La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Transhumanisme
Le procès du transhumanisme, le 22 juin 2017. France, 2037, 39 ans après Google… le transhumanisme* est devenu une réalité, avec un gouvernement pro-transhumaniste au pouvoir depuis 2 ans. Le nouveau ministre de l’Intérieur promeut la loi de « Transhumanisation des forces de l’ordre », équipant les forces de sécurité d’une cornée artificielle intégrant des technologies de géolocalisation et de réalité augmentée. De quoi filmer, enregistrer, identifier, envoyer les données directement Place Beauvau… et ainsi fournir une preuve en cas de litige. Les sympathisants saluent l’initiative quand les opposants dénoncent une atteinte aux libertés fondamentales et à l’intégrité du corps humain (la greffe pouvant notamment provoquer des effets indésirables). Ils décident de pirater le système… Non, ce n’est pas le script d’un épisode de Black Mirror, mais le scénario du cas pratique sur lequel vont plaider des avocats le 22 juin 2017 à 18h au Palais de justice de Paris. Il est possible de suivre la retransmission en direct sur Facebook live. En outre, les internautes peuvent voter (lien ici) sur les grandes questions posées lors du procès. Le résultat sera pris en compte par la Cour lors de rendre son jugement. Le transhumanisme est un mouvement, lancé par des futurologues américains et soutenu par des géants de la high-tech, qui promeut l’usage de la technologie pour améliorer l’être humain physiquement et mentalement ou le réparer (vaincre la maladie, le handicap, voire la mort elle-même…). (@Sciences_Avenir). Légende image : Le cerveau connecté. Mondolithic Studios / Novapix / Leemage
Body hacking : pirater son corps et redéfinir l’humain. Dans son ouvrage « Body hacking », Cyril Fiévet questionne une démarche volontaire, menée par des individus qui ont décidé de modifier leur corps en y adjoignant des composants artificiels dans le but de transformer son fonctionnement naturel. Un choix au premier abord radical, voire choquant, alors que la volonté même de vouloir changer son corps s’inscrit dans une lignée et la continuité de logique plus connues et plus admises. « Le tatouage, le piercing ou la chirurgie esthétique sont autant de méthodes pratiquées de longue date pour apporter des modifications importantes et souvent irréversibles, au corps humain », souligne l’auteur. Mais si la démarche relève du courant transhumaniste, les hommes et les femmes qui ont fait le choix de transformer leur corps sont, pour certains, en désaccord avec ce courant de pensée qu’ils jugent trop « empirique ou théorique ». Pour l’auteur, les body hackers sont en quelque sorte, des « ultra-transhumanistes, ayant décidé de privilégier la pratique et l’action à la simple réflexion théorique ». (@Contrepoints).
Les points sur les QI. Il y a quelques jours, le lobbyiste patenté du transhumanisme en France, le docteur Laurent Alexandre, affirmait à la radio : «La démocratie ne pourra pas survivre à des écarts de QI. La Sécurité sociale devra rembourser les opérations pour augmenter le cerveau.»En une seule des prophéties dont il a l’habitude, trois contrevérités sont assénées sur le ton de la certitude. Premièrement, le QI serait la référence absolue en matière d’intelligence. Deuxièmement, la médecine doit transformer le corps de façon à faire correspondre les individus aux nouvelles normes que ces progrès instituent. Troisièmement, pour éviter les inégalités que ne manquerait pas de susciter la mise en circulation de ces nouvelles normes, la Sécurité sociale doit se préparer à venir en aide aux nouveaux infirmes que ces dernières, en fait, «produisent». Depuis quelques années, la doctrine transhumaniste trouve un écho complaisant dans les médias sans que jamais y soit explicitée sa teneur scientiste, ultralibérale et in fine eugéniste. Séduisante parce que relevant de la fantasmagorie de science-fiction, intimidante parce que placée sous le sceau du progrès des neurosciences et du génie génétique, cette idéologie fonctionne comme toutes les doctrines à ambition messianique : au nom d’un avenir que l’on qualifie d’inéluctable, elle prône la mise en place d’un monde visant à le prévenir mais qui, en réalité, le produit. Aucun fanatisme religieux n’est allé aussi loin que le transhumanisme puisqu’il prône l’avènement d’un homme nouveau n’ayant pas seulement assimilé ses dogmes mais allant jusqu’à les incarner en transformant son corps de manière à ce qu’il corresponde au nouvel ordre qu’il met en place. (@libe).
