La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Climat
► Températures hivernales : calculez la température ressentie avec notre convertisseur. Quand un petit 0 °C ressemble en fait à – 12, c’est que vous expérimentez la « température ressentie », concept mis au point de manière empirique en 1939 aux Etats-Unis pour les expéditions de Paul Siple et Charles Passel en Antarctique. Plus tard, le principe de la température ressentie a été étudié scientifiquement à partir de 2001 par les Etats-Unis et le Canada, elle exprime la sensation que l’on a réellement de la température. Cette « température ressentie » est calculée à l’aide de l’indice de refroidissement éolien dû au vent. Partant de la perte de chaleur du visage – la partie du corps la moins protégée en cas de grand froid – les scientifiques nord-américains ont étudié la perte de chaleur de la peau. Et comme il ne s’agit pas de la température mesurée mais d’un indice, indique Environnement Canada, elle est exprimée sans le symbole °C, « température ressentie de – 20 » (quand il fait – 10 °C et que le vent souffle à 35 km/h). « En réalité, ce n’est pas qu’il fait plus froid ; c’est que vous perdez plus de chaleur à cause du vent », précise Environnement Canada. (@LeMondefr). A lire : La neige dans le sud de l’Allemagne, le 15 janvier 2017. Photo Armin Weigel / Afp.
#Agriculture
► Serres connectées : Myfood industrialise ses solutions. La start-up alsacienne Myfood conçoit des serres connectées alliant permaculture et aquaponie. Après une levée de fonds de 1,2 million d’euros en septembre, la demande est telle que l’industrialisation est en marche. A l’origine de Myfood, il y a les expérimentations menées dès 2011 par Mickaël Gandecki, Johan Nazaraly et Matthieu Urban, trois ingénieurs qui s’intéressent, dans un garage, aux techniques d’agriculture sur des espaces réduits. Après une accélération du projet dans le cadre de la POC 21, un camp d’innovation organisé dans les Yvelines à l’été 2015 en amont de la COP 21, la start-up a vu le jour fin 2015 sur le modèle de l’« open innovation ». (@LesEchos).
► Avec l’agriculture urbaine, la ville prend la clé des champs. Peut-elle devenir une solution d’approvisionnement durable des villes en produits de la terre ? Les exemples ne manquent pas. La ville de Paris a lancé une nouvelle édition des Parisculteurs dont le principe est de permettre des cultivateurs de s’installer dans des friches. Ainsi nous pouvons trouver des champignons à La Caverne dans le 18ème arrondissement, des fraises avec Agricool aux portes de Paris. Dans d’autres villes comme à Bordeaux, l’association Incroyables Comestibles Bordeaux », a aménagé un jardin potager terre, sur les terrasses suspendues du quartier de Mériadeck. À Marseille, une association d’architectes, Terre de mars, a créé un potager sur moins d’un hectare, dans le quartier Sainte-Marthe. On ne compte plus les ruches posées sur les toits des immeubles, en Picardie, ou ailleurs, les vergers… Et dans la terre de ces toits végétalisés, malgré le béton, il peut même arriver d’y trouver une truffe ! (@France3Paris).
► Agriculture : « Le numérique ne peut pas tout mais il a un rôle clé ». Pour tenter de sortir de leurs difficultés économiques chroniques, nombre d’agriculteurs adoptent la « ferme connectée », bardée de capteurs et d’innovations dernier cri. Un fermier sur cinq s’aide désormais de capteurs, d’applications, de drones… Après avoir bouleversé le commerce, le tourisme ou les transports, le numérique peut-il révolutionner l’agriculture ? Réponse avec Florian Breton, fondateur de MiiMOSA, une plateforme de financement participatif dédiée à l’agriculture, et co-président de l’association La Ferme Digitale, explique : « La ferme connectée, ou ferme digitale, c’est l’ensemble des solutions numériques innovantes mises à disposition des agriculteurs pour faciliter leur installation, optimiser leur production et améliorer leur quotidien. L’innovation agricole passe à la fois par des logiciels développés par des start-up, des projets professionnels novateurs, des objets connectés, l’exploitation du big data… Nous sommes persuadés que l’agriculteur est le héros du 21ème siècle, tout simplement parce qu’il est au cœur de la transition alimentaire et environnementale. C’est une profession en pleine mutation et le numérique est un accompagnateur dans cette nouvelle phase. Légende image : Les tracteurs d’aujourd’hui sont bardés de capteurs dernier cri. Photo : François Nascimbeni / Afp.
► Quand les robots s’invitent dans les exploitations agricoles. L’avenir de l’agriculture passe par la robotique et le numérique. C’est la certitude de Véronique Bellon- Maurel, la directrice du département éco-technologie de l’Irstea, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. Cette spécialiste va plus loin, elle considère que sans les robots, les productions agricoles risquent de progressivement déserter la France. Un exemple, « l’abandon de la chimie dans le traitement des sols nécessite plus de main-d’oeuvre. Compte-tenu de son coût, la France ne pourra pas suivre sauf si elle accélère dans la robotique », insiste Véronique Bellon-Maurel. Elle met également en exergue le poids grandissant des innovations du numérique qui accompagnent les cultures de précision. (@LesEchos).
