28 Fév

Régions.news #413 – Edition du vendredi 28 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#413 en version pdf

Légende image.  Un participant du carnaval de Venise porte un masque protecteur en raison de l’épidémie de coronavirus, le 23 février. (Photo : Manuel Silvestri / Reuters).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Philippe Dallier et Sébastien Bazaud, tous deux membres de l’association Touraine Data Network (TDN), travaillent à l’installation d’Internet. L’association se trouve justement être un fournisseur d’Internet. Elle utilise deux antennes en Indre-et-Loire, la première à La Ville-aux-Dames, l’autre à Saint-Pierre-des-Corps. L’idée est de se servir du réseau radio pour faire passer Internet d’un endroit où le débit est intéressant à un endroit où il est très bas. « J’aime bien l’idée du logiciel libre, de rendre Internet accessible à tout le monde de façon gratuite et sûre », explique Philippe Dallier. Tous les membres de l’association TDN participent à la fabrication et à l’installation. « Même si on n’a pas de compétences informatiques à la base, les membres s’entraident et apprennent les uns des autres, donc on peut adhérer sans avoir aucun bagage en informatique », souligne Sébastien Bazaud.

#Agriculture

► Cette nouvelle édition du Salon de l’Agriculture est l’occasion de rappeler que les agriculteurs sont très friands de solutions digitales depuis plusieurs années. « Ils sont même plus équipés que la moyenne nationale en matière d’usage professionnel. Tout simplement parce que quand vous êtes agriculteur, vous êtes à la campagne et donc isolé. Le digital permet de rompre cet isolement. Et puis, vous êtes souvent seul sur votre exploitation. Vous êtes donc un chef d’entreprise, seul, multitâche, avec une casquette administrative, de gestionnaire et bien entendu la plus grosse, qui est celle de producteur. De plus, vous êtes également ultra-dépendant du climat. Le digital permet de répondre à ces différentes problématiques », rappelle Sébastien Poncelet, directeur de Captain Farmer. A lire aussi : Une application qui permet de contribuer à la juste rémunération des agriculteurs.

► En Vendée, les jeunes agriculteurs utilisent les réseaux sociaux. Maxime Gautreau, jeune exploitant de 24 ans, installé à Thiré, est suivi par 2 500 personnes sur Twitter. Chaque jour, il poste photos et vidéos sur le réseau social, pour mieux faire connaître son métier. « L’enjeu, c’est de montrer que tout n’est pas noir, tout n’est pas mal et que l’agriculture n’est plus la même qu’il y a 40 ans ». Son but est de partager les techniques entre les agriculteurs d’autres régions de France. Sophie Choblet, éleveuse de bovins à La Garnache, a fait le choix de la vente directe Elle a créé des pages Facebook un site Web pour communiquer sur sa présence sur les marchés et fait la promotion de ses produits. Une grande partie de ses commandes lui sont faites via les réseaux sociaux.

► Revue de liens : – Les « ageekculteurs », agriculteurs écolos grâce à la technologie ; – La tech est dans le pré ; – Agribots, les robots agricoles marchent à l’intelligence artificielle.

Légende image. Les projets de constellations de milliers de satellites destinés à fournir du débit Internet se multiplient. Les spécialistes s’inquiètent : comment gérer ces engins qui risquent de rendre inexploitable la banlieue terrestre et de transformer le ciel en far west ?

#Municipales2020

► Face à la défiance que suscitent les partis politiques, et à l’urgence écologique, les habitants sont de plus en plus nombreux à s’engager sur des listes dites « participatives » pour les prochaines élections municipales. Bien souvent ces listes sont issues de mouvements associatifs ou de collectifs militants ancrés dans les territoires. Préoccupés par leur environnement, l’avenir de leurs enfants, leur cadre de vie, des citoyens ont décidé de prendre en main l’avenir de leur commune. Ainsi à Saint-Mars de Coutais (Loire-Atlantique), des parents d’élèves ont lancé le mouvement « l’Alterliste » pour les élections. Ils imaginent une gouvernance horizontale dans laquelle toutes les tendances et les idées pourraient s’exprimer. À Dompierre-sur Yon (Vendée), le collectif citoyen « Le coquelicot entre les dents », milite pour sensibiliser les habitants à une écologie concrète. Leurs modèles existent déjà. Ils s’appellent Saillans (Drôme), Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), Ungersheim (Haut-Rhin) ou Langouët (Ille-et-Vilaine), des communes qui dès 2014 ont opté pour la transition qu’elle soit écologique ou démocratique. A la veille de ces élections municipales, on estime partout en France à plus de 500 le nombre de listes participatives et/ou citoyennes. À lire aussi : Des citoyens veulent « bousculer » la démocratie municipale.

► Revue de liens : – Municipalisme : quand les habitants prennent le pouvoir ; – Municipales : citoyennisme, municipalisme ou communalisme ? ; – Municipalisme : place aux communes créatives.

#Territoire

► Des villes en campagnes, une série en quatre épisodes dans l’émission « Entendez-vous l’éco ? » sur le site @franceculture :- 1/ L’appel de la culture. En dynamisant les régions isolées, attirant un public renouvelé, enrichir l’offre culturelle pour tous. – 2/ Les métropoles en tête de liste. Elles sont souvent décrites comme des locomotives des économies régionales qui concentrent les emplois plus encore que la population. – 3/ Petites communes, grande pauvreté. Ainsi ces inégalités sont au centre des discours depuis de nombreuses années. – 4/ De Marseille à Roubaix, des économies parallèles. Dans les quartiers populaires, frappés de plein fouet par la désindustrialisation, une autre économie s’organise et elle se situe parfois aux frontières de la légalité.

#Santé

► Un médicament découvert grâce à de l’Intelligence Artificielle est capable d’éliminer deux des trois pathogènes considérés comme « critiques » par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). «En termes de découverte d’antibiotiques, c’est absolument une première», a déclaré Regina Barzilay, chercheuse principale sur le projet et spécialiste de l’apprentissage automatique au Massachusetts Institute of Technology (MIT). « Je pense que c’est l’un des antibiotiques les plus puissants qui ait été découvert à ce jour », a ajouté James Collins, un ingénieur bio de l’équipe du MIT. Pour mener à bien cette expérience, les chercheurs ont utilisé un algorithme alimenté par des informations sur les caractéristiques atomiques et moléculaires de 2 500 médicaments et composés naturels. Le but étant d’identifier les types de molécules qui réussissent à tuer les bactéries.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Bruxelles balaie les solutions de Zuckerberg en matière de régulation. À retenir cette semaine : – Un monde sans audiovisuel public serait inquiétant ; – Audiovisuel croissance zéro? La déflation à venir. Sauf pour les droits sportifs et les séries. ; – Les salariés de Kickstarter se syndicalisent, une première dans la Tech ; – Trois scénarios pour un numérique plus vert ; – Mon DRH est une IA.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

 

 

 

 

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► C’est en novembre 2018 que le groupe de coopératives agricoles françaises Invivo entre en contact avec la photographe Géraldine Aresteanu . Et si ses photos pouvaient aider à faire tomber les a priori sur la vie rurale ? « Je n’ai pas accepté tout de suite. Je voulais être sûre d’avoir carte blanche, qu’on ne m’impose pas d’agriculteurs à rencontrer. Surtout, je voulais m’assurer que mes photos ne sortent pas du cadre de l’exposition, qu’elles ne servent pas de banque d’images pour des plaquettes commerciales… ». Une fois assurée de travailler en totale liberté, Géraldine choisit 12 personnes qu’elle rencontrera sur un an, des hommes et des femmes, des familles aussi. Éleveurs, maraîchers, ostréiculteurs, céréaliers… « Je parlais de mon projet à tout le monde et les gens me désignaient spontanément un agriculteur ou une agricultrice qu’ils connaissaient. Je les ai sélectionnés en fonction de ce qu’on m’en disait, j’avais besoin d’avoir une sorte de « coup de foudre humain ». » Elle expose au Salon de l’Agriculture à Paris jusqu’au 1er mars 2020. . @LADN_EU. Légende image : Claude et Lucie Domert, viticulteurs dans le Gers. Photo de Géraldine Aresteanu.

#Municipales2020

► Des citoyens veulent « bousculer » la démocratie municipale. La directrice d’école, jamais élue ni encartée, n’avait pas imaginé prétendre un jour être à la tête d’une commune de 33.000 habitants. Mais au terme de nombreux cercles de travail et assemblées générales, ses camarades ont choisi Cécile Marenzoni comme tête de liste de « Saint-Médard-en-Jalles demain », au cours d’une élection sans candidat. « Je n’avais pas du tout prévu ça, je fais plutôt partie de ceux qui parlent le moins, s’amuse-t-elle. J’ai réfléchi quatre jours et j’ai pris la liberté de dire oui. Car je savais que je n’étais pas seule. » Dans cette commune girondine, comme dans de nombreuses autres villes françaises, une liste participative veut «bousculer les pratiques». Pas de programme, «aucune promesse», mais un engagement et 256 «propositions», qui évolueront au gré du mandat et de l’engagement des habitants. Et un tiers de candidats de la liste « tirés au sort»: 800 personnes issues des registres électoraux ont été sollicitées et sept ont rejoint la liste. Des personnes qui ne s’étaient jamais engagées auparavant. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

► Depuis 2014, année des dernières élections municipales, les codes ont changé. Pour gagner, on ne compte plus que sur le charisme de la tête de liste mais sur les outils technologiques. Ainsi à Paris, on ne fait plus du porte-à-porte comme avant. Les militants de la maire gagnent du temps grâce à l’application fournie par l’entreprise  eXplain, qui s’adresse à toutes les communes de plus de 16.000 habitants. Avec cette interface, les retours des habitants sont centralisés, analysés et pris en compte dans la construction du programme de la candidate. La technologie d’eXplain peut équiper n’importe candidat de n’importe quelle liste. Cette application consulte des données mises en ligne par les communes et celles du recensement de l’Insee. « Pour chaque bureau de vote, on connaît les résultats des précédentes élections municipales, européennes et présidentielles », informe Laure Vaugeois, responsable du marketing numérique chez eXplain. Ensuite, la startup agrège ces résultats électoraux, les croise à quelques variables socio-démographiques (l’âge et le revenu sont les variables qui influencent le vote) et les analyse pour identifier les bureaux de « vote les plus volatiles », là où les électeurs sont le plus hésitant. « De nombreuses études scientifiques sur le sujet ont montré que l’on peut presque prédire le vote d’un citoyen en se basant sur son comportement électoral passé », affirme Laure Vaugeois. @EchosStart.

#MediaSocial

► Sur YouTube et Instagram, des entreprises volent des visages. Sur internet, n’importe quelle image ou presque peut être capturée en HD grâce à un simple clic droit ou à une capture d’écran. Cela complique infiniment la protection de son image et de sa propriété intellectuelle. Les créateurs et créatrices présentes sur Instagram et YouTube, particulièrement lorsque leurs contenus sont liés à la mode ou à la beauté, en savent quelque chose. Dans une enquête, Wired explique que rares sont celles ou ceux dont la boîte mail n’est pas inondée de messages de fans les informant que leur visage est lié à un produit ou une entreprise leur étant parfaitement inconnue. Lucy Kyselica est une YouTubeuse hollandaise spécialisée dans la coiffure. La première fois que son visage a été volé, c’était en 2016. Une capture d’écran de l’une de ses vidéos, agrandie et imprimée, est apparue sur un poster, dans un salon de beauté d’une petite ville américaine. @koriifr.

#Entreprise

► Coronavirus : ces entreprises qui ne veulent plus voir leurs salariés voyager. Sain principe de précaution ou paranoïa maladive, les classes affaires des avions au départ de la France sonnent déjà creux, et cela ne devrait pas s’arranger dans les prochaines semaines. La propagation de l’épidémie de coronavirus oblige de plus en plus d’entreprises tricolores implantées à l’international à limiter drastiquement les voyages professionnels à l’étranger. La plupart des groupes français ont d’ores et déjà suspendu les missions dans les « zones à risques », c’est-à-dire pour l’instant en Chine, en Corée ou en Italie du Nord. C’est le cas de Total, de Danone, de la SNCF, de SEB, de la Société Générale, des chantiers nautiques Beneteau ou encore de Madrigal, la maison mère de Gallimard et de Flammarion Folio. « On ne veut pas céder à la panique, on respecte juste les consignes des autorités », précise un dirigeant qui applique cette politique. @LesEchos. Crédits photo : Adam Tanjun / Afp.

