30 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

Songdo, la « ville du futur » face à ses contradictions. Elle alimente fantasmes et caricatures. Lancée au début des années 2000, la smart city de Songdo, en Corée du Sud, est aujourd’hui en phase de finalisation. Sur place, les habitants, qui mettent la sécurité au cœur de leurs préoccupations, semblent satisfaits. Mais pour les instigateurs du projet, l’objectif reste inchangé : faire de Songdo un modèle. Et l’exporter. « C’est le même processus avec les villes nouvelles du monde entier, en particulier dans les pays en cours de développement : des élites veulent construire un espace qui soit le reflet de leur réussite à l’international, explique le professeur de géographie et d’études urbaines à la London School of Economics. Elles préfèrent construire cet espace à partir de rien plutôt qu’à partir d’une ville déjà existante parce que les coûts sont moins chers. »Ainsi « Ce modèle financier repose donc inévitablement sur des populations locales riches, affirme Hyun Bang Shin. Et les élus locaux ne construisent pas de logements sociaux parce qu’ils veulent que leur cité reste brillante, glamour, présentable. Songdo est parfaitement représentative de cela : c’est une ville excluante par nature. » @usbeketrica. Légende image : Un enfant regarde vers le ciel au sein du Central Park de Songdo. Crédits : travel oriented, Flickr.

#Ville

Débitumisation des villes : casser la voie. Le retour de la terre dans les rues. Un moyen de rafraîchir, un thème de campagne municipale. Bienvenue dans la ville imperméable, considérée depuis plus d’un siècle comme un progrès. «Depuis la fin du XIXe siècle, on a géré les villes en considérant qu’il fallait une réponse technique à chaque problème, explique le paysagiste Jean-Marc Bouillon. Avec ça, on a créé un système urbain d’entrelacs de tubes. Ces infrastructures grises nous ont permis de nous développer jusqu’à aujourd’hui, donc merci. Mais maintenant, ce système urbain statique, inerte, se révèle incapable d’absorber les changements. La ville dysfonctionne, elle surchauffe, elle déborde.» Enlever des morceaux de bitume ici et là pourrait-il suffire à corriger une organisation aussi totale ? Faudra-t-il remettre toutes les rues en pleine terre ? Paris a commencé à débitumer en 2014. La ville prévoit d’avoir remis 14 hectares en pleine terre d’ici 2020. Lyon a installé un mélange terre-pierre et arbres devant la gare de la Part Dieu. C’est peu ? Il faut bien commencer par quelque chose. @libe.

#Media_social

Avatars & Influenceurs virtuels : un phénomène clé et ambigu à surveiller. Ils portent des noms ésotériques. Ils drainent des millions d’abonnés sur Instagram. Ils sont la nouvelle coqueluche des marques. Bienvenue dans le monde des influenceurs virtuels baptisés également avatars de marque. Assiste-t-on à un chamboulement de l’influence digitale ou bien un énième gadget « hype » d’agences marketing qui pose par ailleurs question ? « L’avatar de marque sera le nouveau logo » proclame Murielle Balayer de l’agence de communication visuelle pour les marques luxe Wands, The New York Times s’est penché sur la question. Il a consacré en juin une longue et fouillée enquête sur ces êtres qui ne sont ni de chair ni de sang mais qui magnétisent des millions de followers sur Instagram. @EclaireursCom

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Netflix en difficulté dans la guerre aux abonnés et aux productions locales. À retenir cette semaine : – Téléphonie : les Suisses se mobilisent contre la 5G ; – L’ IA change notre perception du monde réel ; – Sur YouTube, l’INA transforme ses archives vidéos en or ; – Pourquoi les jeunes préfèrent louer plutôt que d’acheter ; – A Manchester, des voies lentes pour les piétons qui consultent leur smartphones.

#Travail

Cash InvestigationAu secours, mon patron est un algorithme. Diffusé le mardi 24 septembre sur France2. Un repas livré en un clic, des amis à portée d’écran, des robots au service de l’Homme : des sociétés comme Google, Facebook et Uber ont révolutionné le quotidien de chacun. Mais ce monde merveilleux de la « tech5 » cache une réalité beaucoup moins reluisante. Pour faire tourner leurs applications, ces géants de l’économie numérique emploient une armée de petites mains invisibles. Des travailleurs jetables, sous-payés, sans contrat de travail et sans protection sociale. Sandrine Rigaud est partie à la rencontre de ces forçats du clic, qui partout dans le monde, pour quelques cents la tâche, nourrissent les systèmes d’intelligence artificielle. Comment les rois de la « foodtech » poussent-ils leurs livreurs à bosser toujours plus vite, quitte à se mettre en danger ? Gros plan également sur les modérateurs de contenu. @franceinfo.

Les nouveaux prolétaires du Web : sélection d’articles à lire en complément de Cash Investigation sur le site @lemondefr : – « Pédale ou crève » : un journaliste du Monde est devenu livreur à vélo. Il raconte le quotidien de ce métier ; – « En me connectant tous les jours, j’arrive à gagner 200 à 300 euros par mois » : rencontre avec des travailleurs du clic ; – « C’est les sept péchés capitaux que tu es forcé à regarder toute la journée » : rencontre avec les modérateurs de Facebook, chargés de purger la plate-forme de ses pires contenus.

Pourquoi le travail est-il devenu absurde ? L’anthropologue américain David Graeber dans son livre Bullshit Jobs (Les Liens qui libèrent, 2018) nous rappelait combien la société moderne reposait sur notre propre aliénation. Il énumérait ces emplois à la con qui conduisent nombre d’entre nous à dédier notre vie à des tâches inutiles et sans intérêts. Une colonisation du vide, dont le seul but ne semble que d’asseoir chaque jour un peu plus le pouvoir financier… « La répartition du travail telle que nous la connaissons aujourd’hui n’a donc rien à voir avec de quelconques facteurs économiques, ni même avec la nature humaine. Elle répond exclusivement à des considérations politiques. » Dans son livre, Les nouveaux cobayes : comment les entreprises génèrent précarité et mal-être au travail(FYP éditions, 2019, traduction de Lab rats : how Silicon Valley made work miserable for the rest of us, Hachette Books, 2018), le journaliste Dan Lyons se demande lui aussi pourquoi le travail est devenu aussi absurde. Journaliste, Lyons a été rédacteur en chef de Newsweek dont il a été licencié lorsque le titre a cessé sa publication papier en 2012. Lire la suite de l’article sur le site @internetactu.

#Web

Le mouvement « slow web » incite à reprendre le contrôle de nos vies numériques. Entrepreneur dans le numérique depuis plus de vingt ans, ex-vice-pdt du Conseil du Numérique, le français Tariq Krim pense aujourd’hui qu’il y a « quatre ou cinq sociétés qui ont le pouvoir de contrôler nos émotions, nos vies et même le débat politique, comme on l’a vu aux États-Unis avec l’élection de Donald Trump, ou en Grande Bretagne avec le Brexit. On a laissé se construire un monde dans lequel on n’est pas très à l’aise et qui n’a pas de véritable contre-pouvoir. (…) Le « slow web » se conçoit par analogie avec le « slow food » face à ces grandes plateformes qui sont devenues, elles, la « junk food de la pensée. Nous avons créé un monde où tout le monde pense la même chose au même moment. Pour moi, le « slow web » est un concept d’environnement technique un peu plus « slow » et où les logiciels s’adressent vraiment à nous. Le web actuel manque de transparence, il nous manipule, nous vole notre temps et nous espionne en permanence. » @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Intelligence artificielle : « La Chine entend s’appuyer sur cette technologie pour déchoir les Américains de leur rang à l’horizon 2049 ». Outil de puissance géopolitique et de contrôle social, l’intelligence artificielle est au cœur de la stratégie de puissance du Parti-Etat chinois, analyse dans une tribune au « Monde » le chercheur en relations internationales Charles Thibout (@lemondefr) ; – Le Parti vert veut « taxer les robots » Conscient que l’intelligence artificielle provoquera certaines pertes d’emploi, le Parti vert a annoncé dimanche vouloir imposer les compagnies chaque fois qu’elles licencieront un travailleur pour le remplacer par la technologie (@JdeMontreal) ; – Paysalia : L’importance du végétal, des jardins et des espaces verts en cœur de ville. Organisé en décembre prochain à Lyon, le salon Paysalia s’est fixé pour objectif de répondre aux enjeux climatiques en démontrant l’importance du végétal au cœur de différentes typologies de villes. Une occasion unique pour les élus et gestionnaires de l’espace urbain de reprendre contact avec la nature. (@villeintelmag) ; – Nantes. Comment nos données numériques peuvent-elles aider à imaginer les villes de demain ? (@OuestFrance).

29 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 29 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

Réchauffement climatique: alerte à la montée des eaux. Après un rapport sur les manières de limiter le réchauffement à 1,5 °C, en octobre 2018, et un document alarmant sur la dégradation des terres et l’alimentation en août, les experts du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) se sont penchés sur les océans et la cryosphère (les pôles, les glaciers de montagne et le pergélisol, ou permafrost, qui désigne les terres gelées). Ce troisième rapport spécial en un an, a été présenté mercredi 25 septembre par les scientifiques à Monaco. A lire : À Lacanau, l’érosion côtière pousse à la relocalisation, New York dépense sans compter pour se protéger de la montée des eaux et Le dégel du «permafrost», une bombe climatique encore mal quantifiée @Le_Figaro. Légende image : Vue aérienne, le 1 er septembre 2019, de Malé, capitale des Maldives. – Crédits photo : Chine Nouvelle / Sipa.

