30 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

#Piratage

Qui est Lazarus, le groupe de pirates dont l’ombre plane sur le rançongiciel WannaCry ? Le 24 novembre 2014 aurait dû être une journée comme les autres au siège du puissant studio de cinéma Sony Pictures, au cœur de l’immense métropole de Los Angeles. Mais les employés sont accueillis, ce matin-là, par un squelette rouge qui grimace sur leurs écrans. « Hacked by GOP », peuvent-ils lire sur leurs ordinateurs paralysés. Tout le réseau informatique du studio est infecté par des pirates, qui avertissent : « Nous continuerons jusqu’à ce que nos demandes soient accordées. Nous avons obtenu toutes vos données internes. » Ce qui ressemble à une plaisanterie de très mauvais goût est l’ultime étape d’une attaque informatique sans précédent : des pirates ont rôdé pendant des semaines dans le réseau de l’entreprise, dérobant et supprimant une quantité faramineuse d’informations. Films encore inédits, contrats, documents de négociations, données personnelles de célèbres acteurs ou encore correspondances internes seront ensuite postés sur Internet, aux yeux de tous. Quelques semaines plus tard, le FBI attribue formellement cette attaque à la Corée du Nord, qui voyait d’un très mauvais œil la production par Sony Pictures d’un film parodique de son régime totalitaire. Sans vraiment convaincre la totalité des experts en sécurité informatique, l’administration américaine va jusqu’à muscler les sanctions contre Pyongyang pour protester contre ce piratage. (@Pixelsfr).

#ViePrivee

e-Privacy : inquiets pour leur modèle économique, les médias alertent Bruxelles. Les médias continuent de se mobiliser contre Bruxelles . Une trentaine d’éditeurs de presse européens réclament la révision du projet de règlement de Bruxelles sur les données personnelles, qui menace selon eux leur modèle économique sur Internet, dans une lettre ouverte publiée ce lundi et adressée au Parlement européen et au Conseil de l’UE. En France, les quotidiens Le Monde, Le Figaro, Les Echos, Libération, Le Parisien, La Croix, L’Equipe et L’Humanité, font partie des signataires de cette lettre. De même, en ce qui concerne les médias étrangers, que Der Spiegel, le Financial Times, Guardian Media group, Telegraph Media group, le groupe Prisa, ou encore la Gazzeta di Parma. Ce projet en cours de discussion, appelé à remplacer l’actuelle directive « ePrivacy », permettrait à chaque internaute de décider dès sa première connexion, du niveau de protection qu’il souhaite pour l’ensemble des sites qu’il visitera par la suite. Il ne déciderait donc qu’une fois pour toutes d’accepter ou non les « cookies », ces fichiers invisibles qui se greffent sur un ordinateur pour capter des données personnelles, et non pas site par site. (@LesEchos).

#Ville

Chronique de @smiilefr : La ville de demain sera collaborative, participative et inclusive. La vague collaborative déferle sur les villes, chamboule nos usages et fait naître de nombreux espoirs. Elle crée aussi certaines peurs car ses contours sont aussi vagues que les chamboulements économiques qu’elle crée sont importants, car sa réglementation, qui se cherche, laisse encore la place à certains abus. Il faut investiguer sur ces nouveaux modèles et éviter les amalgames. Passer au crible leurs valeurs morales et d’usage, leurs engagements en matière de confidentialité, de protection des données, leurs actions à vocation sociétales et leur impact environnemental. Collecticity (plateforme de crowdfunding territorial) ou Koolicar (mobilité partagée basée sur l’usage et non la propriété) n’ont rien à voir avec Uber. Avec ces nouvelles plateformes, le collaboratif crée du lien social dans la vraie vie, impacte positivement notre environnement, génère de nouvelles formes de dialogue citoyen, permet d’arrondir ses fins de mois et répond à de nombreux enjeux de notre société en pleine mutation politique, écologique, économique et sociale.Ce collaboratif là, qui prend appui sur la puissance des plateformes numériques pour nous offrir de nouvelles opportunités de partage à l’échelle locale, est décidément d’avenir. À nous de l’envisager avec pragmatisme, méthode, humanisme ! Et de le considérer pour ce qu’il est : un socle. (@journaldunet).

#Sport

Roland-Garros, terrain de jeu privilégié des technos numériques. Par Bernard Fontaine, Directeur Innovation Technologiques, Direction du Numérique de France Télévisions. Chaque année, France Télévisions profite de la quinzaine sportive de Roland-Garros pour présenter un showroom dédié à l’innovation et tester les dernières technologies numériques promises par une industrie florissante. Au programme de cette édition 2017 : de l’Ultra HD, une voiture autonome, des assistants vocaux, de l’holographie, de la VR et de l’AR. (@metamedia).

#Cinema

Ne vous méprenez pas : les vraies stars du festival de Cannes, ce sont les journalistes. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. 12 jours de festival pour une couverture qui ne s’arrête pour ainsi dire jamais : derrière le faste et les costumes cintrés, Cannes c’est aussi une armée de journalistes – en polos fatigués – qui peinent à libérer du temps pour pondre leur livraison quotidienne. Pas spécialement prisé en dehors de la parenthèse cannoise, le métier de journaliste ciné nourrit subitement tous les fantasmes pendant la quinzaine. Du critique chevronné arpentant la Croisette depuis les années 1960 au jeune blogueur officiant pour un pure-player né il y a moins de 18 mois : les privilégiés du festival sont bel et bien les journalistes, dont le badge, qui prend une couleur différente selon l’expérience ou la portée du média, permet d’assister aux séances sans même réserver de billets.  (@metamedia).

29 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xComment l’IA va améliorer l’écritureL’écriture professionnelle n’est pas simple. En tant que blogueur, journaliste ou journaliste, vous devez relever plusieurs défis pour rester au sommet de votre métier. Vous devez rester à jour avec les derniers développements et, en même temps, rédiger un contenu opportun, convaincant et unique. (@thenextweb).

#Robot

#Drone

#Economie

Bordeaux, Lille et Lyon : championnes 2017 de l’économie collaborativeLa consommation collaborative fait désormais partie de notre quotidien. Pour rendre compte du développement de cette économie du partage marchandisée dans les agglomérations françaises, l’équipe du cabinet d’études économiques Asterès s’est penchée, pour la deuxième année consécutive, sur les statistiques des principales plateformes d’échange entre particuliers dans les 30 premières villes de France. Le classement obtenu est la synthèse de cinq catégories : la vente de biens entre particuliers, les services entre particuliers, le partage de logement, le covoiturage et, nouveauté 2017, la location d’objets entre particuliers. (@WeDemain).

#Entreprise

#Agriculture

Pour Naïo Technologies, la robotique fait partie de l’avenir de l’agriculture. L’objectif de Naïo Technologies avec la robotique est de faire gagner du temps aux agriculteurs et de leur retirer des tâches répétitives et pénibles. Fondée en 2011 par Gaëtan Séverac et Aymeric Barthès, elle commercialise des robots à destination des agriculteurs. Ces derniers sont vendus entre 20 000 et 80 000 euros. L’entreprise espère enregistrer un chiffre d’affaires de 600 000 euros pour cette année. C’est pourquoi, en plus des cinq robots déjà existants, Naïo Technologies vient d’annoncer le lancement de Dino. Ce dernier est destiné au désherbage. Si le choix de la gamme de la marque s’agrandit c’est aussi parce que les agriculteurs sont friands de nouveautés technologiques. «Les agriculteurs sont très demandeurs des nouvelles techonologies et l’agriculture a toujours été un secteur d’activité qui les a rapidement adopté», analyse Gaëtan Séverac pour FrenchWeb. Il prend l’exemple du GPS d’abord utilisé par l’armée puis par les agriculteurs. (@frenchweb).

#Sante

Les patients ont-ils vraiment le contrôle de leurs données de santé?  La cyberattaque WannaCrypt0r 2.0, qui a fait de nombreuses victimes au début du mois de mai, parmi lesquelles les hôpitaux britanniques, a relancé le débat de la sécurisation des données de santé. 80% des individus considèrent que leur dossier médical est une donnée sensible, qu’ils ne souhaitent pas partager avec n’importe quel organisme, selon une étude KPMG. En pratique, les patients n’ont pas toujours la maîtrise de l’utilisation qui peut être faite de leurs données de santé, à des fins de recherche notamment. Depuis la loi pour une République numérique adoptée en octobre dernier, «toute personne dispose du droit de décider et de contrôler les usages qui sont faits des données à caractère personnel la concernant, dans les conditions fixées par la présente loi» (article 54). Mais en matière de données de santé, l’application de cet article est soumis à des exceptions. Ainsi, «le traitement des catégories particulières de données à caractère personnel peut être nécessaire pour des motifs d’intérêt public dans les domaines de la santé publique, sans le consentement de la personne concernée», selon le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), adopté en 2016. (@frenchweb).

#Ville

#Mode

#Image

28 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 28 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Criminalite

x

L’essor foudroyant de la criminalité numériqueLes pirates informatiques peuvent provoquer des catastrophes sans précédent, expliquent les criminologues, Alain Bauer et Xavier Raufer. La Californie attend un tremblement de terre majeur, surnommé aux États-Unis le «Big One». Les grands États du monde, pour leur part, craignent un choc stratégique brutal et inopiné, à la manière du 11 Septembre, qui les bouleverserait. Or, le cybermonde est bien en avance sur tout cela. Désormais, il subit des «Big Ones» à jet presque continu. Récemment, un logiciel malveillant, WannaCry, fulgurant, bien que très bricolé, a envahi la planète. Quelque 300.000 ordinateurs ont été touchés dans plus de 200 pays, et leurs propriétaires rançonnés. Des géants de la banque et des télécommunications, des systèmes hospitaliers ou ferroviaires, des industries puissantes ont été paralysés.Il y a pire encore. Très discret, le ver AdylKuzz siphonne comptes bancaires et trésoreries, transforme les fonds pillés en crypto-monnaies et les vire sur les comptes de hackers qui ont, de ce fait, inventé le piratage invisible en self-service.Pourquoi ces catastrophes numériques répétitives – et pires sans doute demain? Parce que le cybermonde est totalement dérégulé: c’est comme une Banque de France sans coffre-fort, une circulation routière sans Code de la route. Les géants anarchistes de l’Internet, champions de la «destruction créatrice» et de l’absence de contrôle, finissent par s’y noyer eux-mêmes et se retrouvent dans le rôle de l’arroseur arrosé. Récemment, Google et Facebook se sont fait piller 100 millions de dollars par un modeste pirate lituanien, qui disposait d’un matériel d’une valeur de 1000 euros et d’un joli talent de faussaire. (@FigaroVox). Crédits photo : Photographer: Andrey Popov/apops – Fotolia.

#IntelligenceArtificielle

Après avoir terrassé le numéro 1 mondial du jeu de go, AlphaGo prend sa retraite. C’est une victoire écrasante. Un peu plus d’un an après avoir battu au jeu de go, un jeu de stratégie asiatique, le Sud-Coréen Lee Sedol, un joueur légendaire, le programme d’intelligence artificielle AlphaGo a définitivement vaincu le numéro 1 mondial, le Chinois de 19 ans Ke Jie, samedi 27 mai à l’issu d’une rencontre en trois parties. Le programme, développé par DeepMind, une entreprise britannique appartenant à Google, a battu le jeune prodige 3-0, contre 4-1 face à Lee Sedol. Cette fois, plus de doute : aucun humain ne peut aujourd’hui rivaliser face à AlphaGo. Une performance informatique que les experts en intelligence artificielle (IA) n’attendaient pas avant dix ou vingt ans. « Ke Jie essayait de le battre à son propre jeu », a commenté Demis Hassabis, le fondateur de DeepMind, à l’issue de la troisième partie. Ke Jie a en effet repris à son compte certains coups signés AlphaGo – des séquences inconoclastes, qui n’étaient auparavant pas jouées dans les compétitions de haut niveau. Les trois parties ont été jouées ces deniers jours lors du Future of Go Summit qui se tenait cette semaine en Chine. « Merci Ke Jie pour cette rencontre incroyable et enthousiasmante, c’est un grand honneur de jouer avec un véritable génie », a salué Demis Hassabis sur Twitter. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

La réalité augmentée séduit aussi les architectes. A l’origine, les cours de Unity 3D de l’école des Gobelins, à Paris, étaient destinés aux graphistes et aux designers de jeux vidéo. Aujourd’hui, la majorité des étudiants sont des architectes, venus se former à la réalité augmentée. « Cette technologie propose un mélange entre des éléments réels et des projections en 3D », explique l’Américain Greg Lynn, précurseur, dans les années 1990, de l’architecture assistée par ordinateur. En juillet 2016, le grand public découvrait cette technologie avec l’application de jeu Pokemon Go, qui mettait en scène des créatures visibles des seuls joueurs munis de leur smartphone, donnant lieu à des scènes de « chasse » surréalistes dans la rue.  « La réalité augmentée est beaucoup plus intéressante que la réalité virtuelle, qui n’est qu’une simple reproduction artificielle de la réalité », poursuit Greg Lynn qui utilise, comme beaucoup de ses confrères, les deux techniques conjointement. Lire la site sur le site du @LeMondefr.

