21 Déc

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 21 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Societe

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Comment casser la routine pour nourrir sa créativité. Les habitudes, les rituels figés, les réflexes, sont de véritables anesthésiants pour la créativité. Il faut leur faire lâcher prise, au bureau et ailleurs, pour pousser le cerveau à générer de nouvelles connexions neuronales. Et pour y parvenir, rien de mieux que d’adopter la culture du décalage et de l’expérimentation. Les conseils de Yann Coirault, auteur des « Les cinq clés pour être créatifs au quotidien » (Dunod, 2016), pour s’ouvrir aux suggestions, aux possibles, et bousculer ses idées reçues. (@Lentreprise). Légende image. Les habitudes, les rituels figés, les réflexes anesthésient pour la créativité. Crédit : Getty Images/Ikon Images.

#Internet

Le nouveau Far West ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, rumeurs et fausses informations. Comment Internet est devenu une jungle ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, des pratiques répandues en ligne et qui prennent des formes variées aux noms anglophones « swatting« , « revenge porn » etc… Il sera également question de la circulation des fausses informations et de leur succès. (@franceculture).

#Decryptage

Pour clore sa série « Méta-Media décrypte » pour mieux comprendre les enjeux et perspectives des médias de demain, Barbara Chazelle et @MetaMedia présentent les dix bouleversements de l’âge numérique. Les médias traditionnels ont perdu la maitrise du temps et des écrans et le public a pris le pouvoir. Avec un Internet omniprésent, il ne s’agit plus pour les médias d’exister mais d’être trouvé par le public. Face aux nouveaux acteurs qui s’imposent, la radio, la télévision et la presse doivent se remettre en cause et anticiper le futur proche pour trouver leurs places dans ce nouvel univers médiatique.

#GAFA

Google tente de mettre de l’ordre dans son moteur de recherche. Google fait son mea culpa. Une semaine après que The Guardian a pointé du doigt les réponses apportées par le moteur de recherche à la question « l’holocauste a-t-il eu lieu ? », le géant américain a annoncé travailler à rectifier ce qui apparaît comme un vrai bug de conception. Une nouvelle affaire qui intervient après que le géant informatique a été mis en cause, comme Facebook, pour certaines informations publiées pendant la campagne présidentielle américaine. (@LesEchos).

#Defense

Comment la guerre numérique change l’armée française.Faire la guerre au XXIe siècle implique de savoir se protéger face aux attaques informatiques mais aussi de maîtriser l’arme numérique comme moyen offensif. Entretien sur cette révolution en cours au sein des armées avec Frédérick Douzet, professeure de cyber stratégie à l’Institut Français de Géopolitique de l’Université Paris 8. Ses recherches portent sur les enjeux géopolitiques du cyberespace : les rivalités de pouvoir liées à l’expansion globale de l’Internet et de l’espace de communication qu’il génère, entre une multiplicité d’acteurs (États, entreprises, individus, groupes politiques, hackers, criminels, etc.). Après l’annonce du 12 décembre du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sur une nouvelle doctrine stratégique intégrant le numérique, Frédérick Douzet explique que l’arme numerique est « une arme qui touche toutes les autres armées car on a de l’informatique embarquée dans absolument tous les systèmes aujourd’hui. » et que « la dépendance à l’information et aux systèmes de communication est extrêmement grande : les opérations numériques peuvent donc s’inscrire dans des opérations combinées avec des opérations de la Marine, de l’Air ou de Terre ». (@FranceCulture).

#Maker

Après avoir remporté le Google Impact Challenge en septembre 2015 avec son projet de prothèse bionique, l’association My Human Kit a levé un million d’euros. Elle vient d’ouvrir, à Rennes, le Humanlab, lieu où chacun peut fabriquer des prothèses pour handicapés grâce au numérique et à l’imprimante. L’équipe compte quatre personnes salariées, et un réseau de volontaires qui s‘étoffe. (Soyons smart! – @France3Bretagne).

#Economie

« L’innovation est un mythe ». La lecture de l’économie via des cycles d’innovation est souvent une manière purement idéologique de légitimer des politiques libérales. C’est ce que montre Edwin Mootoosamy, 28 ans, dans un texte [Fichier PDF], qui lui vaut d’être l’un des trois lauréats du Prix des Talents de la Recherche. Il explique que « Les personnes qui portent des projets le savent, ce sont les enjeux politiques, économiques, de pouvoir, qui font la réalité. Ce n’est pas une personne dans son coin qui va avoir une illumination qui va permettre la diffusion d’une technologie. C’est la rencontre d’un ensemble de publics autour de sujets précis, c’est la construction d’un discours qui crée l’émulation et c’est la diffusion dans les différentes strates de la société qui fait l’innovation. » (@rue89).

#Culture

En novembre 2015, l’association « Libraires en Rhône-Alpes » a lancé Chez-mon-libraire.fr, plateforme de géolocalisation et de réservation de livres en ligne, comme une « concurrence de proximité » face aux géants de la vente en ligne comme Amazon. Depuis 86 librairies d’Auvergne-Rhône-Alpes ont rejoint le site. Pour 2016, la plateforme revendique 80 000 visites et 10 000 réservations de livres pour 1.170 858 références dans les rayons de toutes ses librairies pour l’année 2016. (@F3Rhone_Alpes).

