29 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 29 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

x► « Oui, les piétons sont au fondement de l’urbanité. Ce sont eux qui animent la ville et la rendent plus sûre. Ce sont eux, aussi, les plus vertueux : vraiment aucune nuisance. Ils doivent être au sommet de la hiérarchie des modes de déplacement et le vélo ne vient qu’après, puis les transports publics et enfin la voiture », explique Frédéric Héran, économiste des transports, sur le site @LeMondefr. Légende image: Le 24 avril, une femme à vélo portant un masque circule dans le parking vide à Ocean City, Maryland.. (Photo de Samuel Corum / Getty Images).

#Pollution

► Anaëlle Marot, 26 ans, est partie de Marseille le 31 mai à vélo pour le « Projet Azur ». 1 000 km à bicyclette et en kayak pour ramasser une tonne de déchets autour de la Méditerranée. Autour d’elle, des citoyens et associations locales, effarés par la multiplication du plastique depuis le coronavirus. « Mon but, c’est de récolter un maximum de micro-plastique, les plus nocifs pour la faune marine. J’espère surtout que la problématique des déchets va être entendue, et que la planète va se remettre d’aplomb malgré tout ce plastique qui s’accumule depuis deux mois ». @franceinfo.

#Ville

► Faut-il totalement repenser la ville ? La densité humaine facilite la propagation des virus. Retraçant l’histoire des liens entre urbanisme et préoccupations sanitaires, le philosophe Thierry Paquot nous invite dans ce podcast à repenser la configuration des villes, jouer la complémentarité avec la nature et réfléchir à ce que signifie à notre époque une ville à « échelle humaine ». Thierry Paquot est philosophe de l’urbain, professeur émérite à l’Institut d’urbanisme de Paris. Il est notamment l’auteur de Mesure et démesure des villes (CNRS Éditions, 2020) et de Demeure Terrestre. Enquête vagabonde sur l’habiter  (Terre Urbaine, coll. « L’esprit des villes », mai 2020).

#Ecole

► Le mardi 2 juin, la mairie de Saint-Paul (Oise) installera une caméra thermique pour l’ouverture de son école élémentaire. Elle signalera toute personne qui ne porte pas de masque, ou dont la température dépasse les 37,5 degrés. Ce système se matérialise par une sorte de totem comportant deux caméras. La première détecte la température corporelle, tandis que la deuxième détecte le port du masque. En l’absence de ce dernier, une alerte sonore le notifie immédiatement. Installée depuis ce lundi 25 mai pour une phase de test à l’hôtel de ville, Gérard Hédin, maire de la commune se dit satisfait : « C’est extraordinaire. Pour l’installer, il suffit d’une prise sur laquelle la brancher ». Et « Ça permet aux gens d’être rassurés, assure l’édile. Son installation est accueillie avec beaucoup de satisfaction par les habitants. » @franceinfo.

28 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 28 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Tourisme

► Masqués et à distance, les Européens retrouvent la vie au grand air, alors que les mesures de confinement sont assouplies. @franceinfo fait un petit tour de quelques lieux emblématiques du tourisme, qui entrent à petits pas prudents dans l’après crise sanitaire. Légende image : Le 16 mai, premier week-end après l’assouplissement des mesures de confinement, des touristes retrouvent le Mont-Saint-Michel (Manche), l’un des sites les plus visités de France. (Photo : Stéphane Geufroi / Maxppp).

#Ville

► Le chercheur franco-colombien Carlos Moreno explique que « le coronavirus remet en cause notre manière de vivre dans la ville ». Il estime que le recours massif au télétravail est « l’un des tournants majeurs de cette crise ». Et quand il avait proposé « le concept de «chrono-urbanisme», popularisé au travers de « la ville du quart d’heure » [des commodités accessibles autour de chez soi] », on lui avait répondu : « c’est impossible, on ne pourra jamais ramener le travail près des gens ». Le coronavirus a fait plus en un jour que tous les plans de transformation digitale jamais conçus. Par exemple, chez PSA, le télétravail sera désormais la norme, et aller au bureau l’exception. La vraie démarche politique est de développer cette notion de ville de proximité. Cette voie raisonne d’ailleurs fortement aujourd’hui dans beaucoup de villes, comme Sydney, Toronto, Edimbourg, Milan…@cnews.

► Gestion urbaine, vie privée : des visions en tension pour les villes de demain. Par Elise Ho-Pun-Cheung, Doctorante en science politique, Aix-Marseille Université (AMU). Les débats autour des données personnelles refont surface à l’occasion du vote sur le traçage dans la lutte contre le Covid-19. Elles sont intimement liées au déploiement depuis la fin des années 2000 de nouvelles technologies, comme les capteurs et caméras qui récoltent des données, par exemple sur nos déplacements ou sur les réseaux urbains d’eau, d’électricité, etc. Collectivités et entreprises, secteurs de l’énergie, de la construction, de l’économie numérique – tous les acteurs de l’urbain sont confrontés à une question : qu’est-il possible et souhaitable de faire avec les données publiques et privées récoltées dans les villes ? Autrement dit, au regard des opportunités et des limites induites par les nouvelles technologiques, quels seront les contours de la ville de demain ? Lire la suite de la tribune sur le site@@FR_Conversation.

#Santé

► Des étudiants de Mines Nancy développent une application permettant d’anticiper une épidémie. L’anticipation c’est ce qui a guidé les élèves ingénieurs de l’école des Mines de Nancy qui ont développé en collaboration avec le CHRU de Nancy, lourdement impacté comme tous les services hospitaliers de l’est de la France, une application permettant de mieux gérer les moyens à mettre en œuvre lors des prochaines pandémies et donc de résoudre les problèmes logistiques rencontrés par les soignants pour faire face à l’afflux de patients. « Un des problèmes rencontrés sur le terrain par les professionnels de santé dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 est la gestion de la disponibilité des lits de réanimation », expliquent les représentant de Mines Nancy, en présentant cette application pensée pour les professionnels de santé. @villeintelmag

#Surveillance

► Avec la crise sanitaire que traverse la France depuis plus de deux mois, la « safe city », déclinaison sécuritaire de la smart city, prend un nouveau visage. Des entreprises assurent que certaines de leurs technologies peuvent être mises au service de la sécurité sanitaire comme des caméras qui détectent le port du masque dans l’espace public, ou qui vérifient le respect de la distanciation physique des individus ou même qui prennent. Ces innovations technologiques à des fins de prévention sanitaire attirent de plus en plus les collectivités. Les communes deviendront-elles un nouveau laboratoire de la « safe city ». @Lagazettefr.

#Transport

► L’intégration des territoires, un nouvel enjeu pour la mobilité. 3,3 millions. C’est le nombre de Français qui font encore plus de 25 kilomètres en voiture chaque jour pour se rendre sur leur lieu de travail. Aujourd’hui, 30% de la population réside dans une zone où aucune collectivité publique n’a en charge l’organisation des transports. Face au phénomène de l’étalement urbain, les acteurs de la mobilité se penchent désormais sur l’intégration des territoires. Une tribune de Chloé PÉALAT, Consultante mc2i. Selon l’Insee, le temps de trajet domicile-travail ne cesse de s’allonger à mesure que les agglomérations s’étendent. Toujours selon la même source, les plus touchés par ce temps de transport sont les salariés, qui, par cet étalement urbain, vivent désormais en périphérie des grandes villes. L’étalement urbain est défini comme étant « un phénomène de croissance  géographique des villes », généralement ceci est lié à un phénomène de croissance de la population. Aujourd’hui, pour la plupart des villes, l’étalement se fait de manière radio-concentrique, c’est-à-dire avec le même étalement dans toutes les directions en partant du centre. En effet, 40% des actifs d’une aire urbaine travaillent dans l’agglomération autour de laquelle elles se situent. Pour illustrer ces propos, les actifs d’Île-de-France ont un temps moyen domicile-travail de 44 minutes, ce qui représente la plus importante moyenne de toutes les régions confondues. Lire la suite de la chronique dur le site @villeintelmag.

