31 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 31 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Data

x► « J’ai voulu reprendre le contrôle de mes données ». La récupération par le cabinet de conseil politique, Cambridge Analytica, des données personnelles de plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs de Facebook a conduit de nombreux internautes à questionner leur présence sur le réseau social. Les réponses vont de la colère à la résignation. « Facebook vous permet de rester en contact avec les personnes qui comptent dans votre vie. » D’un côté, le slogan du réseau social qui compte plus de deux milliards d’utilisateurs se veut porteur de valeurs. Il promet aux internautes un outil gratuit pour rester connecté avec ses amis, sa famille, ses collègues. De l’autre, l’entreprise fait la promesse aux annonceurs de mettre à leur disposition des profils d’utilisateurs d’une très grande précision afin que ces entreprises paient en échange d’un accès à une masse gigantesque d’utilisateurs désormais transformés en clients potentiels. C’est ainsi que Facebook génère des bénéfices colossaux grâce aux revenus publicitaires (17 milliards de dollars de bénéfices en 2017). (@franceculture). Légende image : Facebook dispose d’un immense Data Center à Lulea en Suède. Novembre 2013 Crédits : Jonathan Nackstrand / Afp.

► Mounir Mahjoubi : «Les géants du Net devront dire les données qu’ils récupèrent» Le secrétaire d’Etat au Numérique se réjouit du futur règlement de l’UE sur la protection des données personnelles et plaide pour l’émergence de concurrents européens face aux Gafa. A l’occasion de la présentation, cette semaine, d’un rapport sur l’intelligence artificielle il affirme aussi l’objectif, pour l’administration française, de 100 % de démarches en ligne d’ici à 2022. Question : Evitement fiscal, atteintes à la vie privée, fausses informations. L’impact social des plateformes numériques semble de plus en plus problématique. Votre regard sur les Gafa a-t-il changé ? Mounir Mahjoubi : « Progressivement, oui. Sans perdre cette certitude : elles offrent des services que nous aimons utiliser. Mais en matière économique et sociétale, elles ont une responsabilité qui appelle une action politique. Ces marques sont comme des prisons dorées. Elles sont attirantes, vous y rentrez et vous vous rendez compte que ce sont des territoires clos. Vous ne pouvez acheter, consommer, lire, que ce qui est compatible avec ces plateformes. » (@libe).

► RGPD : plus que 60 jours…  Le 25 mai prochain, les entreprises devront officiellement répondre aux obligations du Règlement général sur la protection des données (RGPD) européen. Un chantier difficile et qui comprend de nombreux pièges . Pour aider les entreprises à se lancer rapidement et efficacement dans leur projet, l’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (Amrae) vient de publier un livre blanc de plus de 70 pages, librement accessible (1). « En grande majorité, les organismes traitant des données personnelles n’apportent pas encore de garanties suffisantes quant à l’exécution concrète des droits (droit à l’oubli par exemple), ni l’assurance d’un traitement maîtrisé lorsqu’il s’agit par exemple d’éviter pour une personne le vol de ses informations de santé, de données bancaires ou d’identité, ou la divulgation d’informations compromettant sa notoriété », relèvent en introduction du document François Beaume, administrateur de l’Amrae et président de la Commission Systèmes d’information et Hervé Ysnel, vice-président CGI Business Consulting et responsable des offres cybersécurité et gestion des risques. (@EchosExecutives).

► Scandale Cambridge Analytica : trois moyens de mieux protéger vos données sur Facebook. Facebook a promis des « mesures supplémentaires » pour mieux protéger les données personnelles de ses usagers, mercredi 28 mars. Il s’agit d’une nouvelle tentative du puissant réseau social pour se relever du scandale Cambridge Analytica. Mais sans plus attendre, vous pouvez d’ores et déjà améliorer la protection de vos données. Voici trois pistes : 1/ Gérer les applications qui ont accès à vos données ; 2/ Limiter les données utilisées pour cibler les publicités ; 3/ Supprimer votre compte (@franceinfo).

#Alimentation

► En Chine, le boom de la livraison alimentaire aiguise les appétits. C’est le nouveau champ de bataille des géants chinois de la high-tech Alibaba et Tencent. Après avoir massivement  investi dans le commerce physique ces derniers mois , ces mastodontes s’apprêtent à en découdre dans la livraison alimentaire, un secteur en plein boom en Chine. Alibaba vient pour cela de racheter l’intégralité du service de livraison de repas à domicile Ele.me (« t’as faim ? », en mandarin), dans le cadre d’une opération valorisant cette dernière à 9,5 milliards de dollars (7,7 milliards d’euros). Alibaba et sa filiale Ant Financial, qui détenaient déjà 43 % du capital de l’application mobile, ont racheté les parts restantes d’Ele.me notamment auprès du moteur de recherche Baidu qui poursuit son recentrage vers le développement de l’intelligence artificielle et la conduite autonome. Ele.me avait déjà avalé Baidu Waimai, le numéro trois du secteur, en août dernier pour un montant estimé à 500 millions de dollars. (@LesEchos).

#Transports

► L’intelligence artificielle pour détecter la violence dans les transports en commun. Plus d’un million de caméras de vidéosurveillance en France et cette question: qui pour regarder les images? Qui pour repérer les situations inhabituelles, les incivilités, les agressions, les vols, les abandons de bagage, les attroupements? Sauf à multiplier le nombre d’opérateurs derrière les écrans, la gestion et l’interprétation de ces images n’est pas envisageable. D’où l’utilisation de l’intelligence artificielle.  Elle va permettre un bon technologique selon Philippe Moutou, directeur du développement des études amont chez Thalès, industriel dont la surveillance en temps réel est l’un des activités. « Depuis 30 ans, l’interprétation vidéo est basée sur une image plan avec des techniques mathématiques assez classiques. L’IA, avec les réseaux de neurones, permet un apprentissage du contenu de l’image » . (@franceinter).

#Entreprise

► Les start-up françaises, prêtes pour la bataille de l’intelligence artificielle. « Aujourd’hui, une start-up qui lève 2 millions d’euros, on ne la voit même plus ! » Dans le monde de l’intelligence artificielle, le financement des start-up a changé de dimension note David Bessis,  cofondateur de Tinyclues et membre du board de France Digitale. L’association qui réunit entrepreneurs et investisseurs héberge France is AI, qui vient de publier une cartographie de l’écosystème IA des start-up tricolores. Du strict point de vue des levées de fonds, les exemples à deux chiffres se multiplient avec, dans la plupart des cas,  des investisseurs étrangers qui démontrent la confiance grandissante du capital-risque mondial pour les pépites françaises. « L’histoire sur l’IA est très forte chez nous et c’est un point fort, un actif de mieux en mieux reconnu, constate David Bessis. Cela provient notamment de l’éducation et l’enseignement supérieur où les mathématiques sont synonymes d’excellence. » (@EchosExecutives).

#Fiscalite

► Fiscalité des géants du numérique : la Commission européenne avance ses pions mais il faudra être patient. Ne dites pas que la Commission européenne veut taxer les Gafa, elle s’en défend. Le projet qu’elle a présenté ce mercredi 21 mars vise à revoir les bases de la « fiscalité de nouvelles prestations de services, pas de nouvelles entreprises » expliquent les responsables qui ont participé à ce projet. Alors que les Etats-Unis font peser des menaces de guerre commerciale sur l’économie mondiale, la Commission ne souhaite pas que ce projet de taxe sur lequel elle planche de longue date puisse être considéré comme une réplique. Elle a d’ailleurs indiqué que seulement une moitié des entreprises qui y seront assujetties sont des ressortissantes des Etats-Unis, un tiers sera représenté par des entreprises européennes, le solde étant essentiellement constitué de firmes asiatiques. (@LUsineDigitale).

#MediaSocial

► Marck Zuckerberg ne souhaite pas se présenter devant la commission parlementaire britannique. Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, ne souhaite pas se présenter devant la commission parlementaire britannique qui veut l’interroger sur le détournement de données personnelles de près de 50 millions d’utilisateurs, et il propose d’envoyer l’un de ses adjoints à sa place, selon un courrier dévoilé mardi 27 mars en Grande-Bretagne. Les députés britanniques ont immédiatement refusé cette proposition. Le président de la commission sur le numérique, la culture et les médias, Damian Collins, a estimé qu’il était « approprié » qu’il vienne s’expliquer lui-même, au vu de la gravité des accusations. (@LeMondefr).

► Publicité, propagande… A quoi servent les données personnelles que vous confiez à Facebook ? Le lieu de vos dernières vacances, votre âge, vos goûts musicaux, vos opinions politiques, la paire de chaussures sur laquelle vous lorgnez… Facebook sait presque tout de vous. Le patron du réseau social, Mark Zukerberg, a promis, mardi 21 mars, de permettre aux internautes de mieux contrôler l’usage de ces informations. Le géant du web est embourbé dans une vaste polémique depuis la révélation de l’utilisation indue de données personnelles de millions d’utilisateurs par l’entreprise britannique Cambridge Analytica. Franceinfo vous explique pourquoi ces informations intéressent autant le réseau social (et pas que lui). A lire aussi : J’ai fouillé dans les données que j’ai envoyées à Facebook depuis onze ans (et le résultat m’a donné le vertige). (@franceinfo).

#RealiteVirtuel

► Ready Player One : Spielberg prophète au pays de la réalité virtuelle ? L’adaptation du livre de chevet de ceux qui préparent l’avènement de la réalité virtuelle du côté de la Silicon Valley, Ready Player One, sort ce mercredi sur nos écrans. Belle réussite, le film de Steven Spielberg nous plonge dans un futur dystopique : un monde virtuel baptisé Oasis a pris le dessus sur la réalité. L’occasion de nous pencher, avec le spécialiste de la réalité virtuelle Aurélien Fache, sur la vision que le film propose de l’évolution de ces technologies. Le tout, sans le moindre spoiler. (@usbeketrica).

30 Mar

Régions.news #323 – Edition du vendredi 30 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le projet futuriste « Métamorphose » du Quai Saint Serge à Angers (Maine et Loire). Photo : Groupe Giboire. « Pour qui s’inquiète du rapport des gens normaux avec l’architecture, l’expérience d’Angers est une démonstration éclatante que les habitants d’une ville moyenne peuvent s’emparer avec passion d’un projet urbain propre à transformer l’image de leur ville et, surtout, l’image qu’ils se font de leur ville », écrivait Christophe Leray dans les chroniques d’architecture. À lire : le 17 mars, six projets lauréats du concours d’architectes ont été lancés par la Ville d’Angers.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Deux cent vingt-deux villes de taille moyenne ont été retenues pour bénéficier du plan gouvernemental de revitalisation des centres-villes baptisé « Action cœur de ville », a annoncé, mardi 27 mars, le gouvernement. Ce plan doit permettre de mobiliser plus de 5 milliards d’euros sur cinq ans pour ramener notamment des habitants et des commerces dans les cœurs de ville désertés. Le plan du gouvernement a été élaboré en collaboration avec l’association Villes de France, qui regroupe les villes moyennes, et avec les organismes publics partenaires. À lire aussi : Désertification des centres-villes : un rapport pour revitaliser les villes petites et moyennes

► Les premières mesures visent « plus globalement à améliorer les conditions de vie des habitants et conforter le rôle de ces villes comme moteur de développement du territoire à une échelle régionale, en complément des métropoles ». Votre ville en fait-elle partie ? Voir la carte de @franceinfo.

