31 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 31 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#TempeteHarvey

xLes réseaux sociaux mis à contribution dans un Houston inondé. Le passage de l’ouragan Harvey dans le sud du Texas, le week-end du 26 août, a amené des vents, un déluge et des inondations d’une magnitude jusqu’ici « jamais vue » dans cet Etat, selon les services météorologiques américains. Les effets de la catastrophe naturelle et la multiplication des appels aux numéros d’urgence ayant saturé les réseaux téléphoniques de la région, les appels à l’aide et les opérations de secours pour les personnes restées coincées dans leurs maisons ont naturellement basculé dans la précipitation sur les réseaux sociaux. Les autorités, police, pompiers, gardes-côtes, mairie, ont utilisé leurs comptes officiels sur Twitter et Facebook, d’abord pour rassurer la population, mais aussi pour diffuser les ordres d’évacuation ou signaler quels comtés étaient sous les eaux (l’état de catastrophe naturelle a été déclaré dans cinquante-quatre comtés du Texas), ou encore pour demander aux propriétaires de bateau de participer aux opérations de secours, comme l’a fait par exemple le comté de Dickinson. (@Big_Browser). Légende imageDans les villes inondées, comme ici à Galveston, les habitants se déplacent parfois grâce à de simples bouées de piscine. Crédit photo : Brendan Smialowsk / Afp.

#Ville

Emmanuel François, organisateur des universités d’été de la Smart buildings alliance for smart cities, qui se tiennent les 30 et 31 août prochains, à Lyon explique : « La smart city par vocation est numérique et donc privilégie partage et mutualisation. Elle rapproche les citoyens entre eux autour de ces valeurs et donne accès à des services à un plus grand nombre, comme la mobilité, les logements, la santé, la formation, la culture, le commerce et l’énergie. Arrêtons de dire qu’en 2050, 75 % de la population sera urbaine car cela est peu souhaitable ! Cela ne doit être ni une volonté, ni une stratégie. Et en aucun cas une fatalité… Au contraire, le numérique doit être une opportunité pour développer une économie de proximité, afin de répartir de manière homogène la population sur le territoire. »

#Alimentation

Comment la blockchain va impacter l’industrie alimentaire ? Rappellons que la technologie blockchain est une structure de données décentralisée. C’est un grand livre de comptabilité où toutes les transactions sont enregistrées et partagées, de telle sorte que l’information y est ainsi transparente et sécurisée. Aujourd’hui, la blockchain s’intègre dans l’industrie agroalimentaire pour contrôler les approvisionnements et surtout pour délivrer une information de qualité au consommateur final. (@bymaddyness).

#Livraison

Walmart veut, comme Amazon, développer des ballons dirigeables pour ses livraisons. Le spécialiste américain de la distribution a déposé un brevet allant en ce sens. Les ballons, de type Zeppelin, serviraient d’entrepôts d’où les drones partiraient pour effectuer leurs livraisons. Dans ses efforts pour contrer la concurrence d’Amazon, le groupe de distribution Walmart multiplie les initiatives. Y compris dans les airs. Après la bataille des drones, c’est désormais une bataille des ballons dirigeables qui semble s’annoncer. Quelques jours avant de dévoiler son partenariat avec Google dans l’e-commerce, Walmart a en effet déposé une demande de brevet pour un système d’entrepôt logistique volant. Reprenant, avec un an d’écart une idée déjà proposée par Amazon. (@LesEchos).

#Entreprise

Les petits patrons préoccupés par le numérique. Le baromètre réalisé par l’Ifop avec Fiducial, sur la perception des patrons de très petites entreprises (TPE) face à la transition numérique souligne que le numérique, désigné en permanence comme une grande révolution, n’en reste pas moins une source d’inquiétudes pour les patrons de TPE. Alors que la France compte 3,14 millions de petites structures. Ainsi, les patrons restent indécis face à la transition numérique et sont 59% à penser qu’elle représente autant d’opportunités que de menaces, un chiffre néanmoins en baisse de 6 points sur les derniers 18 mois. Dans le détail, ils sont plus nombreux à observer davantage d’opportunités que de menaces (25%), en particulier dans les secteurs de l’industrie et des services aux entreprises. A contrario, 14% des patrons de TPE conservent une vision globalement négative de la transition numérique, surtout dans les secteurs du BTP et des services aux particuliers. (@Figaro_Economie).

Lille : À la Braderie, on pourra avoir des nouvelles des « crétins pas organisés ». Ils étaient deux en décembre dernier. Et bossaient dans la cafétéria d’Euratechnologies. Yohann et Sacha sont maintenant à la tête d’une start-up qui emploiera en septembre pas loin de 40 personnes. Une croissance exponentielle des effectifs justifiée ainsi : « Nous avons fait une prise de risque à l’américaine. Nous avons de très gros objectifs à cinq ans. » Leur bébé s’appelle wegravit : référence à tout ce qui gravite autour de nous mais aussi à la notion d’enterrer, enterrer les anciens moyens de communication. Ils ont créé ce qu’ils appellent « un réseau social utile ». Et en donnent cette définition sur leur site internet : « Nous nous projetons dans un futur proche où vous pourrez mieux organiser votre vie et disposer de plus de temps libre. Sans publicité, et sans utilisation de vos données personnelles, vous avez ainsi toutes les cartes en main pour réaliser de grandes choses, de beaux projets, vos rêves les plus fous. » (@lavoixdunord).

Pour les salariés de start-up, Toulouse est l’une des 50 villes les plus agréables du monde. Toulouse figure à la 50ème place du classement de l’attractivité des villes dynamiques auprès des employés de start-up établi par la plateforme allemande Nestpick. Un palmarès réalisé à partir de plusieurs critères : vitalité de l’écosystème des start-up, salaires, sécurité sociale, impôts, coût de la vie, qualité de vie,… Singapour domine ce classement de l’attractivité pour les startuppeurs. Devant Helsinki, San Francisco, Berlin et Stockholm. Paris (17ème), Lyon (26ème) et Nantes (36ème). Lire le blog Tout ce qui buzz sur le site @France3MidiPy.

#IntelligenceArtificielle

BNP Paribas planche sur des dizaines de projets d’intelligence artificielle. BNP Paribas a monté un lab dédié à l’intelligence artificielle pour exploiter les données non structurées de la banque grâce à des algorithmes d’apprentissage automatique. Plusieurs dizaines de projets ont déjà vu le jour. Parmi eux : un système d’analyse automatique des contrats ou encore un moteur de traduction intelligent, qui offrent des gains de temps significatifs. « Nous avons deux ambitions. La première, c’est d’automatiser toutes les tâches qui nous permettent de rendre la banque ‘scalable’. La seconde, c’est d’utiliser la donnée pour proposer des services innovants à nos clients, des services qui peuvent aller au-delà du modèle bancaire actuel et qui confère encore plus de valeur ajoutée aux services fournis par nos collaborateurs », expose Edouard d’Archimbaud. Diplômé de l’Ecole polytechnique et spécialiste de l’apprentissage automatique, il est, à 33 ans seulement, en charge du Lab AI de BNP Paribas. (@LUsineDigitale).

#Tendances

Dix choses à retenir de l’été 2017. Vous avez réussi à vous déconnecter cet été ? Bravo ! Pour faciliter la rentrée, nous avons sélectionné 10 points à retenir de l’été dans les mutations en cours des médias, du journalisme et de la TV. Les grandes tendances se confirment. Certaines annonces des derniers mois, qui peuvent paraître anecdotiques, pourraient être le signe de changements plus profonds que prévus. En particulier : La Silicon Valley poursuit son assaut de la TV et du cinéma ; L’info se cherche et cherche son public ; L’Intelligence artificielle divise la Silicon Valley pour la première fois. A lire la suite sur le site @metamedia

#MediaSocial

« Facebook nous pousse à une forme de régression infantile ». Pourquoi 65% des salariés consultent leurs boîtes mail toutes les cinq minutes ? Sans parler des smartphones greffés à nos mains ? Comment a-t-il pu devenir si normal de tout dire et tout partager sur les réseaux sociaux ?  Quelles fragilités ces usages viennent-ils colmater ? Qu’est-ce qu’une relation virtuelle sur un site de rencontre ? À quoi carburent les hikikomori, ces ados et adultes japonais qui ne sortent plus de leur chambre pendant des mois ou des années pour jouer aux jeux vidéo ? Quid de la boulimie d’infos, du cyberbashing ou de l’ère des trolls ? Psychologue et psychanalyste français connu pour son utilisation des jeux vidéo comme outil thérapeutique, Michael Stora n’est pas subitement passé du côté de ceux qui diabolisent les écrans et multiplient les recettes supposées magiques pour « déconnecter ». Mais avec Hyperconnexion (Larousse, en librairie le 30 août 2017), observation détaillée de nos comportements excessifs vis-à-vis du numérique, il démontre qu’un glissement s’est opéré. Un glissement vers la gamification de nos existences et la raréfaction de l’empathie.(@usbeketrica).

#Architecture

A Mountain View, Google opère à siège ouvert. Temples high-tech (6/6). Au fur et à mesure de sa croissance, le géant des nouvelles technologies agrandit, améliore et « augmente » son QG, le « Googleplex ». Un patchwork qui trahit sa vision du monde, hybride et évolutive. Jeune cinéaste prometteur, Antoine Viviani a réalisé en 2015 le film interactif In Limbo. Il s’y entretient avec certains de ces grands enfants, dont Ray Kurzweil. « Google, Apple, Facebook et Amazon partagent la conviction que l’information est à la base de l’organisation de l’univers, et qu’elle est notre nouveau pétrole, analyse le réalisateur. Ils façonnent ensemble un énorme organisme intelligent, où chacun se dissout et en devient “augmenté”, un monde de transcendance qui nous promet l’ubiquité, l’omniscience, l’immortalité. Ils bâtissent surtout le plus grand monument qu’une époque ait jamais construit à sa propre gloire : un immense cimetière de données, de traces, qui témoigne de notre incapacité à gérer la finitude, et renouvelle notre inconsolable nostalgie. » (@LeMondeFestival).

30 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 30 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#BigData

xL’Arctique s’apprête à accueillir le plus grand data center au monde. L’Arctique polarise l’attention des investisseurs. Selon un communiqué publié il y a quelques jours, la société américano-norvégienne Kolos est en train de construire le plus grand data center au monde à Ballangen, une petite ville de 2.500 habitants située au nord de la Norvège. Le centre de stockage de données, qui doit ouvrir au cours de l’année 2018, devrait profiter du climat et des températures favorables au refroidissement des serveurs. Le co-dirigeant de Kolos, Mark Robinson a expliqué que « les équipes avaient compris l’importance de construire le data center le plus puissant au monde en respectant les habitants et la beauté naturelle ». La firme a ajouté que le centre allait créer entre 2.000 et 3.000 emplois de manière directe et allait contribuer à soutenir entre 10.000 et 15.000 emplois dans la région. (@latribune). Légende image. Cette installation pourrait permettre de créer plusieurs milliers d’emplois dans la région de Ballangen selon la société Kolos à l’origine du projet. (Crédits : HDR).

#Ville

Les citoyens peuvent investir dans les projets des collectivités Entre 2013 et 2017, le montant des dotations aux collectivités a fondu de près de 11 milliards d’euros. Installation de panneaux solaires, rénovation d’une église… Si une commune a besoin de fonds pour entreprendre des travaux qui touchent au bien commun, au patrimoine, ou au développement durable, elle peut désormais faire appel aux citoyens via une plateforme de financement participatif appelée Collecticity. Sur cette plateforme, les collectivités ont le choix: certaines lancent des campagnes de dons, et d’autres des campagnes de prêts. (@Figaro_Economie).

#Livraison

Les coursiers de Deliveroo manifestent à nouveau. Nouvelle manifestation pour les coursiers à vélo. Les cyclistes de Deliveroo, qui refusent les nouvelles modalités de rémunération imposées par l’entreprise, se sont mobilisés ce lundi 28 août, pour dénoncer ce qu’ils jugent comme une « précarisation de leurs conditions de travail ». Dimanche, déjà, des dizaines de coursiers avaient manifesté dans les mêmes villes. A Bordeaux, les coursiers devraient se diriger vers la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) pour déposer un dossier auprès des inspecteurs du travail. Secrétaire général du syndicat CGT des coursiers à vélo de la Gironde, Arthur Ray a expliqué à Reuters : « Nous voulons leur dire que Deliveroo a abusé du statut d’auto-entrepreneur (…) Nous pensons que les institutions françaises pencheront de notre côté une fois qu’on leur aura donné les informations. » (@latribune).

#Transport

L’Energy Observer, un laboratoire énergique flottant, à quai à Cherbourg. L’Energy Observer est le premier bateau au monde capable de produire son propre hydrogène, à partir de l’eau de mer le rendant ainsi. autonome en énergie. Il est parti pour faire le tour de monde pendant six ans pour tester et promouvoir les technologies et les énergies propres. Après Saint-Malo et avant Nantes, il fait escale à Cherbourg jusqu’au dimanche 3 septembre pour faire connaître son fonctionnement révolutionnaire. « C’est un démonstrateur expérimental. On continue à tester des briques technologiques, à les changer quand elles ne vont pas. Le bateau, c’est un laboratoire », explique le capitaine du bateau Victorien Erussard. (@F3htenormandie)

#Commerce

Amazon a fait de sa ville natale son laboratoire dans le commerce physique. Depuis février 2016, un drôle de camion parcourt les rues de Seattle plusieurs fois par mois. A l’avant, la cabine affiche le logo d’Amazon. A l’arrière, une semi-remorque sert de boutique. Au menu, un mélange « de produits frais, d’objets exclusifs et de promotions », indique une porte-parole de la société. On y trouve du saumon frais, des roses rouges, mais aussi des tablettes Lenovo, vendues avec un rabais de 150 dollars. Quand le camion se trouve dans leur quartier, les clients sont prévenus par une notification sur leur smartphone. En juillet, l’entreprise a décidé d’étendre son « camion aux trésors » à cinq autres métropoles américaines (Chicago, Los Angeles…). L’expérience est une des incursions d’Amazon dans le commerce physique, dans lequel se développe le géant de l’e-commerce depuis le récent rachat de Whole Foods. Ce n’est pas la première fois que l’entreprise utilise sa ville natale comme terrain de jeu dans ce domaine. (@LesEchos).

