18 Déc

Régions.news #454 – Edition du vendredi 18 décembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Légende image. Des supports à vélos en libre-service à Copenhague (Danemark). (Photo : Architectes Rafael Schmidt / RAFAA).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 ► La commune de Briare (Loiret) se tourne vers les énergies renouvelables. Le projet de centrale solaire, mené par EDF Renouvelables, comporte la mise en place de 38 000 panneaux photovoltaïques produiront annuellement 17,2 GWh à partir de 2021 sur un ancien site de stockage des déblais du chantier de l’autoroute, à l’abandon depuis plusieurs années. Dans cette démarche, l’entreprise a demandé l’ouverture d’un financement participatif. L’objectif est fixé à 338 000 euros, soit 3,5% de l’investissement global d’EDF. Ces projets, contribuant à la transition écologique, ne « connaissent pas la crise sanitaire, car les objectifs en matière d’énergies renouvelables sont fixés et doivent être maintenus » selon Laure Verhaeghe, la co-fondatrice de la plateforme Lendosphère. Elle précise que « 95% des donneurs du site sont des particuliers » qui désirent investir pour leurs territoires.

 ► Créer une crypto-monnaie éthique pour favoriser les circuits courts et mieux respecter l’environnement. C’est l’idée de deux étudiants de l’INSA de Toulouse. Ils s’apprêtent à lancer « Seed » en février 2021. « Le principe, c’est que chaque action ou consommation responsable sera récompensée avec des Seeds. Ensuite, ces Seeds pourront être cumulés puis réutilisés dans un réseau d’enseignes éthiques, locales et durables pour réaliser de nouvelles actions et consommations de ce type. L’objectif, c’est de favoriser une économie locale tout en créant un cercle vertueux où chaque action responsable en entraîne une nouvelle », explique Séréna Giraud, co-fondatrice de Seed. « Nous nous situons donc à mi-chemin entre une monnaie locale et un système de fidélité responsable, complètent les fondateurs. Pour que ça fonctionne, on est en train de dénicher un tas d’alternatives sur Toulouse et ses alentours et dans tous les domaines : alimentation, restauration, cosmétiques, transports… »

 ► Le 12 décembre, la goélette-laboratoire Tara larguera les amarres du port de Lorient pour une nouvelle mission scientifique. Cap sur l’Amérique du Sud cette fois, pour les chercheurs de la Fondation Tara Océan, chargés de l’étude du microbiome marin (organismes unicellulaires plus petits qu’un millimètre). Il s’agit d’étudier leurs interactions et surtout d’évaluer la sensibilité de ce microbiome des océans au réchauffement climatique et à la pollution. 70 000 kilomètres en Atlantique Sud vont être parcourus avec 21 escales programmées.

Légende image. Le village de Vernazza, dans la région Ligurie, en Italie. (Photo prise le 27 février 2019 par Robert Palomba / Afp). Les Cinque Terre (Italie) n’ont été accessibles que par la mer. Accrochés à la montagne, Vernazza, Monterosso, Corniglia, Manarola et Riomaggiore sont les cinq villages qui forment l’ensemble des Cinque Terre (les Cinq Terres). Des joyaux multicolores classés par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité. Tous ces villages ont été coupés du monde jusqu’à ce qu’au début du XXème siècle avant que le train arrive attirant des touristes du monde entier. L’abandon de l’agriculture traditionnelle et de la pêche au profit du tourisme a en effet fragilisé un écosystème dont l’équilibre est aujourd’hui délicat.  En 2018, 2,5 millions de touristes ont arpenté ces ruelles. « Sans eux, notre village serait mort », estime un habitant. Mais ce tourisme de masse a fait transformer quasiment toutes les maisons en gîtes, et est devenue une source importante de pollution (détritus, plastiques…).

#Santé

 ► À l’heure où la planète fait face à la pandémie de Covid-19, La Fabrique de la Cité, groupe de réflexion dédié à la prospective urbaine, publie un nouveau rapport : « Des villes productrices de santé ? » qui se penche sur la question centrale de la santé dans et par les villes en interrogeant le lien entre urbanisme et santé. Dans une introduction, il est expliqué que « cancers, allergies, obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires et pulmonaires, troubles psychiques, maladies mentales : ces maladies non transmissibles (MNT) sont à l’origine de 41 millions de décès chaque année, soit 71% des décès à l’échelle mondiale et le poids économique des maladies chroniques devrait doubler d’ici 20 ans. (…) Ces maladies dites « de civilisation » ont en partie pour origine les modes de vie et l’environnement, notamment urbain. ». Le rapport met en lumière les transformations des modes de penser et de développer la ville. Cette nouvelle approche de la santé environnementale exige de faire de la ville un environnement qui ne nuise pas à la santé des habitants mais qui au contraire la favorise.

