12 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 12 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Surveillance

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Note de lecture : « L’empire de la surveillance » d’Ignacio Ramonet« Je pense qu’il est important de reconnaître que vous ne pouvez pas avoir 100% de sécurité, avoir 100% de respect de la vie privée et zéro inconvénient. Il faut bien, en tant que société, faire des choix », expliquait Barack Obama. Quand on parle de cyber-espionnage, de terrorisme et de libertés humaines, c’est plus souvent la raison d’Etat que la démocratie délibérative qui anime les débats. C’est dans cet esprit qu’Ignacio Ramonet, actuel directeur du Monde Diplomatique en Espagne, signe L’Empire de la surveillance, un essai documenté sur l’ampleur qu’ont pris les agences de renseignements ces dernières années, et l’impact de ces développements sur nos vies très concrètes de citoyens et d’internautes. (@MaisOuVaLeWeb).

#Ville

Le territoire de Plaine Commune qui réunit neuf villes de Seine-Saint-Denis, veut expérimenter un « revenu contributif ». Inspiré du régime des intermittents du spectacle, qui viendrait rémunérer des activités utiles à la collectivité, ce concept est une manière de « redistribuer les gains de productivité issus de l’automatisation en augmentant l’intelligence collective », expliquait le philosophe Bernard Stiegler. Il s’agit de répondre à la disparition massive d’emplois salariés, conséquence de l’automatisation et de l’irruption du numérique. Mercredi 11 janvier, lors d’une conférence de presse, Patrick Braouezec, président de Plaine Commune, et Bernard Stiegler ont donc présenté ce projet de territoire fondé sur une « économie contributive ».

#Emploi

Le Conseil d’orientation pour l’Emploi (COE) a publié jeudi 12 novembre une étude qui évalue le nombre d’emplois menacés par la révolution digitale et robotique. Plusieurs rapports de ces derniers mois annoncent qu’environ la moitié des emplois dans le monde seront remplacés par des robots. Mais pour le COE, organisme qui dépend des services du Premier minsitre, moins de 10% des emplois sont « très exposés » aux mutations technologiques, et risquent ainsi de disparaître. Surtout des emplois manuels et routiniers comme agents d’entretien, caissiers, ouvriers non qualifiés… Au total, cela représenterait 1,49 million d’emplois, en France. À titre indicatif, France Stratégie chiffrait le nombre d’emplois en péril à 3,4 millions, dans une note publiée en juillet.  « L’hypothèse d’une destruction massive d’emplois est loin d’être avérée, conclut le COE. Mais il est clair que les innovations en cours vont être à l’origine d’une profonde transformation des emplois existants. » A lire aussi : Marie-Claire Carrère-Gée (Présidente du COE : « La montée en compétence pour tous est plus que jamais nécessaire » (@LesEchos).

Dans son usine de Cologne, en Allemagne, les ouvriers de Ford bénéficient d’un robot assistant qui améliore l’efficacité de chacun de leur geste et les soulage des tâches pénibles. A mi-chemin entre la chaîne de production 100% automatisée et les opérations manuelles, le cobot (robots collaboratifs) entrent à l’usine et il se développe surtout au sein de grands groupes industriels de l’aéronautique, du transport terrestre, de la construction navale, de l’agroalimentaire. Il intègre des technologies détectant la présence humaine et anticipant le comportement de ses collègues humains. Aujourd’hui, l’objectif essentiel est la formation des employés. A Dijon, un pôle de formation a ouvert fin 2016 et propose un module spécial cobotique.

#InternetDesObjets

Mozilla appelle à développer des objets connectés responsables. « Durant les dernières décennies, nous avons vu s’exercer le pouvoir d’Internet. C’est une force qui peut faire tomber les dictateurs, révolutionner l’éducation, refaçonner l’économie et connecter des milliards [de personnes]. Mais c’est également une forme qui peut surveiller, réprimer, harceler et exclure. Elle peut ébranler nos plus importantes valeurs ». C’est ainsi que Mozilla résume, globalement, Internet. La manière de consommer ce dernier a largement évolué et il ne s’agit plus désormais seulement de s’assoir devant un écran. Les objets connectés se sont multipliés et envahissent le quotidien, constituant un maillage de milliards de produits reliés au réseau, sans trop savoir comment, ni même parfois pourquoi. Une énorme quantité de données est échangée, et l’ensemble est devenu omniprésent. (@journalduhacker).

#Societe

Ancien médecin, Amit Patel a perdu la vue en 2012. Depuis, il compte sur le soutien de son chien, Kika, qui le guide, à travers Londres, dans les rues et les transports en commun londoniens. Mais ses trajets quotidiens relèvent de l’aventure. « Les gens m’ont déjà poussé, Kika s’est fait violenté, on lui a donné des coups de parapluie, des coups de sacs », raconte Amit Patel. Il a décidé d’agir. Grâce à une caméra GoPro fixée sur son chien, il enregistre son trajet chaque jour avant de le montrer à sa femme. Celle-ci analyse si les actes offensants sont délibérés ou non, et publie toutes les vidéos sur le compte Twitter de leur chien Kika, spécialement crée pour alerter sur les discriminations endurées au quotidien par les aveugles dans les transports publics. (@MashableFR).

#Smartphone

La fin d’une époque formidableDix ans après le premier iPhone, les smartphones ont conquis la planète. Mais une ambiance de fin de cycle est en train de gagner le secteur : les ventes patinent, l’innovation stagne et même les leaders, Apple et Samsung, ne font plus rêver les consommateurs. L’innovation, celle qui sera capable de relancer le marché, est davantage à chercher du côté des logiciels et des services que du hardware. Les progrès réalisés par l’industrie dans l’intelligence artificielle et la « machine learning » – la capacité des appareils à apprendre et à anticiper les usages – vont progressivement être intégrés dans les smartphones. (@LesEchos).

#Prospective

Huit tendances techno sur lesquelles garder un oeil en 2017Dans quel domaine les pépites vont-elles décoller cette année ? Quelles mutations et quelles nouveautés attendent le monde de la tech ? Nous avons détecté en avant-première les orientations à ne pas rater. (@bymaddyness).

#Media

RT France, Sputnik : dix choses à savoir sur les médias russes en FranceLa Russie a déployé un nouvel arsenal médiatique en France avec Sputnik et RT. Ces deux médias, apparus il y a moins de deux ans, sont financés à 100 % par le Kremlin. À travers eux, le pays de Vladimir Poutine impose une actualité qualifiée d’« alternative ». (@rue89).

#Publicite

Eugen Merhere, Moldave de 26 ans venu étudier en Allemagne, à l’académie du film de Baden-Württemberg, a réalisé pour le plaisir, une vidéo de 100 secondes. Court-métrage publicitaire destiné à Adidas. Sans obtenir de réponse de cette entreprise, le vidéaste amateur la mise en ligne sur Youtube le 15 décembre. La réponse du Web ne s’est pas faite attendre : 2 millions de vues en quelques jours soit deux fois plus que le spot officiel d’Adidas qui met en scène Paul Pogba, le footballeur le plus cher de l’histoire. (@Le_Figaro).

#Banque

Quelle place pour les salariés de la banque à l’ère de l’intelligence artificielle ? Le développement de l’intelligence artificielle dans l’industrie bancaire laisse entrevoir un changement radical des tâches que les salariés seront amenés à effectuer dans le futur. Les progrès rapides de l’informatique cognitive remettent déjà en question les activités routinières et répétitives. Et « des tâches cognitives qui étaient considérées comme non automatisables récemment encore sont désormais à risque », souligne une étude de l’OCDE sur l’avenir du travail. De fait, dans les banques, la digitalisation des processus entraîne depuis plusieurs années des réductions d’effectifs dans les back-offices. Et depuis quelques mois, des conseillers se voient épaulés par des logiciels auto-apprenants. Ils sont en mesure de répondre aux mails des clients, ou, comme au Crédit Mutuel-CIC, de jouer le rôle d’assistant virtuel épargne et assurance via Watson, le système d’intelligence artificielle d’IBM. Le mouvement en est à ses balbutiements dans les grands établissements, qui avancent sur cette voie avec précaution, soucieux des réactions et de l’adaptation de leurs salariés. Les fintech poussent, en revanche, dans le sens d’une robotisation accélérée. (@LesEchos).

#JeuVideo

2017 : les grandes tendances vues par Julien Villedieu. Julien Villedieu est délégué général du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). En ce début d’année, il livre son pronostic sur les tendances à venir pour 2017 dans l’univers vidéoludique. (@InaGlobal).

#Monnaie

Des enquêtes chinoises font s’effondrer le bitcoin. Des investigations lancées par la banque centrale chinoise contre des plateformes d’échange font craindre un durcissement drastiques des contrôles sur le bitcoins. Résultat, la crypto-monnaie perdait 15% de sa valeur, mercredi 11 janvier, quelques jours seulement après avoir frôlé, à plus de 1.100 dollars, un record historique. (@latribune).

#Humain

« L’empathie : histoire d’une idée de Platon au posthumain » d’Andrea Pinotti. Andrea Pinotti pose la question dans son essai, et même plusieurs questions : l’empathie est-elle une opération consciente, inconsciente ? Rationnelle, instinctive ? (@franceculture).

11 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 11 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

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Avec le digital, l’humain est-il voué à disparaître ? Autrefois, les artisans brûlaient les métiers à tisser. Demain, mettrons-nous le feu aux voitures sans conducteur ? Vieux débat. A chaque rupture technologique, il y a une redistribution des cartes. Normal. Sauf qu’aujourd’hui, l’objectif (inavoué) des entreprises 100 % digitalisées est de sortir complètement l’être humain des nouvelles chaînes de valeurs. Pour un emploi créé par internet, quatre seraient détruits. Vrai ou faux ? (@HBRFrance). Légende image : « Invisible Woman« , photo Jennifer Hardt (2011). Voir le site sweethardt.com

#Ville

Conversation avec Bernard Stiegler : « Faire de Plaine Commune en Seine-Saint-Denis le premier territoire contributif de France »Un territoire jeune et économiquement très dynamique mais confronté au chômage de masse et aux défis de la mixité sociale et culturelle. C’est ici qu’à la demande de Patrick Braouezec, le président de Plaine Commune, le philosophe Bernard Stiegler initie un projet d’expérimentation inédit et ambitieux : faire de cette communauté d’agglomération – qui réunit neuf villes de Seine-Saint-Denis – un « territoire apprenant contributif ». Y seront menés des projets de « recherche-action » contributive, c’est-à-dire incluant les habitants ; à terme, il s’agira de mettre en place un revenu contributif pour partager différemment la richesse à l’heure où l’automatisation fait vaciller l’emploi. En novembre 2016, les premiers chercheurs ont fait leur rentrée dans le cadre d’une chaire de recherche contributive créée au sein de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH-Paris Nord). The Conversation France a rencontré le philosophe pour en savoir plus sur cette initiative, où nouvelles façons de faire de la recherche et réflexion sur ce que le travail sera demain vont dialoguer. (@FR_Conversation).

Bernard Stiegler veut réinventer le Web en Seine-Saint DenisInventé en 1993 pour favoriser les échanges, le Web a été détourné de cet objectif depuis une dizaine d’années avec la montée en puissance du « capitalisme des plates-formes californiennes », selon Bernard Stiegler. Ces géants du Web captent de la valeur en détruisant de l’emploi, du lien social en créant ce qu’il nomme « la disruption » : une perte de sens et de foi en l’avenir, qui peut conduite à une folie destructive ou des formes de barbarie. (@LaCroix).

#Transport

Congestion automobile : un algorithme pour optimiser les trajets des véhicules partagés. Ce nouvel outil pourrait réveiller la colère des chauffeurs de taxis. Une équipe de chercheurs du laboratoire de science informatique et d’intelligence artificielle ( CSAIL ) du MIT vient de publier une étude qui revient sur le développement et les enjeux d’un algorithme qui doit permettre d’optimiser les trajets des véhicules partagés. Selon les scientifiques, les 14.000 taxis new-yorkais pourraient être ainsi remplacés par une flotte de 3.000 voitures partagées si les déplacements étaient rationalisés par des algorithmes. Pour aboutir à de tels résultats, le laboratoire a utilisé les données publiques des trajets en taxis de la ville américaine entre 2010 et 2013 mises en en ligne par l’université de l’Illinois.. « Au lieu de transporter une personne à la fois, les conducteurs peuvent transporter entre deux et quatre personnes à chaque fois, avec moins de trajets, en moins de temps et pour un tarif moyen similaire », explique la professeure Daniela Rus qui a dirigé l’équipe. « Un système comme celui-ci pourrait permettre aux conducteurs de travailler moins, en diminuant le trafic, en améliorant la qualité de l’air et en diminuant la durée et le stress des trajets quotidiens. » En France, les récentes décisions pour appliquer la circulation alternée dans l’agglomération parisienne et d’autres villes françaises rappellent que les pics de pollution aux particules fines pourraient se multiplier si des solutions concrètes ne sont pas proposées rapidement. (@latribune).

