29 Déc

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 29 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#FausseNouvelle

2016 a été une année jalonnée de « fausses informations » (fake news en anglais). En politique, cette année, marquée à la fois par le Brexit et l’élection de Donald Trump, un mot s’est imposé dans la presse : la « post-vérité ». Le néologisme traduit de l’anglais « post truth » a été désigné mot de l’année par Oxford dictionary. Choix justifié parce que cette expression était devenue « un pilier du commentaire politique ». Son usage a augmenté de 2 000% en an. Mais ces « fausses informations » touche aussi tous les domaines. Exemple, le faux communiqué qui a ébranlé le cours de Vinci. @Le_Figaro étudie quatre évènements qui se sont déroulés en 2016.

Défintion du mot « Post-truth » (post-vérité en français) établit par le dictionnaire britannique Oxford : il fait référence « à des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles ».

Revue de liens : – Will Davies, professeur en économie politique à Londres affirme que « les gens vont devoir commencer à traiter les contenus numériques avec plus de scepticisme ».
– « Post-vérité, la raison du plus fou ». Charles Hadji, Professeur en Sciences de l’éducation s’interroge : « Mais peut-être y a-t-il, dans la post-vérité, des alertes à percevoir, et des enseignements à méditer. » Il ajoute : « Le discours politique qui s’y complaît joue sur les émotions et les passions ».
– Le sociologue Albert Ogien, explique dans sa tribune « La guerre de l’info est déclarée » (@Libe), que face aux contre-vérités que Trump et d’autres profèrent, les journalistes doivent contre-attaquer et rétablir une « réalité stable et partagée », imposer leurs règles et abandonner une pseudo-neutralité.
– La journaliste Joëlle Kuntz affirme qu’on « est entré dans l’ère post-bistrot plutôt que post-vérité » (@letemps).

 Et comme le disait Bertolt Brecht à son ami Walter Benjamin : « nous ne devons pas partir des bonnes choses passées mais des méchantes choses nouvelles ».

#Presse

Le Washington Post embauche une soixantaine de journalistes. Alors que le Wall Street Journal et le « New York Times réduisent la voilure de leur newsroom pour faire face à la baisse de la publicité sur le papier et au poids de plus en plus grand de Facebook et Google dans la pub en ligne, le Washington Post navigue à contre-courant. Dans une interview à Politico , son PDG assure non seulement que son titre est « désormais profitable et en croissance », mais aussi qu’il va embaucher « des dizaines » journalistes. Politico estime qu’ils seront une soixantaine en plus dès la fin du premier trimestre. Au total, la rédaction du « Post », dirigée par Marty Baron, le même qui est portraituré dans le film « Spotlight », devrait totaliser 750 journalistes, contre 1.500 pour le « Wall Street Journal », 1.300 pour le « New York Times » et 450 pour « USA Today ». Rachetée il y a trois ans par Jeff Bezos , le Washington Post a pu disposer de marges de manoeuvre pour se redresser et investir. Et cela commence à porter ses fruits. Le nombre de ses abonnés a crû de 75 % depuis le début de l’année 2016, avec à la clé un doublement des revenus générés par ce poste (le groupe ne publie pas ces chiffres). (@LesEchos).

#AttentatBerlin

Le camion a été stoppé par l’ordinateur de bordFaits diversBerlinAttentatMarché de NoëlCamionOrdinateur de BordC‘est grâce à l’ordinateur de bord que le camion a stoppé sa course meurtrière le 19 décembre sur un marché de Noël de Berlin. C’est ce que révèle mercredi le site de l’hebdomadaire allemand «Der Spiegel». Le poids lourd polonais était équipé d’une caméra et d’un radar capables de détecter un obstacle. En cas de danger, le conducteur est averti. Mais s’il ne réagit pas au bout d’une seconde, un freinage d’urgence est déclenché. C’est a priori ce qui s’est passé le jour de l’attentat. Sans cet ordinateur de bord, le camion aurait pu tuer encore davantage de badauds sur ce marché situé dans un quartier touristique, près de l’église du Souvenir. (@LeParisien_FDiv).

