30 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 30 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xRéalité virtuelle et vie réelle, un mariage annoncé ? De nos jours, le virtuel est omniprésent et redouble d’imagination afin d’intégrer le quotidien des personnes. Il est désormais possible de visionner des films en 4 D au cinéma, payer en ligne pour des services publics, jouer à des casinos en ligne. Cependant, la technologie au pouvoir immersif grandiose dont il est souvent question est la réalité virtuelle, dont les contenus sont de plus en plus nombreux et par conséquent, les utilisateurs se multiplient aussi. Casques, gants, lunettes et autres dispositifs sont dédiés à décupler leur ressenti en stimulant le plus possible chacun de leurs sens. De plus, la variété de ces expériences est telle que l’attrait n’est plus à prouver. Le sentiment de toute-puissance est également pertinent à évoquer, tant ces mêmes expériences donnent la possibilité de faire des choses qu’il serait impossible à réaliser dans la vie réelle ou tout simplement trop compliquées pour diverses raisons (peur, manque de temps, incapacité physique, manque d’argent ; etc.). Il faut également savoir que la réalité virtuelle ne s’arrête pas au stade du loisir. En effet, cette technologie s’immisce dans la médecine, que ce soit à des fins pédagogiques pour le monde médical en lui-même (ex : simulations d’opérations chirurgicales) ou dans un but curatif par exemple pour réduire la solitude, certaines addictions et d’autres troubles tels que la dépression. (@sciencepost_fr).

Sonality, l’étonnant concept mêlant monde virtuel et réseau social. Un concept rassemblant des caractéristiques propres à Facebook, MySpace, Second Life ou encore Pinterest ? C’est l’idée de l’inventeur québécois Charles Bombardier issue d’une collaboration avec le designer indien Ashish Thulkar diplômé de l’Indian Institute of Science (IISc) de Bangalore. Le but est de permettre aux utilisateurs de créer un monde virtuel élaboré à partir de ses propres créations et associations de contenus. Divers espaces cumulés au sein d’un seul seraient alors présents, par exemple une salle vidéo offrant la possibilité aux visiteurs de visionner les contenus préférés du propriétaire de cette « chaîne » d’un nouveau genre. Selon Google, Tabel donne un aperçu du WebVR, une interface de programmation destinée à créer du contenu sur internet par le biais des navigateurs. Pour le spectateur, aucun besoin de télécharger le fameux contenu puisqu’il suffit simplement d’ouvrir la page du contenu et de le placer sur le casque VR. Par ce biais, n’importe quel site internet peut partager de la réalité virtuelle. (@sciencepost_fr).

#Hologramme

, Il était une fois la résurrection. La genèse du succès de l’hologramme dans l’industrie musicale prend forme un soir de 2012 sur une des scènes du festival californien Coachella. Le one-and-only 2Pac, qui n’avait pas survécu à une fusillade en 1996, se matérialise sur scène et apostrophe le public pour partager avec Snoop Dog, son ancien compère de joutes verbales, deux titres dans une ambiance électrisée. Le mythe était de sortie, dépoussiéré par le producteur Dr. Dre, avec la bénédiction de la mère du défunt. Cofondateur de Death Row Records, label mythique de la côte Ouest américaine sur lequel il signa les deux artistes, après avoir raflé la mise avec son groupe N.W.A., Dr. Dre sait d’instinct où placer ses jetons. La vidéo de la résurrection mise en ligne est visionnée plus de 15 millions de fois la semaine suivant l’événement. Le site dédié à la gloire de l’icône trépassée voit son trafic augmenter de plus de 500 %. Côté commerce pur, idem, la vente de ses albums décolle également de 500 %, et celle d’un des singles entonnés s’envole. Digital Domain, le studio hollywoodien géré par John Textor, responsable de la numérisation de 2Pac, voit sa cote en Bourse grimper de 60 %. La technique holographique de la résurrection d’artiste sur une scène de concert est propulsée. Dans un article du 28 mai 2015, The Hollywood Reporter pressent même « un potentiel […] quasi illimité ». (@libe).

#Information

Facebook prend de nouvelles mesures contre les fake news. « Nous devons aller plus loin pour s’assurer que les échanges soient de qualité », admet Facebook. Le réseau social, qui s’est jusqu’ici contenté de supprimer des arnaques « traditionnelles », détaille dans un rapport ses nouvelles mesures contre « des usages plus subtils et insidieux, y compris des tromperies et des tentatives de manipulation du débat public ». Dans le livre blanc publié jeudi 27 avril, la firme de Mark Zuckerberg, évoque pour la première fois des mesures contre les fake news, les fausses informations diffusées à grande vitesse sur le réseau. Ainsi, grâce à l’automatisation de la détection des infos publiées par des « bots », Facebook a pu supprimer, jusqu’à mi-avril, « 30 000 faux comptes en France ». Un chiffre qui « devrait encore évoluer au fur et à mesure que nous déployons les nouvelles mesures et la vigilance contre les activités trompeuses », écrit le réseau social. (@LExpress).

#Commerce

Achats sur Internet : l’Europe vote la fin des « discriminations géographiques ». Le Parlement européen a voté mardi l’interdiction des discriminations géographiques injustifiées dans le commerce en ligne. Il était possible, jusqu’à présent, de traiter différemment des consommateurs (par exemple, en leur proposant des prix ou des conditions d’achat différentes), selon le lieu depuis lequel ils se connectaient. Un communiqué de presse de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs explique que cette interdiction vaudra pour tous les pays de l’Union Européenne. Leurs ressortissants devront tous être considérés comme « des locaux. ». Concrètement, cela signifie par exemple qu’ils pourront, sans payer de supplément, réserver une chambre à l’hôtel, une place pour un événement sportif, ou pour un festival, depuis n’importe quel pays de l’UE. « Acheter des biens même lorsque le commerçant ne livre pas dans leur pays de résidence », s’il livre dans un autre pays de l’Union Européenne, leur sera également possible. (@LExpress).

#ViePrivee

Avec Echo Look, Amazon s’immisce toujours plus dans votre vie privée. Amazon is watching you… Le groupe de Jeff Bezos n’en finit plus d’accélérer dans l’intelligence artificielle et la maison connectée (smart home). Le géant de la distribution en ligne se montre aussi de plus en plus envahissant et présent dans la vie privée, voire l’intimité, de ses utilisateurs. Mercredi, Amazon a franchi une nouvelle étape en levant le voile sur son dernier produit : Echo Look. Cet appareil est une enceinte connectée équipée d’une caméra, dont l’objet est d’aider et conseiller l’utilisateur sur son choix de vêtements présents dans sa garde-robe : quelles chaussures vont le mieux avec telle veste, quel pull avec tel jean, etc. Pour ce faire, l’utilisateur se place en face d’Echo Look qui le prend en photo, de la tête aux pieds, puis lui propose une sélection d’assortiments personnalisés et censés coller à ses goûts personnels. A lire : Face au risque de couacs, Amazon bannit la publicité sur Alexa (@LesEchos).

#DonneesPersonnelles

Facebook : les gouvernements de plus en plus friands de données d’utilisateurs ? Souci de sécurité, de profilage ou simple curiosité ? Dans un rapport, publié jeudi, Facebook révèle que les gouvernements lui demanderaient de plus en plus de transmettre des informations sur certains utilisateurs (adresse IP, contenu d’un profil, etc). Au second semestre de 2016, l’entreprise a en effet compté un peu plus de 64 000 requêtes, soit une augmentation de 9% par rapport au premier semestre. Dans une grande majorité des cas, les données sont utilisées dans le cadre de la résolution d’enquêtes criminelles. Sur ce sujet justement, les dirigeants du réseau social semblent partagés. D’un côté, ils regrettent que certaines demandes jugées « légitimes » prennent parfois beaucoup trop de temps à aboutir. D’un autre, ils rappellent que la sécurité des citoyens ne doit pas rimer avec la limitation de leurs « droits et libertés. » (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

La médecine est-elle la prochaine conquête de l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle n’est pas qu’une histoire de jeu de Go ou de reconnaissance d’image — loin de là. Dans cette tribune, Raja Koduri explique comment la médecine pourrait utiliser des GPU pour anticiper et guérir les maladies et progresser dans la recherche fondamentale. (@Numerama).

#Communication

Stratégie de contenus digitaux : L’impitoyable loi du « marche ou crève » doit être intégrée. Globalement, l’immense majorité des professionnels de la communication et du marketing n’est plus réellement à convaincre sur le fait que le contenu (qu’il soit de marque ou corporate) est la pierre angulaire d’une stratégie de communication moderne. En revanche, les choses se corsent dès lors qu’il s’agit de mettre en œuvre, de définir et mesurer les indices de performances et surtout d’atteindre durablement les publics recherchés. Nous ne sommes plus à l’ère du coût-contact où il suffisait de s’exposer auprès du consommateur pour se faire connaître et le stimuler. Désormais, le paradigme s’est inversé à un point tel que c’est souvent le consommateur lui-même qui va cadencer l’édition des contenus d’un annonceur. C’est à condition d’écouter ces communautés que pourra s’instaurer un équilibre que Fabrice Frossard, fondateur de Faber Content et Jean-Denis Garo, vice-président du CMIT l’équilibre jugent « délicat à trouver mais nécessaire pour capter l’attention à l’heure du « content shock ». D’où le titre volontairement provocateur de leur riche étude : « Engager ou mourir » ! (@olivcim).

# Presidentielle2017

Macron et Le Pen, deux visions opposées des enjeux numériques. Financement de l’innovation, imposition des géants du Net, économie des données, protection de la vie privée, régulation du secteur de la culture, éducation, e-santé, réseaux de communication… Le prochain président devra se confronter à de nombreux enjeux liés au numérique. Et le vote du dimanche 7 mai sera lourd de conséquences tant les programmes d’Emmanuel Macron (En Marche !) et de Marine Le Pen (Front national) divergent, tant dans leur rapport au numérique que dans leurs propositions. (@latribune).

Sur Facebook on s’étripe, mais « on prêche surtout des convertis » Sur Facebook, Twitter ou Instagram, les avis politiques sont souvent bien tranchés, mais pas aussi convaincants qu’il y paraît. Débattre par claviers interposés est-il vain ? Ce n’est en tout cas pas ce que semblent penser les internautes. Depuis des semaines, voire même des mois, c’est sur les réseaux sociaux qu’ils débattent de l’actualité politique du moment, pour un résultat difficile à apprécier. Sur Facebook par exemple, on se traite de « petit trotsko-bolchevique » entre deux citations d’Edmund Burke et de George Orwell. Sur Instagram, on préfère publier des photos de soi avec le mot-clé #présidentielle. Photos sous lesquelles se glisseront quelques « ta gueule », « Marine la p*** », « attention Macron il est pour les riches », et quelques décalés « abonnez-vous et likez, je rends ». @LExpress

#LiensVagabonds

Facebook reconnaît ses erreurs et multiplie les actions contre les fake news. A retenir cette semaine : – La FCC démantèle sa propre loi protégeant la neutralité du Net : combat en vie entre géants du web et telcos ; – Le futur de l’expression libre sur internet paraît bien noir; – Pourquoi la bulle médiatique est pire que vous ne le pensez ; – Google vise la suprématie quantique ; – Le moment est-il venu de démanteler Google ? (@Metamedia).

#Entreprise

A quoi ressemblera le manager 3.0 dans l’entreprise de demain ? Le monde de l’entreprise est en pleine mutation. Des transformations substantielles, qui suivent les mouvements et les fluctuations d’une révolution encore plus grande : celle du numérique. A l’appui des transformations digitales des entreprises, de nouveaux modèles d’organisation du travail dessinent de nouvelles logiques de production et de nouvelles perspectives d’innovation. Suite au panorama général de ces nouveaux modèles qui entendent optimiser le fonctionnement des sociétés de demain, ressort une interrogation fondamentale : quels effets ont ces mutations sur les métiers ? Face à l’émergence du Learning by doing, de l’horizontalisation de l’organisation du travail, de l’accroissement de la flexibilité et du collaboratif, le métier de manager semble au cœur de toutes les discussions. C’est à lui que nous allons nous intéresser, d’abord parce qu’il est au cœur des changements en œuvre, ensuite, parce qu’il fait l’objet de tous les pronostics, des plus réalistes au plus fantasques, sur sa pérennité. Enfin, parce que le manager de demain sera sûrement le premier à épouser ces nouveaux modèles et à proposer des visions nouvelles, des stratégies novatrices qui accompagneront, sinon dirigeront les transformations digitales à venir. (@latelier).

29 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 29 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xNotre Système Solaire aurait jadis abrité une Super-Terre avant qu’elle ne soit avalée par le Soleil. Une nouvelle étude suggère qu’une super-Terre se serait un jour formée à proximité du soleil. Au fil du temps, cette hypothétique planète aurait alors balayé tous les débris se situant dans sa zone, avant de succomber à la gravité du soleil. @sciencepost_fr).

#Agriculture

Les robots à la rescousse de l’agriculture britannique privée de main d’œuvre par le Brexit. Quel est le point commun entre le Brexit et les robots ? L’agriculture. Si la City risque gros avec la sortie de l’Union européenne (UE), le secteur agricole britannique craint, lui aussi, un avenir coupé du Vieux continent… et surtout de sa main-d’œuvre. Heureusement pour eux, le robot Thorvald est (presque) dans les champs. Il pourrait prendre la place des travailleurs saisonniers, qui viennent essentiellement d’Europe de l’Est et sont vitaux pour les exploitations agricoles britanniques. Plus de 22 000 ressortissants de l’UE s’activaient dans les fermes britanniques jusqu’au référendum de juin 2016, rappelle le Financial Times. Mais ils préfèrent de plus en plus travailler en Allemagne, en Belgique ou aux Pays-Bas, perçus comme moins anti-Européens, note le National Farming Union (NFU, principal syndicat agricole), qui a constaté une baisse de 30 % du nombre de saisonniers depuis le vote en faveur du Brexit. (@MashableFR).

