31 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 31 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Orages, ô désespoir : les phénomènes climatiques extrêmes vont-ils devenir la norme ? Entre grêle, foudre et pluies diluviennes, les orages ont frappé violemment le pays ces derniers jours. Avec 157 000 impacts de foudre au sol, la France a battu ce mois de mai son record depuis le début des recensements mis en place par Météo-France en 2000. (@franceculture). Légende image : Des éclairs percent le ciel de Klitten en Allemagne en avril 2018 • Crédits : Florian Gaertner – Getty.

#Transport

► La bécane du futur. L’image de cette moto équipée de fusées latérales paraît surréaliste. Et pourtant, les ingénieurs de la société allemande Bosch planchent bel et bien sur un tel système. Une sorte de « main magique » capable de redresser l’engin en cas de perte d’adhérence, liée à la présence sur la route de feuilles mouillées, de flaques d’huile ou de gravillons. Cette technologie fonctionne à l’aide de capteurs qui détectent si la roue glisse latéralement. En cas de dépassement d’un seuil de tolérance prédéterminé, un gaz s’échappe dans une direction précise, via une buse, créant une force de rappel capable de maintenir la moto sur la voie. (@LExpress).

#Justice

► Le big data à l’assaut de la corruption. La nouvelle économie digitale se base, sur l’exploitation des données, le nouvel « or noir » du big data. Chaque jour, nos actions, interactions et transactions produisent 2.5 trillions d’octets de données. Cela représente dix millions de disques blu-ray qui, s’ils sont empilés les uns sur les autres, s’élèveraient à une hauteur de quatre Tours Eiffel. Le paradoxe est que cette marée d’informations, accessible à tous, s’accompagne d’une crise de confiance en nos institutions, alors même que les nouvelles technologies permettent d’éclairer l’obscurité dans laquelle s’épanouit la corruption. En Amérique latine, les méga-scandales coexistent avec une expansion sans précédent de la transparence publique et de l’activisme civique des civic-tech. Les Panama Papers ou le scandale Odebrecht montrent comment les méga-données peuvent être exploitées pour dévoiler la corruption. . (@LExpress).

#Financement

► « La Banque des Territoires sera au plus près du terrain » Olivier Sichel (CDC). Venu du numérique, Olivier Sichel est le directeur général de la Banque des territoires, lancée cette semaine par la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Son but : rassembler les outils de financement et d’investissement de la CDC à destination du logement social et des collectivités pour mieux répondre aux besoins des élus et réduire la fracture territoriale avec une enveloppe de 20 milliards d’euros par an.  Propos recueillis par Delphine Cuny, Philippe Mabille et Dominique Pialot. (@latribune).

#Economie

► L’irrésistible ascension de la tech chinoise. Totale il y a encore quelques années, la domination de l’Internet mondial par les entreprises américaines est de plus en plus menacée par la concurrence grandissante de la Chine. Les géants de l’Empire du Milieu, comme Tencent et Alibaba, gagnent du terrain, étendant sans cesse leurs services, engrangeant les abonnés… et les milliards de yuans. Qui plus est, les fameux « BAT » (Baidu, Alibaba, Tencent) ne sont pas seuls. Derrière eux, une myriade d’acteurs (Xiaomi, Didi, JD. com, Meituan-Dianping, Toutiao…) ont émergé à la vitesse de l’éclair. Illustration de cette recomposition du paysage, une étude Kleiner Perkins estime que sur les vingt plus grandes sociétés Internet au monde, onze sont américaines et neuf sont… chinoises. Il y a seulement cinq ans, seules deux de ces entreprises chinoises (Alibaba et Baidu) apparaissaient dans le classement établi à partir des valorisations des sociétés (cotées ou pas). (@LesEchos).

#Internet

► Mary Meeker dévoile les grandes tendances Internet 2018. La dernière version du célèbre Internet Trends Report vient d’être révélée à l’occasion de la Code Conference. Comme chaque année, Mary Meeker, investisseuse en capital risque et associée au sein du fonds Kleiner Perkins Caufield & Byers, a identifié les tendances à suivre dans la Tech. Cette année, tout au long des 294 pages, Mary Meeker aborde les tendances autour de la data et de la personnalisation, de la R & D dans les entreprises Tech, de l’innovation dans l’e-commerce, des façons dont Internet aide les consommateurs à maîtriser leurs dépenses ou encore de la montée en puissance de la Chine sur les marchés liés à Internet. Il est impossible de faire un focus sur tous les sujets, mais voici une sélection de thèmes et de chiffres clés. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

► Pour apprivoiser la bête artificielle. À moins de vivre sur une autre planète, vous avez sûrement entendu parler d’intelligence artificielle ces derniers temps, de toutes sortes de manières : robots financiers ou avocats, algorithmes meilleurs que des radiologistes, assistants personnels, pluie d’investissements dans l’IA, Montréal plaque tournante de la recherche… mais aussi pertes d’emplois massives en perspective, accidents de voiture autonome, Cambridge Analytica, Big Brother, Black Mirror… n’en jetez plus, la cour est pleine ! Pour y voir plus clair dans tout ce fatras, il faut d’abord être conscient que l’intelligence artificielle relève en bonne partie d’un phénomène bien connu des historiens et sociologues des sciences, qu’on appelle le « hype ». Le hype, un mot pour lequel l’Office québécois de la langue française n’offre pas de traduction autre que « battage », frappe particulièrement certains types d’avancées technoscientifiques. Être conscient de son existence aide à garder la tête froide. (@lactualite).

► Il murmure à l’oreille des ordinateurs. Yoshua Bengio, l’un des pères de l’intelligence artificielle, met en garde contre les dérives de sa création. Ce chercheur reste un inconnu du grand public, mais il est une star mondiale de l’intelligence artificielle (IA). Ses travaux ont abouti à changer notre quotidien. Mais, ces temps-ci, ce professeur à la tête de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (Mila) ne cache plus son inquiétude. Sa créature évolue et échappe, sous ses yeux, à tout contrôle. « La société n’avance pas aussi vite que la technologie alors que les enjeux sont immenses, regrette-t-il. Que va-t-on faire des gens qui vont perdre leur travail à cause de l’intelligence artificielle ? Va-t-on laisser la police et la justice s’appuyer sur des algorithmes de prédiction pour arrêter ou juger des citoyens ? Faut-il laisser l’armée travailler sur des robots tueurs ? Toutes ces questions démocratiques doivent être débattues rapidement. » (@LExpress).

#Technologie

► L’évangélisme technologique est une technocratie comme une autre. Une discussion avec Rémi Durand. Si l’on remonte à l’étymologie du mot « évangélisme », tout devient plus clair. Le terme « évangélique » est au départ un simple adjectif découlant du mot évangile, il désigne certains mouvements inspirés par la réforme protestante à partir du XVIIIe siècle. Pour les chrétiens évangéliques, la conversion relèverait d’un choix personnel suivant l’expérience de la « rencontre avec le Christ », elle promeut un changement de vie autour de la relation avec Dieu et la pratique de la prière. En France et ailleurs, la liturgie évangélique repose sur une parole libérée lors de grands shows, parfois à l’excès. Faut-il alors s’étonner que les grandes entreprises technologiques aient repris cette sémantique ? Pour répondre à cette question, j’ai rencontré Rémi Durand, ingénieur, sociologue des sciences et des techniques et auteur de L’évangélisme technologique. De la révolte hippie au capitalisme high-tech de la Silicon Valley (FYP, 2018). A la fois acteur et penseur de son sujet d’étude, Rémi décrypte pour nous les ressorts idéologiques d’un mouvement qu’il n’hésite pas à qualifier de « civilisationnel ». (@maisouvaleweb).

#Numérique

► Les pistes de Mounir Mahjoubi pour un numérique inclusif. Convaincus que la transformation digitale n’est pas qu’un enjeu numérique, Mounir Mahjoubi et son équipe viennent de rendre un rapport visant à élaborer une stratégie nationale pour un numérique inclusif qui tienne compte des enjeux sociaux et culturels. Et parce que la réussite d’un plan de transformation dépend de la capacité de chacun à s’approprier les nouveaux usages, le secrétaire d’État au numérique veut s’assurer que cela ne soit pas être réservé aux plus agiles, ni aux plus favorisés. « Nous devons aider chacun à gagner en autonomie et à profiter des opportunités qu’offre le numérique. Aider chacun en étant à ses côtés ou en l’orientant vers des ateliers de formation pour acquérir les fondamentaux ou monter en compétences numériques. », explique Mounir Mahjoubi. (@bymaddyness).

#Data

► RGPD : de premières plaintes ont été déposées. Il n’aura pas fallu attendre longtemps. Le jour même de l’entrée en application du nouveau règlement général sur la protection des données (RGPD), vendredi 25 mai, une ONG de défense de la vie privée a déposé quatre plaintes contre des entreprises du numérique auprès des autorités de protection des données personnelles de Belgique (pour Instagram), de Hambourg (WhatsApp), d’Autriche (Facebook) et de France (Android). NOYB (acronyme de None of your business), l’organisation créée par l’activiste autrichien Maximilien Schrems, reproche à Facebook, à Android (le logiciel de Google qui équipe la majorité des téléphones intelligents), à Instagram et à WhatsApp (qui appartiennent tous deux à Facebook) de « forcer le consentement » de leurs utilisateurs. Le règlement européen prévoit que la collecte de données peut être légale lorsque l’internaute y consent : ces entreprises, comme tant d’autres, ont récemment présenté aux internautes leurs règles en matière de données personnelles, parfois après les avoir rénovées. Mais pour Maximilien Schrems, les internautes n’avaient pas vraiment le choix. (@Pixelsfr).

30 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 30 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xVirée spectaculaire à Grenoble, une ville folle de street art. Le saviez-vous ? Grenoble est l’une des villes les plus spectaculaires de France en matière de street art. Surprenant, mais pas illogique : les murs, ici, ont une histoire, puisque le chef-lieu de l’Isère est la capitale du béton. C’est là que Joseph Vicat a inventé le ciment, là où l’architecte Auguste Perret a bâti la première tour en béton armé, là où l’industrie française de ce matériau siège encore. Colorer ces grands murs pour en faire les supports d’une puissante esthétique et faire de Grenoble une place forte du street art en Europe : un projet fou, rêve éveillé depuis quinze ans de Jérôme Catz. Ancien snowboarder professionnel, il s’est investi dès la fin de sa carrière dans sa deuxième passion après la glisse : l’art urbain. Il a ouvert en 2003 un centre d’art baptisé Space Junk à Grenoble, sa ville de naissance, et a depuis enchaîné les projets de bon goût, jusqu’à se lancer dans l’organisation, depuis 2015, du Grenoble Street Art Fest. Une manifestation annuelle, qui invite la fine fleur de l’art urbain mondial à peindre les murs de la ville, constituant au fil des éditions un musée à ciel ouvert d’une richesse inouïe : plus de 80 murs sont désormais visibles toute l’année. (@telerama). Légende image : A Fontaine, dans la banlieue proche de Grenoble, l’œuvre en trompe-l’œil de Seth. Andrea Berlese Photography.

