28 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xTempératures hivernales : calculez la température ressentie avec notre convertisseur. Quand un petit 0 °C ressemble en fait à – 12, c’est que vous expérimentez la « température ressentie », concept mis au point de manière empirique en 1939 aux Etats-Unis pour les expéditions de Paul Siple et Charles Passel en Antarctique. Plus tard, le principe de la température ressentie a été étudié scientifiquement à partir de 2001 par les Etats-Unis et le Canada, elle exprime la sensation que l’on a réellement de la température. Cette « température ressentie » est calculée à l’aide de l’indice de refroidissement éolien dû au vent. Partant de la perte de chaleur du visage – la partie du corps la moins protégée en cas de grand froid – les scientifiques nord-américains ont étudié la perte de chaleur de la peau. Et comme il ne s’agit pas de la température mesurée mais d’un indice, indique Environnement Canada, elle est exprimée sans le symbole °C, « température ressentie de – 20 » (quand il fait – 10 °C et que le vent souffle à 35 km/h). « En réalité, ce n’est pas qu’il fait plus froid ; c’est que vous perdez plus de chaleur à cause du vent », précise Environnement Canada. (@LeMondefr). A lire : La neige dans le sud de l’Allemagne, le 15 janvier 2017. Photo Armin Weigel / Afp.

#Agriculture

Serres connectées : Myfood industrialise ses solutions. La start-up alsacienne Myfood conçoit des serres connectées alliant permaculture et aquaponie. Après une levée de fonds de 1,2 million d’euros en septembre, la demande est telle que l’industrialisation est en marche. A l’origine de Myfood, il y a les expérimentations menées dès 2011 par Mickaël Gandecki, Johan Nazaraly et Matthieu Urban, trois ingénieurs qui s’intéressent, dans un garage, aux techniques d’agriculture sur des espaces réduits. Après une accélération du projet dans le cadre de la POC 21, un camp d’innovation organisé dans les Yvelines à l’été 2015 en amont de la COP 21, la start-up a vu le jour fin 2015 sur le modèle de l’« open innovation ». (@LesEchos).

Avec l’agriculture urbaine, la ville prend la clé des champs. Peut-elle devenir une solution d’approvisionnement durable des villes en produits de la terre ? Les exemples ne manquent pas. La ville de Paris a lancé une nouvelle édition des Parisculteurs dont le principe est de permettre des cultivateurs de s’installer dans des friches. Ainsi nous pouvons trouver des champignons à La Caverne dans le 18ème arrondissement, des fraises avec Agricool aux portes de Paris. Dans d’autres villes comme à Bordeaux, l’association Incroyables Comestibles Bordeaux », a aménagé un jardin potager terre, sur les terrasses suspendues du quartier de Mériadeck. À Marseille, une association d’architectes, Terre de mars, a créé un potager sur moins d’un hectare, dans le quartier Sainte-Marthe. On ne compte plus les ruches posées sur les toits des immeubles, en Picardie, ou ailleurs, les vergers… Et dans la terre de ces toits végétalisés, malgré le béton, il peut même arriver d’y trouver une truffe ! (@France3Paris).

xAgriculture : « Le numérique ne peut pas tout mais il a un rôle clé ». Pour tenter de sortir de leurs difficultés économiques chroniques, nombre d’agriculteurs adoptent la « ferme connectée », bardée de capteurs et d’innovations dernier cri. Un fermier sur cinq s’aide désormais de capteurs, d’applications, de drones… Après avoir bouleversé le commerce, le tourisme ou les transports, le numérique peut-il révolutionner l’agriculture ? Réponse avec Florian Breton, fondateur de MiiMOSA, une plateforme de financement participatif dédiée à l’agriculture, et co-président de l’association La Ferme Digitale, explique : « La ferme connectée, ou ferme digitale, c’est l’ensemble des solutions numériques innovantes mises à disposition des agriculteurs pour faciliter leur installation, optimiser leur production et améliorer leur quotidien. L’innovation agricole passe à la fois par des logiciels développés par des start-up, des projets professionnels novateurs, des objets connectés, l’exploitation du big data… Nous sommes persuadés que l’agriculteur est le héros du 21ème siècle, tout simplement parce qu’il est au cœur de la transition alimentaire et environnementale. C’est une profession en pleine mutation et le numérique est un accompagnateur dans cette nouvelle phase. Légende image : Les tracteurs d’aujourd’hui sont bardés de capteurs dernier cri. Photo : François Nascimbeni / Afp.

Quand les robots s’invitent dans les exploitations agricoles. L’avenir de l’agriculture passe par la robotique et le numérique. C’est la certitude de Véronique Bellon- Maurel, la directrice du département éco-technologie de l’Irstea, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. Cette spécialiste va plus loin, elle considère que sans les robots, les productions agricoles risquent de progressivement déserter la France. Un exemple, « l’abandon de la chimie dans le traitement des sols nécessite plus de main-d’oeuvre. Compte-tenu de son coût, la France ne pourra pas suivre sauf si elle accélère dans la robotique », insiste Véronique Bellon-Maurel. Elle met également en exergue le poids grandissant des innovations du numérique qui accompagnent les cultures de précision. (@LesEchos).

Des robots dans les étables. La grange est à 500 mètres de leur maison et en période de vêlage, la petite famille de Vincent Bouquet va parfois surveiller l’avancée des naissances. Mais sans stress ni obligation, car ils savent désormais qu’ils seront officiellement prévenus avant que la vache mette bas. « C’est un détecteur de mouvement, qui quand la vache va se coucher pour faire les eaux, il sera plus à la verticale, mais à l’horizontale, et au bout de 15 secondes, il va se déclencher et nous appeler. » Cinq capteurs passent ainsi de vache en vache. Total : 3 200 euros, le prix de la tranquillité pour l’éleveur. « Au bout de deux heures, si rien ne s’est passé, on reçoit un autre SMS, un autre appel, pour nous informer qu’il y a un problème ». Avec 40 vêlages chaque année, ce n’est pas seulement de la fatigue économisée, mais aussi des frais de vétérinaire, des complications, à la naissance des veaux. Vincent estime avoir économisé deux ou trois petits veaux qui auraient pu mourir à la naissance, parce qu’ils seraient « mal tournés, ou restés à la poche ». Les vaches françaises ne sont pas toutes équipées, loin de là : un éleveur sur dix utilise aujourd’hui ces appareils de détection. (@franceinfo).

Grâce au drone « j’utilise 20% d’engrais en moins ». Dans la paisible campagne auboise, pas un bruit ne sourd, jusqu’à ce que surgisse un drone vrombissant : à l’aide de cet appareil bardé de capteurs, Cédric Jullien, agriculteur, va cartographier son champ de colza pour produire de manière plus rentable, voire plus vertueuse. « J’ai deux sites d’exploitation à 25 kilomètres l’un de l’autre. Avec mon téléphone, je les surveille d’un simple clic », explique fièrement M. Jullien, 39 ans, qui cultive sur des champs à perte de vue colza, blé, orge, betteraves et pommes de terre dans la petite commune de Semoine. « Ca fait quatre ans que je fais de l’agriculture connectée », explique-t-il, espérant ainsi « améliorer la rentabilité » de son exploitation et « récupérer un maximum d’informations » sur les parcelles qui la composent. (@Sciences_Avenir).

#Information

Fake News : le nombre de projets de fact-checking a triplé en 4 ans. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Toujours très difficile à enrayer, le phénomène des Fake News a bien suscité un sursaut parmi les journalistes et universitaires. Le cinquième rapport annuel du Reporters’ Lab compte 149 projets de fact-checking répartis dans 53 pays, soit 3 fois plus qu’il y a 4 ans, avec une augmentation de plus de 30% sur la dernière année. Au-delà des chiffres, le rapport souligne que ces projets deviennent plus stables en trouvant des moyens plus diversifiés de se financer. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Presse

La loi sur le secret des affaires menace-t-elle la liberté d’informer ? Deux ans après la polémique, voici venue l’heure de vérité pour la très décriée directive sur le secret des affaires. Ce nouveau cadre européen protégeant la confidentialité des informations des entreprises s’apprête à faire son apparition dans le droit français. Les députés macronistes ont déposé le 19 février une proposition de loi pour transposer cette directive européenne de juin 2016. De quoi relancer les inquiétudes sur les possibles conséquences sur la liberté de la presse et la protection des lanceurs d’alerte. (@LesDecodeurs).

#MediaSocial

Qu’est-ce que Vero, l’application dont tout le monde parle sur Instagram ? Difficile d’y échapper si vous fréquentez Instagram. Plusieurs utilisateurs influents de l’application de photo de Facebook ont fait la promotion d’un nouveau service: Vero. Fondé par un entrepreneur libanais, il connaît un succès étonnant depuis quelques jours. Il est actuellement le réseau social le plus téléchargé sur smartphone aux États-Unis, selon les observations d’AppAnnie. Vero est aussi en ce moment la 22e application la plus téléchargée, soit une progression supérieure à 2400% en quatre jours. Elle est d’ailleurs quasiment inutilisable en ce moment, à cause d’une trop grande affluence. Pourquoi un tel succès? (@FigaroTech).

#IntelligenceArtificielle

Oubliez le QI. C’est l’Intelligence Digitale qui sera importante à l’avenir. Selon le magnat des affaires Jack Ma, la clé du succès est l’intelligence émotionnelle. Mais si vous voulez être respecté, dit-il, vous devez avoir un « QA élevé- le quotient d’amour ». Que vous soyez d’accord ou non avec cette affirmation, il manque un élément important à sa liste. Un autre type d’intelligence est essentiel pour évoluer dans un empire commercial tel que celui que Jack a lui-même fondé. En effet, à mesure que nos modes de vie sont de plus en plus hyperconnectés, c’est l’intelligence digitale, ou QD (quotient digital), qui va devenir essentielle à la réussite individuelle et au bien-être de la société. Le problème, c’est que la plupart des pays à travers le monde ne comprennent peut-être pas bien ce qu’est réellement le QD ou ne sont pas sensibles à ce qu’il implique véritablement. (@latribune).

27 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Le vrai piège de l’intelligence artificielle : la disparition du corps. Dans le film Her de Spike Jonze, Scarlett Johansson n’est présente que par sa voix. Son corps n’apparaît pas une seule seconde. Elle donne sa voix à un des acteurs principaux du film : un « système d’exploitation ». Elle est une intelligence artificielle qui n’existe dans le film que par cette voix. Dans l’histoire qui nous est contée, la pauvreté de l’activité du personnage principal incarné par Joaquin Phoenix est frappante. S’il se déplace chez lui et occasionnellement en ville, pour le reste, il ne fait rien de ses journées, sinon parler sans fin. Le scénario du film fait alors de ce personnage une proie évidente pour une intelligence artificielle qui n’a ni corps ni mains, qui ne fait que parler et qui est partout sans trêve. Il ne s’agit entre eux que de traiter, d’échanger une information aisément numérisable, ce qu’est toute expression orale ou écrite de notre pensée, au moins quant à son contenu. (@FR_Conversation). Légende image : « Charlie don’t surf », une œuvre de Maurizio Cattelan (1997). Fondation Louis Vuitton.

► Intelligence artificielle : conscience, es-tu là ? « Un rat a plus de conscience que les meilleurs systèmes d’intelligence artificielle (IA) qu’on est capable de construire », et c’est un spécialiste qui le dit : Yann LeCun, directeur de la recherche en IA chez  Facebook, lors d’une conférence organisée dans l’incubateur parisien Station F, en janvier dernier. Aussi sophistiqué soit un ordinateur, même lorsqu’il arrive à battre des champions du jeu de go, à savoir que vous avez fait une faute dans votre recherche sur Google ou à conduire une voiture, il a encore besoin qu’on lui tienne la main. Il a beau apprendre tout seul, c’est ce qu’on veut souvent dire par IA, au départ il faut bien lui dire que ça ne sert à rien d’essayer de traverser un platane. Il existe de nombreux types d’apprentissage, mais celui de l’humain est encore difficilement modélisable : « Un bébé observe le monde et comprend par interaction : il découvre seul qu’il y a des objets animés et d’autres inanimés », continue Yann LeCun. « A partir de huit mois, il comprend qu’un objet ne peut pas tenir en l’air tout seul, avant ça ne le choque pas. Les principes de l’apprentissage sont dans la nature, et notre travail de chercheur est d’explorer cela. » (@LesEchos). A lire aussi : Cédric Villani : « Les risques liés à l’intelligence artificielle sont les mêmes qu’avec n’importe quelle nouvelle technologie » (@europe1).