#Transport

Coyote, Waze, TomTom… La police veut pouvoir se « rendre invisible » sur les applications automobiles. Coyote, Waze, TomTom… Le ministère de l’Intérieur réfléchit à « rendre invisibles les forces de l’ordre »sur ces applications embarquées à bord des voitures « lors de certains contrôles sensibles ». Le signalement des policiers « constitue une difficulté supplémentaire pour les forces de l’ordre signalées dans les quelques minutes qui suivent leur mise en place », indique-t-on jeudi 27 avril place Beauvau. En effet, ces applications permettent aux conducteurs de signaler aux autres les dangers, embouteillages, voitures arrêtées ainsi que la présence de policiers ou gendarmes. Pour la Ligue de défense des conducteurs, « c’est la mort certaine de ces applications communautaires que le gouvernement vient de signer ». (@franceinfo)

#Assurances

Elles vous surveillent ! Fini le tarif pour tous, bienvenue dans l’individualisation des prix pour vos différents contrats. Désormais, votre emploi du temps est scruté de près : la façon dont vous roulez, le contenu de votre assiette, votre hygiène de vie… Aujourd’hui, votre assureur peut tout savoir de vos habitudes, grâce à des objets connectés capables de transmettre des informations sur le moindre de vos comportements. Est-ce légal ? Est-ce un premier pas vers l’assurance au mérite ? Le nouveau marché séduit les amateurs de bonnes affaires. Certaines assurances vont même plus loin en surveillant l’hygiène de vie de leurs clients, grâce à un bracelet connecté. Pour obtenir un bonus, c’est l’assurance qui fixe l’objectif. (@franceinfo).

#Sante

La réalité virtuelle au service des chirurgiens. Basée à Londres, la startup FundamentalVR se spécialise en réalité mixte, augmentée et virtuelle. Du retail à l’entertainement en passant par l’éducation et la gamification, la société se spécialise aussi en assistance médicale et propose différentes simulations d’entrainement à destination des professionnels et de traitements à destination des patients. S’il on s’accorde à dire que les jeux vidéo sont de bons supports d’entrainement pour optimiser la dextérité et la précision des chirurgiens, la VR, elle, pourrait aussi révolutionner la façon dont ces derniers appréhendent leur métier, qu’ils soient à l’aube de leur carrière ou aient besoin de suivre une formation dans un domaine d’intervention spécifique. À l’aide d’un stylet et d’un casque d’écoute et de visualisation VR, la startup leur propose une première simulation médicale qui s’attaque à une intervention de remplacement du genou. Une opération qui nécessite l’injection d’un médicament censé atténuer les douleurs post-opératoires… (@LADN_EU).

#Information

L’Astroturfing a-t-Il gagné l’élection Présidentielle ? L’astrotufing est la technique de propagande qui consiste à donner l’impression d’un comportement spontané et de masse. Cette simulation a été très utilisée sur les réseaux sociaux durant la campagne américaine pour l’élection de Donald Trump et pour celle du Brexit. D’Ali Juppé à Emmanuel Cahuzac, la France n’a pas été épargnée. (@forbes_fr).

Revue de liens : – Fake, manipulations et réseaux sociaux : pourquoi il faut vite comprendre ce qu’est l’astroturfing. (@lesinrocks) ; Astroturfing : méfiez-vous des trending topics ! (@LADN_EU).

#Publicite

Le mobile génère désormais plus de la moitié des revenus publicitaires aux États-Unis. Pour la première fois, les revenus publicitaires réalisés sur le mobile ont pesé plus de la moitié du total des revenus générés par la publicité digitale (51%) l’an passé, d’après le rapport annuel de l’IAB (Internet Advertising Bureau). En 2016, les annonceurs ont battu le record en terme de dépenses, à 72,5 milliards de dollars tous segments confondus, contre 59,6 milliards de dollars en 2015. Tandis que les revenus publicitaires sont en croissance de 22% d’une année sur l’autre (contre 20,4% entre 2014 et 2015), ceux dégagés sur mobile ont explosé à +77%. Ils sont passés de 20 milliards en 2015, à 36,6 milliards de dollars en 2016. Dans le détail, le search représente la deuxième source de revenus après le mobile, à 35 milliards de dollars l’an passé, en hausse de 19%. Les dépenses publicitaires sur le social media ont pesé 16,3 milliards de dollars, soit +50%. Le display a compté pour 13,6 milliards, soit 19% des dépenses totales. Enfin, les vidéos en ligne ont rapporté 9,1 milliards, en hausse de 53% par rapport à 2015. Pour la première fois, l’IAB a mesuré les revenus des publicités audio (streaming, podcast sur desktop et mobile), évalué à 1,1 milliard de dollars. (@frenchweb).

#Marketing

Neuromarketing, les sept failles humaines à exploiter pour engager. « Chaque jour, 27 millions de nouveaux contenus sont publiés. Et sachez que si vous avez la chance d’attirer quelqu’un sur votre site, la capacité d’attention humaine en ligne est de huit secondes… Moins que celle d’un poisson rouge » attaque Nancy Harhut, chief creative officier de l’agence WildeAgency. « 95% des décisions que nous prenons utilisent d’une façon ou d’une autre notre subconscient. » Un constat valable tant en BtoC qu’en BtoB… Les études neuromarketing montrent que le cerveau aime prendre des raccourcis. Voici sept façons pour les marketeurs de l’attendre au tournant, illustrées par des cas observés outre-Atlantique. (@Emarketing_fr).

#Domotique

Avec l’enceinte connectée Echo Look, Amazon s’incruste aussi dans le dressing. Amazon s’installe encore davantage dans l’intérieur de ses clients – et renforce ses ambitions dans la maison connectée. La société de Seattle a présenté mercredi une nouvelle enceinte intelligente, baptisée Echo Look. Dotée d’un microphone et d’un appareil photo, elle permet de se prendre en photo pour recevoir des conseils sur sa tenue du jour. La caméra fonctionne par commande vocale, à l’aide de l’assistant virtuel Alexa développé par Amazon, explique une vidéo de présentation. Echo Look complète la gamme Echo, lancée en 2014 et conçu comme un centre de contrôle pour les objets connectés de la maison. Ces enceintes intelligentes permettent de se faire lire des articles, consulter la météo, éteindre les lumières ou encore écouter de la musique… Echo Look, uniquement disponible sur invitation pour le moment, coûte 200 dollars hors taxes aux Etats-Unis. L’enceinte fonctionne avec une application, nommée « Style Check », permettant de comparer deux tenues et de les noter, précise The Verge. Echo Look propose ensuite une sélection de tenues personnalisées, devant plaire à son utilisateur. Ce système repose sur le « machine learning » (en français, apprentissage automatique), une technique d’intelligence artificielle. Objectif : améliorer les conseils et les recommandations en agrégeant toujours plus de données. Plus le client utilisera l’enceinte, plus la sélection d’Amazon est censée s’affiner. Une façon pour le géant de l’e-commerce de se renforcer dans l’intelligence artificielle, une ligne de conduite dictée par Jeff Bezos dans sa lettre annuelle adressée aux actionnaires mi-avril. (@latribune). A lire aussi : La réalité virtuelle pour aménager sa maison : un potentiel à exploiter (@Libre_dagir).

#IntelligenceArtificielle

Que nous réserve l’intelligence artificielle pour l’avenir ? Si l’intelligence artificielle existe depuis plus de 50 ans, cette technologie a véritablement explosé depuis 5 ou 6 ans, notamment grâce à l’exploitation d’une de ses sous-branches, l’apprentissage automatique qui permet d’enseigner aux ordinateurs des tâches juste par l’exemple. « On leur montre et ils apprennent tout seul », schématise Emmanuel Mogenet, le directeur européen de la recherche chez Google. Dans notre quotidien, l’intelligence artificielle possède désormais de très nombreuses applications, comme sur les interfaces de traduction, qui ont pu être créées grâce à des ordinateurs ayant stocké de nombreux textes traduits dans les deux versions. À partir de leurs connaissances, les applications de traduction sont capables de traduire de nouveaux textes qu’elles ne connaissent pas. (@rtl_futur).

Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? Entretien avec Jean-Gabriel Ganascia. Travail, transports, vie quotidienne… L’intelligence artificielle embrasse aujourd’hui de nombreuses facettes de nos vies contemporaines. Un déferlement rapide qui cristallise espoirs et craintes. Celles-ci sont-elles fondées ? Comment lutter contre les idées reçues ? Entretien avec Jean-Gabriel Ganascia, président du comité d’éthique du CNRS et auteur de l’ouvrage « Le mythe de la Singularité – Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? » (Seuil). (@RSLNmag).

#RealiteVirtuelle

Les jeux en réalité virtuelle vont-ils ressusciter les salles d’arcade en réalité réelle ? Un peu partout en France, les cybercafés puis les magasins de cigarettes électroniques ont depuis longtemps remplacé les glorieuses salles d’arcade où les ados des années 1990éclusaient leurs stocks de pièces de cinq francs à essayer de battre le record de RICO22 ou XXXAVIER à Time Crisis, Outrun ou Street Fighter. Plusieurs sociétés espèrent relancer la mode des lieux dédiés aux jeux vidéo grâce au développement, timide mais réel, des jeux en réalité virtuelle.La société Spirit cite l’étude SELL/Gfk « Les Français et le Jeu Vidéo » selon laquelle 49 % des Français ont envie de tester la réalité virtuelle et seulement 9 % ont déjà pu s’y essayer. (@20minutes).

28 Avr

Régions.news #278 – Edition du vendredi 28 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image.  La Seine musicale, le nouveau complexe musical construit sur l’emplacement des anciennes usines Renault de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a été inauguré vendredi 21 avril. (@France3Paris). Photo de @padam92

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Samedi 21 avril à Toulouse s’est tenue une journée « Civic Tech : la démocratie dans la ville ». Une occasion de s’intéresser à ce mouvement né en 2015. La civictech est le fait d’utiliser le numérique afin de renforcer le lien démocratique entre les citoyens et la classe politique. Ainsi en Occitanie, la jeune pousse ariégeoise Politizr est « une plateforme indépendante et neutre permettant aux élus de toute la France de débattre des questions de gouvernance et d’action publique proposées par leurs concitoyens » expliquent les deux fondateurs. Ils ajoutent : « Les citoyens réclament d’autres modes de gouvernances et d’implications citoyennes, pour construire une démocratie plus directe et participative » (@France3MidiPy).

♦ Toutes les formes d’intelligence seront au cœur de la 8ème édition de Futur en Seine qui se déroulera du 8 au 18 juin 2017. L’objectif du festival est de tisser des liens profonds entre les technologies du numérique et la société, en mettant en avant toutes les formes d’intelligence, qu’elle soit collaborative, créatrice ou même artificielle. Futur en Seine sera également le théâtre de la présentation, en avant-première, de dix projets soutenus par la région Île-de-France dans le cadre de l’opération Innov’Up. (@Le_Parisien).

#Alimentation

♦ De la malbouffe à la bonne nourriture, de quoi sera fait notre avenir alimentaire ? Avec l’agriculture intensive et la surconsommation, l’évolution du secteur de l’alimentation se révèle de jour en jour désastreuse. Comment remédier à cela ? Quelles sont les exigences des consommateurs ? Quelles sont ces entreprises qui innovent dans ce secteur ? Le site @bymaddyness a rencontré plusieurs personnalités (nutritionniste, chercheurs…) qui œuvrent à rendre l’alimentation du futur meilleure. Voir la vidéo de ces entretiens.

#Ville

♦ Citations : « Il n’y a pas de modèle unique, car la seule ville véritablement intelligente est celle qui répond aux attentes des habitants et qui pourra même leur faire gagner de l’espérance de vie » et « La Smart City c’est passer de la Ville Informatique à la ville numérique. Pour cela il s’agit de construire une ville collaborative, contributive, disruptive, inclusive et créative ». Luc Belot, député auteur du rapport « De la smart city au territoire d’intelligence(s), L’avenir de la smart city ».

♦ Revue de liens : – Une vision nouvelle sur les territoires de toutes les intelligences. (@zdnetfr) ; – Smart Cities : quand la data permet d’inventer aujourd’hui la ville servicielle de demain (@LesEchos) ; – La smart city de demain sera verte et durable (@latelier) ; Carlo Ratti (MIT) : « Il faut mettre la technologie au service de la participation citoyenne » (@LeMondefr).

image004Légende image. Facebook mise sur les smartphones pour superposer des éléments virtuels aux vidéos et aux photos. « Nous allons faire de l’appareil-photo du téléphone la première plateforme grand public de réalité augmentée », affirme, Mark Zuckerberg, Pdg du réseau social. (@humanoides_FR).

#Presidentielle2017

♦ Cinq leçons tirées de l’usage du web social par les candidats à la présidentielle. Mercredi 19 avril, Harris Interactive et Linkfluence ont présenté une étude intitulée « Mesurer ou comprendre la présidentielle ». Il s’agit de compléter la vision de la situation politique par une analyse de ce qui se dit sur les réseaux sociaux. On découvre que les conclusions ne correspondent pas aux idées reçues, (@LUsineDigitale).

♦ En parallèle au vote traditionnel, cinq communes ont expérimenté d’autres modes de scrutins pour les élections : le vote par approbation, par classement et par notation. Nous constatons des résultats assez surprenants. (@franceinfovideo).

#Information

♦ Conceptualisée par l’américain Eli Pariser, la bulle de filtres biaise notre accès à l’information en privilégiant les sources et les contenus qui renforcent nos certitudes. À grands coups d’algorithmes, elle sculpte notre vision du monde en imposant une consommation de plus en plus personnalisée de l’information. À l’occasion de la présidentielle 2017, L’agence digitale Netscouade a mené un travail de déconstruction et d’analyse de ce fameux phénomène, dont tout le monde parle sans jamais vraiment le voir.