► Après le Covid-19, la ville intelligente, longtemps cantonnée à la gestion des canalisations et de l’électricité, pourrait prendre un nouveau visage et se tourner vers la santé. Distribution de masques, réalisation de tests, gestion du confinement : la crise sanitaire a mis les collectivités locales à rude épreuve. Mais celles dotées d’un programme smart-city (ville dite intelligente) s’en sont plutôt bien sorties. À l’image de Dijon (Côte-d’Or), qui a lancé il y a quatre ans, le projet OnDijon. Il a permis à la Ville de s’équiper d’un poste de pilotage qui s’est révélé très utile dans la gestion de l’épidémie. « Cet endroit est devenu une vraie salle de crise : nous avons ouvert une ligne téléphonique de soutien à la population, géré l’ouverture du cimetière, de la déchetterie et la saturation du CHU », témoigne Denis Hameau, conseiller municipal délégué à la qualité du service public. Nous avons gagné en coordination et en rapidité grâce à ce centre. Sans lui, nous aurions été moins performants ». « L’épidémie a intégré la santé parmi les priorités de la ville intelligente », affirme Emmanuel Autier, associé du cabinet de conseil en technologie BearingPoint.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook bientôt démantelé ?. À retenir cette semaine : – Le Covid-19 et Black Lives Matter, événements les plus commentés sur Twitter en 2020 ; – Tech For Good : les entreprises peuvent-elles travailler au bien commun ? ; – Tout changer : 32 pionniers qui construisent un avenir meilleur ; – Paywalls, newsletters et la nouvelle chambre d’echo ; – Substack : Comment la start-up de newsletter pourrait bousculer l’industrie des médias ; – Carte blanche : « Un espace numérique au service de tous les Européens » ; – 5G : la carte des villes où vous pouvez déjà la capter.

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11 Déc

Régions.news #453 – Edition du vendredi 11 décembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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 Légende image. La Côte d’Albâtre en Seine-Maritime. Un horizon qui évolue entre gris et bleu, nuage et rayons de soleil. (Photo : Enrique Lopez Garre / Pixabay).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 ► La préfète du Bas-Rhin, a ordonné, lundi 7 décembre, l’arrêt « définitif » des travaux de géothermie profonde effectués par le groupe Fonroche à Vendenheim (Bas-Rhin). Le séisme survenu le vendredi 4 décembre a été celui de trop, après une dizaine survenue depuis novembre 2019. La préfecture déclare donc que ce projet « n’offre plus les garanties de sécurité indispensables et doit donc être stoppé ». Une enquête doit être menée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal). Le ministère de l’Écologie doit constituer un comité pour « apporter son expertise sur les derniers évènements sismiques » et conseiller la préfète.

 ► Ailes Marines en charge de l’installation et de l’exploitation du futur parc éolien offshore en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) annonce l’enfouissement de l’intégralité des câbles, une mesure qui selon eux renforcera la sécurité de la navigation et permettra le maintien de l’activité de pêche dans la zone. Ce n’est pas l’avis des pêcheurs : « Nous, on demande l’annulation de ce parc et ça ne changera pas. Cette annonce ne représente rien du tout. Les travaux vont casser tous les fonds, faire des tranchées, de la turbidité, faire crever les coquilles. On ne comprend même pas que les écologistes supportent un tel projet », répond Alain Coudray, président du Comité des pêches et des élevages marins des Côtes d’Armor.

 ► Le samedi 5 décembre, le Ministère de la transition écologique a officialisé l’emplacement choisi pour construire le 4ème parc éolien offshore de Normandie. Il sera construit au large du Cotentin et « installé à plus de 40 km des côtes, dans une zone permettant de limiter au maximum les impacts sur notre paysage, nos activités de pêche, le trafic maritime et l’environnement marin. », explique la ministre de la Transition écologique. Mais le conflit entre les pêcheurs et les instigateurs du projet n’est pas près de s’arrêter. Le président du comité régional des pêches de Normandie, a estimé que « les trois premiers champs éoliens ne sont déjà pas digérés par les pêcheurs. À Dieppe et au Tréport, les pêcheurs sont les premières victimes de cette politique. ». Le projet a pour objectif une production d’électricité nécessaire aux besoins d’environ 800.000 foyers.