► Des robots dans les étables. La grange est à 500 mètres de leur maison et en période de vêlage, la petite famille de Vincent Bouquet va parfois surveiller l’avancée des naissances. Mais sans stress ni obligation, car ils savent désormais qu’ils seront officiellement prévenus avant que la vache mette bas. « C’est un détecteur de mouvement, qui quand la vache va se coucher pour faire les eaux, il sera plus à la verticale, mais à l’horizontale, et au bout de 15 secondes, il va se déclencher et nous appeler. » Cinq capteurs passent ainsi de vache en vache. Total : 3 200 euros, le prix de la tranquillité pour l’éleveur. « Au bout de deux heures, si rien ne s’est passé, on reçoit un autre SMS, un autre appel, pour nous informer qu’il y a un problème ». Avec 40 vêlages chaque année, ce n’est pas seulement de la fatigue économisée, mais aussi des frais de vétérinaire, des complications, à la naissance des veaux. Vincent estime avoir économisé deux ou trois petits veaux qui auraient pu mourir à la naissance, parce qu’ils seraient « mal tournés, ou restés à la poche ». Les vaches françaises ne sont pas toutes équipées, loin de là : un éleveur sur dix utilise aujourd’hui ces appareils de détection. (@franceinfo).
► Grâce au drone « j’utilise 20% d’engrais en moins ». Dans la paisible campagne auboise, pas un bruit ne sourd, jusqu’à ce que surgisse un drone vrombissant : à l’aide de cet appareil bardé de capteurs, Cédric Jullien, agriculteur, va cartographier son champ de colza pour produire de manière plus rentable, voire plus vertueuse. « J’ai deux sites d’exploitation à 25 kilomètres l’un de l’autre. Avec mon téléphone, je les surveille d’un simple clic », explique fièrement M. Jullien, 39 ans, qui cultive sur des champs à perte de vue colza, blé, orge, betteraves et pommes de terre dans la petite commune de Semoine. « Ca fait quatre ans que je fais de l’agriculture connectée », explique-t-il, espérant ainsi « améliorer la rentabilité » de son exploitation et « récupérer un maximum d’informations » sur les parcelles qui la composent. (@Sciences_Avenir).
#Information
► Fake News : le nombre de projets de fact-checking a triplé en 4 ans. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Toujours très difficile à enrayer, le phénomène des Fake News a bien suscité un sursaut parmi les journalistes et universitaires. Le cinquième rapport annuel du Reporters’ Lab compte 149 projets de fact-checking répartis dans 53 pays, soit 3 fois plus qu’il y a 4 ans, avec une augmentation de plus de 30% sur la dernière année. Au-delà des chiffres, le rapport souligne que ces projets deviennent plus stables en trouvant des moyens plus diversifiés de se financer. Lire la suite sur le site de @metamedia.
#Presse
► La loi sur le secret des affaires menace-t-elle la liberté d’informer ? Deux ans après la polémique, voici venue l’heure de vérité pour la très décriée directive sur le secret des affaires. Ce nouveau cadre européen protégeant la confidentialité des informations des entreprises s’apprête à faire son apparition dans le droit français. Les députés macronistes ont déposé le 19 février une proposition de loi pour transposer cette directive européenne de juin 2016. De quoi relancer les inquiétudes sur les possibles conséquences sur la liberté de la presse et la protection des lanceurs d’alerte. (@LesDecodeurs).
#MediaSocial
► Qu’est-ce que Vero, l’application dont tout le monde parle sur Instagram ? Difficile d’y échapper si vous fréquentez Instagram. Plusieurs utilisateurs influents de l’application de photo de Facebook ont fait la promotion d’un nouveau service: Vero. Fondé par un entrepreneur libanais, il connaît un succès étonnant depuis quelques jours. Il est actuellement le réseau social le plus téléchargé sur smartphone aux États-Unis, selon les observations d’AppAnnie. Vero est aussi en ce moment la 22e application la plus téléchargée, soit une progression supérieure à 2400% en quatre jours. Elle est d’ailleurs quasiment inutilisable en ce moment, à cause d’une trop grande affluence. Pourquoi un tel succès? (@FigaroTech).
#IntelligenceArtificielle
► Oubliez le QI. C’est l’Intelligence Digitale qui sera importante à l’avenir. Selon le magnat des affaires Jack Ma, la clé du succès est l’intelligence émotionnelle. Mais si vous voulez être respecté, dit-il, vous devez avoir un « QA élevé- le quotient d’amour ». Que vous soyez d’accord ou non avec cette affirmation, il manque un élément important à sa liste. Un autre type d’intelligence est essentiel pour évoluer dans un empire commercial tel que celui que Jack a lui-même fondé. En effet, à mesure que nos modes de vie sont de plus en plus hyperconnectés, c’est l’intelligence digitale, ou QD (quotient digital), qui va devenir essentielle à la réussite individuelle et au bien-être de la société. Le problème, c’est que la plupart des pays à travers le monde ne comprennent peut-être pas bien ce qu’est réellement le QD ou ne sont pas sensibles à ce qu’il implique véritablement. (@latribune).