#Ecole

Les applications à télécharger pour bien préparer sa rentrée. Le mois de septembre approche, synonyme de reprise du travail pour nombre d’actifs. Se remettre immédiatement dans le bain après la coupure estivale peut parfois s’avérer difficile. Soyez rassuré(e)s, de nombreux outils permettent de rendre les activités de bureau bien moins fastidieuses. Sélection des applications les plus utiles au boulot. (@RslnMag).

#Drone

Loisirs, sécurité, culture… Les drones envahissent notre quotidien. Il s’est vendu 410.000 exemplaires de ces engins en France en 2016, deux fois plus qu’en 2015. Des secteurs comme l’agriculture, le cinéma ou les transports se convertissent à leur utilisation. Avec des milliers d’emplois à la clef. Au-delà des vidéos de tourisme, les drones sont également en pleine croissance dans le secteur industriel. C’est même le principal marché de demain, avec des engins à plusieurs milliers d’euros. « On compte aujourd’hui quelque 8 000 drones professionnels en France, pour près de 4000 sociétés qui les opèrent », indique Stéphane Morelli, président de la Fédération professionnelle du drone civil. (@Le_Figaro)

#Internet

« L’anonymat sur l’internet chinois vient de mourir ». Toujours plus loin. Le 25 août, le régulateur chinois d’internet a dévoilé de nouvelles règles d’utilisation dans le pays. Pour les résumer, le site Quartz écrit tout simplement : « L’anonymat sur l’internet chinois vient de mourir. » Il existait déjà des règles forçant les internautes à donner leur vrai nom pour des applications comme WeChat, Weibo, ou même pour obtenir une ligne téléphonique mobile. Le forum Tieba, où l’on trouve une communauté d’activistes politiques très importante, a également dû affronter l’imposition de cette règle il y a quelques mois. Mais l’administration du cyberespace chinois (CAC) a voulu aller encore plus loin en limitant encore plus les possibilités pour quiconque souhaiterait naviguer anonymement sur le web. Dans son annonce, le régulateur explique : « Aux utilisateurs qui ne donneraient pas leurs informations d’identification, les plateformes offrant des communautés en ligne ne pourront pas les autoriser à poster quoique ce soit. »  La CAC impose également aux hébergeurs d’enquêter sur les utilisateurs en cas de soupçon de faux nom et de livrer aux autorités toute donnée nécessaire à leur enquête. (@slatefr).

#IntelligenceArtificielle

1973 : le premier « hiver » arrive sur l’IA. Petite histoire de l’intelligence artificielle (5/10). L’épisode, méconnu, passionne les spécialistes de l’intelligence artificielle (IA). Il rappelle que l’engouement actuel pour cette technologie ne durera peut-être pas. Le 30 août 1973, au Royaume Uni, les esprits les plus fins du domaine ont droit aux honneurs d’une émission de télévision à une heure de grande écoute. Mais la fête est gâchée. Devant les caméras de la BBC, les critiques d’un mathématicien anglais, sir James Lighthill, les touchent de plein fouet. La séquence, et le rapport rédigé par le même scientifique quelques mois plus tôt déclencheront le premier coup de froid sur le financement de cette science informatique qui promettait alors trop. (@LesEchos).

1997 : Kasparov s’incline face à Deep Blue. Petite histoire de l’intelligence artificielle (6/10). Kasparov, le plus grand joueur d’échecs, a été terrassé par la machine… en partie grâce à un bug. Deep Blue, un ordinateur conçu par la société américaine IBM, vient d’humilier le sextuple champion du monde d’échecs en seulement 19 coups.  Et ce 11 mai 1997, un monde s’écroule. L’« ogre de Bakou », d’ordinaire si sûr de lui, a un genou à terre.Quelques années plus tôt, une première rencontre entre le jeune prodige des échecs et l’intelligence artificielle a eu lieu à New York. Sorti vainqueur face à Deep Thought 2, Garry Kasparov avait conclu sa conférence de presse sur une certitude : « L’ordinateur ne sera jamais plus fort que l’homme. » (@LesEchos).

2011 : Avec Watson, IBM remporte « Jeopardy ! ». Petite histoire de l’intelligence artificielle (7/10). En gagnant le plus célèbre jeu télévisé aux Etats-Unis, IBM fait franchir à l’ordinateur une étape dans sa course contre l’être humain. Reste à en faire un business rentable. En 2006, des chercheurs d’IBM dînent à Yorktown Heights, non loin du principal centre de recherche de la compagnie, dans l’Etat de New York. Dans la salle du restaurant, les convives sont captivés par le jeu télévisé « Jeopardy ! », version américaine de « Questions pour un champion ». Pourquoi ne pas s’appuyer sur ce jeu culte aux Etats-Unis pour se lancer un nouveau défi ? On faisait alors confiance à la puissance de calcul de l’ordinateur pour évaluer les conséquences de chaque coup. En passant à « Jeopardy ! », les chercheurs veulent aller plus loin et montrer leurs progrès dans la compréhension du langage naturel et l’analyse sémantique. (@LesEchos).

29 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 29 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journalisme

xNoyés dans l’élite déconnectée, les journalistes doivent retrouver le lien avec la population. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab de l’Information. Profondément tourné vers l’humain, le journaliste britannique vedette de Channel 4 News, a fait acte de contrition mercredi soir à Edimbourg pour sa profession en l’exhortant à reconnaître sa situation d’élite déconnectée, à retrouver un lien avec l’ensemble de la population, à remédier à l’exclusion, la déconnection et l’aliénation. Le numérique oblige à la responsabilité, des journalistes premièrement, mais aussi des grandes plateformes – notamment Facebook et Google – et des gouvernements, a résumé Jon Snow lors du fameux keynote d’ouverture de l’International TV Festival annuel. Pour lui, « A l’âge où tout le monde est un éditeur, le journalisme broadcast de service public est plus vital que jamais : l’humanité a besoin de faire coïncider la croissance spectaculaire des médias sociaux avec une renaissance de la mobilité au sein même de la société ». Lire la suite sur le site @MetaMedia. 

#Ville

Les villes qui créent des entreprises, celles où elles survivent le mieux. La carte de France des créations d’entreprises et celle de la survie des entreprises sont radicalement différentes. On crée des entreprises dans les plus grandes villes françaises (Paris, Lyon, Bordeaux) et dans les villes qui les jouxtent : la Seine-Saint-Denis monopolise ainsi 6 places dans le top 10 des villes prises en compte pour notre indice de la vitalité économique pour ce critère. La géographie des entreprises qui ont une meilleure survie à cinq ans est moins marquée, si ce n’est qu’elles sont plus pérennes dans les villes du quart nord-ouest de la France. Rares sont les villes dans le vert sur les deux tableaux : Argenteuil et Aulnay-sous-Bois passent pour des exceptions. (@le_scan_eco).

#Livraison

Deliveroo : « Les plateformes se servent du statut d’auto-entrepreneur pour faire ce qu’elles veulent » Alors que les livreurs à vélo sont à nouveau appelés à manifester, lundi 28 août, contre les méthodes de Deliveroo. La plateforme de mise en relation entre restaurants et clients veut désormais payer les livreurs à la course, et non plus à l’heure. Jérôme Pimot, porte-parole du Collectif des livreurs autonomes de Paris, a dénoncé, sur @franceinfo, l’abus du statut d’auto-entrepreneur imposé aux livreurs. Jerome Pimot explique : « On ne manifeste pas contre le statut d’auto-entrepreneur, on manifeste contre l’abus du statut d’auto-entrepreneur. Il y a un tas d’auto-entrepreneurs qui sont contents. Sauf que l’auto-entreprenariat tel qu’il est chez les livreurs à vélo est un statut qui nous est imposé. » (@franceinfo).

« Désormais, il faudra aller encore plus vite pour gagner de l’argent » : dans la roue d’un livreur Deliveroo. On le voit arriver de loin, avec son sac réfrigéré sur le dos. Ousman est livreur à domicile depuis le mois de mars, à Paris. Après avoir travaillé quelque temps dans un fast-food, le jeune homme de 21 ans a décidé d’enfourcher son vélo pour les sociétés Deliveroo et Foodora. Objectif : « Se faire un peu d’argent » en arpentant les rues de la capitale. Il travaille six jours sur sept et gagne en moyenne 2 000 euros net par mois. Mais depuis quelques semaines, lui et les autres forçats du bitume ont décidé de lever leur nez du guidon pour protester. En effet, la société de livraison de repas Deliveroo a choisi de modifier le système de rémunération. A partir de lundi 28 août, fini le tarif à 7,50 euros de l’heure, avec des primes de 2 à 4 euros par course. Désormais, seuls existeront des contrats payés à la course. En clair, chaque livreur touchera uniquement 5 euros par course en région et 5,75 euros à Paris. (@franceinfo).

Une start-up américaine multiplie les livraisons par drone. La première société à effectuer des livraisons commerciales par drone est américaine… Mais il ne s’agit ni d’Amazon ni de Google. La start-up Zipline a grillé la politesse aux géants. Là où les autres n’ont procédé pour l’instant qu’à des tests, elle effectue déjà des missions, depuis près d’un an, au Rwanda, où elle a passé un contrat avec l’Etat pour livrer des poches de sang dans les hôpitaux reculés du pays. Et elle va sérieusement accélérer son carnet de commandes début 2018. Elle annonce en effet ce jeudi un deuxième partenariat commercial, en Tanzanie, qui va considérablement augmenter ses capacités. Quatre centres de distribution vont y être ouverts, et une centaine de drones seront mobilisés, qui feront jusqu’à 2.000 vols par jour. Les engins, développés par la start-up, qui fournit aussi le logiciel permettant la commande et le suivi de la livraison, peuvent transporter des charges allant jusqu’à 1,5 kilogramme, effectuer des distances aller-retour de 160 kilomètres, à une vitesse maximale de 110km/h. Ils effectuent le trajet entre le centre de stockage et l’hôpital, lâchant les colis à quelques mètres du sol, grâce à un système de parachute. (@LesEchos).

#Alimentation

Avec Whole Foods, Amazon lance la guerre des prix dans l’alimentaire aux Etats-Unis. A peine plus de deux mois après avoir mis 13,7 milliards de dollars (11,6 milliards d’euros) sur la table en juin pour l’acquisition de Whole Foods, Amazon a annoncé jeudi 24 août dans un communiqué qu’il allait baisser les prix de quelques-uns des produits les plus populaires de cette chaîne de supermarchés bio dès lundi 28 août, jour du bouclage définitif de la vente. L’offensive du géant du e-commerce pour relancer l’activité d’une enseigne qui peinait à trouver un second souffle n’a pas tardé à faire souffler un vent mauvais sur les grands distributeurs états-uniens cotés en Bourse. De Kroger à Target, en passant par le spécialiste du bio Sprouts Farmers Market, jusqu’au numéro un mondial Walmart, toutes les actions ont perdu de 2 % à 8 % de leur valeur jeudi. Selon les calculs du « Wall Street Journal », pas moins de 12 milliards de dollars de capitalisation boursière se sont ainsi envolés. Le cours de l’action Whole Foods a lui gagné moins de 1 %. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Les sept innovations majeures selon Joël de RosnayL’intelligence artificielle se répand dans à peu près tous les domaines. Joël de Rosnay, observateur des sciences et de la technologie et depuis longtemps parrain de Futura, a repéré pour nous plusieurs applications qui lui semblent exemplaires de cette évolution. Elles couvrent un large spectre, de la musique à la médecine en passant par la zoologie. Nous avons complété chacune avec un lien vers la source de l’information..

#Robotique

Les États-Unis et la Chine en concurrence pour lancer le premier « robot sexuel ». Après les poupées gonflables inertes auxquelles on peut faire l’amour, des inventeurs américains promettent de commercialiser dès 2018 une version animée de ces « poupées d’amour ». « Ces ‘Love dolls’ auront pour particularité d’avoir des têtes robotisées, de l’intelligence artificielle, de la reconnaissance vocale et sonore. Ce sont des poupées plus vraies que nature avec des plastiques qui font penser aux actrices du porno » explique Bruna Busini, journaliste au Journal du Dimanche,qui a mené l’enquête sur ce phénomène. Il devrait exister des modèles pour femmes mais les prototypes imaginés par les Américains sont surtout imaginés pour les hommes. Des hommes souvent seuls, à qui ces inventeurs veulent « créer un compagnon qui puisse apporter présence, assistance et confort sexuel, que ce soit un partenaire de substitution au sens large » rajoute Bruna Busini. (@europe1).