#Sante

► Le CHU d’Amiens fait partie des trois hôpitaux français à s’être doté de CyberKnife, un robot doué d’une intelligence artificielle. Le robot délivre des rayons à des tumeurs difficiles d’accès et en mouvement. Son ciblage très précis permet d’utiliser des doses d’irradiation beaucoup plus élevées qu’avec un appareil standard de radiothérapie. Et ce sont justement ces fortes doses qui permettent de réduire les séances et d’enrayer la maladie dans 80 à 90% des cas. A lire : Le Mans sera bientôt équipé d’un Cyberknife.

#Ecole

► L’école pilote de robots Algora vient d’être lancée à Lille (Nord). Lancée par la société Speechi, les enfants de 9 à 14 ans y apprennent la robotique et la programmation. Les élèves, âgés de 9 à 14 ans, y apprennent le codage pendant 1h30, deux fois par mois. Le fondateur de l’école, Thierry Klein, explique : « Quand on surfe sur Internet, sur Facebook par exemple, il est rare de savoir comment et pourquoi ces pages apparaissent devant nous. Nous sommes « esclaves » des programmateurs. Grâce à l’apprentissage du codage, les nouvelles et futures générations en connaitront les principes. Elles évolueront librement dans cet univers connecté. »

Légende image. À sa conférence Think 2018 IBM a présenté le plus petit ordinateur du monde. Il a été pensé pour être utilisé dans des systèmes dédiés à la blockchain. Plus petit qu’un grain de sable. Il coûterait moins de 10 centimes à fabriquer.

#Data

► Le 25 mai, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) va rentrer en vigueur dans tous les pays européens. Le RGPD va imposer de nouvelles règles pour garantir que les données des Français sont bien protégées et pas exploitées sans leur consentement. Il instaurera aussi un droit à l’effacement et la portabilité, notamment. Beaucoup d’entreprises et de collectivités locales doivent donc se mettre en conformité. La présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a assuré aux entreprises qu’elle ferait preuve de souplesse en matière de contrôle après l’entrée en application le 25 mai du RGPD. À lire : Les blockchains confrontées au RGPD : six questions à se poser ; Les données personnelles ne sont ni à prendre ni à vendre ; Pourquoi héberger ses données en France.

#LiensVagabonds publiés par le Métamedia

► Comment faire confiance à Facebook ? Facebook se retrouve (encore) sous le feu des critiques cette semaine avec l’affaire Cambridge Analytica, une société d’influence en ligne qui a recueilli les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs pour la campagne de Donald Trump en 2016, sans leur consentement… et avec Steve Bannon à la manoeuvre. Plus grave encore : il semblerait que les dégâts soient bien plus étendus que la seule élection US, et que Cambridge Analytica n’ait pas été la seule firme à siphonner les données de Facebook. Pire : Facebook n’est pas non plus seul à partager vos données. Quasiment tous les éditeurs en ligne le font ! La FTC a donc ouvert une enquête, mais le mal est fait : cette affaire est une conséquence directe du business model de Facebook, basé sur une gigantesque machine de surveillance, et cela fait bien longtemps que nos données personnelles sont utilisées sans que nous le sachions. Cambridge Analytica a été perquisitionnée, après quelques jours de silence, et après avoir suspendu le compte du lanceur d’alerte, Zuckerberg s’est expliqué sur CNN, au NY Times et à Wired, il parle, mais est-ce qu’il écoute ?

#Presse

► « Je fais le même journalisme que quand j’étais dans la presse imprimée, explique Edwy Plenel, co-fondateur de Mediapart, mardi 20 mars 2018 sur @franceinfo. Mais ce que j’ai découvert avec le numérique, c’est que je peux le faire mieux, échapper au formatage, faire un journalisme mieux documenté et plus multimedia, plus participatif. ». Il rajoute : « le numérique, c’est le média total. C’est de l’écrit que nous faisons. C’est aussi de l’image, et surtout encore une fois, échapper au format unique ».

#Audiovisuel

► Il n’y a pas qu’en France que les lignes bougent pour l’audiovisuel public : partout en Europe, les médias publics ont entamé leur transformation pour s’adapter aux nouveaux usages numériques, tenter de rester pertinents, et faire valoir leurs différences. Certains vont beaucoup plus vite que d’autres. C’est le cas des pays nordiques où les sociétés sont très connectées, où toutes les générations ont déjà basculé sur Internet, et où les plateformes et les géants du web, profitant d’une forte acceptation locale de la langue anglaise, occupent une place désormais déterminante dans la culture, l’information et le divertissement, forçant les acteurs historiques à réagir. Lire la suite sur le site de MetaMedia

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 30 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Les données numériques contribuent à l’intelligence de la ville. Dans le mouvement de la transformation numériques des territoires et d’innovation urbaine surnommée « la ville intelligente », la dynamique repose, depuis l’essor du numérique, sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC). Selon les observateurs, dont je fais partie, ce développement devrait permettre une meilleure gestion urbaine grâce à la captation et à l’analyse d’informations. Celui-ci s’appuiera sur la centralisation des données via une plate-forme digitale unique à laquelle collaboreront trois acteurs du territoire : les citoyens, les élus et les entreprises. Ces données pourront permettre d’alerter sur un problème de mobilité (bouchons, accident, défaillance de réseau, …). (@villeintelmag). Légende image : Le big data pour appuyer les prises de décisions des élus locaux (Photo France Stratégie).

► Deux cent vingt-deux villes de taille moyenne ont été retenues pour bénéficier du plan gouvernemental de revitalisation des centres-villes baptisé « Action cœur de ville », a annoncé, mardi 27 mars, le gouvernement. Ce plan doit permettre de mobiliser plus de 5 milliards d’euros sur cinq ans pour ramener notamment des habitants et des commerces dans les cœurs de ville désertés. Le plan du gouvernement a été élaboré en collaboration avec l’association Villes de France, qui regroupe les villes moyennes, et avec les organismes publics partenaires.

► Les premières mesures visent « plus globalement à améliorer les conditions de vie des habitants et conforter le rôle de ces villes comme moteur de développement du territoire à une échelle régionale, en complément des métropoles ». Votre ville en fait-elle partie ? Voir la carte de @franceinfo.

► Tour des régions avec les sites de France 3 des villes désignées : vingt-cinq centres-villes en Auvergne-Rhône-Alpes, quinze en Bourgogne Franche-Comté, onze en Bretagne, treize en Centre-Val-de-Loire, vingt-quatre dans le Grand-Est, vingt-deux en Hauts-de-France, une douzaine en Normandie, onze en Nouvelle-Aquitaine (dont Châtellerault, une des villes les plus désertifiées en France), vingt-quatre en Occitanie, douze en Provence-Alpes-Côte d’Azur (dont Avignon) et huit en Pays de la Loire.

► Paris : cette rue «intelligente» s’illumine quand elle détecte du mouvement. À première vue, la rue Antoine-Bourdelle ressemble à une banale artère du XVe arrondissement : des trottoirs calmes bordés d’habitations, quelques bureaux, deux zincs et un admirable musée consacré au sculpteur Bourdelle, disciple de Rodin (si vous ne connaissez pas, allez-y, c’est gratuit), le tout au pied de la tour Montparnasse. Mais depuis fin février, la discrète rue est devenue le terrain d’une expérience innovante, pilotée par la société Evesa et la Ville de Paris. Elles ont équipé pratiquement tous les points lumineux de capteurs de mouvement, capables de détecter tous les modes de déplacement. La lumière, à sa puissance minimale quand la rue est déserte, s’intensifie automatiquement au passage d’un piéton, d’un cycliste ou d’un automobiliste dans un rayon de 30 mètres. (@LeParisien_75).

► Les clés pour le développement d’un « internet des objets » intégré à la collectivité. « Les promesses de l’internet des objets suscitent un vif intérêt auprès des collectivités », assure Florent Boithias. Cet expert des « villes intelligentes » du Cerema a piloté le travail d’un groupe d’étudiants de l’école des Ponts (Paris Tech). Son objet ? « Mettre l’internet des objets au service de la ville intelligente et durable ». L’étude publiée par le Cerema porte sur le « déploiement d’objets connectés par les collectivités françaises pour la mise en place des nouvelles villes intelligentes ». Mais depuis ces premières initiatives, l’IoT ne se développe pas à vitesse grand V dans nos territoires. Parmi les 80 projets portés par des collectivités (françaises) identifiés par les étudiants qui ont travaillé sur cette étude, en partenariat avec le réseau des territoires innovants les Interconnectés, seulement 12 ont été jugés comme étant « assez avancés », c’est-à-dire permettant un retour d’expérience complet. (@Lagazettefr).

► Qu’est-ce qu’une Smart City ? Une ville intelligente est une zone urbaine qui utilise différents types de capteurs électroniques de collecte de données pour fournir des informations qui sont utilisées pour gérer efficacement les actifs et les ressources.Cela comprend les données recueillies auprès des citoyens, les dispositifs et les biens qui sont traités et analysés pour surveiller et gérer la circulation et les systèmes de transport, les centrales électriques, les réseaux d’approvisionnement en eau, la gestion des déchets, l’application de la loi, les systèmes d’information, les écoles, les bibliothèques, les hôpitaux et d’autres services communautaires. Lire sur le site de @MediapartLeClub Les défis à venir pour les smart cities par Serge Perottino.

► Repenser son territoire c’est aussi améliorer son cadre de vie. Pour rendre plus efficace et utile un projet Smart City, les collectivités, le gouvernement ainsi que les entreprises/startups devront travailler sur un plan stratégique de modernisation qui entend améliorer la vie des citoyens au travers du développement des nouvelles technologies, notamment en favorisant leurs participations ! Depuis des d’années nous oublions que l’acteur principal de ces projets est le citoyen. Pour les urbanistes comme pour les gestionnaires, ce n’est plus un secret : la population urbaine connaît une croissance exponentielle et, d’ici 2050, 70 % des habitants de notre planète devraient être des citadins. Alors nous devrons donc faire en sorte que nos villes soient plus agréables à vivre. (@latribune).

#Logement

► Une société imprime désormais des maisons économiques en un temps record ! La société ICON et l’association New Story ont fait naître leur collaboration en partant d’un constat : dans le monde, plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à un logement sain, comme l’indique The Verge. Une première maison imprimée économique a été dévoilée lors du South by Southwest festival (SXSW) qui s’est déroulé à Austin (Texas) du 9 au 18 mars 2018. ICON et New Story ont d’ores et déjà l’intention de mener un projet d’envergure pour l’année prochaine, à savoir installer une centaine de maisons imprimées en 3D au Salvador, pays où le manque de logements décents est criant. Le modèle de maison présenté il y a quelques jours au Texas comprenait une chambre, un salon, une salle de bain et un porche pour une surface de 60 m². Par ailleurs, Jason Ballard de la société ICON, tend à se montrer rassurant sur la solidité de ce type d’habitation : « L’utilisation du ciment comme un matériau commun va aider à normaliser le processus pour les locataires qui doutent de la robustesse du logement. Je pense que si nous imprimions en plastique, nous rencontrerions des problèmes. » (@sciencepost_fr).

#Telephonie

► « C’est l’intelligence des territoires qui va être au pouvoir ».  Le gouvernement a renégocié avec les opérateurs mobiles leurs obligations de couverture. Sébastien Soriano, président du gendarme des télécom, s’est beaucoup investi dans cet accord. Il en explique sa philosophie et l’impact attendu sur les territoires. Plus largement, il fait le point sur l’aménagement numérique du pays. Vous vous êtes largement investi pour qu’un accord soit trouvé avec les opérateurs afin d’améliorer la couverture mobile du pays. Pourquoi ? (@Lagazettefr).