#Energie

Le monde de l’énergie à l’heure de la blockchain. « Aussi simple qu’en mail pour l’utilisateur », cette chaîne de blocs de données validés s’ajoutant les uns aux autres pour venir confirmer une transaction laisse circonspects certains acteurs économiques, tandis que d’autres se sont lancés dans une course de vitesse. Le secteur financier, attiré par les gains opérationnels que permet notamment la disparition des tiers de confiance, est le plus avancé en matière. Depuis le bitcoin, la crytptomonnaie lancée en 2009, les applications se sont sophistiquées et s’élargissent à d’autres secteurs. Dans l’énergie, l’initiative pilote menée à Brooklyn, permettant à une dizaine de foyers consommateurs et producteurs d’énergie solaire de s’échanger de l’électricité verte, a défrayé la chronique. Mais en dehors de l’échange direct d’électricité en peer-to-peer, d’autres applications de la blockchain, moins spectaculaires, n’en génèrent pas moins d’importantes économies, comme le souligne Pascale Jean, associée responsable du secteur énergie chez PwC. (@latribune).

#Environnement

Cette pollution invisible que génère InternetC’est une pollution sans pot d’échappement, invisible et inodore. Pourtant, chaque clic sur internet consomme de l’électricité et génère de la pollution. Dans un rapport publié mardi 10 janvier, l’ONG Greenpeace s’est penchée sur le problème. « Si internet était un pays, il serait le 6e plus gros consommateur mondial d’énergie », estime l’ONG qui a tenté de récolter les données de consommation des principales entreprises du web. (@franceinfo).

#Politique

Faut-il confier le droit de vote aux algorithmes ?  Comme l’ensemble de la société, la politique est entrée dans une ère de calculs. La data science électorale prétend capturer au plus près les comportements des individus et prédire leurs intentions de vote. Mais le monde politique en devient-il plus prévisible pour autant ? (@franceculture).

#CES2017

Premiers retours du CES 2017 par Olivier Ezratty. Il n’y a jamais de nouvelle tendance au CES ! On ne peut qu’y constater soit une amplification, soit une atténuation des tendances existantes qui ont marqué l’année passée. D’où l’étonnement de ceux qui sont déçus de ne pas découvrir au CES de révolution du niveau de celle de la sortie de l’iPhone en 2007. Mais le CES reste un point de convergence de l’industrie qui n’a pas véritablement d’équivalent dans le monde. On y constate les phénomènes de suivisme, notamment des PME et grandes entreprises chinoises qui servent de ludion des tendances de la demande des consommateurs. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

Dix produits 100% French Tech qui ont bluffé le CES 2017La French Tech a été particulièrement active sur le salon de Las Vegas et on ne peut que la féliciter pour les performances réalisées sur place, dont les retombées économiques devraient être importantes dans les semaines à venir pour notre pays. Parmi le lot, nous avons fait un petit Top 10 des produits qui ont marqué le CES et qui sont 100% French Tech, comme les portes-clés Aha! de Wistiki, la machine à vin D-Vine de la start-up 10-Vins ou encore le robot Buddy de chez Blue Frog Robotics… C’est parti, pour un Top 10 des produits 100% French Tech, qui mérite leur succès au CES 2017. (@PresseCitron).

#Media

Comment «journalopes» et «merdias» se sont répandus sur les réseaux. Ces néologismes injurieux, formulés sur les réseaux sociaux, stigmatisent une «caste» médiatique jugée élitiste, des accusations portées depuis des décennies par l’extrême droite. L’invective aurait de quoi faire sourire, si elle n’était pas si violente. Si vous êtes un minimum actif sur les réseaux sociaux, vous avez forcément dû voir passer le terme, et pour peu que vous soyez journaliste, il vous a sans doute déjà été servi : «journalope». Un néologisme, savant mélange de «journaliste» et de «salope», souvent accompagné d’autres mots-valises pas vraiment plus courtois, comme le relevait récemment un journaliste de Télérama sur Twitter. En tête, «merdias» (croisement de «médias» et «merde») ou le très charmant «gauchiasse» (on vous épargne l’explication de texte). Cette novlangue (qui a même droit à un palmarès sur Topito) fleurit sur Twitter et est même devenue un sujet de plaisanterie entre journalistes, qui s’amusent de l’inventivité sémantique de leurs détracteurs ou célèbrent leur «premier « journalope » de l’année» 2017. (@libe).

Sept médias qui rendent optimiste sur l’avenir du journalisme. S’intéresser à la transformation des pratiques journalistiques à l’ère numérique, c’est observer un monde qui se cherche, un monde en marche, qui souvent se perd et parfois avance. En traquer les errements, les réussites et les tentatives audacieuses est une tâche passionnante. Certaines initiatives ravivent l’espoir d’une transition numérique ambitieuse au service d’un journalisme exigeant, conquérant, fier de lui-même et respectueux de son audience. Dans ce post, @NicolasBecquet souhaite mettre en valeur sept médias qui, chacun à leur façon, défendent cette vision et partagent les points communs suivants… Lire la suite sur le blog.

#MediaSocial

Dix tendances sur les réseaux sociaux à retenir pour 2017On le sait, l’utilisation des réseaux sociaux change et s’améliore tous les ans, que ce soit sur Facebook, Instagram, Twitter, etc. De nouvelles fonctionnalités sont inventées et les anciennes utilisées différemment par les utilisateurs. Et si on pouvait déterminer à l’avance ces tendances, ces usages de demain qui permettront d’affiner les stratégies des marques sur les réseaux sociaux ? D’adapter notre discours, nos prises de parole pour être de plus en plus pertinent ? Aujourd’hui, le service bit.ly nous fait découvrir 17 tendances social media pour l’année 2017, recueillis auprès de 14 experts du métier (j’en ai sélectionné 10 pour vous). Ces tendances nous offrent une visibilité sur ce qui sera le plus efficace sur les réseaux sociaux cette année et comment les utiliser à bon escient. (@DansTaPub).

10 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

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Au CES, notre nouvelle vie connectée. A retenir cette semaine : – Notre vie sera connectée : de la brosse à cheveux Withings jusqu’à la gamelle du chat ; en passant par nos dents ; le vélo tournant sous Android ; le lit qui empêche de ronfler ; des legos programmables et des robots qui prêtent main forte à la maison ; – En France, Comment « journalopes » et « merdias » se sont imposés sur les réseaux ; – RT France, Sputnik : 10 choses à savoir sur les médias russes en France ; – Cinq  prédictions pour l’Intelligence Artificielle. (@Metamedia).

#InternetDesObjets

Les assistants personnels au cœur de la bataille de l’Internet des objetsLes géants de la tech poussent les feux dans l’intelligence artificielle et la reconnaissance vocale. L’enjeu : devenir le système d’exploitation dominant dans les objets connectés. La véritable star du CES de Las Vegas a été cette année un logiciel, baptisé Alexa.  L’assistant vocal personnel développé par Amazon est embarqué dans une multitude de produits présentés au salon de l’électronique, de la voiture aux smartphones en passant par des robots. Cette omniprésence illustre la place croissante prise par les technologies de reconnaissance vocale et d’intelligence artificielle dans la high-tech. Les concurrents d’Amazon poussent aussi les feux dans le domaine. Au CES, le constructeur automobile Nissan a annoncé qu’il allait embarquer Cortana, l’assistant virtuel de Microsoft, dans ses véhicules. Il sera ainsi possible d’exécuter des tâches par commande vocale. Mais le logiciel pourra également émettre des recommandations sur le chemin à suivre, anticiper les embouteillages ou encore demander l’autorisation pour garer la voiture tout seul. BMW a fait le même type d’annonce sur le salon. (@LesEchos).

#Ville

En 2017, biodiversité, mobilité, services seront les enjeux majeurs de la Living CityEn 2016, le monde a connu une nouvelle accélération technologique, avec les débuts de la voiture autonome, la victoire de Google face au champion du monde de go, l’arrivée de l’intelligence artificielle dans les smartphones. Cette mondialisation par la science engendre de nouvelles guerres économiques, où la Californie et la Chine font la course en tête. À quoi peut-on s’attendre en 2017 ? Voici les prédictions les plus folles de six experts ! (@latribune).

L’avenir des centres-villes : être au cœur de la mobilité et des réseaux ! Dépasser le simple constat des difficultés des centres-villes pour construire des solutions innovantes, pour proposer des voies de progrès ! Tel était le défi de la table ronde sur « l’attractivité du territoire lorrain : approche par le patrimoine culturel et commercial » qui s’est tenue le 18 octobre 2016 à Metz. Elle a réuni des commerçants, des chefs d’entreprise, des citoyens, des représentants d’organisations publiques et des universitaires. Il est intéressant de noter que les analyses ont convergé vers les notions « de flux, de mobilité et de réseaux » dans différentes déclinaisons. Selon Jean-Pierre Douard, maître de conférences en sciences de gestion à l’ESM-IAE de Metz, il convient d’intégrer de nouveaux modes de pensée, de raisonner en termes de flux. La mobilité des consommateurs remet en cause les modèles d’attraction classiques. Les consommateurs ne vont pas nécessairement connaître l’offre commerciale dans leur lieu de vie mais vont connaître l’offre commerciale qui s’intègre dans leur parcours de vie. (@FR_Conversation).

#CES2017

C’est la start-up française 10-Vins qui a brillé en proposant son innovation dans le milieu du vin en présentant une nouvelle fois son D-Vine, aussi connu comme le « Nespresso du vin » et qui pourrait équiper de nombreuses cuisines à l’avenir. Cet appareil fonctionne sur le même principe que la machine à café, des « dosettes » qui se présentent sous la forme de flacons cylindriques, contiennent l’exacte quantité d’un verre de vin et doivent être insérées, afin d’être servies. Les trois fondateurs ont expliqué dans l’émission Pays de la Loire Matin sur France 3 : « On a fait le constat qu’on avait du mal à retrouver la même qualité de vin chez nous et chez le viticulteur » Alors ils ont pris quelques cours d’œnologie. Ils constatent :  « on s’est rendus compte qu’on ne sait pas bien le carafer ou le mettre à température. On s’est dit qu’il y avait bien une solution pour simplifier la vie des gens comme nous. Pourquoi on ne ferait pas un sommelier connecté ? » (@F3PaysdelaLoire). A lire aussi : « Ce que m’a apporté le CES » : Six startups du Village by CA témoignent de leur expérience  (@PresseCitron).

« Voice is the New Search », prévient Google. Mais Amazon a beaucoup d’avance. La voix est la prochaine grande plateforme technologique prévient depuis plusieurs mois Google, mais, au CES à Las Vegas, c’est Amazon qui a affiché une avance insolente en matière d’interface vocale, le nouvel OS de nos vies connectées, dopé à l’intelligence artificielle avec qui nous devons désormais apprendre à vivre.  C’est le résultat de progrès foudroyants dans la fiabilité de la reconnaissance vocale et du traitement du langage qui, au fur et à mesure de leur utilisation, apprennent et rendent les services rendus de plus en plus pertinents. En somme, l’arrivée de l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne. (@Metamedia).

Du drone pêcheur au drone en cage, les nouveautés du CES de Las Vegas. Une surface d’exposition inchangée, des absents de marque (comme le français Parrot, qui s’est fait porter pâle) et un leader mondial (DJI) avare en nouveautés. La moisson de drones de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES), grand rendez-vous international de l’électronique grand public, ne s’annonçait pas forcément sous les meilleurs auspices. C’était sans compter sur la capacité d’innovation des outsiders. Grâce à eux, le grand show de Las Vegas a généré son lot d’excentricités, de choix techniques audacieux et de quadricoptères anticonformistes. Sans oublier les drones à vocation professionnelle qui, désormais, se font plus nombreux. (@LeMonde).

Les drones de Parrot ne font plus recetteExemple de réussite de la French Tech, Parrot traverse la plus grave crise de son histoire. Le groupe français (un millier de salariés au total) a annoncé lundi 9 janvier qu’il allait couper de 30 % les effectifs de sa branche drones (soit 290 salariés sur un total de 840). Cette décision est liée à une dégradation des ventes qui n’a cessé de s’aggraver au cours de l’année et s’est soldée, sur les trois premiers trimestres de 2016, par une perte cumulée frisant les 100 millions d’euros. Pionnière des drones de loisirs depuis 2010, la société fondée par Henri Seydoux était devenue le numéro deux de ce secteur, qui enregistre depuis plusieurs années une croissance très soutenue. Mais la guerre des prix, impulsée par les marques chinoises (en particulier DJI, qui détient les deux tiers du marché mondial), et le renouvellement accéléré des produits ont placé Parrot en grande difficulté. Les ventes décevantes du Disco, une aile volante destinée à un public éclairé mais restreint présentée cet automne, ont précipité les difficultés de la société parisienne. Faute de nouveautés, Parrot n’était pas présent au Salon CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas (qui a fermé ses portes le 8 janvier), manifestation à laquelle l’entreprise participait régulièrement. (@lemondefr).

