31 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 31 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Prospective

x

Huit tendances techno sur lesquelles garder un oeil en 2017. Dans quel domaine les pépites vont-elles décoller cette année ? Quelles mutations et quelles nouveautés attendent le monde de la tech ? Nous avons détecté en avant-première les orientations à ne pas rater : Les cobots entrent à l’usine, Les objets connectés passent à la taille nano, Le marketing surfe sur la réalité virtuelle, Les agents conversationnels envahissent notre vie quotidienne, Les objets connectés passent à la taille nano, Le marketing surfe sur la réalité virtuelle, Les agents conversationnels envahissent notre vie quotidienne, Les startups grandissent dans des inculateurs, Les algorithmes mis sous surveillance, La banque se goinfre de blockchain, Les securetech prennent leur envol. (@bymaddyness).

#Presidentielle2017

Que révèle l’analyse du Big Data ? Que disent le Web et les réseaux sociaux en regard du potentiel de victoire des 10 candidats actuellement déclarés pour la présidentielle ? Sur le Web et les réseaux sociaux, l’image des candidats a considérablement fluctué ces deux dernières semaines en raison des péripéties statistiques et des joutes électorales liées à la primaire de la gauche mais aussi à l’affaire « Pénélope Fillon ». (@Entreprendre).

Sur Internet, les trolls de Trump votent Le Pen. Deux groupes de discussion en ligne cherchent à peser sur la présidentielle française: l’un est américain et soutient Donald Trump, l’autre, français, est pro Le Pen. Le modérateur de l’un est le modérateur de l’autre. Son candidat tout juste entré en fonction tambour battant aux Etats-Unis, la « trumposphère » s’organise pour peser sur une autre présidentielle, celle qui mènera aux urnes les Français en avril prochain – et espère-t-elle Marine Le Pen à l’Elysée en mai. Mis au jour par les journalistes du site Buzzfeed US, un groupe de discussion américain au nom explicite, « The Great Liberation of France », appelle ses membres à favoriser l’élection de la candidate du Front national, la plus susceptible, selon son commandant de bord, @trumpwin2016, de prendre à son tour ce qu’il appelle le « Trump train ». A lire aussi : Méfiez-vous des sites d’infaux (@LExpress).

#Entreprise

Les Toulousains de Telegrafik lèvent 1 million d’euros pour veiller sur les personnes vulnérables. La start-up toulousaine Telegrafik, spécialisée dans les services connectés intergénérationnels, a bouclé un tour de table de 1 million d’euros. Fondée en 2013 par Carole Zisa-Garat, Telegrafik a développé une plateforme intelligente d’analyse de données pour proposer des services destinés à prévenir la chute de personnes âgées ou vulnérables. En 2015, la société a lancé la solution OTONO-ME qui repose sur des capteurs connectés installés dans le logement d’une personne nécessitant une téléassistance. (@frenchweb).

#Mobilite

Des smartphones de plus en plus intelligents. La révolution des smartphones n’est pas terminée. D’après Deloitte, les terminaux mobiles seront cette année beaucoup plus intelligents que par le passé : « En 2017, plus de 300 millions de smartphones, soit plus tiers des téléphones qui seront vendus dans le monde, seront dotés de fonctions intégrées de ‘machine learning’ [apprentissage automatique, NDLR], qui permettra d’exécuter des tâches importantes même hors ligne. » A en croire le cabinet, « cette avancée aura d’importantes répercussions non seulement sur la confidentialité et la sécurité au quotidien pour les utilisateurs, mais surtout sur les interventions en cas de catastrophe, la cybersécurité future des objets connectés et la santé ». D’après Duncan Stewart, directeur de la recherche dans le secteur des technologies, des médias et des télécommunications chez Deloitte, « l’intelligence » actuelle des smartphones nécessite d’être connecté à Internet, dans la mesure où les données sont traitées par des programmes sur des serveurs distants. L’innovation consiste donc à embarquer une partie de cette technologie, de cette puissance de calcul, directement dans les terminaux, pour qu’ils puissent épauler les individus même lorsqu’ils sont hors ligne. (@latribune).

#InternetDesObjets

Quelles perspectives pour les Objets Connectés et l’Internet des objets en 2025 ? Une étude Futuribles International : Les technologies des objets connectés et de l’Internet des objets se sont rapidement développées ces cinq dernières années, et l’essor du marché des objets connectés ne fait guère de doute aux yeux des cabinets spécialisés. Ces évolutions très rapides suscitent l’intérêt des industriels, des utilisateurs et des pouvoirs publics. Mais au-delà de quelques projections quantitatives, il existe peu de travaux proposant des réflexions prospectives et systémiques sur les évolutions possibles de ce secteur. Partant de ce constat, Futuribles International a mené une réflexion prospective de six mois visant à décrypter les évolutions possibles du secteur des objets connectés et de l’Internet des objets (IoT) à l’horizon 2025. Cette démarche a consisté, à partir d’une analyse de la littérature, à identifier les principales questions clefs pour l’avenir, à proposer différentes hypothèses d’évolution sur chacune de ces questions, à construire des trames de scénarios sur les objets connectés et l’Internet des objets à l’horizon 2025. L’essentiel de ces travaux est restitué ici. (@futuribles_int).

Cybersécurité : le FIC 2017 prime l’Internet des objets sûrs. Chez Safran, Prove & Run a pour l’instant passé tous les tests. Si les essais en vol sont concluants, le groupe aéronautique serait prêt à s’appuyer sur son logiciel au niveau le plus critique de la sécurité des avions connectés de demain. La société qui édite le système a reçu le prix de la PME innovante lors du Forum international de la cybersécurité (FIC), à Lille, les 24 et 25 janvier 2017. Spécialiste de la sécurité informatique des objets connectés, Prove & Run doit certifier que les logiciels de Safran effectuent bien uniquement les tâches qui leur ont été assignées. En d’autres termes, que des cybercriminels n’ont pas pris la main sur eux. La protection des objets connectés devient un sujet brûlant à mesure que leur nombre se multiplie et que des cyberattaques au retentissement sans précédent exploitent leurs faiblesses. En octobre dernier, une partie du Web avait été coupée à cause de milliers de caméras de surveillance mal protégées . « D’ici à 2025, les systèmes embarqués de Safran viendront contrôler la mécanique des moteurs, des trains d’atterrissage ou encore de la voilure, explique Jean-Christophe Jammes, chef de programme Recherche et Technologie pour l’équipementier, les données seront transmises aux équipes de maintenance pour prédire les pannes. » (@EchosBusiness).

#Numerique

Google dresse un état des lieux contrasté du numérique en France. A quoi mesure-t-on le niveau de numérisation d’un pays ? La question est complexe et les indicateurs variés : pratiques de la population, formation des professionnels, fonctionnements des entreprises, de l’Etat… Sans prétendre à l’exhaustivité, Google France et le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger ont tenté de dresser un état des lieux numérique de la France. Rendu public mardi 31 janvier, il pointe le retard que prend la France dans ce domaine. Pourquoi Google réalise-t-il un tel travail ? Pour sa responsable des politiques publiques, Elisabeth Bargès, il s’agit de peser en faveur du « développement du numérique en France » en mettant en lumière les forces et les faiblesses des acteurs nationaux. « On est dans un champ de bataille où la France à une carte à jouer. Il y a un terreau favorable, mais on a le sentiment qu’on prend du retard », résume M. Teisseyre. (@lemondefr).

Impact réel du numérique sur l’emploi. Selon ce rapport (Harnessing Revolution: Creating the Future Workforce), les dirigeants ont une responsabilité vis-à-vis de leurs employés, tant pour des raisons de compétitivité de leur entreprise que de responsabilité sociale. Les enjeux pour les entreprises, les employés et la société dans son ensemble sont considérables. La valorisation dans les futurs modèles économiques des compétences dites « humaines » telles que l’esprit critique, la créativité et l’intelligence émotionnelle (notamment l’empathie et la capacité à faire face à l’imprévu) peuvent réduire considérablement la perte d’emplois liée à l’automatisation et créer des nouvelles sources de création de valeur. Que ce soit en France, aux Etats-Unis, au Brésil, en Inde ou dans les six autres pays étudiés (Allemagne, Italie, Turquie, Royaume-Uni, Australie, Inde, Japon), les employés ont une attitude très majoritairement positive face à l’impact des technologies numériques sur leur travail. De plus, les valeurs auxquelles les employés d’aujourd’hui sont attachés forceront les dirigeants à repenser leurs façons de motiver, récompenser et soutenir leurs collaborateurs. Selon une modélisation réalisée par Accenture Strategy et Gallup, des facteurs non financiers comme le bien-être, l’implication, la qualité de vie et la reconnaissance sont devenus aussi importants voire plus importants que le salaire et autres avantages financiers. (@LADN_EU).

Prospective : Chatbots, IA, blockchain, à quoi ressemblera l’assurance en 2017 ? L’écosystème de l’assurance a connu de fortes évolutions et l’arrivée des Insurtechs comme nouveaux acteurs laisse présager un bouleversement des codes du marché traditionnel. Que réserve 2017 au secteur de l’assurance ? Le cabinet de conseil Aurexia a compilé les tendances majeures qui, selon eux, marqueront l’année à venir… Avec l’arrivée de nouveaux entrants et l’attente toujours plus forte de transparence, de personnalisation et de flexibilité, les consommateurs n’auront plus affaire à un seul acteur traitant l’intégralité de la chaîne de valeur mais à un ensemble de fournisseurs proposant des produits et des services spécifiques. (@bymaddyness).

Le Danemark veut nommer un ambassadeur auprès des Gafa. Google, Apple, Microsoft… Ces sociétés « ont le même effet sur le Danemark que des pays entiers ». Pour cette raison, le ministre des Affaires étrangères, Anders Samuelsen, a décidé d’établir des relations diplomatiques avec les géants de la Tech, rapporte The Local. Pour la première fois, un ambassadeur du numérique sera donc nommé. « Ces entreprises sont devenues des sortes de nouvelles nations et nous devons nous adapter », explique Anders Samuelsen, dans une interview à Politiken. « Dans le futur, nos relations bilatérales avec Google seront aussi importantes que celles que nous entretenons avec la Grèce », ajoute-t-il, cité par Les Echos. (@LExpress).

#EtatsUnis

Google, Airbnb, Netflix organisent une riposte juridique au décret de Trump. L’interdiction d’entrer sur le sol américain pour les ressortissants de sept pays du Moyen-Orient et d’Afrique suscite toujours l’inquiétude des géants américains de la Tech. Face au «Muslim ban» du président Trump qui concerne le Soudan, la Libye, le Yémen, la Somalie, l’Iran, l’Irak, et la Syrie pour trois mois, les patrons vont se réunir pour organiser une action en justice ce mardi 31 janvier. Pour signer cet «amicus brief», soit une requête volontaire déposée au tribunal, Github, la communauté des développeurs, Alphabet, Netflix et Airbnb, croit savoir Reuters. (@frenchweb).

#Journalisme

Les 7èmes Entretiens du Webjournalisme organisés par l’Université de Lorraine qui se sont tenus le 30 janvier 2017 à Metz. Le thème de la manifestation : Participatif, collaboratif, communs : où est le « nous » dans le journalisme aujourd’hui ? (@Osbweb).

#MediaSocial

Graphique: Une minute sur InternetUne minute sur Internet donne le vertige : on a beau savoir que des millions d’internautes surfent chaque jour sur le web, l’activité n’en reste pas moins impressionnante. Ainsi, en seulement 60 secondes, Google traduit 69 500 000 mots, Siri répond à plus de 99 000 questions, et Amazon réalise 222 283 $ de ventes. Ce n’est pas tout ! Les utilisateurs de Snapchat regardent près de 7 millions de vidéos, tandis que ceux de Tinder swipent plus de 972 000 profils. Et à cela s’ajoute l’activité sur Spotify, Facebook, LinkedIn et bien d’autres sites… (@StatistaCharts).

Infographie: Une minute sur Internet | Statista
Vous trouverez plus de statistiques sur Statista

30 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberattaque

x

49% des entreprises disent avoir subi une attaque par ransomware en 2016. Près de la moitié (49%) des entreprises interrogées dans le monde par Radware, entreprise israélienne spécialisée dans la cybersécurité, disent avoir subi une attaque par ransomware en 2016. Ces attaques font avant tout craindre aux professionnels de l’IT des pertes de données, des interruptions de service mais aussi un impact négatif sur la réputation de leur entreprise. La recherche d’une rançon s’affirme même comme le premier facteur pouvant motiver une cyberattaque, selon ces mêmes professionnels, qui sont 41% à la citer. Suivent, à hauteur de 25% chacun, les menaces internes, l’hacktivisme et, plus classiquement, la concurrence. Une menace qui pourrait s’aggraver : pour 55% des interrogés, l’Internet des objets rend la détection de logiciels malveillants plus compliquée. (@RSLNmag).

#Entreprise

Mediawan rafle AB pour créer un leader européen des contenus. Mediawan, le fonds créé par Matthieu Pigasse, Xavier Niel et Pierre-Antoine Capton, va racheter le groupe de télévision français AB pour 270 millions d’euros, afin de construire un leader européen des contenus, a annoncé Mediawan lundi. « Nous allons utiliser AB comme plateforme de départ pour créer le premier groupe indépendant de contenus en Europe. Nous allons réaliser un certain nombre d’acquisitions dans quelques semaines ou quelques mois, dont la valeur cumulée sera facilement supérieure à 1 milliard d’euros », a expliqué Matthieu Pigasse à l’AFP. Une ambition que Mediawan dispute à Patrick Drahi (SFR) et Vincent Bolloré (Vivendi). (@latribune). A lire aussi :  Mediawan : « Nous allons créer un big bang dans la production en Europe » (@LesEchos).

