Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Travail
IoT, VR…Pour les salariés, le bonheur au travail est dans les nouvelles technologies. Être un collabrateur proactif, oui, mais l’environnement de travail doit être tout aussi «smart». Pour rendre l’environnement de travail intelligent, les salariés nourrissent de nombreuses attentes en matière de nouvelles technologies, d’après l’étude « The Future Workforce Study 2016 » commanditée par Dell/Intel et menée auprès de 4 000 salariés. Dans l’ensemble, les salariés dans le monde entier sont lassés de leurs postes de travail traditionnel. Ils cherchent des environnements «plus mobile, plus productif, et plus capable qu’auparavant. Cependant, ce n’est pas encore le cas», constate les auteurs. Si les salariés ont conscience du monde ultra connecté dans lequel ils évoluent, leur frustration est d’autant plus grande qu’ils ne voient pas leur lieu de travail évoluer à la même vitesse. 38% des salariés qui travaillent en France estiment que la technologie mise à leur disposition au travail n’est pas assez intelligente (contre 44% en moyenne à l’échelle internationale). Bientôt, la communication en face à face sera jugée inefficace. 59% des salariés français interrogés misent sur la collaboration à distance, notamment grâce au télétravail, et les nouvelles technologies de communication. (@frenchweb).
Pour Laurent Berger, « le droit à la déconnexion est absolument indispensable ». « Le droit à la déconnexion » au travail, que prévoit la loi El Khomri récemment adoptée est « absolument indispensable », a estimé, dimanche 25 septembre, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, invité de l’émission « Questions politiques ». « S’il n’y a pas d’accord, il y a une charte. Et nous sommes plus réservés. Nous voulons des accords collectifs […] contenant des sanctions ou des mesures forçant les employeurs à en tenir compte », a-t-il cependant averti. En effet, la loi travail prévoit qu’à défaut d’accord au sein de l’entreprise, et donc avec les représentants syndicaux, cette dernière doit élaborer un texte pour encadrer ce droit à la déconnexion. C’est donc au sein de chaque entreprise de plus de 50 salariés que les modalités précises de ce droit vont être élaborées. Pour M. Berger, ces dernières « dépendent de la réalité de l’entreprise, il faut bloquer l’envoi d’e-mails si c’est ce que les salariés décident […] » et comprendre éventuellement « l’interdiction de l’envoi d’e-mails [à certaines périodes] ou la non-obligation de répondre ». (@pixelsfr).
« C’est le chômage, pas Uber, qui détruit le modèle social ». Interview. Thibaud Simphal, directeur général d’Uber pour l’Europe de l’Ouest, plaide pour un débat serein sur la disruption numérique. Alors que la proposition de loi Grandguillaume, qui réforme une fois encore le marché des taxis et des VTC (voitures de tourisme avec chauffeur) doit arriver au Sénat, le patron d’Uberen France, tout juste promu par l’entreprise californienne à la responsabilité des marchés d’Europe de l’Ouest, veut lever les malentendus sur le modèle Uber. (@Figaro_Economie).
#SmartCity
Comment Aix-Marseille French Tech pense la Smart City. Penser la ville de demain, c’est imaginer une ville intelligente qui se poserait aussi comme nouveau modèle de gestion vertueuse pour les gouvernants. C’est toute la mission, pas si impossible, que mène la commission Smart City d’Aix-Marseille French Tech (AMFT), pilotée par le fondateur de Jaguar Network, Kevin Polizzi. (@latribune).
L’Europe et le Japon créent une plateforme open data pour la smart city. Faciliter et accélérer le partage de la data pour booster l’essor de la ville intelligente. C’est le défi que s’est lancé City Platform-as-a-Service (CPaaS.io), le projet international mené par l’Union européenne en collaboration avec le National Institute of Information and Communications Technology (NICT) japonais et la Haute école spécialisée bernoise. « La plupart des plateformes open data existantes présentent les données dans des fichiers à télécharger et des tableaux souvent peu lisibles et très compliqués à réutiliser. Nous voulons simplifier tout cela et créer un modèle qui permette de les présenter d’une façon plus intuitive, à la fois pour que les habitants puissent les comprendre mais aussi pour que les entrepreneurs puissent s’en servir et créer de nouveaux services », explique Stephan Haller, spécialiste de la smart city à la Haute école spécialisée bernoise et coordinateur du projet. (@journaldunet).