Laurent Alexandre : « Bienvenue à Gattaca deviendra la norme ». Faut-il avoir peur du transhumanisme ? Entre fantasmes et réalité, Laurent Alexandre répond à toutes les questions que nous nous posons sur l’intelligence artificielle. Il dresse le portrait vertigineux et inquiétant du monde à venir, où les technologies transformeront radicalement l’humain. Laurent Alexandre est chirurgien-urologue, cofondateur du site Web Doctissimo. Il s’intéresse de près aux problématiques du transhumanisme. Il a publié Les robots font-ils l’amour?: le transhumanisme en 12 questions (Dunod, 2016). Il explique : « l’essentiel des règles n’émane plus des Parlements mais des plateformes numériques. Par ailleurs, les systèmes d’Intelligence Artificielle (IA) sont très difficiles à auditer: les poids et les comportements des différents neurones virtuels -il y en a souvent près d’un milliard- changent à chaque milliseconde, comme nos neurones biologiques changent de comportement en fonction de l’expérience et de l’environnement. La puissance publique n’a pas pris la mesure de la révolution en cours: la loi va devoir se réinventer pour encadrer l’IA et donc notre vie. » (@FigaroVox).
#IntelligenceArtificielle
Intelligence Artificielle versus Intelligence Humaine : combat ou collaboration ? L’intelligence humaine est challengée par les technologies. Plusieurs scénarios peuvent se superposer : un combat de puissance homme / machine, une alliance hyper-humaniste, un code éthique des codeurs des TIC ou une valorisation de l’intelligence collective ! Alors que l’intelligence artificielle s’immisce dans tous les secteurs, qu’en est-il des autres formes d’intelligence et de leur devenir ? L’intelligence artificielle existe depuis 70 ans. Le développement des BigData la met aujourd’hui au coeur de beaucoup d’innovations. Et ce n’est que le début : le marché mondial de l’IA devrait être multiplié par 10 d’ici 2020 et atteindre 7 milliards d’euros ! Le Deep Learning permet de reconnaître des images, comprendre des langages, diriger des voitures sur une route .. les perspectives sont immenses. Jusqu’où ? Faut-il en avoir peur ? Bill Gates, Stephen Hawking ou Elon Musk estiment que nous approchons du point de Singularité, ce moment où la machine dépassera l’intelligence humaine. A l’inverse, Yann Le Cun, un des pionniers du deep learning, aujourd’hui à la tête du nouveau laboratoire d’IA de Facebook installé à Paris, prône la thèse selon laquelle « l’intelligence artificielle n’est pas un équivalent du cerveau humain car les caractéristiques biologiques entre humain et robot diffèrent fondamentalement. » Jean-Gabriel Ganascia étudie l’IA depuis ses débuts. Selon lui, « il n’y a pas lieu d’être inquiet, mais il faut regarder l’avenir dans les yeux : il y a des transformations majeures qui vont affecter nos sociétés. » (@ODSForum).
