31 Jan

Régions.news #409 – Edition du vendredi 31 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Des pelleteuses s’activent sur le chantier d’un nouvel hôpital de campagne, à Wuhan (Chine), vendredi 24 janvier. Cet hôpital est destiné à accueillir le 3 février un millier de patients victimes du coronavirus. Un second hôpital devrait sortir de terre vers la mi-février. Il devrait accueillir 1 300 lits supplémentaires. La mégapole de Wuhan (11 millions d’habitants) est actuellement en quarantaine.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Un terrain de foot 100% naturel a été inauguré à La Ciotat  en ce début d’année 2020. Sa pelouse écoresponsable est faite en noyaux d’olives. Une multitude d’enquêtes a montré que les terrains synthétiques peuvent être dangereux pour la santé à cause des petites granules de caoutchouc issues de pneus. Ainsi les remplacements de ces granules par des noyaux d’olives concassés est plus écologiques et moins dangereux pour la santé. Pour ce terrain de sport, il a fallu 60 tonnes de noyaux d’olives.

► En Haute-Marne. Alexis âgé de 5 ans est né avec une agénésie, c’est-à-dire avec un membre qui ne s’est pas formé complètement avant la naissance. Sa famille s’est inscrite sur le site de l’association E-Nable pour permettre à Alexis de vivre mieux avec son handicap. Cette association rassemble des bénévoles aux multiples compétences qui « sur leur temps libre, modélisent les appareils d’assistance qui serviront aux enfants ou aux adultes qui en ont besoin, explique le président de l’association en France. Ensuite les « maker » dont les compétences dans l’impression 3D nous permettent de fabriquer ces mains robotisées ». Ainsi à Noël, Alexis a reçu une main aux couleurs de son super héros grâce à une imprimante 3D:

► En Gironde, le commissaire enquêteur émet un avis défavorable au projet de parc éolien à Lesparre-Médoc. Douze éoliennes devaient être implantées dans le secteur forestier des Vignes Oudides. Dans son rapport, le commissaire estime « qu’il y a eu défaillance au niveau de la participation du public dans le cadre d’une concertation en amont. Cette défaillance remet en cause l’acceptabilité sociale du parc éolien et explique les oppositions frontales au projet sur la fin de l’enquête » Après l’avis défavorable du commissaire enquêteur, le dossier du parc éolien sur la commune de Lesparre doit être présenté devant la commission départementale de la nature des sites et des paysages (CDNPS).

► Le biométhane représente aujourd’hui un petit pourcentage de la consommation de gaz en Pays de la Loire. Déjà dix sites de production de biométhane existent dans cette région, neuf sont en construction et on compte 120 projets en cours. Dans cette région, le biogaz pourrait atteindre 17% de la consommation de gaz en 2025. « Le biométhane est un gaz produit à partir de tout ce qui est déchet organique, tout ce qui peut fermenter. Depuis 2014, on a le droit de réinjecter ce biométhane dans le réseau après épuration pour qu’il soit à 95 % comme les autres. », explique Christelle Rougebief, responsable GRDF (Gaz réseau distribution France).

Légende image. Deux femmes regardent des caméras de vidéosurveillance à Toronto au Canada. (Photo : Matthew Henry / Unsplash). Reconnaissance faciale : qu’est-ce que c’est et quels sont les dangers ? La reconnaissance faciale est une technologie de plus en plus répandue, basée sur l’intelligence artificielle, permettant d’identifier une personne sur une photo ou une vidéo en comparant son visage avec ceux sauvegardés dans une base de données. À l’aube des années 2020, la technologie de reconnaissance faciale est en passe d’être adoptée à des fins de surveillance dans la plupart des pays développés.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le débat autour de la reconnaissance faciale s’intensifie. À retenir cette semaine : – Reconnaissance faciale – La start-up Clearview AI défraie la chronique aux Etats-Unis avec une application qui peut faire correspondre des photos de visages à des photos et informations en ligne. Cette application est utilisée par de nombreuses agences de police aux États-Unis. Les législateurs européens, eux, prennent leur temps pour légiférer afin de ne pas se tromper. Pendant ce temps, la police de Londres installe des caméras utilisant la reconnaissance faciale dans les ruesEtat des lieux de cette techno et comment l’éviter. Mais est-ce le bon combat ?

#Santé

► Une Intelligence artificielle (IA) avait prédit l’épidémie partie de Wuhan en Chine, plus d’une semaine avant qu’elle ne soit identifiée comme une forte menace par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le 9 janvier 2020. Cette IA a développé par la société canadienne Blue Dot, créée en 2014, qui identifie des zones à risque. La plateforme choisit d’analyser les données accessibles en ligne plutôt que d’attendre les informations officielles. Outre les déclarations des autorités, son IA passe au crible l’actualité étrangère, les rapports sur des pathologies qui touchent le monde animal, mais aussi les données issues des compagnies aériennes. Elle a ainsi pu correctement prédire l’expansion du virus du Wuhan vers Bangkok, Séoul, Taipei, et Tokyo dans les jours qui ont suivi son apparition, rapporte le magazine Wired.

#Objets_Connectés

► Montres, caméras, télévisions, enceintes… S’ils peuvent faciliter notre quotidien, les objets connectés sont aussi des espions en puissance. Moins sécurisés qu’un ordinateur ou qu’un smartphone, ils intéressent beaucoup les cybercriminels. franceinfo a pu visiter le centre de lutte contre les criminalités numériques de la gendarmerie nationale. Ce centre, le C3N, est dirigé par la lieutenante-colonelle Fabienne Lopez qui explique que ces objets connectés « constituent des vulnérabilités qui peuvent être utilisées par des pirates pour vous observer ou pour récupérer des données bancaires ».

#Brexit

► Avec le Brexit, la France s’apprête à perdre près de 800 conseillers municipaux britanniques. Ils seront dépourvus de leur droit de vote dès la fin du mois de janvier. Cette possibilité de devenir conseiller municipal pour tout résident européen date du lendemain de l’adoption du traité de Maastricht de 1992. Ainsi en Charente, où vivent 6 300 ressortissants britanniques, 70 conseillers municipaux sont concernés. « Le phénomène est symptomatique d’une déconnexion entre les grands enjeux politiques et la vie des petites communes », déplore Benoît Savy, maire de Montrollet (Charente).

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 31 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#RéalitéVirtuelle

► Une nouvelle expérience VR dans les eaux écossaises. Les possibilités offertes à l’Écosse pour naviguer et faire du bateau sur les rivières, les lochs et les mers sont encouragées dans une nouvelle campagne. Une série de vidéos de réalité virtuelle à 360 degrés ont été produites dans le cadre de #MustSeaScotland. St Kilda, Islay, Skye et Inverness Marina sont parmi les lieux présentés. Sail Scotland a créé la campagne avec d’autres organisations, dont le National Trust for Scotland et VisitScotland. @BBC. Légende de l’image : Desvidéos à 360 degrés ont été créées.

#Téléphonie

► La 6G sera 100 fois plus rapide que la 5G. L’opérateur de téléphonie mobile japonais NTT DoCoMo vient de publier un livre blanc décrivant l’évolution de la 5G et le développement 6G. Cette dernière devrait être 100 fois plus rapide que la 5G et pourrait couvrir toute la Terre à partir de satellites. Et ce n’est pas tout…. Débits monstrueux, latence réduite… De surcroît, cette 6G réglerait la problématique des zones blanches ou mal desservies. En atteignant l’espace et les satellites, la couverture serait mondiale avec des débits de plusieurs Gbps partout. @futurasciences.

#Données

► RATP : le plus gros producteur de données d’Ile-de-France. Dans le cadre de sa stratégie de transformation numérique initiée début 2017, la RATP a entrepris un profond travail de valorisation de ses données. Dans le cadre de son plan d’excellence opérationnelle ferroviaire, ce chantier porte notamment sur la gestion des flux voyageurs dans le tramway ou la gestion des incidents dans le métro. La maintenance prédictive présente un cas d’usage évident. « La fermeture des portes constitue la première cause d’incidents voyageur sur le RER, indique Vânia Ribeiro, Chief digital officer pour l’opérateur de transports publics. En dotant les portes de capteurs, il est possible d’intervenir avant qu’elles ne tombent en panne. Cela a fait baisser de 20% les incidents voyageurs. » Lire la suite de l’article sur le site @zdnetfr.

#Ville

► La ville est-elle une app comme une autre ? Elle devait nous assurer sécurité, mobilité, efficacité, rapidité et pourtant, aujourd’hui, le concept peine à convaincre. Pire, certains voudraient la voir disparaître, l’accusant d’être une énième machine à cash, un puit de données pour les GAFAM, ou d’être simplement stupide. Pour d’autres, les villes intelligentes sont la promesse d’une destruction de la démocratie. Des critiques et des risques qui ont contraint Sidewalk Labs à revoir ses ambitions. La filiale d’Alphabet, maison mère de Google, qui tente depuis 2011 de transformer Toronto en smart city, a vu ses possibilités de collecter des données se réduire comme peau de chagrin. Il faut dire que la tentation est grande pour les municipalités de moderniser leurs villes à coup de trottoirs connectés. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU. Photo : RyanJLane.

#Municipales2020

► Quels projets pour les villes moyennes ? Les villes moyennes, cibles de toutes les campagnes ? Yannick Jadot, personnalité influente du mouvement Europe Ecologie Les Verts (EELV) annonçait clairement son objectif de campagne pour les municipales : « Montrer que nos espaces de conquête ne sont pas que les métropoles où les gens vivent bien ». Il rejoignait ainsi certains mouvements de gauche qui voient dans les villes moyennes des bastions à prendre pour réaffirmer un projet social et équitable pour tous. Même ambition du côté du Rassemblement national qui a compris que plus il se tourne vers les petites et moyennes villes, plus son score est élevé. Les villes moyennes dont la définition évolue, elles concentrent généralement entre 20 et 100,000 habitants, ont été longtemps oubliés des politiques gouvernementales et des démarches scientifiques comme le rappelle le chercheur Frédéric Santamaria. @FR_Conversation.

