31 Mai

Régions.news #379 – Edition du vendredi 31 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Immersion de l’hydrolienne Sabella au large d’Ouessant en 2018. Crédits photo : Photopqr / Maxppp. Le producteur français d’énergie renouvelable Akuo Energy et la PME bretonne Sabella, spécialisée dans l’hydrolien, ont signé un accord de partenariat en vue d’alimenter à hauteur de 70%, l’île d’Ouessant en énergie renouvelable en 2023. Le projet devrait également donner naissance à la première ferme commerciale hydrolienne française.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► La ville de Roubaix (Nord), ancienne capitale de l’industrie textile, a été l’une des premières en France à se lancer dans le mouvement « zéro déchet », suivant l’exemple de San Francisco en Californie et Capannori, en Toscane. En 2015, cent familles roubaisiennes ont relevé le « Défi familles » qui est de réduire de 50 % ses déchets ménagers. Les foyers volontaires bénéficient tout au long de l’année d’un accompagnement spécifique. Une vingtaine d’ateliers animés par des bénévoles ont ainsi été créés où l’on y apprend par exemple à fabriquer un sac à pain, utiliser des couches lavables, gérer un composteur ou encore faire ses produits d’entretien.

► Des élèves ingénieurs en 3ème année à CESI École d’Ingénieurs à Arras (Pas-de-Calais), ont utilisé leurs compétences en informatique et en entrepreneuriat pour développer une association et rendre le numérique accessible au plus grand nombre. « On est parti d’un constat simple : il manque des compétences informatiques sur le marché. Il est donc nécessaire de former les personnes le plus tôt possible pour que les bases soient bien assimilées et susciter des vocations. Notre professeur nous a mis en contact avec le directeur d’une école primaire avec lequel il travaillait et qui voulait créer une salle informatique sur la base d’objets récupérés », explique un élève ingénieur de CESI, fondateur de l’association.

► EDF avec sa filiale Dreev viennent de lancer un système de recharge intelligent. Grâce à votre véhicule, vous pouvez vendre de l’électricité au réseau ! Le système s’adresse pour l’instant aux entreprises et aux collectivités. Hotravail, entreprise de la région bordelaise de 500 salariés qui emploie des personnes handicapées dans des domaines allant des espaces verts à l’audiovisuel, l’a déjà testé. Lorsqu’un salarié gare sa voiture électrique sur le parking, la borne de recharge est un peu différente des autres. Il y a deux options : soit on recharge la voiture, soit on la transforme en fournisseur d’électricité. Ces bornes intelligentes permettent de vendre au réseau l’électricité de la batterie de la voiture, quand elle est inutilisée.

#Télécom

► Apporter la fibre optique à tous les Français en 2025, c’est possible. Ainsi des industriels et des collectivités ont invité l’État à remettre 800 millions d’euros sur la table. Si l’industrie et les territoires tentent de pousser leurs feux, c’est que le bilan des déploiements de la fibre peut être considéré comme positif.

► Le gouvernement envisage aussi de créer une mutualisation des réseaux des quatre opérateurs (Orange, SFR, Bouygues, Free) dans les zones rurales « grises », celles où la couverture est fragmentée. Ainsi il suffirait de les obliger à fonctionner comme s’il n’y avait qu’un seul et unique réseau sur la zone. Le smartphone d’un utilisateur accrocherait le signal de la borne la plus proche, peu importe l’équipement de l’opérateur.

Légende image. La baie de San Francisco en Californie, sur la côte ouest des États-Unis. Crédits photo : Sébastien Closs / Fotolia. San Francisco se rebiffe contre la Silicon Valley. Elle est la ville qui a osé interdire la première la location de trottinettes électriques dans ses rues. Celle qui a banni l’utilisation de la reconnaissance faciale par les forces de police. Celle qui a imposé à Amazon d’accepter l’argent liquide dans ses nouveaux supermarchés automatisés. Celle qui, a forcé Uber à lui partager des données confidentielles pour résoudre ses problèmes de bouchons.

#Reconnaissance_Faciale

► Pour avoir délibérément refusé d’être filmé par une caméra de reconnaissance faciale installée sur un camion de police stationné dans un quartier de Londres, un homme récolte 90 livres sterling (environ 100 euros) d’amende par la Metropolitan Police. La police avait indiqué dans un communiqué que « quiconque refusera d’être scanné ne sera pas nécessairement considéré comme suspect ». Les policiers ont donc justifié l’arrestation en prétextant « une nuisance à l’ordre public ». .

#RolandGarros2019

► Aujourd’hui, un système baptisé Hawk-Eye permet de mesurer au millimètre près le point de chute de la balle, de retracer sa trajectoire, sa vitesse. Il est donc possible de se passer des arbitres, comme lors du tournoi NextGen, un tournoi pour les moins de 21 ans. C’est le système Hawk-Eye qui arbitre. Il y a aussi des robots maintenant qui collectent les balles autour des terrains. Pour les joueurs, il y a des systèmes mis au point par des chercheurs américains qui prévoient à 90% l’endroit où va atterrir la balle et même peuvent anticiper les coups de l’adversaire. Au tournoi de Roland-Garros, les coachs vont pouvoir analyser les matchs en utilisant des milliers de statistiques.

► La vidéo est le premier centre d’intérêt des diffuseurs. Il y a eu la télévision en couleur, la télévision en haute définition… Maintenant que l’image est de qualité, l’enjeu est de rendre un match de tennis plus immersif. C’est notamment l’objectif poursuivi par France Télévisions qui utilise chaque année Roland-Garros comme un laboratoire d’innovation. La 5G devrait permettre de franchir un cap supplémentaire en étant en mesure d’absorber des flux de trafic plus importants et va ainsi permettre dans un premier temps de proposer des images de meilleure qualité. Qualité accrue de l’image qui servira à développer de nouveaux formats, comme la vidéo à 360 degrés (réalité virtuelle).

#IA [Et si on disait Intelligence Augmentée ou Auxiliaire. Cela ferait toujours IA]

► « L’IA est là pour faciliter nos décisions, pas pour les prendre à notre place. Je préfère parler d’intelligence augmentée, qui aide les êtres intelligents à avoir plus de capacités et à être meilleurs dans des domaines spécifiques. Mais ce sont eux qui gardent le contrôle, l’empathie et le sens commun, car ce que nous apprenons aux machines ne sont rien d’autre que des règles et la connaissance du monde, ce qui n’est certainement qu’une infime partie de l’intelligence. », explique Luc Julia, l’un des pionniers de l’intelligence artificielle, dans son dernier ouvrage « L’intelligence artificielle n’existe pas », publié en février 2019 aux éditions First (p. 147).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Huawei au cœur de la bataille commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. À retenir cette semaine : – Nos smartphones sont des jouets avant d’être des outils ; – Fake news : les médias ont aussi un rôle à jouer pour ne pas les amplifier ; – La Finlande est en train de gagner la guerre contre les fake news. Ce qu’il faut en retenir. ; – L’impact de l’IA sur le journalisme et la démocratie ; – Les opérateurs télécoms auront de nouvelles obligations avec la 5G.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 31 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

x► Intelligentes et écolos, cinq villes françaises qui montrent l’exemple. Décongestionner le trafic automobile, encourager l’utilisation des transports en commun, réduire la consommation d’énergie… Les villes ont tout à gagner à devenir « smart » en mettant les nouvelles technologies au service de la qualité de vie des habitants. Le concept de « smart cities » (villes dites intelligentes), apparu dans les années 2000, est une réalité dans l’Hexagone. « En la matière, La France n’a aucun complexe à avoir. Le pays possède de grands opérateurs industriels et de nombreuses start-up innovantes lui permettant d’être à la pointe », souligne Jean-Luc Porcedo, directeur général de Nexity Villes et Projets. Et ce développement devrait encore s’accélérer avec la mise en oeuvre de la loi de 2016 pour une République numérique, qui prévoit l’ouverture des données des collectivités comptant plus de 3 500 habitants. « Ecologie rime avec smart city », résume en substance le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. L’essor du numérique multiplie sans cesse le nombre de projets imaginables. Bordeaux, Lyon, Nantes, Issy-les-Moulineaux, Toulouse… (@LExpress). Légende image : Vue du quai Richelieu à Bordeaux. La ville a déclaré la guerre aux bouchons dès 1981.  Crédits photo : iStockphoto.

#CyberAttaque

► La ville de Baltimore paralysée par un virus informatique en partie créé par la NSA. Dans la nuit du 6 au 7 mai le serveur informatique de la ville de Bltimore (Maryland) a été victime d’une attaque de hackeurs. Trois semaines plus tard, l’affaire n’est toujours pas résolue. Les serveurs et les e-mails de la ville restent désespérément bloqués : impossible de débarrasser les dix mille ordinateurs de la ville de ce virus, un rançongiciel. Selon New York Times, l’un des composants de ce virus a été créé par la National Security Agency (NSA). L’Agence s’est fait voler en 2017 cette arme informatique devenue quasi impossible à contrôler. Bien sûr, il serait possible de payer. Les hackeurs réclament, selon le quotidien Baltimore Sun, 13 bitcoins, soit environ 113 000 dollars. Mais le maire de la ville s’y refuse. (@lemondefr).

#Transport

► Espace public : les trottinettes électrisent le débat. La colère contre les trottinettes électriques grandit. Un adjoint à la mairie de Paris a reconnu « un bordel généralisé ». Mi-mai, une « charte de bonne conduite », non contraignante, a été signée pour tenter de réguler la location et le stationnement des 15 000 engins proposés par une dizaine sociétés. Et des amendes ont été déterminées. Mais si l’autorégulation de ce qui est apparu il y a un an ne fonctionne pas, la Ville brandit la menace de l’interdiction. Le maire du 11e arrondissement  a déjà fait emmener toutes les trottinettes de la rue de la Roquette à la fourrière. Et une mère et son nourrisson de sept semaines ont été percutés par un de ces véhicules il y a quelques jours. A Bordeaux, une charte vient aussi d’être adoptée pour encadrer l’usage des vélos, scooters et trottinettes en libre-service. Et à Nantes, la mairie a retiré les trottinettes en libre-service. (@franceculture).

