, préfecture de l’Allier, 20.000 habitants, a mis en place un ambitieux plan de revitalisation, créant notamment un poste de « manager du centre-ville ». Un travail qui commence à porter ses fruits et intéresse aujourd’hui d’autres municipalités confrontées aux mêmes difficultés. Entre 2005 et 2015, plus de 70 enseignes avaient mis la clé sous la porte à Moulins. Alors que le taux de vacance commerciale progressait inexorablement, le centre se vidait de ses habitants. Cyril Martin, manager du centre-ville de Moulins explique : « Quand la mairie m’a appelé, j’avoue que j’ai été cherché le soir sur Internet ce que c’était qu’un manager de centre-ville ! se souvient-il. Et puis ça m’a plu de mettre de l’huile dans les rouages pour redonner un visage attrayant au centre-ville… Aujourd’hui, c’est un métier qui a le vent en poupe : beaucoup de nouveaux managers m’appellent pour me demander mes recettes… jusque depuis la Martinique ! » @Le_Figaro

#Monnaie

► L’Agglor est une monnaie d’échange initiée par le collectif Ville en transition d’Orléans dans le Loiret. Son principe repose sur l’échange, le don et la construction de lien social. Un exemple : la boulangerie de la rue du Faubourg de a mis en place l’Agglor. Chaque jour, le boulanger dépose un plateau d’une vingtaine de viennoiseries invendues de la veille que n’importe qui peut venir échanger contre un Agglor. Ce système permet « de réduire le gaspillage. @franceinfo

► Quand les entreprises auront leur propre monnaie. La presse du monde entier est en alerte ce 18 juin 2019. Après des fuites en série, Facebook doit enfin lever le voile sur son projet très attendu de « Facebook Coin » (Libra). Six mois plus tard, l’effervescence est quelque peu retombée. Sous la pression des États, certains partenaires du milliardaire de 35 ans ont même quitté l’aventure. Mais la future libra prend forme. Il y a quelques semaines, l’association qui réunit tous les membres du projet (Uber, Spotify, le français Iliad…) a dévoilé ses premières avancées : plus de 50.000 transactions ont été effectuées avec succès sur la version test du réseau. Un peu partout sur la planète des sociétés réfléchissent à des systèmes similaires. Walmart dépose des brevets à tour de bras. La messagerie russe Telegram doit lancer le « Gram » en 2020. Le patron de Twitter voit le bitcoin comme une solution d’avenir. Amazon et Google planchent eux aussi sur de possibles applications… Pourquoi ne le feraient-elles pas ? @LesEchos

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le traçage mobile, une pratique inéluctable ?. À retenir cette semaine : – La toxicité du web est dérisoire comparée à l’échec de la Big Tech à réinventer le monde physique. C’est le vrai problème avec la Silicon Valley ; – On nous a promis communauté, civisme et commodité. Au lieu de cela, nous nous sommes retrouvés disloqués, méfiants et désengagés. Dans les années 2010, nous sommes tous devenus aliénés par la technologie ; – L’absence de diversité ethnique dans les médias canadiens précipite leur chute. Ils ne représentent plus leur pays ; – Médias d’information : « Si 2019 a marqué un changement, c’est la prise de conscience que non seulement le navire coule, mais qu’il n’y a pas de canots de sauvetage ».

#Reconnaissance faciale 

► : le gouvernement souhaite faire une expérimentation dans la vidéosurveillance. Contre « les projections irrationnelles » des uns et des autres, Cédric O et le gouvernement ont décidé de sauter le pas. Sur le sujet très polémique de l’utilisation de la reconnaissance faciale à des fins de vidéosurveillance, le secrétaire d’Etat au numérique vient de faire part, dans une interview au « Parisien », du souhait du gouvernement « d’ouvrir une phase d’expérimentation, de six mois à un an, sous la supervision de la société civile et des chercheurs ». Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos

#IA

► L’intelligence artificielle est « dans l’impasse ». Faute d’une théorie de l’intelligence, les ingénieurs de l’intelligence artificielle tâtonnent dans des démarches empiriques dont les succès éphémères cachent mal les limites, observe l’informaticien Vincent Bérenger dans une tribune au « Monde ». Alors que se multiplient les applications de l’intelligence artificielle (IA) à grande échelle après des décennies de stagnation, sa capacité à produire une intelligence équivalente à la nôtre est remise en cause, et le terme même d’intelligence lui est dénié. Les acteurs majeurs de la discipline confirment que l’on est encore bien loin du but. Au-delà de l’euphorie actuelle, l’IA serait-elle donc dans l’impasse ? Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Numérique

