30 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Logement

► Berlin se divise sur la pénurie de logements. Qu’elle est loin l’époque où l’on trouvait à Berlin des appartements immenses bon marché. Si les loyers y sont inférieurs à ceux des grandes villes européennes, ils ont explosé depuis dix ans. Le coût et la rareté des logements ont suscité un mouvement de protestation, avec une demande radicale : l’expropriation des logements privés. La pétition veut obliger les sociétés immobilières possédant plus de 3 000 appartements à les vendre à la ville. La pénurie de logements résulte de l’incapacité à prévoir la croissance démographique de la capitale. Il y a quinze ans, Berlin comptait 150 000 appartements vacants et l’on pensait alors que la démographie urbaine allait chuter. Depuis, a déferlé une vague de migrants et de milliers de jeunes Allemands attirés par un marché du travail en expansion. La ville a explosé, 280 000 personnes s’y sont installées depuis six ans, et la construction de logements a pris du retard. (@Challenges). Légende image : La capitale Berlin. Crédits photo : Fabrizio Bensh.

#Ville

► Y’a-t-il un pilote dans la ville ? La multiplication des modes de transports, des services de mobilité ou des plateformes logistiques demande des ajustements. La ville est devenue l’espace d’une compétition dont les avatars les plus visibles sont les trottinettes électriques et les conflits insolubles entre modalités de transport. Face à cette nouvelle donne, un enjeu fondamental pour l’avenir de la ville émerge : quelle gouvernance pour des espaces urbains de plus en plus sollicités ?  (@latribune).

#Agriculture

► Ted, le robot-vigneron “écolo” dans les vignes de Monbazillac. Depuis plusieurs années déjà, les vignerons de la cave de Monbazillac tendent vers toujours plus de bio. Ou du moins vers des pratiques plus vertueuses et moins chimiques pour le traitement de leurs parcelles. Un nouveau pas est en train d’être franchi, et il sera technologique. Un projet expérimental est lancé sur deux années pour tester et adapter un robot capable d’effectuer manuellement, ou plutôt mécaniquement des tâches nécessitant jusqu’alors des produits chimiques. (@franceinfo).

#Energie

► Quel est l’impact du numérique sur l’environnement ? Saviez-vous, par exemple, qu’un internaute à lui seul génère 200 kg de gaz à effet de serre et 3 000 litres d’eau par an en utilisant l’outil Web ? Et saviez-vous aussi que les navigateurs les plus gourmands consomment jusqu’à 27 Wh pour 1 000 pages vues ? Chrome est ainsi le plus énergivore, devant Internet Explorer et Firefox… Apprenons aussi à acheter du matériel adapté à nos besoins en acquérant une tablette plutôt qu’un ordinateur plus consommateur, en privilégiant une imprimante à jet d’encre à une imprimante laser lorsqu’on s’en sert peu, ou encore en évitant les smartphones dotés d’un trop grand écran qui finalement ne nous sert pas à grand-chose…. (@LesEchos).

#Medecine

► Un robot ultra moderne au service de médecine physique et de rééducation au CHU de Reims. Ce robot de marche ultra moderne est l’une des acquisitions de la nouvelle aile du service de soins de suite et de réadaptation de l’hôpital Sébastopol, nouvellement inauguré ce lundi 29 avril. L’un des patients du service est en plein travail de rééducation depuis maintenant deux mois. Il commence à exploiter toutes les possibilités de cette nouvelle machine. Gravement blessé il y a un an alors qu’il s’entrainait pour un triathlon extrême, le robot de marche semble être une chance pour lui. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► « Aujourd’hui, c’est le concept même d’être humain qui est en jeu. L’ère numérique aboutit à ce que le privilège qu’avait l’homme de résoudre les problèmes en se servant de son intelligence se voit bien dans des domaines plus efficacement transféré à des machines qui sont des artefacts que l’homme construit pour se faciliter la vie et ménager sa survie », explique Markus Gabriel, philosophe allemand, dans son ouvrage  « Pourquoi la pensée humaine est inégalable » publié en février 2019 (p.21).

► Quelles réponses au remplacement de l’homme par la machine ? « Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant. » En 1831, c’est sous cette devise que les canuts, ouvriers lyonnais de la soie, se rassemblent et détruisent les métiers mécaniques qui commencent à prendre leur place dans les usines. Dans l’histoire moderne, la technologie a systématiquement conduit à des destructions d’emplois, souvent lourdes de conséquences sociales. Mais elle a toujours pris la peine, ensuite, d’en créer de nouveaux. Très vite, c’est dans les mines de charbon qu’explose la demande de bras afin d’alimenter les nouvelles machines à vapeur en pleine expansion. La révolution de l’intelligence artificielle (IA) menace aujourd’hui de bouleverser cette grille de lecture schumpétérienne et un peu optimiste du développement économique qui fait loi depuis un siècle. Les nouvelles techniques d’apprentissage statistique et d’apprentissage profond automatisent des tâches autrefois épargnées parce qu’à haute valeur ajoutée. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#MediaSocial

► Mark Zuckerberg annonce un virage vers un Facebook « plus privé ». Qui êtes-vous, et qu’avez-vous fait de Mark Zuckerberg ? C’est la question qu’on pouvait se poser, mardi 30 avril, lorsque le créateur de Facebook a pris la parole pour sa traditionnelle conférence à Facebook F8, l’événement du réseau social consacré aux développeurs. Le scandale Cambridge Analytica de 2018 et l’utilisation de données Facebook par des acteurs politiques ont considérablement endommagé l’image de la société. « Je comprends très bien que beaucoup de gens se demandent si nous sommes sérieux [quand nous annonçons un grand virage vers la vie privée]. Nous n’avons pas la meilleure réputation sur le sujet en ce moment, pour le dire gentiment, a reconnu M. Zuckerberg avec un rire gêné. Depuis quinze ans, nous nous sommes concentrés sur la construction de l’équivalent d’une place du village numérique, publique. (…) Mais nous avons aussi besoin de l’équivalent numérique de nos salons. » (@lemondefr).

#RéalitéVirtuelle

► La réalité virtuelle (VR) en a sous le casque. Un jour, la réalité virtuelle (VR) deviendra incontournable. A l’image des smartphones, tout le monde l’utilisera, pour jouer ou simplement partager un moment entre avatars. Mais avant que ce futur à la Ready Player One ne se mette en place, de l’eau en pixels aura coulé sous les ponts. Les sociétés qui développent cette technologie vont devoir monter en gamme et trouver un moyen de capter les mouvements de l’ensemble du corps à un prix raisonnable. Elles devront aussi trouver une solution afin d’éliminer définitivement les sensations de nausées liées à l’utilisation des casques. De l’aveu de Jason Rubin, VP Partenariats et Contenu AR/VR chez Facebook, ce perfectionnement prendra du temps. (@LExpress).

#Metier&Digital

► IA, VR, microlearning : comment se former aux métiers du futur ? Présentes lors de la 7ème édition de la Journée de la femme digitale, qui s’est tenue à Paris le 17 avril, Samia Ghozlane, directrice de la Grande École du Numérique, et Marie-Christine Levet, fondatrice et PDG d’Educapital, nous ont partagé leur vision de l’éducation du futur, à la fois digitalisée, personnalisée et inclusive. Rappelant que 65 % des enfants qui sont aujourd’hui en primaire exerceront probablement un métier qui n’a pas encore été inventé, Marie-Christine Levet, fondatrice d’Educapital, insiste sur la nécessité de faire évoluer les modèles éducatifs à l’heure du numérique : « L’éducation est l’un des seuls secteurs qui n’a pas encore vécu sa révolution digitale : on est allé à l’école et on a appris comme nos parents ». Or, pour elle, il ne fait aucun doute que les nouvelles technologies imprégneront largement ces « métiers du futur ». Samia Ghozlane estime d’ailleurs qu’environ 200 000 postes seront encore vacants en 2022 dans les métiers du numérique, tant la demande sera importante. (@usbeketrica).

#RevueDeLiens

► – Google souffre du ralentissement de ses revenus publicitaires. Le groupe de Mountain View a publié des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, notamment du fait de la croissance de ses revenus publicitaires. Les analystes craignent que la vache à lait de Google ne commence à s’essouffler face à la montée en puissance d’Amazon et Facebook. (@LesEchos) ; – Le désert culturel avance en Italie. Six Italiens sur dix habitent à une demi-heure en voiture d’une librairie, selon une étude de l’université romaine La Sapienza baptisée « Book desert ». Seules 4.368 librairies résistent dans la péninsule face à l’avancée de cette désertification culturelle et à la menace d’Amazon (@LesEchos) ; – La machine, le médecin et moi : l’intelligence artificielle nous soigne déjà (@Contrepoints) ; – Le succès fulgurant du podcast quotidien du New York Times. Lancé en janvier 2017 avec une équipe de quatre personnes, le podcast quotidien d’actualité du journal américain affiche deux millions d’auditeurs par jour, un record. Porté par un intérêt de plus en plus grand du public pour ce format, « The Daily » emploie aujourd’hui 17 personnes (@LesEchos) ; – Réseau 5G : les Etats-Unis mettent en garde le Royaume-Uni contre Huawei. Le secrétaire adjoint au département d’Etat américain a déclaré que si le Royaume-Uni avait recours à Huawei pour le déploiement de son réseau 5G, comme cela a été évoqué, les Etats-Unis pourraient remettre en question leur coopération en matière de renseignement (@LesEchos).