L’incubateur « Momentum » ouvre officiellement ses portes à Toulouse. Cet accélérateur est dédié à l’innovation sociale, sociétale et environnementale. On appelle cela l’économie positive. « Une économie qui fait du bien à la planète et à l’Humain. Elle est constituée d’entreprises qui pensent à l’optimisation de leurs pratiques sociales, environnementales et sociétales pour minimiser l’impact de leurs activités sur les ressources naturelles et humaines » précise Boris Mounet, le responsable de Momentum. Par exemple : « Ceux permettant la lutte contre le gaspillage alimentaire, favorisant l’émergence d’une agriculture saine et respectueuse de l’environnement, le développement d’applications mobiles permettant l’accès à l’éducation pour tous,… » poursuit-il. La première promotion compte cinq jeunes pousses. (Le blog sur Tout ce qui buzz sur @France3MidiPy).

#Travail

Non, le travail n’est pas en train de disparaîtreEn 1995, l’essayiste américain Jeremy Rifkin annonçait dans son best-seller la « fin du travail ». Plus récemment, plusieurs universitaires et hommes politiques, dont Benoît Hamon, vainqueur de la primaire de gauche, ont repris l’antienne de la « raréfaction du travail », due à l’automatisation et la robotisation de notre économie. Dans leur célèbre étude, Carl Frey et Michael Osborne ont estimé que 47% des emplois américains risquaient de disparaître d’ici à 2020. Leur méthodologie est depuis contestée. L’OCDE a calculé de façon plus rigoureuse qu’en moyenne seulement 9% des emplois présentent un risque élevé d’automatisation. Une analyse confirmée par le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) dans un rapport publié le 10 janvier : « moins de 10% des emplois cumulent des vulnérabilités qui pourraient en menacer l’existence dans un contexte d’automatisation ». En France, plus de 3 millions d’emploi seraient menacés d’ici à 2025. (@LesEchos).

#Enseignement

Les MOOC, concurrents des masters ? Qu’il s’agisse d’améliorer son anglais, de plonger dans la physique quantique ou de découvrir l’économie collaborative, les cours en ligne – communément désignés par l’acronyme MOOC, de l’anglais massive online open courses – permettent de se former aux ­domaines les plus divers. Gratuits et ouverts à tous, ces derniers se sont largement développés depuis cinq ans. Offrant l’avantage de la flexibilité, puisqu’ils peuvent être suivis n’importe où et n’importe quand, les MOOC apparaissent à certains comme des concurrents potentiels des masters. Mais  encore faut-il se motiver pour suivre la formation jusqu’au bout, ce qui n’est pas évident quand on se trouve seul face à son ordinateur… (@LeMondefr).

#Politique

Nouvelles citoyennetés à l’heure numérique. À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ? Ce dossier, dont les sujets seront publiés entre la mi-novembre et la mi-décembre 2016, explore ces nouvelles formes d’expression, de concertation ou de revendication, politiques ou sociales. Il tente aussi d’éclairer les concepts qui leur donnent sens à l’heure du numérique. À commencer, dans cette introduction, par le plus important de tous : celui de démocratie. (@ODSForum).

#Internet

Au Havre, elle invite les habitants à partager leurs souvenirs sur un site InternetKarine Chevallier, de l’association Les cueilleurs d’Histoire, propose aux habitants et aux visiteurs de partager ces souvenirs sur le site Internet Ce Havre qui t’appelle, une plateforme interactive où chacun peut s’exprimer. L’idée de ce site est née il y a un peu plus d’un an. Cueilleuse d’histoires dans la ville, Karine Chevallier se présente comme une personne qui « aime les histoires, et entendre les gens raconter ces récits », ainsi que sa ville de cœur, Le Havre, où elle vit depuis de nombreuses années. J’avais participé au premier Hackathon sur la thématique de la cartographie, en voulant créer un site où partager des histoires, en parlant d’un lieu du Havre. C’est une manière de donner à ces lieux un supplément d’âme. (@76actu).

#Convergence

Pour l’Arcep, la convergence entre les télécoms et les médias menace les réseaux. Après avoir jeté un pavé dans la mare en affichant sa volonté de réguler Orange dans la fibre, Sébastien Soriano, son président de l’Arcep, critique désormais les ambitions des opérateurs français dans les contenus. En clair, il considère que la volonté de certains acteurs d’étoffer leurs catalogues de films, de séries ou d’événements sportifs pourrait nuire aux investissements dans l’Internet à très haut débit. C’est-à-dire au déploiement des réseaux 4G et en fibre optique. Dimanche 29 janvier, le président de l’Arcep a fait part de son inquiétude au Financial Times : « Si les opérateurs de télécommunications investissent massivement dans les contenus, il y a un grand risque que cela nuise aux développements des réseaux. » Cette charge vise directement SFR, dont le chef de file, Patrick Drahi, a fait de la convergence entre les médias et les télécomsl’atout numéro un pour retrouver la confiance des clients. Depuis plusieurs mois, l’opérateur au carré rouge dépense des centaines de millions d’euros pour étoffer son offre de journaux et chaînes de télévision (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC…), de cinéma et de divertissement (exclusivité des chaînes NBCUniversal ou Discovery) ou de sport (Premier League, rugby anglais, athlétisme français…). Au point d’être entré, sur ce dernier créneau, en concurrence frontale avec Canal+ et BeIn Sports. (@latribune).

#Innovation

60% des Français pensent que la France ne favorise pas l’innovation. Alors que le début de l’année a, une nouvelle fois, été marqué par la forte présence des pépites tricolores au CES de Las Vegas, et par la première percée de la French Tech à la NRF, la grand-messe de l’industrie du retail, les Français se montrent très critiques sur la capacité de leur pays à favoriser l’innovation. En effet, selon le dernier baromètre de l’innovation Odoxa, en partenariat avec L’Usine Digitale et L’Usine Nouvelle, Microsoft, Saegus, Stratégies, BFM Business et 01Net, 60% des Français estiment que la France ne favorise pas l’innovation. Une conclusion issue d’une enquête en ligne réalisée auprès de 1006 Français, les 19 et 20 février derniers, et de 3055 Européens, du 3 au 13 janvier 2017. Selon le sondage, ce sentiment est une spécificité latine car 65% des Italiens et 64% des Espagnols partagent le même sentiment tandis que 67% des Britanniques et 63% des Allemands estiment que leur pays favorise l’innovation. (@LUsineDigitale).

#ScienceFiction

Comment la science-fiction a pris sa revanche sur le mondeEn novembre 2016, le département responsable de la stratégie militaire de l’armée de terre américaine (TRADOC) a lancé son propre concours de nouvelles de science-fiction. Non pas pour se les lire au coin du feu (même si on les soupçonne de l’avoir fait), mais pour s’inspirer de l’imaginaire d’Américains lambda pour façonner leur future stratégie militaire. Comme le rapportait récemment Wired, les 18 récits finalistes de ce concours, dont le thème était « Les champs de bataille entre 2030 et 2050 », servent désormais de base de données pour appréhender les conflits à venir. Munitions en laser, exo-squelettes, capteurs sensoriels, les hauts-gradés forment leurs troupes sur les allégations littéraires de leurs citoyens. Étrange de penser que le budget militaire le plus important au monde fait reposer l’avenir de son institution sur l’imaginaire de sa population. Mais l’armée américaine ne fait là que reproduire une technique qui a déjà fait ses preuves. La science-fiction, longtemps considérée comme un genre obscur relégué aux étagères des chambres d’adolescents incompris, est en fait un véritable outil de progrès social et technologique. Dans le domaine militaire, mais aussi dans celui de la technologie, et même de la médecine. (@laradionova).

#Surveillance

Des associations défendent sans équivoque le chiffrement, « rempart » contre la surveillance. Le débat autour du chiffrement est toujours aussi vif. L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN), composé notamment d’Amnesty International, du Cecil, de la Ligue des droits de l’Homme, la Quadrature du Net et du Syndicat de la magistrature, a publié son positionnement sur le sujet. Sans surprise, il s’agit d’une défense univoque de ces techniques, considérées comme un « rempart […] aux intrusions arbitraires et illégales de nombreux acteurs, étatiques, privés, ou criminels »(@nextinpact).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Médias et élections, piège à comm’. De la télévision aux réseaux sociaux, la relation entre médias et politiques a-t-elle vraiment évolué ? Regards croisés, à l’occasion de la campagne présidentielle. Serie dix articles publiée par le site @InaGlobal.

  1. La télévision au centre de la bataille présidentielle. Par Isabelle Veyrat-Masson. Depuis l’élection au suffrage universel du président de la République, la télévision est au cœur des campagnes électorales. Techniques de communication, rôle des débats, place du citoyen téléspectateur… Quelles sont les évolutions dans le traitement médiatique des campagnes depuis 1965 ?
  2. Stratégie électorale : le média n’est pas le problème (ni la solution). Par Thierry Vedal. En 50 ans, le système médiatique a connu d’importants bouleversements, notamment avec l’arrivée d’Internet et le développement des réseaux sociaux. Pourtant, lors des campagnes électorales, on peut se demander si la relation entre médias et acteurs politiques a réellement changé.
  3. Présidentielle : une régulation du temps de parole à contretemps des usages. Par Jean-Marie Charon. Le penchant français pour l’encadrement du travail des journalistes s’affirme notamment lors des campagnes politiques avec le comptage du temps de parole à la radio et la TV des candidats à la présidentielle. Une obsession à rebours de l’évolution des médias et des pratiques du public.
  4. Le débat des primaires : un genre télé devenu mainstream. Par François Jost. En 2006, qui aurait cru que les débats des élections primaires des grands partis politiques passionneraient les téléspectateurs ? Au fil du temps, c’est pourtant ce qui est arrivé, à grand renfort de scénarisation et de dramatisation des échanges télévisés.
  5. Le meeting présidentiel, les enjeux politiques d’un rituel cathodique Claire Secail. Au cours des trois dernières décennies, le meeting organisé dans le cadre d’une campagne présidentielle s’est transformé sous l’effet de la TV, jusqu’à se fondre dans le moule cathodique. Depuis 2007, ce rituel est devenu une coproduction entre journalistes et politiques.
  6. Quand les youtubeurs investissent le champ politique. Par Thierry Devars. Depuis la création de YouTube et Dailymotion en 2005, la vidéo sur Internet s’est inscrite dans la culture médiatique. De nouveaux acteurs renouvellent la communication politique en proposant des formats proches des citoyens. Une approche alternative qui suscite l’intérêt des politiques.
  7. Les réseaux sociaux, une simple vitrine pour les émissions TV politiques. Par Virginie Spies. Retour sur Mots croisés et Des paroles et des actes, deux émissions politiques pionnières dans l’utilisation des réseaux sociaux pour interagir avec leur public. Analyse de cas, avant l’élection présidentielle de 2017.
  8. Les partis politiques sur les réseaux sociaux : un entre-soi ? par Anaïs Theviot. Depuis 2007, l’usage intensif des réseaux sociaux par les partis politiques, couplé à l’essor des chaînes d’information en continu, modifient la temporalité des campagnes électorales, de plus en plus instantanées, suivant le rythme des tweets. Sans vraiment impliquer les citoyens…
  9. Élections en séries (TV). Par Antoine Faure. Nombre de séries télévisées nous immergent dans le quotidien de professionnels de la politique, notamment au moment de la compétition électorale. Ces fictions nous captivent par les relations entre fond, forme et format qu’elles adoptent, mais que nous disent-elles du champ politique ?
  10. Les médias font l’élection : une croyance qui a la vie dure. Par Erik Neveu. Journalistes, politiques et même grand public : la croyance dans une influence décisive des médias sur le résultat des élections est largement partagée. Qu’en est-il réellement ? Si les médias sont au cœur des campagnes électorales, l’électeur reste l’acteur principal de son vote !

29 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 29 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

x

Légende image. Un girafon et sa mère se câlinent, le 23 novembre 2015, au zoo de Los Angeles. (Mint Images / AFP) Des zoos lancent un concours de photos d’animaux mignons sur Internet (@Franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Ces I.A développées par d’autres I.A sont plus évoluées que celles mises au point par l’homme… Les I.A sont de plus présentes dans notre quotidien et on nous les présente comme des entités nous facilitant la vie. De nombreux exemples peuvent être cités : voitures autonomes, assistants personnels, systèmes de reconnaissance faciale et autres. Ces I.A intègrent le machine learning, des réseaux neuronaux dirigés par des logiciels complexes dont le but est d’apprendre de manière autonome en assimilant des données en grande quantité. Différentes équipes de chercheurs qui proviennent du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ou du centre Google Brain explorent une nouvelle approche consistant à développer une I.A capable de développer des logiciels et ainsi apprendre à d’autres I.A. Chez Google Brain, un dossier (PDF en anglais, 15 pages) explique qu’on a par ce biais développé un système de reconnaissance d’images plus performant que ceux élaborés par des humains. Des résultats similaires ont été notés par d’autres équipes comme celles du MIT, de l’Université de Berkeley, de l’institut OpenAI ou encore chez DeepMind. (@sciencepost_fr).

#Entreprise

Et si le Danemark était le modèle à suivre ? Le Danemark, ce pays où les gens sont les plus heureux du monde et dont Lego, Mærsk ou Skype font la fierté, fait souvent parler de lui. Avec ses 5,7 millions d’habitants, le Danemark compte deux fois moins d’habitants que l’unité urbaine de Paris. Et pourtant, avec environ 30 000 nouvelles entreprises qui voient le jour chaque année, le Danemark se retrouve souvent en tête des pays les plus favorables à l’entrepreneuriat. Alors comment ce petit pays dont on ne connaît que trop peu la culture peut-il rencontrer autant de succès ? ().