#Monnaie

► Avec la crise du coronavirus, le grand bond des monnaies numériques. C’est comme si le Covid-19 avait disparu de Shenzhen. Depuis la fin du confinement, il y a maintenant six semaines, les 12,5 millions d’habitants de la mégalopole chinoise ont repris le chemin du travail, s’entassant dans des bus et des métros. Une cohorte d’usagers masqués, surveillés, se déplacent « comme avant », à ceci près que certains fonctionnaires de la ville payent désormais leur titre de transport avec des « cryptoyuans », la nouvelle monnaie digitale lancée fin avril par Pékin. Le « cryptoyuan » est la première monnaie 2.0 lancée par un Etat. Lire la suite de l’article sur le site @lexpansion.

27 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 27 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Image

► L’impact du Covid-19 sur le quotidien des Niçois immortalisé par un photographe amateur talentueux. Depuis le début de la crise sanitaire, Mathieu Muollo immortalise quotidiennement des scènes de rue dans le Vieux Nice ou sur la Promenade des Anglais. Infirmier libéral, il continue de sortir de chez lui et de prendre sa voiture tous les jours, dans une ville et une région d’abord désertée, puis peu à peu repeuplée mais changée. « Cette situation unique m’a beaucoup inspiré, raconte le photographe. Les rues vides, puis des gens avec toutes sortes de gants et de masques, ce virus a bouleversé toute la ville. On n’avait jamais vu ça et pour moi il fallait le documenter. » Le photographe se souvient des prémices de l’apparition du virus en France. « J’ai photographié deux Italiens qui jouaient au tennis sur la plage, avec des masques sur le visage. Tout le monde les prenait pour des hurluberlus. » Quelques mois plus tard, ce sont ceux qui ne portent pas de masques que l’on regarde dans les rues de Nice. Légende image : Sur la promenade des anglais à Nice. « Le Covid-19 a changé les habitudes de Niçois, leur quotidien, leur ville. Je voulais documenter ce moment incroyable. » (Photo : Mathieu Muollo). @franceinfo.

#Ville

► Gestion urbaine, vie privée : des visions en tension pour les villes de demain. Par Elise Ho-Pun-Cheung, Doctorante en science politique, Aix-Marseille Université (AMU). Les débats autour des données personnelles refont surface à l’occasion du vote sur le traçage dans la lutte contre le Covid-19. Elles sont intimement liées au déploiement depuis la fin des années 2000 de nouvelles technologies, comme les capteurs et caméras qui récoltent des données, par exemple sur nos déplacements ou sur les réseaux urbains d’eau, d’électricité, etc. Collectivités et entreprises, secteurs de l’énergie, de la construction, de l’économie numérique – tous les acteurs de l’urbain sont confrontés à une question : qu’est-il possible et souhaitable de faire avec les données publiques et privées récoltées dans les villes ? Autrement dit, au regard des opportunités et des limites induites par les nouvelles technologiques, quels seront les contours de la ville de demain ? Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

► Créé à Angers (Maine-et-Loire), en 2018, sous l’impulsion de l’association PAVIC (Projet Angers Ville Intelligente et Connectée), le webmagazine Ville Intelligente va progressivement implanter des antennes sur le territoire français afin de mieux le couvrir et ainsi enrichir son contenu. La première sera installée à Orsay Paris-Saclay, sous la conduite de Tony Cañadas, président de l’association La Ville Intelligente et Citoyenne. En juin 2017 à Nantes, expliquait Carlos Moreno expliquait que « la ville est un être vivant, il leur faudra donc en connaître son métabolisme. C’est de votre responsabilité d’hybrider l’homme technologiquement, mais avec une approche sociale, pour que l’intelligence de la ville soit collaborative et vivante. L’intelligence d’une ville est uniquement celle de ses citoyens, avec la qualité de vie et le bonheur de vivre ensemble ». Et c’est suivant ce principe inclusif que le webmagazine donne la parole aux « entreprises qui font avancer la technologie, l’environnement, les rapports humains, mais aussi aux citoyens qu’ils soient indépendants ou regroupés en association et qui mettent tout en œuvre pour que nos territoires soient plus agréables ». Pour sa part Tony Cañadas vient de publier le 12 juin la seconde édition de son livre « Environnement et Numérique – Opérer le changement engagé sur les questions environnementales, sociales et numériques pour inspirer et vivre dans un monde plus durable », @villeintelmag.

#Transport

► Le boom du vélo à Clermont-Ferrand. Moins de transports en commun, un besoin de se dépenser davantage et plus de pistes cyclables dans les rues de Clermont-Ferrand : depuis la crise sanitaire du COVID 19, nombreux sont les Clermontois à avoir privilégié le vélo. « Il est difficile de quantifier la baisse de nos ventes pendant la crise sanitaire, mais on espère que le retour en nombre des clients compensera les pertes. Et que le confinement aura un peu changé les mentalités et encouragé la pratique du vélo », explique Christian Boyer, responsable du magasin de vélos Bouticycle de Clermont-Ferrand.  @franceinfo.

#Covid19

► Haute-Vienne : des caméras thermiques mobiles pour détecter les personnes ayant de la fièvre. Placées à l’entrée des entreprises ou lieux publics, des caméras capables de détecter si une personne a de la fièvre sont des outils particulièrement interessants dans la lutte contre la propagation du covid-19. N.I.T.D. une petite entreprise du nord de la Haute-Vienne a conçu des caméras mobiles qui peuvent s’adapter en tout lieu. « La caméra scanne la peau et prend la température sur la zone la plus chaude. », explique son directeur. Avec l’arrivée du coronavirus cette entreprise familiale de six salariés installée au Dorat en Haute-Vienne, décide d’intégrer dans ses caméras de surveillance un logiciel de détection des personnes ayant de la fièvre. @franceinfo.

#Surveillance

► Peur sur la ville : le marché des « safe cities ». Par Myrtille Picaud, chercheuse associée à la chaire « Villes et numérique » de l’Ecole urbaine de Sciences Po et au Centre d’études européennes et de politique comparée (CEE), docteure associée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP), Sciences Po – USPC. À Nice, Marseille, Saint-Étienne ou encore Valenciennes, se développent des projets de « safe city », pendant sécuritaire de la « smart city ». Ce terme désigne des dispositifs numériques destinés à lutter contre les dangers de l’espace urbain : vidéosurveillance « intelligente », où l’analyse d’image s’appuie sur des algorithmes de détection de mouvements de foule, de violences, d’intrusion ; des plates-formes dites d’hypervision, comme à Dijon, permettant de gérer ensemble différents services municipaux dont la vidéosurveillance, ou liant analyse de divers fichiers municipaux et nationaux et big data en ligne afin de prévenir les crimes ; forces de l’ordre connectées ; etc. Les villes sont ciblées de façon croissante par des politiques de sécurité, tout en étant présentées comme les lieux du renouveau économique de l’économie des plates-formes numériques, à l’instar d’Airbnb ou d’Uber. Lire la suite de la chronique sur le site @FR_Conversation.