#Drone

Le Pentagone teste des essaims de drones. Ce nouveau type d’armement est, selon les stratèges militaires, promis à un grand avenir. Le Pentagone a annoncé avoir récemment testé avec succès un essaim de 103 petits drones, peu coûteux à fabriquer et tirant leur force de leur capacité à submerger par leur nombre les défenses de l’adversaire. Les progrès de l’intelligence artificielle rendent désormais envisageables la constitution de ces groupes de petits robots, agissant collectivement sous la direction d’un humain. Ils sont ainsi parvenus à une «prise de décision collective», adaptant ensemble leurs comportements individuels en fonction des aléas de la mission. (@20minutes).

Le drone piégé, la nouvelle arme des terroristes de Daesh en IrakC’est la nouvelle arme de Daesh. L’organisation terroriste utilise de plus en plus des drones piégés en Irak. Il y a trois mois, deux militaires français en opération spéciale ont même été blessés lors de l’une de ces attaques dans le nord du pays. Un rapport de l’organisation Sahan, spécialisée dans les conflits, détaille le mode opératoire des terroristes, rapporte Le MondeÀ Mossoul, le 2 octobre, un drone de Daesh a atterri à quelques dizaines de mètres des combattants kurdes. L’appareil a été stocké dans un bâtiment afin d’être examiné. Mais lorsque l’engin a été manipulé, il a explosé, tuant deux peshmergas. Deux commandos parachutistes de l’air français, qui se trouvaient à proximité, ont également été grièvement blessés. (@BFMTV).

#MediaSocial

Une série de morts diffusées en direct sur Facebook Live relance un débat sur le voyeurisme. En 2016, Facebook Live, l’outil de diffusion de vidéos en direct de Facebook, a fait à plusieurs reprises la « une ». Utilisé en juin par le terroriste Larossi Abballa pour revendiquer l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville ou en janvier, la séquestration d’un homme par 4 personnes diffusée en direct… Ces faits divers a provoqué une vague d’indignation aux Etats-Unis. En juillet, Facebook avait annoncé un renforcement de ses équipes de modération spécialisées dans les vidéos en direct, pour éviter la diffusion d’images choquantes, avec la mise en place d’une « équipe présente vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, pour traiter les signalements immédiatement ». (@Pixelsfr).

#Media

Medium refuse le diktat de la publicité en ligneQuel avenir pour Medium ? La plate-forme de blogs à la mode est en quête d’un nouveau modèle depuis l’annonce retentissante de son président-fondateur, Evan Williams, le 4 janvier. Dans un post intitulé « Réorienter Medium », celui-ci expliquait que le modèle publicitaire sur Internet était, à ses yeux, « cassé ». En conséquence, M. Williams annonçait la suppression de cinquante postes (un sur trois), principalement dans le domaine des ventes et du support technique. La plate-forme sociale revendique 60 millions de visiteurs uniques mensuels et le nombre de posts publiés a progressé de 300 %, pour atteindre 7,5 millions en 2016, selon son fondateur. Les levées de capitaux successives, opérées auprès de fonds aussi réputés qu’Andreessen Horowitz, Google Ventures, Greylock ou Spark Capital, avaient apporté plus de 130 millions de dollars (123 millions d’euros) de financements à la start-up, valorisée plus de 600 millions de dollars. Mais tous ces chiffres n’étaient pas synonymes de succès pour M. Williams. « Nous pourrions poursuivre notre chemin actuel – il existe des arguments économiques pour continuer ainsi –, mais nous avons estimé que nous risquions d’échouer dans notre mission plus large si nous ne faisions pas des changements volontaristes, alors que nous disposons des moyens de le faire et que c’est le moment », a-t-il expliqué. (@LeMondefr).

#CyberAttaque

2017, l’année de fin de contemplation cyber ? L’année 2016 aura été l’annus horribilis des cyberattaques. Tous les records ont été battus. L’ampleur de certaines fuite de données personnelles dépasse tout ce qui avait été observé précédemment, comme par exemple celle qui a touché Yahoo! avec un milliard d’identifiants de compte dérobés. Certains actes malveillants en ligne ont eu des répercussions géopolitiques sans précédent, à l’image de l’expulsion du territoire américain de trente-cinq diplomates russes . Accusés d’espionnage, ils auraient aussi participé à la publication d’e-mails rédigés par des personnalités du Parti démocrate. La puissance informatique des attaques est également inédite, comme lorsque, toujours en 2016, des millions d’objets connectés ont été détournés pour attaquer simultanément les mêmes serveurs. Avec les logiciels rançonneurs , les cybercriminels ont probablement aussi établi leur record de gain en un an. Seule éclaircie de ce ciel noir, les systèmes industriels ont été relativement épargnés. Il n’y a pas eu d’événement aussi retentissant que l’attaque qui avait coupé l’alimentation électrique d’une région en Ukraine l’année précédente. (@EchosBusiness).

#International

Quand Jack Ma promet 1 million d’emplois à Donald Trump. Donald Trump, le président élu, qui a fait de la Chine un épouvantail durant sa campagne et promis une politique commerciale protectionniste, n’a pas tari d’éloges sur Jack Ma, le fondateur du géant chinois du e-commerce Alibaba. « C’est un grand entrepreneur. Il aime les Etats-Unis et il aime la Chine. Jack et moi allons faire des choses formidables pour les petites entreprises. (…) C’est un homme de grande qualité », a estimé Donald Trump, à l’issue d’une rencontre  à New York. Jack Ma n’était pas venu les mains vides : Alibaba a promis de créer un million d’emplois aux Etats-Unis au cours des cinq prochaines années, annonce fièrement la société dans un communiqué. Comment ? L’idée n’est évidemment pas d’embaucher un million d’Américains chez Alibaba. Le géant de l’Internet évoque les emplois qu’il pourrait générer sur le sol américain en « aidant les petites entreprises à vendre leurs produits en Chine et sur d’autres marchés asiatiques ». (@LesEchos).

09 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 janvier 2017

02Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CES2017

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A quoi ressemblait le tout premier CES, en 1967 ? Des écrans montés sur d’imposants blocs rectangulaires bardés de boutons. De quoi en mettre plein les yeux aux Américains. Quelques années seulement après la commercialisation du premier téléviseur couleur, Packard Bell et Motorola sont fiers de lever le voile, au même moment, sur leurs modèles dernier cri. Ce rendez-vous, qui n’a pas lieu à Las Vegas comme on pourrait le penser mais à New York, en 1967, est une première. Cette année-là, entre les 24 et 28 juin, en plus de ces deux fabricants, une centaine d’exposants se tiennent prêts à effectuer des démonstrations dans l’enceinte des hôtels Americana (devenu Sheraton) et Hilton, à deux pas de Times Square, avec l’espoir de faire décoller leurs innovations. Ils sont réunis dans le cadre d’un événement inédit : le Consumer Electronic Show. (@LesEchos).

Un CES trop consumerChaque année, on se pose la question de savoir si les produits présentés au CES sont des gadgets pour aguicher le consommateur ou des produits sérieux qui promettent une expérience suivie. Pour les objets connectés, cela signifie désormais la plupart du temps un service rendu de type Big Data, généré dans les datacenters. Difficile de résister aux promesses des objets connectés qui promettent une vie augmentée pour le consommateur… ou plus certainement encore pour le vendeur. C’est plus amusant que dans les années 2000 où la loi de Moore dictait le rythme linéaire de l’amélioration des performances des éternels PC. La fin de la loi de Moore sur les produits les plus puissants (PC, tablettes, smartphones) a en effet laissé la place à une galaxie de nouveaux périphériques, que l’on appelle désormais IoT et objets connectés ou intelligents. (@frenchweb).

Les objets connectés se marient à l’intelligence artificielle au CES. La start-up Boltt est au CES pour lancer ses objets connectés de fitness renforcés par l’intelligence artificielle. Ce lancement est symptomatique du mariage qui s’opère à Las Vegas entre les objets connectés et l’intelligence artificielle. Les objets connectés sont en effet rois au CES depuis plusieurs années. Cependant, il ne suffit plus de capter des données (le nombre de pas effectués, le nombre de calories brûlées, etc.) : si les objets ne font qu’afficher des chiffres brutes, ils ne sont pas plus intelligents que d’autres. C’est pourquoi les start-up proposent désormais d’associer le pouvoir de l’intelligence artificielle aux objets connectés. (@LesEchos).

Objets connectés : la « French Tech » veut capitaliser sur la vitrine du CESLa French Tech cherche à utiliser la vitrine du salon d’électronique CES pour vanter ses objets connectés, poursuivant un effort mené depuis plusieurs années et qui semble commencer à payer. (@Challenges).

Parapluie, pommeau de douche et diffuseur d’odeurs… Ces objets connectés pour faciliter le quotidienDes odeurs pour nous aider à mieux dormir, un parapluie connecté ou encore un pommeau de douche pensé pour responsabiliser son utilisateurs sur sa consommation d’eau… Au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas, les innovations présentées sont aussi pensées pour améliorer notre quotidien de manière simple. Et les Français, encore très représentés cette année, sont particulièrement doués dans ce domaine. Europe 1 est allé à leur rencontre à Las Vegas. (@europe1). A lire aussi : Au CES 2017, cinq objets connectés improbables, mais (parfois) pas si inutiles que ça (@LeHuffPost).

Le pire du salon CES et des objets connectés. Tout est bon dans l’overdose de connexions. C’est du moins le message des VRP du salon populaire CES de Las Vegas, où sont présentés des milliers de produits d’électronique grand public, plus ou moins utiles. Les start-up y sont si nombreuses –dont 500 françaises– qu’elles rivalisent de concepts pour transformer un produit du quotidien en version smart ou connectée. Mais entre idées géniales ou ridicules, la frontière devient mince. Voici quelques exemples de l’édition 2017 repérés par un compte Twitter facétieux baptisé « Internet of Shit« . (@LExpress). A voir : Les objets connectés en vedette au salon CES de Las Vegas (@LeMondefr).

 Tendance au CES, « les objets connectés sont des passoires côté sécurité » avertit Gérard Berry. IoT. Le 5 janvier 2017 s’ouvre le CES (Consumers Electronics Show), grand messe de la technologie qui se tient chaque année à Las Vegas. Une manifestation dont la localisation fleure bon l’imaginaire de l’American Dream, land of opportunity… et où les innovations présentées sont appelées à donner le ton pour l’année à venir, et notamment la tendance des objets connectés qui prend de l’ampleur. Quels impacts et quels dangers pour cette révolution numérique ? Sciences et Avenir s’est entretenu avec Gérard Berry, professeur d’informatique au Collège de France, membre de l’Académie des sciences ainsi que lauréat de la médaille d’or 2014 du CNRS. (@Sciences_Avenir).

La French Tech, un succès qui reste à confirmer après Las Vegas. La French Tech s’est de nouveau distinguée lors du Consumer Electronics Show (CES). Une confirmation, après une édition 2016 déjà jugée réussie. La délégation française était la troisième plus importante en nombre d’entreprises de toutes tailles, après les États-Unis et la Chine, et la deuxième en termes de start-up. Les entrepreneurs rencontrés durant le salon attribuent sans détour ce succès à l’élan créé par la French Tech. « Nous avons eu raison de vous faire confiance », leur a lancé Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique, lors d’une soirée organisée par le Medef. Ce label, lancé en 2013 par le gouvernement, a fédéré et amplifié la communication des sociétés technologiques françaises à l’international. Il a été accompagné de mesures pour favoriser les investissements et attirer des talents de l’étranger. La France rattrape peu à peu son retard sur le Royaume-Uni dans les levées de fonds. « Les investissements ont triplé par rapport à 2014 », insiste David Monteau, directeur de la French Tech. La dynamique demeure toutefois fragile. Au CES, la présence française était une fois de plus constituée, dans une écrasante majorité, de toutes petites entreprises, dont les stands étaient disposés en enfilade à l’Eureka Park. À l’inverse, les Français étaient encore absents du hall occupé par les champions mondiaux de l’électronique. « Les Français ont beaucoup d’imagination, ils créent des start-up. Mais après, on ne sait pas ce qu’elles deviennent », tranche James Park, le PDG et fondateur de Fitbit, champion américain des bracelets connectés. (@FigaroTech).

#Economie

L’économie collaborative est-elle raciste ? Sexiste, raciste, homophobe, anti-vieux… Alors même qu’elle se veut porteuse d’un idéal de vivre ensemble, l’économie collaborative peut parfois devenir le théâtre de discriminations décomplexées. La faute aux utilisateurs ou aux plateformes ? Comment ces dernières réagissent-elles face à la froide réalité de la dérive communautariste ? Bref, l’économie collaborative est-elle le royaume de l’entre soi ? Le sociologue Dominique Cardon explique : « Le paradoxe, c’est que moins on a d’échanges d’informations sur le vendeur et l’acheteur, et moins il y a de risque de discrimination. Étrangement, le marché tend à limiter les discriminations, en réduisant l’information au prix de la transaction. (…) Nous avons tendance à choisir des personnes qui nous ressemblent. Le covoiturage est une expérience partagée entre le conducteur et les passagers qui produit inévitablement des effets de discrimination, d’un côté comme de l’autre ». (@UsbekEtRica).