► Intelligence artificielle vs Intelligence collective : un combat perdu d’avance ? L’intelligence artificielle est en train de rebattre les cartes des relations humaines et se fait le catalyseur de toutes nos peurs. Pourtant, l’IA est aussi la source d’opportunités dont les humains se doivent de saisir. Face à ces enjeux, l’intelligence collective est-elle la solution ? Rosalie Lacombe-Ribault, directrice marketing et communication du groupe Talan, spécialisé dans l’accompagnement de la transformation agile, pose la question. Deux grandes écoles s’affrontent actuellement autour de l’intelligence artificielle. Les esprits les plus pessimistes développent une vision apocalyptique de l’IA. Toute puissante et autonome, cette « intelligence supérieure » surpasserait bientôt celle de l’homme, le privant de son emploi, voire de son libre arbitre. (@usbeketrica).

#Agriculture

► Les circuits courts, une solution à la crise agricole. Carte des zones défavorisées, formation des prix, relation avec la grande distribution… Le malaise agricole s’expose aussi au 55e Salon de l’agriculture. De fait, en 2018, un agriculteur sur cinq perd de l’argent en exerçant son métier, tandis qu’un sur deux gagne moins de 350 euros par mois. L’endettement moyen ne fait qu’augmenter: il était de 50.000 euros en 1980, il est estimé à présent à 164 000 euros. Toutefois, parallèlement à cette crise, des solutions émergent sur le territoire. De plus en plus d’agriculteurs se convertissent aux circuits courts pour s’en sortir. Avec ce mode de distribution qui compte un intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur, les exploitants diversifient leurs points de vente. (@Figaro_Economie).

#Alimentation

► Trois tendances foodtech qui vont marquer l’année 2018. Nouveaux canaux de distribution, solutions pour éviter le gâchis alimentaire et alternatives aux produits laitiers à base de pois. Voici le tour d’horizon des nouvelles tendances chez les start-up agroalimentaires américaines en 2018. Après le boom des plates-formes de livraison de plats à domicile et la multiplication des start-up proposant des steaks végétariens en 2017, le cabinet CB Insights a tenté d’identifier les start-up les plus prometteuses dans le secteur agroalimentaire cette année aux Etats-Unis. Tour d’horizon de trois nouvelles tendances qui sont d’aider les entreprises agroalimentaires à regagner le contrôle de leur distribution, de rendre le secteur agroalimentaire plus écologique et de se tourner vers les nouvelles protéines végétales à base de pois. (@EchosExecutives).

► Alibaba prêt à en découdre avec Tencent dans la livraison de repas. Pas un secteur en croissance en Chine ne semble échapper à l’appétit dévorant des géants de la high-tech Alibaba et Tencent. Après avoir massivement investi dans la distribution ces derniers mois, ces mastodontes aux poches bien pleines (ils pèsent ensemble l’équivalent de 1.000 milliards de dollars en Bourse) se préparent à en découdre dans la livraison de repas à domicile. Alibaba serait en négociations pour acquérir l’application mobile Ele.me (« t’as faim ? » en mandarin). Alibaba et sa filiale Ant Financial détiennent déjà 40 % d’Ele.me mais cherchent à acheter les 60 % restants auprès d’investisseurs existants, dont la société internet Baidu. Célèbre pour son moteur de recherche, Baidu se recentre actuellement sur le développement de l’intelligence artificielle et la conduite autonome. La société avait vendu déjà son activité de livraison de repas Baidu Waimai à Ele.me en août dernier pour un montant estimé à 500 millions de dollars. Baidu pourrait désormais sortir complètement du secteur en revendant ses parts dans Ele.me dans le cadre d’une transaction qui pourrait valoriser l’application mobile 9,5 milliards de dollars, indique le « Financial Times ». (@LesEchos).

#Transport

► Vélos en libre-service : GoBee Bike, un échec prévisible à Paris ? Le GoBee Bike a souffert de ses cinq mois de vie à Paris. Du coup, l’aventure est terminée, l’entreprise quitte définitivement la capitale. 3 200 de ses vélos ont été dégradés et plus de 1 000 ont été volés ou privatisés en un an dans toute la France. Le vandalisme est universel, une tragédie du bien commun… Avant la France, GoBee Bike a déjà jeté l’éponge en Italie et en Belgique à cause du vandalisme. L’échec de GoBee Bike était-il prévisible ? Beaucoup d’internautes se sont plains de la mauvaise qualité et du manque de maintenance des vélos en question. Une remise en question du modèle économique de l’entreprise. Mais le marché du vélo en libre-service n’est pas mort. À Metz (Moselle), l’entreprise Indigo Wheel propose de se garer dans des endroits agréés par la mairie. Le vélo est doté d’un GPS qui peut détecter tout vol ou toute dégradation. (@franceinfo). À lire : Vélos en libre-service : Indigo Weel débarque à Bordeaux (@LesEchos).

► Une étape supplémentaire vient d’être franchie dans l’avènement des voitures autonomes. À partir du mois d’avril, des véhicules réellement sans chauffeur commenceront à sillonner les routes californiennes. Les autorités de l’Etat viennent en effet d’approuver les dernières réglementations pour lancer des tests avec de nouveaux véhicules, après près d’un an de concertations. Les premiers permis pourraient être délivrés à partir du 2 avril. Jusqu’ici un chauffeur devait être présent physiquement dans la voiture, assis sur le siège conducteur pour intervenir en cas de besoin. « C’est un pas en avant décisif pour les technologies autonomes en Californie, a déclaré Jean Shiomoto, directrice du Département des véhicules motorisés de Californie. La sécurité est notre préoccupation principale et nous sommes prêts à travailler avec les constructeurs pour tester des véhicules complètement autonomes. » (@LesEchos).

#Emploi

► Cauchemar : mon patron est un robot. La revue Socialter publie dans son numéro de mars une enquête sur l’arrivée des robots dans le monde du recrutement et du management. Mon RH est une machine. Dans certaines entreprises, c’est déjà le cas. Philippe Vion-Dury est rédacteur en chef de la revue Socialter explique : « Certaines grandes entreprises du numérique tentent d’appliquer l’intelligence artificielle au recrutement, au management des personnes et à l’attrition – le taux de départ des personnes-. Avec l’IA on peut imaginer qu’on puisse détecter si une personne a l’intention de démissionner ou de changer de poste dans un futur proche. » (@franceinfo). A lire aussi : Philippe Vion-Dury : « les algorithmes sont présents partout, au service d’une mondialisation désincarnée » (@rue89strasbourg).

#Police

► La gendarmerie se modernise et lance sa première brigade numérique. Elle a été inaugurée, mardi 27 février, à Rennes. Son objectif sera de dialoguer avec un « cybergendarme » depuis son smartphone ou son ordinateur. Une vingtaine de militaires, dont deux femmes, composent cette brigade que l’on « pourrait la comparer aux hotlines des fournisseurs d’accès à internet », explique le lieutenant-colonel Rémy Nollet, officier à la mission numérique de la gendarmerie. « On essaie de répondre à une demande d’une société de plus en plus connectée », ajoute-t-il. L’objectif est d’accompagner le plaignant « jusqu’au bout de sa démarche ». (@franceinfo).

#Numerique

► Ces Français qui veulent précipiter l’administration vers le modèle estonien. En juin 2017, tout juste nommé, Édouard Philippe annonçait que son premier voyage à l’étranger en tant que Premier ministre serait en Estonie. Le choix de visiter ce petit pays balte qui ne compte que 1,3 million d’habitants pouvait sembler baroque, si ce n’est que l’Estonie est devenue le laboratoire vivant de la transformation numérique d’un État, avec une e-Administration généralisée tant pour les citoyens que pour les entreprises. La stratégie estonienne, baptisée X-Road, consiste à interconnecter tous les systèmes de données de l’État en s’articulant sur un identifiant unique pour chaque citoyen. La carte à puce porteuse de la clé d’identification du citoyen lui donne accès à l’ensemble des services d’administration en ligne proposés par l’État. Quelques mois avant le voyage du Premier ministre français en Estonie, un livre blanc édité par le think tank Renaissance Numérique « Estonie : se reconstruire par le numérique » pointait l’avance prise par l’Estonie dans la numérisation de ses administrations mais aussi de son système de santé, de son système éducatif. (@latelier).

26 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► L’article à lire pour faire face à la vague de « froid glacial » qui frappe la France. Il fait froid, en plein hiver. Jusqu’ici, rien d’anormal. Mais depuis dimanche 25 février, c’est un « froid glacial » qui s’est installé en France, selon Météo France, avec les températures les plus basses de l’hiver en début de semaine, suivies par de nouvelles chutes de neige, à partir de mercredi ou jeudi. Le mercure risque de tomber à -25°C en montagne et -10°C en plaine, et ce pendant une bonne semaine. Préparez-vous ! (@franceinfo).

#Agriculture

► Cofarming : quand la « sharing economy » bouscule le monde agricole. Échanger des expériences et des compétences avec Agrifind, des données via Farmleap, voire des machines agricoles grâce à WeFarmUp ou des terrains dans Echangeparcelle… Dans le sillon de l’essor des AgriTech, l’économie collaborative perce aussi dans le secteur agricole. En France comme à l’étranger, une pluralité de plateformes y surgissent depuis quelques années proposant aux agriculteurs de nouveaux types de relations non seulement avec les consommateurs, mais aussi entre professionnels. « Entre agriculteurs, la solidarité a une longue tradition. Les coopératives, nées de la crise de 1929 afin de massifier les achats et les ventes, n’ont fait que s’ajouter à l’entraide agricole, bien plus ancienne. On franchit à présent une troisième étape: celle où les nouvelles technologies multiplient les contacts et donc l’accès aux ressources sans besoin de l’intermédiation d’une structure physique, mais par le simple biais d’un tiers de confiance virtuel », analyse Laurent Bernède, co-fondateur de WeFarmUp ainsi que de la première association regroupant ces plates-formes, CoFarming. (@latribune).

► « La robotisation induit un changement radical dans la configuration de la ferme ». À l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), une cinquantaine de salariées se consacrent à la recherche sur les applications agricoles des nouvelles technologies. La responsable du département Ecotechnologies Véronique Bellon Maurel explique pourquoi robots et capteurs attirent surtout l’attention de ses chercheurs : « Les robots constituent un levier très important de l’agriculture du futur, sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années à Clermont-Ferrand. Il s’agit de machines qui -à la différence des automates- reconnaissent leur l’environnement et se déplacent en conséquence. (…) Par rapport à la vision linéaire développée depuis la mécanisation de l’agriculture, ils induisent par ailleurs un changement radical dans la configuration de la logistique de la ferme. Auparavant, l’élément central était le tracteur, source d’énergie motrice traînant des outils satellites tels que les pulvérisateurs. Il était forcément gros, lourd, et se devait d’être rapide. Avec les robots, plus petites et agiles, on passe à une logique de flotte de machines autonomes qui peuvent par exemple désherber en même temps des aires différentes. Une peu comme quand l’on désherbait à la main… » (@latribune).

► Monpotager.com, des fruits et légumes virtuels, puis réels. Thierry Desforges, agriculteur à Itteville (Essonne), incarne bien la nouvelle façon de faire en Île-de-France. En 2013, alors qu’il travaille dans l’industrie, il reprend l’exploitation familiale et lance Monpotager.com, une startup visant à relier les producteurs et les consommateurs. « Nous voulons donner le pouvoir au consommateur, afin qu’il établisse du lien et du liant avec le producteur », explique-t-il aujourd’hui. L’idée est simple : un client achète sur le site Internet une parcelle exploitée par un producteur local. Quand le premier suit quasiment en temps réel les évolutions, le second exploite le potager en direct. Quand vient l’heure de la récolte, l’agriculteur se rapproche du consommateur et lui propose soit de lui livrer les fruits et les légumes, soit de les troquer en « patates », monnaie locale grâce à laquelle il peut faire ses courses en ligne sur le portail. Le consommateur s’abonne obligatoirement un an et paie, chaque mois, la même somme pour au moins 32 livraisons, que ce soit 14,50 euros pour une parcelle de 15 mètres carrés, ou 100 euros pour une terre de 150 mètres carrés. (@latribune).