29 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#LaVilleMiroir

Légende imageCourbevoie (Hauts-de-Seine) en avril 2019. Crédit photo : @padam92.

#Transport

► Pour pallier le manque de transports en commun en zone rurale, Vincent Delmas, un chef d’entreprise installé à Bouc-Bel-Air dans les Bouches-Du-Rhône, a créé un service de covoiturage, un service proposé clé en main aux mairies. Nommé « Atchoum », parce qu’Atchoum réalise vos souhaits, propose aux communes des abonnements qui donnent accès à son site Web, à l’application mobile et à son service téléphonique. Vincent Delmas explique que « sur les 36 000 communes de France, 34 000 sont habitées par moins de 3 500 personnes, et dans ces communes il n’y a rien… et j’ai appris que la préoccupation première des collectivités, c’est la mobilité ». Un chef d’entreprise qui précise « de plus la population majoritaire dans ces zones ce sont les personnes âgées qui souvent, n’ont pas la possibilité de se déplacer par leurs propres moyens. » (@franceinfo).

#Media

► La Balade Virtuelle, premier podcast francophone consacré aux médias immersifs. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Méta-Media lance sa première série de podcasts La Balade Virtuelle en partenariat avec Fabbula, un observatoire de la création immersive (qui inclut la réalité virtuelle, la réalité augmentée, le projection mapping et tout autre dispositif qui créé des expériences plutôt que des images). La série explore les possibilités créatives autour des technologies immersives à travers les récits et retours d’expériences des créateurs. On s’intéressera donc moins à la tech qu’aux contenus, à la création. Entretien avec son fondateur Fabien Siouffi sur la genèse de ce projet. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Entreprise

► Sommet des start-up à Aix-Marseille: quel avenir pour le travail ? Quels seront les changements dans le monde du travail demain? Et comment y préparer les jeunes générations ? Pour Sylvie Brunet, professeure associée dans le domaine de la RSE, de l’audit social et du management des ressources humaines chez Kedge Business School, Pascal Lorne, fondateur de l’agence d’intérim Gojob, et Delphine Remy-Boutang, créatrice de The Bureau, le numérique aura un rôle crucial à jouer. Surtout quand on sait que 80% des métiers que l’on occupera en 2030 n’existent pas encore aujourd’hui. A l’avenir, le monde du travail sera confronté à toujours plus de robotisation, à la remise en cause de la hiérarchie, et à des profils de plus en plus qualifiés et diversifiés alors que les emplois seront de plus en plus précaires. (@Challenges).

#Téléphonie

► Début de course chaotique pour la 5G. Faux départ pour une révolution annoncée. Le combat promettait d’être épique. Et les participants étaient prêts à en découdre. Entre la Corée du Sud et les Etats-Unis, lequel des deux pays allait être le premier à rafler la couronne du lancement mondial de la 5G, au nez et à la barbe de la Chine ? L’enjeu est ni plus ni moins de gagner une bataille décisive dans la course à la suprématie technologique. Bien décidés à démontrer leur leadership sur cette nouvelle génération d’accès à Internet très haut débit sur smartphone, les deux nations étaient au coude à coude dans ce sprint qui s’est conclu début avril… par un raté. (@LExpress).

#Finance

► Trader, un métier de plus en plus menacé par les robots. Le métier de trader fait beaucoup moins recette que par le passé. « Ce n’est plus un métier d’avenir, comme c’était le cas il y a dix ans encore », avance Éric Dor, directeur des études de l’Ieseg School of Management. De fait, un peu partout, les banques se défont progressivement de ces « golden boys », qui ont fait fantasmer des générations d’étudiants jusqu’à la crise financière de 2008. Ainsi, chez Goldman Sachs, à New York, la salle de marché de trading actions ne compte plus que deux opérateurs depuis 2017, contre 600 au temps de sa splendeur ! En six ans, entre 2012 et 2018, plus d’un quart des postes de trader (actions et obligations) a déjà été supprimé dans les douze plus grandes banques mondiales (dont BNP Paribas et Société générale), note le cabinet Coalition. Ils n’étaient plus que 9700 l’an dernier contre 13.300 en 2012. Et cette tendance devrait s’accélérer. (@Figaro_Economie).

#Data

► L’UE crée un gigantesque fichier biométrique : un « point de non-retour » ? Le 16 avril, le Parlement européen a voté à Strasbourg un ensemble de mesures permettant d’« améliorer l’échange de données entre les systèmes d’information de l’UE pour gérer les frontières, la sécurité et les migrations ». « Les systèmes couverts par les nouvelles règles comprendraient le système d’information Schengen, Eurodac (registre des demandeurs d’asile), le système d’information sur les visas (VIS) et trois nouveaux systèmes : le système européen de casiers judiciaires des ressortissants de pays tiers (ECRIS-TCN), le système d’entrée/sortie (EES) et le système européen d’information et d’autorisation des voyages (ETIAS) », lit-on sur le site du Parlement. Traduction : six registres, dont les trois derniers concernent des citoyens non membres de l’UE, sont unifiés en une seule base de données géante, comprenant en partie des données biométriques (empreintes digitales et images faciales). Ce projet porte le nom de Common Identity Repository ou CIR. (@usbeketrica).

#Information

► « Contre les fake news, la meilleure régulation reste la pensée critique ». Dans Déchéance de rationalité (Grasset, 2019), le sociologue, spécialiste des croyances collectives, Gérald Bronner raconte son expérience dans le centre de déradicalisation de Pontourny. L’occasion pour lui d’y analyser les ressorts des croyances, fake news et autres théories du complot et d’esquisser des solutions. Il explique : « En effet, la situation du marché de l’information, qui croise le fonctionnement ancestral de notre cerveau, aboutit immanquablement à des flots de crédulité. Plus récemment, l’incendie de Notre-Dame de Paris a reçu son lot de théories du complot. Cela paraît paradoxal. C’est ce que j’appelle le paradoxe de la crédulité informationnelle. Plus il y a d’informations disponibles dans le marché de l’information, et plus il est possible pour chacun d’entre nous d’aller chercher des informations qui vont dans le sens de nos croyances préalables. Il s’agit là de biais de confirmation. » (@usbeketrica).

#MediaSocial

► Modération de la haine suprémaciste : ce que font (ou pas) Facebook, YouTube et Twitter depuis Christchurch. L’histoire a semblé vouloir se répéter. Samedi 27 avril, un Américain a ouvert le feu dans une synagogue à San Diego, en Californie, et tenté de diffuser en direct sur Facebook la vidéo de son attentat. Une personne a été tuée et trois autres blessées dans cette attaque à l’arme automatique. L’auteur avait annoncé quelques heures plus tôt sur le forum 8chan son intention d’attaquer un lieu de culte juif, et publié un « manifeste » en ligne dans lequel il se réclamait du suprémacisme blanc. Ce mode de revendication en ligne est une copie assumée de celui du terroriste de Christchurch, qui, en Nouvelle-Zélande, à la mi-mars, avait tué cinquante personnes dans deux mosquées. Depuis ce massacre, l’un des attentats les plus violents commis récemment au nom de la haine des musulmans, la question de la modération des contenus haineux postés par des suprémacistes blancs a pris une tournure politique inégalée. (@lemondefr).

#Ville

► Les « villes-éponges », entre mythe et réalités. Renforcer la résilience des villes face aux inondations et valoriser les eaux de pluie torrentielles… en se métamorphosant en gigantesque éponge ? Comme nombre de néo-concepts urbanistiques, la figure de la « ville-éponge », née en Chine, frise l’utopie. Tant mieux ? « Des villes qui ont établi un lien entre infrastructure verte et implémentation de mesures de « développement à faible impact » avec un asset management efficace au sein d’une approche qui associe eaux de pluie et mitigation des inondations ». C’est ainsi que le Canadian Water Summit définit, tant bien que mal, le pourtant très évocateur concept de « ville-éponge ». La métaphore, en effet, est parlante : selon cette vision, la ville et ses infrastructures vertes doivent « absorber » les eaux de pluie et, plutôt que de les éliminer, les valoriser. (@weareleonard).