La Chine sanctionne les amateurs de porno en réalité virtuelle. Les autorités chinoises et la pornographie n’entretiennent pas vraiment une relation d’amour, loin de là… Le porno est tout simplement interdit en Chine et cela vaut évidemment aussi pour les films X en réalité virtuelle. Près de 30 personnes ont ainsi été arrêtées récemment pour avoir offert gratuitement du contenu porno en VR à des clients qui avaient acheté un casque de réalité virtuelle. (@rvfrance).

Intelligence artificielle : les Britanniques divisés entre craintes et espérances. « Excepté les craintes d’un chômage de masse, d’accidents avec les robots, de restrictions de nos libertés, d’inégalités économiques accrues et d’une expérience humaine dévalorisée, le public est généralement optimiste à propos de l’intelligence artificielle ». C’est par cette ambivalente synthèse que The Guardian débute son analyse d’une vaste étude commandée par la Royal Society, l’équivalent de l’Académie des sciences française, sur la perception des Britanniques face à la généralisation d’une technologie par bien des aspects protéiforme. Concrètement, les Britanniques sont très partagés : un gros tiers (36%) estiment que les risques et bénéfices inhérents au machine learning s’équilibrent, tandis que deux autres petits tiers considèrent que les risques dépassent les bénéfices, ou inversement (29% pour chaque option). De fait, ces attentes mitigées se précisent lorsqu’on détaille les objectifs avoués et les applications concrètes de ces technologies : 22% des Britanniques estiment que les robots militaires programmés avec de l’intelligence artificielle en valent la peine, tandis que 24% estiment que la publicité en ligne basée sur l’IA est quelque chose de positif et ils sont encore moins (18%) à voir arriver d’un bon œil les décisions automatisées dans le secteur de la finance.  (@rslnmag).

#LiensVagabonds

Facebook rejoint la bataille autour des contenus TV originaux. A retenir cette semaine : – L’ordinateur va disparaître ; – Internet est à bout, comment le réparer ? ; – Qui amène le plus de trafic sur votre site : Google ou Facebook ? Cela dépend du sujet ; – Sept tendances clés de la consommation média des jeunes ; – Comment l’IA va améliorer l’écriture. (@Metamedia).

#JeuVideo

Les professionnels du jeu vidéo tentent de faire face à une saturation record. Il gonfle, il gonfle, le marché du jeu vidéo. Selon la société d’analyse SuperData Research, le secteur représente 91 milliards de dollars de chiffre d’affaires au niveau mondial. Mais derrière ce chiffre florissant se cache une production d’une ampleur inédite. Deux ans après le spectre de « l’indiepocalypse », une grande crise menaçant l’immense marché du jeu vidéo indépendant, le monde du pixel a pulvérisé tous les records de saturation en 2016. Sur Steam, la principale plate-forme mondiale pour ordinateurs, pas moins de 4 727 nouveaux titres sont sortis en 2016 – soit 40 % du catalogue total de ce service lancé en 2004. Tous les indicateurs sont au rouge : sur le site SteamSpy, qui monitore l’activité du service, le seuil de ventes médianes a chuté de 10,5 millions en 2004 à 8000 en 2017. (@Pixelsfr).

 #Entreprise

Les mots d’Amazon contre ceux de Facebook. Les deux patrons les plus charismatiques des Gafa, Jeff Bezos, d’Amazon, et Mark Zuckerberg, de Facebook, viennent de se livrer à distance à une petite guerre des mots qui veut dire beaucoup sur leur vision de l’avenir de leurs propres entreprises. Chacun vient de s’adresser à ses différentes parties prenantes, actionnaires, salariés, partenaires, investisseurs, de façon quasiment opposée. Jeff Bezos, dans sa traditionnelle lettre annuelle aux actionnaires, a écrit en substance : « Nous ne sommes pas au Jour 2 d’Amazon. Nous en sommes toujours au Jour 1, nous sommes toujours une start-up, nous devons toujours rester agile, être prêt à faire évoluer notre business model, nos activités et nos services, continuer à investir. » (@latelier).

#MediaSocial

Laisser passer ou censurer ? Le Guardian publie des directives de modération de Facebook. Comment gérer des publications à caractères haineuses, terroristes, pornographiques ou dangereuses lorsque l’on est modérateur chez Facebook ? Dans certains cas, comme les abus sur des enfants, ou le terrorisme, des systèmes automatisés suppriment le contenu automatiquement. Pour le reste, cela tombe entre les mains de modérateurs. Pour eux, c’est un immense casse-tête en perspective, car ils sont là pour déterminer ce qu’ils doivent laisser ou non. Le Guardian semble tenir une partie de la réponse : le site britannique a pu consulter une centaine de manuels d’instruction, documents et infographies, et a publié un dossier complet sur le sujet. « Ils montrent les difficultés auxquelles font face les dirigeants de Facebook qui tâtonnent pour réagir à de nouveaux défis comme le “revenge porn », et les défis auxquels font face les modérateurs, qui indiquent être submergés par le volume de travail, ce qui explique qu’ils n’ont souvent “que dix secondes” pour prendre une décision. » (@slatefr).

#Afrique

Concours de robotique : les jeunes filles d’Afrique de l’Ouest à l’avant-garde. Des jeunes filles d’Afrique de l’Ouest ont démontré au cours du week-end à Dakar qu’elles pouvaient être à l’avant-garde de la technologie en participant à un concours de robotique qui a aussi suscité des vocations. Venues du Sénégal, de Gambie et du Mali et vêtues d’uniformes de leurs écoles – foulards bleus, polos blancs, tabiers noirs – elles ont hurlé samedi pour soutenir leurs équipes au moment où les robots s’emparaient de cônes en plastique pour aller les déposer un peu plus loin. L’école de filles Mariama-Ba (Sénégal) a remporté un prix pour une pompe « made in Africa » destinée à lutter contre les inondations. Umu Tarawally, une Gambienne de 14 ans qui veut devenir médecin, a expliqué à un groupe d’adultes comment l’arachide pouvait être transformé en carburant. (@courrierinter).

27 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 27 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xMicrosoft Injecte de l’Intelligence Artificielle partout où elle Peut. Microsoft vient de dévoiler de nouvelles innovations technologiques visant à faire entrer l’intelligence artificielle dans le quotidien en utilisant les ressources de l’informatique dématérialisée. C’est bien simple. La multinationale américaine a décidé de placer de l’IA partout. « Nous injectons l’intelligence artificielle dans tous les produits et services que nous offrons », a confirmé Harry Shum, le vice-président de Microsoft, à l’occasion de la conférence Build 2017. des développeurs du groupe qui a lieu jusqu’au 12 mai à Seattle. « Nous assemblons depuis plus de 20 ans les briques pour construire la vague actuelle d’innovations dans ce secteur », poursuit Harrey Shum. (@humanoides_FR).

Réalité mixée ou informatique immersive, quand l’intelligence artificielle mêle réel et virtuel. Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. Plus d’un an après la sortie sur le marché des casques de réalité virtuelle (VR) Oculus Rift et HTC Vive, force est de constater que les chiffres de vente se situent en deçà des volumes espérés. Les deux casques haut de gamme totalisent moins d’un million d’unités vendues à eux deux, tandis que leur concurrent Playstation VR réussit à peine à dépasser ce chiffre. Du côté des casques mobiles, les ventes des différentes générations de Gear VR sont estimées autour des 2 millions, tandis que celles de Google Daydream ne dépassent pas les 250 000 unités vendues. Face à ces premiers chiffres, les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions pour le marché des casques VR, CCS Insight tablant sur moins de 100 millions d’unités vendues en 2021, dont 70 % de casques mobiles. Les ventes des casques de réalité augmentée (AR) comme Hololens de Microsoft, devraient être encore plus confidentielles, avec 200 000 unités pour 2017 et 5 millions en 2021. (@metamedia).

Jeu de go : AlphaGo bat une deuxième fois le meilleur joueur du monde. L’intelligence artificielle est-elle devenue définitivement plus forte que l’homme au jeu de go ? En tout cas, l’actuel meilleur joueur du monde, Ke Jie, vient peut-être de trouver son maître en la matière : après avoir perdu de justesse lors d’une première partie, le champion chinois d’à peine 19 ans vient de perdre encore une fois contre le système d’IA inventé par la société DeepMind. Le jeune homme avait pourtant extrêmement bien commencé le match, selon Demis Hassabis, le directeur et fondateur de l’entreprise britannique, devenue une filiale de Google en 2014. « Incroyable. Selon les évaluations d’AlphaGo, Ke Jie est en train de jouer à la perfection en ce moment », a-t-il confié sur Twitter. Mais ça n’a pas suffi , ou en tout cas pas duré assez longtemps, pour obtenir la victoire. (@Numerama).

#Robot

Un robot qui apprend à danser la valse ouvre la voie à la robotique pédagogique. Une équipe de chercheurs a réussi à développer un robot professeur de danse, ou plus précisément de valse. Publié dans la revue IEEE Robotics and Automation Letters, leur rapport explique comment ils ont donné au robot la capacité d’être pédagogue et comment cette innovation pourrait être exportée vers d’autres domaines, comme la danse et le sport. Des robots capables de suivre le pas d’un danseur, cela existait déjà. Mais enseigner des pas à un homme est un challenge tout autre. « C’est plus difficile », témoigne Diego Felipe Paez Granados, coauteur de l’étude, dans un entretien avec New Scientist, « car le robot doit aider les étudiants à garder le cap sans leur forcer la main. » (@MashableFR).

Qui aura le meilleur robot ? L’université de France-Comté accueille la 4ème édition de Cybertech ou quel est le meilleur robot fabriqué par des élèves de 3ème. Dix-sept établissements de l’académie de Besançon participent au concours. Non seulement il doit être infaillible mais aussi performant, rapide, pas trop affreux et surtout il doit répondre aux commandes de ses maîtres. Au 4ème concours de Cybertech, la machine est pilotée par smartphone ou tablette avec une application dédiée, doit relever quelques défis et surtout respecter le cahier des charges. Trois cents robots sont présentés par les quelques 1500 élèves de troisièmes regroupés par équipe. Un vrai challenge d’ingéniosité et de créativité pour ces jeunes cerveaux en pleine croissance qui ont élaboré leurs engins en classe accompagnés par leur professeur de technologie. (@F3FrancheComte).

#JeuVideo

Microsoft s’attaque à Twitch et YouTube dans le livestreaming. Et un géant de la tech de plus sur le créneau de la diffusion enlive streaming de parties de jeux vidéo. Microsoft vient de dévoiler Mixer, sa propre plate-forme . Pour élaborerson service, le groupe de Redmond n’est pas parti de zéro puisqu’il a pus’appuyer sur la version mise au point par Beam, une start-up américaine créée début 2016et rachetéepar Microsoft en août dernier. Acteur majeur des jeux vidéo, cette arrivéede la société américaine intervient dans un contexte où elle peine à suivre lacadence sur le segment des consoles de salon de son rival Sony. Le fabricantjaponais a écoulé 60 millions d’exemplaires de sa PS4 lancée fin 2013, dans lemême temps que la Xbox One de Microsoft, qui ne communique plus officiellementsur ses ventes estimées à quelque 30 millions par divers observateurs dusecteur. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle pour aider les médecins à mieux communiquer avec leurs patients. Une complication survenue lors d’une opération, de mauvais résultats d’examens, une erreur médicale… Tant d’éléments délicats qu’un médecin peut être amené à annoncer un jour à ses patients. Que ce soit du point de vue de l’émetteur ou du receveur, ces déclarations sont toujours difficiles à appréhender. Pour aider les médecins dans ces situations, le Laboratoire Parole et Langage (LPL), le Laboratoire des Sciences de l’Information et des Systèmes (LSIS) du CNRS/Université Aix-Marseille ont développé avec plusieurs partenaires (1) un système reproduisant un patient virtuel auquel il faut annoncer une mauvaise nouvelle. Un dispositif pionnier dans le domaine de la relation médecin-patient. (@LeFigaro_Sante).