♦ Au lendemain du 1er tour, quels enseignements peut-on tirer de la bataille sans limites que se sont livrée sur les réseaux sociaux les armées numériques des candidats à la présidentielle. Nicolas Vanderbiest, assistant en relations publiques à l’Université catholique de Louvain et créateur du site Reputatio Lab, nous livre son analyse sur les méthodes d’action des uns et des autres. (@telerama).

#RéalitéVirtuelle

♦ Quand la réalité virtuelle stimule le toucher, l’odorat et le goût. L’entreprise lilloise Go Touch VR a développé une bague, qui, associée à un casque de réalité virtuelle, permet à ses utilisateurs de toucher des objets virtuels. Ainsi, il est possible de ressentir la forme et la texture d’un objet pourtant artificiel sans le toucher réellement. (@latelier).

#Portrait

♦ Roxanne Varza, trentenaire irano-américaine, a été choisi par Xavier Niel pour diriger son projet de « plus grand incubateur au monde », Station F. Il ouvrira fin juin dans la Halle Freyssinet (Paris 13). Elle raconte dans un article du quotidien @LesEchos son odyssée qui l’a amené de Palo Alto (Californie) à Paris en passant par Los Angeles, Bordeaux et Londres et Paris. Dans sa boîte mail, les candidatures affluent depuis des semaines des quatre coins du monde. « Je reçois des messages d’Asie, des États-Unis, d’Amérique latine… C’est très encourageant car cela me tient à cœur de donner au projet une dimension internationale », explique-t-elle. C’est d’ailleurs en partie en raison de son multiculturalisme que Xavier Niel l’a retenue.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 22 avril 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – L’Europe demande à ses citoyens ce qu’il leur fait peur dans Internet ; – Facebook gagne toujours car il a le réseau et c’est le problème avec tous les monopoles ; – La vraie raison de l’échec de Twitter ? Il s’est cru un média ; – Impact de la démocratisation de l’IA sur l’innovation ; – Il faut aimer les machines intelligentes, dit Kasparov.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

x« Notre robot veut répondre à la solitude contemporaine ». Les robots peuvent-ils guérir l’espèce humaine de la solitude ? C’est la conviction de Groove X, une start-up japonaise dont les ingénieurs planchent en secret sur un robot qu’ils promettent « unique au monde », et qui sera « plus mignon encore que BB-8 ». Yasunori Yamazaki a pour mission de convaincre le grand public et de lui faire accepter ces robots compagnons de vie. (@usbeketrica).

#Science

La NanoCar Race ou la course de l’infiniment petit. C’est une expérience scientifique inédite. Le CNRS accueille à Toulouse (Haute-Garonne), vendredi 28 avril, une course avec les plus petits bolides du monde. Son nom : la NanoCar Race. Six équipes sont présentes sur la ligne de départ. Elles sont composées de chercheurs triés sur le volet et venus du monde entier. VIDEO. (@franceinfo).

#Web

Pourquoi le moteur de recherche Qwant mise sur l’intelligence artificielle. Qwant passe à la vitesse supérieure. Après avoir levé 18,5 millions d’euros en février dernier, la startup française annonce sa première initiative pour conquérir de nouveaux utilisateurs : améliorer la pertinence de son moteur de recherche grâce à l’intelligence artificielle. La société annonce mercredi 26 avril avoir équipé ses infrastructures de données et de calcul avec des supercalculateurs DGX-1, de la société Nvidia. L’objectif : gagner de nouvelles capacités de calcul pour accélérer sa R&D (recherche et développement), ce qui devrait lui permettre « d’offrir des produits puissants et inédits basés sur des applications de deep learning », ou apprentissage profond. (@latribune).

#Media

Newsmonkey : « Nous sommes un média qui s’adresse à la génération Y ». Frédéric Sergeur est journaliste pour Newsmonkey, un pure player belge très présent sur les réseaux sociaux et sur l’application de messagerie WhatsApp. Interview. (@InaGlobal).

#Information

Contre les fake news, le fondateur de Wikipédia crée un média qui allie journalistes et internautesx. Peut-on combattre la désinformation en associant journalistes et internautes pour produire de l’actualité ? C’est ce que semble penser Jimmy Wales : le cofondateur de Wikipédia a en effet dans les cartons un tout nouveau projet, baptisé Wikitribune, qui consiste à rémunérer des journalistes à travers une campagne de financement participatif, tout en impliquant une armée de bénévoles. Comment le projet est censé fonctionner ? « Les articles sont signés, sourcés et vérifiés par des journalistes professionnels ainsi que par des membres de la communauté qui travaillent sur un même pied d’égalité et côte-à-côte », lit-on sur le site. « Les articles ne sont pas soutenus principalement par des annonceurs mais par des lecteurs qui se préoccupent suffisamment du journalisme de qualité pour devenir des supporters mensuels ». (@Numerama).

#Presidentielle2017

Facebook peut-il encore être un lieu de débat politique dans l’entre-deux-tours ? En France, entre les deux tours de l’élection présidentielle, Facebook est le lieu par excellence de déversement d’opinions souvent convenues, d’analyses à l’emporte-pièce, d’appels à voter ceci ou cela, de textes écrits trop vite lancés dans le grand réceptacle de votre timeline par vos amis et amis d’amis. Un métier non remunéré d’un genre nouveau y est né, que Rue89 a baptisé « éditorialiste sur Facebook ». L’éditorialiste sur Facebook est à peu près aussi exaspérant que le « véritable » éditorialiste de plateau télé, dissertant à longueur de soirée électorale sur le sens du résultat. Sur France Culture, Xavier De La Porte faisait la comparaison entre ces derniers et les joutes verbales menées par des internautes « qui pensent que, parce qu’ils sont accueillis par Internet, ils sont automatiquement plus authentiques, plus justes, et débarrassés des travers de tous les éditoriaux politiques ». (@Big_Browser).

Le 2ème tour de la Présidentielle : quel numérique pour la France des cinq prochaines années ? Comme chaque semaine, Renaissance Numérique revient sur l’actualité de la campagne présidentielle. Les résultats du dimanche 23 avril 2017 ont confirmé une tendance dégagée depuis quelques mois par les sondages : ce sont les deux favoris des pronostics, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui ont reçu le plus de suffrages et se qualifient par conséquent pour le 2e tour de l’élection présidentielle. En matière de numérique, tout ou presque oppose les deux candidats. Chacun perçoit différemment les opportunités offertes par la transition numérique : Emmanuel Macron opte pour un numérique ouvert qui s’articule à l’échelon européen, en avançant 85 propositions, tandis que le programme de Marine Le Pen laisse entrevoir un souverainisme numérique développé en 10 mesures. (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Viva Tech lance Positive Impact Challenge, un concours sur l’innovation positive On reproche souvent à la Tech de ne pas changer les choses de manière positive. Robotisation, jobs précaires, et bénéfices récoltés uniquement par une poignée de personnes au sein de la Silicon Valley… Pour sa deuxième édition, le salon Viva Technology (co-organisé par Publicis et Les Echos) veut faire émerger d’autres histoires que celles qui illustrent cette course au tout-profit. L’événement qui aura lieu en juin prochain lance donc un concours baptisé « Positive Impact Challenge » dont l’objectif est de faire émerger des start-up dont les visions entrent en phase avec un développement social, environnemental et financier positif. « Ce thème du « positive impact » est un des piliers de Viva Technology cette année, détaille Bruno Vinay, responsable de l’expérience du salon. L’innovation ne peut se faire sans dimension responsable, et les entreprises ne peuvent pas considérer la transformation digitale sans respecter la planète, les hommes et les femmes. D’ailleurs, nos partenaires témoignent d’un grand intérêt pour ces questions. » (@EchosBusiness).

Uber, le côté obscur des licornes. Pertes abyssales, scandales, départs de dirigeants… Les nuages s’accumulent au-dessus d’Uber. Et il y a peu de chances que cela change, car ces problèmes sont liés à la culture de l’entreprise et à la personnalité de son fondateur, qui concentre tous les pouvoirs. Uber va-t-il droit dans le mur ? Depuis le début de l’année, la plate-forme mondiale de VTC enchaîne les mauvaises nouvelles à une vitesse impressionnante, au point que différents analystes s’inquiètent même pour sa survie – ou pour le maintien aux commandes de son emblématique fondateur, Travis Kalanick. Ces derniers mois, Uber a dû faire face à un appel au boycott aux Etats-Unis, aux accusations de sexisme d’une ancienne salariée, à une vidéo de Kalanick faisant en des termes très crus la morale à un chauffeur, à une plainte pour vol de technologies déposée par la filiale de voitures autonomes de Google (pourtant actionnaire historique d’Uber), ou à des révélations sur des fonctions cachées servant à espionner les forces de l’ordre ou les chauffeurs de Lyft , son principal concurrent américain…  (@LesEchos).

#Sante

17 Experts / 36 propositions pour une ambition politique en matière de e-santé. Dans le prolongement du livre blanc « D’un système de santé curatif à un modèle préventif grâce aux outils numériques » publié en 2014, Renaissance Numérique publie un nouveau rapport pour accélérer la e-santé en France. Dix-sept experts (médecins, pharmaciens, industriels du secteur, start-up, juristes, acteurs publics, associations de patients) se sont exprimés, à la demande du think tank, afin d’identifier les freins à lever et des pistes d’actions efficaces pour le développement de la santé connectée. Pour Olivia Grégoire, Présidente du cabinet de stratégie d’influence OLICARE, qui a dirigé la rédaction du rapport pour le think tank : « La e-santé n’est pas une mode ou une passade, c’est de la « vraie santé ». Elle représente une opportunité réelle pour moderniser le système de santé, renforcer l’égalité d’accès aux soins, et rendre plus efficient les parcours de soins des patients. Mais au-delà des mots, aujourd’hui, c’est une ambition politique qu’il faut pour déployer enfin, et vraiment, la e-santé en France ». (@RNumerique).

#BigData

Intelligence collective et Big Data : deux sources de savoir. La notion d’intelligence collective désigne une intelligence de groupe, ou une intelligence partagée émergeant de la collaboration, des efforts collectifs ou de la compétition entre plusieurs individus. Cette intelligence permet de prendre des décisions par consensus. Les systèmes de vote, les réseaux sociaux, et les autres méthodes permettant de quantifier l’activité de masse peuvent être considérés comme des intelligences collectives. L’intelligence collective peut être perçue comme une propriété émergente de la synergie entre le savoir offert par les données, les logiciels, le hardware informatique, et les experts de domaines spécifiques, permettant de prendre de meilleures décisions au moment opportun. Plus simplement, l’intelligence collective résulte de l’association entre les humains et les nouvelles façons de traiter l’information. (@lebigdata_fr).

#Numerique

Tout transformer en données pour tout transformer par les données. Netexplo Observatory a identifié et primé depuis dix ans des usages naissants qui se sont avérés prometteurs tels que Twitter, Siri, Shazam, Spotify, Airbnb, Waze, BlablaCar et Slack. Il y a dix ans, le Grand Prix Netexplo était décerné à Psiphon, le premier logiciel anti-censure qui a joué un rôle clef dans l’émergence du printemps arabe. Quelles sont les tendances du futur du numérique, vues au travers de l’Observatoire Netexplo ? Par Julien Levy, directeur du centre digital de HEC-Netexplo. A lire : Le futur vu par les pépites de l’observatoire Netexplo. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

« Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est le principal vecteur d’opportunités » (Thierry Happe, Netexplo). À l’occasion de la 10e édition du Forum Netexplo, les 26 et 27 avril au Palais de l’Unesco, à Paris, Thierry Happe, cofondateur de l’Observatoire Netexplo, dévoile les grandes tendances de l’innovation de l’année, résultat de la captation de 2.000 projets par le réseau mondial d’experts et d’enseignants du monde académique. Pour La Tribune, il décrypte les dix opportunités à suivre pour les entreprises. (@latribune).

#EtatsUnis

La tentation d’un « mur virtuel » de drones à la frontière mexicaine. Plutôt que de construire, pour un budget évalué à 22 milliards de dollars, un mur anti- clandestins à la frontière américano-mexicaine, pourquoi ne pas compter sur un mur virtuel, plus souple et surtout beaucoup moins cher en mettant à contribution des drones ? L’idée excite de nombreuses sociétés américaines high-tech et semble faire son chemin au sein de l’administration Trump. Début avril, devant le Congrès, le secrétaire à la sécurité intérieure, John Kelly a estimé que le projet d’édifier un mur ne pourrait se concrétiser sur l’intégralité des 3 200 km de frontière. Il avait évoqué le recours, en parallèle, à des solutions plus high-tech en recourant à des capteurs mais aussi à des drones. Une éventualité qui fait l’objet de nombreuses propositions dans le cadre de l’appel d’offres qui a été lancé. (@LeMondefr).

#Piratage

Les demandes de rançons sur le web atteignent un niveau record Les ransomwares ont été l’une des menaces les plus significatives en matière de cybersécurité en 2016. A la fois pour les particuliers et pour les entreprises. Le rapport annuel de Symantec, publié mercredi, le confirme. Les hackers qui se servent de ces logiciels demandeurs de rançon ont « perfectionné leur modèle économique », indique la société américaine spécialisée dans les antivirus, soulignant notamment l’utilisation du système de paiement via Bitcoin pour les rançons, difficile à pister. (@LesEchos).

27 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Légende image : La Seine musicale, le nouveau complexe musical construit sur l’emplacement des anciennes usines Renault de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a été inauguré vendredi 21 avril. (@France3Paris). Photo de @padam92

Citations : « Il n’y a pas de modèle unique, car la seule ville véritablement intelligente est celle qui répond aux attentes des habitants et qui pourra même leur faire gagner de l’espérance de vie » et « La Smart City c’est passer de la Ville Informatique à la ville numérique. Pour cela il s’agit de construire une ville collaborative, contributive, disruptive, inclusive et créative ». Luc Belot, député auteur du rapport « De la smart city au territoire d’intelligence(s), L’avenir de la smart city ».