#Santé

► Données de santé et respect du secret médical, un « enjeu éthique ». Comment garantir le respect du secret médical alors que l’on recueille de plus en plus de données de santé sous forme numérique, dans le cadre des soins mais aussi d’applications destinées au bien-être? Le Comité d’éthique (CCNE) dresse des pistes dans un rapport publié mercredi 29 mai. « Les mutations technologiques et culturelles obligent à s’interroger sur les enjeux éthiques liés au recueil des données, à leur traitement et à leur exploitation », estime le CCNE. Il insiste « sur la nécessité de renforcer la protection de la personne concernant l’exploitation de ses données personnelles ».  « Formidable accélérateur de l’innovation en santé, l’exploitation des données massives fait intervenir, dans un domaine traditionnellement réservé au soin, de nouveaux acteurs qui ont pour objectif principal l’exploitation commerciale d’un marché du bien-être en plein essor », souligne le CCNE. « Comment assurer la protection des personnes, face à ces acteurs qui ne sont pas tenus aux mêmes règles déontologiques que les professionnels de la santé? », s’interroge-t-il. (@frenchweb).

► Comment la start-up Healphi s’attaque aux déserts médicaux. Jean-Sébastien Gras et Tarik Mouamenia ont lancé en 2017 un concept de cabinets de télémédecine. « Nous proposons des cabinets de télémédecine pour les déserts médicaux, où vivent 6 millions de Français. Ils sont dotés d’un chariot contenant des caméras et des instruments de mesure (stéthoscope, otoscope), que le médecin peut suivre à distance, en temps réel, grâce à notre appli. Sur place, des infirmiers que nous recrutons et formons accompagnent le patient », explique Jean-Sébastien Gras.

#Déchet

► Ces start-up développent un écosystème vertueux. Tom Szaky est un homme d’affaires avisé, qui a fondé tout son business sur la lutte anti-déchets. En 2001, cet Américain créait Terra-Cycle, « qui recycle tout ce qui ne peut pas l’être » et qui pèse aujourd’hui 40 millions de dollars de chiffre d’affaires. Dix-huit ans plus tard, c’est à Paris, le 14 mai, que l’entrepreneur a dévoilé son dernier projet lancé en même temps à New York : Loop, un système de consigne à grande échelle. Cette plateforme d’e-commerce propose des produits du quotidien dans des emballages conçus pour être réutilisés. Ils sont ensuite collectés, lavés et réutilisés. « Loop est le projet de réduction du plastique le plus incroyable, qui nous challenge le plus », s’enthousiasme Bertrand Swiderski, directeur du développement durable à Carrefour, premier distributeur à avoir rejoint l’aventure. (@Challenges).

#Technologie

► Silicon Valley : la technologie au service d’une idéologie ? Le journaliste et documentariste Fabien Benoit, auteur  de « The Valley. Une histoire politique de la Silicon Valley » (Arènes, 2019) explique : « Apple naît en 1977, et c’est un peu le début de la fin : ce qui avait été injecté dans le rêve informatique, cette quête de partage et de liberté, est absorbé par le marché. » (Fabien Benoit). Le philosophe Emmanuel Alloa, maître de conférence à l’Université de Saint Gall (Suisse), coordinateur du dossier « L’idéologie de la Silicon Valley » dans le numéro de mai 2019 de la revue Esprit. rappelle que « la Silicon Valley est un territoire circonscrit qui produit de la valeur bien au-delà de beaucoup d’États-nations dans le monde. » et que « la séparation du medium et du contenu, qui relève d’une pensée émancipatrice de l’ingénierie et qui permet de tout encoder, se retourne aujourd’hui en une pensée de l’automatisation qui nous empêche de poser la question du sens. » (@franceculture).

#Donnée_Numérique

► : Montréal ne veut pas d’une société «Big Brother ». Pour «rassurer la population» sur la manière dont les données numériques des Montréalais sont gérées, l’administration Plante a créé mardi un nouveau cadre réglementaire auquel organisations et citoyens seront invitées à adhérer afin de démonter le caractère éthique de leurs pratiques d’hébergement, de stockage et de collecte. « Il y a une inquiétude fondamentale de ne pas transformer notre société en Big Brother, a convenu le responsable de la Ville intelligente, François William Croteau. Ce n’est pas aux entreprises privées de décider à notre place de quelle manière on va collecter les données et pour quel usage. C’est une question de souveraineté numérique. » (@journalmetro).

#IA

► Scikit-learn : la bibliothèque française de l’intelligence artificielle. Dans le monde de l’informatique, et particulièrement de l’intelligence artificielle, certains services en ligne sont devenus indispensables : c’est le cas des bibliothèques de code ouvertes (ou « libraries » en « open-source »). La française Scikit-learn, lancée il y a une dizaine d’années, a pris une place importante dans ce paysage. Elle comptabilise chaque mois 500.000 utilisateurs, et plus de 1.000 contributeurs du monde entier depuis sa création. Car la particularité est que tout internaute peut participer, comme sur Wikipédia. L’initiative est encadrée depuis le début par l’Inria (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique). (@LesEchos)

#Media

► Stanford Computational Journalism Lab : Jeter les bases du data journalisme américain. Par Elliot Horsburgh, étudiant en journalisme à UCLan. Cet article est tiré d’un billet originellement publié sur media-innovation.news. À partir de rien, l’Université de Stanford  a adopté une nouvelle approche de l’innovation afin de fournir aux journalistes une plate-forme leur permettant de raconter des histoires qui seraient restées inexplorées. Qu’il s’agisse de couvrir des machines à voter piratables ou d’analyser des interpellations de la police, Stanford utilise le data journalisme pour modifier les politiques publiques et sensibiliser le public aux problèmes qui se posent en Amérique. Ils visent à créer un changement du monde réel grâce à leurs efforts et n’ont aucune intention de s’arrêter. Lire la suite sur le site @metamedia.

#RevueDeLiens

► – L’aéronautique poursuit sa longue marche vers le zéro CO2. Si les moteurs électriques ne sont pas près de remplacer les réacteurs sur les avions gros porteurs, les avionneurs et les équipementiers ont plusieurs fers au feu pour diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre du transport aérien, sans entamer sa croissance. L’électricité est l’un d’eux, mais aussi les biocarburants et l’hydrogène. (@LesEchos) ; – Ce que les réseaux neuronaux voient vraiment. L’un des problèmes persistants des réseaux neuronaux profonds est que les humains ne comprennent généralement pas comment ils obtiennent leurs résultats étonnants. (@zdnetfr) ; – L’intelligence artificielle, bientôt notre meilleur rival de jeu ? (@siecledigital) ; – Taxation du numérique: l’OCDE franchit une étape cruciale Au cours d’une réunion qui s’est tenue mardi 29 et mercredi 30 mai, 129 pays ont approuvé la « feuille de route pour résoudre les défis fiscaux soulevés par la numérisation de l’économie ». (@Challenges) ; – « Facebook fonctionne comme une dictature » : le grand pouvoir de Mark Zuckerberg contesté à l’AG du réseau social. Quatre résolutions ont été défendues, jeudi, par des actionnaires, qui proposent de réduire la mainmise du cofondateur du réseau social sur le groupe ou d’instaurer des contre-pouvoirs dans sa gouvernance. (@lemondefr) ; – Immigration : la rugueuse méthode danoise (@LExpress).

30 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Numérique

► Amplifions la proximité grâce aux supers pouvoirs du numérique. Par Isabelle Cambreleng, directrice Expérience Client Digitale et Communication chez BewellConnect. Internet a changé nos vies en s’installant progressivement dans notre quotidien, en ouvrant les frontières et en réduisant les distances. On commande un device à Hong Kong et des baskets à Londres. On partage avec les siens en live ses plus beaux moments de voyage. On consulte son médecin. On suit un cours d’une université américaine à distance. On discute entre pairs d’un bout à l’autre du monde. Et pourtant on continue de lire des points de vue très arrêtés qui opposent numérique et proximité. Le digital nous aurait déshumanisés. Il nous isolerait les uns des autres, favoriserait nos individualités, démultiplierait nos égos et nos névroses … alors que nos vies de tous les jours nous démontrent tout le contraire. Lire la suite sur le site @frenchweb. Crédits photo : Sergey Nivens/shutterstock.

#Transport

► Lightyear One : une voiture solaire de 800 Km d’autonomie, bientôt commercialisée. Une voiture électrique c’est plus écologique que l’essence ou le diesel, nous en sommes convaincus, ou presque. Mais quand la recharge s’effectue à l’aide de l’électricité nucléaire, c’est nettement moins bien pour la planète. Alors, pourquoi ne pas équiper la voiture de panneaux solaires susceptibles de recharger les batteries ? C’est l’idée d’une entreprise néerlandaise, dont le premier véhicule baptisé « Lightyear One », devrait être présenté le 25 juin prochain. (@villeintelmag).

#Donnée

► Paris se dote de sa propre infrastructure pour héberger les données de ses administrés. La Mairie de Paris est désormais dotée de son propre centre de données. Située dans le centre logistique de Chapelle International (18e arrondissement), cette installation revêt surtout un caractère« stratégique », à en croire Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Mairie de Paris chargé de la transformation des politiques publiques. Alors que les services publics sont de plus en plus numérisés, ce nouvel équipement doit offrir les plus hauts standards de sécurité quant à l’hébergement des données. Il permet notamment à Paris, qui externalisait jusque-là cette prestation, de ne plus dépendre d’acteurs étrangers. En outre, sauf dans le cas de missions ponctuelles, les équipements sont entièrement gérés par les services informatiques de la mairie. « Nous avons la maîtrise physique du stockage de bout en bout », se réjouit M. Grégoire. (@lemondefr).