#PlateForme

Balancetonsite.com, une plateforme pour signaler les contenus dangereux pour les enfants. Images pornographiques, jeux addictifs, harcèlement : face à la prolifération sur internet des contenus « inappropriés » et « dangereux pour les enfants », l’association Ennocence lance, mercredi 30 mai, Balancetonsite.com, « une plateforme de signalement » en ligne, à destination notamment des parents. Internet, en particulier les sites de streaming et de téléchargement illégaux, via des publicités et bannières envahissantes, exposent les enfants à « tous types de contenus : images et vidéos pornographiques, jeux addictifs, invitation à un chat, escroquerie, fishing, harcèlement », déplore l’association. (@franceinfo).

#RéalitéVirtuelle

Les start-up de la réalité virtuelle s’imposent dans les lieux historiques. Faire vivre l’histoire aux visiteurs comme s’ils y étaient, grâce à la réalité virtuelle et augmentée. L’ambition paraissait folle il y a dix ans, elle est aujourd’hui concrète. Dans de multiples endroits, notamment des châteaux mais aussi des musées, la réalité virtuelle est passée du stade expérimental à celui d’attraction. « Il y a une vraie demande de la part du public », explique Laurent Lefebvre, PDG et cofondateur de Rendr, qui fournit un service aux villes pour valoriser leur patrimoine en 3D. « La réalité virtuelle a le pouvoir de produire une image et de mettre le visiteur dedans », sourit Pierre Croizet, directeur exécutif de Charles 5. (@EchosExecutives).

#Entreprise

► Les startups françaises ont-elles la cote auprès des fonds étrangers ? Les startups françaises semblent avoir définitivement la cote auprès des fonds étrangers, et ce n’est pas prêt de s’arrêter. D’après une étude compilant les données de CFNews, Chausson Finance rapporte ainsi une explosion des deals impliquant des fonds internationaux et des jeunes pousse hexagonales : avec plus de 80 participations sur l’année 2016-2017, ces derniers ont en effet été multiplié par 4 en 5 ans, et représentent aujourd’hui près d’un deal par semaine !

Sur la même période, Chausson Finance constate également un attrait grandissant pour les séries A et B : la part de ces ticket dans les investissements totaux est passée de 60 à 80%. Sans surprise, ce sont les VCs britanniques et nord-américains qui dominent très largement ce classementavec un total de 80 participations dans des startups français à eux seuls pour l’année 2016-1017. Cela dit, l’étude de note une légère hausse des prises de participation allemandes, qui représentent aujourd’hui près de 13% des deals (contre à peine 7% ces dernières années). (@bymaddyness).

► La France est-elle le pays qui crée le plus de start-up en Europe ? La France est le pays qui crée le plus de start-up en Europe. Vrai ou Faux ? Elle est en tout cas la première en Europe (d’après les statistiques dont on dispose et qui sont incomplètes), en nombre de « tours d’amorçage », c’est à dire en nombre de start-ups qui lèvent leurs premiers fonds. Sauf que ! En agitant ces chiffres, on ne dévoile qu’une partie du tableau. Car le nombre ne fait pas la qualité. Or si l’on crée beaucoup de start-up, la plupart ne survivront pas, et celles qui réussissent restent loin d’être des fers de lance : la France ne compte que 3 licornes (ces entreprises valorisées plus d’un milliard de dollars). La Grande-Bretagne, elle, en recense 22, et la Suède ou l’Allemagne sept chacune. Un autre classement est assez parlant : sur les 1.000 start-up les plus dynamiques en Europe recensées par le Financial Times, 200 sont françaises (c’est une très belle performance), mais elles sont sous-dimensionnées par rapport aux autres. Leur chiffre d’affaire atteint 8,4 millions en moyenne, contre 14 millions pour les start-ups allemandes, et plus de 44 millions pour les Britanniques. Même les stars-espagnoles font mieux (12 millions). Nos entreprises font « start », mais pas « up » : elles n’arrivent pas à changer de dimensions. (@europe1).

#Sante

L’intelligence artificielle à l’essai dans les hôpitaux de Lyon. Les Hospices civils de Lyon, qui gèrent les hôpitaux de l’agglomération, et le géant américain de l’informatique Microsoft, ont annoncé ce jeudi avoir noué un partenariat autour de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle trouve de multiples applications dans la santé et les hôpitaux de Lyon comptent bien s’en servir dès à présent, ont annoncé ses représentants en marge du salon Paris Healthcare Week , qui se tient actuellement Porte de Versailles. Les Hospices Civils de Lyon (HCL), qui gèrent les hôpitaux dans l’agglomération du Rhône, ont annoncé jeudi 30 mai 2018 avoir noué un partenariat avec Microsoft pour développer l’usage de l’IA. Le budget n’a pas été précisé et il s’agit pour le moment de tester des outils dans une dizaine de services sur les 250 que comptent les HCL. La firme américaine mettra à disposition de l’institution publique sa puissance de calcul via son cloud, Azure , ainsi qu’une aide à l’élaboration des algorithmes. (@LesEchos).

#OpenData

Issy-les-Moulineaux joue la transparence financière grâce à l’Open Data. Ancienne friche industrielle et porte d’entrée de la capitale française par le sud-ouest, Issy-les-Moulineaux à su se transformer, sous l’impulsion d’un maire visionnaire, André Santini (UDI), pour devenir une cité d’avant-garde où tout est mis en œuvre pour faciliter les relations entre la collectivités et les habitants. Cela fait plus de vingt ans que cette ville, partie de loin, a su construire, brique par brique, un écosystème dans lequel le numérique tient un place prépondérante, permettant aux entreprises de bénéficier de tous les avantages en matière d’accès aux services digitaux et aux habitants de vivre pleinement leur ville de manière pratique, utile et conviviale. (@villeintelmag).

#Data

► RGPD : quel impact pour les collectivités ? Le règlement communautaire sur la protection des données en date du 27 avril 2016 (RGPD)  est entré en vigueur le 25 mai 2018. Ce règlement renforce les obligations pesant sur les collectivités territoriales en matière de transparence dans le stockage et la gestion de leurs données et de respect du droit des usagers. La CNIL s’est prononcé sur ce règlement (https://www.cnil.fr/fr/RGPD-quel-impact-pour-les-collectivites-territoriales), indiquant que les collectivités seront amenées à tenir un registre de leurs activités de traitement, à encadrer les opérations de sous-traitance, à formaliser des politiques de confidentialité des données et des procédures relatives à la gestion des demandes d’exercice des droits par les particuliers, à adhérer à des codes de conduite ou encore à certifier des traitements… En vue de piloter la nouvelles gouvernance induite par ces prescriptions, les collectivités territoriales auront donc l’obligation, à compter du 25 mai 2018, de désigner en leur sein un délégué à la protection des données. (@Villes_Internet).

#IntelligenceArtificielle

Sortir du mythe pour servir le progrès. Par Jean-Gabriel Ganascia et Gaël Giraud. Depuis la fin du XXe siècle, l’intelligence artificielle (IA) participe à la révolution numérique, qui a transformé le monde dans lequel nous vivons. L’ambition prométhéenne de cette discipline scientifique, née il y a un peu plus de soixante ans, est de modéliser, par des ordinateurs, l’ensemble des facultés intellectuelles. Elle aurait pu s’avérer vaine, tant il est évident que l’intelligence humaine ne saurait se réduire à une série d’opérations logiques – le seul type d’ « intelligence » accessible à une machine. Mais la mise en oeuvre des techniques qu’elle a contribué à développer, qui recourt à une forte puissance de calcul, révolutionne notre rapport aux données. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Journalisme

► Après le retour d’entre les morts, les questions. Coup de théâtre, mercredi 30 mai : le journaliste russe Arkadi Babtchenko, que l’on croyait mort après une tentative d’assasinat, s’est présenté devant les caméras, révélant ainsi avoir participé à la mise en scène de son assassinat. La raison officielle ? Déjouer une tentative de meurtre commanditée par Moscou. Un scénario rocambolesque critiqué notamment par l’ONG Reporters sans frontières (RSF). @franceinfo vous explique pourquoi cette mise en scène pose question. Comment le journaliste russe Arkadi Babtchenko a accepté de mettre en scène sa mort. A lire aussi : « Ce qui est choquant, c’est le show » Le spécialiste des médias François Jost décrypte les principaux enjeux du « faux assassinat » du journaliste ukrainien Arkadi Babtchenko. (@LExpress).

#Télévision

► Non, la télé du futur ce n’est pas Netflix ! Par Nils Aziosmanoff, Président du Cube – Centre de création numérique. Au même titre que ni Airbnb, ni Uber ne sont le futur de l’hôtellerie et du taxi, le futur de la télévision ne se dessine pas autour de plateformes de streaming ou de réseaux sociaux, si personnalisés et « intelligents » soient-ils. La télévision du futur sera ce que l’irruption du cinéma a été il y a plus d’un siècle dans nos imaginaires : rien de moins qu’une nouvelle façon de représenter et de raconter le réel. Ceux qui à ses débuts ne voyaient dans « l’image en mouvement » que du « théâtre filmé » ont été balayés à la fois de l’histoire du théâtre et de celle du cinéma. Ils ne percevaient pas la fabuleuse portée de ce nouveau medium né à la croisée des arts, des sciences et des technologies, qui allait avec des visionnaires comme Georges Méliès rendre possible les « voyages vers l’impossible » tels que son Voyage dans la Lune. Lire la suite sur le site de @metamedia.

29 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 29 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► Plus de robots, moins de pesticides. La réduction de la dépendance aux pesticides passera aussi par les machines. De nouveaux robots agricoles autonomes promettent de diviser par 10 l’emploi des produits aussi nocifs pour l’environnement que pour la santé. Lorsqu’ils ne désherbent pas de manière mécanique, ces engins le font de manière certes chimique mais sélective. De quoi envisager la fin de l’épandage massif : la France, en particulier, est le champion européen de la consommation des produits phytosanitaires, avec un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros. Tout en roulant, le robot équipé de caméras scrute à la verticale les sillons cultivés. Les images sont analysées en direct par un algorithme complexe, une intelligence artificielle entraînée à distinguer le bon grain de l’ivraie. Le logiciel localise les mauvaises herbes et identifie les pousses à conserver. (@LExpress). Légende image : Le robot désherbant autonome d’ecoRobotix pourrait faire chuter l’usage de produits chimiques. Crédit photo : Denis Balibouse / Reuters.

