31 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 31 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Architecture

xCentre Lou Ruvo de santé du cerveau, spécialisé dans les maladies dégénératives, à Las Vegas (Etats-Unis). Architecte : Frank Gehry. Voir dix œuvres architecturales originales à travers le monde sur le site de Lumière De La Ville.

#Ville

Les banques peuvent jouer un rôle central dans la « ville intelligente » du futur. Ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait des autres. Les agences bancaires – que les grands réseaux entendent pourtant rationaliser et fermer par centaines à travers le territoire – resteront encore bien visibles dans les « villes de demain »… tout en changeant profondément de fonction . Une étude menée par Score Advisor et Novamétrie (en partenariat avec Arkéa, RCI Bank et Société Générale) – portant plus largement sur les services financiers à l’heure des « villes intelligentes », esquisse les services que rendront demain les agences, et plus largement les banques. Encore appelée « smart city », cette idée veut que l’exploitation massive de données mesurées par des capteurs et des objets connectés toujours plus nombreux permette de faciliter la vie en ville. « D’ores et déjà, la ville intelligente mobilise de multiples prestataires : opérateurs téléphoniques, grands acteurs de l’internet, promoteurs immobiliers, constructeurs automobiles », soulignent les auteurs de l’étude. Mais les banques restent pour l’heure relativement en retrait de ces réflexions. (@LesEchos).

Shenzhen : quand la Chine s’éveille à la Smart City. En matière de développement intelligent des villes et territoires, la République Populaire de Chine n’est pas en reste. Dans ce grand pays à la démographie exponentielle, les villes se transforment à grande vitesse en intégrant les dernières technologies, l’internet des objets, les nouvelles mobilités et services industriels connectés. C’est le notamment le cas de Shenzhen, considérée comme l’usine du monde en matière des technologies, mais aussi modèle en matière de ville intelligente. (@villeintelmag).

#Paiement

Paiement par smartphone : l’application Lydia cartonne auprès des jeunes. Fini les gros chéquiers, les petites pièces et les retraits au distributeur. A l’université de Dauphine à Paris, les étudiants paient tous avec Lydia. Une application de paiement par mobile, gratuite et instantanée, va révolutionner le quotidien des étudiants. « J’utilise Lydia en permanence. A la cafétéria principalement mais aussi pour rembourser des amis ou encore acheter des places de concert », explique un étudiant. Le paiement sans contact est en train de gagner du terrain. (@LeParisien_Eco). A lire aussi : Les précautions à prendre avant de payer avec votre smartphone (@01net).

Fin de l’argent liquide : on nous « cash » tout ? (#CDanslAir)  À la boulangerie, au supermarché, dans les magasins de vêtements… Plus rapide, plus pratique, le sans contact est partout. Depuis octobre, le plafond du paiement sans contact est passé de 20 à 30 euros, encourageant son utilisation. Selon les chiffres du Groupement des Cartes bancaires, les cartes avec paiement sans contact représentent aujourd’hui 70% du parc CB et 625.000 commerçants acceptent ce mode de paiement en France.De plus en plus d’applications font désormais office de moyens de paiement, et pourraient même, à terme, remplacer la carte bancaire. Moins de transactions en argent liquide… Une évolution qui pourrait faire le bonheur des administrations fiscales. Travail au noir, fraudes fiscales, le cash difficilement traçable permet aussi tous les trafics. Certains États ont déjà commencé leur transformation monétaire, comme la Suède. Dans ce pays, la proportion de paiements en cash dans les commerces a dégringolé de 40% en 2010 à 15% en 2016. Il n’est par exemple plus possible de payer les transports publics en liquide. L’argent liquide peut-il réellement disparaitre ? Quels sont les dangers du paiement sans contact ? Ce mode de paiement influence-t-il notre consommation ? (@latribune).

Revue de liens : – « Zero cash economy » : la mort annoncée de l’argent liquide (@LaTribune), – Les cryptomonnaies signent la fin de l’argent liquide (@EchosExecutives), – Le succès de l’argent mobile africain pourrait devenir mondial, – La Suède sera-t-elle le premier pays avec sa propre monnaie virtuelle ? (@expressbe_fr)

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle divise l’opinion publique mondiale. Internet, les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle peuvent avoir un impact sur la planète entière, mais le regard que nous portons sur eux varie grandement d’un pays à l’autre. C’est ce qui ressort d’une étude sur l’acceptation des technologies numériques dévoilée ce mardi par l’agence de communication BETC. Intitulée « iLife – bienvenue dans la vie sous algorithmes », cette enquête a été menée courant 2017 auprès de plus de 12.000 personnes dans 32 pays. Dans le domaine du numérique, l’édition 2018 met surtout en lumière une fracture importante entre l’opinion publique des pays occidentaux et celle de l’Asie. Ainsi, 64 % des consommateurs chinois pensent que l’intelligence artificielle « nous libérera des tâches répétitives et nous donnera plus de temps pour profiter de la vie », contre seulement 33 % des Français, 36 % des Britanniques ou 31 % des Américains. A lire aussi : L’intelligence artificielle inquiète deux Français sur trois (@LesEchos).

#MediaSocial

Facebook va mettre en avant les infos locales sur vos fils d’actualité. Facebook apporte de nouvelles modifications sur son fil d’actualité. Le réseau social va y rendre plus visibles les informations locales de ses utilisateurs, a annoncé son PDG, Mark Zuckerberg, lundi 30 janvier, sur sa page. « A partir d’aujourd’hui, nous allons vous montrer davantage de publications provenant de médias situés dans votre ville, petite ou grande. Des informations locales contribuent à créer une communauté, sur internet comme dans la vie », a-t-il expliqué. Elles contribuent « à faire en sorte que le temps que nous passons sur Facebook est du temps de qualité. » (@franceinfo).

#Sport

Sauvetage dans l’Himalaya de l’alpiniste Elisabeth Revol : « C’est la première fois qu’on voit une expédition aller sauver des vies via un appel de fonds ». Jean-Christophe, le mari de l’alpiniste, a publié sur Facebook, vendredi 26 janvier, un appel à l’aide sur une plateforme de collecte de fonds sur internet. Objectif : réunir 50.000 dollars américains, afin d’organiser une opération de secours auprès d’Elisabeth Revol et Tomek Mackiewicz. Dans les deux premières heures, plus de 33.000 $ ont été réunis. les fonds collectés ont permis de financer l’envoi d’une équipe de secours par hélicoptère et de sauver Elisabeth Revol.

#Cryptomonnaie

Bitcoin : les quatre chiffres fous (et inquiétants) des ICO. Ils sont plus de 100.000 ce 15 janvier à attendre devant leur ordinateur. Dans quelques minutes, ils pourront investir dans « The Key », un projet très attendu de cryptomonnaie chinoise censé permettre le développement d’une technologie de reconnaissance digitale. Mais au moment de l’ouverture de  la levée de fonds numérique (ICO ou Initial coin offering),  c’est la douche froide. Presque aucun des investisseurs ne parvient à acheter des « tokens », sorte d’actions du projet. Le site est saturé, victime de l’afflux des visiteurs et des tentatives de piratage. L’une des ICO les plus attendus de 2018 est un grand fiasco. Sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, le plantage tourne au scandale. L’accident de « The Key » n’est pas isolé. Des échecs comme le sien, il s’en produit des dizaines par mois, comme le souligne Ernst Young (EY) dans un rapport qui vient d’être publié, et qui alerte sur les risques de ce marché qui pèse plusieurs milliards de dollars. Les dangers du secteur en 4 chiffres : Plus de 300.000 dollars par seconde, 10 % des sommes sont piratées, Seuls 25 % des projets atteignent leurs objectifs, 70 % des levées de fonds se font sur le même réseau. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

Netflix leader mondial de la télé. À retenir cette semaine : – Facebook admet que les réseaux sociaux peuvent affecter la démocratie ; – La surveillance augmentée par l’Intelligence Artificielle ; – Comment les médias ont raté le virage numérique ; – Le lumpen prolétariat du web ; – Facebook investit 10 millions € dans l’IA à Paris et Google investit aussi en France. (@Metamedia).

30 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xPour limiter les inondations, Shanghai devient une « ville-éponge » végétale. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2010, 700 décès et 300 disparitions ont été attribués à des inondations en Chine, résultant selon The Guardian des pluies torrentielles qui se déversent sur le pays. C’est pourquoi ce dernier a lancé depuis 2015 le projet Sponge-cities : aménager les mégapoles, non pour devenir étanches, mais pour qu’elles puissent absorber et détourner ces eaux. Comme l’expliquait Wen Mei Dubbelaar, ingénieur responsable du traitement des eaux chez Arcadis : « Dans la nature, la majeure partie des précipitations s’infiltre dans le sol ou rejoint les eaux, mais cet écoulement est détourné par les revêtements imperméables. Désormais, seulement 20-30% des eaux de pluie sont absorbées par les sols des zones urbaines, ce qui entrave la circulation naturelle et a pour conséquence des engorgements et inondations. » (@detours).

« Les structures urbaines peuvent soit accroître l’ampleur d’un désastre, soit au contraire en diminuer les impacts, voire réduire la possibilité de déclenchement d’un phénomène. » Isabelle Thomas, professeure d’urbanisme à l’Université de Montréal. Elle a co-dirigé l’ouvrage La ville résiliente. Comment la construire ? (Presses de l’Université de Montréal, Août 2017). À lire : Metropolis 2049 : la ville résiliente du futur.

Berlin est en train de se transformer en « ville-éponge » : elle veut retenir et utiliser les eaux de pluie afin de réguler naturellement sa température. Comme l’explique ce reportage de Bloomberg, Berlin veut en effet s’inspirer du cycle naturel de l’eau afin de verdir ses édifices, réduire les risques d’inondation et « climatiser » naturellement sa ville grâce à l’évaporation. L’objectif : déjouer les effets néfastes de l’urbanisation et de l’asphalte (îlots de chaleur, inondations…) pour au contraire tirer profit des eaux pluviales en repensant les systèmes de drainage et l’utilité de l’eau dans les villes.

Inondations : comment les villes peuvent-elles absorber la pluie ? Quand les pluies deviennent diluviennes et que les rivières sortent de leur lit, nos villes sont aujourd’hui étanches et vulnérables. Et si la solution pour éviter les inondations était de les transformer en éponges ultra-absorbantes ? C’est le pari d’un quartier en bord de rivière à Romorantin (Loir-et-Cher). Autour d’un immeuble construit sur pilotis en 2011, le terrain laissé sans construction permet au cours d’eau de se déverser librement en cas de crue. Ce quartier entièrement perméable à l’eau a déjà fait ses preuves lors des crues de 2016. Construire des quartiers ou même des villes entières semblables à des éponges, c’est aussi l’ambition des autorités chinoises. Les eaux passent par un revêtement perméable pour être collectées plus d’un mètre sous la chaussée dans certaines villes. « Avant la transformation, même en cas de petite pluie, l’eau stagnait. Et quand il y avait une averse, c’était inondé », témoigne l’habitant d’une ville chinoise spécialement aménagée. Une eau disponible en abondance pour l’arrosage public qui limite aujourd’hui les risques d’inondation, mais aussi les risques de canicule en été. (@franceinfo).