► Karnott, le boîtier connecté pour les machines agricoles mutualisées. « On a vraiment du boulot », souffle Antoine Dequidt. Un agriculteur débordé en plein hiver ? Oui, son idée de boîtier connecté pour 1suivre l’utilisation du matériel agricole fait un carton. En tant qu’exploitant, installé près de Saint-Pol-sur-Ternoise dans le Pas-de-Calais, et comme beaucoup de ses homologues, il a mutualisé toutes ses machines agricoles avec ses voisins. Sauf que le carnet en papier est loin d’être l’outil le plus fiable… Sans oublier qu’il implique la corvée de saisir toutes ses données dans un logiciel en fin d’année. Ne trouvant pas d’outil répondant à son besoin, Antoine Dequidt met plusieurs mois à établir son cahier des charges idéal. « Comme je n’avais aucune compétence en informatique, je me suis associé avec Alexandre Cuvelier. Je lui ai présenté le projet, il a revendu sa boîte et nous avons créé Karnott ensemble. » (@latribune).

#Telephonie

► Vidéo, info, audio : les Français sont « mobile first » et de plus en plus « mobile only ». Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. En 2017, 67% des Français se sont connectés chaque jour et ont passé 1h28 en ligne selon le dernier rapport « L’année Internet 2017 » de Médiamétrie. De plus en plus connectés en moyenne, mais l’étude révèle des disparités d’usages importantes notamment pour les jeunes et les CSP+, les plus friands d’Internet. A retenir : le mobile s’impose comme le premier écran et pour 18% des Français comme le seul écran connecté, les GAFA captent toujours plus notre attention, et 2017 sera l’année où les jeunes auront désormais passé plus de temps sur Internet que sur le téléviseur. Lire la suite sur le site de @metamedia.

► Neutralité du net, couverture du territoire : l’arrivée de la 5G sous surveillance des associations. À la mi-décembre, le gouvernement a lancé une consultation publique sur la 5G afin de préparer une feuille de route puis une stratégie nationale sur l’ultra haut débit mobile. En effet, le déploiement de cette norme, qui succédera à la 4G, doit débuter aux alentours de 2020. Autant dire demain. Avec cette nouvelle génération des standards de la téléphonie mobile, les utilisateurs auront accès à des débits bien supérieurs à ce que peuvent proposer les réseaux sans fil actuels. Cette capacité accrue s’accompagnera aussi d’une réduction significative du temps de latence dans la transmission de données. Ces avancées seront évidemment utiles pour le mobinaute mais elles devraient surtout être décisives dans de nombreux secteurs économiques. Ainsi, on attend par exemple beaucoup de la 5G pour l’e-santé, la domotique, les voitures autonomes ou encore les réseaux d’énergie intelligents. (@Numerama).

► Les nombreux défis de la 5G. Dans le Rapport CES 2018, @olivez  va creuser un chapitre concernant la 5G. Il agite le milieu des équipementiers, opérateurs télécoms et régulateurs. La 5G fait partie des “enabling technologies” clés des dix prochaines années, concomitamment avec celles de l’intelligence artificielle, des capteurs, des processeurs et du stockage. On a trop tendance à décrire ces vagues technologiques indépendamment les unes des autres alors qu’elles sont liées. Ainsi, l’IA s’alimente de données issues de capteurs transmises par les télécommunications. Les grands projets structurants associent donc plusieurs nouvelles technologies qu’il nous faut appréhender dans leur ensemble.

#Entreprise

► Le pitch start-up. L’intelligence artificielle qui surveille l’entreprise. Guillaume Leboucher, fondateur de Cybervalue, est l’invité du Pitch Startup de France Info. Il explique : « Nous essayons d’apporter une solution mature pour les entreprises, afin de les aider à éradiquer certains problèmes. Il est vrai que l’omniprésence de la data, aujourd’hui, permet d’aller très loin dans l’analyse. C’est la raison pour laquelle nous nous positionnons comme une entreprise citoyenne, ce qui nous incite à bien choisir nos sujets et à ne pas aller trop loin dans l’exploitation de la donnée. » (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle au service des plus démunis. L’intelligence artificielle sera-t-elle le sauveur de l’humanité ou, au contraire, son fossoyeur ? En attendant de trancher sur cet épineux débat, deux frères milliardaires du secteur technologique veulent faire en sorte qu’elle soit au service des plus démunis. Originaires d’Inde mais vivant aux Etats-Unis, Romesh et Sunil Wadhwani ont inauguré cette semaine à Bombay une fondation, Wadhwani AI institute, chargée de se servir de l’intelligence artificielle pour améliorer le quotidien d’agriculteurs pauvres, de soignants situés en zone rurale ou encore d’enseignants qui travaillent dans des régions défavorisées. (@LePoint).

► Intelligence artificielle : des experts élaborent un scénario catastrophe. Dernièrement, un rapport d’une centaine de pages intitulé The Malicious Use of Artificial Intelligence a été publié par pas moins de 26 experts internationaux. Ces derniers ont voulu alerter sur une éventuelle utilisation malveillante de l’intelligence artificielle. Pour les experts, l’efficacité toujours plus observable de l’I.A pourrait amener, dans un avenir proche, à des détournements présentant un danger durant la prochaine décennie. Les experts ayant élaboré non pas un, mais plusieurs scénarios catastrophes évoquent de possibles détournements par des criminels, des terroristes ou encore des États voyous. Évoquons le fait que ces chercheurs spécialistes en robotique, en I.A et en cybersécurité travaillent pour des ONG et de grandes universités. Au regard des scénarios élaborés, les menaces les plus plausibles portent sur la sécurité numérique, la sécurité politique, mais également sur la sécurité physique des personnes. (@sciencepost_fr).

25 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► Salon de l’Agriculture : ces paysans qui entrent dans le monde de la tech. L’Agtech existe notamment depuis le plan Agriculture 2025lancé il y a presque trois ans par le Ministère de l’Agriculture. Il propose, entre autres, la création de  plateformes d’expérimentation pour tester de nouvelles pratiques durables. Au-delà de ça, les agriculteurs se trouvent face à des enjeux, tels que l’augmentation de la population mondiale et la baisse du nombre d’agriculteurs, ainsi que les risques écologiques. Il faut nourrir de plus en plus de monde, de mieux en mieux, et trouver des solutions non polluantes et durables. Le monde agricole est en général convaincu que les nouvelles technologies pourront être utiles en les aidant à maîtriser les coûts ainsi que les impacts environnementaux. (@franceinter). Légende image : La société Airinov a testé ces drones dès 2013 pour réaliser des diagnostics agronomiques. Photo Alain Jocard / Afp..

► Salon de l’agriculture : l’AgTech, de plus en plus présente dans les fermes. Sur son site, SAP se décrit comme le « leader du marché des applications d’entreprise, [qui] aide les sociétés à générer de nouvelles opportunités d’innovation et de croissance ». L’éditeur de logiciels compte parmi ses clients les plus grandes multinationales, qui, comme lui, affichent des chiffres d’affaires en dizaine de milliards. L’allemand s’est pourtant laissé convaincre de tenir un stand au Salon international de l’agriculture. « C’est la première fois qu’un aussi gros acteur du numérique est présent », se félicite la directrice du salon, Valérie Le Roy. Le stand de SAP sera installé tout à côté de l’espace « Agriculture 4.0 », qui accueille les acteurs de l’AgTech : des entreprises ou des start-up qui s’appuient sur les dernières technologies et le numérique pour créer de nouveaux débouchés dans l’agriculture et l’agroalimentaire. Chaque année, elles sont plus nombreuses. « La première année, en 2016, explique Mme Leroy, on avait un espace de 90 mètres carrés pour 5 sociétés, cette année elles seront une vingtaine sur presque 500 mètres carrés. » Avec des solutions très différentes à proposer : robots de désherbage, capteurs connectés pour les champs, logiciel pour organiser les circuits courts de distribution… (@LeMondefr).

x► Robots, IA… A quoi va ressembler l’agriculture du futur ? Plus grande région agricole de France, les Hauts-de-France veulent se placer à la pointe de la recherche technologique dans le secteur. Début février, AgTech, premier incubateur de start-up spécialisé dans l’agriculture, a été inauguré à Willems, une commune rurale située à quelques kilomètres de Lille. D’ici le mois de mai, une petite dizaine d’entreprises triées sur le volet viendront s’y établir pour développer leurs projets. Mais pas besoin d’attendre d’ici là car des start-up, créées il y a peu dans la région, commencent déjà à préfigurer l’agriculture de demain. (@20minutes). A lire aussi : Les Dix Start-Up De La AgTech À Suivre (Mars 2017). Légende image : Le robt Bakus, développé par la société Vitibot, devrait être commercialisé fin 2018. Photo : Vitibot

► Les circuits courts, une solution à la crise agricole. Carte des zones défavorisées, formation des prix, relation avec la grande distribution… Le malaise agricole s’expose aussi au 55e Salon de l’agriculture. Mais des solutions émergent sur le territoire. De plus en plus d’agriculteurs se convertissent aux circuits courts pour s’en sortir. Avec ce mode de distribution qui compte un intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur, les exploitants diversifient leurs points de vente. « Quand on pense aux circuits courts, on pense immédiatement aux ventes directes, sur les marchés ou à la ferme, mais le système est beaucoup plus diversifié », souligne Yuna Chiffoleau, agronome et sociologue à l’Inra. « Leur potentiel réside dans la possibilité de recourir à un intermédiaire, via notamment des plateformes numériques. Ainsi, collectivement, les agriculteurs peuvent plus facilement répondre à la demande. Par exemple, si un maraîcher ne propose que des carottes, il pourra le faire aux côtés d’autres producteurs », ajoute celle qui est également la coauteur de Et si on mangeait local ? (Quae, 2017). (@Figaro_Economie). À lire aussi : Production agricole : l’essor des circuits courts (@LeMondefr).

#Alimentation

► Yuka, l’appli de l’alimentation saine, cherche son modèle économique. Les produits que nous achetons en grande surface sont-ils réellement bons pour notre santé ? Lancée en janvier 2017, l’application Yuka répond à cette question : elle évalue la qualité des aliments et a déjà séduit 1,3 million d’utilisateurs. Comment s’en sert-on ? Les clients des supermarchés scannent les produits des rayons, et apparaissent alors sur leur écran le détail des apports nutritionnels, le nombre d’additifs et une note comprise entre 0 et 100 calculée à partir de ces critères. « Chaque jour, on recense entre 5.000 et 15.000 téléchargements de l’application », estime Julie Chapon, cofondatrice de l’entreprise avec deux frères, François et Benoît Martin. Si Yuka a trouvé son public, le modèle économique de l’entreprise est encore en construction. (@EchosExecutives).

#Transport

► Gobee.bike retire ses vélos flottants du marché français. L’aventure aura été de courte durée. A peine cinq mois après avoir déployé ses premiers vélos verts dans plusieurs villes de France (Lille, Paris, Reims et Lyon), la start-up Gobee.bike a annoncé samedi son retrait définitif du marché français à cause des dégradations et des vols. Cette jeune pousse créée par un Français à Hong Kong avait été la première à proposer des vélos en libre-service sans station (free-floating) dans l’Hexagone. Le concept était séduisant, au moins sur le papier : le client géolocalise un vélo via une application mobile et scanne son QR Code pour le déverrouiller. A la fin de son trajet, il le dépose où bon lui semble. (@LesEchos).

