La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Climat
► Orages, ô désespoir : les phénomènes climatiques extrêmes vont-ils devenir la norme ? Entre grêle, foudre et pluies diluviennes, les orages ont frappé violemment le pays ces derniers jours. Avec 157 000 impacts de foudre au sol, la France a battu ce mois de mai son record depuis le début des recensements mis en place par Météo-France en 2000. (@franceculture). Légende image : Des éclairs percent le ciel de Klitten en Allemagne en avril 2018 • Crédits : Florian Gaertner – Getty.
#Transport
► La bécane du futur. L’image de cette moto équipée de fusées latérales paraît surréaliste. Et pourtant, les ingénieurs de la société allemande Bosch planchent bel et bien sur un tel système. Une sorte de « main magique » capable de redresser l’engin en cas de perte d’adhérence, liée à la présence sur la route de feuilles mouillées, de flaques d’huile ou de gravillons. Cette technologie fonctionne à l’aide de capteurs qui détectent si la roue glisse latéralement. En cas de dépassement d’un seuil de tolérance prédéterminé, un gaz s’échappe dans une direction précise, via une buse, créant une force de rappel capable de maintenir la moto sur la voie. (@LExpress).
#Justice
► Le big data à l’assaut de la corruption. La nouvelle économie digitale se base, sur l’exploitation des données, le nouvel « or noir » du big data. Chaque jour, nos actions, interactions et transactions produisent 2.5 trillions d’octets de données. Cela représente dix millions de disques blu-ray qui, s’ils sont empilés les uns sur les autres, s’élèveraient à une hauteur de quatre Tours Eiffel. Le paradoxe est que cette marée d’informations, accessible à tous, s’accompagne d’une crise de confiance en nos institutions, alors même que les nouvelles technologies permettent d’éclairer l’obscurité dans laquelle s’épanouit la corruption. En Amérique latine, les méga-scandales coexistent avec une expansion sans précédent de la transparence publique et de l’activisme civique des civic-tech. Les Panama Papers ou le scandale Odebrecht montrent comment les méga-données peuvent être exploitées pour dévoiler la corruption. . (@LExpress).
#Financement
► « La Banque des Territoires sera au plus près du terrain » Olivier Sichel (CDC). Venu du numérique, Olivier Sichel est le directeur général de la Banque des territoires, lancée cette semaine par la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Son but : rassembler les outils de financement et d’investissement de la CDC à destination du logement social et des collectivités pour mieux répondre aux besoins des élus et réduire la fracture territoriale avec une enveloppe de 20 milliards d’euros par an. Propos recueillis par Delphine Cuny, Philippe Mabille et Dominique Pialot. (@latribune).
#Economie
► L’irrésistible ascension de la tech chinoise. Totale il y a encore quelques années, la domination de l’Internet mondial par les entreprises américaines est de plus en plus menacée par la concurrence grandissante de la Chine. Les géants de l’Empire du Milieu, comme Tencent et Alibaba, gagnent du terrain, étendant sans cesse leurs services, engrangeant les abonnés… et les milliards de yuans. Qui plus est, les fameux « BAT » (Baidu, Alibaba, Tencent) ne sont pas seuls. Derrière eux, une myriade d’acteurs (Xiaomi, Didi, JD. com, Meituan-Dianping, Toutiao…) ont émergé à la vitesse de l’éclair. Illustration de cette recomposition du paysage, une étude Kleiner Perkins estime que sur les vingt plus grandes sociétés Internet au monde, onze sont américaines et neuf sont… chinoises. Il y a seulement cinq ans, seules deux de ces entreprises chinoises (Alibaba et Baidu) apparaissaient dans le classement établi à partir des valorisations des sociétés (cotées ou pas). (@LesEchos).
#Internet
► Mary Meeker dévoile les grandes tendances Internet 2018. La dernière version du célèbre Internet Trends Report vient d’être révélée à l’occasion de la Code Conference. Comme chaque année, Mary Meeker, investisseuse en capital risque et associée au sein du fonds Kleiner Perkins Caufield & Byers, a identifié les tendances à suivre dans la Tech. Cette année, tout au long des 294 pages, Mary Meeker aborde les tendances autour de la data et de la personnalisation, de la R & D dans les entreprises Tech, de l’innovation dans l’e-commerce, des façons dont Internet aide les consommateurs à maîtriser leurs dépenses ou encore de la montée en puissance de la Chine sur les marchés liés à Internet. Il est impossible de faire un focus sur tous les sujets, mais voici une sélection de thèmes et de chiffres clés. (@frenchweb).