#Travail

► Antonio Casilli, chercheur en sociologie à Télécom-ParisTech, s’intéresse au microtravail, c’est-à-dire aux menues tâches rémunérées et effectuées via des plates-formes en ligne. Il s’agit de répondre à des questionnaires pour des enquêtes de marché ou entraîner des algorithmes d’intelligence artificielle. Avec l’équipe du DipLab, Antonio Casilli publie « Le Micro-travail en France »,  un rapport quantitatif  très détaillé de ce phénomène. Il explique sur le site @LesEchos : « L’IA est fondée sur des méthodes d’apprentissage automatique. Qui dit apprentissage dit que quelqu’un doit enseigner. Il faut donc produire des exemples. Les microtravailleurs réalisent une fonction de tri et d’annotation. Des photos ont, par exemple, besoin d’être détourées ; des personnes vont dessiner des carrés autour de tomates. Pourquoi ? Vraisemblablement pour entraîner des applications de conseil nutritionnel. (…) Sauf que ce ne sont pas des emplois. Il n’y a pas de CDD ni de CDI, c’est payé à la pièce sans contrat de travail. C’est souvent régi par le statut de micro-entrepreneur ». (@LesEchos).

#Séniors

► Allier : comment un casque de réalité virtuelle stimule la mémoire des seniors. Fondée en octobre 2017 et basée à Yzeure, dans l’Allier, la jeune start-up Sagesse technologies s’est donnée pour mission de favoriser le bien-être des seniors grâce aux nouvelles technologies. C’est ainsi qu’est née l’idée d’un casque de réalité virtuelle, transportant les personnes âgées en dehors des EHPAD, ou presque. Le casque leur permet de s’évader quelques minutes, mais aussi de stimuler leur mémoire, en leur montrant des lieux parfois familiers. « L’objectif est de pouvoir proposer des vidéos locales, pour pouvoir leur faire revivre des endroits, des balades, qu’ils ont pu connaître par le passé », explique Clément Pradel, le fondateur de Sagesse technologies. (@franceinfo).

#Publicité

► L’IA et la publicité de demain : une promesse de qualité, de proximité et d’efficacité. Par Irène Grenet, Directrice Générale Adjointe de France Télévisions Publicité. L’intelligence artificielle représente une promesse importante pour la publicité : celle de répondre, dans un contexte d’hyper offre, de montée en puissance des phénomènes d’adblocking et de guerre de l’attention, à l’enjeu de toucher la bonne personne, avec le bon message, au bon moment. L’IA apparaît ainsi comme un allié majeur pour construire la publicité de demain dans ses exigences de qualité, de proximité et d’efficacité. Lire la suite sur le site @MetaMedia.

#RevueDeLiens

► – Huawei: la Chine menace de couper l’accès des États-Unis aux terres rares (@Challenges) ; – Guerre commerciale : la Chine menace de couper l’accès des Etats-Unis aux terres rares. Pékin menace de profiter de sa domination dans le secteur des terres rares comme arme dans ses négociations commerciales avec Washington. Les terres rares, produites à plus de 90 % en Chine, sont des métaux cruciaux dans la fabrication de certaines nouvelles technologies (@LesEchos) ; – Les terres rares, nouveau levier chinois dans le bras de fer commercial avec Washington (@InvestirFr) ; – À la tête de Bolt, les frères Villig défient Uber. Markus et Martin Villig ont fait d’une application de taxis à Tallinn (Estonie) une plateforme mondiale de la mobilité. Bien aidés par « l’Estonian mafia » (@LExpress) ; – Monaco: le déploiement de la 5G aura lieu cet été (@franceinfo) ; – Des terres rares pour des guerres moins rares. La Chine et l’Amérique bâtissent un véritable arsenal d’armes commerciales. Ce n’est pas une garantie de paix. (@LesEchos).

29 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Informatique

► L’intelligence artificielle et la cybersécurité en tête de liste des compétences les plus difficiles à trouver. La demande est alimentée par la marée montante de la transformation numérique et, avec elle, par la dépendance des chefs d’entreprise à l’égard de la technologie pour améliorer l’expérience client et faire face à la concurrence en matière d’analyse de données. Le nombre de demandes d’applications (en entreprise) en 2019 est en croissance de 60 % par rapport à l’an dernier. 65 % des répondants assurent avoir l’intention de livrer 10 applications ou plus, 38 % 25 applications ou plus, et 15 % 100 applications ou plus en 2019. Alors que la demande d’applications est en hausse, les équipes de développement ne croissent cependant pas pour répondre à la demande. Seulement 36 % des organisations interrogées disposent d’équipes de développement d’applications plus importantes qu’il y a un an. (@zdnetfr).

#Ville

► Saint-Grégoire mène son projet de « ville intelligente » avec trois startups. À Saint-Sulpice-la-Forêt, une smart city rurale a été initiée en 2017 sur des questions d’économies d’énergie. Autre commune d’Ille-et-Vilaine, Saint-Grégoire pousse la réflexion plus loin. La démarche technologique de cette ville de 10.000 habitants doit aussi permettre de simplifier la relation entre la mairie et les citoyens, de favoriser les échanges entre les habitants et les acteurs économiques locaux. Dévoilé de 10 mai, le projet Small Smart City de Saint-Grégoire s’appuie sur les solutions apportées par trois entreprises du territoire, sélectionnées après un appel à projets centré sur la résolution de problèmes concrets liés à la mobilité (gestion du stationnement) ou à l’efficacité des services. (@latribune).

► Geosat accélère dans la cartographie urbaine. A sa création au début des années 2000, la société Geosat est un cabinet de géomètre classique avec une spécialité dans la topographie viticole. L’entreprise emploie aujourd’hui 250 personnes et s’est installée sur le créneau de la modélisation numérique en 3D de l’environnement urbain. Pour Geosat le tournant est intervenu en 2006 avec l’accès à des technologies laser alors réservées aux militaires. L’entreprise, qui conserve son activité de géomètre-expert, se développe désormais sur trois activités. La principale et qui pèse désormais près de la moitié de son chiffre d’affaires, c’est la détection de réseaux enterrés grâce à des géoradars servant à localiser les canalisations à quelques centimètres près. La seconde activité concerne la création de maquettes numériques destinées au monde du bâtiment (@LesEchos)

#Justice

► L’avocat de demain sera-t-il une intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle va faire évoluer les pratiques du droit, mais elle ne menace pas forcément le métier d’avocat, écrit Fabien Girard de Barros, directeur général de Lexbase. Au contraire, sa digitalisation lui offre de belles perspectives. Il écrit dans une chronique sur le site @LesEchos: « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie », énonce la troisième loi de Clarke. Cette loi se vérifie dans tous les domaines de la vie économique et sociale, droit compris. En Finlande notamment, le recours à la prédictivité est de plus en plus fréquent pour les petits procès. La question n’est pas de se positionner pour ou contre ces avancées : à l’occasion du bicentenaire de l’Ordre des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, Jean-Marc Sauvé estimait que « nous devons accepter cette réalité, nous saisir de ces opportunités, tout en sachant faire preuve d’une grande vigilance sur l’intangibilité des principes d’une justice indépendante, impartiale, transparente, humaine et équilibrée ». (@LesEchos).

#Transport

► Mobilité partagée : ne nous arrêtons pas aux trottinettes mal garées ! Par Pascal Melet (directeur général du Salon Autonomy). Après la lune de miel, la rupture quasi-consommée. Encombrement de l’espace public, incivilité, casse : les trottinettes électriques, qui ont fleuri dans la plupart des grandes villes françaises ces douze derniers mois semblent cristalliser les débats autour du concept même de mobilité partagée. De nombreuses voix politiques s’élèvent pour durcir les mesures encadrant le « free floating » (en libre-service sans station), qui seront prochainement inscrites au sein de la Loi d’orientation des mobilités (LOM). À la croisée des débats publics et législatifs, il est plus que temps de rappeler les bénéfices de l’émergence de nos nouveaux compagnons électriques. (@LesEchos).

#Reconnaissance_Faciale

► Nice : les portiques de reconnaissance faciale arrivent au lycée des Eucalyptus. Cette fois, la reconnaissance faciale se concrétise au lycée des Eucalyptus de Nice. Sur les images postées par l’association La Quadrature du net, on découvre un portique de sécurité équipé de petites fenêtres pouvant correspondre à un système de reconnaissance automatique des visages. Il n’y a aucune caméra dans ces portiques, a répliqué sur Twitter Pierre-Louis Cros, conseiller politique de Renaud Muselier et Christian Estrosi. Simplement un emplacement qui a été prévu pour pouvoir en mettre le moment venu de l’expérimentation une fois l’accord de la CNIL obtenu. (@franceinfo).

#Objet_Connecté

► Un internaute français sur dix utilise une enceinte connectée. Un internaute français sur dix utilise une enceinte connectée de type Amazon Echo ou Google Home, un usage moins développé qu’aux Etats-Unis ou dans d’autres pays européens mais appelé à conquérir un tiers des foyers à moyen terme, selon une étude du CSA et d’Hadopi. L’étude estime toutefois qu’à horizon 2025, les enceintes connectées pourraient être présentes dans 36% des foyers français. « On estime que la progression sera similaire à celle de la tablette. A nos yeux, l’enceinte connectée dépassera largement des équipements de type casque de réalité virtuelle ou montre connectée« , a estimé Louis de Broissia, membre de la Hadopi chargé de présenter l’étude. « Il y a un potentiel de développement en France mais le marché n’est pas encore mûr. Aux Etats-Unis, où les enceintes connectées existent depuis fin 2014, une personne sur quatre en utilise une »,  a souligné de son côté Hervé Godechot du CSA. (@frenchweb).