#Web

Le nouveau Far West ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, rumeurs et fausses informations. Comment Internet est devenu une jungle ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, des pratiques répandues en ligne et qui prennent des formes variées aux noms anglophones « swatting », « revenge porn » etc… Il sera également question de la circulation des fausses informations et de leur succès. (@franceculture).

#RealiteVirtuelle

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En 2020, un marketing en réalité virtuelle. Réalité virtuelle et chatbot vont envahir les interactions entre client et marques. Ce futur annoncé depuis plusieurs années, l’étude d’Oracle, « Can virtual experiences replace reality », nous le projette pour 2020. Sur les 800 directeurs et responsables des ventes ou du marketing interrogés au sein de la zone EMEA, 78 % prévoient d’utiliser des expériences clients basées sur la réalité virtuelle au cours des quatre prochaines années et 80 % prévoient d’utiliser d’ici à 2020 des chatbots, des robots-logiciels qui dialoguent automatiquement avec les clients. L’étude rappelle également que ces différentes technologies sont déjà utilisées aujourd’hui par un certain nombre d’entreprises. 34 %, et 40 % en France, ont même déjà mis en oeuvre une technologie de réalité virtuelle d’une façon ou d’une autre. (@EchosBusiness). Photo Hypersuit

#IoT

Les objets connectés n’intéressent personne !  y a un problème avec les objets connectés : ils n’intéressent personne ! L’enthousiasme d’il y a deux ans, avec la grande vague des entrepreneurs de la French Tech qui s’amusaient à mettre des processeurs dans tous les objets, de la brosse à dent aux chaussures en passant par les t-shirts ou les raquettes de tennis, est en train de retomber. Même les ténors Apple ou Samsung n’ont pas connu le succès espéré avec leurs montres connectées. Et Rafi Haladjian, le Français qui avait inventé le premier objet grand public de cette vague, le lapin Nabaztag – c’était en 2005 – est de plus en plus perplexe face à ce marché qui n’arrive pas à décoller.  Il est même en train de faire son mea culpa. « J’ai eu une révélation il y a deux ans, lors du grand salon professionnel de Las Vegas [le CES, consumer electronic show, NDLR] », dit-il. Lors de cette grande messe annuelle, toute une faune de geeks venue du monde entier, et notamment de France, sous l’égide de la French Tech, avec Emmanuel Macron en porte-parole, découvre des créations ébouriffantes. Lui-même dévoilait alors aux distributeurs du monde entier sa dernière création, « Mother » : c’était – et c’est encore – un objet connecté très séduisant. (@LObs).

#IntelligenceArtificielle

Le machine learning pour duper les internautes sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux connaissent une hausse spectaculaire, non seulement de leur nombre d’utilisateurs mais également en leur position de choix dans les cyber attaques. C’est aujourd’hui sur les réseaux sociaux que les employés passent le plus de temps et c’est sur ces réseaux qu’ils se font le plus avoir par des techniques de phishing. Les pertes liées aux cybercrime par courriel demeurent supérieures à celles via réseaux sociaux (1,7 milliards de dollars contre 1,2 milliards) mais c’est le second qui connaît la hausse la plus spectaculaire. Les escrocs du web sont de plus inventifs, et à l’image des hackers, ils conservent souvent une longueur d’avance grâce à leur positionnement offensif. C’est à eux que revient la mission d’innover et de trouver de nouveaux moyens d’exploiter les failles de sécurité, tandis qu’il revient aux entreprises de sécurité de trouver des parades, parfois en amont, mais bien souvent en aval d’une attaque. Et pour appâter les utilisateurs imprudents, la technique la plus répandue est celle du faux profil. Que ce soit sur Twitter ou Facebook, les pirates vont déployer des trésors d’inventivité pour berner les internautes avec des profils montés de toutes pièces ou copiés sur celui d’une vraie personne. (@Humanoides_FR).

Les algorithmes peuvent-ils prédire les désirs de mode ? Dans l’économie numérique caractérisée par un déluge d’informations et de données de toutes sortes, la capacité à choisir est devenue un enjeu majeur pour les individus s’agissant des institutions (y compris politiques), des marques, des distributeurs… Dans le livre qu’il consacre à ce sujet (Le Paradoxe du Choix), le psychologue américain Barry Schwartz choisit l’exemple de la mode et en particulier du jean : « S’il n’y a que deux modèles de jean, comme c’était le cas il y a quelques années, j’essaierai les deux et je choisirai sans états d’âme. […] Mais si je dois choisir parmi une multitude de coloris, de styles et de coupes différentes, mes attentes grimpent puisque je crois pouvoir trouver le jean parfait pour moi. Après en avoir essayé plusieurs, si je pars avec un jean dans lequel je me sens à l’aise mais pas merveilleusement bien, je penserais que c’est de ma faute : j’attendais trop de ce pantalon ». Cette expérience frustrante est l’illustration parfaite d’une idée simple : plus nous avons le choix, moins nous sommes satisfaits, l’éventail croissant de possibilités augmentant nos attentes de manière disproportionnée. (@FR_Conversation).

Les avancées de l’intelligence artificielle en 2016 RT (@afpfr).

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