#Telecom

Ca s’est passé en 2016 : la recomposition (encore) avortée du marché des télécoms françaisEncore raté ! L’histoire se répète dans les télécoms françaises. Chaque année, la consolidation semble inéluctable. Et chaque année, les positions restent finalement inchangées. En ce début d’année 2017, on compte encore quatre opérateurs « nationaux » en France. Pourtant, jamais le secteur n’a été aussi près que l’an dernier de se transformer durablement. Après deux tentatives infructueuses en 2014 et 2015, les planètes paraissaient enfin alignées en 2016 pour passer de quatre à trois opérateurs. Comme en 2014 et 2015, Bouygues Telecom était au centre du jeu. Le plus petit des trois opérateurs historiques est celui qui a le plus souffert de l’arrivée de Free dans le mobile en 2012 et de la dégringolade des prix qui s’en est suivie (- 40 % !). Il fait donc figure de cible favorite pour la recomposition du secteur . (@LesEchos).

#Censure

Bloqué en Egypte, Signal contourne la censure. L’application de messagerie sécurisée Signal a été bloquée pendant une semaine en Egypte, rapporte un journaliste de Techcrunch basé au Caire. Mais le service est à nouveau disponible, grâce à une modification installée par son éditeur Open Whisper Systems. Les pressions contre la liberté d’expression vont croissant en Egypte, et le blocage de Signal vise à empêcher les échanges sécurisés d’opposants ou de journalistes (@rue89).

#Video

« Speed watching » :  une obsession de la vitesse qui nuit aux grandes séries. Regarder vos séries préférées en vitesse accélérée – soit jusqu’à deux fois la vitesse normale – est désormais possible, grâce au speed watching. Mais est-ce réellement profitable aux séries ? Chronique de François Jost, spécialiste de l’image et directeur de la revue « Télévision » éditée par le CNRS.

# Ville

Quelles seront les solutions phares de la smart city en 2017 ? La sécurité publique et les services publics sont les éléments clés d’une smart city. Bien qu’il existe de nombreux produits pour la smart city, il y en a quelques-uns qui se démarquent réellement comme les lampadaires intelligents, la gestion intelligente des déchets ou encore la détection des coups de feu. (@iot_business).

Comment numérique et Big Data transforment la gouvernance des villes. De l’optimisation des systèmes de transport à l’analyse des flux de population, en passant par l’amélioration des services communaux, le Big Data offre de nombreuses opportunités aux municipalités. Aucune grande ville ne peut faire l’impasse dessus. Pour autant, le Big Data n’est ni une formule magique, ni un performatif : il ne suffit pas de décréter son adoption pour résoudre d’un coup toutes les problématiques urbaines. Les villes ont toujours été des structures complexes, et à l’ère de la smart city, cette complexité ne cesse de croître. (@latelier).

#Justice

Aux Etats-Unis, l’assistant intelligent d’Amazon appelé à témoigner dans une affaire de meurtre. « Alexa, qui est le coupable ? ». C’est la question que les enquêteurs de Bentonville, en Arkansas, rêvent de poser à l’assistant intelligent d’Amazon. Ce gadget connecté, baptisé Echo, possède en effet la particularité d’être allumé en permanence et d’être bardé de micros. Or l’un de ces parfaits mouchards s’est retrouvé l’an dernier idéalement placé, au coeur d’une scène de crime. Le 22 novembre 2015, Victor Collins est retrouvé mort dans le jacuzzi d’un de ses amis, James Bates. Celui-ci est actuellement accusé du meurtre et devrait être jugé en début d’année prochaine après avoir plaidé non-coupable en avril dernier. Le gadget d’Amazon a-t-il enregistré des bribes de conversation qui pourraient aider l’enquête ? C’est peu probable. A l’écoute de son environnement, Echo détecte le mot-clef « Alexa » dès qu’il est prononcé. L’appareil enregistre alors la question de l’utilisateur et envoie la requête sur les serveurs d’Amazon, où elle est traitée et stockée. « Alexa, quel temps fera-t-il demain  ? », « Alexa, mets nous du jazz dans le salon », etc. Mais tant que le mot-clef « Alexa » n’a pas été prononcé, la machine ne conserve pas les enregistrements plus de quelques secondes. (@LesEchos).