Routes inondées, musées en alerte, Franciliens les pieds dans l’eau ou évacués en cette fin de mois de janvier. Comment l’Ile-de-France se prépare-t-elle à la survenue de ces événements amenés à devenir plus intenses ? Les zones déjà inondées ne doivent pas être reconstruites à l’identique. Il s’agit de bâtir des quartiers résilients, dans lesquels « on ne vit plus contre l’eau mais avec l’eau », avance Magali Reghezza-Zitt, géographe à l’Ecole normale supérieure. La ville de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher), par exemple, a inauguré en 2011 de nouvelles constructions avec des niveaux surélevés, des habitations au premier étage tandis que le rez-de-chaussée laisse passer l’eau, des chemins permettent de circuler en hauteur. Sept solutions existent pour se protéger des crues ou les limiter : Repenser la ville, Repenser la gestion de risque, Revoir les pratiques agricoles, Favoriser les zones humides, Créer des bassins de rétention, Améliorer la prévision scientifique et Sensibiliser les populations. (@LeMondefr).

#Entreprise

Publicis et Microsoft s’allient dans l’intelligence artificielle. Réinventer la manière de travailler grâce à l’intelligence artificielle. Telle est l’ambition du partenariat signé entre Publicis et Microsoft. Après avoir fait tomber les barrières et les organisations en silos, Publicis a réinventé la manière de travailler autour des besoins de ses clients. Son offre s’étend désormais du conseil dans la transformation numérique des marques jusqu’à la création publicitaire. Depuis l’acquisition de l’américain Sapient, Publicis est une société à dominante technologique qui rivalise avec les Accenture et les Cap Gemini. Mais pour parfaire cette réorganisation, Publicis avait besoin d’une plateforme collaborative permettant de faire travailler ensemble un créateur argentin, un marketeur parisien, un programmeur indien ou un développeur américain. Cette plateforme, baptisée «Marcel», verra le jour en mai 2018. « Mais c’est un ambitieux projet qui courra sur une dizaine d’années », prévient Emmanuel André, le Chief Talent Officer de Publicis Groupe recruté en septembre dernier. L’enjeu est important puisque Marcel a l’ambition de faire travailler ensemble 80.000 collaborateurs de Publicis dans plus d’une centaine de pays. (@Figaro_Economie).

#Cryptomonnaie

500 millions de dollars en cryptomonnaies envolés : comprendre le braquage de Coincheck en 3 questions. L’équivalent de plus de 500 millions de dollars en NEM, qui tourne autour du dixième rang mondial des cryptomonnaies, ont été siphonnés de la plateforme d’échange japonaise Coincheck vendredi 26 janvier, à 3 heures du matin heure locale. 260 000 clients sont touchés. Coincheck, l’un des plus gros sites de cryptotrading du pays, a en réponse limité les retraits de toutes devises et toutes activités de trading hors bitcoin. Coincheck a déclaré s’engager à rembourser ses clients avec ses propres fonds. Tokyo avait réglementé en avril 2017 pour ordonner à tous les sites de cryptoéchange de s’enregistrer auprès du gouvernement. Les plateformes préexistantes, comme Coincheck, étaient autorisées à continuer leurs activités pendant le processus d’approbation de leur demande. Celle de Coincheck avait été soumise en septembre 2017 et n’a pas encore eu de suite. (@Numerama). A lire aussi : Cryptomonnaies: le Japon sanctionne Coincheck après le plus gros «braquage virtuel»  (@FigaroTech).

Le Royaume-Uni subit son premier braquage au bitcoin. Les monnaies virtuelles peuvent donner lieu à des braquages, eux, bien réels. Quoique. Un couple de traders britanniques en a fait l’amère expérience il y a une semaine, essuyant ce que le « Sunday Mail » présente comme le premier « vol aggravé » commis pour dérober des bitcoins au Royaume-Uni. Avant que l’on se rende compte que les voleurs étaient en fait repartis bredouilles. Amy Jay, âgée de 31 ans, et son compagnon Danny Aston, 30 ans, étaient tranquillement installés avec leur bébé dans leur maison à 800.000 livres de Moulsford, dans le Sud de l’Angleterre, quand quatre individus cagoulés et armés se sont introduits chez eux et ont forcé l’homme à virer depuis son ordinateur une somme en bitcoins dont le montant n’a pas été révélé. Ils se sont ensuite évaporés dans la nature. La police a néanmoins confirmé par la suite que rien n’avait été volé : le trader a visiblement fait mine de procéder au transfert, mais n’a en réalité rien transféré. (@LesEchos).

Le bitcoin peut-il sauver la Corée du Nord de la ruine ? Les crypto-monnaies pourraient être une bouée de sauvetage pour la Corée du Nord ? C’est en tout cas ce que craignent certains spécialistes de ces questions. Cité par Reuters, Mun Chong-hyun, analyste chez ESTsecurity, une société de cybersécurité sud-coréenne, estime que les crypto-monnaies sont le meilleur moyen pour les Nord-Coréens de gagner des devises étrangères. Elles présentent l’avantage de pouvoir être blanchies plusieurs fois et d’être difficiles à tracer. Plusieurs éléments portent en effet à croire que la Corée du Nord forme ses hackers à détourner des monnaies virtuelles afin de faire rentrer du cash dans les caisses du régime stalinien. Et dans le viseur des pirates informatiques de Kim Jung-Un, il n’y aurait plus seulement le Bitcoin, la crypto-monnaie star, mais aussi une moins connue, le Monero. (@lesinrocks).

#Cybersécurite

Google veut créer un « système immunitaire ». Google a un nouveau petit bébé : Chronicle. La firme de Mountain View a annoncé mercredi le lancement de sa première société indépendante. Elle a été couvée depuis février 2016 dans son « Laboratoire X », en charge de ses projets décrits comme les plus innovants. Avec Chronicle, Google se lance dans la cybersécurité à destination des entreprises. « Nous voulons aider à repérer et arrêter les cyberattaques avant qu’elles ne causent des dommages », explique dans une note de blog publiée mercredi Stephen Gillet, co-fondateur et dirigeant de Chronicle. C’est également l’ancien directeur opérationnel de Symantec, spécialisée dans les logiciels antivirus. « Aujourd’hui, la réalité, pour la plupart des entreprises, en matière de cybersécurité, est réactive : trouver et nettoyer les dégâts », complète dans une note de blog Astro Teller, à la tête du Laboratoire X. « Le monde numérique a besoin d’un ‘système immunitaire », conclut-il. (@latribune).

#MediaSocial

Facebook va-t-il vérifier les pièces d’identité de ses utilisateurs ? Facebook vient de mettre la main sur Confirm.io. Lancée en 2015 à Boston (Etats-Unis), cette jeune pousse est spécialisée dans la vérification d’identité sur Internet, comme par exemple les permis de conduire. Son logiciel permet à des entreprises tierces d’extraire des informations des documents d’identité afin de les croiser avec des données biométriques – comme une reconnaissance faciale, pour confirmer l’identité d’une personne sur Internet. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé. L’équipe de 26 personnes, qui a annoncé cesser ses activités, va être entièrement intégrée au personnel du réseau social. Mais que s’apprête à faire Facebook de cette startup ? Le plus grand réseau social au monde, avec 2,07 milliards d’utilisateurs, botte en touche. « Nous sommes heureux d’accueillir l’équipe de Confirm chez Facebook. Leur technologie et leur expertise soutiendront nos efforts continus pour garder notre communauté en sécurité », assure l’entreprise de Mark Zuckerberg auprès du site spécialisé TechCrunch. (@latribune).

29 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Comment Hongkong se transforme en ville-éponge. La cité portuaire est l’une des plus menacées par le réchauffement climatique. Mais elle a adopté une série de mesures innovantes pour se protéger des inondations et de la montée des eaux. Pour contrer les effets de la hausse des températures, Hongkong a en revanche encore du chemin à accomplir. «La plupart des nouveaux bâtiments sont composés de ciment et complètement dépourvus d’isolation, note Paul Harris. Ils possèdent en outre de larges surfaces vitrées.» Ils se transforment donc rapidement en prisons de verre surchauffées. (@letemps). A lire aussi : La Chine a lancé en 2014 un projet de « villes-éponges» pour faire face aux inondations  avec le lancement du programme « Sponge Cities »: ou comment repenser l’intégration des pluies à la gestion globale de l’eau   (@LeHuffPost).

Une maison « Formidable » capable de résister aux inondations Réalisée par le cabinet d’architecte anglais Baca Architects, la plus grande maison amphibie d’Europe se situe sur la rive nord de la Tamise, dans une zone désignée inondable, dans le Buckinghamshire en Angleterre. La volonté des architectes : être en harmonie avec l’environnement. Pari réussi avec la maison « Formosa » (« formidable » en français) qui peut s’élever jusqu’à 2,7 mètres au-dessus du sol pour faire face à la montée des eaux du fleuve. « Dès le début de la conception, nous avons travaillé avec l’agence de l’environnement pour déterminer le modèle de construction le plus approprié pour atténuer le risque d’inondation sur le site. L’idée était d’offrir un logement « coffre-fort » où il est agréable de vivre mais aussi un endroit défiant les enjeux environnementaux du 21ème siècle », explique Richard Coutts, directeur de Baca Architects. (@WeDemain). A lire aussi : Lutte contre les inondations : des maisons amphibies ou des trottoirs éponges (@europe1) et Ces maisons amphibies du monde entier qui résistent aux inondations  (@Le_Figaro_Immo).

Angers veut écrire l’avenir de la ville avec les citoyens. Christophe Béchu, maire de la commune d’Angers, explique lors de voeux 2018 : « Écrivons ensemble l’avenir de notre ville ». Et de poursuivre : « écrire notre avenir ensemble c’est renforcer tout d’abord le rôle et le travail des Conseils de Quartier et les Conseils Citoyens, lesquels seront fusionnés pour d’avantage d’efficacité et de cohérence. C’est aussi inviter les citoyens à proposer des aménagements des espaces publics, participer à une réserve citoyenne tout en développant pour les plus fragiles un comptoir citoyen ». Trois initiatives importantes ont été lancées dans ce sens avec la mise en place d’une « réserve citoyenne », d’un « comptoir citoyen » et d’un « budget participatif ». (@villeintelmag).

Simplifier la vie des citoyens est l’objectif de l’application Simply City, une application développée par la société Engie pour la ville de Noumea. Thierry Roussel, co-fondateur explique à @franceinfo : « Notre application permet aux citoyens de s’abonner aux types d’informations qui les intéressent vraiment. Par exemple : uniquement les concerts de musique classique ou les magasins de bijoux. L’abonné ne reçoit alors que les notifications concernant ses centres d’intérêt. Cela évite d’être noyé par les informations inutiles. »

#Transport

Philippe Dewost, directeur de Leonard : « La voiture autonome est une révolution dans l’usage des transports ». Philippe Dewost, directeur de Leonard, la plate-forme de prospective et d’innovation du groupe Vinci, explique : « La transition vers le véhicule autonome est déjà engagée. Les constructeurs les plus avancés annoncent la commercialisation des premiers modèles en 2021. Il faudra quelques années encore avant que ces fonctionnalités ne se banalisent. Mais l’autonomie partielle est déjà là, sous la forme de systèmes d’assistance à la conduite déjà répandus sur les modèles haut de gamme. Cette transition vers l’autonomie et vers un chauffeur devenu passager annonce de grandes transformations dans les usages, l’organisation et l’économie de nos transports individuels et collectifs, ainsi que dans l’organisation de nos routes et de nos villes. » (@ladepechedumidi).