#RéalitéVirtuelle

► VR et normes sanitaires: les expériences immersives doivent se réinventer. Par Annick Jakobowicz, Responsable Recherches narratives, France Télévisions. Même s’il n’y a jamais eu autant d’utilisateurs VR sur Steam (environ 2 millions selon le site Upload VR) « Les gens ont encore du mal aujourd’hui à investir dans un masque VR chez eux, il faut d’abord qu’ils puissent tester, comprendre et apprécier ce nouveau medium » constate Camille Lopato, co-fondatrice, avec son frère Marc, de Diversion cinéma spécialisé dans l’organisation de cinéma VR. Avec pour objectif de proposer des expériences à un public plus large, ils ont conçu et fabriqué la station de réalité virtuelle duo, Viktor Romeo, déployable dans n’importe quel lieu. Elle contient deux masques de réalité virtuelle et une tablette offrant la possibilité de naviguer et sélectionner des films 360° dans un catalogue. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

26 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 26 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Commerce

x► Etats-Unis : banqueroutes en série pour les chaînes de grands magasins. Le Covid-19 aura été le coup de grâce. En une semaine, trois fleurons du commerce de détail aux Etats-Unis se sont déclarés en faillite. Après l’avalanche de banqueroutes de 2019 (plus de 9 000 magasins fermés), « l’apocalypse » du commerce de détail, selon l’expression de la presse américaine, semble devoir se confirmer. Vendredi 15 mai, la chaîne de grands magasins de vêtements, accessoires et cosmétiques, J.C. Penney, l’une des plus anciennes du pays, a demandé à être placée sous la protection du chapitre XI de la loi sur les faillites. Créée en 1902 par un fils de pasteur et fermier du Missouri, James Cash Penney, l’enseigne avait survécu à la Grande Dépression des années 1930. (…) Une semaine plus tôt, c’était la chaîne de grands magasins de luxe Neiman Marcus qui avait déposé un dossier de mise en faillite, après 113 ans d’existence. Le groupe de Dallas (Texas), qui possède également les enseignes Bergdorf Goodman et Horchow, avait dû mettre ses 14 000 salariés au chômage technique, en raison de la pandémie, alors qu’il a plus de 4 milliards de dollars de dettes. Il a préféré devancer les échéances : la plupart de ses magasins, à l’exception de ceux de Floride, sont encore fermés du fait des mesures sanitaires. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr. Légende image : Le parking vide du magasin J.C. Penney, dans le centre commercial de Woodbridge (New Jersey), le 21 mai. (Photo Lucas Jacson / Reuters).

#Ville

► D’autres imaginaires existent pour une ville intelligente. Dans un article initialement paru sur The Conversation, Nicolas Minvielle, spécialiste du design et de l’innovation, et Olivier Wathelet, chercheur et anthropologue, reviennent sur les scénarios de smart city qui peuplent nos imaginaires, et qui contiennent un certain nombre de craintes : totalitarisme, contrôle des émotions, surveillance permanente… Ils invitent à rendre ces imaginaires « plus souhaitables et plus riches ».  Le futur est peuplé de chimères. Certaines apparaissent comme étant plus fréquentes que d’autres. Traversant les époques en s’adaptant au style « futuriste » propre à chaque génération, elles constituent des attentions fictionnelles, selon le sociologue allemand Jens Beckert : du fait de leur présence récurrente au sein des imaginaires – ceux des films de science-fiction et des livres blancs prospectifs – ces objets imaginaires piègent la pensée en focalisant les débats vers eux. Quitte à rendre évident et souhaitable des visions en réalité peux désirables. Ainsi, nous connaissons tous la voiture volante, reconnue depuis la fin du XIXe siècle et les aquarelles d’Albert Robida. Leur défaut ? Orienter la projection dans une direction unique, focaliser la critique, et valider tacitement certains choix de société, en l’occurrence la permanence de la présence de voitures en ville ou encore l’hyper densité comme « loi naturelle » du développement des unités de peuplement.  Lire la suite de l’article sur le site @Lagazettefr.

#EtMaintenant

La « zone de rencontre » est-elle l’avenir du trottoir ? Avec le déconfinement, les trottoirs ont retrouvé leurs passants. Alors que la crise sanitaire pousse les citadins à se détourner des transports en commun, les trottoirs gagnent du terrain pour accueillir davantage de piétons dans de bonnes conditions. Leur élargissement est un enjeu important pour donner envie aux citadins de préférer la marche à pied à la voiture. Une belle revanche pour cette infrastructure, qui, depuis sa réinvention au XVIIIe siècle, a beaucoup servi, dans l’histoire, à débarrasser la chaussée du piéton. La création du trottoir a été « aussi et surtout un moyen de mettre de l’ordre dans la ville, afin de faciliter la circulation des voitures et des marchandises », souligne Virginie Milliot, maîtresse de conférences en anthropologie urbaine à l’université Paris-Nanterre. Dans la capitale, Depuis 1900, les trottoirs ont perdu plus de la moitié de leur surface. Pourtant, le changement est en marche. Par exemple, des rues piétonnières ont été mise en place dans de nombreux centres villes en France. Le déconfinement est « un laboratoire grandeur nature pour imaginer de nouvelles solutions afin d’élargir l’espace accordé au piéton », souligne Benoît Hiron. Responsable au Cerema, centre d’études qui vient de publier un guide « piéton et aménagement ». @lemondefr.

#Pollution

►Depuis le 11 mai, des masques chirurgicaux et des gants en latex sont retrouvés au large des côtes azuréennes. Samedi 23 mai, lors d’une plongée à Antibes, le lanceur d’alerte Laurent Lombard, fondateur de l’association Opération Mer Propre, en a retrouvé plusieurs. « Ca va devenir un vrai désastre écologique. Il y a une semaine, je ne voyais qu’un gant de temps en temps, ensuite, j’ai commencé à en voir de plus en plus, déplore le plongeur. Ce n’est que le début. Quand il va y avoir un gros orage, tous les masques et les gants jetés sur les trottoirs ou dans les égouts vont se retrouver en mer ». @franceinfo.

#IA

► Microsoft crée un super ordinateur dans le cloud consacré à l’intelligence artificielle. Ce sera l’un des cinq ordinateurs les plus puissants du monde, entièrement… virtuel. Il servira à faire de la traduction en temps réel ou même à écrire des programmes informatiques. L’annonce a été faite à l’occasion de la conférence internationale des développeurs de Microsoft, la Build 2020, qui se tient cette année entièrement en vidéo à cause de l’épidémie.Ce super ordinateur devrait être l’un des plus gros calculateurs informatiques de la planète. Micrososft explique qu’il comptera 285 000 cœurs de processeurs (alors qu’un ordinateur personnel en compte moins d’une dizaine) et 10 000 processeurs graphiques ultra-rapides. Et la particularité de ce monstre de puissance, c’est qu’il sera en quelque sorte virtuel, puisqu’il fonctionnera entièrement dans le cloud Azure de Microsoft. Sa puissance sera répartie à travers plusieurs data centers à travers le monde au lieu de se trouver en un seul endroit sous la forme d’une seule machine. @franceinfo.

#Santé

► L’IA, plus forte que l’humain contre le Covid-19 ? Les poumons des patients atteints par le Sars-Cov2 montrent des lésions spécifiques. En s’appuyant sur l’intelligence artificielle, le scanner donne des pronostics plus fiables que ceux des médecins. Dès le départ, les chercheurs et les médecins ont d’ailleurs imaginé s’appuyer sur les algorithmes pour automatiser le diagnostic des Covid-19. Leur but ? Faire aussi bien que les radiologues, mais surtout plus vite qu’eux. En effet, gagner du temps est un atout précieux pour orienter au plus tôt les patients dans les hôpitaux débordés. « C’est un défi de mettre au point une intelligence artificielle capable d’interpréter automatiquement et à la chaine les clichés pris sur les patients, mais ce n’est pas inatteignable, explique Pr Mathieu Lederlin, radiologue thoracique au CHU de Rennes. Les algorithmes d’intelligence artificielle existent déjà pour la radiologie classique. Et comme c’est le propre des algorithmes d’apprendre à la vitesse de l’éclair, il faut simplement les “nourrir” avec les bonnes données ». @franceinter.