#Pollution

L’impossible estimation de la pollution générée par son smartphone. Envoyée par e-mail à plusieurs chercheurs, la question semble simple : « Disons que lors d’un voyage en train, je regarde, sur mon téléphone, une vidéo de cinq minutes en streaming. Est-ce qu’il est possible d’estimer la pollution générée par ce geste ? » La première réponse ne se fait pas attendre : « Je ne suis pas certaine que quiconque ait la capacité de faire cette estimation. » Une seconde, quelques jours plus tard : « Théoriquement, ce n’est pas impossible, mais ce que vous demandez est très difficile. » @lemondefr

#IA

Bordeaux : Microsoft ouvre une école d’intelligence artificielle. La dixième école française IA Microsoft a ouvert ses portes le jeudi 26 septembre, à la Cité du numérique, à Bordeaux. L’objectif est de former chaque année 25 techniciens de l’intelligence artificielle, un secteur en plein développement, mais qui manque de main-d’œuvre en France. À la clé, une formation de 35 heures par semaine, durant 4 mois, suivi d’un apprentissage de 15 mois dans une entreprise. La formation est assurée par Simplon.co, une start-up française spécialisée dans l’apprentissage numérique. À cette occasion, Laurent Schlosser, directeur de la division Secteur public chez Microsoft, a également annoncé la création d’un Experience Lab avant la fin de l’année. « Le but de ce laboratoire est de promouvoir les bénéfices que cette technologie peut apporter dans les secteurs de l’agriculture et de la viticulture par exemple », et ainsi acquérir de nouvelles parts de marché. @franceinfo.

#Ville

Le Havre, un « smart port city » lauréat du 3e appel à projet Territoires d’Innovation. La ville portuaire du Havre et ses 80 partenaires publics et privés ne sont pas peu fiers d’avoir été retenus parmi les 24 lauréats de l’appel à projets « Territoires d’innovation » du 3eme programme d’investissement d’avenir de l’État. Un résultat qui devrait permettre à la ville et sa métropole de la confirmer la position du territoire havrais en matière d’aménagement et de développement économique. @villeintelmag.

#Tourisme

Nice veut aussi être reconnue pour son tourisme intelligent. Si Nice œuvre depuis une dizaine d’années à diversifier son économie vers la smart city et l’e-santé, le secteur touristique n’en reste pas moins le pilier de l’économie azuréenne en général, métropolitaine en particulier. Selon son Office du tourisme, la métropole niçoise accueille environ 5 millions de visiteurs par an, soit 40% des flux touristiques de la Côte d’Azur, pour près de 1,5 milliard d’euros de retombées. Présenté mi-août, un premier bilan de la saison estivale 2019 montre par ailleurs une fréquentation touristique en hausse, notamment sur les ailes de saison avec, en juin, un taux d’occupation des hôtels en progression de 3 points (87%) grâce, entre autres, à l’accueil de la Coupe du monde de football féminin et la fête de la musique. « Le tourisme fait en effet partie de l’ADN du territoire, il s’est développé avec Nice et constitue depuis un vecteur d’innovations et de croissance pérenne », souligne Sébastien Viano, directeur Europe et Financements extérieurs de la métropole Nice Côte d’Azur. @latribunepaca.

#Cyberguerre

Le Cyberpeace Institute : une ONG pour défendre la « cyberpaix » Comment empêcher une attaque informatique de paralyser un hôpital ? De couper le courant dans une grande métropole ? De mettre à terre un réseau téléphonique ? Même si rares ont été les offensives numériques à avoir de tels effets, certains Etats s’inquiètent depuis plusieurs années d’un cyberespace hors de contrôle et tentent de le pacifier. Et, jusqu’ici, et malgré plusieurs initiatives en ce sens, ils semblent avoir échoué. La solution peut-elle venir de la société civile ? C’est, en tout cas, le pari que veut relever le Cyberpeace Institute, dont la création a été annoncée jeudi 26 septembre. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Ville intelligente, gens stupides ? Dans notre enthousiasme à rendre « intelligentes » nos villes, nous devons nous rappeler qu’il est plus important d’avoir des « citoyens intelligents » (@staronline) ; – Amazon contre 5G, la course au prochain réseau IoT. Amazon contre 5G, la course au prochain réseau IoT. Internet : Google en 21 ans a dominé les deux premiers internet, fixe et mobile. L’ère de l’internet des objets connectés et intelligents n’en est qu’a ses débuts et la 5G ou Amazon nous montre que rien n’est définitivement acquis. (@zdnetfr).

28 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 28 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Le financement du climat urbain reste faible. Comment les villes peuvent-elles combler le fossé? n raison des niveaux historiques d’urbanisation, les villes sont devenues des points focaux pour la création d’un monde plus durable. Les villes représentent actuellement 80% du PIB mondial, 70% des émissions et les deux tiers de la consommation totale d’énergie. Le besoin urgent d’action pour le climat est clair. Cependant, les niveaux d’investissement n’ont pas augmenté pour suivre le rythme de la demande. Ainsi, selon la Climate Policy Initiative, 455 milliards de dollars US ont été générés pour l’action climatique en 2016. @wrirosscities. Légende image : Sur le Paseo de la Reformas à Mexico, des dizaines de nouvelles tours de bureaux et d’appartements sont actuellement en construction. Photo par Nan Palmero / Flickr.

#Ville

► Partage de savoirs : vers des villes plus conscientes ? Alors que nos postes de télévision ne cessent de ressasser des enjeux urbains qui se multiplient ; révolte des gilets jaunes et territoires périurbains, réchauffement climatique, raréfaction de la biodiversité, crise sociétale et économique, il est difficile de ne pas s’inquiéter pour l’avenir de nos villes. Pourtant, face à ces enjeux, qui impactent nos espaces de vie au quotidien, de nombreuses villes se renouvellent pour sortir de l’impasse. Et si la renaissance des villes passait par une prise de conscience ? Celle de faire preuve de plus d’humilité, en travaillant main dans la main avec tous leurs acteurs, qui les fabriquent, mais surtout toutes celles et ceux qui les pratiquent au quotidien, afin de faire émerger des solutions innovantes et adaptées… Une dynamique qui impose aux villes de partager le savoir, de transmettre mais aussi d’apprendre, pour une meilleure circulation des bonnes pratiques. Pour prévenir les risques, les limiter ou les résoudre, collectivités, institutions, associations, citoyens et parfois entreprises vont ainsi faire preuve d’imagination et d’innovation dans le but d’expérimenter de nouvelles stratégies et actions qui pourront répondre à un ou plusieurs défis locaux. Nombreux sont ces acteurs qui participent à mieux concevoir et bâtir leurs villes et leurs territoires contribuant à une meilleure qualité de vie pour tous et toutes. Lire la suite de l’article sur le site @Demain_la_Ville.

#IA

► L’intelligence artificielle est-elle la prochaine grande menace pour le changement climatique ? De sérieux doutes ont été émis à propos de la consommation énergétique de l’intelligence artificielle mais les nouvelles technologies de puces et l’IA elle-même pourraient représenter des solutions d’auto-régulation viables. Lors d’une récente conférence à San Francisco, Gary Dickerson a formulé une prédiction audacieuse. Le directeur général d’Applied Materials, un des plus importants fournisseurs de l’industrie des semi-conducteurs (matériau qui a les caractéristiques d’un isolant, très utilisé dans les data centers), a prévenu qu’en l’absence d’innovation significative dans la conception et la fabrication des data centers, ces derniers pourraient représenter un dixième de l’utilisation de l’électricité mondiale d’ici 2025. Aujourd’hui, les millions de data centers du monde entier absorbent un peu moins de 2% de la consommation d’électricité mondiale,  et cette statistique englobe tous les types d’activités opérées via l’ensemble de ces serveurs. Applied Materials estime que les serveurs qui utilisent l’intelligence artificielle ne représentent actuellement que 0,1% de cette consommation. Lire la suite de l’article, publié le 31 juillet sur le site @bymaddyness.

#Société

► Les 10-13 ans passent près de 15 heures en ligne par semaine. Voici ce qu’ils y font. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Media Lab et Prospective. Pour s’inscrire sur les réseaux sociaux, il fait avoir 13 ans. Et 15 ans pour se passer du consentement parental selon les règles du RGPD. Mais ce n’est un secret pour personne que les pré-ados mentent sur leur âge pour accéder aux plateformes en ligne. Cette pratique les rendant invisibles, l’agence Heaven, en partenariat avec l’Association Génération Numérique*, interroge chaque année les 10-13 ans pour comprendre leurs comportements en ligne. Dans sa 4e édition de son baromètre* Born Social paru aujourd’hui, on apprend que si Snapchat et YouTube restent les chouchous des pré-ados, les plateformes de messagerie en lien avec les jeux en ligne font cette année une percée remarquable. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Emploi

► A Nanterre, 50 demandeurs d’emploi s’unissent pour trouver un travail. Une société où les salariés espèrent se faire virer. C’est le concept de l’entreprise éphémère installée depuis quelques jours à Nanterre. Pendant sept semaines, cinquante demandeurs d’emploi unissent leurs forces pour tenter de décrocher un travail. « La plupart des participants sont des chômeurs longue durée qui commencent à perdre espoir. Le but est de leur redonner confiance », explique Sandrine Gineste, chef du projet chez BPI Group, partenaire du projet. Comme une entreprise classique, les activités des associés sont organisées par services – communication, commercial, ressources humaines… « Cette entreprise virtuelle va recueillir le plus d’offres d’emploi auprès de sociétés du secteur sur le marché caché, ces offres qui ne sont pas sur Internet, ces emplois que l’on pourvoit avec son réseau », poursuit Sandrine Gineste. @le_Parisien

#Objet_Connecté

► Rennes déploie son propre réseau IoT pour limiter les coûts de sa smart city. Pourquoi déléguer ce que l’on peut réaliser soi-même pour moins cher ? Voilà la conclusion de la métropole rennaise au sujet du réseau IoT, de plus en plus utilisé pour connecter toutes sortes d’équipements publics et en remonter des données. Comme pour la fibre optique auparavant, de plus en plus de collectivités réalisent qu’elles auraient intérêt à posséder leur propre réseau IoT, plutôt que de passer par un opérateur. Rennes, qui a été l’une des premières métropoles françaises à s’intéresser au sujet, avec un réseau maison expérimental en 2017, s’apprête à passer à la vitesse supérieure. Elle est en train de déployer son propre réseau IoT (LoRa) sur tout son territoire, avec l’aide des prestataires Wi6Labs et Alkante. Un travail quasiment achevé pour Rennes-même, qui s’étalera jusqu’à la fin de l’année pour les communes de la métropole. @journaldunet.