#Robot
Avez-vous déjà vu des robots sumos ? Les combats de robots, c’est toujours un truc très cool pour les geeks que nous sommes. Il y a toujours des robots de toutes sortes, qui font plein de bruit, envoient des éclairs partout et nous offrent un spectacle purement drôle et excitant. Les robots sumos sont un peu différents. Ils sont presque déconcertants, tant ils prennent exemple sur les véritables sumos et les règles de ce sport japonais. Enfermés dans un cercle, deux robots se font face et doivent sortir l’adversaire de la zone de combat. Il y a six catégories en fonction de la taille et du poids des robots et cinq tailles de cercle différents. C’est un sport bien structuré, en somme. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’une fois dans le cercle, les robots sont entièrement autonomes et ne sont pas dirigés par les humains. Du coup, les combats sont extrêmement rapides et parfois, la ruse d’un robot suffit à vaincre un adversaire. Un amateur de robots sumos a publié sur YouTube, lundi 19 juin, sa compilation des meilleurs combats. On vous laisse regarder en mangeant plein de trucs pour devenir des vrais sumos qui déchirent. (@MashableFR).
Un robot sous-marin pour aider à démanteler la centrale nucléaire de Fukushima. La société Toshiba vient de développer le Toshiba ROV, un robot sous-marin capable de s’aventurer jusqu’à la cuve du réacteur nucléaire 3 de Fukushima. La mission de ce robot hautement résistant à la radioactivité est primordiale. Il aidera à l’analyse du circuit primaire du réacteur, afin de pouvoir le mettre hors service le plus rapidement possible. Grâce à sa taille minuscule (treize centimètres de diamètre pour une longueur de trente centimètres), il pourra aller là où l’homme ne le peut, via le trou de la cuve du réacteur qui ne mesure que quatorze centimètres. Six ans après le tsunami et la catastrophe nucléaire qui s’en est suivie, l’intérieur du réacteur 3 n’a encore pu être vu ni analysé, ce qui rend extrêmement difficile d’envisager son démantèlement. Grâce aux caméras dont le robot est équipé et aux multiples lumières LED, l’intérieur du réacteur sera enfin accessible à l’œil humain. Dans un premier temps, cela permettra de le débarrasser des nombreux débris de combustible qui empêchent son accès. Ensuite, l’urgence sera de récupérer le combustible fondu. Pour enfin, effectuer une décontamination totale des eaux. (@lesclesdedemain).
#Data
Big data, big money : qui profite de l’explosion des données ? Nous en sommes certains : la data va révolutionner le monde, mais qui va vraiment en profiter ? En 2011, la société de conseil Gartner indiquait : « Les informations sont le pétrole du XXIe siècle, et l’analytique en est le moteur à combustion ». Filant cette métaphore, chacun se pose légitimement la question de qui seront demain les tycoons de la donnée… Plus encore, quelles seront les méthodes des géants d’aujourd’hui et de demain : seront-elles, comme les géants du pétrole en leur temps, à la limite de la légalité ? Aura-t-on des marées noires de data ? Il y aura-t-il collusion avec nos politiques ? Notre société, notre économie, nos modes de vie vont être profondément modifiés par la data qui porte aujourd’hui une bonne partie de la croissance des pays occidentaux. En ce sens, il s’agit bien du pétrole du XXIe siècle. Mais là où un propriétaire s’enrichissait grâce à un puits de pétrole sur ses terres, qu’en est-il de nos données ? Quelle est leur valeur ? Va-t-elle nous revenir ? Chaque jour, chaque instant même, chacun d’entre nous génère de nombreuses données personnelles ou professionnelles, données appartenant à lui-même, à son entreprise ou encore publiées sur Internet ou récoltées par des entreprises tierces. (@FR_Conversation).
#RealiteVirtuelle
A Paris, une salle d’arcade mise tout sur la réalité virtuelle. Il y a bien longtemps que l’on n’avait pas entendu parler de salles d’arcade à Paris. Reléguées à un phénomène des années 1990 passé de mode, elles pourraient bien connaître leur revival grâce à l’essor de la réalité virtuelle. Rue de Turbigo, un espace de 200 mètres carrés a ouvert en mai. Et les néons aux accents futuristes qui ravivent le hall d’accueil donnent un premier indice aux visiteurs : ce qui les attend sera résolument moderne. Sur deux étages, quatorze stations assises ou debout permettent de s’essayer à des jeux de tir, d’exploration, de créativité… Novice comme initié, on y boxe en rythme sur la musique, on extermine des zombies, on conduit un vaisseau spatial, on s’évade dans le désert sur Google Earth. (@telerama).