#IA

► L’intelligence artificielle expliquée aux enfants. Il peut y avoir plusieurs définitions de l’intelligence artificielle (IA). Ma préférée parmi toutes est celle d’un outil capable de prendre des décisions. Bien, mais que peut-on faire avec l’intelligence artificielle ? La question n’a pas une mais deux réponses car il y a deux intelligences artificielles. Dans le cas de l’IA forte, le cerveau d’une machine serait le même que celui d’un humain. Cela n’existe pas. On ne peut imiter le cerveau humain sans tout savoir de lui. La deuxième IA est beaucoup plus accessible et elle nous accompagne depuis déjà un moment. Elle est qualifiée de « faible » mais en fait beaucoup. Elle peut identifier un vélo devant une voiture, comprendre une question posée à un téléphone, reconnaître un visage sur une photo et peut même devenir une championne d’échecs. (@FR_Conversation).

► Cette intelligence artificielle pourrait simplifier la vie de millions d’analphabètes. L’idée de Microsoft est de miser sur l’intelligence artificielle pour faire évoluer les choses et faciliter le quotidien. La société multiplie donc les initiatives autour des algorithmes, la dernière en date concernant le « text-to-speech ». C’est une méthode qui consiste à faire lire un texte par une intelligence artificielle, devient de plus en plus pertinent avec le temps. De nombreux acteurs comme Google ou Microsoft travaillent sur cette technologie pour faciliter un certain nombre d’usages, notamment pour les personnes qui ne savent pas lire. Toutefois, il faut reconnaitre qu’il y a un vrai défi autour de cette technologie lié au fait que les intelligences artificielles doivent être entraînées pendant un certain temps, et qu’elles consomment donc énormément de ressources pour obtenir un résultat à la hauteur. (@pressecitron).

#RevueDeLiens

► – Quand les chauffeurs Uber identifient des maisons à vendre. De plus en plus d’investisseurs font appel aux chauffeurs Uber ou Lyft pour identifier des maisons à rénover, susceptibles d’être revendues plus cher. Une pratique accusée de faire flamber les prix de l’immobilier et d’avoir alimenté la crise de 2008. (@LesEchos) ; – La livraison de plats plonge la Chine dans un océan de plastique. En Europe, nous avons tous déjà utilisé une application pour se faire livrer à manger. En Chine, il s’agit d’un nouvel usage et il est en train de devenir très banal. Les conséquences écologiques s’annoncent désastreuses. Le New York Times a enquêté sur les nouveaux usages en Chine et fait la lumière sur ce fléau. @siecledigital ; – 5G : l’Institut Montaigne préconise de se passer de Huawei. Dans une note, le think tank libéral estime que l’Europe devrait construire ses infrastructures 5G sans recourir au fournisseur chinois, autant pour la sécurité des réseaux que pour muscler sa propre industrie. (@LesEchos) ; – Facebook supprime des faux comptes iraniens se faisant passer pour des journalistes et des politiques. Subtils et bien organisés, ces faux comptes Facebook et Instagram « se présentaient comme étant gérés par des militants, des correspondants de presse ou des journalistes indépendants ». (@lemondefr) ; – Le français Parrot espère vendre ses drones à l’armée américaine. En difficulté, la société mise sur les usages professionnels, en particulier dans le bâtiment, la surveillance et la sécurité.  (@lemondefr) ; – Le Havre Smart Port City : inventer le territoire de demain par l’innovation (@Normandinamik).

28 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Reconnaissance_Faciale

► La reconnaissance faciale, atout ou boulet pour la police ? Chaque vendredi, dans sa revue de presse, Maddyness vous propose une sélection d’articles sur un sujet chaud qui ont retenu l’attention de la rédaction. Cette semaine, la reconnaissance faciale comme outil pour la sécurité publique : – San Francisco Bans Facial Recognition Technology ; – We Built an ‘Unbelievable’ (but Legal) Facial Recognition Machine ; – Faut-il interdire la reconnaissance faciale ; – Could facial recognition cut crime ; – Use of facial recognition tech ‘dangerously irresponsible’. (@bymaddyness). Légende image: Mannequins à tête humaine suspendus au Natural Museum de  Glasgow, Scotland. Crédits photo : Bill Mackie.

► Détroit et Chicago disent « oui », San Francisco « non ». Après la Chine, qui utilise déjà la reconnaissance faciale pour sanctionner les incivilités, donner des « notes sociales » aux citoyens et prévenir les crimes, c’est au tour des États-Unis d’investir dans la reconnaissance faciale. Selon un rapport piloté par l’Université Georgetown et publié sur leur site America Under Watchles municipalités de Chicago et de Détroit ont investi dans des systèmes de reconnaissance faciale en temps réel. Les chercheurs à l’origine du rapport affirment que ces deux villes ont acheté cette technologie auprès de DataWorks Plus, une compagnie originaire de la Caroline du Sud. (@usbeketrica).

► Un Anglais écope d’une amende car il se cache d’une caméra de reconnaissance faciale. Un homme se couvre le visage et récolte 90 livres (environ 100 euros) d’amende par la Metropolitan Police de Londres. Motif? Avoir délibérément refusé d’être filmé par une caméra de reconnaissance faciale installée sur un camion de police stationné dans le quartier de Romford, dans l’est de la capitale. Problème, la police avait indiqué dans un communiqué que «quiconque refusera d’être scanné ne sera pas nécessairement considéré comme suspect». Les policiers ont donc justifié l’arrestation en prétextant «une nuisance à l’ordre public». La scène a été captée par les caméras de la chaîne britannique BBC pour l’émission «Click», programme dédié aux nouvelles technologies, et a été très partagée sur les réseaux sociaux. (@FigaroTech).

#ObjetConnecté

► Amazon travaille sur un bracelet capable de lire les émotions. Amazon en sait déjà beaucoup sur ses utilisateurs. Mais il pourrait encore faire mieux. Selon « Bloomberg », le géant de la distribution en ligne aurait développé un appareil portable à commande vocale capable de reconnaître les émotions humaines. Il s’agirait d’un bracelet conçu pour fonctionner avec une application pour smartphone. Doté de microphones, un logiciel permettrait de distinguer l’état émotionnel d’une personne à travers sa voix, rapporte l’agence. Les documents montrent que la technologie pourrait éventuellement conseiller au porteur d’interagir plus efficacement avec les autres. Une question demeure : à quoi ça sert vraiment ? (@LesEchos).

#FrenchTech

► La start-up Matooma, qui permet la gestion et la communication d’objets connectés par carte SIM, basée à Pérols, près de Montpellier, déjà présente en Espagne, a commencé à déployer ses solutions au Luxembourg et compte s’attaquer à la Belgique et à la Suisse. Son patron, Frédéric Salles, vient d’être sacré président de la French Tech Méditerranée. Il se félicite que la French Tech Méditerranée « rrassemble des territoires qui se tournaient le dos. Car le combat n’est pas régional, mais international. » Il entend « détecter les champions de demain, leur éviter des erreurs et les accompagner via des programmes spécifiques ». L’entité, qui compte 150 start-up, affiche le meilleur score de labellisations de Pass French Tech (sociétés en hypercroissance) après Paris, avec plus de 40 labels décernés. (@LesEchos).

#RolandGarros2019

► Aujourd’hui, un système baptisé Hawk-Eye permet de mesurer au millimètre près le point de chute de la balle, de retracer sa trajectoire, sa vitesse. Il est donc possible de se passer des arbitres, comme lors du tournoi NextGen, un tournoi pour les moins de 21 ans. C’est le système Hawk-Eye qui arbitre. Il y a aussi des robots maintenant qui collectent les balles autour des terrains. Pour les joueurs, il y a des systèmes mis au point par des chercheurs américains qui prévoient à 90% l’endroit où va atterrir la balle et même peuvent anticiper les coups de l’adversaire. Au tournoi de Roland-Garros, les coachs vont pouvoir analyser les matchs en utilisant des milliers de statistiques. (@franceinfo).

► La vidéo est le premier centre d’intérêt des diffuseurs. Il y a eu la télévision en couleur, la télévision en haute définition… Maintenant que l’image est de qualité, l’enjeu est de rendre un match de tennis plus immersif. C’est notamment l’objectif poursuivi par France Télévisions qui utilise chaque année Roland-Garros comme un laboratoire d’innovation. La 5G devrait permettre de franchir un cap supplémentaire en étant en mesure d’absorber des flux de trafic plus importants et va ainsi permettre dans un premier temps de proposer des images de meilleure qualité. Qualité accrue de l’image qui servira à développer de nouveaux formats, comme la vidéo à 360 degrés (réalité virtuelle). (@frenchweb).

#Téléphonie

► Comment apporter le mobile dans toutes les zones rurales ? Le gouvernement envisage désormais de frapper fort en créant une mutualisation des réseaux des quatre opérateurs dans les zones « grises », celles où la couverture est fragmentée. Ainsi il suffirait de les obliger à fonctionner comme s’il n’y avait qu’un seul et unique réseau sur la zone. Le smartphone d’un utilisateur accrocherait le signal de la borne la plus proche, peu importe qu’il s’agisse d’un équipement d’Orange, de SFR, de Bouygues ou de Free. L’attribution prochaine des fréquences 5G fournirait un cadre pratique pour imposer de nouvelles obligations au secteur. (@LesEchos)

#Robotique

► Il a suffi que « Robocrop » cueille une framboise au Royaume-Uni pour que toute la filière rêve de robotisation. Un robot baptisé « Robocrop » par la presse britannique, pourrait en tout cas révolutionner, dans un avenir proche, la récolte des fruits et légumes. Testé pour la première fois, dimanche 26 mai, dans la serre d’une ferme de Chichester, dans le West Sussex, en Angleterre, le robot a cueilli précautionneusement une framboise, ouvrant la voie à l’automatisation d’un secteur en mal de main-d’œuvre. Guidé par des capteurs et des caméras 3D, le préhenseur ne saisit que des fruits mûrs, à l’aide d’une intelligence artificielle lui permettant de les reconnaître. Puis, le robot se saisit délicatement du fruit, (@Big_Browser).