#Data

Une application de jogging menace la sécurité des bases militaires. Des milliers de militaires utilisent Strava pour analyser leurs séances de jogging. Problème : certains laissent fuiter sur Internet le détail de leur parcours, relevé par leur bracelet GPS ou leur smartphone, des informations qui posent un problème de sécurité. Strava, une application d’analyses de la performance sportive, a dressé une carte mondiale qui agrège les séances de jogging de ses millions d’utilisateurs. Cette dernière a été publiée en septembre, mais ce n’est qu’à partir samedi 27 janvier que plusieurs observateurs ont remarqué des zones d’activités inhabituelles, sur des bases américaines en Irak (Taji, Qayyarah, Speicher, et Al-Asad) mais aussi sur une position française au Niger (Madama). (@Pixelsfr). A lire aussi : Une application de fitness dévoile par mégarde la localisation de bases militaires secrètes (@Sciences_Avenir).

#Publicite

Le duopole Google-Facebook conforte sa domination dans la publicité en ligne. Le marché français de la publicité en ligne se porte très bien, à en croire le 19e Observatoire de l’e-pub SRI-PWC-Udecam. En un an, les dépenses des annonceurs ont augmenté de 12 %, pour atteindre les 4 milliards d’euros. « Il s’agit de la plus grosse croissance depuis quatre ans », note Matthieu Aubusson, associé chez PwC. Le digital conforte ainsi sa première place (34 % de part de marché) dans les investissements publicitaires devant la télévision (27 %) et la presse papier (17,8 %). L’an passé, l’Observatoire de l’e-pub avait tiré la sonnette d’alarme quant à la position hégémonique de Facebook et Google sur le marché français. Un an plus tard, la situation n’est guère plus réjouissante. En cumul, les moteurs de recherche (comprendre Google) et les réseaux sociaux (avec en large tête Facebook) ont capté 78 % des dépenses publicitaires en ligne. En 2016, cette part était de 76 %. Le constat est encore plus alarmant si l’on isole le mobile: Google et Facebook y pèsent 90 % du marché publicitaire, une tendance stable par rapport à 2016. (@Figaro_Economie).

#JeuVideo

Le monde de l’e-sport tente se projeter en 2027. Comment imaginer le futur, quand l’année 2017 à elle seule a déjà dépassé et remis en question tout ce que les professionnels des compétitions de jeu vidéo croyaient savoir ? C’est l’exercice périlleux auquel se sont livrés des experts du secteur, vendredi 24 janvier à l’hôtel de ville de Paris, lors du second Dojo e-sport, une journée de conférences sur ce monde en pleine ébullition. En 1997 naissait la Cyber Professionnal League, ou CPL, ancêtre de toutes les ligues de jeu vidéo actuelles. Trente ans plus tard, à quoi pourrait bien ressembler le secteur, s’étaient demandé les organisateurs ? « Si nous savons une chose, c’est que l’e-sport bouge, bouge incroyablement vite », a relevé avec prudence Jonas Ferry, présentateur et animateur, lui-même ancien joueur. « C’est dur de prévoir ce que ce sera l’e-sport dans dix ans, alors qu’en ce moment, en un jour on fait plus de progrès qu’en cent ans », convient Benoît Pagotto, directeur marketing de l’équipe européenne Fnatic. De fait, entre hausse spectaculaire des dotations, arrivée de nouveaux sponsors venus de la société civile, irruption en nombre des clubs sportifs, nouveaux jeux phénomènes, comme PUBG et Fortnite, multiples fédérations nationales qui se forment, et vifs débats sur les Jeux olympiques, les douze derniers mois ont été particulièrement intenses pour l’e-sport. « 2017 était une année faste, peut-être la plus prolifique jamais vue », résume Olivier Morin, présentateur du Canal eSports Club, sur Canal Plus, et organisateur des journées. (@Pixelsfr).

Le sport saisi par la fièvre numérique. « L’économie du sport est une économie à part entière. Mais elle est aussi une économie entièrement à part. » L’économiste Nathalie Sonnac, l’une des six conseillers du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), étudie minutieusement l’évolution des droits sportifs télévisuels. Un marché de 1,45 milliard d’euros en France, mais un fonctionnement économique très peu conventionnel, parfois irrationnel et déstabilisant pour les clubs et fédérations. « L’économie du sport est fondée sur des monopoles, c’est la seule économie de ce type, rappelle l’économiste François Lévêque. Les possesseurs de droits n’ont qu’un seul souci : tirer de leurs monopoles la plus forte rente possible avec des systèmes d’enchères de plus en plus efficaces. Le candidat, lui, doit miser en fonction du profit qu’il espère. C’est étrange et risqué puisqu’on mise ante tout le profit espéré ex post. » (@LeMondefr).

#IntelligenceArtificielle

« L’IA, c’est avant tout le présent ». « L’IA pour nous débarrasser de toutes les tâches quotidiennes chez nous, c’est pour quand ? » Cette question, lancée sur le ton de la boutade par une spectatrice du forum Libération organisé le 24 janvier au studio 104 de Radio France en partenariat avec France Inter, a suscité les rires. Mais si les massifs robots ménagers tels que les imaginait la SF dans les années 50 n’ont pas vu le jour, on n’en est peut-être pas loin… Car l’intelligence artificielle concerne désormais des pans entiers de nos modes de vie. C’est ce qu’a rappelé Cédric Villani, mathématicien et député LREM, chargé de remettre au gouvernement un rapport sur la question d’ici la fin du mois : « Notre feuille de route est très large. On doit s’intéresser au secteur industriel, au rapport entre IA et éducation, à la question de l’emploi, de l’environnement, de l’éthique… » (@libe).

#CES2018

Le rapport d’Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. « Voici mon nouveau Rapport du CES de Las Vegas 2018, utilisant le prétexte de ce salon gigantesque pour vous proposer un point complet une fois par an des technologies et solutions destinées au grand public, top to bottom, des composants électroniques aux grands mouvements sismiques du marché. C’est aussi le jour de la plus forte baisse de productivité de toute la French Tech! Elle va commencer par affecter les centaines d’exposants français du CES qui se demandent à quelle sauce ils sont mangés dans le Rapport. Heureusement, il y a plus de lecteurs que cela! Le Rapport CES 2017 a été téléchargé 26 168 fois à ce jour sur mon site. » Vous pouvez téléchargez le rapport ! (@frenchweb).

28 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 28 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

xNetflix leader mondial de la télé. À retenir cette semaine : Netflix annonce de nouveaux records et enregistre le meilleur trimestre de son histoire. Le leader mondial du streaming vidéo voit son action au plus haut. Capitalisée au-dessus de 100 Milliards de Dollars en bourse, l’entreprise prévoit 2 Milliards de dépenses marketing cette année. Netflix décroche sa 1ère nomination aux Oscars, et se lance dans des formats courts. Pendant ce temps, Apple engage le réalisateur de La La Land pour tourner une série. Rupert Murdoch veut faire payer Facebook pour les contenus et garantir une offre de qualité – pourquoi ce n’est pas une bonne idéeL’année difficile de Facebook : “Move fast and break things” – c’est fait, Facebook a-t-il débuté sa descente ? BuzzFeed dévoile le questionnaire Facebook pour mesurer la crédibilité d’une source d’actualité, et les éditeurs se tournent vers les Facebook Groups pour rester dans la course avec le nouvel algo de Facebook. Chartbeat annonce une baisse de 15% du trafic généré par Facebookdepuis la modification de l’algorithme. Entre temps Facebook annonce la création d’une bourse de journalismeFacebook se lance dans l’info locale, Google aussi, en présentant son appli Bulletin. Et le Guardian est en train de redevenir rentable.

#Cryptomonnaie

Frisson sur le marché des bitcoins après le plus grand casse virtuel de l’histoire. En février 2014, le vol de plus de 700.000 bitcoins sur les portefeuilles de la plateforme Mt. Gox, basé à Tokyo, avait tétanisé pendant des mois  le marché des cryptodevises. Le cours des principales monnaies s’était effondré après la faillite de la plus grande place d’échange de la planète et l’engouement pour ces « pièces » s’était brutalement refroidi. Quatre ans plus tard, les bitcoins, Ethereum et autres Ripple semblaient, samedi, avoir gagné en maturité au point d’aisément digérer la découverte, toujours à Tokyo, du plus grand casse virtuel de l’histoire. Dans la nuit de vendredi à samedi, la plateforme japonaise Coincheck a convoqué une conférence de presse d’urgence pour expliquer pourquoi elle avait stoppé plus tôt dans la journée la plupart des opérations sur son site. (@LesEchos). A lire aussi : Une plateforme de minage de bitcoins piratée, butin de 64 millions de dollars et Mark Karpelès, le destin brisé du « baron du bitcoin »

Bitcoin : Les quatre chiffres fous (et inquiétants) des ICO. Ils sont plus de 100.000 ce 15 janvier à attendre devant leur ordinateur. Dans quelques minutes, ils pourront investir dans « The Key », un projet très attendu de cryptomonnaie chinoise censé permettre le développement d’une technologie de reconnaissance digitale. Mais au moment de l’ouverture de la levée de fonds numérique (ICO ou Initial coin offering), c’est la douche froide. Presque aucun des investisseurs ne parvient à acheter des « tokens », sorte d’actions du projet. Le site est saturé, victime de l’afflux des visiteurs et des tentatives de piratage. L’une des ICO les plus attendus de 2018 est un grand fiasco. Sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, le plantage tourne au scandale. L’accident de « The Key » n’est pas isolé. Des échecs comme le sien, il s’en produit des dizaines par mois, comme le souligne Ernst Young (EY) dans un rapport qui vient d’être publié, et qui alerte sur les risques de ce marché qui pèse plusieurs milliards de dollars. Les dangers du secteur en 4 chiffres. (@LesEchos).

Pour Cédric Villani, « le bitcoin est plutôt effrayant qu’enthousiasmant ». L’avenir de la monnaie sera-t-il numérique, le bitcoin est-il l’avenir de la monnaie ? Toutes ces questions passionnantes étaient débattues jeudi 25 janvier à la Banque de France lors d’une soirée d’échanges dans le cadre de la Nuit des idées. Au programme, l’histoire et les fondements de la monnaie, les monnaies locales complémentaires comme le Sardex en Sardaigne ou l’eusko au Pays basque, et bien sûr le bitcoin et les « cryptomonnaies » ou plutôt « les crypto-actifs, qui ne sont pas de la monnaie » a insisté Emmanuelle Assouan, directrice du service des systèmes de paiement et des infrastructures de marché à la Banque de France. Invité surprise, le mathématicien et député LREM Cédric Villani est venu livrer quelques réflexions. « L’IA et la Blockchain font le buzz en même temps et sont toutes deux des technologies informatiques s’appuyant sur les mathématiques. La Blockchain a résolu le « problème des généraux byzantins« , une vraie avancée pour les mathématiques » a-t-il souligné. (@latribune).

Pourquoi Stripe arrête le paiement en bitcoin. À l’heure où Goldman Sachs se prépare à ouvrir une table de négociation consacrée au bitcoin, Stripe, l’un des nouveaux géants du paiement en ligne, annonce qu’il n’acceptera plus les transactions réalisées avec la plus célèbre des cryptomonnaies. En 2014, la jeune pousse californienne, qui propose une solution clé en main de paiement en ligne très appréciée des startups et TPE, avait été l’une des pionnières à accepter le bitcoin. Son espoir était alors que la monnaie virtuelle « deviendrait un substrat universel, décentralisé aux transactions en ligne » notamment dans les pays où les cartes bancaires sont moins répandues ou présentent des commissions prohibitives. La folle envolée du cours du bitcoin lui a fait changer d’avis. (@latribune).