#Sante
Intelligence artificielle et santé: un marché en plein essor. Il pourrait « atteindre 6,6 milliards de dollars en 2021, contre 634 millions en 2014″, estime le cabinet Frost & Sullivan, qui note que l’intelligence artificielle (IA), en aidant à diagnostiquer et à détecter de façon précoce des maladies, permettrait de réduire les dépenses de santé. C’est principalement grâce aux smartphones et aux objets connectés que le marché se développe. La jeune pousse Cardiogram assure ainsi que son application peut détecter les battements de cœur anormaux des porteurs d’une montre intelligente, selon une étude menée avec l’université de Californie. Grâce aux capteurs de la montre, l’algorithme est « capable de distinguer un rythme cardiaque normal d’une fibrillation auriculaire » pouvant conduire à une crise cardiaque, fait valoir Cardiogram sur son site internet, ajoutant que ce type d’arythmie n’est pas toujours perceptible par la victime. Autre exemple: des chercheurs de Harvard et de l’université du Vermont ont créé un outil permettant d’identifier des cas de dépression en analysant des photos publiées sur le réseau social Instagram. (@ladepechedumidi).
#Ville
Comment l’innovation et la technologie changent la vie des Barcelonnais. De simples initiatives comme des innovations technologiques font de Barcelone une ville intelligente. Grâce à des applications ou des transports en commun plus écologiques, la capitale catalane transforme le quotidien et la qualité de vie de ses habitants. Le concept de villes intelligentes (ou smarts cities en anglais) était encore méconnu il y a quelques années. Aujourd’hui, de plus en plus de communes ont décidé de le devenir en changeant la vie de leurs habitants. Amsterdam, Bogotá, Nice ou Barcelone, elles sont désormais présentes sur tous les continents. Selon le classement 2016 de Juniper Research, la capitale catalane se place comme la seconde smart city au monde. Pas mal. Pour en arriver là, Barcelone remplit les critères d’une ville intelligente, c’est-à-dire qu’elle améliore le quotidien des citadins, d’un point de vue social, environnemental et économique. Que ce soit rendre l’espace public plus accessible aux piétons, réduire la pollution avec des bus électriques ou faciliter les déplacements pour se rendre au travail, tous les aspects sont pris en compte. Si ce concept reste encore incompris pour beaucoup, les experts dans le domaine parlent pourtant d’une véritable révolution pour la société, se traduisant par un changement des habitudes et même une création d’emplois. (@Equinoxradio).
#Web
Culture, médias, divertissement : chuchotons-nous à l’oreille du web ? De la réalité virtuelle aux podcasts, streaming ou vidéos YouTube, finalement il n’y a qu’un pas. Qu’elles sont différentes ces manières que l’on peut avoir aujourd’hui de visionner, écouter, se divertir ou de se documenter en ligne. Le web a révolutionné notre approche des biens culturels. Les plateformes vidéo mettent en avant les artistes et créatifs comme jamais, le streaming chamboule l’industrie musicale et les nouveaux médiums artistiques comme la réalité virtuelle apportent des expériences inédites. (@LesClesDeDemain).
#Littérature
Neuf technologies prédites par Jules Verne, écrivain et visionnaire de génie. Écrivain et visionnaire de génie du 19e siècle, Jules Verne a écrit de nombreuses œuvres d’anticipation qui recèlent de technologies que l’on utilise aujourd’hui et qui étaient alors considérées comme totalement farfelues à son époque. Nous vous présentons 9 de ses inventions « imaginaires » qui ont finalement et véritablement vu le jour. (@DailyGeekShow).