#Economie

Entretien avec Bruno Teboul  « L’ubérisation n’est qu’une première étape vers l’automatisation de la société avec data, IA et robots » (@VoxPop_ARTE). A lire aussi : L’automatisation, «processus darwinien» et objet de fantasmes (@libe)

La « gig economy » : vers une économie à la tâche mondialisée ? Qu’est-ce que la gig economy ? En anglais le mot gig signifie le concert. Car on a souvent payé les musiciens d’une soirée à la tâche et une fois le bal terminé. Les Canadiens parle de « jobines » comme petits job ou petits boulots sous-payés. La gig economy recouvre donc une réalité économique dans laquelle de multiples travailleurs indépendants et sous-traitants sont payés à la tâche et non au mois avec un employeur unique. Mais cette économie va bien au-delà de ce mode de contractualisation. Il préfigure une sorte de concert mondial composé de centaines de millions de musiciens, provenant des quatre coins du monde, mis en concurrence sur de gigantesques plateformes numériques, essayant de produire une musique harmonieuse au moindre coût. Force est de constater qu’aujourd’hui c’est encore la cacophonie. (FR_Conversation).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Élections en séries (TV). Par Antoine Faure. Nombre de séries télévisées nous immergent dans le quotidien de professionnels de la politique, notamment au moment de la compétition électorale. Ces fictions nous captivent par les relations entre fond, forme et format qu’elles adoptent, mais que nous disent-elles du champ politique ?

Les médias font l’élection : une croyance qui a la vie dure. Par Erik Neveu. Journalistes, politiques et même grand public : la croyance dans une influence décisive des médias sur le résultat des élections est largement partagée. Qu’en est-il réellement ? Si les médias sont au cœur des campagnes électorales, l’électeur reste l’acteur principal de son vote !

#FausseNouvelle

Le porte-parole de la Maison Blanche au supplice des « faits alternatifs » Le nouveau porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a pu éprouver, mardi 24 janvier, l’inconfort auquel expose la défense de « faits alternatifs ». L’expression a été forgée dimanche par une proche conseillère du président Donald Trump, Kellyanne Conway, à l’occasion de la controverse sur le nombre de personnes présentes à la cérémonie de prestation de serment du 45ème président des Etats-Unis. M. Trump avait peu apprécié que la presse insiste sur le fait qu’il était moins élevé que pour son prédécesseur Barack Obama, en 2009. Lors de son premier briefing officiel, lundi, M. Spicer avait assuré, en réponse à une question sur ce chiffrage, que « parfois, on peut être en désaccord sur les faits ». (@lemondefr).

#Information

L’étonnant sentiment de sécurité face à la surcharge informationnelle. L’avènement d’Internet et à sa suite, des réseaux sociaux, a démultiplié les sources, les contenus et les canaux d’information. Un tel foisonnement informationnel, a longtemps donné le vertige et posé des difficultés dans son traitement. Pourtant, près de 77% des Américains disent désormais se sentir véritablement à l’aise face à elle et en apprécient la masse selon une nouvelle étude menée par PewResearch. 67% d’entre eux pensent même qu’elle leur simplifie la vie. D’ailleurs, 84% Américains qui ont au moins 3 moyens d’accès à Internet (entre le smartphone, la tablette et l’ordinateur) se disent parfaitement à l’aise avec les flux d’informations et son traitement. (@latelier).

#Transport

Près d’un consommateur sur deux, soit 48% des consommateurs interrogés par le cabinet d’audit KPMG dans le monde entier, estiment que la vie privée et la sécurité seront des critères importants à l’avenir pour l’achat d’une voiture connectée. C’est le critère le plus cité, devant la transparence dans la connaissance du coût global de possession de la voiture (cité par 45% d’entre eux) et le plaisir de la conduite et de la vitesse (42%). La privacy est également le critère le plus cité par les cadres du secteur automobile (à 52%), cette fois devant la présence de systèmes d’aide à la conduite ou de la conduite autonome (45%) et la question des émissions carbonées (44%). Par ailleurs, la moitié des consommateurs (49%) estiment qu’ils seraient les plus à même de détenir les données de leur véhicule, 32% estimant en revanche qu’ils pourraient céder leurs données aux constructeurs ou aux entreprises tech. (@RSLNmag).

#Numerique

Comment inciter les filles à y travailler ? «Levez les panneaux, le groupe big data d’un côté et le groupe data scale de l’autre.» Il est 10 heures,  mardi 24 janvier. Il flotte comme une odeur de rentrée des classes dans l’auditorium des locaux parisiens de Google, au cœur du IXe arrondissement. Plusieurs dizaines de jeunes filles, lycéennes et étudiantes, sont venues rencontrer des femmes ingénieures dans les métiers du numérique. 

Cette journée est organisée par l’association Elles Bougent qui lutte pour féminiser les équipes scientifiques des entreprises. Lors de son lancement, en 2005, la présidente Marie-Sophie Pawlak a fait le constat suivant : « La parité existe dans les classes de terminales scientifiques, or, l’année suivante, il y a quatre fois moins de filles qui se dirigent vers les filières scientifiques et technologiques. Pourquoi ? » Beaucoup de raisons expliquent cette déperdition. Son association s’emploie à déconstruire l’image cadenassée de certains métiers à dominance masculine. (@Madamefigaro).

#Mobilite

Le smartphone vous colle définitivement à la peau. En ce début de 2017, le mobile, avec 77% de taux d’équipement en France, dépasse pour la première fois celui des ordinateurs et nul doute que la taille de votre meilleur ami devrait évoluer en conséquence. Objectifs, offrir toujours plus de fonctionnalités avec une visibilité optimum. Quant à la phablette, autrefois raillée pour sa dimension XXL, elle pourrait très vite devenir « le prince de la ville ». Autre enseignement, l’usage du téléphone mobile dans les transports en commun progresse fortement : 49% en 2016 contre 30% en 2015. On imagine que ce chiffre devrait avoisiner les 70% d’ici 2020. On aimerait quand même que les acteurs de ce marché se creusent un peu plus la tête pour nous faire vivre une vraie expérience de trajet, comme avait pu le faire la RATP il y a quelques mois avec sa campagne #consignesAIRATP. Enfin, 81 % des Français ne sont réceptifs à aucun format de publicité sur leur smartphone et les marques vont devoir se triturer les méninges pour conquérir cet eldorado. Et si tout n’était qu’une question de… verticalité ? Découvrez ci-dessous les résultats de l’enquête internationale de Deloitte. (@INfluencialemag).

#Internet

État des lieux 2017 : l’usage d’Internet, des réseaux sociaux, des messageries et du mobile. Comme chaque année, We are social publie son récapitulatif chiffré sur Internet et les réseaux sociaux. La première partie du document vient d’être mise en ligne. Elle rassemble de très nombreux chiffres, à jour, sur l’usage d’Internet, des réseaux sociaux, des messageries et du mobile à travers le monde. Dans quelques jours, l’agence publiera la seconde partie du document, qui permet de connaître les chiffres d’usage d’Internet et des réseaux sociaux dans presque tous les pays du monde. L’usage d’Internet et du mobile en 2017, ainsi sur 7,476 milliards d’habitants, on dénombre : 3,773 milliards d’internautes, soit 50% de la population, 2,789 milliards d’utilisateurs de réseaux sociaux, soit 37%, 4,917 milliards d’utilisateurs de mobiles, soit 66%, 2,549 milliards d’utilisateurs de réseaux sociaux sur mobile, soit 34%. (@BlogModerateur).

#Algorithme

« Les algorithmes ne limitent pas notre liberté de choix, ils l’augmentent » Les algos rythment notre quotidien. Il suffit d’une recherche Google ou d’un passage sur Facebook pour qu’ils soient à l’œuvre. Un chauffeur Uber ou un livreur à vélo leur obéissent au doigt et à l’œil. Quand nous prenons la route, c’est eux qui optimisent nos trajets et nous font contourner les bouchons. Sans compter les transactions financières ou diagnostics médicaux qu’ils réalisent. Pourtant, beaucoup d’entre nous sont bien en peine de les définir précisément. Selon une étude IFOP, 52 % des Français ne savent pas vraiment de quoi il s’agit précisément. Une façon simple de les définir est de les rapprocher d’une recette de cuisine : ils ne sont rien de plus qu’une suite d’instructions utilisée pour résoudre un problème. (@20minutes).

#LiensVagabonds

Le président Trump déclare la guerre aux médias et aux faits. A retenir cette semaine : – Peut-on armer la transparence des algorithmes ? ; – Les robots, bientôt des « personnalités juridiques » ? ; – Le glossaire de l’intelligence artificielle ; – La télévision 3D est définitivement morte, vive la 4K.(@Metamedia).

28 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 28 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

x

Facebook veut nous encourager à poster des vidéos plus longues. Avec une nouvelle mise à jour annoncée cette semaine, toutefois, Facebook entend donner plus de visibilité aux vidéos de longue durée les plus populaires de sa plateforme. Comme d’habitude, c’est au niveau du fil d’actualité que le numéro un des réseaux sociaux va agir. Outre les interactions, Facebook utilise également le taux d’achèvement d’une vidéo pour évaluer sa pertinence. (@PresseCitron).

#InternetDesObjets

Le casse-tête de la sécurité des objets connectés. Fin septembre 2016, un déluge de connexions s’abat sur OVH, géant européen de l’hébergement Internet. Il provient d’un réseau d’au moins 145 000 objets connectés, tous pilotés à l’insu de leur propriétaire, perturbant complètement le fonctionnement des serveurs d’OVH, qui sont saturés. A peine un mois plus tard, une partie du Web américain est secouée par une attaque similaire. L’entreprise Dyn, qui fournit une partie de l’architecture de base du réseau, a été prise pour cible par une horde de caméras connectées zombies : celles-ci ont multiplié les connexions jusqu’à saturer ses services. Plusieurs sites majeurs ont été rendus indisponibles par cette attaque, dite « en déni de service ». Lire aussi : La sécurité des objets connectés en question après une violente attaque informatique. (@Pixelsfr).

La première borne interactive d’objets connectés rentre en pharmacie. Si vous vouliez améliorer votre sommeil, iriez-vous chez un grand distributeur de produits électroniques ou chez votre pharmacien ? Bien entendu, les spécialistes de la santé en pharmacie sont les mieux placés pour vous renseigner sur vos symptômes et sur les meilleurs moyens d’y remédier. C’est en partant de ce principe qu’Objetconnecte.com (Publithings) dévoile sa borne connectée spécialisée dans la santé. Le vendredi 20 janvier s’est concrétisé un projet organisé par objetconnecte.net et objetconnecte.com depuis des mois. En effet, la première borne itinérante dédiée aux objets connectés et applications pour la santé a vu le jour. Cette dernière se déplacera dans les pharmacies de l’hexagone dans les mois à venir à raison de 30 jours par pharmacie. Pour l’instant, elle est située dans une officine des Hauts-de-Seine, en région parisienne. (@iot_business).

#FausseNouvelle

Des scientifiques planchent sur un « vaccin » contre les fake news. Cet hiver, pensez à vous faire vacciner contre la grippe… et les fausses informations. Des chercheurs des prestigieuses universités de Cambridge (Royaume-Uni) et Yale (États-Unis) se sont penchés sur un vaccin contre les « fake news ». Dans un article publié lundi 23 janvier dans le journal Global Challenge, ils concluent qu’un tel traitement est efficace contre les informations erronées ou tendancieuses qui se répandent sur Internet comme lors de la campagne présidentielle américaine de 2016. Il ne s’agit pas, bien sûr, de se rendre chez le médecin pour une piqûre. Les chercheurs pensent qu’en exposant les internautes à des petites doses de fausses informations tout en démontrant le ridicule de celles-ci, il est possible de développer une sorte de système immunitaire. « Le principe est similaire au monde médical : nous inoculons une petite dose de fausse information afin que l’individu, c’est-à-dire l’internaute, développe des anticorps », explique Sander van der Linden, chercheur en psychologie à Cambridge et auteur principal de l’étude, contacté par France 24. A lire aussi : Les fake news marquent davantage les esprits que la réalité (@MashableFR).

#MediaSocial

Facebook noue de nouveaux partenariats en France. Facebook est bien décidé à jouer un rôle dans l’écosystème français. Profitant du passage à Paris de sa directrice des opérations, Sheryl Sandberg, le réseau social a annoncé, mardi, le lancement d’un programme d’accompagnement de start-up basé à Station F, le gigantesque campus financé à hauteur de 250 millions d’euros par Xavier Niel, qui ouvrira début avril à Paris et doit accueillir un millier de start-up. Cinq jeunes pousses seront installées, dans un premier temps, dans ce « Startup Garage from Facebook », toutes spécialisées dans l’économie de la donnée. « Au-delà de l’hébergement à Station F, dans un environnement dynamique, nous pourrons ainsi travailler étroitement avec Facebook, de manière ouverte », explique Olivier Binet, cofondateur de Karos, une start-up spécialisée dans le covoiturage qui fait partie de la première promotion. Les autres sélectionnés sont Chekk, qui travaille sur l’identité numérique, Mapstr, un système de sauvegarde de ses lieux préférés, The Fabulous, une application de coaching santé, et Onecub, un tableau de bord pour gérer sa vie en ligne. (@LesEchos).

#Surveillance

« Peut-on échapper à la surveillance ordinaire ? Comprendre et agi ». Tristan Nitot, fondateur de l’association Mozilla Europe, a publié en octobre « surveillance:// », un livre dans lequel il analyse la surveillance ordinaire dont nous faisons l’objet, et les moyens dont nous disposons pour reprendre le contrôle de notre vie numérique. Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), mastodontes de l’internet dans les mains desquels nous concentrons nos données, nous « pillent » littéralement. Mais là où le bât blesse, c’est que nous mettons nous même nos données à leur disposition en signant des CGU (conditions générales d’utilisation) que nous ne lisons pas, nous acceptons que nos comportements en ligne et nos données soient passés au scanner. Dans quel but ? Capitaliser sur nos données, rentabiliser notre potentiel monétaire. « Facebook échange vos données contre 5 euros par personne et par an souligne Tristan Nitot mais vos données peuvent être utilisées contre vous… Et à partir de là, on est mal ». (@atelier_medias).