#Habitation

► A Stockholm, 10 ans et 5 mois d’attente pour trouver un appartement. Trouver un appartement à louer, dans une capitale européenne, n’est pas une mince affaire. A Stockholm, encore moins qu’ailleurs. Il faut désormais compter en moyenne dix ans et cinq mois pour espérer y décrocher l’appartement de ses rêves. Il s’agit du dernier chiffre, révélé à la mi-janvier, par l’Agence municipale du logement (Stockholms Bostadsförmedling), auprès de laquelle 675 000 Suédois (dans un pays de 10 millions d’habitants) font désormais la queue. Ailleurs aussi, les files d’attente s’allongent. A Göteborg, deuxième ville du pays, sur la côte ouest, il faut patienter six ans en moyenne. A Malmö (Sud), 1 199 jours. Ubuesque, ce phénomène est un héritage de l’idéal social-démocrate, qui voulait garantir à chacun le droit à un logement à un prix abordable, mais qui se retrouve aujourd’hui malmené par l’urbanisation et la croissance démographique, combinées à une grave pénurie de logements. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#MediaSocial

► Comment améliorer YouTube ? Une anthropologue présente des solutions. vec ses 400 heures de contenus produits chaque minute et son milliard d’utilisateurs uniques par mois, YouTube est un mastodonte médiatique unique en son genre. Sa particularité est bien évidemment de reposer sur une myriade de vidéastes qui espèrent vivre de leur art (et des revenus publicitaires). Dans son livre  Thanks for Watching, An Anthropological Study of Video Sharing on YouTube (Merci d’avoir regardé, une étude anthropologique du partage de vidéo sur YouTube), l’anthropologue Patricia G. Lange s’est justement penchée sur cette communauté de créatifs et la manière dont ils ont perçu la montée de plus en plus forte des options de monétisation des vidéos. Elle résume les échanges qu’elle a pu avoir avec eux dans un post de blog publié ici. @LADN_EU.

#Economie

► 2020, année de consécration de l’économie circulaire ? 2020 s’annonce comme l’année de la consécration pour l’économie circulaire. Jeudi 30 janvier, le parlement a définitivement adopté la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Un texte qui doit incarner, pour le gouvernement, l’intérêt de l’acte II du quinquennat pour l’urgence écologique.Le concept, fondé sur la nécessité de limiter la consommation des ressources naturelles, a été défini dès 2015 par la loi de transition énergétique, qui avait déjà reconnu l’économie circulaire comme un objectif national. Depuis, ce pilier du développement durable peine toutefois à se frayer une place dans l’opinion publique, à côté de la prise de conscience de la crise climatique et bien au-delà de l’urgence du tri et du recyclage à laquelle il est souvent réduit. Lire la suite de l’article sur le site @latribune.

#Entreprise

► Italie : les coopératives, remède à la crise ? À Bologne (Italie), de jeunes start-ups optent pour le modèle coopératif. C’est le cas de Fair B&B, un site dédié à la mise en relation de propriétaires d’appartement et des touristes. Les profits sont réinvestis dans des projets sociaux. « Notre commission est la même que les autres plateformes, mais nous l’utilisons différemment. La moitié sert à la gestion de la coopérative, l’autre moitié est consacrée à un projet social. Avec nous en voyageant on fait le bien. C’est une façon de redynamiser le territoire et repenser la vie dans la cité, d’utiliser différemment les technologies« , explique Damiano Avellino, fondateur de la plateforme Fair B&B. Le loueur perçoit exactement la même somme que sur les autres plateformes, mais il donne du sens à sa démarche. « C’est l’unique façon de faire un projet social et de lutter contre la gentrification des villes européennes comme Barcelone ou Berlin. Avec ce projet, tu n’es pas qu’un numéro, tu fais quelque chose pour ton territoire et pour ta ville », confie Gabrielle Tabanelli, futur loueur. L’argent généré par Fair B&B a été investi par exemple dans une pizzeria solidaire où un salarié sur trois est une personne handicapée. @franceinfo

#Environnement

► « Les solutions pour la planète sont devenues rentables », salue Bertrand Piccard au sommet ChangeNOW. Mettre en relation les grandes entreprises avec des start-ups qui développent des solutions pour protéger la planète : tel est l’objectif du sommet ChangeNOW qui se tient au Grand Palais, à Paris, du 30 janvier au 1er février. Au programme de ces deux jours, des échanges et des tables rondes entre décideurs, entrepreneurs et personnalités engagées pour la transition écologique. Parmi les participants, Bertrand Piccard s’enthousiasme de voir se parler des personnes issues de milieux différents. Une raison à cela : « Les solutions pour la planète sont devenues rentables. C’est une bonne nouvelle. On peut parler le même langage que ceux qu’on veut convaincre, en parlant de création d’emplois et de rentabilité. » @franceinfo.

#JeuVideo

► Caresses virtuelles, jeux vidéo sympas et décryptage des émotions… En 2020, la tech sera douce ou ne sera pas. « Les figures de proue du secteur et les entreprises irresponsables doivent rendre des comptes sur leurs méfaits sociétaux et environnementaux », indique Emma Chiu, Directrice de Wunderman Thomson Intelligence. C’est maintenant clair, on en a tous ras-le-bol des technos anxiogènes des GAFFA. En 2020, on leur préférera caresses virtuelles, décryptage des émotions, et jeux vidéo inclusifs pour un effet feel good quasi immédiat. @LADN_EU. Photo : © 4X-image sur Getty Images

30 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Réseau_5G

► 5G : progrès ou menace pour l’environnement et la santé ? Elle arrive en France en 2020 mais déjà, elle est décriée : la prochaine norme de communication mobile va encore accélérer nos vies, avec son lot d’effets néfastes pour l’environnement, mais aussi d’avancées : des téléphones plus sobres, des communications se passant d’antennes-relais, des opérations chirurgicales à distance… À Bruxelles, la ministre de l’Environnement, estimant que “les Bruxellois ne sont pas des rats de laboratoire », attend des moyens de mesurer efficacement le rayonnement des antennes avant de laisser la 5G s’installer dans la capitale belge. Car, avec son arrivée, se pose à nouveau la question de l’exposition aux ondes électromagnétiques. Un sujet suivi en France par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui reste prudente. Lors d’une commission parlementaire sur le sujet, l’un des responsables de l’Anses, Olivier Merckel, relevait que les études sur les champs électromagnétiques ne permettaient pas « d’avoir une position définitive ». @WeDemain. Légende image : Les antennes de téléphonie mobile devraient se multiplier avec la 5G. (Phoo : Shutterstock).

#Ville

► Moscou, championne du monde des villes connectées. Qui se souvient de cette époque où les Moscovites se murmuraient à l’oreille, sur le ton du conseil précieux : « Vous cherchez des billets de train ? Allez à la gare de Kazan, il n’y a qu’une heure de queue ! » Le tout pour finalement se faire houspiller par un vendeur peu amène qui compte et recompte vos billets derrière un guichet poussiéreux. En à peine dix ans, la capitale russe a changé d’époque. Moscou est aujourd’hui une ville où l’on peut payer son ticket de train ou de métro (0,55 euro à l’unité) avec son téléphone, sa montre connectée ou, pour les plus coquets, sa bague connectée. Sans compter le paiement par reconnaissance faciale, d’ores et déjà en phase d’expérimentation. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Municipales2020

► A qui va profiter le jeu de pêle-mêle électoral ? Retour au sol dans la France des villes et des campagnes, parole aux habitants des 35 416 communes, dont 31 787, soit neuf sur dix, ont moins de 3 000 âmes, et 97 % moins de 9 000. La population des maires, ces élus préférés des Français, se situent à l’interface du national et du local, à l’endroit où la France d’en bas regarde la France d’en haut. Dans un pays de tradition centralisée comme le nôtre, aucun ne peut être indifférent à la politique nationale et à ses équilibres. Certes, la notabilité politique, gage d’efficacité dans la défense du territoire, croît avec la taille et l’importance de la ville d’élection, mais par l’intermédiaire des réseaux et des intercommunalités l’empreinte politique colore l’ensemble du paysage, invitant les soirs d’élections à une double lecture des résultats. @FR_Conversation

#Agriculture

► « Ce qu’on veut, c’est remplacer l’agriculture de masse par une masse d’agriculteurs », explique Jean-Martin Fortier. Jean-Martin Fortier a fondé au Québec Les jardins de la Grelinette, une micro-ferme bio intensive devenue un modèle du genre. Son idée est de multiplier le nombre de petites fermes. Il explique que les personnes venant dans sa ferme sont captivées par deux points : la beauté et la petite taille du lieu. En effet, sa ferme est particulièrement petite (1 hectare et 4 employés) mais malgré tout très productive. Dans son petit havre de paix, Jean-Martin Fortier vante la diversité de son activité. Il estime aujourd’hui contribuer à un monde meilleur. « C’est mener par l’exemple, c’est arrêter de rouspéter et de faire les Che Guevara de salon et puis se dire : ‘Moi, je fais, j’ai un impact, je contribue, je suis un acteur du changement, je suis un agriculteur, je suis fier, je fais un beau métier et je contribue à un monde meilleur. » @franceinfo.

#Climat

► Sommet Change Now : « Nous devons tous nous considérer comme coacteurs » de la transition écologique, plaide Julien Dossier, spécialiste de la ville durable. Partir d’une œuvre de la renaissance italienne pour imaginer un monde moins carboné face au changement climatique. C’est la démarche originale entreprise par Julien Dossier dans son livre Renaissance écologique (Actes Sud, 2019). L’auteur, qui dirige le cabinet de conseil Quattrolibri et s’est notamment occupé de la stratégie zéro carbone de la ville de Paris, a réalisé, avec l’aide du dessinateur Johann Bertrand d’Hy, une version contemporaine de L’Allégorie des effets du bon gouvernement, peinte par Ambrogio Lorenzetti en 1338. Lire l’entretien Julien Dossier sur le site @franceinfo.

#Energie

► L’hydrogène enfin transformé en métal ? Il faut parfois taper fortement du poing sur la table pour obtenir ce qu’on veut. C’est en quelque sorte ce qu’ont fait trois chercheurs du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et du synchrotron Soleil (Gif-sur-Yvette) pour fabriquer un matériau espéré depuis plus de quatre-vingts ans : de l’hydrogène métallique. C’est-à-dire la métamorphose de l’élément le plus simple et le plus abondant de l’Univers, connu pour être isolant, en un excellent conducteur. De quoi faire rêver. Cet hydrogène métallique pourrait même être supraconducteur à la température ambiante, donc sans résistance électrique, et servir à transporter sans perte l’électricité. Solide ou liquide, il concentre aussi énormément d’énergie, d’où des débouchés comme carburant spatial. @lemondefr.

► Au Royaume-Uni, l’éolien a détrôné le charbon roi. Longtemps symbole d’un pays qui s’est développé par le charbon, le Royaume-Uni fait désormais figure de modèle en matière de transition énergétique. Le charbon, qui produisait les deux tiers de l’électricité dans les années 1980 et 36% en 2013, représente désormais moins de 4% du total. En 2019, la production d’électricité britannique issue d’énergies renouvelables a dépassé pour la première fois au troisième trimestre celle générée par les hydrocarbures. Une première depuis 1882. La production de charbon devrait même disparaître d’ici à 2025 selon le gouvernement. En parallèle, le Royaume-Uni est devenu une des références mondiales dans les énergies marines renouvelables en l’espace d’une vingtaine d’années. Avec 8.483 MW installés en 2019, il fait figure de leader incontesté de l’éolien en mer. 1.200 MW de capacités nouvelles seront délivrées cette année avec la mise en service du parc éolien de Hornsea Project One, l’un des plus puissants au monde.@slatefr. Légende image : Avec 8.483 MW installés en 2019, le Royaume-Uni fait figure de leader mondial incontesté de l’éolien en mer. (Photo : Nicholas Doherty via Unsplash).