► Best of 2019 de nos (longs) entretiens autour du numérique. Faut-il supprimer tous nos réseaux sociaux ? Le marché du streaming peut-il tenir bon face à Netflix ? Si Internet est conçu pour nourrir nos biais cognitifs, comment s’en libérer ? Les données biométriques peuvent-elles servir une noble cause ? Comment Uber a-t-elle réécrit les règles du travail ? Les enjeux du numérique sont passionnants et les personnes que nous avons rencontrées cette année pour en discuter l’ont été tout autant : on espère du moins vous en convaincre avec cette sélection non-exhaustive de nos entretiens de l’année dédiés à ces questions :

  1. Jaron Lanier : « Internet nous a rendus incapables de régler les vrais problèmes »
  2. Francesca Bria  : « Bâtir des alternatives à Facebook est une urgence absolue »
  3. Jen Shradie : « Internet a toujours été inégalitaire »
  4. Alain Le Diberder : « Il faudrait créer un Netflix européen et public »
  5. Tali Sharot : « Notre cerveau n’est pas fait pour penser le long terme »
  6. Matthieu Bourgeois : « Nous sommes au Moyen-Age du numérique »
  7. Marc Dugain : « Dire qu’on va y arriver grâce à la technologie, c’est criminel »
  8. Jamie Bartlett : « Nous serons bientôt incapables de faire des choix. La démocratie aura alors disparu »
  9. Alex Rosenblat : « Uber, c’est de la sous-traitance poussée à l’extrême, enrobée dans un discours technologique »
  10. Alexei Grinbaum : « Le jugement éthique est une affaire d’humains, pas de robots’ @usbeketrica

23 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Dans le sud-est de l’Australie, l’équivalent de la surface de la Belgique est parti en fumée depuis septembre.  « Nous ne viendrons pas à bout de ces feux tant que nous n’aurons pas de véritables pluies. » Le commissaire aux incendies de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, Shane Fitzsimmons, s’inquiète de l’intensité des incendies sur la partie sud-est de l’Australie. Au moins trois millions d’hectares, soit l’équivalent de la superficie de la Belgique, ont été détruits depuis septembre par les flammes.La côte sud-est étouffe sous une vague de chaleur qui a déclenché des centaines de feux sur son chemin. Sydney, la plus grande ville du pays avec ses 5,2 millions d’habitants, est asphyxiée par la fumée des incendies qui font rage au nord, au sud et à l’ouest de la ville. Le pays est habitué aux incendies de brousse tous les ans, mais la précocité et la violence des sinistres cette année, accompagnés de températures très élevées, n’ont fait qu’accroître les inquiétudes. Ils ont également suscité des débats sur le changement climatique, qui touche particulièrement cette île continent.  @franceinfo. Légende image : Des arbres dévorés par les flammes derrière une propriété à Balmoral, à 150 kilomètres au sud-ouest de Sydney, le 19 décembre 2019. Photo : Peter Parks / Afp.

#Ville

► A Toronto, Bianca Wylie défie Google et sa ville connectée. Bianca Wylie a le sens de la formule quand elle évoque le projet futuriste du quartier Quayside, à Toronto (Ontario). Depuis deux ans, cette militante de 40 ans, mère de deux enfants, donne des cauchemars aux dirigeants de Sidewalk Labs, compagnie sœur de Google, qui projettent de transformer cette friche portuaire de la métropole canadienne en laboratoire innovant de la « smart city ». Sur le compte Twitter de la Torontoise s’affiche une photo de bonbons acidulés, de ceux qui, sous la douceur du sucre, explosent en bouche et piquent longtemps la langue. L’image illustre joliment les prises de position drôles et souvent acides de celle qui se régale à épingler les éléments de langage des communicants du géant américain. @lemondefr

► New Clark City, ville nouvelle au nord de la métropole de Manille, aux Philippines, est en cours de construction. Les politiques et les urbanistes de ce pays excessivement vulnérable aux turbulences du réchauffement et aux séismes ont voulu en faire une cité « résiliente au changement climatique », une alternative plus verte et plus  » intelligente  » dont l’achèvement est prévu pour 2022. La  » smart city  » naissante a déjà accueilli en novembre 2019 la 30e édition des jeux du Sud-Est asiatique. Les premiers occupants des lieux, la communauté autochtone Aeta, cultivaient leurs champs depuis des temps préhistoriques. Ils n’ont aucun titre de propriété à produire pour revendiquer les terres destinées à l’urbanisation. New Clark City s’érige sans eux et ils ne seront pas parmi les 1,12 million appelés à la peupler.