#IA

► « Le Fabuleux Chantier » : Un appel pour une intelligence artificielle « bénéfique ». n matière d’intelligence artificielle (IA), il est temps de passer aux choses sérieuses. Battre des humains aux jeux de go, d’échecs ou de poker est certes impressionnant. Aider un médecin à reconnaître des tumeurs est fort utile. Mais empêcher que des drones ne tuent automatiquement, que des algorithmes recommandent des contenus faux ou malveillants ou bien que ces machines ne deviennent folles semble bien plus important. Dans leur livre, Lê Nguyên Hoang et El Mahdi El Mhamdi, médiateur scientifique et chercheur à l’Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL), veulent donc alerter sur l’urgence à développer des systèmes d’intelligence artificielle « robustement bénéfiques », c’est-à-dire dépourvus, par construction, d’effets secondaires néfastes aussi divers que la fuite de données personnelles, le développement d’addictions, l’élaboration de conclusions biaisées ou la polarisation d’un débat en deux camps irréconciliables… Autant de défauts des IA actuelles ou à venir, les auteurs estimant que, même avec 1 % de chance qu’une IA soit de niveau humain dans les dix ans, le risque de catastrophe imprévue est grand. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Agriculture

► AgTech: comment la recherche aide l’agriculture à se transformer. À quoi ressemble aujourd’hui l’innovation dans le domaine de l’Agriculture? «D’abord, elle est au service d’un objectif de transformation», répond d’emblée Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture au sein de l’INRAE, interrogé pendant le Salon de l’agriculture qui se tient actuellement et jusqu’au 1er mars Porte de Versailles. Pour rappel, l’INRAE est récemment né à la suite de la fusion entre l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture). L’établissement a identifié plusieurs grands défis sur lesquels il travaille, dont la capacité à assurer la production d’aliment pour répondre aux besoins des populations, tout en respectant la santé des personnes, l’environnement et un revenu décent et équitable pour l’ensemble des acteurs. «On ne peut plus aujourd’hui se contenter de dire que l’on va limiter l’impact environnemental. On doit vraiment restaurer l’environnement», développe Christian Huyghe. Il s’agit à la fois de réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que l’usage d’antibiotiques et de pesticides. Lire la suite de l’article sur le site @FrenchWeb.

#Transport

► Au Kenya, la nouvelle voie ferrée et son train à grande vitesse du Standard Gauge Railway (SGR) ne dessert plus certaines petites villes comme celle de Kiu. Les habitants se sentent abandonnés. Ainsi les 6 000 habitants de la ville se sentent désormais abandonnés. Se rendre au travail ou à l’hôpital par la route est plus long et plus coûteux. Et les taxis uniquement destinés aux urgences coûtent près de 100 dollars, soit un mois de salaire pour un ouvrier. Le journaliste Duncan Miriri et le photographe Baz Ratner de Reuters ont fait le voyage. @franceinfo.

#Energie

► Récupérer la chaleur des datacenters pour réchauffer les bâtiments dans lesquels ils sont situés ou à proximité, l’idée n’est pas nouvelle. Le quartier Chapelle International au nord de Paris va bénéficier d’une énergie plus verte grâce à un réseau de chaleur, en partie alimenté par un datacenter de la ville de Paris. Un moyen de compenser la consommation énergétique de ces lieux dont la ville de demain a besoin pour stocker la masse de données de ses services et capteurs. Intégrer cette source de chaleur dès la construction d’un quartier résidentiel et tertiaire, en partant du principe que celui-ci aura inévitablement besoin de serveurs pour stocker ses propres données, Il s’agit de créer des datacenters en symbiose avec leur environnement, pour que la multiplication des infrastructures numériques soit compatible avec le développement durable des territoires. @villeintelmag

#Journalisme

► Les citoyens souhaitent co-produire le journalisme. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. PARIS – Trois mois de débats, d’abord véhéments puis constructifs, entre citoyens et journalistes d’une douzaine de grands médias d’information français, viennent de déboucher sur 250 propositions. 10 priorités ont été mises en avant cette semaine sur une plateforme collaborative. Le principal message est le souhait des citoyens d’être davantage partie prenante dans la couverture de l’actualité. La Croix, le groupe EBRA, France Media Monde, France Télévisions, Radio France, TF1, la Voix du Nord, 20 minutes, le Parisien, Ouest France, France Info, et un acteur techno (Google News Initiatives) ont pris des engagements pour changer et doper la confiance. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Recherche

 Chercheurs : quels services rendus à la cité ? Nos collègues suisses possèdent une très belle expression pour identifier ce que les universitaires doivent concevoir comme un prolongement naturel de leur activité d’enseignants-chercheurs au-delà des murs de nos universités : « service à la cité ». En effet, dans l’évaluation des activités annuelles, ils sont interrogés sur la façon dont ils s’emploient à diffuser, au-delà d’un public d’étudiants et de confrères et consœurs, leurs savoirs et les fruits de leur réflexion. C’est loin d’être injustifié, surtout si on est salarié de l’État. Comment en effet imaginer que le haut niveau d’expertise acquis par les académiques ne contribue pas aussi au débat public ? Et la question vaut aussi pour la France. C’est dans ce cadre que le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est associé à The Conversation pour élaborer un questionnaire afin d’appréhender les modalités d’interventions des chercheurs dans la cité et les formes de démocratisation du savoir, tout en comprenant mieux les pratiques, les motivations et les freins de chacun. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation

27 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Travail

► Télétravail : comment créer une culture d’entreprise à distance. La culture d’une entreprise correspond aux valeurs portées par les individus qui la composent. Elle s’exprime dans le fonctionnement de l’organisation et dans l’ensemble des décisions prises au quotidien. Au-delà de tout projet, de toute hiérarchie et de tout lieu de travail, la culture est le liant qui rassemble les collaborateurs sous la même bannière. Pour la professeure Frances Frei et la directrice du Concire Leadership Institute Anne Morriss : « La culture nous dit ce qu’il faut faire lorsque le P-DG n’est pas dans la pièce. » Lorsque les membres de l’entreprise travaillent à distance et que les salariés sont confrontés au quotidien à la prise de décision en autonomie, créer une culture semble être d’autant plus important. A l’heure où 29% des salariés français télétravaillent, il convient de s’interroger sur les rituels mis en place pour créer et entretenir une culture d’entreprise à distance. Lire la suite de l’article sur le site @HBRFrance. Crédit photo : Getty images.

#Agriculture

► Une «Clause Zéro Kérosène» pour promouvoir le localisme dans les villes ? Le Salon International de l’Agriculture a ouvert ses portes samedi 22 février, et l’avenir de la paysannerie française ainsi que les enjeux climatiques concernent au premier chef les élus locaux, et donc les candidats aux élections municipales à venir. Ces élus sont notamment responsables de l’alimentation de nos enfants au sein de la restauration scolaire. Or un peu partout, les candidats s’engagent à renforcer la part de produits bio et/ou locaux dans les assiettes servies dans les cantines municipales. Et c’est tant mieux ! Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro

► Agriculture : la tech est dans le pré. Alors que la population mondiale augmente de quelques 200 000 personnes chaque jour, optimiser la production alimentaire sans détruire la planète au passage est un problème dont nous avions besoin de trouver la solution (tech ?) la semaine dernière… À ce jour, 67% des agriculteurs font déjà appel aux nouvelles technologies pour gérer leur exploitation. « Aujourd’hui on a des tracteurs quasiment autonomes, qui n’ont presque plus besoin de conducteurs », confie Stéphane Marcel, responsable du numérique chez InVivo. Drones et objets connectés permettent notamment de rassembler des informations plus précises sur l’état des cultures ou des animaux. Au-delà des outils purement tech ayant infiltré les filières agricoles, ce sont aussi de nouvelles plateformes qui sont nées pour faciliter la vie des fermiers : WeFarmUp, sorte de Bon Coin pour échanger produits et prestations, Agriconomonie, pour se procurer des pièces de tracteurs ou des semences, ou encore ComparateurAgricole.com, pour vendre des céréales ou s’approvisionner en ligne. @LADN_EU

► Les « ageekculteurs » : écolos grâce à la technologie. Drones, lunettes connectées, robots désherbeurs, colliers électroniques… Les nouvelles technologies promettent de faciliter la vie des agriculteurs de demain, d’augmenter leur productivité et de limiter l’impact environnemental de l’agriculture intensive. Ce qui n’est pas sans poser des questions sociales et financières.L’objectifs affichés de cette agriculture numérique : « Simplifier la vie des agriculteurs, améliorer leurs rendements, et mieux protéger l’environnement », résume Pascal. Bref, développer une agriculture de précision qui commence à essaimer auprès d’agriculteurs de plus en plus connectés, mais qui n’est pas sans limites, ni sans soulever des questions … Lire la uite de l’article qui a été publié le 23 Février 2018 sur le site de @WeDemain.

► Une application qui permet de contribuer à la juste rémunération des agriculteurs. Application citoyenne qui permet de faire un geste pour la planète, tout préservant sa santé, la société et son pouvoir d’achat, MyLabel est présente cette année au Salon de l’Agriculture qui se tient à Paris Porte de Versailles. Avec des partenaires du commerce équitable, ses concepteurs entendent démontrer que la juste rémunération des producteurs et notamment des agriculteurs, est devenue une priorité pour les consommateurs.Nous avons déjà eu l’occasion de présenter dans nos colonnes (voir ICI) l’application MyLabel, laquelle s’est fixée pour objectif d’informer, éduquer, sans pour autant culpabiliser les consommateurs, grâce à une grille de critères de consommation fixés par l’utilisateur. Dans le cadre de sa démarche les développeurs de cette application ont observé que « la juste rémunération des agriculteurs est un critère de plus en plus sélectionné par les utilisateurs de l’application ». C’est le critère qui affiche la plus forte croissance. « Le critère de la juste rémunération des agriculteurs a eu la plus forte croissance, en passant de 34% à 41% des utilisateurs priorisant ce critère », poursuivent les concepteurs de MyLabel. @villeintelmag

#Municipales2020

► Petites communes, grands projets pour les centres-villes. Ici, un nouveau cinéma. Là, un hôtel de ville flambant neuf. Un peu plus loin, une place arborée, des commerces et des pistes cyclables… Quand Richard Galy traverse le centre de Mougins (Alpes-Maritimes), 19.000 habitants, sur les hauteurs de Cannes, il s’imagine déjà en 2022. À la fin de cette année-là, son titanesque projet « Cœur de Mougins » devrait voir le jour, au terme de plus deux ans de travaux. « C’est un travail de longue haleine, il faut du temps et la confiance des habitants », relève le maire de la ville, élu depuis près de vingt ans. Pourtant soumis à de fortes contraintes financières, des édiles s’activent pour développer leurs centres-bourgs. Des lieux plébiscités par les habitants, mais considérés comme en déclin par une majorité de Français (53 %), selon un sondage CSA publié l’année dernière. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro

#Politique

 À Kingersheim, le maire vante la « co-construction des politiques ». La démocratie participative comme antidote au populisme? « Cela fonctionne au niveau local», assure Jo Spiegel, 68 ans, maire d’une commune de 13.000 habitants proche de Mulhouse (Haut-Rhin), cofondateur avec Raphaël Glucksmann de Place publique, dont il est devenu le président. Depuis des années, il parcourt la France pour convaincre son auditoire qu’«il est temps de prendre – enfin – les électeurs au sérieux ». Référence au titre de son ouvrage paru aux Éditions du Temps présent, il y a deux ans. Avec un postulat, martelé avec passion lors de 200 conférences rassemblant chaque fois de 200 à 300 personnes, cette semaine encore à Pau et à Strasbourg: « On fait ce qu’on dit et on dit ce qu’on fait ». Ou du moins, on essaie. En associant le maximum de concitoyens. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