#Video360

Voici la première vidéo d’un crash test filmée à 360°. La vidéo à 360° sera un très bon moyen à l’avenir de mieux comprendre ce qui se déroule lors des accidents, en prenant en compte toutes les directions en même temps. Alors même si cette vidéo ne permettra pas à beaucoup de monde de profiter pleinement de ses possibilités, les possesseurs d’un casque de réalité virtuelle eux, pourront visionner le premier crash test filmé à 360°. (@pressecitron).

#CyberSecurite

Même combattues, les attaques DDoS prospèrent toujours. Octobre 2016 : HackForums.net, l’une des principales communautés en ligne dédiées à la cybersécurité, décide de fermer sa section « Server Stress Testing ». La raison ? Très populaire, ce sous-forum est accusé, notamment par une société de sécurité, d’être à l’origine de la vaste attaque DDoS ayant frappé Dyn, fournisseur de DNS dont les serveurs sont utilisés par Reddit, Twitter, Spotify, Netflix, PayPal encore Airbnb. Malgré les doutes sur l’implication d’Hackforums, site censé outiller ses utilisateurs d’informations et défenses face aux attaques mais de fait utilisé par de nombreux hackers, l’ampleur de l’offensive – qui a impliqué Mirai, le désormais fameux logiciel malveillant – conduisait ainsi à une « auto-censure » dont les observateurs attendaient qu’elle se suive d’effets sur le nombre d’attaques DDoS observées. (@RSLNmag).

#IntelligenceArtificielle

Les ordinateurs peuvent-ils nous tromper ? Se déroule en ce moment même à Pittsburg, aux Etats-Unis, un événement fort intéressant. Il s’agit d’une compétition intitulée « Brains VS AI » – « les cerveaux contre l’Intelligence artificielle » – et consiste à faire s’affronter 4 joueurs de poker de haut niveau et une machine du nom de Libratus dans une compétition qui va s’étaler sur une vingtaine de jours. Du matin au soir, les joueurs vont succéder face à la machine, pour 120 000 mains, dans une version du Poker qu’on appelle le No Limit Texas Hold’Hem (et qui est une version plus complexe que d’autres). L’idée, évidemment, est de savoir si un ordinateur peut battre des humains au poker. Ce n’est pas la première fois que ce type de compétition a lieu. Il y a 1 an et demi, une machine du nom de Claudico avait déjà affronté 4 joueurs dans une compétition similaire, les humains l’avaient emporté. Mais les chercheurs en informatique de l’Université de Carnegie Mellon, qui avait développé le premier logiciel, ont travaillé à l’amélioration de leur algorithme et espèrent l’emporter cette fois-ci. Les premiers résultats leur donnent raison, l’ordinateur est actuellement en tête. Et Andy Chou, l’un des joueurs a exprimé son sentiment « au début, on avait bon espoir, mais chaque fois qu’on trouve une faiblesse, il apprend de nous et le lendemain, la faiblesse a disparu. » (@franceculture).

Avec France IA, le gouvernement lance ses grands travaux sur l’intelligence artificielle. A l’heure où il cède sa place à la Maison Blanche à Donald Trump, Barack Obama peut être crédité d’au moins une chose : avoir permis le lancement d’une véritable stratégie de réflexion autour de l’intelligence artificielle (IA)… en France. Vendredi 20 janvier 2017 au matin, à l’incubateur de start-up Agoranov à Paris, la secrétaire d’Etat chargée du numérique et de l’innovation Axelle Lemaire a en effet expliqué que la stratégie nationale en matière d’IA, qu’elle venait présenter avec son collègue de l’Enseignement supérieur et de la recherche Thierry Mandon, était directement inspirée des travaux de l’administration Obama. Celle-ci est l’auteur d’un rapport conséquent sur le sujet, paru le 12 octobre dernier, montrant que l’IA était un sujet non seulement d’actualité mais aussi de société et pouvait faire l’objet d’un projet politique. D’où cette idée de faire la même chose chez nous avec France IA. (@Sciences_Avenir).

#Universites

La France a du mal à élever des « licornes ». Les établissements américains de l’enseignement supérieur sont à la pointe pour faire émerger les entrepreneurs à succès dans le domaine des technologies. Ces derniers sont à l’origine de startups devenues des géants de la tech et qui ont intégré le club restreint « des licornes ». Ces firmes valorisées à plus de 1 milliard de dollars sont devenues le symbole de réussite de ces établissements. A l’inverse, les universités françaises ont du mal à faire naître ce type d’entrepreneurs. (@latribune).

#Technologie

x

Voici comment les Nord-Coréens utilisent les technologies dans leur pays. On connaît peu de choses sur la vie en Corée du Nord. L’actuel dirigeant du pays, Kim Jong-un, a étudié en Europe, contrairement à ses prédécesseurs. Néanmoins, son éducation n’a pas déteint sur la façon dont il dirige la Corée du Nord. Le pays reste très fermé malgré des problèmes économiques chroniques et des pénuries alimentaires récurrentes. Mais il a cédé à une force de la vie moderne : internet. Des statistiques à jour sont difficiles à trouver mais le pays semble être de plus en plus connecté. Petit tour d’horizon des technologies utilisées par les citoyens du pays. (@BIfrance).

#EtatsUnis

Le patron de Facebook sort de sa réserve pour critiquer la politique anti-immigration de Donald Trump. Mark Zuckerberg est sorti de sa réserve pour critiquer les récentes décisions anti-immigration de Donald Trump. Comme il se doit, c’est par un message sur son compte Facebook que le patron du réseau social le plus connu de la planète a exprimé son désaccord, vendredi 27 janvier. « Mes grands grands-parents sont venus d’Allemagne, d’Autriche et les parents de Priscilla [l’épouse de Mark Zuckerberg] étaient des réfugiés de Chine et du Vietnam. Les États-Unis sont une nation d’immigrants, et nous devrions en être fiers », a écrit Mark Zuckerberg. « Comme beaucoup d’entre vous, je suis préoccupé par l’impact des récentes décisions prises par le président Trump », poursuit le patron de Facebook, qui, jusqu’à présent n’avait pas pris publiquement position contre la politique du nouveau locataire de la Maison Blanche. (@Franceinfo).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Les réseaux sociaux, une simple vitrine pour les émissions TV politiques. Par Virginie Spies. Retour sur Mots croisés et Des paroles et des actes, deux émissions politiques pionnières dans l’utilisation des réseaux sociaux pour interagir avec leur public. Analyse de cas, avant l’élection présidentielle de 2017.

Les partis politiques sur les réseaux sociaux : un entre-soi ? par Anaïs Theviot. Depuis 2007, l’usage intensif des réseaux sociaux par les partis politiques, couplé à l’essor des chaînes d’information en continu, modifient la temporalité des campagnes électorales, de plus en plus instantanées, suivant le rythme des tweets. Sans vraiment impliquer les citoyens…

27 Jan

Régions.news #265 – Edition du vendredi 27 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#265 version PDF

image002Légende image. Le collectif Photograffée mixe peinture et photo dans une installation labyrinthique Photo de Hervé photograff. Le street art aime les lieux éphémères. A Montparnasse, le vieil immeuble de la Poste au 140 bd Montparnasse a été repeint par cinquante artistes (Lab14) avant sa démolition prévue en mars. (@telerama). Voir le site du Lab14 ainsi que que le blog ArtStreetic, photos de Streetart à Paris et ailleurs.

#Transport

♦ Des navettes autonomes sans chauffeur ont été lancées lundi 23 janvier entre les gares d’Austerlitz et de Lyon. A la vitesse de 20 kilomètres-heure, elles peuvent transporter six voyageurs assis, et leurs bagages. (@France3Paris).

♦ Hyperloop Transportation Technologies va installer son centre Européen de Recherche sur l’ancienne base de Francazal à Toulouse. Cette société américaine développe le projet du « train du futur », un train à très grande vitesse imaginé en Californie par Elon Musk, le père de la voiture Telsa. (@France3MidiPy).

♦ Aux Etats-Unis, une équipe de soixante étudiants de l’Université d’état polytechnique de Californie est en train de développer la voiture solaire la plus rapide au monde et qui n’est alimentée par seulement 2 kilowatts d’électricité (à peu près égal à un sèche-cheveux), elle-même générée par des cellules solaires, la voiture peut être propulsée jusqu’à environ 105 km/h. (@DailyGeekShow).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Du 23 au 25 janvier, les Sommets du Digital se sont tenus à La Clusaz. Le digital, c’est tout ce qui est numérique, du smartphone à l’ordinateur. « Aujourd’hui, 50% des livres sont vendus par Amazon » rappelle Xavier Wargnier, organisateur de l’événement. « Les acteurs ont changé, et si on ne s’intéresse pas à ça, on passe à côté. » (@f3Alpes).

#IntelligenceArtificielle

♦ Savez-vous ce qu’est un algorithme ? Explication de Serge Abiteboul qui vient de publier avec Gilles Dowek Temps des algorithmes : « Un algorithme, c’est extrêmement simple. On connaît ça depuis toujours. Un enfant qui s’habille le matin suit un algorithme [en apprenant assez vite qu’il y a un ordre à suivre et qu’il aura quelques difficultés à enfiler ses chaussettes après ses chaussures]. Vous aussi, quand vous suivez une recette de cuisine. Un algorithme, c’est une séquence d’instructions utilisée pour résoudre un problème ». L’avantage est qu’une fois qu’on sait comment résoudre le problème avec un algorithme, « la transmission de cet algorithme va permettre de ne pas avoir à inventer une solution à chaque fois. » (@20minutes).

image004Légende image. L’association Le Radar, espace d’art actuel rue des Cuisiniers, à Bayeux (Calvados), envisage la création d’un parcours d’art urbain qui s’appuie sur la réalité augmentée. Les œuvres créées par des artistes en résidence seront incrustées de façon réaliste mais virtuelle, se superposant aux façades de la ville via une application téléchargeable gratuitement. (@14actu). Photo La Renaissance.

#Technologie

♦ Hedy Lamarr est une femme hors norme : scientifique, actrice adulée dans les années 30 et 40, productrice, morte dans l’anonymat en 2000. Elle est restée dans l’Histoire des technologies pour avoir inventé l’ancêtre du GPS. « Elle proposa en 1941 un système secret de communication applicable aux torpilles radioguidées qui permettait au système émetteur-récepteur de la torpille de changer de fréquence, rendant pratiquement impossible la détection de l’attaque sous-marine par l’ennemi. Il s’agit d’un principe de transmission toujours utilisé pour le positionnement par satellites (GPS…), les liaisons cryptées militaires, les communications des navettes spatiales avec le sol, la téléphonie mobile ou dans la technique Wifi ».

#Algorithme

♦ Ada Lovelace, fille du poète Lord Byron, a écrit au début du 19ème siècle le premier programme (algorithme) pour le proto-ordinateur imaginé par le mathématicien Charles Babbage. Elle a ainsi prédit l’avenir de l’informatique. Le département américain de la défense baptisa un langage informatique « Ada » en son hommage. Elle fit aussi l’objet d’un doodle Google. A voir la vidéo sur Ada Lovelace. A lire aussi : Margaret Hamilton et Grace Hopper, deux pionnières de l’informatique décorées en novembre 2016 par Barack Obama.

#Numerique

♦ Sheryl Sandberg est la femme aux deux milliards d’amis. C’est elle, et non son fondateur Mark Zuckerberg, qui a fait de Facebook le réseau le plus puissant du monde. Grâce à son génie des affaires, ses intuitions, ses connexions et surtout sa capacité à se relever des coups durs les plus dramatiques. Aujourd’hui, Sheryl Sandberg veut partager ses recettes et promouvoir l’avancement des femmes. (@LesEchos).

♦ En 2016, Fidji Simo, directrice du pôle vidéo de Facebook a été placée par le magazine américain Fortune en 21ème position du classement des personnes de moins de 40 ans les plus influentes au monde sur le plan économique. Elle gère un secteur stratégique du réseau social : un milliard de séquences sont postées et visionnées chaque jour sur Facebook. Cette française, née à Sète (Herault), explique « La problématique des femmes dans la tech reste à résoudre. ». En septembre 2016, Fidji Simo fait partie avec Sheryl Sandberg des fondatrices de la première « Women in product conference ».

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 21 janvier 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Qu’est-ce qu’un reporter en 2017 ?; les journalistes vont devoir mener le combat de leur vie ; comment les journalistes peuvent sauver leur métier ; peut-être une vraie occasion de renouer les liens avec l’audience ; – Internet est malade ; – La confiance a implosé.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 27 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Television

null
La consommation toujours plus mobile et délinéarisée. Les Français passent chaque jour 3h52 à regarder des programmes TV d’après les chiffres tirés du bilan « L’Année TV 2016 » de Médiamétrie. Une consommation toujours trustée par le live en télévision mais boostée par les autres écrans et les autres usages. (@Emarketing_fr).

#Streaming

« Les chaînes de streaming seront bientôt aussi légitimes que les studios de cinéma ». Le premier film de Macon Blair ,“I don’t feel at home in this world anymore”, ouvrait le festival de Sundance 2017. A la production, Netflix, acteur désormais incontournable du secteur. (@telerama).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Le meeting présidentiel, les enjeux politiques d’un rituel cathodique. Par Claire Secail. Au cours des trois dernières décennies, le meeting organisé dans le cadre d’une campagne présidentielle s’est transformé sous l’effet de la TV, jusqu’à se fondre dans le moule cathodique. Depuis 2007, ce rituel est devenu une coproduction entre journalistes et politiques. Au cours de la campagne présidentielle de 2012, de nombreux observateurs ont parlé d’un spectaculaire retour en force du meeting comme ressort de la conquête du pouvoir. Le rôle, certes essentiel, des meetings dans la dynamique de la campagne était cependant moins révélateur d’une soudaine « réhabilitation » du meeting comme outil stratégique que d’un intérêt croissant des journalistes pour la télégénie de ce rituel politique. L’élection de 2012 marque sans doute une étape importante en matière de co-production d’un récit de campagne entre les journalistes et les responsables politiques. Comment le meeting s’est-il moulé dans un horizon cathodique et dans quelle mesure les enjeux d’images interpellent-ils notre fonctionnement démocratique ? (@InaGlobal).