#Géolocalisation

► L’espionnage mobile – Facebook a admis traquer en permanence la localisation de ses utilisateurs même lorsque ces derniers désactivent la géolocalisation. Une enquête du New York Times a révélé les agissements des entreprises du traçage mobile largement non réglementées et peu scrutées, dont un des fichiers de données a enregistré plus de 50 milliards de pings de localisation de plus de 12 millions d’Américains. Même nos conversations peuvent être enregistrées et utilisées à des fins publicitaires. Vous n’avez rien à cacher ? Réfléchissez bien… @Metamedia.

#FaitsDivers

► « En une soirée on a réussi à les retrouver » : comment un pirate informatique de 16 ans a identifié les deux mineurs soupçonnés de viol dans l’Essonne. Deux mineurs, soupçonnés du viol d’une adolescente à Morsang-sur-Orge (Essonne) et de la diffusion de sa vidéo sur les réseaux sociaux, ont été mis en examen dimanche 22 décembre et placés en détention. Les deux adolescents, âgés de 16 ans, ont été mis en examen pour « viol en réunion » et « enregistrement ou diffusion d’une image d’atteinte à l’intégrité d’une personne » (« happy slapping »).

Ce sont les parents des deux adolescents qui les ont conduits au commissariat de Juvisy-sur-Orge vendredi soir, entre 22h et minuit. Ils avaient été menacés de manière importante à la suite de leur identification. En effet, un hacker (pirate informatique) de 16 ans a réussi à identifier les deux mineurs mis en cause et a divulgué leur identité sur les réseaux sociaux. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

#IA

► Quelle éthique pour l’intelligence artificielle ? Des questions nombreuses autour du développement de l’intelligence artificielle se posent alors que ces programmes autonomes prennent de plus en plus de décisions dans des domaines variés. Mais ces décisions des machines peuvent-elles suivre une éthique particulière et laquelle ? Entretien avec Martin Gibert, chercheur en éthique de l’intelligence artificielle à l’université de Montréal. Des systèmes d’IA (intelligence artificielle) proposent des décisions de justice à des juges aux Etats-Unis, d’autres en France repèrent des fraudeurs de caisses d’assurances ou tentent de prédire les crimes. Des véhicules autonomes circulent en phase de test en attendant que la législation ne les laisse rouler en toute liberté. Des hôpitaux s’essayent au diagnostic par intelligence artificielle, quand des départements de Défense testent des robots militaires autonomes. @ Tv5MondeInfo.

#Entreprise

► Penser une culture d’entreprise taillée pour la génération Y : une priorité pour demain ? D’après une étude menée par Toluna pour Interface en mai 2019, la qualité de vie au travail est un véritable levier stratégique de la performance de l’entreprise. Il n’est en effet aujourd’hui plus à prouver que les salariés doivent se sentir bien dans leur environnement professionnel pour être plus efficaces. La culture d’entreprise est d’ailleurs une démarche immuable au bien-être au travail, qui est vouée à devenir l’un des principaux facteurs de différenciation des organisations souhaitant attirer et conserver les talents de demain. @SiecleDigital.

#Transport

► Ces applications de transport qui tirent profit de la grève. Sur les quais de métro bondés, en voiture où à vélo, le smartphone est devenu l’allié numéro un pour arriver à bon port malgré la grève. Les utilisateurs multiplient les téléchargements et certaines applications tirent leur épingle du jeu. C’est le constat dressé par la société américaine de mesures d’audience App Annie qui a publié un comparatif des dix applications de transport les plus téléchargées en France entre le 24 et le 30 novembre, la semaine précédant le début du mouvement social, avec celles plébiscitées par les clients depuis deux semaines. Ces résultats incluent aussi bien les téléchargements sur iOS et GooglePlay. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