#Transport

► Quand La RATP fait de Châtelet – Les Halles un « labo de l’intelligence artificielle ». Plus qu’une station de métro parisienne, Châtelet – Les Halles devient un laboratoire pour tester différents systèmes de surveillance et apprendre à détecter « situations problématiques » et comportements « anormaux ». Qu’est-ce qui est considéré comme un comportement anormal par l’algorithme ? Et bien pas mal de choses… Par exemple, « une personne statique pendant plus de 300 secondes dans un lieu à vocation de passage », indique une note publiée début février 2020 par l’Institut Paris Région (IPR), une agence d’urbanisme d’Île-de-France… Dans cette note intitulée La sécurité à l’heure de l’intelligence artificielle, l’organisme rappelle que la RATP et son parc de caméras de plus de 50 000 caméras de surveillance sont régulièrement sollicités par les industriels pour « participer à des programmes de recherche-action visant à perfectionner la technicité des algorithmes. » Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU

#Université

► L’université Rennes 1 proposera à son tour une épicerie gratuite pour les étudiants. Selon Julie Chapdelaine, secrétaire de l’association Epifree, « une centaine de personnes seraient potentiellement intéressées selon plusieurs sondages que nous avons réalisés ». Cette épicerie est l’un des six projets retenus dans le cadre du budget participatif étudiant de l’université de Rennes, selon le site Projet Université de Rennes. La somme de 14 000 euros sera allouée au projet d’Epifree, selon l’association. Le budget servira à « l’achat de matériel pour le local ainsi qu’à la location ou l’achat d’un vélo cargo pour récupérer les denrées alimentaires ». « Nous travaillons avec Phenix (une start-up de mise en relation anti-gaspillage, NDLR) pour entrer en contact avec les grandes surfaces et venir collecter leurs invendus. Nous envisageons aussi de récupérer les restes des cantines », précise Julie Chapdelaine à l’AFP. @franceinfo

#Quantique

► Le développement des compétences en technologies quantiques. Lorsque l’on veut préparer le futur et se positionner sur un secteur industriel en devenir, on pense immédiatement aux programmes de soutien à la recherche, aux startups et aux entreprises établies. Dans le cas des technologies quantiques, le financement de la recherche sera encore plus fondamental qu’ailleurs car elles sont encore en pleine phase de maturation. En amont de tout cela, il est aussi impératif de créer et entretenir un bon vivier de compétences, lancées par de la formation initiale et ravivées par toutes les formes de formations continues. Il existe plusieurs méthodes pour ce faire. On associe traditionnellement des formations diplômantes et celles qui aboutissent à un doctorat (PhD). Cela rend les efforts de formation supérieure quasiment indissociables des efforts dans la recherche. Pour cette raison, former plus de scientifiques dans le quantique requiert une augmentation proportionnée des budgets dans la recherche. Lire la suite de l’article sur le site @FrenchWeb.

#Audiovisuel

► Atmosphère tendue à la BBC, qui vit « l’une des plus graves crises » de son histoire. Le générique de la chaîne d’information continue montre des journalistes en reportage. Les informations qu’ils transmettent sont symbolisées par des rayons rouges venant de partout, puis qui se rassemblent au-dessus du siège de la BBC, un grand bâtiment de verre situé au centre de Londres. Le message est clair : au cœur du Royaume-Uni trône la British Broadcasting Corporation, fondée en 1922. Chaque semaine, 91 % des Britanniques la regardent, l’écoutent ou la lisent. Leur journée est comme rythmée par les différents rendez-vous de l’institution – de la matinale radio aux aurores (« Today ») jusqu’au grand journal télévisé du soir (« Newsnight »). Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

26 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Pollution

► La Chine et l’Inde sous la menace de la pollution aux microparticules, d’après une étude. Une pollution qui provoque de nombreuses morts prématurées. La Chine et l’Inde comptent le plus de villes touchées par la pollution aux microparticules, selon un rapport publié par Greenpeace et la branche de recherche de la société suisse IQAir, mardi 25 février. Ces deux pays regroupent près de 90% des 200 villes souffrant de hauts niveaux de pollution de l’air aux particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres), indique ce rapport. Ces recherches se basent sur les données d’environ 5 000 villes à travers le monde. Les 10% restant se concentrent essentiellement au Pakistan et en Indonésie. Parmi les mégalopoles de 10 millions d’habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus contaminée aux particules fines PM2,5 en 2019, suivie par Lahore (Pakistan), Dhaka (Bangladesh) et Calcutta (Inde). @franceinfo. Légende image : La ville de New Delhi (Inde) lors d’un épisode de forte pollution de l’air, le 6 décembre 2019. (Photo : Jewel Samad / Afp).

#Energie

► Brest : Guyot Environnement exporte en Suède un combustible issu de déchets ultimes. L’entreprise va fournir 15 000 tonnes par an de ce Combustible solide de récupération (CSR) à l’agglomération de Stockholm, ce qui permettra à cette dernière de répondre à 95% de ses besoins en eau chaude et chauffage, indique-t-elle dans un communiqué. Ce combustible est fabriqué à partir de déchets qui ne peuvent pas être recyclés et qui sont donc habituellement enfouis. En 2018, 18,5 millions de tonnes de déchets ont été enfouis en France. Depuis 2014, Guyot environnement produit 25 000 tonnes par an de ce combustible issus de déchets non valorisables, mais celui-ci était jusqu’à présent uniquement destiné aux cimentiers en remplacement des énergies fossiles. Avec ce nouveau contrat d’une durée de trois ans, ce sont 40 000 tonnes de ce combustible que l’entreprise va produire chaque année. @franceinfo.

► Puy-de-Dôme : une centrale photovoltaïque redonne vie à un ancien site minier. Dans le Puy-de-Dôme, à Saint-Eloy-les-Mines, les panneaux solaires ont remplacé les terrils : un pays de charbon devient un pays d’électricité verte. L’histoire des mines de la commune commence au XVIIIe siècle. Mais le dernier puits ferme le 31 décembre 1977 et les mines sont démantelées. Ce site de plus de 20 hectares est alors laissé à l’abandon. Xavier Permingeat, chef de projet du parc photovoltaïque de Saint-Eloy-les-Mines, explique : « On est aujourd’hui sur 7,5 hectares. C’est un projet qui au départ faisait 22 hectares mais on l’a réduit considérablement à cause d’espèces protégées qui étaient présentes sur la forêt ». Aujourd’hui 12 000 panneaux photovoltaïques recouvrent la friche minière. Xavier Permingeat précise : « Il y avait peu d’usages possibles sur un terrain comme celui-ci. Il y a des galeries de mine jusqu’à 80 cm en dessous du sol donc on ne pouvait pas faire d’autres activités finalement. C’est une friche industrielle et l’idée d’un tel projet est de réhabiliter un terrain qui n’a pas d’autre usage pour produire de l’énergie propre avec tout le symbole que cela représente de produire de l’énergie issue du photovoltaïque sur une ancienne mine de charbon ». @franceinfo

#Agriculture

► « Cette nouvelle édition du Salon de l’Agriculture est l’occasion de rappeler que les agriculteurs sont très friands de solutions digitales, et notamment d’applications depuis plusieurs années. « Ils sont même plus équipés que la moyenne nationale en matière d’usage professionnel. Tout simplement parce que quand vous êtes agriculteur, vous êtes à la campagne et donc isolé. Le digital permet de rompre cet isolement. Et puis, vous êtes souvent seul sur votre exploitation. Vous êtes donc un chef d’entreprise, seul, multitâche, avec une casquette administrative, de gestionnaire et bien entendu la plus grosse, qui est celle de producteur. De plus, vous êtes également ultra-dépendant du climat. Le digital permet de répondre à ces différentes problématiques », rappelle Sébastien Poncelet, directeur de Captain Farmer.

► L’agriculture ? “Le plus beau métier du monde !”, selon une ado de Haute-Saône qui cartonne avec sa chaîne YouTubeLe créneau est très occupé depuis plusieurs années : sur YouTube, première plateforme d’hébergement de vidéos, on ne compte plus les internautes (très jeunes, pour la plupart) qui créent leur propre chaîne vidéo, filmée avec les moyens du bord, pour nous faire rire, réfléchir, ou tout simplement pour partager leur passion. Océane Balland fait partie de ceux-là. Sa passion à elle, c’est l’agriculture. A 17 ans, la jeune femme installée près de Champlitte en Haute-Saône régale ses abonnés (25 000 !) avec de belles tranches de vie (paysanne) publiées sur Internet. Elle y explique très concrètement son quotidien : comment cure-t-on le fumier ? Comment se passe un vêlage ? Le vibroculteur : qu’est-ce que c’est ? « Je fais cela avant tout pour partager ma passion », explique-t-elle. Avant d’ajouter : « Et bien sûr pour défendre les femmes dans un si dur métier ! » Pour visiter sa chaîne YouTube, c’est par ici ; son compte Facebook, c’est par là. @franceinfo.

#Transport

►  Lisbonne veut bannir les voitures de son centre-ville. Après la ville espagnole de Pontevedra (Espagne) c’est autour de Lisbonne (Portugal) de se pencher sur le difficile dossier des centres-villes sans voitures. Mais si la première est une ville moyenne, la seconde est une capitale européenne de 545 000 habitants, ce qui rend d’autant plus difficile la mise en application de ce principe qui n’apporte que des bienfaits en matière de transition écologique. C’est le cas du quotidien généraliste portugais « Diário de Notícias  » qui après avoir interrogé les habitants et notamment les commerçants des quartiers concernés, titrait début février : « La révolution du centre de Lisbonne vue par ceux qui y vivent ». « Les gens se rendent peu à peu compte que c’est exactement comme ça qu’une ville se valorise : en préservant son espace le plus habitable ». @villeintelmag

#Municipales2020

► « Personne ne s’est signalé pour prendre la relève » : ces communes menacées de disparition faute de candidats aux municipales. Une route départementale, une église et quelques bâtisses au toit de tuiles ou de tôles qui surplombent les champs. Bienvenue à Courties, petit village gascon de 50 âmes dans le sud-ouest du Gers. Alors que la campagne des municipales bat son plein dans le reste du pays, ici pas de tracts glissés dans les boîtes aux lettres, pas d’affiches qui s’effritent sur les murs, encore moins de militants qui alpaguent le passant. Et pour cause : à quelques jours de la date limite du dépôt des candidatures, jeudi 27 février, personne ne souhaite prendre la suite du maire actuel. Une campagne électorale sans candidat ? A Courties, le problème n’est pas nouveau. Comme 63 autres villages, le bourg avait déjà échoué à présenter une liste lors des dernières élections municipales, en 2014. Suivant la procédure, la préfecture avait alors annulé le premier tour. Bruno Russo, artisan dans le bâtiment de 47 ans et enfant du pays, s’était finalement porté candidat entre les deux tours, une possibilité prévue par la loi depuis 2013 dans les communes de moins de 1 000 habitants, pour éviter l’annulation du scrutin. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

► Roubaix, capitale de l’abstention. L’abstention à Roubaix est devenue un fléau, et c’est de pire en pire après chaque élection. En 2001, pendant les municipales, il pointe à 54,9%, 60,5% en 2008 et 61,6% en 2014. Les raisons sont multiples : certains sont déçus des politiques, quand d’autres ignorent leurs droits. En plus d’expliquer les enjeux du vote, le collectif « Servir » s’occupe même des inscriptions sur les listes électorales. Une simulation de vote est prévue avec des candidats fictifs. Avec ces taux de participation faibles, Roubaix est devenue la capitale de l’abstention. Ici, presque 1 actif sur 3 est au chômage et 45% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. @franceinfo.

►  « On défendra toujours l’industrie dans notre ville » : à Gardanne, la fermeture de la centrale à charbon pèse sur la campagne des municipales. Prévue dans deux ans, elle se fait dans la douleur. Le site et le processus de reconversion sont bloqués. Le parking de la centrale prend régulièrement des airs de meeting syndical. Il y a des dockers et des représentants du transport de Marseille déroutés à Gardanne par la CGT : « On nous a dit que la police voulait perquisitionner le local syndical de la centrale de Gardanne, explique un militant, il ne faut pas laisser faire ces pratiques fascisantes. On est venus en renfort. » Depuis un an, la CGT perturbe la production. La direction de la centrale totalise plus de 195 jours de grève. Le syndicat s’oppose à la fermeture du site. Son représentant Nadir Hadjali défend l’idée d’un « charbon vert » pour cette centrale : « 48% de l’électricité mondiale est produite à base de charbon. Donc, au lieu de fermer la centrale, faisons un projet d’étude ! Industriellement ça marche. » @franceinfo.