Revue de liens : – Une vision nouvelle sur les territoires de toutes les intelligences. (@zdnetfr) ; – Smart Cities : quand la data permet d’inventer aujourd’hui la ville servicielle de demain (@LesEchos) ; – La smart city de demain sera verte et durable (@latelier) ; Carlo Ratti (MIT) : « Il faut mettre la technologie au service de la participation citoyenne » (@LeMondefr).

Smart Dubai e Dubai Future Foundation travaillent en collaboration pour mettre au point The Dubai Blockchain Strategy, un projet lancé par son Altesse Sheikh Hamdan. L’objectif est fournir aux Dubaïotes des solutions plus sûres, efficaces et des expériences urbaines optimisées grâce à la blockchain. Car si la blockchain est apparue en 2008 pour servir de support au bitcoin, elle tend à se développer dans de nombreux domaines. Elle est une base de données faite de blocs imbriqués et cryptés dont on ne peut (en absolument aucun cas) modifier ou supprimer une information. Elle est l’alternative idéale aux fichiers informatiques et aux systèmes administratifs traditionnels peu fiables. La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle (définition de Blockchain France). Par extension, elle constitue une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. Cette base de données est sécurisée et distribuée : elle est partagée par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui permet à chacun de vérifier la validité de la chaîne. Comme l’écrit le mathématicien Jean-Paul Delahaye, il faut s’imaginer « un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestructible. » (@LADN_EU).

#Alimentation

De la malbouffe à la bonne nourriture, de quoi sera fait notre avenir alimentaire ? Avec l’agriculture intensive et la surconsommation, l’évolution du secteur de l’alimentation se révèle de jour en jour désastreuse. Comment remédier à cela ? Quelles sont les nouvelles exigences des consommateurs ? Quelles sont ces entreprises qui innovent dans le secteur du bien-être appliqué à la nourriture ? Le site @bymaddyness a rencontré plusieurs personnalités (nutritionniste, chercheurs…) qui œuvrent à rendre l’alimentation du futur meilleure. Voir la vidéo de ces entretiens.

#Entreprise

Pourquoi la French Tech veut ouvrir ses frontières. En multipliant les programmes tournés vers les talents étrangers et en favorisant toutes les formes de diversité, l’écosystème tricolore des start-up veut renforcer sa position de challenger mondial. Face au Brexit et à Trump, cette stratégie peut s’avérer payante. (@LesEchos).

#Transport

Uber aspire à créer des voitures volantes dès 2020. Le projet, digne d’un film de science fiction, devrait voir le jour d’ici à 2020. Mardi, Uber a annoncé avoir noué une série de partenariats, grâce auxquels il espère réaliser les premières démonstrations d’un système futuriste de transport à la demande utilisant de petits appareils aériens. Dubaï et Dallas-Fort Worth au Texas, pourraient devenir les premières villes à accueillir ce projet improbable de « voitures volantes ». (@LExpress)

#Presidentielles2017

En parallèle au vote traditionnel, cinq communes ont expérimenté d’autres modes de scrutins pour les élections : le vote par approbation, par classement et par notation. Nous constatons des résultats assez surprenants. (@franceinfovideo).

#Video

YouTube débloque des centaines de milliers de vidéos LGBT de son mode restreint. YouTube a annoncé dans un communiqué une mise à jour de son mode restreint. Ce paramètre facultatif est, à l’origine, destiné à permettre aux internautes « d’exclure les contenus susceptibles d’être réservés à un public averti », évoquant par exemple la drogue, le sexe, l’alcool, le terrorisme ou la violence. Problème : il y a un mois de cela, plusieurs internautes ont révélé qu’il masquait de manière quasi-systématique les vidéos LGBT. (@LExpress).

#Streaming

Netflix veut lever 1 milliard d’euros pour financer ses contenus originaux. « Développer notre contenu original de manière agressive ». C’est la ligne de conduite dictée par Netflix lors de la publication la semaine dernière des résultats du premier trimestre 2017. La plateforme de streaming vidéo par abonnement a annoncé ce lundi vouloir lever 1 milliard d’euros pour développer ses propres productions. Alors que Netflix ne produisait aucun contenu original il y a quatre ans, la plateforme mise désormais dessus pour contenter l’appétit de ses 98,75 millions d’abonnés dans le monde et pousser les indécis à souscrire à un abonnement pour voir les séries dès leur sortie. En décembre dernier, la plateforme de streaming affichait un objectif ambitieux : produire 1.000 heures de contenus originaux en 2017 – contre 600 heures en 2016 et 450 heures en 2015. Le groupe a prévu de débourser 6 milliards de dollars cette année pour la production de ses propres films, séries, télé-réalité, documentaire et même spectacles humoristiques (stand-up). En évoquant ce dernier investissement, Netflix assurait la semaine dernière : « Les premiers résultats sont prometteurs. » Le spectacle de l’humoriste américain Dave Chappelle a été « [notre] comédie la plus consultée de tous les temps ». Contrairement à son concurrent Amazon Prime, la plateforme ne donne en revanche pas encore dans le sport. (@latribune).

#Information

Cette publication fait suite à l’opération « Tous Fact-Checkers », de MetaMedia-Ftv en partenariat avec Rue 89 Mooc et Le Monde, destinée à aider chaque citoyen à séparer le bon grain de l’ivraie en matière d’info. Dans ce monde d’abondance de connaissances où l’information est devenue la denrée la plus consommée, mais pas nécessairement la mieux consommée, il devient impératif de donner à chacun les outils pour vérifier l’inforamtion et savoir si elle s’inscrit du côté du fait ou de la simple opinion. Cette deuxième vidéo s’attache aux réflexes à déployer en cas de doute dans sa consommation d’actu quotidienne. (@MetaMedia).

#Algorithme

Dove hacke les algorithmes qui stéréotypent la femme. « Sept femmes sur dix pensent que les médias et la publicité établissent un standard de beauté irréaliste que la plupart des femmes ne peuvent jamais atteindre. » (The Dove Global Beauty and Confidence Report, 2016). Faites le test par vous-même, tapez l’association de mots-clés « belle femme » ou seulement « femme » sur votre moteur de recherche, et voyez ce qui en résulte. Afin de lutter contre certaines dérives de l’industrie publicitaire mais aussi contre les images « objectifiantes » associées à ces termes, Dove, accompagné de Mindshare Danemark, a collaboré avec des photographes publicitaires pour réaliser des portraits de femmes originales et non stéréotypées. (@LADN_EU).

#InternetDesObjets

Quand les objets connectés aident la police à résoudre des affaires criminelles. Les objets connectés peuvent servir à une myriade de choses au quotidien. Mesurer sa forme physique, son alimentation, sa consommation d’énergie, enregistrer une liste de course, donner la météo… et aider à résoudre des affaires de meurtre. Un bracelet connecté Fitbit, a par exemple aidé la justice en ce sens récemment aux Etats-Unis. Le 23 décembre 2015, une femme est assassinée à son domicile. Grace à son bracelet connecté, la police a pu découvrir que l’auteur du crime était son mari. (@LesEchos).

26 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Monnaie

xTime Bank : une monnaie alternative qui remplace l’argent par du temps. Troquer du temps, des compétences, des savoirs et savoir-faire plutôt que de l’argent : le concept de Time Bank se propage dans un grand nombre de communautés à travers le monde et devient un modèle de société alternative inspirant, et facilement réplicable. Le concept de la Time Bank se fonde sur le principe d’égalité : une heure de temps équivaut à un crédit, donc à un service échangé avec un autre membre de la communauté. Théorisé et mis en pratique pour la première fois en Angleterre au XIXème siècle, ce concept a émergé réellement dans les années 1990, aux États-Unis, sous  l’impulsion des travaux du Dr. Edgar Cahn. Les nouvelles technologies de la communication ont ensuite permis l’expansion de la Time Bank au quatre coins du globe. On en trouve aujourd’hui dans 34 pays, tels que la Grèce, le Venezuela, le Sénégal, la Corée du Sud et en Nouvelle-Zélande. (@WeDemain). Légende image : Street art dans la ville qui a vu naître la Time Bank en Nouvelle-Zélande ( Crédit : Anne-Sophie Roux)

#Ville

Smart Cities: quand la data permet d’inventer aujourd’hui la ville servicielle de demain Dans le sillon de l’administration, les villes ont entamé leur transformation numérique depuis longtemps, à la grande satisfaction des 65 % de Français qui se déclarent prêts à utiliser les services publics en ligne. Le véritable défi pour les villes dans les années qui viennent sera d’innover en capitalisant sur le Big data, l’Internet des Objets ou encore l’Intelligence Artificielle pour inventer aujourd’hui la ville servicielle de demain. Selon l’INED, plus de 50 % des Français vivent aujourd’hui en ville. Ce chiffre devrait s’élever à 65 % d’ici 2020 et à 80 % en 2050. Les conséquences économiques, sociales et environnementales de cette montée en puissance de la population urbaine sur la vie quotidienne des citoyens seront sans précédent. En parallèle, le vieillissement de la population nécessitera une meilleure accessibilité de l’espace urbain et un environnement favorisant le bien-vieillir. L’adaptation conséquente des infrastructures urbaines, de leur mode d’accès et de l’accessibilité de l’information sera primordiale. Pour répondre à ces nouveaux enjeux, la ville doit capitaliser sur la technologie et devenir « prédictive » afin d’anticiper les problèmes et apporter des réponses innovantes. Selon l’Union européenne, 51 % des villes européennes de plus de 100 000 habitants (soit 240) ont mis en oeuvre ou proposent déjà des initiatives de villes intelligentes. Au-delà de la vision futuriste, les technologies Big Data, jointes à l’émergence de l’Internet des Objets (IoT), permettent déjà de proposer un large panel de solutions et de services adaptés pour améliorer l’Expérience Citoyen. (@LesEchos).

La smart city de demain sera verte et durable. L’initiative pour lutter contre le changement climatique, de l’Administration Obama, avait comme objectif de réduire les émissions de CO2 de 32% en-dessous du niveau de 2005, d’ici à 2030. Utiliser des énergies vertes est le meilleur moyen d’y parvenir. Ce plan a été remis en cause par l’actuel président américain qui privilégie des énergies traditionnelles et polluantes comme le charbon. Mais certains États se sont fixés des objectifs plus ambitieux et ont bien l’intention de s’y tenir coûte que coûte. La Californie en fait partie. 50% de son électricité devra provenir d’énergies propres d’ici à 2030, un but facilement atteignable d’après plusieurs scientifiques. Le président de l’assemblée législative locale (California State Senate), a même récemment proposé d’aller plus loin : il voudrait que 100% de l’électricité de l’État soit produite par des énergies vertes comme le vent ou le solaire, d’ici à 2045. Et pour atteindre cet objectif écologique, la Californie peut compter sur les start-up. Dans le domaine de l’eau, de l’énergie ou du recyclage, elles sont de plus en plus nombreuses à proposer des solutions innovantes et propres. (@latelier).

#Entreprise

Le Guide des start-up 2017 par Olivier Ezratty. Voici le Guide des Start-up requinqué pour cette édition 2017, la 21ème du genre. L’écosystème français a tendance à agréger allègrement start-up et petites entreprises plus ou moins innovantes. Il y a des nuances entre les deux modèles, qui sont bien explicitées dans le Guide des Start-up. Cet écosystème entrepreneurial grandit comme la vigne au fond du jardin sur le mur du voisin. Qu’il s’agisse des structures d’accélération en tout genre ou des programmes d’innovation ouverte des grandes entreprises qui veulent éviter de se faire empapaouter par une disruption survenue d’on ne sait où. (@frenchweb).

Orange s’allie à Facebook pour accélérer les start-up du réseau de demain. Orange et Facebook mutualisent leurs forces pour détecter les solutions dédiées à l’infrastructure réseau de demain. L’opérateur et le réseau social vont accueillir dès le mois de juin une première promotion de start-up dans une nouvelle structure d’accompagnement partagée, baptisée «Telecom Track», en région parisienne. Analyse des datas, infrastructures, 5G, contenus en VR…les deux groupes partagent plusieurs sujets communs en matière de réseau intelligent. (@frenchweb).

#Banque

L’intelligence artificielle a-t-elle sa place dans le secteur bancaire ? Chaque année, le groupe Accenture publie le rapport Vision Technologique afin de faire le point sur l’avancée du numérique dans le secteur bancaire. Cette édition 2017, qui porte le thème de “La technologie au coeur de l’humain”, fait la part belle à l’intelligence artificielle et l’impact qu’elle pourrait avoir sur les banques. L’étude menée par un groupe composé de plus d’une vingtaine d’experts a interrogé, à travers 31 pays, 570 banquiers. Son idée : comprendre et identifier leur investissement vis à vis de la technologie. Ainsi, 78% des banquiers interrogés estiment que l’intelligence artificielle peut devenir une interface qui simplifierait l’expérience client, 79% d’entre-eux pensent même que l’IA révolutionnerait la collecte d’information ainsi que les interactions entre les banquiers et leurs clients. Enfin, 76% disent que d’ici les trois prochaines années, l’IA devrait être la principale méthode d’interaction avec les clients, leur permettant de mieux comprendre les intentions et émotions de leurs clients afin de leur proposer les services les plus adaptés. (@bymaddyness).