#Ville

► Dijon se prépare à devenir la première ville intelligente de France. Eclairage, transports, ordures, eau, sécurité… Au premier trimestre 2019, les équipements publics des 24 communes constituant Dijon Métropole seront reliés à un poste de commandement unique, contre six jusqu’à présent. Le centre permettra ainsi de piloter en temps réel et avec une grande réactivité les services publics de la cité. L’objectif : mieux anticiper le renouvellement des équipements, améliorer la coordination des équipes en cas d’incident et renforcer la sûreté publique. La réalisation de ce centre et des équipements urbains connectés, confiée à un consortium composé de Bouygues Energies et Citelum, filiale d’EDF, avec Suez et Capgemini, doit permettre de réaliser 65 % d’économies d’énergie en douze ans. Un gain de plusieurs dizaines de millions d’euros est attendu, notamment en équipant en LED 34.000 points lumineux. « Ces millions d’euros économisés sont réinjectés dans le projet sous forme d’investissements, comme le déploiement de 140 kilomètres de fibre optique », explique Denis Hameau, conseiller communautaire de Dijon Métropole et chargé de ce projet. (@LesEchos).

#Donnéespersonnelles

► A Lyon, deux mille personnes testent déjà la « portabilité » de leurs données personnelles. C’est un mot un peu énigmatique inscrit dans le nouveau règlement général de protection des données personnelles (RGPD) qui entre en vigueur en France vendredi 25 mai. Le texte, qui renforce la protection des multiples traces numériques laissées par chacun d’entre nous lorsque nous sommes connectés, institue aussi un droit à leur « portabilité ». De quoi s’agit-il exactement ? L’usager d’un service pourra désormais se voir restituer ses informations personnelles collectées par une entreprise s’il veut les transmettre à une autre. Par exemple lors d’un changement de fournisseur de messagerie ou d’électricité. Mais ce nouveau droit va plus loin : il permet aussi de placer ces données sur un serveur indépendant des entreprises qui les ont initialement collectées. (@LeMondefr).

#Transport

► Avec Axa, BlaBlaCar lance une assurance automobile pour ses utilisateurs. BlaBlaCar devient un coutier en assurance automobile à part entière. Après avoir ouvert une unité dédiée au sein du siège parisien de l’entreprise l’an passé, la plateforme française de covoiturage vient en effet de dévoiler une assurance automobile annuelle qui s’adresse à ses utilisateurs. Baptisée «BlaBlaSure», cette offre a été créée en partenariat avec l’assureur français Axa. Accessible uniquement en ligne, cette assurance automobile est pour l’heure réservée aux membres de BlaBlaCar disposant d’une voiture immatriculée en France. Comme les assurances classiques, celle de BlaBlaCar se décline en trois niveaux de garanties : tiers et bris de glace, intermédiaire (incluant vol et incendie) et tous risques. Après avoir sélectionné l’offre qui lui convient, l’utilisateur peut l’enrichir avec l’une des deux options proposées, à savoir le prêt d’un véhicule et l’assistance remorquage en cas de panne. Pour séduire ses utilisateurs, la plateforme de covoiturage propose également l’exonération de la franchise en cas d’accident pendant un covoiturage. Un atout non-négligeable qui pourrait permettre à BlaBlaCar de faire la différence pour convaincre ses membres de choisir son assurance automobile. (@frenchweb).

► Uber va investir 20M€ en France pour définir comment ses taxis volants peuvent transporter tout le monde en 2025. Dara Khosrowshahi, le DG d’Uber, annoncera ce jeudi 24 mai lors du salon VivaTech un investissement de 20 millions d’euros en recherche et développement en France. L’entreprise américaine va ouvrir à Paris un centre de recherche — baptisé ATCP (Advanced Technologies Center of Paris) — qui sera dédié dans un premier temps au projet de taxi volant d’Uber, Uber Elevate. (@BIfrance).

#Energie

► Comment Total prépare l’après-pétrole. Le site de @LExpress a présenté dans un premier article le virage pris par Total dans les énergies renouvelables. Comme toutes les majors pétrolières, le géant tricolore doit se préparer au monde de l’après-pétrole et du tout véhicule électrique. Mais pourquoi s’emparer de Direct Énergie, le principal fournisseur alternatif d’électricité et de gaz en France? A priori, le métier est bien moins rentable que celui de la distribution d’or noir… Le récent rachat de Direct Energie apparaît comme la dernière pièce de ce puzzle.

#Finance

► Robotisation : un million d’emplois en risque dans le secteur financier. Comme le montre l’élargissement récent des domaines de collaboration du robot Watson d’IBM et du groupe Crédit Mutuel, les domaines d’applications de l’intelligence artificielle dans la finance sont pléthoriques. Après avoir commencé à faire usage de l’intelligence cognitive pour analyser les e-mails de ses clients ou aider ses conseillers à s’orienter dans la documentation interne de la banque, Crédit Mutuel veut désormais le mettre à profit pour améliorer, entre autres, la productivité dans la gestion de la conformité ou des risques. Ces évolutions ne seront pas sans conséquences pour l’emploi, confirme le cabinet de conseil McKinsey dans un rapport qui chiffre l’impact de ces technologies à l’horizon 2030 pour les banques et assureurs d’Europe de l’Ouest et américains. (@LesEchos).

#Technologie

► Réenchanter la Tech par l’innovation relationnelle. Au commencement de la Tech, il y a le code et les développeurs, qui sont aux entreprises innovantes ce que la rock star était aux années soixante, analyse Carl Azoury, le patron de Zenika, une entreprise de services du numérique (ESN) qui accompagne des entreprises dans leur transformation numérique. Car en mode réseau, l’innovation n’est plus qu’une affaire de technologie ; elle s’étend aux façons dont l’entreprise se conçoit, à ses business models. On repense les façons de collaborer, de nouvelles compétences sont nécessaires et la « guerre des talents » fait rage. Toutefois, il y a un hic. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#JeuxVidéo

► Goldman Sachs actionnaire de l’éditeur Voodoo. Selon une source au fait du dossier, la banque américaine a investi un montant de 200 millions de dollars (172 millions d’euros) via son fonds West Street Capital Partners VII, devenant l’actionnaire de référence aux côtés des deux fondateurs, qui restent majoritaires au capital. L’investissement du géant de la finance dans Voodoo marque un changement d’ambition pour la société parisienne qui n’avait levé qu’un peu moins de trois millions d’euros depuis ses débuts en 2013. Elle traduit l’appétit actuel des investisseurs pour les jeux vidéo, à l’image de la tentative avortée du groupe de médias Vivendi de mettre la main sur Ubisoft. En 2017, les jeux sur mobile ont enregistré la plus forte croissance sur un marché des logiciels de jeux vidéo qui a atteint un total de 100 milliards de dollars, selon les estimations du cabinet d’études Research and Markets. D’ici 2022, ce total pourrait encore grimper à 134 milliards de dollars. (@latribune).

#Video

► YouTube accusé de démonétiser les vidéos sur le corps et la sexualité des femmes. Avortement, coupe menstruelle, acceptation de son corps… Sur YouTube, les vidéos évoquant le corps ou la sexualité des femmes seraient « systématiquement démonétisées », selon Marie Camier Théron, cofondatrice et trésorière des Internettes. Vendredi 25 mai, cette association française, qui valorise la création féminine, a décidé de lancer un mot-clé sur les réseaux sociaux, #MonCorpsSurYouTube, afin d’attirer l’attention de la plateforme. Des dizaines de créateurs et créatrices y ont partagé leur expérience. Il y a par exemple Calie, qui parle de sujets de société et de culture sur sa chaîne Calidoscope et a vu sa vidéo sur l’avortement dans le monde réservée aux plus de 18 ans et démonétisée. Charlie Danger, de la chaîne aux 313 000 abonnés Les Revues du monde, dont la vidéo sur les règles a également été démonétisée. Ou encore Léa Bordier, qui fait des portraits de femmes et dont l’une des vidéos a été jugée non compatible avec les publicités, à cause d’un « soutien-gorge un peu transparent », dit-elle au Monde. (@pixelsfr).

#Numerique

► Après six mois d’agonie, le Conseil national du numérique renaît. En souffrance depuis décembre dernier, le Conseil national du numérique (CNNum) est remis sur les rails. Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État chargé du numérique, a nommé ce mardi 29 mai les 30 membres du collège respectant une stricte parité. Salwa Toko a été placée à la tête de l’institution, comme l’avait annoncé La Tribune le 17 mai. Âgée de 42 ans, Salwa Toko a des origines marocaines et béninoises, a grandi au Mali jusqu’au collège avant de finir sa scolarité en France. Elle est la fondatrice de l’association Becomtech et ancienne de la Fondation Agir contre l’exclusion (FACE). Celle qui s’est fait connaître pour son engagement en faveur de l’inclusion des femmes dans le milieu très masculin de la tech est donc en adéquation avec la politique voulue par Mounir Mahjoubi. En charge du grand chantier de la numérisation de l’État et VRP de la French Tech, l’ancien startuppeur promeut une vision inclusive et sociale de l’innovation. (@latribune).

28 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 28 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Information

x► Fake news, secret des affaires : le grand paradoxe. Le hasard fait parfois mal les choses. Voici deux propositions de lois liées peu ou prou à la liberté de l’information examinées en même temps par le Parlement : le projet de texte sur les fake news commence son parcours législatif ; celui sur le secret des affaires prend fin. Et il n’y a pas plus paradoxales que ces deux propositions de loi. Quand la première – celle sur les fake news – cherche à rendre plus transparente la source de l’information pour combattre les manipulations, la seconde – sur le secret des affaires – organise l’opacité et donne des armes supplémentaires contre la liberté de la presse. Une incohérence qui ouvre une période d’incertitude dangereuse pour la liberté d’expression. (@LesEchos). Légende image : D’un côté, la notion de « fausse information » risque d’être difficile à prouver sur le plan judiciaire. De l’autre, la notion de « secret des affaires » pourrait permettre à certains dirigeants d’entreprises d’avoir une stratégie d’intimidation vis-à-vis des journalistes. Crédit photo: Thomas Samson / Afp.

#Ville

► la smart city, rêve ou cauchemar ? « Il est temps aujourd’hui de dépasser cette alternative des imaginaires extrêmes, idylliques ou cauchemardesques, et de regarder la réalité en face. Cette réalité, c’est que deux visions de la cité souhaitable sont en train de s’opposer, et vont le faire durablement : d’un côté, la cité politique, dirigée par un maire élu par des citoyens, qui se fixe des ambitions à long terme en visant un intérêt général ; de l’autre, la ville service numérisée, pilotée par les « maîtres des algorithmes » et qui vise à répondre en temps réel aux demandes d’usagers plus ou moins sollicitées par des algorithmes prédictifs. Finalement, c’est nous, citadins, qui choisiront, car nous sommes à la fois citoyens et usagers. », affirme l’économiste Jean Haëntjens, auteur « Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes », dans un interview sur le site @LePoint.

