La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Ville
► Entre appels à la décroissance, dénonciation des « grands projets inutiles et imposés » et injonctions à la démobilité, les projets d’infrastructure et d’aménagement urbain apparaissent aujourd’hui plus contestés que jamais. Qu’elle soit le fruit d’un rejet de la mondialisation et de la métropolisation, cette contestation prend aujourd’hui une ampleur telle qu’il est permis de se demander si les grands projets sont condamnés. Elle est le reflet d’une crise de la démocratie représentative, affaiblie par une défiance croissante vis-à-vis de la décision politique. Elle souffre également de la polarisation de nos sociétés et de la radicalisation du débat public que promeuvent Internet et ses bulles informationnelles. Le groupe de réflexion « La Fabrique de la Cité » vient de publier un rapport consacré aux conditions du débat et de la mise en œuvre de grands projets d’aménagement et d’infrastructures, sous le titre « Grands projets et démocratie : un guide pour l’action ».
#Logement
► Perrine, Guillaume, Inès, Julien… ils sont 11 jeunes adultes actifs à vivre dans une grande maison au centre-ville de Toulouse. Très soudés, ces colocataires ont en commun les mêmes valeurs autour du respect de l’environnement et du partage. Chacun à sa chambre, les autres espaces comme la cuisine, le salon, la cave et le jardin sont des espaces partagés. « Ça permet de garder cette ambiance étudiante, de vivre avec des amis, ça rend le quotidien plus amusant », explique Perrine, colocataire. « Cela ne marcherait pas aussi bien si on ne partageait pas les mêmes valeurs. On se motive les uns les autres, à aller plus loin à se lancer des défis. Sur les déchets notamment, sur le fait de manger toujours plus bio et local. Si on ne partageait pas ça, cette envie, cela n’aurait pas aussi bien marché », affirme Constance, colocataire. Le repas est un moment important. Les colocataires essaient de les partager à midi mais c’est surtout le soir que tous se retrouvent autour de la table. Il n’existe pas de règles strictes au sein de la communauté, chacun est autonome et responsable. Il n’y a donc pas de tour de rôle, pas de pression ni de directive pour faire la cuisine ou le ménage. Tout semble harmonieux. Les jeunes adultes ont actuellement des envies d’espace et de campagne. Ils envisagent une délocalisation prochaine en Ariège, une destination dans l’air du temps. @franceinfo.
#Télécom
► Pour installer la 5G, les opérateurs modifient la technologie et utilisent la fréquence du système radio développé jusqu’ici par les collectivités locales pour apporter Internet dans les campagnes. Près de 4 000 foyers dans une quarantaine de départements vont ainsi se retrouver hors réseau. « On estime que 5 à 10% des foyers qui étaient connectés en radio jusqu’à présent vont se retrouver déconnectés et non éligibles à la nouvelle fréquence sur la nouvelle technologie, pour permettre la libération de ces fréquences pour la 5G. » explique Phillipe Legrand, opérateur dans le domaine. Pour ces zones blanches, le plan B est donc le satellite qui est légèrement plus cher. @franceinfo. Découvrir les premières cartes de la 5G en France @FigaroTech
#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.
► Amazon embauche en masse en pleine tourmente sociale. À retenir cette semaine : – La surcharge d’informations favorise la diffusion de fausses nouvelles, et les réseaux sociaux le savent ; – Comment sauver la démocratie de la technologie ; – La télévision gratuite tente à nouveau l’aventure de la télévision payante ; – Orange France mettra en service le réseau 5G dans 15 villes le 3 décembre ; – Quel rôle pour le journalisme dans un système qui sera régné par l’IA ? ; – Les médias publics à l’épreuve de leur « consultation citoyenne » ; – Les lois sur la reconnaissance faciale arrivent, et avec eux des lobbyistes ; – Thierry Breton présente le Digital Services Act et le Digital Markets Act – « Le démantèlement n’est pas un tabou ».
#Livraison
► A Besançon (Doubs), une vingtaine de restaurateurs bisontins auraient déjà donné leur accord pour collaborer avec Locazone, une application locale de vente à emporter imaginée par Alexis Cabel, entrepreneur indépendant, pour concurrencer les grands groupes comme UberEats et Deliveroo. Son atout est d’avoir mise en place un abonnement mensuel pour réduire drastiquement les commissions, et permettre aux restaurateurs et aux clients de s’y retrouver. « Je suis parti d’un constat très simple : un menu dans une chaîne de restauration rapide de Besançon coûte 8 euros 50. En livraison avec UberEats ou Deliveroo, le prix passe à 14 euros 50. Sur une commande, la marge réalisée est donc énorme explique Alexis Cabel. Avec Locazone, nous proposerions aux petits restaurateurs un abonnement de 40 euros par mois, sans engagement, avec une commission de 6,50% sur chaque commande. Tout le monde serait gagnant ».@franceinfo.
#Monnaie
► Les monnaies locales sont des monnaies complémentaires à l’euro en France. Elles ont vu le jour en 2010, après la crise économique, puis elles ont été encouragées par une loi du 31 juillet 2014, les reconnaissant comme moyen de paiement légal. Elles sont uniquement utilisables dans une commune un département. Ces monnaies alternatives sont gérées par une association et non par banque centrale. Ainsi, la région Pays de la Loire compte quatre monnaies locales : le Moneko en Loire-Atlantique, la Muse en Maine-et-Loire, le Vendéo en Vendée, le Rozo à Saint-Nazaire. Il existe aussi un projet en Mayenne. L’objectif est de développer les circuits courts et l’économie locale. « C’est un moyen de paiement comme un ticket restaurant, c’est légal, c’est local, car cela doit s’appliquer sur un territoire défini par l’association qui la porte. C’est complémentaire parce que ça ne veut pas se substituer à l’euro, car c’est appuyé à l’euro, un Moneko égal un euro », explique Claire Tarbès, coordinatrice de l’association MLC44-Moneko. @franceinfo.
#Media
► Précieuse précision : la publicité adressée arrive à la télé. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective. Le nouvel espoir en matière de technologie télévisuelle pour un marché publicitaire malmené par la pandémie est celui des publicités « adressables », c’est-à-dire des publicités télévisuelles qui peuvent être ciblées sur des foyers spécifiques grâce aux données des utilisateurs. Attendue depuis longtemps, la publicité adressée (ou segmentée) est finalement arrivée sur les téléviseurs en France cet été, entre deux vagues de Covid-19, grâce à la modification d’un décret datant de 1992. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.