#Surveillance

► La CNIL défavorable à l’utilisation de l’application de sécurité Reporty à Nice. Jusqu’où une collectivité a-t-elle le droit de s’engager dans la lutte contre le terrorisme ? A l’heure des réseaux sociaux et de la généralisation des smartphones, une municipalité peut-elle promouvoir un dispositif participatif d’enregistrements vidéos pour inciter ses administrés à l’alerter sur des situations qu’ils jugeraient anormales ? A ces questions, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) vient d’apporter une première réponse, claire et motivée, à propos du dispositif d’origine israélienne Reporty, que la ville de Nice avait commencé à déployer. Testée du 10 janvier au 10 mars sur 2 000 habitants, cette application pour smartphone permet d’alerter le centre de supervision de la police municipale en lui adressant un enregistrement vidéo et sonore géolocalisé, pour signaler « une incivilité grave (dépôt sauvage d’encombrants ou de déchets sur la voie publique, tags conséquents sur un bien public) ou une “situation critique” (actes de violence, vol, enlèvement, attentat, effondrement, inondation, incendie, accident) ». La CNIL dénonce le caractère « très intrusif » d’un tel système, qui peut collecter des informations instantanées, mais permet aussi « l’enregistrement de données, telles que l’image et la voix de tiers présents sur la voie publique ». Un dispositif que l’instance chargée de protéger la vie privée des Français ne juge pas « proportionné », compte tenu qu’il s’applique à « un champ très large d’incidents ou d’événements, allant d’incivilités jusqu’à des infractions délictuelles et criminelles graves ». (@Pixelsfr).

29 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 29 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Gratuité des transports : une équation difficile. L’annonce de la maire de Paris fait beaucoup de bruit : la gratuité des transports n’est désormais plus un tabou. Anne Hidalgo vient en effet de charger trois de ses adjoints de conduire une vaste étude sur le sujet, associant experts français et étrangers. L’idée est donc bien de réfléchir à la question, pas encore de passer à l’acte. La tarification est de toute façon une compétence régionale, et la ville de Paris n’a pas la main dans ce dossier, sauf à rembourser directement IDF Mobilités du manque à gagner d’une telle mesure, comme elle le fait déjà, sous conditions de ressources, pour certaines catégories (retraités, handicapés…). Si socialement la gratuité a du sens, en facilitant les déplacements des familles et des plus démunis, elle pose un certains nombre de questions : quid du financement ? Quid de la saturation ? Voir la vidéo sur le site de @France3Paris.

#Commerce

► Comment Monoprix et Amazon vont s’allier sur les produits alimentaires. La chaîne de supermarchés Monoprix, filiale du groupe Casino, va vendre certains produits via le géant du commerce en ligne Amazon, une première pour un distributeur français, a-t-il annoncé lundi 26 mars. « Amazon et Monoprix annoncent aujourd’hui un partenariat commercial visant à proposer les produits alimentaires de Monoprix aux clients du service Amazon Prime Now à Paris et sa proche banlieue cette année », ont annoncé les deux groupes dans un communiqué commun. Les produits de différentes marques exploitées par Monoprix – Monoprix Gourmet, Monoprix Bio…, seront vendus sur une section spéciale du site et de l’application Amazon Prime Now, le service de livraison express (en moins de deux heures) du géant américain. (@Challenges).

#Data

► Appels, SMS, relations amoureuses : ces données que Facebook collecte (et conserve). Plus d’une semaine après le début des révélations sur l’affaire Cambridge Analytica – qui a révélé comment une entreprise avait siphonné les données de dizaines de millions d’utilisateurs sur Facebook – l’heure est aux interrogations. Nombreux sont les adeptes du réseau social qui fouillent dans leur profil pour savoir quelles données le réseau social a bien pu collecter à leur propos, et le font savoir sur Twitter. Pour beaucoup, la quantité d’informations est bien plus importante qu’attendue. Sur la plate-forme, chacun peut télécharger et consulter ses données. Il suffit de se rendre dans ses paramètres, puis de cliquer sur « Télécharger une copie de vos données Facebook ». Quelques minutes d’attente, et vous voilà en possession d’un fichier contenant les informations égrénées sur la plate-forme depuis votre inscription. Pour les parcourir entièrement, mieux vaut avoir du temps devant vous : on y trouve des centaines de fichiers. (@Pixelsfr).

► Données personnelles : les Français méfiants sur leur utilisation. Alors que l’affaire Cambridge Analytica continue de tourmenter Facebook, un sondage publié ce mardi par The Economist Intelligence Unit et ForgeRock – et réalisé avant les révélations – n’est pas forcément de nature à rassurer Mark Zuckerberg. Selon les résultats de l’étude, les Français seraient particulièrement méfiants de l’usage de leurs données personnelles. Ainsi, 73 % des Français sondés « craignent que le cumul des atteintes mineures à la vie privée débouche sur un recul des libertés individuelles ». Ils sont surtout 92 % à souhaiter « des sanctions accrues pour les entreprises qui portent atteinte à la vie privée des consommateurs ». (@LesEchos).

#Informatique

Les éditeurs de logiciels alertent sur la pénurie de compétences. Salvia Développement a déjà recruté trois personnes depuis le mois de janvier et quatre postes sont encore ouverts. L’an dernier, cette PME de 147 salariés, spécialiste de l’édition de logiciels à destination des bailleurs sociaux et des promoteurs immobiliers, avait déjà accueilli une dizaine de nouveaux embauchés. Son exemple n’est pas un cas isolé : « La demande est forte, nous devons tous faire croître nos effectifs pour répondre aux besoins du marché », relève Françoise Farag, la présidente de cet ancien spin-off de Sage. « La traction de la croissance et les recrutements sont toujours assez soutenus dans nos métiers », confirme pour tout le secteur Bertrand Diard, le président de Tech in France. Publiée ce mercredi, l’étude « People in tech » menée par l’association professionnelle et Apollo Courtage considère que le secteur pourrait embaucher 13.000 personnes cette année – un chiffre en augmentation de 23 % par rapport à l’année dernière  -, dont 5.515 dans le cadre de créations nettes d’emplois. Les 147 éditeurs de logiciels et start-up du Web interrogés emploient un tiers des 75.000 salariés du secteur. (@LesEchos).

#Journalisme

► « Je fais le même journalisme que quand j’étais dans la presse imprimée, explique Edwy Plenel, co-fondateur de Mediapart, mardi 20 mars 2018 sur franceinfo. Mais ce que j’ai découvert avec le numérique, c’est que je peux le faire mieux, échapper au formatage, faire un journalisme mieux documenté et plus multimedia, plus participatif. ». Il rajoute : « le numérique, c’est le média total. C’est de l’écrit que nous faisons. C’est aussi de l’image, et surtout encore une fois, échapper au format unique ».

#Cyberattaque

► Comment la France se donne les moyens pour mieux lutter contre les cybermenaces. La France renforce son arsenal contre les cybermenaces. C’est d’ailleurs l’un des volets les plus sensibles de la Loi programmation militaire (LPM), actuellement examinée à l’Assemblée nationale. Un volet qui est passé relativement inaperçu mais qui sera capital pour tenter d’anticiper, puis de parer une attaque électronique d’envergure de type Ransomware (Petya, WannaCry…) contre les réseaux de communications électroniques français, qui ne sont pas aujourd’hui surveillés… ou très peu. Car les opérateurs n’ont pas aujourd’hui le droit de savoir ce qui se passe dans leurs réseaux, sauf dérogation exceptionnelle. L’article 19 de la LPM va donc combler une grave lacune dans le dispositif de lutte contre les cyberattaques, qui était exploitée par des hackers étrangers. « La France était devenue les Iles Caïmans des hackers, explique-t-on à La Tribune. Détecter un virus est le plus important dans la lutte contre les cybermenaces ». Des pays alliés ont constaté ces derniers mois des attaques depuis des serveurs loués en France mais contrôlés à l’étranger. Avec l’article 19 de la LPM, « on évite d’être le maillon faible », estime-t-on. (@latribune).

#Cybercriminalite

► Le cerveau du gang des « Carbanak » arrêté. Dans la guerre contre la cybercriminalité bancaire, les « gendarmes » viennent de marquer un point important. Les autorités policières européennes et espagnoles ont en effet annoncé lundi l’arrestation à Alicante (Espagne) du cerveau du gang des Carbanak, du nom d’un logiciel de piratage. Ce gang a frappé plus d’une centaine d’institutions financières dans le monde ces cinq dernières années. L’arrestation du « cerveau » (dont le nom n’a pas été divulgué) est le fruit d’une enquête complexe menée conjointement par la police nationale espagnole avec le FBI américain, les autorités roumaines, biélorusses et taïwanaises et des sociétés privées spécialisées dans la cybersécurité. (@LesEchos).

#Societe

► La tyrannie de la commodité. « La commodité est la force la plus sous-estimée et la moins comprise dans le monde aujourd’hui ». Certes, elle est ennuyeuse, mais elle est un puissant moteur des décisions humaines, bien plus que le désir ou que la récompense, estime le juriste américain Tim Wu (@superwuster, Wikipédia), dans une remarquable tribune pour le New York Times. « Elle est pourtant la force la plus puissante qui façonne nos vies et nos économies ». La commodité semble prendre nos décisions pour nous, nous faisant souvent remiser nos véritables préférences au profit du facile voire du plus facile. La commodité transforme nos options et nos opinions. Une fois que vous avez goûté à la machine à laver, laver ses vêtements à la main semble être une tâche irrationnelle. Une fois que vous avez goûté à la télévision en streaming, attendre pour regarder un film semble stupide. Résister à la commodité, comme ne pas posséder de smartphone, semble même en passe de devenir une excentricité, voire de relever du fanatisme. Notre goût pour la commodité en engendre toujours plus : plus il est facile d’utiliser Amazon et plus Amazon devient puissant et plus il est encore plus facile d’utiliser Amazon. La commodité est l’allié naturel du monopole, des économies d’échelles et du pouvoir de l’habitude. Lire la suite sur @InternetActu.

#Transhumanisme

► Dans la Silicon Valley, Nectome vend l’immortalité numérique. La procédure est « 100 % mortelle », ne cache pas Robert McIntyre, l’un des deux cofondateurs de Nectome. Cette start-up américaine espère être capable de préserver le cerveau humain afin de pouvoir, si les futures avancées technologiques le permettent, le numériser puis télécharger son contenu sur un ordinateur. Mais pour prétendre à cette immortalité numérique, ses futurs clients devront d’abord accepter d’être euthanasiés. Pour éviter des dommages trop importants, la technique mise au point par Nectome nécessite en effet d’être effectuée sur un cerveau frais. Celle-ci passe par l’injection d’un liquide d’embaumement dans les artères de ses patients, ce qui entraînera leur mort. « L’expérience sera identique à un suicide médicalement assisté », explique M. McIntyre, interrogé par Technology Review, le magazine scientifique du Massachusetts Institute of Technology (MIT). (@Pixelsfr).

28 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xLégende image : Jiangjin district,Chongqing (Chine), a foggy day. It’s where Swell is. @SherrieinSWELL, le 3 avril 2018.