#Education

► Cinq enjeux du numérique que notre éducation doit intégrer. @louisderrac a donné une conférence à Chartres, mercredi 5 février, dans le cadre des Human Tech Days. L’intitulé de cette conférence : « Panorama du numérique et de ses enjeux pour l’éducation ». Voici donc les cinq enjeux formulés lors de cette conférence : – Enjeu 1 : Le numérique amplifie les effets de nos biais cognitifs et sociaux ; – Enjeu 2 : Le numérique se nourrit de l’économie de l’attention ; – Enjeu 3 : Le numérique a plusieurs vitesses ; – Enjeu 4 : Le numérique révolutionne notre rapport aux traces ; – Enjeu 5 : Le numérique doit (re)devenir un sujet politique ; – Conclusion : le rôle de l’éducation. @louisderrac.

#Information

► Bien s’informer, une exigence sanitaire pour les producteurs et consommateurs d’information. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Et s’il fallait tout simplement changer de paradigme pour envisager l’avenir sereinement ? Le documentaire « Les Médias, le monde, et moi » met en garde contre les effets néfastes des Junk News. Une information de qualité est bénéfique pour la santé des consommateurs, des journalistes et plus largement de la société. Elle permet de sortir du sentiment d’impuissance et de redevenir un citoyen actif. Forte de ce constat, Anne-Sophie Novel présente des initiatives à travers le monde qui réconcilient producteurs et consommateurs d’information. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

25 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Santé

► Coronavirus : en Italie, la litanie des mesures de précaution et le mystère du « patient un ». Le virus SARS-CoV-2 a contaminé plus de 200 personnes, et cinq malades sont morts. Dans tout le nord du pays, écoles et universités sont fermées. Certes, l’Italie ne vit plus au Moyen Age, à l’époque où les marins en provenance de ports où sévissait la peste étaient placés en quarantaine sur des îles ou dans des établissements isolés appelés « lazarets », le temps d’observer s’ils développaient certains symptômes. De plus, le virus SARS-CoV-2 est très contagieux, mais rarement mortel. Pour l’heure, cinq patients sont morts, tous, semble-t-il, fragilisés par d’autres pathologies. @lemondefr. Légende image : Un participant du carnaval de Venise porte un masque protecteur en raison de l’épidémie de coronavirus, le 23 février. (Photo : Manuel Silvestri / Reuters).

#Ville

► À Dijon et Angers, la smart city tout-en-un. À Dijon et Angers, la smart city tout-en-un. Les deux métropoles françaises ont lancé des projets massifs de ville intelligente en 2019. Loin des voitures volantes et des gratte-ciel avant-gardistes que nous annonce la science-fiction, la vraie smart city est celle qui ne se voit pas. Deux métropoles ont lancé des chantiers d’envergure en 2019: Dijon, et Angers. La première investira 105 millions d’euros sur douze ans, dans le cadre d’un appel d’offres remporté par un consortium composé de Bouygues Énergie et Services, Citelum (filiale d’EDF), Suez et Capgemini. Sur la même durée, la métropole angevine déboursera 178 millions d’euros, cette fois-ci accordés à un groupement mené par Engie Solutions, avec Suez, La Poste et le groupe mutualiste VYV. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

#Agriculture

► Salon de l’Agriculture : une ferme des 1000 vaches bientôt en Indre et Loire, ce type de ferme a-t-elle un avenir ? Des routes défoncées par le passage des poids lourds et des tracteurs, une odeur nauséabonde et surtout près de 700 vaches laitières serrées dans une seule stabulation… Le 27 janvier dernier, la préfecture d’Indre-et-Loire a permis à une ferme de la commune de Courcoué, près de Richelieu, d’élargir son chaptel. Après plus d’un mois d’enquête publique, la préfète a ainsi autorisé l’élevage du domaine de la Croix-Morin à passer de 350 à 550 vaches. Sur ce seuil, la loi indique que l’exploitation pourra augmenter de nouveau ses troupeaux de 25 % par la suite. Et ceci, sans autorisation supplémentaire requise. La ferme atteindrait les 700 vaches laitières et le millier de bovins, en comptant les génisses et les veaux. @franceinfo

► « On va essayer de changer la donne », les futurs agriculteurs se préparent à faire évoluer les pratiques. « Ce sera à nous de cicatriser », assure Romain, 15 ans, futur agriculteur et élève en seconde au lycée agricole de Montoir-sur-le-Loir (41). En France, le système agricole est de plus en plus remis en question, concernant notamment l’utilisation des produits phytosanitaires et le traitement des animaux. Malgré tout, l’agriculture suscite toujours autant de vocations. La preuve en est : les formations agricoles, CAP, BTS et licence confondus, ne désemplissent pas. Et ces métiers attirent à présent autant les filles et les garçons qui sont presque en nombre égal. Mais les futurs agriculteurs, tout comme Romain en sont conscients : ils vont devoir réparer les pots cassés. @franceinfo

#Energie

► Des chercheurs parviennent à créer de l’électricité à partir de l’humidité de l’air. Les énergies renouvelables vont être de plus en plus sollicitées pour limiter l’impact du réchauffement climatique, un effort auquel contribue désormais un générateur qui produit de l’électricité à partir de l’humidité de l’air. Il a été développé par des scientifiques de l’Université du Massachussetts Amherst ont mis au point « l’Air-Gen », et décrit dans la revue Nature. La protéobactérie Geobacter sulfurreducens fait depuis plus de 30 ans l’objet d’études qui tentent de prouver et d’utiliser sa conductivité. Derek Lovely, auteur de l’étude présente, était déjà parvenu à démontrer expérimentalement en 2003 que ces bactéries électrogènes pouvaient maintenir une activité électrique pendant de longues périodes. @Sciences_Avenir  A lire aussi : Ils ont réussi à produire de l’électricité à partir… de l’humidité de l’air !

#Santé

► Une intelligence artificielle a réussi à concevoir l’un des antibiotiques les plus puissants au monde. Le MIT a développé une intelligence artificielle qui a été capable de concevoir par elle-même un antibiotique surpuissant. Une première mondiale qui pourrait bien être une avancée majeure pour la médecine. Aujourd’hui, la conception d’antibiotiques requiert de grands moyens financiers et de larges équipes scientifiques travaillant d’arrache-pied sur une période de temps relativement importante. Sur le blog du MIT, le chercheur James Collins explique : « Nous sommes confrontés à une crise croissante autour de la résistance aux antibiotiques, et cette situation est générée à la fois par un nombre croissant de pathogènes devenant résistants aux antibiotiques existants, et par une réduction des canaux consacrés à de nouveaux antibiotiques dans les industries biotechnologiques et pharmaceutiques. ». @siecledigital

#Entreprise

► « Il faut s’adapter à une économie entrepreneuriale où tout bouge en permanence » Dans une autre vie, Nicolas Colin a été inspecteur des finances. On lui doit d’ailleurs l’un des tout premiers rapports sur la fiscalité numérique. En 2012, il pressent, dans le livre L’âge des multitudes, co-écrit avec Henri Verdier, l’émergence d’une économie des multitudes, avatar de l’économie collaborative et pair-à-pair. En 2013, il rejoint tout à fait l’économie numérique et en devient l’un des acteurs majeurs en France en fondant avec Oussama Amar et Alice Zagury The Family, un fonds d’investissement – et accélérateur – de start-up. Pour lui, la nouvelle économie est bien là. Elle annonce un âge entrepreneurial où le nomadisme fait office de vertu cardinale. Mais pour prospérer, cette économie exige un nouveau contrat social. On a lu son nouvel ouvrage paru chez Odile Jacob, Un contrat social pour l’âge entrepreneurial et on s’est entretenu avec l’essayiste pour en comprendre les fondements. Il explique dns un entretien sur le site @usbeketrica : « Rappelons d’abord ce qu’est un contrat social. Il s’agit d’un ensemble d’institutions qui remplissent trois fonctions : couvrir les gens contre les risques, leur garantir un accès à un capital et les aider à s’organiser pour défendre leurs intérêts. Notre modèle actuel a été mis en place pour l’économie fordiste après la seconde guerre mondiale en France. En ont découlé les Trente Glorieuses. Le modèle s’est ensuite essoufflé. À l’âge entrepreneurial, il faut revisiter ces trois fonctions. »

► Learning expeditions : et pourquoi pas en France ? Il n’est pas toujours utile d’aller à l’autre bout du monde pour vivre une expérience marquante et se reconnecter à la réalité. Participer à une learning expedition, c’est visiter l’avenir en regardant le rétroviseur. Et pour cela, inutile de partir à l’autre bout du monde, le plus important est d’apprendre à s’exposer. « Rester en France apporte une certaine singularité. Le problème de la logistique n’existe plus, vous pouvez donc faire des choses plus déstabilisantes », estime Clément Berardi, cofondateur du cabinet Quartier Libre. Par exemple, pour se rappeler les fondements du commerce et de la vente au meilleur prix, pourquoi ne pas passer quelques heures dans une criée du Finistère ou au marché aux bestiaux de Parthenay, dans le Poitou, où le règlement livraison « cul au camion » se pratique toujours ? « Les dirigeants pensent qu’ils doivent aller de plus en plus vite, ce qui fait qu’ils ne peuvent plus jouer leur rôle. L’expression même de ‘learning expeditions’ pose problème, ce qui compte c’est vivre des expériences marquantes », considère Francis Rousseau, cofondateur du cabinet Quartier Libre et coauteur de l’ouvrage « On ne dirige pas une boîte avec des camemberts ». Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives.

#Réseau_5G

► La 5G, accélérateur de mutation pour le monde numérique. À chaque décennie sa génération de téléphonie mobile. Les années 2020 se placent sous le signe de la 5G, un réseau d’Internet mobile à l’image d’une époque. Tout va plus vite, tout est connecté, tout communique. Elle est aussi une étape indispensable pour faire face à l’augmentation constante de la consommation de données en mobilité. La 4G seule ne peut pas relever le défi. «Au rythme actuel de croissance, les réseaux 4G français seront saturés en 2022» résume Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, directrice innovation, Orange. La 5G a été conçue pour permettre plus de connexions simultanées, accueillir davantage d’appareils connectés sur le réseau, avec des débits jusque 100 fois plus rapides que la 4G (jusqu’à 10 Gbit/s). La latence est réduite à une milliseconde, autant dire que les informations sont transmises instantanément. «Avec la 4G, nous sommes limités à 10.000 connexions simultanées au km². Avec la 5G, ce chiffre peut être multiplié par 100», résume Michael Winterson, Managing Director, Equinix Services. @Le_Figaro

#Agriculture

► Agribots, les robots agricoles marchent à l’intelligence artificielle. Doucement mais sûrement, une machine arachnoïde de la taille d’un caddie de golf passe des électrodes sur un bac de plantes. Toutes les quelques secondes, un nuage de fumée s’échappe, quand une plante vacille sous l’effet d’une décharge électrique à haute tension. La machine qui envoie ces décharges est un prototype de robot désherbant, développé par The Small Robot Company, une nouvelle entreprise qui opère depuis un ancien dépôt à munition près de Salisbury, dans le sud-ouest de la Grande-Bretagne. Ces machines, qu’on appelle les « agribots », apparaissent dans des formes et des tailles différentes, provenant de nombreuses entreprises. Une piste boueuse formée par d’autres prototypes mène à l’atelier de The Small Robot Company, où une rangée d’imprimantes 3D fabrique des composants orange brillants à partir de plastique. Lire la suite de l’article sur le site @LeNouvelEco.