#MediaSocial

Dix ans après sa création, le hashtag n’est plus le symbole riant du Web. Faut-il vraiment sortir les bougies ce 23 août pour les dix ans du hashtag ? Ce dièse accolé à un mot-clé a été créé il y a dix ans par un ingénieur pour identifier les tweets parlant d’un même sujet. Son utilité précise reste encore difficile à expliquer aux grands-parents, mais il est devenu systématique pour contextualiser le sujet dont on parle (#LoiTravail), partager son soutien (#JesuisCharlie), se reconnaître entre complotistes (#pizzagate) ou militants. Il a connu des moments de gloire, participé à des révolutions ou offert de franches tranches de rigolade. Twitter le célèbre aujourd’hui en grande pompe, même si le symbole ne lui appartient pas vraiment. Le hashtag s’est immiscé dans chaque réseau social : Instagram l’a repris pour trier ses images, LinkedIn et Facebook pour leurs publications…Des médias comme Buzzfeed s’en servent même pour trier leurs articles en fonction de leur caractère #lol, #buzz ou #wtf. En le plaçant au cœur de son système de tri des tendances (la partie trending topics), Twitter en a fait le Graal de la popularité en ligne. Mais loin de représenter le symbole riant d’un Internet unifié, il montre au contraire que celui-ci est en train de se morceller. (@FigaroTech).

#Surveillance

Le gouvernement américain renonce à demander l’identité des visiteurs d’un site anti-Trump. Le ministère de la justice états-unien a partiellement retiré une réquisition judiciaire communiquée en août à l’hébergeur d’un site Web anti-Trump. Si elle avait été suivie, elle aurait permis au ministère d’obtenir 1,3 million d’adresses IP (Internet Protocol) de personnes ayant visité le site, qui coordonnait des manifestations de protestation lors de l’investiture de Donald Trump. (@Pixelsfr).

#SiliconValley

Silicon Valley, le bastion du sexisme. Depuis qu’une ingénieure d’Uber a osé témoigner du harcèlement sexuel qu’elle a subi au sein de la start-up, la parole s’est libérée sur l’impérialisme masculin qui sévit dans les fleurons de la high-tech, où les préjugés cantonnent trop souvent les femmes à un rôle marginal. Mais les initiatives se multiplient pour rétablir l’équilibre. (@LesEchos).

28 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 28 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xCette image n’est pas une peinture impressionniste, mais une photographie de 10 000 vélos de location entreposés à Hefei en Chine. Ces milliers de bicyclettes ont en fait été confisquées par les autorités chinoises, et laissés sur un terrain de jeu de la ville. La Chine connaît depuis 2016 un boom du « vélopartage 2.0 », avec un effet pervers : ces bicyclettes, qui peuvent être louées et laissées n’importe où, pullulent au point de gêner la circulation des automobiles comme des piétons. Un chaos auquel les autorités veulent mettre fin. Les autorités chinoises cherchent donc à restreindre l’usage de ce mode de déplacement. A lire aussi : En Chine, le système de vélos en libre-service est devenu un vrai problème d’urbanisme (@MashableFR).  Credit Photo : Barcroft Media / Getty Images.

Le chinois Tencent veut accélèrer dans la voiture autonome. La voiture électrique a de bonnes chance d’être chinoise, et il se peut que le véhicule autonome le soit aussi. Comme ses congénères Alibaba et Baidu, Tencent continue d’intensifier ses efforts en la matière. Le roi de l’Internet chinois a décidé de former une nouvelle alliance dédiée à l’intelligence artificielle automobile. Selon le South China Morning Post, ce « club » abrite déjà Sebastian Thrun (le professeur de Stanford considéré comme le père de la Google Car), le président de BAIC, l’un des plus gros constructeurs du pays), le fondateur de Nio, une start-up financée par Tencent qui veut suivre les traces de Tesla) ou encore le patron du programme Véhicule autonome d’Audi Chine.  « Nous voulons être un « connecteur » entre les différents acteurs de la filière », a précisé Chen Juhong, une vice-présidente de Tencent, qui entend réaliser un « effort total » pour participer à la mise au point de la technologie de la voiture sans chauffeur. « Seuls ceux qui collaborent avec les spécialistes d’autres secteurs pour fabriquer les prochaines générations de voitures survivront, ceux qui veulent continuer à travailler dans leur coin mourront », tranche Xu Heyi, le patron de BAIC. (@LesEchos).

#Drone

Chômeurs, ils se forment pour devenir pilotes de drones. « Terrain militaire. Défense d’entrer. » Il est 14 heures, ce jeudi ensoleillé du mois d’août, quand trois voitures passent la grille de l’ancienne base aérienne miliaire de Brétigny-sur-Orge, en région parisienne. Après avoir longé des hangars, les véhicules s’arrêtent au bout d’une piste d’atterrissage désaffectée. « Il y a beaucoup de vent aujourd’hui, ça ne va pas être évident. » Nordine, 40 ans, passe un harnais autour de ses épaules, auquel est attachée une imposante télécommande. Cette dernière permet de faire voler un petit drone à quatre hélices, dont Nordine vérifie les branchements. Surveillé de près par Thibault, l’instructeur, ce cadreur-monteur au chômage va tenter de réaliser plusieurs exercices avec son aéronef malgré les puissantes rafales qui balayent les mauvaises herbes qui ont envahi le bitume. Comme quatorze autres hommes sans emploi, Nordine bénéficie d’une formation gratuite pour devenir pilote de drone professionnel. D’une durée de trois mois, le programme mêle cours de pilotage et cours théoriques pour obtenir le brevet théorique de pilote ULM. Lancé par Nicolas Hazard, touche-à-tout hyperactif de 35 ans qui gère un fonds d’investissement dans l’économie sociale et solidaire, le programme Drones & Good a vu le jour dans la Silicon Valley, en Californie. Aujourd’hui, ce sont « plus de 200 personnes » formées. L’année dernière, lorsque la région Île-de-France lance son appel d’offres pour « développer les formations en matière numérique », Nicolas Hazard saute sur l’occasion et adapte la formation de Drones &  Good au marché français. La formation Drones & Good proposée à une quinzaine de chômeurs est financée à 75% par la région Île-de-France, à hauteur de 152.000 euros. (@Le_Figaro).

#Sante

Docteur Google veut vous aider à diagnostiquer une dépression. « Ces deux dernières semaines, avez-vous eu l’impression de faire les choses avec peu de plaisir et d’intérêt ? » Cette question est la première d’une série de neuf, toutes posées par Google. Objectif de ce test proposé directement sur la page du moteur de recherche : vous aider à savoir si vous êtes susceptible ou non d’être atteint de dépression. Le test s’affiche pour l’instant uniquement sur l’interface mobile du moteur de recherche et pour les internautes américains (ou ceux qui surfent sur le Google américain). Il est proposé à ceux qui recherchent des mots-clés comme « dépression » ou « dépression clinique ».Dans un post de blog, Mary Giliberti, PDG de l’Alliance nationale des maladies mentales, explique la démarche : « La dépression clinique est quelque chose de très commun. En fait, on considère qu’environ un Américain sur cinq en souffrira pendant sa vie. Seulement, la moitié des personnes dépressives ne reçoivent pas de traitement. C’est pour attirer l’attention là-dessus que nous avons fait équipe avec Google, pour aider les gens à avoir accès plus facilement à certains outils ou certaines informations. » A lire aussi : Un algorithme détecte les dépressifs à partir de leurs photos Instagram. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

La Chine se rêve en Leader Mondial. D’ici 2030, la Chine ambitionne de devenir le numéro un mondial dans le domaine de l’intelligence artificielle, menaçant la domination des Etats-Unis en la matière. L’appétit de la Chine est loin d’être rassasié. C’est le 20 juillet que Pékin a rendu public un plan de développement national de l’intelligence artificielle, visant à faire passer son poids économique de plus de 22 milliards de dollars à l’horizon 2020 à 59 milliards de dollars d’ici 2025, puis 150 milliards de dollars en 2030, selon des chiffres du Conseil d’Etat. Pour rattraper son retard, la Chine souhaite notamment résoudre le manque de puces électroniques haut de gamme, ainsi que former du personnel. « Les pouvoirs régionaux et le gouvernement central soutiennent cet effort en faveur de l’intelligence artificielle. Ils voient cette tendance venir et ils veulent investir davantage », affirme Rui Yong, responsable du pôle technologique chez le fabricant d’ordinateurs Lenovo. « Nous devons prendre l’initiative de nous attaquer résolument à cette nouvelle étape du développement de l’intelligence artificielle et avoir une avance en termes de compétitivité », a déclaré pour sa part le gouvernement chinois. (@humanoides_FR).

Disney mise sur l’intelligence artificielle pour trouver ses histoires. L’intelligence artificielle devient incontournable dans de nombreux secteurs. Pour l’industrie du divertissement, un cap a été franchi par Disney Research, le centre de recherche des studios Disney. Le laboratoire a mis au point, en coopération avec l’Université du Massachusetts à Boston, un logiciel d’intelligence artificielle pour déterminer dans quelles mesures une histoire sera populaire si elle est adaptée en film. Pour mettre au point ce programme, les chercheurs se sont aidés du réseau social Quora , qui permet à ses utilisateurs de poser et répondre à des questions. Les chercheurs ont analysé plus de 28.000 questions-réponses relatives à des histoires courtes publiées sur la plate-forme. Elles ont pu alimenter la base de données de l’intelligence artificielle en renseignant le logiciel sur les goûts des utilisateurs du réseau. (@LesEchos).

« Il ne faut pas avoir peur de l’Intelligence Artificielle en soi ». Le Français Charles Ollion*, co-fondateur d’Heuritech, fait partie des 116 chefs d’entreprise qui ont signé une lettre ouverte prévenant l’ONU des dangers des robots-tueurs. L’intelligence artificielle (I.A.) est une technologie, au même titre que l’électricité ou Internet. Il ne faut pas en avoir peur en soi. Tout dépend de ce que l’on en fait. Je pense qu’il faut s’éloigner des visions de science-fiction, du concept de « singularité », ce moment où l’intelligence artificielle dépasserait l’intelligence humaine et engendrerait un progrès technologique exponentiel et imprévisible-, et de la rébellion des I.A. contre leurs créateurs. Les progrès en intelligence artificielle permettent de rivaliser ou même de dépasser les performances humaines sur de nombreuses tâches spécialisées, jouer au go, piloter une voiture, etc, mais il y a un consensus scientifique sur le fait que nous ne sommes pas en mesure de développer un système avec une intelligence généraliste à des niveaux d’intelligence ou d’autonomie humaine à court terme. A lire aussi : L’intelligence artificielle aura-t-elle la peau de l’humanité ? Lire la suite sur le site de @LExpress.

#MediaSocial

Un ex-agent de la CIA veut racheter Twitter pour suspendre Donald Trump. Le compte Twitter de Donald Trump est-il une menace pour l’humanité ? L’ex-agent de la CIA Valerie Plame Wilson craint que les sorties du président américain ne provoquent rien de moins qu’une guerre nucléaire. Selon elle, les tweets de Donald Trump « abîment le pays ». Et si l’ancien agent secret se réjouit de voir les Américains ne pas prendre au sérieux les déclarations endiablées de leur président, elle s’inquiète de la manière dont les Nord-Coréens pourraient interpréter les menaces de Donald Trump. Sa solution : racheter Twitter. Sorti de l’anonymat depuis qu’un scandale politique a révélé son identité en 2003, l’ex-agent profite de sa notoriété pour lancer une campagne de financement participatif sur la plateforme GoFundMe. Elle appelle les internautes à lui verser 1 milliard de dollars afin d’investir assez significativement dans Twitter pour prendre des parts dans l’entreprise et forcer le réseau social à supprimer le compte @realDonaldTrump, avant qu’il ne soit trop tard. Le PDG de Twitter, Jack Dorsey, avait refusé de censurer le président sous prétexte que son compte le rendait responsable de ses propos. Si la somme demandée ne semble pas être suffisante pour racheter Twitter, la campagne aux hashtags #BuyTwitter et #BanTrump avait tout de même récolté 45.000 dollars jeudi après-midi et reçu le soutien de 1400 personnes. En cas d’échec, l’ex-agent secret s’engage à reverser la totalité des fonds à une association luttant contre l’arme nucléaire. (@Figaro_Economie).

#LiensVagabonds

Journalistes de plus en plus en quête de légitimité. A retenir cette semaine : – Comment les apps Figaro, L’Équipe ou Closer participent au pistage de 10 millions de Français ; – Info de plus en plus partisane : les marques commencent à boycotter des médias ; – Les rédactions qui ont basculé vers la vidéo ; – L’IA au firmament des tendances tech ; – Steven Spielberg et George Lucas prédisent l’implosion de l’industrie du cinéma. (@Metamedia)

#Publicite

Teemo, la start-up qui traque 10 millions de Français en continu. Si vous êtes allé au restaurant hier soir, Teemo (anciennement Databerries) le sait probablement. La start-up parisienne ignore votre nom, peut savoir que deux jours plus tôt vous aviez préféré rester chez vous. Et que vous allez souvent chez un ami qui vit à Quimper. Comme le révèle une enquête de Numerama, Teemo récupère en fait la géolocalisation de dix millions de Français grâce à leurs smartphones. Elle l’actualise même toutes les trois minutes. Pour parvenir à ses fins, elle n’a eu qu’à développer un logiciel, lui-même intégré dans un logiciel publicitaire. Les deux ont ensuite été vendus à une cinquantaine d’applications célèbres, dont celles du Figaro, de L’Équipe, Météo France, Télé Loisirs ou Closer. (@LExpress).