#Entreprise

► Comment les grands groupes apprivoisent les start-up. Nombre d’entreprises peinent encore à saisir son importance. Telle est la conclusion d’une étude menée par le cabinet Lynx, spécialisé en performance marketing, commerciale et digitale, sur 1.125 grandes entreprises et ETI françaises. 53 % des premières disposent d’une direction du digital et ce chiffre tombe à 25 % pour les secondes. A titre d’exemple, seules 3 % des entreprises étudiées – parmi lesquelles Renault, Pages Jaunes, Air France et Microsoft – intègrent l’ensemble des expertises digitales clefs dans leurs effectifs, à l’instar de l’interface et l’expérience utilisateur (23 %), le développement mobile (12 %) ou encore le data management (23 %). Pourtant, les entreprises qui intègrent ces expertises présentent de meilleurs résultats, assure l’étude. Autre enseignement, seuls 73 % du panel a mis en place une stratégie pour le mobile, alors que cet appareil est devenu le principal terminal d’évaluation des sites par Google pour effectuer le référencement. Publié la semaine dernière, le rapport 2018 d’Eurostat pointe également les mauvais résultats des entreprises françaises, dont plus de la moitié n’a toujours pas investi lourdement dans les technologies. (@EchosExecutives).

#Alimentation

► FoodTech : vers une industrie agro-alimentaire plus responsable ? Réduire le gaspillage alimentaire, favoriser les circuits courts, optimiser les capacités de production… Autant de défis sur lesquels planche la FoodTech pour rendre l’industrie agroalimentaire plus responsable. Chaque année, 540.000 tonnes de nourriture sont jetées dans la restauration collective en France, selon un rapport de juin 2016 de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Cela représente environ 1 million de repas perdus sur 3 milliards distribués. C’est en partant de ce constat que l’application Meal Canteen a vu le jour il y a deux ans. Son but : permettre aux restaurants collectifs de connaître l’affluence et les plats désirés. La veille pour le lendemain, les utilisateurs de l’application choisissent l’intégralité de leur menu – entrée, plat et accompagnement, dessert.  (@latribune).

#Energie

► Comment Total prépare l’après-pétrole. Quel étrange paradoxe que le monde de l’énergie tricolore : alors que les deux anciens monopoles d’Etat, EDF et Engie, traversent la pire crise de leur histoire, cherchant par tâtonnements à renouveler un modèle périmé, la fourniture de gaz et d’électricité est devenue la nouvelle obsession d’un autre énergéticien, beaucoup mieux portant, et beaucoup plus polluant, la major pétrolière Total. « L’électricité est l’énergie du XXIe siècle » fanfaronne depuis environ deux ans Patrick Pouyanné, le P.-D.G. de Total. (@LExpress).

#DonnéesPersonnelles

► L’association La Quadrature du net dépose cinq plaintes collectives contre Google, Apple, Facebook, Amazon et LinkedIn. « La Quadrature du Net vient d’envoyer à la Cnil cinq plaintes », annonce l’association de défense des internautes, lundi 28 mai, sur Twitter. Ces plaintes collectives visent Google, Apple, Facebook, Amazon et LinkedIn (propriété de Microsoft), qui sont accusés d’exploiter de manière illégale les données personnelles de leurs usagers. Les plaintes, qui rassemblent les noms de près de 12 000 personnes selon La Quadrature du net, demandent « ‘interdiction des traitements d’analyse comportementale et de ciblage publicitaire » et une amende administrative « la plus élevée possible ». Elles attaquent notamment les cases pré-cochées, ou les clauses stipulant que la continuation de l’utilisation du service vaut acceptation et estiment que Google, Facebook et les autres ne respectent pas les nouvelles règles du RGPD dans leur manière de recueillir le consentement des internautes. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► La bêtise de l’IA est révolutionnaire. Par Laurent Alexandre. Ce n’est pas la subtilité de l’intelligence artificielle (IA) qui change notre monde ; c’est sa bêtise crasse. Cela crée un malentendu : lorsque j’explique que l’IA est révolutionnaire, on en conclut que j’imagine l’émergence d’une IA dotée de conscience artificielle, à la Hollywood. C’est tout le contraire. Si l’IA était intelligente, elle changerait bien moins notre monde.  Première révolution : l’IA crée des monopoles difficiles à réguler. Les IA de 2018 – dites connexionnistes – s’éduquent à partir de gigantesques bases de données, ce qui donne un immense pouvoir aux Gafa américains et BATX chinois qui en sont les détenteurs.  Lire la suite sur le site de @LExpress.

► L’intelligence artificielle (IA) est au cœur des débats en Nouvelle-Aquitaine. La séance inaugurale de l’Université du Futur, s’est tenue au Théâtre Auditorium de Poitiers le lundi 28 mai. La première conférence a été consacrée à l’impact de l’IA sur l’économie, l’emploi, la sécurité et la santé. Aujourd’hui l’IA est associée à une image négative. Le nouveau, Antoine Petit, président du CNRS, explique que « nous ne pouvons pas être contre l’Intelligence Artificielle, sinon nous sommes contre le progrès. L’IA est déjà présente dans notre quotidien. C’est à nous de la construire. Il faut une IA qui corresponde à nos val²eurs, à notre culture. Je pense que c’est un challenge pour l’Europe de mettre au point une IA qui nous correspondent. Car l’IA est de toute manière déjà là. » (@F3PoitouChtes).

#Media

► Comment le numérique a révolutionné la couverture du sport. Les technologies numériques ont modifié la manière de cibler les publics et les changements ont été aussi considérables. Les personnes en charge de la diffusion des événements sportifs savent qu’elles doivent maintenant être présentes sur toutes les plateformes, qu’il s’agisse de Facebook, Twitter, Instagram, YouTube ou même les applications de messageries. Et le contenu doit être adapté à chaque plateforme. Ainsi, le directeur pour les contenus numériques à la Fédération internationale de basketball (Fiba), Mostasem El Bawab expliquait lors de cette conférence qu’auparavant, un match de basket donnait l’occasion de diffuser trois clips vidéo. Désormais, c’est plus de 700 clips agrémentés de graphiques qui sont délivrés sur toute la gamme des plateformes. (@RFI).

#Information

► Deepfake, le pouvoir de manipulation de l’IA en un mot. Le projet de recherche avait fait sensation en mars 2016, notamment sa vidéo de démonstration. Conçu par des étudiants allemands et américains, le programme Face2Face permet de faire dire à une personne apparaissant dans une vidéo quelque chose qu’elle n’a jamais dit, non seulement en remplaçant ses paroles mais aussi en manipulant en temps réel les mouvements de sa bouche et de ses lèvres, en y substituant ceux de la personne qui parle réellement. L’illusion, quasi parfaite, n’appelle que deux réactions : c’est épatant et c’est effrayant. Ce genre de manipulation se multiplie désormais, à mesure que les outils de l’intelligence artificielle se diffusent. Au point d’avoir suscité la création d’un nouveau mot : « deepfake« , la contraction de “deep learning” (les techniques d’IA très performantes les plus utilisées actuellement) et “fake”, “faux” en anglais. (@Sciences_Avenir).

#Espace

► Comment Jeff Bezos veut coloniser la Lune https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301728867913-comment-jeff-bezos-veut-coloniser-de-la-lune-2179222.php « Nous devons retourner sur la Lune, et cette fois pour y rester » : pour Jeff Bezos, la colonisation de notre satellite naturel est un passage obligé pour assurer la survie de la race humaine. Lors d’une conférence sur le développement spatial à Los Angeles vendredi, le fondateur et directeur général d’Amazon a promis de mettre à profit sa start-up Blue Origin pour installer des habitats humains à la surface de la Lune, et ce, même si ses projets échouent à obtenir le soutien financier du gouvernement américain, rapporte le « Wall Street Journal ». Selon lui, cette colonisation est inévitable. Les générations futures ne pourront survivre sur Terre sans s’étendre dans d’autres parties du système solaire. (@LesEchos).

27 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 27 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► La mobilité est-elle soluble dans le numérique ? Les plateformes numériques grignotent notre quotidien. Dans tous les domaines ? Non, un village résiste encore : celui de la mobilité, dans lequel elles n’ont atteint pour le moment que la strate supérieure, celle du voyageur connecté via son smartphone. L’avenir des transports passe pourtant par une plus grande intégration de ces infrastructures et véhicules dans l’écosystème numérique. Cela signifie-t-il accepter pour autant l’hégémonie des géants du web ? Tout dépend de la stratégie développée par les acteurs concernés, à commencer par les constructeurs et les villes. A lire la partie 2  (@15marches).

#Data

► Chronique de Anil Kumar : Le regard d’un DPO sur le RGPD. Lorsque vous rencontrez quelqu’un, l’une des premières questions qui surgit au moment de se présenter est : « que faites-vous dans la vie ? « . Lorsque je suis dans un bar, ou lors d’un dîner et que cette question arrive, je réponds qu’en  d’être directeur financier, je suis délégué à la protection des données. J’attends alors quelques secondes pour observer un regard perplexe et entendre une question inévitablement et poliment posée pour savoir ce que cela signifie… Je me limite normalement à la réponse la  brève possible pour ne pas ennuyer mon interlocuteur. Mais ces dernières semaines, tout le monde veut me parler de RGPD. Le mois dernier, mon coiffeur, mon opticien, mes amis, mes collègues, et même les écoles de mes enfants s’interrogeaient. J’ai donc commencé à prendre note de certaines des questions les  fréquentes et de mes réponses, compte tenu de la confusion persistante et de la course de dernière minute effrénée pour la mise en conformité. Lire la suite sur le site du @journaldunet.

#ObjectConnecté

► Comment les assistants vocaux vont devenir nos « compagnons de vie ». D’ici 2020, nous aurons plus de conversations avec une intelligence artificielle qu’avec notre conjoint. Cette prédiction du cabinet Gartner, volontairement provocatrice, a été mentionnée à plusieurs reprises par les intervenants du sommet The Next Web 2018, qui avait lieu à Amsterdam ces 24 et 25 mai. « En 2019, les personnalités virtuelles vont faire le grand saut et passer du statut d’assistants fonctionnels à véritables compagnons de vie », a asséné David Mattin, analyste et détecteur renommé de tendances chez Trendwatching. Selon lui, les grandes tendances de la tech ne se détectent pas en observant le comportement des utilisateurs, mais en prenant en compte les évolutions de la technologie. (@Numerama).

#Financement

► Le crowdfunding, innovation sociale ou chimère financière ? Reward crowdfunding, crowdlending, crowdequity : les plates-formes de finance participative prolifèrent, tant en nombre que dans leur forme. Dans cette galaxie qui ne cesse de se complexifier, les frontières entre sphère philanthropique et sphère marchande se brouillent… Où sont les valeurs du crowdfunding ? La dénomination de finance participative – qui est la traduction du concept de crowdfunding(littéralement « financement par la foule ») – désigne un financement utilisant Internet comme outil de mise en relation des individus. En 2017, ce mode de financement représentait en France 336 millions d’euros, soit un bond de 44 % par rapport à 2016. Grâce à lui, 24 126 projets ont été financés. La même année aux États-Unis, Kickstarter, première plate-forme américaine, a levé 601 millions de dollars. Enfin dans le monde, le financement participatif s’élevait en 2015 à 34,4 milliards de dollars. (@latribune).