#Données

► « « La caractéristique la plus importante, c’est que nous sommes amenés à divulguer volontairement toutes nos informations privées. C’est la différence avec les sociétés de contrôle antérieures. Tout se passe aujourd’hui comme si quelqu’un avait compris que pour avoir accès à nos informations privées, il fallait nous amener à les livrer volontairement, par désir et par plaisir. C’est avec notre pleine et entière participation que la circulation du pouvoir dans la société a complètement changé. Je ne pense pas que l’on ait encore pris toute la mesure des enjeux, de ce que cela signifie pour nos vies privées, pour notre propre subjectivité et pour nos politiques. C’est ce que j’essaye d’exposer dans cet essai, » explique le chercheur franco-américain Bernard E. Harcourt dans un entretien sur le site via @franceinfo. Il vient de publier « La société d’exposition », un essai qui pointe la désinvolture avec laquelle nous abandonnons chaque jour un peu plus notre vie privée au profit de la société numérique.

#Numérique

► Inde : le numérique offre des emplois aux femmes. À 59 ans, Rashmi Sahijwala est devenue une petite main de l’économie numérique. Son appartement est aujourd’hui un restaurant virtuel dont elle est la cheffe. Elle travaille pour une plateforme de livraison à domicile et fait partie des moins de 25% de femmes indiennes à avoir un emploi. « Un programme comme la plateforme Curryfull est bon pour les femmes, car l’Inde est un pays très conservateur et les femmes ne peuvent pas facilement travailler à l’extérieur », décrit la mère de famille. Le cloud kitchen est en plein essor. La taille du marché prévu pour 2023 atteint le milliard de dollars. Le patron de Rashmi Sahijwala est déjà cofondateur de trois sites. Parfois, la cheffe doit assurer dix commandes différentes en seulement quinze minutes. Son salaire mensuel est de 180 €. En Inde, les femmes au foyer sont un vivier bon marché. @franceinfo.

#Media_Social

► Des influenceurs plus professionnels..et moins riches qu’attendu. Les idées fausses ont la vie dure. Dans l’imaginaire collectif, l’influenceur (se) lambda ploie sous les tonnes de trottinettes électriques, de produits de beauté pointus et autres chaussures de sport, dont l’abreuvent des marques qu’il recommande avec chaleur… De quoi attiser les vocations. « Un fantasme trompeur », « clashe » en retour la quatrième étude sur les « Influenceurs et les marques », réalisée auprès de 1.735 influenceurs par Reech, première « brand tech » française du marketing d’influence, « afin de réhabiliter ce métier où l’influenceur communique le plus souvent sur ses passions », indique son président-fondateur Guillaume Doki – Thonon, déterminé à tordre le cou à tous ceux qui veulent faire rimer influenceurs et fraude. Ainsi, seuls 15 % d’entre eux exercent cette activité à temps plein et 86 % confirment qu’elle ne constitue pas leur principale source de revenus. @LesEchos.

#IA

► Intelligence artificielle : vers un nouvel ordre international ? Santé connectée, éducation augmentée, mais également armes autonomes et surveillance de masse : les projections liées aux potentialités de l’intelligence artificielle excitent les appétits des puissances internationales qui y voient un moyen de renforcer leurs capacités d’action dans presque tous les domaines. Objet de fierté sur le plan civil et de fantasmes sur le plan militaire, ces nouvelles technologies sont au cœur d’une intense compétition entre les Etats-Unis et la Chine. D’un côté, les GAFAM, de plus en plus indépendants de Washington, poursuivent leur rêve de puissance aux accents libertaires, tout en restant les étendards de la primauté technologique américaine. De l’autre, les BATX, sous le contrôle attentif du Parti communiste chinois, passent lentement mais sûrement d’une volonté de rattrapage à un désir de dépassement de leurs rivaux.Au milieu, la Russie, l’Europe, ou encore la Corée du Sud qui tentent de ne pas trop se laisser distancer. @franceculture.

29 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Sport

► Un terrain de foot 100% naturel a été inauguré à La Ciotat en ce début d’année 2020. Sa pelouse écoresponsable est faite en noyaux d’olives. Une multitude d’enquêtes a montré que les terrains synthétiques peuvent être dangereux pour la santé à cause des petites granules de caoutchouc issues de pneus. Ainsi les remplacement de ces granules par des noyaux d’olives concassés est plus écologiques et moins dangereux pour la santé. Pour ce terrain de sport, il a fallu 60 tonnes de noyaux d’olives. @LeHuffPost. Légende image : (Photo : Miroslav_1 / Getty Images).

#Fintechs

► Ces start-up qui ringardisent les banques traditionnelles. Décidément, rien ne leur sera épargné. La start-up française Bruno a récemment dévoilé un logiciel capable d’analyser les comptes courants, afin de déterminer le montant optimal qu’un client peut mettre de côté sans se serrer la ceinture. Pauvres conseillers bancaires : déjà concurrencés dans leurs tâches quotidiennes par la foultitude d’applications apparues ces dernières années, ils voient aujourd’hui le coeur même de leur raison d’être, « conseiller », remis en question par des algorithmes. Et le phénomène promet de s’accélérer… « Une étude que nous venons de réaliser montre qu’en 2019, chez les 18/35 ans, 50% des ouvertures de comptes se sont faites auprès d’une néobanque entièrement digitale », souligne Naji Ghorra, spécialiste du secteur bancaire chez Accenture. Lire la suite de l’article sur le site @lexpansion.

#Economie

► « Pris au piège » :un rapport décrit le côté obscur de la « gig economy ». Entre frais cachés, salaires insuffisants, pression à la disponibilité constante et absence d’évolution, beaucoup d’employés de la « gig economy », les petits boulots par application interposée, se retrouvent « pris au piège », selon un rapport publié mercredi 29 janvier. Pour beaucoup de travailleurs, les applications comme Uber ou Deliveroo « sont devenues un piège. Ils n’ont pas d’autre option que d’accepter ces emplois à la tâche, et pas de manière d’en sortir », et certains se sentent « pris dans des sables mouvants », poursuit le rapport du centre de réflexion spécialisé dans la technologie Doteveryone. « Un Britannique sur dix prend un emploi à travers une plateforme numérique au moins une fois par semaine » pour fournir à des consommateurs toujours plus exigeants des courses de taxi, coiffures, repas, réparations diverses ou baby-sitting, entre autres, constate Doteveryone. @France24.

#Agriculture

► Contre l’agribashing, l’agriloving. Lassés du dénigrement systématique dont ils estiment faire l’objet, les agriculteurs répondent sur les réseaux sociaux, le terrain où s’ébattaient leurs contempteurs. A raison de quarante atteintes au monde agricole par jour recensées, il était temps de réagir, écrit Sabine Delanglade. Un carnet de campagnes qui en dit long sur les dérives de notre temps. François-Xavier Lévêque, Baptiste Colson et les autres l’ont compris et se disent très heureusement surpris de l’accueil réservé à leur site et leurs vidéos #agriloving. « Pour passer de l’agribashing à la communication positive il n’y avait qu’un pas à franchir, ils l’ont fait », se félicite le directeur de la communication de Bioline by InVivo, Thomas Bégon qui ajoute : « A l’émotion il fallait répondre par l’émotion. » Pour lui, « Les vacances à la ferme chez les grands-parents c’est fini, il faut donc retrouver ce lien sentimental. » @LesEchos.

#Transport

► Mobilités et environnement: les Français freinés dans leur volonté de changement. À l’approche des élections municipales, la fondation Nicolas Hulot et la plateforme Wimoov ont publié leur premier rapport sur les mobilités du quotidien «pour éclairer les futurs maires sur les contraintes de mobilité et les aspirations au changement». Si 89% des Français se disent préoccupés par la crise environnementale, 72% continuent d’utiliser la voiture comme mode de transport principal. Dans les zones les moins denses, le nombre de personnes utilisant la voiture a même augmenté de 39% en deux ans… souvent à cause de la suppression de transports en commun. Il leur est en effet difficile de changer leurs habitudes. L’objectif est donc « de ne pas faire l’erreur d’opposer écologie et social, et d’éviter que la transition écologique ne laisse des personnes sur le bord de la route », assure Marie Chéron, responsable mobilité à la fondation Nicolas Hulot. @Le_Figaro.

#Banque

► Comment les banques traditionnelles innovent pour rester dans la course du numérique. Désactiver le paiement en ligne de sa carte bancaire, payer en magasin avec son smartphone, agréger tous ses comptes de différents établissements dans une seule appli… Autant de fonctionnalités communes dans les banques en ligne, comme Boursorama Banque et Fortuneo, et les néobanques, comme N26, Revolut ou encore Max. Mais elles ne sont pas les seules à les proposer. « Les réseaux bancaires traditionnels ne sont pas en reste en matière d’innovation numérique », insiste Alexandre Giros, le directeur du digital de La Banque postale. Les applications des banques classiques permettent en effet de réaliser de plus en plus d’opérations de façon autonome, notamment de piloter sa carte bancaire avec son smartphone.  @lemondefr.

#Tourisme

► Quand l’intelligence artificielle rend votre hôtel particulier. Service sur-mesure pour touristes ordinaires. Alors que l’intelligence artificielle (IA) entre progressivement dans le quotidien des foyers via les assistants vocaux et autres objets connectés, le secteur du tourisme hôtelier lui ouvre également ses portes depuis quelques années. « Les grandes chaînes d’hôtels comme les plus petits groupes surveillent les évolutions du marché, explique Jean-Michel Chapuis, responsable scientifique du programme de management hôtelier à l’école Ferrandi. Elles n’ont pas les moyens d’investir pour créer leur propre IA, mais elles misent sur les applications de start-up qui utilisent les technologies de gros acteurs comme Google, Apple ou Amazon. » Ces outils et applications variées permettent notamment d’avoir une connaissance plus fine du client et d’ainsi personnaliser son expérience voyage. @20minutes

#Réseau_5G

► Déploiement de la 5G en Europe : la Commission européenne n’écarte pas Huawei mais « établit des règles claires » à respecter. Le protectionnisme n’est pas dans l’ADN de l’Union européenne. Dans la foulée du Royaume Uni, l’UE présente son plan pour protéger les infrastructures de la future 5G. Cette technologie internet mobile ultra rapide devrait révolutionner nos pratiques mais les milliers d’antennes nécessaires qui devront être installées sont autant de points d’entrée pour d’éventuels piratages ou espionnages. Pour l’éviter, les États-Unis demandaient aux occidentaux d’interdire purement et simplement le Chinois Huawei. Une recommandation que l’Europe ne suivra donc pas. « L’UE ne ferme ni n’ouvre la porte à personne », explique Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur. @franceinfo. A lire aussi : L’Europe très attentive à sa souveraineté technologique avec la 5G @Le_Figaro.