#Blockchain

Un terreau fertile pour l’agriculture ? D’où viennent les avocats que j’achète ? Avec quels pesticides ont-ils été produits ? Comment être sûr que cette viande est saine ? La chaîne du froid a-t-elle été bien respectée ? Quand les crises sanitaires, liées au bœuf, aux œufs ou tout récemment à des poudres de lait, reviennent régulièrement dans l’actualité, le consommateur devient méfiant et demande de plus en plus de garanties sur la traçabilité et la sécurisation des produits qu’il achète. Or, l’on sait qu’en 2050, il faudra nourrir près 10 milliards d’individus, et que cela sous-tend une augmentation de la production, une productivité accrue, une logistique plus efficace. Voilà de quoi donner des suées aux entreprises de l’agriculture (580 000 actuellement en France) et de l’agro-alimentaire.  Comment s’adapter et préparer cette transition ? Pour Yael Rozencwajg, écoutée avec intérêt par les acteurs bretons du secteur lors de la Digital Tech de décembre dernier à Rennes, l’avenir réside dans la blockchain, ce système de stockage et d’échanges d’information décentralisé et à gouvernance partagée. Donc sans intermédiaire ou organe central de contrôle. (@latribune).

Ne perdons pas, non plus, la bataille de la blockchain ! Par Michel Levy-Provençal, Président de TEDx Paris et de L’Echappée Volée. Il faut l’avouer, nous n’avons jamais eu de gouvernants si judicieux et volontaristes sur les sujets de l’innovation ! Jean-Michel Blanquer, notre ministre de l’Education, pose les bonnes questions par exemple sur l’usage des neurosciences à l’école. Matignon, par l’entremise de Cedric Villani, avance à grands pas sur l’intelligence artificielle. Notre président investit les bons sujets : la création de la consultation sur l’éthique des biotechnologies et le partenariat fort avec la Chine pendant son quinquennat. Mais, pendant ce temps, le ministère de l’Economie et des Finances marche à reculons. En novembre dernier, Bruno Le Maire annonçait que l’Europe devait se doter d’une intelligence artificielle que le monde entier nous envierait ! Il y a quelques jours encore, il nommait à la tête d’une mission sur les cryptomonnaies un des plus farouches détracteurs du bitcoin : Jean-Pierre Landau. Cet ancien de la Banque de France compare régulièrement la monnaie virtuelle aux tulipes hollandaises du XVIIe siècle ! Lire la suite sur le site @LesEchos.

Qu’est-ce qu’une « blockchain » ? Reprenons ce terme intraduisible de « blockchain », intraduisible aussi et surtout dans le langage des mortels, puisqu’à dire vrai, en dehors d’une poignée de geek, pardon d’informaticiens, personne ne sait ce qu’est une blockchain, et cependant c’est le mot le plus chaud, le plus hot du moment. Comme vous le savez, le monde en général et le monde économique en particulier est coutumier des mots à la mode, des tics de langage, de « .com », des « disruptif » en passant par des « 2.0 ».  En politique ou même en littérature, il y a des mots à la mode, mais en économie, la différence, c’est que la mode se monnaye, c’est-à-dire qu’une entreprise censée maîtriser la blockchain vaut plus cher qu’une autre entreprise qui ne brandirait pas ce mot comme un mantra. (@franceculture).

#Energie

La blockchain, future colonne vertébrale des réseaux d’énergie intelligents. La blockchain fait son chemin hors du secteur financier. Cette technologie qui sous-tend le bitcoin et les autres monnaies électroniques permet d’organiser et d’enregistrer toutes sortes de transactions de manière décentralisée et théoriquement infalsifiable. Des fonctionnalités qui commencent à intéresser les industriels de l’énergie et de la construction, comme Engie ou Bouygues Immobilier. Ils expérimentent des applications de la blockchain, qui, espèrent-ils, leur permettront d’optimiser, sécuriser et réduire les coûts d’exploitation des smart grids. « La blockchain est un élément de technologie, avec le big data, à mettre en lien avec les phénomènes d’autoconsommation et de micro-réseaux (comme les quartiers disposant de leur propre centrale solaire, ndlr) », explique Flavien Vottero, directeur d’études économiques chez Xerfi. Cette production d’électricité hors du réseau traditionnel entraîne de nouveaux besoins comme l’organisation des transferts d’énergie locaux et des transactions financières associées, ou la certification de l’origine renouvelable de la production. (@journaldunet).

27 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 27 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xL’intelligence artificielle fera-t-elle émerger de nouvelles idées ? Les machines vont-elles finir par surpasser physiquement et intellectuellement les humains ? Grand épouvantail, le perfectionnement de l’intelligence artificielle est l’objet de nombreux fantasmes, renforcés dans l’opinion par les performances d’AlphaGo Zero et Todai, deux programmes d’intelligence artificielle respectivement capables de battre le champion du monde de jeu de Go et d’obtenir de meilleurs résultats que 80 % des candidats au concours d’entrée à l’université de Tokyo. L’intelligence artificielle va-t-elle désenchanter ou bien réenchanter le monde, et en particulier le champ des idées ? (@franceculture). Légende image : Des robots à la « Beijing International Consumer electronics Expo », à Pékin, le 07/08/17.• Crédits : Zhang Peng/LightRocket- Getty.

Serons-nous un jour remplacés par des intelligences artificielles ? En France, d’ici à 2025, trois millions d’emplois pourraient disparaître à cause des intelligences artificielles. C’est ce qu’avance une étude du cabinet Roland Berger publiée en 2014. Et les métiers engendrés en retour par l’essor du secteur robotique ne compenseront pas ces destructions d’emplois. Le plus préoccupant, c’est que les menaces de cette mutation ne se limitent pas aux métiers simples et répétitifs. Avec les progrès en matière de programmation, les robots sont capables de faire des tâches de plus en plus complexes. Les médecins, les hommes d’affaires, les avocats, même les artistes sont concernés. Jusqu’où peuvent aller les intelligences artificielles ? Quels sont les risques pour l’équilibre économique ? Cette vidéo est l’une de celles diffusées lors de nos conférences et ateliers O21/S’orienter au 21e siècle, organisés les 19 et 20 janvier à Lille, puis à Nantes, à Cenon (Bordeaux) et à Paris. (@LeMondefr). A lire aussi : Peut-on faire confiance à l’intelligence artificielle ? (@CNRS).

Qui est Jérôme Pesenti, le nouveau « frenchie » de Facebook ? Jérôme Pesenti le dit lui-même, il vient du monde académique. « J’ai fait une thèse de maths… Et à la fin de ma thèse, je me suis rendu compte qu’il n’y aurait que quatre ou cinq personnes à la lire », racontait-il en préambule d’une conférence en 2015. Désireux de donner « un peu plus d’impact » à son travail, il a franchi la barrière et monté sa propre start-up. Près de vingt ans plus tard, le scientifique vient d’être catapulté vice-président de la division Intelligence Artificielle (IA) de Facebook. Plutôt satisfaisant en terme « d’impact ». Jérôme Pesenti va superviser les opérations de R & D en matière d’IA au sein de la firme californienne. Plus précisément, il sera en charge de FAIR, le laboratoire d’intelligence artificielle du réseau social, et de AML, le projet tourné vers le machine learning. (@LesEchos).

Davos. L’intelligence artificielle déclenche une course aux compétences. Lors du Forum économique mondial de Davos (Suisse), la question de l’intelligence artificielle a été abordée. Pour les patrons présents, seule la formation peut éviter des pertes massives d’emploi. Le patron d’Adecco s’est pourtant dit « optimiste » quant aux possibilités qu’ouvre l’intelligence artificielle, qui va créer de nouveaux métiers. Le principal défi est de synchroniser l’arrivée de nouvelles technologies et les compétences dont vont avoir besoin les entreprises, a-t-il insisté.(@ouestfrance).

« Avant d’être le futur, l’intelligence artificielle est d’abord le présent ». « Les Français ont très bien compris les bénéfices qu’ils peuvent tirer de l’intelligence artificielle en termes de simplification de la vie quotidienne », affirme Julie Gaillot, codirectrice du pôle « Society » de l’institut CSA, en dévoilant les résultats du sondage réalisé pour Libération et France Inter en ouverture du deuxième débat de la soirée (1). Et pour cause : 94% des Français ont déjà entendu parler de ces technologies. Pour l’écrasante majorité d’entre eux (80%), le domaine est d’ailleurs une révolution, au même titre qu’internet.  « L’IA est déjà dans nos vies », confirme Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle et président du comité d’éthique du Cnrs. Elle l’est « ne serait-ce que parce que le web, que nous utilisons tous les jours, est le couplage des réseaux de télécommunication et de l’hypertexte, un modèle conçu avec des techniques d’intelligence artificielle », rappelle le scientifique. (@libe).

#Robotique

Nord : les pompiers testent Colossus, un robot-soldat du feu. Le futur collègue des pompiers du Nord, c’est peut-être ce robotnommé Colossus en démonstration cette semaine à Seclin. Un engin roulant de 500 kg piloté à distance par les sapeurs, capable d’approcher les zones incendiées où la température atteint parfois 600 à 800 degrés. Après 5 ans de recherche et 3 prototypes développés, ce robot est un petit bijou de technologie. Équipé d’une lance à eau, Colossus peut donc approcher et traiter des zones difficiles d’accès durant plusieurs heures, et ainsi éviter des drames comme celui de l’incendie d’Estrée-Blanche qui avait tué au début du mois deux adolescents, mais aussi deux pompiers volontaires. (@F3nord‏).

Fabio, le premier robot-employé d’un supermarché britannique s’est fait virer ! Le premier assistant robotique destiné à l’accueil des clients d’un supermarché d’Edimbourg a été « renvoyé » après seulement quelques jours de service. Comme pour un humain, sa période d’essai n’a pas été validée ! La raison ? Il effrayait les clients au lieu de les aider !  Si l’idée de départ était d’accueillir les clients avec un petit mot gentil tout en les guidant à travers le magasin, l’expérience s’est vite transformée en fiasco. En effet, entre indications erronées ou inutiles et distribution d’échantillons oppressante, voire effrayante, celui qui avait été surnommé « Fabio le Robot » n’aura pas su remplacer l’humain ! (@FrancetvInfo).

#Ville

Et si les centres-villes s’inspiraient des centres commerciaux ? Par Jean-Sylvain Camus, consultant indépendant en immobilier commercial. La fin de l’année 2017 a vu le resurgissent de la question des centres-villes commerçants, notamment dans les villes petites ou moyennes. Le débat a connu cette fois une ampleur inhabituelle, forçant le gouvernement à annoncer un plan d’action pour le début 2018. Ce débat sur la situation du commerce de centre-ville a rapidement tourné à la mise en accusation des centres commerciaux qui seraient la cause unique et dernière de la mort des commerçants indépendants. Au-delà de l’opposition entre petit et grand commerce, et puisqu’il y a urgence à sauver le centre-ville, ne vaudrait-il pas mieux pour ce dernier s’inspirer des méthodes de développement et de gestion propres aux centres commerciaux ? A lire la suite sur le site @LesEchos.

#Transport

Trois innovations françaises qui vont réinventer l’automobile : l’IA, l’hydrogène, les systèmes antipollution L’intelligence artificielle pour la voiture autonome, les moteurs à hydrogène pour la propreté et la performance, les équipements pour réduire les émissions de polluants : les paris des équipementiers. (@latribune).