#Surveillance

► Il ne tient qu’à nous que le coronavirus ne fasse pas sombrer nos libertés. Le risque, pour notre Etat de droit, est de voir les mesures d’urgence, par définition temporaire, devenir permanentes. Que soient écornés durablement les droits de s’exprimer, de se réunir, de manifester… Une vigilance citoyenne s’impose. Le samedi 23 mai, devant le tribunal judiciaire de Paris, une quinzaine de personnes guettent la sortie de trois de leurs proches, privés de liberté pendant quarante-huit heures après avoir manifesté leur soutien au personnel de l’hôpital Robert-Debré. L’affaire a été classée sans suite. Cela ne dissuade pas la Brav (brigade de répression de l’action violente) de verbaliser ceux qui les attendent, à commencer par leur avocate, au mépris des droits de la défense, 135 euros chacun. Une absence de discernement vite condamnée ? Eh bien non… La préfecture de police se félicitera de cette action dans un tweet : « Les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits en raison de l’état d’urgence sanitaire », rappelle-t-elle. Lire la suite de l’article sur le site @LObs.

25 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 25 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Réseau_5G

► Le coronavirus ralentit l’arrivée de la 5G en Europe. Comme la France, plusieurs autres pays d’Europe allant de l’Espagne à l’Autriche ont repoussé les enchères de certaines bandes de fréquences 5G en raison de l’épidémie. En mars, seul 20 % du spectre avait été alloué aux opérateurs. Bruxelles s’inquiète. Ces reports pourraient cependant accentuer le retard de l’Europe face aux Etats-Unis et à l’Asie sur la 5G. Selon Viavi Solutions, en février, 85 villes de Corée du Sud, le premier pays au monde à lancer la 5G en avril 2019, étaient couvertes. Contre 57 en Chine, 50 aux Etats-Unis, mais seulement… 31 au Royaume-Uni, 15 en Espagne et 10 en Allemagne ! En France, les opérateurs devaient lancer la 5G dans deux villes de leur choix dès cet été. Mais le report des fréquences décale d’autant l’arrivée de la 5G pour les consommateurs. @LesEchos. Légende image : L’Espagne (ici la place Oriente de Madrid) fait partie des pays ayant reporté une partie des enchères 5G en raison du coronavirus. (Photo : Rodrigo Jimenez / EFE / Sipa).

#Ville

► Travailler à 15 minutes de chez soi, ne pas tous arriver ou partir du bureau à la même heure, pistes cyclables temporaires… Ainsi la crise du Covid-19 a remis l’approche temporelle au cœur des politiques publiques.  À Rennes, avec son « bureau des temps », la ville cherche un nouveau rythme pour vivre une mobilité plus sereine. Ainsi la municipalité a réussi depuis 2012 à désencombrer sa ligne de métro en repoussant d’un quart d’heure l’horaire d’arrivée à la fac de 8.000 de ses étudiants. A Rennes comme à Paris, Lille ou Lyon, la stratégie de déconfinement repose en partie sur cette « mobilité apaisée » en lissant les flux aux heures de pointe. « Il est étonnant de voir à quel point on a toujours joué sur l’espace en agrandissant les voies d’accès et en augmentant la capacité des transports et pensé si tardivement à ce jeu sur le temps », relève Guy Baudelle, géographe et professeur à Rennes 2. Dans une tribune du 23 mai publiée par l’association Tempo Territorial, qui appelle à redonner un « nouvel élan » localement à un urbanisme des temps. @franceinfo.

► La ville du ¼ d’heure : pour un nouveau chrono urbanisme ! Par Carlos Moreno, Professeur, Expert Ville intelligente humaine Médaille de la Prospective 2019 de l’Académie d’Architecture. Nos villes-monde, partout sur la planète, concentrent encore et toujours l’essentiel de l’activité humaine, mais elles sont encore portées par le paradigme de l’ère du pétrole et de ses impacts sur la voirie et l’urbanisme en général. L’ère de la voiture omniprésente, associée à un mode de vie fondé sur la propriété de son véhicule comme élément de statut social, est encore présente, mais elle vacille. A l’heure des effets très visibles de l’impact climatique dans nos vies urbaines, une prise de conscience, heureusement, se généralise concernant nos villes devenues irrespirables par le triple effet des émissions produites par les bâtiments, les réseaux de chaleur et de froid, et le transport à essence tous azimuts. Lire la suite de la tribune sur le site @CarlosMorenoFr. A lire aussi : La ville du quart d’heure : pour un nouveau chrono-urbanisme  (@latribune).

#Energie

► Mobilisés déjà le lundi 18 mai, en Baie de Saint-Brieuc pour contrarier le début de nouvelles études en mer, les pêcheurs d’Erquy maintiennent la pression contre le projet d’Ailes Marines. Le samedi 23 mai, symboliquement, les pêcheurs ont échoué neuf de leurs bateaux sur la plage pour dire combien leur métier était en danger. Tous dénoncent un projet éolien gigantesque qui pourrait avoir un grave impact sur la ressource et le milieu marin dans son ensemble durant et après les travaux. Pour Julien Tréhorel, patron pêcheur et président de l’Association de Défense de l’Environnement et de la Pêche Artisanale dans le golfe Normandie Bretagne, ce projet « va conduire à la destruction des fonds. Le projet Ailes Marines est très loin du projet initial. Les travaux vont provoquer des résidus qui vont pousser les poissons et toutes les espèces à déserter nos zones de pêche », et d’ajouter que « Nous ne sommes pas contre l’éolien… mais au moins à 50 km de nos côtes, loin de nos zones de pêche. »

#Travail

► La semaine de 4 jours est-elle une bonne idée pour relancer l’économie ? La première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern aurait suggéré mercredi 20 mai, lors d’un live sur Facebook, la mise en place de la semaine de 4 jours, notamment pour relancer le tourisme dans le pays. Les citoyens néo-zélandais pourraient, grâce à ce temps libre, faire plus de week-ends prolongés et nourrir ce secteur économique essentiel pour le pays (5,6% du PIB). Pour autant, pas de loi en vue, juste une suggestion pour inspirer peut-être les entreprises ? Au Japon, en août 2019, Microsoft a expérimenté la semaine de 4 jours pendant 5 semaines et auprès de 2 300 employés. Résultat : les employés auraient été plus productifs et plus efficaces en réunion. La société aurait observé une hausse de 40% de la productivité et des ventes réalisées par les employés par rapport à la même période l’année passée. @usbeketrica.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► TikTok goes Disney. À retenir cette semaine : – Traçage – Le conseil d’État interdit les drones pour les contrôles des mesures sanitaires à Paris. Apple et Google lancent leur outil de contact tracing dans 22 pays, la France reste isolée, en attendant le vote de l’Assemblée concernant l’appli de contact tracing StopCovid. En même temps, la loi Hadopi est jugée contraire à la Constitution : le gouvernement français a quelques mois pour la réparer.  ; – Depuis le coronavirus, les médias locaux n’ont jamais été aussi importants ; – Après la crise, qu’est-ce qui attend les journalistes ? L’émergence d’une nouvelle économie des médias ; – Australie : le gouvernement prévoit de contourner les protections sur les données des journalistes ; – Comment l’Intelligence Artificielle se mobilise contre le Covid-19 ? ; – Au coeur de la course à la suprématie quantique.