#Finance

Neurofinance : une nouvelle manière d’appréhender les dérives des traders. Que sait-on du métier de trader ? Emblématique par le montant des sommes en jeu et la multitude des échéances judiciaires, l’affaire Kerviel ne nous a guère éclairé. Quels sont les ressorts qui l’ont poussé à agir ? Quand on sait que deux affaires similaires se sont produites depuis, l’une chez UBS, l’autre chez JP Morgan, mieux les cerner s’avère essentiel. Et de ce point de vue, la neuroéconomie (croisement de l’économie et des neurosciences cognitives) peut s’avérer fort utile. Entre autres, s’agissant de comprendre ce qu’est la prise de décision dans un contexte particulier d’accélération du temps. Cette accélération, on le sait, est rendue possible par les technologies, notamment algorithmiques, qui caractérisent aujourd’hui les marchés financiers. Or la capacité qu’a notre cerveau de traiter un très grand nombre d’informations qui se succèdent à grande vitesse a des limites – comme l’explique fort bien dans un ouvrage paru en 2009 le neuroscientifique suédois Torkel Klingberg. Et l’on conçoit donc qu’il y ait des risques de dérapages, s’agissant de décisions boursières. (@FR_Conversation).

#Tourisme

Chatbot, Amazon Echo, Google Home… Voyages-Sncf.com se muscle (lui aussi) dans l’intelligence artificielle. L’agence voyages-sncf.com, filiale de la SNCF, a présenté son offensive « smart tourisme » pour 2017. Celle-ci comprend notamment de nombreux chantiers autour de l’intelligence artficielle. Pour accélérer dans ce domaine, l’e-commerçant a mis sur pied une équipe ad hoc. Chatbot, Amazon Echo, Google Home… Plusieurs POC (preuve de concept ou démonstration de faisabilité) et produits sont déjà dans les tuyaux. (@LUsineDigitale).

#Information

Contre les fausses informations, Google retouche son moteur de recherche. Google a annoncé mardi 25 avril avoir apporté des modifications à son moteur de recherche, notamment dans le but de limiter la visibilité des fausses informations : « Nous avons ajusté nos indicateurs pour faciliter la remontée de pages fiables et dévaloriser les contenus de faible qualité. » L’entreprise ne donne pas de précision sur la façon dont son algorithme a été amélioré. Son fonctionnement est un des secrets les mieux gardés de l’entreprise. Cet ajustement devrait avoir un impact sur l’ordre des résultats proposés sur le moteur de recherche, mais aussi sur les condensés d’information qu’il propose parfois directement aux internautes sous forme d’encadré. Les phrases qui y sont affichées sont directement extraites de sites tiers. (@Pixelsfr).

#RessourcesHumaines

La « data science » transformera les RH en science des personnes ? La digitalisation croissante des entreprises a entraîné bon nombre de bouleversements en termes d’organisation et de management. Le rapport sur les tendances RH du département Recherches Economiques de Glassdoor montre qu’en vertus des nouveaux outils de captation et d’analyse des données, que ce soit au niveau du fonctionnement de la société ou du recrutement, l’industrie des Ressources Humaines est en plein essor. En s’appuyant sur les données, les RH vont passer du simple reporting au prédictif et même, selon l’étude, vers le prescriptif. Ainsi, les RH seront amenés à se recentrer sur l’utilisation intelligente des données pour à la fois mieux connaître et comprendre les salariés mais aussi mieux répondre aux objectifs fixés par l’entreprise. (@latelier).

#Presidentielle2017

Fake news, influence étrangère, faux sondages… Sur le Net, une campagne de coups bas. Après des mois d’activisme, poussé pour certains jusqu’à la propagande et la falsification d’informations, les communautés de soutien des candidats absents du second tour ont rendu les armes. Nicolas Vanderbiest, assistant en relations publiques à l’Université catholique de Louvain et créateur du site Reputatio Lab, analyse les phénomènes de crise et d’influence sur les réseaux sociaux, Twitter en particulier. Après avoir observé les derniers mouvements des différentes sphères de militants, il nous livre son verdict sur les méthodes d’action des uns et des autres, leur envergure et leur capacité à peser sur le scrutin de dimanche 7 mai entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. (@telerama).

Les pirates sont-ils partis à l’abordage de la campagne d’Emmanuel Macron ? C’est en tout cas ce qu’affirme Dans un rapport, la firme de cybersécurité japonaise Trend Micro affirme qu’entre le 15 mars et le 17 avril, quatre noms de domaine proches de ceux utilisés par En Marche ! ont été créés par des hackers pour piéger les collaborateurs du mouvement de Macron. L’objectif est de piéger les personnes travaillant pour la campagne d’En Marche ! afin de récupérer leur identifiant et leur mot de passe. Mais si l’on en croit Mounir Mahjoubi, directeur de la campagne numérique de Macron a assuré à CNN : « Aucune donnée sensible n’a fuité ». (@LExpress). A lire aussi : Macron a bien été ciblé par les hackers russes de Fancy Bear (@20minutes).

Sur Internet, l’extrême droite anglophone tente péniblement de s’organiser pour nuire à Macron. Sur 4chan, Reddit ou encore Discord, forums plébiscités par les internautes anglophones de l’« alt-right », ceux qui ont participé à la victoire de Donald Trump tentent d’aider au succès de Marine Le Pen. Ce n’est pas la première fois que les internautes anglophones de l’« alt-right », nouvelle extrême droite américaine bercée par la culture Web et qui a inspiré le renouveau de la communication des militants Front national (FN), tente d’influencer l’élection française. A chaque fois, sa cible est la même : Emmanuel Macron, autant pour sa proximité supposée avec la grande finance internationale que pour son positionnement proeuropéen plutôt que prorusse. En début d’année déjà, une cagnotte en ligne, semble-t-il ouverte par un Français, circulait sur les réseaux de l’extrême droite américaine pour financer une campagne de déstabilisation. Objectif : apporter la « preuve de l’homosexualité d’Emmanuel Macron ». A lire aussi : La campagne d’Emmanuel Macron dans le viseur de pirates russes (@Pixelsfr).

#ViePrivee

La moitié des Français refuseraient de donner leurs identifiants Facebook pour entrer aux Etats-Unis. Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Dans le cadre de son plan de lutte contre l’immigration, clandestine ou non, Donald Trump envisage de demander aux nouveaux arrivants les identifiants de leurs profils sur les réseaux sociaux. Il s’agit de procéder à une vérification extrême, pour reprendre les mots de l’administration Trump, qui ne plaît pas du tout aux Français. D’après un sondage Opinium Research pour le site de réservation en ligne Kayak.fr, la moitié d’entre eux refuserait de se plier à cette contrainte. (@LeHuffPost).

#Media

Facebook, Snapchat, Google, Twitter… les nouvelles plateformes de contenus sont en passe de détrôner les médias traditionnels aux Etats-Unis. Une relation de dépendance qui se vérifie également en France. « D’un simple de rôle de distribution initialement, ces nouvelles plateformes décident désormais aujourd’hui les contenus sur lesquels leurs audiences doivent être attentifves, et qui est payé pour cette attention », explique le rapport « La presse sur le modèle des plateformes : comment la Silicon Valley a réorganisé le journalisme » publié par des enseignants de la Columbia Journalism School. Pour les sites éditeurs américains, mais aussi Européens, se pose en effet un dilemme : doivent-ils maintenir à grand frais leur infrastructure de publisher avec des audiences toujours plus éclatées par la concurrence des plateformes, tout en gardant un contrôle sur leurs revenus ? Ou doivent-ils, au contraire, céder leur contrôle sur les données et sur les formats publicitaires aux nouveaux acteurs, en échange de voir leurs audiences croître grâce aux palteformes telle Facebook ? (@frenchweb).

25 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xLes drones autonomes cherchent à parcourir des distances toujours plus grandes. Un drone à la fois à la fois à ailes fixes et à décollage et atterrissage verticaux, c’est-à-dire volant comme un avion mais imitant l’hélicoptère pour décoller et atterrir : c’est ce que propose la start-up canadienne SkyX. Le principal intérêt de ce statut hybride ? Comme l’explique TechCrunch, il s’agit surtout de pouvoir voler en autonomie sur une plus longue distance qu’à l’accoutumée : 105 kilomètres par recharge. Ces drones sont accompagnés d’une idée de design qui semble faire florès : le positionnement de stations de recharge le long d’un parcours de vol, sur lequel le drone peut se poser et soit recharger sa batterie, soit voir celle-ci être remplacée par une nouvelle. Dans le cas de SkyOne, la station de recharge fait même office de capsule pouvant le protéger de tentations malintentionnées de vol. (@RSLNmag).

#Environnement

La modélisation numérique 3D au secours des récifs coralliens. Les humains sont tous des êtres visuels, incapables de croire, et encore plus d’aimer, ce qu’ils ne peuvent pas voir. Mais les beautés naturelles, y compris celles cachées au fond de la mer, peuvent aujourd’hui devenir bien plus accessibles grâce aux nouvelles technologies, et notamment à la 3D. Telle est la conviction qui a poussé le biologiste marin Sly Lee en 2013 à chercher l’aide du géant du développement de logiciels de design Autodesk pour son projet: la modélisation numérique des récifs coralliens, menacés par la pollution, le changement climatique et la surpêche. Son organisation à but non-lucratif, The Hydrous, a obtenu le soutien de la fondation de l’éditeur de software, dont la mission est de mettre les nouvelles technologies au service des projets philanthropiques. (@latribune).

#Présidentielle2017

Conceptualisée par Eli Pariser, la bulle de filtres biaise notre accès à l’information en privilégiant les sources et les contenus qui renforcent nos certitudes. À grands coups d’algorithmes, elle sculpte notre vision du monde en imposant une consommation de plus en plus personnalisée de l’information. Village global, horizontalité, agora : qu’advient-il de ces idéaux ? À l’occasion des élections présidentielles françaises de 2017, La Netscouade a mené un travail de déconstruction et d’analyse de ce fameux phénomène, dont tout le monde parle sans jamais vraiment le voir. (@LaNetscouade).

#IntelligenceArtificielle

L’IA au service de la recherche scientifique. Lors de la dernière édition de l’événement EmTech Digital, à San Francisco, Dario Gil, vice-président du département scientifique chez IBM Research, d’où vient notamment le superordinateur Watson, a présenté ses travaux visant à mettre l’intelligence artificielle au service des chercheurs. Son ambition est d’utiliser l’apprentissage machine (machine learning), technique d’intelligence artificielle qui permet à un programme de s’améliorer avec l’expérience, pour extraire l’information d’un grand nombre de papiers de recherche scientifique. De là à affirmer que dans un futur proche, l’évaluation par les pairs, étape-clef de la recherche scientifique au cours de laquelle les travaux d’un chercheur sont évalués par plusieurs spécialistes du domaine, sera confiée à des machines, il n’y a qu’un pas. Ainsi, dans un article récemment publié par Wired, le journaliste Nick Stockton s’interroge : « L’évaluation par les pairs a ses défauts. Les humains (y compris les scientifiques) sont biaisés, feignants et intéressés. Parfois, ils sont mauvais en maths (même les scientifiques). Il est donc sans doute inévitable que certains songent à retirer les humains de l’équation, pour les remplacer par l’intelligence artificielle. Après tout, les ordinateurs sont impartiaux, attentifs et n’ont pas un grand sens de l’ego. Ils sont en outre, par définition, bons en maths. ». (@latelier).

Emission « Le Point »  de TV5 Monde : l´intelligence artificielle, Big Data et Big Brother. Montréal compte 150 des meilleurs chercheurs dans le domaine de l´intelligence artificielle. Yann Le Cun et Yoshua Bengio sont considérés partout dans le monde comme les pionniers d’une révolution qui pourrait bien transformer la société. Grâce à l´intelligence artificielle, les ordinateurs arrivent-ils, aujourd´hui, à voir et décrire ce qui les entoure ? À lire, parler, comprendre et prédire l´évolution de nos maladies ? Comment ces machines intelligentes pourront-elles cohabiter avec les humains ? Toutes nos données personnelles se retrouvent dans le Big Data, grand centre de mégadonnées où elles sont traitées. À quelle fin ? Publicité, surveillance, plusieurs y voient l’ombre de Big Brother… (@TV5Monde).

Charles-Edouard Bouée : « L’intelligence artificielle va bouleverser le monde ». Dans un futur plus ou moins proche, les algorithmes feront tout. Et mieux que l’homme. Quelle sera alors son utilité ? Dans La chute de l’empire humain, Charles-Edouard Bouée raconte comment l’intelligence artificielle va bouleverser le monde dans les 20 prochaines années. Pas du tout un roman de science-fiction… (@ParisMatchBe).

#MediaSocial

Transformer ses tweets en don pour des associations. Les réseaux sociaux sont des plateformes d’échanges et de communications, elles permettent de maintenir le lien social, de partager des contenus, de s’engager, de s’exprimer, d’exister. Ce sont des lieux où se nouent des affinités, des amitiés parfois, des communautés et aussi des solidarités. On connaissait le pouvoir rassembleur du hashtag mais on saisit moins la portée sociale du tweet. La plateforme #Goodtweet, développée par la société HeoH, se sert de la combinaison du tweet, du hashtag et d’une plateforme pour réaliser un circuit inédit de collecte de dons pour les associations. L’utilisateur, détenteur d’un compte Twitter, doit pour réaliser un don se connecter sur la plateforme GoodTweet, et renseigner un moyen de paiement. L’opération effectuée, l’utilisateur n’aura plus qu’a effectuer un tweet mentionnant l’association soutenue, le montant reversé et le hashtag #GoodTweet. (@latelier).

Facebook met de la réalité virtuelle dans son réseau social avec Spaces. Non content de se mettre à la réalité augmentée, Facebook a profité de sa conférence F8 pour lancer officiellement sa première application sociale de réalité virtuelle. Baptisée Facebook Spaces, elle est l’aboutissement du prototype qui avait été présenté en octobre dernier lors de l’évènement Oculus Connect 3. Sans surprise, l’application n’est pour le moment disponible que sur l’Oculus Store et n’est compatible qu’avec l’Oculus Rift et Touch, mais Facebook entend la rendre accessible à d’autres appareils (comme le HTC Vive ou PlayStation VR) à l’avenir. Si Facebook Spaces réconcilie la vocation première de réseau social de l’entreprise avec son rachat d’Oculus en 2014, il n’est qu’une première étape pour Mark Zuckerberg, qui voit la réalité virtuelle comme la forme ultime du réseau social. L’idée est que la meilleure expérience après celle de côtoyer ses amis en vrai est de passer un moment avec eux virtuellement. (@LUsineDigitale). A lire aussi : Facebook invente l’amitié en réalité virtuelle. (@FigaroTech).