#Paiement

► Le paiement mobile explose en Chine. Le récent passage dans l’année du Chien a, une nouvelle fois, été l’occasion pour les Chinois de démontrer leur engouement pour le paiement mobile. Plus de 688 millions d’entre eux ont utilisé l’application mobile WeChat pour envoyer, sous forme électronique, des « hongbao », ces fameuses enveloppes rouges dans laquelle la tradition veut que l’on glisse de l’argent à l’occasion du Nouvel An. Tencent, le propriétaire de la célèbre messagerie chinoise, n’a pas précisé à ce stade si le record des 46 milliards d’enveloppes rouges échangées en 2017 avait été battu. Mais le nombre d’utilisateurs ayant transmis leurs étrennes numériques a d’ores et déjà augmenté de 15 % par rapport à l’an dernier. (@LesEchos).

#InternetDesObjets

► Au MWC de Barcelone, les opérateurs télécoms passent à l’attaque. [ MWC 2018 ] Comme chaque année, le Mobile World Congress, le plus grand salon mondial des télécoms, se déroulera du 26 février au 1er mars dans la capitale de la Catalogne. Au fil des éditions, l’événement accorde une place de plus en plus importante à l’Internet des objets. Pour les opérateurs mobiles, c’est l’endroit rêvé pour promouvoir leurs solutions. Aujourd’hui, l’Internet des objets (ou IoT pour Internet of Things) est considéré par l’industrie des télécommunications comme une révolution à ne pas rater. C’est la raison pour laquelle ce secteur fera à nouveau l’objet de toutes les attentions, cette année, au Mobile World Congress de Barcelone. Au programme du plus grand salon mondial consacré aux télécoms, qui se déroulera du 26 février au 1er mars dans la cité catalane, les conférences et débats dédiés aux développements de l’IoT pullulent. (@latribune).

#LiensVagabonds

► Google, Facebook, Twitter hélas toujours bien trop lents sur les fake news. À retenir cette semaine : – Facebook est devenu une menace pour le journalism ; – De l’intérêt des plateformes décentralisées ; – Le jeu vidéo est colonisé par les logiques du travail ; – La Chine dépasse les USA dans la course à l’IA ; – Les ordinateurs quantiques sont là. Que va-t-on faire avec ? . (@Metamedia).

#Data

► Pour un droit de propriété et une monétisation des données personnelles. A l’heure de l’hyper connexion et à 90 jours de l’entrée en application du RGPD (Règlement général européen 2016/679 sur la protection des données), la question de la propriété des données personnelles et de leur patrimonialisation est l’objet de toutes les attentions. A terme, le droit pour tout un chacun de monnayer ses propres informations apparait inéluctable. Big data oblige, les entreprises, quelle que soit leur taille, ont depuis longtemps compris l’avantage compétitif qu’elles pouvaient retirer du nouvel or noir que constituent les données à caractère personnel (Valorisation des données dans les grandes entreprises, Rapport 2016). Pour la moindre transaction en ligne, nous acceptons encore d’abandonner nos nom, prénom, adresse, date de naissance, nous transformant en consommateur-producteur de données (Chacun va devenir le trader de ses données personnelles) au nom du profilage commercial devenu inhérent à l’IoT qui nous entoure. (@Le_Figaro).

#YouTube

► YouTube, pour les jeunes, «un réseau social» ou  une plateforme vidéo» ? YouTube serait le premier réseau social des ados français. Les 15-24 ans lui consacrent dix-huit minutes par jour, contre treize minutes sur Facebook, selon l’étude annuelle deMédiamétrie sur les pratiques des Français sur Internet, dévoilée ce mercredi. Les jeunes utilisent-ils YouTube comme un réseau social à l’instar de Facebook, Instagram ou Snapchat ou comme une plateforme vidéo, un média, qui concurrence la télévision ? Nous avons demandé à notre communauté #MoiJeune. « Je ne considère pas du tout YouTube comme un réseau social », lance Vaïana, qui « l’utilise tous les jours pour écouter de la musique ou regarder des vidéos. » « C’est un service de vidéo à la demande pour moi. Je regarde des documentaires et quelques Youtubeurs. Netflix et YouTube ont tué ma TV », écrit Marc. « YouTube est pour moi le remplacant de la TV (que je n’ai plus) », renchérit Egaan. « Je considère YouTube « comme une chaîne de télé », avec des émissions à la demande », renchérit Baptiste qui consomme YouTube deux heures par jour et confie même « écouter ou regarder en vitesse x2 », c’est-à-dire en vitesse accélérée. (@20minutes).

24 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► EuraTechnologies décline un incubateur dédié à la Tech dans l’agriculture. AgTech, c’est son nom : le nouvel incubateur d’EuraTechnologies, implanté à Willems à l’ouest de Lille, était inauguré ce vendredi après-midi et veut s’imposer comme un acteur incontournable pour les start-up qui se penchent sur les problématiques d’agriculture. EuraTechnologies, qui compte 300 entreprises, 3.700 salariés, 100 start-up incubées sur 90.000 m², entre dans une stratégie « d’essaimage territorial et de verticalité thématique », selon les termes de son DG, Raouti Chehih. EuraTechnologies a aujourd’hui atteint suffisamment de maturité pour multiplier des spécialisations en choisissant les territoires les plus adéquats pour développer des outils d’incubation. AgTech est à l’agriculture ce que Blanchemaille by EuraTechnologies, est à l’e-commerce par exemple. Créé fin 2015 à Roubaix dans des locaux laissés vacants par La Redoute,  Blanchemaille (4.500 m2) abrite déjà 27 entreprises, 33 projets en incubation et 180 salariés. (@EchosExecutives). Légende image : Avec AgTech, son incubateur dédié aux start-up qui s’attaquent aux problématiques agricoles, EuraTechnologies étend son influence sur la French Tech dans le Nord de la France. Photo Sipa.

► Agriculteurs : communiquer pour déconstruire les clichés. La 55ème édition du Salon de l’agriculture ouvre ses portes ce samedi. Près de 700 000 visiteurs y sont attendus pour découvrir le millier de stands installés. Les agriculteurs seront au rendez-vous, certains présentent déjà leurs produits et leurs bêtes sur les réseaux sociaux. Car ils sont de plus en plus nombreux à s’exprimer via leur smartphone pour défendre leur métier et témoigner de leur quotidien. Certains sont devenus leur propre média en créant, par exemple, leur chaîne YouTube. D’autres voient en ces réseaux l’opportunité de parler directement aux consommateurs et potentiels clients. Des agriculteurs connectés tous pressés de raconter leur vérité. Témoignages recueillis par @franceculture.

► La blockchain dans le monde agricole : quels usages pour quels bénéfices ? Une vidéo tournée à l’occasion de la Journée « Blockchain & sécurité  » du 15/11/2017 Un événement organisé par l’Acta-les instituts techniques agricoles, en partenariat avec Atos ( @YouTube)

#Ville

► Le houblon de Paris va pousser sur les murs. On connaissait les champignons de Paris. Sur certains toits de la capitale, il y a aussi des cultures de fraises. Il y aura désormais du houblon sur ses murs. Après un appel à candidatures, des cultivateurs, professionnels de la bière ou amateurs en herbe, ont obtenu le droit de cultiver dès le printemps cette plante indispensable à la recette de la mousse, sur dix sites de la capitale. Cela représente une plantation étendue sur « un kilomètre de murs », à la fois « dans l’espace public et à l’intérieur d’équipements municipaux », a annoncé Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris en charge des espaces verts. « Cette initiative permet de soutenir la filière de la bière qui se développe de plus en plus à Paris, souligne l’élue. C’est d’autant plus intéressant que le houblon est parfaitement adapté à l’agriculture urbaine : c’est une plante vivace, résistante à nos climats et qui se développe facilement ». Contre une très faible contribution financière, quatre brasseries parisiennes, une association, une entreprise spécialisée dans la conception et l’aménagement d’espaces agricoles sur toitures et balcons seront à pied d’œuvre pour obtenir une première récolte dès le mois de septembre. Deux équipes de services de la Ville seront mises à contribution sur deux sites qui n’ont pas reçu de candidatures privées. (@LeParisien_75).

#MediaSocial

► Les jeunes Français passent plus de temps sur Snapchat que sur Facebook. Comme les Américains, les jeunes Français passent de plus en plus de temps sur Snapchat, au détriment de Facebook. Selon une étude de Médiamétrie, les Français de 15 à 24 ans passent en moyenne 12 minutes par jour sur Snapchat, contre 9 minutes sur Facebook.  C’est cependant YouTube de Google qui arrive en tête des « plateformes sociales » en termes de durée d’utilisation quotidienne, avec 18 minutes.  Toujours selon Médiamétrie, Instagram, filiale de Facebook, recueille seulement 3 minutes d’utilisation quotidienne chez les 15-24 ans, tandis que les autres réseaux confondus, dont Twitter, doivent se contenter d’une minute. Facebook conserve toutefois plus d’utilisateurs quotidiens (3,5 millions de 15-24 ans contre 3 millions pour Snapchat et 1,1 million pour Instagram). (@LesEchos).

#Youtube

► Les youtubeuses virtuelles, nouvelles starlettes du Web. « Hai domo ! Virtual youtuber Kizuna AI desu ! » Kizuna AI commence toutes ses vidéos par la même phrase, « Salut tout le monde ! Ici la youtubeuse virtuelle Kizuna AI ! ». Comme les autres youtubeuses, elle se met en scène face caméra, raconte sa vie, joue à des jeux vidéo et participe aux plaisanteries à la mode sur Internet. Cette vidéaste stakhanoviste produit près d’une vidéo par jour, et frise le million et demi d’abonnés, après une année et quelque seulement sur YouTube. Pas mal pour une vidéaste… qui n’existe pas. Car Kizuna AI (acronyme d’« intelligence artificielle ») est un personnage imaginaire. Elle a les traits d’une héroïne de manga, de grands yeux bleus et de longs cheveux châtains parcourus de quelques mèches roses. Mais derrière cette jeune fille enjouée qui s’exprime en japonais se trouvent, en réalité, une actrice et un script. Ce sont eux qui lui donnent vie : chaque mouvement et expression de la comédienne sont automatiquement transférés sur le modèle 3D de Kizuna AI, et c’est sa voix qui habite le personnage. (@Pixelsfr). A lire aussi : Dix évènements qui ont marqué l’histoire de YouTube (@InaGlobal).

#Web

► Les « stories » sont devenues le nouveau format roi du Web. Construire chez un utilisateur d’Instagram, un enchaînement de «stories». Inventé en 2013 par Snapchat, copié par Facebook puis par de nombreux autres, ce format est en train de s’imposer dans les applications et sur le Web, au point de modifier la manière dont les contenus sont consommés sur Internet. Dans une story, les textes, les photos et les vidéos sont présentés sur l’écran du smartphone sous la forme de panneaux, qui se succèdent de la droite vers la gauche, au lieu d’être affichés les uns en dessous des autres. «Nous nous attendons à ce que les stories deviennent la façon la plus courante de partager des informations. Cela aura un impact sur la manière dont nous allons concevoir nos produits et allons envisager nos activités», a dit Mark Zuckerberg fin janvier, dans une déclaration passée largement inaperçue. Le succès foudroyant des «stories» ouvre une nouvelle ère sur le Web. Les contenus, à l’origine, étaient majoritairement présentés sous forme de pages Internet statiques. (@Figaro_Economie).

#Wifi

► La peur des ondes. Maux de tête, vertiges, malaises, douleurs musculaires… En 2007, suite à de nombreuses plaintes émanant du personnel, la Mairie de Paris décide de supprimer les réseaux Wi-Fi dans certaines bibliothèques. Même si aucune étude n’établit de risques sanitaires liés aux ondes, les autorités préfèrent appliquer le principe de précaution face aux pressions des syndicats. Dix ans plus tard, les réseaux Wi-Fi ont fait leur retour dans les bibliothèques et se sont multipliés de façon exponentielle dans les immeubles où il n’est pas rare de se trouver à portée d’une vingtaine de signaux à la fois. Et tout le monde semble aller beaucoup mieux. Parallèlement, depuis 2015, la loi Abeille interdit l’installation de boîtiers Wi-Fi dans les lieux d’accueil des enfants de moins de 3 ans (crèches et garderies). On saluera l’attention portée aux plus jeunes mais on notera que, sauf exception, ce petit monde utilise sans problème le Wi-Fi au foyer familial. Alors, hystérie collective passagère ou réel problème d’électrosensibilité ? (@Le_Figaro).