Quand les youtubeurs investissent le champ politique. Par Thierry Devars. Depuis le lancement des célèbres plateformes d’hébergement de vidéos YouTube et Dailymotion, respectivement créées en février et en mars 2005, l’utilisation de la vidéo sur Internet s’est généralisée. Dix années seulement ont suffi pour que les sites et applications dédiées (Vine, Snapchat…) marquent de leur empreinte la culture médiatique contemporaine. Les campagnes présidentielles n’ont pas échappé à cette dynamique de conquête. En quelques années, ses formats et ses usages politiques se sont considérablement diversifiés : WebTV intégrées aux sites de campagne, podcasts, spots et clips promotionnels, expérimentations plus ou moins heureuses de stories politiques sur Snapchat… Objet labile et fugace, la vidéo est progressivement devenue un outil incontournable en matière de communication numérique.

#Cybersecurite

2017, l’année de la chute d’une grande banque ? 2017 sera l’année où le monde devra enfin gérer les impacts tangibles de la technologie sur la société, prédit la BBC dans un article passant en revue les tendances numériques de l’année qui s’ouvre. Au centre de l’attention, outre l’intelligence artificielle, les réalités mixte, augmentée et virtuelle ou encore l’automatisation, se trouvent les craintes liées à la cybersécurité. Les choses devraient s’accélérer : « Une grande banque fera faillite à la suite d’une cyberattaque qui aura mené à une perte de confiance et à des retraits massifs », prophétise Richard Benham, président du National Cyber Management Centre, cité par la BBC. Ce professeur appelle à davantage de formation pour minimiser les vulnérabilités humaines. (@rslnmag).

Comment se préparer au règlement européen sur la protection des données ? À moins de 500 jours de l’entrée en vigueur de la réglementation européenne sur la protection des données à caractère personnel, « la tâche est immense, annonce Paul-Olivier Gibert, président de l’Association Française des Correspondants à la protection des Données à caractère Personnel (AFCDP), en introduction de la 11e Université AFCDP des Correspondants Informatique & Libertés, le 25 janvier. Le texte est complexe, précise-t-il, et il s’ouvre un important travail de précision et de définition des règles du règlement européen pour le rendre applicable au 25 mai 2018. » Le président de l’AFCDP l’affirme : « Nous entrons dans une nouvelle ère de la protection des données. » D’autant, que la loi pour la République numérique, du 7 octobre 2016, introduit plusieurs nouveautés majeures dans la loi Informatique et Libertés, dont la multiplication par 20 du plafond des sanctions que peut prononcer la Commission nationale informatique et libertés (CNIL), qui passe de 150 000 euros à 3 millions d’euros – déjà en vigueur – et la portabilité des données – qui entrera en vigueur en 2018. Était-ce (vraiment) le bon moment pour une nouvelle loi, en pleine appréhension des mesures du règlement européen ? (@Emarketing_fr).

Palantir, l’encombrant ami américain du renseignement français. Dans Le Seigneur des anneaux de Tolkien, le palantir est une pierre magique qui permet de voir partout, tout le temps. Une boule de cristal elfique qui offre un pouvoir considérable. Dans le monde des hommes, Palantir est une entreprise qui ambitionne de voir partout, tout le temps. Valorisée à 20 milliards de dollars. Juste derrière Uber et Airbnb. Devant Snapchat. Palantir veut voir sans être vu. Créée en 2004, la start-up est un leader de l’analyse des données. Son co-fondateur, Peter Thiel, est aujourd’hui conseiller numérique de Donald Trump. Quant à sa filiale française, elle vient de signer un contrat de 10 millions d’euros avec la DGSI.(@telerama).

#Sante

Startups : le français Doctolib lève 26 millions d’euros pour conquérir l’Allemagne. L’insolente marche en avant de Doctolib continue. La start-up française spécialisée dans les outils numériques de prise de rendez-vous médicaux, a annoncé jeudi une levée de fonds massive de 26 millions d’euros. Ses investisseurs historiques – le fonds de capital-risque Accel, les entrepreneurs Pierre Kosciusko-Morizet (co-fondateur de PriceMinister) et Nicolas Brusson (directeur général de BlaBlaCar) – ont remis au pot, tandis que Bpifrance fait son entrée au capital. Ce tour de table -le quatrième- porte à 50 millions d’euros le montant des fonds levés par la startup depuis sa création, en 2013. Le nouveau pécule permettra à cette pépite de la French Tech, finaliste du Prix La Tribune Jeune Entrepreneur en 2016, de poursuivre ses recrutements, d’élargir sa base de clientèle et de continuer à innover dans ses logiciels et services pour professionnels de santé et patients, a expliqué à l’AFP le co-fondateur et président de la société, Stanislas Niox-Château. (@latribune).

#Politique

La bombe Crowdpac arrive en France. Une petite bombe démocratique s’apprête à débarquer en France. Lancé il y a un peu plus de deux ans aux États-Unis, et depuis un an en Angleterre, le site Crowdpac ouvre cette semaine en France. Née en Californie, la start-up veut, à travers un algorithme spécifique et des données objectives, permettre aux citoyens de trouver le candidat à l’élection présidentielle qui correspond le mieux à leurs attentes, et le cas échéant le soutenir financièrement. Dans un premier temps, la plateforme proposera un questionnaire pour trouver leur alter ego politique parmi les candidats aux élections présidentielles. (@LePoint).

#Web

Comment les plateformes de contenus et services ont redéfini le Web. En 10 ans, le web a énormément changé, notamment sous l’impulsion des smartphones et des médias sociaux, mais ces deux tendances ne sont que les arbres qui cachent la forêt. Ne vous y trompez pas :les plateformes de contenus et services sont les principaux facteurs de changement. En fluidifiant les échanges et en abaissant les coûts de transaction, les plateformes sont plus généralement le principal moteur de la transformation digitale. Si Uber a été érigé comme le porte-étendard de la platform economy, toutes les plateformes ne détruisent pas forcément de la valeur, loin de là ! (@fredcavazza).

#intelligenceArtificielle

« On peut être contre l’intelligence artificielle par principe ». « Association française contre l’intelligence artificielle », AFCIA, invite à la méfiance. L’association s’inscrit dans la lignée de tous ces grands mouvements technocritiques qui, de la lutte contre l’arme atomique aux fauchages anti-OGM, sont souvent caricaturés. À revers des discours qui présentent l’intelligence artificielle comme une réponse aux défis socio-économiques à venir, l’AFCIA tire la sonnette d’alarme : la course folle vers l’imitation du cerveau humain grâce aux machines serait synonyme de risques démesurés. Et il ne serait pas trop tard pour tout arrêter… (@usbeketrica).

Etats-Unis : une intelligence artificielle pour mieux détecter les cancers de la peau. L’intelligence artificielle (IA) s’attaque aux cancers de la peau. Une équipe de scientifiques de l’université de Stanford a développé une technologie utilisant l’intelligence artificielle pour mieux détecter les cancers cutanés. Publiée le 25 janvier dans la revue scientifique Nature, l’étude des chercheurs indique que cet outil devrait permettre de classer les cancers avec autant de réussite que des médecins. « Nous espérons que ce soit un premier pas vers une détection précoce » a indiqué dans les colonnes du Guardian Andre Esteva, doctorant en ingénierie électrique à l’université californienne et co-auteur de l’étude. Et l’enjeu est de taille au vu du nombre de personnes touchées par cette maladie. Les cancers de la peau concernent entre deux et trois millions de personnes selon des chiffres alarmants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Rien qu’en France, 80.000 cancers cutanés sont diagnostiqués tous les ans dont 10 % sont des mélanomes cutanés. Ces derniers sont plus rares mais ils peuvent engendrer des cellules cancéreuses ou métastases. A lire aussi : L’intelligence artificielle remplace-t-elle votre médecin ? (@latribune).

#Finance

Le Paypal chinois croque l’américain MoneyGram. Certains experts prédisaient un rachat de PayPal ou d’American Express en 2017, c’est finalement un autre américain, MoneyGram, qui fait l’objet de la première acquisition majeure de l’année dans l’univers très convoité des paiements. Et l’acquéreur est un chinois : Ant Financial, ex-Alipay, le système de paiement du géant de l’e-commerce Alibaba, débourse 880 millions de dollars en cash pour s’offrir l’entreprise texane de transfert d’argent, cotée au Nasdaq. MoneyGram est le numéro deux mondial, derrière Western Union, de ce marché estimé à 600 milliards de dollars, avec un chiffre d’affaires annuel de 1,5 milliard. Un marché durement attaqué par de nouveaux entrants plus numériques tels que PayPal ou la startup britannique TransferWise. Le patron de MoneyGram, Alex Holmes prédisait il y a un an qu’une concentration était inévitable. Et c’est la plus grosse Fintech du monde, valorisée quelque 60 milliards de dollars lors son tour de table géant de 4,5 milliards en avril dernier, qui a sorti le carnet de chèque, acceptant de payer 20% de plus que le cours de Bourse moyen. (@latribune).

#Economie

Business Club de France : Spéciale ubérisation. Avec : Denis Jacquet, chef d’entreprise, président de l’observatoire de l’ubérisation. Sergine Dupuy, directrice générale de BeeBoss. Benjamin Chemla, cofondateur de Stuart. Et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises. – Business Club de France, du samedi 21 janvier 2017, présenté par Michel Picot, sur @BFMBusiness.

L’automatisation, « processus darwinien » et objet de fantasmes. Les Assises de l’uberisation se sont tenue mercredi 25 janvier près de l’Assemblée nationale Elles sont organisée par l’Observatoire de l’uberisation qui regroupe entrepreneurs, chercheurs et élus comme le député socialiste Laurent Grandguillaume qui vient de faire passer une loi sur la régulation du secteur des taxis et VTC Alors qu’un tout récent rapport du conseil d’orientation de l’emploi fait état de 1,49 million d’emplois « très exposés » aux mutations technologiques et risquant de rapidement disparaître, les participants ont tenté d’appréhender un phénomène encore mal connu et objet de tous les fantasmes. « Ce à quoi on assiste est bien un processus darwinien qui va bouleverser la vie d’homo numericus au travail , a expliqué le paléoanthropologue et membre du Collège de France Pascal Picq. La question n’est pas de savoir si nous pourrons freiner cette uberisation synonyme de disparition des emplois mais celle de la capacité des hommes à pouvoir maintenir une relation maîtrisée avec ces machines en gardant le contrôle. » (@libe).

26 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 26 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteAugmentee

L’association Le Radar, espace d’art actuel rue des Cuisiniers, à Bayeux (Calvados), envisage la création d’un parcours d’art urbain qui s’appuie sur la réalité augmentée. Les œuvres créées par des artistes en résidence seront incrustées de façon réaliste mais virtuelle, se superposant aux façades de la ville via une application téléchargeable gratuitement. Un projet qui devrait voir le jour en 2018. (@14actu). Photo La Renaissance – Le Bessin.

#Economie

Economie collaborative : vouloir réguler le monde du XXIème siècle avec les règles du XXème siècle est une hérésie ! Contribution d’Edouard Dumortier, co-fondateur d’AlloVoisins.com, premier réseau social de services entre particuliers. Il se trouve que le citoyen consommateur n’est plus dupe et a décidé de prendre les choses en main, en inventant de nouvelles solutions pour préserver son niveau de vie. C’est ainsi qu’est née, puis que s’est progressivement installée cette nouvelle « économie du partage », qui consiste à mutualiser les ressources de chacun, qu’elles soient matérielles (objets du quotidien, logements, transports…) ou immatérielles (compétences et savoirs). L’économie collaborative va sans doute, à terme, ébranler des fondamentaux, comme le salariat, la protection sociale, la politique fiscale ou bon nombre de modèles économiques basés sur l’unité vendue ou l’intermédiation. Qu’on le veuille ou non, ce nouveau modèle, où la France fait aujourd’hui figure de leader européen, va se développer et prendre une ampleur considérable. Par conséquent, l’encadrement légal de cette nouvelle économie, s’il est nécessaire, doit néanmoins avoir pour seul objectif de lui donner les moyens de se développer. L’économie collaborative progresse au point d’empiéter sur le statut de salarié ? Accompagnons le phénomène en généralisant le statut d’auto-entrepreneur pour tous, dès 16 ans ! Travaillons à la protection sociale des travailleurs indépendants, tout en encourageant le cumul de cette activité à celle de salarié. L’usage est en train de prendre le pas sur la propriété ? Favorisons les lieux d’échange et de désintermédiation, comme on favorise le développement des aires de covoiturage… (@FrenchWeb).

Citation : « Quand il y a une innovation, les Américains en font un business, les Chinois la copient et les Européens la réglementent. », explique Emma Marcegaglia, patronne des patrons italiens. (@FrenchWeb).

#Agriculture

L’agriculture urbaine déchirée entre business et engagement militant. Entreprise vouée au culte de la performance et de la technologie, ou association engagée pour changer la ville ? Deux visions de l’agriculture urbaine se développent. Le débat fait rage dans les bacs qui poussent sur le macadam. Deux exemples : à Paris avec le projet Parisculteurs et à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) avec la start up Agricool. (@Reporterre).