#Cybersécurité

► Les progrès du quantique bousculent la cybersécurité. Smartphones, transactions bancaires, passeports, dossiers médicaux… Aujourd’hui, la sécurité informatique repose en grande partie sur le cryptage des données. Or même le plus sophistiqué système de cryptographie actuel est menacé par l’arrivée potentielle d’un ordinateur quantique. L’informatique quantique repose sur des principes totalement différents de l’informatique telle que nous la connaissons aujourd’hui puisqu’elle se fonde sur des propriétés physiques de la matière et non sur des mathématiques. Ce changement de paradigme et le saut de puissance de calcul qui en découlera vont ouvrir de nouveaux champs d’application mais ils permettront aussi d’abattre toutes les barrières cryptographiques qui protègent aujourd’hui nos données personnelles sensibles, bancaires, médicales… ainsi que la sécurité nationale des pays. @Le_Figaro.

#Police

► Policiers: sur les réseaux sociaux, la guerre des images ne fait que commencer. Sous le hashtag #violencespolicieres, Twitter diffuse un déluge de séquences mettant en scène des charges violentes, des coups, des « matraquages » et des tirs de LBD. Au cœur d’une rageuse guerre de l’image, les forces de l’ordre tentent de ne pas perdre la face. « C’est quasiment mission impossible car nous sommes entre le marteau et l’enclume en permanence », grimace un responsable policier. « Nous sommes au cœur d’une guerre d’autant plus redoutable qu’elle repose sur une émotion pure qui crée de l’empathie et tend à transformer les casseurs en victimes, explique un officier venu du terrain. À force d’être exposé à des images de plus en plus crues de visages tuméfiés, d’œil blessés ou de mains arrachées qui tournent en boucle, tout le monde ou presque finit par se laisser convaincre que les forces de l’ordre sont devenues un outil de répression aveugle et systématique. Or, la dernière manifestation anti-PMA, qui a réuni 25.000 personnes, a été calme comme une mer d’huile, sans le moindre jet de lacrymogène. » @Le_Figaro.

#Technologie

► 5G, intelligence artificielle : la Commission dévoile sa feuille de route. L’Europe n’est pas du tout en retard dans la cinquième génération de téléphonie mobile (5G), n’a eu de cesse de répéter, ces dernières semaines, Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur. Ce mercredi 29 janvier, il présentera aux côtés de la « dame de fer » Margrethe Vestager, responsable de la concurrence, la « boîte à outils » européenne sur les réseaux 5G. Car l’Europe pose un œil méfiant sur ces derniers. D’un côté, elle sait qu’ils ont un potentiel immense, notamment en matière de sécurité, mais pas seulement : la 5G rimera aussi avec l’avènement des villes connectées, des véhicules autonomes ou d’autres produits high-tech encore insoupçonnés qui réclameront, pour fonctionner de manière optimale, des infrastructures de communication mobile ultra-sophistiquées. @lacroix

28 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Santé

► Coronavirus : deux jours à Wuhan, mégapole en quarantaine. Alors que les restrictions de circulation s’étendent en Chine dans l’espoir d’enrayer l’épidémie de pneumonie virale, franceinfo pointe le projecteur sur Wuhan, ville où le nouveau virus a été détecté pour la première fois. Légende image : Des pelleteuses s’activent sur le chantier d’un nouvel hôpital de campagne, à Wuhan, vendredi 24 janvier. Selon l’agence Chine nouvelle, la ville compte actuellement 4 000 lits prévus pour accueillir des malades du coronavirus et disposerait de 6 000 lits supplémentaires. @franceinfo. À lire aussi : Dix jours pour construire un hôpital : l’incroyable projet chinois face au nouveau coronavirus @Sciences_Avenir.

► Coronavirus : une intelligence artificielle avait prévu l’épidémie. Une IA de la société canadienne BlueDot avait prédit l’épidémie partie de Wuhan, capitale de la province du Hubei et huitième ville la plus peuplée de Chine, plus d’une semaine avant qu’elle ne soit identifiée comme une forte menace par l’Organisation Mondiale de la Santé le 9 janvier 2020. BlueDot produit des solutions pour anticiper les épidémies de maladies infectieuses et suivre leur développement dans un monde de plus en plus urbain, interconnecté, et soumis au réchauffement climatique. Pour affiner ses prédictions, la société canadienne a développé un algorithme qui collecte et analyse plusieurs types de données : les actualités internationales, les réseaux de suivi des maladies animales et végétales, et les publications officielles émises par différents États et organisations de la santé. @LADN_EU.

► En Haute-Marne. Alexis âgé de 5 ans est né avec une agénésie, c’est-à-dire avec un membre qui ne s’est pas formé complètement avant la naissance. Sa famille s’est inscrite sur le site de l’association E-Nable pour permettre à Alexis de vivre mieux avec son handicap. Ainsi cette association rassemble des bénévoles aux multiples compétences qui « sur leur temps libre, modélisent les appareils d’assistance qui serviront aux enfants ou aux adultes qui en ont besoin, explique le président de l’association en France. Ensuite les « maker » dont les compétences dans l’impression 3D nous permettent de fabriquer ces mains robotisées ». Ainsi à Noël, Alexis a reçu une main aux couleurs de son super héros grâce à une imprimante 3 D: @franceinfo.

#Energie

► En Gironde, le commissaire enquêteur émet un avis défavorable au projet de parc éolien à Lesparre-Médoc. Douze éoliennes devaient être implantées dans le secteur forestier des Vignes Oudides. Dans son rapport, le commissaire estime « qu’il y a eu défaillance au niveau de la participation du public dans le cadre d’une concertation en amont. Cette défaillance remet en cause l’acceptabilité sociale du parc éolien et explique les oppositions frontales au projet sur la fin de l’enquête » Après l’avis défavorable du commissaire enquêteur, le dossier du parc éolien sur la commune de Lesparre doit être présenté devant la commission départementale de la nature des sites et des paysages (CDNPS). ». @franceinfo.

#Ecologie

► Arnaud Leroy (Ademe) : « En matière de transition écologique, il faut sortir du cercle des initiés ». L’écologie est au cœur des promesses de campagne des candidats aux élections municipales de mars 2020. Alors que plusieurs lois récentes [sur l’économie circulaire, les mobilités ou les collectivités] viennent de renforcer leurs compétences en matière de transports ou d’économie circulaire, les collectivités, en particulier le couple intercommunalités-régions, sont les principales actrices de la transition écologique, selon Arnaud Leroy, président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Pour cela, elles vont devoir s’allier et prendre le temps d’impliquer les citoyens. Voir la conférence Le Monde Cities intitulée « Transition écologique : à quoi mesure-t-on son efficacité ? », qui s’est tenue à Bordeaux le 27 janvier 2020. @lemondefr.

#Réseau_5G

► La 5G arrive en France, mais les autorités notent « un manque important de données sur ses effets sanitaires ». La 5G arrive en France avec ses promesses de révolutionner les usages liés à la téléphonie mobile, de la voiture autonome à la chirurgie à distance. Son déploiement s’accompagne cependant de nombreuses interrogations sur ses effets sanitaires et environnementaux. Pour y répondre, les ministères de la santé, de l’écologie et de l’économie ont saisi en juillet 2018 l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin d’évaluer les risques liés à l’exposition de la population aux champs électromagnétiques découlant de cette technologie qui permettra de transférer des données mobiles en plus grande quantité et à plus grande vitesse. Dans un rapport préliminaire publié lundi 27 janvier, l’Anses conclut à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». En d’autres termes, à ce stade, il lui est impossible d’évaluer les risques liés à la 5G. Elle demande donc aux opérateurs de fournir toutes les informations techniques afin de pouvoir caractériser les niveaux d’exposition. @lemondefr.

#Surveillance

► Quand la police met la main sur nos smartphones. Nos données sont-elles exploitables à l’infini par la police ? Ce débat qui échauffe les esprits dans de nombreux pays est bien plus discret en France. Alors qu’aux Etats-Unis, Donald Trump en personne critique Apple, qui refuse de créer une « porte dérobée », une brèche offerte aux forces de l’ordre désireuses de déverrouiller n’importe quel iPhone, de ce côté-ci de l’Atlantique, des centaines de commissariats français vont s’équiper d’ici à 2024 de boîtiers vendus par l’entreprise israélienne Cellebrite. Ces machines pourront aspirer toutes les données abritées dans n’importe quel smartphone, même verrouillé. Sans faire appel à un laboratoire d’analyse, un policier pourra, en quelques secondes, procéder à l’opération en raccordant cette petite boîte noire au mobile confisqué. @lexpansion.

#CyberPiratage

► « Ils peuvent être utilisées par des pirates » : la gendarmerie lutte contre la criminalité numérique liée aux objets connectés. Montres, caméras, télévisions, enceintes… S’ils peuvent faciliter notre quotidien, les objets connectés sont aussi des espions en puissance. Moins sécurisés qu’un ordinateur ou qu’un smartphone, ils intéressent beaucoup les cybercriminels. Alors que s’ouvre mardi 28 janvier le forum international de la cybersécurité à Lille, franceinfo a pu visiter le centre de lutte contre les criminalités numériques de la gendarmerie nationale. Ce centre, le C3N, est dirigé par la lieutenante-colonelle Fabienne Lopez. Selon elle, ces objets connectés « constituent des vulnérabilités qui peuvent être utilisées par des pirates pour vous observer ou pour récupérer des données bancaires ». @franceinfo.