#Media

► Journalisme et métriques : les questions à se poser. Par Sophie Chauvet, doctorante au LERASS (Université de Toulouse Paul Sabatier), dans le cadre du projet JOLT, et basée à Samsa.fr. En quelques décennies, métriques et analytics se sont imposés dans les salles de rédaction. Avec la montée du big data et de l’IA (qui génèrent ces métriques), l’euphorie des data scientists, face à la possibilité de tout quantifier et prédire, déborde sur le journalisme. Pour cette profession confrontée à une crise de confiance et de ressources, les métriques sont-elles une opportunité? Sommes-nous obsédés par ces données ? Ma première rencontre avec les métriques ne s’est pas bien passée. Je travaillais alors dans une agence de publicité et je regardais ces chiffres à longueur de journée, cherchant celui qui plairait au client, et qui permettrait de mettre une flèche qui monte sur les rapports de performance de nos campagnes. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Sciences

► Comment naissent les idées lumineuses ? Le grand mystère de la créativité. Depuis les années 2000, les neurosciences tentent, après la psychologie et les sciences cognitives, de comprendre les processus mentaux et cérébraux qui font naître l’étincelle. Comment les idées nouvelles naissent-elles ? La question intrigue depuis des siècles le monde scientifique. D’inspiration divine pour les philosophes de l’Antiquité, elles font l’objet de publications scientifiques « depuis 1850 », date le spécialiste de la créativité Todd Lubart, ancien directeur du laboratoire de psychologie appliquée LATI à Paris-Descartes. « Il s’agissait alors de cerner comment les grandes idées de chercheurs étaient apparues. » A l’époque, on parle encore d’« imagination », le terme « créativité » apparaissant dans les années 1940 aux Etats-Unis. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

20 Déc

Régions.news #404 – Edition du vendredi 20 décembre 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#404 en version pdf

Légende image.  A Ponts-de-Cé, près d’Angers (Maine-et-Loire), une ferme de 21 280 panneaux solaires produit de l’électricité capable de fournir l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 4 000 foyers. Cet équipement a été installé sur un ancien site d’enfouissement de déchets ménagers, un terrain impropre à la construction et à l’agriculture. « On n’aurait rien pu faire de ce site qui était un site très pollué, une pollution volatile. S’il fallait dépolluer, cela aurait été un coût financier très important pour la commune, qui aurait été de 3 millions d’euros », explique le maire Les Ponts-de-Cé. A lire aussi : Métropole d’Angers : la ferme solaire des Ponts-de-Cé est entrée en production. (Photo prise par un drone de l’agence A l’Ouest Images).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Alternative aux batteries dont le recyclage est loin d’être assuré, la pile à combustible, est l’une des solutions pour la transition énergétique. Cette technique, déjà utilisée pour les voitures et les vélos, le sera désormais pour les besoins industriels puisque qu’Hydrogène de France (HDF) vient d’annoncer la construction, dans la métropole bordelaise, de la première usine au monde de fabrication en série de piles à hydrogène de forte puissance. Cette usine qui va couter 15 millions d’Euros, sera capable de produire l’équivalent de 50 MW par an.

► Peugeot PSA souhaite construire une grande usine de fabrication de batteries automobiles pour véhicules électriques qui va créer 2500 emploi. Les sites candidats :  Douvrin, près de Lens (Pas-de-Calais), Trémery, près de Metz (Moselle) et Sochaux (Doubs).

► Sur le site de @franceinfo, on vous explique pourquoi le télétravail peine à se généraliser en France. Avec la grève des transports débutée le 5 décembre, la question du télétravail revient sur le devant de la scène. Encouragée par les responsables politiques comme alternative aux déplacements, cette pratique commence à se développer au regard de ses avantages. Un jour télétravaillé pour 28,8 millions d’actifs en France représenterait en moyenne 1h10 de transport évité par personne, soit 4,4 millions d’emplois à temps plein et 4 milliards de litres de carburant économisés, selon un rapport de la mission Coworking : territoires, travail, numérique. Alors quels sont les obstacles au développement du télétravail : aucune obligation légale existante, réticence des employeurs, existence de freins matériels, incidence sur les conditions de travail.

► Dans l’Allier, on teste des robots pour le désherbage en plein champ. Pour cela on fait appel à l’intelligence artificielle pour identifier et trier les plans, un long apprentissage qui mêle reconnaissance visuelle et informatique. A terme, il s’agira de proposer des solutions pour diminuer l’usage des produits chimiques comme le glyphosate, le plan Ecophyto II prévoyant la diminution de 50% des produits phytopharmaceutiques d’ici 2050.