#Finance

Les assureurs français à San Francisco pour réfléchir ensemble aux enjeux numériques. La Fédération française de l’assurance a organisé, en rassemblant une quinzaine d’assureurs à San Francisco pour une visite de quelques jours. « Face aux nouvelles technologies, les assureurs ont longtemps eu une attitude un peu « perso », mais ils ont désormais réalisé qu’il y avait beaucoup d’enjeux communs », estime Bernard Spitz, le président de la Fédération. Ce déplacement à San Francisco est l’occasion de mieux appréhender les différents thèmes comme l’intelligence artificielle, qui est appliquée au service client via des « bots » (robots conversationnels), à la détection de la fraude ou aux voitures connectées. La révolution des objets connectés, qui entraîne une meilleure maîtrise des dangers, oblige les assureurs à repenser leurs métiers « autour de la prévention et de l’anticipation des risques », estime Virginie Fauvel, membre du comité exécutif d’Allianz France en charge des activités numériques. Parmi les autres priorités, figurent la « blockchain » – un sujet sur lequel une expérimentation rassemblant dix assureurs a été lancée au niveau national – ou encore la cybersécurité. « Nous sommes à la fois des cibles potentielles et des solutions pour les entreprises qui sont soumises à ce risque », explique Bernard Spitz. Selon lui, l’Europe est en retard sur le sujet par rapport aux Etats-Unis. « La perception du cyberrisque en Europe est encore très faible et le droit bien moins unifié qu’aux Etats-Unis », poursuit-il. (@LesEchos).

#MediaSocial

La Russie ordonne à Google et Apple de retirer l’application LinkedIn. Après s’être attaquée en novembre au site Internet de LinkedIn, la Russie s’en prend désormais à l’application du réseau social professionnel. Elle a en effet demandé à Apple et à Google de la retirer de leurs magasins d’applications, a rapporté vendredi 6 janvier le New York Times. Une information confirmée par Apple et par LinkedIn. En novembre, un tribunal russe avait exigé le blocage de LinkedIn, invoquant la violation d’une loi russe de 2015 selon laquelle les entreprises du Web doivent stocker les données des Russes sur le territoire national. Le site avait alors été rendu inaccessible en Russie, ce qui avait affecté le fonctionnement de son application. (@Pixelsfr).

#Drone

Au CES de Las Vegas, les drones à l’âge de raison. Les drones font désormais partie du décor. Ce constat semble s’imposer au terme de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas qui a fermé ses portes dimanche 8 janvier et où les engins volants pilotés à distance n’auront, cette fois, guère occupé le devant de la scène. Le stade de la découverte, en effet, est révolu. Il n’y a plus un journal télévisé sans images captées par des drones, personne ne s’étonne de les voir ausculter des terres agricoles ou apparaître dans les fêtes de famille et c’est presque comme s’ils pouvaient déjà assurer des livraisons commerciales. (@LeMondefr).

#Tendance

Méta-prévisions 2017.  Comme c’est de tradition, nous voici à l’aube d’une année qui se termine avec un post de circonstance. Il est temps de prendre un peu de recul et de voir ce que 2017 nous réserve. Même si on n’en sait pas grand-chose! Surtout au vu de ce qu’il en est advenu en 2016. Le futur, on le croit venir, mais on n’en sait rien! C’est le cygne noir récurrent !  (@frenchweb).

2017 sera l’année du marketing prédictifLa révolution prédictive du marketing digital est derrière nous alors que nous entrons dans l’année 2017, boostée par 4 tendances : les produits uniques, l’attribution algorithmique, l’intelligence artificielle appliquée et la DCO (dynamique créative). Les marketeurs prédictifs les plus innovants maîtriseront ces tendances pour créer des expériences client personnalisées comme jamais auparavant. (@Emarketing_fr).

08 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 8 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberguerre

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Cyberguerre froide : attention au brouillard (« Boîtes noires », le blog d’Olivier Tesquet). 1982 : l’écrivain américain William Gibson cherche un véhicule pour y installer ses inquiétants récits de science-fiction. Les vaisseaux spatiaux de son enfance ? Dépassés. Ce sera le “cyberespace”, un terme qu’il forge lui-même, au moment où les ordinateurs balbutient dans les foyers, tandis que des gamins font des salles d’arcade leur résidence secondaire. En s’accouplant avec les machines, cette deuxième réalité offre ce que Gibson décrira plus tard comme “un sentiment de pouvoir dans sa vie quotidienne”, un moyen d’agréger bits et obsessions. Un accélérateur, un multiplicateur.
2017 : Dans le cyberespace, plus un jour ne s’écoule sans qu’on évoque les nébuleuses escarmouches de la cyberguerre et leurs champs de bataille immaculés. Du piratage du Parti démocrate américain à celui de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), du hacking du Bundestagà celui de TV5 Monde, le scénario se répète jusqu’à la nausée, comme une partie de Pong qui ne finirait jamais : les regards suspicieux se tournent invariablement vers la Russie. Le personnel politique est inquiet ; les consultants, excités ; les journalistes, décontenancés ; les uniformes, repassés. (@telerama).

#Cyberattaque

Le piratage (russe?) du parti démocrate américain pour les nuls. Un pirate de 14 ans aurait-il pu pirater le parti d’Hillary Clinton, comme Julian Assange l’a affirmé avant d’être relayé par Donald Trump? « Oui ». L’a-t-il fait ? « Oui », explique un expert en sécurité informatique. (@LExpress).

#CES2017

Qui sont les 257 Français qui exposeront au CES 2017 de Las Vegas ? La French Tech sera une fois encore largement représentée au CES. Au total, au dernier comptage, 257 entreprises françaises exposeront à Las Vegas du 5 au 8 janvier 2017 à l’occasion du salon mondial dédié à l’innovation technologique dans l’univers de l’électronique grand public. Parmi elles, près de 200 start-up viendront présenter leurs nouveautés au sein d’Eureka Park. Qui sont-ils ? Voici la liste. (@LUsineDigitale).

#Internet

Neutralité du Net : des opérateurs américains attaquent (déjà) les obligations sur la vie privée. L‘année 2017 risque d’être difficile pour la neutralité du Net aux États-Unis. Les événements ont tout de même été plus rapides qu’attendu. Alors que Tom Wheeler, président de la FCC (Federal communication commission) et porteur de la neutralité aux États-Unis, ne doit quitter ses fonctions que le 20 janvier, les câblo-opérateurs lancent déjà de nouveaux missiles contre l’Internet ouvert. Dans une lettre adressée au régulateur américain des télécoms, publiée par le Washington Post, l’Association nationale du câble et des télécoms (NCTA), qui regroupe certains des principaux acteurs du secteur, demande la suppression de règles sur la vie privée. Adoptées en octobre, ces mesures imposent la notification des autorités et des clients en cas de fuite de données, qui doivent être mieux protégées. (@nextinpact).

#Politique

Pour un populisme numérique. Mi-décembre, le chercheur biélorusse Evgueny Morozov publiait sur son blog hébergé par le Monde diplomatique un article qui a le grand mérite d’enjoindre la gauche à réfléchir. Morozov part d’un constat partagé. Cinq entreprises américaines ont aujourd’hui « extrait, traité et digéré une grande partie des données mondiales » (Amazon, Google, Microsoft, Facebook et IBM). Grâce à nos données, ces entreprises ont développé un savoir hors du commun en Intelligence artificielle et une quasi mainmise sur le monde numérique. Et Morozov de faire l’analogie suivante : « Imaginez que la surface de la terre soit soudain devenue la propriété […] de cinq gros bonnets du BTP, et que nous autres humains soyons obligés de payer un droit d’utilisation chaque fois que nous posons un pied au sol. » Ce serait insupportable, c’est pourtant la condition de notre vie numérique. La question est donc : comment réagir ? Comment trouver une réponse équivalent à ce que fut la taxe foncière, dont l’invention vint contrecarrer l’accaparement des terres par une élite aristocratique et financière ? (@franceculture).

Revivre l’intégralité du débat du 15 décembre « L’impact du numérique sur la démocratie : mirage ou révolution citoyenne ? » qui a eu lieu au Collège des Bernardins. Une table ronde animée par Ruth Elkrief et à laquelle ont participé : Axel Dauchez, Fondateur Make.org, Thierry Pech, Directeur Général Terra Nova, Vincent Pons, Co-fondateur Liegey Muller Pons, Stéphane Richard, Président Directeur Général Orange, Léonore de Roquefeuil, Directrice Exécutive Voxe.org, Gaël Sliman, Président Odoxa, Thierry Vedel, Chercheur CNRS au CEVIPOF, Damien Viel, Directeur Général Twitter France.  Digital Society Forum 2016 : Le Replay par Orange

#Commerce

Think&Go, IVS, Smartpixels et Holusion : ces 4 start-up françaises digitalisent les magasinsAmazon Go a créé le buzz avec son magasin sans caisse à Seattle. Mais l’américain n’est pas le seul à plancher sur le magasin du futur. Voici quatre start-up françaises prometteuses qui développent des solutions viables pour digitaliser les commerces. (@EchosBusiness).

#Économie

Achats via un hologramme, livraisons par drone… Quel avenir pour le shopping ? NUMA a invité les acteurs du retail à discuter des nouveaux enjeux et innovations du secteur commercial. L’objectif : décrypter les évolutions, les tendances, les challenges, et pousser start-up et acteurs corporate à collaborer pour y répondre. (@UsbekEtRica).

#Travail

La génération Z et les technologies sur le lieu de travail. Plus d’un Américain actif sur trois appartient désormais à la génération Y. Les millennials sont même la génération la plus nombreuse sur le lieu de travail et gagnent progressivement le pouvoir de l’influencer. Dans quelques années, la génération Z, ceux nés après le milieu des années 1990, prendront le relais, avec encore de nouvelles priorités et perceptions. Quelles sont leurs préférences et comment vont-elles transformer les manières de travailler ? C’est l’objet d’une récente étude menée par l’entreprise de solutions de communication 8×8 et Koski Research en novembre 2016. La première surprise concerne la technologie. Les millenials en sont férus, y compris sur leur lieu de travail. Les 18-20 ans, moins. Selon l’étude, 39% des millennials utilisent des wearable dans leur vie personnelle contre 27% de membres de la génération Z. Il en va de même pour les appareils connectés, 35% des millennials s’en servent comparé à 26% de la génération Z dans le même cas. Ce qui peut s’expliquer par le prix de ces appareils, les jeunes ont probablement moins de moyens pour se les procurer. Ce raisonnement ne s’applique pas aux technologies sur le lieu de travail, fournies par l’employeur. Parmi les membres de la génération Z, seuls 15% considèrent que les wearable seront utilisés au travail à l’avenir, ils sont 9% à être du même avis concernant la réalité virtuelle et 11% pour le véhicule connecté. À l’inverse, les millennials sont plus nombreux (22%) à croire au potentiel de ces technologies dans le cadre professionnel. (@latelier).

#Transport

L’open source contre la régulation. Comma.ai, une startup lancée par un hacker de 26 ans, George Hotz, visant à fournir un kit pour rendre n’importe quelle voiture semi-autonome, depuis une simple caméra embarquée (une dashcam comme on appelle ces caméras de tableau de bord). Alors que les géants de l’automobile et de la technologie dépensent des milliards pour construire des voitures autonomes, Hotz annonçait à l’automne qu’il souhaitait vendre son kit logiciel et matériel pour moins de 1000 $. « Nous voulons être le système d’exploitation Android des voitures autonomes », déclarait-il (alors même qu’il semble que ce soit justement le nouveau positionnement de Waymo, la voiture autonome de Google, qui souhaite désormais proposer un système tout-en-un pour les constructeurs automobiles). Quelque temps après cette annonce faite lors de la conférence TechCrunch Disrupt, Hotz reçu une lettre d’avertissement de l’administration de la sécurité des transports américaine, rapporte le Washington Post, lui demandant des informations détaillées sur la sécurité du produit qu’il avait l’intention de lancer. Découragé par la procédure couteuse de demande d’autorisation de mise en circulation, le jeune homme décida de reporter le lancement de son kit et déposa le code logiciel de son système de pilotage semi-autonome sur Github, en open source, le rendant ainsi accessible à tous. (@internetactu).

#Banque

L’innovation risque d’entraîner une « fragmentation sociale » (gouverneur Banque de France). « La profusion actuelle de nouvelles technologies, de normes et de protocoles » constitue « un risque potentiel de fragmentation des marchés », en raison de leur manque d’interopérabilité, a dit le gouverneur de la banque de France, François Villeroy de Galhau, lors d’une conférence sur l’innovation des moyens de paiements. Cela « pourrait conduire à une certaine fragmentation sociale, si les nouveaux moyens de paiement sont moins accessibles aux plus démunis », a-t-il aussi averti. (@Le_Revenu).

Les cinq sujets qui vont occuper banques et FinTech en 2017. Nous avions été témoins en 2015 d’une activité intense pour le secteur de la Banque et de la Finance avec des acquisitions majeures comme celle de Xoom par PayPal ou le rachat de BillGuard par Prosper MarketPlace. 2016 a vu s’accélérer ces nombreux investissements : 17,8 milliards de dollars au 3eme trimestre 2016 d’après KPMG. Ces transactions sont le résultat d’une vraie prise de conscience des banques. Face à l’adhésion rapide et massive des consommateurs aux offres proposées par les entreprises de la FinTech, elles ont, cette année et peut être pour la première fois, pris toute la mesure de l’évolution des usages et des attentes de leurs clients.  L’année qui arrive va être, sans aucun doute, une année de transition pour le secteur, poussée par de nouvelles réglementations, les innovations et les attentes des clients. Voici donc les 5 sujets qui devraient retenir l’attention des acteurs du secteur en 2017. (@latribune).