#Data

► Protection des données : le chaotique business de la conformité RGPD. Panique à bord ! À deux mois de la date fatidique du vendredi 25 mai 2018, c’est le branle-bas de combat dans les entreprises françaises. La raison ? Ce jour-là entrera officiellement en vigueur le fameux Règlement général sur la protection des données (RGPD). Voté par Bruxelles en mai 2016, applicable dans les 28 pays membres de l’Union européenne, le RGPD n’est ni plus ni moins que la nouvelle bible régissant dans le détail l’utilisation des données personnelles en Europe. Sa portée est très large, puisque le règlement s’impose à toute structure utilisant à grande échelle des informations de citoyens européens. Cela concerne donc à la fois le public (hôpitaux, enseignement, administrations, collectivités locales…) et, bien sûr, une grande partie du secteur privé, des startups aux PME, jusqu’aux grands groupes. (@latribune).

► RGPD : pourquoi héberger ses données en France. Dans un mois, le RGPD entre en vigueur. Entre autres, les entreprises devront s’interroger sur les processus de stockage et de traitement des données par les fournisseurs d’infrastructures de Cloud computing, en particulier la question de la localisation des données et de leur transfert. Par Jules-Henri Gavetti, président d’Ikoula. Il reste environ un mois pour se mettre en conformité avec le règlement européen sur la protection des données, dit RGPD, (ou GDPR en anglais). Le RGPD repose sur une logique de responsabilisation des entreprises, avec l’obligation de mettre en œuvre des mesures appropriées de protection des données par une approche par les risques, mais aussi l’obligation de démontrer cette conformité. Or, si certaines sociétés ont démarré un programme de mise en conformité, d’autres ne l’ont pas fait, soit parce qu’elles connaissent peu ce texte ou n’en ont pas compris les termes et les enjeux, soit parce qu’elles ont le sentiment d’être déjà en conformité puisqu’elles le sont avec la réglementation française en vigueur. (@latribune).

#DeleteFacebook

► Zuckerberg admet un « problème de confiance ». Depuis cinq jours, il se faisait muet. Mark Zuckerberg, co-fondateur et Pdg de Facebook, vient de sortir de son silence après le scandale Cambridge Analytica, qui a éclaté samedi. L’affaire remet pourtant en cause le coeur du business model de Facebook : la collecte de données à des fins publicitaires, qu’elles soient commerciales ou politiques. En effet, le cabinet d’analyse Cambridge Analytica, au service de Donald Trump pendant sa campagne électorale en 2016, a mis la main sur les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs Facebook, sans leur consentement direct. Les informations auraient été obtenues par le biais d’une application créée en 2013 par l’universitaire américain Aleksandr Kogan. « Je suis vraiment désolé. Notre responsabilité est de faire en sorte que cela ne se reproduise plus », a assuré à CNN Mark Zuckerberg mercredi soir, avant d’admettre la « plus grande erreur que nous n’ayons jamais commise ». (@latribune).

#Transport

► Les applications de navigation aggravent-elles les embouteillages ? t si en voulant faire gagner du temps à chacun, les applications de navigation, comme Waze ou Google Maps, en faisaient perdre à tous ? C’est la question soulevée par un chercheur de l’université de Berkeley, dont les travaux sont relayés par le site d’information américain « The Atlantic  ». Alexandre Bayen a utilisé un simulateur pour étudier l’impact d’un accident sur la circulation sur une autoroute de Californie et sur ses abords. Deux cas de figure sont présentés : si 20 % des conducteurs utilisent la même application de navigation ou si aucun d’entre eux n’en utilise. Dans le premier cas, les conducteurs guidés par l’application empruntent les mêmes bretelles de sortie de l’autoroute où se forment rapidement des bouchons. (@LesEchos).

#Blockchain

► Google veut mettre la blockchain au service du cloud. La blockchain ne se limite plus seulement au bitcoin et aux autres cryptomonnaies. Google travaille ainsi sur sa propre technologie blockchain pour mieux sécuriser ses services cloud, révèle Bloomberg. Dans ce sens, la filiale d’Alphabet développe son propre registre de données numériques. Si aucune date de lancement n’a été fixé pour l’instant, une version en marque blanche est d’ores et déjà dans les cartons du géant américain pour des entreprises puissent utiliser ce registre sur leurs propres serveurs. Au cours de ces derniers mois, plusieurs collaborateurs du groupe se sont attelés à créer des protocoles blockchain sous la houlette de Diane Greene, qui dirige la division cloud de Google, indique Bloomberg. La firme américaine estime en effet que le cloud est propice à l’utilisation de la blockchain pour améliorer la protection des données en ligne. Dès 2016, Google avait lancé une phase d’essai pour que les développeurs puissent tester les services blockchain sur son cloud. La firme américain veut désormais aller plus loin pour déployer cette technologie de stockage et de transmission d’informations au sein de son infrastructure cloud. (@frenchweb).

#IntelligenceCollective

► Thecamp fait le pari de l’intelligence collective. Passé l’effet de curiosité, le campus de nouvelle génération thecamp continue de faire le plein. Depuis son ouverture en octobre, près de 15.000 « campers », comme on appelle ici les visiteurs, se sont pressés sur ce site de la campagne aixoise à l’occasion de journées de formation, de séminaires, de comités exécutifs, de grands salons ou de sessions de brain-storming. « Nous sommes légèrement en avance sur nos prévisions », livre Antoine Meunier, une des chevilles ouvrières de ce lieu hybride et sans équivalent, à mi-chemin entre université, centre de recherche, laboratoire d’expérimentation et incubateur. Il y a une raison à ce succès : thecamp promet de trouver des solutions aux grands maux de nos sociétés en mobilisant de l’intelligence collective. « C’est un lieu transdisciplinaire, transculturel et transgénérationnel dans lequel on apprend, on réfléchit et on prototype pour imaginer de nouveaux modèles du monde. Finalement, on veut créer demain », décrit son président Jean-Paul Bailly. (@LesEchos).

► « Les politiques sont en retard sur la technologie » Depuis 1999, l’économiste Erik Brynjolfsson et le spécialiste des technologies Andrew McAfee étudient l’impact des technologies numériques et robotiques, convaincus qu’elles vont bouleverser l’organisation des entreprises et entraîner des destructions d’emplois massives. Ensemble, ils ont fondé le centre pour l’économie numérique (Center for Digital Business) du MIT (Massachusetts Institute of Technology). Après « le Deuxième Age de la machine », un best-seller traduit en vingt langues en 2015, ils reviennent avec « Des machines, des plateformes et des foules« , un mode d’emploi pour affronter la révolution de l’intelligence artificielle avec, à la fin de chaque chapitre, les bonnes questions à se poser. (@LObs).

► L’intelligence artificielle, une technologie pour les grands groupes ? L’intelligence artificielle est-elle une révolution de salon ? Autrement dit, une technologie révolutionnaire qui sera l’apanage des grands groupes ? Une étude réalisée par Malakoff Médéric et le BCG sur l’impact de l’intelligence artificielle sur l’organisation du travail montre que, face à la lame de fond de l’IA, toutes les entreprises ne sont pas égales. Ainsi, seul un dirigeant sur cinq déclare que l’IA est aujourd’hui une priorité stratégique pour lui. Mais ce chiffre cache de fortes disparités : à horizon 5 ans, 53% des entreprises de plus de 250 salariés pensent en faire une priorité contre seulement 32% des PME et TPE. Ces dernières semblent moins conscientes des changements à venir, à moins qu’elles ne soient simplement moins bien armées pour y faire face… (@bymaddyness).

#Robotique

► Algora à Lille : la première école de robots ouvre ses portes. La première école Algora a ouvert ses portes à Lille (Nord). Lancée par la société Speechi, les enfants de 9 à 14 ans y apprennent la robotique et la programmation. L’école pilote de robots Algora vient d’être lancée à Lille (Nord). Les élèves, âgés de 9 à 14 ans, y apprennent le codagependant 1h30, deux fois par mois. Lille Actu a rencontré pour vous le fondateur de l’institut, Thierry Klein, pendant un cours. Pousser la porte de l’école Algora, c’est comme découvrir le futur (proche). Les murs sont blancs. D’immenses lustres de forme ronde projettent une lumière claire sur la grande pièce d’accueil où des tables hautes et rondes sont positionnées. Pour autant, la sensation de froideur que pourrait engendrer la clarté n’est pas ressentie. Le lieu est chaleureux et d’immenses écrans sont apposés aux murs. (@Lille_actu).

#Numerique

► Bernard Charlès : « La France doit d’urgence changer d’approche en matière de numérique ». Pour prendre le virage du digital, le pays doit imaginer de nouvelles catégories de solutions, estime Bernard Charlès, le patron de Dassault Systrèmes. Et pas seulement numériser les filières industrielles existantes. Il a repondu aux questions des « Echos » Il explique : “Aujourd’hui en France, je pense qu’on a une industrie et un schéma directeur des initiatives de l’Etat qui reste sur un modèle de numérisation du passé. On ne repense pas réellement ce que sont les catégories futures de solutions. Entre numériser l’industrie du XXe siècle et inventer l’industrie du XXIe siècle, il y a une différence.” (@LesEchos).

27 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xLégende image : Le projet futuriste « Métamorphose » du Quai Saint Serge à Angers (Maine et Loire). Photo : Groupe Giboire. « Pour qui s’inquiète du rapport des gens normaux avec l’architecture, l’expérience d’Angers est une démonstration éclatante que les habitants d’une ville moyenne peuvent s’emparer avec passion d’un projet urbain propre à transformer l’image de leur ville et, surtout, l’image qu’ils se font de leur ville », écrivait Christophe Leray dans les chroniques d’architecture. A lire : le 17 mars, six projets lauréats du concours d’architectes ont été lancés par la Ville d’Angers.

#Banque

► Avec sa nouvelle app, Lydia veut créer un couteau suisse au-dessus des banques et des fintechs. Lydia, spécialiste du paiement mobile, veut prendre le meilleur des deux mondes : l’expérience utilisateur proposée par les fintechs d’un côté et la solidité financière et l’offre de services complète des banques traditionnelles de l’autre. La start-up a présenté, ce mardi 20 mars 2018, une nouvelle application dite « métabancaire ». « Nous prenons une troisième voie. Nous nous positionnons au-dessus des comptes bancaires, au-dessus du compte Lydia. Nous proposons une surcouche avec l’intégration de plusieurs banques et de fonctionnalités qu’on ne peut retrouver ailleurs », expose Cyril Chiche, cofondateur et CEO de Lydia. Concrètement, depuis la nouvelle application, les utilisateurs peuvent toujours réaliser des paiements entre particuliers depuis leur compte Lydia, mais ils peuvent aussi désormais effectuer des virements de comptes bancaires à comptes bancaires après avoir ajouté les comptes bénéficiaires de leurs choix grâce à la technologie d’agrégation de la start-up Budget Insight. (@LUsineDigitale).