#Entreprise

Ça s’est passé en 2016 : quand la French Tech brille à l’international. OVH (267 millions d’euros), Sigfox , (150 millions), Devialet (100 millions), Deezer (100 millions), ou encore LinkbyNet (50 millions) : les grosses levées de fonds des start-up tricolores se sont multipliées en 2016, une année qui restera comme un très bon cru pour la French Tech. « On voit enfin un certain volume de ces très grosses levées en France (…) Il y a trois ou quatre ans, les tickets supérieurs à 10 millions d’euros étaient très rares », confiait aux « Echos », Quentin Molinié , directeur associé d’eCap Partner, il y a quelques semaines. Ce dynamisme concerne l’ensemble de l’ecosystème français puisque Paris est proche de ravir à Londres le titre de capitale européenne des start-up . Lors du troisième trimestre, les capitaux injectés dans des jeunes pousses françaises se sont montés à 857 millions de dollars, soit à peine 7% de moins que de l’autre côté de la Manche (919 millions). (@LesEchos).

#Sport

Un club de rugby anglais utilise une IA pour dénicher ses futures stars. En sport, toutes disciplines confondues, les équipes sont toujours à la recherche de la perle rare, ces joueurs encore inconnus, payés à un salaire de débutant, qui deviendront peut-être les futures stars de la ligue. Si l’instinct a toujours servi de moteur principal pour parier sur ces sportifs anonymes, le club de rugby London Irish a décidé de s’essayer à une nouvelle technique. L’équipe a recruté Asi Data Science, une entreprise britannique spécialisée dans l’intelligence artificielle, qui a bénéficié du soutien financier de Jaan Tallin, l’un des concepteurs de Skype, pour simplifier son travail. Les scouts, qui visionnent des heures de match et observent également les joueurs en personne, espèrent ainsi pouvoir découvrir les futures pépites du rugby avant tout le monde en entrant simplement le nom d’une star dans le logiciel. (@Numerama).

#International

Ingérence de la Russie dans l’élection américaine : Obama prend une série de mesures contre MoscouUn vent de guerre froide souffle sur les relations américano-russes. Le président Barack Obama a annoncé, jeudi 29 décembre, une série de mesures contre la Russie après son ingérence dans l’élection présidentielle américaine.« Ces actions font suite aux avertissements que nous avons adressés de manière répétée au gouvernement russe, en privé et en public. Elles sont une réponse nécessaire et adaptée aux actions visant à nuire aux intérêts américains en violation des normes de comportement internationales établies », a déclaré Barack Obama dans un communiqué. (@franceinfo)

28 Déc

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 28 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Video

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Ce YouTuber de 4 ans est en train d’éclipser PewDiePie et Justin Bieber. Selon le site Tubefilter, cela fait des semaines que la chaîne YouTube « Ryan ToysReview » est le numéro un du Top 50 des chaînes les plus vues aux Etats-Unis, devançant ainsi tous les concurrents. Et en deuxième position (semaine du 12 décembre 2016) sur le classement mondial. Ryan ToysReviews est la chaîne YouTube du petit Ryan fait des vidéos de déballage de jouets. Et visiblement, ça fait carton. Elle publie des vidéos quotidiennement et au bout d’une semaine, celles-ci sont vues des millions de fois. L’une des vidéos les plus populaires de la chaîne, et qui l’a vraiment propulsée, a été mise en ligne en juillet 2015. Aujourd’hui, elle compte plus de 500 millions de vues. Selon The Verge, les revenus publicitaires s’estimeraient plus ou moins à un million de dollars par mois. (@PresseCitron).