#RevueDeLiens

► – Falloux, Vaux-en-Anjou… Pourquoi les châteaux partent en guerre contre les éoliennes. Dans le Maine-et-Loire, les propriétaires américains d’un château du 19e siècle ont mis en vente leur bien estimé à 5 millions d’euros pour « seulement » 3,5 millions d’euros. En cause : le projet d’implantation d’un parc de quatre éoliennes de 150 mètres de hauteur à proximité de leur demeure acquise en 2016 (@Challenges) ; – Amazon veut créer sa propre loi sur la reconnaissance faciale. Jeff Bezos, le CEO d’Amazon, annonce que son entreprise va rédiger son propre ensemble de lois pour réguler l’usage de la reconnaissance faciale. Ce projet de loi sera ensuite proposé aux législateurs américains afin qu’ils l’adoptent… (@lebigdata_fr) ; – Cinq réflexes à adopter pour réduire sa pollution numérique. Les 34 milliards de smartphones, ordinateurs, consoles de jeu et téléviseurs que compte la planète occupent une place centrale dans l’impact sur l’environnement dû à l’utilisation de l’informatique et la navigation sur Internet. (@lemondefr).

27 Sep

Régions.news #395 – Edition du vendredi 27 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Photo prise d’un drone à Daillens en Suisse. Credits : Laurent Gillieron (Keystone). Les robots, les drones et les capteurs électroniques sont de plus en plus présents dans l’agriculture. L’Université de Neuchâtel a organisé un colloque à la mi-septembre pour échanger sur les avantages et les risques des fermes connectées. « La ferme du futur se présente comme un système interconnecté, basé sur des techniques de collecte, de transfert et d’analyse de données, ce qui pose d’importants problèmes de confidentialité et de surveillance », a-t-il été précisé pendant le colloque.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Cabourg, connue comme la station balnéaire touristique, est aussi la première ville du Calvados à avoir un dispositif de vidéo-protection globale. Pour la mairie, la dégradation de biens et les vols ont augmenté et les caméras ont un effet dissuasif pour les malfaiteurs. Elles permettent d’identifier les responsables de vandalisme ce qui facilite le travail de la police municipale. Dans le documentaire de Christophe Trehet « caméras en campagne » de l’adjoint au maire de Saint-Arnoult (Calvados) indique que grâce à ce dispositif, le nombre de vols a diminué. Mais être filmé 24h sur 24, 7 jours sur 7, pour certains est oppressant et cela peut paraître intrusif. Ces caméras dans les communes rurales sont-elles une protection ou une violation de la vie privée ?

► C’est au départ une simple affaire de cambriolage à Corbas (Métropole de Lyon) qui pourrait bien devenir une question de société. Un logiciel de reconnaissance faciale aurait été utilisé lors d’une enquête pour confondre un suspect à partir d’une image de vidéo-surveillance, soulevant la colère de son avocat.

► Pionnière de la microfinance en France, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) réalise un minitour de France baptisé « Diagonale Regain », où il est question de ruralité, d’entreprenariat et de développement hors métropoles. Ce programme déployé depuis 2016 vise à rendre les offres de l’Adie, plus accessibles dans les zones rurales, afin que leurs habitants s’en saisissent, et contribuent à la relance économique de leur territoire. Le micro-crédit « ne peut que se développer, estime Maria Nowak, fondatrice de l’Adie. 25 % des personnes que nous finançons n’ont pas fait beaucoup d’études et 4 % n’en n’ont pas fait du tout. Pour autant, ce sont des personnes qui n’en n’ont pas moins des idées, de bonnes idées ». Lire aussi les cinq graphiques pour comprendre le microcrédit.

► À Épinal (Vosges), entre le jour du passage du camion des ordures ménagères et celui des sacs de tri, on est souvent perdu. Grâce à de l’application Sicovad vous recevez une alerte pour sortir vos poubelles le bon jour. En plus un moteur de recherche vous permet de savoir comment mieux trier. 50% des usagers de cette appli consultent le site web de tri depuis un smartphone. À partir de ce constat la collectivité a décidé de développer une application en répertoriant aussi les commerçants qui font la chasse aux déchets. L’objectif est de centraliser les bonnes pratiques et responsabiliser davantage les professionnels et les particuliers.

Légende image. Atelier de l’artiste de Street Art Vyrüs à Calais (Pas-de-Calais) . Crédits photo : Isabelle Girardin. À lire : Journées de patrimoine : découvrez le street-art à Calais et Boulogne-sur-Mer, à Noyon, le street-art rend hommage aux personnalités de la ville et Le street art de C215 habille les rues de Laon.

#Internet

► Il y a un grand absent au sommet mondial pour le climat de New-York, c’est Internet. Si Internet était un pays, ce serait le 3ème plus grand pollueur de la planète, après la Chine et les États-Unis. Internet représenterait entre 7 et 15% de la consommation mondiale d’électricité. Un email envoyé avec un fichier, c’est autant d’énergie qu’une lampe allumée pendant une heure. Quant aux vidéos, elles représentent 80% du trafic. Pour la France, 47 milliards de vidéos ont été visionnées sur YouTube au premier semestre et la consommation double tous les 4 ans. Google a investi 2 milliards de dollars dans des éoliennes et des panneaux solaires, soit une puissance équivalente à celle d’un réacteur nucléaire et demi rien que pour refroidir ses serveurs.

► Internet est avant tout une histoire de câbles interminables et de vastes bâtiments remplis de fibres et de serveurs. Ces infrastructures pas du tout virtuelles s’étendent sous les mers, sur terre, prennent de la place et consomment de l’énergie. Du navire câblier qui dépose la fibre au fond des océans au data center qui héberge nos données, le numérique offre aussi une face visible et palpable mais trop souvent méconnue. Écouter le reportage sur France Culture.

#Quantique

► Trois minutes et vingt secondes. C’est le temps qu’il a fallu à l’ordinateur quantique de Google pour résoudre un calcul informatique que l’ordinateur le plus puissant au monde effectuerait en… 10 000 ans. Google aurait donc atteint « la suprématie quantique » qui est le seuil à partir duquel un ordinateur quantique est capable de réaliser un calcul normalement impossible à résoudre, car bien trop long. Contrairement aux ordinateurs classiques qui réalisent les calculs de façon binaire, c’est-à-dire les uns après les autres, les ordinateurs quantiques peuvent effectuer plusieurs calculs en simultané. Autrement dit : ils sont capables de réaliser des calculs très complexes en un éclair de temps. De quoi permettre la gestion et l’analyse d’importantes quantités de données et l’amélioration des processus d’intelligence artificielle. Des applications sont possibles dans quelques secteurs comme la finance, la chimie ou l’industrie pharmaceutique. Mais il est peu probable que votre smartphone profite, à moyen terme en tout cas, de cette révolution. À regarder les deux vidéos de Fanny Bouton et Olivier Ezratty : A-t’on vraiment atteint la suprématie Quantique ?  et Le quantique, c’est fantastique.

► Comprendre l’informatique quantique (édition 2019), un ebook d’Olivier Ezratty, expert FrenchWeb, qui ambitionne de traiter du quantique à 360° aussi bien sous les angles scientifiques, technologiques, des usages, économiques, géopolitiques que sociétaux. Télécharger l’ebook. [À suivre].

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La guerre du streaming est bien déclarée en France. À retenir cette semaine : – Sur fond de guerre entre Free et Altice, et après l’annonce de Salto, les colosses internationaux du streaming préparent leur arrivée sur le marché de la vidéo à la demande en France. Disney+ devrait débarquer en printemps prochain et visera directement, contrairement à Netflix (qui s’adresse plutôt à la cible des jeunes adultes) le public des grandes chaînes de télévision TF1, M6 et France Télévisions ; – Le smartphone, icône du 21ème siècle ; – 5G : huit choses à connaître pour préparer son arrivée ; – Le smartphone, icône du 21ème siècle ; – Intelligence artificielle : trois clés pour tirer profit de vos données.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 27 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

Au Mexique, un arbre artificiel pour purifier l’air. Une solution aux problèmes récurrents de pollution du Mexique ? Un arbre artificiel, mis au point par l’entreprise Biomitech, a été installé à Puebla, l’une des principales villes du pays. Grâce à l’action de microalgues situées à l’intérieur, il purifie l’air. Baptisée « Biourban », cette structure métallique de 4 mètres, faite de cylindres empilés, reproduit le processus de photosynthèse d’un arbre, 365 jours par an. « Ce système inhale la pollution et (fonctionne ensuite avec) un processus biologique à l’image d’un [véritable] arbre », explique à l’AFP Jaime Ferrer, cofondateur de Biomitech. Cette entreprise créée en 2016 assure que chacun de ces dispositifs équivaut à 368 vrais arbres. @FRANCE24. Crédits : BioMiTech.

#Information

Cinq tendances qui donnent confiance en l’avenir. La planète se réchauffe, notre système économique est malade, la perte de sens et le burn-out nous guettent… Les grandes tendances actuelles ont vite fait de nous filer le bourdon, voire une bonne crise d’éco-anxiété. Mais à y regarder de plus près, il y a aussi des forces, plutôt positives, qui se mettent en place. Des artistes imaginent un écofuturisme solaire, les Néerlandais nous invitent à lever le pied, et les jeunes sont plus sustainable que digital natives. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU.