#Fiscalite

► La botte secrète de Bruxelles pour contrôler les géants du Web. L’affaire fait moins de bruit que les amendes qu’inflige aux Gafa la commissaire à la Concurrence Margrethe Vestager ou que l’offensive lancée pour leur faire payer plus d’impôts. Dans leur vaste entreprise de régulation des pratiques des géants américains du Net, les institutions européennes sont pourtant sur le point de dégainer une nouvelle arme qui constituerait une petite évolution culturelle, technologique et légale : imposer aux plates-formes un filtrage automatique, par des outils de reconnaissance dédiés, de certains des contenus diffusés. L’idée, longtemps considérée comme une ligne rouge, fait lentement mais sûrement son chemin. Elle a d’abord été introduite en 2016 par la Commission dans sa proposition de réforme de la directive sur le droit d’auteur . Le dispositif imaginé vise ici à pousser YouTube à mieux partager les revenus qu’il tire de la diffusion de musique : des systèmes automatisés de reconnaissance des contenus protégés par le droit d’auteur doivent aider les producteurs et les artistes à mieux faire valoir leur droit en cas de non-respect. Et, par extension, les aider à négocier des licences d’exploitation plus importantes qu’aujourd’hui. Après des mois d’intenses débats, une majorité en faveur de cette approche commence à se dégager au Parlement comme au Conseil. (@LesEchos).

#Service

► « Servicialisation » ou quand le service devient le nouveau produit. À mesure que le secteur industriel se redresse et que les attentes des clients se multiplient, le rôle des fabricants d’équipements d’origine (OEM) se transforme. Les préférences des consommateurs évoluent de la « propriété » vers l’« accès », incitant de nombreux industriels à revoir leurs modèles économiques. L’industrie manufacturière se tourne ainsi de plus en plus vers un modèle de « servicialisation » des produits, autrement dit vendre des performances et des services, plutôt que des produits. Les industriels doivent à présent se concentrer sur l’efficacité et la disponibilité des produits fournis, l’optimisation des performances et des services associés. La servicialisation a un impact tout particulier sur les services après-vente. De plus en plus de produits étant équipés de capteurs intelligents, il devient indispensable d’évoluer du modèle Break-Fix (ou Panne-Réparation), par essence réactif, vers un modèle centré sur l’optimisation de la disponibilité du produit, à savoir anticiper la réparation du produit avant que la panne ne survienne. (@latribune).

#Information

► Mariya Gabriel: «Les “fake news” attaquent notre démocratie» La commissaire européenne à l’Économie et à la Société numériques est déterminée à engager l’Europe dans la lutte contre la désinformation en ligne. Quelle place pour l’Europe dans le numérique? L’affaire Cambridge Analytica, qui secoue Facebook, prouve que la puissance des grandes entreprises du Web inquiète. D’autres sujets numériques touchent directement les citoyens européens: la désinformation en ligne, l’intelligence artificielle, la cybersécurité… L’Europe veut prouver qu’elle est capable d’investir. C’est la mission de Mariya Gabriel, qui souhaite doubler le budget alloué au numérique.” Mariya Gabriel  explique :  ‘Ce sujet n’a pas de frontières. Or, nous n’avons pas de définition commune du problème. Le droit européen définit bien les contenus illégaux, comme la propagande terroriste, le discours haineux ou l’abus sexuel des enfants. Ce n’est pas le cas pour la désinformation en ligne. Nous avons conscience qu’il y a des échéances électorales régulièrement en Europe et que ce sont des périodes sensibles. Ce phénomène attaque notre modèle démocratique.” (@FigaroTech).

#Data

► Le big data face à ses premiers accidents industriels. Le numérique compte ses victimes. Cette semaine, une voiture autonome Uber a causé la mort d’une passante aux Etats-Unis, tandis que l’on apprend qu’une entreprise britannique a siphonné à des fins politiques les données personnelles d’une cinquantaine de millions de citoyens américains. Bien sûr, la marche du progrès, comme celle de l’histoire, s’accompagne toujours de martyrs. Et repose à chaque fois la question de son utilité. Le 8 mai 1842, le tout jeune train Paris-Versailles déraille à Meudon. On dénombre plus d’une centaine de victimes, dont l’explorateur Dumont d’Urville. La presse s’enflamme contre le train et Alfred de Vigny évoque « le sacrifice horrible fait à l’industrie ». La sécurité a été renforcée et le train a repris sa route à toute vapeur. (@pixelsfr).

► J’ai fouillé dans les données que j’ai envoyées à Facebook depuis onze ans (et le résultat m’a donné le vertige). Par Vincent Matalon (France Télévisions). Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez le soir du vendredi 28 septembre 2007 ? Moi oui : je faisais la fête pour ma soirée d’intégration à Sciences Po Aix-en-Provence au TNC, une boîte de nuit qui a fermé depuis. La soirée n’était guère mémorable et je ne suis pas hypermnésique : j’ai simplement consulté les données envoyées à Facebook depuis la création de mon compte, il y a bientôt onze ans. Alors que le réseau social traverse une crise sans précédent après les révélations de l’utilisation indue des données personnelles de millions d’utilisateurs par une société liée à la campagne de Donald Trump, j’ai voulu savoir ce que Facebook savait de moi. La démarche n’est pas compliquée : depuis un ordinateur, il suffit de cliquer sur la flèche située dans le coin supérieur droit de l’écran, de se rendre sur la page « Paramètres », puis de cliquer sur « Télécharger une copie de vos données Facebook ». Après quelques minutes, Facebook m’a envoyé un e-mail permettant de télécharger un fichier de 507 mégaoctets renfermant onze années de textes, de sons, de photos, de vidéos… et pas mal de malaise. Lire la suite sur le site de @franceinfo.

#CambridgeAnalytica

► Le lanceur d’alerte s’explique. Un mois après avoir été embauché en juin 2013 par l’entreprise qui allait devenir Cambridge Analytica, Christopher Wylie a pour la première fois compris qu’il ne s’agissait peut-être pas d’une société comme les autres. « Mon poste de directeur de la recherche était vacant parce que mon prédécesseur était mort dans des conditions inexpliquées dans sa chambre d’hôtel à Nairobi, alors qu’il travaillait pour Uhuru Kenyatta [actuel président du Kenya] », explique-t-il. Le Canadien, petit génie de l’informatique, qui a appris tout seul à coder, alors âgé de 24 ans, a progressivement découvert qu’il travaillait pour une firme qui siphonnait les données personnelles de millions de personnes sur Facebook, avait comme vrai patron un certain Steve Bannon, cherchait à manipuler les élections à travers le monde et poussait sur Internet les théories du complot pour développer « l’alt-right », les mouvements d’extrême droite américaine. (@LeMondefr).

#MediaSocial

► Affaire Facebook : « Il faut développer des plates-formes européennes souveraines ». Par Thomas Fauré (Fondateur du réseau social Whaller). Tribune. Facebook connaît une crise majeure, que des signaux faibles laissaient présager depuis longtemps. Le scandale Cambridge Analytica oblige le réseau tentaculaire à livrer aujourd’hui son vrai visage. Ce qui est présenté comme une fuite de données personnelles par son fondateur relève bien plus certainement du modèle économique de l’entreprise : l’exploitation de ces données à des fins commerciales. Pour autant, l’enjeu est-il exclusivement économique ? C’est davantage sur le terrain politique qu’il faut agir, en développant des plates-formes européennes souveraines. Nous autres, Européens, sommes condamnés à œuvrer tels les métayers des Etats-Unis. Les data que nous cédons nolens volens sont collectées sur les plates-formes des Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), puis elles nous sont revendues comme par magie sous forme de propositions de biens ou de services personnalisés. (@Pixelsfr).

#Gafa

► À Wall Street, les Gafam ont perdu 216 milliards de dollars À Wall Street, lorsque Facebook est pris d’une quinte de toux, c’est l’ensemble des valeurs de la tech qui s’enrhume. Durant la semaine qui vient de s’écouler, le scandale Cambridge Analytica, impliquant la collecte des données privées de 50 millions d’utilisateurs de Facebook au profit de la campagne présidentielle de Donald Trump, a fait prendre le toboggan aux Gafam. En quatre jours, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft ont vu partir en fumée pas moins de 216 milliards de dollars à la Bourse de New York. À titre de comparaison, cette perte équivaut à la somme des capitalisations boursières de Danone, Orange, Airbus, Axa et Publicis. Entre lundi et jeudi Facebook a lâché près de 11 % et dans son sillage, Google a perdu plus de 7,5 %, Apple abandonnait 5,2 % tandis que Microsoft cédait 2,6 %. Amazon a limité les dégâts, en recul de 1,7 %. (@FigaroTech).

#Robotique

► Corée du Sud : des robots recrutent des êtres humains. En janvier 2018, les candidats à un emploi chez le géant sud-coréen des processeurs, SK Hynix, avaient déjà vu leur lettre de motivation être évaluée par une intelligence artificielle. Une technologie similaire à celle utilisée par l’entreprise Lotte qui a tout de même précisé que ce serait un recruteur humain qui prendrait la décision finale, après entretien. La startup sud-coréenne Midas IT, elle, a justement présenté début mars un système d’entretien d’embauche mené par un ordinateur : le candidat est face à son écran, il répond à des questions, joue à des jeux, tandis que le robot analyse ses réponses, la tonalité de sa voix, et même ses expressions faciales. L’entreprise s’est servie de ce système l’année dernière pour choisir ses employés parmi 10 000 candidats. Elle assure que son intelligence artificielle permet de déterminer quel type de poste convient le mieux à chaque employé. (@RFI).

26 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ecole

x► Vos enfants seront-ils bientôt incapables d’écrire à la main ? « Quand j’ai débuté ma carrière, j’avais quatre ou cinq élèves qui présentaient une mauvaise tenue du crayon. Aujourd’hui, la proportion s’est inversée : j’ai quatre ou cinq élèves qui le tiennent correctement. On en est là. » Sylvie de Sury, directrice d’école à Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), se fait du souci pour l’écriture manuscrite. Une inquiétude d’autant plus forte que son témoignage est loin d’être isolé. Les spécialistes observent en effet des difficultés croissantes dans l’apprentissage de l’écriture. Les écrans et tablettes sont pointés du doigt. « Ils ont moins d’occasions d’utiliser leurs mains, car les écrans sont très présents dans beaucoup de familles. Mais quand un enfant est devant un écran, ce sont les zones cérébrales de l’image qui sont sollicitées. A l’inverse, exercer ses mains demande un effort. », explique Sylvie de Sury, directrice d’école à @franceinfo. Légende image : Une élève de CM2 écrit une dictée, en juin 2007. Photo : Mychele Daniau / Afp.

#Information

► Fake news : et si la solution passait par un vaccin ? Oui, et si la solution à la désinformation passait par un vaccin provoquant des anticorps dans l’esprit des gens, comme un déclencheur qui leur dirait : « attention, vous avez déjà vu ce type de mécanisme à l’œuvre, méfiez-vous ! » Comment ? En les incitant à créer eux-mêmes des fake news afin qu’ils soient immunisés.Pour créer ces anticorps, il faudra donc s’inoculer une petite dose du virus, a expliqué vendredi23 mars à Lille le néerlandais Ruurd Oosterwoud, fondateur de DROG, qui produit des fake news à la pelle, ou plutôt apprend aux autres comment en fabriquer, à comprendre les techniques de viralité et leur impact. (@metamedia).