#RevueDeLiens

► – Des appartements Airbnb au coeur du Rockefeller Center. La plateforme Airbnb a conclu un accord avec le propriétaire d’un immeuble du Rockefeller Center pour y aménager 200 appartements en location de courte durée. Objectif : réduire la pression que le développement de son offre fait peser sur les logements de la ville. (@LesEchos) ; – Les scientifiques prévoient une « accélération imminente » de l’extinction des espèces. 150 scientifiques venus de 130 pays travaillent à partir de ce lundi sur la première évaluation mondiale des écosystèmes depuis près de 15 ans. (@LExpress) ; – Suprémacisme blanc, pressions politiques : le casse-tête de la modération sur Twitter. Une longue enquête publiée par le site Vice révèle les difficultés techniques et politiques rencontrées par Twitter pour endiguer les propos racistes et haineux de ses utilisateurs. @FigaroTech) ; – Huawei : le ministre britannique des Affaires étrangères appelle à la prudence. La semaine dernière, la Première ministre Theresa May avait donné son feu vert, selon des fuites dans la presse, à Huawei pour participer au déploiement au Royaume-Uni du réseau 5G, future génération ultrarapide de l’internet mobile. (@Challenges) ; – La télésurveillance : « the next big thing » de la télémédecine (@frenchweb).

28 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 28 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

x► Les villes sont plus animées que jamais et ce sont les pauvres qui souffrent le plus. Dans les villes surpeuplées, les quartiers les plus pauvres sont souvent les plus pollués par le bruit. Mais les avancées en architecture et en ingénierie du son pourraient offrir des solutions. Ainsi, à mesure que les villes grossissent, le bruit deveint de plus en plus présent. En Grande-Bretagne, par exemple, une enquête nationale du gouvernement sur le bruit a révélé une « augmentation statistiquement significative » du nombre de personnes interrogées ayant déclaré être perturbées par le trafic routier, les voisins, les aéronefs et les chantiers de construction. Et ce sont les pauvres qui font face au plus grand vacarme. Aux États-Unis, des recherches menées en 2017 suggèrent que les quartiers urbains les plus pauvres ont près de deux décibels de plus que les zones riches. La pollution sonore traque la ségrégation sociale. (@guardian). Légende image : Mint Street Estate(Londres) a été conçu pour minimiser le bruit causé par le passage des trains. Auparavant, il s’agissait d’une zone industrielle considérée comme trop bruyante pour vivre. Crédits photo : Kilian O’Sullivan / View / Alamy.

#Energie

► Le Costa Rica compte bannir toute énergie fossile d’ici à 2050. Lancé en février par le gouvernement de ce pays de cinq millions d’habitants, le Plan national de décarbonation veut se débarrasser des énergies émettrices de gaz à effet de serre telles que le charbon, le pétrole ou le gaz naturel. Premier objectif : que 70 % des transports publics passent à l’électrique à l’horizon 2035 et 100 % en 2050. Un pari tout à fait réalisable pour la diplomate costaricienne Cristiana Figueres, qui a participé aux négociations de l’Accord de Paris sur le climat. « Une fois que nous aurons réussi le processus d’électrification de la mobilité et relancé une agriculture et un élevage plus efficaces, cela fera boule de neige » et permettra d’accélérer la décarbonation, prédit-elle. Le plan national voulu par le président Carlos Alvarado ambitionne de toucher tous les aspects de l’économie et prévoit un programme de reforestation, l’amélioration de la gestion des déchets et l’assainissement dans toutes les zones urbaines. (@LePoint).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► L’étau se resserre autour de Facebook. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les géants du Web ont bloqué une loi qui les auraient empêché de vous enregistrer sans votre consentement ; – La France et la Nouvelle Zélande organiseront un sommet à Paris le 15 mai « pour tenter de mettre un terme à la capacité d’utiliser les médias sociaux pour organiser et promouvoir le terrorisme et l’extrémisme violent » ; – En 10 ans, le data-journalisme est passé d’un exercice de niche à un rôle clé dans les salles de rédaction du monde entier ; – Encore une fois attention ! Twitter ne représente pas la population ; – Dix newsletters que les journalistes doivent absolument lire.

#Commerce

► Walmart riposte à Amazon Go avec son magasin du futur alimenté par l’IA. Walmart poursuit son offensive anti-Amazon. Le géant de la grande distribution cherche désormais à réinventer l’expérience client dans les magasins physiques. Un impératif pour le groupe américain dans la mesure où les magasins sans caisse Amazon Go commencent à fleurir un peu partout aux États-Unis. Dans ce contexte, Walmart vient d’ouvrir au public un magasin d’un nouveau genre à Levittown, près de New York. Ce concept-store présente la particularité de reposer sur l’intelligence artificielle pour optimiser son fonctionnement. Le magasin propose plus de 30 000 articles. Une taille conséquente qui tranche avec la superficie plus restreinte des magasins Amazon Go. Le magasin futuriste de Walmart nécessite plus de 100 employés, mais les progrès en matière d’intelligence artificielle pourraient rapidement diminuer ce chiffre. (@frenchweb).

#Plateforme

► Twitch, la culture du partage. Par Damien Douani, explorateur digital et expert nouveaux médias. Billet invité. La venue d’un poids lourd de l’univers digital dans un événement aussi installé et statutaire que le  MIPTV (qui a eu lieu du 8 au 10 avril) n’est jamais un hasard. C’est un signal peu faible que « quelque chose change », une main tendue aux producteurs mondiaux qui arpentent les allées du Palais des Festivals de Cannes, cartes de visite et catalogues de programmes en mains. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Cryptomonnaie

► A Vierzon : Samsung investit dans la start-up Ledger. La start-up Ledger revient à Vierzon. Cette entreprise a conçu un coffre-fort numérique pour sécuriser les clés d’accès aux portefeuilles de monnaie virtuelle, la cryptomonnaie, dont l’exemple le plus célèbre reste le bitcoin. Ledger avait été créée en 2015, au coeur du Cher, avant que le décollage de son activité de la conduise à délocaliser à Paris, puis en Chine. Le 5 octobre, Ledger avait annoncé une nouvelle usine de 4000 m², appelée LedgerPlex. Coût : 8 millions d’euros, d’après le Berry Républicain, pour embaucher jusqu’à 120 salariés. (@franceinfo).

#Travail

► « De l’unicité du travailleur au temps de la globalisation numérique ». La chronique de David Lacombled sur le site. Alors que le travail devient une option de notre vie, ne serait-ce que par l’allongement de son espérance, l’état d’esprit et les outils du numérique concourent à la déspatialisation de l’entreprise. Celle-ci n’est plus une enceinte close, produisant en autarcie, en circuit de communication fermé. Elle devient un hub où fusionnent les hommes, les savoirs et les savoir-faire. C’est la question que pose Alexandre Pachulski dans son essai Unique(s) : Et si la clé du monde de demain, c’était nous ? (Editions EPA) : « Et si l’entreprise, plutôt que d’être ce lieu que l’on subit plus de dix heures par jour pendant plus de 40 ans, devenait un lieu où il est possible de s’accomplir ? ». Fort d’un doctorat spécialisé en intelligence artificielle, celui considère en outre qu’«à l’orée d’un futur où les intelligences artificielles, les robots, l’Internet des objets, la réalité virtuelle envahiront nos vies personnelles et professionnelles pour le meilleur ou pour le pire ». Lire la suite sur le site @Lopinion_fr. David Lacombled est président de La Villa numeris.

#Téléphonie

► Le géant japonais des télécommunications Softbank vient de présenter un projet de « drone relais » capable de fournir une connexion 5G stable sur un large territoire. Ce type d’appareil pourrait ainsi survoler des zones non couvertes par les réseaux traditionnels ou celles touchées par une catastrophe naturelle. Selon Softbank, ce projet est né de la catastrophe de Fukushima, en mars 2011. Après le passage d’un tsunami dévastateur, la société nippone avait déployé des camionnettes ou des ballons dotés d’antennes relais. La première solution ne permettait de couvrir qu’un très faible territoire, tandis que la seconde était très vulnérable aux vents. (@LesEchos)

#RevueDeLiens

► – Hulu, la pépite du streaming vidéo sur laquelle Disney veut mettre la main. Selon CNBC, le géant du divertissement négocierait avec Comcast pour racheter les 30 % de l’opérateur télécoms dans le service de streaming de vidéos. L’opération lui permettrait de devenir actionnaire à 90 % de l’entreprise. https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/hulu-la-pepite-du-streaming-video-sur-laquelle-disney-veut-mettre-la-main-1014530 (@LesEchos); – « Nous pouvons avoir vingt ou trente licornes françaises d’ici 2020-2025 », estime Cédric O. Régulation des plateformes, création de champions numériques, e-administration : Cédric O, le nouveau secrétaire d’Etat au numérique, détaille ses chantiers. Son rôle est aussi d’inventer un état de droit dans le numérique, alors qu’aujourd’hui l’Etat a du mal à se positionner. (@LesEchos) ; – La nouvelle semaine en enfer de Facebook. Le géant américain, qui a publié des résultats trimestriels solides, est visé par trois nouvelles enquêtes. Comme dans les affaires précédentes, les juges lui reprochent le manque de protection ou l’utilisation des données de ses utilisateurs.