#Données

► Ouverture des données : regagner la confiance des citoyens. Face à une défiance accrue des citoyens vis-à-vis du pouvoir public, rendre des comptes est désormais une priorité. Avec des compétences de plus en plus élargies, les sujets qui appartiennent aux collectivités sont très vastes et les usagers ont de nombreuses attentes : transition écologique, le mieux manger, etc. Les citoyens ne se contentent plus de beaux discours, mais exigent des preuves. Ainsi, pour avoir un impact et redonner confiance, il est indispensable de fournir aux administrés des informations claires, interactives et compréhensibles. Pour y parvenir, le partage de données apparaît être un véritable levier. Communiquer des données oui, mais intelligemment. Il ne suffit pas de mettre en ligne des informations brutes sur un site web. Partager l’agenda culturel, le fonctionnement des encombrants ou le circuit de ramassages des ordures sur le site de la ville n’a pas de grand intérêt, car il est très difficile de les contextualiser. En ouvrant plus largement ses données, d’autres acteurs pourront les utiliser afin d’optimiser les services proposés aux citoyens. Lire la suite de l’article sur le site @INfluencialemag

#MediaSocial

► «Instagram, la raclette et “La Joconde”». Selfies, likes, photo retouchée parfaite… Le réseau social a reprogrammé notre manière d’être au monde. Le voyageur et le consommateur multiplient désormais les «ego trips». Si Jacques Chirac avait été président de la République à l’ère des réseaux sociaux, ses communicants auraient été contraints de sélectionner la vache la plus « instagrammable » du Salon de l’agriculture. Pas une charolaise, une salers ou une blonde d’Aquitaine. Plutôt une race photo-génétiquement modifiée à grands coups de filtres. Quête du cliché parfait oblige. En moins d’une décennie, Instagram aura réussi à façonner le monde à son image. Partout, la réalité se contorsionne dans l’espoir de rentrer dans le cadre (photo). Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

#Humain_Augmenté

► L’humain augmenté, pour le meilleur et pour le pire. «Augmenté». Voilà un mot qui, tout à la fois, définit et résume l’édition 2020 du CES de Las Vegas qui s’est tenu du 7 au 10 janvier. Plus précisément, c’est «l’humain augmenté» qui a, cette année, passionné les innovateurs de tous bords venus exposer à la grand-messe mondiale de la tech de demain. Désormais connecté des pieds à la tête, l’ambition est claire : décupler ses capacités physiques et cognitives, dans un avenir très proche. Pour cela, l’humain est désormais assisté par la technologie à chaque âge, avant même son entrée dans l’existence et jusqu’après sa disparition. De la naissance au souvenir donc, il voit sa vie complétée d’outils et de machines aux usages dépassant parfois le simple rôle d’aide matérielle pour pénétrer désormais le champ de l’affect et du lien social. De la beauté à la santé, en passant par le travail, la mobilité ou le sport, l’humain est augmenté de toutes parts, au risque, peut-être de le réduire…à la paresse ? Suite de la tribune de Florent Roulier (responsable du numérique chez Niji) sur le site @LesEchos.

27 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Reconnaissance_Faciale

► Reconnaissance faciale : qu’est-ce que c’est et quels sont les dangers ? La reconnaissance faciale est une technologie de plus en plus répandue, basée sur l’intelligence artificielle, permettant d’identifier une personne sur une photo ou une vidéo en comparant son visage avec ceux sauvegardés dans une base de données. À l’aube des années 2020, la technologie de reconnaissance faciale est en passe d’être adoptée à des fins de surveillance dans la plupart des pays développés. Légende image : Deux femmes regardent des caméras de vidéo surveillance. (Photo: Matthew Henry / Unsplash).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le débat autour de la reconnaissance faciale s’intensifie. À retenir cette semaine : – Reconnaissance faciale – La start-up Clearview AI défraie la chronique aux Etats-Unis avec une application qui peut faire correspondre des photos de visages à des photos et informations en ligne.  Cette  application est utilisée par de nombreuses agences de police aux États-Unis. Les législateurs européens, eux, prennent leur temps pour légiférer afin de ne pas se tromper. Pendant ce temps, la police de Londres installe des caméras utilisant la reconnaissance faciale dans les ruesEtat des lieux de cette techno et comment l’éviter. Mais est-ce le bon combat ?

#Municipalité

► Avec le Brexit, la France s’apprête à perdre ses conseillers municipaux britanniques. Près de 800 élus locaux, de nationalité britannique, seront dépourvus de leur droit de vote et de candidature aux élections municipales dès la fin du mois de janvier. Les citoyens britanniques pouvaient devenir conseiller municipal. Une possibilité ouverte pour tout résident européen, cette année-là, à la suite du traité de Maastricht de 1992. En Charente, où vivent 6 300 ressortissants britanniques, 70 conseillers municipaux sont concernés. « Le phénomène est symptomatique d’une déconnexion entre les grands enjeux politiques et la vie des petites communes, déplore Benoît Savy, maire de Montrollet (Charente). On ne s’attendait pas à ce que la sortie du Royaume-Uni, qui bouscule l’Union européenne [UE], débarque à la table d’un conseil municipal de Charente limousine. » @lemondefr

► « Gardiens de la mémoire » : ces maires à la tête de communes sans habitant. Depuis 2008, Jean-Pierre Laparra, retraité des télécoms est le maire de Fleury-devant-Douaumont, commune… sans habitant. Cette commune de la Meuse fait partie des villages « morts pour la France », intégralement détruits par la bataille de Verdun en 1916. La France en compte cinq autres, également situés dans ce département : Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Haumont-près-Samogneux et Louvemont-Côte-du-Poivre. Depuis la Grande Guerre, les terres meurtries de ces villages « morts pour la France » sont en effet inhabitables. Pour préserver la mémoire de ces villages martyrs, l’État décide d’acheter les terrains en 1919 et de mettre en place une commission municipale composée de trois personnes, dont un maire. Sans habitant, pas d’élection évidemment. C’est le préfet qui nomme ces maires, en accord avec le conseil départemental de la Meuse. @lexpress

#Ville

► Qu’est-ce que la « Ville du quart d’heure », le concept-phare de la maire de Paris ? Tout juste après avoir déclaré sa candidature, le 12 janvier dernier, Anne Hidalgo dévoile un des axes de sa campagne : « la Ville du quart d’heure ». Paris peut-elle vraiment devenir une métropole à taille humaine ? La Ville du quart d’heure, c’est quoi ? C’est la ville des proximités où l’on trouve tout ce dont on a besoin à moins de 15 minutes de chez soi. À l’origine du concept de la « Ville du quart d’heure », on retrouve un professeur à la Sorbonne, Carlos Moreno. « Nous vivons dans des cités fragmentées, où l’on travaille fréquemment loin d’où l’on habite, où l’on ne connaît pas ses voisins, où l’on est seul, où l’on en souffre », a expliqué le chercheur, lors de ce même meeting. Il raconte également, dans les pages de Libération, qu’il a fait germer cette idée à une époque où le citadin ne voulait qu’une chose : aller plus vite, aller plus loin. « Dans les années 90, on s’est dit qu’on allait résoudre le problème de l’éclatement spatial des villes grâce à la technique : aller plus vite, plus loin, avec des métros plus rapides par exemple. Puis des gens comme moi se sont intéressés aux conséquences de cet aménagement de la ville sur la vie dans la ville. Six choses font qu’un urbain est heureux : habiter dignement, travailler dans des conditions correctes, s’approvisionner, le bien-être, l’éducation et les loisirs. Pour améliorer la qualité de vie, il faut réduire le périmètre d’accès à ces six fonctions », justifie-t-il. @VanityFairFR. A lire aussi : L’élimination progressive des voitures est la clé des plans de la maire de Paris pour une ville de 15 minutes. @forbes.

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#Pollution

► Plomb, pesticides, déchets médicaux : à Guérande, les marais salants sont menacés de toutes parts. Les marais salants ont fait connaitre la presqu’île Guérande (Loire-Atlantique) dans le monde entier. Les sachets de gros sel, de sel fin ou de fleur de sel sont réputés et couverts de labels et de certifications. Pourtant, en janvier 2018, après un avis de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), plusieurs produits ont été rappelés après la découverte de « plomb à des teneurs supérieures à la réglementation ». « Cela a été un point d’alerte, toute la filière s’est inquiétée », se rappelle Charlotte Le Feuvre, présidente de la coopérative Le Guérandais, qui représente 220 des 350 producteurs de sel de la presqu’île. Qu’en est-il, deux ans plus tard ? C’est la question que se pose Rémy Gautron, président de la fédération Presqu’île environnement. « Les paludiers [qui récoltent le sel] font des analyses du sel, mais ils ne les communiquent pas », regrette-t-il, après avoir exprimé ses craintes sur notre plateforme participative #AlertePollution. @franceinfo.

#Energie

► Le biométhane représente aujourd’hui un petit pourcentage de la consommation de gaz en Pays de la Loire. Il y a déjà dix sites de production de biométhane existent dans cette région, neuf sont en construction et on compte 120 projets en cours. Dans cette région, le biogaz pourrait atteindre 17% de la consommation de gaz en 2025. Il existe plusieurs façons de produire du biométhane : « Le biométhane est un gaz produit à partir de tout ce qui est déchet organique, tout ce qui peut fermenter. Depuis 2014, on a le droit de réinjecter ce biométhane dans le réseau après épuration pour qu’il soit à 95 % comme les autres. La première installation était à Mortagne-sur-Sèvre en Vendée », explique Christelle Rougebief, GRDF (Gaz réseau distribution France). @franceinfo.

#Europe

► Stockholm veut devenir la première ville positive pour le climat d’ici 2040. En novembre dernier, Stockholm a décroché le titre de « World Smart City » lors du congrès mondial Smart City Expo à Barcelone. Selon le jury, le leadership de la ville dans le cadre du projet européen GrowSmarter a été l’élément décisif. « Pour moi, dans une ville intelligente, le citoyen est au cœur de tout : nous devons nous demander quels seront les besoins des citoyens dans l’avenir, explique Anna König Jerlmyr, la maire de la capitale suédoise. Cela signifie aussi mettre en œuvre des solutions plus durables en matière de climat, mais aussi bien sûr de durabilité sociale, donc sous différents aspects : c’est toute la perspective globale de l’Agenda 2030 du développement durable des Nations Unies qui consiste à envisager les choses pour aujourd’hui, mais aussi pour le long terme. » A lire aussi : Les exploits durables de Stockholm, ville « la plus intelligente » du monde   @euronewsfr.

► Top 5 des projets de Smart City les plus ambitieux pour les années 2020. Les années 2020 seront celles de la Smart City. Au cours des dix années à venir, les grandes villes du monde entier se transformeront grâce aux technologies de l’internet des objets, du Big Data ou de l’intelligence artificielle. En outre, de nouvelles villes entièrement basées sur ces nouvelles technologies verront le jour. Découvrir sur le site @iot_business, les projets de Smart City les plus ambitieux et impressionnants prévus pour la prochaine décennie : Toyota Woven City au Japon, Belmont en Arizona, Neom en Arabie Saoudite, Forest City en Malaisie, Sidewalk Labs à Toronto.