#Informatique

► Des élèves ingénieurs en 3e année à CESI École d’Ingénieurs à Arras, ont utilisé leurs compétences en informatique et en entrepreneuriat pour développer une association et rendre le numérique accessible au plus grand nombre. « On est parti d’un constat simple : il manque des compétences informatiques sur le marché. Il est donc nécessaire de former les personnes le plus tôt possible pour que les bases soient bien assimilées et susciter des vocations. Notre professeur nous a mis en contact avec le directeur d’une école primaire avec lequel il travaillait et qui voulait créer une salle informatique sur la base d’objets récupérés », explique un élève ingénieur de CESI. (@EchosStart).

#RevueDeLiens

► – Alibaba va s’ouvrir grand la caverne de la Bourse de Hong Kong. En pleine guerre technologique entre Pékin et Washington, le géant chinois du e-commerce envisage de lever 20 milliards de dollars lors d’une seconde cotation dans l’ex-colonie britannique. Lors de son introduction à New York en 2014, il avait levé un montant record de 25 milliards. (@LesEchos) ; – Certaines applis de compagnies aériennes comportent des failles préoccupantes (@frenchweb) ; – Parrot sélectionné par l’armée américaine avec cinq autres fabricants de drones (@frenchweb) ; – Jérôme Marty (Waze) : « Nous voulons éradiquer le trafic routier » (@frenchweb) ; – Quand l’intelligence artificielle se plongera dans vos données de santé (@LesEchos) ; – Clap de fin pour les « petits » fournisseurs d’Amazon ? (@frenchweb) ; – Quand l’intelligence artificielle invente revendications et pétitions (@koriifr) ; – Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat (@FR_Conversation).

27 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► Des niveaux « dangereux » d’antibiotiques trouvés dans les fleuves. Des centaines de rivières dans le monde sont contaminées par des antibiotiques, révèle la plus importante étude menée jusqu’à présent sur le sujet et présentée ce lundi à Helsinki. Sur 711 sites testés par les chercheurs, 65 % se sont révélés être contaminés par ces médicaments. « C’est assez effrayant et déprimant », a déclaré Alistair Boxall, chercheur en sciences environnementales et coresponsable de l’étude, lors de l conférence à Helsinki organisée par la SETAC (Société de toxicologie et de chimie de l’environnement). Il s’est dit inquiet que ces niveaux élevés ne participent à la résistance des bactéries aux antibiotiques. (@LesEchos). Légende image : Le château de Bratislava et la cathédrale Saint-Martin au-dessus du Danube, Bratislava, Slovaquie. Crédits photo: Kayo.

#FabLab

► Fablab festival 2019 : la communauté fait son bilanEn 2009, Artilect, le premier FabLab français (contraction de Fabrication Labotory, laboratoire de fabrication en français) était créé à Toulouse. 10 ans plus tard, c’est l’heure du bilan. Quel impact les FabLab ont-ils dans le domaine de la fabrication numérique, des innovations techniques et sociales ? La question est au menu de la sixième édition du FabLab festival. Baptisé Make impact, cet événement gratuit qui se tient du 23 au 26 mai dans les locaux d’Artilect se déroule en trois temps. La première journée, consacrée au réseau FabLab, était placée sous le signe de la francophonie avec l’accueil d’une délégation de FabLabs venus d’Afrique de l’Ouest. Ce vendredi 24 mai, le festival laisse la place aux industriels avec une journée professionnelle. L’occasion de réfléchir à l’influence des FabLabs sur l’organisation des entreprises mais aussi d’assister à un événement d’un genre particulier. Plus de 140 ingénieurs airbusiens s’affronteront lors d’une course de drones. (@LaTribuneTlse).

#IA

► Intelligence artificielle et éthique ne font pas (encore) bon ménage. Quarante deux pays se sont engagés cette sur des principes pour éviter les risques de dérive liés à l’intelligence artificielle. Rien de contraignant, alors que les risques de dérives sont immenses et les acteurs privés et publics souvent de mauvaise foi. Sur qui compter ? La musique qu’on entend au début de la bulle parlée n’a pas été suggéré par un algorithme, elle a été composé par un algorithme, à qui on avait fourni comme base de données, toutes les chansons des Beatles. Cette expérimentation, vous en conviendrez, ne permet pas vraiment de conclure à la supériorité de la machine sur le cerveau humain pour la composition musicale, mais elle prouve qu’il n’y a aucune limite au développement des intelligences artificielles, pas même la créativité. Contrairement aux humains, elles n’éprouvent ni plaisirs, ni désirs, n’ont ni intention propre, ni appétit de vivre, mais elles peuvent faire preuve de créativité, apprendre, prédire (les mouvements boursiers, les pandémies, l’éventualité d’une condamnation judiciaire etc… ), traiter plus de données en une seconde qu’un cerveau humain en une vie. (@franceculture).

#Données

► Que s’est-il passé en un an de RGPD, la loi censée protéger vos données ? Il y a un an, le 25 mai 2018, entrait en application le règlement général sur la protection des données (RGPD), un texte redéfinissant les droits des citoyens et les obligations des entreprises en matière de données personnelles dans toute l’Union européenne (UE). Il a été présenté comme une révolution, un changement d’ère dans un monde numérique dopé à la donnée personnelle. Un an plus tard, quel bilan peut-on tirer de ce texte ambitieux ? En France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) expliquait il y a peu avoir observé une augmentation de 32 % des plaintes reçues en 2018, largement imputable au RGPD. (@lemondefr).

► En France, 260.000 micro-travailleurs précaires nourrissent les IA en données. 260.000 micro-travailleurs occasionnels en France, voilà un des chiffres produits par l’équipe de chercheuses et chercheurs du DiPLab (Télécom ParisTech et CNRS), publié dans le rapport « le micro-travail en France ». Cette forme de travail, de plus en plus utilisé avec la popularisation de l’intelligence artificielle, consiste à réaliser des tâches simplistes. Le tout pour une faible rémunération à la pièce et sans forme de contrat conventionnel. Pour les commanditaires, le micro-travail permet de générer les bases de données qui nourrissent les algorithmes, ou bien d’en vérifier les résultats. L’apprentissage machine, destiné à automatiser et débarrasser les humains de tâches répétitives, se construit donc souvent à partir… d’un travail répétitif effectué par des humains. (@latribune).

#Internet

► Les développeurs de Good Impact veulent réduire l’empreinte des sites Internet. Internet pollue. Cette constatation a conduit deux ingénieurs, Yaacov Cohen et Manuel Mercadal, à fonder leur entreprise, Good Impact, un studio de création numérique respectueux de l’environnement. L’infrastructure d’Internet et son utilisation effrénée ont bien un impact. Des régions entières, comme Baotou, voient leurs sols contaminés par l’extraction de métaux pour les composants électroniques. On estime également qu’un internaute consomme en moyenne 1923 litres d’eau douce et 368 kWh d’électricité par an, d’après le développeur Frédéric Bordage, qui vient de publier la troisième édition du référentiel Écoconception Web, les 115 bonnes pratiques (Eyrolles). Le Français est à l’origine d’un collectif de concepteurs numériques responsables décidés à ne pas céder aux constats pessimistes et à trouver des solutions.  (@FigaroTech).

#Media

► IA dans les médias, un peu, beaucoup, passionnément ? Une cartographie des applications d’Intelligence Artificielle. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective. Les algorithmes sont faits pour résoudre des problèmes. Source de défiance pour les uns, solution miracle pour les autres, l’Intelligence Artificielle (IA) est partout, et impacte toutes les industries. Quelques-unes ont toutefois plus de mal à s’en emparer. C’est le cas des médias, moins solvables et dynamiques que la finance ou la santé pour se doter des outils nécessaires à son intégration. Le cabinet PwC, dans son dernier AI Predictions Report, démontre bien ces différences, avec 20% des exécutifs interrogés qui prévoient de déployer l’IA dans leur entreprise, mais seulement 7% dans les médias. Lire la suite sur le site @MetaMedia.

#GreenTech

► Le numérique cherche à lutter contre sa propre pollution. Aussi simple et rapide qu’un clic de souris mais pas neutre écologiquement : envoyer un e-mail, consulter votre journal préféré sur votre smartphone ou chercher une idée de vacances sont des activités gourmandes en énergie… Et pas toujours neutres en émissions de gaz à effet de serre. L’Ademe, agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, pose le décor : votre téléphone ou ordinateur n’est « pas si smart pour l’environnement »… Selon un rapport de fin 2018, la fabrication d’un ordinateur portable de 2 kilos mobilise la bagatelle de 800 kilos de matières premières (plastique, aluminium, cuivre, métaux ferreux…), et génère 124 kilos de CO2. A titre de comparaison, le ministère du développement durable chiffre les émissions de CO2 sur un aller-retour Paris-Amsterdam à 250 kilos de CO2 par personne en voiture, et 270 kilos en avion. (@bymaddyness).

#Travail

► La fausse bonne idée d’Amazon : transformer le travail en jeu vidéo. Ce n’est un secret pour personne : travailler dans les entrepôts d’Amazon est terrassant. Selfie obligatoire, bracelet connecté pour mesurer la productivité… Les méthodes de management du géant de la logistique ont souvent été pointées du doigt. Pour rendre les tâches de ses salariés moins pénibles et ennuyeuses, la firme de Jeff Bezos a trouvé la solution : faire jouer ses salariés à des jeux vidéo, raconte le Washington Post. La mesure, expérimentale pour le moment, concerne des centaines de salariés dans cinq entrepôts au Royaume-Uni et aux États-Unis. (@LADN_EU).

#Cyberattaque

► Cyberattaque contre Baltimore : toujours ralentie, la ville peine à se réorganiser. En ce moment même, la ville de Baltimore est prise en otage par des cybercriminels ayant mené une attaque qui paralyse la ville depuis 3 semaines.  Plus de 10 000 ordinateurs sont infectés par un virus depuis le 7 mai 2019, provoquant le gel de ceux-ci et ayant des conséquences sur de nombreux services. La liste des dommages est longue : le courrier électronique est illisible et le marché immobilier, les factures d’eau, les alertes sanitaires et les caméras de surveillance ont été perturbés, entre autres. Pour débloquer la situation, les hackeurs exigent le versement d’une rançon de 13 bitcoins, soit environ 140 000 dollars. La ville peut également payer une rançon de 3 bitcoins (environ 32 000 dollars) pour débloquer quelques fichiers. (@LUsineDigitale).