► Revue de liens : – Désertification médicale en Ile-de-France, un cri d’alarme lancé par des médecins spécialistes ; – Les automobilistes du Tarn testent un guidage lumineux intelligent sur une route dangereuse entre Castres et Albi.

Légende image. Des montgolfières flottant au-dessus de Putrajaya, la nouvelle capitale administrative de Malaisie. (Photo : Mohd Rasfan Agence France-Presse). Le phénomène des villes dites intelligentes est en explosion à l’échelle de la planète. Sarah Moser, géographe canadienne explique : « Je croyais que les villes nouvelles étaient un phénomène des années 1960. À l’époque, j’avais répertorié 20 villes nouvelles alors qu’aujourd’hui, j’en compte plus de 200. Ce sont les Brasília de notre ère »

#Ville

► Les dizaines de villes nouvelles (dites smartcities) qui apparaissent essentiellement dans les pays du Sud, se veulent connectées, écologiques, récréatives. Mais elles promettent aussi un meilleur des mondes aux accents sécuritaires. « Nous sommes dans une période de construction frénétique : de nouveaux projets sont annoncés en permanence, presque exclusivement dans des pays en développement, explique Sarah Moser. Géographe à l’université McGill de Montréal, où elle anime le New Cities Lab (laboratoire des villes nouvelles). Ces villes sont dirigées comme des compagnies privées, avec un maire qui est en fait un PDG. Certaines sont même cotées en Bourse, comme King Abdullah Economic City ». La chercheuse prépare pour 2020 un atlas décrivant 100 de ces Babylones modernes, après avoir étudié quelque 150 projets.

#IoT

► A quelques jours de Noël, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) publie un guide pour l’usage des jouets connectés le 16 décembre 2019. Elle rappelle que comme tout objet connecté, les jouets peuvent confronter son utilisateur à plusieurs problématiques. Les données ainsi collectées peuvent potentiellement être utilisées à des fins de ciblage publicitaire ou détournées par un individu malveillant, par exemple à des fins d’escroquerie ou de harcèlement. la Cnil émet un ensemble de recommandations comme « être très vigilant concernant les possibilités de connectivité ouverte par le jouet » ou « déconnecter le jouet et effacer les données ».

#Tendance

► « Le numérique » n’est pas un tuyau, un simple nouveau canal de diffusion, ou une vulgaire technologie, c’est une insurrection qui, en se passant des médiations, change notre rapport au monde et dessine une nouvelle civilisation. Sans doute fallait-il un écrivain pour le démontrer. Car c’est la thèse convaincante du romancier, musicologue et homme de théâtre italien Alessandro Baricco si bien exprimée dans son dernier livre « The Game » paru cet automne chez Gallimard. Meta media en fait faisons une synthèse pour ouvrir son nouveau Cahier de Tendances Méta-media, Automne-Hiver, « À la recherche des humanités numériques – Chroniques d’une insurrection » @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La désinformation, nouvel outil de la classe politique britannique. À retenir cette semaine : – France Medias Monde redoute d’être marginalisé au sein de la future holding de l’audiovisuel public ; – Régulation des plateformes : le CSA s’entoure d’un comité d’experts sur la désinformation en ligne ; – Ce moteur de recherche utilise ses profits pour planter des arbres ; – Yubo, le réseau social français au succès croissant ; – La 5G et la lutte contre le dérèglement climatique sont-elles compatibles ? ; – Pourquoi les moins de 30 ans se méfient du téléphone (pour téléphoner).

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 20 décembre 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Pollution