#Monnaie

► Avec la crise du coronavirus, le grand bond des monnaies numériques. C’est comme si le Covid-19 avait disparu de Shenzhen. Depuis la fin du confinement, il y a maintenant six semaines, les 12,5 millions d’habitants de Shenzhen, mégalopole chinoise, ont repris le chemin du travail et des transports en commun. A ceci près qu’un certain nombre de fonctionnaires de la ville payent désormais leur titre de transport avec des « cryptoyuans », la nouvelle monnaie digitale lancée fin avril par Pékin. Le « cryptoyuan » est la première cryptomonnaie lancée par un Etat. Pour l’utiliser, les utilisateurs chinois doivent télécharger un portefeuille numérique. Puis scanner leur smartphone sur les bornes des bus comme ils le font depuis des années avec Alipay ou WeChat Pay. Derrière ce nouveau système se cachent plusieurs technologies : le pair à pair, la cryptographie et la blockchain, rendue célèbre par le bitcoin. Combinés, ces éléments permettent de faire circuler de la monnaie digitale directement d’un utilisateur à un autre sans avoir besoin d’intermédiaires – banques et organismes de paiement – pour garantir la sécurité des opérations. @lexpansion.

22 Mai

Régions.news #425 – Edition du vendredi 22 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#425 en version pdf

Légende image. La Janjan sur la Loire en janvier. (Photo : François Guillement). Le 8 janvier, quand il embarque sur la Janjan, un rafiot de moins de 7 m, Anthony, artiste polymorphe, prévoit une navigation d’un mois pour faire 400 km sur la Loire. Elle va durer trois mois. « La Loire, elle rappelle l’homme, dit Anthony. Et depuis que je navigue, je me suis toujours dit que je remonterai le fleuve à contre-courant au gré des vents ». L’essentiel pour le navigateur solitaire c’est « de se dire que c’est possible, d’arrêter de s’empêcher de faire et de prendre le temps… parce que ce n’est pas une aventure réservée aux riches mais une aventure riche offerte à tout le monde ». À regarder le replay du documentaire « À contre-courant » ou l’éloge de la lenteur sur le site de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Une trentaine de pêcheurs de la Baie de Saint-Brieuc sont allés à la rencontre du Geo Ocean IV, le navire de la société hollandaise GEO XYZ, missionnée par RTE, Réseau de Transport d’ Électricité, pour effectuer des sondages sur les fonds marins. Il s’agit de réaliser des études préparatoires à l’enfouissement des câbles électriques qui doivent assurer le raccordement des futures éoliennes. Des prospections vues d’un très mauvais œil par le monde de la pêche. Pour Grégory Métayer, patron du bateau de pêche le Black Pearl II, « on nous met au pied du mur. Le but c’est de les dissuader de faire ces analyses. Ils risquent de nous priver de poissons qui peuvent partir ou mourir à cause de ces travaux. Ils risquent de bousiller nos fonds marins. Et nous empêcher de travailler. On attend toujours les études ! »

► « Nous développons des caméras intelligentes qui analysent les trajectoires des personnes dans un espace physique, par exemple, un restaurant, un magasin ou un entrepôt. Si deux personnes sont trop proches l’une de l’autre, une alerte est diffusée, via une enceinte connectée. L’idée n’est pas de sanctionner les personnes, mais de les aider à prendre de nouvelles habitudes. (…) Aucune image n’est envoyée sur un cloud ou par Internet », explique Cécile Schmollgruber, co-fondatrice et PDG de la société StereoLabs. À lire aussi : À Brest, une équipe de roboticiens viennent de développer un premier prototype de respirateur artificiel qui pourra détecter automatiquement les besoins en oxygène des patients.

► Les cinémas sont encore fermés mais il est possible de sortir pour voir un film grâce au « drive in ». Ainsi ces projections en plein air sont organisées dans plusieurs villes de la région Provence Alpes et Côte d’Azur. Cette pratique importée des Etats-Unis dans les années 1960 avait presque disparu en France. Avec la crise sanitaire, elle revient à la mode. L’un des premiers drives de France était installé à La Farlède, dans le Var, en 1967. Au lieu d’aller dans une salle obscure, il suffit de prendre sa voiture pour aller regarder un film sur un parking, en restant dans son véhicule. Le 12 mai dans la Drôme, les habitants de Crest ont pu assister à une première séance de cinéma en drive-in. Pour la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF), la priorité après le confinement est « la réouverture des salles ». Elle a publié un communiqué dans lequel elle s’inquiète du danger économique que représentent ces cinémas de plein air. À lire aussi :  Après le confinement, le grand retour des cinémas drive-in ?

Légende image. Les oiseaux devenus très présents durant le confinement dans les rues de la préfecture de l’Aveyron. (Photo de Jocelyn Calac).Le photographe Jocelyn Calac a parcouru les rues de Rodez, sa ville natale, chaque jour pendant une heure et durant 58 jours pour témoigner de la période particulière du confinement. Un travail documentaire qui représente 700 photos est publié sur le Web sous le titre Carnet de bord Covid-19.

#Travail

► Une vaste expérimentation conduite par l’État finlandais conclut que les chômeurs ayant bénéficié d’un revenu de base inconditionnel sont en meilleure santé physique et mentale et retrouvent même un peu plus de travail que les autres chômeurs. Ainsi le 6 mai, une équipe de chercheurs finlandais publiait les résultats d’une étude menée sur deux années (2017-18). Durant cette période, 2 000 chômeurs finlandais âgés de 25 à 58 ans tirés au sort ont reçu chaque mois 560 euros. L’étude visait à observer le comportement de ces personnes vis-à-vis du retour à l’emploi mais aussi en termes de bien-être en comparaison d’un groupe témoin de 173 000 autres chômeurs « Les destinataires du revenu de base ont connu moins de stress, moins de symptômes dépressifs et ont de meilleurs fonctions cognitives que le groupe de contrôle », écrivent les chercheurs dans leur rapport.

#Données

► Début avril, Facebook annonçait la mise à disposition de jeux de données inédits sur les déplacements de la population, à destination d’équipes de chercheurs partout dans le monde. Agrégées et anonymisées, ces données, issues des informations enregistrées par l’application mobile du réseau social, devraient permettre de mieux prévoir l’apparition de prochains pics épidémiques, ou d’ajuster les politiques de santé publique, estimait alors Facebook. « A partir de ces données, combinées à des données de santé, nous pensons qu’on peut construire des modèles pour mieux comprendre la propagation de la pandémie, et avoir des algorithmes et des modèles qui auront un pouvoir prédictif plus élevé que les modèles actuels », explique Jamal Atif, professeur à l’Université Paris-Dauphine-PSL et coordinateur de l’initiative.

#EtMaintenant

► « Le monde d’après sera d’abord comme le monde d’avant. Mais on a appris une chose fondamentale qui est que l’humanité s’est sauvée parce qu’elle coopère et qu’on a remis les frontières. Comment avec ça on refait de la politique ? Là c’est le numérique qui va structurer les liens. Et dans l’espace, le mouvement de quitter les grandes villes pour aller à la campagne est vrai. On a envie d’habiter ailleurs. Et le télétravail va augmenter ce phénomène des gens qui veulent habiter hors des grandes métropoles », explique le sociologue Jean Viard sur le site @franceculture.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Télétravail à vie ? Les GAFAs, lanceurs de tendances. À retenir cette semaine : – Les Américains affirment dans un sondage que les deux sources principales de désinformation Covid-19 sont les réseaux sociaux et Donald Trump ; – Google et Facebook sont en train de devenir les patrons de l’industrie journalistique ; – La Converse, un nouveau média québécois « propulsé par un journalisme de dialogue » ; – Naomi Klein : Comment la big tech prévoit-elle de profiter de la pandémie ; – Après l’annonce du maintien du télétravail pour la majorité des entreprises de la tech nombreux sont les employés qui songent à aller vivre là où la vie est moins chère.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 22 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