#Television

Les 15-24 ans ne passent plus que la moitié de leur temps vidéo à regarder la télévision linéaire. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Media Lab et prospective. Si la durée d’écoute de la télévision reste importante, les nouveaux usages ne sont plus insignifiants selon le dernier bilan de Médiamétrie « L’année TV 2017 » : montée en puissance du replay (cf. notre billet sur le rapport d’Eurodata) grâce auquel 20% des Français regardent la TV sans avoir de téléviseurs, émergence de l’OTT qui a progressé de 40% en un an et de la SVOD qui séduit désormais 20% des Français. Les usages des jeunes quant à eux, continuent de se différencier de ceux de leurs ainés et ne passent plus que la moitié de leur temps vidéo à regarder la TV linéaire. Lire la suite sur le site @metamedia

#MediaSocial

Changement d’algorithme sur Facebook : moins de contenus « médias », plus de recettes publicitaires. Par Tom Felle, maître de conférences en journalisme à l’Université de Londres. « Chers amis, ce n’est pas nous, c’est vous. Le problème vient de vous. Vous avez cessé de partager tous les détails intimes de votre vie et nous ne pouvons plus vous monétiser comme nous le souhaitons. C’est pourquoi nous avons décidé de changer notre mode de relation. Nous voulons vous convaincre de partager plus, afin de vous montrer plus de publicités. » Ceci n’est évidemment pas une citation exacte de Mark Zuckerberg, mais une traduction approximative de ce que signifient vraiment ses derniers propos. Dans une déclaration publiée le 12 janvier, le fondateur de la société a en effet annoncé de nouveaux changements sur le fil d’actualités de sa plateforme, qui donnera désormais la priorité aux messages des amis et de la famille plutôt qu’au contenu posté par les organes de presse et les entreprises. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

26 Jan

Régions.news #315 – Edition du vendredi 26 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. La Burj Khalifa, la plus grande tour du monde, située à 830 mètres de hauteur, domine les autres gratte-ciel de Dubaï. Crédits photoCaters / Rustam Azmi / Sipa. Pendant plusieurs jours du mois de janvier, la capitale des Emirats arabes unis a été plongée dans le brouillard qui a été causé par une forte baisse des températures et un taux d’humidité de 90%.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le mag des startups, Maddyness, tiendra au Centquatre à Paris, sa 3ème édition de la Maddy Keynote. Cette année sera celle de la Cité du futur, avec des intervenants qui exploreront avec le public, quatre thématiques complémentaires et indissociables : la mobilité, l’habitat, le bien-être et l’agora. Hugues Deschaux, directeur de la Maddy Keynote explique : « La Cité du Futur est l’une de ces thématiques en ce sens qu’elle devra répondre aux enjeux économiques et sociétaux que nous connaissons d’ores et déjà toutes et tous : emploi, logement, transport, environnement ». Méta-Media vous fait gagner trois places pour explorer la (R)évolution urbaine et connectée de demain sur son site. À lire aussi : À quoi ressemblera la ville de 2018 ? À lire aussi : Comment faire place à la Ville de demain ?

► Les supermarchés coopératifs sont des magasins dans lesquels le client est à la fois patron et salarié. Il décide des produits mis en rayon à prix réduits en échange d’un peu de son temps. Le concept s’est déjà étendu dans plusieurs villes. Suivre la visite dans les rayons du premier supermarché coopératif nantais.

#Transport

► L’histoire du vélo libre avait mal commencé. En 1965, un militant hollandais repeint 50 vélos en blanc et les met gratuitement à disposition des habitants d’Amsterdam. L’expérience tourne court. Les vélos sont confisqués par la police sous prétexte « d’incitation au vol ». Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Les vélos en libre-service se multiplient dans plusieurs villes françaises. A Paris, un quatrième acteur, la start-up chinoise Mobike, s’est lancée mercredi 24 janvier sur le marché de plus en plus concurrentiel du vélo-partage sans station profitant des difficultés du nouveau Velib’. Légers et pratiques, ces vélos flottants sont exposés au vol et au vandalisme. Ainsi la start-up Gobee Bike a dû se retirer ses vélos de Lille et Reims en début d’année. Avec 80 à 90% des vélos dégradés, les pertes étaient insurmontables. Des élus parisiens souhaitent un « meilleur encadrement » pour éviter un « développement anarchique de vélos géolocalisables sans bornes d’accrochage ». Pour éviter ces débordements, la municipalité de Bordeaux a donc envisagé « la mise en place d’une charte d’utilisation des vélos que les opérateurs devraient signer ». La « bulle vélo » est aussi en train de s’étendre aux scooters. La jeune pousse française Cityscoot a ainsi déployé 1600 scooters électriques en Ile-de-France et compte déjà 55 000 inscrits. Elle se lancera à Nice début 2018.

image003Légende image. Zhong Zhong et Hua Hua dans une couveuse, à l’Académie des sciences, à Shanghai (Chine), le 22 janvier 2018. Des chercheurs en Chine sont parvenus à faire naître pour la première fois des primates génétiquement identiques par la même technique de clonage utilisée il y a plus de vingt ans pour la célèbre brebis Dolly, premier mammifère cloné. Photo AFP.

#Cybersecurite

► Lille a accueilli les 23 et 24 janvier la 10ème édition du Forum international de la cybersécurité (FIC), sur le thème « Hyperconnexion, le challenge de la résilience ». La plupart des participants tombent d’accord : l’espace numérique est toujours plus dangereux, les cyberattaques toujours plus nombreuses et leurs dégâts toujours plus importants. « Nous allons vers une société où tout sera connecté sur Internet, les objets, nos voitures, nos maisons, nos appartements, notre santé… Et tous ces systèmes dialogueront entre eux. Aujourd’hui, nous comptons environ 10 milliards de systèmes connectés ; il y en aura peut-être 100 milliards dans cinq ans, prévient le général de gendarmerie Marc Watin-Angouard, créateur du FIC. Nous assistons à un glissement très net de la criminalité dans le monde réel vers des crimes dans le monde immatériel. »

#Presse

► Entre crise de confiance et perte de repères, l’intérêt pour l’information est au plus bas. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. Pour la première fois dans le monde, les médias sont l’institution envers laquelle le public accorde le moins sa confiance, selon le baromètre Edelman 2018. La défiance vis-à-vis des médias n’est pas nouvelle, mais elle est accentuée par le discrédit récent des plateformes, notamment les moteurs de recherche et les médias sociaux. Crise de confiance, mais aussi perte de repères face à la montée des fake news. Les médias n’arrivent pas à répondre aux attentes du public… Lire la suite sur le site de @metamedia.

► Les réseaux sociaux distribuent, hébergent et monétisent les contenus qui leurs sont confiés. Leur modèle économique repose sur la publicité, ce qui les pousse à attirer et conserver le plus longtemps possible l’attention des internautes… et à inciter les éditeurs de presse à se fondre dans leurs stratégies. Le rapport de la  Columbia Journalism Review (CJR) fait le point sur les conséquences de l’intrusion des GAFA dans le journalisme et sur les enjeux que la nouvelle donne soulève.

#IntelligenceArtificielle

► Dans son émission « Cultures Monde », France Culture a diffusé du 15 au 18 janvier une série quatre épisodes sur « Un futur sans humains ». 1/ La robotisation des champs de bataille est une réalité avec laquelle les stratèges doivent composer. 2/ Le travail est à l’épreuve des automates et chaque travailleur, intellectuel comme manuel se voient à courte échéance être remplacé par une machine. 3/ De la Smart City à la surveillance généralisée, une véritable surenchère semble s’être enclenchée entre les métropoles pour acquérir le statut prisé de smart cities. 4/ Finance, quand les algorithmes prennent le pouvoir ou quand l’informaticien remplace le trader.

#LiensVagabonds

► Consulter les liens vagabonds du 20 janvier 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine : – Intelligence artificielle : 51 prévisions pour 2018 ; – Algorithmes : il est temps d’ouvrir les boîtes noires ; – Au-delà de la bulle bitcoin ; – Intelligence artificielle : 51 prévisions pour 2018.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xPrès d’une trentaine d’oiseaux marins ont déjà été recueillis depuis début janvier au centre de soins pour la faune sauvage d’Alca Torda, basé à Pouydesseaux (Landes), rapporte France Bleu Gascogne, mardi 23 janvier. C’est plus que l’hiver dernier, à cause justement des tempêtes successives. « Ils arrivent sur nos côtes à la suite des nombreux vents et intempéries que l’on a au large, les oiseaux sont affaiblis et n’ont pas du tout le temps de se remettre en forme », explique à France Bleu Gascogne Baptiste Verdoux, soigneur animalier depuis 3 ans à Alca Torda. (@franceinfo). Légende image : Les guillemots sont les oiseaux marins qui sont le plus recueillis en ce début d’année 2018 par Alca Torda dans les Landes. (Photo d’illustration) McPhoto / BlickWinkel.

#Ville

Transition numérique : renforcer l’égalité des citoyens et des territoires. Avant d’aller plus en avant dans la prise de conscience en matière de développement du numérique, il me semble important qu’un dialogue et un esprit de partage collectif, puissent s’instaurer dans notre pays. Les réseaux sociaux comme Facebook, Linkedin, ou encore la plateforme Localinfo à laquelle je collabore, jouent un rôle important dans ce débat sur la transition numérique. Mais c’est à mon avis insuffisant, car le numérique ne touche pas uniquement la communication ou l’information mais également la production et la consommation de biens et de services. (@villeintelmag).

#Transport

L’histoire du vélo libre avait mal commencé. En 1965, un militant hollandais repeint 50 vélos en blanc et les met gratuitement à disposition des habitants d’Amsterdam. L’expérience tourne court. Les vélos sont confisqués par la police sous prétexte « d’incitation au vol ». Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Les vélos en libre-service se multiplient dans plusieurs villes françaises. A Paris, un quatrième acteur, la start-up chinoise Mobike, s’est lancée mercredi 24 janvier sur le marché de plus en plus concurrentiel du vélo-partage sans station profitant des difficultés du nouveau Velib’. Légers et pratiques, ces vélos flottants sont exposés au vol et au vandalisme. Ainsi la start-up Gobee Bike a dû se retirer ses vélos de Lille et Reims en début d’année. Avec 80 à 90% des vélos dégradés, les pertes étaient insurmontables. Des élus parisiens souhaitent un « meilleur encadrement » pour éviter un « développement anarchique de vélos géolocalisables sans bornes d’accrochage ». Pour éviter ces débordements, la municipalité de Bordeaux a donc envisagé « la mise en place d’une charte d’utilisation des vélos que les opérateurs devraient signer ». La « bulle vélo » est aussi en train de s’étendre aux… scooters. La jeune pousse française Cityscoot a ainsi déployé 1600 scooters électriques en Ile-de-France et compte déjà 55 000 inscrits. Elle se lancera à Nice début 2018.

#Commerce

Walmart et Rakuten s’associent dans une grande bataille contre Amazon. Malmenés sur leurs marchés respectifs par Amazon, Walmart, le géant américain de la distribution, et Rakuten, le pionnier nippon de l’e-commerce, viennent d’annoncer qu’ils allaient s’associer aux Etats-Unis et au Japon afin d’offrir de nouveaux services en ligne à leurs clients de plus en plus tentés par l’offre globale de leur grand concurrent. Dans un communiqué diffusé ce vendredi matin à Tokyo, les deux sociétés ont annoncé le lancement d’une « nouvelle alliance stratégique » qui va notamment déboucher, au second semestre de 2018, sur la création d’une coentreprise mêlant les capacités complémentaires des deux partenaires. Au Japon, cette association va permettre à Rakuten de proposer directement à ses clients une plus large offre de produits alimentaires distribués jusqu’à présent par la chaîne nippone de supermarchés Seiyu GK, contrôlée depuis la fin des années 2000 par l’américain Walmart. Ensemble, les deux partenaires opéreront un nouveau service de ventes en ligne baptisé « Rakuten Seiyu Netsuper » qui sera intégré à l’actuel écosystème Rakuten déployé dans l’Archipel. (@LesEchos).

