La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Futur
► Dix reportages qui ont exploré le futur autour du monde en 2019. Mini-parlement de rue à Tunis, maison close pour poupées sexuelles à Dortmund, compost humain à Seattle, smart city coréenne ou agroécologie dans la Brie… On a déniché le futur là où il s’inventait un peu partout sur la planète en 2019. Replongez dans 10 reportages publiés cette année sur Usbek & Rica :
- À la ferme de Lumigny, on rêve d’une Europe agroécologique
- Au BorDoll de Dortmund, première maison close de poupées sexuelles
- À New York, des militants se forment à alerter dans le métro sur l’urgence climatique
- Péage urbain, chauffage avec des déchets… Le plan d’Oslo pour ne plus émettre de CO2
- En Tunisie, on aménage la rue pour réenchanter la démocratie
- Songdo, en Corée du Sud : la « ville du futur » face à ses contradictions
- Rencontre avec ceux qui préparent l’après, au salon du survivalisme
- Reportage à Seattle, sur les traces du premier centre urbain de compost humain
- À Berlin, l’émergence d’un judaïsme « nouvelle génération »
- Projet Vénus, la ville futuriste gouvernée par les machines @usbeketrica
Légende image : Péage urbain, chauffage avec des déchets… Le plan d’Oslo pour ne plus émettre de CO2. (photo: Oliver Cole / Unsplash).
#Habitat
► A Strasbourg, l’habitat participatif fait florès. Strasbourg est la première ville de France à s’être lancée dans l’habitat participatif, une pratique permettant aux futurs résidents d’un immeuble à construire de coconcevoir leur logement et les espaces partagés. Dix ans après l’achèvement d’Eco-Logis, premier immeuble réalisé en autopromotion dans la capitale alsacienne, un écosystème est en place : une association, Eco-Quartier, promeut l’habitat participatif au niveau national et une trentaine de constructions ont été lancées, dont quatorze aujourd’hui achevées. On y retrouve à chaque fois la même ambition d’impact environnemental réduit et de développement de lieux de mutualisation et d’échanges. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.
#Energie
► Aux pieds des Vosges, la petite commune d’Ungersheim, 2 000 habitants, se veut un laboratoire d’initiatives écologiques. Le maire se souvient : « Au début des années 2 000, nous avons installé un chauffage thermique solaire sur le toit de la piscine municipale. Le début de l’aventure… » Dès lors, la réduction des émissions de carbone a tourné à l’obsession: bâtiments municipaux chauffés au bois, éclairage public au LED, et mise à disposition d’une calèche pour raccompagner chez eux les écoliers dès que la cloche sonne la fin de journée. Mais c’est à la périphérie du village que la mairie a inauguré en 2012 une centrale photovoltaïque, la plus grande d’Alsace, inaugurée en 2012 sur le sol d’une ancienne mine de potasse. La centrale assure en production normale les besoins électriques d’environ 8 000 personnes, hors chauffage. En Alsace, le village d’Ungersheim se veut le plus écologique de France. @Le_Figaro.
#Climat
► A Leipzig, hackeurs et militants pour le climat font front commun. Le Chaos Communication Camp, plus grand événement mondial autogéré consacré à la sécurité informatique, accueillait ce week-end en Allemagne sa 36e édition. « Devant la gare de Leipzig, une grosse cinquantaine d’étudiants et de lycéens se sont rassemblés. On est dimanche, mais l’antenne locale du mouvement Fridays for Future, qui organise des manifestations les vendredis à l’appel de l’activiste Greta Thunberg, a fait une exception à son calendrier habituel pour profiter de la présence, à quelques kilomètres de là, du Chaos Communication Camp (CCC). » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.
#Data
► « Les villes et les acteurs du numérique doivent trouver un terrain d’entente », plaide Simon Chignard, conseiller stratégique à Etalab, organisme chargé de l’ouverture et du partage des données publiques. La façon dont celles-ci traitent les données détermine le modèle de smart-city qu’elles construisent : « Il y a deux archétypes de smart cities : celles faisant appel à une intelligence centralisée et celles misant sur l’intelligence collective. Dans le premier cas, l’idée est de regrouper l’information pour tout contrôler. L’image généralement associée à cette démarche est symbolique : c’est celle du poste de contrôle du lancement d’une navette spatiale ou d’une centrale nucléaire. La gestion de la donnée est le corollaire de la volonté de centralisation. Les informations doivent converger pour venir alimenter une intelligence, artificielle ou non, qui va tout piloter. L’autre modèle, en revanche, s’appuie davantage sur le partage des données avec les différents acteurs d’un territoire et leurs enrichissements mutuels. Les deux modèles vont traiter des données, mais ils ne vont pas du tout les appréhender de la même manière. Elles seront considérées d’un côté comme une matière première qui alimente une intelligence centrale, de l’autre, comme une ressource qu’il faut partager. » @IndustrieTechno.