#RevueDeLiens

► – « UIPath va ouvrir un laboratoire d’intelligence artificielle en France ». La start-up d’origine Roumaine, qui développe une plateforme permettant d’automatiser les tâches répétitives des salariés, pourrait être la première décacorne créée en Europe. Présente dans 200 pays, elle emploie 2.500 personnes. UIPath est valorisée 7 milliards de dollars à la suite de sa série D de 568 millions de dollars. (@EchosExecutives) ; – Netflix obtient les droits de deux films récompensés à Cannes. Netflix n’en a que faire des décisions des grands noms du cinéma, le géant américain continue son développement (@siecledigital) ; – La 5G, au coeur de la nouvelle guerre froide entre Etats-Unis et Chine (@LesEchos) ; – ByteDance, la start-up la plus valorisée au monde, pourrait lancer son propre smartphone. La jeune pousse chinoise, propriétaire de l’application TikTok, aurait notamment en tête de pré-installer ses services sur le futur appareil pour séduire davantage d’utilisateurs (@LesEchos) ; – Safran déboule dans la course incertaine à l’avion électrique (@latribune) ; – Computex 2019 : Asus veut « inventer le PC de demain » (@latribune) ; – La ville intelligente de demain sera-t-elle durable ? (@EnviroMag) ; – Berlin : un hôtel en bois sur le toit-parking d’un centre commercial, une première mondiale (@villeintelmag).

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Technologie

► San Francisco se rebiffe contre la Silicon Valley. San Francisco, qui héberge la majorité de l’industrie américaine des nouvelles technologies, est, dans le monde, la ville la plus en pointe sur la régulation des entreprises du numérique. Elle est celle qui a osé interdire la première la location de trottinettes électriques dans ses rues. Celle qui a banni l’utilisation de la reconnaissance faciale par les forces de police. Celle qui a imposé à Amazon d’accepter l’argent liquide dans ses nouveaux supermarchés automatisés (et, en théorie, sans caisses). Celle qui, enfin, a forcé cette semaine Uber à lui partager des données, jusqu’ici hautement confidentielles, dans le but de résoudre ses problèmes de bouchons. Si San Francisco monte au front, c’est qu’elle connaît, mieux que d’autres villes, les conséquences potentiellement désastreuses du développement trop rapide des technologies. Ses rues sont souvent le premier terrain de jeu des start-up, avides de tester leur produit ou leur logiciel localement avant de l’étendre au monde entier. (@FigaroTech). Légende image : L’immobilier à San Francisco souffre d’une forte spéculation, en partie causée par l’installation en masse d’employés des Gafa aux hauts revenus. – Crédits photo : Sébastien Closs / Fotolia.

#Transport

► Voitures électriques : EDF propose d’acheter l’électricité non utilisée. Et si vous pouviez rouler gratuitement avec une voiture électrique ? EDF vient de lancer un système de recharge intelligent, en partenariat avec la jeune entreprise Dreev. Grâce à votre véhicule, vous pouvez vendre de l’électricité au réseau ! Le système s’adresse pour l’instant aux entreprises et aux collectivités. Une entreprise de la région bordelaise l’a déjà testé : il s’agit de Hotravail, groupe de plus de 500 salariés qui emploie des personnes handicapées dans des domaines allant des espaces verts à l’audiovisuel.Chez Hotravail, lorsqu’un salarié gare sa voiture électrique sur le parking, la borne de recharge est un peu différente des autres.Il y a deux options : soit on recharge la voiture, soit on la transforme en fournisseur d’électricité. Ces bornes intelligentes permettent de vendre au réseau l’électricité de la batterie de la voiture, quand elle est inutilisée. (@franceinfo).

#Web

► Les Stories sortent des plateformes sociales et arrivent sur le web. Par Barbara Chazelle et Alexandre Bouniol, France Télévisions, MédiaLab. Impossible de passer à côté des Stories ! Après Snapchat, Instagram, Facebook, WhatsApp, YouTube et désormais… Spotify, ce mode de narration verticale interactif a pris une place à part entière dans l’édition de contenus. Si le format est né sur les plateformes sociales, il n’a pas vocation à y rester pour autant. Précurseur de ce mouvement, Le Figaro a intégré ses Stories dans son application dès 2016 et franchit aujourd’hui même une nouvelle étape en décidant de les convertir au format AMP (Accelerated Mobile Pages). Lancé en février 2018 par Google, il permet aux éditeurs d’intégrer des Stories directement sur leurs sites qui seront ainsi référencées dans le moteur de recherche Google. Lire la suite sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Huawei au cœur de la bataille commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. À retenir cette semaine : – Nos smartphones sont des jouets avant d’être des outils ; – Fake news : les médias ont aussi un rôle à jouer pour ne pas les amplifier ; – La Finlande est en train de gagner la guerre contre les fake news. Ce qu’il faut en retenir. ; – L’impact de l’IA sur le journalisme et la démocratie ; – Les opérateurs télécoms auront de nouvelles obligations avec la 5G.

#IntelligenceArtificielle [Et si on disait Intelligence Augmentée ou Auxiliaire. Cela ferait toujours IA]

► « L’IA est là pour faciliter nos décisions, pas pour les prendre à notre place. Je préfère parler d’intelligence augmentée, qui aide les êtres intelligents à avoir plus de capacités et à être meilleurs dans des domaines spécifiques. Mais ce sont eux qui gardent le contrôle, l’empathie et le sens commun, car ce que nous apprenons aux machines ne sont rien d’autre que des règles et la connaissance du monde, ce qui n’est certainement qu’une infime partie de l’intelligence. » Luc Julia dans son dernier ouvrage « L’intelligence artificielle n’existe pas », publié en février 2019 au édition (Page 147).

#Immobilier

► En septembre prochain Angers va devenir la capitale mondiale de la construction durable. Les experts sont unanimes : en 2050, plus de deux tiers de l’humanité vivra en ville. L’urbanisation des villes de demain est aujourd’hui au cœur des enjeux environnementaux, sociaux et économiques. Pour en débattre et trouver les clefs du futur pour la ville, plus d’un millier de professionnels de la construction, venus du monde entier, sont attendus à Angers (49), les 12 et 13 septembre prochains, pour « Cities to be », événement fédérateur pour des bâtiments et des villes durables. (@villeintelmag).

#RevueDeLiens

► – Enquête sur le phénomène Tech for good. À l’Elysée comme à Vivatech, la Tech éthique a le vent en poupe. Gafa et grands groupes s’emparent du sujet, sous le regard de start-uppers méfiants. (@Challenges) ; – « Le progrès médical ne dépend pas de la seule technologie, mais de sa maîtrise par les professionnels » (@lemondefr) ; – « La science-fiction aborde des enjeux planétaires » : entretien avec trois maîtres de la SF (@lemondefr) ; – Amazon prend le contrôle de l’extension .amazon au grand dam des pays bordant l’Amazonie (@Numerama) ; – L’apprentissage auto-supervisé, prochaine révolution de l’intelligence artificielle ?  Les chercheurs sont d’ores et déjà confrontés aux limites des techniques qui ont fait les récents succès de l’intelligence artificielle. De nouvelles voies sont explorées pour se rapprocher un peu plus de l’intelligence humaine.(@01net) ; – L’histoire qui explique pourquoi la Silicon Valley a obtenu ce nom (@BIfrance).

25 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Media

► L’intelligence artificielle est une alliée pour la presse et les journalistes. Par Aurélie Jean, Docteur en sciences et entrepreneur. La data, les algorithmes, les simulations numériques et plus généralement l’intelligence artificielle (IA), impactent tous les métiers, et le journalisme n’y échappe pas. L’IA influence fortement le monde de la presse en l’alimentant pour permettre aux rédacteurs de revenir aux sources de leur métier et de se concentrer sur leur forte valeur ajoutée, qui est de produire du contenu éditorial de qualité. Pour comprendre ce raisonnement il est important de sortir d’un prisme déformant qui présente l’IA comme source de troubles, qui vole les compétences des journalistes et qui réduit une salle de rédaction à un amas algorithmique. L’IA intervient dans trois piliers principaux présentés dans cet article : la consommation personnalisée soutenue par une captation intelligente des usages du lecteur, la rédaction automatisée d’articles factuels sans valeur ajoutée éditoriale, et enfin l’investigation soutenue par la collecte et l’analyse de données pertinentes. Lire la suite sur le site @metamedia. Crédit image :

#Ville

► Smart city : il faut augmenter l’environnement, pas les humains. La ville du futur sera-t-elle ultra-connectée et réservée aux personnes riches équipées d’un smartphone ? Pour Jérôme Monceaux et David Chapon, fondateurs de la start-up Spoon, qui crée des personnages virtuels d’aide à la personne, elle devrait au contraire être accessible à tous. « Contrairement aux courants transhumaniste et singulariste, qui pensent que nous allons augmenter notre corps avec la technologie, nous croyons que c’est l’environnement qu’il faut augmenter », explique Jérôme Monceaux. Et pour concevoir des dispositifs qui répondent bien aux attentes des citoyens, il est primordial d’intégrer philosophes et sociologues dans le processus de conception, précise l’entrepreneur. Concrètement, cet environnement « augmenté » pourrait se traduire par l’installation sur les machines automatiques de « personnages virtuels qui interagiront avec les personnes sans avoir besoin d’acquérir un smartphone, une tablette ou des lunettes connectées », estime Jérôme Monceaux. Ou bien par des moyens d’indiquer les activités qui s’offrent à un habitant selon l’endroit où il se situe. Lire la suite sur le site @LADN_EU.