Une compagnie aérienne veut lire nos émotions grâce à la réalité augmentée. Avec les impératifs sécuritaires, les compagnies aériennes connaissent déjà énormément de choses sur nous. Alors, imaginons que, grâce à la réalité virtuelle, elles puissent connaître nos boissons préférées ou nos émotions d’un simple coup d’œil ? C’est ce que veut réaliser Air New Zeland, la principale compagnie néozélandaise, avec l’aide du casque HoloLens de Microsoft. Le casque HoloLens pourrait aussi donner à la compagnie des informations sur nos préférences alimentaires, notre statut marital, la dernière fois que nous avons bu un verre ou la dernière fois que nous avons pris l’avion et où il se rendait. Le projet est actuellement en phase de beta testing. Ce n’est pas la première fois que Air New Zealand essaie d’implanter de nouvelles technologies dans le monde du transport aérien. En 2015, la compagnie a lancé le premier « dépose bagages automatique » en utilisant un appareil photo biométrique qui vérifiait l’identité des passagers grâce à la photo de leur passeport. A lire : Avec la réalité augmentée, voici ce à quoi le monde de demain pourrait bien ressembler (@MashableFR).

#Livraison

Le robot livreur non grata sur les trottoirs de San Francisco. Ce n’est pas qu’ils encombrent déjà les rues de San Francisco (Californie), mais le conseiller municipal Norman Yee a pris les devants. Dans un projet de loi déposé le 16 mai, l’élu a proposé l’interdiction des robots de livraison sur les trottoirs. Selon lui, la sécurité des piétons est en péril, en particulier celle des enfants et des personnes âgées. « Les gens ne prennent conscience des conséquences négatives des innovations que lorsqu’il est trop tard », a-t-il justifié. Le robot Marble, un 4-roues de la taille d’un réfrigérateur, a fait son apparition mi-avril dans deux quartiers de San Francisco. Il détecte les obstacles à l’aide de caméras et de lasers, suivi pour l’instant par un opérateur humain. Aucune collision n’a été déplorée, à part un chien quelque peu bousculé alors que Marble livrait des falafels. Mais « il serait idiot » d’attendre qu’un incident se produise, estime le conseiller municipal. « Parce que, d’après moi, ça va arriver. » (@LeMondefr)

#Finance

Les 20 influenceurs FinTech à suivre sur les réseaux sociaux pour ne rater aucune actu ! La Fintech est au cœur du développement pour un grand nombre d’entreprises et fait l’objet de nombreuses discussions sur les réseaux sociaux. Depuis quelques années des experts de la technologie financière sont devenus de véritables influenceurs, qui anticipent les tendances et communiquent sur les nouveautés du secteur. Visibrain a donc identifié les comptes Twitter qui sont les plus actifs et les plus écoutés sur le sujet, afin d’identifier les 20 personnes à suivre pour ne rien rater de l’actualité de ce secteur en vogue. (@visibrain).

#BigData

Dans le romam Le Seigneur des anneaux de Tolkien, le palantir est une pierre magique qui permet de voir partout, tout le temps. Dans la réalité, Palantir est l’entreprise américaine numéro un du big data (Données Massives). Elle a été en 2014 et son co-fondateur est Peter Thiel, aujourd’hui conseiller numérique de Donald Trump. Elle a une filiale française qui vient de signer un contrat de 10 millions d’euros avec la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) mais aussi l’assureur Axa, le groupe d’aéronautique Airbus. Valorisée 20 milliards de dollars et pointant dans le top 5 des start-up les plus en vue de la planète avec Uber ou Airbnb, l’entreprise a comme premier investisseur In-Q-Tel, le fonds d’investissement de la CIA. En parallèle, le groupe a lancé une offensive de charme pour recruter des équipes d’ingénieurs à Paris et à Toulouse, siège d’Airbus. Un plan de conquête qui commence à faire grincer en France et suscite des interrogations sur le risque de perte de souveraineté nationale face à une entreprise jugée trop proche des intérêts américains. A voir, Qui se cache derrière Palantir ? et à lire, Palantir, cette discrète licorne qui sait tout et le fait savoir.

#Terrorisme

La lutte contre l’EI se déplace « du champ de bataille vers Internet », estime Theresa May Alors que l’enquête se poursuit pour démanteler le réseau à l’origine de l’attaque de la Manchester Arena, Theresa May veut souligner l’importance de la lutte contre l’expansion terroriste sur internet, selon une source gouvernementale haut placée. « La menace à laquelle nous sommes confrontés évolue plus qu’elle ne disparaît, alors que [le groupe État Islamique] recule en Irak et en Syrie. Le combat se déplace du champ de bataille vers Internet », a affirmé cette source. Les entreprises du Web ont « une responsabilité sociale et elles doivent s’engager davantage pour supprimer les contenus dangereux de ses plateformes », selon cette source, notamment la propagande jihadiste et les manuels de fabrication de bombes artisanales. (@MashableFR).

#Censure

La Chine censure la retransmission du tournoi de go de l’intelligence artificielle AlphaGo. Le programme AlphaGo va-t-il réaliser l’exploit de battre Ke Jie, le joueur numéro 1 mondial de go, lors du tournoi organisé en Chine du mardi 23 au dimanche 27 mai ? Quelle que soit la réponse, les Chinois ne pourront pas l’apprendre en direct. Le gouvernement chinois a en effet transmis une consigne interdisant de diffuser en direct les parties, selon un document obtenu par China Digital Times, un site qui publie ce type de contenu pour dénoncer la censure, et relayé par le Guardian. Le document précise : « Cette rencontre ne peut pas être diffusée en direct, quelle qu’en soit la forme, et sans exception, qu’il s’agisse de commentaire textuel, de photo, de vidéo (…). Aucun site (y compris les canaux spécialisés dans le sport ou la technologie) ni application ne peut envoyer de notifications push sur le déroulé ou le résultat de la rencontre. » (@Pixelsfr).

26 Mai

Régions.news #282 – Edition du vendredi 26 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Près du lieu de l’attentat perpétré à Manchester, le 23 mai 2017. Photo Oli Scarff / Afp. #Resilience

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Une PME de six personnes à La Rochelle (Charente-Maritime) a créé un robot qui facilite et sécurise les missions des pompiers. Il résiste au feu et possède la force de quinze hommes. (@Francetvinfo).

♦ Médiacités, nouveau média local spécialiste des investigations, publie ses premières enquêtes toulousaines depuis le mardi 23 mai. Médias d’ici, le blog de @France3MidiPy, suit le développement de ce site d’info depuis septembre 2016. Ce site est payant, indépendant et sans publicité.

♦ Fintech Go, est un nouvel incubateur de jeunes pousses lilloises dédié à l’accompagnement et au développement de ces entreprises dans le domaine des technologies de la finance (fintech). Grégory Sanson, président de Lille Place Financière, résume ainsi la situation : « Lille est la troisième place financière de France. Nous comptons, par exemple, 65 établissements dans l’assurance et sur la région Hauts-de-France, le secteur de la finance représente 16 800 emplois ». (@LUsineDigitale).

#Ville

♦ Il y a plus de 62 000 personnes vivant dans des refuges de sans-abris à New York. La mairie de la ville de New York a développé StreetSmart, un outil en ligne qui recueillent quotidiennement des informations sur la santé, le revenu, l’historique, l’identité des sans domicile fixe. Ces données sont mises à la disposition de tous les acteurs sociaux Elles sont croisées avec celles de la disponibilité des refuges en temps réel et d’optimiser ainsi l’accueil des sans-abris. (@RslnMag).

♦ La ville de Milton Keynes au Royaume-Uni a décidé d’opter pour la circulation alternée à l’aide de l’intelligence artificielle. D’ici 2018, elle souhaite doter tous ses feux de circulation de cette technologie, adaptée au trafic en temps réel. (@Numerama).

♦ La smart city, la ville ingénieuse, met en lumière le rôle croissant du citoyen dans la fabrication de son environnement urbain. Devenu acteur, il interagit avec elle et se réapproprie les espaces. Dans ce cadre, l’art urbain numérique a un rôle à jouer dans la réappropriation citoyenne de l’espace public. (@latelier).

#Sante

♦ Quand les algorithmes pourront guérir la maladie d’Alzheimer. Les avatars créés par Stanley Durrleman, chercheur à l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique), sont des formules qui permettent de modéliser ce qu’il se passe dans un cerveau atteint d’une maladie neurodégénérative, dans « sa phase silencieuse ». Tout provient de bases de données de plusieurs centaines à milliers de patients, observées plusieurs fois dans le temps, donnant des indications sur l’activité du cerveau. Ce travail permettra d’obtenir des aperçus bien plus approfondis de cette phase silencieuse afin de mieux la comprendre. A lire : la santé connectée, un avenir gagnant-gagnant pour les professionnels et les patients (@frenchweb).

image003Légende image. Comment Pixar a perdu la main : Pendant 15 ans, le studio d’animation était le meilleur de la planète. Ensuite, Disney l’a acheté. (@TheAtlantic). Crédit : Zohar Lazar.

#Robot

♦ Grâce à Poppy, un robot éducatif, il est notamment possible d’apprendre à danser, en s’inspirant de ses mouvements. Ce robot est développé dans un centre de recherche de Bordeaux (Gironde). Tout y est conçu pour que l’humain puisse s’approprier la machine. Grâce à un langage particulièrement intuitif, il permet aux élèves d’apprendre la programmation informatique. (@Franceinfo).

♦ La police de Dubaï compte un nouveau membre dans ses rangs. Mais celui-ci n’aura pas besoin de passer de visite médicale ou de compter ses heures puisque c’est un robot. La première mission de ce robot sera de patrouiller dans les centres commerciaux et sites touristiques. Pendant ses déplacements, il filmera ce qu’il a devant lui, des images qui seront transmises en direct dans la salle de commandement de la police de Dubaï, et pourra utiliser son logiciel de reconnaissance faciale pour aider les autres policiers humains ceux-là, à identifier des délinquants. (@Numerama).

♦ Revue de liens : – Y a-t-il un robot dans l’avion ? Un bras robotisé a réussi à faire atterrir un Boeing 737 aux Etats-Unis (@Franctvinfo) ; – Les robots compagnons au seuil de nos foyers. Il est tout mignon, vous reconnaît, joue avec les enfants, tient compagnie et surveille la maison en votre absence. (@Figaro_Economie) ; – Et si demain le robot devenait souple ? A Pise en Italie, des chercheurs ont mis au point un robot poulpe à tentacules, Octobot. (@franceinter) ; – À Dublin, les robots ont des pulsions suicidaires. Imaginez des robots qui, las de jouer les potiches pour amuser la galerie, se rebelleraient en tentant de mettre fin à leurs jours. (@usbeketrica) ; – Parlez-vous le robot ? Des chercheurs américains en s’inspirant des méthodes d’apprentissage scolaire ont développé une interface qui permet sans aucune connaissance en programmation informatique, d’instruire un robot. (@RFI).

#Education

♦ Révisez le bac avec YouTube ! Des professeurs aux youtubeurs, nombreux sont ceux qui proposent des vidéos spécifiques à l’approche de l’examen qui marque la fin des études secondaires. (@francebleu). A voir le guide de l’Etudiant avec une sélection de plusieurs chaînes aux contenus sérieux.