Pourquoi Amazon développe une supérette sans caisses. Le magasin Amazon Go a ouvert, lundi 22 janvier à Seattle. C’est surtout son concept inédit qui a fait se déplacer de nombreux clients : cette supérette ne dispose pas de caissiers. Le magasin est truffé de capteurs et de caméras qui repèrent les achats et ensuite les débite automatiquement du compte du client. Or, Amazon n’a pas annoncé le développement d’autres magasins de ce genre ; il s’agit avant tout d’une expérimentation réunissant les trois enjeux majeurs de la firme : se développer dans la distribution alimentaire, déployer son avance technologique et s’assurer une bonne communication. (@LeMondefr).

#Data

Un nouveau guide de la sécurité des données personnelles. La sécurité des données personnelles est un volet essentiel de la conformité à la loi informatique et libertés. Les obligations se renforcent avec le règlement général sur la protection des données (RGPD). Ce guide rappelle les précautions élémentaires à mettre en œuvre de façon systématique. Le règlement européen européen dispose dans son article 32 que : « le responsable du traitement et le sous-traitant mettent en œuvre les mesures techniques et organisationnelles appropriées afin de garantir un niveau de sécurité adapté au risque ». Pour aider les professionnels dans leur mise en conformité, la CNIL publie un guide rappellant les précautions élèmentaires devant être mises en œuvre de façon systématique. (@CNIL). A lire aussi : La CNIL veut rassurer les PME, mais s’inquiète de ses moyens (@nextinpact).

100 jours avant le RGPD : entreprises et autorités s’activent. Le 25 mai n’est pas une date couperet selon la Cnil. Peut-être, mais à condition de ne pas prendre de libertés avec les grands principes de la vie privée. Et l’autorité elle-même se prépare, tout comme l’Etat avec la loi Cnil 2. Les PME s’inquiètent, mais recevront un coup de main. Promis. Ce n’est pas le bug de l’an 2000, mais il faut bien reconnaître qu’une certaine agitation précède l’entrée en vigueur du Règlement européen sur la protection des données personnelles. Et cela a sans doute contribué à ce que la 12ème université de l’AFCDP se déroule à guichet fermé. L’association des correspondants aux données personnelles, les futurs DPO ou DPD (délégués à la protection des données) consacrait, il est vrai, cette édition au RGPD et à sa préparation. A quelques mois de son application (25 mai), il reste encore beaucoup à faire. A lire aussi : Le RGPD se profile, Facebook fait évoluer ses options de vie privée (@zdnetfr).

#Cybersécurite

RGPD, hyper-connexion, résilience… les tendances 2018. RGPD. Le désormais fameux Règlement général sur la protection des données était sur toutes les lèvres du Forum international de la Cybersécurité (FIC), organisé à Lille mardi et mercredi derniers. Pour la majeure partie des 200 exposants travaillant dans la sécurité informatique, le RGPD offre des opportunités de business sans précédent. De l’hébergeur français de sites internet OVH, victime d’une cyberattaque massive en 2016, aux start-ups, l’écrasante majorité des exposants de ce forum proposent des offres pour répondre à l’obligation urgente de protéger les données personnelles, applicable par toutes les entreprises européennes dès le 25 mai prochain. « Comme toutes les sociétés devront désormais signaler les piratages de données personnelles, une chose est sûre : l’actualité va mettre beaucoup plus en avant ces attaques informatiques », prévoit le président de Provadys, Olivier Pantaleo. Tous les experts s’accordent à dire que ce n’est qu’un début. Si les logiciels malveillants WannaCry et Petya ont beaucoup fait parler l’année dernière avec leurs attaques mondiales, Spectre et Meltdown ont déjà donné le ton pour 2018. (@latribune).

Après son campus inauguré en décembre, IBM a profité du Forum international de la cybersécurité pour inaugurer à Lille, mercredi 24 janvier, son premier centre d’opérations de sécurité (SOC) en France. C’est dans ce centre ici que l’entreprise détectera désormais les incidents sur les systèmes d’information de ses clients français. @LUsineDigitale).

#Media

Entre crise de confiance et perte de repères, l’intérêt pour l’information est au plus bas. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. Pour la première fois dans le monde, les médias sont l’institution envers laquelle le public accorde le moins sa confiance, selon le baromètre Edelman 2018*. La défiance vis-à-vis des médias n’est pas nouvelle, mais elle est accentuée par le discrédit récent des plateformes, notamment les moteurs de recherche et les médias sociaux. Crise de confiance, mais aussi perte de repères face à la montée des fake news. Les médias n’arrivent pas à répondre aux attentes du public… ce qui conduit finalement au désintérêt pour l’information, qui atteint en France son plus haut niveau depuis 1987 selon le baromètre Kantar Sofres pour La Croix paru le 23 janvier. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#CivicTech

Vers le lobbying automatisé ? Dans la grande famille des CivicTech (les technologies au service de la citoyenneté, cf. « CivicTech : la démocratie a-t-elle un modèle économique ? » et « Les innovations démocratiques en questions »), on connaissait déjà les GovTech (technologies de gouvernement, c’est-à-dire les plateformes au service des autorités pour assurer leur développement numérique à l’image des plateformes de consultations citoyennes comme le propose Cap Collectif) et les PolTech (les technologies politiques, qui regroupent plutôt des outils au service de la politique, allant des plateformes de mobilisation comme Change.org aux logiciels de gestion de la relation militante, comme NationBuilder)… Il va désormais falloir compter sur le renouveau des outils de lobbying via des outils de gestion des relations gouvernementales (Government Relationship Management, faisant référence aux outils de gestion de la relation clients, CRM), nous apprend Politico, tels Fiscal Note, GovPredict, Bloomberg Government ou Quorum… (@internetactu).

25 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 25 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transhumanisme

xLégende image. Zhong Zhong et Hua Hua dans une couveuse, à l’Académie des sciences chinois, à Shanghai (Chine), le 22 janvier 2018. Des chercheurs en Chine sont parvenus à faire naître pour la première fois des primates génétiquement identiques par la même technique de clonage utilisée il y a plus de vingt ans pour la célèbre brebis Dolly, premier mammifère cloné. Photo AFP. (@franceinfo).

#Ville

Ville du futur : un retour à la terre ultra high-tech. Cet article est publié dans le cadre de La Nuit des Idées, organisée par Universciences, le jeudi 25 janvier 2018 à la Cité des sciences et de l’industrie. Aujourd’hui le débat sur nos futurs est écartelé entre un mouvement écologico-radical, low-techs, « décroissant », et une idéologie du progrès high-tech. L’un est suspecté de nous renvoyer à l’âge de pierre et l’autre à réduire à terme l’homme à un nouvel esclavage. Ainsi, comme au XIXe siècle, s’affrontent un nouveau romantisme et une nouvelle rationalité. L’Atelier international expérimental pour la cité bionumérique et le Laboratoire expérimental de la Cité des sciences et de l’industrie, réunissent les avant-gardes scientifiques, techniques et créatives low-tech et high-tech. Ils les mettent en synergie pour proposer de nouveaux cadres de vie. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

Comment se réinvente ? Lumière sur la ville de demain. Chaque soir à la nuit tombée nos rues s’allument, presque aussi naturellement que le soleil se lève… Pourtant l’éclairage public est l’un des services collectifs les plus sensibles pour les municipalités, tant il influe sur l’image, l’attractivité, la sécurité et les économies de la cité. Moderniser en profondeur notre façon de nous éclairer, c’est mettre en lumière la ville du futur : à la fois intelligente, connectée et respectueuse de l’environnement. Une expertise maîtrisée par Derichebourg, qui invente au quotidien l’urbanisme de demain. (@europe1).

L’IoT pour prévenir les épisodes neigeux qui paralysent les métropoles ? Si la neige fait la joie des stations de ski, elle devient très vite un cauchemar pour les grandes métropoles, où elle est plutôt synonyme de voitures bloquées et de paralysie économique, comme l’attestent les derniers épisodes neigeux de décembre 2017, notamment à Lyon. Même si les villes ont à leur disposition un ensemble de dispositifs de maintien et de rétablissement des conditions de circulation (communément appelé « Viabilité Hivernale (1) »), cela n’est pas suffisant. Pour fonctionner, ces dispositifs se basent principalement sur des informations issues de modèles de surveillance météorologiques couplés à un ensemble de scénarios de prévisions. Des systèmes de modélisation et de prévision qui par nature ne sont pas assez localisés et n’exploitent pas suffisamment les données d’observation pour être utilisés de manière efficace. (@LesEchos).

#Travail

Télétravail: le « oui, mais » des salariés. La pratique du télétravail gagne du terrain et pourrait s’amplifier avec l’entrée en vigueur des ordonnances qui simplifient son recours. Aujourd’hui, environ 25% des salariés français pratiquent le télétravail, mais seulement 6% l’ont contractualisé avec leur employeur, selon une étude de Malakoff Médéric (assurance santé et prévoyance) parue le 23 janvier. Sur ces 25%, près de 6 sur 10 en sont très satisfaits. (@Lentreprise).

#IntelligenceArtificielle

Cette année, Microsoft va inaugurer une école sur l’Intelligence Artificielle dans son Campus d’Issy-les-Moulineaux une école Intelligence Artificielle. L’idée est d’accompagner « des publics éloignés de l’emploi vers des métiers d’avenir » et ce « avec une attention particulière à l’égard des femmes ». « Nous sommes convaincus que l’Intelligence Artificielle représente un potentiel d’emplois significatif », explique Carlo Purassanta. « Nous voulons former les nouveaux techniciens de l’IA, qui feront concrètement les technologies de demain ».

Une plateforme pour passer à l’action ensemble. On devrait en savoir plus dans les prochaines semaines sur la stratégie du gouvernement en matière d’intelligence artificielle avec la remise du rapport commandé sur le sujet par le Premier ministre au mathématicien et député Cédric Villani. Mais les entreprises, start-up, écoles, universités ou instituts de recherche ont commencé à s’organiser dans une instance commune, à l’image de ce qui existe dans d’autres pays européens comme la Suisse avec l’association Swiss Cognitive. Le « Hub France IA », une structure permanente lancée le 20 décembre fédérant les acteurs de l’intelligence artificielle, réunit une centaine de membres fondateurs. Cette association loi 1901 entend « passer à l’action » en rassemblant l’écosystème très éparpillé travaillant sur le domaine en France. (@libe).

2028, les robots font valser le CAC. Un système boursier totalement dominé par l’intelligence artificielle : «Libération» imagine une uchronie dans une économie automatisée. Fiction ? Aujourd’hui 60 % des transactions financières sont déjà du ressort de machines capables d’accomplir des milliers d’opérations en une seconde. Les «robo-advisors» des plus grandes banques centrales avaient pourtant été formels… De la voix suave et impersonnelle qui caractérise ces machines conseillères, leur avis se concluait par ces mots : «A moins de mettre en conformité leur politique économique, les quatre pays qui en ont décidé autrement prennent donc le risque de subir une grave crise financière.» Les mises en garde n’y auront donc rien changé. «La bande des quatre», comme on les nomme désormais, a décidé de passer outre pour mettre en œuvre une nouvelle politique économique. Et qu’importe si celle-ci a été jugée risquée pour le maintien de l’équilibre financier et commercial mondial par les neurones artificiels des robo-advisors de dernière génération. Lire la suite sur le site de @libe.