USA : Les facteurs humains limitent d’adoption de la smart city. La conférence Verge 16, ayant eu lieu du 19 au 22 septembre à Santa Clara (Californie), réunissait les acteurs de la smart city venant du monde entier. De nombreuses solutions pour optimiser le développement des smart cities ont été abordées. Les experts de l’industrie conseillaient aux leaders de la smart city de se concentrer davantage sur les défis liés aux citoyens, et plus seulement sur l’aspect technologique. Le sentiment général ayant émergé de cette conférence était que les dirigeants du gouvernement et des industries avaient besoin de rester concentrés sur une idée globale de la smart city et ne pas se laisser influencer par les technologies émergentes. Plus précisément, il faut davantage mettre l’accent sur le maillage des technologies émergentes avec les systèmes économiques et politiques qui touchent les citoyens. Les nouvelles plateformes et équipements pour la smart city prolifèrent à une vitesse impressionnante de par leur facilité d’intégration dans les infrastructures de la ville. Cependant, les chefs de gouvernement sont invités à élaborer des stratégies technologiques autour des besoins des citoyens en premier lieu, plutôt que de prioriser la technologie et analyser les avantages publics ensuite. Selon Kirain Jain, Chief Resilience Officer de la ville d’Oakland « Nous avons lancé un appel d’offres, la semaine dernière, dont le concept est centré sur l’utilisateur ». (@iot_business).
Les recettes des villes en route vers 100% d’énergies renouvelables. Une étude publié le 26 septembre à Nantes à l’occasion du forum Climate Chance, analyse le cas de plusieurs villes européennes et françaises qui visent les 100% d’énergies renouvelables en 2050. Le rapport en tire les pistes principales à suivre pour s’acheminer vers cet objectif. Barcelone, Francfort, Frederikshavn (Danemark), Genève ou Malmö (Suède) ont au moins un point en commun : des plans visant un objectif de 100% d’énergies renouvelables à l’horizon 2050, voire 2030 pour le Grand Frederikshavn. Sans être nécessairement aussi ambitieuses, plusieurs villes françaises ont mis au point des stratégies similaires. C’est à partir des analyses de cas de ces championnes européennes et d’entretiens menés avec les municipalités de Bordeaux, Nantes, Saint-Etienne ou Grenoble, que les auteurs de l’étude ont identifié plusieurs facteurs clés de succès. (@latribune).
#Transport
Les constructeurs automobiles sont prêts à relever le défi de la voiture autonome La voiture sans chauffeur représente sera l’une des vedettes du Mondial de l’automobile, qui a ouvert ses portes jeudi 29 septembre à Paris. Tous les constructeurs s’intéressent aujourd’hui à la question. L’intérêt dépasse même largement le cercle des constructeurs. Équipementiers, sociétés de VTC, entreprises de technologie investissent dans ce domaine. Les géants de la technologie semblent même avoir les moyens de faire bouger les lignes grâce à la voiture autonome. « On vit un moment historique, surenchérit Johann Jungwirth, ancien d’Apple devenu chief digital officer de Volkswagen. Le logiciel sera ce que le moteur était à l’industrie depuis cent ans. » La France est bien placée dans cette course à la voiture autonome. Le gouvernement a donné son feu vert à l’expérimentation de véhicules autonomes. A lire : Voiture autonome : les entreprises chinoises se placent sur la ligne de départ.
#Algorithme
Google déploie Penguin 4.0 : l’algorithme est désormais mis à jour en temps réel. Le référencement d’un site sur Google dépend de nombreux facteurs. Le moteur de recherche rappelle qu’au moins 200 signaux ou « indices » lui permettent de définir la liste des résultats de recherche en fonction de la requête de l’internaute et du contexte de la recherche. Au-delà de ces signaux, certains filtres algorithmiques permettent à Google de rendre ses résultats plus pertinents. Parmi eux, deux sont particulièrement « populaires » : Panda et Penguin. Ce dernier, qui vise à réduire l’importance des backlinks de mauvaise qualité et pénaliser ces pratiques pas très naturelles, vient d’être mis à jour. Google indique que l’algorithme Penguin 4.0 est désormais déployé dans toutes les déclinaisons du moteur de recherche (toutes les langues : Google.com, Google.fr etc.). (@BlogModerateur).
Les algorithmes régissent-ils nos vies ? A l’heure du Big Data, les algorithmes sont désormais utilisés partout. Face au croisement massif de l’ensemble de nos données numériques, représentent-ils une menace pour la protection de notre vie privée, ou au contraire sont-ils désormais un outil indispensable vers le progrès de nos sociétés ? (@franceculture).