#Numérique

Les tontines numériques, une innovation africaine contre la précarité. Les tontines numériques, une innovation africaine contre la précarité. Le numérique contre la pauvreté (2/6). Ce système d’épargne rotatif, très pratiqué sur le continent, est désormais disponible sous forme d’applications, notamment au Sénégal. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

Bwam, l’application qui permet à la diaspora d’acheter des services pour les proches en Afrique. Bwam, l’application qui permet à la diaspora d’acheter des services pour les proches en Afrique. Le numérique contre la pauvreté (3/6). La plateforme propose d’affecter l’argent envoyé au Cameroun à l’achat de médicaments, de gaz, d’énergie solaire ou de frais de scolarité. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Pollution

Paris Fashion Week : on sait que la mode pollue, mais sur les réseaux on s’en fiche À Paris, la Fashion Week reprend du service jusqu’au 1er octobre. Alors que 75 défilés et 25 présentations sont prévues en moins de 10 jours, quelles marques et tendances intéressent le plus les internautes ? @LADN_EU a demandé à Visibrain, outil de veille des médias sociaux, de sonder la communauté des fashionistas d’Instagram. Alors que, force est de constater que l’impact de la filière sur l’environnement n’intéresse pas, ou peu. Sur Instagram, seules 158 publications mentionnent le terme « sustainability ». Publiés moins de 50 fois chacun, les termes « eco-fashion » et« eco-friendly » n’ont pas plus de succès. Sur Twitter, où il y a pourtant 4 fois plus de messages liés à la Fashion Week depuis le 1er septembre (environ 50 000), le constat est le même : seuls 45 tweets parlent de l’enjeu écologique. C’est bien peu pour la deuxième industrie la plus polluante au monde. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU.

#Climat

Un mètre d’eau en plus d’ici à 2100 : voici les conséquences sur six villes et régions du monde. Les prévisions sont inquiétantes. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a lancé, mercredi 25 septembre, une nouvelle alerte sur les impacts du réchauffement climatique sur l’océan et la cryosphère. Selon ce rapport, le niveau des mers et océans monte plus de deux fois plus vite qu’au XXème siècle. En outre, les océans se réchauffent, s’acidifient et produisent de moins en moins d’oxygène, ce qui nuit à la vie sous-marine. Grâce au site Sea Level, franceinfo a simulé cette augmentation du niveau des mers et des océans sur les côtes françaises, mais aussi pour les villes de Venise (Italie) et d’Amsterdam (Pays-Bas) ainsi qu’en Floride (Etats-Unis). A lire : Accélération de la montée des eaux, fonte du permafrost, cyclones extrêmes… Ce qu’il faut retenir du dernier rapport du Giec sur le climat. @franceinfo.

#Presse

Droits d’auteur de la presse : Google engage un bras de fer. Cela sonne comme une déclaration de guerre, aux yeux du secteur des médias et des politiques français. Google ne veut pas payer pour le droit voisin créé pour la presse par la directive européenne sur le droit d’auteur, adoptée le 26 mars. Alors que la France a été le premier pays à transposer ce texte, dès le 23 juillet, le leader de la recherche en ligne a annoncé, mercredi 25 septembre, qu’il changeait les règles d’affichage de ses services : par défaut, les pages ne montreront désormais plus d’extraits d’articles ou de photos miniatures, mais seulement les titres et les liens (adresse URL), sauf si les éditeurs donnent leur autorisation. @lemondefr.

#Ville

Bouge Ma Ville : faire participer les citoyens au bon fonctionnement de la cité. Parce qu’ils s’impatientent de voir leur problèmes réglés, les usagers des villes se tournent fréquemment vers les réseaux sociaux pour faire part de leurs doléances, à grand renfort de photos et vidéos. Mais est-ce vraiment la solution ? Pas vraiment, selon Laurent Tulpan, créateur de « Bouge Ma Ville », une application censée rétablir le lien entre les citoyens et leur municipalité. Interpeller les services municipaux via les moyens traditionnels, téléphone ou courrier, sur un problème de voirie, une incivilité, ou encore un problème de transport, sans avoir de réponse, c’est le constat que dressent de plus en plus de citoyens. Pour résoudre plus facilement la situation et faire en sorte que les doléances soient adressées aux bons interlocuteurs, afin qu’ils puissent répondre plus facilement, de nombreuses villes se sont doté de services rapides de type « Allo-Mairie » ou « Allo-Voirie » qui permettent de prendre en compte les demandes des usagers, les traiter et leur adresser une réponse dans les meilleurs délais. Mais ce n’est pas un cas général, notamment pour les petites collectivités. @villeintelmag.

26 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 26 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

Le lac Baïkal, symbole du désastre écologique russe. On l’appelle la « perle de la Sibérie ». Pour les premiers habitants à avoir vécu sur ses rives, les Bouriates, c’était une « mer sacrée ». Mais désormais, le lac Baïkal, première réserve d’eau douce de la planète, est un joyau en péril, suscitant depuis plusieurs années la mobilisation des riverains et des associations de défense de l’environnement. Au point que les autorités russes ont été contraintes de réagir, à tout le moins pour exiger la bonne mise en œuvre des textes législatifs votés successivement depuis 1999 pour protéger le Baïkal – 31.000 km2, sixième lac le plus vaste au monde, avec une eau si pure, disait-on, que l’on pouvait y voir à quarante mètres de fond depuis la surface. Lire la suite de l’article sur le site @Figaro_Inter. Légende image : Le lac Baïkal, dans le sud de la Sibérie, en Russie, le 17 mars 2019. – Crédits photo : Costfoto / Barcroft Images / Abacapress.com.

#Ville

La smart city et ses zones d’ombre. Par Gaspard Koenig (Philosophe et président du Think Tank Génération Libre). Alors que les candidats aux municipales ânonnent des voeux pieux sur la « smart city », la résistance se met déjà en place. La semaine dernière, La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme ont lancé la campagne Technopolice pour dénoncer la face sombre de la smart city : « une mise sous surveillance totale de l’espace urbain à des fins policières ». Technopolice s’insurge contre le projet Safe City de Nice, le déploiement de caméras de vidéosurveillance intelligentes à Valenciennes ou l’expérimentation de capteurs de smartphones pour suivre les trajets des piétons à Lannion. Ce combat n’est pas seulement celui de Gaulois irascibles : la ville de San Francisco a décrété en mai dernier l’interdiction de l’utilisation de la reconnaissance faciale par les autorités publiques. Les municipalités d’Oakland et de Somerville lui ont depuis emboîté le pas, et la Californie se prépare à étendre la mesure à l’ensemble des forces de police de l’Etat. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

#Plateforme

Livreurs, modérateurs… Six séquences à retenir de « Cash Investigation » sur les petites mains des géants du numérique. Plusieurs mois d’enquête, en France et aux Etats-Unis, pour révéler l’envers du décors de l’économie numérique. Livreurs d’Uber Eats et de Deliveroo, « petites mains » de l’intelligence artificielle… Dans « Au secours, mon patron est un algorithme », l’équipe de Cash Investigation part à la rencontre de celles et ceux qui travaillent pour les grands noms du numérique. Des travailleurs précaires, sous-payés et très souvent sans protection sociale, faute d’un contrat de travail et d’un statut de salarié. Revoir l’émission « Cash Investigation : Au secours, mon patron est un algorithme ! » diffusée mardi 24 septembre sur France 2. @franceinfo.

#Presse

Google ne paiera pas les éditeurs de presse en France pour les extraits de leurs contenus. Google ne rémunérera pas les éditeurs de presse européens en France pour l’affichage d’extraits de leurs articles, photos et vidéos, mais ne les fera plus apparaître dans ses résultats sans leur accord. Le géant américain a annoncé, mercredi 25 novembre, ces nouvelles règles qui s’appliqueront le mois prochain, en application d’une loi adoptée cet été, qui transpose dans le droit français la directive européenne sur le droit d’auteur. Cette loi instaure notamment un « droit voisin » au profit des éditeurs de presse et agences, dont franceinfo, une mesure censée les aider à faire rémunérer la reprise de leurs contenus sur les plateformes en ligne et autres agrégateurs, et qui avait fait l’objet d’une intense bataille de lobbying à Bruxelles, opposant les entreprises de médias aux Gafa. @franceinfo.

#Reconnaissance_Faciale

Chine : payez votre ticket de métro grâce à la reconnaissance faciale. Un récent rapport du South China Morning Post explique que le métro de la ville de Shenzhen, grande ville au sud de la Chine, a commencé à utiliser une technologie de reconnaissance faciale. Ce système permet par exemple aux personnes âgées (60 ans et plus) de prendre leur billet de métro gratuitement. Après le déploiement de cette technologie à Shenzhen, d’autres villes comme Jinan, Shanghai, Qingdao, Nanjing et Nanning ont décidé d’expérimenter ce système de reconnaissance faciale. En réalité, ce système a été déployé dans 18 stations et 28 guichets automatiques en sont déjà équipés. Le géant technologique chinois Tencent, est à l’origine de cette technologie de reconnaissance faciale. Dans les semaines qui arrivent, l’entreprise prévoit d’étendre sa technologie qui permet de délivrer des billets de métro gratuitement, aux vétérans de l’armée. Nous ne sommes qu’au début du déploiement de la reconnaissance faciale dans les métros chinois, mais 500 personnes utilisent déjà chaque jour ce nouveau système à Jinan. @siecledigital.