07 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 7 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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SoftBank : M.Son reprend la tête et veut atteindre la SingularitéA la surprise générale, Masayoshi Son, le fondateur emblématique de SoftBank, a annoncé conserver les rênes de son empire pendant au moins cinq ans. Son projet ? Atteindre la Singularité. Le géant japonais des télécommunications est en plein remaniement de ses activités. Avec plus de 100 milliards de dollars de dettes, le groupe s’est lancé dans une profonde procédure de ménage. Fin mai, le japonais cédait 4,2% de ses parts au chinois Alibaba, pour une valeur de 7,9 milliards de dollars (mais détient en toujours 28%). Une vingtaine de jours plus tard, SoftBank revendait l’éditeur de jeu-vidéo SuperCell, à l’origine de Clash Of Clans, our un montant s’élevant à plus de 8,6 milliards de dollars. Déjà propriétaire de Riot Games, éditeur du jeu le plus joué de la planète, League of Legends, le groupe chinois Tencent empoche la mise et consolide ainsi son règne sur la scène du jeu-vidéo. (@humanoides_FR).

Les internautes se passionnent pour la discussion surréaliste entre deux intelligences artificiellesIl s’agit de deux Google Home, des boîtiers intelligents destinés aux maisons connectées. Au menu de leurs échanges suivis par plus de deux millions de personnes sur Twitch : musique, cinéma, amis et bien d’autres choses. (@franceinfo).

#Ville

« Smart cities » : un mauvais terme bien commodePersonne n’aime le terme « smart cities » dont nous savons tous qu’il provient des grosses boîtes de technologie qui s’en sont servi pour convaincre les villes d’accepter leurs produits en jouant sur le côté attrayant de tout ce qui prétend, grâce à la techno, être « smart », (c’est-à-dire aussi « malin » qu’« intelligent »). La réticence, voir le rejet du terme, est fréquente, à juste titre. « Il va sans dire que nous voulons l’intelligence, mais je ne veux pas que ma vie soit réglée par des algorithmes », a résumé Peter Madden, responsable du centre londonien Future Cities Catapult dans une conférence donnée à Barcelone en 2014. La cause est entendue aujourd’hui : plus personne ne veut d’une ville entièrement commandée par la technologie d’IBM, de Cisco, de Schneider Electric ou de Huawey et dont les données sont conservées ailleurs. Même ces compagnies n’osent plus y prétendre. (@LeMonde).

Prospective, Smart city : au-delà de l’effet de mode, quelles réalités ? Pour Jean-François Soupizet, auteur de l’article « Les villes intelligentes, entre utopies et expérimentations », publié dans la Revue Futuribles (aout 2016), en matière écologique les villes intelligentes apparaissent à la fois comme un problème et une solution. En effet, elles représentent 3% de l’espace géographique et consomment environ 75% des ressources naturelles. Cela représente un problème, dans la mesure où elles dévorent l’écosystème et ont un impact environnemental important. Beaucoup de questions, y compris démographiques, de migration et d’inégalités se manifestent là aussi de manière particulièrement importante au sein des villes. A titre d’exemple, l’Ile de France représente plus du tiers de la richesse totale du pays. (@Filiere_3E).

Todo list 2017 : villes et entrepreneurs, en route pour la smart city2017 est un tournant pour le marché de la smart city. Conformément à la loi pour une République numérique, toutes les villes françaises de plus de 3 500 habitants devront se lancer au cours de prochains mois, si ce n’est déjà fait, dans l’ouverture de leurs données publiques. Objectif pour elles : être prêtes en octobre 2018, date butoir fixée par le texte. Ce seront autant de nouveaux business pour les entreprises capables de créer des services innovants à partir de ces data mais aussi l’occasion pour les communes tricolores de se lancer dans la smart city et de s’intéresser aux offres du marché. Le JDN a repéré les principaux défis à relever et les opportunités à creuser cette année pour les villes comme pour les entreprises. (@journaldunet).

Les « smart cities », ou l’usage des TIC au service du développement urbainRendre les villes « intelligentes » par le biais des technologies de l’information et de la communication demeure ces dernières années une perspective incontournable pour de nombreuses collectivités. Les « smart cities », ou villes intelligentes, sont désormais hissées au rang de modèle à suivre pour les décideurs publics et déterminent de plus en plus les stratégies de développement urbain. Si les communications politique et professionnelle qui entourent ces projets sont pour le moins favorables, il faut raison garder et ne point penser qu’une telle démarche ne présente aucunes limites voire aucuns risques pour les communes et intercommunalités. (@AgoraVox).

#CES2017

Cinq choses à savoir sur la voiture de demain. « Faisons en sorte que nos enfants n’aient jamais à apprendre à conduire ! » La formule lancée par Jen Hsung-Huang, P-DG du leader mondial des processeurs graphiques Nvidia, résume bien l’obsession des professionnels de l’automobile au CES 2017. La « conduite autonome » est en effet l’un des sujets chauds de cette édition. Il y a quelques années, les voitures n’avaient rien à faire à l’événement mondial de l’innovation technologique. Mais depuis que, dans la roue d’Elon Musk et de ses Tesla 100% électrique, la Silicon Valley s’est mise en tête de concurrencer Detroit, les bagnoles grignotent chaque année davantage d’espace au CES de Las Vegas.  Cette année, pas moins de 500 sociétés de l’auto-tech y sont présentes ! Tous les grands noms du secteur sont au rendez-vous, ainsi que leurs équipementiers de premier rang Bosch, Delphi, Continental, Valeo… Sans oublier le nouveau concurrent de Tesla, Farady Future, qui a dévoilé son modèle FF91, promis pour 2018. Bien décidés à ne pas se laisser manger de la laine sur le dos par les Google, Apple et autres Uber de la planète, ces champions ont dévoilé leurs « concept cars », proposé des essais de leurs prototypes 100% autonomes, et rivalisé d’annonces. Résumé en 5 points de l’état de l’art. (@LObs).

#Politique

Politique et réseaux sociaux : à quoi ressemble la vie numérique d’un élu ? Comment communique-t-on sur Facebook, Twitter ou Instagram lorsqu’on est un élu ? Que disent-ils (et pourquoi) ? Les réseaux sociaux sont-ils un simple outil de communication ou le marqueur d’une véritable évolution de leur rapport aux citoyens ? Plus encore : les réseaux rebattent-ils les cartes du jeu politique ? @RSLNmag a rencontré plusieurs élus pour échanger autour de ces questions. Regards croisés sur leurs vies numériques.

Le numérique en campagne : Open data, le nouveau digital washing des candidatsPour afficher une image de modernité teintée de numérique, les candidats en lice pour la Présidentielle proposent tous l’obligation généralisée de l’« open data » pour l’administration publique. Outil de transparence et contre-pouvoir citoyen, chacun affirme qu’il sera LE candidat à faire aboutir cette ouverture de l’Etat. (@LUsineDigitale).

Les campagnes électorales à l’heure des réseaux sociauxLes médias de masse, télévision, radio, presse écrite ont longtemps structuré le débat public et façonné les opinions des citoyens. Aujourd’hui Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat ou les chaines YouTube sont en passe de les supplanter. Comment la politique s’adapte-t-elle à cette révolution ? (@franceculture).

#Media

Mediacités, site d’investigation locale. Sorti depuis le 1er décembre à Lille, Mediacités est un nouveau site d’enquête et d’investigation locale. L’objectif de la rédaction est de traiter des sujets portant sur la politique, l’économie, l’environnement, la culture ou encore les enjeux sociaux en réalisant une enquête approfondie par semaine. De nouvelles villes, comme Toulouse, Nantes ou encore Lyon, auront également leur propre version de Mediacités. Le projet est porté par sept personnes, anciens membres de l’Express qui ont quitté le groupe lorsqu’il a été racheté par Patrick Drahi, patron de SFR. Entretien avec Nicolas Barriquand, l’un des fondateurs de ce nouveau média. (@PresseCitron).

#Donnee

La RATP ouvre ses données en temps réel. Connaître l’emplacement exact de son métro, son bus et son tramways. Cela est désormais possible pour certains. Depuis mardi, la RATP met à disposition des développeurs, étudiants et chercheurs l’ensemble de ses données en « temps réel » sur la circulation des transports sur Paris et sa proche banlieue, rapporte jeudi 5 janvier Le Monde. Ces données servent à Google Maps, Moovit ou encore Citymapper pour planifier les trajets, rappelle le quotidien. Mais elle étaient obligées d’utiliser des horaires théoriques, ce qui ne leur permettaient pas d’être très précis. (@LExpress).

#Revenu

Le revenu universel, oui, mais il faut rester réaliste. Par Daniel Cohen. « Etablir un revenu de base inconditionnel pour tous, octroyé à tout individu, dès sa naissance, sans aucune condition de statut familial ou professionnel. Le principe, révolutionnaire, étant que l’on aurait droit à ce revenu d’existence parce qu’on existe, et non pour exister. » Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde diplomatique, avait ainsi résumé, dans un article publié en 2000, l’enjeu du revenu de base. Le thème a brutalement resurgi dans le débat public. La Finlande a lancé une vaste expérimentation. Le département de la Gironde s’y est engagé aussi. Un rapport du Sénat lui a été consacré. Parmi les candidats à la primaire, Benoît Hamon et Manuel Valls s’y sont déclarés tous deux favorables. Le revenu de base a cette particularité d’avoir des défenseurs enthousiastes aussi bien à droite qu’à gauche. Aux Etats-Unis, Milton Friedman et James Tobin, l’un monétariste l’autre keynésien, l’ont tour à tour défendu. A lire aussi : 2016, l’année du revenu universel (@LObs).

06 Jan

Régions.news #262 – Edition du vendredi 6 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. La mer de Ross en Antarctique, le 12 novembre 2016. (Photo Mark Ralston / SIPA / AP). A lire : Sur le Web, une vidéo vue 3 millions de fois prétend que des bases militaires nazies et un monde paranormal seraient cachés sous les glaces. Son auteur serait-il complètement givré ? (@Franceinfo).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Le Liberté Living-Lab, pépinière pour jeunes entreprises, vient de s’installer dans un immeuble du quartier du Sentier à Paris. Cet incubateur nouveau genre n’accueille que les startups qui ont pour projet de contribuer au bien commun. Les entreprises obnubilées par la croissance de leur chiffre d’affaires sont, elles, déclarées persona non grata. C’est donc sans surprise que l’équipe de Bob Emploi s’est installée dans le bâtiment. Partenaire avec Pôle emploi, Bob Emploi souhaite faire baisser le chômage grâce à un site censé révolutionner la mise en relation des demandeurs d’emploi avec les employeurs. (@cafebabel_FR).

♦ La start-up rennaise Klaxoon est à nouveau primée au CES de Las Vegas, avec son nouvel outil en ligne, The Loop. Il permet, sur la base d’un simple réseau wifi, de connecter tous les membres d’une assemblée.
Lire sur le Blog Soyons smart! (@france3Bretagne). A noter : Trente-sept start-up de Toulouse et Montpellier seront présentes au CES 2017. (@France3MidiPy).

#Economie

♦ A l’émission « Quatre Vérités » de France 2, Jean-David Chamboredon, coprésident de France Digital, explique que « le phénomène de plateformisation autrement dit uberisation est un phénomène inéluctable ». Il estime que dans « le cas d’Uber, on a des chauffeurs insatisfaits, une qualité de service qui va s’en ressentir et une plateforme, peu attentive à ses contributeurs, qui va finalement perdre pied. Uber a peut-être fait une erreur tactique en France ». (@Franceinfo).

#Agriculture

♦ Ces start-up françaises qui révolutionne l’agriculture. Il y a quelques mois, un gigantesque conteneur, baptisé cooltainer, a été installé dans le parc de Bercy à Paris. A l’intérieur, 3 600 plants de fraisier, maintenus à une température constante et alimentés en lumière par des LED basse consommation. L’air y est filtré et recyclé, le taux d’humidité fixé à 80 %. Des bourdons assurent même la pollinisation… (@LesEchos).

#Ville

♦ Au XXIème siècle, l’urbanisation croissante et la surpopulation font de la voiture privée l’un des fléaux des villes. La ville de Helsinki projette en effet de retirer les voitures personnelles d’ici 2025, et d’ajouter d’ici 2030, près de 250 000 voitures électriques, pour atteindre un bilan neutre en carbone d’ici 2050. Ainsi pour faciliter la mutation, la nouvelle application mobile Whim permet à l’usager, pour un abonnement mensuel de 249$, d’avoir librement accès à tous les moyens de transports disponibles : du vélo au taxi, en passant par les transports en commun. A lire aussi : La Finlande commence à expérimenter le revenu universel. Ainsi deux mille demandeurs d’emploi âgés de 25 à 58 ans ont été tirés au sort pour percevoir 560 euros par mois.

image004Légende. Photo Google. A lire : Réalité virtuelle : fiction ou réalité ?