#IntelligenceArtificielle
Elon Musk pense que l’avenir, c’est de connecter nos cerveaux à une intelligence artificielle. Certains pensent que l’avenir du monde, ce sont les robots. Elon Musk va encore plus loin : il a annoncé dans une interview que l’avenir résidait dans l’intelligence artificielle, surtout si on arrivait à y connecter nos cerveaux. « Si on arrive à fusionner avec une AI, en améliorant le lien neuronal entre le cortex d’une personne et cette extension numérique… on obtient une symbiose efficace entre l’humain et l’intelligence artificielle », a-t-il expliqué. « Si cette technologie se répand, que tous ceux qui le souhaitent peuvent l’avoir, on résoud en même temps le problème de la prise de contrôle. Il n’y aurait pas d’AI mauvaise et dictatrice, car nous serions tous un peu l’AI. C’est la meilleure solution que j’imagine. » (@MashableFR).
Plongée vertigineuse dans les vies après la mort offertes par l’IA. Motif de science-fiction vu et revu, la création d’intelligence artificielle reprenant trait pour trait les mécanismes de notre intellect est maintenant une réalité. Une startup vient de revenir sur ce marché dopé par une vraie demande. Quel deuil dans un futur artificiel ? Black Mirror avait planté un de ses épisodes, peut-être un des meilleurs, dans le monde du deuil futuriste. Une femme enceinte perdait son compagnon dans un accident de voiture, et finissait par être incapable d’accomplir le processus naturel du deuil à cause de son addiction pour une version artificielle de l’être aimé, recréée par la machine et une puissante IA qui analyse la structure de son intellect. (@Numerama).
#Humaitech
Le business transhumaniste à l’assaut de la vie éternelle. Il y a quelques jours, un copain m’envoyait un lien en me précisant que « ça allait me plaire ». Ni une ni deux, je cliquais sur la cyber-missive des Internets pour me retrouver propulsé à la vitesse de l’ADSL sur le site internet http://humaitech.com/, une véritable petite perle du genre transhumaniste. Bon, j’ai peut-être un train de retard, le site a déjà quelques mois et je dois confesser l’avoir raté, ce qui est quand même super étonnant et en même temps pas tellement, avec ce web qui ne cesse de grossir derrière mon écran. À cela s’ajoute que les sujets autour de la robotique et du transhumanisme sont légions ; il ne se passe plus une minute sans qu’un directeur marketing jette un petit Tweet sur le sujet ou qu’un adolescent gothique en fasse un billet sur son blog. En outre, l’actualité des derniers mois a été riche en la matière : entre la très médiatique nomination de Yann le Cun à la chaire d’Intelligence Artificielle du Collège de France et la récente victoire d’AlphaGo (le fameux robot de Google) contre le meilleur joueur de Go humain, il y a vraiment de quoi fantasmer. Lire la suite sur le @MaisOuVaLeWeb. Qu’est-ce que le transhumanisme ? Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Le transhumanisme considère certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subie comme inutiles et indésirables. (@Wikipédia).
#Securite
La téléportation quantique testée en pleine ville. Deux équipes, l’une canadienne et l’autre chinoise, viennent de réussir une « téléportation » d’états quantiques entre des photons éloignés. La différence avec les succès précédents – nombreux – est l’utilisation de fibres optiques de réseaux interurbains existants. Ces deux expériences démontrent la possibilité d’une sécurisation des échanges de données sur Internet à l’aide d’un cryptage quantique. (@futurasciences).
Petite histoire de la cryptographie: de Jules César à l’ordinateur quantique. Dans le terme cryptologie résonnent intrigues policières et espionnage militaire. Coder, décoder, intercepter, autant d’expressions qui renvoient aux heures noires de la Guerre Froide. Et pourtant, cette science du secret est plus que jamais d’actualité! Transmettre des données confidentielle de façon sécurisée et efficace est devenu une nécessité incontournable de notre siècle. C’est d’ailleurs un élément essentiel de la Blockchain, le garant de son inviolabilité. Avec le développement des emails et des applications de messagerie mobile telles que Whatsapp, WeChat et Telegram, la demande du grand public pour des moyens de communication cryptés ne cesse de croître. Dans le contexte actuel de la globalisation du terrorisme, la cryptologie est devenue l’enjeu d’un bras de fer entre objectifs sécuritaires et protection de la vie privée, fer de lance des «crypto-wars» qui opposent les services de sécurité aux défenseurs des libertés fondamentales. (@frenchweb).