#Cinema

♦ Présenté au Festival de Cannes, « Carne y Arena » (« chair et sable ») est un court métrage en réalité virtuelle conçu par le réalisateur Alejandro González Iñárritu (« The Revenant », « Birdman », « Babel ») et Emmanuel Lubezki, son chef opérateur. Pendant sept minutes le spectateur se trouve plonger dans dans la tête de migrants qui tentent de franchir la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. « La réalité virtuelle est déjà un art », s’est expliqué Thierry Frémaux, délégué général du festival. (@AlloCine). A lire : Intelligence artificielle et réalité virtuelle, les nouveaux chantiers du cinéma (@LePoint).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 20 mai 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Message aux journalistes politiques : c’est Google et autres GAFA qui bâtissent notre avenir, pas nos gouvernements, – Technologie et politique, le grand chamboulement ; – peut-être n’est-il pas judicieux de laisser toute l’innovation au privé ; – Pourquoi Amazon dévore le monde ; – Comment Google a transformé l’éducation US.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

xLe lotus sacré fleurit à nouveau dans un parc national Thaïlandais. Les lotus sacrés (Nelumbo nucifera) avaient disparu du parc national de Khao San Roi Yot (Thaïlande) depuis des années à cause de la sécheresse et de la pollution. C’est donc contre toute attente que ces plantes aquatiques utilisées comme offrandes par les bouddhistes ont fleuri en 2017. « Cela faisait près de dix ans que nous n’avions pas eu de lotus dans cette zone ! », s’enthousiasme Rungroj Aswakultarin, directeur du parc national situé dans le sud du pays, à trois heures de la capitale Bangkok. Désormais, un tapis de lotus roses recouvre une partie d’un lac, prisé des touristes étrangers comme thaïlandais. (@Sciences_Avenir).  Crédit photo : Roberto Schmidt / Afp.

#Ville

La réalité virtuelle pour “datavisualiser” la Smart City. Ce qui rend la city « smart », c’est la gouvernance intelligente permise par l’exploitation des données des citoyens. C’est dans ce cadre, que l’éditeur de logiciels américain Salesforce, a conçu un outil de visualisation des Smart Cities en réalité virtuelle (VR) pour optimiser les projets futurs et mieux gérer les zones urbaines. L’objectif est de permettre aux municipalités d’avoir une plateforme qui centralise à la fois la visualisation de la ville ou des futurs projets, ce qui permet de se projeter et de convaincre les citoyens du bien-fondé des projets, et qui concentre les données de la Smart City. En d’autres termes, c’est une carte 3D détaillée de la ville, agrémentée de tout un tas d’informations statistiques et informatives. Cela sert notamment à améliorer la prise de décision et à mieux cibler les appels à projets tout en accélérant les process. Déjà testé sur des villes comme San Francisco ou Austin, la plateforme a déjà conquis de nombreux maires américains qui y voient une véritable opportunité pour rationaliser et optimiser la gestion et la transformation de leurs villes. (@latelier).

#Transport

Pourquoi Renault acquiert la R&D d’Intel à Sophia-Antipolis. Renault est le repreneur des activités R&D d’Intel, installées sur la technopole de Sophia-Antipolis. Mais plus précisément de celles dédiées au logiciel embarqué, un sujet prégnant pour le constructeur automobile. « C’est une compétence clé pour l’avenir de l’industrie automobile », dit d’ailleurs Alexandre Corjon, directeur de la Direction Ingénierie Systèmes du Groupe Renault. Et évidemment le constructeur veut rester leader sur les questions de voiture de demain, qui sera « autonome, électrique et connectée ». Renault avait été perçu comme pionnier dans l’électronique embarquée avec R-Link, son système réunissant différentes applications de connectivité. Sauf que ce système est devenu obsolète à l’heure où Apple et Google ont développé leur propre solution de synchronisation des téléphones avec le tableau de bord que ce soit pour la musique, les appels et bientôt la cartographie. Sur l’intelligence artificielle, Renault a également tardé à communiquer sur ses projets de voiture autonome. Il a fini par indiquer qu’il proposera un véhicule 100% autonome à horizon 2020. L’enjeu pour le constructeur automobile est d’avoir la maitrise des technologies qui lui permettront de proposer des équipements ou des services de connectivité qui soient monétisables. (@latribunepaca).

#Logement

Le logement de demain : des espaces partagés et des habitants impliqués. L’urbanisme est un enjeu majeur des métropoles de demain, l’objectif étant de rendre les villes plus humaines et les citoyens plus heureux d’y vivre. Ainsi, à la question « A quoi ressemblera le logement de demain ? », des promoteurs, des architectes et des urbanistes ont répondu sans détour à l’occasion du Forum Smart City organisé à Bordeaux le 18 mai. Pour Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers, « dans la ville de demain, on doit être dans le co-aménagement et donc être à l’écoute des citoyens afin qu’ils participent de plus en plus aux projets. On ne fera pas le bonheur des gens malgré eux. » (@LaTribuneBdx).

#Education

EdTech : les startups de l’éducation fourmillent. Depuis trois ans, le nombre de startups de l’éducation ne cesse de croître. De plus en plus d’entreprises proposent des cours à distance, se servent de l’intelligence artificielle, de l’Internet des objets (iOT) ou adapte leur contenu au numérique. On en dénombre 47% de plus depuis 2013, d’après une étude réalisée par Deloitte Digital en collaboration avec la Caisse des Dépôts. Les raisons des startuppers, profitant de cette vague sont multiples. Pour Sandrine Dirani, cofondatrice de Zeneduc, le choix du numérique est apparu très logiquement au moment de la création du projet : « Nous vivons un changement de société. Avec le numérique, nous avons la possibilité de proposer un contenu de manière flexible, personnalisée. Nous pouvons également toucher un public bien plus large. » La plateforme qu’elle a créée avec sa collaboratrice offre un accompagnement éducatif pour les parents. A travers des formations, couvrant des approches larges de l’éducation (positivisme, néo-cognitive, Montessori…), les parents peuvent trouver des réponses à des problématiques allant de l’ordre éducatif (motivation de l’enfant, conflits parent-enfant) à d’autres questions concernant les compétences en tant que telles. (@latribune).

#Formation

Avec Matrice, l’école 42 veut enseigner l’innovation. 42, l’école de programmeurs fondée par Xavier Niel, déploie un nouveau programme de terrain baptisé Matrice. Conçu pour former des innovateurs, il met l’accent sur l’interdisciplinarité et mêle étudiants de divers horizons, institutions publiques et industriels autour d’une problématique. « Si un étudiant qui sort de 42 se retrouve à gérer l’administration réseau de la BNP, cela veut dire qu’on a tout raté. Notre objectif, ce n’est pas que la BNP continue de marcher, c’est qu’elle se transforme », lance d’emblée Nicolas Sadirac, le directeur général de l’école 42. C’est bien pour cette raison que l’école en informatique de Xavier Niel a donné le 23 mai le coup d’envoi officiel de Matrice, un nouveau programme de terrain gratuit qui se destine aux étudiants en fin de cursus. Présentée comme une « université productive », le dispositif vise à transformer « la matière même de l’entreprise ». « L’une des missions de 42, c’est de développer le secteur de l’innovation en France. La première étape consiste à développer des talents ; les repérer et leur fabriquer un framework de développement. (…) La seconde étape, c’est de rendre ces jeunes le plus impactant possible, qu’ils aillent dans l’industrie et qu’ils créent des entreprises », explique le directeur général. (@LUsineDigitale).

#ViePrivee

La Cnil sanctionne Facebook : Les géants d’Internet ne sont pas hors d’atteinte. Alors que Twitter a annoncé qu’il changeait sa politique de confidentialité en matière de protection des données personnelles de ses utilisateurs et notamment celles provenant de l’Union européenne, le « mauvais élève » des réseaux sociaux en matière de protection des données a fait encore des siennes. Facebook peut ajouter à sa liste de mauvais points, que sont dernièrement la révélation d’informations inexactes à la Commission européenne au sujet du rachat de WhatsApp et les directives données aux employés afin de supprimer les contenus potentiellement choquant, plusieurs manquements à la Loi Informatique et Libertés. Ainsi, la Cnil a constaté plusieurs manquements à la loi. (@LesEchos).

#Surveillance

Google a décidé d’épier nos paiements par carte bancaire. Pour choyer ses annonceurs – et accessoirement regagner leur confiance, Google va collecter un peu plus de données personnelles. Cette fois, il ne s’agit pas de pages Web visitées ou d’emails envoyés. Sur le blog d’AdWords, le géant américain a annoncé qu’il accédera à nos paiements par carte bancaire. Son but est simple : prouver à ses clients que leurs investissements publicitaires ne sont pas vains. Grâce à un outil baptisé Store Sales Measurement, les informations concernant les paiements seront comparées à celles qui concernent les campagnes publicitaires achetées à Google. Les annonceurs pourront ainsi vérifier que les internautes visés s’offrent leurs produits en magasin. (@01net).

#IntelligenceArtificielle

Robots humanoïdes, maison intelligente et voyage sur la lune : l’essentiel de Collision. Désireux de s’implanter sur le sol américain, les organisateurs du Web Summit, grand symposium européen centré sur les nouvelles technologies, ont lancé la Collision Conference en 2014. Après deux premières éditions à Las Vegas, l’événement a migré l’an passé sur la terre ancestrale du jazz, du vaudou et des mystères cajuns, La Nouvelle-Orléans. Pour sa deuxième édition, la conférence a réuni sur les rives du Mississippi 20 000 participants. Au programme, trois jours de conférence mêlant un grand nombre d’invités prestigieux, dont des représentants de Facebook, YouTube, Airbnb, Uber, Amazon, Hewlett-Packard ou encore Duolingo. Si la moiteur tropicale et la proximité des bayous donnaient à la conférence un cachet bien particulier, le sujet le plus abordé s’inscrivit, lui, dans la droite ligne des derniers évènements majeurs et de l’actualité technologique de ces derniers mois. L’intelligence artificielle était au centre de la plupart des discussions. (@latelier).

L’intelligence artificielle dans tous ses états. L’intelligence artificielle est sans doute la technologie la plus médiatisée du moment. Lors de la dernière édition de l’événement Collision, à La Nouvelle-Orléans, rares étaient les conférences où elle n’était pas mentionnée au moins une fois. Néanmoins, si le terme est vendeur et permet d’attirer les regards, construire une technologie efficace requiert une certaine expertise et une stratégie adéquate. Pour Dennis Mortensen, CEO et fondateur de x.ai, une entreprise qui développe un assistant virtuel spécialisé dans la mise en place de rendez-vous professionnels, les données sont le nerf de la guerre. « La collecte et la labellisation des données sont sans doute ce qui nous pose le plus de difficultés. Nous avons, depuis trois ans, une équipe de cent personnes qui ne font rien d’autre que construire une immense base de données annotée et labellisée. » a-t-il expliqué lors d’un panel de discussion consacré à l’intelligence artificielle, au cours de l’événement Collision. (@latelier).

Comment AlphaGo a transformé l’intelligence artificielle et le jeu de go. 5 mars 2016. Le programme d’intelligence artificielle (IA) AlphaGo remporte l’ultime manche de son tournoi face au Sud-Coréen Lee Sedol, un joueur de go légendaire. Le moment est historique. La machine vient de battre l’humain 4-1 au jeu de go, un événement comparable à la victoire de Deep Blue contre Garry Kasparov aux échecs en 1997. Et ce, avec dix ou vingt ans d’avance sur les prévisions des experts. L’exploit est signé DeepMind, une entreprise londonienne rachetée en 2014 par Google. Une grosse année plus tard, AlphaGo repart au combat. A l’occasion du sommet Future of Go, qui se tient en Chine du mardi 23 au samedi 27 mai, le programme s’essaiera au « pair go », où il devra jouer en collaboration avec un humain, contre un autre duo homme-AlphaGo. Mais surtout, il devra affronter en trois manches le Chinois Ke Jie, le numéro un mondial actuel – Lee Sedol l’a longtemps été, et reste souvent considéré comme le meilleur joueur au monde. « Même si AlphaGo peut battre Lee Sedol, il ne peut pas me battre », avait fanfaronné Ke Jie, aujourd’hui âgé de 19 ans, peu après la victoire de l’intelligence artificielle. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

Raptor Lab, la start-up lyonnaise qui fait bouger la réalité virtuelle. « Essaye de t’imaginer au crétacé. Tu jettes ton premier coup d’œil sur cette grosse dinde en débouchant dans une clairière. Elle avance comme un oiseau, en hochant de la tête. Et tu ne bouges plus, parce que tu te dis que peut-être son acuité visuelle est basée sur le mouvement, comme le tyrannosaure, et qu’il t’oubliera si tu ne bouges pas, mais non : pas le vélociraptor. » La citation est d’un des plus célèbres films des années 1990 : elle est prononcée par le professeur Grant dans Jurassic Park (1993), de Steven Spielberg. Et vingt-quatre ans plus tard, elle a inspiré le nom de « Raptor Lab », une jeune pousse suisse née en janvier 2017 et implantée à Lyon, dans le quartier populaire de La Guillotière. « Comme nous, les raptors sont sensibles au mouvement ! On avait envie d’avoir l’air un peu sympa et rigolo, pas de s’appeler Futur VR ou un autre nom générique », explique avec enthousiasme Samuel Auzols, architecte d’intérieur de formation et cofondateur de la société. (@Pixelsfr).