#LiensVagabonds

► Netflix est devenu le plus gros média américain. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Netflix n’en finit plus de défrayer la chronique. Après avoir annoncé l’arrivé de Vox sur sa plateforme et s’être offert les services du couple Obama en tant que producteurs, le géant de la SVOD est devenu le premier média US et sa valeur boursière vient de dépasser celle de Disney. Autant de raisons pour lesquelles Merril Lynch parie sur une hégémonie qui devrait durer au moins jusqu’en 2030 ; – Les utilisateurs de SVoD bien plus satisfaits que de la TV payante ; – Deux études sur la désinformation.

#EconomieDelAttention

► Space, l’appli qui redonne du temps de cerveau disponible. La tête dans les étoiles ou plutôt le nez dans l’écran ? Si vous passez des heures la nuque à 90 degrés, il est peu probable que vos yeux s’attardent à contempler la voûte céleste, bien que cette dernière activité puisse remédier à ce qui ressemble fortement à une « pixellite » aiguë. Les Français sont connectés en moyenne une heure vingt-huit minutes par jour, les applis, principalement réseaux sociaux, jeux et plates-formes vidéo, monopolisant 87 % du temps passé (étude « L’année Internet 2017 », Médiamétrie). Pour mieux contrôler ce « mal », on peut choisir de se déconnecter de son smartphone ou de sa tablette en limitant son temps d’exposition et de connexion à l’aide de l’appli Space. Prêts à installer volontairement ce contrôle parental pensé pour les adultes et à se faire taper sur les doigts ? (@LeMondefr).

#Entreprise

► La directrice de la mission French Tech : « La spécificité du management féminin n’existe pas ». Nommée par le secrétaire d’Etat au Numérique Mounir Mahjoubi, Kat Borlongan est la nouvelle patronne de la mission French Tech. Entrepreneuse de 35 ans et passionnée des sujets d’innovation, elle aura pour objectif de faire passer l’écosystème de start-up françaises dans sa deuxième phase : l’internationalisation. La mission French Tech, c’est quoi ? C’est un programme gouvernemental dont l’ambition est de soutenir l’écosystème des start-up françaises. Il s’est fortement développé ces dernières années. Notre but est qu’il soit le plus attractif et inclusif possible, tout en gardant à l’esprit que l’enjeu de cette croissance est de résoudre les problèmes de l’humanité. (@EchosExecutives).

26 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 26 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► Deux combats longs et démesurés où les petits sortent victorieux et les géants sont condamnés. Sylvie et David habitent à Bosc-le-Hard, un petit bourg de campagne à une trentaine de kilomètres au nord de Rouen. Pendant trois ans, ils tiennent une supérette Casino en tant que « co-gérants mandataires », un statut à mi-chemin entre celui d’indépendant et celui de salarié. Jusqu’au jour où le groupe leur réclame 33 000 euros au motif d’inventaires déficitaires… Philippe est artisan boulanger depuis quinze ans à Bourg-Lastic, un village auvergnat de huit cent habitants. Un soir de mai 2017, il découvre qu’une page Facebook dégradante a été créée au nom de sa boulangerie, à son insu. Pour faire supprimer cette page définitivement, il est contraint de s’attaquer à Facebook. Lire la suite sur le site de @franceculture. Crédits : Dimitri Iundt.

#Ville

► Chaire Smart City : pourquoi les industriels azuréens y vont. A quoi ressemblera la ville de demain ? Il n’est pas nécessaire d’être un super-expert pour en dessiner les grandes lignes : dense donc verticale, intelligente donc connectée. Hyper connectée même si l’on se fie aux cabinets Gartner et Idate qui estiment entre 20 milliards – pour l’Américain – et 80 milliards – pour le Français – le nombre de capteurs attendus en 2020. « Et l’homme dans tout cela ? » s’interroge la philosophe Laurence Vanin. Surbooké, connecté, certes pas encore augmenté, mais « déjà déshumanisé« . Alors, « puisque nous vivons, avec la révolution de l’habitat et des technosciences, un changement de modèle de vie et de société, profitons-en pour réinjecter de l’humain dans ce tout technologique et reconsidérer la place de l’homme au cœur de ces agglomérations du futur ». Et ce, « en fédérant les réflexions pour penser l’avenir« . (@latribunepaca).

#Transport

► Bordeaux: Une startup spécialisée sur la recharge de véhicules électriques lève un million d’euros. En novembre 2016, la société girondine Greenspot a lancé une station de recharge électrique et un service de nettoyage sans eau, à proximité du Carrefour Market de Caudéran. Les clients du magasin peuvent y profiter d’une charge rapide (de 20 à 30 minutes) de leurs véhicules hybrides ou électriques pendant qu’ils font leurs courses. Après le succès de cette station présentée comme une vitrine, l’entreprise vient de lever un million d’euros auprès d’investisseurs régionaux pour installer des bornes de charge pour tous véhicules électriques (voitures, scooters, vélos) à proximité de lieux de consommation (centres commerciaux, groupes hôteliers et de restauration, casinos et cinémas etc.) en France. (@20minutes).

#Wifi

► Osmozis, le Wi-Fi des grands espaces. En vacances, le smartphone a rejoint la brosse à dents parmi les accessoires indispensables. Comment se passer du réseau pour obtenir toutes les informations nécessaires au bon déroulement du séjour ? Le tourisme est désormais connecté, une nouvelle donne dont la start-up montpelliéraine Osmozis entend bien profiter. Créée en 2005 par le centralien Gérard Tremblay, elle s’est tout d’abord attaquée au marché des campings et des villages de vacances en les équipant de réseaux Wi-Fi. En France, 23% des campings connectés ont adopté sa technologie. Osmozis, cotée sur Alternext depuis un an, veut désormais passer à la vitesse supérieure en connectant les communes touristiques. Risoul, dans les Alpes, Gruissan et Le Cap d’Agde, au bord de la grande bleue, offrent du réseau à leurs visiteurs grâce à des bornes Wi-Fi. L’Union européenne a en effet débloqué un budget de 120 millions d’euros pour équiper de 6 000 à 8 000 collectivités locales d’ici à 2020. Une manne pour l’entreprise, également présente en Allemagne, en Italie et en Espagne. (@LExpress).

#Data

► RGPD, un fort bel outil à double tranchant. L’édito par Jean-Marc Vittori. Fondement de la croissance au XXIe siècle. Formidable menace sur la démocratie. Le maniement des données personnelles, que chacun d’entre nous laisse chaque jour par centaines voire par milliers dans la Toile numérique, constitue un enjeu essentiel, à la fois politique, économique, social et culturel. Il est au coeur de l’activité des GAFA et des BATX, ces firmes géantes du numérique devenues les premières capitalisations boursières mondiales. Il est aussi au coeur d’un immense scandale, le pompage des données de dizaines de millions d’adeptes du réseau social en ligne Facebook par la firme Cambridge Analytica pour promouvoir la candidature de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. Lire la suite sur le site @LesEchos.

► Marseille dévoile sa plateforme de Big Data pour « plus de sérénité ». Ce n’est pas un hasard du calendrier. Caroline Pozmentier, adjointe LR à la sécurité à la mairie de Marseille présentait ce vendredi la nouvelle plateforme municipale de données. Le jour même de l’entrée en vigueur du règlement général sur la protection des données (RGPD). Si elle n’est pas encore opérationnelle, elle le sera d’ici « l’été ou au maximum à la rentrée », a annoncé Caroline Pozmentier. Cette plateforme regroupe différentes données publiques de la mairie et de partenaires, afin de faciliter les prises de décisions et les orientations en matière d’action publique. Elle a coûté près d’1,5 million d’euros. 20 Minutes vous explique tout. La plateforme municipale de données va regrouper l’ensemble des données publiques dont dispose la mairie de Marseille. (@20minutes).

#JeuVidéo

► Jouer pour faire avancer la science. Certains jeux vidéo permettent de repérer des exoplanètes, de modéliser le cerveau ou de détecter Alzheimer. A vos manettes!  C’est un monde virtuel immense, composé de milliers de planètes. Un univers de pixels dans lequel chaque joueur crée son avatar et s’invente une nouvelle vie. Les plus téméraires y sillonnent l’espace à bord de vaisseaux de combat, prêts à dézinguer le moindre appareil ennemi. Les plus « intellos » optent pour le commerce de matières premières, la finance ou même la politique au sein de vastes alliances ! Bienvenue dans Eve Online, un jeu vidéo très prisé des « gamers ». Son but est de trouver de nouvelles exoplanètes. Une mission identique à celle de Tess, un satellite d’observation lancé récemment par la Nasa ! Un jeu vidéo au service de la science ? « Nos joueurs sont bien souvent des amateurs de sciences. Ils s’informent des progrès technologiques récents. Ils aiment explorer de nouvelles choses, résoudre des problèmes complexes. Découvrir une exoplanète, cela les motive », confirme un développeur d’Eve Online. (@LExpress). A lire aussi :

25 Mai

Régions.news #330 – Edition du vendredi 25 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Construit à la fin du XVIIème siècle, le moulin « Tol » est le dernier survivant des huit moulins que comptait la commune de Cherves. Sauvé de la ruine totale par l’association « Les Gens de Cherves » en 1972, il est aujourd’hui le seul moulin de la Vienne en état de fonctionnement et reconnu Monument Historique. Photo d’Anne-Marie Baillargé.

#RevueDActu

Ils sont de retour à Paris après six mois de suspension. Les Sea Bubbles, sorte de taxis qui volent au-dessus de l’eau, ont procédé à de nouveaux essais le 20 mai sur la Seine (voir la vidéo sur le compte de @F3Paris). Les Sea Bubbles sont des engins à propulsion électrique qui se déplacent grâce à leurs « foils » (sorte d’arcs en fibre de verre immergés qui grâce à la vitesse maintiennent le bateau hors de l’eau). Ils donnent ainsi l’impression de voler à environ 50 cm au-dessus des vagues. Ils ne produisent ni bruit, ni vague et ni rejet de carbone. Ces tests sont aussi l’occasion de lancer les précommandes. Les vingt premiers modèles seront vendus 140 000 euros l’unité. Les premiers modèles seront livrés à l’été 2019.

► Le groupe allemand Daimler, propriétaire du constructeur de voitures de luxe Mercedes a annoncé, vendredi 18 mai, un investissement de 500 millions d’euros dans l’usine Smart d’Hambach en Moselle. Cet investissement devrait permettre la construction d’un véhicule électrique compact. « Le site de Hambach bénéfice d’une expertise de plusieurs années dans la fabrication de véhicules entièrement électriques. Nous voulons profiter de cette énorme expertise et préparer l’usine à la production d’une Mercedes-Benz », a expliqué Annette Winkler, en charge de Smart.