27 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 27 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Médecine

► À 5300 mètres d’altitude, les mystères des habitants de la plus haute ville du monde. Les mines d’or de La Rinconada, au-dessus du lac Titicaca, au Pérou, attirent des dizaines de milliers d’ouvriers. Ils vivent dans une ambiance de Far West glacial, à 5300 mètres, une altitude délétère pour l’être humain. Comment font-ils pour survivre ? Une équipe de chercheurs a décidé de percer ce mystère. « Nous ne sommes tout simplement pas faits pour vivre à une telle altitude, explique Samuel Vergès, physiologiste grenoblois. C’est pour cette raison que La Rinconada, ville la plus haute du monde et où la vie est logiquement impossible à long terme pour l’homme, est pour nous un laboratoire à ciel ouvert et reste une énigme. ». (@Figaro_Inter). Légende image : Dans le froid, les « pallaqueras » grimpent sur les terrils de minerai qu’elles cassent au marteau à la recherche du filet d’or oublié par les mineurs. Crédits photo : Tom Bouyer

#IntelligenceArtificielle

► Toulouse, nouvelle place forte de l’intelligence artificielle. Le projet toulousain #ANITI porté par @Univ_Toulouse a été labellisé pour 4 ans en tant qu’Institut Interdisciplinaire en Intelligence Artificielle (3IA) aux côtés des projets de Paris (La Prairie), Grenoble et Nice. Le projet rassemble plus de 200 chercheurs de Toulouse et sa région, et d’une trentaine d’entreprises. L’enjeu est de faire de Toulouse un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle. « Cette labellisation va nous permettre d’obtenir des dotations d’Etat, académique et industrielles de près de 60 millions d’euros, détaille Philippe Raimbault, président de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées mais ce montant pourrait rapidement atteindre les 100 millions d’euros avec l’aide de la Région Occitanie ou encore celle de la Métropole. » (@franceinfo).

► Quatre instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle (3IA) ont été annoncés le 24 avril par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Frédéric Vidal, dans le cadre de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle. Grenoble, Nice, Toulouse et Paris ont été labellisés pour une période initiale de 4 ans : – L’institut niçois 3IA Côte d’Azur se spécialise dans les applications de santé, biologie numérique et les territoires intelligents. Sa particularité : une approche fondamentale et bio-inspirée ; – L’institut parisien 3IA PRAIRIE se spécialise dans les applications de santé, transports et environnement avec une approche recherche fondamentale orientée vers les applications ; – L’institut toulousain 3IA « ANITI » cible les secteurs d’application de la mobilité et du transport, de l’environnement, de la santé et de la robotique pour l’industrie du futur et sa particularité est d’adopter une approche hybride de l’intelligence artificielle ; – L’institut grenoblois 3IA « MIAI Grenoble-Alpes » travaillera sur l’intelligence artificielle appliquée aux domaines de la santé, l’environnement et l’énergie avec comme particularité de traiter à la fois les aspects algorithmiques et matériels de l’IA. (@IT_technologies).

► Microsoft ouvre une école et un «lab» en intelligence artificielle à Nantes. Microsoft a annoncé son implantation à Nantes afin d’accompagner les entreprises qui le souhaitent à passer à l’intelligence artificielle. Un lieu dédié est ouvert dans des locaux proches de la CCI, tandis qu’une école de formation accueillera ses premiers apprenants à l’automne. « L’intelligence artificielle va remettre en question les organisations, indique Carlo Purassanta, président de Microsoft en France. Ça crée chez certains de l’anxiété mais il faut comprendre les changements, savoir comment on peut l’utiliser. Tous les jobs vont changer, plutôt de façon positive, avec des tâches moins répétitives. » (@20minutes).

#TransformationDigitale

► Onepoint s’attaque à Lyon. Déjà présent à Bordeaux, Nantes et Toulouse, la société onepoint, architecte de la transformation numérique des entreprises et des organisations, annonce son implantation à Lyon avec une équipe de 30 experts amenés à passer à une centaine d’ici à la fin de l’année. Deux cents postes sont actuellement ouverts au recrutement, dans les domaines du design, de la data, de l’intelligence artificielle ou de la cybersécurité. Dans l’écosystème local, il cible l’industrie 4.0, la smart city, la santé et le domaine réglementaire et sécuritaire (anonymisation des données et cyberdéfense). Depuis Lyon, il compte développer l’est de la France et la Suisse, mais les bureaux de province travaillent aussi à l’échelon national et international (15 % de l’activité) : « De Bordeaux on a fait une mission en Inde. » (@EchosExecutives).

26 Avr

Régions.news #374 – Edition du vendredi 26 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. #LaVilleMiroir. La nouvelle façade de l’ancien grand magasin « La Samaritaine », rue de Rivoli  à Paris, avril 2019. Crédit photo : @padam92.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le département d’Eure-et-Loir a voté la constitution d’une société pour construire 86 pylônes de téléphonie mobile. Comme détaillé dans L’Echo Républicain, la structure sera détenue à 49 % par le département et à 51 % par ATC, le spécialiste américain de la location de tours. Cette initiative départementale traduit le sentiment de beaucoup de collectivités vis-à-vis du programme national pour l’installation de la 4G : trop peu et trop lent. À Chartres, on estime à une centaine de sites les besoins pour couvrir le département, contre 21 prévus dans le cadre de ce programme dit « New Deal ».

#JeuVidéo

► Depuis quelques années, la folle croissance de l’e-sport ou sport électronique (pratique sur Internet d’un jeu vidéo) attire toutes les convoitises. En France, Poitiers a pris de l’avance sur tout le monde. La commune est devenue avec le temps une place incontournable de ce secteur en pleine expansion. Désormais, tous les ans lors du week-end de Pâques, la ville accueille la Gamers Assembly, l’un des événements les plus emblématiques de l’e-sport en France. Cette année, pour la 20ème édition, 2 500 joueurs s’y sont réunis pour s’affronter sur les jeux vidéos phares du moment.

#DémocratieParticipative

► Strasbourg dispose de sa boîte à idées numérique. Un site internet Vision Strasbourg doublé d’une application pour écrans mobiles (tablettes et smartphones) permet aux Strasbourgeois de donner leur avis et de contribuer à l’aménagement de leur ville. « Tout le monde a des idées et des propositions, mais en dehors des périodes d’élections, on ne nous donne pas la parole, explique la chargée de presse de l’association. Nous voulons permettre également aux invisibles de s’exprimer. » A l’origine du projet, une dizaine de personnes originaires de Strasbourg et d’horizons différents, amoureuses de leur ville. « Comme Genève et New York, Strasbourg est une ville d’institutions internationales, mais elle n’a jamais réussi à avoir la même aura que les autres, explique le président de l’association, Nous avons cherché ce qui pourrait la faire rayonner davantage, et nous nous sommes dit que nous allions en faire la capitale mondiale de la démocratie participative. »

#Politique&Digital

► « Il faut chercher les voies d’une démocratie liant une vie politique locale renforcée et musclée avec un monde numérique libre, mais régulé », écrit Jean Viard, sociologue, dans son dernier ouvrage « L’implosion démocratique » paru en avril 2019 (p 66). Écouter sur @FranceCulture, « Jean Viard et le grand débat »

Légende image. #LaVilleMiroir. Place Charles de Gaulle à Puteaux (Hauts-de-Seine), avril 2019. Crédit photo : @padam92.

#Territoire

► « L’évolution de la consommation, des dépenses publiques et privées, montre que nous entrons dans une économie « antropocentée », c’est-à-dire focalisée non plus sur des objets possédés, mais sur l’individu lui-même, son corps, son cerveau, ses émotions. La santé, et plus généralement le bien-être, l’alimentation, qui n’est plus seulement de subsistance, le divertissement, la mobilité, la sécurité, l’éducation : tels sont les grands secteurs du futur », écrit Pierre Veltz, économiste et sociologue, dans son ouvrage « La France des territoires, défis et promesses » publié en février 2019 (p100). À lire sur le site @FR_Conversation : Douze métropoles et le désert français… ou une « métropole France » ? Ainsi dans son dernier livre, Pierre Veltz invite à considérer la France comme une vaste aire métropolitaine, structurée par une dizaine de grandes villes vivant en étroite symbiose à la fois avec la capitale et les territoires moins denses qui les entourent. Il souligne les atouts de l’ensemble et les complémentarités entre les composantes, affirmant qu’aucun territoire n’est condamné et que tous peuvent être porteurs de projets ambitieux.

#Sciences

► D’après une étude menée par l’université Rutgers aux États-Unis, un algorithme pourrait permettre de tester la toxicité de différents produits chimiques sans recourir aux animaux. « Il existe un besoin urgent à travers le monde de trouver un moyen précis, rapide et à faible coût de tester la toxicité des produits chimiques afin de garantir la sécurité des personnes qui les manipulent et des milieux dans lesquels ils sont utilisés. Les tests sur les animaux ne peuvent pas à eux seuls répondre à ce besoin », soutient Daniel Russo, chercheur sur le projet.