#Cinema

Psiconautas, un OVNI dystopique dans l’animation pour adultes. Dans un futur ravagé par la pollution, une île peuplée d’animaux humanisés cristallise la souffrance d’une société rongée par les inégalités, la drogue et la folie. Un OVNI dans le monde de l’animation pour adultes… Lauréat du Goya 2017 du meilleur film d’animation, Psiconautas, long-métrage interdit aux moins de 12 ans, fait une sortie tardive dans les salles d’Eurozoom (Paris) le 24 mai 2017. Rencontre avec Alberto Vazquez, dessinateur espagnol de la BD éponyme et réalisateur, pour revenir sur cette œuvre ambigüe et dystopique. (@usbeketrica).

25 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 25 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Alimentation

xEnjeux 2030 : épisode 1, la food révolution. Avec 11 milliards d’habitants sur Terre annoncés d’ici la fin du siècle et des ressources naturelles limitées, il est grand temps pour l’humanité de repenser sa façon de se nourrir. Et cette révolution nécessaire de l’alimentation pourrait bien venir des start-up. (@usbeketrica).

#Transport

La Corée du Sud construit une ville fantôme pour tester ses voitures autonomes. Sur le marché très concurrentiel de la voiture autonome, la Corée du Sud souhaite se mettre à la page rapidement, avec un plan d’action particulièrement ambitieux. Le pays du Matin calme vient d’annoncer l’avancement de la construction d’un espace urbain dédié aux tests de voitures sans conducteur. K-City, cette ville artificielle de 35 hectares, possédera toutes les caractéristiques d’un lieu à fort taux d’urbanisation, afin de tester les voitures autonomes dans un contexte réaliste. Des voies express, des parkings et des voies de bus seront ainsi construites sur cet espace.Le gouvernement sud-coréen a décidé de dédier ce lieu aux expérimentations de voitures autonomes pour des raisons de sécurité. Les risques sont ainsi limités grâce à la suppression d’une quelconque interaction entre ces véhicules, l’espace public et ses habitants. Jusqu’à présent, seuls huit véhicules autonomes ont été autorisés à naviguer dans les rues coréennes. (@lesclesdedemain).

Un nouveau Tramway 100% électrique à Detroit. La plupart des grandes villes américaines ne sont pas réputées pour la qualité de leurs transports publics. Depuis quelques années pourtant, des villes comme Houston, San Francisco et maintenant Detroit font des efforts considérables pour réduire le nombre de voitures en centre-ville. Des lignes de métro et de tramway électrique voient ainsi le jour un peu partout. C’est enfin le cas à Detroit, où dix années ont passé depuis les prémices du projet et soixante depuis la disparition du dernier tramway. La « Q-line » vient d’ouvrir ses rames au public ce vendredi 12 mai. Cette nouvelle ligne de tramway est 100% électrique. Elle parcourt une distance de 5,3 kilomètres, sur la célèbre avenue de Woodward, reliant le quartier de Downtown à celui de Midtown.  (@lesclesdedemain).

#Education

« Si l’Education nationale ne change pas, nous allons au-devant d’un grave problème démocratique » Médecin et chef d’entreprise, Laurent Alexandre a livré ce mercredi 17 mai 2017 sa vision du travail à l’ère de l’intelligence artificielle.  Pour lui, ce n’est pas tant le chômage de masse qu’il faut craindre, mais la fragmentation des sociétés avec des personnes insuffisamment formées pour pouvoir être autre chose que des consommateurs passifs.  Pour éviter un futur inquiétant, il invite l’éducation nationale à changer et de façon urgente. (@LUsineDigitale).

#Sante

Comment les hôpitaux se mettent peu à peu au Big Data. «L’usage des Big Data dans la santé est une révolution, qui va s’imposer et avoir un impact extrêmement structurant sur le système de santé en général», affirmait le docteur Eric Baseilhac, directeur des Affaires Economiques du Leem, l’un des principaux syndicats de fabricants de médicaments, en mars 2015 sur FrenchWeb. Deux ans plus tard, la data a investi les hôpitaux de différentes manières (logiciels, médecine prédictive etc). Depuis les années 2000, l’Institut Curie à Paris référence toutes les données patients (images, diagnostiques etc) sur une plateforme numérique. Les hôpitaux de Paris ont quant à eux 10 ans de données stockées à gérer. L’un des principaux problèmes que recontrent ces établissements est le nombre impressionnant de données qui a été référencé. Comment s’y prendre pour les analyser? Comment les classer? Surtout, que peut-on en faire ? (@frenchweb).

#Finance

Lille rêve de Fintech Valley. Les Villages by CA parisien et lillois (à la fois espaces d’open innovation, pépinières et accélérateurs de start-up du Crédit Agricole), et Eurotechnologies ont joint leurs forces pour lancer, ce mardi 17 mai 2017, Fintech Go. Ce nouveau hub accueillera sa première promotion de start-up dès le mois de septembre prochain. Il est spécifiquement dédié à l’accompagnement et au développement de start-up de la fintech au sens large, c’est-à-dire que la structure épaulera également les insurtechs (start-up dans l’univers de l’assurance) et les regtechs (les start-up qui développent des technologies visant à faciliter le respect des dispositions réglementaires).  (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

Le mythe de l’IA surhumaine. On ne présente plus Kevin Kelly, qui fut le premier rédacteur en chef de Wired et auteur de nombreux ouvrages sur la technologie. Son dernier livre, The Inevitable: Understanding the 12 Technological Forces That Will Shape Our Future cherche à déterminer les technologies qui nous influenceront le plus au cours des 30 prochaines années. Kelly ne pouvait manquer d’intervenir dans le débat actuel sur l’avenir de l’IA et sur les inquiétudes que cette dernière suscite actuellement, notamment autour du thème de la « superintelligence » et la possibilité que nos créations technologiques dépassent leurs parents humains et précipitent dans le meilleur des cas, une Singularité nous entraînant vers un paradis technologique, ou, dans le pire, notre extinction. (@InternetActu).

#Algorithme

Failles, biais, erreurs… faut-il croire tout ce que nous disent les algorithmes ? Les algorithmes sont omniprésents dans nos vies, des smartphones aux moteurs de recherche en passant par les voitures autonomes. Pourtant, ils restent peu connus des Français, et les enjeux fondamentaux qu’ils représentent sont très peu explorés… voire, parfois, inquiètent. 72% des Français estiment ainsi que les algorithmes sont un enjeu de société, selon un sondage Ifop pour la Cnil. Mais seuls 1/3 des sondés voient précisément de quoi il s’agit. Et une courte majorité (53%) estime que ces algorithmes sont plutôt sources d’erreurs. (@RslnMag).

Citation : « Il ne faut jamais perdre de vue qu’une donnée est une construction sociale qui touche à des domaines bien plus larges que la seule programmation informatique, comme par exemple la sociologie ou la philosophie. »Cathy O’Neil rappelle qu’il ne faut pas oublier qu’un « data scientist n’est ni plus ni moins qu’un traducteur, qui traduit des décisions et les implémente dans un code. Je crois qu’il ne faut surtout pas oublier cela : les mathématiques n’éclipsent pas le contexte culturel dans lequel le code est rédigé ».

#Robot

La police de Dubaï compte un nouveau membre dans ses rangs. Mais celui-ci n’aura pas besoin de passer de visite médicale ou de compter ses heures puisque c’est un robot. La première mission de ce robot sera de patrouiller dans les centres commerciaux et sites touristiques. Pendant ses déplacements, il filmera ce qu’il a devant lui, des images qui seront transmises en direct dans la salle de commandement de la police de Dubaï, et pourra utiliser son logiciel de reconnaissance faciale pour aider les autres policiers,humains ceux-là, à identifier des délinquants. (@01net).

#Technologie

Métiers du numérique : où sont les femmes ? Les noms de Ada Lovelace, Grace Hopper, Anita Borg, ils vous disent quelque chose ? Elles sont des pionnières de l’informatique, du premier programme au XIXème siècle, aux prémices du courriel. Et pourtant, aujourd’hui, en France en tout cas, les femmes sont très minoritaires dans les métiers du numérique. Cette masculinisation du secteur du numérique commence dès l’orientation scolaire, avec une vision des filières techniques et technologiques stéréotypées. A lire sur le blog Soyons smart! (@France3Bretagne).

#Media

Investigation : « Médiacités » publie ses premières enquêtes cette semaine à Toulouse. Après Lille et Lyon, le nouveau média local spécialiste des investigations publie ses premières enquêtes toulousaines à partir du mardi 23 mai. C’est un petit bouleversement dans le monde médiatique toulousain et d’Occitanie dont nous vous parlons sur ce blog depuis septembre 2016. A partir de ce mardi 23 mai, Médiacités va publier ses premières enquêtes toulousaines. Les lecteurs de la région, avides d’infos et de journalisme d’investigation, vont donc pouvoir découvrir ce média, né fin 2016 à Lille et installé depuis deux semaines à Lyon. Il s’agit d’un site payant (de 4,92 à 6,50 euros par mois selon l’offre choisie), indépendant et sans publicité. Il a été créé par d’anciens journalistes de L’Express et de L’Expansion.Médiacités vise 3000 abonnés (par ville) d’ici 3 ans. A Toulouse, les créateurs vont travailler avec une douzaine de pigistes, des journalistes dont certains sont spécialistes de l’investigation. Tous les domaines sont concernés : politique, culture, sport, environnement, etc. Si Médiacités a choisi de s’intéresser principalement à la métropole toulousaine, certaines de ses enquêtes vont aussi traiter de sujets dans des départements voisins. Médias d’ici (@France3MidiPy).

#JeuVideo

Les gardiens de la mémoire du jeu vidéo. « Une culture mérite une mémoire. Dans trente, soixante, cent ans, on se demandera comment ces jeux étaient créés. C’est maintenant qu’il faut commencer », assène, d’un ton convaincu, Bertrand Brocard, fondateur de l’association Conservatoire national du jeu vidéo. A ses côtés, vendredi 12 mai, dans le cadre d’une conférence du Videogame Economics Forum d’Angoulême, Louise Fauduet, cheffe du service multimédia de la Bibliothèque nationale de France (BNF) et Philippe Dubois, président de l’association MO5, à la riche collection de vieux jeux, ordinateurs et consoles. Tous les trois œuvrent à la même mission : protéger les vieux jeux vidéo de l’oubli. Une vocation née de l’amour du jeu, la nostalgie des premières années, et le goût de la protection des choses contre l’oubli. (@Pixelsfr).

#Cinema

Présenté au Festival de Cannes, « Carne y Arena » (« chair et sable ») est un court métrage en réalité virtuelle conçu par le réalisateur Alejandro González Iñárritu (« The Revenant », « Birdman », « Babel ») et Emmanuel Lubezki, son chef opérateur. Pendant sept minutes le spectateur se trouve plonger dans dans la tête de migrants qui tentent de franchir la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. « La réalité virtuelle est déjà un art », s’est expliqué Thierry Frémaux, délégué général du festival. (@AlloCine). A lire : Intelligence artificielle et réalité virtuelle, les nouveaux chantiers du cinéma (@LePoint).

24 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 24 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

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À Dublin, les robots ont des pulsions suicidaires. Imaginez des robots qui, las de jouer les potiches pour amuser la galerie, se rebelleraient en tentant de mettre fin à leurs jours… Farfelue, l’hypothèse a de quoi faire sourire : on sait tous que les machines ne sont pas dotées d’une conscience. Pourtant, fin avril, à Dublin, dans le cadre d’une exposition dédiée à la robotique et l’intelligence artificielle, sous les yeux ébahis des organisateurs, c’est bien ce qui s’est produit : à plusieurs reprises, sans qu’ils aient été programmés pour, trois robots se sont éteints seuls, en se mettant d’abord à arracher leurs fils. (@usbeketrica).