#IntelligenceArtificielle

► Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. L’Intelligence artificielle semble promise à un avenir radieux : c’est grâce aux progrès de ce domaine que les programmes de Deepmind parviennent aujourd’hui à vaincre les plus grands champions de Go. Aujourd’hui, les entreprises de la Silicon Valley voient l’IA comme une solution miracle à tous leurs problèmes et implémentent l’IA dans de nombreux outils. Mais au-delà de cet enthousiasme, quels sont les risques liés au développement de cette technologie ? C’est ce que plusieurs chercheurs spécialisés dans l’IA et issus de plusieurs universités différentes ont cherché à savoir dans un rapport intitulé « L’utilisation malveillante de l’intelligence Artificielle. » Publié le 21 février, ce document d’une centaine de pages se penche sur les différents scénarios et risques rendus possibles par le développement de l’intelligence artificielle. Le document s’attelle à faire une évaluation des risques dans plusieurs domaines, en étudiant à chaque fois trois prismes différents : celui de la sécurité informatique, celui de la sécurité physique, et enfin le risque politique. En conclusion, les chercheurs formulent un certain nombre de recommandations afin de limiter les risques. (@zdnetfr). A lire aussi : Elon Musk quitte le conseil d’administration de son centre sur l’intelligence artificielle (@Pixelsfr) et Face à l’intelligence artificielle, les pires échecs ressemblent à des victoires (@limprevu).

► Oui, l’intelligence artificielle appauvrit le réel… mais tout n’est pas perdu. Tribune de Christophe Tricot, manager Intelligence artificielle chez Kynapse, agence Big Data et Claude Aschenbrenner, consultant indépendant en management de la connaissance Pour eux, une fois les fantasmes autour de l’IA dissipés, il va falloir s’interroger sur ses véritables effets sur l’économie et la société. En dépit de certaines rechutes, le débat public autour de l’intelligence artificielle (IA) s’est assaini. Les fantasmes autour de l’IA forte se sont estompés. Il nous faut maintenant se confronter à la réalité ici et maintenant : l’IA est utilisée pour appauvrir le réel. Or la complémentarité homme/machine, tant vantée, a besoin pour se réaliser d’une réalité riche de sa diversité et sa complexité. Lire la suite sur le site de @LUsineDigitale.

► Et si le futur Picasso était un robot… Un paysage bucolique rappelant une toile de Van Gogh, un visage baigné dans un clair-obscur digne d’un portrait de Rembrandt, et une Vénus de Botticelli psychédélique dans laquelle se distinguent des têtes de chiens. Aucun de ces trois tableaux n’a été réalisé directement par un être humain, mais par des programmes d’intelligence artificielle (IA) développés par Microsoft ou Google. Des réseaux de neurones, entraînés grâce à des banques d’images et assistés par de puissants ordinateurs, ont appris (machine learning) à reconnaître des formes, des couleurs, pour générer ensuite des œuvres originales, quelquefois troublantes de réalisme, parfois totalement oniriques. (@LExpress).

23 Fév

Régions.news #319 – Edition du vendredi 23 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Au-delà de la smart city. Entretien avec Carlos Moreno, scientifique franco-colombien : « Je me suis donc intéressé à la construction urbaine non du seul point de vue des infrastructures et des interactions numériques, mais au travers du prisme de l’humain, de ses besoins et de l’appropriation sociale de l’espace. Dans un monde où l’homme a développé l’ubiquité, l’hyper-collectivité et l’omniprésence, il est indispensable d’établir un dialogue avec la gouvernance de la ville, tout en favorisant une forte implication citoyenne à tout instant, et le tout dans une projection à moyen et à long terme. L’objectif essentiel étant d’apporter de la qualité de vie aux habitants de la ville, de lutter contre les inégalités – très nombreuses dans le milieu urbain – et de développer l’inclusion sociale, dans une ville qui doit être en harmonie avec la nature et respectueuse de ses équilibres. ». Photo de Manolo Mylonas, série Tous les jours dimanche, Montreuil (Seine-Saint-Denis)

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Claude Petitguyot est agriculteur dans le Doubs et il cultive des céréales. À chacune de ses interventions sur ses champs de blé, il immortalise l’instant avec son smartphone et l’envoie à une vingtaine d’écoliers vivant à plusieurs dizaines de kilomètres de son exploitation. Ils ne se sont jamais rencontrés mais ont été mis en relation grâce à une plateforme, monchamp.fr, créée par Passion Céréales.  Les agriculteurs et enseignants qui le souhaitent s’inscrivent sur ce site Ils se sélectionnent mutuellement et peuvent engager une discussion entre eux. À lire : Les agriculteurs du Doubs veulent maîtriser leur image.

► Rose-Marie Farinella est institutrice dans une école primaire de Taninges, en Haute-Savoie. Depuis quatre ans, cette ancienne journaliste forme ses élèves à devenir des chasseurs de fausses informations. Elle apprend à ses élèves à se servir d’outils pour enquêter afin d’être capable de distinguer l’info de l’intox. « Pour mener leurs investigations, explique-t-elle, ils découvrent le fonctionnement des moteurs de recherche. Et puis, surtout, ils identifient la source de l’information : repérer qui a écrit l’article, sur quel site, à quelle date, est-ce que c’est un site d’information fiable ou est-ce que c’est un site parodique. ». Face à cette prolifération de fake news, l’institutrice s’est « demandé comment allaient faire les jeunes générations pour s’y retrouver ».

 ► Sense-City, c’est le nom de la mini-ville intégrée au campus de la Cité Descartes à Champs-sur-Marne. Modulable et truffée de capteurs, elle doit permettre de nombreuses expérimentations et mesures en grandeur nature. Elle fait partie d’un vaste pôle de recherche de l’est parisien dont l’ambition est d’explorer le futur de la ville. À lire l’enquête sur le site @UsbekEtRica.

► L’association Civis Blockchain, née le 5 février à Montpellier, entend fédérer des personnalités et des entreprises languedociennes pour promouvoir les usages citoyens de la technologie blockchain. L’association veut promouvoir les usages citoyens de cette technologie et des logiciels libres « dans la collecte, la sécurisation, le traitement et la valorisation des données dans le respect des réglementations ».

image003Légende image. Légumes hydroponiques poussant en serre à Cameron Highlands. Crédit photo : Aqua Mechanical . L’hydroponique est une technique d’agriculture hors-sol, cela signifie que les racines des plantes cultivées seront dans un liquide nutritif au lieu du sol. Il y a aussi la technique de l’aquaponie qui est une symbiose entre végétaux, poissons et bactéries. Un mini éco-système naturel re-créé, où les déchets d’un élément deviennent la nourriture d’un autre élément dans le système. A lire : À Ajaccio, une entreprise adopte l’aquaponie.

#Agriculture

► Fermes urbaines, jardins partagés ou familiaux… Dans toutes les grandes villes, le souhait de réintroduire une agriculture urbaine est devenu omniprésent. Ainsi l’agriculture dans la ville se développe aussi dans les lieux improbables des grandes villes comme les caves, les parkings souterrains, les hôpitaux désaffectés, etc., où poussent fraises, salades et herbes aromatiques. Bien à l’abri des intempéries, ces végétaux s’y développent sans contact avec le sol et sous une lumière artificielle. « Les pratiques de base de ces fermes 2.0 sont parfois ancestrales, comme celles de l’hydroponie, qui consiste à faire pousser des graines dans un substrat hors-sol -de la laine de roche ou de la fibre de coco- gorgé d’eau et de nutriments », explique Guillaume Fourdinier, le patron de la société Agricool. À lire : Containers et parkings abandonnés seront les champs de demain.

► À Saint-Martin-de-Seignanx (Landes), le « jardin extraordinaire » de Lucille alimente les grands chefs grâce à l’hydroponie et l’aquaponie. La ferme produit ainsi quelque 230 variétés de plantes aromatiques rares, goûteuses et nutritives. À Lyon, Christophe Lachambre est directeur de la FUL (Ferme urbaine lyonnaise), une usine à légume de 1 000 m². « Nous y recherchons la productivité, la pureté dans le végétal », explique-t-il dans le magazine L’Express avant de confier que les salades qu’il cultive en aquaponie poussent deux fois plus vite et contiennent jusqu’à trois fois plus de nutriments que celles du supermarché. La ville de Bordeaux veut se tailler une place de choix avec sa ferme de 2 000 m² à la ZAC Bastide-Niel. Un projet qui se distingue par un concept innovant de cultures déployées en trois dimensions dans un patio interne à l’îlot, pensé et animé par l’entreprise parisienne Sous les fraises.

► Les agriculteurs seront-ils les fournisseurs d’énergie de demain ? C’est tout l’enjeu de la méthanisation, une pratique qui consiste à produire de l’énergie à partir du recyclage des déchets organiques (résidus d’origine végétale ou animale). Ainsi capter le méthane permet de réduire ainsi les émissions de gaz à effet de serre et de limiter les frais de traitement des lisiers.

#Internet

► Le gouvernement britannique ambitionne de transformer les clochers d’églises en borne Wi-Fi. Le ministère du Numérique, le ministère de l’Environnement et l’Église d’Angleterre ont conclu un accord dimanche 18 février visant à réduire les zones blanches, zone sans Internet, dans les régions rurales. Le but est de fournir un meilleur accès aux services publics en ligne et développer une économie numérique.

#LiensVagabonds

► Consulter les liens vagabonds du 17 février 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine : – Vers une apocalypse de l’info ? ; – L’IA dans les médias, on y est déjà ; – Apple vend plus de montres que toute la Suisse ; – Les ordis peuvent-ils apprendre comme des humains ?

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

x► Ca se passe en Europe : à Amsterdam, les locations Airbnb plus chères que l’hôtel. Faisant figure d’exception parmi les capitales européennes, Amsterdam est la seule où dormir à l’hôtel est moins cher qu’une location Airbnb. En moyenne, l’hébergement hôtelier coûte 142 euros, contre 145 euros via le site de locations en ligne. En outre, les prix des locations Airbnb dans la capitale néerlandaise s’avèrent parmi les plus onéreux en Europe, placés en deuxième position derrière Londres, avec 167 euros par nuit dans un meublé de particulier, selon les chiffres du bureau de données Airdna. A l’inverse d’Amsterdam, Paris connaît l’un des écarts de prix les plus importants entre le prix de l’hôtellerie traditionnelle et le coût de logement chez un particulier : 136 euros pour la chambre, 88 euros pour une location Airbnb. (@LesEchos). Légende image. Airbnb : la capitale néerlandaise fait figure d’exception en Europe. Shutterstock

#Agriculture

► Le numérique est dans le pré. À partir de samedi, des centaines de milliers de visiteurs vont se masser au Parc des Expositions à Paris pour la 55ème édition du Salon de l’Agriculture. Dans les allées, entre les vaches et les poules, certains pourront s’étonner de trouver des stands de start-up vantant les mérites de drones, d’applications, de capteurs et autres GPS sophistiqués. Des nouvelles technologies que les agriculteurs s’approprient progressivement dans leurs « fermes connectées ». Dans un contexte agricole tendu, le numérique se conçoit comme une solution globale. « Le numérique ne peut pas résoudre seul tous les maux de l’agriculture française. Mais il a un rôle à jouer car il permet de d’augmenter la compétitivité des exploitations et la marge des producteurs et de diminuer l’impact environnemental », assure Florian Breton, vice-président de La Ferme Digitale, association qui regroupe une vingtaine de start-up de « l’AgTech ». Satellites qui cartographient les champs, drones qui les survolent, antennes météo très précises, capteurs qui prennent littéralement le pouls des animaux mais aussi plateformes de financement participatif dédiées et sites Internet mutualisés : les innovations sont nombreuses et concernent aujourd’hui une exploitation sur cinq. (@europe1).