#Transport

Une voiture Tesla anticipe une collision et s’arrête seule sur la route. « Ma voiture a été plus rapide que moi. » Frank van Hoesel doit sans doute une fière chandelle à son véhicule Tesla, qui s’est arrêté sans intervention après avoir anticipé un accident, mardi 27 décembre, vers 16 heures. « Nous revenions de Liège [Belgique] pour regagner les Pays-Bas avec ma femme et mes enfants, explique le conducteur, contacté par @franceinfo. « On écoutait de la musique et la voiture s’est arrêtée toute seule. »

#IntelligenceArtificielle

Algorithmes, voitures autonomes, big data : bienvenue dans le pire des mondes digitaux. Marc Rameaux l’auteur de Portrait de l’homme moderne et il publie des chroniques sur son blog : Le troisième homme. Il décrypte dans l’article du @Le_Figaro les conséquences de la révolution numérique en marche. Jeudi 15 décembre, Axelle Lemaire a rendu public son projet de régulation des algorithmes, fondé sur un rapport de deux experts du domaine. Marc Rameaux explique que « Axelle Lemaire a confié nombre de ces missions de «testing» et de détrompage statistique à l’INRIA, l’un de nos fleurons technologiques ayant la qualité rare de rassembler des chercheurs très forts conceptuellement mais dotés de sens pratique. » Ainsi « la bonne approche est bien de contrebalancer la puissance des algorithmes par une puissance équivalente, tout comme Alan Turing avait convaincu le gouvernement britannique que la complexité d’Enigma ne serait déjouée que par une machine de complexité équivalente. »

Les algorithmes de recommandation. Nous vous invitons à découvrir le principe de fonctionnement des algorithmes de recommandation, ceux utilisés pas les grandes plateformes de vente du Web qui vous disent ce qu’ont acheté les autres acteurs ou qui vous enferment dans une bulle informationnelle. Nous nous concentrons ici sur les aspects techniques et auront sans doute d’autres occasions de considérer des aspects sociétaux, comme l’importance de la recommandation sur les résultats d’élections. Le @Blog_Binaire a demandé à Raphaël Fournier-S’niehotta, spécialiste de ces algorithmes, de nous en dire plus.

Apple publie sa recherche en intelligence artificielleC’est une première historique. Apple vient de publier un article scientifique , signé de six chercheurs travaillant au sein de ses laboratoires en intelligence artificielle.Ils proposent une méthode pour améliorer l’apprentissage par les machines à partir d’images de synthèses. Pourtant, le groupe de Cupertino est loin de découvrir le sujet. Il a notamment été précurseur dans la reconnaissance vocale, avec son assistant Siri, développé par une start-up issue de l’université de Stanford et rachetée par Apple en 2010. Mais la firme à la pomme, qui cultive le secret comme nulle autre, se refusait jusqu’à présent à lever ne serait-ce qu’un coin du voile qui entoure ses travaux. « Apple a une culture très fermée : sur un spectre ouvert-fermé qui va de zéro à dix, eux ils sont à douze !, explique un chercheur du secteur, cela rend très difficile pour eux de créer un labo de recherche avancé parce qu’ils ne peuvent pas attirer les meilleurs ». (@LesEchos).

#Finance

Le roi des hedge funds rêve d’un algorithme pour lui succéder. Le plus important hedge fund au monde, Bridgewater Associates, développe un algorithme d’un nouveau genre. Son patron veut qu’à terme, celui-ci définisse la stratégie de sa société mais gère aussi les moindres détails de la vie de ses employés. (@France24).