#RealiteVirtuelle

Éduquer à l’écologie par la réalité virtuelle, le nouveau projet de HTC Vive. Samedi 22 avril, le leader du marché de la réalité virtuelle a profité de la journée de la Terre pour s’engager à la défendre. HTC Vive vient en effet de lancer VR for Impact, son programme de subvention et de soutien de près de 10 millions de dollars entièrement dédié à défendre les objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies. L’initiative a été annoncée au dernier World Economic Forum, et vient de dévoiler ses premières actions, en soutenant des projets mélangeant VR et éducation. Réalité virtuelle et apprentissage commencent doucement à se rapprocher, mais Rikard Steiber, président de Viveport, pousse l’idée plus loin : « Nous pensons que la réalité virtuelle et l’expérience immersive qu’elle procure peuvent avoir un effet positif sur les plus gros défis auxquels l’humanité fait face ». Des défis allant de l’action contre la faim dans le monde à la défense des écosystèmes, correspondant aux 17 objectifs édictés par l’ONU. Pour aider au développement, HTC a donc choisi les trois premiers projets soutenus par VR for Impact : SpaceVR, Tree et The Extraordinary Honey Bee. (@Numerama).

#Monnaie

Ethereum, la crypto-monnaie (presque) aussi échangée que les bitcoins. Ethereum est une plateforme applicative décentralisée reposant sur la technologie blockchain et sur des contrats intelligents, dans une logique « if… then » permettant une transaction monétaire effective dès qu’une condition préalablement définie est remplie. Rassurons-nous avec Mashable, qui nous dit que ne pas comprendre cette phrase est plutôt normal : Ethereum, la crypto-monnaie dont le volume quotidien de transaction représentait récemment trois quarts de celui du bitcoin. Ethereum est donc à la fois le nom d’une crypto-monnaie et de la plateforme qui la supporte. Ethereum est une « plateforme décentralisée supportant des applications qui tournent exactement telles qu’elles sont programmées, sans aucun risque de fraude, censure ni d’interférence d’une tierce partie ». En résumé : l’application permet de régler un achat, d’échanger de la monnaie, en un mot de faire tout ce qu’une transaction monétaire permet de faire, en reposant sur la blockchain, architecture qui apporte confiance et sécurité aux transactions. (@RSLNmag).

#FuturEnSeine

L’intelligence artificielle s’invite à Futur en Seine à partir du 8 juin 2017. Toutes les formes d’intelligence seront au coeur de la 8ème édition de Futur en Seine qui se déroulera du 8 au 18 juin 2017. L’objectif du festival est cette année de bousculer les idées reçues en tissant des liens encore plus profonds entre les technologies du numérique et la société, en mettant en avant toutes les formes d’intelligence, qu’elle soit collaborative, créatrice ou même artificielle. Futur en Seine sera également le théâtre de la présentation, en avant-première, de dix projets soutenus par la région Île-de-France dans le cadre de l’opération Innov’Up. Cela concerne aussi bien un verre intelligent capable de suivre l’hydratation des personnes âgées qu’un dispositif agissant contre le ronflement et l’apnée du sommeil, une solution automatisant la dégustation de cocktails qu’un sous-vêtement intelligent qui réapprend à se tenir droit. (@Le_Parisien).

#Transport

La fréquence des accidents, nouveau critère pour sélectionner son itinéraire. Après les applications qui calculent votre temps de trajet et signalent les zones de danger, voici venir un site qui indique l’itinéraire jugé le moins dangereux, au regard du nombre d’accidents enregistrés par les forces de l’ordre. Une nouvelle manière de préparer son voyage et d’exploiter les données ouvertes. (@Challenges).

#Entreprise

L’incubateur pour start-ups Station F de Xavier Niel ouvrira fin juin. Il devait ouvrir ses portes, ce 1er avril. Et les premiers entrepreneurs auraient dû y faire leurs premiers pas, ces jours-ci. Au sein de Station F, le plus gros incubateur de start-ups au monde, conçu par Xavier Niel, les équipes doivent faire preuve d’encore un peu de patience. Le chantier a en effet pris du retard après un gros dégât des eaux, survenu fin février. C’est une rupture de canalisation dans les sous-sols qui est à l’origine de ce retard. Si la fuite a été rapidement stoppée, il a fallu procéder aux réparations, avant d’installer l’ensemble du mobilier qui accueillera les jeunes entreprises innovantes au sein de l’ancienne halle Freyssinet (XIIIe). La date d’ouverture officielle vient d’être annoncée sur le blog de l’incubateur : ce sera finalement, pour la « fin juin », et les start-ups pourront emménager « la première semaine de juillet » (@LeParisien_75).

24 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#InternetDesObjets

xFrench IoT : Le marché américain, incontournable pour grandir ?  Conquérir le marché américain fait partie des objectifs de bien des start-up. Marie Buhot-Launay, du French Tech Hub, leur donne quelques clés pour multiplier les chances de réussite Outre-Atlantique. Le French Tech Hub, qui a pris ses quartiers américains aussi bien à l’Ouest (San Francisco) qu’à l’Est (Boston), a pour mission d’aider les start-up innovantes françaises, en particulier de l’Internet des objets, à s’implanter aux Etats-Unis. French IoT est allé en savoir plus auprès de Marie Buhot-Launay, du French Tech Hub, sur la pertinence de tenter de se développer sur le marché américain de l’IoT.  (@GroupeLaPoste).

#Entreprise

Brevets : les startups françaises en retard, France Brevets tire la sonnette d’alarme. Les brevets, une question de survie pour les startups françaises dans un contexte de course mondiale à l’innovation ? Oui, affirme France Brevets. Aux côtés de la French Tech, ce fonds public spécialisé dans la propriété intellectuelle, créé en 2011 et doté de 100 millions d’euros, dénonce « un problème de protection intellectuelle en France » et milite pour un « changement profond des mentalités ». Sa cible : les entrepreneurs, qui ne s’en préoccupent pas assez ou trop tard, et les investisseurs, trop prompts à dépenser le moins possible, quitte à ignorer les enjeux autour des brevets. (@latribune).

Cent FinTech françaises qui veulent développer de nouveaux services financiers. En 2016, 24,7 milliards de dollars ont été investis dans le secteur des Fintech à l’échelle mondiale, selon le rapport Pulse of Fintech réalisé par KPMG. C’est près de 50% de moins qu’en 2015, soulignent les auteurs du rapport, qui y voient un signe de l’inquiétude des investisseurs concernant l’impact du Brexit et de l’élection américaine sur le secteur. Et pour cause, le nombre d’opérations n’a que légèrement baissé sur la période, passant de 1 255 levées de fonds en 2015 à 1 076 en 2016. Les Fintech françaises ont quant à elles levé 162 millions d’euros en 2016, selon les résultats de l’indicateur FrenchWeb Invest de l’année, ce qui en fait le sixième secteur le plus attractif pour les investisseurs. Quelles sont les sociétés en plein essor qui utilisent la puissance du digital pour innover dans le secteur de la finance ? Premier constat, les services en B2C, tels que les applications de Personnal Finance Management (PFM) qui permettent de gérer son budget, les services de paiements en ligne ou encore les assurances semblent plus développés que les services en B2B. Ensuite, certains domaines sont en train de se développer, à l’image de la blockchain et des cryptomonnaies, mais aussi du conseil en placements financiers. Big Data, machine learning sont autant d’innovations qui permettent en effet d’apporter des informations en temps réel aux professionnels de l’investissement. Enfin, les plateformes de crowdfunding restent très nombreuses en France, notamment celles sur le modèle de l’investissement. (@frenchweb).

#Transport

Voitures Autonomes : Baidu affiche ses Ambitions. Baidu vient d’annoncer le lancement d’une plate-forme logicielle et matérielle pour juillet prochain. L’objectif : devenir une référence pour les acteurs de l’industrie automobile. Avec son projet Apollo, le Google chinois entre pour de bon dans la cour des grands. Celle des voitures autonomes, un marché très concurrentiel. Avec cette plate-forme de conduite autonome, Baidu vient directement concurrencer Tesla, Google, Uber et consort. « La Chine est le marché mondial de la vente et de la production automobile. Il y a beaucoup de marques de voiture et un environnement ouvert qui est mûr pour la collaboration », affirme Qi Lu, le nouveau directeur général d’exploitation de Baidu, qui investit dans la recherche et le développement des technologies de la conduite autonome depuis 2015. (@humanoides_FR).

#Paiement

Combien de Français sont prêts à payer avec leur portable ? 20% des Français ayant répondu pensent utiliser leur smartphone plus souvent pour effectuer un paiement sans contact, selon une enquête par Harris Interactive réalisée auprès de 1 018 répondants. A 72%, ils ont recours au service pour des achats du quotidien et à 23% pour des courses plus importantes. Des services comme Google Wallet ou Apple Pay démocratisent ce moyen de paiement. En ce qui concerne le paiement à distance via smartphones, telle que Paybyphone, les répondants sont 14% à l’envisager. L’enquête s’est aussi penchée sur le paiement par SMS. Le service est principalement utilisé pour des faibles montants. Le SMS surtaxé équivaut à la valeur du produit acheté. 9% des personnes ayant répondu à l’enquête souhaite l’utiliser plus fréquemment. Pour 65% d’entre eux, ils s’en serviraient pour effectuer les dépenses du quotidien et 20% pour les dépenses exceptionnelles. Ils restent néanmoins 70% à n’en trouver aucune utilité. Un des derniers services étudiés est celui du QR code. Les personnes interrogées sont 10% à penser s’en servir plus souvent comme moyen de paiement. 57% l’utiliseraient pour les courses du quotidien. Des services comme Lydia génèrent un QR code, il suffit aux commerçants de le scanner pour se faire payer. Selon l’étude, ce service reste néanmoins anecdotique. (@frenchweb).

#Appli

BeJoe vous permet de dénicher les meilleurs plans partout dans le monde. Créée par Jean-Baptiste Ducasse, BeJoe est une application qui permet de chercher et d’échanger des recommandations avec ses proches de confiance, aussi appelés des “Joes”, partout le monde et à n’importe quel moment. “nous avons tous besoin d’aide et de confiance quand on recherche quelque chose. Malheureusement, un avis en ligne sur deux est faux… Et les avis “certifiés” nous portent toujours vers des inconnus “, explique Jean-Baptiste Ducasse, fondateur de BeJoe. Avec une première levée de fonds en 2015, BeJoe revendique aujourd’hui 5 salariés, équitablement répartis entre la R&D et le marketing/acquisition. Après deux années consacrées au développement du produit, l’objectif est désormais l’acquisition d’utilisateurs et la commercialisation de l’outil. La jeune pousse souhaite atteindre 60 000 utilisateurs en fin d’année. (@bymaddyness).

#Presidentielle2017

Filteris, Enigma… Face aux instituts de sondage, la défaite des prévisions « alternatives ». Elles étaient particulièrement prisées des militants : depuis des mois, des études se basant non pas sur des sondages mais sur le « big data », l’analyse des messages publiés sur les réseaux sociaux ou encore du profil sociodémographique des Français, prétendaient mesurer plus efficacement que les instituts de sondage les intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Ces études donnaient pour la plupart des résultats très différents des sondages classiques. L’entreprise canadienne Filteris affirmait ainsi que le second tour opposerait François Fillon et Marine Le Pen. Vigiglobe, une start-up française, ne donnait pas de classement prédictif, mais affirmait que François Fillon serait probablement au second tour, et jugeait Marine Le Pen en perte de vitesse. Plus affirmatif, Predict my president, un programme d’étudiants de l’école Telecom Paris Tech, donnait des scores très précis pour les quatre principaux candidats : Marine Le Pen (24,13 %), François Fillon (21,77 %), Emmanuel Macron (20,32 %), et Jean-Luc Mélenchon (18,66 %). (@Pixelsfr).

La revanche des sondeurs et la défaite du Big Data. Quatre candidats dans un mouchoir de poche, des spécialistes du big data qui donnaient des résultats différents des leurs. Les sondeurs avaient de quoi trembler avant les résultats du premier tour de la présidentielle (Enquête dans Les Echos Week-End). Egalement très critiqués ces derniers mois après le Brexit et la victoire de Donald Trump, ils ont finalement vu juste en France : les résultats dimanche soir du premier tour de l’élection présidentielle sont dans la ligne des tendances constatées ces dernières semaines. Les derniers sondages publiés vendredi, qui n’avaient plus beaucoup bougé depuis une semaine, donnaient Emmanuel Macron entre 23 et 24%, Marine Le Pen entre 22 et 23%, François Fillon entre 19 et 21%, Jean-Luc Mélenchon entre 18 et 19,5%, ce qui correspond à la fourchette des estimations données dimanche soir. (@LesEchos).

le big data éliminé dès le premier tour, revanche des sondages. Le « match dans le match » entre le big data et les sondages, entre la technologie et la bonne vieille méthode de mesure des intentions de vote, a finalement tourné en faveur des sondeurs au soir du premier tour de l’élection présidentielle. « Depuis le Brexit, Trump et les primaires en France, nous avons réfléchi aux biais de nos méthodes. Le premier tour de la présidentielle avait valeur de test. Il confirme plusieurs choses. D’abord que les sondages restent l’outil le plus efficace pour mesurer l’état de l’opinion. Puis que l’élection présidentielle est la plus facile à prédire pour nous, car la participation y est traditionnellement plus forte, donc l’imprécision est moindre », explique Bruno Jeanbart, le directeur général adjoint de l’institut Opinion Way. (@LaTribune).