#LiensVagabonds

Comment faire confiance à Facebook ? Facebook se retrouve (encore) sous le feu des critiques cette semaine avec l’affaire Cambridge Analytica, une société d’influence en ligne qui a recueilli les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs pour la campagne de Donald Trump en 2016, sans leur consentement… et avec Steve Bannon à la manoeuvre. Plus grave encore : il semblerait que les dégâts soient bien plus étendus que la seule élection US, et que Cambridge Analytica n’ait pas été la seule firme à siphonner les données de Facebook. Pire : Facebook n’est pas non plus seul à partager vos données. Quasiment tous les éditeurs en ligne le font ! La FTC a donc ouvert une enquête, mais le mal est fait : cette affaire est une conséquence directe du business model de Facebook, basé sur une gigantesque machine de surveillance, et cela fait bien longtemps que nos données personnelles sont utilisées sans que nous le sachions. Cambridge Analytica a été perquisitionnée, après quelques jours de silence, et après avoir suspendu le compte du lanceur d’alerte, Zuckerberg s’est expliqué sur CNN, au NY Times et à Wired, il parle, mais est-ce qu’il écoute ? Quoiqu’il en soit, il est temps pour lui de montrer qu’il maîtrise la situation. Mais il est vraisemblable qu’il ne va rien se passer après cette crise. Pas grand-chose à faire non plus quand on est utilisateur, hélas, car le vrai problème est que les réseaux sociaux nous ont rendus « hackables ». Quelques conseils pour mieux se protéger tout de même, et surtout vérifier les autorisations que vous avez données. Vous pouvez vous couper de Facebook mais ce n’est pas si facile. Et pour mieux comprendre le business de ces « outils d’influence », on vous conseille ce papier qui explique comment les chercheurs utilisent les likes pour influencer. Lire tous les liens vagabonds sur le site de @Metamedia.

#Commerce

► La livraison en zone urbaine, nouveau terrain de jeu des distributeurs. Après la guerre des prix, la livraison à domicile alimentaire en zone urbaine est devenue le nouveau terrain de jeu des enseignes de la grande distribution alimentaire. Leclerc entre dans la danse à Paris, le 26 mars, après avoir effectué une phase de test pendant quinze jours auprès de ses salariés. Son nouveau service à domicile, « Leclerc chez moi », sera d’abord lancé dans le nord de Paris, puis dans le sud de la capitale, à partir du 15 mai. Il promet des tarifs inférieurs de 15 % à 20 % à la concurrence, pour des courses alimentaires livrées en vingt-quatre heures, et compte générer le chiffre d’affaires d’un grand hypermarché dès la première année. (@LeMondefr).

► Commerce en ligne : le revers de la médaille. À l’origine de changements profonds et durables dans nos modes de vie, le commerce en ligne a donné naissance à de nouveaux géants, Amazon en tête. Mais malgré les nouvelles opportunités économiques offertes, l’e-commerce se révèle malheureusement être aujourd’hui une activité aux externalités négatives nombreuses. Ce n’est en aucun cas une fatalité, mais ce constat provient plutôt du comportement attentiste que les pouvoirs publics ont adopté jusqu’à maintenant à son égard. Ils disposent pourtant d’un puissant levier : la prérogative régalienne de décider de la réglementation et de la fiscalité. (@LesEchos).

► L’offensive de Leclerc en centre-ville sème la zizanie. «La division Leclerc arrive à Paris.» «Paris livré, Paris libéré!» En lançant ce lundi son service de livraison à domicile dans la capitale avec force slogans guerriers, le distributeur alimentaire crée un branle-bas de combat chez ses concurrents. Depuis des années, ces derniers font flèche de tout bois pour se faire une place à Paris. Non seulement ses habitants ont un pouvoir d’achat plus élevé que la moyenne nationale, mais ce marché clé annonce l’évolution des pratiques d’achats alimentaires dans les autres grandes agglomérations de l’Hexagone. Les consommateurs renâclent à faire leurs courses à l’hypermarché de périphérie ; ils privilégient les supérettes de proximité et la livraison à domicile. Preuve de la tension créée par l’approche de l’arrivée à Paris de Leclerc, qui a jusqu’ici boudé les centres-villes: en fin de semaine, Carrefour a fait monter au front Marie Cheval, patronne de la transformation digitale du groupe, pour fustiger «les effets d’annonce Leclerc». L’enseigne a rappelé dans une campagne de pub sa présence historique dans la capitale. «Ici c’est Paris, martèle Carrefour, imitant les cris de ralliements des supporteurs du PSG. Paris sera toujours Paris.»  (@Figaro_Economie).

► À pied, en vélo, en camionette… des armées de livreurs profitent du boom de l’e-commerce. Livrer le plus vite, et surtout le plus précisément possible. Tel est le nerf de la guerre pour se faire une place dans les grands nœuds urbains. Pour aider les enseignes à relever le défi, une société de transport s’est fait ces dernières années une place de choix: Star Service, qui revendique 65 % du marché de la livraison alimentaire à domicile à Paris. Le groupe, qui convoie également des pièces auto de rechange, des colis non alimentaires ou des prélèvements médicaux réalise 180 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 100 millions dans les courses alimentaires. Un secteur en forte croissance, notamment à Paris.  (@Figaro_Economie).

#Social

► Face aux grèves, covoiturage et télétravail sont de mise dans les entreprises. Ce jeudi 22 mars comme les autres jours de grèves programmées par les syndicats de cheminots, les entreprises s’organisent avec deux outils: le covoiturage et le télétravail. La journée de RTT est aussi est une solution en cette journée noire. Mais elle n’est pas tenable pendant toute la durée du conflit, soit 36 jours de perturbation jusqu’au 28 juin. La grande distribution est rodée à ce genre de désagréments. Comme les équipes en magasin et en entrepôts travaillent souvent en horaires décalés, les salariés, en majorité, utilisent leur voiture personnelle pour se rendre sur leur lieu de travail. En revanche, au siège de Carrefour, desservi par le RER B à Massy-Palaiseau (Essonne), covoiturage et télétravail seront de mise. Chez le concurrent Casino (Franprix, Leader Price, Cdiscount et Monoprix), les managers doivent s’organiser à leur échelle pour que le service soit assuré en magasin. Les équipes de Monoprix ont ainsi mis en place une application pour favoriser le covoiturage. Toujours dans le commerce de détail, l’enseigne d’habillement Kiabi, leader de l’habillement en France, a aussi incité ses salariés, au siège, dans le Nord, comme dans les magasins à anticiper leurs déplacements et à mettre en place du covoiturage. Cette solution devrait d’autant mieux fonctionner ce jeudi qu’elle est déjà encouragée et très pratiquée dans cette entreprise en temps normal. «Certains ont même prévu d’arriver dès ce mercredi soir sur leur lieu de travail ou de rendez-vous, afin de ne pas être bloqué, jeudi, dans les embouteillages», affirme un porte-parole de l’enseigne. (@Figaro_Economie).

#Data

► Les blockchains confrontées au RGPD : 6 questions à se poser. Si le RGPD entre en application le 25 mai 2018, il apparaît que de nombreuses entités ne seront que pour partie ou pas du tout conforme aux nouvelles exigences. Qu’en est-il des organisations qui utilisent des blockchains (BC) ? À quoi doivent penser les utilisateurs (et les fournisseurs) de cette technologie pour atteindre la conformité et respecter « l’accountability » ? Diverses questions se posent. Le point avec l’avocat Eric Caprioli. Lorsque la Blockchain (BC) est Publique, il n’y a pas d’intermédiaire et l’ensemble des participants a accès à la base de données distribuée et décentralisée. Ils ont la possibilité de la copier et de la modifier. Les BC hybride, de consortium ou privées réintroduisent un intermédiaire de confiance. Ainsi, dans une BC de consortium, si tout le monde a accès à une version de la base de données, les contributions et modifications doivent être autorisées, alors que dans une BC privée, l’accès et les modifications sont restreints aux seules personnes désignées, par ex. dans le cadre d’une organisation fermée. Dans une BC non publique, une seule personne assure la gouvernance et les responsabilités (y compris celles de responsable de traitement) contrairement aux BC publiques. (@LUsineDigitale). A lire aussi : – Le chemin vers la conformité en cinq étapes ; – Pour une stabilité normative et réglementaire ; – Du CIL au Délégué à la protection des données : cap vers la conformité.

► Les données personnelles ne sont ni à prendre ni à vendre. A quelques mois de l’application du Règlement européen de protection des données personnelles  (RGPD), voilà que se développe l’idée que la meilleure manière de protéger les données  serait de les rendre payantes. On entend bien l’argument qui séduit au premier abord. Si c’est cher, les grandes plates-formes n’achèteront que l’utile et arrêteront de collecter le superflu. Et surtout, les producteurs des données, c’est-à-dire nous tous, seront financièrement rétribués pour toutes nos données. Mais gardons-nous d’une telle tentation. Les géants du numérique qui veulent collecter le maximum de données personnelles pour nourrir des services qu’ils savent incontournables, pourront imposer leurs conditions tarifaires dans des contrats qu’aucun internaute n’aura jamais la liberté de négocier.  (@LesEchos).

#FaitDivers

► Elizabeth Holmes, sang pour sang arnaqueuse. On lui donnait le bon Dieu sans confession. Visage d’ange, plastique de star et discours de rêve: pendant quinze ans, Elizabeth Holmes a bien trompé son monde. Du grand art. En 2003, alors qu’elle n’a pas 20 ans, elle fonde Theranos, une société qui promet de révolutionner le marché du test sanguin (estimé à 75 milliards annuels rien qu’aux États-Unis). Installée dans la Silicon Valley, comme il se doit, la jeune pousse affirme pouvoir procéder à plus de 370 analyses différentes avec quelques gouttes de sang, soit entre cent et mille fois moins que les quantités habituellement nécessaires. Le «pitch» (argumentaire dans la novlangue des start-up) est vendeur. Les investisseurs se bousculent au portillon. Chacun veut être de l’aventure. Dix ans plus tard, Theranos est valorisée à 9 milliards de dollars!! (@FigaroTech).

25 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Informatique

x► IBM a présenté le plus petit ordinateur du monde. IBM nous montre une nouvelle fois qu’elle est bien une des entreprises les plus innovantes du monde. Pendant sa conférence Think 2018, un objet d’un nouveau genre a été présenté au public : le plus petit ordinateur du monde. Il a été pensé pour être utilisé dans des systèmes dédiés à la blockchain. Plus petit qu’un grain de sable, ses dimensions tiennent sur une zone d’un millimètre sur un millimètre. Plus impressionnant encore, il coûterait moins de 10 centimes à fabriquer. (@siecledigital). Crédit image : IBM.

#Robotique

► Le MIT a conçu un nouveau poisson-robot pour explorer les fonds marins. L’équipe américaine du MIT CSAIL a conçu SoFi, un poisson-robot, qui peut nager et descendre au fond des mers. Il ne recèle pas de prouesses techniques particulières et se pilote avec une manette de Super Nintendo étanche. Mais, parce qu’il imite très bien les mouvements du poisson grâce à une pompe hydraulique, SoFi devrait être particulièrement efficace pour étudier les poissons sans les effrayer. Il est équipé d’une caméra et d’un appareil photo. Dans cette phase de test, le robot a pu descendre à 15 mètres de profondeur pendant quarante minutes. (@Lemondefr).