#Blockchain

[Dossier – Partie 5] : Améliorer le processus démocratique et la bonne gouvernance ! De tous temps, les humains se sont organisés en groupe, en communauté et en États pour faire face à l’adversité de la vie et pour collaborer afin de mieux tirer partie des individualités de chacun tout en réduisant les risques de conflits et de tensions entre eux. Avec l’augmentation des populations, certaines formes d’organisation ont pris le dessus sur d’autres. Ainsi, la structure hiérarchique verticale, longtemps dominante (tribus avec des clans et des chefs, régimes féodaux, dictatures, etc.) a progressivement laissé place à une structure plus horizontale avec des régimes plus démocratiques et consensuels. Cependant le fonctionnement de ces derniers est loin d’avoir atteint un optimum. C’est là raison pour laquelle ils sont constamment remis en question ! (@lanouvelleT).

#FausseNouvelle

2016 a été une année jalonnée de « fausses informations » (fake news en anglais). En politique, cette année, marquée à la fois par le Brexit et l’élection de Donald Trump, un mot savant s’est imposé dans la presse : la « post-vérité ». Le néologisme traduit de l’anglais « post truth » a été désigné mot de l’année par Oxford dictionary. Choix justifié parce que cette expression était devenu « un pilier du commentaire politique ». Son usage a augmenté de 2 000% en an. Mais ces « fausses informations » touche aussi tous les domaines. Exemple, le faux communiqué qui a ébranlé le cours de Vinci. @Le_Figaro étudie quatre situations.

#PrimaireDeGauche

Ce que proposent les candidats pour le numérique et la tech. Depuis le 17 décembre 2016 et jusqu’au 20 janvier 2017 à minuit, les sept candidats de « la Belle alliance populaire » mènent campagne pour le premier tour. Retrouvez ici, classées par thématique, les propositions formulées par les sept candidats à la primaire de la gauche : Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Vincent Peillon, François de Rugy, Sylvia Pinel et Jean-Luc Bennahmias. Ces propositions seront mises à jour au fur et à mesure de la campagne, en attendant les scrutins du premier tour (le 22 janvier) et du second (le 29 janvier). En date du 28 décembre, seuls Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ont formulé des propositions sur le numérique. (@Numerama).

#Presidentielle2017

Cinq questions pour comprendre LaPrimaire.org, le scrutin dédié à la société civile. « Renouveler la politique. » C’est la proposition qui revient le plus souvent dans les programmes des cinq finalistes de LaPrimaire.org. En dehors des partis traditionnels, ces bénévoles, tous issus de la société civile, veulent « peser dans le débat » de la prochaine présidentielle et, pourquoi pas, présenter leur propre candidat aux suffrages des Français. Actuellement, le site revendique la participation de plus de 115 000 personnes. Ces internautes ont jusqu’au vendredi 30 décembre, 20 heures, pour faire leur choix parmi les cinq prétendants qualifiés pour le second tour du scrutin. Qui est derrière cette initiative citoyenne ? Iront-ils jusqu’au bout ? @Franceinfo vous explique tout sur cette primaire de la société civile.

#FaitsDivers

Explosions, panique… Aux Etats-Unis, rixes géantes en simultané dans 15 malls. Du Connecticut à l’Arizona, des centaines d’adolescents se sont donnés rendez-vous lundi dans le mall de leurs villes respectives, générant d’impressionnantes scènes de panique et de bagarres à travers tout le pays. Le soir même, au moins quinze rixes géantes avaient été recensées dans une douzaine d’Etats différents des Etats-Unis. Des scènes apocalyptiques, qui se sont propagées « comme une tornade » sur tout le pays, s’étonne le « New York Times ». Les images, capturées par des centaines de smartphones, se sont instantanément répandues comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. (@LObs).