#MediaSocial

► Dans les coulisses de Douyin, le TikTok chinois. Par Diana Liu, France Télévisions, MediaLab. TikTok, l’application de partage de courtes vidéos qui a connu un essor stupéfiant ces dernières années, n’en est qu’à ses prémices en Occident. Mais sa version chinoise, Douyin, a déjà atteint une certaine maturité. Douyin compte 400 millions d’utilisateurs actifs par jour, une croissance de 60 % en un an, selon le rapport annuel de ByteDance sorti en janvier 2020. Selon eMarketer, 67,9 % des utilisateurs des réseaux sociaux et 59 % des utilisateurs de smartphone en Chine utilisent Douyin. « Douyin, c’est le YouTube de la Chine » affirme Kelvin Zhou, stratège en contenu numérique à Beijing Source Point Interaction Technology. Plongée dans l’univers de Douyin : ses contenus diversifiés, son usage professionnalisé et sa place dans le secteur de la vidéo courte. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

24 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 février 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Economie

► Kirkenes, le petit port qui se rêve en Singapour de l’Arctique. Avec la fonte des glaces, la petite ville norvégienne se voit déjà comme le port d’arrivée des cargos partis d’Asie et empruntant la nouvelle Northern Sea Route, le long des côtes russes. La Northern Sea Route (NSR) permet bien de relier Shanghai à Rotterdam en 15.100 kilomètres, contre 19.700 en passant par le sud et le canal de Suez, en desservant les formidables réserves énergétiques et minières de l’Arctique. Le gouvernement norvégien a effectivement fait des études qui concluent à la possibilité technique de construire de telles infrastructures à Kirkenes, ce qui permettrait de desservir encore plus rapidement la Scandinavie et l’Europe du Nord. @Le_Figaro. Légende image : Aux confins du cercle polaire, le petit port norvégien bénéficie d’un emplacement stratégique qui pourrait en faire une nouvelle étape boréale dans le transport maritime. Photo Mathias Svold / The New York Times / Redux / Rea.

#Energie

► Un méthaniseur, d’un coût de 4 millions d’euros, serait installé sur un demi-hectare à la sortie du village de Ponlat-Taillebourg (Haute-Garonne), pour transformer des déchets organiques (déjections animales, substrats de végétaux) en biogaz. Ce gaz obtenu par fermentation a pour vocation d’être réinjecté dans le réseau public, et les résidus épandus en qualité d’engrais dans les champs. Le projet, pour lequel « Métha31210 » devrait recevoir, selon ses promoteurs, « environ 20% de subventions publiques » (Etat, Région et communauté de communes) mais sucite une opposition grandissante des riverains. « Ça va puer à 3 kilomètres à la ronde », s’exclame Jean-Louis Gormand, le secrétaire de « Bien Vivre en Pays Commingeois ». Selon lui, cette pollution olfactive se cumulerait à la circulation des bennes de déchets et à la pollution des champs avec « l’épandage d’un digestat très amoniaqué, comprenant beaucoup d’azote et dans lequel se sont multipliées les bactéries ». @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Bruxelles balaie les solutions de Zuckerberg en matière de régulation. À retenir cette semaine : – Un monde sans audiovisuel public serait inquiétant ; – Audiovisuel croissance zéro? La déflation à venir. Sauf pour les droits sportifs et les séries. ; – Les salariés de Kickstarter se syndicalisent, une première dans la Tech ; – Trois scénarios pour un numérique plus vert ; – Mon DRH est une IA.

#Santé

► Un médicament découvert grâce à de l’Intelligence Artificielle est capable d’éliminer deux des trois pathogènes considérés comme « critiques » par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). «En termes de découverte d’antibiotiques, c’est absolument une première», a déclaré Regina Barzilay, chercheuse principale sur le projet et spécialiste de l’apprentissage automatique au Massachusetts Institute of Technology (MIT). « Je pense que c’est l’un des antibiotiques les plus puissants qui ait été découvert à ce jour », a ajouté James Collins, un ingénieur bio de l’équipe du MIT. Pour mener à bien cette expérience, les chercheurs ont utilisé un algorithme alimenté par des informations sur les caractéristiques atomiques et moléculaires de 2 500 médicaments et composés naturels. Le but étant d’identifier les types de molécules qui réussissent à tuer les bactéries. @frenchWeb.

► Et si le Coronavirus renforçait la Chine au lieu de l’affaiblir ? 10 tendances tech (ou presque) qui montrent pourquoiPar Fionn Wright, Coach et Producteur de documentaires, en direct de Shanghai. Article traduit et repris avec l’autorisation de l’auteur. L’article d’origine a été publié sur LinkedInle 10 février 2020. Le virus frappe durement l’économie chinoise, mais il ne s’agit probablement que d’un phénomène temporaire. Le système immunitaire chinois se défend : il construit des hôpitaux en un temps record, ferme complètement une ville et, surtout, toute la nation s’unit pour exprimer son soutien et sa solidarité. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#Agriculture

► Comment sont formés les exploitants de demain ? Aujourd’hui, de nombreux jeunes se lancent dans ce domaine, et les manières d’enseigner l’agriculture ont bien évolué depuis des décennies. Chaque année, environ 700 000 personnes se rendent Porte de Versailles à Paris pour le Salon de l’Agriculture. Parmi les exposants, de nombreux jeunes viennent y participer. Qu’ils soient encore étudiants ou de nouveaux chefs d’exploitation, ils ont décidé de faire carrière dans l’agriculture. Pourtant, le secteur primaire a fortement évolué depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le travail s’est mécanisé, les exploitations se sont agrandies, la production s’est décuplée… Mais face aux enjeux climatiques du XXIe siècle et les difficultés socio-économiques du secteur, l’enseignement de l’agriculture a dû se renouveler. @franceinfo

#Habitat

► L’Arbre blanc de Montpellier élu plus bel immeuble au monde. Le plus beau bâtiment résidentiel du monde est Montpelliérain. L’Arbre blanc  a été élu par le site spécialisé en architecture ArchDaily. Cet immeuble contemporain a vu le jour au printemps dernier sur les bords du Lez. « Magnifique », « cool », « plutôt réussie » … ou pas, « ça ne fait pas trop penser à un arbre »… Les commentaires des passants ne tarissent pas à la vue de l’édifice. Appréciée décriée ou même détestée, l’architecture de l’Arbre Blanc ne laisse personne indifférent. Pourtant, la consécration du programme immobilier pensé par Sou Fujimoto et OXO, achitectes associés, Nicolas Laisné et Dimitri Roussel, architectes mandataires, est arrivée le 19 février. 95.000 visiteurs du site d’architectes internationaux Archdaily ont élu la tour résidentielle de Montpellier plus beau bâtiment du monde dans la catégorie Immeuble de Logements. @franceinfo. Légende image : L’Arbre blanc élu plus bel immeuble d’habitation au monde. 2020. Photo : S. Bonnet France3.

#Logement

► Des “ tiny houses ” pour se réinsérer à Rouen. C’est ici que va vivre Alex. Un coin couchage, une mezzanine… Il y aura aussi un coin salon, un coin douche et des toilettes sèches actuellement en fabrication… Il reste encore des aménagements à faire dans cette maisonnette de 15m² mais pour Alex, c’est une nouvelle vie qui va commencer. Resté six mois dans la rue à passer de squat en squat, il a à présent son chez lui, ce petit chalet où il va pouvoir se reconstruire : « pour retrouver un travail, c’est plus simple car on sait qu’après le boulot, on rentre chez nous, on va pouvoir dormir. Quand on est en foyer dans une chambre de quatre, que c’est le bazar toute la nuit, qu’on ne dort pas ou qu’on est dans un squat dans une cage d’escalier, arriver en vrac au boulot, ça va un temps mais là au moins, on se reconstruit et on est dans un endroit où on sait qu’on rentre, qu’on peut s’y doucher, s’y faire à manger… » Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

#Robotique

► En Asie, les robots serveurs ne font plus peur. Pause déjeuner à l’hôpital de la Croix-Rouge de Wuhan, épicentre de la propagation du coronavirus en Chine. En sortant de l’établissement, les médecins exténués tombent sur un étrange food-truck couleur rose bonbon. Personne aux fourneaux, juste deux bras robotisés qui, dans un ballet automatique, préparent et servent au comptoir plus de 100 plats par heure au personnel hospitalier. Aucun contact humain et donc aucun risque de transmettre le virus dans le petit camion installé dimanche dernier par le groupe Country Garden. Pour ce géant chinois de la restauration rapide, l’épidémie est l’occasion parfaite pour tester ses engins avant de les déployer à la sortie des entreprises, des universités ou de tout autre endroit bondé à l’heure du déjeuner, qui sont pléthore dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants. Si les tables ne manquent pas de clients, la Chine souffre déjà, comme beaucoup de pays développés, d’une pénurie de serveurs ou de cuisiniers. C’est donc vers les robots que les chaînes locales de fast-food se tournent pour parvenir à satisfaire la demande. Le phénomène n’est pas totalement nouveau, mais il s’accélère. Lire la suite de l’article sur le site @Lexpress

#IA

► La confiance, nouvelle frontière de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle (IA) fait des merveilles pour reconnaître votre visage, analyser ce que vous dites ou battre les meilleurs spécialistes du jeu de go. Mais elle n’est pas encore assez fiable pour de nombreux usages, en particulier dans l’industrie. C’est le constat qui a poussé EDF, Total et Thales à unir leurs forces… et leurs chercheurs. Les trois groupes ont ouvert début février sur le plateau de Saclay, au sud-ouest de Paris, leur premier laboratoire commun. Son but : développer une IA dite « de confiance », c’est-à-dire suffisamment sûre pour servir dans les systèmes critiques, qu’il s’agisse de centrales nucléaires, de voitures autonomes ou de tours de contrôle. La question mobilise déjà de nombreuses équipes de recherche dans le monde. La stratégie européenne sur l’IA, présentée mercredi 19 février, vise ainsi à « créer les conditions de la confiance » dans l’IA, en droite ligne d’un rapport rédigé l’an dernier par 52 experts de haut niveau. Aux États-Unis, la Darpa, agence de recherche avancée du Pentagone, finance plusieurs programmes sur ce thème. Mais, à ce jour, personne ne sait comment y parvenir. « C’est un sujet sur lequel il n’y a pas beaucoup de solutions claires », indique Bernard Salha, directeur R&D d’EDF. @lexpansion

21 Fév

Régions.news #412 – Edition du vendredi 21 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#412 en version pdf

Légende image. Vingt-huit télescopes géants de l’observatoire Very Large Array (VLA) au Nouveau-Mexique (États-Unis) s’apprêtent à balayer le ciel 24 heures sur 24. « L’accès en temps réel à toutes les données collectées par le VLA est perçu comme un coup sans précédent pour les scientifiques chassant toute forme de vie extraterrestre ainsi que la preuve que cette discipline est maintenant acceptée », commente le quotidien britannique The Guardian. (Photo F.Espenak / Novapix / Leemage / AFP).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dans l’Aveyron, la commune d’Arvieu près de Rodez est à la pointe du numérique ! Dans cette commune de 813 habitants, on résiste à l’isolement géographique et au déclin démographique en milieu rural grâce notamment à un pôle d’entreprises spécialisées dans le numérique. Elles sont installées toutes ensemble, dans un ancien couvent, partageant un même espace de travail depuis le mois de septembre. « L’intégralité de cet espace de travail est géré par une coopérative spécialisée dans le développement de sites web et d’application. C’est elle qui loue ces locaux de 350 m2 où le réseau très haut débit a été installé, explique Vincent Benoît, co-fondateur de Laëtis. Quand j’analyse le pouvoir de vivre de mes collègues, leur pouvoir de vie est supérieur à s’ils étaient en zone urbaine ». Pour le maire d’Arvieu, « ça fait revivre les commerces, les restaurants sont au travail ; tout le monde s’y retrouve ».

► Agricool inaugure sa ferme urbaine à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Elle est  constituée de containers blancs dans lesquels poussent des fraises, des herbes aromatiques…. Agricool est une jeune pousse créée en 2015 dans le secteur de l’agriculture urbaine. La société commercialise depuis quelques années ses fraises qu’elle fait pousser à la lumière de LED dans des containers et sans pesticides. L’objectif est de ramener la production au plus près des consommateurs (moins de 15 kilomètres entre le container et le point de vente) et contribuer à nourrir en partie les villes. La nature n’attend plus l’annuel Salon de l’Agriculture pour s’inviter en ville et investit désormais les espaces vacants. Ces derniers sont pris d’assaut par une agriculture urbaine aux dimensions modestes mais aux enjeux majeurs. Lire l’article : Agriculture urbaine : quel intérêt en France ?