#IA

L’IA menace-t-elle la liberté individuelle ? Voyage au pays de l’intelligence artificielle, de Pékin à San Francisco, avec le philosophe Gaspard Koenig, auteur de « La fin de l’individu », aux éditions de L’Observatoire, qui se demande quelles libertés, demain, auront encore droit de cité face à la manipulation « bienveillante » des données. « Je pense que ce sont des technologies neutres en soi. La question est celle de l’usage des données et de l’objectifs de ceux qui les récoltent et les utilisent. Et ça, ça dépendra des cultures de chaque pays, explique Gaspard Koenig. Celui qui dominera l’I.A. dominera le monde. Ce sera le cas de la Chine, car nous sommes à l’âge de la mise en œuvre, et la puissance viendra du nombre de données accumulées. Et le danger de l’impérialisme chinois est réel. Il ne passera pas par la conquête des territoires, mais par celles des esprits. » @franceculture.

#Climat

À Bordeaux, un escape game scientifique pour tenter de “sauver la planète ». Un nouvel escape game ouvrira ses portes samedi 28 septembre à CapSciences, à Bordeaux, sur le thème du réchauffement climatique. Cette expérience ludique, nommée Gaïactica, a pour objectif « d’offrir aux joueurs la capacité de prendre les bonnes décisions, de dire ‘je joue’ mais aussi de provoquer une prise de conscience », selon son concepteur, Dorian Tourin-Lebret. Pour sauver la planète, direction le centre de commande d’un vaisseau spatial, dans lequel les joueurs devront élucider des énigmes, déchiffrer des mots codés, etc. pour limiter le réchauffement à 2%. @franceinfo.

#Numérique

xEn Afrique, promesses et mirages du numérique. Le numérique contre la pauvreté (1/6). Internet et la téléphonie mobile sont des facteurs de développement, mais risquent aussi d’accroître les inégalités sur le continent. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr. Légende image : Une mère prend sa fille en photo à l’aide de son smartphone, à Khartoum, au Soudan, le 24 juin 2019. Crédit photo : Yasuyoshi Chiba / Afp.

#Internet

► Il y a un grand absent au sommet mondial pour le climat de New-York, c’est Internet. Si Internet était un pays, ce serait le troisième plus grand pollueur de la planète, après la Chine et les États-Unis. Les chiffres varient beaucoup mais Internet représenterait entre 7 et 15% de la consommation mondiale d’électricité. Un email envoyé avec un fichier, c’est autant d’énergie qu’une lampe allumée pendant une heure. Mais le plus inquiétant, ce sont les vidéos qui représentent 80% du trafic. Pour la France, 47 milliards de vidéos ont été visionnées sur YouTube au premier semestre et la consommation double tous les quatre ans. Vendredi 20 septembre, Google a investi deux milliards de dollars dans des éoliennes et des panneaux solaires, soit une puissance de 1.600 mégawatts, l’équivalent d’un réacteur nucléaire et demi rien que pour refroidir ses serveurs. @europe1

► Internet est avant tout une histoire de câbles interminables et de vastes bâtiments remplis de fibres et de serveurs. Ces infrastructures pas du tout virtuelles s’étendent sous les mers, sur terre, prennent de la place et consomment de l’énergie. Du navire câblier qui dépose la fibre au fond des océans au data center qui héberge nos données, le numérique offre aussi une face visible et palpable mais trop souvent méconnue. @franceculture.

#RevueDeLiens

► – Nextdoor, le réseau anti-Facebook où l’on se surveille entre voisins. La plateforme des voisins construit son image autour de la confiance pour échapper à la mauvaise réputation des réseaux sociaux. Mais son modèle est-il si différent ? (@LADN_EU) ; – Intelligence artificielle et diagnostic médical : efficacité encore incertaine. On manque encore d’études de qualité suffisante pour dire si l’intelligence artificielle est efficace pour établir un diagnostic à partir d’images médicales (scanner, IRM, etc.), conclut une analyse publiée mercredi. (@bymaddyness) ; – Amazon étend l’empire d’Alexa avec une avalanche de nouveaux produits. Lunettes, écouteurs sans fils, bague, mais aussi déclinaisons de son enceinte Echo sous de multiples formats, micro-ondes intelligent et même « tracker » d’animaux… Mercredi, le géant de l’e-commerce a dévoilé une flopée de nouveautés visant à insérer son assistant vocal dans chaque recoin de la vie de ses utilisateurs. Pour s’imposer dans le hardware, l’entreprise de Seattle mise sur des prix plus bas que ses concurrents. (@LesEchos) ; – Le paiement en cryptomonnaies arrive en magasin avec EasyWallet ! Les cryptomonnaies bientôt utilisables presque partout ! (@siecledigital) ; – Facebook lance «Horizon», son monde en réalité virtuelle. Le réseau social veut généraliser l’usage de la réalité virtuelle, jusqu’ici surtout destinée aux joueurs de jeux vidéo. (@FigaroTech) ; – Quand les réseaux sociaux redessinent nos corps. On dit souvent que la beauté est subjective. Sauf que ce n’est plus vraiment le cas. Aujourd’hui, la beauté est standardisée par les algorithmes et optimisée par les réseaux sociaux. Bienvenue dans l’ère de la conformité et de la mesure. @LADN_EU.

25 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 25 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Quantique

► Trois minutes et vingt secondes. C’est le temps qu’il a fallu à l’ordinateur quantique de Google pour résoudre un calcul informatique que l’ordinateur le plus puissant au monde effectuerait en… 10 000 ans. Google aurait donc atteint « la suprématie quantique » qui est le seuil à partir duquel un ordinateur quantique est capable de réaliser un calcul normalement impossible à résoudre, car bien trop long. Contrairement aux ordinateurs classiques qui réalisent les calculs de façon binaire, c’est-à-dire les uns après les autres, les ordinateurs quantiques peuvent effectuer plusieurs calculs en simultané. Autrement dit : ils sont capables de réaliser des calculs très complexes en un éclair de temps. De quoi permettre la gestion et l’analyse d’importantes quantités de données et l’amélioration des processus d’intelligence artificielle. Des applications sont possibles dans quelques secteurs comme la finance, la chimie ou l’industrie pharmaceutique. Mais il est peu probable que votre smartphone profite, à moyen terme en tout cas, de cette révolution. @LADN_EU. Crédit photo: Virtualphoto / Getty Images

► La compétition est grande dans ce domaine et, au même moment, IBM vient d’annoncer qu’il allait mettre à disposition de ses clients un ordinateur quantique de 53 qubits via le cloud. Ceux-ci pourront donc l’utiliser à distance pour des expériences. A priori, il ne s’agit pas une machine permettant d’atteindre la suprématie quantique mais d’est quand même un ordinateur 1000 fois plus puissant que les ordinateurs les plus puissants du monde. Toutefois, cette super puissance n’est disponible que pendant une centaine de microsecondes, un peu comme un éclair dans le ciel qui libère des millions de volts durant un très court instant. A comparer avec une ampoule classique bien moins puissante mais qui peut éclairer durant des heures. @franceinfo.

Revue de liens :Google a-t-il atteint la suprématie quantique (@futurasciences) ; – Pour construire un ordinateur quantique, des scientifiques s’inspirent des Lego. La recherche peine encore à mettre au point la machine qui surpassera nos plus puissants supercalculateurs. L’approche modulaire pourrait tout changer. (@koriifr) ; – Ordinateur quantique : trois défis technologiques à surmonter. Interview de Clément Rinaudo, Expert quantique Accenture Labs (@actu_ETI) ; – Ordinateur : les promesses de l’aube quantique (@CNRS).

#IA

Cartesiam mise sur l’intelligence artificielle économe en énergie. L’intelligence artificielle se répand comme une traînée de poudre dans tous les secteurs de l’économie. Mais dans sa configuration actuelle, cette nouvelle technologie nécessite le traitement d’immenses bases de données afin d’entraîner les algorithmes d’IA qui répondront ensuite à un besoin spécifique. Un traitement excessivement gourmand en capacité de calcul et donc en énergie. Pour éviter cela, un nouveau courant de l’intelligence artificielle se fait jour, « l’AI on the Edge » ou l’intelligence artificielle embarquée, qui consiste à la miniaturiser pour la placer directement dans des capteurs ou microcontrôleurs au plus près des utilisateurs finaux. Cartesiam, start-up française fondée il y a quatre ans par Joël Rubino, a fait plancher ses docteurs en IA pour réécrire entièrement les algorithmes afin de les faire tourner sur des microcontrôleurs. @FigaroTech.

#Internet

► Il y a un grand absent au sommet mondial pour le climat de New-York, c’est Internet. Si Internet était un pays, ce serait le troisième plus grand pollueur de la planète, après la Chine et les États-Unis. Les chiffres varient beaucoup mais Internet représenterait entre 7 et 15% de la consommation mondiale d’électricité. Un email envoyé avec un fichier, c’est autant d’énergie qu’une lampe allumée pendant une heure. Mais le plus inquiétant, ce sont les vidéos qui représentent 80% du trafic. Pour la France, 47 milliards de vidéos ont été visionnées sur YouTube au premier semestre et la consommation double tous les quatre ans. Vendredi 20 septembre, Google a investi deux milliards de dollars dans des éoliennes et des panneaux solaires, soit une puissance de 1.600 mégawatts, l’équivalent d’un réacteur nucléaire et demi rien que pour refroidir ses serveurs. @europe1

► Internet est avant tout une histoire de câbles interminables et de vastes bâtiments remplis de fibres et de serveurs. Ces infrastructures pas du tout virtuelles s’étendent sous les mers, sur terre, prennent de la place et consomment de l’énergie. Du navire câblier qui dépose la fibre au fond des océans au data center qui héberge nos données, le numérique offre aussi une face visible et palpable mais trop souvent méconnue. @franceculture.