 ► A Toulouse, une jeune pousse s’apprête à créer la première plateforme de vidéo à la demande dédiée à la musique. Pour 4,99 euros par mois, « Allive » propose des vidéos lives d’artistes reconnus ou émergents. « Nous leur proposons de tourner des lives promos exclusifs de 30 minutes minimum à intégrer à notre catalogue précise, l’un des fondateurs. Pour faire simple, une personne qui s’abonne sur notre plateforme rémunère les artistes qu’elle aura réellement écouté ». À court terme, Allive envisage de proposer des documentaires musicaux et une billetterie pour des live-stream. Le lancement de cette plateforme unique est prévu pour le début de l’année 2021.

Légende image. Une étude menée par le Lab Nouvelles Marges, place Strasbourg en tête des métropoles les plus « aimées » et plébiscitées des instagrameurs en France. La ville devance Lyon et Lille et 14 autres métropoles étudiées sans Paris. Pour cette étude, 72 millions de photos publiées dans près de 330 villes françaises ont été visionnées. Le mot clic (hashtag) #StrasbourgMonAmour rassemble 120 000 photos au compteur dont un grand nombre concernant le patrimoine local. (Photo : Dominique Gutekunst / L’Alsace / MaxPPP).

#Culture

 ► Guillaume Decitre, arrière-petit-fils du libraire, s’est lancé en 2011 dans le livre numérique en créant Vivlio. « Dix ans plus tard, nous sommes le meilleur choix français face à la Kindle d’Amazon ou à la Kobo de Rakuten. Nous offrons une solution de qualité, ouverte. Nous payons nos impôts en France, n’espionnons pas nos clients, ne vendons pas leurs données. Notre chiffre d’affaires atteint presque 11 millions d’euros et, pour la deuxième année, notre résultat sera positif. », explique-t-il sur le site @Challenges.

#Recyclage

 ► Le marché du téléphone portable d’occasion ne cesse de croître et plusieurs plateformes de vente en ligne proposent ce genre de produits à des prix souvent très attractifs. Ainsi deux entrepreneurs normands, anciens de chez Sony, ont créé YesYes en 2018, une jeune pousse qui joue le rôle d’intermédiaire entre l’acheteur et le revendeur. Avant d’être expédié à l’acheteur, le smartphone passe entre les mains des experts de l’entreprise pour savoir s’il est en bon état. S’il passe avec succès une série de 40 tests, il sera envoyé au client. Sinon, les changements nécessaires sont effectués avant la mise en vente. Quel avenir pour ce modèle du reconditionnement, renommé « upcycling » ? Il s’agit de transformer des déchets en produits de bien meilleure qualité, en ajoutant une certaine plus-value. Selon une étude réalisée en juillet 2020 pour YouGov, 23% de la population affirme avoir déjà acheté un produit upcyclé (31% des 18-34 ans contre 19% des 55 ans et plus). A l’inverse, 48% n’ont jamais réalisé ce type d’achat.

#Telecom

 ► La ville de Nantes (Loire-atlantique) a choisi d’organiser un débat local sur le déploiement réseau hertzien de dernière génération 5G avant toute intervention des opérateurs de télécommunication. La 5G et son utilisation interrogent et inquiètent bon nombre de citoyens qui, s’ils sont intéressés, souhaitent en mesurer tous les enjeux, y compris pour leur santé, avant d’accepter que l’État et les collectivités puissent autoriser les opérateurs à déployer leurs installations. Pour la municipalité, agir de la sorte, va dans le sens d’une ville plus humaine et plus résiliente, le principe même de la « ville digitale » citoyenne. « Ce débat que nous voulons sans tabou et qui va associer tous les acteurs, permettra d’aller plus loin dans la compréhension de cette offre technologique », explique l’adjointe chargée de la prospective et de la résilience.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Application des droits voisins, discriminations dans la tech et désinformation sur les vaccins. À retenir cette semaine : – La presse régionale lance une offensive dans la vidéo ; – Les vingt-unes femmes les plus influentes de la Tech en France ; – Radio France s’associe à l’INA, Arte, RFI et France Télévisions dans les podcasts ; – GIPHY publie le top des 25 GIFs les plus vus en 2020.