#Banque

Comment bancariser les exclus du système financier. Et si la fintech rimait avec inclusion financière ? Alors que plus de 50 % des adultes dans les pays en voie de développement ne sont pas bancarisés, et que la Banque mondiale appelle de ses vœux un « accès financier universel » pour 2020, nous vous emmenons à la découverte des startups qui viennent en aide aux exclus du système financier, du Compte Nickel en France aux paiements mobiles en Ouganda, en passant par Blak Fintech à New York. Son fondateur, le rappeur Divine, est notre invité. (@France24).

#InternetDesObjets

Les objets connectés, une révolution pour 45% des Français. Les Français expriment un vote d’adhésion pour les objets connectés. 45% d’entre eux estiment qu’ils constituent « une révolution, au même titre qu’internet il y a quelques années », d’après un sondage réalisé par l’institut Opinion Way à l’occasion du salon Distree #Connect, qui s’ouvre ce 24 avril. C’est dix points de plus qu’il y a un an. La connaissance des objets connectés progresse également : 58% du panel interrogé* dit « bien ou très bien connaître » les objets connectés, 14 points de plus qu’en 2016. 52% du panel dit posséder un objet connecté ; c’était 42% un an plus tôt. (@LUsineDigitale).

#Publicite

Après les «fake news», les «fake ads» détruisent la crédibilité des sites d’information. « Des astuces de smartphone qui vont vous sauver la vie ! », « Laurent Baffie raconte avoir eu une aventure avec la femme d’Antoine Duléry, celui-ci quitte le plateau », « Ces parents malins qui logent leurs enfants étudiants grâce au fisc », « Marion Cotillard : les lèvres gonflées, vous n’allez pas la reconnaître », etc. Qui n’a jamais vu de telles news apparaître à la fin d’un article d’un des nombreux sites d’information en ligne, tel que Slate.fr ? Nous en parlions déjà en 2014, ces liens pourraient vous faire perdre de l’argent, certains s’avérant être des arnaques. A la base, un simple outil permettant à des petits diffuseurs d’informations d’avoir un relais parmi les mastodontes du net –ces derniers recevant une sympathique somme de la part de l’intermédiaire pour diffuser du contenu pertinent, le magazine Wired nous explique que c’est devenu désormais un havre de fausses publicités. Attirer le chaland d’un clic n’est pas nouveau, mais la quête au clic et au revenu a éloigné de plus en plus la vérité de ces informations. A l’ère de la « post-vérité » et des fake news, les « histoires promues » par les sites ayant recourt à ce système tendent de plus en plus à tordre la vérité. (@slatefr).

Google envisage de lancer son propre bloqueur de publicités. Roi de la publicité en ligne, Google pourrait bientôt lancer un bloqueur de… publicités (adblock). Selon le quotidien économique Wall Street Journal, le moteur de recherche devrait ajouter cette fonctionnalité à son navigateur Internet Chrome, sur PC comme sur mobiles. L’objectif serait avant tout défensif : encadrer l’essor rapide de ces logiciels, qui pourrait affecter ses recettes publicitaires. Selon les estimations de la start-up PageFair, à la fin 2016, plus de 615 millions de terminaux étaient équipés d’un bloqueur de publicités, soit onze fois plus qu’au début de l’année 2014. D’abord limité aux ordinateurs, le phénomène a gagné les smartphones et les tablettes. En France, 35 % des internautes en sont adeptes, d’après une étude publiée en septembre 2016 par Ipsos. (@Pixelsfr).

#Juridique

La réforme de la responsabilité civile et les technologies de l’information. Après la réforme du droit des contrats et de la preuve, un nouveau chantier législatif, structurant au sein du Code civil, s’est ouvert : la réforme de la responsabilité civile. Loin des débats concernant le caractère réalisable d’une telle réforme d’ampleur à proximité d’une élection nationale, elle interpelle le Juriste en technologies de l’information par ses conséquences potentielles en la matière. Ainsi, la réforme de la responsabilité civile intéresse au plus haut point les objets connectés et les robots. En effet, le projet d’article 1243 du Code civil est particulièrement instructif pour ce qui concerne la responsabilité du fait des choses. Ainsi, si une personne reste responsable de plein droit des dommages causés par le fait des choses corporelles que l’on a sous sa garde (comme une voiture connectée, un robot, un système domotique…), les caractéristiques de la notion de garde, définies jusqu’alors jurisprudentiellement, sont explicitées : « l’usage, le contrôle et la direction de la chose au moment du fait dommageable. » Dès lors, si un objet connecté, un robot acheté subit une mise à jour défaillante du fait du concepteur de l’objet ou de celui du robot, la notion de direction semble potentiellement remise en cause. (@LUsineDigitale).

23 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 23 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xL’océan Arctique devient une poubelle de plastique flottants. Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Une quantité importante de débris en plastique flottant échouent dans l’océan Arctique, selon une étude publiée, mercredi 19 avril, dans la revue américaine Science Advances (en anglais). Cette étude confirme que les objets et matériaux en plastique sont abondants et répandus dans les eaux à l’est du Groenland et du nord de la Scandinavie. Ces régions sont pourtant peu peuplées. Les déchets, normalement, devraient y être nettement moins importants. De telles accumulations n’étaient pas attendues à des latitudes polaires peu peuplées. Selon ces chercheurs, il y aurait des centaines de tonnes de déchets et fragments de plastiques flottant à la surface sans compter ce qui se trouve déjà dans les fonds marins. (@franceinfo).

#Transport

Le véhicule autonome Navya Arma roule à l’intelligence artificielle. En 2035, 15% des véhicules neufs seront entièrement automatiques, selon une étude récente du cabinet Oliver Wyman consacrée au véhicule autonome. Partout dans le monde, des constructeurs automobiles mènent des essais avec des prototypes capables de rouler sans intervention humaine. Dans ce contexte, le constructeur français Navya (100 personnes) prend une longueur d’avance avec sa navette électrique. D’une capacité de 15 passagers, la Navya Arma, commercialisée depuis fin 2015, se présente comme le premier véhicule de série complètement automatique. Roulant à une vitesse de 25 à 45 km/h, il a bénéficié de dix ans de recherche et d’expertise. Navya Arma est capable de rouler sur n’importe quelle infrastructure routière mais, réglementation oblige, elle ne circule pour l’heure que sur des trajets préalablement établis, notamment à Lyon, dans le quartier de la Confluence. (@EchosBusiness).

Bruxelles veut mettre les taxis et les VTC sur le même pied d’égalité dès 2018. Les taxis et les VTC opérant à Bruxelles seront-ils bientôt logés à la même enseigne ? C’est en tout cas le souhait de Pascal Smet, le ministre bruxellois de la Mobilité, qui a présenté son plan «Taxi» visant à réguler le secteur dans la capitale belge. En donnant un nouveau cadre légal à la profession, Bruxelles entend calmer la fronde des chauffeurs de taxi qui accusent l’Américain Uber d’exercer une concurrence déloyale à leurs dépens. Le projet doit être approuvé par le gouvernement bruxellois fin mai avant une entrée en vigueur en 2018. Le nouveau plan prévoit d’instaurer un nouveau régime d’attribution des licences. Ces dernières ne seront plus accordées aux véhicules mais de manière individuelle aux chauffeurs. Pascal Smet justifie ce nouveau dispositif par l’existence d’abus de la part d’exploitants de taxis. En effet, d’après le ministre bruxellois de la Mobilité, près de la moitié des licences seraient actuellement détenues par 117 écuries de taxi, qui obligent les chauffeurs à s’acquitter de frais pour avoir le droit de circuler sous leur bannière. Cette pratique encourageait jusque-là les chauffeurs à refuser des petites courses ou à effectuer des détours pour rester dans les clous financièrement. L’objectif de cette mesure est également de mettre fin au marché noir des reventes de licences. (@frenchweb).

#Politique

Civictech : Politizr, une start-up ariégeoise qui veut (re)créer le dialogue entre les citoyens et les élus. Marier le numérique avec la politique afin de (re)lancer le dialogue entre élus et citoyens. C’est l’objectif des start-up « civictech ». Un mouvement qui prend de plus d’ampleur en France et notamment en Occitanie. Exemple avec la jeune pousse Politizr, basée entre Toulouse et l’Ariège. Lire la suite sur le blog Tout ce qui buzz (@France3MidiPy).

#IntelligenceArtificielle

Les robots, à la conquête des étoiles ? Récemment à Berlin, un groupe international de scientifiques dans le domaine de la robotique se sont réunis pour imaginer l’avenir des machines et leurs relations avec l’humanité. L’Allemand Jürgen Schmidhuber a bousculé l’auditoire en affirmant qu’en 2050, l’intelligence artificielle dépasserait les humains, permettant aux robots de s’amuser, de tomber amoureux et de coloniser la galaxie. (@Clubic).

#LiensVagabonds

Les géants du web s’organisent pour bloquer la pub intrusive. A retenir cette semaine : – L’Europe demande à ses citoyens ce qu’il leur fait peur dans Internet ; – Facebook gagne toujours car il a le réseau c’est le problème avec tous les monopoles ; – La vraie raison de l’échec de Twitter ? Il s’est cru un média ; – Impact de la démocratisation de l’IA sur l’innovation ; – Il faut aimer les machines intelligentes, dit Kasparov. (@Metamedia).

#Banque

Hello bank ! entre dans la course aux nouveaux usages. Branle-bas de combat du côté des groupes bancaires historiques. Avec les offensives de N26 en France, la nouvelle banque 100% mobile d’Orange avec Orange Bank dès cet été… le groupe BNP Paribas, qui a lancé l’offre Hello bank! en 2013, est attentif aux transformations de son marché. Face à ses principaux concurrents (Monabanq, Fortuneo, ING Direct, Boursorama), la banque teste en permanence de nouveaux usages afin de séduire les digital natives. Pour riposter à cette accélération dans l’adoption des usages en B2C, le groupe aux 189 000 salariés (dont 520 à Hello bank!), a aussi mis la main sur Compte Nickel, qu’elle devra intégrer à ses services, tout en tentant d’être aussi agile qu’un pure player. (@frenchweb).

#Paiement

PayPal, nouvelle arme de Google pour concurrencer Apple Pay. Payer avec son mobile. Un geste devenu assez courant dans certains pays, comme aux Etats-Unis. Sur le secteur, on retrouve naturellement les outils des trois grands fabricants de smartphone : Samsung Pay, Apple Pay et Android Pay. Pour étoffer son offre, Android Pay, la solution de paiement mobile sans contact de Google vient justement de passer un accord avec le géant du paiement en ligne, PayPal. L’objectif : rendre possible l’utilisation d’Android Pay pour payer sans contact, le débit se faisant sur le compte PayPal. Cela devrait permettre de convaincre ceux qui ne veulent pas rentrer leur numéro de carte bancaire dans Android Pay. Jusqu’ici, en effet, la solution de paiement développée par Google n’acceptait de débiter que les cartes de crédit. (@LesEchos).

#Agriculture

Agritech : dix innovations au service de l’agriculture ! Les agritech ou AgTech, sont des innovations technologiques au service de l’agriculture, qui améliorent à la fois le rendement agricole, les conditions de travail des agriculteurs et la qualité de leurs produits. Drones, robotique, micropuces et objets connectés disruptent le fonctionnement de l’agriculture actuelle. Les startups françaises contribuent activement au développement de ces innovations digitales en agriculture. Découvrez les 10 innovations au service de l’agriculture. (@NUMA Paris).

#MediaSocial

Stratégie « Social Media Only » : le point avec les radicaux (BuzzFeed, Brut, MinuteBuzz). Qu’ils s’y soient lancés directement ou qu’ils y aient muté de façon totale ou partielle, certains médias adoptent désormais une stratégie 100% réseaux sociaux pour la diffusion de leurs contenus. Une opportunité encore difficile à mesurer, tant elle repose sur des usages et modèles économiques nouveaux et en évolution permanente. Cette semaine, le Social Media Club a donc réuni des représentants de BuzzFeed, Brut et MinuteBuzzpour discuter de cette stratégie « social media only. » « Dans les médias historiques, on est lié à des obligations légales de fréquences, d’autorisations d’émettre. Sur les réseaux sociaux, tout ça n’existe plus. Rien que pour ça c’est une révolution énorme, » explique Roger Coste (Brut), s’enthousiasmant par ailleurs des audiences collectives de ces nouveaux médias, qui dépassent selon lui celles des chaînes d’information. Deux ans après être passé à un média 100% social et 100% digital, Sébastien Roumier (MinuteBuzz) souligne quant à lui les changements apportés du point de vue de la stratégie publicitaire. « Avant, notre stratégie, c’était de capter l’audience sur les réseaux sociaux, de la ramener sur notre site, et ensuite on monétisait le site. Sauf que lorsque Facebook s’est mis à pousser des contenus, on s’est dits qu’il fallait aller chercher l’audience là où elle était, c’est-à-dire sur les réseaux sociaux, » raconte-t-il. « C’est toujours plus facile d’expérimenter à l’écrit qu’en vidéo. Donc pour nous c’est beaucoup plus rapide de tester des choses sur le site qu’en vidéo. » Cécile Dehesdin (BuzzFeed France). (@metamedia).

#RealiteVirtuelle

La VR stimule le toucher, l’odorat et le goût. Quand on pense aux technologies de réalité virtuelle, on pense le plus souvent aux expériences visuelles et sonores qu’elle permet. Or, pour rendre l’immersion encore plus réaliste, encore plus expérientielle, des entreprises de la VR développent de nouveaux instruments capables de simuler les autres sens, à savoir le toucher, l’odorat et le goût. En ce sens, la start-up lilloise Go Touch VR a développé une bague, qui, associée à un casque de réalité virtuelle, permet à ses utilisateurs de toucher des objets virtuels. Ainsi, il est possible de ressentir la forme et la texture d’un objet pourtant artificiel sans le toucher réellement. L’utilisateur peut aussi interagir directement avec cet objet, le manipuler, le faire bouger, le modifier.  Outre son caractère particulièrement immersif, cette technologie pourrait bouleverser les domaines du jeu, mais aussi de la formation et du retail. Présenté au CES 2017, certaines entreprises comme BMW, se sont déjà intéressées au dispositif. (@latelier).