#Web

« Sans planter d’arbres, nous ne pourrons pas survivre à l’effondrement climatique ». Face à la médiatisation de la catastrophe et l’engagement de l’opinion publique à travers le monde, une entreprise a réussi à tirer son épingle du jeu. L’audience du moteur de recherche Ecosia – qui reverse, depuis sa création en 2009, 80 % de ses revenus dans la plantation d’arbres, a augmenté de 1 150 % durant cette période. L’application est même devenue une des plus téléchargées avec 250 000 installations par jour, contre 25 000 habituellement. L’entreprise a aussi fait parler d’elle suite à son engagement militant pour la cause climatique. Au-delà des articles publiés sur le blog d’Ecosia, en faveur d’un tourisme vert ou d’une alimentation plus responsable, l’entreprise a décidé de s’engager à soutenir officiellement ses employés impliqués dans les marches pour le climat et les actions de désobéissance civile, dans un communiqué publié le 3 septembre. @usbeketrica

#MediaSocial

Facebook, Google et Twitter créent une structure indépendante pour lutter contre les contenus extrémistes. Facebook, Twitter, Google et plusieurs autres géants de la tech ont annoncé, dans un communiqué publié lundi 23 septembre, qu’ils allaient renforcer leur lutte contre les contenus extrémistes en créant une structure indépendante. Les responsables de cette nouvelle organisation devaient s’entretenir lundi à New York avec plusieurs dirigeants mondiaux, dont la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et le président français Emmanuel Macron, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette initiative prend la suite d’un consortium créé en 2017 par Facebook, Microsoft, Twitter et Google (via YouTube). Amazon ainsi que les plateformes LinkedIn (appartenant à Microsoft) et WhatsApp (Facebook) ont rejoint la nouvelle organisation. Celle-ci aura pour vocation de « déjouer les tentatives de plus en plus sophistiquées des terroristes et des extrémistes violents pour se servir des plateformes digitales », selon le communiqué. @franceinfo.

#Transport

Strasbourg : l’interdiction de rouler en ville fait les beaux jours de la campagne. Le diesel à Strasbourg, c’est bientôt fini. Le conseil municipal de la ville, réuni lundi 23 septembre, a validé un calendrier d’interdictions progressives et permanentes des véhicules les plus polluants. En clair, plus aucune voiture à moteur diesel ne sera autorisé à rouler dans la capitale alsacienne à partir du 1er janvier 2025. A six mois des élections municipales, le maire Roland Ries a annoncé sa volonté de signer l’arrêter qui validera cette décision cadre. Cette décision fait l’objet de nombreux débats. Certains s’en félicitent, d’autres beaucoup moins. @franceinfo.

#Réalité_Virtuelle

Facebook achète CTRL-Labs, entreprise spécialisée dans l’interface cerveau-machine. « Nous savons qu’il y a des moyens plus naturels, plus intuitifs, d’interagir avec les appareils et la technologie. Et nous voulons les construire. » Lundi 23 septembre, le responsable de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle chez Facebook, Andrew Bosworth, a annoncé l’acquisition d’une entreprise spécialisée dans l’interface cerveau-machine. Lancée il y a quatre ans à New York, CTRL-Labs développe un bracelet capable de capter les impulsions envoyées par le cerveau aux muscles de la main, et de les traduire en commandes informatiques. Ce système « saisit votre intention, et vous pouvez ainsi partager une photo avec un ami avec un mouvement imperceptible, ou simplement en y pensant », explique M. Bosworth. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – La suprématie quantique de Google, un pas de plus vers le transhumanisme ? Les chercheurs de la firme américaine auraient mis au point un processeur aux capacités de calcul jamais atteintes. Pour Jean-Phillippe Poisson, la firme américaine pourrait avoir franchi une étape importante dans la quête de l’«Homme amélioré». (@LesEchos) ; – Combien d’impôts payent les GAFA en France ? (@frenchweb) ; – Investir dans la technologie pour la prospérité de demain. La France a de nombreux atouts pour voir naître sur son territoire des entreprises technologiques performantes. Elle souffre toutefois d’un manque de financement et d’investisseurs auquel le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et son secrétaire d’Etat, Cédric O, tentent d’apporter des réponses (@LesEchos) ; – « Le rôle des technopoles est d’armer les entrepreneurs face aux enjeux mondiaux ». Les écosystèmes d’innovation du monde, dont les technopoles, se retrouvent du 24 au 27 septembre à Nantes où se tient le 36congrès de l’IASP (International Association of Science Parks and Areas of Innovation). Coordinateur de cette manifestation, Jean-François Balducchi, délégué général d’Atlanpole, insiste sur la spécificité du modèle français des technopoles. (@LesEchos) ; – Le Next40, vitrine de la tech française, a été choisi sur des critères discutables. En privilégiant les levées de fonds, le gouvernement a cautionné, pour bâtir son indice Next40, un modèle unique de développement, celui de l’hypercroissance. Au détriment de champions plus discrets qui ont opté pour une croissance rentable. Et en laissant de côté les pépites de la santé (@Challenges) ; – Pourra-t-on vraiment payer à la caisse en bitcoin ? Global POS annonce que 20 000 points de vente pourront accepter les paiements en bitcoins. Mais il reste encore bien des obstacles à surmonter avant que ce type de paiement ne devienne une réalité quotidienne (@Challenges) ; – Le gouvernement veut réunir l’audiovisuel public au sein d’une même holding. Le ministre de la culture, Franck Riester, veut coiffer France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA d’une société commune (@lemondefr).

24 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

Comment ne pas aller droit dans le mur dans les prochaines années ? « Il y a 20 ans, la mobilité c’était la légèreté, la fluidité… Aujourd’hui c’est les embouteillages, l’enfer, la pollution… », s’amusait à rappeler Karima Delli, députée européenne, sur la scène de la Maddy Keynote 2018. Celle-ci, qui lançait début 2018 l’European Startup Prize for Mobility, un prix ayant pour vocation de montrer que l’Europe est un terrain favorable à l’expérimentation des startups de la mobilité, a martelé à quel point il était urgent d’agir en faveur de notre planète, et indirectement de nos citoyens. Selon elle, le transport est le seul secteur qui n’a pas réduit ses émissions, alors même que la pollution est considérée comme la maladie du 21ème siècle. Pourtant, tous les acteurs de la mobilité ont la volonté de participer à la transition écologique, « mais ça n’est pas suffisant », insiste la députée européenne, pour qui « la mobilité du futur, c’est une mobilité durable, inclusive, sûre et connectée ». Article publié le 21 mars 2019 sur le site @bymaddyness. Légende image : Voiture rétro à Palerme, en Italie. Crédit photo : Alessio Rinella / Unsplash.

#Economie

« Le temps de cerveau disponible des responsables politiques est occupé non par le climat, mais par la peur de la récession ». Les économistes du climat Dipak Dasgupta et Jean-Charles Hourcade plaident pour la création d’un fonds mondial de garantie publique des investissements dans les projets bas carbone, afin de débloquer l’épargne en faveur de la transition énergétique. Dans un contexte d’augmentation des investissements en énergies fossiles et de rejet de l’accord de Paris par les Etats-Unis, l’Australie et le Brésil, le sommet Action climat, qui se tient aux Nations unies (ONU) lundi 23 septembre, risque d’être décevant et de renforcer le camp des sceptiques. Ce risque résulte du fait que le « temps de cerveau disponible » des responsables politiques est occupé non par le climat, mais par la peur de la récession. On ne peut le conjurer qu’en faisant des politiques climatiques une alternative crédible à la tentation de relancer les économies par une création monétaire généreuse, par des baisses d’impôt sur les profits des entreprises et par diverses formes de protectionnisme. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Énergie

Google investira 2 milliards d’Euros dans les énergies renouvelables. La veille de la grande marche et de la grève pour le climat qui a eu lieu ce vendredi 20 septembre, voici une annonce du moteur de recherche Google qui n’est pas passée inaperçue pour bon nombre de personnes, en particulier parmi les écologistes. La firme de Mountain View a déclaré souhaiter investir massivement dans les énergies renouvelables pour un montant record de 2 milliards d’Euros. Le géant Google annonce en effet vouloir dépenser 2 milliards d’euros, notamment dans le solaire et l’éolien. La société allouerait ce budget à de nouvelles infrastructures d’énergie renouvelable aux États-Unis, ainsi qu’en Amérique du Sud et en Europe. Le portefeuille consacré aux nouvelles énergies par Google se verrait donc augmenté de 40%. @siecledigital.