x► Patrick Bouchain : « L’harmonie, c’est ce qui fait la beauté de l’architecture ». Densité de population, logement exigu, rareté des espaces verts… L’épidémie a mis au centre la question de l’espace : en avoir, ou pas ; espace de verdure ou encore d’intimité. Alors que plus de trois quart des français sont des citadins, le contexte sanitaire fait mauvaise presse à la ville. Comment réinventer la ville ? Comment l’aimer encore, ne pas en avoir peur ? Faut-il y voir une formidable opportunité pour se réapproprier les espaces urbains ? Pour en parler, nous recevons Patrick Bouchain, grand prix de l’urbanisme 2019, au service d’une architecture à « Haute Qualité Humaine ». Il explique : « Aujourd’hui, si vous habitez un logement social, vous n’avez pas la capacité de vous adapter. On ne peut pas adapter son logement social à notre modèle de vie. Et toute personne ou architecture doit pouvoir laisser une trace de son locataire précédent. Il faut la réversibilité de l’architecture et repenser l’architecture de ces lieux avec les personnes vivant dans ses logements. » @franceculture. Légende image : Double exposition de femme regardant le paysage urbain, Shenzhen, Chine. (Photo : Jasper James / Getty).

#Energie

► Éolien: le grand revirement d’Emmanuel Macron. La feuille de route énergétique de la France à l’horizon 2028 est désormais gravée dans le marbre. Adoptée par décret gouvernemental le 21 avril, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour 2019-2028 affiche la volonté française de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité et de développer sur notre territoire les énergies renouvelables, tout particulièrement l’éolien. De quoi rendre fous de rage les adversaires de ces grands moulins à vent qui ont fleuri en France depuis plusieurs années, envahissant, au mépris de l’esthétique des paysages, certaines régions comme les Hauts-de-France, le Grand Est, le Centre-Val de Loire… La France compte quelque 8000 éoliennes sur son territoire. Demain, celles-ci seront près de 20.000, la PPE prévoyant d’ores et déjà la multiplication par 2,25 de la puissance installée de l’éolien terrestre d’ici à 2028. « La prolifération des éoliennes est ainsi inscrite au rang des priorités de notre pays. N’y avait-il pas de décisions plus urgentes, en ces temps de pandémie?» interrogent un certain nombre de personnalités dans une tribune publiée le 7 mai dans Le Figaro. @Le_Figaro.

#Economie

► Saône-et-Loire : Le PDG d’Eolane veut relocaliser en France… mais vendre le site de Montceau-les-Mines. L’entreprise Eolane compte 7 sites en France. Elle est spécialisée dans la fabrication de cartes électroniques. Il y a quelques années, le site de Saône-et-Loire faisait la une de la presse avec la fabrication de la tablette Qooq, une tablette culinaire made in France vantée jusque sur les plateaux de télévision américains d’Oprah Winfrey. D’un côté, un PDG qui se veut défenseur des relocalisations en France, de l’autre, le même PDG qui veut se séparer du site du Creusot. Au milieu, les 80 salariés du bassin minier s’inquiètent. Faute de repreneur fin juillet, le site de Montceau devrait fermer. @franceinfo.

#Travail

► Le marché immobilier de la Silicon Valley devrait se détendre. Facebook, qui offrait jusqu’à 15.000 dollars à ses nouveaux recrutés pour s’installer près de son quartier général de Menlo Park en Californie, imagine désormais son futur avec une large part de télétravail. Une semaine après l’annonce par Twitter que certains de ses employés pourront rester en télétravail «pour toujours », Facebook détaille avec plus de détails la façon dont il envisage d’organiser sa force de travail dans un monde post-Covid-19. « Nous serons l’entreprise la plus en avance au monde sur le travail à distance », a déclaré son PDG Mark Zuckerberg, qui estime ainsi que la moitié de ses employés travailleront de chez eux d’ici 5 à 10 ans. @LesEchos &@Le_Figaro.

#Covid19

► Ils sont une soixantaine assis devant un ordinateur portable, casque sur les oreilles, à s’être répartis les appels sur la plateforme bruxelloise de N-Allo, un des « call centers » partenaires de l’opération initiée par le gouvernement. En Belgique, pays de 11,5 millions d’habitants où le virus a fait plus de 9.000 morts, ce « traçage » est pris très au sérieux alors que les autorités n’ont autorisé qu’un déconfinement très progressif depuis quinze jours, par crainte d’un rebond de la pandémie. « Je voulais apporter une petite pierre à l’édifice du traçage et de l’éradication de la pandémie, faire avancer la cause », affirme Pierre Fournier, Bruxellois de 65 ans. Ainsi en Belgique, le « traceur Covid » est devenu un nouveau métier. @franceinfo

#Information

► « Le Covid-19 a changé la donne dans la lutte contre les fake news ». Elle est considérée outre-Atlantique comme une « héroïne de guerre ». Peu connue en France, la chercheuse Camille François est une référence sur la scène internationale en matière de lutte contre les fake news et les campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux. Elle explique que l’on « a constaté un volume sans précédent de désinformation autour du coronavirus, illustrant la viralité de la désinformation dans les situations de crise. Et on a noté quatre grands sous-types de contenus vraiment problématiques. D’abord une explosion des contenus racistes et anti-immigrants liés au coronavirus. On le voit très clairement à l’échelle globale dans nos analyses sur les discussions mondiales en ligne liées au Covid-19. C’est le cas par exemple aux États-Unis, en Italie, en France mais aussi en Inde. On a également eu une forte augmentation des contenus conspirationnistes. C’est très intéressant parce qu’on retrouve les théories du complot classiques qui ont finalement gagné énormément de terrain avec la crise sanitaire. » @20minutes.

#JeuVidéo

► Quand la vie quotidienne migre sur Animal Crossing, les acteurs économiques s’adaptent. Par Mathilde Flo’ch et Laure Delmoly, MediaLab de France Télévisions. La sortie fin mars 2020 d’ »Animal Crossing : New Horizons » sur la console Switch a suscité un engouement mondial. Le dernier opus du jeu vidéo s’est vendu à 11,77 millions d’unités en onze jours – 7ème jeu le plus vendu sur Switch – dopant les résultats du groupe japonais Nintendo. Si ce jeu, sorti au japon en 2001, était déjà un succès sur console portable avant la pandémie – plus de 31 millions d’exemplaires vendus pour la série – son cocktail de créativité et de bonne humeur a répondu au besoin d’évasion des citoyens durant le confinement. Plus qu’un simple univers ludique et réconfortant, Animal Crossing est devenu un véritable réseau social. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

20 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 20 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Culture

x► Des manchots amateurs d’art en balade au musée Nelson-Atkins de Kansas City. Les manchots aiment-ils l’art ? A défaut de savoir s’ils l’apprécient, ils n’y sont visiblement pas indifférents. C’est la conclusion que l’on peut tirer d’une expérience aussi touchante que drôle tentée par le musée d’art Nelson-Atkins de Kansas City, qui a invité récemment trois pensionnaires du zoo tout proche à découvrir les allées désertées du musée. Les deux institutions de la ville étaient en effet fermées pour cause de pandémie de coronavirus. @franceinfo. Légende image : Deux manchots visitent le musée Nelson-Atkins de Kansas City, le 6 mai 2020, en temps de quarantaine dûe au Covid-19. (Photo : Gabe Hopkins / The Nelso, Atkins Museum of arts).