#IntelligenceArtificielle
► Pour apprivoiser la bête artificielle. À moins de vivre sur une autre planète, vous avez sûrement entendu parler d’intelligence artificielle ces derniers temps, de toutes sortes de manières : robots financiers ou avocats, algorithmes meilleurs que des radiologistes, assistants personnels, pluie d’investissements dans l’IA, Montréal plaque tournante de la recherche… mais aussi pertes d’emplois massives en perspective, accidents de voiture autonome, Cambridge Analytica, Big Brother, Black Mirror… n’en jetez plus, la cour est pleine ! Pour y voir plus clair dans tout ce fatras, il faut d’abord être conscient que l’intelligence artificielle relève en bonne partie d’un phénomène bien connu des historiens et sociologues des sciences, qu’on appelle le « hype ». Le hype, un mot pour lequel l’Office québécois de la langue française n’offre pas de traduction autre que « battage », frappe particulièrement certains types d’avancées technoscientifiques. Être conscient de son existence aide à garder la tête froide. (@lactualite).
► Il murmure à l’oreille des ordinateurs. Yoshua Bengio, l’un des pères de l’intelligence artificielle, met en garde contre les dérives de sa création. Ce chercheur reste un inconnu du grand public, mais il est une star mondiale de l’intelligence artificielle (IA). Ses travaux ont abouti à changer notre quotidien. Mais, ces temps-ci, ce professeur à la tête de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (Mila) ne cache plus son inquiétude. Sa créature évolue et échappe, sous ses yeux, à tout contrôle. « La société n’avance pas aussi vite que la technologie alors que les enjeux sont immenses, regrette-t-il. Que va-t-on faire des gens qui vont perdre leur travail à cause de l’intelligence artificielle ? Va-t-on laisser la police et la justice s’appuyer sur des algorithmes de prédiction pour arrêter ou juger des citoyens ? Faut-il laisser l’armée travailler sur des robots tueurs ? Toutes ces questions démocratiques doivent être débattues rapidement. » (@LExpress).
#Technologie
► L’évangélisme technologique est une technocratie comme une autre. Une discussion avec Rémi Durand. Si l’on remonte à l’étymologie du mot « évangélisme », tout devient plus clair. Le terme « évangélique » est au départ un simple adjectif découlant du mot évangile, il désigne certains mouvements inspirés par la réforme protestante à partir du XVIIIe siècle. Pour les chrétiens évangéliques, la conversion relèverait d’un choix personnel suivant l’expérience de la « rencontre avec le Christ », elle promeut un changement de vie autour de la relation avec Dieu et la pratique de la prière. En France et ailleurs, la liturgie évangélique repose sur une parole libérée lors de grands shows, parfois à l’excès. Faut-il alors s’étonner que les grandes entreprises technologiques aient repris cette sémantique ? Pour répondre à cette question, j’ai rencontré Rémi Durand, ingénieur, sociologue des sciences et des techniques et auteur de L’évangélisme technologique. De la révolte hippie au capitalisme high-tech de la Silicon Valley (FYP, 2018). A la fois acteur et penseur de son sujet d’étude, Rémi décrypte pour nous les ressorts idéologiques d’un mouvement qu’il n’hésite pas à qualifier de « civilisationnel ». (@maisouvaleweb).
#Numérique
► Les pistes de Mounir Mahjoubi pour un numérique inclusif. Convaincus que la transformation digitale n’est pas qu’un enjeu numérique, Mounir Mahjoubi et son équipe viennent de rendre un rapport visant à élaborer une stratégie nationale pour un numérique inclusif qui tienne compte des enjeux sociaux et culturels. Et parce que la réussite d’un plan de transformation dépend de la capacité de chacun à s’approprier les nouveaux usages, le secrétaire d’État au numérique veut s’assurer que cela ne soit pas être réservé aux plus agiles, ni aux plus favorisés. « Nous devons aider chacun à gagner en autonomie et à profiter des opportunités qu’offre le numérique. Aider chacun en étant à ses côtés ou en l’orientant vers des ateliers de formation pour acquérir les fondamentaux ou monter en compétences numériques. », explique Mounir Mahjoubi. (@bymaddyness).
#Data
► RGPD : de premières plaintes ont été déposées. Il n’aura pas fallu attendre longtemps. Le jour même de l’entrée en application du nouveau règlement général sur la protection des données (RGPD), vendredi 25 mai, une ONG de défense de la vie privée a déposé quatre plaintes contre des entreprises du numérique auprès des autorités de protection des données personnelles de Belgique (pour Instagram), de Hambourg (WhatsApp), d’Autriche (Facebook) et de France (Android). NOYB (acronyme de None of your business), l’organisation créée par l’activiste autrichien Maximilien Schrems, reproche à Facebook, à Android (le logiciel de Google qui équipe la majorité des téléphones intelligents), à Instagram et à WhatsApp (qui appartiennent tous deux à Facebook) de « forcer le consentement » de leurs utilisateurs. Le règlement européen prévoit que la collecte de données peut être légale lorsque l’internaute y consent : ces entreprises, comme tant d’autres, ont récemment présenté aux internautes leurs règles en matière de données personnelles, parfois après les avoir rénovées. Mais pour Maximilien Schrems, les internautes n’avaient pas vraiment le choix. (@Pixelsfr).