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07 Déc

ReVue d’actu de 11h11 du 7 au 13 décembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Ailes Marines en charge de l’installation et de l’exploitation du futur parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) annonce l’enfouissement de l’intégralité des câbles, une mesure qui selon eux renforcera la sécurité de la navigation et permettra le maintien de l’activité de pêche dans la zone. Ce n’est pas l’avis des pêcheurs : « Nous, on demande l’annulation de ce parc et ça ne changera pas. Cette annonce ne représente rien du tout. Les travaux vont casser tous les fonds, faire des tranchées, de la turbidité, faire crever les coquilles. On ne comprend même pas que les écologistes supportent un tel projet », répond Alain Coudray, président du Comité des pêches et des élevages marins des Côtes d’Armor. @franceinfo.

► Le samedi 5 décembre, le Ministère de la transition écologique a officialisé l’emplacement choisi pour construire le 4ème parc éolien offshore de Normandie qui sera au large du Cotentin. « Il sera installé à plus de 40 km des côtes, dans une zone permettant de limiter au maximum les impacts sur notre paysage, nos activités de pêche, le trafic maritime et l’environnement marin. », explique la ministre de la Transition écologique. Mais le conflit entre les pêcheurs et les instigateurs du projet n’est pas prêt de s’arreter. Le président du comité régional des pêches de Normandie, a estimé que « les trois premiers champs éoliens ne sont déjà pas digérés par les pêcheurs. A Dieppe et au Tréport, les pêcheurs sont les premières victimes de cette politique. ». Le projet, qui porterait le chiffre de parc éolien français à 8, a pour objectif une production d’électricité nécessaire aux besoins d’environ 800.000 foyers.

► La préfète du Bas-Rhin, a ordonné, lundi 7 décembre, l’arrêt « définitif » des travaux de géothermie profonde effectués par Fonroche à Vendenheim (Bas-Rhin). Le séisme survenu le vendredi 4 décembre a été celui de trop, après une dizaine survenue depuis novembre 2019. La préfecture déclare donc que ce projet « n’offre plus les garanties de sécurité indispensables et doit donc être stoppé ». Une enquête doit être menée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal). Le ministère de l’Écologie doit constituer un comité pour « apporter son expertise sur les derniers évènements sismiques » et conseiller la préfète.

#Pollution

► Dans la Somme, une opération de recyclage permet aux agriculteurs de se débarrasser de leurs pneus d’ensilage. Elle fait partie du dispositif Ensivalor, une collecte de pneus nationale lancée par le ministère de l’Agriculture. Cette opération permet aux agriculteurs de recycler les pneus qui servent à tenir les bâches des silos, jugés nocifs pour l’environnement. Aujourd’hui pour se débarrasser de leurs pneus d’ensilage, c’est-à-dire ceux qui servent à lester les bâches des silos, les agriculteurs payent 60 euros par tonne contre 250 habituellement. Un tarif réduit grâce à l’aide financière des partenaires locaux : chambre d’agriculture, communautés de communes et coopératives. Les pneus récupérés serviront majoritairement de combustibles dans des cimenteries. Dans la Somme, déjà 460 exploitants ont choisi de participer à la collecte prévue jusqu’à mi-janvier.

#Recyclage

► Le marché du téléphone portable d’occasion ne cesse de croître et de nombreuses plateformes de vente en ligne proposent ce genre de produits à des prix souvent très attractifs. Ainsi deux entrepreneurs normands, anciens de chez Sony, ont créé YesYes en 2018, une jeune pousse qui joue le rôle d’intermédiaire entre l’acheteur et le revendeur. Avant d’être expédié à l’acheteur, le smartphone passe entre les mains des experts de l’entreprise pour savoir s’il est en bon état. S’il passe avec succès une série de 40 tests, il sera envoyé au client. Sinon, les changements nécessaires sont effectués avant la mise en vente. Quel avenir pour ce modèle du reconditionnement, renommé « upcycling » ? Il s’agit de transformer des déchets en produits de bien meilleure qualité, en ajoutant une certaine plus-value. Selon une étude réalisée en juillet 2020 pour YouGov, 23% de la population affirme avoir déjà acheté un produit upcyclé (31% des 18-34 ans contre 19% des 55 ans et plus). A l’inverse, 48% n’ont jamais réalisé ce type d’achat.@franceinfo

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Application des droits voisins, discriminations dans la tech et désinformation sur les vaccins. À retenir cette semaine : – La presse régionale lance une offensive dans la vidéo ; – Les vingt-unes femmes les plus influentes de la Tech en France ; – Radio France s’associe à l’INA, Arte, RFI et France Télévisions dans les podcasts ; – GIPHY publie le top des 25 GIFs les plus vus en 2020.