Thaïlande: Facebook active son « Safety Check », victime d’une fausse informationPanique dans la capitale thaïlandaise. Facebook a activé à tort sa fonction « Safety check » (« Je suis en sécurité », qui permet aux personnes qui se trouvent dans une zone en situation de crise (catastrophe naturelle, attentat, …) d’indiquer à leurs proches qu’elles sont en sécurité. En cause, la propagation d’une fausse information, faisant état d’une explosion à Bangkok, rapporte The Verge. Mardi 27 décembre vers 9 heures du matin locales, les utilisateurs du réseau social géolocalisés dans la capitale thaïlandaise ont reçu l’alerte, s’accompagnant d’un lien renvoyant vers un article du Bangkok Informer, un site de désinformation reprenant des articles de 2015 sur l’attentat à la moto piégée au sanctuaire d’Erawan, qui a fait 20 morts. L’alerte a finalement été désactivée une heure plus tard. (@LExpress).

#Livre

Recommandations pour cet hiver du site @MetaMedia pour mieux comprendre et apprécier le monde qui vient. Lire en particulier : « En compagnie des robots ». Cet ouvrage est une synthèse des débats issus de la rencontre « En compagnie des robots » qui s’est tenue à la Gaîté Lyrique en novembre 2015. Aujourd’hui, vivre avec des robots n’est plus de la science-fiction. Ils sont présents dans les maisons de retraite, dans les écoles, dans nos maisons… Peu à peu, nous nous habituons à leur présence et nous nous attachons à eux. Quels risques prenons-nous en faisant confiance à ces logiciels incarnés, potentiellement espions ? Faut-il, pour se protéger d’eux, leur octroyer un statut juridique spécifique ? A lire aussi : Lectures : nos recommandations pour cet hiver (2/2) et en particulier le livre « Weapons of Math Destruction: How Big Data Increases Inequality and Threatens Democracy ». Cathy O’Neil, ancienne employée de Wall Street et data scientist, tire la sonnette d’alarme sur l’importance que les algorithmes ont pris dans nos vies. Elle dévoile le côté sombre du Big Data, qui influence dorénavant notre parcours scolaire, le prix de notre mutuelle ou encore les crédits bancaires que l’on réussit ou non à obtenir… Cet ouvrage nous montre que les modèles mathématiques utilisés aujourd’hui ne permettent pas de juger les individus sans biais et selon les mêmes règles. Bien au contraire, ils renforcent la discrimination en changeant la réalité au lieu de la décrire.

27 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

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EDF inaugure son plus grand parc photovoltaïque en plein désert chilienEDF poursuit ses projets dans le renouvelable. Autrefois convoité pour les richesses de son sous-sol, le désert d’Atacama situé à 1.700 mètres d’altitude accueille un champ de panneaux solaires qui devrait permettre au Chili d’assurer sa transition énergétique. Le gouvernement chilien s’est en effet engagé à produire 20% d’électricité issue des énergies renouvelables d’ici 2025. Et d’ici 2050, l’objectif est d’arriver à 70% de l’électricité d’origine éolienne ou solaire. Le pays pourrait ainsi renforcer son indépendance énergétique dans les années à venir. (@latribune).

#Surveillance

Les Etats-Unis demandent désormais aux touristes de montrer leur compte Facebook. Un compte Facebook à déclarer ? Depuis le 20 décembre, les personnes souhaitant se rendre aux Etats-Unis sont invitées à fournir leurs noms d’utilisateurs sur les réseaux sociaux, rapporte Politico. Cette requête « facultative » vise à « recueillir des informations liées à la présence en ligne », a confirmé auprès du site d’information un responsable gouvernemental. Les Etats-Unis cherchent à « identifier des menaces potentielles », à repérer les individus ayant des liens avec des groupes terroristes comme l’Etat islamique (@LesEchos).