#Architecture

► La technologie 3D sera utilisée pour rebâtir la cathédrale Notre-Dame de Paris détruite par l’incendie lundi 15 avril. L’édifice sera reconstruit grâce, entre autres, à la 3D. Il existe de nombreuses cartographies 3D des monuments importants dans le monde, dont la cathédrale Notre-Dame. L’historien Andrew Tallon (décédé en 2018), spécialisé dans l’imagerie 3D des bâtiments historiques, a passé au peigne fin plus de 45 édifices dans le monde dont Notre-Dame. Ce scientifique utilisait des scanners lasers montés sur des trépieds pour balayer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, ce qui lui a permis de créer un modèle 3D extrêmement fidèle de la cathédrale, de toutes les voûtes, toutes les gargouilles, toutes les pierres et probablement aussi la charpente.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Musique gratuite sur les enceintes connectées Amazon et Google, mais Facebook arrive. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – #NOTREDAME. La « routine habituelle » de théories du complot et autres fake news lors de faits exceptionnels n’a pas tardé à se mettre en place. Au menu :conspirations anti-islam et désinformation massive sur l’origine de l’incendie qui se sont propagées à toute vitesse sur les réseaux sociaux. Phénomène face auquel Twitter et YouTube ont eu du mal à lutter. L’IA de YouTube a particulièrement été mis en difficulté en confondant des vidéos de Notre-Dame avec les attaques du 11 septembre. Cinq leçons de fact-checking de l’incendie de Notre Dame ; – Comment résister mentalement aux fake news ? ; – Journalisme basé sur les faits : « Le système est cassé, mais les journalistes ont beaucoup de mal à l’admettre » ; – Un chercheur en sciences cognitives explique pourquoi les humains sont si réceptifs aux fake news.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#IntelligenceArtificielle

► La France aura bien ses quatre instituts. Ils ont tous passé l’oral d’admission : les quatre projets d’instituts interdisciplinaires de l’intelligence artificielle (3IA) présélectionnés à l’automne ont été confirmés, mercredi, par le jury. Il s’agit de Grenoble (avec son projet « MIAI@Grenoble-Alpes »), Nice (« 3IA Côte d’Azur »), Paris (« Prairie »), et Toulouse (« Aniti »), selon un communiqué du gouvernement. « Nous espérons des percées dans les dimensions sociales et environnementales en particulier par une réforme du système de santé avec des traitements médicaux personnalisés, plus efficaces et moins invasifs, explique Eric Gaussier, porteur du projet grenoblois. Nous espérons aussi nous doter d’outils qui permettront à l’humanité de mieux surveiller et protéger son environnement. Nous souhaitons enfin améliorer la compréhension des intérêts et des risques du développement de l’IA pour les sociétés humaines. » (@LesEchos). Légende image : Le projet de l’université de Grenoble, MIAI@Grenoble-Alpes, fait partie de ceux qui ont été finalement sélectionnés. Crédits photo : Université de Grenoble.

#Ville

► Services connectés, communication, mobilité… la smart city sera vraiment intelligente. Concept issu de la Silicon Valley, la ville intelligente, ou « smart city », est aujourd’hui vue comme un modèle à suivre. De nombreuses technologies se développent pour la rendre effective. Les phases d’expérimentation se révèlent plutôt concluantes et semblent illustrer la pertinence d’un écosystème fondé principalement sur les services connectés, la communication et la mobilité. (@siecledigital).

► « Le Salon des Maires d’Ile-de-France c’est le lieu où l’on prouve que nous avons les moyens et les capacités de réinventer le modèle communal et que l’on peut accompagner, voire anticiper les révolutions qui sont déjà aux portes de nos villes », rappelle Stéphane Beaudet, Président de l’AMIF à l’heure du bilan de cette 23ème édition du Salon des Maires d’Ile-de-France qui s’est tenu le 18 avril. « Ce salon permet aussi de mêler l’infiniment petit que constitue le quotidien des maires ; les crèches, la restauration scolaire, la sécurité… et l’infiniment grand avec des débats sur la réorganisation institutionnelle en Ile-de-France ». Bilan satisfaisant pour le Président de l’AMIF puisque « pendant ces trois jours, il y en a eu pour tous les goûts avec un important travail d’échange de bonnes pratiques d’une commune à l’autre. » A lire : Salon des Maires d’Ile-de-France : des élus attentifs aux décisions gouvernementales (@villeintelmag).

#Energie

► Eolien flottant : les grandes ambitions de l’Occitanie. Pendant 3 jours, des professionnels de l’éolien flottant venus du monde entier sont réunis à Montpellier, à l’occasion du 6ème salon Floating Offshore Wind Turbines (FOWT 2019), preuve de l’intérêt des acteurs de ce secteur économique pour notre région. L’Occitanie est en effet à la pointe du combat en faveur du développement de cette énergie propre. Encore au stade de prototype, 4 éoliennes flottantes seront implantées au large de Gruissan d’ici 2021, dans le cadre du projet Eolmed. Elles seront construites sur place, dans l’Aude, dans la future extension en cours d’aménagement dans le port de Port-la-Nouvelle, en acier et en béton. Un chantier qui devrait générer 150 emplois durant 12 à 18 mois. Une autre ferme pilote verra le jour sur le site de Leucate/Le Barcarès (Pyrénées-Orientales), dans le cadre du projet Les Eoliennes du Golfe du Lion. (@franceinfo).

#Economie

► Client à vie. L’économie bascule dans une logique de l’abonnement. Les entreprises plébiscitent cette tendance. Mais le client est il gagnant quand il est locataire, plus que propriétaire ? Edito de David Barroux. Quel est le point commun entre une lame de rasoir, une voiture, la musique, un journal, un smartphone, une bouteille de vin, une série ou un logiciel ? Ils peuvent désormais tous être consommés sous la forme d’un abonnement. Les années passent et de plus en plus de secteurs se convertissent à ce nouveau mode de consommation. Autrefois, la vente à l’acte était la règle. Aujourd’hui l’abonnement devient la norme. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Santé

► Comment Tencent façonne l’avenir du système de santé chinois. Tencent Trusted Doctor, start-up chinoise issue de la fusion en août 2018 entre Tencent Doctorwork et Trusted Doctors, a levé 250 millions de dollars. Parmi les investisseurs figurent Tencent Holdings, Sequoia Capital China et Country Garden Holdings. Il s’agit du premier tour de table de Tencent Trusted Doctor. Avec ce financement, la valorisation de la start-up dépasse le milliard de dollars, selon des informations de Reuters. Aujourd’hui, Tencent Trusted Doctor affirme effectuer des consultations en ligne avec plus de 440 000 médecins chinois qualifiés et disponibles dans son système. Son offre inclut des consultations en ligne, des services e-commerce et des contrôles physiques. (@frenchweb).

#Livraison

► L’ère de la livraison par drone officiellement lancée aux Etats-Unis. Outre une multitude de défis logistiques, le marché de la livraison par drone aux Etats-Unis fait face à des réglementations strictes. Elles sont principalement gérées par la Federal Aviation Administration (FAA), l’agence gouvernementale en charge des réglementations et des contrôles concernant l’aviation civile dans le pays. Les choses ont toutefois changé mardi, avec le feu vert donné par la FAA à Wing Aviation, filiale d’Alphabet, pour mener des opérations de livraison par drone dans la ville de Blacksburg, en Virginie. Cette certification, la première du type, ouvre la voie à une activité sur laquelle sont également positionnés Amazon, Uber et UPS aux Etats-Unis, mais aussi Alibaba, DJI, JD.com ou SF Express en Chine, Rakuten au Japon, ou l’Européen Airbus et son projet Skyways à Singapour.  (@frenchweb).

#RevueDeLiens

► – Uber lance ses vélos électriques à Bruxelles. Le service « Jump » propose 500 vélos électriques en libre-service. Coincée entre des embouteillages constants et des transports publics insuffisants, la capitale belge se tourne à son tour vers de nouvelles formes de mobilité urbaine, comme la trottinette électrique. (@LesEchos) ; – Une intelligence artificielle détecte la toxicité de substances chimiques. Déjà une découverte au tableau de chasse de l’intelligence artificielle (IA), dont le rayon d’action s’élargit à l’étude de la toxicité des substances chimiques. Elle révèle un risque d’obésité associé au bisphénol S, molécule de remplacement du décrié bisphénol A, un perturbateur endocrinien. L’informaticienne et chercheuse à l’Inserm Karine Audouze nous dévoile les ficelles de ce nouveau métier d’IA toxicologue. (@futurasciences) ; – La ZAD : une anthropologie du futur ? Alessandro Pignocchi, ancien chercheur en sciences cognitives et philosophie de l’art, est aujourd’hui auteur de BD. Il publie « La Recomposition des mondes » (collection Anthropocène chez Seuil), un essai politique déguisé en journal de bord qui retrace son expérience à la ZAD… (@franceculture) ; – Disney veut prendre le contrôle du site de streaming Hulu. Disney possède déjà 60 % de la plate-forme américaine, et veut maintenant racheter les 30 % que possède Comcast. @lemondefr) ; – « Le numérique menace plus les dictatures que les démocraties », dit Stéphane Richard. Dans un entretien aux « Echos », le président-directeur général d’Orange, affiche son optimisme sur la façon dont Internet modifie le jeu démocratique. Il estime notamment que le numérique est un facteur de réduction des inégalités. (@LesEchos) ; – Uber et Slack ont dévoilé de nouveaux éléments financiers avant leur entrée en bourse. Les « licornes » Uber et Slack viennent de dévoiler de nouveaux détails sur leurs entrées en bourses: alors que la firme de VTC revoit ses ambitions à la baisse sur son prix d’introduction, le service de messagerie fera appel à la « cotation directe ». (@Challenges).