#MediaSocial

► Une étude menée par le Lab Nouvelles Marges, place Strasbourg en tête des métropoles les plus « aimées » et plébiscitées des instagrameurs en France. La ville devance Lyon et Lille et 14 autres métropoles étudiées sans Paris. Pour cette étude, 72 millions de photos publiées dans près de 330 villes françaises ont été visionnées. Le mot clic (hashtag) #StrasbourgMonAmour rassemble 120 000 photos au compteur dont un grand nombre concernant le patrimoine local. (Photo : Dominique Gutekunst / L’Alsace / MaxPPP). @franceinfo.

#Télécom

► La ville de Nantes (Loire-atlantique) a choisi d’organiser un débat local sur le déploiement réseau hertzien de dernière génération 5G avant toute intervention des opérateurs de télécommunication. La 5G et son utilisation interrogent et inquiètent bon nombre de citoyens qui, s’ils sont intéressés, souhaitent en mesurer tous les enjeux, y compris pour leur santé, avant d’accepter que l’État et les collectivités puissent autoriser les opérateurs à déployer leurs installations. Pour la municipalité, agir de la sorte, va dans le sens d’un ville plus humaine et plus résiliente, le principe même de la « smart city » citoyenne. « Ce débat que nous voulons sans tabou et qui va associer tous les acteurs, permettra d’aller plus loin dans la compréhension de cette offre technologique », explique l’adjointe chargée de la prospective et de la résilience. @villeintelmag.

#Culture

► A Toulouse, une jeune pousse s’apprête à créer la première plateforme de vidéo à la demande dédiée à la musique. Pour 4,99 euros par mois, « Allive » propose des vidéos lives d’artistes reconnus ou émergents. « Nous leur proposons de tourner des lives promos exclusifs de 30 minutes minimum à intégrer à notre catalogue précise, l’un des fondateurs. Pour faire simple, une personne qui s’abonne sur notre plateforme rémunère les artistes qu’elle aura réellement écouté ». A court terme, Allive envisage de proposer des documentaires musicaux et une billetterie pour des live-stream. Le lancement de cette plateforme unique est prévu pour le début de l’année 2021. @franceinfo.

► Guillaume Decitre, arrière-petit-fils du libraire, s’est lancé en 2011 dans le livre numérique en créant Vivlio. « Dix ans plus tard, nous sommes le meilleur choix français face à la Kindle d’Amazon ou à la Kobo de Rakuten. Nous offrons une solution de qualité, ouverte. Nous payons nos impôts en France, n’espionnons pas nos clients, ne vendons pas leurs données. Notre chiffre d’affaires atteint presque 11 millions d’euros et, pour la deuxième année, notre résultat sera positif. », explique-t-il @Challenges.

04 Déc

Régions.news #452 – Edition du vendredi 4 décembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Légende image. #HautsDeSeine : Puteaux, décembre 2020. (Photo : @padam92).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 ► Les monnaies locales sont des monnaies complémentaires à l’euro en France. Elles ont vu le jour en 2010, après la crise économique, puis elles ont été encouragées par une loi du 31 juillet 2014, les reconnaissant comme moyen de paiement légal. Elles sont uniquement utilisables dans une commune un département. Ces monnaies alternatives sont gérées par une association et non par banque centrale. Ainsi, la région Pays de la Loire compte quatre monnaies locales : le Moneko en Loire-Atlantique, la Muse en Maine-et-Loire, le Vendéo en Vendée, le Rozo à Saint-Nazaire. Il existe aussi un projet en Mayenne. L’objectif est de développer les circuits courts et l’économie locale. « C’est un moyen de paiement comme un ticket restaurant, c’est légal, c’est local, car cela doit s’appliquer sur un territoire défini par l’association qui la porte. C’est complémentaire parce que ça ne veut pas se substituer à l’euro, car c’est appuyé à l’euro, un Moneko égal un euro », explique Claire Tarbès, coordinatrice de l’association MLC44-Moneko.

 ► A Besançon (Doubs), une vingtaine de restaurateurs bisontins auraient déjà donné leur accord pour collaborer avec Locazone, une application locale de vente à emporter imaginée par Alexis Cabel, entrepreneur indépendant, pour concurrencer les grands groupes comme UberEats et Deliveroo. Son atout est d’avoir mis en place un abonnement mensuel pour réduire drastiquement les commissions, et permettre aux restaurateurs et aux clients de s’y retrouver. « Je suis parti d’un constat très simple : un menu dans une chaîne de restauration rapide de Besançon coûte 8 euros 50. En livraison avec UberEats ou Deliveroo, le prix passe à 14 euros 50. Sur une commande, la marge réalisée est donc énorme explique Alexis Cabel. Avec Locazone, nous proposerions aux petits restaurateurs un abonnement de 40 euros par mois, sans engagement, avec une commission de 6,50% sur chaque commande. Tout le monde serait gagnant ».