#Musique

L’intelligence artificielle défie les compositeurs. « Je passe davantage de temps à faire ce que j’aime. » Taryn Southern a ainsi justifié le recours à l’intelligence artificielle pour son album « I am AI ». La youtubeuse s’est limitée à écrire les paroles et à chanter. Pour le reste, elle s’est appuyée sur la technologie de la firme Amper Music, capable de générer de la musique de A à Z. Il suffit d’entrer dans le logiciel des paramètres tels que les battements par minute, l’humeur et le style de musique. Les titres se fondent dans ce que l’on peut entendre dans la pop actuelle. Le partenaire technologique de l’artiste américaine entend démocratiser une app en ligne à la portée de tous. Il affirme pouvoir générer de la musique professionnelle en quelques secondes pour des chansons ou une bande sonore de jeu vidéo, par exemple. La société insiste sur le fait que ces services contribuent à « stimuler la créativité » humaine. Taryn Southern va partager les royalties avec Amper Music. Cela ne règle pas encore la question de fond des droits d’auteurs, à savoir s’il faudra un jour donner le statut de personne juridique aux programmes qui génèrent des morceaux. (@20minutesOnline).

27 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 27 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique 

En Chine, plus de 1000 robots battent un record en dansant simultanémentLa chorégraphie était parfaite, réglée au millimètre. A Guangzhou, en Chine, WL Intelligent Technology Co. Ltd a réussi à faire danser 1069 robots, programmés pour bouger simultanément. L’expérience a aussi montré que lesdits robots n’étaient pas plus fiables que des humains, certains d’entre eux étant tombés lors de la performance. Ces derniers n’ont bien évidemment pas été comptabilisés pour le record final. (@LeParisien_Tech).

#Armee

Elon Musk et 115 autres signataires pressent les Nations unies d’interdire les armes autonomes. « Les armes autonomes mortelles menacent de devenir la troisième révolution de la guerre », écrit Toby Walsh dans une lettre ouverte aux Nations unies, rendue publique le 20 août 2017. Ce chercheur australien est professeur en intelligence artificielle à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney, et une figure mondialement reconnue dans le domaine. « Ces armes peuvent être des armes de terreur, des armes que des despotes et des terroristes utilisent contre des populations innocentes, et des armes piratées pour agir de façon indésirable. Nous n’avons pas longtemps pour agir. Une fois que la boîte de Pandore est ouverte, il est très difficile de la refermer. » (@artefr) A lire aussi : Les « robots tueurs », qu’est-ce que c’est ? et Que faire des « robots tueurs » ? (@LaCroix).

La volonté d’épargner les hommes va-t-elle nous conduire à donner le pouvoir aux machines ? Les grandes puissances militaires sont en train de préparer un avenir dans lequel une machine pourra, seule, prendre l’initiative de tuer. Il s’agit plus simplement de machines armées capables de se déplacer et de prendre seules, en fonction d’un algorithme interne, la décision d’éliminer ou non une cible qui se présente à elle. Et pour les signataires du texte porté par le Future of Life Institute, il y a urgence à encadrer leur développement : « Une fois développées, ces armes permettront aux conflits armés d’avoir lieu à une échelle plus grande que jamais, et dans un temps trop rapide pour que les humains puissent l’appréhender. Elles peuvent devenir des armes de terreur, des armes que les dictateurs et les terroristes pourront utiliser contre des populations innocentes, et il sera possible de les pirater pour qu’elles se comportent de manière indésirable. Nous n’avons pas beaucoup de temps pour agir. Une fois cette boîte de Pandore ouverte, elle sera difficile à refermer. » Après la poudre et le nucléaire, ces armes pourraient « amorcer la troisième révolution de la guerre ». (@libe).

L’armée américaine à l’avant-garde. Les hauts gradés du Pentagone en sont persuadés : la guerre des robots aura bien lieu. Et la superpuissance américaine s’y prépare activement, mobilisant son complexe militaro-industriel dans cette nouvelle course aux armements comme jamais, sans doute, depuis le projet Manhattan qui donna naissance à la bombe atomique. « Nous sommes à la veille d’un tournant fondamental dans l’histoire de la guerre », expliquait fin juillet le lieutenant général Sean MacFarland lors de la bien nommée conférence Mad Scientist. Ce vétéran de l’intervention en Irak prédit que des « systèmes autonomes » seront bientôt déployés sur le champ de bataille aux côtés des troupes, « pour porter des équipements et actionner des armes ». Le tabou de l’autonomie de tir donnée à la machine, qui pourrait décider de son propre chef de « traiter une cible », serait-il en train de tomber ? (@libe).

Le spectre du robot incontrôlable. Comme si l’hypothèse de futurs conflits armés menés par des robots tueurs dégagés de tout contrôle humain ne suffisait pas à peupler les cauchemars des plus pessimistes, il faut aussi compter, en la matière, avec un risque avéré : celui du piratage. Que le tabou de la décision laissée à la machine soit en passe de tomber ou non, même avec un humain « dans la boucle », les systèmes d’armes autonomes développés ces trente dernières années sont évidemment déjà soumis à cette menace. Dans le dernier numéro du trimestriel Joint Force Quarterly publié par l’Université de la défense nationale américaine, le colonel Brian K. Hall, analyste au Pentagone, l’écrit noir sur blanc : « Une cyberattaque réussie pourrait vraisemblablement permettre à un ennemi de faire échouer une opération essentielle, voire, dans le pire des cas, de prendre le contrôle d’une arme autonome. Aujourd’hui les systèmes autonomes sont, à des degrés divers, vulnérables à l’espionnage, au piratage et à la tromperie. » (@libe).

#Sante

Ce robot mou est capable de « cicatriser » comme un être vivant. Il y a peu, nous évoquions le dépôt de brevet de Motorola pour un écran de smartphone en polymère à mémoire de forme capable de réparer les fissures grâce à une source de chaleur. Désormais, il est question d’un robot mou fabriqué dans un matériau caoutchouteux capable de cicatriser également sous l’effet d’une source de chaleur. Le robot en question a été conçu par des chercheurs de l’Université Vrije de Bruxelles (Belgique) dont les travaux ont fait l’objet d’une publication dans la revue Science Robotics le 16 août 2017. Les scientifiques ont alors surfé sur la vague des robots mous, une tendance très populaire en ce moment. Fabriquées dans des matériaux souples, ces machines peuvent généralement servir dans divers domaines tels que l’industrie alimentaire, la chirurgie et autres travaux nécessitant de la minutie. Le fait est que ces robots sont plus assujettis aux dégâts que peuvent causer des ustensiles tranchants ou exerçant de fortes pressions. (@sciencepost_fr).

#Agriculture

Au Japon, ce robot qui semble tout droit sorti de l’enfer est destiné à protéger les récoltes ! La nouvelle a été rapportée par le quotidien nippon The Japan News, évoquant l’utilisation d’un « robot d’assistance agricole ». Cette appellation s’avère être assez loufoque lorsque l’on prend connaissance de l’apparence du fameux robot. En effet, « Super Monster Wolf » n’a rien d’une simple peluche ! Le robot a fait récemment l’objet d’essais effectués sur des exploitations agricoles de la coopérative JA Kisarazu-shi située à Kisarazu, au sud de Tokyo. Le Super Monster Wolf pourrait même être plus effrayant qu’un vrai loup ! Blague à part, les yeux du robot contiennent un brasier et sa gueule est grande ouverte, laissant de belles rangées de dents à l’air libre. Ses dimensions (45 cm de haut pour 60 cm de long) sont assez similaires à celles d’un vrai loup. (@sciencepost_fr).

#Piratage

Quand un robot piraté attaque à coups de tournevis. Serons-nous en sécurité, entourés de robots dans la vie comme au travail ? La question mérite d’être creusée. Dans un article publié mardi 22 août, le site américain Bloomberg raconte l’expérience réalisée par la société IOActive. Ce spécialiste de la cybersécurité a piraté trois appareils pour montrer qu’ils pouvaient devenir des outils blessants et d’espionnage. IOActive a d’abord piraté un bras robotisé du fabricant Universal Robot, destiné à l’industrie. Ses équipes ont réussi à réécrire le fichier informatique qui règle la sécurité de l’appareil, l’autorisant à repousser les limites de la vitesse de ses mouvements et surtout modifiant la sensibilité des capteurs de présence censés empêcher la collision avec un humain. D’après les propos confiés par IOActive à Bloomberg, la force de frappe atteinte était suffisamment grande pour provoquer une fracture de la boîte crânienne. (@usinenouvelle). A lire aussi : Collaboration homme robot : « Attention chérie ça va trancher… »  (@zdnetfr).

Facilement piratables, les robots de compagnie peuvent se retourner contre nous. Ils sont les jolis et sympas, mais peuvent aussi nous faire du mal. Les robots de compagnie commencent à rentrer dans nos foyers, sans que l’on sache vraiment ce que l’on risque. Or, les dangers existent. Les chercheurs en sécurité d’IOActive se sont penchés sur certains modèles populaires. Ils ont rapidement détecté des failles permettant de les pirater à distance, à condition d’être sur le même réseau local. Dans une vidéo, on voit ainsi comment ils transforment le robot NAO/Pepper de SoftBank en caméra de surveillance, pilotable à distance par de simples commandes en ligne. (@01net).

#Culture

Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d’auteur pour les robots ? Il existait des robots peintres, des robots journalistesou scénaristes, voilà maintenant des robots capables de composer entièrement des albums de musique. I am AI, sorti le 21 août par la chanteuse Taryn Southern, est le premier album pop entièrement composé par une intelligence artificielle. Cette Américaine a même décidé de verser des droits d’auteur à son partenaire atypique. Le robot ne pourra pas en toucher un seul centime. Les créations artistiques des robots ne sont pas protégées par des droits d’auteur. Cela s’est joué à un fil. I am AI a été pensé par Taryn Southern, youtubeuse et ancienne participante de l’émission télévisée American Idol. C’est elle qui en a écrit les paroles et qui les chante, mais elle a fait appel à Amper, une intelligence artificielle (IA) qui compose, joue et produit de la musique, pour créer toutes les parties instrumentales. Cet album est donc une « collaboration » entre une artiste et une machine capable de prendre ses propres décisions. La chanteuse n’a eu qu’à lui indiquer le rythme des chansons désirées ainsi que les instruments à utiliser, après quoi, le robot a laissé libre court à son « imagination » et sa « créativité ». (@LExpress). A lire aussi : Intelligence artificielle : un robot compose un album, doit-on lui verser ses droits d’auteurs ? (@lesinrocks).

#Religion

Japon : un robot moine pour lire des prières bouddhistes lors des funérailles. La compagnie japonaise Nisseico a dévoilé, mercredi 23 août à Tokyo (Japon), un robot religieux qui peut accomplir plusieurs tâches liturgiques. Parmi celles-ci, comme le montre la vidéo, la lecture de textes bouddhistes pendant les cérémonies de funérailles. Ce robot humanoïde surnommé « Pepper », conçu par la compagnie japonaise de télécommunications Softbank, porte ici une robe bouddhiste et chante des « sutras » (textes d’enseignements bouddhistes). Il a été montré « en action » lors d’une exposition spécialisée pour entreprises de pompes funèbres qui se tenait dans la capitale japonaise. La firme qui commercialise ces machines vante leurs nombreux avantages. D’abord, ces robots permettent de remplacer les prêtres, de moins en moins nombreux. Ensuite, leurs services sont bien plus économiques : lors d’une cérémonie funéraire, le robot qui lit les « sutras » coûte 390 euros. (@franceinfo).

26 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 26 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Publicite

xJusqu’où ira la publicité en ligne ? Sur le web, tous les internautes ne sont pas humains. Des robots parcourent le réseau avec des buts divers, dont celui de manipuler la publicité en ligne. Une fraude qui, selon les acteurs concernés, augmente sans cesse, et qui n’est pas sans poser problème à ceux vivant de la publicité, dont la presse. (@InaGlobal).

#Livraison

En colère contre Deliveroo, les coursiers manifesteront dans toute la France les 27 et 28 août. Après un été à s’échauffer, le front syndical des coursiers Deliveroo est désormais une réalité. Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes vivront le weekend prochain les premières manifestations d’un mouvement national de grogne contre la startup anglaise. Les coursiers demandent entre autres, la préservation de leur paiement à l’heure. Dure impasse pour la startup anglaise Deliveroo : ses coursiers, désormais organisés en collectifs et syndicats, ne lâcheront pas l’affaire quant au passage au paiement à la course. L’affaire a débuté à cause de la décision de la firme d’en finir avec ses vieux modes de paiement à l’heure, qui concernerait près de 1 000 coursiers en France selon les coursiers et 600 selon Deliveroo. Selon les collectifs formés spontanément pour protester contre ce changement, le paiement à la course serait avantageux pour Deliveroo et gravement désavantageux pour les cyclistes qui tentent de vivre de leur activité. Pour vous donner une idée, nous reprenions les différents calculs qui forment le revenu d’un coursier dans un papier précédent. Aujourd’hui, les collectifs militants sont arrivés à maturité et l’idée d’une grève, on parle ici de déconnexion, nationale devient concrète. Pourtant éclatés sur le territoire, les groupes de coursiers ont construit, depuis le début du mois d’août, un mouvement qu’ils espèrent porteur, et national. À Bordeaux, il faut compter sur la CGT, à Lyon, sur le Club des Coursiers (2CL), à Paris, c’est le Clap dont nous parlions récemment, et à Nantes, c’est l’Asso des Bikers Nantais qui tient les banderoles ; certains de ces groupes ont posé des statuts en préfecture et se considèrent comme des syndicats, d’autres préfèrent une organisation moins stricte, plus naturelle pour cette génération, organisée via Facebook. (@Numerama).