25 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 25 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#ArtStreet

► Le Grand Bazhart à Dédale à Vannes. Le Grand Bazhart a posé ses valises à Vannes, au cœur de Dédale, un lieu dédié aux arts urbains où des graffeurs du monde entier sont venus créer des œuvres éphémères dans chacune des pièces de cet ancien bâtiment administratif. (@franceinfo). Crédit photo : Dédale

#Travail

► Sarah, « travailleuse du clic » : « La nuit, je remplis des demandes de devis qui me rapportent plusieurs euros d’un coup ». Comme Sarah, certaines femmes au foyer deviennent microtravailleuses, arrondissant les fins de mois sur des sites aux tâches rémunérées à la pièce. Sa journée, rythmée par les allers-retours matin, midi et soir jusqu’à l’école, où quatre de ses six enfants sont scolarisés, ressemble pourtant à une course contre la montre. L’après-midi, une fois le ménage fait et ses deux derniers nourris et endormis, Sarah s’installe au salon et se connecte de nouveau sur ses deux plates-formes de microtravail préférées – Moolineo et Loonea. Elle enchaîne alors les tâches : donner son adresse pour recevoir et tester la dernière lessive Ariel 3 en 1, postuler pour participer au panel de téléspectateurs de l’institut d’études marketing Harris Interactive, cliquer sur des articles de Grazia et Challenge, s’inscrire à la newsletter de la parfumerie Marionnaud, remplir de nouvelles demandes de devis… « Ça ne paraît pas énorme comme ça, mais, en me connectant tous les jours, j’arrive à gagner 200 à 300 euros par mois », explique cette mère de 26 ans. (@lemondefr).

#Entreprise

► Google : des employées et activistes anti-harcèlement sexuel dénoncent des représailles en interne. « Google mène des représailles contre plusieurs organisateurs » d’une protestation interne contre le harcèlement sexuel et pour l’égalité chez le géant du numérique, ont dénoncé, dans un e-mail interne envoyé lundi 22 avril, deux des figures du mouvement,  évèle le site Wired. Les auteures, Meredith Whittaker et Claire Stapleton, font partie des sept salariés qui ont lancé le Google Walkout for Real Change, une manifestation au cours de laquelle près de 20 000 employés sont descendus dans la rue, en novembre 2018, devant les bureaux de Google à Mountain View, en Californie, mais aussi à New York, Singapour, Londres, Dublin, Zurich, Toronto ou Chicago. (@lemondefr).

#Automatisation

► La robotisation devrait faire disparaître 14 % des emplois d’ici 20 ans, selon l’OCDE. A quoi ressembleront nos emplois dans quelques décennies ? Convaincus que le progrès technologique apportera le meilleur, les techno-optimistes décrivent un monde où les robots occuperont les tâches les plus ingrates tandis que les humains se consacreront à leurs loisirs. Les techno-pessimistes, eux, penchent pour un scénario où l’intelligence artificielle détruira massivement les emplois, engendrant pauvreté, conflits de classes et instabilité politique. Si le pire n’est jamais sûr, la robotisation nourrit déjà une grande anxiété au sein des classes moyennes des pays industrialisés. Dans L’Avenir du travail, le nouveau rapport qu’elle publie jeudi 25 avril, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’efforce de faire le tri entre les inquiétudes légitimes et les peurs excessives sur le sujet. Elle dresse un tableau aussi nuancé que complexe. (@lemondefr).

#EconomieAttention

► Tristan Harris, l’ex-ingénieur qui veut empêcher la technologie de « dégrader l’humain ». Et si, derrière l’actuelle « cacophonie » des « scandales » touchant les technologies numériques, il y avait une raison principale ? C’est la thèse exposée mardi 23 avril par Tristan Harris, le fondateur du Center for Humane Technology, une organisation à but non lucratif créée pour combattre les maux engendrés par la technologie. Pour lui, la technologie « dégrade l’humain », parce qu’elle a installé « une économie de l’extraction de l’attention », « une course pour pirater nos instincts » et transformé nos smartphones en « machines à sous ». Il voit là « la source » de la plupart des dangers de l’époque connectée : « la baisse de notre attention », « l’addiction de nos enfants aux écrans », « la polarisation du débat démocratique », « la transformation de la vie en une compétition de “J’aime” et de “partages” »… (@lemondefr).

#Medecine

► Yann Le Cun : « l’intelligence artificielle ne supprimera pas le métier de radiologue ». Il évoque même une amélioration des conditions de travail des radiologues. « Cela devrait rendre le travail un petit peu moins routinier dans certains cas. Je suis assis à côté de radiologues à l’école de médecine de NYU, [NDLR : New York University] qui passent une bonne partie de la journée dans une salle sombre à regarder des écrans et à passer d’une tranche à l’autre. Un réseau de neurones cognitif peut regarder le volume complet simultanément et appréhender le volume de l’image complet, au lieu de visualiser des tranches. Ce qui permet probablement de mieux interpréter l’image. Le métier de radiologue va changer, d’une certaine manière la productivité, la fiabilité et son intérêt vont s’améliorer » pense-t-il. ().

#Renseignement

► Les échanges de données sensibles entre pays peuvent avoir « des conséquences sur la vie privée des Français »Après trois ans d’existence, le gendarme des services de renseignement se rebiffe. La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), née fin 2015, de la première loi votée sur ce domaine sensible, s’était, jusqu’à présent, contentée de fournir un bilan statistique et juridique des collectes de données réalisées par les services secrets. Dans son rapport 2018, publié jeudi 25 avril, elle décide, cette fois, d’aborder des sujets qui fâchent et dénonce, poliment, la mise à l’écart de pans entiers de la surveillance des communications. Certes, la CNCTR ne donne qu’un avis facultatif sur le recours à un ensemble de techniques, dont les écoutes ou la géolocalisation, validées par Matignon, mais elle est la seule autorité administrative indépendante autorisée à vérifier sur pièces et sur place la réalité de ces surveillances. (@lemondefr).

#RevueDeLiens

► – Entre fachosphère et sites douteux, les activités troubles de @fandetv (@lemondefr) ; – Artefact inaugure le lab d’intelligence artificielle Carrefour-Google. Artefact, Carrefour, et Google ont décidé d’unir leurs forces en mettant en place un lab en Intelligence Artificielle. Leur objectif ? Mettre au point des solutions liées aux grandes fonctions de la distribution tout en utilisant le potentiel de l’intelligence artificielle. (@bymaddyness) ; – Airbnb, future plateforme de vidéos en streaming ? (@frenchweb) ; – Data: Facebook prêt à payer une amende record de 3 à 5 milliards de dollars (@frenchweb) ; – La start-up Permettez-moi de construire lève un million d’euros. Aurélien de Nunzio, fondateur de la legaltech Permettez-moi de construire, et lauréat 2018 du concours organisé lors du Sommet des start-up de Lille, annonce une deuxième levée de fonds. (@Challenges) ; – Sommet des start-up à Aix-Marseille : un vent tech venu du Sud. Alors que s’ouvre ce jeudi le Sommet des start-up à Aix-Marseille, Challenges est allé à la découverte de l’exceptionnel dynamisme provençal.  (@Challenges) ; – Sommet des start-up : les grands vainqueurs du duel des start-up sudistes (@Challenges) ; – France : l’annulation du redressement fiscal de Google confirmée en appel. La Cour administrative d’appel de Paris, saisie en juillet 2017 par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, a confirmé jeudi l’annulation du redressement fiscal infligé par l’Etat français au géant américain Google. (@Challenges) ; – Démocratie participative : le « community organizing » peut-il faire mieux que le Grand débat ? (@franceculture).

24 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 24 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#JeuVidéo

► Depuis quelques années, la folle croissance de l’e-sport ou sport électronique (pratique sur Internet d’un jeu vidéo) attire toutes les convoitises. En France, Poitiers a pris de l’avance sur tout le monde. La commune est devenue avec le temps une place incontournable de ce secteur en pleine expansion. Désormais, tous les ans lors du week-end de Pâques, la ville accueille la Gamers Assembly, l’un des événements les plus emblématiques de l’e-sport en France. Cette année, pour la 20e édition, 2500 joueurs s’y sont réunis pour s’affronter sur les jeux vidéos phares du moment « Pas une seule grande équipe ne rate la Gamers assembly », assure Désiré Koussawo, président d’honneur de FuturoLAN, l’association qui organise l’événement. (@frenchweb). Crédit photo :  Crédit: AOC Gaming/Twitter.