► Recenser en un clic les tiers-lieux (un troisième lieu qui ne sont pas ceux de la maison ou du travail) de la région des Hauts-de-France ou les magasins de produits en vrac labellisés par l’association Zero waste (« zéro déchet ») en Ile-de-France, c’est désormais possible avec Communecter. Cette plate-forme a été créée en 2016 par quatre développeurs et graphistes originaires de La Réunion. Ils veulent « transformer la façon de vivre et de travailler sur un territoire ». Sa gestion est collaborative. La plate-forme a été d’abord déployée à La Réunion, en Bretagne, à Toulouse, sur la métropole de Lille, mais aussi à Madagascar, en Allemagne et en Belgique.

► Revue de liens : – « Station C » est une friche industrielle réhabilitée en espace de coworking ; – Castres-Mazamet Technopole lance un incubateur pour jeunes créateurs entreprises ; – Ces startups qui s’approvisionnent directement chez les producteurs locaux pour nourrir l’habitant.

#Emploi

► Dans la Silicon Valley (Californie), des entreprises recrutent de plus en plus d’autistes. Pourquoi ? « Tout simplement parce que les autistes Asperger sont plus efficaces au travail, dans certains domaines, notamment l’informatique, ou encore la création artistique », rapporte Jacques Cardoze, envoyé spécial de France 2 à Washington. Lire la suite sur le site de @franceinfo. À lire : Non, le syndrome d’Asperger n’est pas une mode !

Légende image. Oies sur les rives du Main à Francfort (Allemagne) en 2015. Photo: F. Rumpenhorst / AP

#Viva-Cités [Rubrique sur la cité digitale et résiliente]

► Des transports en commun gratuits, tout le temps, et sur l’ensemble du territoire. Dès le 1er juillet, l’Estonie deviendra le premier pays au monde à réaliser cet exploit. Une initiative possible grâce à l’investissement de 13 millions d’euros supplémentaires dans le budget du ministère des Transports. Il s’agit d’inciter les Estoniens à abandonner leur voiture et à sortir davantage de chez eux. À lire aussi : Top 50 des villes les plus vertes et visitées.

► Copenhague, Amsterdam, Oslo. Voilà le trio de tête du premier classement de treize capitales européennes dans le domaine de la mobilité et de la pollution de l’air. Il a été réalisé par Greenpeace et publié mardi 22 mai. Paris se classe à la 7ème place. « Paris est toujours asphyxiée par la pollution de l’air car ses rues sont encore trop encombrées par les voitures », juge Sarah Fayolle de Greenpeace France. À lire aussi : Olivier Blond, président de l’association « Respire », affirme qu’aujourd’hui « la pollution de l’air tue 10 fois plus que les accidents de la route »

Transpolis est un terrain de 80 hectares dans la région lyonnaise qui va servir de ville laboratoire dédiée à la mobilité urbaine. Les travaux de construction de ces infrastructures urbaines commenceront cet été. 18 millions d’euros sont investis dans l’aménagement des premiers équipements, routes, carrefours, parkings, stations de recharge multi-énergie, éclairage urbain. L’objectif est d’offrir un environnement diversifié pour expérimenter de nouvelles solutions de mobilité, particulièrement pour les véhicules autonomes connectés. « Chacune de ces infrastructures permet de reproduire tous types de conditions afin d’effectuer des tests, y compris en situation critique », explique Stéphane Barbier, directeur du développement de Transpolis.

#Media

Pour capter l’attention du public, posez des questions plutôt que de donner des réponses. La course à l’attention : l’expression semble déjà être devenue une vieille rengaine pour désigner la féroce bataille que se livrent plateformes sociales, éditeurs médias et autres annonceurs publicitaires pour capter notre attention. Cette « crise de l’attention » dénoncée par certains nuit-elle à la qualité de l’info délivrée aux citoyens ? Et de quelle attention parle-t-on au juste ? C’est autour de ces questions que le Collège des Bernardins a réuni le 15 mai la théologienne Gemma Serrano, les journalistes Julien Goetz et Eric Fottorino et le sociologue Yves Citton pour deux heures de débat animé. Lire la suite sur le site de @metamedia. À lire aussi : En Chine, l’intelligence artificielle est utilisée pour obliger les lycéens à rester attentifs.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Facebook et Google, financeurs majeurs du journalisme mondial. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – On le pressentait sans oser se l’avouer : Facebook et Google sont officiellement devenus parmi les plus gros financeurs du journalisme dans le monde. À eux deux, les géants de la tech ont investi plus d’un demi-milliard de dollars dans des bourses et initiatives de soutien aux médias ces trois dernières années. Un bon lifiting pour leur image de marque, alors qu’ils continuent dans le même temps à siphonner les revenus des éditeurs.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 25 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

x► SOS espèces en danger : des centaines d’animaux menacés d’extinction en France. Agriculture intensive, bétonisation, recours massifs aux pesticides… Jamais les menaces sur la biodiversité « ordinaire » de nos campagnes n’ont été aussi fortes. Depuis trente ans, insectes, oiseaux, amphibiens et petits mammifères ne cessent de décliner. Pourtant, des solutions existent. (Le_Figaro). Légende image : À l’image des autres oiseaux nicheurs en France, le moineau friquet a vu sa population chuter. – Crédits photo : Minden Pictures / Walter Soestbergen / BIA / Biosphoto.

#Transport

► Du Pass Navigo au Smart Navigo : dès cet automne votre téléphone devient un ticket de transports. Est-ce la fin programmée du ticket de métro ? Le petit bout de carton préféré des Parisiens, qui se vend toujours à 1.500 exemplaires par minute, a en tout cas du soucis à se faire, comme nous le pressentions déjà dans un précédent numéro de Parigo, consacré à la révolution de la billettique. Après des mois de tests et de tergiversations, chaque opérateur cherchant à mettre en avant sa propre technologie, mais aussi de débats internes entre Valérie Pécresse, très demandeuse d’avancées rapides, et la direction d’IDF Mobilités, qui n’avait pas vraiment fait de ce dossier une priorité, ça y est, le Smart Navigo devient réalité. (@F3Paris).

#Agriculture

► Agriloops : une ferme aquaponique en eau salée à Rennes en 2020. Les carpes et les tomates font bon ménage, les saumons et les plantes aromatique filent le parfait amour. A l’heure de l’intégration de l’agriculture dans les villes, on parle de plus en plus de l’aquaponie. Ce système durable, qui allie aquaculture et culture maraîchère, fait des émules. A Rennes, Agriloops cherche à innover en développant, en eau salée et non plus en eau douce, une production de crevettes haut de gamme. A savoir : élevées en France , donc transportées sans aucune congélation, avec du goût, de la durabilité et un objectif zéro antibiotiques ! Pour les Français amateurs de crevettes, qui consomment 120.000 tonnes par an, la recette aquaponique de cette jeune pousse fondée en région parisienne en juin 2016 par les ingénieurs agronomes Romain Vandame et Jérémie Cognard, est alléchante. Pour installer un premier prototype de ferme, ils ont lancé une levée de fonds de 500 .000 euros sur le site Sowefund. (@latribune).

#Entreprise

► Que fait vraiment la French Tech et avec quels résultats ? Lancée le 27 novembre 2013 par Fleur Pellerin, alors ministre déléguée en charge des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, la Mission French Tech se déploie en métropoles, hubs et programmes au succès variable. La Tribune fait le point. Mounir Mahjoubi vient de nommer la nouvelle directrice de la Mission French Tech, Kat Borlongan. Mais quel est le périmètre de la Mission French Tech et que fait-elle exactement ? Surtout, ses programmes sont-ils efficaces et ont-ils vocation à perdurer ? Née avec la volonté de fédérer et de faire rayonner les startups partout en France dans un contexte de « french bashing » généralisé, la French Tech compte aujourd’hui 10 employés à Paris et vit avec « des bouts de ficelle », un budget estimé à 15 millions d’euros. A lire aussi : « L’évolution de la French Tech vers davantage d’autonomie est inévitable » (Terra Nova) (@latribune).

#Blockchain

► « Une technologie qui amène des changements fondamentaux ». La blockchain est apparue avec les crypto-monnaies, au lendemain de la crise économique de 2008. « Le bitcoin est une monnaie virtuelle qui permet de réaliser des transactions et qui repose sur la blockchain ou blocs de chaînes, une technologie de stockage et de transmission », explique Marc de Beaucorps, vice-président et responsable IT de Plug’N’Play, le club informatique et multimédia de l’EM Lyon. « C’est une base de données indélébile, immuable », poursuit l’étudiant. Dès qu’une information entre dans la blockchain, elle est en quelque sorte « gravée dans le marbre numérique », ajoute Olivier Alirol, directeur général de Blue-Horizon.io., une plate-forme d’échange de connaissances. (@acteursdeleco).

#MediaSocial

► Facebook étend le RGPD au monde entier. Après le scandale Cambridge Analytica, Facebook cherche à convaincre sur la protection des données personnelles de ses utilisateurs. Jeudi, son patron, Mark Zuckerberg, a indiqué que le règlement européen sur la protection des données (RGPD), plus contraignant, allait s’appliquer dans le monde entier. « Je pense que tout le monde se soucie du respect de ses données personnelles, pas seulement ici (en Europe), c’est un sujet mondial », a expliqué le patron de Facebook, même s’il y a « des aspects spécifiques liés à l’histoire de l’Europe ». « Si vous êtes un citoyen allemand, et que vous avez grandi ici, vous vous inquiétez de la Stasi, c’est plus récent dans votre mémoire que pour les Américains ou que pour des gens ailleurs dans le monde », a-t-il reconnu. (@LExpress.

► Pourquoi Cambridge Analytica n’a pas fait fuir les utilisateurs de Facebook. Fin avril, malgré le scandale, le nombre de personnes connectées au réseau social était en hausse de 13 %. Ce dernier bénéficie du « paradoxe de la vie privée » : si les utilisateurs disent accorder de l’importance à la protection de leur intimité, le calcul bénéfices-risques et le manque d’alternatives font qu’ils continuent d’utiliser la plate-forme. Depuis deux mois, Mark Zuckerberg multiplie les interventions pour réparer les dommages causés par l’affaire Cambridge Analytica, cette firme de marketing politique qui a siphonné les données de 87 millions d’utilisateurs du réseau social. Après le Capitole début avril, le PDG de Facebook a fait face aux élus du Parlement européen mardi, rencontré Emmanuel Macron mercredi et sera sur la scène de la conférence VivaTech jeudi 24 mai. La répétition de l’exercice donne l’impression qu’il y a péril en la demeure. En réalité, le réseau social sait qu’il n’est pas vraiment menacé. Malgré le hashtag #deletefacebook et le départ de quelques célébrités, le scandale n’a pas fait fuir les utilisateurs. (@LesEchos).