#Événement

► Nantes recrute et entend le faire savoir au Web2day. Du 5 au 7 juin prochain, le Web2day soufflera sa onzième bougie. Organisé par l’association La Cantine numérique, le festival nantais du monde de la tech mettra cette année l’accent sur le recrutement et les ressources humaines. Un espace de 150 m² sera, pour la première fois, dédié à ces problématiques. « À Nantes, et en France de manière générale, nous avons la chance d’avoir un environnement numérique qui fonctionne bien, mais qui est limité dans son évolution par les difficultés qu’ont les entreprises de la tech à accéder aux talents », regrette Adrien Poggetti, CEO de La Cantine. Un bilan confirmé par Benjamin Casseron, du cabinet de recrutement Externatic, implanté à Nantes et Bordeaux : « C’est dû à la croissance du marché. L’offre est supérieure à la demande, de plus en plus de sociétés s’implantent et grossissent à Nantes et, en parallèle, le nombre de diplômés ne croît pas suffisamment. » (@bymaddyness).

#Donnée

► « Nous sommes entrés dans l’ère de la cyberguerre froide ». A 56 ans, Garry Kasparov se consacre désormais au milieu de l’informatique et joue les ambassadeurs pour la société Avast, un éditeur Tchèque de logiciels antivirus. Dans ces nouveaux habits, il dénonce les campagnes de cyberattaques, qui seraient menées, entre autres, par les gouvernements russes et chinois. L’Express l’a rencontré lors du salon Vivatech à Paris, en compagnie de Vince Steckler, PDG d’Avast depuis près de dix ans. Garry Kasparov : « On ne peut pas comparer la collecte de données personnelles réalisée par Google ou Facebook à celle du KGB en Russie. Aux Etats-Unis je ne m’attends pas à être arrêté par le FBI sur de fausses accusations. Je ne cautionne pas pour autant la collecte d’informations par des entreprises privées. »  Vince Steckler : « La Chine engrange des données non seulement pour espionner hors de ses frontières mais aussi pour contrôler ses citoyens. Les civils sont notés en fonction de leurs comportements sociaux, y compris sur le Web ! » (@LExpress).

#Intelligence_Artificielle

► Les impacts multiples de l’intelligence artificielle. L’expression « intelligence artificielle » a beau avoir été forgée il y a plus de soixante-ans, lors d’une rencontre scientifique à Dartmouth (Etats-Unis) en 1956, c’est seulement maintenant qu’elle semble s’immiscer partout. Son irrésistible ascension, grâce aux ordinateurs surpuissants, à la multiplication des données dans l’univers numérique et à de nouveaux raisonnements inspirés par notre propre cerveau (réseaux de neurones) a en effet véritablement démarré voilà cinq ans environ. Résultat, chacun s’interroge, qu’il appartienne à une vénérable institution (ministère, université, centre de recherche, mairie, école, hôpital…), à une entreprise (grande ou petite…) ou en tant que simple citoyen : à quelle sauce cette IA va-t-elle nous accommoder ? Va-t-elle bouleverser, disrupter, toute l’organisation du travail et les rapports entre humains ? Va-t-elle favoriser des innovations utiles à tous ? Aider à la maîtrise de certains systèmes, les réseaux sociaux par exemple, et leur flux de données ? Ou au contraire, accélérer leur chaos par des manipulations malfaisantes ? (@Sciences_Avenir).

#Assistant_Intelligent

► Duplex, l’assistant intelligent de Google, cache encore des humains bien réels. Une intelligence artificielle peut cacher des humains. L’année dernière, Google a présenté son assistant intelligent Duplex lors de sa conférence pour les développeurs. Capable de prendre les rendez-vous à la place de son utilisateur, il avait impressionné, et un peu inquiété, les observateurs avec sa voix « si humaine ». Mais si celle-ci ressemble autant à celle d’un humain, c’est parce qu’il s’agit parfois d’une véritable personne. Un article du New York Times révèle en effet que des employés travaillant dans des centres d’appels peuvent effectuer ces réservations. Google a déclaré au journal américain qu’environ 25% des appels de Duplex sont passés par des humains. De plus, environ 15% de ceux lancés par l’assistant intelligent sont pris en charge par une vraie personne à un moment donné. (@FigaroTech).

24 Mai

Régions.news #378 – Edition du vendredi 24 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le quartier de Jodipan, dans la ville indonésienne de Malang était un bidonville, insalubre et dangereux, que le gouvernement envisageait de raser. C’est alors que des étudiant sont eu l’idée d’aider les habitants à la repeindre complétement. Si bien qu’aujourd’hui, « Kampung Warna Wami », le village coloré en indonésien, est devenu une vraie destination touristique. Crédit photo : Chine Nouvelle / Sipa.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le Big Data révolutionne depuis plusieurs années la recherche médicale avec des avancées considérables pour la santé des patients. Au CHU de Rennes, chercheurs et médecins travaillent main dans la main pour réduire la morbidité et la mortalité chez les grands prématurés, ces enfants nés entre la 24ème et la 32ème semaine de gestation. L’objectif du projet, baptisé Digi-NewB et financé intégralement par l’Union européenne, est de détecter au plus vite les risques d’infection chez ces nouveau-nés.

► Interxion, deuxième opérateur mondial de centre de données a commencé l’installation d’un équipement sur le site d’une ancienne base sous-marine construite à Marseille (Bouches-du-Rhône) en 1943 pendant l’occupation allemande. C’est dans ce lieu ultrasécurisé contre les cyberattaques que les données informatiques de clients vont être stockées et traitées.

► « On n’a pas la preuve que les pesticides sont bons pour la santé, qu’il faut en boire tous les jours comme un verre de vitamines, donc on n’en veut pas », a expliqué le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine). Un arrêté interdit l’utilisation de produits phytopharmaceutiques « à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d’habitation ou professionnel ».

► En 2018, la Fondation de Nice a mis une soixantaine d’ordinateurs à disposition de personnes en accompagnement social. Eva Naoui, jeune femme malentendante, a pu ainsi s’équiper à moindre coût. Désormais elle peut effectuer des démarches administratives diverses comme une prise de rendez-vous chez le médecin plus facilement. L’entreprise Actif Azur a remis 1 500 ordinateurs sur le marché après les avoir récupérés et remis en état.

► Après avoir créé une boucherie sur son exploitation pour ne pas disparaître, David Caumette, dernier éleveur de bovins à Garrigues (Tarn) a ouvert le premier cabaret à la ferme de France, « Les Folies fermières ». Et quatorze personnes ont déjà été embauchées pour produire un grand spectacle.

► Participez à l’appel à candidatures « Fier(e) de ma commune » organisé par La Gazette avec l’AMF (Association des Maires de France) et franceinfo, jusqu’au 10 juin . Vous êtes élus, agents territoriaux ou citoyens, valorisez ses actions en apportant votre contribution avant le 10 juin. Huit catégories : Solidarités, Cadre de vie, Famille – jeunesse, Mobilités, Numérique, Nature, Participation citoyenne, Et aussi….

Légende image. Aurores boréales à Hamnoya, village de pêcheurs des îles Lofoten (nord du cercle polaire arctique). Crédits photo : Getty. Le 8 avril, le journal Bloomberg faisait écho de la décision prise par les pouvoirs publics norvégiens de refuser à l’industrie pétrolière les droits d’accès, d’exploitation et de forage dans les eaux territoriales arctiques. Ainsi le parlement norvégien s’est engagé à préserver une zone vierge et très diversifiée sur le plan biologique située au large des îles Lofoten. À lire aussi : La Banque de Norvège, qui gère le plus gros fonds souverain du monde, souhaite se désengager du pétrole

#Europe

► Milan en Italie est un modèle de nouvelle urbanisation. La ville ambitionne de devenir une métropole européenne attractive, « intelligente, verte et inclusive ». Ainsi le quartier de Porta Romana, qualifié de « première expérimentation italienne de quartier intelligent à impact environnemental neutre ». Tout l’éclairage public de la ville a été remplacé par des LED. Plusieurs services proposent des vélos et des véhicules électriques, scooters, autos et véhicules commerciaux. C’est la ville européenne la plus câblée en fibre optique depuis le début des années 2000.

► À Kalundborg, ville portuaire danoise située à une centaine de kilomètres de Copenhague, de longs pipelines verts rendent visibles les échanges de flux qui relient les grands groupes industriels les uns aux autres. Dans cette commune considérée comme la vitrine de l’écologie industrielle, neuf grands partenaires publics et privés, coopèrent au milieu de champs cultivés, de forêts et d’habitations, où les déchets des uns deviennent les ressources des autres. Par exemple, une partie de la vapeur d’eau de la centrale électrique est transformée en chauffage urbain pour les citoyens et les entreprises.

► Une étude de la banque BBVA qui indique que la restriction de l’accès des voitures à la zone baptisée « Madrid Central », au cœur de la capitale espagnole, a été bénéfique pour les magasins pendant la période des fêtes. L’analyse, basée sur les données de cartes de crédit, passe au crible un échantillon de 20 millions de transactions. Elle indique que le montant des achats effectués pendant la période des préparatifs des fêtes de fin 2018 a augmenté de 8,6 % par rapport à l’année précédente, contre une hausse de 3,3 % seulement dans le reste de la ville. À lire aussi : Pontevedra en Espagne, la ville où le piéton est roi.

► Dans la banlieue de Dublin, des entrepôts accueillent de vastes centres d’hébergement de données connectés à toute l’Europe, moteurs de la quatrième révolution industrielle. Ils servent à permettre un accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à la quantité pharaonique de données, de puissance de traitement et de stockage dont ont besoin les services numériques dans toute l’Europe. Le boom des « centres de données » en Irlande s’explique par une grande connectivité vers l’Europe et les États-Unis. Le secteur emploie 5 700 temps pleins.