 ► Pour installer la 5G, les opérateurs modifient la technologie et utilisent la fréquence du système radio développé jusqu’ici par les collectivités locales pour apporter Internet dans les campagnes. Près de 4 000 foyers dans une quarantaine de départements vont ainsi se retrouver hors réseau. « On estime que 5 à 10% des foyers qui étaient connectés en radio jusqu’à présent vont se retrouver déconnectés et non éligibles à la nouvelle fréquence sur la nouvelle technologie, pour permettre la libération de ces fréquences pour la 5G. » explique Phillipe Legrand, opérateur dans le domaine. Pour ces zones blanches, le plan B est donc le satellite qui est légèrement plus cher. Découvrir les premières cartes de la 5G en France.

Légende image. #HautsDeSeine : Courbevoie, décembre 2020. (Photo : @padam92).

#Ville

 ► Avec la crise sanitaire de Covid-19, nombre de citadins (quelque 450 000 à Paris en mars et avril derniers) ont fui l’espace clos, surpeuplé et pollué des villes. Certains y voient un tournant : faut-il mettre fin à l’urbanisation galopante qui a caractérisé le XXème siècle ? Nos métropoles entament-elles un possible déclin ? Et dans ce cas, comment les Européens citadins peuvent-ils se réapproprier l’espace urbain ? Voir « Ville : peut-on la réinventer ? », enquête diffusée dans l’émission Vox Pop sur le site @Artefr.

 ► Entre appels à la décroissance, dénonciation des « grands projets inutiles et imposés » et injonctions à la démobilité, les projets d’infrastructure et d’aménagement urbain apparaissent aujourd’hui plus contestés que jamais. Qu’elle soit le fruit d’un rejet de la mondialisation et de la métropolisation, cette contestation prend aujourd’hui une ampleur telle, qu’il est permis de se demander si les grands projets sont condamnés. Elle est le reflet d’une crise de la démocratie représentative, affaiblie par une défiance croissante vis-à-vis de la décision politique. Elle souffre également de la polarisation de nos sociétés et de la radicalisation du débat public que promeuvent Internet et ses bulles informationnelles. Le groupe de réflexion « La Fabrique de la Cité » vient de publier un rapport consacré aux conditions du débat et de la mise en œuvre de grands projets d’aménagement et d’infrastructures, sous le titre « Grands projets et démocratie : un guide pour l’action ».

#Media

 ► Pourquoi il est important d’impliquer les lecteurs dans le processus éditorial. Par Maxime Loisel, Fondateur de HyperNews et chef de projet chez Datagif. Article repris avec l’autorisation de l’auteur. L’article d’origine a été publié sur Hypernews le 17 octobre 2020. C’est bien connu : le fossé entre journalistes et citoyens s’accroit d’année en année. Certes, la crise du coronavirus a été accompagnée de signaux plutôt positifs (pics d’audience et d’abonnement à la presse, regain d’attention pour des rituels comme le JT) mais la perception des lecteurs ne semble pas avoir fondamentalement changé. – De multiples études continuent de pointer le rapport très critique, bien qu’ambivalent, des citoyens envers les médias d’information partout dans le monde. – Sans caricaturer, une bonne partie de la population considère que les journalistes sont une caste élitiste et déconnectée de la réalité, au même titre que le personnel politique. Ces critiques sont d’ailleurs loin d’être nouvelles. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Amazon embauche en masse en pleine tourmente sociale. À retenir cette semaine : – La surcharge d’informations favorise la diffusion de fausses nouvelles, et les réseaux sociaux le savent ; – Comment sauver la démocratie de la technologie ; – La télévision gratuite tente à nouveau l’aventure de la télévision payante ; – Orange France mettra en service le réseau 5G dans 15 villes le 3 décembre ; – Quel rôle pour le journalisme dans un système qui sera régnié par l’IA ? ; – Les médias publics à l’épreuve de leur « consultation citoyenne » ; – Les lois sur la reconnaissance faciale arrivent, et avec eux des lobbyistes ; – Thierry Breton présente le Digital Services Act et le Digital Markets Act – « Le démantèlement n’est pas un tabou ».

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