#Robotique

Que sait réellement faire Sophia, le robot dont l’intelligence est contestée ? « Des foutaises », « une escroquerie » : c’est en ces termes que Yann LeCun, responsable de la recherche en intelligence artificielle (IA) chez Facebook, a qualifié, début janvier, Sophia. Développé par l’entreprise Hanson Robotics, sise à Hongkong, c’est l’un des robots les plus médiatiques de ces dernières années : il écume les plateaux de télévision (comme celui, aux Etats-Unis, du célèbre Jimmy Fallon, en avril 2017) et s’invite dans les événements les plus prestigieux – il était au Consumer Electronic Show (CES), le grand Salon de l’électronique qui s’est tenu à Las Vegas (Nevada) du 9 au 12 janvier. Mais ce n’est pas tout : en octobre, Sophia s’est exprimée devant les Nations unies (ONU) et a même obtenu, dans la foulée, la citoyenneté saoudienne, provoquant une polémique au passage (@Pixelsfr).

#Cryptomonnaie

La SEC siffle la fin de la récré pour les valeurs « bitcoin ». Fini de rigoler pour les valeurs « bitcoin ». Après des mois de marketing agressif et de flambée sur les marchés, la Security and Exchange Commission (SEC) a décidé d’agir. Le gendarme boursier américain a rappelé à l’ordre, lundi, les sociétés cotées qui ont changé leur nom ou investi dans le secteur de la blockchain pour simplement booster leur valorisation. En quelques mois, des dizaines de petites capitalisations, souvent peu connues, se sont mises sur le créneau du bitcoin et ont annoncé des projets en pagaille pour surfer sur la vague des cryptomonnaies. Avec plus ou moins de succès. Mais dans la plupart des cas, le pari s’est révélé gagnant entre novembre et janvier. Si toutes n’ont pas gagné le jackpot, certaines sociétés ont touché les sommets, progressant de 200 %, 300 %, voire 700 %, comme la société Longfin Corp, qui a progressé de 756 % entre novembre et janvier. La start-up s’est offert un nirvana boursier en décembre en annonçant le rachat de Zibbu.com, une petite société spécialisée dans la blockchain. (@LesEchos).

BitConnect, la blockchain de Ponzi : enquête sur une escroquerie à l’heure des influenceurs. BitConnect était une obscure plateforme qui promettait l’impossible : une rente fixe grâce aux crypto-monnaies. Aujourd’hui, la chaîne de Ponzi du système BitConnect se dévoile, laissant des gagnants, et de nombreux perdants. « Il ne me reste plus rien. J’ai mis tout ce que j’avais dessus, car je leur faisais confiance. Littéralement, toutes les économies de ma famille sont en BCC parce qu’un ami m’a dit que le risque en valait la peine. Êtes-vous en train de me dire que j’ai tout perdu ? 80 000 $ ont disparu ? Je suis tellement en colère. Ma femme ne sait rien encore, elle arrive à la maison bientôt. Qu’est-ce que je suis censé lui dire ? » (@Numerama).

24 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 24 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cybersecurite

A Valenciennes, la fabrique des hackeurs éthiques. A l’heure où les attaques informatiques se multiplient, rendant les « white hats » (les hackeurs « au chapeau blanc ») particulièrement recherchés, l’Institut des sciences et techniques de Valenciennes (ISTV) propose des master « cyberdéfense et sécurité de l’information » (CDSI). « C’est plutôt intéressant de ne pas finir en prison, explique un étudiant. Il vaut mieux être du bon côté pour continuer d’apprendre et le faire toute sa vie. » (@LeMondefr).

Lille a accueilli les 23 et 24 janvier la 10ème édition du Forum international de la cybersécurité (FIC), sur le thème « Hyperconnexion, le challenge de la résilience ». La plupart des participants tombent d’accord : l’espace numérique est toujours plus dangereux, les cyberattaques toujours plus nombreuses et leurs dégâts toujours plus importants. « Nous allons vers une société où tout sera connecté sur Internet, les objets, nos voitures, nos maisons, nos appartements, notre santé… Et tous ces systèmes dialogueront entre eux. Aujourd’hui, nous comptons environ 10 milliards de systèmes connectés ; il y en aura peut-être 100 milliards dans cinq ans, prévient le général de gendarmerie Marc Watin-Angouard, créateur du FIC. Nous assistons à un glissement très net de la criminalité dans le monde réel vers des crimes dans le monde immatériel. »

Face aux cyberattaques, l’Union européenne se mobilise. Coup sur coup, deux vagues de rançongiciels (programmes qui bloquent un ordinateur avant de demander une rançon), WannaCry, en mai et NotPetya, fin juin, ont poussé l’Union européenne à proposer, en septembre, de nouvelles mesures en matière de sécurité informatique. « 2017, c’est l’année de la prise de conscience », résume le commissaire européen à la sécurité, Julian King. La Commission aimerait d’abord muscler la réponse européenne en cas d’attaque. « Au niveau ministériel, nous avons établi un cadre pour qu’il puisse y avoir une discussion entre Etats membres [en cas d’attaque informatique d’ampleur] et clarifié les mesures envisageables, qui peuvent aller jusqu’à des sanctions économiques. » (@LeMondefr). A lire aussi : La cybersécurité, grande absente du CES de Las Vegas. (@EchosExecutives).

Votre ordinateur fabrique des bitcoins dans votre dos. Sur Internet, le gratuit est toujours plus cher que le payent. Les sites Web et les applications qui ne vous facturent pas leurs services recueillent vos données ou vous bombardent de publicités. Aujourd’hui, certains sites ont trouvé une nouvelle façon de gagner de l’argent sur votre dos: ils utilisent votre ordinateur pour générer des monnaies virtuelles. Les pirates informatiques appellent cette activité le « crypto-jacking » (@slatefr).

Nouveau monde. Cybersécurité, RGPD : les entreprises françaises sont-elles prêtes ? Le FIC, le Forum International de la Cybersécurité, se tient jusqu’au mercredi 24 janvier, à Lille. Beaucoup d’entreprises, petites et grandes, ont aujourd’hui intégré l’idée de la cybermenace. On parle beaucoup au FIC de « résilience des réseaux informatiques », c’est-à-dire la capacité d’un réseau à continuer à fonctionner malgré une attaque sur une partie de ce réseau. « La menace ne cesse d’évoluer », explique Guillaume Poupard, le patron de l’ANSSI, le monsieur Cybersécurité français. « Les cyberattaques n’émanent plus de jeunes pirates amateurs mais de véritables mafias et parfois même d’Etats » dit-il. Le RGPD, le Règlement Général sur la Protection des Données, est un règlement européen qui va entrer en vigueur en mai prochain dans tous les pays européens. Le RGPD va imposer de nouvelles règles pour garantir que les données des Français sont bien protégées et pas exploitées sans leur consentement. Il instaurera aussi un droit à l’effacement et la portabilité, notamment. Beaucoup d’entreprises et de collectivités locales doivent donc se mettre en conformité. Or, ce que l’on entend le plus dans les allées du FIC, c’est qu’un grand nombre d’organisations ne sont pas prêtes et elles ne le seront pas en mai prochain. (@franceinfo).

Comment les gendarmes prédisent les cambriolages ou les vols de voitures grâce à un logiciel. La gendarmerie a présenté son logiciel de « police prédictive » au 10ème forum international de la cybersécurité qui est organisé mardi 23 janvier et mercredi 24 janvier à Lille (Nord). Ce logiciel est une carte météo de la délinquance. À la place de la pluie ou de la neige, il prévoit des cambriolages ou des vols de voiture. Sur sa tablette, le colonel Laurent Collorig, du renseignement criminel, étudie une carte de France un peu spéciale. « Si une zone apparaît en rouge, c’est que le logiciel estime qu’il y a une forte probabilité qu’il se passe quelque chose dans ce quartier, explique le militaire. Dans ce cas-là, on ‘noie’ la zone de patrouille et on empêche ainsi la commission du cambriolage. » Cette idée de prévoir un délit ou un crime pour l’empêcher rappelle étrangement un film de science-fiction avec Tom Cruise dans le rôle principal. Non, « on n’est pas dans Minority Report, s’amuse le colonel Laurent Collorig, parce qu’il n’y a pas de données à caractère personnel ou sociétal. C’est un logiciel purement factuel ». L’outil est expérimenté dans onze départements sur deux types de délits : les cambriolages et les vols de voiture. Il prend en compte sept années de données criminelles. « On enregistre les coordonnées exactes de cambriolages ou de vols d’automobiles, dévoile le capitaine Nicolas Valescan, ingénieur au sein du tout nouveau département science des données de la gendarmerie. À partir de ça, on divise la France en carrés d’un kilomètre. On regarde à la fois ce qu’il s’est passé sur les dernières années mais aussi sur les dernières semaines. On ne tire pas de notre chapeau une statistique. » (@franceinfo).

#Economie

Economie circulaire: Coca-Cola, McDo et Evian promettent de s’y mettre. Face au fléau des déchets d’emballages, dont environ 4,7 millions de tonnes sont jetées chaque année ne serait-ce qu’en France, quelques-uns des plus grands metteurs sur le marché affirment vouloir prendre leurs responsabilités, voire souhaiter utiliser la force de leurs marques en faveur d’un changement plus global. C’est le cas de Mc Donald’s, Evian et Coca-Cola, qui ont ouvert 2018 avec trois annonces officielles concernant leurs politiques de recyclage et d’éco-conception, publiées respectivement les 16, 18 et 19 janvier. Ils s’y engagent à améliorer le recyclage de leurs emballages et à promouvoir l’utilisation de matière première recyclée, ou du moins, durable. (@latribune).

#Commerce

Le crépuscule des hypermarchés. la plupart des hypers de France subissent la désaffection des consommateurs, désormais en quête de sens et de gain de temps. « Ces formats géants sont l’archétype d’une distribution de masse. Aujourd’hui, l’abondance qu’ils mettent en scène est davantage associée à la surconsommation et au gaspillage qu’au progrès », analyse Philippe Moati, cofondateur de l’Observatoire société et consommation (Obsoco). Face à la montée du commerce en ligne, en particulier d’Amazon, qui, après avoir fait des ravages dans le livre ou le high-tech, veut se lancer dans l’alimentaire, les hypers accusent un net recul. De quoi réveiller les distributeurs, enfin décidés à faire leur révolution physique et digitale. (@LExpress).

Carrefour mise sur la blockchain pour optimiser sa chaîne logistique. Afin de garantir la qualité des produits alimentaires, Carrefour va généraliser l’usage de la blockchain sur toutes ses filières dès cette année. C’est ce qu’annonce Alexandre Bompart, PDG de Carrefour à l’occasion de la présentation de son plan de transformation du distributeur, le 23 janvier. « Je souhaite que dès 2018 la blockchain soit généralisée à toutes les filières Carrefour. Elles seront les références de la qualité et de la sécurité alimentaires exemplaires en termes de traçabilité », dit-il. Pour lui, la responsabilité de Carrefoir sur ses marques propres suppose une traçabilité parfaite. « Carrefour est le seul distributeur à utiliser la technologie blockchain pour améliorer la traçabilité de ses produits et à être aujourd’hui pleinement opérationnel », affirme-t-il. (@journaldunet).