#FaitsDivers

► La police américaine utilise les données ADN des sites de généalogie pour résoudre des affaires de meurtre. En cherchant à reconstituer leur arbre généalogique pensaient-ils un jour être mêlés à une affaire criminelle ? En moins d’un mois, la police américaine a annoncé avoir résolu deux vieux mystères criminels grâce aux données ADN disponibles sur des sites Web de généalogie. Les autorités américaines semblent s’apercevoir que leurs fichiers génétiques offrent moins de ressources que certaines bases de données privées. Chaque année, des centaines de milliers d’Américains envoient un échantillon de leur salive à des entreprises afin de connaître leurs origines ethniques ou se découvrir un cousin sur un autre continent. Ce business ne cesse de se développer partout dans le monde : 23andMe.com revendique plus de 5 millions de clients, Ancestry.com en compte 10 millions. Contre une centaine de dollars, ces entreprises proposent à leurs clients d’envoyer leur salive pour en extraire l’ADN. (@Big_browser)

#Société

► « La majorité des Français estiment que le numérique rend leur vie meilleure ». A l’occasion du Salon VivaTech, qui réunit depuis jeudi et jusqu’à samedi à Paris grands groupes et start-up, « Les Echos » donnent la parole sous forme d’entretiens aux acteurs et observateurs de la révolution digitale. Sébastien Missoffe, directeur général de Google France, et Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, analysent les relations qu’entretiennent les Français avec les évolutions numériques. (@LesEchos).

#Numérique

► Raconter des histoires avec des objets. Par Benjamin Hoguet, auteur et concepteurd’oeuvres interactives et transmedia. Allier le virtuel et le tangible peut renforcer la puissance d’une œuvre et offrir une nouvelle avenue de monétisation pour un projet numérique. Penser le numérique s’apparente très souvent à observer des choses intangibles, des œuvres qui ont besoin d’interfaces et d’écrans pour relier le public et le contenu qui a été créé à son adresse. Et c’est d’ailleurs une critique qui leur est souvent faite : le livre numérique ne pourra jamais égaler le papier, car il ne possède pas son toucher, son odeur ; les relations sur les réseaux sociaux sont imparfaites, car les autres ne sont pas physiquement présents ; et caetera. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#WebSérie

► La série #Datagueule invite à réinventer la démocratie. Vivons-nous réellement en démocratie ? La question paraît simple ; elle est, en réalité, vertigineuse. Se plonger dans le webdocumentaire de l’équipe de DataGueule oblige à laisser ses certitudes au vestiaire, à effectuer une petite révolution neuronale, bref à ouvrir ses chakras. « Comment réfléchir à des alternatives, si l’on ne peut déconstruire les systèmes en place ? » nous titille judicieusement la voix off. Cette démarche à contre-courant est devenue la marque de fabrique de l’une des webséries les plus stimulantes de ces dernières années. Née en 2014, coproduite par France Télévisions Nouvelles Ecritures, Story Circus et Premières Lignes (la société de production de Cash investigation), la collection #DataGueule se décline sous forme de modules vidéo de quelques minutes consacrés à des sujets à do­minante sociétale ou économique. Monsanto, les paradis fiscaux, les migrants, le PIB, les inégalités hommes-femmes… Chaque thématique est analysée à partir d’une multitude d’informations et de « data  présentées sous forme d’images animées – grâce au procédé du motion design – et commentées en voix off. (@telerama).

24 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 24 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RéalitéVirtuelle

x► 3 tendances pour les expériences en réalité virtuelle. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. La réalité virtuelle poursuit sa lente démocratisation. La technologie et les équipements progressent tous les jours mais restent encore relativement inaccessibles. Côté contenu, on voit naître des expériences vraiment convaincantes, au storytelling bien plus abouti. Nous nous sommes entretenus avec Voyelle Acker, Fondatrice de Virgules, une agence de conseil en création numérique, pour décrypter les évolutions de ce marché. Trois grandes tendances se dégagent : l’hybridation des expériences, l’utilisation des technologies immersives dans l’animation et l’intérêt pour des expériences installatives et immersives à grande échelle. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Video

► YouTube, des clics et du cash. Afin de toucher un public jeune, les entreprises investissent de plus en plus dans les stars du Web. Marie Lopez, alias EnjoyPhoenix, 23 ans, est assise dans les coulisses de The Voice. Sa mission : maquiller les talents de ce programme télévisé prisé des enfants et des ados. Sponsorisés par Maybelline New York (L’Oréal), ses tutos font fureur auprès des jeunes filles. L’Oréal travaille au total avec une cinquantaine d’influenceuses comme EnjoyPhoenix. Sanaa El Mahalli, 28 ans, connue sous le pseudonyme de Sananas, collabore ainsi à la création d’un gel douche Dop, donnant son avis sur son packaging, son parfum, etc. Les deux jeunes femmes vivent – et sans doute très bien – de leur activité, comme une poignée d’autres influenceurs stars des enfants, qui œuvrent dans des registres parfois très différents. Citons notamment Squeezie, David Lafarge Pokémon, Amixem ou bien encore Natoo, Norman et Cyprien. (@LExpress).

#Ville

► Comment créer une ville numérique pour tous ? La « smart city » ne profite-t-elle qu’aux plus riches ? Cette question était au cœur d’un événement organisé par Le Monde jeudi 17 mai à Lyon, à l’occasion de la remise des prix européens Le Monde Smart Cities. Les villes qui s’attachent à corriger les inégalités « sont celles qui ont une meilleure résilience sociale et écologique », observe Patricia Crifo, directrice du programme Smart Cities and Urban Policies à Polytechnique. « La ville numérique, c’est une question d’infrastructures, de technologies, mais c’est surtout une question d’éducation, d’accompagnement à l’appropriation de ce nouvel environnement », relève Oriane Ledroit, directrice des programmes à l’Agence du numérique. Le numérique ne peut être une finalité, « il doit être au service des politiques publiques. Et, pour cela, il faut d’abord familiariser les personnes les plus en rupture avec le numérique », insiste David Kimelfeld, président de la métropole de Lyon. Pour Antoine Picon, professeur à Harvard et à l’Ecole nationale des ponts et chaussées, la ville numérique peut aussi être plus inclusive « en révélant, en donnant à voir les inégalités », jusque-là occultées. (@LeMondefr).

#Transport

► Naissance de liO, le nouveau service régional des transports. Dans le prolongement d’une évolution législative qui a fait d’elle, en 2002, l’autorité organisatrice des transports ferroviaires régionaux, puis en 2017, l’autorité compétente en matière de transports scolaires et interurbains, la Région a dévoilé, le 24 mai, un nouveau service public régional des transports baptisé « lignes intermodales d’Occitanie » : liO. « Notre région connaît une forte démographie, et déjà une saturation sur ses axes ferroviaires. A ces deux enjeux s’ajoute la nécessité de sortir du tout-voiture. Nous devions donc mettre en place un service public permettant de relier efficacement les habitants d’Occitanie », commente la présidente Carole Delga. (@ObjectifLR).

#Entreprise

► Dix nouvelles promesses de la French Tech. La troisième édition du salon VivaTech, organisé conjointement par le groupe Les échos et Publicis, qui vient d’ouvrir à Paris, doit accueillir plus de 80 000 visiteurs, quelque 8 000 start-up et près de 1 500 investisseurs. De quoi conforter sur le radar des capitaux-risqueurs du monde entier la place de Paris, où chaque mois émergent de nouveaux talents. En voici dix que nous trouvons particulièrement inspirants. (@LesEchos).

► Startups : les mesures phares du plan Mahjoubi. Le temps des « grandes annonces » est révolu. Pour Mounir Mahjoubi, venu à VivaTech présenter ses « Actions startups 2018 », place désormais « à la dentelle ». « La France est mature au sujet des startups, les écosystèmes sectoriels sont déjà formés.  Désormais, les entrepreneurs ont besoin qu’on aille vraiment dans le détail pour faire sauter les verrous spécifiques qui les freinent », explique le secrétaire d’Etat au Numérique. Ces verrous, petites et grandes contrariétés du quotidien entrepreneurial, ont été identifiés au cours d’un « tour de France des startups », qui s’est tenu de novembre à février par Mounir Mahjoubi et ses équipes. Quinze ateliers ont été organisés avec des entrepreneurs, par secteurs (EdTech, FinTech et AssurTech, AgriTech, SocialTech, FoodTech, HealthTech, robotique…). (@latribune).

#Energie

► Le Mexique mise sur le solaire pour l’énergie propre. A distance, on dirait un océan au milieu du désert. Il ne s’agit pourtant pas d’un mirage mais du plus grand parc solaire du continent américain, situé dans l’État de Coahuila au nord du Mexique. Les 2,3 millions de panneaux sont disposés par rangées sur le sable et suivent la trajectoire du soleil du lever du jour jusqu’à la nuit, comme des tournesols. Ils couvrent une surface équivalente à 2.200 terrains de football. Au niveau mondial, seuls des projets en Chine et en Inde le dépassent actuellement par leur taille. (@Sciences_Avenir).8

#Cryptomonnaie

► La justice américaine enquête sur des manipulations sur le bitcoin. Le ministère de la Justice américain vient d’ouvrir une enquête criminelle sur les  manipulations de cours du bitcoin et des autres cryptodevises sur les plates-formes. En effet, très peu de Bourses du bitcoin se sont enregistrées auprès des régulateurs des marchés américains comme la Securities and Exchange Commission (SEC). De quoi en faire le  paradis des escrocs. Les cours sur la plate-forme MtGox, qui avait connu une faillite retentissante, avaient été manipulés. Ce coup de semonce des autorités a suscité un recul de 2,3 % du cours du bitcoin, à 7.324 dollars. L’enquête porte sur des pratiques illégales, connues de longue date sur les marchés telles le « spoofing »,consistant à inonder le marché de faux ordres qui seront ensuite très vite annulés, afin de créer des mouvements artificiels. (@LesEchos).

#InteliigenceArtificielle

► Montréal, cerveau de l’intelligence artificielle. Il y a des enthousiasmes qui ne trompent pas. Quand on demande à Cédric Villani ou à Yann LeCun s’ils seraient prêts à nous parler de Yoshua Bengio, la réponse est aussi rapide que positive. Et tous deux trouvent le temps de vanter les mérites du patron du plus grand laboratoire d’intelligence artificielle (IA) de Montréal. « Bengio est l’un des rares chercheurs en IA qui ont réussi à se frayer un chemin jusqu’au grand public, décrit le mathématicien et député LREM, qui a rendu fin mars son rapport sur la stratégie française en la matière. Il est resté extrêmement simple, accessible et disponible, alors qu’il a réussi à incarner l’intelligence artificielle pour le Québec et pour le Canada. » Yann LeCun, le patron de FAIR (Facebook Artificial Intelligence Research), qui connaît Bengio depuis la fin des années 1980, renchérit : « Yoshua est à la fois un chercheur et un organisateur, qui a choisi de ne pas privilégier un industriel mais de rassembler les universitaires, les pouvoirs publics et les entreprises. Sans lui, la communauté de l’IA à Montréal n’existerait tout simplement pas. » (@LesEchos).