#Paiement

► Lydia, l’appli de paiement qui a conquis la jeunesse française. L’ancien atelier de la rue du Sentier, à Paris, n’est pas encore tout à fait meublé et équipé. Lydia, la jeune pousse spécialisée dans les paiements avec son téléphone mobile, vient tout juste de s’y installer, sur deux open spaces en rez-de-chaussée et en sous-sol, pour pouvoir accueillir des équipes continuellement en croissance. Cette société compte aujourd’hui 90 salariés, et vise l’embauche de 70 collaborateurs de plus cette année. La fintech (start-up de la finance) créée en 2013 en a désormais les moyens. Le 15 janvier, elle a annoncé avoir levé 40 millions d’euros au cours d’un tour de table mené par Tencent, le géant chinois de l’Internet, maison mère de la messagerie WeChat (1 milliard d’utilisateurs mensuels). Le groupe, coté à Hongkong, compte parmi les plus gros acteurs mondiaux des services financiers, avec son appli WeChat Pay. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#MédiaSocial

► Facebook : l’intelligence artificielle à l’origine de faux profils. Ces profils Facebook ont tous un point commun : leur photo affiche un visage qui n’existe pas. Ils ont été créés de toutes pièces par une intelligence artificielle. En décembre dernier, Facebook a réagi et supprimé des dizaines de profils de ce genre, des faux comptes qui administraient en général des pages de soutien à Donald Trump. Ils étaient plutôt très bien faits, mais voici comment démasquer la supercherie. « Les ordinateurs ne sont pas très bons sur plusieurs choses. Par exemple, l’intelligence artificielle part du principe que les humains n’ont pas des visages parfaitement symétriques. Sur des personnes qui portent des lunettes, vous verrez que les deux côtés des lunettes ne sont pas les mêmes. Ça fait faux. La même chose arrive avec les boucles d’oreilles », explique Ben Nimmo, directeur des enquêtes chez Graphika. Les auteurs de ces faux profils y publiaient des articles pour y attirer les internautes et leur faire lire un contenu pro-Trump. @franceinfo

#NouveauMonde

► Startup, intelligence artificielle, informatique quantique… La France est-elle dans la course ? Les pouvoirs publics français ont récemment publié le French Tech 120, une sélection de plus de 120 jeunes pousses du numérique à fort potentiel. De son côté, Emmanuel Macron a reçu le 20 janvier, à Versailles, les patrons de grandes entreprises étrangères, dont beaucoup d’entreprises technologiques, dans le cadre de l’opération Choose France. L’occasion de faire le point sur l’innovation en France. La France est-elle pour de bon dans la course à l’innovation technologique ? « Oui, c’est incontestable. En quelques années, l’action combinée des pouvoirs publics et du secteur privé a contribué à créer un engouement pour l’entreprenariat, notamment chez les jeunes dans le domaine du numérique. Cela se traduit par une meilleure préparation de notre société aux technologies que dans d’autres pays. Une préparation à la fois aux impacts positifs et aussi aux conséquences dont nous devons nous méfier », explique Georges Nahon, analyste, ex PDG d’Orange Silicon Valley. @franceinfo

24 Jan

Régions.news #408 – Edition du vendredi 24 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Morceau de banquise et pingouins en Arctique. (Photo : David Merron / Getty Images). À lire : Des constats faits, passons aux solutions. Tribune de Jean Peyrelevade, économiste, avec Michel Destot, ancien maire de Grenoble. Les auteurs plaident pour un Commissariat scientifique pour le climat.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► La ville « essaye de passer du noir au vert », explique le maire de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Trente ans après la fermeture de la mine de charbon, cette commune de 7 000 habitants est devenue un laboratoire de la transition écologique. Ce changement est impulsé par le maire, Jean-François Caron, qui termine son troisième mandat. Même l’église est mise à contribution : son toit, recouvert de panneaux solaires, permet à la ville de revendre de l’électricité, et ramène « à peu près 5 000 euros par an dans le budget municipal », détaille l’édile. Les habitants sont incités à participer à la transition et ils ont pu prendre des parts dans la société chargée d’équiper en panneaux solaires tous les bâtiments municipaux. Dans le village, chaque logement social qui sort de terre doit respecter des normes écologiques. La transition écologique gagne également les agriculteurs. Sur quinze exploitations, cinq sont passées au bio.

► Chatillon-Coligny (Loiret) est un parfait exemple de désert médical. Avec ses 1 900 habitants, il n’y a plus de médecins dans la commune. Le premier cabinet est à 20 kilomètres environ. Depuis quelques mois, le bourg a tenté d’attirer des médecins, mais rien n’y fait. Même quand elle propose un logement à disposition. La seule solution ? Un cabinet de télémédecine. En un an, il y a déjà eu 1 000 consultations. Isabelle Palson, infirmière, réalise les opérations à l’aide d’un médecin : « Tout est connecté, et du coup, je suis ‘les mains du médecin’ (…) il y a certaines limites, notamment quand il faut faire des examens approfondis ». Ainsi, les gens se sentent abandonnés. Pour toute la région Centre-Val-de-Loire, il n’y a que 66 médecins pour 100 000 habitants. La France a perdu 6 500 médecins en huit ans. Revue de liens : – Un grenelle de la santé prévu dans le Loir-et-Cher pour 2020 ; – Faut-il salarier les médecins pour lutter contre les déserts médicaux ? Exemples des départements de la Corrèze et des Côtes-d’Armor

► Depuis l’annonce de l’arrêt du projet d’aéroport en 2018, les occupants de la ZAD de Notre-Dame des Landes (Loire-Atlantique) souhaitent désormais pérenniser leurs projets d’habitation ou d’agriculture. « Il y a tout un tas d’activités agricoles mais aussi liées à la vie quotidienne, par exemple à l’organisation d’assemblées. Il y a une rotation des taches, que l’on apprend. La ZAD est aussi un lieu de transmission, d’apprentissage », explique Basile, paysans sur la ZAD. Pour régulariser la situation des agriculteurs historiques et zadistes, des baux de fermage leur ont été proposés, mais de nombreuses situations restent teintées d’incertitudes. « Nous pensons qu’il peut y avoir des mutualisations de pratiques, qu’il peut y avoir entre ceux qu’on appelle les agriculteurs historiques, et ceux qui sont désireux de trouver de nouveaux modes agricoles, des formes de coopération. On peut tirer parti des expériences des uns et des autres », explique Claude d’Harcourt, le prefet.

Légende image.  Quelques tours du quartier d’affaire de la Défense (Hauts-de-Seine) par une après-midi de janvier. (Photo : padam92). Des feux qui passent au rouge, quand les voitures roulent trop vite. Des lumières qui s’allument sur le trottoir d’en face, quand les piétons traversent. Des flèches qui s’éclairent sur le bitume de la chaussée, quand les automobilistes s’approchent des carrefours. À partir de l’été prochain, le boulevard circulaire de La Défense, qui enserre le quartier d’affaires, va devenir la route urbaine du futur, véritable préfiguration de la ville connectée. « L’idée est d’identifier, sur une période assez longue, le trafic routier sur le boulevard circulaire pour avoir une capacité de prédiction », explique Charles Chemama, directeur adjoint des mobilités au conseil départemental des Hauts-de-Seine.

#Santé

► Dans les Alpes-Maritimes, comme beaucoup de parents, Natacha Didier a été confrontée à des enfants qui ne veulent pas lâcher leurs écrans. Elle a imaginé la « boite à limites », un kit éducatif composé de magnets à mettre sur le frigo de la cuisine. Ces outils permettent de définir avec l’enfant des moments précis et limités où ils peuvent utiliser les écrans. Comment est né le projet ?  « J’ai commencé par faire un système de tickets, les enfants avaient droit à 3 tickets de 30 minutes par semaine. On chronométrait le temps passé sur la tablette avec le minuteur de la cuisine. Ça a marché tout de suite. C’est entré dans les habitudes et ils ont arrêté de me solliciter constamment », explique la maman. Pour financer son projet, Natacha a lancé une campagne de financement participatif. En un mois, elle récolte les 4 000€ dont elle a besoin.

► Les enfants entre trois ans et demi et six ans et demi passent 75 minutes par jour devant un écran. C’est l’une des conclusions de l’étude menée par Manon Collet, médecin généraliste et publiée par l’agence Santé publique France, le 14 janvier. L’étude montre que les enfants exposés aux écrans le matin avant d’aller à l’école multiplient les risques de développer des troubles du langage, du sommeil, de repli sur soi, etc. Des dizaines d’études sur les conséquences des écrans pour les jeunes enfants ont déjà été publiées, notamment aux États-Unis ou au Canada. En France, l’Académie des sciences a rendu un avis sur le sujet en 2013 et un autre plus récent en 2019 (Appel à une vigilance raisonnée sur les technologies numériques).

#Robotique

► Des scientifiques des universités du Vermont (UMV) et de Tufts, aux États-Unis, ont réussi à créer, en combinant un programme informatique et des cellules de grenouilles des « xenobots ». Mesurant quelques millimètres de large, ces organismes vivants et programmables sont, pour l’instant, capables d’effectuer uniquement des actions basiques comme se déplacer, pousser de petits objets et se régénérer après avoir été blessés. « Il s’agit de nouvelles machines vivantes, affirme Josh Bongard, informaticien en robotique. Il ne s’agit ni de robots traditionnels ni d’une espèce animale connue, mais d’une nouvelle catégorie d’artefact : un organisme vivant et programmable ». « Nous pouvons imaginer de nombreuses applications pour ces robots vivants : détecter des matériaux dangereux ou radioactifs, récupérer les microplastiques présents dans les océans ou encore voyager à l’intérieur du corps humain afin de nettoyer les artères », explique Michael Levin, directeur du Centre de biologie de Tufts.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix accélère en France. À retenir cette semaine : – La Commission Européenne envisage d’interdire la reconnaissance faciale (livre blanc) ; – Facebook a contribué à décimer l’industrie des médias, mais souhaite que les journalistes fassent leur travail ; – Ce qu’il faut savoir en 2020 sur la 5G ; – Le deek fake s’industrialise et se commercialise ; – Blockchain : où sont passés les 340 millions de l’Union européenne ?

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Écologie

►  Les Marseillais moins engagés que les Bordelais ou les Rennais Comment les Français vivent-ils les nouveaux enjeux environnementaux ? Sont-ils optimistes ou pessimistes ? Et quels sont leurs comportements face à ces enjeux ? C’est pour répondre à ces questions qu’a été fondé l’Observatoire des vécus du collapse, à l’initiative de Pierre-Eric Sutter, psychologue, d’un économiste et d’un statisticien. Pendant trois mois, les chercheurs ont interrogé un échantillon représentatif de 1000 Français, en face à face. Avec des résultats parfois étonnants. Les habitants de Marseille et de l’est de la France sont moins optimistes et actifs en matière d’écologie que ceux de l’ouest du pays. Légende image : Vallon des Auffes Marseille (Photo : Shutterstock). @WeDemain.

#Ville

► Géopolitique de la smart city. Idée. La ville intelligente – smart city en français 2.0 – ne relève pas uniquement du débat savant sur le mirage urbain ou du propos mesuré sur les transformations des modes de vie. Le sujet, avec une récente note de l’Ifri, entre dans le champ géopolitique. Une belle étude sur le modèle chinois de smart city – ou de « ville sûre » (« safe city ») – souligne combien des ambitions et des trajectoires peuvent différer. D’un côté, la Chine développe et exporte ses technologies et son droit peu soucieux des libertés, pour des territoires bien surveillés et administrés. De l’autre, l’Occident veut optimiser ses métropoles et leurs aménités. Lire la suite de la chronique de Julien DAMON (Chroniqueur – Professeur associé à Sciences po.) sur le site @LesEchos.