#RealiteVirtuelle

Improbable, la start-up britannique qui veut faire de Matrix une réalité. Les Britanniques d’Improbable veulent faire entrer la réalité virtuelle dans une nouvelle ère. Pour y parvenir, la jeune pousse basée à Londres vient de boucler un tour de table de 500 millions de dollars auprès du géant japonais SoftBank, ce qui représente la plus grosse levée de fonds pour une start-up européenne. Désormais, la valorisation d’Improbable dépasse le milliard de dollars, ce qui lui permet d’intégrer le cercle très fermé des licornes européennes dominé par le Suédois Spotify (8,53 milliards de dollars). Début 2015, l’entreprise était à peine valorisée 100 millions de dollars, soit dix fois moins qu’aujourd’hui. Fondée en 2012 par Rob Whitehead et Herman Narula, Improbable a développé la plateforme SpatialOS. Hébergée dans le cloud, celle-ci permet de créer des mondes virtuels totalement immersifs à grande échelle afin d’avoir une vue extrêmement détaillée sur une situation et ainsi changer la manière dont nous prenons des décisions. «Cette idée de recréer la réalité va devenir quelque chose dans la conscience publique d’aussi important et signifiant que l’intelligence artificielle», affirme Herman Narula, co-fondateur et CEO d’Improbable. (@frenchweb).

#Ville

Comment New York numérise sa politique d’accueil des sans-abri. Dessiner une « global picture », un panorama global, de la situation des sans-abri de la ville : voilà l’objectif de StreetSmart, un outil en ligne développé par la mairie de la ville de New York, qui, prenant acte du record que constitue le nombre de 62 000 personnes vivant dans des refuges de sans-abris, cherche à mieux agir en la matière. Comme la présente Wired, StreetSmart cherche à tirer profit de l’activité des travailleurs sociaux qui recueillent quotidiennement des informations sur la santé, le revenu, l’historique, l’identité des sans domicile fixe, afin de mettre à disposition ces données de tous les acteurs sociaux, agences de la ville ou organisations non-gouvernementales. Faire circuler du Bronx à Brooklyn cette information jusque-là statique permettrait, en la croisant avec les données de la ville, comme celles de la disponibilité des refuges en temps réel, d’optimiser l’accueil des sans-abri : il s’agit d’adapter  aux objectifs des politiques sociales les outils et pratiques de la gestion de la relation client déjà bien implantée dans les grandes entreprises. (@RslnMag).

Comment Salesforce utilise la réalité virtuelle pour imaginer la ville du futur. Dans une vidéo publiée le 18 mai 2017, l’entreprise HTC met en avant une démonstration pour la smart city effectuée lors du festival South by South West en mars dernier. Une vingtaine de maires de grandes villes américaines comme Albuquerque, Austin ou West Sacramento s’étaient réunis pour l’évènement Mayor’s Civic I/O lors du festival. Ils ont pu y découvrir comment la réalité virtuelle permet d’aider à l’aménagement urbain au travers de la plateforme Salesforce « Connected Cities VR ». L’usage mis en avant portait sur la visualisation des appels non-urgents des citoyens aux services de la ville. « Nous avons tous des données, mais ce qui compte, c’est comment nous les utilisons. Par exemple enregistrer des informations sur la formation de nids de poule n’est pas si simple si vous ne le faites pas numériquement », explique Buddy Dyer, le maire d’Orlando. La démonstration utilisait un plan 3D très détaillé de la ville de San Francisco sur lequel étaient superposées diverses données et statistiques. « J’ai vu des milliers de cartes de la topographie de la ville d’Austin, mais je crois que j’ai désormais une meilleure idée de celle de San Francisco grâce à cette technologie, commente Steve Adler, le maire d’Austin, dans la vidéo. J’ai vraiment hâte d’en voir une version adaptée à ma ville. » (@LUsineDigitale).

Comment impulser la smart mobilité ? Elément essentiel d’une smart city efficace, la mobilité est clairement un enjeu, à égalité, pour les collectivités et les entreprises. Quelle connexion doit exister entre les décideurs politiques et le monde de l’innovation ? Mobilité égale déplacement de personnes mais aussi des marchandises. Après la réflexion, comment passer au déploiement ? Autant de thématiques évoquées à Marseille le mercredi 24 mai lors des 2èmes Rencontres du Forum Smart City Marseille Méditerranée. (@latribunepaca).

L’art urbain numérique sublime la smart city La smart city met en lumière le rôle croissant du citoyen dans la fabrication de son environnement urbain. Devenu acteur, il interagit avec elle et se réapproprie les espaces. Dans ce cadre, l’art urbain numérique a un rôle à jouer dans la réappropriation citoyenne de l’espace public.  (@latelier).

#Sante

Quand les algorithmes pourront guérir la maladie d’Alzheimer. Il est question d’«avatars», mais pas ceux que l’on utilise pour se grimer sur les réseaux sociaux. Les avatars de Stanley Durrleman, chercheur à l’INRIA (‘Institut national de recherche en informatique et en automatique), sont des formules qui permettent de modéliser ce qu’il se passe dans un cerveau atteint d’une maladie neurodégénérative, dans «sa phase silencieuse». L’équipe du projet LEASP, rattaché au projet The Human Brain, permettent de modéliser grâce aux algorithmes l’évolution de la maladie d’Alzheimer, au cas par cas. Tout provient de «bases de données multi-modales, de plusieurs centaines à milliers de patients, observées plusieurs fois dans le temps, donnant des screenschots sur l’activité du cerveau», explique Stanley Durrleman, également chercheur à l’Instut de recherche du cerveau et de la moelle épinière à la Pitié-Salpétrière. Car sur la maladie d’Alzheimer, les chercheurs s’accordent à dire que «les essais cliniques ont échoués à plusieurs reprises, et aucun médicament n’a même pu ralentir la progression de la maladie». Ils expliquent: «au cours de cette phase silencieuse de la maladie, le cerveau connaît une interaction complexe entre les groupements de protéines neurotoxiques, la perte neuronale et les altérations de la structure cérébrale qui causent une déficience fonctionnelle. Il est crucial d’avoir des aperçus bien plus approfondis de cette phase silencieuse afin de mieux comprendre.» (@frenchweb).

#Monnaie

Combien y a-t-il de Bitcoins en circulation ? Pour la première fois de son histoire, le cours du Bitcoin a dépassé les 2 000 dollars le 20 mai dernier. Deux jours plus tard, le 22 mai au matin, le cours de la monnaie virtuelle est de 2 104,99 dollars. Depuis son dernier creux, à 1 648,30 dollars le 13 mai dernier, le cours du Bitcoin a augmenté de 28%. Au total, c’est l’équivalent de près de 33 milliards de dollars qui circulent à l’heure actuelle en Bitcoins sur les marchés. En mars dernier, la cryptomonnaie avait déjà franchi un cap symbolique dans son développement. Pour la première fois, le cours du Bitcoin dépassait celui de l’or. La Securities and Exchange Commission (SEC) avait peu de temps après rejeté la proposition de créer un Exchanged Traded Fund (ETF) dédié au Bitcoin, en raison du manque de régulation sur le marché.  (@frenchweb).

#Cyberattaque

« Rançongiciel » : trois Français trouvent un remède partiel à WannaCry. Il n’aura fallu qu’une poignée de jours pour qu’une solution partielle soit trouvée pour les victimes du « rançongiciel » WannaCry, qui s’était répandu comme une traînée de poudre vendredi 12 mai. Trois Français, travaillant chacun de leur côté et collaborant parfois, ont contribué à mettre au point un outil, WanaKiwi, susceptible de déchiffrer simplement les fichiers retenus en otage par WannaCry. Si le succès n’est pas garanti pour toutes les machines infectées, c’est la première fois qu’un moyen de récupérer les données chiffrées par ce rançongiciel est mis au point. Et il tombe à pic, le délai donné par les pirates aux personnes infectées pour payer la rançon arrivant à son terme. (@Pixelsfr).

Le jeune homme qui avait bloqué la cyberattaque mondiale devient victime des tabloïds britanniques. La propagation du logiciel de racket qui a touché des milliers d’entreprises et de particuliers à travers le monde le 12 mai avait été en grande partie ralentie grâce à un jeune Anglais qui habitait chez ses parents. A 22 ans, il travaille pour l’entreprise de sécurité informatique Kryptos Logic et il avait, avec un simple achat de nom de domaine, endigué la propagation du « rançongiciel ». Ce mélange de chance et d’habileté lui a valu le surnom de « héros accidentel ». Au moment des faits, il avait tout fait et insisté auprès des médias britanniques qui l’avaient contacté pour préserver son anonymat. Il se présentait sous le pseudonyme de son compte Twitter et de son blog, MalwareTech. « Ça n’a pas de sens de rendre publiques des informations personnelles sur moi », expliquait-il au Guardian : « Il est évident que nous luttons contre des types mal intentionnés, et qu’ils ne vont pas être contents. » (@Big_Browser).

#MediaSocial

Entre Snapchat, Instagram et Facebook, la guerre des « stories » fait rage. Avant, le mot anglais « story » renvoyait à des histoires courtes, des récits fictionnels proches de la nouvelle. Dans le vocabulaire médiatique anglo-saxon, il pouvait aussi désigner le sujet d’un article de presse. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, le mot story s’est internationalisé ; il recouvre l’ensemble des vidéos et des photos éphémères que les utilisateurs de Snapchat, Instagram, WhatsApp (et Facebook dans une moindre mesure) s’échangent publiquement. On pourra regretter l’anglicisme, mais il sera difficile de nier l’évidence du phénomène : chaque jour, par écrans interposés, des millions d’internautes se racontent leurs propres histoires. Leurs stories. Et les géants des réseaux sociaux l’ont bien compris. La preuve : ils se copient les uns les autres. (@telerama).

#Cinema

Cinéphilie 2.0 : le salut par le web. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. C’est, sans mauvais jeu de mot, l’effet bulle du Festival de Cannes : pendant 10 jours, on a l’impression que la planète entière se mue soudainement en galaxie cinéphile. Mais que reste-t-il vraiment de cette passion, abreuvée par un long héritage en France, à l’ère des films sur commande et du speed-watching ? S’il est un poncif qui a vécu, c’est bien l’assertion de François Truffaut, qui veut que « tout le monde [ait] deux métiers : le sien et critique de cinéma ». Car le cinéaste parlait alors d’une époque où le septième art avait sa place dans le débat public, moment où il n’avait pas encore déserté l’espace commun : une sortie en salle faisait événement, et les ciné-clubs parvenaient sans trop de peine à faire salle comble (il fallait parfois redoubler d’ingéniosité pour tromper la vigilance du caissier et obtenir sa place sur un vieux strapontin en méforme). Lire la suiyte sur le site @MetaMedia.

#Planete

Un Toulousain crée SnapPlanet, le premier réseau social des images spatiales. Lancé au mois d’avril 2017, l’application est gratuite sur Iphone et AndroÏd. Une fois son profil enregistré, SnapPlanet « permet d’accéder en quelques secondes à des images (très) haute résolution de (presque) n’importe où sur Terre et à (presque) n’importe quelle date » explique Jérôme Gasperi, le fondateur. Il précise que « le but est de valoriser ces données spatiales auprès du grand public et raconter l’histoire de la terre ». Pour chaque photo, l’internaute à la possibilité de liker, commenter, imprimer, aimer et partager.» Lire sur le blog Tout ce qui buzz (@France3MidiPy).