► Pour lutter contre les abus et les opérations massives visant à transformer des immeubles entiers en habitations de passage, la mairie de Cannes (Alpes-Maritimes) refuse une opération massive commerciale de type Airbnb. En 2018, 4 000 meublés touristiques été officiellement déclarés sur différentes plateformes, à Cannes. Aujourd’hui, le chiffre a presque doublé. La municipalité explique que ce type de transaction entre particuliers est nécessaire à la ville mais à condition, précise la mairie, que l’offre n’explose pas et devienne une opération massive commerciale immobilière.

Légende image. Oakland Bay Bridge à San Francisco (Californie). [Photo Rich Hay]. La Silicon Valley est en pleine mue. « Dans les années 70-80, il y eu les semi-conducteurs. Dans les années 90, le Web puis le mobile dans les années 2000. Nous sommes aujourd’hui arrivés à la fin d’un cycle et personne ne sait quelle sera la prochaine vague », observe Henri Deshays, investisseur français installé aux États-Unis.

#Travail

► Modérateurs Facebook, entraîneurs d’algorithmes, chauffeurs Uber Eats… Le quotidien de ces travailleurs de l’ombre n’est pas réjouissant. Armés d’un identifiant, d’un ordinateur ou d’un vélo, ils se connectent pour répéter à la chaîne, dans des conditions très précaires, une succession de tâches dictées, bien souvent, par les plateformes du net. La série documentaire « Invisibles – les travailleurs du Clic », disponible depuis le 12 février sur le site de France.tv Slash. Réalisée par Henri Poulain cette série en quatre épisodes nous plonge dans la vie de ces travailleurs du clic. Présentés comme les esclaves des temps modernes assujettis au rythme de travail décousu de leurs employeurs. « Le plus grand tour de passe-passe de ces plateformes, c’est d’une part de faire croire aux consommateurs et aux usagers qu’il y a des processus automatiques, des algorithmes, partout, alors que très souvent, ce sont des tâches réalisées à la main, et de l’autre, de faire croire aux travailleurs que ce qu’ils réalisent n’est pas un vrai travail, mais un ‘job’, un ‘gig’, quelque chose de transitoire et éphémère qui à terme va disparaître. C’est un vrai tour de passe-passe d’annoncer la fin du travail humain alors que le travail humain est partout », affirme Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom Paris. À lire l’entretien d’Antonio Casilli sur le site @Metamedia : « Invisibles », le docu qui donne la parole aux travailleurs du clic.

#Municipales2020

► « Quand j’ai appris en décembre que le maire sortant, ne se représentait pas, je me suis dit qu’on n’allait pas laisser la commune à l’abandon, sans conseil municipal, et sous tutelle de la Préfecture de Haute-Saône, explique Dylan Démarche, 21 ans. Je suis donc allé démarcher d’anciens membres des conseils municipaux qui ont accepté de me suivre. On a veillé à prendre des gens des trois villages qui constituent notre commune, on a pris des gens des associations, et appliqué une parité stricte », détaille le candidat à la mairie de Vellexon-Queutrey-Et-Vaudey en Haute-Saône.

#Justice

► Le bureau du procureur de Manhattan (New York) a annoncé, lundi 10 février, qu’il allait examiner à nouveau les circonstances de la mort du militant anti-raciste Malcolm X, rapporte CNN. Cette annonce intervient après la diffusion, le 7 février sur Netflix, de la série documentaire en six épisodes Qui a tué Malcolm X. Le bureau du procureur a annoncé qu’il collaborait avec The Innocence Project, une ONG qui apporte une aide juridique aux prisonniers condamnés à tort. Malcolm X a été abattu de 21 balles le 2 février 1965, lors d’un meeting à Harlem. Une semaine plus tôt, sa maison avait été visée par une attaque à la bombe, mais l’activiste ne faisait pas l’objet d’une protection policière. Trois hommes ont été arrêtés et condamnés à la prison à vie pour son assassinat, rappelle TV5 Monde.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le Coronavirus porte un coup dur à la Tech mondiale, provoquant fermetures de magasin, pénuries de production, et surtout l’annulation du Congrès Mondial du Mobile, grand-messe des télécoms qui devait se tenir à la fin du mois à Barcelone et accueillir plus de 100.000 personnes. Le cinéma chinois est aussi touché. En Chine, le gouvernement lance une application qui permet de savoir si on a approché une personne contaminée ou à risque, mettant en évidence la haute surveillance dans le pays. Sur les réseaux sociaux, le virus a déclenché une véritable infodémie.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► En Haute-Marne, Les habitants du village haut-marnais de Dommarien sont vent debout contre un projet de parc éolien  d’implantation de 19 éoliennes de plus de 200m de hauteur à 500m du bourg. « En tout, il y en aura 11 sur Dommarien, 4 sur le village voisin de Chassigny et 4 sur un village voisin de Pièpape », détaille Martine Kessler, présidente de l’association Dommarien vent debout. Soit en tout, un peu plus de 500 personnes concernées. « Ce qui fait que notre village est complètement encerclé par un tel projet. » En moyenne, les éoliennes françaises mesurent plutôt entre 120m et 155 m de hauteur. La ministre de la transition écologique et solidaire Elisabeth Borne dénonçait le « développement anarchique » des éoliennes le 18 février devant la commission des affaires économiques du Sénat rapporte Le Monde. Et la ministre de renchérir : « On a des territoires dans lesquels on a une dispersion de petits parcs de taille et de forme variable qui donnent une saturation visuelle, voire une situation d’encerclement autour de certains bourgs qui est absolument insupportable. » @franceinfo. Légende image : La région Grand Est est la deuxième région où l’on trouve le plus d’éoliennes en France, selon l’observatoire de l’éolien paru en septembre 2019. (Photo : Christophe Petit Tesson / MaxPPP.

► Bretagne : ils révolutionnent le business de l’algue. Et si l’algue brune, verte ou rouge devenait le nouvel or vert du XXI siècle ? Et si dans cette course à l’innovation pour limiter l’impact des énergies fossiles, la Bretagne, le Finistère plus particulièrement, était le nouvel eldorado de cette ressource d’avenir ?  Récoltée depuis plusieurs générations, l’algue a longtemps servi d’engrais pour fertiliser les terres agricoles. Mais depuis quelques années, des biologistes, des industriels, des transformateurs et des cuisiniers bretons s’intéressent à l’algue sous toutes ses formes ! Dans le Finistère, a Portsall, à Lanildut et à Lesconil, 4 jeunes ont fait le pari d’investir au pays des algues… Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Pollution

► Lancement du projet « Zero Emission Valley » à Chambéry. Le 14 février le projet « Zéro EmissionValley » qui va se concrétiser par la création dans les cinq ans de 20 stations de recharge à hydrogène, dont 14 assureront également la production, ainsi que le financement de 1000 véhicules roulant à l’hydrogène, a vu le jour. Ce projet est mis en place par la société Hympulsion, une structure public-privé, chargée d’assurer la production d’hydrogène vert (solaire, éolien et hydraulique) par électrolyse de l’eau et sa distribution. Il est accompagné par l’Ademe, Engie, Michelin, la Banque des Territoires et le Crédit Agricole, avec l’objectif de déployer les 20 stations sur le territoire régional. Avec le Plan Climat Air Energie Territorial, la démarche TEPOS (Territoire à Energie Positive), le Plan Local de la Qualité de l’Air et le déploiement d’une mobilité axée sur une énergie durable, nul doute que la région alpine s’est engagée dans une démarche environnementale qui a de quoi séduire. Reste néanmoins les usines de cette région fortement industrialisée et le passage incessants de camions en route vers l’Italie qu’il faudra solutionner pour atteindre pleinement les objectifs de ce projet. @villeintelmag

#Agriculture

► En Vendée, les jeunes agriculteurs utilisent les réseaux sociaux. Maxime Gautreau, jeune exploitant de 24 ans, installé à Thiré, est suivi par 2 500 personnes sur Twitter.Chaque jour, il poste photos et vidéos sur le réseau social, pour mieux faire connaître son métier. « L’enjeu, c’est de montrer que tout n’est pas noir, tout n’est pas mal et que l’agriculture n’est plus la même qu’il y a 40 ans ». Son but est de partager les techniques entre les agriculteurs d’autres régions de France. Sophie Choblet, éleveuse de bovins à La Garnache, a fait le choix de la vente directe Elle a créé des pages Facebook un site Web pour communiquer sur sa présence sur les marchés et fait la promotion de ses produits. Une grande partie, ses commandes lui sont faites via les réseaux sociaux. @franceinfo.

► Des tiers-lieux pour aider les néo-paysans à se lancer, par Pierre-Mathieu Le Bel, Géographe, chercheur accueil haut niveau en développement territorial, Inrae. Selon le dernier recensement agricole français, quelque 200 000 actifs agricoles ont été perdus entre 2000 et 2010, soit une baisse de 26 %. Pour chaque installation d’un agriculteur, on compte désormais 3 départs. En 2015 en France, 885 000 personnes (chef d’exploitation, coexploitant, conjoint, actif non salarié) travaillaient de manière régulière dans les exploitations du secteur. C’est moins de 4 % de la population active du pays (contre plus de 35 % au milieu du XXe siècle). La démographie y est pour quelque chose, l’âge moyen des exploitants atteignant les 51 ans. Et quand les agriculteurs prennent leur retraite, ils ont bien du mal à transmettre leur exploitation. En cause notamment, un schéma de reprise familiale en déconstruction : les enfants d’agriculteurs reprennent de plus en plus rarement l’exploitation familiale. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

► L’innovation agricole pourra-t-elle sauver la planète ? Nourrir 9 milliards d’humains sans faire exploser la planète, chiche ? Chiches, répondent les agriculteurs ! L’explosion démographique et l’urgence climatique sont deux défis de taille pour le secteur agricole… mais pas insurmontables, bien loin de là, selon les experts qui ont participé fin janvier au panel « Au nom de la Terre » de la Maddy Keynote. Les innovations techniques et technologiques permettent d’être optimistes quant à la capacité des agriculteurs français à répondre à ces enjeux majeurs. L’agriculteur Gilles Van Kempen, souligne ainsi que « cela fait des années qu’on innove dans le monde agricole ». « Les techniques de culture changent : on ne laboure plus la terre, on devient polycultivateurs, on pratique l’agro-écologie. » @bymaddyness.

► « L’agriculture biologique peut être meilleure pour l’environnement ». Les effets bénéfiques des pratiques agrobiologiques sont trop souvent négligés dans les études d’impact environnemental sur l’agriculture, notent les scientifiques Christel Cederberg et Hayo van der Werf dans une tribune au « Monde ». L’évaluation des effets environnementaux de l’agriculture et de l’alimentation fait l’objet de nombreuses études. Elle est au cœur de multiples débats dans un contexte où beaucoup de consommateurs veulent faire des achats éthiques et respectueux de l’environnement. Mais en ce qui concerne notre alimentation, domaine vital et pour lequel les consommateurs ont la possibilité de voter avec leur porte-monnaie, les informations confuses et contradictoires abondent. On nous a affirmé que l’agriculture biologique, en réalité, n’est pas bonne pour le climat, car ses rendements sont inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, et qu’elle utilise donc plus de terres pour compenser cela. Un article scientifique récent (L. G. Smith, G. J. Kirk, P. J. Jones, A. G. Williams, « The greenhouse gas impacts of converting food production in England and Wales to organic methods », Nature, Comm. 1-10 2019) a rapporté que si un pays passait à l’agriculture biologique, cela augmenterait considérablement ses émissions de dioxyde de carbone et cette affirmation a été largement disséminée dans les médias scientifiques et généraux. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Plateforme

► L’entreprise lilloise “Click and Walk“ condamnée pour « travail dissimulé », toute l’économie collaborative inquiétée. Click and Walk est une entreprise qui rémunère ses collaborateurs quelques euros en échange de photos et de commentaires sur des produits (la visibilité du produit en magasin, le prix…). En Europe, elle compte des centaines de milliers de « collaborateurs ». En moyenne, la jeune pousse estime, leur rémunération à 6 euros par an. Il y a 4 ans, le parquet de Lille a décidé de poursuivre Click and Walk pour « travail dissimulé » (à l’initiative de l’office central de lutte contre le travail illégal). L’entreprise et des clients ont été perquisitionnés. « Aucune plainte n’a été déposée contre nous, contrairement aux entreprises comme Uber ou Deliveroo », explique Frédérique Grigolato. La jeune pousse pâtit d’un vide juridique et d’après la dirigeante, il s’agissait pour la justice de faire un exemple et ainsi « encadrer » cette nouvelle économie participative. @franceinfo.