► En Suède, une ville écologique du futur sort de terre. En Suède, un projet pharaonique pourrait bien concentrer tout ce qui se fait de mieux en matière d’urbanisation durable. Débuté en 2009, le Stockolm Royal Seaport se veut la vitrine mondiale du savoir-faire scandinave en matière de développement et de planification urbaine durable. Achevée en 2030, cette ville est destinée à accueillir 10 000 nouveaux logements, espaces économiques et aires culturelles et de détente sur une superficie de 236 ha. Symbole d’une renaissance, ce nouvel éco-quartier sort littéralement de terre sur le site d’une ancienne usine à gaz au nord de la ville, entre le parc de Norra Djugården et le port franc. Lire la suite de l’article sur le site @mondi_alisation

#Transport

► A Vienne (Poitou-Charentes), vous pouvez faire le plein de votre voiture en 20 minutes sur l’aire de Jaunay-Marigny. Une nouvelle borne bien utile pour les propriétaires d’un véhicule électrique. Désormais, sur l’autoroute A10 dans le sens Paris-Bordeaux, les automobilistes qui feront une halte sur l’aire de Jaunay-Marigny pourront faire le plein d’électricité en 20 minutes seulement. Une nouveauté grâce à quatre points de recharge « haute puissance ». C’est trois fois plus rapide que les bornes actuelles, indique leur constructeur Ionity. « Il fallait répondre à un maillage de bornes électriques et cette aire s’y prêtait pour que notre clientèle puisse recharger régulièrement son véhicule jusqu’à sa destination », explique Laurent Gaudin, responsable du réseau autoroute AVIA Picoty. @franceinfo.

#Municipalité

► « J’ai été élu sous la IVe République » : dans l’Aisne, le plus ancien maire de France dirige le village de Droizy depuis 1958 Alors que les élections municipales 2020 (les 15 et 22 mars) approchent, il existe, parmi tous les maires sortants, un édile qui se distingue. Car Paul Girod n’est pas un élu comme les autres : cet homme de 88 ans a été élu maire pour la première fois en… 1958, alors que René Coty était président de la République. Un record de longévité. Pourtant, même après toutes ces années passées aux commandes du village, quand « M. le Maire » passe devant une bordure aux pavés mal posés, cela a le don de l’irriter : « Regardez ici, vous voyez le béton, là ? Cela a été posé n’importe comment », peste-t-il. « Si je pouvais étriper le gars qui a fait ça je le ferais ! Je n’aime pas qu’on marche sur les pieds de la commune, rappelez-vous de cela, jeune homme », prévient-il au micro de notre journaliste. Paul Girod est la tête de la commune depuis bientôt 62 ans : « J’ai été élu sous le IVème [République] », s’amuse-t-il à répéter. @franceinfo

#Réseau_5G

► La 5G européenne prise entre les feux chinois et américains. L’Europe a-t-elle déjà perdu la bataille de la 5G? Est-elle condamnée à choisir entre un retard de plusieurs années sur les Américains ou laisser ses opérateurs opter pour le groupe chinois Huawei? Ce dernier est de plus en plus présenté comme un véritable cheval de Troie dans une infrastructure critique. La 5G va concerner tous les pans de l’économie, bien au-delà des communications. Jamais une infrastructure télécoms n’aura été aussi vitale pour les pays. Ce qui explique les craintes que suscite une éventuelle défaillance du réseau ou de son utilisation à des fins d’espionnage. Pourtant, les normes qui définissent la 5G la rendent plus fiable que les générations précédentes de téléphonie mobile. C’est là que la géopolitique entre en ligne de compte. «Je sais qu’un pays membre de l’Union européenne ne va pas faire pression sur Nokia ou Ericsson pour éteindre les réseaux en France», pointe Guillaume Poupard, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) dans une interview aux Échos. @Le_Figaro.

#Sciences

► L’intelligence artificielle au chevet des manchots Pour mieux étudier et protéger les manchots, les scientifiques voudraient d’abord les compter. Mais comment faire ? Certaines colonies vivent dans des lieux reculés et plusieurs milliers d’individus s’entassent parfois sur un tout petit périmètre. La solution pourrait venir de l’intelligence artificielle (IA). La start-up indienne Gramener a mis au point un réseau de neurones « convolutif » capable d’estimer la densité d’oiseaux marins à partir de millions d’images, recueillies en Antarctique par Penguin Watch, un programme chapeauté par l’université d’Oxford. Cet outil découpe les clichés en plusieurs zones, recherche, dans chacune d’entre elles, les traits distinctifs des manchots, affine ses résultats, puis finit par établir une carte de densité sous forme de points. Lire la suite de l’article sur le site @lexpress

#Surveillance

► 2020 : la surveillance de masse technologique est partout. Et qui s’en fout ? « À l’heure où la reconnaissance faciale investit nos visages, où les assistants vocaux intelligents s’invitent dans nos salons, et où Instagram recompose nos rapports sociaux, est-il encore possible de se tenir à l’abri des regards ? ». Journaliste chez Télérama, Olivier Tesquet décrypte depuis dix ans (Comprendre WikiLeaks, Dans la tête de Julian Assange) la façon dont l’omniprésence de la surveillance recompose à sa guise notre environnement. Dans À la trace, son ouvrage qui vient de paraître, il analyse le processus d’invisibilisation de la surveillance de masse, et de ses effets délétères. Des caméras intelligentes de Xinjiang à nos profils Facebook, les nouveaux dispositifs de surveillance, ubiquitaires et invisibles, sont joyeusement invités à violer, capter et partager la moindre parcelle de notre intimité… Lire l’interview sur le site @LADN_EU.

► Un vaste système de vidéosurveillance biométrique à Marseille attaqué en justice. Détecter des mouvements de foule, des comportements jugés anormaux ou retrouver automatiquement une personne signalée… Deux associations de défense des droits fondamentaux attaquent la ville de Marseille devant le tribunal administratif pour suspendre la mise en place d’un vaste système de vidéosurveillance qualifié d’« intelligent », qu’elles accusent de porter atteinte aux libertés individuelles. Dans leur requête en référé, la Ligue des droits de l’homme (LDH) et la Quadrature du Net demandent à la municipalité de suspendre l’installation de ce système de vidéosurveillance qui aurait été « mis en place dans les toutes dernières semaines de l’année 2019 ». Elles estiment que Marseille n’a pas respecté ses obligations légales, puisque ce système pourrait à terme permettre de surveiller de façon automatique « l’ensemble de la population circulant sur la voie publique », avec un recueil et une analyse des données biométriques, selon la requête. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Web

► Ecosia : peut-on vraiment planter des arbres en utilisant un moteur de recherche ? « Vous parcourez le Web, nous plantons des arbres. » Depuis plusieurs années, le credo du moteur de recherche Ecosia a séduit des internautes sensibles aux problématiques environnementales et souvent soucieuses de s’émanciper de Google. Mais comment des recherches en ligne peuvent-elles conduire à planter des arbres ? Beaucoup s’interrogent sur l’authenticité de cette promesse, à en croire certaines recherches associées à Ecosia sur Google.  Ecosia, qui a fêté sa première décennie en décembre 2019, a été fondé en Allemagne par Christian Kroll, alors âgé de 25 ans. Après des études de commerce, il se lance dans « un voyage autour du monde qui lui permet de comprendre les problèmes liés à la déforestation », peut-on lire sur le site d’Ecosia. Ayant déjà tenté de lancer un moteur de recherche solidaire – et échoué –, il en imagine un « qui utilise [ses] bénéfices pour planter des arbres », indique le site. Rejoint par l’investisseur Tim Schumacher, impliqué dans une dizaine de start-up, il dirige désormais une équipe de quarante-cinq personnes. Lire l’article sur le site @lemondefr

23 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Habitat

► BIM, co-living, préfabrication : le bâtiment entame sa mutation. Comment construire la ville du futur ? Entre l’évolution des modes de vie, l’urgence climatique et les avancées technologiques, le secteur de la construction est soumis à quelques défis. Y répondre implique de bouleverser des manières de faire et de travailler d’une filière comptant pour la moitié du chiffre d’affaires de l’industrie globale en France, avec 400 000 entreprises et 1,5 million de salariés. Focus sur l’un des enjeux d’avenir identifié par le projet DEMAIN de Bpifrance : bâtir les territoires de demain. @usbeketrica. Légende image : Maison du futur par Mechanix Illustrated

#Ville

► Copenhague, cité européenne, exemple de ville intelligente et durable  Pour Copenhague, la plus grosse ville, mais aussi la capitale du Danemark, la véritable prise de conscience écologique a démarré en 2009, lorsqu’elle a accueilli la conférence climatique COP 15, devenue depuis COP 21. Pas trop difficile pour ce pays nordique de franchir le pas, les habitants étant par nature, respectueux de leur environnement, et bien avant cette date. Restait à convaincre, les quelques indécis et transformer toutes les petites actions en grands projets afin de faire de la ville un exemple mondial de ville neutre en carbone à partir de 2025. Pour le Grand Copenhague, métropole de 1,2 millions d’habitants, le projet est très ambitieux mais pas si difficile à tenir tant la volonté politique et citoyenne est grande. Un projet tout à fait transposable dans bon nombre de métropoles européennes de la même taille. Lire la suite de l’article sur le site @villeintelmag.

► A deux mois des élections municipales, Europe 1 et le Point publient en exclusivité les résultats d’une enquête de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap) sur les comptes des 80 plus grandes villes de France. En tête de ce palmarès, divisé en quatre en fonction de la taille des communes : Villeurbanne, Boulogne-Billancourt, Colombes et Colmar. Retrouvez le palmarès des villes les mieux gérées. A écouter Gestion des villes : Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’Ifrap (fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques), considère que « l’investissement est un facteur important ». @europe1.