#Commerce
► Amazon fera-t-il bientôt payer ses clients en scannant leur main ? Le champion mondial du commerce en ligne ne cesse de déployer de nouvelles technologies dans ses magasins du futur. Ses ingénieurs viennent de déposer une demande de brevet pour identifier les gens… via leur main. « Le bureau américain des brevets a publié le 26 décembre une nouvelle demande brevet émanant d’Amazon Technologies. Ce dossier décrit un scanner sans contact, qui permettrait d’identifier les gens, non pas grâce à la reconnaissance faciale, mais via les caractéristiques biométriques de la paume de leur main. Il n’est pas certain que le groupe exploite cette innovation. Mais selon le site américain Recode, il se pourrait bien que, d’ici quelques années, les clients des magasins Amazon Go, ou de sa filiale d’épiceries WholeFoods, puissent ainsi entrer et régler leurs emplettes simplement en montrant patte blanche. » Lire la suite de l’article sur le site @LObs.
► Dans le magasin du futur, les caissières pourraient tout bonnement disparaître. Dans des laboratoires de recherche, les magasins du futur sont pourtant à l’étude. Et réservent, grâce à l’apport d’outils technologiques, une série de surprises. Le concept phare est celui des supermarchés autonomes. Ils doivent permettre de se passer des traditionnelles caisses, et donc d’en finir avec les files d’attentes. Dans ces enseignes, qui pourraient ouvrir dès la fin de l’année 2020, les rayons sont truffés de caméras. Celles-ci reconnaissent les visages des clients et analysent les produits qu’ils emportent avec eux dans leurs sacs. Comment s’effectue alors le paiement ? Avant de venir dans le magasin, il suffit de télécharger une application mobile puis de la relier à son compte bancaire. L’enseigne se charge alors de débiter la somme correspondant aux articles choisis. @LCI.
#IA
► Qu’ont en tête les assistants personnels intelligents ? Comment est-on devenu aussi familier de ces technologies qualifiées d’assistants personnels, que l’on trouve aujourd’hui embarquées dans des enceintes connectées, des smartphones, des téléviseurs, des voitures… ? D’après le cabinet britannique Juniper Research, le nombre d’appareils équipés devrait passer de 2,5 milliards fin 2018, dans le monde, à 8 milliards en 2023. Au-delà des progrès qui ont permis à ces interfaces commandables par la voix d’être de plus en plus performantes, tout est fait pour les doter d’une personnalité tendant à les « humaniser ». Aux yeux d’Amazon, Google et Apple, qui ont développé les trois assistants grand public les plus populaires, à savoir Alexa, Assistant Google et Siri, c’est un sujet capital. « La personnalité est au cœur de ce qui définit un assistant », avance Philippe Daly, qui dirige les activités d’Alexa en France. Pour Lauren Ducrey, qui pilote le développement de l’Assistant Google dans les pays francophones, c’est une évidence, car « les gens lui attribuent une personnalité et des capacités ». Lire l’article sur le site @lemondefr.
► Intelligence artificielle : « Comment adopter une technologie civile dans un contexte militaire ? » Les deux chercheurs Charles Cuvelliez et Jean-Jacques Quisquater s’interrogent, dans une tribune au « Monde », sur le recours à l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur de la défense et sur ses conséquences parfois difficiles à anticiper. L’IA prendra-t-elle les mêmes décisions qu’un militaire aux commandes ? « Une grande partie des technologies dont nous bénéficions puise son origine dans des recherches militaires : mobile, GPS, Internet, nucléaire. Mais avec l’intelligence artificielle (IA), c’est l’inverse, de l’aveu même du DoD (Department of Defense) américain. Il doit, pour la première fois, acheter, comme tout le monde, sa technologie militaire « high-tech » auprès de sociétés commerciales qui ne souhaitent pas spécialement la lui vendre. Un rapport du Congrès américain (« Artificial Intelligence and National Security », Congressional Research Service, November 21, 2019) donne l’ampleur du dilemme : comment adopter une technologie civile dans un contexte militaire ? Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.