#Ecologie

x► Solastalgie, éco-anxiété… Les émotions de la crise écologique. Dans les années 2000, le philosophe australien Glenn Albrecht observe une vague de déprime emporter les habitants de la Hunter Valley : l’industrie minière qui s’y est développée, en polluant la région, a radicalement transformé le paysage. Comment comprendre cette « détresse écologique » ? « Au départ, les mineurs ont dit qu’ils allaient forer en sous-sol. Mais ils ont obtenu un permis pour une mine à ciel ouvert. Ça menace des espèces rares. Ça menace les forêts de banksias. C’est stressant. Cette mine me fait fondre en larmes rien que d’y penser ». Au début des années 2000, Glenn Albrecht, philosophe australien de l’environnement, recueillait les témoignages des habitants de la Hunter Valley, en proie à une profonde détresse devant le spectacle imposé de la transformation de leur environnement par une exploitation minière extrêmement polluante. Ce sentiment de dépossession et d’impuissance face à la dégradation de leur lieu de vie interpelle Glenn Albrecht. Pour le décrire, il forge le concept de « solastalgie ». @franceculture  Légende image : Les centrales thermiques de la Hunter Valley. Crédits : Michelle Mossop – Getty.

#IA

► « On sait que l’intelligence artificielle (IA) peut accomplir des tâches simples ou qui reposent sur des règles bien établies. Mais il y aura toujours un humain pour décider. En nous libérant du travail pénible et répétitif, l’IA peut donc revaloriser le travail, l’enrichir en contenus plus intéressants. Notamment pour les métiers qui tirent leur force de leurs activités sociales, humaines et créatives. A l’hôpital, où les conditions de travail sont actuellement très dégradées, on peut imaginer soulager le personnel du travail administratif pour qu’il se concentre sur la prise en charge des patients. Tout le monde aurait à y gagner », explique Salima Benhamou, économiste spécialiste de l’IA, dans un entretien Intelligence artificielle et travail sur le site @le_Parisien.

20 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► Paris : bientôt une ferme urbaine géante sur le toit du Parc des expositions. Imaginez une grande ferme sur le toit du pavillon 6 du parc des Expositions de Paris. 14.000 mètres carrés, soit deux terrains de foot, cultivés et produisant à terme 1 tonne de fruits et de légumes de saison par jour. Ce projet de grande ferme urbaine fait partie du réamanégement du parc des expositions de la Porte de Versailles.« Lorsqu’elle sera terminée en 2022, ce sera la plus grande ferme urbaine sur un toit en Europe », selon Auriane Roussel, porte-parole de Nature Urbaine, la société qui supervise ce projet d’agriculture urbaine. Coût total de l’investissement : 700 000 euros que Nature en ville, la société chargée du projet espère rentabiliser en vendant les productions. @franceinfo. Légende image : Une grande ferme urbaine sur le toit du nouveau pavillon 6 Parc des expositions à Paris Porte de Versailles. (Photo : Valode et Pistre architectes ATL).

#Ville

► A Maubeuge, l’avenir est une route qui ne mène nulle part. Reportage dans la ville du Nord dévastée par le chômage et la désertification. En campagne pour les municipales 2020, le Rassemblement national, qui a reniflé la misère sociale, est à l’affût. Vers Maubeuge, il y a cette chose à voir à tout prix si l’on veut comprendre ce qui cloche. Il s’agit de la N2. Pour «nationale 2». Cette route est le symbole des échecs des politiques du coin, et aussi le point culminant des frustrations de ses habitants. Il y a longtemps, elle devait charrier un tas de monde, amener de l’activité, du pognon, mais le projet a échoué. Aujourd’hui, la N2 s’arrête au milieu d’un champ. @libe.

► La smart city à l’heure africaine. L’Afrique invente les villes du futur. Et le numérique jouera un grand rôle pour l’émergence de ces nouveaux pôles urbains et ses services connexes. Un impératif pour ce continent dont la croissance économique frôle les 10%, selon la Banque mondiale. Une donnée qui est à mettre en corrélation avec une croissance démographique et urbaine tout aussi importante. Les smart cities ont le vent en poupe en Afrique. Et les entrepreneurs ne masquent plus leur intérêt pour un marché évalué à près d’1,4 milliard de dollars, selon le cabinet d’étude Grand View Research. « L’Afrique est un continent où près de 70% de la population a moins de 30 ans et nous compterons 1,2 milliard de citadins d’ici 2030. Il y a donc un besoin urgent de créer des villes nouvelles, intelligentes et connectées pour créer de l’attractivité sociale et économique au cœurs des territoires », affirme Stéphanie Rivoal, Secrétaire général du Forum Afrique-France qui doit se tenir à Bordeaux en juin prochain. @bymaddyness

#Transport

► « Désordre et délinquance » : Montréal interdit les trottinettes électriques. Montréal a annoncé mercredi 19 février la fin d’une expérience de trottinettes électriques en libre-service lancée l’été dernier, en raison du manque de respect des utilisateurs vis-à-vis de la réglementation. « Seulement 20% des trottinettes ont été stationnées » dans les espaces dédiés, a constaté la municipalité, évoquant dans un communiqué des enjeux pour la « sécurité », un « désordre » et une cohabitation « parfois difficile avec les piétons » »Montréal ne veut pas se transformer en police des trottinettes », a souligné Eric Alan Caldwell, responsable de la mobilité au sein de la mairie, fustigeant « un taux de délinquance de 80% » vis-à-vis de la réglementation. « Les opérateurs n’ont pas su assurer leur responsabilité quant au respect du règlement », a-t-il pointé, en comité exécutif, assurant « qu’en 2020, il n’y aura plus de trottinettes dans les rues de Montréal ». @RCInet A lire aussi : Du fait de l’incivilité des usagers, Montréal interdit les trottinettes électriques  @LeHuffPost.

#Energie

► Le Finistère, premier territoire départemental « smart grid ». Si de plus en plus de villes et métropoles se lancent dans des projets de Smart City, les territoires ruraux et les villes moyennes sont encore peu engagées dans cette démarche. Grace au Syndicat Départemental d’Energie et d’équipement du Finistère (SDEF), service public de distribution énergétique, le département breton est, depuis le 18 février, le premier à se lancer dans une démarche de territoire « smart grid » qui pourrait servir d’exemple. ervice public de distribution de l’électricité, du gaz, de l’éclairage public, des réseaux de chaleur et de froid, ainsi que des communications électroniques auprès de 269 communes sur les 277, que compte le département du Finistère, le Syndicat Départemental d’Énergie et d’équipement du Finistère (SDEF) vient de proposer aux collectivités périurbaines et rurales de l’ensemble du département, en dehors de la métropole de Brest, un projet de territoire connecté. @villeintelmag.

#Agriculture

► Agriculture urbaine : basilic thaï et roquette dans le potager indoor de Metro à Nanterre. Un an et deux mois après l’ouverture, en novembre 2018, l’heure est au premier bilan pour le potager urbain indoor installé dans l’entrepôt du grossiste Metro, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Sur une surface de 80 m², ce sont 13 variétés d’herbes aromatiques et quatre de microvégétaux que les quelque 6 000 clients restaurateurs réguliers peuvent trouver. Ces produits frais poussent dans 18 potagers de verre conçus par la start-up Infarm, partenaire de Metro. Chacun d’entre eux contient 14 plateaux de culture d’une quarantaine de plantes répartis sur sept niveaux, pour une hauteur totale de 3,40 m. Les produits, éclairés par des ampoules leds, sont nourris par une eau contenant tous les minéraux nécessaires à leur développement, selon le système de l’hydroponie, cette technique permettant l’agriculture hors sol. @le_Parisien.

► Face au changement climatique, la formation des agriculteurs de demain est-elle adaptée ? Les agriculteurs, questionnés comme étant l’une des causes du changement climatique, ont aussi leur lot de solutions. Ils sont chargés d’assurer l’alimentation d’une population croissante, ils connaissent les enjeux et tentent d’adapter leurs pratiques. Le projet européen Energe, qui vise à atteindre la sobriété énergétique à l’école, a sélectionné l’EPLEFPA de Bourges-Le Subdray (Cher), un établissement qui regroupe un CFA, un lycée et une exploitation agricole. Pour son directeur Christophe Auboueix explique qu’il y a une série d’actions : – « la transformation des exploitations céréalières vers des polycultures » ; – « les parcelles d’agroforesterie qui  ont pour but de limiter les intrants sur les cultures en développant la biodiversité et la replantation de haies pour le bien-être animal » ; – l’interculture, avec « l’implantation de cultures entre deux récoltes pour ne pas laisser un sol nu ». Si les pratiques changent ou changeront progressivement, l’opinion de la population est aussi un facteur pris en compte et travaillé à l’école. « Une certaine vision de l’agriculture se développe, liée à une incompréhension d’une certaine frange de la population sur la place et le rôle des agriculteurs, avance Christophe Auboueix. On essaie de travailler là-dessus avec une capacité à s’adapter et à communiquer sur les actions des agriculteurs car ils se sont emparés de la transition. » @franceinfo. Légende image : Les incertitudes du climat compliquent le travail des agriculteurs et des éleveurs. Les formations abordent les solutions, aucune n’est un miracle. (Photo : Loïc Venance / AFP.

#Media

► Bien s’informer, une exigence sanitaire pour les producteurs et consommateurs d’information. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Et s’il fallait tout simplement changer de paradigme pour envisager l’avenir sereinement ? Le documentaire « Les Médias, le monde, et moi » met en garde contre les effets néfastes des Junk News. Une information de qualité est bénéfique pour la santé des consommateurs, des journalistes et plus largement de la société. Elle permet de sortir du sentiment d’impuissance et de redevenir un citoyen actif. Forte de ce constat, Anne-Sophie Novel présente des initiatives à travers le monde qui réconcilient producteurs et consommateurs d’information. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#MediaSocial

► Malgré les lois, l’Etat a abandonné aux réseaux sociaux l’arbitrage de la liberté d’expression. A chaque journée son scandale, plus ou moins grave, touchant la modération sur les réseaux sociaux. Ce week-end, la diffusion de liens vers le site « Porno politique », qui hébergeait les vidéos intimes de Benjamin Griveaux, sur Facebook et Twitter, a provoqué une volée de critiques. Ce lundi, c’est, à l’inverse, la suppression du compte Twitter du Syndicat des avocats de France (SAF) qui a déclenché une levée de boucliers dans la classe politique. Les réseaux sociaux modèrent trop, ou pas assez. En tout cas, jamais comme nous le souhaiterions. Mais au-delà des manquements – bien réels – des grandes plates-formes, de leur incapacité à gérer les monstres qu’elles ont elles-mêmes créés, ces fiascos successifs devraient nous interroger sur notre propre rôle. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Sciences

► « Les nouvelles frontières du XXIe siècle sont le cerveau et l’espace ». Économiste de formation, entrepreneur, polémiste, essayiste, chroniqueur… Nicolas Bouzou a une jolie collection de casquettes ! Celui qui a publié il y a quelques mois le livre « Sagesse et folie du monde qui vient » (chez X.O Éditions) avec son ami Luc Ferry est très optimiste quant à l’avenir, alors que ce sont les scénarii qui dominent sont ceux de «l’effondrisme» et du «catastrophisme. » « Je pense au contraire que les connaissances extraordinaires que nous avons accumulées et la puissance technologique nous ouvrent des horizons passionnants, explique Nicolas Bouzou. Je pense également que les nouvelles frontières du XXIe siècle sont l’espace et le cerveau. » @Le_Figaro.