► Nantes : un nuage connecté pour connaître la qualité de l’air. Un drôle d’arbre, non… de lampadaire… pas vraiment non plus. La Samoa (Société d’aménagement de la métropole ouest atlantique) qui a installé ce… mobilier urbain, le présente comme un nuage connecté. Et effectivement, le tout fait penser à un petit nuage tombé du ciel et qui resterait accroché à un poteau. Passée la vision onirique, il s’agit d’un équipement tout à fait sérieux créé par la société Design 9. Relié à des capteurs, le nuage affichera différentes couleurs en fonction des données qu’ils lui fourniront sur la qualité de l’air ambiant. « Une couleur verte pour une bonne qualité, jaune pour une qualité dégradée et orange pour une mauvaise qualité de l’air » nous dit le dossier de présentation. Pour le public qui passera à proximité et prendra ainsi connaissance de ce qu’il respire, il s’agira d’adapter son comportement. Vert : favorisons les modes de déplacement actifs (marche à pied, vélo) et les transports en commun. Jaune : Préférons les modes de déplacement actifs (marche à pied, vélo) et les transports en commun pour ne pas générer plus de pollution. Soyons attentifs aux symptômes (difficultés respiratoires) des personnes sensibles (femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques, ayant des problèmes cardiovasculaires ou respiratoires) qui nous entourent. @franceinfo. Légende image : Le nuage connecté installé quai Hoche à Nantes. Photo : Olivier Quentin / France Télévisions.

#Commune

► Adoption du nouveau PLU intercommunal de Rennes Métropole : une urbanisation trop galopante ? Les 43 communes de Rennes Métropole ont adopté, à une large majorité fin décembre, le premier Plan Local d’urbanisme intercommunal, ainsi que le futur Plan local de l’habitat. Il s’agit pour la métropole rennaise d’un premier PLUI, c’est à dire une planification commune à l’ensemble des 43 communes de la Métropole, de l’urbanisation de 2020 à 2035. Ce document, qui a demandé 4 ans de préparation, doit servir à une plus grande cohérence et une meilleure conciliation du développement économique et urbain avec la préservation de l’environnement. Un avis, que ne partageaient visiblement pas les opposants, qui manifestaient devant l’hôtel de Rennes Métropole durant le conseil, pour protester contre ce plan. Ce PLUI, qui bien qu’ayant fait l’objet de consultations et d’une enquête publique, ne semble pas faire l’unanimité, tout comme le plan local d’habitat en vigueur depuis 2015. @franceinfo.

#IA

► « L’intelligence artificielle, vers un Homme diminué ? ». Marie David est ingénieur diplômée de l’École Polytechnique et a dirigé plusieurs équipes dédiées au Big Data et à l’IA dans le secteur de la banque et de l’assurance. Avec Cédric Sauviat, elle est l’auteur d’Intelligence artificielle. La nouvelle barbarie(Ed. du Rocher, 2019). Elle explique : « La Silicon Valley aime à transmettre le mythe d’une intelligence artificielle toute puissante, alimentée par les succès récents de la discipline. Or si l’IA a une histoire et ce depuis le congrès de Darmouth qui lui donne naissance, c’est bien celle d’échecs successifs. Au fur et à mesure que la discipline s’est développée ses ambitions se sont réduites. En revanche il est vrai que dans des domaines très spécialisés, comme les jeux de sociétés ou la reconnaissance d’image, les algorithmes d’IA obtiennent en effet des performances supérieures. Mais cela n’a rien de spectaculaire : cela fait bien longtemps que par exemple les ordinateurs calculent mieux et plus vite que les humains. » @Le_Figaro.

#Reconnaissance_Faciale

► Vers un nouveau cadre légal en 2020 ? Après la société civile, le gouvernement américain lui-même met en lumière les biais raciaux et les erreurs commises par les logiciels de reconnaissance faciale, jetant un doute sur la pertinence d’un déploiement à grande échelle de ces solutions. Le débat bout aussi en France, dans l’attente d’une réponse politique et législative. Alors que la reconnaissance faciale, couplée à la vidéosurveillance de masse, se généralise en Chine et se déploie en Russie, les réticences sur cette technologie d’intelligence artificielle se font de plus en plus entendre. Après la Cnil française, qui a mis en garde dans une note contre les « risques d’atteintes aux libertés individuelles » et les difficultés liées à la protection des données personnelles, le gouvernement américain lui-même exprime ses réticences, en se penchant sur la question des biais qui induisent des erreurs. Lire la suite de l’article sur le site @latribune

#Publicité

► Publicité sur les moteurs de recherche : l’Autorité de la concurrence condamne Google à 150 millions d’euros d’amende en France pour « abus de position dominante ». Google va devoir mettre la main à la poche. L’Autorité de la concurrence a condamné le géant américain à une amende de 150 millions d’euros, vendredi 20 décembre. Elle lui reproche « un abus de position dominante » sur le marché de la publicité en ligne. « L’Autorité sanctionne Google pour avoir abusé de la position dominante qu’elle détient sur le marché de la publicité liée aux recherches, en adoptant des règles de fonctionnement de sa plateforme publicitaire Google Ads opaques et difficilement compréhensibles et en les appliquant de manière inéquitable et aléatoire », peut-on lire dans le communiqué. L’instance française enjoint à Google de clarifier les règles de fonctionnement de sa plateforme publicitaire Google Ads ainsi que les procédures de suspension des comptes, qui lui permet d’exclure tel ou tel site. C’est la première fois que l’Autorité de la concurrence française sanctionne le groupe américain. Ce dernier a déjà annoncé qu’il allait faire appel de cette amende. @franceinfo.