#Ville

► Architectes et urbanistes planchent sur la ville de rêve post-confinement. Alors que le confinement a fait découvrir les vertus du télétravail et de la vie au vert, le « tout métropole » et la densification urbaine sont des concepts remis en question par urbanistes et architectes qui cherchent, utopie ou non, à dessiner la « ville du futur ». Architectes, urbanistes, maires, mouvements citoyens se mobilisaient depuis une dizaine d’années, sans être beaucoup écoutés, pour une ville où vivrait un « homo qualitus » respectueux de l’environnement dans des espaces dilatés. Ils se sentent désormais mieux épaulés par nombre de Français, qui ont pris goût au télétravail dans un environnement silencieux et vert. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#Mobilité

► « Les piétons rendent la ville plus sûre. Ils doivent être au sommet de la hiérarchie des modes de déplacement, et le vélo ne vient qu’après ». Essor des mobilités douces, sacre de la bicyclette, retour en grâce de la voiture individuelle… Avec les conséquences sanitaires du coronavirus, quel mode de déplacement va profiter de la désaffection pour les transports publics ? Frédéric Héran, économiste des transports et urbaniste à l’université de Lille, a répondu à vos questions dans un tchat. Voir l’intégralité du tchat : « Un changement progressif dans nos manières de nous déplacer est inévitable ». Sur la place du piéton desn les villes, Frédéric Héran répond : « Oui, les piétons sont au fondement de l’urbanité. Ce sont eux qui animent la ville et la rendent plus sûre. Ce sont eux, aussi, les plus vertueux : vraiment aucune nuisance. Ils doivent être au sommet de la hiérarchie des modes de déplacement et le vélo ne vient qu’après, puis les transports publics et enfin la voiture. » @lemondefr

#Entreprise

► Robin Rivaton : Gafam, la métamorphose des superméchants. Il y a trois mois à peine, les journaux étaient remplis d’éditoriaux accusateurs sur les méfaits des géants de la technologie. L’un des cofondateurs de Facebook, Chris Hughes, avait même publié dans The New York Times un texte intitulé, « Il est temps de découper Facebook ». Le terme techlash – le retour de bâton contre la tech -, rentré dans le dictionnaire en 2019, s’affichait partout. Les ravages que créaient les réseaux sociaux, la concentration inédite des ressources, les accusations de surveillance nourrissaient un discours de plus en plus agressif sur la façon de réguler ces entreprises, des deux côtés de l’Atlantique. Puis nous fûmes renvoyés à nos pénates et les superméchants devinrent supergentils. Microsoft sauva nos réunions d’équipe, l’iPhone d’Apple fut la seule fenêtre sur l’extérieur, Amazon assura le ravitaillement essentiel en embauchant 175 000 personnes, et Facebook maintint les liens avec ceux que nous ne pouvions plus voir. Lire la suite de l’article sur le site @lexpansion.

#Société

► Lettres, photos, tweets : la collecte d’archives sur le confinement bat son plein. « La prise de conscience de la portée historique de cette période de confinement s’est imposée à nous assez rapidement, explique David Desbans, le responsable des archives de la ville d’Aubervilliers, une commune de Seine-Saint-Denis. Tout à coup nos vies privées et professionnelles ont été chamboulées et l’idée nous est venue qu’il fallait qu’on trouve un moyen d’archiver la mémoire de cette période particulière ». « Cette collecte a un intérêt pour les habitants de la commune mais elle sera aussi utile pour la recherche en général, comme témoignage d’une période inédite, qui restera dans les annales », poursuit-il. Collecter, compiler et archiver les instants de vies durant le confinement, telle est la démarche de plusieurs groupes d’archivistes en France. Cette période, que le FMI a surnommé « le Grand confinement », a contraint les archivistes à changer leurs méthodes de travail. @franceinfo.

#Média

► De mister K au mystère K.Par Hervé Brusini (journaliste, ancien rédacteur en chef de France Télévisions, prix Albert Londres). Vous arpentez les rues de Prague, cette capitale au charme d’antan mais dont nombre de vitrines sont bien celles de la consommation contemporaine de luxe. Et vous poussez une porte assez discrète. Ne vous fiez pas aux apparences. Là réside celui qui a su mettre en émoi les sphères françaises du gouvernement, de l’industrie, et de la presse. Vous pénétrez chez Daniel Kretinsky, à défaut d’en pénétrer encore le mystère. Le livre que Jérôme Lefilliâtre consacre à Daniel Kretinsky est une forme d’investissement. C’est bien le moins pour un ouvrage qui se veut le portrait fouillé d’un milliardaire touche à tout. Se le procurer revient à se donner les moyens d’être informé à propos de ce qu’est, au moins pour une petite partie, le grand capital(ainsi qu’on le disait jadis), ses intrigues, et ses héros avec Kretinsky pour figure de proue. C’est un voyage où l’on accompagne l’enquêteur dans ses rencontres directes avec les personnages de l’histoire. En l’occurrence, il s’agit de découvrir celui qui est d’ores et déjà présent dans le monde des affaires hexagonal, la quotidienneté des Français, de même que dans leur presse. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

19 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Documentaire

► Le 8 janvier, quand il embarque sur la Janjan, un rafiot de moins de 7m, Anthony, artiste polymorphe, prévoit une navigation d’un mois pour faire 400 km sur la Loire. Elle va durer trois mois. « La Loire, elle rappelle l’homme, dit Anthony. Et depuis que je navigue, je me suis toujours dit que je remonterai le fleuve à contre-courant au gré des vents ». L’essentiel pour le navigateur solitaire c’est « de se dire que c’est possible, d’arrêter de s’empêcher de faire et de prendre le temps… parce que ce n’est pas une aventure réservée aux riches mais une aventure riche offerte à tout le monde ». A regarder le replay du documentaire « A contre-courant » ou l’éloge de la lenteur sur le site de  France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Légende image : La Janjan sur la Loire. / © François Guillement.

#Ville

► « Les villes doivent s’inspirer de la climatologie urbaine pour répondre à la crise sanitaire ». Mal conçue, la ville dense est un piège. Bien pensée, elle permet de répondre aux défis posés par les crises climatique et sanitaire, estime l’architecte new-yorkais Jeffrey Raven. « Nos grandes métropoles devraient aller voir du côté de la climatologie urbaine pour répondre aux défis posés par le Covid-19. Aux Etats-Unis comme en France, les quartiers qui paient le plus lourd tribut à la pandémie sont aussi ceux qui enregistrent les plus mauvais résultats en matière de santé publique et d’environnement. Les New-Yorkais les plus exposés à la crise climatique et au Covid-19 sont les mêmes : ce sont les populations des quartiers pauvres et enclavés. Ils vivent dans des logements surpeuplés et malsains, travaillent dans des conditions dangereuses et pâtissent d’un accès limité aux services de santé, aux parcs et à l’ensemble des services publics. » Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr

#Santé

► Comment l’intelligence artificielle est utilisée contre le Covid-19. Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. D’un côté, le nouveau coronavirus SARS-CoV-2, qui s’est répandu d’une façon inattendue et globale sur la planète. De l’autre, l’intelligence artificielle (IA), qui a connu la même diffusion mondiale par ses succès dans les domaines de la reconnaissance d’images, des jeux (go, poker, jeux vidéo…), de la traduction automatique, de la reconnaissance de la parole, de la conduite sans pilote… Il était donc naturel que cette dernière cherche à s’attaquer au défi urgent du contrôle de la pandémie.Plus de 600 articles ou pré-soumissions d’articles relatant cette « bataille » ont été recensés par la base de données spécialisée Dimensions. « Ce qui frappe en analysant l’ensemble de ces études, c’est la grande variété des domaines concernés », souligne Joseph Bullock, membre du groupe Global Pulse de l’ONU et de l’université de Durham et coauteur d’un premier état de l’art sur les relations entre Covid-19 et IA. D’une quarantaine de références dans sa première version en mars, la bibliographie s’est étoffée de 50 études supplémentaires un mois plus tard, pour sa seconde version. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

► A Brest, des ingénieurs imaginent un respirateur artificiel plus intelligent. L’ENSTA Bretagne et son équipe de roboticiens viennent de développer un premier prototype de respirateur artificiel qui pourra détecter automatiquement les besoins en oxygène des patients. Un projet mené avec l’hôpital de Brest. « Ce premier prototype mise sur une technologie plus sophistiquée que celle utilisée dans les autres gros projets en cours, explique le professeur Erwan L’Her. C’est très prometteur car il nous donne la capacité d’avoir la main sur le logiciel qui pilote le ventilateur ». Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui car « un respirateur, c’est une boîte noire avec des réglages donnés qui nous laissent moins de marge de manœuvre ».@franceinfo.