#IntelligenceArtificielle

Savez-vous ce qu’est un algorithme ? Explication de Serge Abiteboul qui vient de publier avec Gilles Dowek Temps des algorithmes : « Un algorithme, c’est extrêmement simple. On connaît ça depuis toujours. Un enfant qui s’habille le matin suit un algorithme [en apprenant assez vite qu’il y a un ordre à suivre et qu’il aura quelques difficultés à enfiler ses chaussettes après ses chaussures]. Vous aussi, quand vous suivez une recette de cuisine. Un algorithme, c’est une séquence d’instructions utilisée pour résoudre un problème ». L’avantage est qu’une fois qu’on sait comment résoudre le problème avec un algorithme, « la transmission de cet algorithme va permettre de ne pas avoir à inventer une solution à chaque fois. » (@20minutes).

Un diplôme bac+ 5, pour rivaliser d’intelligence avec les robots. Nous sommes en 2025. Dans les entreprises, dans les villes, dans les rédactions… l’automatisation va s’installer en masse. Dans un rapport choc paru en janvier 2016 et intitulé rapport « Technology at Work v2.0 », l’université d’Oxford, en Angleterre, estime que 57 % des emplois actuels des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) risquent de disparaître. Les progrès en termes de « machine learning » et d’intelligence artificielle bouleversent à grande vitesse le monde du travail. Des logiciels sont capables de prendre des décisions, de chercher ou synthétiser de l’information, de répondre à des questions complexes, de conseiller des clients ou encore de conduire des voitures. (@LeMondefr).

#Digital

Du 23 au 25 janvier, les Sommets du Digital se sont tenus à La Clusaz. Le digital, c’est tout ce qui est numérique, du smartphone à l’ordinateur. Parmi les révolutions plus récentes, on peut citer Uber, qui a bouleversé la profession de chauffeurs de taxi. « À très court terme, c’est intéressant parce que ça a sorti du chômage des dizaines de milliers de personnes », explique Denis Jacquet, directeur de l’Observatoire de l’ubérisation. Mais à plus long terme, il est plus inquiet du « phénomène de robotisation qui va vous remplacer vous et moi dans la partie répétitive, et parfois même plus intelligente de notre activité. » (@f3Alpes). A lire Sommets du digital 2017 : le meilleur de la deuxième journée (@Emarketing_fr).

#Politique

Depuis le lancement des célèbres plateformes d’hébergement de vidéos YouTube et Dailymotion en 2005, l’utilisation de la vidéo sur Internet s’est généralisée. Les campagnes présidentielles n’ont pas échappé à cette nouvelle situation. La vidéo est devenue un outil incontournable en matière de communication numérique et les youtubeurs ont investi le champ politique. Dans le même temps plusieurs personnalités politiques se sont emparées de Youtube. (@InaGlobal).

#Education

Les institutions du savoir sont-elles suffisamment démocratiques ? On entend souvent que la meilleure réponse contre la désinformation, c’est l’éducation. Qui passe notamment par la « littératie numérique » comme disent les spécialistes, c’est-à-dire la maîtrise des savoirs, capacités liées aux technologies numériques. Mais c’est oublier que l’éducation est trop souvent convoquée pour être la réponse à tous les maux, sans qu’elle soit extensible à l’infini, c’est-à-dire capable d’adresser tous les problèmes du monde. Rolin Moe (@RMoeJo), directeur de l’Institut pour l’innovation académique de Seattlepour Real Life revient sur les nombreuses déclarations qu’on a pu entendre récemment, convoquant l’éducation pour répondre aux fake news (voir notre article « Peut-on répondre à la désinformation ? »). C’est oublier ou croire que ceux qui produisent de la désinformation seraient les seuls responsables, les seuls à exalter les promesses solutionnistes de la Silicon Valley, ou un programme ou une plateforme est toujours un remède à un problème. On peut continuer à nier « la complicité d’une société qui promet le savoir comme un pouvoir, tout en traitant toujours l’information comme une ressource économique »… La désinformation fait partie du paysage. Tenter de l’expulser ne fera que déplacer le problème, estime-t-il. (@internetactu).

Faits alternatifs : un vaccin contre la désinformationEt pour vacciner le plus grand nombre, ils recommandent d’utiliser ces techniques dès l’école : apprentissage des faits et décryptage du buzz et de l’intox qui pullule sur internet. On développe son esprit critique. (@europe1).

#FakeNews

x

« Ce ne sont pas les médias, mais les faits qui sont attaqués » par Philippe Couve. Donald Trump n’en démord pas : « nous avons une guerre en cours contre les médias ». Mais comme le remarque Ezra Klein, l’un des fondateurs du groupe de médias en ligne Vox : « une fois encore, ce que dit Trump n’est pas tout à fait vrai. Sa guerre n’est pas contre les médias. (…) Sa guerre est contre les faits. » Derrière la volonté affichée de contester des médias qui ont majoritairement fait campagne contre lui, le nouveau président américain poursuit une stratégie de délégitimation des corps intermédiaires. A terme, il s’agit pour lui d’imposer sa propre réalité sans contestation véritable ou au moins sans contestation audible. L’exemple américain n’a pas encore eu le temps de livrer toutes ses conséquences, mais il doit nous sensibiliser à l’approche de rendez-vous électoraux importants (en France en 2017, en Belgique en 2018) au risque d’une démonétisation des médias à travers la démultiplication de « fake news », c’est à dire d’infos totalement bidonnnées. (@mediacademie). (Photo de Seth Anderson).

Présidentielle et fake news : les autorités veulent rencontrer Facebook, Google. Scrutin sous tension. A la veille de l’élection présidentielle, le ministère de l’Intérieur, la Direction interministérielle du numérique (DNISIC) et le cyberpompier de l’Etat (l’Anssi) déclenchent la chasse aux fausses informations (fake news). Tous trois veulent rencontrer les dirigeants de Facebook, Google, YouTube et Dailymotion en France. Les autorités craignent la mise en avant et la circulation de contenus faux ou biaisés sur ces sites grâce à la manipulation des algorithmes de référencement. Une première rencontre informelle est prévue la semaine prochaine entre des équipes de la DNISIC et Google. « Si les résultats des élections se révélaient très serrés, ces fake news pourraient avoir un impact et influencer l’issue de la présidentielle », s’inquiète un responsable au sein du gouvernement. (@LExpress).

« Non ». Mark Zuckerberg ne viserait pas la Maison Blanche. Depuis quelques semaines, des rumeurs sur une possible candidature du PDG de Facebook à la prochaine élection présidentielle circule sur la toile. Mark Zuckerberg a déjà fait en sorte que s’il venait à occuper un poste politique, il pourrait garder son contrôle sur Facebook. L’objectif personnel qu’il s’est fixé pour l’année 2017  a des airs de campagne présidentielle : rencontrer des gens dans tous les Etats des USA. Et dernièrement, il a publiquement indiqué qu’il s’éloignait de l’athéisme. Le site BuzzFeed a récemment pu discuter avec le PDG de Facebook, ce qui lui a permis de clarifier les choses. Lorsqu’il a été interrogé par le site s’il envisage une candidature à la présidentielle, sa réponse a été « Non ». « Je me concentre sur la construction de notre communauté sur Facebook et sur l’initiative Chan Zuckerberg », a-t-il ensuite ajouté. Cette déclaration est supposée mettre fin aux spéculations sur les ambitions de Mark Zuckerberg. Cependant, la réponse du PDG de Facebook est loin de convaincre tout le monde. (@PresseCitron).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Présidentielle : une régulation du temps de parole à contretemps des usages.  Le penchant français pour l’encadrement du travail des journalistes s’affirme notamment lors des campagnes politiques avec le comptage du temps de parole à la radio et la TV des candidats à la présidentielle. Une obsession à rebours de l’évolution des médias et des pratiques du public. « A l’occasion des temps forts de la vie politique du pays, s’affirme l’un des penchants français de l’approche du journalisme et de l’information : l’obsession d’un encadrement législatif et réglementaire qui, à ces moments-là, devient tatillon. », explique Jean-Marie Charon

Le débat des primaires : un genre télé devenu mainstream. En 2006, qui aurait cru que les débats des élections primaires des grands partis politiques passionneraient les téléspectateurs ? Au fil du temps, c’est pourtant ce qui est arrivé, à grand renfort de scénarisation et de dramatisation des échanges télévisés. « Comme on le voit, ni l’objectif de la soirée ni son objectif véritable – la présidentielle – ne sont évoqués d’entrée de jeu. Ce qui est mis en avant, c’est plutôt la nouveauté de l’événement dans l’histoire politique et, surtout, l’événement télévisuel, qui est exceptionnel », explique François Jost.

25 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 25 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

x

Le collectif Photograffée mixent peinture et photo dans une installation labyrinthique Photo de Hervé photograff. Le street art aime les lieux éphémères. A Montparnasse, le vieil immeuble de la Poste au 140 bd Montparnasse a été repeint par cinquante artistes (Lab14) avant sa démolition prévue en mars. (@telerama). Voir le site du Lab14 ainsi que que le blog ArtStreetic, photos de Streetart à Paris et ailleurs.

#Transport

Des navettes autonomes, sans chauffeur, entre Austerlitz et gare de Lyon. Des navettes autonomes sans chauffeur ont été lancées lundi 23 janvier entre les gares d’Austerlitz et de Lyon. A la vitesse de 20 kilomètres-heure, elles peuvent transporter six voyageurs assis, et leurs bagages. (@France3Paris).

Toulouse : le train du futur sur l’ancienne base de Francazal. Hyperloop Transportation Technologies va installer son centre Européen de Recherche sur l’ancienne base de Francazal à Toulouse. Cette société américaine développe le projet du « train du futur », un train à très grande vitesse imaginé en Californie. (@France3MidiPy).

La voiture solaire la plus rapide du monde dépensera autant d’énergie qu’un sèche-cheveux. Cela ne fait aucun doute, les voitures rouleront bien toutes à l’électricité dans un avenir proche. Aux Etats-Unis, une équipe de 60 étudiants de l’Université d’état polytechnique de Californie est en train de développer la voiture solaire la plus rapide au monde et qui n’est alimentée par seulement 2 kilowatts d’électricité (à peu près égal à un sèche-cheveux), elle-même générée par des cellules solaires, la voiture peut être propulsée jusqu’à environ 105 km/h. (@DailyGeekShow).

La cartographie, enjeu clé de la voiture autonome. La voiture du XXIe siècle sera intelligente. Et une partie de cette intelligence lui servira à trouver son chemin, de façon autonome ou comme copilote d’un conducteur. Pour cela, il faut des cartes précises, mises à jour en permanence. Face à l’omniprésence de Google, la riposte s’organise. Les Européens bénéficient d’une belle expérience dans le domaine, même si Michelin, l’inventeur de la carte routière, s’est laissé distancer. Here et TomTom se posent en alternatives crédibles au géant du Web. (@FigaroTech).

#Entreprise

La start-up malouine Famileo remporte le concours national « la France s’engage » La start-up , qui crée un lien entre les générations en « imprimant le web », est l’une des quinze entreprises distinguées par François Hollande dans le cadre du concours national La France s’engage. Transformer des SMS ou des posts Facebook en une « gazette » imprimée pour des personnes âgées. Ce concept, imaginé par la start-up Famileo, a été distingué dans le cadre du concours national « la France s’engage », qui retient les meilleurs projets d’utilité sociale. « Nous avons régulièrement des messages de familles qui nous disant : vous avez changé le quotidien de notre grand-mère » explique Armel de Lesquen, cofondateur de Famileo. (Le blog Soyons smart! de @france3Bretagne).

Revinax : des Toulousains font rentrer la réalité virtuelle dans les blocs opératoires. Deux toulousains installés à Montpellier, proposent des former les professionnels de santé avec un casque de réalité  virtuelle. Revinax est la première start-up française a offrir cette méthode pédagogique innovante. (Le blog Tout ce qui buzz de @France3MidiPy).

Comment le French Tech Visa veut attirer les talents étrangers de la tech sur le territoire. Le programme French Tech Visa vient s’appuyer sur le nouveau titre de séjour “Passeport Talents” mis en place fin 2016. Ce passeport est valable pour une durée maximale de 4 ans et a pour objectif de rendre plus lisible le droit au séjour des talents que la France souhaite accueillir. La French Tech souhaite permettre aux talents étrangers (qu’ils soient entrepreneurs, employés ou investisseurs) de venir sur le territoire français et souhaite faciliter leur accueil au sien de l’écosystème des startups en France. (@bymaddyness).

#Economie

Uber accusé de « travail dissimulé » à travers sa filiale Hinter. Nouvelle offensive contre Uber de la part d’un syndicat de chauffeurs VTC. Une plainte pour « travail dissimulé » a été déposée lundi au tribunal de grande instance de Paris contre Uber et sa filiale Hinter, qui loue de manière temporaire des licences de VTC à des chauffeurs. Hinter loue en fait des licences à des chauffeurs titulaires qui ne peuvent pas encore travailler, faute d’être inscrits au registre des exploitants de voitures de transport avec chauffeur (VTC). En échange de ce service, la société prélève 5% sur la course et leur impose de travailler exclusivement avec elle. Hinter est « illégal », selon le syndicat des exploitants du transport de personnes (SETP). « Soit un chauffeur dispose d’une carte professionnelle et est immatriculé en tant qu’exploitant, soit il est employé en qualité de salarié par un exploitant qui, lui, est autorisé à employer des chauffeurs », affirme dans sa plainte son président, Farid Aieche. Ce qui implique paiement de congés payés, d’heures supplémentaires, remboursement de cotisations sociales et frais d’assurance. (@LExpress).

#Numerique

En 2016, Fidji Simo, directrice du pôle vidéo de Facebook a été placée par le magazine américain Fortune en 21ème position du classement des personnes de moins de 40 ans les plus influentes au monde sur le plan économique. gère un secteur stratégique : 1 milliard de séquences sont postées et visionnées chaque jour sur Facebook ! Cette française, née à Sète (Herault), explique « La problématique des femmes dans la tech reste à résoudre. ». En septembre 2016, Fidji Simo fait partie des fondatrices de la première « Women in product conference ». A lire aussi : Au siège de Facebook en Californie, Mark Zuckerberg s’est entouré de plusieurs Français à des postes stratégiques (@Entreprendre).