#Agroalimataire

Bill Gates et Richard Branson misent sur la viande « propre ». Quel est le point commun entre Bill Gates, Richard Branson, et Jack Welch, l’ancien PDG de General Motors ? Leurs immenses fortunes mises à part, ces trois chefs d’entreprises ont rejoint mercredi de nombreuses sociétés agroalimentaires dans le capital de la start-up californienne Memphis Meat. La société pionnière de la Silicon Valley aurait pour ambition de changer durablement les moyens de production de viande, en la fabriquant à partir de cellules animales, sans élever ni abattre de bétail ou de volaille. Elle a récolté 17 millions de dollars (14,3 millions d’euros) grâce à ces investisseurs prestigieux, d’après le communiqué publié sur son site. Cargill, le géant de l’alimentaire américain, 109,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2017-, est aussi la première grosse entreprise productrice de viande à investir dans cette nouvelle technologie. (@latribune).

#Cybercrime

Cyberattaques, spams, malwares : les cybercriminels n’ont pas chômé au deuxième trimestre. La cybercriminalité ne s’est jamais aussi bien portée. C’est le triste constat que dresse le spécialiste russe de la cybersécurité, Kaspersky Lab, dans son nouveau rapport sur le deuxième trimestre 2017. D’avril à juin, le monde a connu des cyberattaques d’une ampleur inégalée, ainsi qu’une recrudescence des spams (courriels indésirables infectés par un virus informatique), des attaques par déni de service (DDoS) ou encore des logiciels malveillants. Le trimestre a notamment été marqué par les deux cyberattaques les plus spectaculaires de l’Histoire – à ce jour. La première, Wannacry, a paralysé 300.000 ordinateurs, dans plus de 150 pays, et touché des milliers d’entreprises, y compris des géants comme Renault et les systèmes informatiques d’hôpitaux britanniques, causant une panique généralisée. Ce ransomware (logiciel de rançon) combinait, pour la première fois, les fonctions d’un logiciel malveillant et d’un ver informatique, bloquant les fichiers de l’ordinateur piraté. L’origine de l’attaque reste à ce jour un mystère : si des hackers des pays de l’Est de l’Europe ont d’abord été soupçonnés, un rapport américain de la NSA a ensuite attribué la paternité à la Corée du Nord, qui a nié. Seule consolation : si l’attaque a causé des dégâts spectaculaires, elle n’a pas rapporté beaucoup aux hackers, qui n’ont récupéré que 140.000 dollars (en bitcoins) de rançons. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Nvidia va créer un centre de R&D en Israël sur l’intelligence artificielle. Nvidia est en pleine transition pour « passer du statut d’une entreprise de jeux vidéo à une société d’intelligence artificielle et d’informatique visuelle », a déclaré Jeff Herbst, vice-président du département du développement commercial Nvidia Corp. « Et Israël va devenir le centre, ou l’un des centres, du développement de la technologie de l’intelligence artificielle« , a-t-il poursuivi lors d’une conférence de presse tenue début août à Tel-Aviv. Comme Apple, Google, Intel, Microsoft ou Facebook avant elle, la firme de Santa Clara, cotée à 98 milliards de dollars, mise sur Israël. Jusque là, elle s’était contentée de prendre des parts dans trois start-ups israéliennes. Parmi elles, Zebra Medical Vision. Reconnue par le magazine Fortune comme « l’une des 50 entreprises qui révolutionne le monde de l’intelligence artificielle », cette start-up d’imagerie médicale a été fondée en 2014 et a levé 20 millions de dollars. En utilisant les données des patients, Zebra a développé des algorithmes capables de décrypter des analyses médicales mais aussi de diagnostiquer avec toujours plus de précision les maladies touchant des organes tels que le foie, les poumons ou le coeur. En juillet dernier, Nvidia a aussi investi dans Deep Instinct, spécialiste du deep learning pour prédire les cyber-menaces. (@LUsineDigitale).

1973 : le premier « hiver » arrive sur l’IA. L’épisode, méconnu, passionne les spécialistes de l’intelligence artificielle (IA). Il rappelle que l’engouement actuel pour cette technologie ne durera peut-être pas. Le 30 août 1973, au Royaume Uni, les esprits les plus fins du domaine ont droit aux honneurs d’une émission de télévision à une heure de grande écoute. Mais la fête est gâchée. Devant les caméras de la BBC, les critiques d’un mathématicien anglais, sir James Lighthill, les touchent de plein fouet. La séquence, et le rapport rédigé par le même scientifique quelques mois plus tôt déclencheront le premier coup de froid sur le financement de cette science informatique qui promettait alors trop. (@LesEchos).

#Langage

Google va-t-il perdre l’usage de sa marque ? Je google, tu googles, il google… Et si le nom du célèbre moteur de recherche devenait un verbe ? La Cour suprême américaine devra trancher cette question d’ici début 2018. La bataille judiciaire oppose le géant de la Silicon Valley – qui souhaite préserver l’exclusivité de son nom pour l’usage de sa marque, à David Elliott et Chris Gillespie. Ce dernier a acheté 763 noms de domaine en 2012 incluant le nom « Google », comme « GoogleDisney.com » ou encore « GoogleBarackObama.com », raconte Bloomberg. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir l’entreprise américaine, accusant Chris Gillespie de « cyber-squat ». Le litige vise à déterminer si « Google » est devenu un terme générique dans le langage commun, permettant de désigner un « acte de recherche sur Internet », détaille Ars Technica. « Il n’y a aucun autre mot que « Google » qui permet de décrire l’action de la recherche sur Internet à l’aide de n’importe quel moteur de recherche », assure la requête transmise à la Cour suprême. « Nous nous référons désormais aux couvertures de magazines « photoshopées » (…), nous lisons des articles sur des suspects qui se font « taser » par des policiers. Cette appropriation par le public ne doit pas être empêchée. Au contraire, elle doit être encouragée », estiment les deux justiciables dans une requête relayée par Fortune. Cette appropriation « remplit les trous dans la langue créés par les progrès rapides de notre espèce, permettant une communication plus efficace ». (@latribune).

#Donnees

Le français Dawex veut créer une bourse mondiale de la donnée. Et si un jour, la data était cotée, comme peuvent l’être une entreprise ou une matière première ? C’est la perspective (pas si lointaine) esquissée par la start-up française Dawex, qui veut centraliser les échanges de données pour mieux cartographier la « data economy ». L’entreprise, fondée en 2015 par Fabrice Tocco et Laurent Lafaye, doit dans un premier temps convaincre les entreprises de vendre leurs données par son intermédiaire, pour disposer d’une masse d’informations suffisante à analyser. Or, il reste des freins à l’émergence d’une véritable économie mondiale de la data. « Beaucoup d’entreprises n’ouvrent pas leurs données, de peur que leurs concurrents mettent la main dessus », constate Fabrice Tocco. Elles peuvent aussi rechigner à lever le voile sur leur stratégie. « Sur notre place de marché, le parcours de prise de contact a justement été pensé pour permettre une approche progressive des deux côtés, vendeur et acheteur, avec des niveaux de visibilité évolutifs« , explique Laurent Lafaye. « Le vendeur peut définir quelle donnée il souhaite monétiser, pour qui, dans quelles conditions, à quelle fréquence et à quel tarif ». Dans ce processus, Dawex se définit comme une « place de confiance », le profil des membres est vérifié et les échanges sont tracés, mais le site ne qualifie pas les données vendues et ne joue pas les arbitres entre vendeurs et acheteurs. Dawex n’est pas non plus un data broker qui achète, met en forme et revend des données. (@LUsineDigitale).

#Architecture

Netflix, Tinder et Snapchat hantent Los Angeles. Temples high-tech (3/6). Dans la « Cité des Anges », les poids lourds du Web se font discrets. Cette présence fantôme signe-t-elle la normalisation d’une ville qui, jusqu’ici, ne jurait que par l’excentricité ? « Celui qui voit sans qu’on puisse le voir possède le pouvoir, analyse l’écrivain de science-fiction Alain Damasio. Pour ces entreprises, nous devons être des citoyens de verre et des consommateurs vitrés. Rien de ce que nous écrivons, cliquons, achetons ou visionnons ne doit leur échapper. Elles, par contre, demeurent savamment opaques. L’architecture des murs miroirs et des glaces sans tain trahit cela. » (@LeMondeFestival).

Airbnb, Twitter et Uber enjambent San Francisco. Temples high-tech (4/6). De plus en plus de poids lourds de l’économie numérique implantent leur siège social au cœur de la ville du Golden Gate. Ponctuée de ponts et de passerelles, leur architecture envoie un message contradictoire, où la générosité côtoie l’individualisme.  « Ces entreprises sont profondément imprégnées de l’idéologie libertarienne, à savoir que la liberté individuelle prime sur toute forme d’organisation et de contrôle étatique, analyse l’écrivain Alain Damasio. Rien ne doit freiner la liberté de ceux qui réussissent. » (@LeMondeFestival).

#Culture

Privatiser l’imaginaire, le terrifiant fantasme des industries culturelles. Depuis 2011, l’auteur et éditeur français Neil Jomunsi évoque son travail et ses à-côtés sur son blog page42. Il y décortique notamment l’évolution du métier d’écrivain à l’ère numérique. Dans un récent article, il s’alarme des évolutions récentes du droit d’auteur, et de l’idée selon laquelle on pourrait protéger juridiquement non seulement les œuvres, mais aussi les personnages de fiction, et tout l’univers développé par un auteur. @usbeketrica retranscrit l’intégralité de ce texte : « J’ai dû pour la première fois entendre parler du « Monde des Idées » de Platon en terminale. Je me souviens que rien ne me semblait à l’époque plus stupide que d’imaginer que quelque part – dans un Ailleurs inaccessible et un, Quand indéfinissable, flottaient ce que le philosophe désignait sous le nom d’Idées : en somme des archétypes, des modèles, desquels découlaient tout ce que nous connaissions. Prenez ce cheval qui s’ébroue tranquillement de l’autre côté de la route (c’est une image, ne traversez pas, c’est sans doute une clôture électrique). Eh bien ce cheval n’est que la déclinaison terrestre de l’Idée même de Cheval, concept intrinsèquement parfait et indépendant de ses « variations » de chair et d’os. Ça semble idiot, pas vrai ? Et pourtant… Lire la suite de l’article sur le site de @usbeketrica

25 Août

Régions.news #295 – Edition du vendredi 25 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. La ville de Birmingham a mis sur place une initiative originale, qui pourrait servir de modèle aux politiques publiques du monde entier : rénover entièrement des logements sociaux pour en faire de véritables laboratoires de l’efficacité énergétique. Ou quand la recherche sur les bâtiments du futur se conjugue avec les préoccupations sociales du présent.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ La transformation numérique du port de Marseille-Fos est bien avancée avec le développement des systèmes de gestion numérique pour organiser la circulation des marchandises et l’ouverture prochaine au sein du port d’un nouveau data center, en attendant l’installation d’incubateurs. Avec son « smart port », Marseille veut concurrencer les grands ports européens de Rotterdam, Anvers ou Hambourg.

♦ La Métropole Nice Côte d’Azur veut faire émerger de nouveaux services pour les usagers en favorisant une mobilité intelligente. Elle souhaite exploiter les données de circulation pour mieux gérer le trafic, et optimiser la gestion et la maintenance du réseau. Ainsi la collectivité a décidé de lancer un appel à projets pour imaginer un tram connecté

♦ Pour améliorer la compression de ses vidéos et permettre une diffusion plus fluide de son contenu sur smartphone, Netflix, la plate-forme de vidéos à la demande, a fait appel à trois universités : l’université de Californie du Sud, l’université du Texas à Austin et l’université de Nantes. Les équipes du laboratoire des sciences du numérique de Nantes ont ainsi participé au développement du « dynamic optimizer », système d’encodage spécifique à Netflix.

#Agriculture

♦ Au-delà de l’engouement pour le bio, voici venu la permaculture. Dans cette démarche de production maraîchère, ne pas utiliser de chimie ne suffit pas. Il y a un équilibre à trouver entre la culture de légumes, les autres plantes de l’environnement, la structuration des semis, la présence d’insectes « auxiliaires », le cycle de l’eau… Ainsi dans la commune de Bueil en Touraine la permaculture est devenu un mode de culture et un mode de vie. Tout ce travail sert de support pédagogique pour former les nouveaux maraîchers bio. Du 21 au 27 août ont lieu à Coucy-le-Château (Aisne) les Rencontres Nationales de Permaculture autour des thèmes de l’habitat, la santé, l’économie et la gouvernance.

♦ Revue de liens : – La permaculture, ou comment cultiver plus avec moins d’eau (@francebleu) ; – En Dordogne, elle a crée un jardin 100% écolo grâce à la permaculture (@francebleu) ; – Le jardin comme lieu d’expérimentation pour la permaculture (@lamontagne_fr) ; – A Carhaix, la permaculture est en expérimentation à la ferme (@ouestfrance).

image003Légende image. RoboCup : la France est devenue championne du Monde, catégorie robots humanoïdes KidSize, « Sous son caractère ludique, l’épreuve de football porte deux problématiques de recherche fondamentale pour la robotique : locomotion et plus généralement la motricité, et l’autonomie par intelligence artificielle », explique l’un des membres du LaBRI, laboratoire de recherche en informatique de l’université de Bordeaux, créateur de l’équipe de robots-footballeurs championne.