#CES2017

♦ Le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, le plus grand salon high tech au monde, a ouvert ses portes, pour sa cinquantième édition, du 5 au 8 janvier. Tout comme en 2016, l’automobile sera une nouvelle fois au cœur de l’actualité du salon avec les voitures sans conducteur. Neuf constructeurs seront présents sur place et présenteront des nouveautés dans trois domaines-clés : voiture connectée, voiture sans conducteur, et interfaces intelligentes. (@Franceinfo).

♦ Les grandes tendances à surveiller de près au CES 2017 (telle que les définies le site @LUsineDigitale). Un nouveau développement de l’intelligence artificielle (IA) et le machine learning (apprentissage de la machine) vont permettre une utilisation intuitive des applications et un accès à de nouveaux services. Directement liée à l’essor de l’IA, nous assistons à une croissance exponentielle du nombre de robots de service comme de robots compagnons à forme humaine. Elles avaient joué les vedettes en 2016, la réalité virtuelle et la réalité augmentée envahissent aujourd’hui nos vies quotidiennes et devraient révolutionner la manière de consommer comme de travailler. Nous constatons aussi qu’avec l’essor de la ville intelligente et des objets connectés, un nouvel écosystème se construit autour des plateformes informatiques. Avec cette transformation numérique profonde, les industriels deviendront des prestataires de nouveaux services connectés. Mais le plus grand défi à relever pour l’Internet des objets est celui de la protection des données personnelles de leurs utilisateurs. A lire aussi : Les cinq raisons pour lesquelles le CES 2017 sera certainement un grand cru (@PresseCitron) et Quinze start-up françaises de l’Internet des Objets enchantent Las Vegas (@LaTribune).

♦ « La France représente la 3ème délégation mondiale avec 275 entreprises exposantes, après les États-Unis et la Chine. Elle est la première délégation mondiale présente sur l’Eureka Park (espace réservé aux jeunes entreprises innovantes) avec 32 % des start-up, devant les États-Unis, Israël, la Corée du Sud ou encore la Chine », précise Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation. Les entreprises françaises y sont donc devenues incontournables. Une présence dopée notamment par l’appui de la French Tech, le label numérique lancé par le gouvernement en 2014. Ce salon international est le rendez-vous obligé des entrepreneurs et des politiques. Il est à noter que ce sont plus de 7.500 journalistes internationaux qui se déplacent au CES, soit davantage qu’aux jeux Olympiques (5 800 en 2016). A lire : FrenchTech : Les treize startups françaises incontournables du CES 2017 (@bymaddyness) et Les sept conseils des vieux loups de la high-tech aux jeunes pousses de la French Tech (@20minutes).

#Citation

♦ « Les hommes éveillés n’ont qu’un monde, mais les hommes endormis ont chacun leur monde. »  Héraclite d’Éphèse, philosophe (544 – 480 av. J.-C.)

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 31 décembre 2016 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Journalisme : les leçons à tirer de 2016 ; – Les plus virulents critiques de fake news en sont aussi auteurs ! Ici le Guardian en flagrant délit ; – Les chat-fictions, la littérature adaptée à la génération Snapchat ; – Les bots vont tuer sites et applis ; – Ce que Nice Matin a appris de 12 mois de journalisme de solutions.

Régions.news vous souhaite ses meilleurs vœux pour 2017

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. A Choisy-au-Bac (Oise), le 1er janvier 2017. (Photo Maxppp). A voir : La France givrée en 17 photos (@Franceinfo).

#Entreprise

En sursis, Morning reste ferme sur son projetLes Toulousains de Morning sont, pour l’instant, tirés d’affaire. Après avoir vu ses activités suspendues par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution), l’autorité a finalement levé son interdiction de fonctionnement pour la start-up, le 29 décembre dernier. Dans un document, l’ACPR indique que la Fintech française, dont l’ambition est de devenir une «néobanque», a apporté les financements nécessaires sur le compte de cantonnement. Les 500 000 euros prélevés sur ce compte bloqué, ont bien été reversés, a constaté l’Autorité. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

Japon : une intelligence artificielle est capable de remplacer 34 assureurs. Les travailleurs vont-ils se faire remplacer par des robots ? En tout cas cela en prend le chemin. Au Japon, une société d’assurance a annoncé se séparer ce mois-ci de 34 salariés pour les remplacer par… une intelligence artificielle. L’assureur Fukoku Mutual Life a annoncé s’être doté du logiciel « Watson Explorer » d’IBM, afin d’enregistrer et de classifier les données clients, de quoi rembourser plus rapidement les clients. La société espère réaliser ainsi un gain de productivité de 30%. La spécificité de cet outil est que, pour la première fois, la technologie remplace un « col blanc », autrement dit un employé qualifié. L’équipement a coûté 200 millions de yens à l’entreprise selon le site d’information Quartz, soit 1,6 million d’euros. Ainsi que des frais de maintenance, chiffrés à 120.000 euros par an. L’investissement devrait s’avérer rentable dès la deuxième année, car, en se séparant de 34 salariés, Fukoku Mutual Life réalise des économies d’environ un million d’euros en salaires chaque année . (@latribune).

Alexa, l’assistant intelligent d’Amazon, étend son empireAlexa, l’assistant vocal personnel d’Amazon, émerge déjà comme le grand vainqueur de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES), le plus grand salon mondial dédié à l’électronique grand public. « Alexa dispose aujourd’hui de 7.000 compétences différentes créées par les développeurs », explique Mike George, responsable du produit chez Alexa. De nombreux fabricants ont tous choisi de recourir à la technologie d’Amazon pour apporter une dose d’intelligence artificielle à leurs appareils. Lancé en 2014, Alexa reconnaît la voix de ses propriétaires et sait converser avec eux pour les aider dans leur vie quotidienne, pour commander des objets connectés, lancer des achats sur Internet ou lire un résumé des informations le matin. Elle trouve naturellement sa place dans les objets connectés. Il s’agit en cela d’un rival de Siri, présent sur les iPhone et autres appareils Apple, mais aussi de Google Assistant et de Cortana, de Microsoft. (@LesEchos).

Un algorithme pour remplacer le président d’un des plus grands fonds spéculatifs au monde ? À 67 ans, Ray Dalio pense à sa succession. Le président-fondateur de Bridgawater Associates, l’un des plus puissants fonds spéculatifs de la planète, aurait pu passer le relais à l’un de ses 1 200 employés. Que nenni ! Pour diriger la firme qui brasse 160 milliards de dollars, le New Yorkais ne fait confiance à personne. Si bien qu’il a sommé une armée d’ingénieurs de construire d’ici cinq ans un algorithme suffisamment intelligent pour le seconder, voire prendre les rênes de l’entreprise à sa place. La troupe est commandée par David Ferrucci, ancien d’IBM qui a participé au développement de Watson, la première machine à avoir remporté un quizz télévisé.  (@France24).

Le monde selon Google et Facebook. Les algorithmes sont les nouveaux maîtres de la quatrième révolution industrielle. Ces formules mathématiques, conçues pour prendre des décisions sans intervention humaine, servent les objectifs de ceux qui les programment. Leur omniprésence inquiète car, entre les mains des tout-puissants Google, Facebook, Apple et consorts, ils s’érigent en juges autoproclamés du bien et du mal et nous imposent la vision du monde de la Silicon Valley. (@LHebdo).

#Economie

Un chauffeur VTC (LeCab) requalifié en salarié : quel impact pour le modèle Uber ? C’est une première en France. Un chauffeur VTC, partenaire d’une plateforme mettant en relation passagers et voitures de transport avec chauffeur (VTC) type Uber vient d’être requalifié en salarié par le Conseil des Prud’hommes de Paris. Concrètement, dans un jugement prononcé au mois de décembre 2016 et consulté par La Tribune, le conseil a estimé que la clause d’exclusivité imposée au chauffeur par Le Cab caractérisait un lien de subordination, et que le statut du chauffeur, entrepreneur indépendant, relevait par conséquent du salariat. Contactée jeudi par La Tribune, l’entreprise n’était pas joignable pour commenter cette information. Dans le détail, le demandeur faisait valoir trois points pour faire requalifier son statut d’indépendant en salarié, explique Maître Arthur Millerand, l’avocat du chauffeur. Tout d’abord, une clause d’exclusivité était imposée par la plateforme étant donné que le chauffeur n’avait pas le droit de conduire pour une autre plateforme, ni d’avoir une clientèle personnelle. Ensuite, la plateforme incitait fortement le chauffeur à conduire à certains horaires, que le chauffeur était contraint de suivre s’il ne voulait pas faire une croix sur son chiffre d’affaires. Enfin, le chauffeur dénonçait également le « pouvoir disciplinaire de la plateforme », à savoir, le fait d’en être déconnecté s’il n’acceptait pas la course dans un certain délai. (@latribune).

#Blockchain

Etat des lieux et prospectiveC’était le mot magique de 2016 ; cristallisant tous les fantasmes, se parant de mille vertus, la «blockchain» a probablement atteint pendant l’année le pic de la hype, avec le deep learning et après le big data et l’IoT, so 2015. Mais que se cache-t-il réellement derrière ce terme, où en est la technologie et que pouvons-nous en attendre en 2017 ?  (@ethereum_france).

#Publicite

En menaçant les cookies, Bruxelles inquiète l’industrie publicitaireLa mesure est loin d’être effective, mais sa perspective fait déjà trembler l’industrie de la publicité tout entière. Dans un projet de règlement, Bruxelles envisage d’obliger les opérateurs au blocage par défaut des «cookies tiers», ces petits fichiers déposés dans l’ordinateur des internautes qui permettent de les identifier et de reconnaître leurs habitudes. Ne sont pas visés les cookies placés par un éditeur de site pour reconnaître ses visiteurs et, par exemple, leur épargner de retaper un mot de passe à chaque visite. Ces cookies-là font l’objet d’une demande expresse, avec une fenêtre ou un bandeau qui s’ouvre sur l’écran lors d’une première visite. Ils sont sous le régime d’une loi en place en France depuis 2011, qui pose le principe du consentement préalable de l’internaute pour l’utilisation de cookies et oblige à lui communiquer les informations relatives à leur utilisation. A lire : Le marché des données marketing pèse 1,7 milliard d’euros en France (@Le_Figaro).

#MediaSocial

Un « ami Facebook » n’est pas automatiquement un « ami », selon la Cour de cassationUn « ami Facebook » est-il vraiment un ami ? La question est aussi ancienne que le réseau social – sur lequel il est commun d’avoir plusieurs centaines d’« amis », et où se mélangent proches, membres de la famille, et relations de travail dans le fil d’actualité. La Cour de cassation a rendu publique, jeudi 5 janvier, une réponse toute juridique à cette question, estimant dans un arrêt que « le terme d’ami employé pour désigner les personnes qui acceptent d’entrer en contact par les réseaux sociaux ne renvoie pas à des relations d’amitié au sens traditionnel du terme ». Comme le rappelle le professeur de droit Bruno Dondero, la Cour avait été saisie du dossier d’un avocat au barreau de Paris, visé par une procédure disciplinaire. Ce dernier avait été sanctionné par le Conseil de l’ordre des avocats, mais il contestait cette décision, arguant notamment que des membres de la formation l’ayant sanctionné étaient « amis Facebook » avec des personnes impliquées dans le dossier, dont la plaignante. (@Pixelsfr).

#Television

La BBC est-elle allée trop loin avec le sketch « Real Housewives of ISIS » ? L’émission « Revolting » n’a pas raté sa rentrée sur la BBC 2. Ce show satirique, une sorte d’« Action discrète » ultrapolitisée ou de « Petit Journal » vraiment impertinent, drapé dans l’humour britannique le plus noir et corrosif, a diffusé plusieurs sketchs lors de son premier épisode, le 3 janvier. L’un d’eux a particulièrement intéressé, voir obsédé le commentariat d’Internet. The Real Housewives of ISIS est une parodie de The Real Housewives, une télé-réalité américaine qui suit la vie sociale de riches femmes au foyer, qui ne font que parler de leurs problèmes de cœur, se critiquent, vont au restaurant, se critiquent, boivent du Chardonnay et se réconcilient. Dans le sketch de « Revolting », les codes restent exactement les mêmes. Les Américaines fortunées et désœuvrées sont remplacées par des femmes de djihadistes. (@Big_Browser).

#Presidentielle2017

Qui est Charlotte Marchandise, la candidate des internautes ? A 42 ans, Charlotte Marchandise vient de gagner la primaire citoyenne organisée en ligne par la Civic Tech laprimaire.org. L’objectif ? Renouveler le personnel politique, imposer un candidat nouveau, hors des partis, face aux ténors que sont François Fillon, Marine Le Pen et les autres. Mais qui est Charlotte Marchandise et quelles idées porte-t-elle ? Entretien. (@latribune).