#Design

► Le design émotionnel : pensé par des humains pour les humains. Par Pascale Ginguené, Directrice du développement de Gobelins, l’école de l’image. Qu’entend-on au juste par « design » ? Assurément, ce n’est pas de l’art ! En anglais, design signifie conception au sens large, discipline mêlant innovation technique et technologique, production, utilisabilité (aptitude à l’utilisation) et esthétisme… Comme l’a si bien résumé Steve Jobs en 2003 : « Design is not just what it looks like and feels like. Design is how it works… » Et les produits développés par Apple en ont été les meilleurs exemples. Mais que seraient ces innovations, ces nouveaux produits ou services sans utilisateurs, sans clients prêts à les acheter et les utiliser ? Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Cinéma

► Netflix pèse désormais plus lourd que Disney. Un ex-loueur de DVD par correspondance vient de mettre dans les cordes l’une des principales majors d’Hollywood. Depuis ce jeudi, Netflix devance désormais Disney à la bourse de Wall Street. En cours de séance, la capitalisation boursière du géant de la vidéo en ligne a atteint 152,5 milliards de dollars tandis que celle de la firme de Burbank s’élevait à 151,9 milliards de dollars. Le titre Netflix a atteint un sommet historique à 351,5 dollars. Certes, Netflix gagne d’une courte tête. Mais cette victoire s’avère néanmoins hautement symbolique tant elle illustre la montée en puissance des services de vidéo en ligne au détriment des acteurs traditionnels. Déjà mercredi, le leader de la vidéo par abonnement a dépassé le câblo-opérateur Comcast, valorisé autour de 145 milliards de dollars. Et cela fait longtemps qu’il a coiffé au poteau les vénérables Time Warner, valorisée 75 milliards de dollars et Twenty Century Fox, qui pèse 71,5 milliards de dollars. (@Figaro_Economie).

23 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 23 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

x► Quand l’innovation nous protège de la pollution. L’Homme doit désormais faire face à son plus gros défi : la pollution terrestre. Il peut néanmoins compter sur des alliés de taille que sont le Big Data et l’intelligence artificielle. L’analyse de données massives permet en effet d’optimiser les processus industriels, d’amener à des changements de comportements et donc de réduire les émissions polluantes associées. De nombreuses expériences ont été menées en ce sens face à la pollution atmosphérique, aquatique et sonore : elles sont concluantes et suggèrent une variété de scénarios durables. Le site de @LesClesDeDemain vous propose d’en découvrir une sélection. Légende image : La pollution plastique dans le problème environnemental de l’océan. Les tortues peuvent manger des sacs en plastique en les confondant avec des méduses. Photo de  Richard Carey.

#Pollution

► Copenhague, Amsterdam, Oslo. Voilà le trio de tête du premier classement de treize capitales européennes dans le domaine de la mobilité et de la pollution de l’air. Il a été  réalisé par Greenpeace et publié mardi 22 mai. Paris se classe à la 7place. « Paris est toujours asphyxiée par la pollution de l’air car ses rues sont encore trop encombrées par les voitures », juge Sarah Fayolle de Greenpeace France. (@LeMondefr).

#Ville

► Port-Villes : connecter le monde. A l’occasion de la 16e conférence mondiale des villes et des ports, qui se tiendra au Québec (Canada) du 11 au 14 juin 2018 (http://citiesandports2018.aivp.org/fr/), la Tribune publie une série d’articles sur ce thème. Aujourd’hui, l’objectif de chaque Port-Ville est d’augmenter les échanges et de favoriser les opportunités commerciales et sociétales mais le Port-Ville durable est celui qui est en mesure d’offrir des services à n’importe lequel de ses membres. Par Barbara Fluegge, fondatrice de Digitizing Ecosystems, Suisse. (@latribune).

#Education

► Education dans les banlieues : #viensvoirmontaf, l’association qui veut « éviter les ‘stages kebab’ ». Virginie Salmen, spécialiste éducation d’Europe 1 a cofondé une association, #viensvoirmontaf, qui permet aux collégiens de troisième de faire les stages qui les intéressent. Elle explique dans un interview sur le site d’@europe1 que « Ceux qui ne trouvent pas de stage sont récupérés par la mairie pour coller des enveloppes ». Nous avons « voulu leur éviter le fameux ‘stage kebab’ : le stage au restaurant d’en bas ». Ainsi  La journaliste invitée d’Europe 1 ajoute que « dans le collège à Romainville dans lequel on a démarré notre action, on a remarqué que les élèves sont en stage dans les commerces entre leur école et leur domicile », révèle la journaliste avant d’ajouter que « C’est très difficile de trouver un stage, donc on leur a offert un réseau, ça va de très grandes entreprises à des cabinets d’avocats, d’architectes, mais aussi une sommelière du chocolat (spécialiste des grands crus de chocolat, ndlr) ou encore un bruiteur du cinéma, les offres sont très diverses ».

#Transport

► Des transports en commun gratuits, tout le temps, et sur l’ensemble du territoire. Dès le 1er juillet, l’Estonie deviendra le premier pays au monde à réaliser cet exploit. Une initiative possible grâce à l’investissement de 13 millions d’euros supplémentaires dans le budget du ministère des Transports. Il s’agit d’inciter les Estoniens à abandonner leur voiture et à sortir davantage de chez eux. (@WeDemain).

► Ils sont de retour à Paris après six mois de suspension. Les Sea Bubbles, sorte de taxis qui volent au-dessus de l’eau, ont procédé à de nouveaux essais le 20 mai sur la Seine (voir la vidéo sur le compte de @F3Paris). Les Sea Bubbles sont des engins à propulsion électrique qui se déplacent grâce à leurs « foils » (sorte d’arcs en fibre de verre immergés qui grâce à la vitesse maintiennent le bateau hors de l’eau). Ils donnent ainsi l’impression de voler à environ 50 cm au-dessus des vagues. Ils ne produisent ni bruit, ni vague et ni rejet de carbone. C’est aussi l’occasion de lancer les précommandes. Les vingt premiers modèles seront vendus 140 000 euros l’unité. Les premiers modèles seront livrés à l’été 2019.

► Qualité de l’air, data et interopérabilité : trois enjeux de la mobilité. La transformation numérique des territoires, avec la multitude de services – existants ou à créer – que cela suppose, passe par la captation et l’analyse de données. Fournies par la communauté concernée, les citoyens ou les entreprises, ces informations permettent d’alerter (et de proposer des solutions alternatives) en cas de problème dans les transports, sur les routes ou sur les réseaux (électricité, eau), et autorisent la création de services collaboratifs mis à jour en temps réel (cartes, pollution, trafic, loisirs…). La collecte d’informations peut aussi faciliter la prise de décision des acteurs locaux en ce qui concerne l’éclairage public, la vidéosurveillance, le stationnement, les péages, la gestion des déchets… (@LesEchos).

#Entreprise

► Transformation numérique et IA : deux révolutions à ne pas rater pour les entreprises. Par Cécile Dejoux. Enjeu majeur du futur du travail, l’acculturation des collaborateurs aux transformations numériques est une première étape essentielle pour mener à bien l’intégration des systèmes d’intelligence artificielle, nouvel axe de productivité pour l’entreprise. Lors d’une conférence organisée pour Wemanity par l’agence Rumeur Publique en avril 2018, il nous a été demandé de faire état de nos recherches sur les facteurs de succès de la transformation des entreprises. Voici les constats présentés ici résultent de plusieurs recherches-action et learning expédition, notamment en Asie ou au Consumer Electronic Show de Las Vegas. Quel que soient leur taille, leur secteur d’activité ou leur modèle économique (privé ou public), les entreprises sont contraintes d’initier une transformation numérique pour innover et rester concurrentielles. Lire la suite sur le site de @FR_Conversation.

#Emploi

► IBM annonce la création de 1800 emplois en France. Enfin une bonne nouvelle pour l’emploi chez IBM en France. Dans le cadre du sommet Tech For Good organisé par l’Élysée avec de grands acteurs du secteur des technologies, IBM annonce la création de 1.800 emplois en France au cours des deux prochaines années. Ces emplois concernent les domaines de pointe tels que l’Intelligence artificielle (IA), la blockchain, le cloud et l’Internet des objets. « Le président de la République française, Emmanuel Macron fait le pari majeur que l’IA va transformer chaque métier, chaque profession et chaque industrie. Chez IBM, nous partageons cette conviction et en voyons chaque jour des preuves, Watson ( IA d’IBM, ndlr) ayant un impact exponentiel ici en France et dans le monde entier. C’est pourquoi nous créons 1.800 emplois en France afin de répondre à la demande croissante de nos clients dans le domaine de l’IA », a déclaré Ginni Rometty, PDG d’IBM. (@FigaroTech).

#Urbanisme

► En Polynésie française, le projet fou d’une île libertarienne. Notre époque est frustrante pour ceux qui ont une âme de pionnier ou d’explorateur. La planète a livré tous ses secrets. Il y en a qui pense que l’océan devient une nouvelle frontière. C’est l’utopie du Seasteading Institute, un organisme californien d’inspiration libertarienne qui entend « réinventer la civilisation avec des villes flottantes ». Blue Frontiers, la société créée par le Seasteading Institute, pose les jalons de sa première cité… dans les eaux territoriales françaises! Ce serait la 119e île, artificielle et flottante celle-là, de Polynésie française. Une plateforme pilote de 7500 m2, l’équivalent d’un terrain de foot, reliée à la terre et qui accueillerait 200 à 300 personnes dont un quart de Polynésiens, autant de «seasteaders», résidents permanents ou occasionnels, entrepreneurs et chercheurs. (@Figaro_Economie). Légendei mage : Les îles artificielles (ici, vue d’artiste) sont censées être autonomes en énergie et gérer elles-mêmes leur circuit d’eau. Crédits photo : BlueFrontiers.

#IntelligenceArtificielle

► « Mon inquiétude, c’est que l’humain devienne de plus en plus stupide ». L’implant est, dit-il, de la taille d’un grain de riz, pèse un moins de deux grammes et est destiné à être inséré dans des zones du cortex. Voilà ce sur quoi planche Newton Howard, professeur de neurosciences computationnelles et de neurochirurgie à Oxford, et directeur du MIT Synthetic Intelligence Lab. Dans quel but ? Mieux traiter la maladie de Parkinson, la dépression, ou la maladie d’Alzheimer, dans un premier temps. Mais le scientifique voit au-delà, et compte s’adresser à tous, en promettant des améliorations cognitives dont, il en est persuadé, chacun de nous aura besoin. Déclin cognitif, quête du siège de la conscience, choix de la France pour implanter sa société ni2o, « mode » des neurosciences, projet Neuralink d’Elon Musk… On a discuté avec le scientifique en amont de son intervention au festival FUTUR.E.S, qui se tiendra du 21 ou 23 juin à Paris, à la grande Halle de la Villette. (@usbeketrica).