#IA

► Une nouvelle alliance entre la physique et l’intelligence artificielle ? Marier IA et physique donnerait aux chercheurs des outils puissants pour travailler sur des phénomènes qui restent mal compris. Une telle collaboration décisive est pour bientôt, assurent les physiciens, Institut Charles-Sadron à Strasbourg, Wiebke Drenckhan et Jean Farago. Quand l’ordinateur AlphaGo, déployant les plus récentes découvertes de l’intelligence artificielle (IA), a démontré en 2016 sa supériorité indiscutable sur le meilleur joueur de go Lee Sedol, il n’est pas exagéré de dire que le retentissement de l’événement a été mondial. Au-delà de la victoire écrasante de la machine sur l’homme (un pas qui avait été franchi aux échecs depuis longtemps), ce qui a le plus marqué les esprits a été l’énorme surprise partagée à la fois par les concepteurs du programme et les spécialistes du go. Car l’ordinateur a su inventer des stratégies gagnantes d’une originalité stupéfiante, que des centaines d’années de réflexion humaine n’avaient pas su découvrir ! Pour les chercheurs, une telle histoire suscite immédiatement l’intérêt, tant la créativité et la recherche d’approches originales sont au cœur de leur métier. La question naturelle que beaucoup se sont alors posée est : pourrait-on faire de ces programmes d’IA de vrais auxiliaires de la recherche scientifique ? Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr

19 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Espace

► Les milliers de satellites propulsés pour fournir du débit Internet à tous risquent de transformer le ciel en far west. L’espace vient d’entrer dans une nouvelle ère, celle des mégaconstellations de satellites, destinées à fournir, depuis l’orbite basse (moins de 2 000 kilomètres d’altitude), du débit Internet à tous les Terriens, partout, tout le temps. Starlink, filiale de l’entreprise californienne SpaceX du milliardaire Elon Musk, a obtenu l’autorisation d’envoyer 12 000 engins dans l’espace et ne cache pas son intention d’en expédier 30 000 de plus, pour un total ahurissant de 42 000. La compagnie OneWeb, basée au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, mise quant à elle sur une flotte de près de 2 000 appareils, qui pourrait, selon certaines sources, être portée à plus de 5 000 satellites. « On risque de perdre notre ciel simplement pour réduire la latence des jeux vidéo en ligne ou pour s’envoyer encore plus de photos de chats… », explique Eric Lagadec, vice-président de la Société française d’astronomie et d’astrophysique. @lemondefr.

#Municipales2020

► Face à la défiance que suscitent les partis politiques, et à l’urgence écologique, les habitants sont de plus en plus nombreux à s’engager sur des listes dites « participatives » pour les prochaines élections municipales. Bien souvent ces listes sont issues de mouvements associatifs ou de collectifs militants ancrés dans les territoires. Préoccupés par leur environnement, l’avenir de leurs enfants, leur cadre de vie, des citoyens ont décidé de prendre en main l’avenir de leur commune. Ainsi à Saint-Mars de Coutais (Loire-Atlantique), des parents d’élèves ont lancé le mouvement « l’Alterliste » pour les élections. Ils imaginent une gouvernance horizontale au sein de laquelle toutes les tendances et les idées pourraient s’exprimer. À Dompierre-sur Yon (Vendée), le collectif citoyen « Le coquelicot entre les dents », milite pour sensibiliser les habitants à une écologie concrète. Leurs modèles existent déjà. Ils s’appellent Saillans (Drôme), Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), Ungersheim (Haut-Rhin) ou Langouët (Ille-et-Vilaine), des communes qui dès 2014 ont opté pour la transition qu’elle soit écologique ou démocratique. A la veille de ces élections municipales, on estime partout en France à plus de 500 le nombre de listes participatives et/ou citoyennes. @franceinfo. A lire aussi : Municipalisme : quand les habitants prennent le pouvoir (@FranceCulture) et Le municipalisme ou la commune au pouvoir (@lemondefr).

#Logement

► A Zurich, les coopératives d’habitation sont plébiscitées. À Zurich, où les loyers flambent, un modèle original de logements à but non lucratif s’est imposé : la coopérative d’habitation. Pour des appartements moins chers mais aussi plus ambitieux sur le plan architectural et écologique. Dans le parking au sous-sol, une rangée de vélos à perte de vue : les quelque 260 locataires de la coopérative Kalkbreite ont signé dans leur contrat une clause dans laquelle ils s’engagent à ne pas posséder d’automobile. L’immeuble, construit au-dessus d’un dépôt de tramways, abrite sur huit étages des appartements, mais aussi une salle de yoga, les bureaux de Greenpeace, une épicerie bio, un cinéma, des boutiques, un restaurant ou encore une maison de naissance. Zurich fait figure d’exception en Suisse avec 26,8 % de logement d’intérêt public, dont 20 % de coopératives. Ce n’est pas un hasard, mais le résultat d’une politique qui date de 1906. Au début du XXe siècle, en pleine industrialisation, la pénurie est telle que le Parlement charge la municipalité dominée par la droite de « soutenir la création de logements bon marché et sains » pour les ouvriers et la classe moyenne. Le premier lotissement communal voit le jour en 1909 au bord de la Limmat. @courrierinter. À lire : A Zurich, les coopératives d’habitation réinventent l’art de vivre en ville. La capitale économique helvète abrite plus de 120 coopératives. Avec 40 000 logements, elles représentent plus d’un quart du parc locatif. @lemondefr.

#Travail

► Les employés de Kickstarter se syndiquent, un tournant dans le secteur de la tech. 37 voix contre mais 46 voix pour. Après un vote historique le 18 février, les employés de la plateforme de financement participatif Kickstarter ont décidé de rejoindre l’Office and Professional Employees International Union, un syndicat américain qui représente plus de 100 000 «cols blancs». L’égalité des salaires entre les sexes, la diversité lors du recrutement et la modération de la plateforme font notamment partie des sujets qu’ils souhaitent aborder avec les dirigeants. Les salariés de l’entreprise fondée en 2009 ont rendu public leur désir de se syndiquer en mars dernier, après un conflit interne. @Le_Figaro

#Santé

► Des greffons de peau fabriqués par une imprimante 3D. Ce n’est pas de la science-fiction, mais bien la réalité. Sur un mannequin, une imprimante 3D délivre des filaments de gel, qui vont devenir une nouvelle peau. Elle servira bientôt à soigner les hommes. Dans un laboratoire bordelais, une ingénieure injecte une préparation dans son imprimante 3D. À l’intérieur se trouvent des cellules mélangées à un cocktail biologique. Après trois semaines de maturation, voici le résultat : des fragments de peau. Avec cette méthode, l’imprimante 3D fabrique de la peau cultivée en laboratoire. C’est un chirurgien qui va ensuite la greffer sur le patient. La greffe devrait se dérouler dans un hôpital marseillais. Un espoir pour les grands brûlés. Un professeur espère que des essais se feront bientôt sur l’homme. « L’échéance serait de 12 à 18 mois avant de pouvoir disposer d’un greffon de peau que l’on pourrait utiliser en pratique clinique pour la première fois », explique le professeur Dominique Casanova. @franceinfo. A lire aussi : Impression 3D, la nouvelle fabrique du corps humain @LeFigaro_Sante.

#Energie

► Avec les éoliennes, la vie des habitants d’Echauffour tourne au cauchemar. « La nuit, il est devenu impossible de dormir les fenêtres ouvertes », raconte Michel Lerouet, « Ça a totalement modifié les réactions de mes animaux : j’ai un percheron qui est devenu plus ou moins nerveux, j’ai des poules qui ne pondent plus. » Depuis le printemps dernier, la vie des habitants d’Echauffour dans l’Orne s’est considérablement dégradée. En cause, les cinq éoliennes mises en service par l’entreprise Voltalia. Et les bruits générés par leurs pales. La question des nuisances sonores avait pourtant été soulevée de longue date par les opposants au projet, qui ont multiplié en amont les recours juridiques contre ce projet. @franceinfo.

#Internet

► Philippe Dallier et Sébastien Bazaud, tous deux membres de l’association Touraine Data Network (TDN), travaillent à l’installation d’Internet. L’association se trouve justement être un fournisseur d’Internet. Elle utilise deux antennes en Indre-et-Loire, la première à La Ville-aux-Dames, l’autre quelques kilomètres plus loin, à Saint-Pierre-des-Corps. L’idée est de se servir du réseau radio pour faire passer Internet d’un endroit où le débit est intéressant. « J’aime bien l’idée du logiciel libre, de rendre Internet accessible à tout le monde de façon gratuite et sûre », explique Philippe Dallier. Tous les membres de l’association TDN participent de façon collaborative à la fabrication et à l’installation. « Même si on n’a pas de compétences informatiques à la base, les membres s’entraident et apprennent les uns des autres, donc on peut adhérer sans avoir aucun bagage en informatique », souligne Sébastien Bazaud. @franceinfo.

#Numérique

► L’inégalité dans l’usage et la pratique est souvent le corrolaire d’un territoire oublié par les opérateurs de téléphonie. Ainsi la communauté de communes du pays du Neubourg, avec l’aide du département de l’Eure, va donc investir 2 millions d’euros pour moderniser les réseaux et équiper le territoire en fibre optique. La fracture numérique est un défi à relever dans le monde rural pour ne pas léser les habitants qui y vivent. D’autant que la plupart des démarches administratives sont aujourd’hui dématérialisées, et que dans les petites communes la mairie n’est ouverte que quelques heures par semaine. Maîtriser l’outil informatique, c’est aussi lutter contre l’isolement. @franceinfo.

► Trois scénarios pour un numérique plus vert. Vivons-nous sans vouloir tout à fait se l’admettre une véritable marée noire numérique ? Cela ne fait désormais plus aucun doute. Mais quant à savoir qui va réussir à inverser la vapeur et imposer des modèles collectifs plus vertueux, la question reste entière. Voici trois scénarios pour un numérique plus vert : – Scénario 1 : Power to the people ? – Scénario 2 : Une dictature pour sauver le monde ? – Scénario 3 : Nouvelle monnaie, nouvelle ère ? @usbeketrica.

#Reconnaissance_Faciale

► comment les forces de police y ont-elles recours en Europe ? En Europe, le bénéfice que peut représenter la reconnaissance faciale pour assurer la sécurité d’un pays est une idée qui a fait son chemin. En témoignent les résultats d’une étude menée par l’ONG Algorithm Watch, publiée en décembre dernier. Selon l’organisation, au moins dix pays ont d’ores et déjà doté leurs forces de police de cet outil technologique. Et ce chiffre devrait augmenter dans les années à venir. Un constat qui a poussé l’Union européenne à se pencher sur la question, en présentant ce mercredi un « livre blanc » sur la reconnaissance faciale, comportant une série de pistes d’actions. Nul doute que certaines concerneront la sécurité, sujet qui divise autant qu’il inquiète en Europe. @LExpress

#IA

► Comment l’Europe veut gagner la bataille de l’intelligence artificielle. Ursula von der Leyen voulait proposer une loi sur l’intelligence artificielle (IA) dans les cent jours suivant son entrée en fonctions, le 1er décembre 2019. Compte tenu de la complexité de la matière, la présidente de l’exécutif européen a finalement revu ses ambitions à la baisse, en termes de calendrier du moins. Mercredi 19 février, c’est donc un Livre blanc sur l’intelligence artificielle et une stratégie sur les données que doit présenter la Commission européenne. Ces deux initiatives proposent un cadre dans lequel devra s’inscrire la législation à venir, laquelle est prévue au plus tôt pour la fin de l’année, après une période de consultations de tous les acteurs concernés, entreprises, syndicats, organisations non gouvernementales (ONG)… Pour mieux comprendre de quoi il s’agit, il faut rappeler, comme le fait souvent Thierry Breton, le commissaire au marché intérieur, que ce sont les données, travaillées par des algorithmes pendant des mois, qui permettent l’intelligence artificielle. A lire l’éditorial : En confiant à des algorithmes complexes une multitude de décisions qui impacteront nos vies quotidiennes, l’IA est source de risque pour les individus. Ce travail de régulation que prévoit l’Union européenne est indispensable.  @lemondefr. A lire aussi : Intelligence artificielle : Guillaume Le Boucher estime que « l’Europe ne manque pas de talent » (@europe1) et Intelligence artificielle et nouvelles initiatives du secteur numérique : Un débat très attendu à la Commission européenne (@ActuIAFr)