► Mali : les petits génies de la robotique de Bamako. Etudiant à l’Ecole nationale d’ingénieurs, Abdoulaziz expérimente des fragments électroniques dans sa chambre… son premier laboratoire. « Généralement j’utilise ces composants, je les teste, pour qu’une fois en groupe, je puisse apporter ma petite contribution vis-à-vis de l’utilisation de ces composants. » Sanogo Abdoulaziz, étudiant à l’Ecole nationale d’ingénieurs. Tous les jours, il retrouve ses camarades dans un atelier de Bamako, Donilab. Ils souhaitent à l’aide d’une carte magnétique et d’un petit robot permettre aux non-voyants d’utiliser les transports en commun de façon autonome. « La robotique ne s’applique pas uniquement comme on le voit à la télé au Terminator pour détruire. Mais ici c’est plus pratique car ça s’applique à la vie sociale. Cela concerne les aveugles qui sont un peu oubliés par les très grands systèmes de projets, et nous on a décidé de les aider. » Sanogo Abdoulaziz, étudiant à l’Ecole nationale d’ingénieurs. Lire la suite sur le site de @TV5MondeInfo

#Data

► Protection des données : le chaotique business de la conformité. Panique à bord ! À deux mois de la date fatidique du vendredi 25 mai 2018, c’est le branle-bas de combat dans les entreprises françaises. La raison ? Ce jour-là entrera officiellement en vigueur le fameux Règlement général sur la protection des données (RGPD). Voté par Bruxelles en mai 2016, applicable dans les 28 pays membres de l’Union européenne, le RGPD n’est ni plus ni moins que la nouvelle bible régissant dans le détail l’utilisation des données personnelles en Europe. Sa portée est très large, puisque le règlement s’impose à toute structure utilisant à grande échelle des informations de citoyens européens. Cela concerne donc à la fois le public (hôpitaux, enseignement, administrations, collectivités locales…) et, bien sûr, une grande partie du secteur privé, des startups aux PME, jusqu’aux grands groupes. (@latribune).

► Halte au vol de nos données. Le projet de loi relatif à la protection des données personnelles (dit RGPD) doit renforcer les droits des citoyens et la responsabilité des entreprises au niveau européen. À l’internet libertarien de la Silicon Valley, incarné par l’actuel scandale qui éclabousse Facebook, pourrait bien succéder un « Internet des Lumières », plus respectueux du principe de respect de la vie privée. Enfin si les internautes se servent de leurs nouveaux droits. Par Philippe Mabille, directeur de la rédaction de la @latribune.

► RGPD : neuf notions essentielles à retenir. À deux mois de la date fatidique, la plupart des entreprises ne sont pas prêtes à cette transition d’envergure baptisée RGPD, un nom pour le moins peu explicite. Cette nouvelle réglementation assortie d’amendes salées en cas de non conformité, renforce la protection des données personnelles des citoyens ainsi que les obligations, en la matière, des professionnels et des entreprises. Vite, un petit rappel de 9 notions essentielles. (@latribune).

#Ville

► Repenser la ville intelligente dans les quartiers prioritaires. Cette étude exploratoire, réalisée par Seeklup/pop-up urbain et FRV100, vise à questionner les opportunités que la ville intelligente peut représenter pour les quartiers prioritaires : quels sont les domaines d’action et les formes d’innovation présentes dans ces quartiers et en quoi ces formes d’innovation réinterrogent-elles le concept de ville intelligente ? Pour répondre à ces questions, cette étude aborde sept domaines dans le cadre d’un benchmark national et local : l’accès au droit, la citoyenneté, la formation aux outils numériques, l’insertion professionnelle, l’entrepreneuriat, le logement, la mobilité et les arts numériques. Cette analyse est complétée par une approche prospective qui questionne les tendances observées. (@millenaire3).

#Transport

► Uber: une vidéo de l’accident mortel impliquant un véhicule autonome publiée. Qui est en faute? Alors qu’Uber a suspendu ses test de véhicules autonomes depuis l’accident qui a coûté la vie à une piétonne dimanche, à Tempe, dans l’Arizona, la police de la ville a diffusé mercredi la vidéo des faits sur Twitter.  A la suite de cet accident, l’entreprise américaine a suspendu ses tests de conduite autonome qui étaient menés à Tempe, San Francisco, Pittsburgh aux Etats-Unis et à Toronto au Canada. « La video est très dérangeante et nous brise le coeur, nos pensées sont avec les proches d’Elaine », a affirmé Uber dans un communiqué. « Nos véhicules sont immobilisés et nous apportons toute l’assistance possible aux autorités locales et fédérales », ajoute la compagnie.  (@LExpress).

#Tourisme

► Gillian Tans, la femme la plus puissante du tourisme mondial. Depuis deux ans à la tête de Booking.com, le numéro un mondial de la réservation hôtelière en ligne, Gillian Tans doit faire face à de nombreuses critiques sur ses méthodes et aux nouvelles ambitions d’Airbnb et de Google. Tout en préparant l’avenir avec de nouveaux outils d’intelligence artificielle. Rencontre à Amsterdam. « Le tourisme mondial va croître de manière exponentielle. Booking veut jouer un rôle dans la régulation du tourisme de masse. Si nous pensons que c’est déjà un problème dans certaines grandes villes, il faut savoir qu’il va y avoir bientôt 1 milliard de nouveaux touristes en provenance de Chine et d’Inde, avance Gillan Tans en prenant de la hauteur, depuis le dernier étage du siège, d’où elle profite d’une vue plongeante sur les eaux scintillantes du Canal des seigneurs (Herengracht). Nous avons toutes les données pour aider les grandes villes à mieux distribuer et gérer les flux. » (@LesEchos).

#Sante

► Au CHU d’Amiens, un robot intelligent contre le cancer. Lorsqu’on a un cancer il y a trois traitements possibles : la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Le CHU d’Amiens fait partie des trois hôpitaux français à s’être doté de CyberKnife, un robot doué d’une intelligence artificielle. Le robot délivre des rayons à des tumeurs difficiles d’accès et en mouvement. Son ciblage très précis permet d’utiliser des doses d’irradiation beaucoup plus élevées qu’avec un appareil standard de radiothérapie. Et ce sont justement ces fortes doses qui permettent de réduire les séances et d’enrayer la maladie dans 80 à 90% des cas. Un changement de taille par rapport à la radiothérapie conventionnelle,  qui ne dure que 10 minutes mais pendant 6 semaines. (@F3Picardie).

#HautDebit

► Très haut-débit : sept départements de Nouvelle-Aquitaine présentent leur réseau de fibre optique. C’est une application littérale du vieil adage « l’union fait la force ». Sept départements ruraux de Nouvelle-Aquitaine (Charente, Corrèze, Creuse, Dordogne, Landes, Lot-et-Garonne et Haute-Vienne) et la Région ont décidé de s’associer pour déployer un réseau d’initiative publique (RIP) de fibre optique sur leur territoire par le biais de la société publique locale Nouvelle-Aquitaine très haut-débit (NATHD). Qualifié de « plus grand réseau de fibre optique du Sud-Ouest », ce projet d’envergure a été présenté à une vingtaine d’opérateurs privés conviés, ce vendredi 23 mars, au Conseil régional. « A partir du moment où un opérateur vient sur notre réseau, il sait qu’il aura accès à terme à près de 500.000 clients potentiels. Cet effet de masse est un argument à la fois technique et commercial en faveur de notre réseau qui sera ouvert à tous les opérateurs, quelle que soit leur taille », explicite Mathieu Hazouard, président de NATHD et conseiller régional en charge du très haut-débit et de l’économie numérique. A titre de comparaison, la couverture du seul département de la Gironde hors Bordeaux Métropole représente plus de 400.000 prises contre exactement 456.000 pour l’ensemble de ces sept départements. (@LaTribuneBdx).

24 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Informatique

x► Les supercalculateurs font reculer les frontières de la science. La découverte, parue le mois dernier dans les « Monthly Notices of the Royal Astronomical Society », a rencontré un bel écho médiatique. Une équipe dirigée par un astronome de l’Observatoire de Paris venait enfin de lever le voile sur le mystère de la formation de la galaxie d’Andromède, cette proche voisine de la Voie lactée. Contrairement à cette dernière qui s’est structurée il y a plus de 10 milliards d’années, Andromède est née il y a moins de 3 milliards d’années de la collision de deux galaxies, qui ont fusionné pour lui donner naissance. (@LesEchos). Légende image : L’ordinateur Curie, dans le Très Grand Centre de Calcul du CEA, sera bientôt remplacé par son successeur Joliot-Curie. Photo : Jerome Chatin / Expansion-Rea.

#Data

► Affaire Cambridge Analytica : pourquoi c’est grave pour Facebook et ses utilisateurs. Le réseau social créé par Mark Zuckerberg affronte l’une des pires crises de son histoire. La société britannique Cambridge Analytica est soupçonnée d’avoir siphonné les données personnelles de dizaines de millions d’Américains sur Facebook, par l’intermédiaire d’un sous-traitant. Ce sont des révélations du Guardian et du New York Times qui mettent en cause cette entreprise, qui a, par ailleurs, joué un rôle de premier plan dans la campagne présidentielle de Donald Trump. L’affaire Cambridge Analytica est rapidement devenue une affaire Facebook après la découverte qu’en 2015 Facebook autorisait cette collecte de données. Le réseau social est accusé de ne pas avoir suffisamment protégé les données de ses utilisateurs. Quels sont les enjeux de ce scandale ? Quelles en sont les conséquences pour la firme, et pour nos données ? (@Pixelsfr).

► L’affaire Cambridge Analytica, symptôme du « capitalisme de surveillance ». Facebook est au coeur d’une tempête médiatique et boursière à la suite des révélations du Guardian, du New York Times et de Channel 4. L’entreprise britannique Cambridge Analytica aurait, par l’intermédiaire d’un sous-traitant, aspiré les données personnelles de 50 millions d’Américains sur Facebook, et permis à l’équipe de Donald Trump de cibler ces profils dans le cadre de la campagne électorale américaine. Mais Cambridge Analytica est l’arbre qui cache la forêt de l’économie des plateformes numériques, dont le modèle d’affaires est fondé sur la captation et l’utilisation de nos données. (@usbeketrica).

#Telephonie

Le smartphone devient un véritable moyen de paiement. Leetchi, Lydia, Lyf Pay, Paylib, Obvy, Pumpkin et, bien sûr, Apple Pay : le numérique n’en finit plus de révolutionner aussi les moyens de paiement. « Cagnottes, paiement entre particuliers, dons par mobile : les start-up françaises innovent et s’exportent en Europe. Elles créent de nouveaux usages en répondant à des besoins qui n’étaient pas couverts auparavant », indique Alain Clot, président de l’association France Fintech. Un cadeau commun pour l’anniversaire de vos amis ? Il suffit de constituer une cagnotte sur Leetchi ou Le Pot commun. Payer la baby-sitter à votre retour du restaurant ? Plus besoin d’espèces : vous lui versez la somme due sur son compte Lydia ou Pumpkin. « Notre appli permet d’envoyer de l’argent à un ami en un clic. L’utilisateur peut ensuite virer l’argent sur son compte bancaire ou le conserver sur son compte Pumpkin pour lui-même rembourser un autre ami. Tout est gratuit », explique Hugo Sallé de Chou, cofondateur de cette start-up comptant 350 000 utilisateurs, rachetée en juillet 2017 par Crédit mutuel Arkea. Même fonctionnement pour Lydia, qui compte plus de 1 million d’utilisateurs. (@lemondefr).

#Transport

► Conducteur contre piéton, les dilemmes vertigineux de la voiture autonome. « On sait par avance que le premier mort sur la route par voiture autonome fera la Une des journaux ». En octobre 2017, le psychologue Jean-François Bonnefon lançait cette annonce prophétique  au magazine Sciences et Avenir . C’est aujourd’hui une réalité. Lundi, une femme de 49 ans est morte à Tempe, en Arizona, après  avoir été percutée par une voiture autonome conçue par Uber . Ce lundi-là, comme tous les jours, des milliers de personnes ont été tuées sur les routes du monde entier, mais c’est cette victime qui a retenu l’attention des médias. Pour la première fois, la voiture autonome a tué. Un drame  qui a poussé Uber a arrêté ses tests de véhicules se conduisant seuls et qui relance le débat sur ce moyen de transport de demain. Sommes-nous prêts à abandonner la conduite à une machine ? Est-ce aux algorithmes de décider quelles vies épargner ? Qui sera responsable de ces accidents ? (@LesEchos).