► Avant les élections européennes, le quotidien « 20 Minutes » est parti découvrir cinq nouveaux eldorados européens : – Vitoria-Gasteiz, en Espagne, modèle de la ville verte de demain ; – Palerme, ville ouverte aux migrants ; en Italie, – En Roumanie, Cluj est la ville où la fête est omniprésente ; – Tallinn en Estonie, destination rêvée pour les startuppeurs du digital ; – On a cherché « l’esprit de l’Europe » à Bruxelles.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La pub à la TV n’est pas morte ! À retenir cette semaine : – L’Internet mondial est en train de se désintégrer ; – Qui peut controler Facebook ? ; – Les médias français se polarisent. Mais pas comme nous l’espérions ; – « L’innovation dans les rédactions locales ne peut plus attendre ! » ; – Trois places à gagner pour Le FIL, le Festival de l’Info Locale qui se tient les 27 et 28 juin au MediaCampus à Nantes.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Énergie renouvelable à Ouessant : Akuo Energy et Sabella s’allient. Le producteur français d’énergie renouvelable Akuo Energy et la PME bretonne Sabella, spécialisée dans l’hydrolien, ont signé mercredi à Brest un accord de partenariat en vue d’alimenter à hauteur de 70%, l’île d’Ouessant en énergie renouvelable en 2023. « Une première nationale et même internationale ». Le projet devrait également donner naissance à la première ferme commerciale hydrolienne française. (@franceinfo). Légende image : Immersion de l’hydrolienne Sabella au large d’Ouessant en 2018. Crédit photo : Photopqr / Ouest France / Maxppp

##VillesEuropéennes (5/5)

► On a cherché «l’esprit de l’Europe» à Bruxelles. Esprit de l’Europe, es-tu là ? Nous voilà en mode ghostbuster dans les rues de Bruxelles, grâce aux membres de notre communauté #MoiJeune. 31 % d’entre eux* ont estimé que c’est à Bruxelles qu’on trouve cet esprit européen. « Je suis ravie… mais surprise que de jeunes Français fassent ce choix », tique l’historienne Christine Dupont, curatrice à la Maison de l’histoire européenne. Est-ce un choix par défaut ? C’est l’hypothèse formulée par Eric, qui se définit comme un « bas fonctionnaire européen » : « Il n’y a pas d’imaginaire européen ! Tout le monde a une vague idée de Washington par exemple, de la Maison-Blanche. Ou de l’Elysée. Mais Bruxelles n’évoque rien aux gens… D’ailleurs, les journalistes sont toujours réduits à filmer des drapeaux étoilés qui flottent devant les vitres propres de la Commission pour illustrer l’Europe ! » Lire la suite sur le site @20minutes.

#Européennes2.0

► A l’occasion des élections européennes, « 20 Minutes » explore les nouvelles stratégies de campagne en ligne. – Premier épisode : la lutte contre les « fake news », une préoccupation majeure des équipes de campagne, – Deuxième épisode : comment le « big data » est devenu un outil indispensable pour mobiliser les électeurs, – Troisième épisode : Les comptes anonymes militants, une communication risquée pour les partis, – Quatrième épisode : Quels risques les deep fakes représentent-ils en période électorale. (@20minutes).

#Transport

► La voiture à hydrogène au prix d’une hybride, c’est bientôt possible selon Toyota. Alors que constructeurs, politiques et médias, ne jurent plus que par l’électrique, d’autres solutions écologiques, à plus long terme, pointent leur nez. Pionnier de l’hybride, Toyotaest ainsi l’un des thuriféraires infatigables de l’hydrogène. Au dernier congrès organisé par Automotive News Europe à Göteborg (Suède), Matthew Harrison, directeur des ventes et du marketing de Toyota Europe, a ainsi affirmé « tabler sur des coûts comparables entre véhicules à hydrogène et hybrides » dans les dix ans. Il explique que, après tout, Toyota a réussi à réduire de 75% le coût de ses hybrides, depuis la première Prius de 1997. La firme nippone vient ainsi de franchir la barre des 13 millions de véhicules hybrides, une technologie à laquelle presque personne ne croyait il y a vingt ans -au cumul. « La voiture à hydrogène va se développer en 2020-2025, avec un vrai décollage après 2025 », pronostique ainsi Didier Leroy, vice-président exécutif de Toyota. (@Challenges).

#Déchet

► La ville de Roubaix (Nord), ancienne capitale de l’industrie textile, a été l’une des premières en France à se lancer dans le mouvement « zéro déchet », suivant l’exemple de San Francisco et Capannori, en Toscane. Au départ, il s’agissait avant tout de lutter contre les dépôts d’ordures sauvages qui exaspèrent (toujours) ses 96.000 habitants. Il s’agit de réduire de 50 % ses déchets ménagers et tel est le défi que 100 familles de Roubaix ont relevé depuis 2015. Engagés dans ce « Défi familles », les foyers volontaires bénéficient tout au long de l’année d’un accompagnement spécifique. Une vingtaine d’ateliers animés par des bénévoles ont ainsi été créés où l’on y apprend par exemple à fabriquer un sac à pain, utiliser des couches lavables, gérer un composteur ou encore faire ses produits d’entretien. (@Challenges).

#Justice

► Comment Predictice automatise la recherche de données juridiques. Louis Larret-Chahine, 27 ans, a cofondé cette legaltech qui facilite le travail des avocats. Vainqueur du Sommet des start-up et de l’innovation de Challenges, il cherche à lever 2 à 3 millions d’euros. Comment est née l’idée de Predictice ? « Du constat que les 60 000 avocats français et les 200 000 juristes passent un temps incroyable, non facturable, à chercher de l’information. Des millions de documents sont produits chaque mois sans être analysables à la main. L’idée a été d’appliquer des outils de traitement automatique du langage à ces big data, explique  Louis Larret-Chahine. Notre moteur de recherche nouvelle génération permet de chercher facilement l’information juridique, et de s’orienter en fonction du sens, en demandant par exemple les décisions allant vers l’annulation du licenciement. Notre outil d’analyse, lui, calcule les chances de gagner un procès et les indemnités envisageables, selon la juridiction, le magistrat, le cabinet d’avocat. » (@Challenges).

#Drone

► Les futurs drones, entre biomimétisme et bio-inspiration. Le concept de « drone à extraction d’énergie » sera l’une des vedettes de ce « Rendez-vous aéro de l’innovation » qui s’est tenu jeudi 23 mai sur le campus toulousain de l’ISAE-Supaero. Cet appareil entre dans la catégorie des aéronefs « bio-inspirés » et utilise les forces issues des variations de pression liées aux vents pour reproduire la technique de vol des oiseaux. En récupérant l’énergie produite par les rafales atmosphériques, on pourrait gagner jusqu’à 40 % d’autonomie, selon les chercheurs. Pour « surfer » sur le vent relatif et s’orienter pour maximiser la portance, cette aile volante reçoit de multiples capteurs (sur le modèle des sondes Pitot) qui mesurent les différences de pression atmosphériques. Les données recueillies alimentent le calculateur de vol qui oriente les gouvernes du drone. (@lemondefr).

#IntelligenceArticificielle

► Intelligence artificielle et rupture technologique, les débats du Forum 5i. Le 15 mai 2019, le Forum 5i de  Grenoble était organisé en partenariat avec Sciences et Avenir. Il a vu de nombreux spécialistes de l’intelligence artificielle (IA) évoquer cette révolution qui bouleverse notre rapport aux technologies et à la science, et imaginer ses futurs développements. Ces discussions, intégralement filmées, sont à (re)voir. (@Sciences_Avenir).

#Données_Personnelles

► Enquête en Irlande sur les pratiques publicitaires de Google. Nouvelle épreuve pour Google sur le front des données personnelles : l’autorité irlandaise de protection des données personnelles a annoncé, mercredi 22 mai, l’ouverture d’une enquête sur les pratiques de l’entreprise dans le cadre de ses activités publicitaires. L’autorité fait suite à plusieurs plaintes, dont celle qui a été déposée par Johnny Ryan, le fondateur du navigateur Internet Brave, et à ce titre concurrent de Google et de son navigateur Chrome. M. Ryan, expert de l’industrie publicitaire sur Internet, reproche à Google de diffuser indûment les données personnelles des internautes dans le cadre de certaines de ses activités publicitaires. (@lemondefr).

#Emploi

► Les as du logiciel de saisie de données profitent de l’intelligence artificielle Pour leurs créateurs, ils ont tout d’un « salarié numérique ». Ce sont de biens curieux collègues qui se multiplient au côté d’employés des banques, des assurances et des centres de services administratifs. Baptisés « RPA », pour « robotic process automation », par les consultants anglo-saxons, ces programmes informatiques à la frontière de l’intelligence artificielle forment un marché en pleine explosion. D’après le cabinet Forrester, celui-ci devrait valoir en 2021 dix fois plus que ses 250 millions de dollars en 2016. Une telle demande attire évidemment l’appétit des investisseurs. Les éditeurs de ces micrologiciels lèvent ainsi des centaines de millions de dollars, à l’image des 568 millions accordés à UIPath début mai. (@LesEchos).

#RevueDeLiens

► – La 5G risque-t-elle de perturber les prévisions météo ? (@20minutes) ; – L’Irak, le pari perdu à 385 millions d’euros d’Orange (@frenchweb) ; – SpaceX a lancé la première grappe de sa constellation de satellites pour déployer Internet depuis l’espace (@frenchweb) ; – Comment aider les agriculteurs de Normandie à se passer du glyphosate ? (@franceinfo) ; – La Bretagne, championne de France du recyclage des appareils électriques et des lampes. (@franceinfo) ; – Sur Facebook, l’arnaque du jeu concours au Thermomix gratuit (@lemondefr) ; – Les arnaques au Thermomix se multiplient sur Facebook. Des jeux concours se multiplient sur les réseaux sociaux pour tenter de remporter ces robots de cuisine (@20minutes) ; – L’Afrique, terrain de jeu pour l’intelligence artificielle ? (@frenchweb) ; – « Cibler les comportements des gens sans changer le système, c’est risible » (@usbeketrica).