05 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 5 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Le Canada teste une intelligence artificielle pour détecter les mensonges. Les robots s’attaquent aux mensonges. L’agence des services frontaliers canadiens teste actuellement une machine d’intelligence artificielle nommée Avatar (Automated Virtual Agent for Truth Assessments in Real Time) pour aider les douaniers à contrôler les voyageurs en cas de doute sur leur motivation à venir sur le territoire. « Avatar est un guichet, comme on en trouve dans les zones d’enregistrement dans un aéroport ou une caisse automatique dans un supermarché » précise le professeur de management des systèmes d’information à l’université de San Diego Aaron Elkins. « Cependant, ce guichet possède un écran facial qui pose des questions aux voyageurs et peut détecter des changements physiologiques ou comportementaux pendant l’interrogatoire. Le système peut détecter des changements dans les yeux, la voix, les gestes et la posture pour déterminer des risques potentiels. » (@latribune).

#CES2017

Le CES de Las Vegas, 50 ans d’innovation. Le Consumer Electric Show (CES) de Las Vegas souffle cette année sa 50ème bougie : – Le magnétoscope, l’acte fondateur du CES en 1970 ; – Les années 1980 marquées par les premiers ordinateurs et le caméscope ; – Le DVD et la télévision HD, innovations phares des années 1990 ; – X-Box, Blu-ray, télévision 3D… Le nouveau millénaire débute en trombe ; – L’IoT, la réalité virtuelle et la voiture autonome, tendances actuelles. (@frenchweb).

Quinze start-up françaises de l’Internet des Objets enchantent Las Vegas. Le Consumer Electronics Show de Las Vegas, qui ouvre ses portes au grand public aujourd’hui, a consacré une trentaine d’entreprises françaises parmi les plus innovantes du salon. La plupart basent leur innovation sur l’internet des objets. Les 15 entreprises sont : 42 Tea et sa box référence en matière de thé, Cosmo Connected et son gyroscope pour motard, Joy et sa montre connectée pour jeunes enfants, Lovebox et sa boite en bois connectée qui reçoit des messages, Miliboo et son miroir connecté sous Android, PKvitality et ses marqueurs physiologiques, Plume Labs et son boitier à mesurer en temps réel la pollution de l’air, SevenHugs et sa télécommande géolocalisée, UrbanHello et son objet dédié au sommeil des tous-petits, Wistiki et son retrouve tout, Yumii et soncompagnon virtuel pour personnes âgés, Hap2U et ses sensations tactiles sur les écrans de tablettes et de smartphone, In&Motion et son airbag pour skieur, Klaxoon et son écran de travail, Wair et son masque filtrant. (@EchosBusiness). A lire aussi : Les huit meilleures innovations françaises (@latribune).

#Sante

Télémédecine : les startups françaises entrent en compétition. Au CES de Las Vegas, Visiomed a dévoilé Visiocheck, une « station de télémédecine mobile » de moins de 300 grammes. Il va entrer en concurrence avec plusieurs startups françaises, dont H4D et Parsys qui commencent à déployer leurs cabines et autres stations de télémédecine en France. Ce marché tarde toutefois à décoller dans l’Hexagone. (@latribune).

Les Bordelais de SimforHealth utilisent la VR pour former des médecins. L’entreprise bordelaise, lancée en 2008 par Interaction Healthcare, agence Web spécialisée dans le secteur de l’e-santé fondée en 2008 par Jérôme Leleu et Danielle Villedieu, présentera au CES 2017 une expérience de réalité virtuelle destinée à préparer les étudiants de médecine à des cas d’urgence. Sur le stand de la start-up, situé dans l’espace «Health & Wellness», les visiteurs du CES de Las Vegas auront l’opportunité d’être immergés dans un hôpital à l’aide d’un casque HTC Vive. Dans la peau d’un médecin, ils seront alors confrontés à un cas clinique d’urgence en pneumologie, avec un patient se plaignant de douleurs thoraciques. «L’immersion dans un univers 3D est particulièrement favorable à l’apprentissage de la gestion du stress et à la prise de décision rapide», explique Sophie Campion, pharmacien et chef de projet international chez SimforHealth. (@frenchweb).

#ObjetConnecte

Pourquoi la marque Withings va disparaître au profit de Nokia. C’était la pépite française spécialisée dans les objets connectés de santé. Surprise, en avril dernier, elle tombe dans l’escarcelle du géant finlandais Nokia Technologies, pour 170 millions d’euros. S’il n’a jamais été publié, le chiffre d’affaires 2015 de Withings avoisinerait les 100 millions d’euros. Preuve de la difficulté à faire émerger une licorne française de la santé connectée. Avec ce rachat, Nokia signe alors son retour sur le marché des produits grand public. Mais il révèle la difficulté à faire émerger une licorne française de la santé connectée. Or, selon nos informations, la marque Withings pourrait bien disparaître cette année des montres, balances, tensiomètres et capteurs d’activités connectés qui ont fait sa réputation. La marque de sa nouvelle maison-mère, Nokia, sera apposée à la place. (@Challenges).

La sécurisation de l’IoT devient une urgence politique. Les attaques massives qui ont touchées Dyn en octobre 2016 et la coupure de près d’un million de modems en Allemagne le mois suivant ont toutes deux la même origine : des failles de sécurité d’objets connectés à l’IoT. Le mode opératoire, qui consiste en la combinaison d’objets facilement piratables dans des botnets géants servant à perpétrer des attaques DDoS sur des serveurs et autres infrastructures du net, a révélé ces failles. La simplicité avec laquelle ces mêmes objets ont pu être détournés laisse envisager des conséquences plus néfastes encore. Kevin Fu, un professeur en science informatique de l’université du Michigan et spécialiste en cyber sécurité, dénonce dans la MIT technology review l’existence d’un risque « important et en pleine progression ». Ces objets connectés à l’IoT sont de plus en plus utilisés dans des lieux « potentiellement à risque » comme les hôpitaux, et ce sans que leur sécurité ne soit garantie face à des tentatives de hacking. Un constat alarmant qui interpelle le politique. Et si tous sont d’accord sur la nécessité d’une action et de la mise en places de normes, persiste la question des moyens et de la forme. Kevin Fu préconise la mise en place d’une chaîne de test avant l’arrivée sur le marché de nouveaux objets connectés, à l’image des crash-tests dans l’industrie automobile. Cette solution devant permettre d’évaluer la résistance aux attaques informatiques des futurs objets de l’IoT. (@RSLNmag).

#Commerce

Huit centres commerciaux parisiens vont tester une cabine d’essayage intelligente. Les centres commerciaux Les 4 Temps, Aéroville, Carrésénart, Forum des Halles, Parly 2, Rosny 2, So Ouest et Vélizy 2 testeront les mercredi 11, samedi 14 et dimanche 15 janvier « la Size Machine », un scanner corporel qui calcule de manière exacte les mensurations des shoppers pour faciliter leurs achats pendant le rush des soldes. La « Size Machine » a pour ambition de révolutionner le shopping et de mettre fin aux files d’attente devant les cabines d’essayage. Accueillis par une hôtesse, les participants, idéalement vêtus de leurs tenues ajustées, pour faciliter le calcul des mensurations, sont invités à retirer leur manteau et leur pull. Une fois le client entré dans la cabine et placé sur un plateau rotatif, bras en l’air et à l’horizontal, le scan corporel peut démarrer. En 30 secondes, grâce à des calculs précis, la cabine détermine les mensurations des visiteurs et génère un modèle 3D avec l’ensemble des mesures, ainsi que la morphologie. (@Emarketing_fr).

#Monnaie

Le bitcoin frôle des niveaux inédits, puis se crashe. Après avoir dépassé les 1.100 dollars, la monnaie virtuelle s’est effondrée sous les 1.000 dollars ce jeudi sur le Bitcoin Price Index (BPI), moyenne des plateformes d’échange de bitcoins dans le monde. En une journée, cette crypto-monnaie est passée de « monnaie refuge » à son exact inverse et a donc confirmant ainsi sa réputation sulfureuse. Malgré cela, le bitcoin est sur une trajectoire ascendante qui en a fait la devise la plus performante de 2016, après avoir subi des fortunes très diverses depuis sa création en 2009. Après son record BPI de 1.165,89 dollars atteint en 2013, il a perdu les trois quarts de sa valeur puis a beaucoup fluctué. En août, des informations selon lesquelles des pirates informatiques avaient dérobé des bitcoins pour des dizaines de millions de dollars avaient provoqué une chute de près de 20% du cours. (@LesEchos).

La websérie pour tout comprendre au Bitcoin et à la Blockchain. Après une hausse de 120% en 2016, le bitcoin a franchi lundi 2 janvier la barre symbolique des 1.000 dollars pour la première fois depuis trois ans. Ce succès, qui porte sa capitalisation boursière à désormais 12 milliards de dollars, n’aurait pas été possible sans la technologie Blockchain. Pour décrypter les enjeux économiques et pratiques de cette révolution silencieuse, l’Ecole des Technologies Numériques Appliquées (ETNA) et le groupe SII ont lancé une websérie intitulée « Blockchain Révolution », une sorte de « MOOC ».  Au total, ce sont 7 épisodes de 30 min à 1 heure environ, diffusés depuis mi-décembre, à regarder depuis son canapé chaque jeudi. Une inscription (gratuite) sur le site est nécessaire pour avoir accès aux vidéos. (@EchosStart).

#Transport

Faraday Future et les start-up chinoises à l’assaut de Tesla. Quoi de mieux que de « vendre » sa voiture en la testant face à ses concurrents ? C’est ce qu’a fait la start-up chinoise Faraday Future mardi en présentant sa nouvelle voiture FF91, un hypercar 100% électrique, qui s’est livré en direct à un test de démarrage face aux Ferrari, Tesla et autres Bentley. Bilan : avec 2,4 secondes pour parvenir à une vitesse de 100 km/h, le bolide aux 1.050 chevaux s’impose comme le plus rapide de sa catégorie, assurent ses dirigeants. La FF91, dont un premier concept avait été présenté l’an passé à Las Vegas, sera commercialisée à partir de 2018, pour un prix encore inconnu, mais qui vise clairement le très haut de gamme. Principaux atouts du bolide : une autonomie de 378 miles (600 km en réel), une batterie de 130 kw/heure, et une bardée de capteurs – 1 lidar, 13 radars, 10 caméras… -, capables de garer la voiture en mode 100% autonome. « La disruption nous guide à tous les niveaux. Nous repensons l’automobile », lance Nick Sampson, vice-président de Faraday Future. (@LesEchos).

#Terrorisme

Telegram veut bannir Daech : une stratégie pleine de trous Le 27 décembre, la chaîne officielle « Telegram News », l’une des plus suivies de la plateforme, annonce la création d’ISIS Watch, Isis étant l’acronyme anglais désignant Daech, le groupe État islamique. Cette nouvelle chaîne, officielle elle aussi, publie un rapport quotidien et mensuel du nombre de canaux ou de bots pro-Daech bannis de la messagerie sécurisée. Elle invite également les utilisateurs à signaler la propagande de l’État islamique aux modérateurs de Telegram pour faciliter les suppressions. (@LExpress).

#Piratage

Les avions, prochaine cible des hackers ? Face à la multiplication des cyberattaques, des experts s’interrogent sur la sécurité aérienne. Le stratège en chef de la cybersécurité de Venafi, Kevin Bocek, a déclaré à ZDNet que dans de nombreux cas, les systèmes informatiques de l’aviation sont « plus vulnérables à l’attaque que ceux utilisés dans les banques et le commerce de détail ». Pour lui, les avions sont de « grands appareils mobiles volants » et par conséquent de vraies cibles avec le développement de l’IoT : « L’aviation ferait bien de tirer les conséquences de l’attaque récente sur les appareils connectés à Internet ou des hacks sur les voitures connectées. Nous devons envisager que les attaquants peuvent s’infiltrer dans les réseaux de contrôle de la circulation aérienne, des compagnies aériennes, et même des avions. » Des entreprises comme Boeing et Rambus travaillent ensemble pour développer des mesures contre les cyberattaques et empêcher l’exploitation des vulnérabilités du système. (@RslnMag).

#Rumeur

Fausses rumeurs de mort sur Internet : quel intérêt, quels risques ? C’est la dernière victime en date d’un « « jeu » vieux comme le web : Omar Sy a été donné pour mort par des internautes, qui ont créé et propagé à dessein une rumeur lundi 26 décembre. Que risquent-ils ? Et pourquoi agissent-ils ? @Franceinfo a interrogé des spécialistes de la question.

#Finance

Les géants de la tech assoient leur emprise sur Wall Street (@LesEchos).

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04 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 4 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CES2017

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Le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, organisé par l’association américaine des technologies grand public (CTA), a ouvert ses portes, pour sa cinquantième édition, du 5 au 8 janvier. Tout comme en 2016, l’automobile sera une nouvelle fois au cœur de l’actualité du salon avec les voitures sans conducteur. Neuf constructeurs seront présents sur place et présenteront des nouveautés dans trois domaines-clés : voiture connectée, voiture sans conducteur, et interfaces intelligentes. (@Franceinfo).