► Doctolib installe une plateforme régionale à Nantes, 500 emplois à la clé. « Avec pour objectif de recruter 3 000 personnes dans les prochaines années, dont 500 pour le bureau nantais, Doctolib a fait le choix d’une nouvelle implantation, désormais en région, permettant d’attirer et de fidéliser de nouveaux collaborateurs », a indiqué dans un communiqué Nantes/Saint-Nazaire développement. La société de téléconsultation médicale dit avoir mené une enquête comparative entre dix métropoles françaises avant de porter son choix sur la capitale de la région Pays de la Loire. « Nous cherchions une ville offrant à la fois un vivier de talents sur les métiers du numérique, des profils commerciaux, service clients, et un cadre de vie agréable pour nos collaborateurs actuels et futurs. Nantes a parfaitement rempli le cahier des charges », a déclaré Matthieu Birach, DRH de Doctolib, cité dans le communiqué. @franceinfo.

#Géolocalisation

► StopCovid : les élus locaux veulent de la clarification sur sa mise en œuvre. Malgré les levées de bouclier d’une partie de la population, l’application StopCovid qui constitue l’un des maillons essentiels de la lutte contre le Covid-19 selon le Gouvernement sera lancée en juin prochain. Les élus locaux en contact direct avec la population dans la lutte contre l’épidémie, ont souhaité être associés aux réflexions sur l’ensemble des moyens et dispositifs dédiés, dont l’application de « contact tracing » StopCovid. Ils ont émis une note de préconisations.Pour mémoire cette application qui sera intégrée à l’éventail des moyens mis en œuvre pour endiguer la crise sanitaire, permet de prévenir ceux qui l’installeront sur leur mobile qu’ils ont été potentiellement en contact avec un individu porteur du Covid-19, sans connaitre pour autant l’identité de la personne ni les lieux de contamination. Cette application qui nécessite que les porteurs soient identifiés et donc localisés, même de manière anonyme et sans utilisation des données de traçage, autre que l’application, pose légitimement question dans un pays où le respect du droit privé est l’un des éléments fondateurs. @villeintelmag.

18 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

Pour les pêcheurs de la Baie, le futur parc éolien, "c'est la mort de notre activité" / © Valérie Chopin - France Télévisions► C’est une trentaine de pêcheurs de la Baie de Saint-Brieuc sont allés à la rencontre du Geo Ocean IV, le navire de la société hollandaise GEO XYZ, missionnée par RTE, le gestionnaire du Réseau de Transport d’ Électricité, pour effectuer des sondages sur les fonds marins. Il s’agit de réaliser des études préparatoires à l’enfouissement des câbles électriques qui doivent assurer le raccordement des futures éoliennes. Des prospections vues d’un très mauvais oeil par le monde de la pêche. Pour Grégory Métayer, patron du bateau de peche le Black Pearl II, « on nous met au pied du mur. Le but c’est de les dissuader de faire ces analyses. Ils risquent de nous priver de poissons qui peuvent partir ou mourir à cause de ces travaux.  Ils risquent de bousiller nos fonds marins. Et nous empêcher de travailler. On attend toujours les études ! » @franceinfo. Légende image : Pour les pêcheurs de la Baie, le futur parc éolien, « c’est la mort de notre activité ». (Photo : Valérie Chopin / France Télévisions).

#Covid19

► « Nous développons des caméras intelligentes qui analysent les trajectoires des personnes dans un espace physique, par exemple, un restaurant, un magasin ou un entrepôt. Si deux personnes sont trop proches l’une de l’autre, une alerte est diffusée, via une enceinte connectée. L’idée n’est pas de sanctionner les personnes, mais de les aider à prendre de nouvelles habitudes. (…) Aucune image n’est envoyée sur un cloud ou par Internet », explique Cécile Schmollgruber, co-fondatrice et PDG de StereoLabs. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Télétravail à vie ? Les GAFAs, lanceurs de tendances. À retenir cette semaine : – Les Américains affirment dans un sondage que les deux sources principales de désinformation Covid-19 sont les réseaux sociaux et Donald Trump ; – Google et Facebook sont en train de devenir les patrons de l’industrie journalistique ; – La Converse, un nouveau média québécois « propulsé par un journalisme de dialogue » ; – Naomi Klein: Comment la big tech prévoit-elle de profiter de la pandémie ; – Après l’annonce du maintien du télétravail pour la majorité des entreprises de la tech nombreux sont les employés qui songent à aller vivre là où la vie est moins chère.

#Surveillance

►Le Conseil d’Etat a enjoint lundi 18 mai à l’Etat de cesser « sans délai » l’utilisation des dones à Paris pour surveiller le respect des règles du déconfinement. Pour la juridiction administrative, utiliser ainsi ces outils « caractérise une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée ». Pour l’Etat, cette identification n’est pas l’objectif visé avec l’usage de ces appareils : les drones permettent, ont-ils expliqué, de repérer des rassemblements interdits afin de déployer des forces de l’ordre pour disperser les personnes regroupées. @20minutes.

#Cybersécurité

► Depuis les premières heures du confinement et la généralisation du télétravail, les professionnels de la sécurité informatique des entreprises le scénario catastrophe : que le télétravail devienne une porte grande ouverte pour le Phishing, les virus informatiques et le vol de données sensibles dans les entreprises. L’éditeur en sécurité Barracuda Networks a ainsi enregistré en mars un bond de 667% des e-mails d’hameçonnage, une technique de fraude sur Internet qui vise à obtenir des renseignements confidentiels pour usurper l’identité de la victime, par rapport à fin février. « Les pirates ont profité de la détresse circonstancielle des gens pour opérer du phishing, tenter des fraudes, indique Gwénaël Rouillec, directeur de la cybersécurité de Huawei France, par exemple en prétextant d’offrir des masques pour se protéger du Covid, ou de donner de l’argent pour soutenir des hôpitaux. » @franceinfo.

#Loisirs

► Les cinémas sont encore fermés mais il est possible de sortir pour voir un film grâce au « drive in ». Ainsi ces projections en plein air sont organisées dans plusieurs villes de la région Provence Alpes et Côte d’Azur. Cette mode importée des Etats-Unis dans les années 1960 avait presque disparu en France. Avec la crise sanitaire, elle revient à la mode. L’un des premiers drives de France était installé à La Farlède, dans le Var, en 1967. Au lieu d’aller dans une salle obscure, il suffit de prendre sa voiture pour aller regarder un film sur un parking, en restant dans son véhicule. Pour la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF), la priorité après le confinement est « la réouverture des salles ». Elle a publié un communiqué dans lequel elle s’inquiète du danger économique que représentent ces cinémas de plein air. @franceinfo.

► « Le virus va nous poser de gros problèmes. Le risque de se passer la maladie de manière horizontale par générations en partant en vacances existe. Et ce risque va entrainer des codes différents et moins chaleureux. Les vacances de 2020 vont être différentes, elles seront une parenthèse. Mais elles pourront également servir à renforcer l’offre touristique proposée pour 2021 », explique le sociologue Jean Viard sur le site de @franceculture