#Internet

Un opposant à la neutralité du Net nommé à la tête du gendarme américain des télécoms. La Federal Communications Commission (FCC) a un nouveau président. Lundi 23 janvier, Donald Trump a officiellement nommé Ajit Pai à la tête du gendarme américain des télécoms. Attendu depuis quelques jours, ce choix renforce les craintes sur l’avenir de la neutralité du Net aux États-Unis. M. Pai est en effet un fervent opposant à ce principe qui prévoit une égalité de traitement entre tous les acteur du Web. Ancien conseiller de Verizon, le premier opérateur mobile américain, il occupait depuis 2012 l’un des cinq postes de commissaires de la FCC. Au cours des cinq dernières années, il s’est systématiquement opposé aux projets de réglementation, par exemple pour limiter le coût de la location des box Internet ou pour encadrer les données pouvant être collectées par les fournisseurs d’accès. En 2015, il avait aussi voté contre le nouveau cadre réglementaire, proposé par son prédécesseur, Tom Wheeler, garantissant la neutralité du Net. (@JeromeMarinSF).

#Information

Les médias et Facebook montent au front contre les « fake news ». Alors que les « fake news » (ou fausses informations) ont perturbé la campagne électorale américaine, Facebook a décidé d’agir en France sans attendre la présidentielle de mai. Il est ainsi en train de consulter les éditeurs français pour lancer dans les prochaines semaines un plan anti-« fake news » dans l’Hexagone. Ce projet du premier réseau social au monde fait suite à celui qu’il a lancé en Allemagne, avec Correctiv, une « newsroom » de journalistes d’investigation logée dans une structure à but non lucratif financée par des dons. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Le gouvernement lance un plan stratégique pour l’intelligence artificielle. « L’enjeu est de faire émerger une communauté IA française qui parvienne à faire collaborer directement les chercheurs les plus en pointe avec les start-up et les grands industriels », a indiqué Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique, lors d’un point de presse. Sept groupes de travail, rassemblant des chercheurs, des représentants de start-up et de grandes entreprises, ont été chargés de définir les orientations stratégiques de la France dans ce domaine technologique. Ils présenteront leurs recommandations pour la filière au mois de mars. « Même si de très grands pays ont commencé déjà à faire des efforts considérables, on n’est pas trop en retard », a souligné Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. (@Lentreprise).

Les robots ont déjà envahi de notre quotidien… Téléphones et ordinateurs intelligents, objets connectés, machines autonomes. Et en la matière, l’Île-de-France est leader en France dans le domaine de la recherche en intelligence artificielle. Reportage au sein d’entreprises de la région parisienne. (@France3Paris).

24 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Algorithme

x

Malgré les algorithmes, la politique reste une affaire humaine : il faut parler pour convaincre, Guillaume Liegey co-fondateur de LMP. Rencontré aux Napoléons où il a fait sensation, Guillaume Liegey est le co-fondateur de Liegey Muller Pons, la start-up qui aurait assuré la victoire de François Hollande en 2008, selon la rumeur flatteuse qui le précède.  S’il relativise le rôle de son algorithme, il insiste dans l’entretien qu’il nous accorde sur l’importance de l’alliance entre le vieux et le nouveau monde.  Comme si le numérique offrait de mieux sélectionner sur le marché celui auquel on distribue ou pas un tract. (@LUsineDigitale). A lire : Dix questions / réponses pour devenir incollable sur les sondages , publié le 15 janvier 2014 sur le blog @LMP_Strategies.

Ethique et numérique : les algorithmes en débat. Alors que 72% des Français estiment que les algorithmes représentent un enjeu de société, la CNIL lance le 23 janvier un cycle de débats publics sur ce thème, conformément à sa nouvelle mission de réflexion sur l’éthique et le numérique. En 2017, cette réflexion portera sur les algorithmes à l’heure de l’intelligence artificielle. En effet, ceux-ci occupent dans nos vies une place importante, bien qu’invisible. Résultats de requêtes sur un moteur de recherche, ordres financiers passés par des robots sur les marchés, diagnostics médicaux automatiques, affectation des étudiants à l’Université : dans tous ces domaines, des algorithmes sont à l’œuvre. Ces derniers mois, le sujet des algorithmes s’est invité dans le débat public et a suscité une forte attention médiatique. (@CNIL). A lire aussi : « Les algorithmes sont partout, ils font partie de nos vie, mais ce sont des boîtes noires » pour la Cnil (@franceinfo).

Le lecteur fantôme avait emprunté 2.300 livres à une bibliothèque. Dans une bibliothèque publique, quand un lecteur est capable de rendre des dizaines de livres une heure seulement après les avoir empruntés, ça éveille la curiosité. Chuck Finley, c’est son nom, a à lui seul accru la circulation des livres de 3,9% dans la bibliothèque du comté d’East Lake, en Floride. Une enquête interne a révélé que ce bibliophage est une personne fictive, créée par deux des bibliothécaires. Pas par canular, mais pour protéger des livres qui auraient sans cela été mis au pilon : ils disent avoir agi ainsi pour préserver l’accès à certains livres ; un algorithme est en effet employé pour déterminer quels livres n’ont pas été demandés depuis un temps donné, et ils sont automatiquement enlevés des rayons. (@LObs).

Cedric Villani : « Pour la première fois dans notre histoire, des enjeux majeurs se jouent sur des questions mathématiques »Dans notre société, de plus en plus d’enjeux pèsent sur les algorithmes. Si une minorité de personne est capable de saisir le sens et l’articulation de certaines de ces formules mathématiciennes, tout le monde les utilise. Certains chercheurs promettent même de transformer notre quotidien grâce à eux. Réflexion sur ces formules et sur ceux qui les créent avec Cedric Villani, professeur à l’Université de Lyon, directeur de l’Institut Poincaré et Medaille Fields 2010. (@epochtimesfr).

Une intelligence artificielle affronte quatre joueurs de poker de haut niveauLa compétition qui se déroule depuis le 11 janvier au Rivers Casino de Pittsburgh (Etats-Unis) pourrait faire date dans les annales du poker… et marquer un nouveau jalon dans le développement de l’intelligence artificielle. Elle oppose quatre joueurs de poker parmi les meilleurs au monde – Jason Les, Dong Kim, Daniel McAulay et Jimmy Chou – à « Libratus », un programme développé par Tuomas Sandholm et son équipe de l’université de Carnegie-Mellon, à Pittsburgh également. Chaque joueur affronte la machine séparément, lors de duels successifs qui se disputent tous les jours de 17h (heure française) à 1h du matin dans la salle de poker du casino. Quelque 120.000 « mains » seront ainsi jouées jusqu’au 31 janvier, date à laquelle un vainqueur – l’homme ou la machine – sera désigné. (@Sciences_Avenir).

C’est quoi un algorithme ? Ils auraient favorisé l’élection de Donald Trump lors de la présidentielle américaine. Ils seraient capables de tout savoir de vous. Ils devraient permettre, demain, d’arrêter un assassin avant qu’il ne commette un crime. « Ils », ce sont les algorithmes, une notion de plus en plus souvent utilisée, mais dont la plupart des personnes ignore d’où elle sort et ce qu’elle recouvre. L’éclairage de Rachid Guerraoui, professeur au Laboratoire de programmation distribuée de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), au micro d’Adrien Zerbini. (@RadioTeleSuisse). A lire aussi : Le vocabulaire pour comprendre l’intelligence artificielle (@journaldunet).

#Economie

L’uberisation du Code du travail est inéluctable. Par Gilbert Cette, professeur à l’université de marseille et Jacques Barthélémy, avocat conseil en droit social. Le conflit Uber est un symptôme à la fois commun et spécifique de ceux pouvant naître de l’économie numérique. Commun, car il résulte de la révolte de travailleurs – les chauffeurs – en dépendance économique extrême vis-à-vis d’un prescripteur – la plateforme Uber – et d’une insuffisance de droits, sociaux et individuels – Uber peut déconnecter un chauffeur, sans recours pour lui. Cette insuffisance contraste avec les protections du Code du travail dont bénéficient les salariés en état de subordination juridique. Symptôme spécifique aussi, car les travailleurs d’Uber sont, comparés à ceux d’autres activités qui se développent grâce au numérique, peu qualifiés. Parmi ces nouveaux travailleurs indépendants, souvent plus qualifiés et diplômés que les salariés, ces « uber » sont des nouveaux prolétaires. (@Challenges).

#Transport

Les voitures volantes prêtes à décoller. Il y a deux semaines, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé que des taxis survolant la Seine seraient testés dès le mois prochain, tandis que Tom Enders, le PDG d’Airbus, a fait savoir qu’il comptait faire voler un prototype d’ici à la fin de l’année. Les petits engins volants intéressent aussi les entreprises high-tech, qui cherchent à se diversifier dans les transports. La majorité des prototypes ressemble à un croisement entre un hélicoptère (avec décollage et atterrissage à la verticale) et un avion (avec l’intégration d’ailes), mais peu d’entre eux disposent de roues. « Si vous voulez construire une voiture volante, vous obtenez un mauvais avion et une mauvaise voiture », estime Daniel Wiegand, l’un des cofondateurs de Lilium, une start-up allemande qui prévoyait à l’origine de développer un modèle roulant. « Les deux ont des besoins contradictoires : l’avion doit être extrêmement léger, alors que la voiture nécessite des suspensions, des roues et une structure protégeant des crashs », explique-t-il. (@LesEchos).

3 000 véhicules en covoiturage pourraient remplacer les taxis new-yorkais. Des chercheurs du MIT affirment avoir développé un algorithme qui permettrait à seulement 3.000 véhicules en covoiturage d’effectuer l’ensemble des trajets réalisés par les 14.000 taxis de la ville, rapporte ZDNet. Le modèle a été développé en se basant sur les données issues de trois millions de courses à New York. Ainsi, 3.000 véhicules en covoiturage transportant chacun quatre personnes pourraient répondre à 98% des demandes incombant aux taxis, pour un temps d’attente moyen estimé à 2,7 minutes. Selon Daniela Rus, la chercheuse qui dirige l’équipe à l’origine de l’algorithme : « Les services de covoiturage ont un énorme potentiel pour résoudre des problèmes de société tels que les embouteillages, la pollution ou la consommation énergétique. » Dans la simulation mise en place au MIT, le système redirige les véhicules partagés en temps réel en fonction de la demande. Cela le rend ainsi particulièrement adapté aux véhicules autonomes, et améliore la rapidité du service de 20%. Un pas de plus vers des transports partagés et automatisés ? (@RSLNmag).

#Politique

La chronique du 23 janvier d’Anthony Morel: La « Civic Tech » pour redonner goût à la politique. La « Civic tech » un mouvement qui vise à mettre les innovations technologiques au service des citoyens, a le vent en poupe aux États-Unis. De nombreuses startups ont conçu des outils en ligne pour redonner goût à la politique. Comme des comparateurs en ligne, ceux-ci permettent de trouver son candidat idéal en quelques minutes. Le site Voxe.org, par exemple, fournit les comparatifs des programmes des candidats point par point. Make.org, quant à lui, favorise la prise de position des élus sur les sujets les plus populaires proposés par les internautes. @RMCInfo).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

La télévision au centre de la bataille présidentielle. Depuis l’élection au suffrage universel du président de la République, la télévision est au cœur des campagnes électorales. Techniques de communication, rôle des débats, place du citoyen téléspectateur… Quelles sont les évolutions dans le traitement médiatique des campagnes depuis 1965 ? En France, l’élection présidentielle « constitue le point d’orgue de la vie politique française pour des raisons liées à la Constitution de la Ve République, dans lequel le président de la République est au centre du pouvoir pour de longues années et, également, des raisons communicationnelles : la nationalisation de ce scrutin favorise les débats d’ampleur », explique Isabelle Veyrat-Masson.

Stratégie électorale : le média n’est pas le problème (ni la solution). En 50 ans, le système médiatique a connu d’importants bouleversements, notamment avec l’arrivée d’Internet et le développement des réseaux sociaux. Pourtant, lors des campagnes électorales, on peut se demander si la relation entre médias et acteurs politiques a réellement changé. « Le cadre institutionnel français peut également expliquer la personnalisation des campagnes. Du fait de la centralité de l’élection présidentielle dans notre vie politique, la question des personnes est omniprésente dans le débat public et prend parfois le pas sur les idées et projets. », explique Thierry Vedel.

#Histoire [Les femmes et la technologie]

Parmi les femmes importantes dans l’histoire des technologies, il y a Hedy Lamarr, dont la vie fut follement romanesque. Par Xavier de La Porte. Les femmes dans les technologies, et dans l’informatique en particulier, c’est un problème. Je ne parle pas de leur présence, mais bien plutôt de leur absence. Une absence flagrante, historique, et qui ne diminue guère à mesure que se démocratisent les usages. Cette absence a des causes qu’il serait trop long de développer ici, mais qui ont été fort bien analysées dans les travaux d’Isabelle Collet notamment. Et donc, quand on veut signifier qu’il y a quand même eu des femmes essentielles dans l’histoire de l’informatique et des technologies, on retombe toujours les mêmes exemples : Ada Lovelace, la fille de Lord Byron qui au début du 19e a écrit le premier programme pour le proto-ordinateur imaginé par le mathématicien Charles Babbage; Grace Hopper, qui a inventé le compilateur, et aujourd’hui Marissa Mayer, de Yahoo, ou Sheryl Sandberg, numéro 2 de Facebook… Or, j’avoue honteusement avoir découvert tout à fait récemment une autre figure féminine de l’histoire technologique, figure passionnante et romanesque, Hedy Lamarr. Hedy Lamarr est restée dans l’Histoire des technologies pour avoir inventé un système dont je vous livre la meilleure description que j’ai trouvée : « Elle proposa en 1941 un système secret de communication applicable aux torpilles radioguidées qui permettait au système émetteur-récepteur de la torpille de changer de fréquence, rendant pratiquement impossible la détection de l’attaque sous-marine par l’ennemi. Il s’agit d’un principe de transmission (étalement de spectre par saut de fréquence) toujours utilisé pour le positionnement par satellites (GPS…), les liaisons cryptées militaires, les communications des navettes spatiales avec le sol, la téléphonie mobile ou dans la technique Wifi ». Comment donc Hedy Lamarr en est-elle arrivée là ? (@franceculture).

#Environnement

Un jeu sur smartphone pour participer à la sauvegarde des oiseaux des jardins. Avec l’appli BirdLab, on peut jouer à observer les oiseaux de son balcon tout en participant à une expérience originale de sciences participatives. Un projet d’outil commun baptisé « 65 millions d’observateurs » veut généraliser de telles expériences. Le programme est ouvert à tous du 15 novembre au 31 mars, aucune connaissance des oiseaux n’est requise au départ. Un quiz permet aux néophytes d’apprendre à reconnaître les 26 espèces les plus courantes dans les jardins. Seules contraintes : les observateurs doivent mettre en place deux mangeoires sur leur balcon ou dans leur jardin, et renseigner des informations sur leur localisation, l’environnement et le temps qu’il fait quand ils jouent. (@pixelsfr).

23 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 janvier 2017

02Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

x

Légende image. See What Mexican Street Artists Done After Been Asked To Paint 200 Houses (@themindcircle).

#Piratage

Des agences fédérales américaines enquêtent sur un financement de hackers par la Russie. Depuis plusieurs mois, six agences fédérales de justice et de renseignement américaines cherchent à savoir si des membres du gouvernement russe ont financé des hackers dans le but de décrédibiliser la candidate démocrate Hillary Clinton durant la campagne présidentielle. Selon un article publié mercredi 18 janvier par McClatchy DC, ces organismes – à savoir la CIA, la NSA, le FBI, le département de la Justice, celui du Trésor, ainsi que des officiels sous les ordres du directeur du renseignement national – ont démarré leur enquête « au printemps dernier. » Les investigations ont donc commencé bien avant qu’un espion britannique ne fournisse des informations au FBI. Ces nouvelles révélations prouvent que les États-Unis avaient d’autres raisons d’enquêter sur une possible ingérence de la Russie lors de son processus électoral. L’objectif des enquêteurs est maintenant de déterminer si des officiels du Kremlin ont mis en place un système de financement en liquide – direct ou indirect – de hackers russes-américains. (@MashableFR).

#Criminalite

La cybercriminalité en hausse en France et dans le monde. confrontées à la cybercriminalité en France en 2016, selon Norton, entreprise spécialisée dans la sécurité en ligne. Vente de faux papiers d’identité, apologie du terrorisme, vols de mots de passe, de données personnelles, extorsion de fonds ou encore trafic d’armes : le terme cybercriminalité couvre de multiples activités illicites. (@SudOuest).

Les jeunes sont de plus en impliqués dans la cybercriminalité. Selon diverses études, environ un adolescent sur six aux Etats-Unis et un adolescent sur quatre au Royaume-Uni ont commis des actes de piratage sur Internet. Et en Australie, entre 2012 et 2015, les infractions commises par des jeunes âgés de moins de 18 ans ont augmenté de 84%. Le phénomène est bel bien global, et la cybercriminalité coûterait 445 milliards de dollars par an à l’économie mondiale, selon le spécialiste en sécurité McAfee. (@letemps).

Influence russe et cybercriminalité, ce que compte faire Trump face aux hackers. « L’année 2016 aura été l’annus horribilis des cyberattaques. Tous les records ont été battus. L’ampleur de certaines fuites de données personnelles dépasse tout ce qui avait été observé précédemment, comme par exemple celle qui a touché Yahoo!, avec un milliard d’identifiants de comptes dérobés », estime Gérôme Billois, expert en cybersécurité. On pense aussi à la cyberattaque de cette centrale nucléaire allemande, à ces hôpitaux victimes de ransomwares, et à l’attaque Ddos qui a rendu une partie d’Internet inaccessible. Si cela n’est pas suffisant pour vous convaincre de l’importance d’agir contre la cybercriminalité, rappelons le dernier épisode en date : la campagne de piratage contre le parti démocrate US, que les services secrets attribuent à des hackers russes télécommandés par le Kremlin, à seule fin de favoriser l’élection de Donald Trump. (@cnetfrance).

Cybersécurité : vers une ère de la cyber-dissuasion ? « Pendant des décennies, la dissuasion a contré avec efficacité la menace des armes nucléaires. Peut-on atteindre des résultats similaires contre les cyber-armes ? » Pour Dorothy Denning, professeure à la Naval Postgraduate School, école administrée par la marine américaine, cette question se doit d’être posée. Dans un article pour The Conversation, la chercheuse met ainsi sur la table le concept de cyber-dissuasion (« cyber-detterence »). Utilisé par l’administration Obama, ce terme évoque une stratégie continue mise en place pour décourager, en amont, les potentiels cyber-attaquants. Concrètement, trois grands types d’actions sont à mettre en œuvre. Le plus évident est l’amélioration des défenses de cybersécurité : développer des produits (hardware comme software) moins soumis aux failles, et répondre à l’urgence que représente la vulnérabilité de l’Internet des objets. Une deuxième priorité est le recours aux défenses dites « actives », autre terme employé au jargon militaire, comme les honeypots. La mise en place de normes et d’accords internationaux, enfin, permettrait de dissuader un certain nombre d’attaques. (@RslnMag).

La cybersécurité, un casse-tête pour les entreprises françaises. Il aura suffi d’une clé USB, trouvée au hasard par une femme de ménage. Elle décide de la glisser dans un ordinateur pour vérifier son contenu. Sans le savoir, elle a ainsi infecté le système informatique d’une grande société française. Les cas de faille majeure ne sont pas toujours aussi rocambolesques mais font partie du quotidien des entreprises de toute taille. Onze incidents de cybersécurité sont comptabilisés chaque jour en milieu professionnel en France, d’après le cabinet de conseil PwC, pour des pertes financières estimées à 1,5 million d’euros pour chaque société en moyenne. Alors que s’ouvre le Forum international de la cybersécurité, 44% des PME sont mal préparées. (@FigaroTech).

Les meilleurs spécialistes de la sécurité et du crime sur Internet vont se rencontrer lors de la 9ème édition du Forum international de la cybersécurité (FIC), les 24 et 25 janvier à Lille. Il s’agit du neuvième exercice du genre. Ce sera le plus exceptionnel. D’abord par le nombre de ses participants (7.000). Toutes les pointures de la sécurité sur le Web réunies sous un même toit. Une participation record, car jamais la menace sur la Toile n’a été aussi élevée. Ainsi 2016 a été l’année de tous les records. Un phénomène spectaculaire préoccupe au plus haut point les experts, qui fait ressembler Internet à la forêt de Sherwood : la multiplication des demandes de rançons adressées à des particuliers et à des entreprises. Apparues en 2015, elles ont explosé en l’an passé. 2016. Elles n’ont jamais été aussi nombreuses. C’est un jeu d’enfant pour des pirates expérimentés. Ils vous volent vos données (bancaires, médicales, fichiers clients, secrets de fabrication) et les confisquent exactement comme un otage. (@rtl_futur).

#Internet

Il y a autant d’internautes en Chine que d’habitants en Europe. Le nombre d’internautes en Chine, déjà le plus élevé au monde, s’établissait fin décembre à 731 millions de personnes, soit l’équivalent de la population du continent européen, ont annoncé les autorités. Au total, 53,2% des 1,37 milliard de Chinois sont désormais considérés comme des internautes, a indiqué dimanche dans un communiqué le Centre d’information sur l’internet (CNNIC), un organisme gouvernemental. La Chine a ainsi gagné 43 millions d’utilisateurs d’internet en un an (+6,2%), a précisé le CNNIC — soit presque autant que la population de l’Espagne. Malgré cet engouement, la politique de Pékin concernant le web n’est pas à sens unique. D’un côté, le pouvoir bloque l’accès depuis la Chine à de nombreux sites internet étrangers: Facebook, Instagram, Google, YouTube, Dailymotion, Twitter ou encore des sites d’information. Les contenus publiés par les médias chinois et sur les réseaux sociaux locaux sont par ailleurs très étroitement surveillés. La rapidité de diffusion, le volume des informations et l’utilisation de logiciels permettent cependant parfois de devancer ou contourner la censure. A lire aussi : La Chine s’attaque aux logiciels anti-censure. (@latribune).

#Politique

Hé les politiques, arrêtez de parler de « révolution numérique » ! Ce n’est évidemment pas la première fois que l’expression fait son entrée dans le discours politique. Le retard de la France est tel en termes de prise en compte que quelque chose est train de se passer avec le numérique. Néanmoins, demeure une question à mon sens fondamentale dans cette histoire. Ces femmes et hommes politiques qui emploient l’expression « révolution numérique », qu’entendent-ils par-là ? La première question serait de savoir si l’on parle d’une révolution au sens de « révolution industrielle » – et dans ce cas, ce qui est concerné, c’est d’abord les modes de production, le travail et les questions sociales afférentes – ou s’il s’agit d’une révolution au sens de « révolution française » ou « révolution russe », auquel cas il s’agit d’un processus politique. Même s’il peut y avoir des points de jonction, ce n’est pas la même chose. Et ça n’appelle pas le même type de réponse. (@franceculture).

Benoît Hamon en tête, Valls en embuscade : les réseaux sociaux l’avaient prédit. Brexit, élection de Donald Trump… On a appris à se méfier des sondages. La primaire française de la gauche et du centre, dont le premier tour s’est tenu ce dimanche 22 janvier, l’a confirmé. Manuel Valls était donné favori dans la quasi totalité des sondages parus ces derniers jours. Mais c’est Benoît Hamon qui le devance. Et les réseaux sociaux l’avaient clairement prévu. Nicolas Vanderbiest, chercheur de l’université catholique de Louvain, en Belgique, a publié ce dimanche sur son blog un billet annonciateur. Son titre : « Si l’on écoute les indicateurs des réseaux sociaux, Benoît Hamon est en tête au 1er tour ». (@MashableFR).

#Presidentielle2017

Les étonnants favoris de YouTube. Grâce à YouTube, les candidats espèrent toucher les jeunes et ceux, de plus en plus nombreux, qui ne regardent plus la télé. « C’est le cas de beaucoup de nos adhérents », affirme François Asselineau. Mais pour réussir, il faut se conformer aux codes du genre. Pour cela, « Benoît Hamon a rendu visite à Bernie Sanders en septembre », rappelle un proche. Il a depuis publié de courtes vidéos pédagogiques sur des thèmes précis, comme le cannabis ou le burn-out. Le FN, aussi, s’adapte : « On a fait des films d’animation pour critiquer Fillon », illustre Gaëtan Bertrand, responsable numérique du parti d’extrême droite. Dans la stratégie Web des candidats, YouTube est un canal parmi d’autres, comme Facebook (où les meetings sont retransmis en direct), Twitter, et même Snapchat, application de partage de photos et de vidéos plébiscitée par les jeunes, et sur laquelle Mélenchon est présent. Il faut toutefois relativiser l’importance du phénomène, loin de toucher les 45 millions d’électeurs français, et suivre avec précaution les nombres d’abonnés : il est possible d’en acheter 100 pour 30 euros, ce que tous les partis se défendent de faire. « Sur YouTube et les réseaux sociaux, on prêche surtout les convaincus », juge Thierry Vedel, qui rappelle que, sur Internet non plus, personne n’avait vu venir la victoire de Fillon à la primaire de la droite. (@LeParisienMag).

#Sante

Royaume-Uni : une intelligence artificielle pour mieux détecter les maladies cardiaques. Une équipe de scientifiques du conseil de recherche médicale au Royaume-Uni (UK’s Medical Research Council) et de l’Imperial College London a mis au point une technologie qui pourrait permettre de sauver des vies. D’après leurs travaux académiques, leur logiciel serait bien plus efficace que les méthodes actuelles pour prévenir les conséquences des maladies artérielles pulmonaires. Les résultats des travaux des chercheurs viennent d’être publiés dans un article de la revue scientifique Radiology. (@latribune).

#Culture

Pour la ministre de la Culture, il n’y a aucun droit à revendre ses jeux vidéo immatériels.  En septembre 2015, le député Jean-Louis Gragnaire a questionné la ministre de la Culture sur la possibilité de revendre des licences des jeux issus de plateformes en ligne (PlayStation Network, Steam, AppStore, GooglePlay, etc.). Il se souvient en effet que quelques jours plus tôt, la Rue de Valois avait déjà considéré à l’image du piratage que « l’activité de revente de jeux physiques et du pluri-téléchargement des jeux en ligne est préjudiciable au développement de l’industrie et contrevient aux droits des éditeurs ». La ministre offrait alors tout son soutien au secteur pour le verrouillage des licences attachées aux jeux sur plateformes : « un jeu en ligne disponible sur une plate-forme de distribution est lié au compte de l’utilisateur afin que ce même jeu ne puisse pas être téléchargé plusieurs fois après une première acquisition ». Dans sa question, Jean-Louis Gragnaire, favorable à la revente, se souvient au contraire des conclusions d’une étude de la Hadopi selon laquelle « le marché de l’occasion apparaît comme un frein à l’acquisition illicite, surtout pour les jeunes joueurs au budget restreint ». De plus, il argue qu’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne joue les trouble-fêtes face aux résistances françaises. (@nextinpact).