#Technologie

Le « low-tech », pour « vivre mieux avec moins ». Face à l’effondrement de la civilisation industrielle qui guette, de plus en plus d’experts proposent d’utiliser des technologies moins gourmandes, et surtout plus simples, que les fausses promesses de la high-tech, observe dans une tribune au « Monde » la consultante Claire Gerardin, Consultante en communication, spécialiste des nouvelles technologies. Dérèglement climatique, épuisement des ressources, des espèces et de la biodiversité, mais aussi fragilité du système social et économique : pour les collapsologues, l’ère industrielle a atteint ses limites. Ils y voient un impératif de décroissance, à l’opposé de l’approche « techno-solutionniste », et prônent notamment l’adoption des « low-tech ». La collapsologie est une approche transdisciplinaire développée en France par l’Institut Momentum, créé par Yves Cochet, mathématicien et ancien ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement. Elle a été promue par Pablo Servigne, agronome et biologiste, et Raphaël Stevens, expert en résilience des systèmes socio-écologiques via leur essai Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2016). Elle englobe l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle, aussi appelée « anthropocène », et de ce qui pourrait lui succéder. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Quantique

« Google, l’as des algorithmes, l’empereur du Web, vise la suprématie quantique ». Le mastodonte du Web aurait réalisé le premier calcul complexe sur ordinateur quantique. Une percée qui, si elle était démontrée, attesterait l’avancée de la firme de Mountain View dans cette technologique révolutionnaire pour la société, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ». Alors que les grands de ce monde convergeaient, lundi 23 septembre, vers le siège des Nations unies, à New York, pour témoigner de leur bonne foi environnementale et de leur désir de maîtriser la course de la technologie, la communauté des chercheurs en informatique est en ébullition. Vendredi 20 septembre, le Financial Times a mis le feu aux poudres, en affirmant que Google aurait été le premier à démontrer les capacités phénoménales des ordinateurs quantiques. Sur le site de l’agence spatiale américaine, la NASA, les chercheurs de la firme prétendent que leur machine aurait réalisé un calcul complexe en 3 minutes et 20 secondes, tandis que la même tâche aurait demandé 10 000 ans de travail au plus gros ordinateur actuellement disponible aux Etats-Unis. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#IA

Même le générateur de texte le plus puissant du monde a besoin d’intervention humaine. Même les meilleurs modèles d’intelligence artificielle du monde ont besoin d’humains pour les guider dans leurs décisions. C’est ce que vient de démontrer OpenAI, une entreprise de pointe dans la recherche fondamentale en IA. La startup dispose à la fois de chercheurs de très haut niveau, d’immenses ressources matérielles, et d’un partenariat technique et financier avec Microsoft à hauteur de 1 milliard d’euros. Pourtant, son générateur de texte automatique surpuissant, GPT-2, peut être grandement amélioré avec seulement quelques milliers d’indications données par des humains, a-t-elle expliqué. Voilà une nouvelle preuve que la construction de modèles d’intelligence artificielle doit encore passer par un travail humain, répétitif et onéreux pour s’optimiser. OpenAI se situe encore très loin de son objectif ultime et incertain : l’intelligence artificielle générale, capable de reproduire le fonctionnement d’un cerveau humain. . @latribune.

#Reconnaissance_faciale

Duper la reconnaissance faciale par l’intelligence artificielle. Par leur capacité à faire illusion et leurs possibilités en termes de manipulation, les deepfakes inquiètent beaucoup. Mais des chercheurs en informatique de l’université norvégienne de sciences et de technologie ont utilisé la méthode permettant de produire de tels « faux » pour contourner la reconnaissance faciale. Leur programme appelé DeepPrivacy applique en effet un visage réaliste d’apparence mais qui n’existe pas sur celui d’une personne figurant sur une photo ou une vidéo. Il utilise la méthode des réseaux antagonistes génératifs (GAN), sur laquelle s’appuie la création de deepfakes et qui est très utilisée pour les intelligences artificielles à vocation créatrice, voire artistique. @Sciences_Avenir.

#Transport

► A Libourne, et dans toute son agglomération, plus besoin de valider pour entrer dans le bus. Depuis le 2 septembre, la gratuité des transports en commun, qui existait déjà à Libourne, s’applique désormais dans les 45 communes du Libournais. Ce sont donc quatorze lignes de transport en bus qui constituent cette nouvelle offre de transports et pour mieux s’y retrouver, il faut télécharger l’application qui donne le plan du réseau et des horaires. Un étudiant explique que « c‘est beaucoup plus rapide qu’avant, et c’est gratuit. » @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Le grand retour du «cloud souverain»: une histoire de gouvernance et de protectionnisme. Par Laurent Doguin, VP developer relation chez Clever Cloud  (@frenchweb) ; – Ruralité : des mesures pour relancer les petits bistrots. Dans son catalogue de mesures pour la ruralité, le gouvernement va encourager le maintien et l’ouverture de cafés dans les villages. Le nombre de Licences IV (obligatoires pour la vente d’alcool) sera revu à la hausse et la réglementation assouplie. Une mesure critiquée dans les Landes (@franceinfo) ; – L’intelligence artificielle entre au musée. Les institutions culturelles sont de plus en plus nombreuses à s’intéresser à l’IA, que ce soit comme thème d’exposition ou comme outil permettant d’améliorer l’expérience des visiteurs. Elle peut aussi leur servir à explorer et mettre en avant la richesse de leurs collections (@LesEchos) ; – Google réussit à limiter le « droit à l’oubli » à l’Europe. La Cour de justice de l’Union européenne a tranché : le « droit à l’oubli » n’a pas de portée mondiale, comme le demandait la CNIL. Concernant les données sensibles, il revient à Google d’arbitrer entre le droit à la vie privée et le droit à l’information (@LesEchos) ; – Quand l’art de la parfumerie épouse l’intelligence artificielle. Les algorithmes assistent désormais de plus en plus la création, ouvrant aux nez des pistes olfactives inexplorées. (@Le_Figaro) ; – Facebook acquiert une start-up qui veut connecter les machines à notre cerveau (@FigaroTech) ; – Plus de 25.000 points de vente en France accepteront les crypto-monnaies dès 2020. Plus de 25.000 points de ventes d’une trentaine d’enseignes, telles Decathlon, Sephora ou Maisons du Monde, proposeront à leurs clients de payer leurs achats en crypto-monnaies à partir de 2020, ont annoncé mardi plusieurs sociétés partenaires issues du secteur du paiement numérique. (@Challenges) ; – Nicolas Hazard : « La tech pour la tech n’œuvre pas pour le climat ». Fondateur du fonds INCO qui accompagne les projets green innovants portés par des entrepreneurs sociaux, c’est aussi dans le Sud que celui qui lance un « Appel à la guerilla mondiale » – titre de son dernier ouvrage – essaime sa vision d’un monde qui doit urgemment agir pour le climat. Un sujet qui sera abordé et partagé lors du Marseille City Life co-organisé par La Tribune ce 27 septembre à Marseille, au Palais du Pharo. (@latribunepaca).

23 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

La transition énergétique n’est-elle qu’un mythe ? Les énergies renouvelables, et notamment le solaire photovoltaïque, connaissent des progrès technologiques et un essor fulgurants. Sans pour autant remplacer réellement les énergies fossiles. Car l’efficacité historique de celles-ci semble inégalable et apprendre à s’en passer nécessitera peut-être plus qu’une transition. (36ème Conférence européenne sur l’énergie solaire photovoltaïque (EU PVSEC), organisée à Marseille du 9 au 13 septembre). « On ne remplace pas 80 % d’énergies fossiles par des renouvelables en 20 ans, c’est évident. Prétendre le contraire est ridicule. Même si l’on inclut du nucléaire dans le mix, porter celui-ci à 50 % de l’énergie mondiale reviendrait par exemple à construire 3 centrales par semaine jusqu’en 2050. Rien de tout cela n’est réaliste », estime ainsi Jacques Treiner, physicien théoricien et président du Comité des experts du Shift Project, think tank dédié à la transition énergétique. @usbeketrica. Légende photo : La mine de Garzweiler, site d’extraction de lignite à ciel ouvert de de Garzweiler en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Allemagne). Photo de Herbert Aust sur Pixabay.

#Ville

Dans le cerveau d’une ville intelligente. Copenhague est considérée comme la ville la plus avancée du monde dans le développement de technologies smart city. Un potentiel qui lui permet de viser un autre podium: celui de la première ville neutre en CO2 d’ici 2025. Pour autant que ses citoyens soient prêts à céder, pour le bien commun, une partie de leur vie privée. Et comment une smart city, avec toutes les données qu’elle collecte sur nous et notre environnement, peut aider notre vie en société ?

#Surveillance

Caméras en campagne : protection ou violation de la vie privée ? Cabourg, connue comme la station balnéaire touristique, est aussi la première ville du Calvados à avoir un dispositif de vidéo-protection globale. Pourquoi mettre en place un dispositif de sécurité ? Parce que d’après la mairie, la dégradation de biens et les vols s’accentuent et que les caméras ont un effet préventif. Elles dissuadent les potentiels malfaiteurs de passer à l’acte. De plus, elles identifient les responsables de vandalisme ce qui facilite le travail de la police municipale. Dans le documentaire « caméras en campagne », l’adjoint au maire de Saint-Arnoult (calvados) indique qu’entre 2010 et 2011, la ville a connu une moyenne de 3,5 vols par mois. Au-delà de l’aspect financier, c’est un sentiment de privation de liberté, un risque d’atteinte à la vie privée. Être filmé 24h sur 24, 7 jours sur 7, c’est surveiller tous ses faits et gestes. C’est oppressant et ça peut paraître intrusif notamment pour les agriculteurs filmés en train de travailler. @franceinfo.

#Société

« On pourrait construire notre liberté sans qu’elle passe par la consommation » On a parlé de consommation compulsive, d’avions low-cost, d’extension de garantie, d’Amazon, du secteur de la logistique comme « nouvelle classe ouvrière du XXIe siècle », d’effondrement ou encore de dictature verte avec le sociologue Razmig Keucheyan, auteur du livre Besoins artificiels, Comment sortir du consumérisme (La Découverte, Zones, 2019). Il explique sur le site @usbeketrica : « Les GAFA sont une dictature sur les besoins. Mais par l’omniprésence de Google dans nos existences, la capacité prédictive qu’ont désormais les algorithmes sur nos comportements, il y a une forme de performativité sur les besoins qui s’exerce par les GAFA. Je ne dis pas que Google, c’est la même chose que l’Union Soviétique ! Ce n’est pas du tout mon propos. Mais il y a une dimension de cet ordre, et l’idée c’est : comment lutter contre cette forme de dictature sur les besoins. »

#Déchets

Epinal : votre smartphone vous aide à mieux gérer vos déchets. Entre le jour du passage du camion des ordures ménagères et celui des sacs de tri, on est souvent perdu. Grâce à de l’application Sicovad vous recevez une alerte pour sortir vos poubelles le bon jour. En plus un moteur de recherche vous permet de savoir comment mieux trier. 50% des usagers de cette appli consultent le site web de tri depuis un smartphone. A partir de ce constat la collectivité a décidé de développer une application. En plus des horaires de passage du camion-poubelle et toutes les infos utiles, l’appli répertorie aussi les commerçants qui font la chasse aux déchets. Au total, une soixantaine de commerces dans les Vosges y figure. Le but est de centraliser les bonnes pratiques et responsabiliser davantage les professionnels et les particuliers. @franceinfo.