#Transport

► Comment Vichy et Clermont-Ferrand vont expérimenter les véhicules sans conducteur. A Vichy, les passants pourront bientôt croiser un véhicule sans chauffeur. La Ministre des Transports Elisabeth Borne a annoncé mercredi 24 avril que l’agglomération ferait partie des 16 territoires retenus par l’Etat pour expérimenter ces moyens de transports autonomes dans leur espace public. Parmi les villes annoncées mercredi matin, Vichy aurait du être accompagnée par Clermont au sein du projet SAM (sécurité et acceptabilité de la conduite et de la mobilité autonome) mais la métropole clermontoise a finalement indiqué qu’elle avait renoncé au projet. Il faudra donc aller à Vichy pour emprunter la navette unique qui circulera sur les berges de l’Allier. Elle empruntera un parcours d’1,2 km, côté Bellerive, entre le pont de Bellerive et le camping, sur une voie fermée à la circulation des véhicules motorisés. La ligne comprendra 3 arrêts. (@franceinfo).

#Commerce

► L’ère de la livraison par drone officiellement lancée aux Etats-Unis. Outre une multitude de défis logistiques, le marché de la livraison par drone aux Etats-Unis fait face à des réglementations strictes. Elles sont principalement gérées par la Federal Aviation Administration (FAA), l’agence gouvernementale en charge des réglementations et des contrôles concernant l’aviation civile dans le pays. Les choses ont toutefois changé mardi, avec le feu vert donné par la FAA à Wing Aviation, filiale d’Alphabet, pour mener des opérations de livraison par drone dans la ville de Blacksburg, en Virginie. Cette certification, la première du type, ouvre la voie à une activité sur laquelle sont également positionnés Amazon, Uber et UPS aux Etats-Unis, mais aussi Alibaba, DJI, JD.com ou SF Express en Chine, Rakuten au Japon, ou l’Européen Airbus et son projet Skyways à Singapour. (@frenchweb).

#Agriculture

► L’intelligence artificielle au service de l’agriculture. L’intelligence artificielle investit tous les pans de l’industrie y compris dans les secteurs les plus traditionnels comme l’agriculture. L’IA permet par exemple aux agriculteurs d’utiliser moins de pesticides, moins de désherbants et surtout moins d’engrais. « On peut cibler très précisément, avec des petits robots qui vont se promener sur les champs, repérer par exemple une mauvaise herbe et attaquer seulement celle-là », explique en plateau le journaliste de France 3 Anicet Mbida. L’intelligence artificielle peut aussi aider pour les récoltes. « Avec l’IA et la robotique, on est capable de repérer facilement quand le produit est mûr ainsi que de les attraper », poursuit le journaliste. Et d’ajouter : « Il n’y a plus besoin d’humains ». L’élevage a également recours à l’intelligence artificielle. « L’idée est d’éviter les pandémies. Dans les élevages, on utilise énormément de capteurs, de température, de sons, ou même la reconnaissance faciale. On est capable de voir quand un animal ne va pas bien. L’idée, c’est de détecter les maladies beaucoup plus tôt », explique en plateau Anicet Mbida. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► Chronique d’une semaine avec et sans IA. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. On voit toujours midi à sa porte. Je vais m’adonner ici à l’exercice et parcourir la semaine passée au travers du prisme de l’IA qui est l’un des principaux centres de mon activité du moment. Les outils à base d’IA se sont insérés dans la vie de tous les jours, ne serait-ce que dans nos smartphones pour leur fonction de mise au point photo ou pour la commande vocale. Ils se cachent aussi de manière plus ou moins visible dans l’actualité quotidienne. L’IA n’est évidemment pas une solution miracle à tous les problèmes humains. C’est toutefois une riche boîte à outils exploitable dans de nombreux contextes, en général, jamais seule car elle est couplée à des capteurs, des télécoms et du hardware. Lire la suite sur le site @frenchweb.

#IA4EU

► La plateforme européenne collaborative sur l’intelligence artificielle. L’IA4EU est un projet visant à créer une plateforme collaborative regroupant les entreprises européennes. L’objectif est de développer des solutions d’intelligence artificielle respectueuses d’une certaine éthique. Ce sont déjà 79 partenaires privés et publics originaires de 21 pays européens qui ont rejoint l’initiative portée par la France. L’Union européenne va financer le programme à hauteur de 20 millions d’euros sur trois ans et espère, à terme, rivaliser avec les principales entreprises mondiales, notamment américaines et chinoises, qui investissent déjà massivement dans les solutions d’intelligence artificielle. Dans le détail, IA4EU proposera un moteur de recherche dédié à l’IA ainsi qu’un espace collaboratif où les membres pourront déposer des ressources destinées à être testées et améliorées. L’accent est mis sur l’aspect collaboratif du projet et le partage des compétences entre les différents membres. (@Cubic).

#RevueDeLiens

► – Wing obtient la première licence commerciale pour ses drones. L’administration fédérale américaine de l’aviation a autorisé cette filiale d’Alphabet, maison mère de Google, à commercialiser ses services. Ses drones devraient commencer à livrer des clients dans les prochains mois en Virginie, avant de se déployer ailleurs aux Etats-Unis. (@LesEchos) ; – La jeunesse oubliée de l’inclusion numérique. Contrairement aux idées reçues, de nombreux jeunes des territoires dits « fragiles » maîtrisent assez mal les outils du numérique. Il faut donc développer les formations informatiques pour donner à chacun une chance de réussir dans cette société en transformation. (@LesEchos) ; – L’intelligence artificielle à la vitesse de la lumière. Une start-up française propose une unité de calcul spécialisée dans l’apprentissage automatique, qui tire ses performances inédites d’un phénomène physique, la diffraction. (@lemondefr) ; – La pépite française Drivy rachetée par l’américain Getaround. Fondé en 2010 par Paulin Dementhon, Drivy est la principale plate-forme d’autopartage en Europe avec 55.000 voitures accessibles dans six pays et une communauté de 2,5 millions d’utilisateurs, selon le communiqué. (@Challenges) ; – Trottinettes électriques : le coût caché du bas de gamme. Les premières trottinettes en libre-service qui ont envahi les rues de Paris n’étaient pas adaptées à un usage intensif. Petit à petit les opérateurs cherchent à améliorer la qualité du produit car leur très courte durée de vie plombe leur bilan écologique et leur rentabilité. Plongée dans l’univers de la « mobilité jetable ». (@Challenges) ; – L’intelligence artificielle existe bel et bien. Certains auteurs tiennent aujourd’hui à dire que l’intelligence artificielle n’existe pas, mais c’est prendre le risque de heurter de plein fouet sa réalité économique, explique Jean-Philippe Couturier, PDG de Whoz. (@LesEchos).

23 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 23 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► « Ça fait peur » : des chercheurs ont calculé la fonte des glaces au Groenland depuis 1972. En 2019, mesurer la fonte des glaces au Groenland ou en Antarctique est un exercice relativement précis. Pour y parvenir, les scientifiques s’appuient sur un arsenal de satellites, de stations météo et de modèles climatiques sophistiqués. Dans une étude parue dans les comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), lundi 22 avril, des chercheurs ont recalculé la perte de glaces depuis 1972, date de la mise en orbite des premiers satellites Landsat ayant photographié régulièrement le Groenland. « Quand on regarde sur plusieurs décennies, il vaut mieux s’asseoir sur sa chaise avant de regarder les résultats, parce que ça fait un petit peu peur de voir à quelle vitesse ça change, lâche à l’AFP le glaciologue français Eric Rignot, professeur à l’Université de Californie à Irvine, coauteur de l’étude avec des collègues en Californie, à Grenoble, Utrecht et Copenhague. C’est aussi quelque chose qui affecte les quatre coins du Groenland, pas juste les parties plus chaudes au Sud ». (@franceinfo). Légende imageDes icebergs dans le fjord Sermilik, au Groenland, le 12 août 2018. Crédits photo : Philippe Roy / Afp.

#Vidéosurveillance

► Une réalité pire que le mythe ? Elodie Lemaire, maître de conférence à l’Université de Picardie Jules Verne, publie « L’œil sécuritaire. Mythes et réalités de la vidéosurveillance ». Elle passe au scanner nos idées reçues en matière de vidéosurveillance, fantasmes aggravés par la littérature et le cinéma, d’Orwell à Minority Report. Elle dévoile, à partir d’expériences concrètes, les dangers bien réels de l’extension de son domaine… Elle explique : « En Angleterre, la vidéosurveillance « intelligente » [avec caméras analytiques] a permis l’arrestation d’un certain nombre de personnes, toutes innocentes. (…) Ce dispositif est assez vulnérable ; il faudrait des caméras pour surveiller des caméras. » (@franceculture).