► Elon Musk fait fausse route. Paris Marx est urbaniste et n’apprécie pas beaucoup la vision que déploie Elon Musk autour du futur des transports. Il développe sa critique dans le magazine américain Jacobin, qui se décrit comme « une voix importante de la gauche américaine, qui offre des perspectives radicales sur la politique, l’économie et la culture ». Nous vous proposons ici, en accord avec Jacobin, une traduction de ce texte (titré en version originale « Elon Musk is not the Future »), dans lequel le boss de Tesla et SpaceX est dépeint comme un conservateur pro-automobile. (@usbeketrica).

#Cryptomonnaie

► Pourquoi la NSA espionne les utilisateurs de bitcoin. En 2013, l’ancien consultant de l’agence de renseignement américaine NSA, Edward Snowden, dévoilait des milliers de fichiers confidentiels informant sur les dérives invasives  de son employeur. Cinq ans plus tard, les documents Snowden parlent encore. Le site The Intercept révèle désormais que la NSA a traqué un temps, les utilisateurs de bitcoin dans le monde. Des documents datant de mars 2013, soit peu de temps avant les fuites Snowden, informent de l’existence d’un programme baptisé « MONKEYROCKET », ayant pour but de surveiller les adeptes de cryptomonnaies, alors que la tendance n’en était qu’à ses prémices. Les notes indiquent aussi que la NSA a utilisé une source d’information mystérieuse afin « d’aider à localiser les émetteurs et les récepteurs » de monnaies virtuelles. Et, si elle s’est intéressée à d’autres cryptomonnaies, le bitcoin était bien « la priorité n° 1 ». (@LesEchos).

#Fiscalite

► La botte secrète de Bruxelles pour contrôler les géants du Web. L’affaire fait moins de bruit que les amendes qu’inflige aux Gafa la commissaire à la Concurrence Margrethe Vestager ou que l’offensive lancée pour leur faire payer plus d’impôts. Dans leur vaste entreprise de régulation des pratiques des géants américains du Net, les institutions européennes sont pourtant sur le point de dégainer une nouvelle arme qui constituerait une petite évolution culturelle, technologique et légale : imposer aux plates-formes un filtrage automatique, par des outils de reconnaissance dédiés, de certains des contenus diffusés. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► Europe : l’audiovisuel public en transformation, les nordiques en avance. Il n’y a pas qu’en France que les lignes bougent pour l’audiovisuel public : partout en Europe, les médias publics ont entamé leur transformation pour s’adapter aux nouveaux usages numériques, tenter d’y rester pertinents, et faire valoir leurs différences. Certains vont beaucoup plus vite que d’autres. C’est le cas des pays nordiques où les sociétés sont très connectées, où toutes les générations ont déjà basculé sur Internet, et où les plateformes et les géants du web, profitant d’une forte acceptation locale de la langue anglaise, occupent une place désormais déterminante dans la culture, l’information et le divertissement, forçant les acteurs historiques à réagir. Nous avons étudié les stratégies de cinq services publics européens (Suède, Finlande, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni)* et eu la confirmation de cette fracture géographique entre d’un côté, les pays scandinaves très en avance dans leur maturité numérique, et de l’autre côté, des pays (Allemagne, Belgique, et même Royaume-Uni) où l’évolution se fait avec davantage de frictions. (@metamedia).

#MediaSocial

► Elon Musk supprime les pages Facebook de Tesla et SpaceX. Simple coup de pub ou véritable indignation ? Elon Musk, passé maître dans l’art de la communication, a une nouvelle fois frappé. Sautant dans le wagon de la campagne #DeleteFacebook,  lancé en réaction à l’affaire Cambridge Analytica, le PDG de Tesla et SpaceX a annoncé qu’il ferait supprimer les pages de ses entreprises. Interpellé sur Twitter par  des internautes en colère contre le réseau social de Marck Zuckerberg, le milliardaire sud-africain a d’abord expliqué qu’il ignorait l’existence d’une page consacrée à son entreprise d’aérospatiale. Il a ensuite assuré qu’il la supprimerait. (@LesEchos).

#Publicite

L’intelligence artificielle soigne les « adlergics » « Prédire le bandeau publicitaire le plus cliqué ne relève pas de l’intelligence artificielle, prévient Emmanuel Brunet, directeur exécutif d’Eulerian Technologies. Choisir des liens sponsorisés, effectuer des recommandations de produits… Ces applications semblent très loin d’une vraie logique d’IA. » Car les modèles statistiques sont trop souvent marketés en IA, alors que la véritable innovation réside dans la fin du marketing automation de masse qui conduit nombre d’internautes à installer des bloqueurs de publicité. Analyse de l’audience, scoring et ciblage en sont désormais alimentés. « Les solutions de marketing automation ont intégré l’IA dans leurs systèmes afin de se nourrir des données clients, telles que les attitudes de navigation ou les informations de caisse et communiquer véritablement en one to one », explique Xavier Lapeyrere, senior manager conseil expert CRM et marketing digital d’Umanis, qui note une évolution des pratiques depuis un an. (@Emarketing_fr).

23 Mar

Régions.news #322 – Edition du vendredi 23 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le Groenland se fissure et risque d’inonder le monde. En 2006, des glaciologues observaient pour la première fois un lac de glace de 5,6 km² s’écouler en moins de 2 heures. De tels événements sont aujourd’hui plus réguliers, une routine estivale à mesure que le Groenland se réchauffe. Et ce phénomène inquiète. Crédit : Wikimedia Commons / Halorache

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Quatre jeunes Parisiens installés en Aveyron depuis deux ans, ont créé une plateforme Web, Aurore Market, avec 3 000 références de produits bio. Ils ont la conviction que l’on peut vendre du bio à un prix abordable. Le site repose sur un principe d’adhésion. Ainsi pour 60 euros annuels, on peut commander en ligne des produits bio moins de chers de 25 à 50 % qu’en magasin.

► Les robots de l’entreprise Octopus Robots ont fait leur entrée à la Bourse de Paris, le 14 mars. Cette jeune entreprise basée à Cholet (Maine-et-Loire), est une pionnière de la biosécurité agricole. Fin 2015, elle est arrivée sur le marché de la volaille déstabilisé par les épidémies de grippe aviaire avec une technique de désinfection industrielle révolutionnaire sans évacuer les bâtiments d’élevage.

► Geoffroy de Reynal, ingénieur en énergies renouvelables, a créé un abri urbain permettant aux SDF de trouver un refuge le soir venu à Paris et à Bordeaux où il est actuellement testé. Cet « iglou » étanche d’1,20 m sur 2 et haut de 90 cm est renforcé par un revêtement en polyéthylène et en aluminium. « J’ai travaillé au Monténégro où personne ne dormait dans la rue. Une solidarité naturelle existe pour que personne n’y soit, malgré les conditions de vie plus dures que chez nous. Quand je suis rentré à Paris, j’ai été d’autant plus choqué », explique Geoffroy de Reynal.

#Transport

► Ces prochains mois 14 jeunes pousses sélectionnées par le réseau dédié à l’innovation Numa et la Ville de Paris vont participer à la construction de la ville de demain. Dans le cadre de la 3ème édition du programme DataCity, ces start-up devront proposer des solutions aux problématiques rencontrées par la capitale, grâce à l’analyse des données mises à disposition par la ville. La principale sera la mobilité avec les questions d’affluence dans les transports et la congestion routière. « Aujourd’hui, on a des outils pour gérer le flux de signalisation en temps réel, mais pas d’outils sophistiqués pour prédire les moments de congestion à des endroits précis », explique Jean-Louis Missika, adjoint à la Mairie de Paris, chargé de l’urbanisme.

Légende image. À Novosibirsk en Sibérie se trouve une statue qui rend hommage à tous les rongeurs utilisés pour des expériences génétiques. Inaugurée par la ville, le 1er juillet 2013, elle représente une souris anthropomorphe vêtue d’une blouse en train de « coudre » une cellule ADN. Aujourd’hui des chercheurs de l’université d’Oxford en Angleterre ont créé des souris virtuelles pour faire des tests cliniques sans maltraiter les animaux.

#MediaSocial

► Quelle relation entre médias et réseaux sociaux à l’heure des fake news et des algorithmes omniprésents ? Pour Grégoire Lemarchand, rédacteur en chef adjoint et responsable de la cellule réseaux sociaux à l’AFP, explique qu’aujourd’hui à l’AFP « nous avons des formations sur la façon de mener une veille efficace ou comment ne pas perdre de temps sur les réseaux sociaux mais plutôt en gagner. Il y a aussi de plus en plus de formations sur la recherche, la vérification voire la récupération des contenus amateurs. ».

► Revue de liens : – Des robots-journalistes qui sont déjà bien meilleurs que les vrais ; – En Suède, les journalistes et les bots travaillent main dans la main ; – Ces médias qui quittent Facebook.

#JeuVideo

► Le jeudi 8 mars, Donald Trump a reçu à la Maison Blanche les représentants de l’industrie du jeu vidéo, trois semaines après la tuerie de Parkland qui a causé la mort de 17 lycéens. « J’entends de plus en plus de gens dire que le niveau de violence des jeux vidéo perturbe la santé mentale des jeunes » a-t-il affirmé et révélant dans la foulée « que certaines études indiquent qu’il existe une corrélation entre violence des jeux vidéo et violence réelle. » Face à ces accusations récurrentes, un contre-discours s’est organisé à partir des années 1990. Il a d’abord pris la forme d’un lobbying, celui de l’Entertainment Software Association (ESA) aux États-Unis, défendant l’image d’une industrie responsable, autoréglementée, et guère plus violente que le cinéma ou la télévision. Il a également été le fait, à partir des années 2000, de chercheurs en sociologie et en psychologie. Ou tout simplement de joueurs et journalistes spécialisés qui ont usé d’Internet pour exprimer leur énervement et leur lassitude face à l’éternelle méfiance que suscite leur passion.

► C’est une étude scientifique qui tombe à pic. Publiée dans Molecular Psychiatry le 14 mars, elle conteste le lien entre violence et jeux vidéo. L’expérience a réuni 77 cobayes pendant deux mois. Ceux-ci ont été divisés en trois groupes, l’un exposé quotidiennement à un jeu vidéo violent ; le second à un jeu vidéo pacifique ; tandis que le troisième ne jouait à aucun jeu. Les auteurs de l’étude ont évalué le niveau d’agressivité et d’empathie des participants, leurs compétences interpersonnelles, leur impulsivité, leur anxiété, leur humeur, et leur contrôle de soi. En conclusion, « les chercheurs n’ont trouvé aucun changement significatif dans aucune des variables observées, et particulièrement pas dans l’évolution du niveau d’agressivité d’aucun des trois groupes. »

#LiensVagabonds

► Consulter les liens vagabonds du 17 mars 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine : – Après la sidération, place à l’action contre la désinformation en ligne. Pendant que la France prépare un projet de loi sur les fake news, l’Union européenne publie cette semaine les recommandations d’un groupe d’experts réuni par la Commission pour endiguer le phénomène.

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