#Blockchain [épisode 6]

♦ Comment Poutine espère doubler Pékin sur le bitcoin. Poutine ne fait jamais les choses à moitié. Et il le prouve encore une fois avec le bitcoin. Un des proches conseillers de Poutine au Kremlin va lever 100 millions de dollars pour développer en Russie le bitcoin, la monnaie virtuelle la plus répandue du monde. Avec ce projet d’investissement, Poutine se donne les moyens de voir son pays devenir l’un des plus gros producteurs de bitcoin et un concurrent direct de la Chine. A lire aussi : Les dix choses à savoir sur le bitcoin : valorisation, dark web, rivalité russo-chinoise…

♦ A la mi-août, le bitcoin a dépassé pour la première fois les 4.000 dollars, portée par la demande des investisseurs, notamment asiatiques. La capitalisation boursière de ce marché s’élève ainsi à plus de 67 milliards de dollars. En 2009, un bitcoin valait 0,001 dollars. Cette hausse est due à un contexte favorable pour le bitcoin, qu’on a pourtant régulièrement annoncé au bord de l’implosion. D’abord, il y a l’intérêt croissant des Etats, à l’image du Japon, qui a reconnu en avril le bitcoin comme un moyen de paiement.

#Internet

♦ La Chine vient de réussir un exploit technologique que l’Europe et les États-Unis tentent d’accomplir depuis longtemps : la transmission quantique de l’information sur une grande distance, soit 1203 km, quand le précédent record n’était que de 100 km ! Cette réalisation ouvre la voie à un des défis des prochaines décennies : transmettre de l’information de manière inviolable. A lire aussi : Qu’est-ce que l’Internet quantique

#Numerique

♦ L’avenir de la confiance en ligne. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, Direction de la Prospective. Le paradoxe est criant : jamais nous n’avons été si conscients des risques liés à notre présence sur Internet et pourtant jamais nous n’en avons été aussi dépendants. Et s’il y a une chose à retenir de l’étude conduite par le Pew Research Center, c’est que quelle que soit l’évolution de notre confiance en ligne au cours de la prochaine décennie, elle ne sera pas nécessairement corrélée à notre usage effectif du web. L’enjeu de la confiance est loin d’être anodin à l’ère de la dématérialisation et de la numérisation. Lorsqu’elle est acquise, elle permet de faire société, participe au bien-être, à la stabilité politique et au développement économique. A l’inverse, la question posée par le Pew Research Center arrive à un moment où les institutions traditionnelles, que ce soit les gouvernements, les médias ou le système financier et bancaire, s’isolent progressivement du corps citoyen par une fracture qui semble de plus en plus insurmontable. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 19 août 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Le futur de la TV est de plus en plus confus et fragmenté ; – L’arme secrète de Facebook pour épier ses concurrents (avec votre collaboration) ; – Journaliste, l’objectivité en toutes circonstances ? ; – Les femmes gagnent du terrain sur la réalité virtuelle ; – L’avenir d’Internet sera quantique.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 25 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xQuel avenir pour les Smart Cities dans le monde ? En 2050, plus des deux tiers de la population mondiale vivra en ville. Transport et mobilité connectés, urbanisation responsable, habitat innovant… pose-t-on les jalons d’une ville intelligente de la même manière à Jakarta qu’à Gênes ou Eindhoven ? Visiblement non, ont répondu les intervenants de la dernière rencontre du cycle Smart Cities de France Stratégies en juin, qui a été l’occasion de tirer des leçons et enseignements d’initiatives et expériences internationales. De Chendgu à La Rochelle, la ville intelligente est plurielle… Comment les Smart Cities peuvent-elles contribuer au mieux-être des citoyens ? Quels sont les leviers qui permettent de créer une culture du partage et de l’innovation ? Quels sont les critères technico-économiques, environnementaux et le montage juridico-financier des projets étrangers ? Quelles sont les contraintes spécifiques rencontrées par les villes d’Asie du Sud-Est et les prérequis nécessaires aux projets de smart city ? (@upmagazine_info).

#Transport

BlaBlaCar désormais présent sur Google Maps. Après la voiture, la marche à pied, le vélo ou encore le train, c’est le covoiturage qui fait son entrée sur Google Maps. En effet, les trajets en covoiturage de la plateforme BlaBlaCar sont désormais intégrés aux modes de transports proposés par le service de cartographie de Google. Les utilisateurs intéressés par un trajet en covoiturage et ayant déjà l’application mobile de BlaBlaCar sur leur smartphone seront redirigés directement vers la page des résultats sur BlaBlaCar correspondant au trajet recherché. Les autres seront redirigés automatiquement vers l’AppStore ou Google Play. L’intégration du covoiturage dans Google Maps symbolise la démocratisation de la pratique. Pour l’été 2017, en France, BlaBlaCar s’attend à battre un nouveau record avec 10 millions de places proposées sur la plateforme. Cela correspond à une hausse de 50% de l’activité par rapport à une période normale. La collaboration entre Google et BlaBlaCar est mondiale et sera progressivement étendue aux 22 pays dans lesquels l’entreprise est présente. (@Ecommercemag_fr).

x

Le décollage tardif des voitures volantes. C’est peut-être l’image d’Épinal la plus emblématique du futur. Une représentation universellement partagée d’une certaine idée de notre avenir, qu’on imagine forcément plus rapide, plus technologique, plus confortable. Si la voiture volante s’est taillée une telle place dans l’imaginaire collectif, c’est parce qu’elle a été représentée et mise en scène durant plusieurs décennies, à longueur de romans d’anticipation, de films de science-fiction plus ou moins visionnaires et d’illustrations vintage kitschissimes. Aujourd’hui, plusieurs entreprises tentent de donner corps à cette utopie. Stimulés par les progrès concomitants de l’énergie électrique, des logiciels de conduite autonome et de l’industrie des drones, les projets de voitures volantesse multiplient. Certains, comme le véhicule de l’entreprise slovaque Aeromobil, ressemblent à un hybride entre avion et voiture. D’autres, comme le Volocopter, de l’allemand E-Volo, penchent davantage vers l’hélicoptère nouvelle génération. Le projet Vahana d’Airbus semble, quant à lui, tout droit sorti du dernier Star Wars. (@usbeketrica). Le Cinquième Element

#Coworking

« J‘irai travailler chez vous », le concept de Gigsurfing pour les travailleurs nomades. Fondé en avril 2017 par Julien Auclair et Pedro Pereira, Gigers est un réseau social à destination des travailleurs indépendants du monde entier, permettant à chacun de rencontrer et d’échanger avec d’autres freelances afin d’agrandir son réseau et partager ainsi des expériences professionnelles. Une plateforme basée sur l’échange, que les deux cofondateurs souhaitent aujourd’hui agrandir en lançant Gigsurfing, une offre de coworking à destination des millenials. Son souhait : répondre à la demande de flexibilité des jeunes actifs qui préfèrent de plus en plus travailler différemment. Gigsurfing répertorie et liste ainsi toutes les personnes qui proposent leur domicile pour en faire un espace de coworking. Les coworkeurs, quant à eux, auront l’opportunité de réserver ces bureaux à domicile selon les dates disponibles. Un moyen pour les freelances de rencontrer de nouvelles personnes afin de ne plus souffrir de la solitude professionnelle. Enfin, les utilisateurs de Gigsurfing n’échangent pas d’argent entre eux, mais utilisent à la place des points virtuels appelés « Gigcoins ». Seuls des frais de réservation de 2,99 euros seront destinés à la plateforme. Pour gagner des « Gigcoins », rien de plus simple : il vous suffit de proposer votre propre domicile comme espace de travail. Ainsi, vous gagnez 10 gigcoins par réservation chez vous, et par jour. Par la suite, si vous souhaitez à votre tour bénéficier de nouveaux espaces, il vous suffira de « payer » 10 Gigcoins afin de réserver un bureau pour un jour. (@bymaddyness).

#Publicite

WPP ébranlé par le ralentissement du marché publicitaire.C’est une sévère déconvenue que vient d’infliger au marché le britannique WPP. Ce matin, le leader mondial de la communication (Ogilvy, JWT, Grey, Y & R, GroupM, Kantar…), a annoncé, dans le cadre de la publication de ses résultats financiers pour le 1er semestre, une révision à la baisse de ses prévisions de croissance pour l’année 2017. Alors que le groupe tablait sur une progression de 2 %, il n’anticipe plus à présent qu’une situation stable, voire, dans le meilleur des scénarios, une hausse limitée à 1 %, compte tenu des performances décevantes, hors effets de change, réalisées au deuxième trimestre, en particulier en Amérique du Nord (-3 %) et en Europe de l’Ouest continentale (-3,2 %). Même si en revanche, le Royaume-Uni a enregistré une bonne performance avec une hausse de 5,8 %, en dépit des incertitudes continuant d’entourer le Brexit. Le coupable ? « La pression exercée sur les dépenses de communication par les annonceurs, en particulier dans le domaine des biens de consommation », indique le groupe qui n’a pas hésité à mettre en avant la concurrence « féroce » qui conduit plusieurs groupes à proposer des prix cassés à leurs clients pour renouveler les contrats. (@LesEchos).

Sa trop forte dépendance à la pub, du plus mauvais effet après l’avertissement de WPP. Publicis qui dévisse de 3% à la Bourse de Paris, c’est la faute de WPP. C’est aussi la faute du publicitaire britannique si TF1 décroche de 4%. A vrai dire, c’est tout le secteur des médias qui, en Europe, se rétame dans le sillage de l’abaissement, par WPP, de ses prévisions de croissance du chiffre d’affaires pour cette année. A Paris, TF1, trop petit pour être une composante du Stoxx des grosses valeurs européennes, paye sa lourde dépendance aux revenus publicitaires (74% en 2016). « Quand les anticipations de croissance dans le secteur sont révisées à la baisse, la conséquence est nécessairement négative pour les groupes de médias comme TF1 dont les revenus proviennent principalement des annonceurs », analysait, ce matin dans une note, Pierre Martin, trader chez Saxo Bank. (@InvestirFr).

#Information

Un logiciel pour automatiser la détection des « fake news ». « Détecteur de baratin ». Tel est l’irrévérencieux surnom du logiciel développé par une équipe de chercheurs de l’ONG londonienne spécialiste du « fact-checking », Full Fact. L’objectif ? Mettre à la disposition des journalistes un programme de détection automatisée et en temps réel de fausses informations. Le logiciel « scanne les sous-titres d’émissions d’actualité diffusées en direct, des retransmissions de sessions parlementaires, mais aussi les articles de journaux », rapporte le journal britannique « The Guardian », jusqu’à identifier les « affirmations correspondant aux faits vérifiés qui sont dans sa base de données ». Il s’avère en outre capable de faire apparaître à l’écran « les informations confirmées ou infirmées au fil du discours d’un politicien ». (@LesEchos).

#MediaSocial

#10ans : le hashtag, une bonne idée qui était loin d’être gagnée. Hashtag, mot-dièse (pour l’Académie française), Mot-clic (pour nos amis québécois)… Ces différents vocables désignent ce petit mot cliquable, précédé du signe #, bien pratique sur les réseaux sociaux. Il permet de retrouver tous les messages portant sur un même sujet, et fête ce mercredi son 10e anniversaire. Mais vous ignorez peut-être l’histoire de sa création.Elle est racontée par le site Business insider, qui retrace l’historique des origines du hashtag à un tweet de Chris Messina, ancien designer chez Google, publié le 23 août 2007. A cette époque là, Twitter en est à ses balbutiements et l’homme s’interroge sur le moyen de créer des groupes de conversation autour d’un même thème sur le réseau social à l’oiseau bleu. Il propose alors d’utiliser le signe « # », abusivement appelé « dièse » en français puisqu’il s’agit du croisillon, pour rassembler les conversations autour d’un même sujet. Le hashtag était né.Comme le souligne BI, Chris Messina a suggéré l’idée à Twitter… qui n’en a pas voulu. « Twitter m’a répondu que c’était un truc de nerd et que ça n’allait jamais prendre », raconte-t-il. 10 ans plus tard, le hashtag est cliquable et est un incontournable sur Twitter, tout comme sur Facebook qui s’y est mis très rapidement. « Sans les hashtags, Twitter serait aujourd’hui quasiment inutilisable », assure Business Insider. (@LExpress). A lire aussi : Comment bien faire usage du hashtag ? (@Emarketing_fr).

#IntelligenceArtificielle

Un algorithme peut-il prédire le risque de récidive des détenus ? D’après les calculs d’Angèle Christin, maître de conférences au département de communication de l’Université de Stanford (Californie), plus d’une soixantaine d’algorithmes prédictifs seraient employés aujourd’hui dans les différents États du pays par la justice américaine. Ces « outils d’évaluation du risque » (risk-assessment tools en version originale) sont principalement utilisés pour estimer le risque de récidive des détenus et décider (ou non) de leur libération conditionnelle. Mais ils sont controversés car, bien qu’utilisés pour réduire les risques de discrimination, ils sont soupçonnés, au contraire, de les entretenir. En réponse à la question : Les algorithmes prédictifs sont utilisés depuis quinze ans par la justice américaine. Dans quel contexte pénal sont-ils venus s’insérer ? elle explique que « la justice pénale des États-Unis incarcère énormément : c’est le pays qui, en proportion, incarcère le plus au monde. Et cette incarcération touche principalement les minorités ethniques et raciales, notamment les Afro-américains. On peut faire remonter cette « incarcération de masse » à la présidence de Ronald Reagan qui, dans les années 1980, a mis en place un programme très répressif qui a touché de façon disproportionnée les minorités ethniques et raciales. » (@usbeketrica).