#Commerce

► Drôle de concept : 6 boutiques qui ne vendent rien. À l’automne dernier, le street artist Banksy faisait une nouvelle fois sensation en ouvrant dans la banlieue de Londres une boutique dont la particularité était… d’être toujours fermée. Pas moyen d’y entrer pour acquérir un article ! Le concept est radical mais révélateur de l’air du temps. À l’heure où cohabitent les ventes physiques et digitales, les frontières se brouillent entre l’acte d’achat et l’expérience client. Les enseignes veulent exister « autrement ». Une nouvelle génération de marques, souvent nées avec Internet, pousse l’audace jusqu’à ouvrir des magasins où aucune marchandise n’est vendue. Voici six concepts particulièrement inattendus. @lesechos

#Transport

► Vélo, télétravail… comment la grève a changé les habitudes des Français. Alors que les transports ont presque repris leur rythme de croisière et que les Franciliens s’apprêtent à lancer leur demande de remboursement de leur pass Navigo, il est temps de tirer un bilan de l’impact de ce mouvement social hors norme sur la vie quotidienne des Français. Challenges a ainsi commandé un sondage à Opinionway Ecomob.club, sur l’impact des grèves dans le mode de vie. Les transports alternatifs ont-ils été vraiment pris d’assaut ? Allez-vous prolonger l’expérience au-delà des grèves ? Dans quelle mesure votre employeur a-t-il mis en place des solutions pour limiter les contraintes de l’absence de transports ? Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#Internet

► Pourquoi la loi « contre la haine en ligne » inquiète. Adoptée en seconde lecture par les députés le 22 janvier, la loi « Avia » contre la haine en ligne suscite de nombreuses oppositions. Associations, partis politiques et institutions dénoncent un texte contre-productif, qui pourrait conférer encore plus de pouvoir aux grandes plateformes. Et les inciter à la censure. « La haine est aujourd’hui partout sur Internet, amplifiée par les réseaux sociaux. » Le constat est signé Cédric O, secrétaire d’État au Numérique, venu défendre devant l’Assemblée nationale la loi « Avia » (du nom de la député à son origine, Laetitia Avia) contre la haine en ligne, dans la soirée du 21 janvier. « Il est temps d’adresser un message à la fois simple et clair : cette haine ne sera pas plus tolérée en ligne qu’elle ne l’est dans la rue et dans la vie de tous les jours », a-t-il affirmé, ajoutant que les grandes plateformes devraient désormais « rendre des comptes sur leur action ». @usbeketrica

#Informatique

► “Jean Zay”, le nouveau super calculateur de Saclay, est puissant comme 40 000 ordinateurs personnels. Il peut effectuer 16 millions de milliards d’opérations par seconde. Jean Zay, le nouveau super calculateur installé au centre de calcul Idris du CNRS sur le plateau de Saclay (Essonne), fait la part belle à l’intelligence artificielle, offrant à pleine puissance une capacité de calcul équivalente à 40 000 ordinateurs personnels cumulés. Ce nouvel outil, attendu avec impatience par la communauté scientifique, a coûté un total de 25 millions d’euros. Jean Zay est l’un des plus puissants en France et en Europe. @franceinfo.

► Nouveau supercalculateur : il va « créer du business et des emplois » assure le président du CNRS. Alors que la France a réalisé l’acquisition pour 25 millions d’euros d’un nouveau supercalculateur dédié à l’intelligence articielle, le président du CNRS, Antoine Petit, s’enthousiasme mardi sur franceinfo sur les possibilités nouvelles offerte par cette machine. @franceinfo.

► « Les Gafa se sont dotés très tôt de grands supercalculateurs dédiés à l’IA, rapidement imités par les États-Unis », explique à l’AFP Jamal Atif, chercheur au CNRS. Si l’entreprise britannique DeepMind a pu concevoir AlphaGo, dont la victoire contre le champion du monde du jeu de Go avait fait grand bruit en 2016, c’est parce qu’elle disposait de la puissance de calcul de Google. Mais en France, « il n’y avait rien. Et sans calcul, nous restions dans des temps anciens », avoue le chercheur du Laboratoire d’analyse et modélisation de systèmes pour l’aide à la décision. « La compétition est terrible dans ce domaine-là, et les chercheurs français s’estimaient très désavantagés par rapport à leurs compétiteurs », raconte Denis Girou, ancien directeur de l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (Idris) du CNRS. @futurasciences.

#Robotique

► L’avenir de la robotique sociale : assistance ou surveillance ? Si les robots dits sociaux sont encore loin d’accompagner notre quotidien, on peut d’ores et déjà s’interroger sur le projet dont ils sont porteurs. A l’heure où les pratiques numériques confortent plus que jamais l’analyse deleuzienne sur les sociétés de contrôle, la tentation est grande pour la robotique sociale, encore très malléable, de chercher son modèle économique du côté d’un capitalisme cognitif datavore et peu scrupuleux. Comme le révèlent les faillites dans le secteur, le robot social peine à trouver sa raison d’être et son modèle économique en dehors des laboratoires. L’innovation étant aujourd’hui en grande partie darwiniste, le marché fait face à des offres de « solutions » pour lesquelles il n’existe pas encore de problème. Or, quel est aujourd’hui le critère de « sélection artificielle » sur le marché numérique ? Les données. @FR_Conversation

22 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

 Comment New York veut chasser les voitures de ManhattanEn ce froid matin de janvier, la circulation se fait au compte-gouttes dans le sud de Manhattan. Comme tous les jours de semaine, aux heures de pointe, taxis jaunes, voitures, bus et camions de livraison avancent pare-chocs contre pare-chocs, au rythme des coups de Klaxon. Depuis trois mois, pourtant, une artère échappe aux embarras habituels de la circulation new-yorkaise. Dans la 14e Rue, juste au sud d’Union Square, pas un embouteillage. De 6 heures du matin à 10 heures du soir, seuls les autobus, bus scolaires, véhicules d’urgence et camions de livraison ont le droit de circuler. Bienvenue dans la première rue de New York entièrement interdite aux voitures. @LesEchos. Légende image : Une rue new-yorkaise réservée aux bus et aux camions de livraison. (Photo : Benoît Georges / Les Echos).

► L’innovation est en route pour un trafic plus fluide et plus sûr. La route du futur sera plus sûre, plus économe et plus fluide… Grâce aux technologies de pointe : capteurs, éclairage intelligent, analyse des comportements par intelligence artificielle, etc. Une expérimentation préfigure cet avenir routier radieux, dans les Hauts-de-Seine, sur le boulevard circulaire de la Défense (RD 993). Sur ce tronçon de 5,32 km autour du quartier d’affaires parisien, un éventail de technologies doit être déployé pour une meilleure intégration au tissu urbain environnant. @LesEchos.

#Commune

► Quelle est la physionomie des 35.000 communes de France ? La France compte 34.968 communes (dont 129 outre-mer). Ce chiffre tend à diminuer au fil des ans. Indépendamment de la généralisation de l’intercommunalité, des lois de 1971, 2010 et surtout 2015 favorisent la fusion de communes. En une décennie, 2500 d’entre elles ont participé à la création de 750 entités municipales nouvelles. De 36.570 en 2009, le nombre total de communes est passé à 34.968 en 2019, 1602 de moins. La France a un nombre de municipalités équivalent au Royaume-Uni (32.239 pour 63 millions d’habitants), mais largement supérieur à l’Allemagne (11.054 pour 82 millions), l’Espagne (8131 pour 46,5 millions) ou l’Italie (7954 pour 60,5 millions) @Le_Figaro.

#Ville

► GrowSmarter : les plus grandes Smart Cities d’Europe livrent leurs conseils. Depuis maintenant cinq ans, le projet européen GrowSmarter travaille sur des solutions Smart City. À présent, les villes de Barcelone, Stockholm et Cologne, considérées comme les leaders européens de la ville intelligente, délivrent leurs recommandations compilées à partir de ces longues années de labeur. L’objectif ? Permettre aux autres villes européennes de profiter de l’expérience accumulée. Ces précieux conseils ont été compilés en un seul rapport intitulé « From Dream to Reality – Recommendations for Policymakers and Practitioners ». En consultant cette publication, les législateurs pourront profiter de recommandations détaillées sur la meilleure façon d’implémenter les solutions Smart City à un niveau local, national ou européen aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. @iot_business

#Politique

► Fallait-il aussi disrupter la démocratie ? (#DLD20). Sale ambiance ce week-end à Münich, lors de la conférence DLD sur l’innovation. En pleine crise mondiale du climat et de concentration abusive des richesses, la communauté numérique internationale, réunie comme chaque année avant Davos, est en train d’admettre ce qu’elle ne voulait pas voir : la tech, qui devait sauver le monde, a aggravé les problèmes. Et personne ne fait rien. Non seulement, la révolution numérique sert plus à envoyer des photos de cappuccino qu’à lutter contre le réchauffement de la planète; à monopoliser le pouvoir qu’à le partager; mais elle est surtout en train de saboter la démocratie, pilier d’une Europe qui se sent de plus en plus isolée et en retard face à l’Amérique et la Chine. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#Data

► Le gouvernement américain investit dans le stockage de données dans l’ADN. La biotech française DNA Script a annoncé, mardi 21 janvier, avoir reçu un financement du gouvernement américain pour mettre au point une technologie de stockage des données dans l’ADN. En partenariat avec des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), d’Harvard, et d’Illumina, le géant américain du séquençage génétique, elle a quatre ans pour développer une machine capable d’encoder dans une molécule un téraoctet de données en vingt-quatre heures pour un coût maximal de 1 000 dollars (902 euros). @lemondefr.

#Reconnaissance_Faciale

► Une start-up analyse les photos des réseaux sociaux pour la police américaine. Pouvoir comparer en quelques instants une photographie avec une base de données de plus de trois milliards de photographies publiées par tout un chacun sur les réseaux sociaux : la promesse a séduit six cents services de police aux Etats-Unis. Cet outil est proposé par Clearview, discrète start-up américaine à laquelle le New York Times a consacré une longue enquête, parue le 18 janvier. Fondée par Hoan Ton-That, 31 ans, l’entreprise a, pour faire fonctionner son logiciel, discrètement copié des milliards d’images publiées sur les plates-formes sociales les plus courantes du monde occidental. « Les utilisateurs de Clearview peuvent potentiellement identifier de la sorte toutes les personnes qu’elles ont vues. L’outil pourrait être utilisé pour identifier des militants dans des manifestations, ou un bel inconnu dans le métro, ne révélant pas seulement leur nom mais aussi leur lieu de vie, ce qu’ils ont fait précédemment, et quelles sont leurs fréquentations », écrit le New York Times. @lemondefr

#Cryptomonnaie

► Des banques centrales du monde se penchent sur la monnaie numérique. Plusieurs banques centrales, dont la Banque Centrale européenne (BCE) qui gère la zone euro, vont se réunir pour échanger sur leurs expériences autour de la monnaie numérique. Le groupe sera dirigé par Benoît Coeure, un économiste français, également ancien fonctionnaire de la BCE. Il sera épaulé par la banque des règlements internationaux. « Le groupe évaluera … les choix économiques, fonctionnels et techniques de conception, y compris l’interopérabilité transfrontalière, et le partage des connaissances sur les technologies émergentes », ont déclaré les banques centrales dans un communiqué. @SiecleDigital.

#IA

► Sophia Antipolis crée le premier observatoire de l’intelligence artificielle. Dans le prolongement de l’ouverture à Sophia Antipolis d’un institut interdisciplinaire de l’intelligence artificielle, la technopole va accueillir, fin janvier, le premier observatoire français de l’IA. Baptisé « Otesia » et lancé en partenariat par l’université Côte d’Azur, la CCI, le département et la communauté d’agglomération de Sophia Antipolis, il aura pour mission de décrypter et d’analyser les impacts technologiques, économiques et sociétaux de l’intelligence artificielle. « L’IA fait peur car ses applications, ses enjeux et ses procédés sont mal connus du grand public. Il faut donc informer, former et expliquer », analyse Marco Landi, ancien président monde d’Apple, qui préside aujourd’hui le comité d’experts du Smart Deal des Alpes-Maritimes. @LesEchos. A lire aussi : Imaginer de nouveaux algorithmes, leur donner la capacité d’apprendre et résoudre quelques mystères… un superordinateur fait pour la première fois en France la part belle à l’intelligence artificielle pour sortir « des temps anciens ». @Sciences_Avenir.