#Harcelement
Les adolescents, cibles de violences sexistes et sexuelles en ligne. Une adolescente sur cinq a déjà été insultée en ligne sur son apparence physique. C’est l’un des multiples constats d’une étude publiée mardi 27 septembre sur le « cybersexisme » chez les 12-15 ans. Coordonnée par le Centre francilien pour l’égalité hommes-femmes Hubertine Auclert, réalisée par l’Observatoire universitaire international éducation et prévention, cette étude se concentre sur « les violences déployées via Internet et les réseaux sociaux sous forme d’insultes, de harcèlement, d’humiliation, de rumeurs… Qui ont la particularité de réduire les filles à leur apparence physique. Elles visent à contrôler leur sexualité et survaloriser la virilité et la sexualité des garçons. » Menée auprès de 1 500 adolescents d’Île-de-France, elle dresse un état des lieux parfois édifiant des pratiques des collégiens et lycéens, dont les filles sont les principales victimes. Elles sont ainsi deux fois plus nombreuses que les garçons à faire l’objet de rumeurs (13,3 % contre 6,3 %). Même constat concernant les selfies : deux fois plus de filles en ont réalisé sous la contrainte, généralement issue de leur petit ami (4 % des filles, 1,4 % des garçons). Plus globalement, 17 % des filles et 11 % des garçons « déclarent avoir été confrontés à des cyberviolences à caractère sexuel par le biais de photos, vidéos ou textos envoyés sous la contrainte et/ou diffusées sans l’accord et/ou reçues sans en avoir envie ». (@pixelsfr). A lire aussi : Cybersexisme : pourquoi les jeunes se confient-ils si peu aux adultes ? (@rue89).
Sexisme chez les développeurs : « J’ai failli abandonner ». Les femmes qui codent doivent faire face à des blagues sexistes et des crises de légitimité. Cinq développeuses ont décidé de témoigner. Aujourd’hui, entre 10 % et 20 % des développeurs sont des femmes. Un pourcentage qui montre les difficultés des femmes avec ce métier – toujours un truc de mec, le code. Blagues misogynes, mépris, sentiment de devoir faire ses preuves en permanence : voilà pourquoi beaucoup d’entre elles ont quitté leur travail ou arrêté leur formation. (@rue89).
#Marketing
Grands comptes : passez au Growth Hacking sur les médias sociaux ! Dans un marché 2.0 très concurrentiel, où la naissance d’une entreprise, le développement d’une marque ou celui d’un produit nécessitent l’acquisition d’une audience et la conversion de prospects, effectuer une stratégie de Growth Hacking demeure bien plus qu’un simple fait. Elle est une étape capitale dans la quête d’une meilleure croissance économique. En clair, asseoir une stratégie Growth hacking qui plus est, axée sur les médias sociaux vous donne accès à une palette d’avantages quant au développement de votre structure. Mais bien avant d’attaquer ce volet, définissons tout d’abord, le terme Growth hacking. « Growth hacking » se résume généralement autour d’une question principale « Comment obtenir de nouveaux utilisateurs/clients pour mon produit/ma marque ? » L’idée est simple : augmenter l’activité d’un produit ou service en utilisant le minimum de ressources humaines, financières et matérielles. (@Emarketing_fr). A lire aussi : La nouvelle révolution du marketing de ces dernières années, le growth hacking, constitue sans aucun doute pour les professionnels un sérieux atout. (@BonnaudML).
Qu’est-ce que la user experience ? Pourquoi est-elle si importante ? L’expérience est la rencontre de trois éléments; un objet, un consommateur et un lieu. La conjugaison de ces trois éléments se fait aujourd’hui de plus en plus sur internet. On parle d’expérience utilisateur, où le visiteur sera en contact avec vos produits/services sur votre plateforme web. La user experience est la perception, le ressenti qu’éprouve l’utilisateur lors de sa navigation sur votre site internet. A travers cette expérience, il va se faire une idée sur votre marque et une image de votre entreprise. Le site devient votre « vitrine online », à travers laquelle vous allez transmettre votre offre de produits, vos services et surtout votre valeur ajoutée. C’est un point de contact qui va vous permettre d’intéragir avec votre cible, de cerner son comportement sur votre plateforme et de mieux anticiper ses besoins. L’objectif de travailler sur l’expérience utilisateur de votre site est de s’assurer que votre visiteur puisse mémoriser cet instant, s’en souvenir et en parler autour de lui et surtout de vouloir y revenir. Il faudra donc soigner vos interfaces, leurs contenus, proposer un accès facile à l’information afin d’assurer une expérience utilisateur idéale qui incite à revenir sur le site et à y passer plus de temps. (@Markentive_FR).