Modéliser l’expression de notre visage pour une réalité virtuelle plus réaliste. Le « Mask ». Ce n’est pas (que) le nom d’un objet magique pouvant transformer notre médiocre vie en une trépidante existence de super-héros. C’est surtout, désormais, celui du dispositif qui vise à transformer nos expériences dans des mondes virtuels en des moments réalistes, où nous pouvons exprimer, aussi bien que dans le monde réel, nos émotions. Le Mask, dispositif conçu par la start-up suisse MindMaze et présenté par la MIT Technology Review, se compose d’un casque de réalité virtuelle, auquel s’ajoutent des électrodes capables d’enregistrer les signaux électriques associés aux mouvements de nos muscles faciaux. Ces électrodes sont raccordées à un ordinateur qui analyse ces signaux, et peut dès lors reproduire ces expressions faciales sur l’avatar virtuel ou augmenté de l’utilisateur. Un micro complète le dispositif, permettant d’imiter les mouvements de la bouche en situation de dialogue. L’objectif poursuivi ? Une expérience plus proche du réel, où les grimaces, petits sourires narquois, clins d’œil et froncements de sourcils sont autant d’éléments d’information dans un environnement virtuel, mais aussi plus interactive : dans les mondes virtuels, il est plus facile de communiquer avec les autres à l’aide de nos propres émotions, simplement reproduites. (@RSLNmag).

#Portrait

Roxanne Varza, la trentenaire à la tête du « plus grand incubateur au monde ». C’est une toute jeune trentenaire irano-américaine que Xavier Niel a choisie pour diriger son projet de « plus grand incubateur au monde », qui ouvrira dans quelques semaines au sein de la Halle Freyssinet. Elle raconte son odyssée entre Palo Alto, L.A., Bordeaux, Londres et Paris. (@LesEchos).

#Ville

Carlo Ratti : « Il faut mettre la technologie au service de la participation citoyenne ». Au sein du Senseable City Lab qu’il a créé au MIT (Massachusetts Institute of Technology), Carlo Ratti réfléchit à l’impact des technologies numériques sur les villes. Pour cet architecte-ingénieur, la technologie qui va permettre de mieux connaître les villes doit aussi servir à créer de nouveaux liens entre citoyens. Carlo Ratti participait à la journée de débats organisée par Le Monde à Lyon le 7 avril sur le thème « Gouverner la ville autrement » à l’occasion de la remise des prix de l’innovation Le Monde Smart Cities. (@LeMondefr).

22 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Terre

xTrois choses à faire à l’occasion de la journée de la Terre. C’est un peu son anniversaire. La planète est célébrée, samedi 22 avril, à l’occasion de la journée mondiale de la Terre. Cet événement est l’occasion chaque année de sensibiliser le public sur les questions environnementales et plus particulièrement le changement climatique. Franceinfo vous propose trois initiatives pour faire du bien à notre planète. (@franceinfo).

#Telecom

Orange : nouvel assistant vocal, banque gratuite, wifi intelligent. A l’occasion de la keynote d’Orange présentée par son PDG Stéphane Richard, le leader des télécoms français montre ses dernières nouveautés et innovations, sous le leitmotiv de l’accessibilité à tous. « Nous pensons que nous pouvons aller vers une planète augmentée, un moi amélioré », introduit Stéphane Richard, en élevant dès son entrée dans la salle Pleyel comble la présentation commerciale vers la confirmation philosophique. Face aux GAFAs, l’opérateur aux 263 millions de clients (fixe et mobile) sait surtout qu’il doit rapidement évoluer s’il ne veut pas voir ses activités premières captées par les nouveaux acteurs du Web. (@metamedia).

Revue de liens : – Pourquoi Orange investit dans la banque (@latribune) ; – Orange Bank: Stéphane Richard fait le pari d’une banque « 100% gratuite » (@LExpress) ; – Orange lance sa propre intelligence artificielle (@Figaro_Economie) ; – Lancement d’Orange Bank : « C’est le début d’une véritable concurrence » (@LObs) ; – Orange brandit Djingo, son assistant intelligent, face aux géants du Net (@LesEchos).

#MediaSocial

Télépathie : « Si ça marche, Facebook pourra décoder toutes nos intentions ». Déjà omniprésent dans la vie des internautes, Facebook pourra-t-il bientôt lire dans leurs pensées ? Le réseau social créé par Mark Zuckerberg a dévoilé mercredi des projets de modes de communication futuristes, semblant relever de la télépathie. Principal objectif: pouvoir « lire » dans les pensées, directement dans la partie du cerveau qui héberge le centre du langage et à les transformer en message écrit, sans avoir à parler ou utiliser un clavier. « Et si vous pouviez taper directement depuis notre cerveau ? Ça a l’air impossible, mais c’est plus proche que ce que vous pouvez imaginer », a indiqué Regina Dugan, une responsable du groupe, lors de sa conférence annuelle pour les développeurs d’applications (F8) à San José en Californie. (@LExpress). A lire aussi : Communiquer par la pensée et entendre par la peau, les nouveaux paris fous de Facebook (@LesEchos).

#Commerce

Le magasin n’est pas mort : il se réinvente. Le e-commerce va-t-il tuer le magasin physique ? Il y a quelques années, l’idée pouvait paraître crédible. La poussée d’Amazon, les délais de livraison toujours plus courts… Tout semblait condamner à l’obsolescence de la vente au détail physique. Mais cette vision elle-même est devenue caduque. A l’heure d’Internet, le magasin ne meurt pas : il se réinvente. Non seulement en devenant de plus en plus connecté : produits tagués en radio-identification (RFID), écrans tactiles, vendeurs équipés de tablettes, personnalisation des objets en magasin… Mais aussi en revalorisant son rôle dans une chaîne logistique adaptée au commerce omnicanal, où online et offline se confondent. La force du pure player Amazon était de ne pas avoir de magasins ? C’est aussi son handicap ! (@LExpress).

#EtatsUnis

Google, Twitter et Amazon se mobilisent contre le nouveau décret anti-immigration de Donald Trump. Dans une lettre adressée à une cour fédérale de l’Etat de Virginie (Etats-Unis), plus de 160 entreprises spécialisées dans le domaine des nouvelles technologies ont dénoncé le dernier projet de décret anti-immigration de Donald Trump. Celui-ci vise à interdire aux ressortissants de sept pays musulmans l’entrée sur le territoire américain. Parmi les signataires du document, rendu public mercredi 19 avril, Amazon, Ebay, Google, Netflix, Tesla, Twitter, Uber, Yahoo ou encore Snap, la maison mère de Snapchat. Tous ont tenu à rappeler que la croissance économique était « immédiatement liée » à l’immigration. « Les Etats-Unis se décrivent fièrement comme “une nation d’immigrants”. Un quart d’entre nous a au moins un parent qui soit né en dehors du pays. Depuis 2000, plus d’un tiers des Prix Nobel américains de chimie, médecine et physique, étaient des immigrants. [Ils] sont ceux qui ont apporté à la nation ses plus belles découvertes, et y ont créé les entreprises les plus innovantes et iconiques. » (@LeMonde).

#Sante

Téléphones portables : « Les nouveaux stéthoscopes du XXIe siècle » Et si vous pouviez passer une échographie n’importe où, n’importe quand ? Petit à petit, des échographes ultraportables arrivent sur le marché, permettant une utilisation plus pratique et tout terrain. « Ce sont un peu les stéthoscopes du XXIe siècle ! », note Patrick Miroux, médecin urgentiste au centre hospitalo-universitaire d’Angers. Utilisée surtout par les radiologues au départ, cette technique est désormais employée dans de nombreux domaines. Dans les années 2000, des marques d’imagerie médicale comme Chison ou Mindray ont développé des appareils nomades, pas plus grands qu’un ordinateur portable. En 2010, l’heure de l’ultraportable a sonné. General Electrics a conçu un échographe portatif constitué d’une sonde et d’un appareil de visualisation dont la taille ne dépasse pas celle d’un smartphone. (@LExpress).

#Livraison

Les bonnes recettes de Deliveroo. « Tiens, il pleut, les affaires reprennent. » Assis sur son muret, à l’abri d’un porche du centre de Paris, Damien ronge son frein. Un œil sur le ciel, l’autre sur son smartphone, il attend ses premières commandes de la journée. Sa veste verte de cycliste sur le dos, son sac isotherme entre les jambes, le casque vissé sur la tête, ce Parisien de 36 ans fait partie du peloton des 7000 livreurs à vélo partenaires deDeliveroo, un service de mise en relation entre les particuliers et les restaurants qui fête ce mois-ci ses 2 ans d’existence en France. La pluie, le vent et la circulation infernale n’ont pas prise sur ces forçats de la route. Au contraire, c’est précisément quand les conditions météo se dégradent qu’ils sont le plus sollicités par une clientèle urbanisée et connectée, séduite par la sélection de restaurants proposée sur l’application. Cette dernière, imaginée à Londres par l’Américain Will Shu (37 ans) il y a quatre ans, est en train de s’imposer à vitesse grand V dans le paysage français : +650% de commandes en un an, 3000 restaurants partenaires et des milliers de livreurs disponibles en permanence. (@LExpress).

#LanceurDAlerte

Les entreprises vont devoir nommer un référent. Adoptée en novembre 2016, la loi Sapin 2 introduit pour la première fois dans la législation française une définition et un statut inédit pour le lanceur d’alerte. A compter du 1er janvier 2018, les entreprises de plus de 50 salariés devront donc mettre en place une procédure particulière pour permettre de faire remonter les signalements de lanceurs d’alerte potentiels, qu’ils soient membres de la société ou collaborateurs extérieurs. Un décret, publié jeudi 20 avril, en précise les modalités. « Les entreprises auront tout de même une certaine liberté dans la mise en place de cette procédure », pointe Patrick Thiébart, avocat associé au sein du cabinet Jeantet. (@Lentreprise).

#IntelligenceArtificielle

Neuralink, l’entreprise qui veut connecter notre cerveau à une intelligence artificielle. Elon Musk n’en finit pas de nous surprendre. À la fin du mois de mars, il annoncait le lancement de sa nouvelle entreprise, Neuralink. Son but : intégrer une intelligence artificielle à la conscience humaine en la synchronisant avec les neurones, aussi bien pour transmettre des informations que pour écouter. Vous avez dit futuriste ? Ses deux autres entreprises phares, Tesla et SpaceX, cherchaient à définir ce que les humains feront et comment ils voyageront dans le futur. Neuralink cherche à modeler « ce qu’ils seront », selon les termes employé par Tim Urban, auteur du site Wait but Why, qui a eu accès à des informations exclusives. Concrètement, Elon Musk a fait plusieurs annonces qui font apparaître Neuralink comme son entreprise la plus futuriste – même en considérant qu’il veut coloniser Mars avec SpaceX. A lire : Elon Musk lance une nouvelle entreprise pour protéger les hommes des robots (@MashableFR).

Trolldi : cinq dangers émanant de l’utilisation de l’intelligence artificielle et la robotique. En dépit des bénéfices que l’on pourrait tirer du progrès de l’intelligence artificielle et de la robotique, ces deux domaines qui sont parfois associés constituent également une menace pour l’humanité s’ils ne sont pas correctement maîtrisés. Ce n’est toutefois pas eux-mêmes le problème, mais leur utilisation par l’Homme. En ce qui concerne l’IA par exemple, plusieurs grands noms se sont déjà montrés pessimistes. C’est le cas notamment d’Elon Musk, le célèbre physicien Stephen Hawking, mais également Bill Gates. « Je suis d’accord avec Elon Musk et d’autres », avait déclaré Bill Gates dans une session de questions et réponses sur Reddit en 2015. « Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets », avait-il ajouté. Mais pourquoi les gens devraient-ils être inquiets ? Les raisons sont nombreuses, mais tournent autour d’un noyau qu’on peut lister de manière plus ou moins exhaustive. (@developpez).

#Banque

Nouveau monde. Remplacer les banquiers par des robots ? Le Crédit Mutuel et Orange Bank (lancement en juillet) sont parmi les premières banques à se mettre à l’intelligence artificielle. Il s’agit, notamment, de proposer un assistant virtuel conversationnel basé sur la plateforme d’intelligence artificielle Watson d’IBM. L’assistant permet, par exemple, de connaître le solde de son compte, de modifier son plafond de découvert ou même de faire une simulation d’emprunt immobilier. Le dialogue se fait en langage naturel, par messages écrits, avec un smartphone ou une tablette. Dans le futur, on pourra converser oralement. (@franceinfo). A lire aussi : L’intelligence artificielle pour valoriser le conseil bancaire (@EchosBusiness).

#Presidentielle2017

Cinq leçons tirées de l’usage du web social par les candidats à la présidentielle. Mercredi 19 avril, Harris Interactive et Linkfluence ont présenté une étude intitulée « Mesurer ou comprendre la présidentielle ». Outre les résultats des sondages classiques réalisés par Harris Interactive, il s’agissait de compléter la vision de la situation politique par une analyse de ce qui se dit sur les réseaux sociaux, la spécialité de Linkfluence. Où l’on découvre que loin des idées reçues, Emmanuel Macron n’est pas le candidat dont parlent le plus les journalistes. Ou que la campagne de Marine le Pen est très suivie aux Etats-Unis. @LUsineDigitale a sélectionné cinq instantanés, l’étude complète pouvant être consultée ici. (@LUsineDigitale).