Les grandes tendances à surveiller de près au CES 2017 (telle que les définies le site @LUsineDigitale). Un nouveau développement de l’intelligence artificielle (IA) et le machine learning (apprentissage de la machine) vont permettre une utilisation intuitive des applications et un accès à de nouveaux services. Directement lié à l’essor de l’IA, nous assistons à l’expansion du marché des robots de service comme des robots compagnons à forme humaine. Elles avaient joué les vedettes en 2016, la réalité virtuelle et la réalité augmentée envahissent aujourd’hui nos vies quotidiennes et devraient révolutionner la manière de consommer comme de travailler. Nous constatons aussi qu’avec l’essor de la ville intelligente et des objets connectés, un nouveau écosystème se construit autour des plateformes informatiques. Avec cette transformation numérique profonde, les industriels deviendront des prestataires de nouveaux services connectés. Mais le plus grand défi à relever pour l’Internet des objets est celui de la protection des données personnelles de leurs utilisateurs. A lire aussi : Les cinq raisons pour lesquelles le CES 2017 sera certainement un grand cru (@PresseCitron) ; Intelligence artificielle, réalité virtuelle… les tendances high-tech qui marqueront 2017 (@FigaroTech).

« La France représente la 3e délégation mondiale avec 275 entreprises exposantes, après les États-Unis et la Chine. Elle est la première délégation mondiale présente sur l’Eureka Park (espace réservé aux jeunes entreprises innovantes) avec 32 % des start-up, devant les États-Unis, Israël, la Corée du Sud ou encore la Chine », précise Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation. Les entrerpises fraçaise y sont devenues incontournables. Une présence dopée notamment par l’appui de la French Tech, le label numérique lancé par le gouvernement en 2014. Ce salon internationale’est un rendez-vous incontournable pour les entrepreneurs comme pour les politiques. A noter que ce sont plus de 7.500 journalistes internationaux qui se déplacent au CES, soit davantage qu’aux jeux Olympiques (5.800 en 2016). A lire : FrenchTech : Les 13 startups françaises incontournables du CES 2017 (@bymaddyness) et Sept conseils des vieux loups de la high-tech aux jeunes pousses de la French Tech (@20minutes).

La French Tech a changé de dimension en 2016 Trois levées de fonds majeures, quatre mariages d’ampleur et… un enterrement avec le placement en liquidation judiciaire de Viadeo, racheté par le groupe Le Figaro pour la bagatelle de 1,5 million d’euros. Un vent nouveau souffle sur l’écosystème français des start-up porté par le volontarisme du gouvernement et le dynamisme décomplexé de la nouvelle génération. Retour avec @EchosStart sur une année où la French Tech a changé de braquet.

#Presse

Les grandes tendances 2017 vues par Cyril Petit. Cyril Petit est rédacteur en chef central et secrétaire général de la rédaction du Journal du dimanche print et numérique. Il donne son point de vue sur les évolutions de la presse en 2017. Trois citations : – « C’est à nous de regagner cette confiance, surtout lors de ce genre d’événements que sont les élections, il faut montrer à nos lecteurs que nous sommes capables d’aller encore plus loin dans le fact-checking, la vérification, la certification des infos, les enquêtes et le reportage. C’est en revenant aux bases de notre métier que l’on regagnera cette confiance. » ; – « Les rythmes de l’information sont en train de changer, c’est-à-dire que le quotidien du matin, avec la numérisation, devient de plus en plus un quotidien de la veille. » ; – « on attend toujours Blendle, la plateforme néerlandaise de vente d’articles à l’unité en ligne, qui devait arriver en France. » (@InaGlobal).

Revue de liens : – Presse en ligne : Blendle atteint le million de membres (@nextinpact), publié le 12/08/2016 ; – La vente d’articles à l’unité : une nouvelle façon de consommer l’information (@franceculture), publié le 14/09/2016 ; – La vente d’article à l’unité devient réalité en France (@Le_Figaro), publié le 11/09/2016 ; – Presse à la carte (@strategies), publié le 26/09/2016 ; – Presse en ligne: une startup française, Articly, mise sur l’achat d’articles à l’unité (@LExpress), publié le 13/09/2016.

La « comédie d’investigation », ou comment être sérieux sans faire chiant. Avec le “Toxic Comedy World Tour”, des artistes destand-up mettent leur talent au service d’une enquête journalistique. omment toucher le public le plus large possible afin de l’informer des résultats d’une enquête journalistique, tout en utilisant les codes de la comédie ? C’est la question que s’est posée au printemps 2016 le CIR et la radio indépendante du New Jersey WFMU, dans le cadre du “Toxic Comedy World Tour”, une série de sketches de stand-up basés sur une enquête liée à des contaminations environnementales, et notamment à la pollution à répétitionde la Passaic River, dans le New Jersey. « Notre intuition était que le public sortirait de ce spectacle en ayant appris plein de choses sur ces pollutions, tout en ayant ri toute la soirée et brûlé un maximum de calories ! » (@labdavanac).

#Entreprise

Le Liberté Living-Lab, pépinières pour jeunes entreprises vient de s’installer dans un immeuble du quartier du Sentier à Paris. Cet incubateur nouveau genre n’accueille que les startups qui ont pour projet de contribuer au bien commun et sont déclarées persona non grata les entreprises obnubilées par la croissance de leur chiffre d’affaires. C’est donc sans surprise que l’équipe de Bob Emploi s’est installé dans l’immeuble. Bob Emploi, partenaire avec Pôle emploi souhaite faire baisser le chômage grâce à un site censé révolutionner la mise en relation des demandeurs d’emploi avec les employeurs. (@cafebabel_FR).

La start-up rennaise Klaxoon est à nouveau primée au CES de Las Vegas, avec son nouvel outil en ligne, The Loop. Il permet, sur la base d’un simple réseau wifi, de connecter tous les membres d’une assemblée. Lire sur le Blog Soyons smart! (@france3Bretagne). A noter : Trente-sept start-up de Toulouse et Montpellier seront présentes au CES 2017. (@France3MidiPy).

#Revenu

Cinquante nuances de revenu universel, l’idée à la mode de la présidentielle 2017. Considéré jusqu’à il y a peu comme une utopie, le revenu universel est désormais une idée à la mode dans la classe politique française. Après avoir fait consensus dans la primaire écologiste, le sujet apparaît comme l’une des grandes lignes de fracture entre les candidats à la primaire de la gauche. Benoît Hamon, Manuel Valls et Jean-Luc Bennahmias tentent de s’en faire les champions, quand Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et François de Rugy le jugent irréaliste. Mais derrière des positions de principe se cache une grande variété de positions ; car tout le monde ne met pas la même chose derrière l’expression « revenu universel ». (@LesDecodeurs).

#IntelligenceArtificielle

Comment les jeux vidéo rendent les intelligences artificielles encore plus intelligentes. Si les intelligences artificielles tendent à devenir toujours plus compétentes, leur pertinence achoppe encore sur un point : elles manquent de compréhension générale des choses. Selon Fast CoDesign, la pratique des jeux vidéo pourraient les aider à corriger le tir. Explications sur le site de @RSLNmag.

Ce film d’horreur verra le jour grâce à l’IA et au Big DataGreenlight Essentials lance son premier film écrit par une collaboration homme-machine. Son film d’horreur Impossible Things est en campagne sur Kickstarter. Depuis quelques temps, pour peser le potentiel d’un film, les équipes de production font appel à un nouveau type d’étude de marché : l’analyse de données. Les diffuseurs de contenu comme Netflix ont su profité de cette nouvelle expertise pour tirer leur épingle du jeu. Ce succès, on le doit à la data et aux data scientists. Ces nouveaux travailleurs de l’ombre qui analysent les innombrables quantités de données collectées dans les confins du web. Leur rôle ? Donner du sens à un ensemble hétérogène et déconstruit. Leur moyen ? Les algorithmes. Sur son site web, la société de production Greenlight Essentials se présente comme une compagnie « dédiée à aider les professionnels du divertissement à mieux comprendre le movie data et à apporter l’analyse de données dans l’industrie du cinéma ». Et pour démontrer toute la force de leur expertise, ils en sont venus à lancer un projet inédit : la réalisation d’un film entièrement basé sur les techniques d’analyses de données et l’intelligence artificielle. Objectif ? « Créer le film d’horreur le plus flippant de tous les temps ». (@humanoides_FR).

#Algorithme

Cathy O’Neil : « Il ne faut pas perdre de vue que les algorithmes sont des constructions sociales ». À travers son ouvrage Weapons of Math Destruction, la mathématicienne Cathy O’Neil appelle à plus de responsabilité dans le code. Mais bien loin de vouloir gommer les biais algorithmiques, elle plaide pour une toute autre stratégie : apprendre à les discerner, à les accepter… et surtout à s’en servir à bon escient. Un cercle vicieux : voilà comment Cathy O’Neil décrit les biais algorithmiques. Des biais le plus souvent invisibles et involontaires mais qui, implémentés dans certains codes informatiques, peuvent avoir un impact concret sur nos vies. « Les algorithmes influencent la façon dont on embauche, le fait que l’on accorde ou pas un crédit à quelqu’un… En résumé, ils influent sur les opportunités que l’on donne aux gens », explique-t-elle. Un diallèle qui, selon la mathématicienne, est le produit de plusieurs facteurs. Le contexte culturel tout d’abord : « En réalité, tout est biaisé ! Les algorithmes étant par essence des constructions humaines, les développeurs y implémentent leurs réalités culturelles, leur histoire, leur éducation… Le plus souvent de manière involontaire. » Un prisme culturel inévitable, auquel s’ajoute une peur des mathématiques, « que tout le monde a, à l’exception des mathématiciens comme moi. Et les personnes ciblées par ces algorithmes font typiquement partie des gens qui ont particulièrement peur des mathématiques et qui ne se considèrent donc pas assez experts pour questionner le système en lui-même. » (@RslnMag).

#MediaSocial

L’Australie invite les parents à moins médiatiser leurs enfants sur les réseaux sociaux. Les enfants nés dans un monde où Facebook dominait déjà les relations humaines virtuelles fêteront bientôt leurs 10 ans. Ces enfants n’ont pas encore de comptes sur les réseaux sociaux mais Facebook, Google ou Instagram comptent déjà des dizaines de photos d’eux. Ces kids de 2016 comprennent-ils ce qu’une telle exposition implique ? Et pourtant, leurs parents ont été les véritables community manager de leurs premiers pas et ils devront encore longtemps porter l’héritage d’une telle exposition. En Australie, le bureau de la sécurité numérique des enfants (OCEC) s’inquiète de cette tendance. Pour l’une de ses éducatrices, Kellie Britnell, la probabilité qu’une photo d’enfant, habillés ou non, atterrissent dans des réseaux pédophiles n’est pas à sous-estimer. Sans arriver à un tel cas de figure, connaissez-vous vraiment les conséquences d’une telle exposition numérique ? (@Numerama).

#Droit

Olivier Iteanu : « La Silicon Valley cherche à imposer le droit américain à l’Europe » Comment Internet, ce réseau acentré, sans frontières, où « le code fait loi », pour reprendre la formule du juriste américain Lawrence Lessig, influence-t-il le droit, construit par l’histoire et inscrit dans un territoire ? Cette question, l’avocat Olivier Iteanu, l’un des pionniers du droit d’Internet en France, la laboure depuis longtemps. Vingt ans après Internet et le Droit (Eyrolles, 1996), celui qui fut le président du chapitre français d’Internet Society (une organisation à but non lucratif créée en 1992 pour promouvoir et coordonner le développement du réseau) dresse, avec Quand le digital défie l’Etat de droit, un constat particulièrement sévère, celui d’une capitulation de l’UE devant les géants américains du numérique. A travers l’offensive de la Silicon Valley, écrit-il, « c’est le processus démocratique qui est bafoué ». (@libe).

Les algorithmes, juges de demain ? Tribune de deux avocats. L’ethnographe Tricia Wang le rappelle : l’opposition manichéenne du monde des hommes et de celui des machines n’a pas de sens. En effet, les progrès des algorithmes sont le résultat d’interactions croissantes entre les deux univers, d’abord au moment de la construction, puis de « l’entrainement », et enfin du perfectionnement. Les algorithmes peuvent se tromper. Ils peuvent être injustes. Ils peuvent pérenniser un état de fait non désiré. Les algorithmes répercutent les choix de leurs créateurs, ces « néo-scribes » dont les productions nous impactent de plus en plus chaque jour. L’année 2017 sera celle de l’extension des algorithmes prédictifs à un champ nouveau : le droit. L’algorithme permet ici de calculer les chances de succès d’un procès devant une juridiction, le montant des indemnités qu’il est possible d’obtenir, et même les arguments qui auront le plus d’impact sur la décision du juge. Le développement d’un algorithme dans ce domaine doit nous inciter à redoubler de prudence. Il faut à tout prix éviter un effet de prophétie auto-réalisatrice, conduisant l’ensemble des acteurs du monde du droit (certains magistrats l’utilisent également) à répéter sans cesse la même solution. (@LesEchos).

#Environnement

Un time-lapse montre Pékin disparaître dans un nuage de pollution. Un Britannique travaillant à Pékin a filmé en time-lapse, lundi 2 janvier, la formation d’un nuage de pollution dans le centre de la capitale chinoise. Une vidéo de douze secondes qui a été partagée des dizaines de milliers de fois sur l’Internet chinois. (@LeMondefr).