1968 : avec Kubrick, l’IA devient star de cinéma. Petite histoire de l’intelligence artificielle. C’est une gageure de vouloir résumer en quelques mots le chef d’oeuvre « 2001 Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, lui-même inspiré d’une nouvelle d’Arthur C. Clarke, « La Sentinelle ». Sous l’effet d’un monolithe noir, une tribu d’australopithèques invente le premier outil, une arme, qui lui permet d’assurer sa survie en éliminant une bande rivale… En 2001, un vaisseau spatial est envoyé vers Jupiter, planète vers laquelle pointait l’onde électromagnétique émise par un autre monolithe enfoui sur la Lune. Les deux astronautes sont assistés par un ordinateur (HAL, soit IBM avec un décalage d’une lettre) qui, estimant que ces hommes mettent la mission en péril, va tenter de s’en débarrasser. L’un meurt, le second parvient, grâce à un sursaut d’humanité – un acte de bravoure… irrationnel – à débrancher l’intelligence artificielle. « Ce film parle à la fois de l’humanité, de la technologie et de leurs évolutions, synthétise Jean-Gabriel Ganascia, professeur à l’université Pierre-et- Marie-Curie (Paris 6), chercheur en intelligence artificielle et président du comité d’éthique du CNRS. Au début, l’homme-singe s’arrache à la nature et prend en main son destin en créant le premier outil. Mais l’extrême maîtrise technique à laquelle l’homme accède le conduit à mettre au point des technologies d’intelligence artificielle qui prennent leur autonomie et le dessaisissent de sa maîtrise sur la nature. ». (@LesEchos).

#Surveillance

Est-ce légal d’utiliser un logiciel-espion pour piéger son « fils gay » ? « Avez-vous des raisons de vouloir savoir si votre fils est gay ? Découvrez les indices montrant une tendance homo, et une technique pour faire enfin éclater la vérité ci-dessous ! » Ces mots ont été publiés dans un article sur le site de l’éditeur Fireworld. Ils font partie d’une communication clairement homophobe, destinée à vendre un logiciel-espion. Qui vous permettrait, donc, de déterminer l’orientation sexuelle de vos enfants contre leur gré. Outre le caractère moralement répréhensible de la démarche, l’article vante des services violant le droit à la vie privée, et potentiellement illégaux. L’article, depuis supprimé mais toujours visible en cache, a été révélé par l’association militante LGBT AmicaleJeunesRefuge, hier sur Twitter. (@LExpress).

24 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 24 août 2017

 La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Societe

xQuand la Silicon Valley redécouvre le LSD. Ouvrir les portes de la perception grâce au LSD : à San Francisco, 50 ans après le « Summer of Love », la promesse fait de nouveau rêver. Mais aujourd’hui, dans la ville berceau du mouvement hippie, les plus fervents défenseurs de ce puissant hallucinogène n’arborent ni cheveux longs (sauf peut-être rassemblés en un « man bun »), ni pantalons à pattes d’éléphant. Ils ne défendent pas non plus de mode de vie alternatif. Ce sont les entrepreneurs à succès de la Silicon Valley, révèle le « Financial Times ». Consommée à très petite dose, « 10 à 20 microgrammes tous les trois jours », la drogue « améliorerait la productivité, la créativité et la concentration ». Sans jamais provoquer d’hallucination, assurent ses consommateurs. Via la plate-forme communautaire Reddit, ces béta-testeurs d’un nouveau genre débattent anonymement des effets de leurs « trips » et soumettent des rapports d’utilisation à un groupe de chercheurs. La drogue, bien qu’illégale et pouvant représenter un risque pour la santé, serait populaire parmi la quasi-totalité des milliardaires de la Silicon Valley, affirme Tim Ferriss, investisseur de l’industrie numérique réputé. (@LesEchos). Légende image. Consommée à très petite dose, « 10 à 20 microgrammes tous les trois jours », la drogue « améliorerait la productivité, la créativité et la concentration ». (Shutterstock).

#MediaSocial

Les programmes originaux de Snapchat séduisent les jeunes Américains. La chaîne info américaine CNN (Time Warner) va diffuser chaque jour à 18 heures un bulletin, «The Update», sur l’application préférée des ados, Snapchat. Pensé pour le mobile et les écrans verticaux, ce programme sera mis à jour au cours de la journée en fonction des éventuels breaking news. Les présentateurs et reporters de la chaîne, présents dans le monde entier, seront mis à contribution pour alimenter ce bulletin, qui comprendra en moyenne cinq sujets par jour. Une façon de familiariser le jeune public avec les visages célèbres de la chaîne info, sans avoir à allumer la télévision. CNN marche dans les pas de sa rivale NBC News (NBCUniversal). Fin juillet, elle lançait « Stay Tuned », le premier JT de Snapchat. Ce programme de quelques minutes est diffusé deux fois par jour et en un mois, il a été regardé par 29 millions d’utilisateurs américains de Snapchat, dont 60 % ont moins de 25 ans. Mais elles ont de quoi faire tourner la tête des grandes chaînes, à la recherche de la recette magique pour conserver un lien fort avec les plus jeunes. Une donnée est particulièrement intéressante: 40% des spectateurs de «Stay Tuned » consultent ce programme au moins trois fois par semaine. Pour Snapchat, de telles émissions permettent de démultiplier le temps passé sur son application et l’exposition aux publicités. (@Figaro_Economie). A lire aussi : Les nouvelles concernant la mort de Snapchat sont très exagérées (@FigaroTech).

Facebook : pourquoi la fuite des jeunes vers Snapchat et Instagram n’est pas si grave. Cela fait plusieurs années que Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, s’inquiète de l’attrait de son réseau social auprès des jeunes, et spécifiquement des ados de 12 à 17 ans, c’est-à-dire les chouchous des annonceurs et les adultes/consommateurs de demain. Flairant le danger, Facebook avait même posé 3 milliards de dollars sur la table en novembre 2013 pour racheter Snapchat, qui était alors tout jeune. Mais Evan Spiegel, confiant, avait refusé l’offre. Depuis, Facebook fait tout pour rester attractif auprès des jeunes. Quitte à copier toutes les fonctionnalités populaires de Snapchat pour les intégrer à ses propres services, notamment Instagram et WhatsApp. Une stratégie qui porte ses fruits, puisque la croissance de Snapchat ralentit, inquiétant ses investisseurs, et que les « stories » d’Instagram et de WhatsApp attirent davantage d’utilisateurs que Snapchat lui-même. Mais le problème d’attractivité de Facebook, pierre angulaire de tout l’écosystème bâti par Mark Zuckerberg, demeure. Trop général, pas assez « fun », il attire de moins en moins les ados de la génération des Millennials, qui le considèrent déjà un peu « has-been ». Une étude de eMarketer le confirme : d’après ce spécialiste du e-commerce, Facebook devrait perdre 3,4% de ses utilisateurs entre 12 et 17 ans en 2017. (@latribune).

L’Iran souhaiterait débloquer Twitter, interdit depuis des années. Des discussions sont en cours entre l’Iran et Twitter pour débloquer le réseau social, interdit depuis des années dans le pays mais utilisé par de nombreux dirigeants iraniens, a annoncé mardi le nouveau ministre des Télécommunications. Twitter « a annoncé être prêt à négocier pour résoudre les problèmes », a affirmé le ministre Mohammad Javad Azari Jahromi au quotidien Iran Daily. « Il y a de bonnes bases pour de telles négociations. Twitter n’est pas un [réseau] immoral nécessitant d’être bloqué ». Le réseau social est interdit depuis les manifestations de masse contre le régime en 2009 qui avaient suivi la réélection contestée du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad. De nombreux dirigeants iraniens utilisent Twitter, notamment le guide suprême Ali Khamenei qui possède un compte dans plusieurs langues, ainsi que le président Hassan Rohani et le ministre des Affaires étrangères Javad Zarif. Même Mahmoud Ahmadinejad a rejoint le réseau cette année. Malgré l’interdiction en Iran de Twitter, Facebook et YouTube, des millions d’utilisateurs y ont accès grâce à un logiciel peu coûteux. (@latribune).

#Commerce

« Avec Marketplace, Facebook crée la place de marché de demain ». Marketplace, la place de marché de Facebook dédiée aux petites annonces entre particuliers, est arrivée en France et dans une quinzaine de pays européens en début de semaine. Thomas Husson, spécialiste du e-commerce et des nouvelles technologies chez Forrester, analyse cette décision stratégique et ses chances de succès face aux leaders actuels comme Le Bon Coin et eBay. « Marketplace est une extension logique de l’ADN de Facebook, qui s’est donné pour mission de connecter les individus entre eux, partout dans le monde. Ces échanges ont donc vocation à englober aussi les relations commerciales, comme le font déjà, avec beaucoup de succès, les réseaux sociaux asiatiques comme WeChat, qui sont en avance dans les usages. Facebook veut que ses utilisateurs passent le maximum de temps possible sur sa plateforme, pour récolter toujours plus de données personnelles et mieux les valoriser avec la publicité ciblée, qui représente 98% de son chiffre d’affaires. Il faut donc leur proposer toujours plus de fonctionnalités et de services », explique Thomas Husson. (@latribune).

Face à Amazon, Walmart s’allie avec Google dans le commerce en ligne. Face à la menace d’Amazon, Walmart accentue sa contre-offensive. Mardi 22 août, le premier distributeur mondial a officialisé un partenariat d’envergure avec Google dans l’espoir de gagner des parts de marché dans le commerce en ligne. A partir de septembre, il commercialisera ainsi des « centaines de milliers de produits » sur Google Express, la plate-forme de livraison à domicile du moteur de recherche. « Notre mission est de rendre les courses plus rapides et plus simples », explique Marc Lore, un ancien dirigeant d’Amazon désormais à la tête des activités de Walmart dans le commerce en ligne. Les clients pourront passer commande sur Internet, mais aussi en utilisant leur voix par l’intermédiaire de l’application mobile Google Assistant ou de l’enceinte connectée Google Home. La livraison sera gratuite à partir de 35 dollars (30 euros) d’achat. Si le distributeur possède son propre site Internet, il reste encore très loin d’Amazon, qui accapare à lui seul 43 % des ventes en ligne aux Etats-Unis, selon le cabinet Slice Intelligence. C’est la première fois que Walmart, qui possède 4 700 magasins aux Etats-Unis, va vendre des articles en utilisant un intermédiaire – plusieurs de ses rivaux sont déjà présents sur Google Express ou sur Instacart, une start-up spécialisée dans le domaine. (@LeMondefr).

Google et Walmart veulent populariser le shopping par commande vocale. S’il ne s’agissait du plus grand moteur de recherche sur Internet d’une part et du numéro un mondial de la distribution de l’autre, l’annonce faite conjointement ce mercredi par Google, filiale de la maison mère Alphabet, et Walmart paraîtrait presque comme anecdotique. Présentée d’emblée par les commentateurs comme visant à contrer la toute-puissance d’Amazon sur le commerce en ligne, l’initiative des deux poids-lourds américains – qui se gardent bien de citer le groupe basé à Seattle dans leurs communications – s’avère, au moins à ce stade, plutôt limitée. Il s’agit en effet pour Walmart de rejoindre, à l’instar d’autres chaînes comme les supermarchés Target et les magasins-entrepôts Costco, la plate-forme d’e-commerce de Google, lancée en 2013 et opérationnelle dans seulement sept villes américaines. En outre, ce service est réservé aux seuls clients ayant chez eux l’assistant personnel connecté développé par le géant de l’Internet. (@LesEchos).

Le projet de centre logistique volant d’Amazon donne des idées à Walmart. Walmart, numéro 1 mondial de la distribution, s’est lancé dans une course à l’innovation pour ne pas se laisser distancer par Amazon. Formation en réalité virtuelle, rachat de sites de e-commerce (Jet.com et peut-être bientôt Birchbox) : le géant du retail multiplie les initiatives. Il s’intéresse forcément aux drones pour réinventer sa logistique. Comme Amazon il y a un an, Walmart a déposé une demande de brevet pour un système d’entrepôt logistique volant, téléguidé ou autonome : un dirigeable d’où partiraient des hordes de drones de livraison. Walmart précise avec détails le fonctionnement de ce centre logistique volant, là où Amazon se contentait d’une description générale plutôt sommaire. Ce système logistique serait plus flexible qu’un entrepôt en dur, idéal pour répondre à des pics de demande locaux, juge un expert interrogé par Bloomberg. Mais la livraison par les airs se heurte encore à d’innombrables problèmes de sécurité, de réglementation et de fiabilité qui sont loin d’être résolus, malgré les efforts d’Amazon et donc de Walmart dans le domaine.  (@LUsineDigitale).

#Blockchain

La blockchain peut-elle renverser le management traditionnel ? Et si votre chef était remplacé par un algorithme ? La startup israélienne Backfeed a créé un système de gouvernance décentralisé basé sur le processus blockchain. Chaque salarié peut créer et rejoindre des projets, soumettre librement des contributions. Il se voit automatiquement attribuer un score de « réputation » en fonction de son niveau de participation (contribution ou commentaire jugé utile). Plus sa réputation est élevée, plus il aura un pouvoir de notation sur ses pairs. Car c’est aussi la communauté qui, à la majorité, décide de la rémunération de chacun. La fin des évaluations annuelles et des sempiternelles demandes d’augmentation auprès de son “chef”. Tout est transparent et gravé dans le marbre de la blockchain, librement consultable. Selon Backfeed, le système permet à la fois l’émergence de consensus et l’émergence de points de vue alternatifs, en encourageant notamment les “bifurcations” dans les projets. (@bymaddyness).