23 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 23 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Lisbonne

x

Le Portugal se rêve en nouveau paradis européen des start-up. Le choix en a surpris beaucoup. En quittant Dublin, siège de nombreux grands groupes américains en Europe, pour Lisbonne, le Web Summit, plus grande conférence tech européenne, n’est pas seulement allé vers la ville qui avait le plus envie de l’accueillir. Il a aussi mis en lumière un écosystème certes naissant, mais qui grandit vite. Près de 80 incubateurs à travers la ville, le premier, Startup Lisboa, a été créé il y a sept ans seulement, des exemples de réussite qui commencent à se multiplier (l’alternative au Google Play Store sur les marchés émergents Aptoide, l’outil de traduction Unbabel…), des financements à la hausse… (@EchosBusiness). A lire aussi : Le Portugal, nouvelle terre promise Depuis quelques années, le pays jouit d’une très grande popularité auprès des Français. S’ils viennent déjà y passer leurs vacances, ou y coulent une agréable retraite, ils sont de plus en plus nombreux à y travailler et à créer leur entreprise. (@LesEchos).

Pourquoi Lisbonne attire autant les start-up. La Web Summit a ouvert ses portes pour la première année à Lisbonne. Du 7 au 10 novembre 2016, plus de 2 000 start-up de la tech exposent leurs nouvelles solutions à tour de rôle. Parmi elles, plus de 200 start-up portugaises. L’écosystème entrepreneurial des villes comme Lisbonne, Porto ou Braga, se développe à vitesse grand V et attire les investisseurs étrangers. Clara Armand-Delille, fondatrice, agence de conseil en communication ThirdEyeMedia, nous dit pourquoi. D’une part, Lisbonne est très attractive pour quelqu’un qui souhaiterait ouvrir une nouvelle activité. La ville est un terreau fertile pour la prise de risque et l’entreprenariat. Dans les dernières années, un nouveau modèle de développement a été mis en place dans le pays, et Lisbonne a su démontrer des avantages comparatifs très nets en matière d’innovation et de connaissances. Le coût de la vie est bien moins élevé que dans la majorité des autres capitales européennes. En plus de cela, le système d’éducation portugais est de première catégorie, offrant un pool de talents très compétitifs, et parlant couramment l’anglais. Développeurs, experts en UX, designers… : le pays déborde d’une jeunesse ambitieuse, ultra-qualifiée, et multilingue. (@LUsineDigitale).

Lisbonne, hub pour les start-up. Voilà Lisbonne avec tous les buzz pour elle. Elle est en effervescence. « Elle attire les jeunes entrepreneurs qui ont l’impression de trouver ici un réel intérêt pour l’innovation et les structures dont ils ont besoin », souligne Laurent Marionnet, qui, depuis la Chambre de commerce luso-française de Lisbonne, observe la métamorphose. Les accélérateurs d’entreprises fleurissent dans les immeubles industriels reconvertis en espaces de co-working. « Les start-up pourraient s’installer partout à travers le monde, mais la ville a su jouer de ses atouts, pointe-t-il. Elle a pour elle une qualité de vie qui la convertit en paradis potentiel pour les jeunes entrepreneurs. » Le soleil, le charme de la ville, les locaux disponibles, le personnel qualifié, le coût de la vie et la proximité de spots de surf facilitent la création d’un écosystème favorable. (@LesEchos).

Sandra Ansanay : « Il ne faut plus compter intégrer immédiatement un incubateur » Sandra Ansanay est membre du collectif FrenchUpers, qui rassemble les entrepreneurs de Lisbonne. Quel est le rôle de FrenchUpers ? Notre but est d’aider les entrepreneurs ou les nouveaux arrivants à agrandir leur réseau social ou professionnel et de leur donner des informations pertinentes sur l’entrepreneuriat au Portugal. FrenchUpers est né en février 2016, lors d’un apéro informel, qui est devenu ensuite un rendez-vous mensuel pour rassembler les start-up, les free-lances, les passionnés d’innovation ou les entrepreneurs francophones. Nous étions une quinzaine lors de la première édition. Aujourd’hui, nous sommes une centaine aux rendez-vous et la communauté compte quelque 700 membres. (@LesEchos). A lire aussi : Installer sa start-up à Lisbonne : les conseils de Sandra Ansanay (@EchosBusiness)

Revue de liens : – Portugal, la nouvelle Silicon Valley ? Pas encore, mais le pays met les moyens ! (@LUsineDigitale) ; – Pourquoi les start-up se pressent au Web Summit de Lisbonne (@Challenges) ; – Lisbonne, capitale des geeks. (@strategies) ; – Web Summit 2016 : les 15 start-up qui s’envolent à Lisbonne avec Business France. (@LUsineDigitale) ; – Contre l’austérité, le Portugal a la recette (@LExpress).

#FuturEnSeine

Les intelligences au cœur de Futur en Seine. A l’occasion de la nouvelle édition de Futur en Seine, le festival mettra les intelligences à l’honneur. « En 2017, on pense Intelligence Artificielle. On ne peut pas passer à côté : nous sommes en train de vivre une sorte de répétition générale de ce qui se passera à l’avenir : nous assistons à la mise en place de ces nouvelles technologies, qui vont continuer à se développer », explique Hélène Allain, responsable de la programmation du Festival. L’occasion de s’y intéresser de près, de s’engager et de se positionner pour devenir acteur de ce qui est en train de se passer !  Eric Scherer, Directeur de la prospective chez France Télévisions et conseiller éditorial de Futur en Seine rappelle que c’est la première fois que l’humanité est confrontée à un tel choc : celui de vivre avec des intelligences qui lui sont extérieures. « Nous avons toujours eu à cœur de mettre ou remettre de l’humain dans la technologie. Cette année nous allons montrer comment vivre avec l’intelligence artificielle : il s’agira d’aborder les modes de co-production, de co-évolution Homme / machine ». A lire aussi : Futur en Seine, vivre avec de nouvelles intelligences  (@LADN_EU).

#Robot

Y a-t-il un robot dans l’avion ? Un bras robotisé a réussi à faire atterrir un Boeing 737 aux Etats-Unis. Le pilotage automatique des avions existe depuis des lustres. Mais les pilotes automatiques sont invisibles et immatériels car il s’agit d’ordinateurs intégrés aux systèmes de pilotage des appareils. Aux Etats-Unis, l’entreprise spécialisée Aurora et la Darpa, la direction des projets avancés de l’armée américaine (qui a inventé Internet) jouent à un autre jeu : piloter un avion « en vrai », comme le font les pilotes, grâce à un bras robotisé articulé tels que ceux que l’on trouve dans les usines. A lire aussi : Le robot qui apporte la bière, ce n’est pas pour tout de suite et Un robot pour venir en aide aux pompiers (@franceinfo).

Parlez-vous le robot ? Parlez-vous le robot ? Autrement dit le langage de la programmation en informatique. Si aligner des signes électro-cabalistiques sur l’écran de votre ordinateur vous rebute, alors pas de panique ! Les chercheurs américains de l’institut des technologies du Massachusetts ont mis au point un système dénommé C-Learn qui simplifie grandement le développement des systèmes d’intelligence artificielle. Jusqu’à présent une machine learning ou « d’apprentissage automatique » en français, est capable de recouper et de croiser des tonnes de données afin d’en retirer une information pertinente. L’idée du MIT est d’instruire les robots comme on le ferait en milieu scolaire en alternant travaux pratiques et cours théoriques. L’élève « électronique » regarde comment ça fonctionne et imite son professeur, puis l’enseignant délivre au robot les connaissances de base expliquant les principes sous-jacents de la manœuvre. (@RFI).

Un robot éducatif dans les classes. La robotique s’immisce de plus en plus dans notre quotidien. Grâce à Poppy, un robot éducatif, il est notamment possible d’apprendre à danser, en s’inspirant de ses mouvements. Ce robot est un assemblage de plastiques et de moteurs développé dans un centre de recherche de Bordeaux (Gironde). Ici, tout est conçu pour que l’humain puisse s’approprier la machine. Sous différentes formes, parfois très simplifiées, le projet Poppy est entré à l’école. Grâce à un langage particulièrement intuitif, il permet aux élèves d’apprendre la programmation informatique. Les premiers résultats sont très encourageants. Il était possible de retrouver Poppy dans un stand du salon  Innorobo à Paris, car le robot éducatif n’est pas un simple enjeu expérimental, c’est aujourd’hui un véritable sujet de société. (@franceinfo).

#RealiteVirtuelle

Pourquoi le monde de demain se regardera en réalité augmentée. De prime abord, ce prototype de Microsoft, plus lourd qu’il n’y paraît, enthousiasme peu. Pourtant, quand on l’enfile, c’est tout un monde qui s’ouvre. Un menu Windows apparaît dans les airs, flottant au milieu des tables et des chaises du bureau. Le bras tendu en avant, l’index mime un clic. L’hologramme d’une danseuse apparaît alors sur la table juste à gauche, et se met en mouvement. On peut se déplacer autour d’elle, l’image s’adapte parfaitement dans un effet trois dimensions, comme si la ballerine était réellement là. C’est magique… Et cette réalité augmentée n’est qu’un aperçu de ce que sera l’informatique de demain. (@OleMag).

#Sante

Santé connectée : un avenir gagnant-gagnant pour les professionnels et les patients. Les professionnels de santé se sont toujours adaptés aux évolutions des méthodes, des techniques et des pratiques de leur discipline au gré de l’avancée de la recherche médicale et au service d’une meilleure santé pour l’humanité. Nous vivons aujourd’hui dans un monde où la technologie est omniprésente dans notre quotidien et il n’est pas étonnant, notamment après l’avènement et le succès des objets connectés, que le secteur de la santé en soit impacté. La santé connectée se veut bénéfique et prometteuse tant au niveau préventif qu’au niveau du suivi d’un patient. Toute innovation technologique suscite des réactions positives que tout un chacun entend reconnaître mais qui déclenche également des craintes auxquelles il convient de répondre. La santé connectée n’est pas en reste et représente aujourd’hui un avenir prometteur, signe d’une nouvelle relation patient/médecin et d’une nouvelle façon d’appréhender sa santé pour les patients. (@frenchweb).

#Education

Révisez le bac avec YouTube ! Des professeurs aux youtubeurs, nombreux sont ceux qui proposent des vidéos spécifiques à l’approche de l’examen qui marque la fin du lycée. (@francebleu). A voir le guide de l’Etudiant avec une sélection de plusieurs chaînes aux contenus sérieux.

#Media

Brut, Explicite, Minute Buzz : le pari des médias 100% réseaux sociaux. Octobre 2016. Le monde des médias français est pris d’une secousse. L’un des poids lourds du divertissement sur le web francophone, MinuteBuzz, annonce sa décision de passer entièrement au média social. Il abandonne ainsi son site et ne produit et ne diffuse plus ses contenus que sur les plateformes sociales, Facebook et Twitter en tête. Une voie audacieuse, qui pourrait même sembler risquée pour les moins avertis, mais qui a déjà été tentée par le passé, mais pas en France. Ainsi, aux États-unis, des médias comme Now This ou AJ+, développé par Al Jazeera, ont fait ce mouvement respectivement en 2012 et 2014. Que produisent ces médias ? Des vidéos courtes, colorées, très dynamiques et explicatives avec des textes clairs et de la musique entraînante, profitant de la mise en avant de ces contenus opérés par Facebook. Ce n’est pas un mystère, Mark Zuckerberg destine son réseau social à devenir « video first ».  Les contenus de Now This et AJ+ sont principalement destinés aux millenials, cette cible marketing qui comprend les 18-35 ans, grands consommateurs d’informations via les applications mobiles. En quelques années seulement, ces médias sont devenus, des mastodontes, puisque AJ+ comptabilise un peu plus de 9.5 millions de fans sur sa page Facebook anglophone tandis que NowThis dépasse légèrement les 11 millions sur la même plateforme. (@InaGlobal).

#MediaSocial

Mort en direct, maltraitance, nudité… Ce que le « Guardian » révèle des méthodes de modération de Facebook. Vis ma vie de modérateur sur Facebook. Le Guardian révèle, dimanche 21 mai, les règles confidentielles qui régissent la modération sur le réseau social. Le quotidien britannique a eu accès à plus de 100 documents internes fixant la conduite à tenir face à certains types de contenus partagés par les 2 milliards d’utilisateurs, tels que des images violentes, allant du terrorisme à la pornographie en passant par le cannibalisme, des discours de haine ou encore des suicides en direct. Le groupe américain, régulièrement sous le feu des critiques aux Etats-Unis et en Europe pour sa politique de modération, emploie 4 500 modérateurs et prévoit d’en embaucher 3 000 de plus. Objectif : faire face à un volume de contenus toujours plus important. « Nous allons simplifier le signalement des problèmes, accélérer la réponse de nos équipes sur les publications qui ne respectent pas nos standards et faciliter le contact avec les autorités si quelqu’un a besoin d’aide », a réagi Monika Bickert, directrice de la politique des contenus de Facebook. De fait, les modérateurs ont « souvent dix secondes » pour prendre une décision, note le quotidien britannique. Voici une sélection, non exhaustive, de ce qui peut être publié ou de ce qui doit être censuré sur Facebook. (@franceinfo).