► Les Agtech poussent les murs du Salon de l’agriculture. Loin des stéréotypes qui opposeraient modernité en ville et tradition à la campagne, les agriculteurs français sont plutôt friands de nouvelles technologies. 74% d’entre eux sont équipés d’un ordinateur, contre 47% de l’ensemble de la population, et 54% possèdent même un ordinateur portable, contre 58% des Français, révélait en 2016 une étude du forum Les Agrinautes. 63% des exploitations françaises sont ainsi connectées à Internet, et 85% l’utilisent pour leur activité au moins une fois par jour, soulignait le même sondage. Pas surprenant donc que l’application des technologies numériques à ce secteur soit en pleine croissance et constitue désormais un volet florissant de la French Tech. Au niveau mondial, l’agtech et la foodtech ont levé à elles seules, dans la première moitié de l’année 2017, 4,4 milliards de dollars, soit 6% de plus qu’un an plus tôt, selon le réseau d’investisseurs AgFunder. En France aussi, ces startups se multiplient et croissent : entre 2016 et 2017, le nombre de salariés de celles regroupées dans l’association La Ferme digitale a été multiplié par dix, affirme son président Paolin Pascot. A lire aussi: « La France est à la pointe en matière d’agriculture digitale » Paolin Pascot , La Ferme digitale (@latribune).

► L’intelligence artificielle au secours des éleveurs de cochons chinois.Les agriculteurs chinois vont prochainement tester un nouveau système d’intelligence artificielle qui utilise une combinaison de vision artificielle, de reconnaissance vocale et de capteurs de température pour suivre les déplacements, la santé et le bien-être des porcs. La Chine possède le plus important cheptel porcin au monde avec environ 700 millions de têtes. La gestion des troupeaux se fait actuellement à l’aide d’étiquettes électroniques RFID. Malgré sa fiabilité, cette technologie est onéreuse et mal adaptée à des échelles aussi importantes. En effet, chaque animal doit être muni d’une étiquette RFID et le suivi suppose une lecture individuelle. On imagine l’ampleur de la tâche lorsqu’il s’agit de gérer des millions de bêtes chaque année. (@futurasciences).

#OpenData

► Rennes Métropole inaugure un service public de la donnée. En 2009, la métropole rennaise avait libéré des données publiques (horaires en temps réel, état des routes…) issues de son réseau de transports (bus et vélos). Reprise depuis par d’autres collectivités, cette démarche, concrétisée par l’ouverture du portail data.rennes-metropole.fr, s’est enrichie des informations géographiques et pratiques géolocalisées de quelque 1.500 organismes publics et associatifs locaux. Actualisé chaque semaine, ce service propose aussi des applications mises à disposition par des développeurs et de jeunes entreprises. Aujourd’hui la pionnière dans l’open data ouvre une nouvelle brèche : elle créé le premier Service public métropolitain de la donnée, avec l’idée de trouver, sous deux ans, des débouchés d’intérêt général au croisement des données publiques et privées. Inédite en France, cette initiative « de gouvernance ouverte  », vise à faire de la gestion et du partage des données du territoire un service public à part entière. (@latribune).

#Sante

► Un robot parvient à opérer une tumeur inaccessible à l’Institut Gustave Roussy. C’est une première européenne, mais surtout une prouesse pleine d’espoir pour les malades du cancer. Le robot Da Vinci X.i a réussi à opérer une tumeur a priori inaccessible aux mains des chirurgiens, une intervention beaucoup plus légère pour le malade.

#Commerce

► Internet : la bonne fortune des villages chinois. C’est un petit village du sud de la Chine qui n’a longtemps vécu que de la terre et de l’élevage de canards. Désormais, c’est un fleuron de l’e-commerce. Le pays compte 800 millions d’internautes et autant de clients potentiels. Quand il cultivait la terre, Zhu Kai gagnait 80 euros par mois. Aujourd’hui, son chiffre d’affaires s’élève à 2 millions d’euros par an. Attirés par son succès, des centaines d’autres paysans ont fait la même démarche. Le village est devenu un « village taobao », du nom de la plus grande plateforme de vente en ligne. Ce type de village aurait créé plus d’un million d’emplois, avec le soutien du gouvernement chinois. Les campagnes pauvres tirent profit de l’enrichissement de la classe moyenne chinoise qui achète énormément sur internet. En cinq ans, certains villages sont sortis de la pauvreté, certains habitants partis en ville sont revenus pour faire affaire, pour vendre, notamment, des pierres précieuses ramassées dans les montagnes, sur internet. L’avènement de la vente en ligne est une aubaine pour le gouvernement chinois qui a fait de la lutte contre la pauvreté sa grande priorité. (@franceinfo).

#Cryptomonnaie

► Séoul redonne des couleurs au bitcoin. Selon des analystes, Choe Heung-sik, le gouverneur du Service sud-coréen de surveillance financière, a déclaré que le gouvernement serait favorable aux cryptomonnaies si elles font l’objet de « transactions normales ». « Après les menaces d’une stricte réglementation, voire d’une interdiction totale, qui planaient sur le bitcoin ces dernières semaines, l’information sur un assouplissement de la position du gouvernement sud-coréen redonne confiance aux traders pour acheter », commente Dennis de Jong, directeur du courtier en ligne UFX.com à Limassol (Chypre). Le bitcoin gagnait 5% à 11.737,95 dollars sur la plate-forme luxembourgeoise Bitstamp vers 22h00 GMT, reprenant pratiquement 100% par rapport à son plus bas récent du 5 février à 5.920 dollars. La plus connue des cryptomonnaies avait atteint un record à près de 20.000 dollars fin décembre avant de s’effondrer dans la crainte d’un durcissement de la réglementation entourant les monnaies virtuelles. (@latribune).

► La Chine peut-elle tuer le bitcoin ? Par BSI Economics / Structure composée d’économistes et actifs en économie-finance.  Alors que le bitcoin avait brièvement franchi le cap symbolique des 20.000 dollars fin 2017, le début d’année de 2018 a été marqué par un effondrement du prix qui se situait le 31 janvier autour des 10.000 dollars. Cette forte baisse du bitcoin est liée notamment à la volonté du régulateur sud-coréen d’encadrer les cryptomonnaies, mais également à un durcissement de la position des régulateurs chinois vis-à-vis des plates-formes d’échange et des mineurs (acteurs assurant la validation des transactions du bitcoin). La Chine joue en effet en rôle central dans l’univers du bitcoin : en abritant plus de la moitié du « hash rate » (capacité de traitement des transactions) du bitcoin et en présentant une forte demande pour cette nouvelle classe d’actif d’investissement, au rendement jusqu’à présent élevé. lire la suite sur le site @LesEchos.

#Robotique

► Nouveau monde. Erica, Sophia… Gare aux faux-robots ! La soi-disant robote Erica qui doit bientôt présenter le journal télévisé au Japon présente un bien joli visage féminin et parle avec une voix de synthèse assez réaliste, paraît-il. Mais celle-ci, en réalité, va se contenter de débiter des textes écrits par de vrais journalistes. Ce n’est donc pas un robot mais une interface. Erica a d’ailleurs été créée par le chercheur japonais Hiroshi Ishiguro, connu pour être obsédé par l’idée de fabriquer des créatures qui ressemblent à l’être humain. Idem pour Sophia, ce soi-disant robot féminin qui a reçu la nationalité saoudienne. Les démonstrations publiques ont montré que l’intelligence de Sophia se limitait à répéter des phrases toutes faites. Elle n’est donc pas plus intelligente que l’assistant vocal de votre téléphone. Là encore, gare au « bullshit ». (@franceinfo).

#Surveillance

► Des espions de la DGSE identifiés à cause de l’appli sportive Strava. L’état-major français des armées avait déjà pris le « problème Strava » au sérieux, mais il n’avait peut-être pas mesuré l’étendue des dégâts. En janvier dernier, les cartes issues des données de l’application de course à pied ou vélo, Strava, qui permet notamment de géolocaliser les courses des joggeurs, ont été mises en ligne. Depuis, ces données ont révélé que des soldats américains en zone de conflit, mais aussi des soldats français, faisaient leurs footings autour de leurs bases, parfois secrètes, révélant ainsi leur position. L’armée française, si elle s’était montrée rassurante en affirmant « qu’aucune installation secrète n’a été révélée », avait tout de même rappelé à ses soldats imprudents que la « désactivation des fonctions de géolocalisation et de GPS » était une règle de sécurité élémentaire. Mais selon le Canard enchaîné, dans son édition du 21 février, l’état-major n’a apparemment pas été assez clair. A lire : Géolocalisation et appli sportive: l’armée française rappelle ses troupes à l’ordre (@LExpress).

22 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 22 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Monnaie

x► Venezuela : le petro, la première ICO d’une devise crypto-pétrolière. Dernier baroud d’un pays rongé par l’hyperinflation et les pénuries, le Venezuela lance officiellement son petro, la première devise cryptographique émise par un Etat et adossée à des matières premières comme le gaz, l’or, les diamants et, surtout, le pétrole, première ressource de Caracas. Elle sera supervisée et contrôlée par l’Observatorio Nacional de Blockchain, qui dépend du ministère de l’Education, de la Science et de la Technologie, et donc loin du principe de décentralisation qui soutient la blockchain (technologie de stockage et de transmission d’informations). Beaucoup de pays (Chine, Russie, Suisse, pays Baltes, Singapour…) réfléchissent au potentiel des cryptodevises, mais c’est le Venezuela qui le premier a franchi le pas numérique. Le pays veut lever autour de 6 milliards de dollars par le biais de cette monnaie et récupérer de l’argent frais dans une situation économique très dégradée. La valeur de référence du petro est fixée à 60 dollars, qui est le cours du baril. (@LesEchos). A lire aussi : Cryptomonnaie : le Venezuela mise gros sur le petro (@France24). A lire aussi : Le Venezuela lance sa propre cryptomonnaie : le petro (@siecledigital).

#Paiement

► La disparition de l’argent liquide inquiète la Suède. « No Cash Accepted ». En Suède, cette affichette est de plus en plus répandue dans les magasins comme dans les restaurants. Ce qui n’embarrasse pas les Suédois, eux-mêmes massivement convertis au paiement par carte bancaire ou mobile. Cette disparition accélérée des espèces inquiète les autorités suédoises, rapporte l’agence Bloomberg.  Un rapport sur la question doit être publié cet été, dans le cadre d’un examen parlementaire plus large sur la politique de la banque de Suède. « Si cette disparition des liquidités arrive trop rapidement, il pourrait être difficile de maintenir l’infrastructure » de gestion des liquidités, estime Mats Dillen, le responsable de l’enquête parlementaire, interrogé par Bloomberg. « On risque d’entrer dans une spirale négative pouvant menacer cette infrastructure », insiste-t-il. « C’est ce type de problème que nous examinons de plus près ». (@LesEchos).

► 25% des Européens prêts à payer grâce au sans contact avec leur carte… ou des objets connectés. Le sans contact, nouvelle norme du paiement ? Selon une étude publiée par Mastercard ce jeudi 22 février, plus de 175 millions d’Européens (soit 24 %) sont prêts à payer en sans contact avec leur carte bancaire classique, mais aussi tout autre objet, comme une montre, un bracelet ou un porte-clé. A quelques jours du Mobile World Congress, l’entreprise spécialisée dans le paiement veut répandre la pratique du « tap and go ». Les paiements sans contact auraient augmenté de 145 % en 2017 pour les cartes Mastercard et Maestro. Si les cartes bancaires équipées sont de plus en plus nombreuses, le « tap and go » se décline sous d’autres supports : montre intelligente, bague connectée ou tout autre moyen de paiement mobile. (@LUsineDigitale).

#Assurance

► French Assurtech : un accélérateur pour l’assurance de demain à Niort. Si Paris rêve de rafler à Londres son titre de capitale de la Fintech en Europe, la ville de Niort, berceau de l’assurance mutualiste, espère s’imposer comme celle de l’Assurtech en France. Quatre grands assureurs mutualistes, Groupama, Maaf, Macif et Maif, avec le groupement Inter Mutuelles Assistance (IMA), se sont associés pour créer avec la Communauté d’agglomération niortaise et le Medef des Deux-Sèvres un accélérateur consacré aux startups françaises ayant des projets autour des métiers de l’assurance et de l’assistance. French Assurtech est la première étape d’un projet destiné à dynamiser le développement numérique du territoire, porté par une association baptisée Niort Tech. (@latribune). A lire aussi : Niort : les assureurs lancent un accélérateur de start-up (lanouvellerepublique.fr). A lire aussi : A Niort, un nouvel incubateur dédié aux insurtechs (@LUsineDigitale).