#Plateforme

Nouvelle économie, nouveau mythe ? Plateformes du numérique : le mythe du salarié indépendant ? Dominique Méda, philosophe et sociologue, nous parle des illusions du micro-entreprenariat dans « Les nouveaux travailleurs des applis » (PUF, septembre 2019), ouvrage qu’elle a co-dirigé avec Sarah Abdelnour. « On nous a laissé croire que les gens qui allaient adopter ce statut [de micro-entrepreneur] allaient devenir de vais entrepreneurs. Or un vrai entrepreneur choisit sa clientèle, définit ses tarifs, la manière dont il travaille… il est complètement libre. […] Avec ce statut d’auto-entrepreneur, on ne devient pas un véritable entrepreneur ; les travailleurs des plateformes n’ont quasiment aucune liberté », explique Dominique Méda sur le site @franceculture.

#Quantique

A-t’on vraiment atteint la suprématie Quantique ? Alors que Google a atteint la suprématie Quantique, Olivier Ezratty et Fanny Bouton font le point sur ce sujet. Après 2 ans d’enquête sur l’informatique quantique, plusieurs conférences données, de nombreuses rencontres avec les chercheurs, spécialistes et même politiques, ils souhaitent « débullshiter » et vulgariser le sujet. Pour en savoir plus voir la vidéo : « le quantique, c’est fantastique » avec Fanny Bouton et Olivier Ezratty. A lire aussi : Notes Parlementaire de l’OPECST : – Ordinateur quantique ; – Programmation quantique ; – Cryptographies quantiques et post quantiques. Pour en savoir plus voir la vidéo : « le quantique, c’est fantastique » avec @YouTube.

#JeuVideo

► Après Médecins sans frontières et la Croix-Rouge, Défis, jeux, affrontements, compétitions en réseau… les gamers de ZEvent ont tout donné pour pousser leurs fans à les suivre tout le week-end pour lever des fonds en faveur de l’Institut Pasteur. Et rien n’a semblé freiner la mobilisation des spectateurs durant la cinquantaine d’heures qu’a duré la manifestation diffusée en direct sur la plateforme de streaming Twitch. Le résultat ? Historique pour ce type d’événement : plus de 3,5 millions d’euros réunis, la plus grande somme jamais atteinte pour ce type de mobilisation, plus fort encore que les Américains qui ont inventé le genre. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Comment interpréter la suprématie quantique de Google (@frenchweb) ; – À Dunkerque, l’incroyable succès des transports publics gratuits. Mise en place il y a un an, la gratuité des bus dans cette cité portuaire du Nord est un succès auprès des habitants et commerçants du centre-ville. Mais s’il suscite l’intérêt d’autres villes, cet exemple est cependant difficile à reproduire. (@Challenges) ; – 2039 : le sexe sans le corps devient possible, utopie ou dystopie ? (@usbeketrica) ; – «Tech rage»: quand nos smartphones et tablettes rendent violent. Nos outils technologiques nous rendent fous! La « tech rage » ou « computer rage » est le nom du phénomène qui nous fait subitement sortir de nos gonds à cause d’un bug ou un dysfonctionnement (@FigaroTech) ; – « Regarde, j’ai vu ça sur Facebook ! » : quand nos bavardages nourrissent les fake news (@FR_Conversation) ; – Intelligence artificielle : il ne faut pas avoir peur des machines selon un spécialiste de la question. Et si les machines prenaient le pouvoir sur l’homme ? Oui et alors ! Ce serait une bonne chose pour Stéphane Mallard. Cet entrepreneur, spécialiste de la question, donne une conférence ce soir au Mans. L’intelligence artificielle va transformer notre vie, en mieux, selon lui. (@bleumaine) ; – Campus intelligent, ou comment l’université de digitalise. Alors que se prépare la smart city, la ville intelligente de demain, le campus universitaire se met lui aussi au goût du jour. À l’étude depuis plusieurs années, les premiers véritables modèles de smart campus sont désormais entrés en phase active (@LesEchos).

22 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 22 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

xLes températures élevées et l’humidité rendent les panneaux solaires moins efficaces. Les cellules solaires ont besoin de la lumière du soleil pour produire de l’électricité, mais les rayons apportent également de la chaleur. Alors que la planète se réchauffe, les scientifiques préviennent que les températures pourraient devenir trop élevées pour que les panneaux solaires fonctionnent efficacement. Selon un rapport de 2018 sur l’état des énergies renouvelables, la technologie solaire photovoltaïque représente actuellement 55% de la capacité totale d’énergie renouvelable. Il est peu probable que la planète devienne trop chaude pour que les panneaux solaires fonctionnent complètement dans un avenir proche. @CityLab. Légende image : Les moutons paissent entre les panneaux solaires d’un parc solaire à Waghaeusel, à 20 km au sud-est de Karlsruhe, le 21 mars 2011. Crédits photo : Kai Pfaffenbach / Reuters.

#Ville

La ville numérique est-elle vraiment intelligente ? La ville intelligente serait celle qui a des yeux et des oreilles. Un regard qui s’infiltre jusque sous nos portes de maisons, des oreilles posées sur les trottoirs, dans les écoles ou sous les lits de nos chambres d’étudiants. Les entreprises rivalisent d’idées pour vendre aux élus leurs rêves de villes connectées, intelligentes, tranquilles, silencieuses, en sécurité. Mais lorsque les capteurs se seront introduits dans chaque parcelle du territoire, que restera-t-il de nos vies privées, de l’utilisation de nos données personnelles, et même, osons le terme, de notre liberté ? Villes Internet se penche sur le sujet, dans un dossier en trois épisodes : Épisode 1 : La France des capteurs. @Villes_Internet

#Economie

Quand le microcrédit crée de l’emploi dans les campagnes. l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) fait une tournée en France dans le cadre du projet « Regain ». En référence au roman éponyme de Giono, ce programme déployé depuis 2016 vise à rendre les offres de l’Adie, premier acteur du microcrédit en France, plus accessibles dans les zones rurales, afin que leurs habitants s’en saisissent, et contribuent à la relance économique de leur territoire. En 2018, l’Adie Aveyron a financé 64 personnes, dont la moitié pour des projets en lien avec leur mobilité. «Ici, il n’y a pas de transports en commun, les gens sont loin de tout. Pour s’en sortir, beaucoup travaillent en pluriactivité, avec des quart-temps dans des entreprises. Ils jardinent pour leur autoconsommation, échangent des services. Il y a beaucoup de pauvreté dans nos campagnes, même si on ne la voit pas. Les gens la cachent par dignité», relève Ophélie Helies, responsable bénévolat et développement de l’Adie Aveyron et Lozère. Lire aussi : Cinq graphiques pour comprendre le microcrédit. @Figaro_Economie.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

La guerre du streaming est bien déclarée en France. À retenir cette semaine : – Sur fond de guerre entre Free et Altice, et après l’annonce de Salto, les colosses internationaux du streaming préparent leur arrivée sur le marché de la vidéo à la demande en France. Disney+ devrait débarquer en printemps prochain et visera directement, contrairement à Netflix (qui s’adresse plutôt à la cible des jeunes adultes) le public des grandes chaînes de télévision TF1, M6 et France Télévisions ; – Le smartphone, icône du 21ème siècle ; – 5G : huit choses à connaître pour préparer son arrivée ; – Le smartphone, icône du 21ème siècle ; – Intelligence artificielle : trois clés pour tirer profit de vos données.

#Quantique

Comprendre l’informatique quantique (édition 2019). Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb : « En septembre 2018, je publiais la première édition de l’ebook Comprendre l’informatique quantique. Comme pour l’ebook Les usages de l’IA, il couvre un domaine qui évolue assez rapidement. Ma compréhension du sujet évolue aussi, même si, peut-être, un peu moins rapidement. (…) Cet ouvrage ambitionne de traiter du quantique à 360° aussi bien sous les angles scientifiques, technologiques, des usages, économiques, géopolitiques que sociétaux. Vous aurez du mal à trouver ailleurs, en français, autant d’informations sur les entrailles d’un ordinateur quantique au niveau de leur ingénierie. » Télécharger l’ebook « Télécharger l’ebook Comprendre l’informatique quantique ». @frenchweb.

#Transport

Cette voiture qui conduira un jour mieux que vous. Souvenez-vous, c’était en mars de l’an dernier. Une piétonne qui traversait en dehors d’un passage protégé, en poussant son vélo, était tuée en Arizona par un taxi autonome Uber. Défaut de surveillance du conducteur, dont la présence est encore obligatoire, même si le véhicule est en mode automatique? Réaction des systèmes de la voiture moins rapide que prévu? L’enquête est toujours en cours. « Avec notre nouveau matériel, cette tragédie ne se serait pas produite», tranche Raul Bravo, président fondateur de Outsight, une jeune pousse française, n’est pas peu fier de présenter aujourd’hui même son premier bébé: une caméra «trois dimensions» capable de miracles en matière de reconnaissance de l’environnement. L’engin ressemble à un radio-réveil et se place à l’avant du véhicule. Véritable «tout en un», il est capable de percevoir et de comprendre simultanément l’environnement à des centaines de mètres, y compris les éléments clefs de la composition chimique des objets mais aussi des matières organiques, comme la peau. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

#RevueDeLiens

► – En France, une campagne est lancée contre la « technopolice » (surveillance urbaine de masse) (@Cubic) ; – Les élections américaines de 2020 menacées par les fausses vidéos et attaques numériques (OleMag).