#Surveillance

► Ni caméras ni police municipale : le contre-courant opiniâtre d’Issy-les-Moulineaux. La mairie d’Issy-les-moulineaux (Hauts-de-Seine) a fait le choix politique de n’avoir ni police municipale ni vidéosurveillance généralisée dans cette commune qui compte près de 70 000 habitants. Un choix détonant à l’heure où pratiquement toutes les villes s’y mettent (30 communes sur 36 ont une police municipale et des caméras de vidéosurveillance dans les Hauts-de-Seine), même les villes communistes, et rivalisent d’originalité pour recruter des agents. (@LeParisien_92).

#Dépendance

► Un HLM connecté peut-il aider les personnes âgées à rester chez elles ? À Versailles, le « HLM connecté » devient une réalité. Le bailleur social Les Résidences Yvelines Essonne, dont le parc compte 32.000 logements sur 120 communes des deux départements franciliens, vient de dévoiler son démonstrateur d’appartement truffé d’équipements numériques. « Le logement connecté, même si ce n’est pas notre seul objectif, peut répondre en partie à la problématique du vieillissement de la population et du maintien à domicile des personnes âgées », explique Arnaud Legros, président des Résidences Yvelines Essonne, dont environ un tiers des résidents sont des personnes de plus de 65 ans.  (@Challenges).

#Biotechnique

► Faut-il empêcher la Chine de booster le QI des singes ? Par Laurent Alexandre. Les chercheurs chinois multiplient les expériences génétiques sur les singes mais balaient tout questionnement bioéthique. Le tsunami technologique pose des questions qui étaient jusqu’à présent réservées à la science-fiction. Il y a cinq ans, trois expérimentations ont accru les capacités intellectuelles de souris en modifiant leur ADN avec des segments de chromosomes humains ou en leur injectant des cellules cérébrales humaines. Ces animaux manipulés ont de plus gros cerveaux et réalisent plus vite des tâches complexes. Les séquences ADN modifiées sont impliquées chez l’homme dans le langage (gène FOXP2) et la taille du cerveau (séquence HARE5). Lire la suite sur le site @LExpress.

#Numérique

► Attentats au Sri Lanka: quel avenir pour les plateformes numériques ? La décision des autorités sri-lankaises de bloquer les réseaux sociaux après la série d’attentats meurtriers de dimanche illustre la méfiance envers ces plateformes, mais certains pointent une atteinte à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Cette décision est intervenue alors que les réseaux sociaux sont vigoureusement critiqués à travers le monde, accusés de laisser proliférer désinformation et contenus incitant à la haine ou à la violence. Une vague coordonnée d’attentats suicides contre des églises célébrant la messe de Pâques et des hôtels a fait au moins 310 morts dimanche au Sri Lanka. « Certains gouvernements, dans le monde entier, y compris ceux qui utilisent les réseaux sociaux et les médias d’Etat, ont compris le risque posé par des plateformes comme WhatsApp », a estimé Jennifer Grygiel, spécialiste du sujet à l’Université de Syracuse (est). « Ils agissent vite maintenant lors d’actes de terrorisme pour empêcher les rumeurs et d’éventuelles violences, mais la facilité avec laquelle ils peuvent fermer les plateformes montre aussi combien ils ont de pouvoir et de contrôle sur ces compagnies, et (démontre) le besoin de protéger la presse libre », a-t-elle ajouté. (@frenchweb).

#RevueDeLiens

► – Tesla s’attaque à Uber et Lyft et va lancer des taxis autonomes dès 2020. Selon Elon Musk, il pourrait y avoir un million de voitures autonomes réservables comme des VTC d’ici un an et demi. Ce système permettra aux propriétaires de Tesla d’engranger jusqu’à 30.000 dollars par an, assure-t-il aussi. Et sera moins cher pour les utilisateurs que les autres systèmes existants. (@LesEchos) ; – Intelligence artificielle : les défis de l’apprentissage profond (@FR_Conversation) ; – Incendie à Notre-Dame de Paris, la question de la sauvegarde numérique (@lecafedugeek) ; – La guerre numérique sera avant tout celle des talents. Par Gilles Babinet (@LesEchos) ; – On Dijon : la Smart City autofinance sa transition énergétique ? (@lenergeek) ; – Mobilité en 2030 : véhicules volants, open data… et encore plus de trottinettes. La question des mobilités urbaines est au cœur de nombreuses réflexions sur le futur des villes. Pour y voir plus clair, nous avons rencontré trois expert·e·s et leur avons posé la même question : comment envisagez-vous le futur des mobilités urbaines dans 30 ans (@LADN_EU).

22 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 22 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Contre les bouchons, on a tout essayé. Et s’il n’y avait rien à faire contre les embouteillages en ville ? La Fabrique de la Cité vient de publier un rapport au titre provocateur : « Pour en finir avec (la fin de) la congestion urbaine ». Le document tord le cou aux solutions numériques de mobilité, souvent présentées comme la panacée contre les bouchons. L’état global de la circulation continue de se dégrader dans les villes européennes et américaines, malgré les solutions GPS comme Waze, écrit le think tank. Le rapport n’est pas tendre non plus avec les solutions plus classiques pour résorber le trafic. Augmenter la capacité d’une route ou en construire une nouvelle ? Cela renforce la demande. Décaler les horaires de bureau des employés ou encourager le télétravail ? Les entreprises n’acceptent pas toujours et de nombreux métiers n’y sont pas éligibles. Deux pistes sont toutefois très efficaces : le péage urbain et la fiscalité. Hélas, ces solutions nuiraient fortement à la compétitivité de la ville. Une ville embouteillée n’est-elle pas une ville attractive ? (@LesEchos). Légende image : A New York, la ville a enregistré entre 2015 et 2016 une baisse de la fréquentation des bus et du métro tandis qu’Uber et consorts triplaient leur nombre de passagers, ce qui génère de nouveaux bouchons. Crédits photo : Shutterstock.

#ServicePublic

► Gilles Babinet : « l’expérience utilisateur est l’oubliée des services publics » Dans un rapport sur les enjeux numériques des territoires, publié sur fond de Grand Débat, Gilles Babinet, digital champion auprès de l’Union européenne, tire le bilan décevant de la numérisation du service public et de l’état de l’éducation numérique dans les zones rurales et périurbaines. Ainsi, il écrit dans le rapport : « Il faut arrêter de stigmatiser les « gilets jaunes » en disant que ce sont des gens qui appartiennent aux extrêmes. Les travaux de l’Institut Montaigne montrent qu’il s’agit de gens nettement plus pauvres que la moyenne des Français et qui sont confrontés à des problèmes de ruralité, de périurbain, de petites villes, très inquiétants. Dans certains territoires, on observe un effondrement qui n’est pas seulement économique, mais aussi social, voire général. C’est un phénomène important et qui ne va pas s’effacer demain, que les troubles sociaux s’arrêtent ou pas. Le numérique a une importance première dans la capacité à répondre sur le long terme, mais aussi sur le court terme. Avoir des services publics qui sont facilement accessibles par le numérique devient essentiel. » (@latribune). A lire aussi : Enjeux numériques des territoires : le citoyen-utilisateur au centre des réflexions (@i_montaigne).

#Environnement

► Paris : quand l’ex-patron de boîte de nuit lâche les dancefloors pour l’écologie. Lionel Bensemoun a tenu les boîtes de nuit les plus branchées de la capitale. À 47 ans, il change de costume en créant un lieu citoyen participatif autour du dérèglement climatique et de ses conséquences. Le 30 mars, il inaugure « La Base » dans le Xème arrondissement. Installé dans un vaste local meublé façon brocante, cet « espace citoyen de mobilisation pour le climat et donc, pour la justice sociale », comme il le décrit, réunit une dizaine d’associations qui réfléchissent aux actions à mener pour tenter d’infléchir le dérèglement du globe. (@LP_MaTerre).

#Transport

► L’Europe choisit le Wi-Fi pour connecter la voiture de demain. Seule contre tous. L’Europe a choisi mercredi une technologie ancienne (le Wi-Fi) pour connecter les véhicules du futur. Cet élément technique est incontournable au développement des voitures autonomes: il doit permettre l’envoi de messages d’alerte entre véhicules ou à destination des véhicules. Ce choix s’est fait au détriment de la 5G, par 304 voix contre 207. Le texte doit encore être ratifié par le Conseil européen, qui suit en général l’avis du Parlement. Un choix qui peut sembler déconcertant à l’heure où la planète télécoms ne jure que par la 5G. La commissaire européenne en charge du Transport, Violeta Bulc, soutient que le Wi-Fi est l’option la plus fiable pour améliorer la sécurité routière. Cette technologie a pour elle d’être « facile à mettre en œuvre et bon marché ». (@FigaroTech).

#RevueDeLiens

► – A Châtenay-Malabry, on visite son futur logement avec un casque de réalité virtuelle. Au sein de l’espace de vente du programme La Vallée, le groupe Eiffage Immobilier propose aux acquéreurs sur plan des visites virtuelles de leur futur appartement, presque comme s’ils y étaient. (@LeParisien_92) ; – Avec « Vigie », les citoyens vont pouvoir collaborer avec la Gendarmerie (@villeintelmag).