#Streaming

Avec Netflix, l’université de Nantes repense les codes de la vidéo en ligne. Pour améliorer la compression de ses vidéos et permettre une diffusion plus fluide de son contenu sur smartphone, Netflix, la plate-forme de vidéos à la demande, a fait appel à trois universités : l’université de Californie du Sud, l’université du Texas à Austin et l’université de Nantes. Approchées dès 2014, les équipes du laboratoire des sciences du numérique de Nantes ont ainsi participéau développement du « dynamic optimizer », système d’encodage spécifique à Netflix. (@EducPros).

#Histoire

Et si la jeunesse de 39-45 avait eu Instagram ? En mai dernier avaient lieu les célébrations annuelles de la Libération nationale des Pays-Bas. Afin de cultiver la mémoire collective et d’expliquer la réalité de la guerre aux plus jeunes, le groupe néerlandais KPN, le Comité national du Souvenir et la Journée de la Libération a créé le personnage d’Evert_45. Nous sommes en 1945 et Evert a 13 ans. Il poste régulièrement des photos sur son compte Instagram et vlogue ce qu’il voit au cours de ses pérégrinations quotidiennes : famille, proches, nourriture, vêtements et soldats de la Wehrmacht .La vie d’un adolescent de l’époque. Récit d’un voyage immersif et anachronique, la réalité quant à la vie d’Evert_45 revêt les attributs d’une vidéo postée sur les réseaux sociaux et fait aussi l’objet d’un site interactif où photos, vidéos et lives sont postés par Evert. Derrière, il y a même une histoire, celle d’un jeune garçon qui part à la recherche de son frère disparu après s’être échappé d’un camp de travail allemand. Le récit est entrecoupé de témoignages d’anciens combattants, de survivants de la Seconde Guerre mondiale, d’enseignants et d’historiens. Fortement plébiscitée par les enseignants hollandais pour sa façon innovante d’explorer et de raconter l’histoire, la campagne pourrait même être incluse au sein des programmes scolaires néerlandais dès 2018. (@LADN_EU).

23 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 23 août 2017

 La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xSea Bubble, le taxi de fleuvesLe cabinet d’architecte naval Butch Design a dû plancher sur une question inédite : contrôler la stabilité d’un bateau… au décollage ! Sea Bubble, le premier taxi sur l’eau pourvu d’hydrofoils, devra être capable d’embarquer ses passagers sans les inquiéter en déjaugeant en douceur. Les premiers essais, effectués d’abord à La Ciotat, près de Marseille, puis en juin dernier sur la Seine, ont prouvé la justesse de sa conception calquée sur les lois physiques qui maintiennent un avion dans l’air. « Affranchis du frottement de l’eau grâce aux foils, nous réduisons la traînée de 40 %, ce qui nous permet d’utiliser une motorisation électrique qui n’émet aucune pollution », expliquent ses concepteurs, Alain Thébault – déjà inventeur de l’hydroptère, ce trimaran qui vole au-dessus de l’eau grâce à ses ailes immergées – et Anders Bringdal, recordman du monde de vitesse en windsurf. « Sea Bubble est un écosystème à trois pièces », présente Alain Thébault. D’abord un navire « sans bruit, sans vague et sans émission de carbone » qui s’élève à 50 cm au-dessus de l’eau pour éviter le mal de mer et le roulis. Ensuite un « dock » conçu par l’architecte océanographe Jacques Rougerie : alimenté par des panneaux solaires, ce quai à induction magnétique pourra recharger l’engin entre chaque embarquement. Enfin, une application mobile pour réserver en ligne avec un système de géolocalisation. (@LesEchos).

#Ville

Avec son “smart port”, Marseille veut concurrencer Rotterdam, Anvers ou Hambourg grâce au numérique. Le port de Marseille-Fos, historiquement lié aux activités pétrochimiques, a pris il y a une dizaine d’années le tournant du numérique dans la perspective de concurrencer les ports du nord de l’Europe, Rotterdam, Anvers ou Hambourg, véritable modèles portuaires 2.0. La transformation du port phocéen est bien avancée avec le développement des systèmes de gestion numérique pour organiser la circulation des marchandises et l’ouverture prochaine au sein du port d’un nouveau data center, en attendant l’installation d’incubateurs. « Nous constatons depuis plusieurs années un phénomène d’accélération de l’attractivité du port de Marseille. De plus en plus d’acteurs souhaitent s’implanter et développer des activités sur ce territoire. », constate la directrice du port de Marseille, Christine Cabau Woehrel. « Le port de Marseille a dû réinventer son modèle qui était à bout de souffle », souligne Yann Alix, de la fondation Sefacil, spécialisée dans la recherche logistique: « La révolution numérique est venue aider une industrie archaïque à se transformer pour gagner en attractivité et en rentabilité », détaille-t-il. (@France3Provence).

#Agriculture

Indre-et-Loire : la permaculture, un mode de culture, un mode de vie. Au-delà de l’engouement pour le bio, voici venu la permaculture. Dans cette démarche de production maraîchère, ne pas utiliser de chimie ne suffit pas. Il y a un équilibre à trouver entre la culture de légumes, les autres plantes de l’environnement, la structuration des semis, la présence d’insectes « auxiliaires », le cycle de l’eau… Une finalité de développement durable en équilibre avec la nature environnante, qui a séduit Fabian Jaubertou installé à Bueil en Touraine. Sa démarche est accompagnée par la SEPANT (Société d’étude, de protection et d’aménagement de la nature en Touraine) qui l’accompagne dans la connaissance des paramètres environnementaux de son exploitation d’un hectare et demi. Un travail qui sert de support pédagogique à BIO Centre pour former les maraîchers bio. Une bonne connaissance de la faune et de la flore présente dans les rangs de légumes favorise une meilleure gestion de la production. (@F3Centre).

Revue de liens : – La permaculture, ou comment cultiver plus avec moins d’eau (@francebleu) ; – En Dordogne, elle a crée un jardin 100% écolo grâce à la permaculture (@francebleu) ; – Le jardin comme lieu d’expérimentation pour la permaculture (@lamontagne_fr) ; A Carhaix, la permaculture est en expérimentation à la ferme (@ouestfrance).

#Alimentation

L’alimentation, plat de résistance de trois festivals engagés à Bordeaux en été. Alors que le gouvernement a lancé ses États généraux de l’alimentation, le futur de notre modèle agricole et alimentaire sera au menu de trois évènements festifs et militants à Bordeaux Métropole : le Fermes d’Avenir Tour, qui fait escale du 14 au 16 août à Blanquefort, le Slowfest à la fin du mois d’août à Saint-Médard et Ambarès, et Climax, qui accueillera le ministre de l’écologie, Nicolas Hulot, le 8 septembre à Darwin, et sera « 100% végé ». (@rue89bordeaux).

#Transport

Deliveroo vs les coursiers : « Le vélo n’est pas adapté à la livraison de nourriture ». Le 11 août dernier, plusieurs dizaines de coursiers roulant pour Deliveroo manifestaient à Paris, Lyon et Bordeaux. Motif de la grogne : une mesure de la plateforme de livraison de repas à domicile visant à fixer la course au tarif unique de 5 euros en Province et 5,75 euros à Paris, à compter du 28 août. La Société britannique souhaite uniformiser les contrats de ses 7500 livreurs autoentrepreneurs en France. Parmi ces travailleurs précaires, 600 « anciens », qui ont commencé à pédaler avant septembre 2006, sont encore rémunérés à l’heure soit 7,50 euros (taux horaire en vigueur chez Foodora, un concurrent direct) avec une prime de 2 à 4 euros par course. Pour Jérôme Pimot, porte-parole du Collectif des Livreurs Autonomes de Paris (CLAP), c’en est trop. Le 28 août, l’ex-coursier de 47 ans promet de « mettre l’ambiance » devant le siège parisien de l’entreprise (rue des Petites Ecuries, 10e) pour négocier avec la direction. (@telerama).

#Commerce

Walmart et Google s’allient dans l’e-commerce pour contrer Amazon. Google n’a pas tardé à tirer profit du lancement de son enceinte intelligente, dévoilée il y a quelques semaines seulement. Et annonce un partenariat avec Walmart dans le but évident de venir concurrencer Amazon sur ses propres terres. « A partir de fin septembre, nous travaillerons avec Google pour proposer des centaines de milliers d’articles qui pourront être commandés par la voix via Google Assistant », écrit Marc Lore, à la tête du e-commerce chez WalMart, dans un billet publié sur le blog du groupe. Dans un premier temps, précise-t-il, les clients pourront, via l’assistant vocal de Google, commander des articles qu’ils ont déjà achetés par le passé. Puis il leur sera possible d’obtenir des recommandations d’achats qui s’appuieront sur ces commandes précédentes. « Pour cela, il suffira de lier son compte Walmart à celui de Google Express », explique encore Marc Lore. Walmart, premier groupe mondial de distribution, promet « la plus grande offre de distribution disponible sur la plateforme ». Avec ce partenariat, il va intégrer Google Express, qui permet déjà de commander des produits dans des enseignes aussi diverses que Costco ou bien encore les pharmacies Walgreen’s. (@LesEchos).

#Architecture

Microsoft et Amazon édifient sans répit à Seattle. Temples high-tech (2/6). La métropole américaine abrite les sièges des deux géants du web. Très différents, ils se retrouvent sur une spécialité locale : l’art du « storytelling ». A dire vrai, la science du storytelling n’est pas que l’apanage d’Amazon et de Microsoft. C’est une spécialité locale. Seattle ne compte que 635 000 habitants – autant que l’agglomération rennaise. Elle n’en a pas moins su vendre à travers le monde ses sagas industrielles, de Boeing à Starbucks, mais aussi dramaturgiques : la série Twin Peaks et le blockbuster Twilight ont été tournés non loin, les héros du best-seller Cinquante nuances de gris fricotent aux quatre coins de la métropole.(@LeMondeFestival).

Apple pose sa soucoupe à Cupertino. Temples high-tech (1/6). A nouveaux dieux, nouvelles cathédrales. Les titans de l’ère numérique recourent à de prestigieux architectes pour bâtir leur siège social et concevoir des formes qui matérialisent leur suprématie. Pour le QG d’Apple, en Californie, l’Anglais Norman Foster actualise la symbolique du cercle.  Alain Damasio a trente-quatre ans de moins que Norman Foster. Cela ne l’empêche guère d’écrire des romans de science-fiction ; La Horde du Contrevent, paru en 2004, a été vendu à plus de 160 000 exemplaires. Pour cet amateur de la philosophie de Michel Foucault et de Gilles Deleuze, les GAFA « sont longtemps restés centrés sur l’idéologie des start-up : légèreté, agilité, refus féroce de tout ancrage. Sauf qu’en devenant les premières capitalisations boursières du monde, ils ne peuvent plus se voir dans cette logique de flux. Ils prennent acte de leur pouvoir, de leur maturité et cherchent désormais à durer, comme tout corps qui atteint l’âge adulte. Cette quête de pérennité trouve sa cristallisation dans la “pierre”. Le siège social a une fonction opérationnelle, bien sûr, mais aussi symbolique : il incarne la puissance, le rayonnement. » (@LeMondeFestival).

#IntelligenceCollective

Pourquoi les décideurs publics devraient-ils s’inspirer des entreprises agiles ? Alors que traditionnellement, les organisations sont plutôt conçues comme des « îlots de pouvoir » descendant, il existe aujourd’hui un engouement pour les entreprises et les dirigeants qui font le pari de l’intelligence collective pour libérer la créativité, générer de l’engagement et accroitre les performances de l’entreprise. La raison est simple : les entreprises font face à un environnement de plus en plus complexe qu’il est impossible d’appréhender par un seul esprit. L’intelligence collective part du principe que la connaissance de l’environnement économique, social et culturel dont une entreprise pourrait avoir besoin n’existe jamais sous une forme concentrée ou agrégée, mais seulement sous forme d’éléments dispersés que tous les membres de l’organisation possèdent en partie. A lire la suite de la contribution de Rustam Romaniuc, chargé de recherche à l’Université Catholique de Lille et directeur scientifique de l’Anthropo-Lab, sur le site. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

1957 : le Perceptron, première machine apprenante. Petite histoire de l’intelligence artificielle. Un rat apprenant à se diriger dans un labyrinthe à la recherche de nourriture : voilà ce que simulait le SNARC, la première machine neuronale (ou réseau de neurones formels), construite à l’université Harvard, sur la côte est des États-Unis, en 1951, par deux doctorants en mathématiques, Marvin Minsky et Dean Edmonds. Avec du matériel de récupération, ils fabriquèrent 40 neurones artificiels s’activant de façon aléatoire, chacun correspondant à une position du rat dans le labyrinthe. Une impulsion électrique était alors envoyée à d’autres neurones qui représentaient les mouvements possibles du rat (à droite, gauche, en avant, en arrière…). Marvin Minsky, qui consacra sa thèse au SNARC (« Spatial Numerical Association of Response Code »), estima pourtant que ces réseaux de neurones n’étaient pas très prometteurs. Six ans plus tard, un psychologue américain, Frank Rosenblatt, et son Perceptron allaient lui donner tort. Aujourd’hui, le « deep learning », entre autres grâce aux travaux d’un Français, Yann LeCun , semble avoir définitivement démontré les avantages des réseaux de neurones. « À l’origine de cette saga des « réseaux de neurones formels » se trouvent les travaux publiés en 1943 par deux Américains, Warren McCulloch, neurophysiologiste, et Walter Pitts, logicien, sur le fonctionnement du cerveau, explique Bertrand Braunschweig, directeur du centre de recherche Inria de Saclay et coordinateur du livre blanc que l’Inria a publié sur l’IA en septembre 2016. Pour eux, le neurone était à la base de toute opération logique. » (@LesEchos).