22 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 22 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cinema

xComment Pixar a perdu la main. Pendant 15 ans, le studio d’animation était le meilleur de la planète. Ensuite, Disney l’a acheté. (@TheAtlantic).Crédit image : Zohar Lazar.

#IntelligenceArtificielle

Charles-Édouard Bouée: « Nous disposerons tous d’une intelligence artificielle portative ». Les enjeux de l’intelligence artificielle sont immenses. Le PDG du cabinet Roland Berger plaide pour une prise de conscience des États. Charles-Édouard Bouée observe depuis des années l’impact de la transformation numérique sur les entreprises et plus largement sur l’ensemble des citoyens. Dans son dernier ouvrage («La Chute de l’empire humain», avec François Roche, Grasset, 2017), il décrit comment l’intelligence artificielle va s’imposer dans nos vies. Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Charles-Édouard Bouée : « En simplifiant, c’est la reproduction par la machine d’un cerveau humain. L’intelligence artificielle, c’est donc la capacité d’acquérir des connaissances, de raisonner, de décider et enfin, à un moment ou à un autre, de prendre conscience de sa propre existence. À ce stade, on parlera de singularité, l’intelligence artificielle devrait alors s’autodévelopper comme le cerveau humain, qui n’a jamais cessé d’évoluer depuis des milliers d’années. » (@Figaro_Economie).

Intelligence artificielle : hémisphères en surchauffe. La course aux armements de l’intelligence artificielle (IA) est lancée. Les Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) et, moins connus, le «BAT» chinois (Baidu, Alibaba, Tencent) s’y sont engouffrés : ils investissent et rachètent des start-up à tour de bras, recrutent à prix d’or des chercheurs et multiplient les laboratoires de recherche. Mais ces géants restent généralement plutôt discrets sur leurs activités de R&D dans cette discipline devenue l’objet de tous les fantasmes. Tout récemment, Google et Facebook ont pris les devants dans leurs antennes parisiennes afin d’expliquer où ils allaient et ce qu’ils cherchaient en matière d’IA. Au moment où la France, dans la foulée des Etats-Unis, de la Chine ou encore de la Corée du Sud, vient de se doter d’un plan « France IA » avec une enveloppe globale de 1,5 milliard d’euros sur dix ans dans le cadre du programme d’investissements d’avenir, les deux géants du numérique ont sorti de leurs labos leurs meilleurs chercheurs. Une opération de démystification afin d’exposer leurs applications nourries à l’IA qui tournent déjà sur des millions de machines sans que leurs utilisateurs le sachent et leur stratégie dans un domaine où même les plus puissants continuent de tâtonner. (@libe).

Tout va bien, l’intelligence artificielle se met au service de l’hypersurveillance. Entre l’objet connecté au service de la sécurité et l’outil de surveillance obsessionnelle, la frontière se brouille. Au travail comme à la maison, les caméras s’infiltrent toujours plus insidieusement, au risque de voir se rapprocher le scénario dystopique des « télécrans » de 1984. Derrière ces avancées technologiques inquiétantes œuvre l’intelligence artificielle. (@usbeketrica).

#Presse

Emmanuel Macron, journaliste de lui-même. Les journalistes politiques sont inquiets. Le nouveau président ne les aime pas. Il ne recherche ni leur compagnie ni leur avis, ne leur fait pas de confidences, ne les reçoit pas au Château ! Les soupçons de toute une profession, déjà échaudée par les cachotteries d’une campagne électorale parfaitement orchestrée, ont été confirmés jeudi 18 mai. Préparant le déplacement du président au Mali, l’Elysée a prétendu sélectionner les reporters invités à le suivre. Selon le service de presse de la présidence, il s’agissait de privilégier les spécialistes de l’Afrique et de la défense au détriment des chroniqueurs politiques parisiens… Cette prétention a provoqué la publication d’un appel solennel signé par la plupart des médias, dont L’Obs : « Ce n’est pas au président de la République, ou à ses services, de décider du fonctionnement interne des rédactions, du choix de leurs traitements et de leurs regards. » (@LObs).

#Information

La lutte contre les « fake news » passe-t-elle par une nouvelle infraction ? « Post-vérité », « fake news », « informations alternatives »… Après s’être invitées dans la campagne américaine et le référendum sur le Brexit, les rumeurs et informations erronées et trompeuses ont pollué la campagne présidentielle française jusqu’aux dernières heures précédant le vote du second tour. Cette échéance fut même marquée par un épisode inédit : la diffusion sur des réseaux sociaux d’ « informations » – dont de nombreux faux – provenant du piratage des comptes de messagerie de membres de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron. Manœuvre destinée à asseoir en vérité l’existence d’un compte off shore du favori des sondages, évoqué par sa rivale Marine Le Pen en plein débat télévisé pré-électoral ? Une enquête préliminaire pour divulgation de fausses nouvelles a été ouverte par le parquet de Paris. Les fausses nouvelles ne datent pas d’hier. Bien avant la littérature complotiste à visée antisémite, les discours politiques de l’Antiquité en étaient truffés. Selon Robert Darnton, directeur des bibliothèques de l’université américaine Harvard, c’est l’historien byzantin Procope de Césarée qui en aurait établi la tradition au VIe siècle, avec ses « anecdota », rumeurs et commérages toxiques sur la vie privée de l’empereur Justinien. La multiplication récente des sources d’informations a donné des ailes aux fake news qui utilisent désormais le tremplin des réseaux sociaux pour toucher une audience de plus en plus large et friande. Le contexte favorable de défiance des citoyens à l’égard des institutions les fait s’épanouir comme jamais. (@LePoint).

#Livre

Non, l’e-book n’est pas mort ! A écouter les professionnels de l’édition, le marché de l’ebook – qui a atteint 15% à 25% des ventes de livres aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne et 10% en Europe continentale – plafonne, voire régresse depuis 2013. Mais la réalité est assez différente. Le livre électronique pourrait ainsi reprendre à son compte la savoureuse formule de Mark Twain : « Les rumeurs sur ma mort sont très exagérées ! » En effet, les chiffres généralement cités par la profession et repris par les grands médias sont partiels : ce sont ceux des « Big Five », les géants de l’édition américaine : Hachette Book Group, Harper Collins, Penguin, MacMillan, Penguin Random House et Simon&Schuster. Le groupe Hachette a ainsi détaillé pour Les Echos : « Entre 2015 et 2016, la part de marché de l’e-book aux Etats-Unis a baissé de 16% – dont -6% pour Hachette Book Group [filiale USA du groupe Hachette Livre, NDLR] – et a reculé de 19% au Royaume-Uni, dont -9% chez Hachette UK. » (@LObs).

#MediaSocial

Sur les réseaux sociaux : quand l’enfant devient un faire-valoir. Les rapports qu’entretiennent les parents avec leurs enfants sur Internet sont moins médiatisés et pourtant tout aussi préoccupants. Cas extrême : ce mois-ci, des parents américains ont perdu la garde de leurs enfants pour avoir posté une vidéo dégradante sur YouTube. On les voit mettre eux-mêmes de l’encre effaçable sur la moquette de leur appartement. Puis ils accusent leurs enfants à dessein. Cody, 9 ans, se défend comme il peut : « Je n’ai pas fait ça, je jure devant Dieu que je n’ai pas fait ça » (« I didn’t do that. I swear to God I didn’t do that. » Les parents continuent de le gronder lui et son frère. Ce n’est qu’après que Cody s’est mis à genoux, s’est effondré en larmes avec son frère, que le père et la mère leur dévoilent qu’il ne s’agissait que d’une blague (« prank » en anglais). Nombre de vues de la vidéo : plus de 2 millions ! (@LObs).

#Drone

L’ONU veut créer un système de suivi mondial des drones. La démocratisation des drones entraîne forcément des dérives ou des risques, comme en témoignent les plaintes au sujet d’abus en matière de surveillance notamment. Malgré les différentes législations adoptées depuis 2012, le problème persiste et pousse ainsi l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), dépendante de l’ONU, a prendre des mesures. Elle appelle de fait à la consultation publique des 191 États membres de l’ONU sur la création d’un système de suivi de drone civil, à l’occasion des 22 et 23 septembre prochains à Montréal. Ce projet devrait permettre, grâce à une base de données internationale consultable en temps réel, de connaître instantanément le propriétaire d’un drone, son modèle, sa position, son altitude, sa trajectoire mais également la localisation précise de la télécommande. (@Numerama).

#Univers

Tout l’univers en moins de 20 minutes. Tout le monde en conviendra : de la création de l’espace-temps à l’invention de l’imprimante 3D, il s’est passé un certain nombre de choses tout à fait intéressantes et même régulièrement passionnantes. Des choses qu’il faudrait une vie pour apprendre et comprendre. Ou du moins, jusqu’au coup de génie du vidéaste Bill Wurtz. Grâce à lui et à sa dernière vidéo, il est désormais possible de savoir absolument tout sur tout en moins de vingt minutes. Une sacrée gageure qui vous permettra de briller en société pour les quinze milliards d’années à venir. (@LeMonde).

#Ville

Faire de Casablanca une smart city, est-ce (vraiment) possible ? Casablanca a accueilli les 17 et 18 mai la seconde édition de la Smart City Expo. L’objectif de cette manifestation, qui s’inscrit dans l’agenda du Smart City Expo World Congress, est d’échanger autour de « solutions concrètes » devant accompagner la transformation de la ville. Son organisation a été confiée à la Société de développement local (SDL) Casablanca Events & Animation, sous la houlette de Fira de Barcelone. Le directeur général de la SDL, Mohamed Jouahri, revient sur l’importance de ce rendez-vous pour Casablanca et détaille la vision ambitieuse qu’il a pour la métropole qui, selon lui, sera quasiment transformée d’ici 2020. (@HuffPostMaroc).

#Cyberattaque

Cyberattaque WannaCry : « Ça fait près d’un an qu’on attendait ça », témoigne un expert israélien. Un événement d’une ampleur inédite, mais pas inattendu. C’est ainsi que l’Israélien Ilan Graicer, spécialiste reconnu en sécurité informatique, décrit la cyberattaque WannaCry qui a paralysé les ordinateurs de 200 000 particuliers, entreprises et institutions dans plus de 150 pays ces derniers jours. Interrogé par We Demain, cet homme, qui a dirigé pendant huit ans la recherche active de failles en cybersécurité au Centre Blavatnik de Tel Aviv, pointe une longue chaîne de responsabilités, du particulier à Microsoft en passant par la NSA. Pour comprendre ce qui s’est passé, introduit-il, il faut remonter à l’origine du problème, à savoir une faille de sécurité qui affecte les anciens systèmes d’exploitation Windows, à l’image de Windows XP : « Le problème, c’est que Windows XP n’est plus mis à jour par Microsoft, pour vous pousser à acheter les nouvelles versions, alors qu’il marche encore même s’il est vieux », accuse Ilan Graicer, pour qui Microsoft est clairement responsable. (@WeDemain).

#Piratage

En 2017, tous hackers ou tous hackés ? Pour lutter contre le tracking et le recueil de leurs données personnelles, de plus en plus d’internautes utilisent des technologies qui, il y a quelques années encore, étaient réservées aux pros de la sécurité informatique. Quelles conséquences pour les marques ? Exposé à deux jours du second tour de la présidentielle, le hacking des emails de la campagne d’Emmanuel Macron a fait pschitt : non seulement le candidat et ses proches communiquaient en privé par Telegram, l’application de messagerie ultra-sécurisée dont l’encryption résisterait même au FBI, mais l’équipe avait également réservé aux hackers des faux emails et mots de passe de messagerie pour les égarer et leur fournir de fausses informations. En d’autres termes, l’équipe de campagne avait fait le choix de ne pas opter pour une protection passive mais aussi de troller activement d’éventuels assaillants. (@AgenceSeenk).