Six innovations qui préfigurent le magasin du futur de Walmart. Pour éliminer tous les points de friction en magasin et sur le site, Walmart innove constamment. Voici comment l’enseigne construit petit à petit son magasin du futur au travers de six innovations, présentés par Laurent Desegur, VP Front End Engineering et Mobile de Walmart Labs, à L’Usine Digitale. Objectifs principaux : diminuer l’attente en caisse et assurer la disponibilité des produits. Au travers de l’application, les gens scannent les produits et les posent directement dans leur panier. A la sortie du magasin, il suffit de présenter un QR code et de payer. « Les consommateurs peuvent ainsi sortir du magasin sans attendre 30 minutes à la caisse ». Et à la question de la fraude, Laurent Desegur répond : « Nous avons établi des critères (tenus secrets, ndlr) qui permettent de déterminer des profils de consommateurs susceptibles de frauder ou pas. Des algorithmes nous permettent de déterminer des modèles répétitifs. » Après un pilote lancé en mars 2017, Walmart a annoncé le 10 janvier 2018 un déploiement dans 100 magasins aux États-Unis. (@LUsineDigitale).

Consommation intelligente : la coopérative alimentaire du futur s’invente en Italie. En France, la modernisation des supermarchés passe par la mise en place de caisses automatiques dont l’objectif est avant tout de réduire la masse salariale et augmenter les profits. En Italie, « Coop Italia » la plus importante chaîne de distribution alimentaire et non-alimentaire en mode coopératif, qui ne partage pas tout à fait les mêmes valeurs, voit le supermarché différemment, tout en optant pour un concept résolument futuriste : celui d’intéresser le consommateur à l’histoire du produit mis en vente dans ses linéaires. « Chaque produit a une histoire à raconter » avait déclaré l’architecte italien Carlo Ratti, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et maître d’œuvre pour le compte de Coop Italia, du prototype installé en bonne place dans l’Exposition Universelle de Milan en mai 2015. (@villeintelmag).

23 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 23 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

Cinq des villes les plus éco-friendly du monde (@franceinfo).

#Ville

Comment faire place à la Ville de demain ? Par Philippe Mascaras, Président de Knoxbox. D’ici 2050, 70% de la population mondiale sera citadine. Si toutes les métropoles se posent aujourd’hui la question cruciale de l’espace, notre capitale, Paris, fait figure de cas d’école. A date, la réponse des collectivités s’articule principalement autour d’un élargissement de la zone urbaine qui permette à ses habitants de jouir des opportunités professionnelles et culturelles de la ville, tout en regagnant de la place, chez eux, dans la rue, comme sur leur lieu de travail. Un nouveau souffle certes nécessaire à leur qualité de vie, mais qui pourrait également être donné intra-muros, avec une meilleure optimisation des infrastructures existantes comme une meilleure incitation à de nouveaux réflexes désormais nécessaires à la Cité. Lire la suite sur le site de @bymaddyness. Envie d’en savoir plus sur la ville de demain ? Rendez-vous le 1er février 2018 au CENTQUATRE-Paris pour la Maddy Keynote 2018.

Ford, Google et Lyft esquissent une ville du futur qui ressemble à celle du passé. Au CES, le dirigeant de Sidewalk Labs Rit Aggarwala s’est évertué à prouver que sa vision de la ville n’est pas purement technologique. « La technologie n’est qu’un outil pour changer les vies de millions, voire de milliards de gens », a-t-il affirmé. D’ailleurs, les approches trop techno-centrées de la ville du futur ont toutes échouées, juge-t-il. « Il n’existe pas un modèle de smart city qui fonctionne ; on a essayé de construire la ville du futur depuis cent ans, et cela a échoué : elles se sont avérées trop centralisées, trop liées à des technologies rapidement obsolètes, trop impersonelles. Tous ces projets n’ont pas compris que la ville n’était pas un produit. Et la ville du futur ne ressemblera pas forcément à une vision du futur vue à la télévision, façon The Jetsons, Blade Runner, mais à plutôt à une ville du passé, du début du XXe siècle. Car la digitalisation va permettre aux villes de faire passer au second plan des équipements lourds, les machines et les véhicules qui encombrent les rues, pour remettre les gens au cœur de l’environnement urbain. Nos rues d’aujourd’hui sont bâties autour de la voiture, avec de nombreux équipements pour protéger les piétons. La véritable promesse du véhicule autonome, plus que la mobilité, est la recomposition des rues. La technologie doit être utilisée pour créer des espaces urbains plus pratiques, modulaires, personnels ». Sidewalk Labs va pouvoir mettre sa philosophie en pratique à Toronto, où une friche industrielle géante lui a été allouée comme terrain d’expérimentation. (@LUsineDigitale).

#Transport

Mobilité : Le court-voiturage de Karos plébiscité par les Franciliens. Faire des économies de transport, tisser des liens et réduire la pollution automobile, c’est l’argument des plateformes de co-voiturage, largement repris par les collectivités qui y voient également un moyen de réduire les flux de circulation. En Ile-de-France, s’ajoute une autre forme de partage : le « court-voiturage », dont la société Karos s’est fait une spécialité. C’est même devenu le premier opérateur parisien en ce qui concerne le covoiturage territorial. (@villeintelmag).

#Commerce

Carrefour : 2,8 milliards d’euros pour devenir omnicanal. Nouveaux concurrents, nouvelles attentes des clients et modification des comportements alimentaires… Le modèle de la grande distribution est chahuté par trois profondes mutations. « Ces chocs sont d’une magnitude exceptionnelle, d’autant plus pour Carrefour qui a tardé à en prendre la mesure et à les intégrer au sein de sa stratégie. Nous avons été plus attentifs à la relation fournisseur qu’au contrôle de notre offre. Le digital ne nous a pas permis de nous rapprocher de nos clients. Notre échec dans le drive en est un exemple ». Ce mardi 23 janvier 2018, lors de la présentation de sa très attendue feuille de route, Alexandre Bompard, le nouveau PDG du groupe Carrefour, s’est d’abord prêté à un exercice d’humilité en récapitulant les failles du géant de la distribution. Il a ensuite exposé, avec conviction, son plan d’attaque. Sans surprise, celui-ci s’articule autour de l’omnicanalité. « La mise en place d’un écosystème omnicanal est une condition indispensable à notre croissance future », a martelé le nouveau patron du distributeur. « Le client doit être dans un même univers, qu’il soit en ligne ou en magasin. C’est comme ça qu’il devient plus fidèle ». Cette ambition s’accompagne de moyens. Carrefour va investir 2,8 milliards d’euros d’ici 2022 dans le digital. « Cela représente 560 millions d’euros par an. C’est six fois plus qu’aujourd’hui », a souligné l’ancien patron de Fnac Darty. (@LUsineDigitale). A lire aussi : Les ambitions de Carrefour dans l’e-commerce (@Ecommercemag_fr).

#Sante

Une intelligence artificielle peut-elle prédire la mort ? En utilisant un algorithme d’intelligence artificielle (IA) pour prédire la mortalité, une équipe de recherche de l’université de Stanford espère améliorer le calendrier des soins palliatifs des patients atteinte de maladies incurables. Lors des tests, le système s’est révélé extrêmement précis, prédisant correctement les taux de mortalité dans 90% des cas. Mais si le système est capable de prédire quand un patient pourrait mourir, il ne peut toujours pas dire aux médecins comment il est arrivé à sa conclusion. Pronostiquer la mortalité est difficile. (@LCI).

#IntelligenceArtificielle

La Cobotique, analyse du rapport homme-machine dans les industries. La cobotique apparaît comme un néologisme associant les mots de robotique et de collaboration. Il s’agit ni plus ni moins que de la collaboration entre les hommes et suivant le cas des opérateurs avec les robots, autrement dit des machines programmées. La cobotique présente un intérêt important pour les nouvelles orientations économiques et politiques de la société soumise de plus en plus à un rythme de compétition dans le monde industriel. Si la cobotique à l’origine concernait principalement des laboratoires de recherche et de développement, elle commence progressivement à sortir de ces milieux pour être introduit dans le milieu industriel en assistant les opérateurs pour la réalisation de tâches de fabrication et de production. (@iatranshumanism).

Le secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi a reçu les journalistes de @20minutes pour passer en revue les questions éthiques que posent ces technologies de « simulation de l’intelligence », les espoirs et les craintes que leurs progrès récents ont fait naître. Il explique dans l’entretien : « Il faut créer les conditions de la confiance pour réaliser les objectifs que sont la croissance économique et l’accélération dans la recherche. Si on observe le code de certains algorithmes d’IA, surtout si c’est un dispositif apprenant, on ne peut effectivement pas les comprendre. Mais on peut analyser son impact. Le projet Transalgo d’Inria vise à créer des dispositifs technologiques d’évaluation de transparence et de loyauté des technologies. Elle injecte des informations au démarrage de ces algorithmes et analyse ce qui en sort. On en conclut les facteurs d’influence et les éventuels biais. On ne va pas forcément comprendre pourquoi mais on pourra mesurer les déviations par rapport aux objectifs qu’on avait donnés à la plateforme. »

Après Facebook, Google mise sur la France Facebook et Google ne sont pas arrivés les mains vides  par Emmanuel Macron. Les deux géants américains ont annoncé des investissements pour l’intelligence artificielle dans l’Hexagone. Google va ainsi ouvrir un centre de recherche fondamentale dédiée à l’intelligence artificielle à Paris, a promis lundi le PDG Sundar Pichai lors d’une rencontre bilatérale avec le président de la République. En partenariat avec la communauté académique française, ce centre « travaillera sur des domaines tels que la santé, l’Art ou encore de l’environnement », précise le communiqué de presse. « Ces chercheurs viendront s’ajouter aux 120 ingénieurs qui travaillent déjà dans notre centre de Recherche et Développement parisien. » (@latribune). .

Yann LeCun explique pourquoi Facebook mise sur la France en intelligence artificielle. Une décision qui ne date pas d’hier : Facebook avait déjà choisi la France il y a 2 ans et demi pour y implanter la branche européenne de sa division Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), crée fin 2012 et consacrée à la recherche fondamentale en intelligence artificielle (IA). La firme de Mark Zuckerberg a réitéré cet engagement en dévoilant un vaste plan d’investissement en France d’ici 2022, pour un montant de 10 millions d’euros. À la clé, des partenariats avec des organismes publics de recherche comme Inria (institut national de recherche en informatique et en automatique), des bourses de thèses pour les étudiants, mais aussi un fonds pour la collecte de données ouvertes et de nouveaux serveurs informatiques (10 au total), qui seront mis à disposition des chercheurs. Précisions et commentaires de Yann LeCun, directeur (français) de la recherche en IA chez FacebookAntoine Bordes, directeur du laboratoire de recherche parisien, et de François Sillion, PDG par intérim d’Inria. (@Sciences_Avenir).

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Snapchat, Facebook, Google… que font-ils au journalisme en France ? Les réseaux sociaux distribuent, hébergent et monétisent les contenus qui leurs sont confiés. Leur modèle économique repose sur la publicité, ce qui les pousse à attirer et conserver le plus longtemps possible l’attention des internautes… et à inciter les éditeurs de presse à se fondre dans leurs stratégies. Le rapport de la Columbia Journalism Review(CJR) fait le point sur les conséquences de l’intrusion des GAFA dans le journalisme et sur les enjeux que la nouvelle donne soulève. (@InaGlobal).