#Ville

► Les petites communes peuvent aussi être « smart ». Le déploiement de la fibre dans les petites communes, qu’elles soient en zone RIP (Réseaux d’Initiative Publique) ou AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement), s’intensifie et passe la vitesse supérieure en 2018. Mais quid de l’avancement de la smart city sur ces petites communes ? Pas grand-chose à se mettre sous la dent et pourtant 80% de ces communes identifient le numérique comme une priorité. La notion de ville intelligente, ingénieuse, créative, en un mot « smart », se développe fortement dans les zones à forte densité. Un exemple avec l’Ecoquartier du Fort d’Issy à Issy-Les-Moulineaux, la mise en place d’une gestion de l’espace publique à Dijon ou encore Lyon qui tient son rôle de première ville intelligente en France avec plus de 50 000 postes dans le numérique. Pour quelles raisons les petites collectivités ne prennent-elles pas le train de la Smart City déjà bien lancé ? La raison me semble simple : les petites communes craignent que les systèmes numériques et intelligents s’accordent mal à leur système actuel. La méfiance envers les changements et une interrogation sur le retour sur investissement sont les problématiques évoquées par les maires (peur d’un manque de compétences, manque d’industriels solides pour l’usage du numérique). (@villeintelmag).

#Commerce

► Walmart : des robots aux côtés du personnel. Dans 50 magasins Walmart aux États-Unis, on voit les rayons parcourus par robots de Bossa Nova Robotics. Leur rôle est l’identification des articles en rupture de stock, localisation de prix incorrects, détection d’étiquettes erronées ou manquantes … Grâce à des capteurs logés dans le mât, la machine scanne les rayons et identifie les ruptures, les produits mal placés ou encore les erreurs de prix. Le robot peut lire les étiquettes RFID, les codes-barres et fait de la reconnaissance d’images. L’envoi des données se fait en quasi temps réel, par wifi après le contrôle de chaque allée. (@siecledigital).

► Amazon, l’ogre de la distribution, s’attaque maintenant à la santé. Après la vente en ligne, les services informatiques, l’alimentation… Amazon s’attaque désormais à la santé, dernière illustration de la stratégie de croissance tous azimuts voulue par son fondateur Jeff Bezos, dont les ambitions semblent sans limites. A sa création il y a presque 24 ans, Amazon était simplement un libraire en ligne. Maintenant, le site vend désormais à peu près de tout, de la couche culotte à la combinaison de plongée en passant par les paquets de biscuits. Mais ses activités vont bien au-delà du e-commerce : il ne cesse de se diversifier dans des secteurs souvent très différents (« cloud », streaming vidéo, télés et enceintes connectées, assistant virtuel Alexa etc.). (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► Cybercriminalité, terrorisme, manipulation politique… les dangers de l’intelligence artificielle. Dans les dix prochaines années, l’efficacité croissante de l’intelligence artificielle (IA) risque de renforcer la cybercriminalité, de conduire à des utilisations de drones ou de robots à des fins terroristes, et de faciliter la manipulation d’élections via les réseaux sociaux grâce à des comptes automatisés (bots). Ce sont les conclusions alarmantes d’un rapport, publié ce mercredi, d’experts internationaux sur les risques d’une utilisation malveillante de l’IA par « des États voyous, des criminels, des terroristes ». Ce rapport de 100 pages a été rédigé par 26 experts spécialistes en intelligence artificielle, cybersécurité et robotique. Ils appartiennent à des universités (Cambridge, Oxford, Yale, Stanford) et à des organisations non gouvernementales (OpenAI, Center for a New American Security, Electronic Frontier Foundation). Ces experts appellent les gouvernements et les différents acteurs concernés à mettre en place des parades pour limiter les menaces potentielles liées à l’intelligence artificielle. « Nous pensons que les attaques qui seront permises par l’utilisation croissante de l’IA seront particulièrement efficaces, finement ciblées et difficiles à attribuer », souligne le rapport. (@LePoint).

► Selon ces 26 experts, il faut avoir (très) peur de l’intelligence artificielle. Dans un rapport publié ce mardi 20 février, 26 experts estiment que le développement de l’Intelligence artificielle pourrait entraîner une explosion de la cybercriminalité. Ce rapport pourrait servir de script à la prochaine saison de Black Mirror, la série d’anticipation qui met en garde contre les dangers de la technologie. Sauf qu’il est écrit par 26 experts très sérieux, issus d’universités prestigieuses (Yale, Oxford, Cambridge, Stanford) et d’organisations non-gouvernementales (le Centre pour une Nouvelle Sécurité Américaine, l’Open AI, groupe de recherche financé par le milliardaire Elon Musk, et la Fondation de la Frontière Electronique). Dans une centaine de pages publiées ce mardi 20 février, ils mettent en garde contre les dangers du développement de l’intelligence artificielle, appelant à l’ouverture d’un grand débat sur son développement. Cette technologie, en abrégé IA, permet d’utiliser des ordinateurs pour effectuer des tâches qui nécessitent normalement une intelligence humaine. Ce terme fourre-tout recouvre autant la capacité de prise de décision de la machine que la lecture et la compréhension de messages, de sons ou encore d’images. Le développement exponentiel de l’IA, restée jusqu’ici en grande partie du registre de la science-fiction, laisse présager une explosion de son utilisation réelle dans les 10 prochaines années. (@MarianneleMag).

# Blockchain

► Dépassons le concept. Nombreux sont ceux qui s’y intéressent et en perçoivent les principaux enjeux, peu en revanche sont ceux qui en entrevoient les applications directes. Avant d’aboutir à des utilisations concrètes, dont le premier navigateur web en 1993, des décennies de recherche se sont écoulées pour faire du web, et d’internet au sens plus large, le pilier d’une nouvelle économie dont les bouleversements sur nos modes de communication, de consommation et d’interaction sont aujourd’hui tangibles. Qui aurait pu alors parier sur la fabuleuse croissance d’un secteur encore balbutiant au début des années 90 ? L’analogie avec la blockchain n’est pertinente que si l’on se place dans la perspective d’un saut dans l’inconnu. Ce gouffre dans lequel s’est jeté un nombre remarquable d’entrepreneurs et d’entreprises a permis à internet de porter dans son sillage un ensemble cohérent de secteurs novateurs et d’ores et déjà exploités sous forme d’applications concrètes (intelligence artificielle, Big data, etc.). Qu’en est-il de la blockchain ? (@LesEchos).

► Services financiers : la Blockchain vouée à bouleverser l’ordre établi ? Il y a vingt ans de cela, un particulier qui souhaitait effectuer une opération bancaire devait se rendre dans son agence pour s’adresser à une personne derrière un guichet. Aujourd’hui, les clients peuvent vérifier leurs comptes, transférer des fonds et déposer des chèques sans quitter leur canapé. Les technologies digitales, qu’il s’agisse de services bancaires mobiles ou de robots-conseillers, sont devenues la norme dans le monde financier. Dernière innovation en date, la Blockchain va profondément transformer le secteur des services financiers. Selon certains experts, ce levier  technologique de transformation mondiale pourrait avoir un impact équivalent à celui de l’internet. D’ailleurs certains la surnomment « l’internet de l’argent », ou plutôt « l’internet de la valeur programmable ». (@latribune).

21 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 21 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

xLégende image. Légumes hydroponiques poussant en serre à Cameron Highlands. Crédit photo : Aqua Mechanical . L’hydroponique est une technique d’agriculture hors-sol, cela signifie que les racines des plantes cultivées seront dans un liquide nutritif au lieu du sol. Il y a aussi la technique de l’aquaponie qui est une symbiose entre végétaux, poissons et bactéries. Un mini éco-système naturel re-créé, où les déchets d’un élément deviennent la nourriture d’un autre élément dans le système. A lire : A Ajaccio, une entreprise adopte l’aquaponie.

► Fermes urbaines, jardins partagés ou familiaux… Dans toutes les grandes villes, le souhait de réintroduire une agriculture urbaine est devenu omniprésent. Ainsi l’agriculture dans la ville se développe aussi dans les lieux improbables des grandes villes comme les caves, les parkings souterrains, les hôpitaux désaffectés, etc., où poussent fraises, salades et herbes aromatiques. Bien à l’abri des intempéries, ces végétaux s’y développent sans contact avec le sol et sous une lumière artificielle. « Les pratiques de base de ces fermes 2.0 sont parfois ancestrales, comme celles de l’hydroponie, qui consiste à faire pousser des graines dans un substrat hors-sol -de la laine de roche ou de la fibre de coco- gorgé d’eau et de nutriments », explique Guillaume Fourdinier, le patron de la société Agricool. A lire : Containers et parkings abandonnés: les champs de demain.

► A Saint-Martin-de-Seignanx (Landes), le « jardin extraordinaire » de Lucille alimente les grands chefs grâce à l’hydroponie et l’aquaponie. La ferme produit ainsi quelque 230 variétés de plantes aromatiques rares, goûteuses et nutritives. A Lyon, Christophe Lachambre est directeur de la FUL (Ferme urbaine lyonnaise), une usine à légume de 1 000 m². « Nous y recherchons la productivité, la pureté dans le végétal », explique-t-il magazine L’Express avant de confier que les salades qu’il cultive en aquaponie poussent deux fois plus vite et contiennent jusqu’à trois fois plus de nutriments que celles du supermarché. A Bordeaux, veut se tailler une place de choix avec sa ferme de 2 000 m² à la ZAC Bastide-Niel. Ce projet se distingue par un concept innovant de cultures déployées en trois dimensions dans un patio interne à l’îlot, pensé et animé par Sous les fraises, une entreprise parisienne pionnière dans la production biologique de végétaux comestibles en milieu urbain.

► Les agriculteurs seront-ils les fournisseurs d’énergie de demain ? C’est tout l’enjeu de la méthanisation, une filière encore peu développée en France mais en laquelle croit le gouvernement. De nouvelles mesures sont attendues cette semaine pour encourager le développement de cette méthode qui recycle les déchets organiques (des résidus d’origine végétale ou animale – le fameux pet des vaches, emblématique du méthane décrié dans la pratique de l’élevage agricole). Une technique qui séduit déjà certains éleveurs même s’ils demeurent peu nombreux. (@franceinter).

► L’énorme potentiel de l’agriculture urbaine. Production de nourriture, assainissement et rafraichissement de l’air, diminution de l’impact des inondations, captation d’azote : les nombreux avantages de l’agriculture urbaine viennent d’être quantifiés par des chercheurs chinois et américains. Alphonse Allais avait tort. Il ne faut pas installer les villes à la campagne, mais au contraire mettre la campagne à la ville. C’est la conclusion qu’on peut retirer de l’étude menée par des chercheurs de l’Université Tsinghua de Pékin et des universités américaines de Berkeley (Californie) et d’Arizona que vient de publier Earth’s Future. Ce travail mené à partir de Google Earth révèle qu’entre 367 000 km² (hypothèse basse) et 641 000 km² (hypothèse haute) d’espaces insérés dans les villes du monde entier pourraient servir à produire des légumes. (@Sciences_Avenir).

► Des vidéos pédagogiques sur les différentes formes d’agriculture urbaine. Qu’est-ce que l’agriculture urbaine ? Quelles formes peut-elle avoir ? Où s’implante-t-elle ? Le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) a produit une série de courtes vidéos pour sensibiliser les acteurs de la ville, élus et techniciens, mais aussi les citoyens, aux différents types de projets d’agriculture urbaine. (@CeremaDCDC‏).