19 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 19 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

►  A Ponts-de-Cé, près d’Angers (Maine-et-Loire), une ferme de 21 280 panneaux solaires produit de l’électricité capable de fournir l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 4 000 foyers. Cet équipement a été installé sur un ancien site d’enfouissement de déchets ménagers, un terrain impropre à la construction et à l’agriculture. La commune des Ponts-de-Cé a mis presque dix ans avant d’obtenir la validation du chantier par le Ministère de l’environnement. « On n’aurait rien pu faire de ce site qui était un site très pollué, une pollution volatile. S’il fallait dépolluer, cela aurait été un coût financier très important pour la commune, qui aurait été de 3 millions d’euros », explique le maire Les Ponts-de-Cé, @franceinfo. Légende image : Mise en production de la centrale photovoltaïque de la Petite Vicomté aux Ponts-de-Cé. Photo prise par un  drone de l’agence A l’Ouest Images. A lire aussi : Métropole d’Angers : la ferme solaire des Ponts-de-Cé est entrée en production@villeintelmag.

#Santé

► Draguignan : elle crée des vêtements anti-ondes pour les mamans et pour les bébés. Dans un petit atelier à Draguignan, Maud confectionne des vêtements avec un tissu à base de fibres métalliques. « Les ondes diffusées par le téléphone portable vont être coupées par ce tissu, c’est ce que l’on appelle un tissu de blindage », explique-t-elle. Selon Laetitia Trisconnia, sage-femme spécialisée, en santé environnementale « les ondes sont invisibles mais présentes partout, on sait qu’il y a un risque mais il n’est pas encore précis ». Cependant, il y a une période plus à risque que les autres, celle dîte des 1000 jours, entre la grossesse et les deux ans. « La barrière osseuse cérébrale est beaucoup fine chez un enfant très jeune, il peut donc y avoir plus de conséquences si l’on téléphone à côté d’un enfant d’un an qu’à côté d’un enfant de cinq ans » explique la sage-femme. @ franceinfo

#Cybersécurité

► L’intelligence artificielle ne remplacera pas (tout de suite) l’humain. Depuis le 16ème siècle, la machine inspire de la défiance, l’humain craignant pour ses revenus. Aujourd’hui cette image persiste, même au sein des pôles SI des entreprises, pourtant ce n’est pas demain que l’IA évincera les RSSI. Le rythme effréné auquel l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) a progressé ces dernières années commence à avoir des effets transformateurs dans de nombreux domaines. Si l’on ajoute à cela un monde de plus en plus (inter)connecté à la merci de cyberattaques d’une fréquence et d’une ampleur alarmantes, il n’est pas étonnant que l’IA et l’apprentissage automatique se soient mis au service de la cybersécurité pour détecter et neutraliser les cybercriminels. Lire la suite de l’article sur le site @frsilicon

#IA

► L’intelligence artificielle, eldorado ou arnaque du siècle ?. L’intelligence artificielle (IA) est l’un des sujets les plus rebattus de cette année. Mais, depuis six mois, les propos à son sujet sont de plus en plus négatifs, jusqu’à laisser penser que l’IA serait une usurpatrice. Une défiance qui se traduit par le gel des investissements de certaines grandes organisations et des « commentateurs » qui crient aux biais, à l’ingérence, à l’inexplicabilité, à la vulnérabilité, à la non-industrialisation, et qui dénoncent la bêtise de cette forme d’intelligence. En parallèle, du côté des utilisateurs, clients et collaborateurs, peu de choses semblent bouger Mais alors, où est la vérité ? Pourquoi en est-on toujours à l’an zéro après tant d’euphorie et une IA placée « au cœur » des plans stratégiques de la plupart des entreprises ? Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives