La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Transport
Drones : cinq initiatives pour un monde meilleur. Non, les drones ne servent pas qu’à faire de jolies photos ou amuser ses enfants dans le jardin. Prévoir et gérer les conséquences de catastrophes naturelles ou encore participer à la lutte contre les feux sont autant d’apports que peuvent avoir les drones sur notre société. Tour d’horizon en 5 exemples : 1/ Apporter rapidement de l’aide sur le terrain lors de situations d’urgence ; 2/ Alerter les populations en cas de tsunamis ; 3/ Faire avancer la science en recherchant des pas de dinosaures ; 4/ Polliniser la flore en complément du travail des abeilles ; 5/ Localiser les départs de feux avant qu’ils ne se propagent. A lire aussi : Des bateux drones pour mieux analyser les océans, Ces drones qui optimisent la production d’énergie solaire (et nettoient même les panneaux) et Drones en Afrique : « Ici, il y a tout à faire ! » (William Elong). (@RSLNmag). Crédit photo : Ricardo Gomez Angel via Unsplash CC0.
Transport : les Sea Bubbles, des bateaux-taxis sur la Seine. Dans les grandes villes comme Paris, les déplacements sont une gageure, surtout aux heures de pointe, et pourtant la Seine est complètement dégagée : on pourrait donc s’y déplacer. D’où l’idée de ces taxis sur l’eau, les Sea Bubbles, qui ont été testés dans la capitale au mois de juin. Des essais concluants qui ont permis aux concepteurs de ce bateau de passer à la phase suivante, celle d’un second prototype. Le second prototype des Sea Bubbles est réalisé dans un atelier en Suisse. Silencieux, le navire se comporte à merveille sur l’eau. La difficulté consiste à le faire voler à basse vitesse. Car à Paris, à partir de septembre prochain, les Sea Bubbles vogueront à la vitesse maximum de dix noeuds, soit 18 km/h. On les retrouvera ensuite à Genève, à Venise et même à San Francisco. (@franceinfo).
#Sante
Une puce dans le cerveau pour retrouver la vue et l’audition. Des ingénieurs américains de l’Université Rice, dans le Texas, planchent sur un projet de puce électronique implantable dans le cerveau et capable de restaurer la vue ou l’audition. Mais pour le développer, la somme se chiffre forcément en millions de dollars… La DARPA (l’Agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense) vient de leur octroyer 4 millions de dollars sur quatre ans. Encore au stade de prototype, la puce s’implantera au niveau du cortex, la couche la plus externe du cerveau, afin de stimuler des milliers, voire des millions de neurones. Contenant des dizaines d’électrodes, cet implant sera capable de recevoir les informations visuelles et auditives et de les transmettre directement aux zones du cerveau capables de les traiter (aires auditives et visuelles). (@Sciences_Avenir).
La santé, le nouveau défi de l’intelligence artificielle. Une intelligence artificielle peut reconnaître la race d’un chien, identifier une personne sur une photo ou deviner le nom d’un sport à partir d’une vidéo. Mais peut-elle aider à guérir un cancer ? Plusieurs entreprises n’ont pas peur de faire cette promesse. IBM, qui développe depuis plusieurs années une intelligence artificielle baptisée « Watson », s’est associé avec plusieurs hôpitaux dans ce sens. Après avoir battu les meilleurs joueurs de Go, DeepMind, filiale de Google, cherche des signes de diabète dans les yeux de patients. Un logiciel de Philips peut détecter automatiquement des cas de tuberculose en analysant des radiographies. « Le médecin sera l’infirmière de 2030: subordonné à l’algorithme, comme l’infirmière l’est aujourd’hui au médecin », annonçait carrément le docteur Laurent Alexandre, président de l’entreprise DNAvision et fervent défenseur des nouvelles technologies dans la médecine. (@FigaroTech).
#IntelligenceArtificielle
L’intelligence artificielle en quête d’éthique pour rester sans danger pour l’humanité. L’intelligence artificielle bat l’homme aux échecs et au jeu de go. Elle s’invite dans les voitures pour autonomiser leur conduite. Elle anime des robots qui ressemblent à des humains, pour mieux interagir avec eux. Sans contrôle, ou presque, cette technologie s’immisce progressivement dans nos vies et fait naître de nouveaux questionnements éthiques. Comment programmer une voiture autonome, pilotée par ordinateur, de telle sorte à ce qu’elle mette le moins de vies humaines en danger dans une situation accidentelle ? De quelle manière encadrer les armes autonomes, capables de sélectionner des cibles pour les éliminer, afin d’éviter qu’elles se retournent contre nous ? « Le problème est que ces applications ne sont aujourd’hui cadrées par personne, par aucune instance », estime Raja Chatila, directeur de l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (ISIR) et membre l’Initiative pour l’éthique de l’IA et des systèmes autonomes de l’IEEE, société savante internationale qui rassemble plus de 400 000 ingénieurs, informaticiens et chercheurs à travers le monde. L’an passé, cette organisation a défini une dizaine de standards éthiques, voués à être adoptés par les industriels du secteur des nouvelles technologies. D’autres sont attendus pour la fin de l’année. A lire aussi : Comment les internautes aident les robots à devenir plus humains Sous des abords sympathiques nous invitant à reconnaître des chatons ou cliquer dans une case, les entreprises technologiques font de chaque internaute un travailleur qui s’ignore. (@FigaroTech).
#Numerique
Les industries culturelles et créatives à l’ère numérique : créativité augmentée… ou déroutée ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. On vous l’expliquait déjà il y a deux ans : non, le numérique ne tue pas les industries culturelles et créatives en Europe ! Un constat réaffirmé aujourd’hui par Bpifrance Le Lab, qui enfonce le clou dans un rapport intitulé « Créativité déroutée ou augmentée : comment le numérique transforme les industries de la French Touch ». Son mot d’ordre : sortir une fois pour toutes de l’opposition classique entre savoir-faire traditionnel et technologie, et comprendre qu’en brouillant nos repères, le numérique ouvre un nouveau champ des possibles pour l’art et la création. (@metamedia).
#Internet
Démissions, subvention amputée, gouvernance mise en cause : crise ouverte chez Wikimédia France. Que se passe-t-il chez Wikimédia France ? Depuis plusieurs mois, l’association qui accompagne les projets liés à Wikipédia et au libre partage des connaissances traverse une série de remous importants. En l’espace d’un an, plusieurs membres du conseil d’administration de l’association ont démissionné ; un groupe de bénévoles lyonnais a décidé de se séparer de Wikimédia France ; et plusieurs référents locaux ont quitté leurs fonctions, le tout sur fond de conflit plus ouvert entre des bénévoles et la direction de l’association. La crise a atteint son paroxysme à la fin du printemps, lorsque l’association française s’est vu refuser en grande partie sa demande de financement auprès de la Wikimedia Foundation américaine. Cette dernière collecte au niveau mondial les dons de soutien à Wikipédia, qui financent notamment les serveurs de l’encyclopédie en ligne. Une partie des dons est reversée à des associations nationales, chargées de promouvoir la culture libre, d’organiser des événements autour de Wikipédia et de ses autres projets. (@pixelsfr).
#Quantique
Cinq domaines qui vont être révolutionnés par l’ordinateur quantique. La course vers la maîtrise de la computation quantique fait rage. Et pour cause, la miniaturisation des processeurs classiques va bientôt buter sur la frontière de la taille de l’atome. Une fois atteinte, il nous serait impossible de raisonner à partir du circuit ouvert / fermé (0 / 1), qui fonde la base de toute l’informatique traditionnelle. C’est là que l’ordinateur quantique entre en jeu : avec une nouvelle manière d’organiser la donnée, autour de ce que l’on appelle les qbits, il permet de dépasser ce monde binaire, chaque qbits pouvant contenir plusieurs valeurs. L’une des particularités les plus prisée de l’informatique quantique ? Sa capacité à traiter des données en un temps record. Si cette avancée restera sans doute hors de portée des particuliers pendant encore de nombreuses années, elle est néanmoins en voie de transformer radicalement de nombreux secteurs. (@RSLNmag).
#Futur
Facebook aura-t-il la bombe atomique en 2021 ? La Silicon Valley bruisse de rumeurs concernant les ambitions politiques du fondateur de Facebook. Mark Zuckerberg a démenti vouloir se présenter à la présidentielle américaine presque aussi mollement qu’Emmanuel Macron lorsque François Hollande l’avait interrogé au sujet de la présidentielle française en 2016. Mark Zuckerberg a désormais de fortes ambitions messianiques : il veut unir les citoyens au travers de communautés numériques agissantes. En novembre dernier, il avait annoncé qu’il consacrerait 99% de sa fortune à promouvoir l’éducation personnalisée, les innovations médicales et l’égalité sociale. (@LExpress).
#Securisation
Empreintes, reconnaissance faciale ou vocale : les failles de la sécurité biométrique. e nouveaux modes de sécurisation ont beau venir le concurrencer, les experts en cybersécurité continuent à le recommander, en tout cas s’il est suffisamment solide. La sécurité biométrique, selon une petite expérience menée par un journaliste de The Memo avec un consultant rencontré dans les allées du dernier Mobile World Congress de Barcelone, n’échappe pas à la règle. Les empreintes digitales et les reconnaissances faciale et vocale, qui ont fait leur apparition pour protéger les smartphones – et bien souvent donner un accès direct aux applications, y compris bancaires – semblent en effet bien vulnérables, à en croire trois manipulations exercées sous les yeux du journaliste. Lire la suite sur le site de @RSLNmag
#Cinema
Chronologie des médias : le Sénat prend la défense de la télévision face à Netflix et Amazon. Le rapport sénatorial sur la chronologie des médias dévoilé à la presse ce matin propose une retranscription des échanges entre les sénateurs, menés par les grands acteurs français et la centriste Mme Morin-Desailly, présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication. Après l‘échec des négociations, le Sénat mise sur un ultimatum législatif prévu pour 2018 si aucun accord n’est trouvé d’ici là par le secteur. Au fil de ces digressions entre Canal+, CNC, Orange, Altice, TF1 ou encore la SACD et les élus, on trouve des centaines de mentions de Netflix. La présidente va même jusqu’à introduire son travail en mentionnant la polémique explosive provoquée par le géant de la SVoD à Cannes. (@Numerama).