#Internet

► Zone sans Internet : les églises britanniques bientôt équipées d’antennes-relais. Les voix du Seigneur sont peut-être impénétrables, celles du réseau Internet britannique vont en tout cas être renforcées par… l’Église anglicane. 16 000 bâtiments détenus par les paroisses vont pouvoir être utilisées pour l’installation d’antennes-relais ou d’autres matériels de transmission, selon un accord dévoilé dimanche entre le gouvernement britannique et l’Église anglicane. Le but : améliorer la qualité du réseau internet et téléphonique en zone rurale au Royaume-Uni. « Avec cet accord, même des édifices datant du XVe siècle vont aider le pays à préparer son avenir et améliorer la vie des habitants en renforçant la connectivité dans certaines régions les plus difficiles d’accès » », s’est réjoui le ministre en charge du numérique, Matt Hancock. (@LExpress). A lire aussi : Le gouvernement britannique ambitionne de transformer les clochers d’églises en borne Wi-Fi. (@latribune).

#Data

► RGPD : la position de la Cnil sera souple au début. La présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a assuré aux entreprises qu’elle ferait preuve de souplesse en matière de contrôle après l’entrée en application le 25 mai du règlement européen sur la protection des données. « Le 25 mai ne sera pas une date couperet annonciatrice d’une pluie de sanctions », a affirmé Isabelle Falque-Pierrotin dans un entretien publié en ligne dimanche par le quotidien Les Echos. « Nous continuerons d’accompagner les entreprises pendant plusieurs mois » après l’entrée en application du règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), a-t-elle ajouté, expliquant « qu’un certain nombre d’entreprises ne seront pas prêtes » à cette date et que cette mise en conformité est « lourde et exigeante », surtout pour les petites entreprises.  (@latribune).

OpenData France annonce le lancement d’un Observatoire de l’open data territorial. Le mouvement de l’open data s’accélère. En effet, le nombre de collectivités ayant ouvert leurs données s’élevait à 290 en janvier dernier (chiffres OpenData France), marquant une progression de 60 % par rapport à l’an dernier. Mais où en est-il plus précisément, alors que dans huit mois seulement (en octobre 2018) toutes les communes de plus de 3 500 habitants devront avoir publié leurs données, comme le prévoit la loi République Numérique ? Afin de disposer d’une vision quantitative et qualitative précise de l’ensemble des démarches open data en France, l’association OpenData France annonce le lancement en mars prochain d’un Observatoire de l’open data dans les territoires, développé en partenariat avec Nam’R, Villes-Internet et Sciences Po et co-financé par la Caisse des Dépôts. (@ArchimagRedac).

#LiensVagabonds

► Nouvel adblocker dans Chrome – peut-on faire confiance à Google ? À retenir cette semaine : – Vers une apocalypse de l’info ? ; – L’IA dans les médias, on y est déjà ; – Apple vend plus de montres que toute la Suisse ; – Les ordis peuvent-ils apprendre comme des humains ? ; – Pourquoi l’automatisation finira par tuer les réseaux sociaux. (@Metamedia).

#JeuVideo

► Première grève dans l’industrie du jeu vidéo française depuis sept ans. C’est une situation rarissime dans le jeu vidéo. Vingt et un salariés sur la cinquantaine d’employés que compte l’entreprise de jeu vidéo Eugen Systems ont entamé une grève mercredi 14 février. Ils étaient encore une dizaine ce jeudi 15 février. Les grévistes dénoncent des « atteintes à [leurs] droits », comme des salaires inférieurs aux minimums légaux, des heures supplémentaires non comptabilisées et non rémunérées, ou encore des retards de paiement. (@pixelsfr).

20 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 20 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► Et si on arrêtait d’associer la réussite d’une startup au montant de ses levées de fonds ? Tribune de Denis Fages, Fondateur et président de VideoTelling.fr  Faute de chiffre d’affaires, le développement des startups se mesure de plus en plus au montant de leurs levées de fonds. S’ils sont un indicateur de la confiance des investisseurs, ces tours de tables ne prédisent en rien du succès des jeunes pousses. Pire, ils les empêcheraient de se concentrer sur le seul objectif qui vaille : la rentabilité. Depuis l’avènement du web et du digital, les choses ont diablement changé ! Le rêve américain de la réussite “en millions de dollars” a débarqué en France. Aujourd’hui, bon nombre de jeunes diplômés rêvent de devenir de futurs GAFA ou leurs petits frères, parfois avec des concepts économiques qui sont de l’ordre du fantasme digital… (@bymaddyness).

#Transport

► La voiture électrique : pas si vertueuse que l’on veut nous le faire croire. Une voiture électrique, durant l’ensemble de son cycle de vie, émet presque autant de carbone qu’un véhicule diesel », affirme le journaliste et ancien juriste, Guillaume Pitron, dans son ouvrage intitulé : « La guerre des métaux rares ». « Ce n’est pas moi qui le dit mais un rapport de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie » De quoi battre en brèche les propositions de notre gouvernement et notamment de son ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, lequel affirmait en juillet 2017, lors de la présentation du « Plan Climat », au gouvernement : « Nous visons la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici à 2040 », pour les remplacer par des voitures électriques. (@villeintelmag).

► C’est la voiture du futur, c’est un véhicule de l’espace, et ce n’est pas de la science-fiction, car le taxi volant autonome est déjà une réalité. La course entre les constructeurs est lancée : pas moins de huit projets de taxi-drone ont de grandes chances d’aboutir dans un avenir proche. Dans le ciel de Dubaï (Émirats arabes unis), depuis l’an dernier, plusieurs entreprises testent les performances de leurs engins sans passagers. La société chinoise Ehang vient de réaliser les premiers essais avec des passagers de son quadrirotor Ehang 184 capable de transporter une personne et un bagage léger à près de 130 km/h, à une altitude maximum de 500 m et pendant 25 minutes. La question n’est plus de savoir « si » mais plutôt « quand » des services de drones taxis verront le jour, le principal obstacle à un déploiement rapide étant plutôt juridique que technique. (@franceinfo).

#Ville

► Les acteurs montpelliérains de la blockchain se fédèrent en association. L’association, nommée Civis Blockchain, réunit des personnalités et entreprises de l’écosystème blockchain local. Cette nouvelle structure, née le 5 février, entend fédérer les acteurs du territoire pour promouvoir les usages citoyens de cette technologie. L’association veut promouvoir les usages citoyens de cette technologie et des logiciels libres « dans la collecte, la sécurisation, le traitement et la valorisation des données dans le respect des réglementations ». « Montpellier est le deuxième écosystème après Paris et le premier sur la smart city, assure Géraldine Mauduit, référente Fintech de la French Tech, qui pilote également la zone blockchain du salon IoT Cloud Data à Paris. Ce n’est pas la seule association en France, mais la première sur l’usage citoyen, la démocratie participative et l’orientation smart city. » (@ObjectifLR).

#IntelligenceArtificielle

► Les intelligences artificielles sont-elles sexistes ? Des spécialistes nous répondent. Les biais humains des algorithmes sont de plus en plus pointés du doigt. Créées massivement par des hommes, les intelligences artificielles reproduisent des schémas du passé. Rencontres avec des spécialistes de la question. Il y a eu Tay, l’assistante conversationnelle de Microsoft rapidement déconnectée de Twitter. Il y a les assistants intelligents, aussi, qui prennent très souvent des traits féminins : Alexa chez Amazon, Cortana chez Microsoft ou encore Emma, assistante virtuelle intelligente de l’opérateur suédois Telenor aux traits d’une jeune femme de 28 ans, disponible 24h sur 24 pour répondre jusqu’à 5 000 questions de clients par jour… Et puis, côté expertise ou force physique, il y a ces intelligences artificielles qui prennent le plus souvent des traits masculins. (@Numerama).

► La Chine creuse l’écart avec les Etats-Unis dans la course à l’intelligence artificielle. En 2017, 15,2 milliards de dollars ont été investis dans les start-up dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA) dans le monde. Ces investissements en IA ont bondi de 141% en un an, et 1 100 nouvelles start-up ont émergé l’année dernière. Et pour la première fois, la Chine a dépassé les Etats-Unis en termes de financement. En effet, selon une étude publiée par CB Insights sur les tendances à surveiller en intelligence artificielle, l’empire du Milieu a attiré 48% des investissements en valeur dans le secteur, contre 38% pour les Etats-Unis. Pour mémoire, en 2013, la Chine n’avait attiré que 11,3% des financements mondiaux destinés à l’IA. Même si les Etats-Unis comptent toujours plus de start-up dans le secteur que la Chine, les Américains perdent aussi leur avance sur ce critère : en 2017, ils ne représentent plus que 50% des start-up IA, contre 77% en 2013. (@frenchweb).

L’intelligence artificielle peut-elle remplacer l’intelligence humaine ? A priori, le propos d’Antonio Damasio peut paraître assez éloigné des grands débats économiques. Sauf qu’avec L’Ordre étrange des choses, ce professeur de neurosciences, de neurologie, de psychologie (rien que ça…), surtout connu pour ses best-sellers philosophico-scientifiques comme L’Erreur de Descartes et Spinoza avait raison, apporte une contribution déterminante au débat majeur des prochaines décennies: comment va évoluer la relation entre l’homme et la machine? L’intelligence artificielle peut-elle reproduire, voire remplacer, l’intelligence humaine? Un débat qui transcende toutes les disciplines, et l’économie n’est pas la moins concernée. La démonstration chemine, implacable: ce n’est pas grâce à son cerveau que l’homme crée de la culture et de la cohésion sociale. Les prémices de ces comportements sociaux existent aussi chez n’importe quels insectes, bactéries ou cellules depuis l’aube de la biosphère… (@LExpress).

#Terrorisme

► Londres veut déjouer la propagande de Daech grâce à l’intelligence artificielle. C’est un avertissement aux apprentis terroristes qui souhaiteraient faire du prosélytisme vidéo en faveur de l’Etat islamique. Ils pourraient bientôt être réduits à un silence forcé, avec l’incapacité de publier des vidéos sur les réseaux sociaux. C’est ce que leur promet en tout cas Londres qui vient de dévoiler une nouvelle arme : un logiciel fondé sur l’intelligence artificielle, qui peut détecter dans une vidéo en phase de publication si elle contient des éléments de propagande propre à Daech. L’outil a été développé à l’attention des petites ou moyennes plateformes de partage de vidéo  qui n’ont pas toujours les moyens de géants tels que Facebook ou Youtube pour développer leurs propres programmes. (@LesEchos).

#Solidarite

► Jeux vidéo et cryptomonnaie au secours des enfants en Syrie. Jouer aux jeux vidéo peut sauver des vies en Syrie. Tel est le slogan de la dernière collecte de fonds de l’Unicef. Depuis le 2 février, l’organe des Nations unies pour la protection de l’enfance fait appel aux « gamers » pour venir en aide aux enfants victimes du conflit syrien. L’initiative n’a, a priori, rien de révolutionnaire. De nombreuses associations mobilisent depuis des années les professionnels de jeux vidéo afin qu’ils incitent leurs fans sur Internet à mettre la main à la poche pour soutenir la lutte contre le cancer ou pour améliorer le sort des enfants hospitalisés. (@FRANCE24).

#Information

► Notre cerveau archaïque nous rend vulnérables aux théories du complot. « La dérégulation du marché de l’information avec l’arrivée d’Internet, conjugué au fonctionnement archaïque de notre cerveau vis-à-vis des signaux de danger, font que les hommes préhistoriques sont de retour », estime le Pr Gérald Bronner, sociologue, à l’une des séances hebdomadaires publiques de l’Académie de Médecine de Paris, le 13 février 2018. Ainsi, à l’heure où tout un chacun peut donner de la voix sur les réseaux sociaux et où les sources sont innombrables et de plus en plus difficiles à vérifier, les adeptes des théories du complot parviennent à faire suffisamment de bruit pour entrainer les indécis ou les craintifs dans leur sillage, selon le sociologue.(@Sciences_Avenir).

#Cinema

► La (co) production cinématographique européenne en progression. Par François Fluhr, France Télévisions, MediaLab. Le nouveau rapport de l’observatoire européen de l’audiovisuel vient de tomber et il est de bon augure. La production cinématographique européenne a progressé de 47 % au cours des 10 dernières années… dont plus de la moitié est assurée par 5 pays seulement. Le rapport fait aussi le point sur les coproductions qui, dans 60 % des cas, intègrent des partenaires européens ainsi que sur la percée du documentaire dont la production a doublé en l’espace d’une décennie. Lire la suite sur le site @metamedia.