Grand ménage avant l’arrivée de Trump à la Maison Blanche. Le 20 janvier 2017, Donald Trump succèdera à Barack Obama à la Maison Blanche. Et vu ce que l’on sait du personnage, de ses conseillers, et entre autres de sa vision du numérique, dire que cela n’a rien de rassurant est une litote. Le conflit entre Apple et le FBI du printemps dernier (dans lequel Trump a soutenu le FBI, allant jusqu’à parler de boycott d’Apple) pourrait n’être qu’une plaisanterie par rapport aux pressions que risquent les entreprises tech après le 20 janvier. C’est pourquoi l’Electronic Frontier Foundation (EFF), association de défense des droits et libertés numériques, met en garde les entreprises tech. (@rue89).

#Economie

Robotique, travail, France : mode d’emploi(s) ? Pas un jour ne passe sans que l’angoissante question du déclin des activités humaines au profit de l’automatisation et des robots en général ne se pose : Trump qui demande à ce qu’Apple construise une usine de production aux USA, Hamon qui veut taxer les robots, Amazon qui crée son premier magasin physique, sans caissiers, les chatbots, les finbots… Dès lors se reposent toujours les mêmes questions : le robot est-il forcément le travailleur du futur, et l’automatisation le futur du travail ? Et comment la France se singularise-t-elle ?  (@LesEchos).

#Entreprise

[France] Les 40 startups à suivre en 2017. L’année dernière, notre classement des 40 startups à suivre avait vu juste… et faux ! Certaines pépites repérées ont éclos, d’autres périclité. C’est le jeu des startups, et quand certaines disparaissent, d’autres tout autant prometteuses apparaissent. Vous êtes prêts ? Voici sélection des 40 startups à suivre en 2017 établie par le site @1001_startups.

#IndustrieAlimentaire

Foodtech, les recettes du succès. Dossier du site @LUsineDigitale qui nous emmène dans les coulisses de la foodtech, ou l’industrie alimentaire réinventée par le numérique et les technologies. Quels sont les nouveaux modèles émergents ? Comment la France se positionne-t-elle dans ce mouvement ?

#Internet

Des clés « truquées » pourraient compromettre la sécurité des communications. Les protocoles qui permettent à deux ordinateurs distants de communiquer sont-ils vraiment sûrs ? Une question d’importance : quand vous vous connectez à votre banque en ligne ou lorsque vous effectuez un achat sur un site de vente, ces protocoles garantissent la sécurité des échanges de données (personnelles, bancaires, etc.). Des protocoles fondés sur un algorithme dit « de Diffie-Hellman » vieux… de quarante ans : « Notre objectif n’est pas d’alimenter la théorie du complot, mais de montrer que la sécurité d’Internet est très largement perfectible », affirme ainsi l’un des chercheurs de l’équipe. Théoriquement, déchiffrer une communication protégée de cette façon nécessite une puissance de calcul phénoménale, ce qui met cette opération hors de portée de la plupart des hackers. Sauf que l’équipe a réussi à briser ce chiffrement. Le point faible ? Les listes standards de nombres premiers utilisés pour le chiffrement en question, qui peuvent être « truquées ». (@RSLNmag).

#Information

Chatbots, vidéo 360, live : l’info fait sa mue. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Du quotidien gratuit 20 Minutes aux « legacy media » Le Monde et France Télévisions en passant par le pure player BuzzFeed France et le magazine de mode et lifestyle Elle, ce sont des médias très différents qui étaient représentés. Enfin… différents certes dans leurs lignes éditoriales, leurs publics et leurs modèles économiques, mais unis par un même défi : se saisir des opportunités offertes par les progrès de la technologie et des plateformes sociales pour créer des formats innovants et transformer la manière de mettre en forme leurs contenus. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Robots

Des robots sexuels capables de discuter en 2017 ? L’ultime épreuve de la solitudeOn connaissait les sex-toys, les sex-toys connectés, les poupées grandeur nature… voici maintenant les « robots sexuels ». Abyss Creations, une entreprise américaine spécialisée dans la production de ces mannequins taille réelle, envisage de produire des robots sexuels doués de conversation d’ici 2017. Le Graal pour une cohorte de nerds et autres geeks ? Le point de vue philo de Francis Métivier. (@LePlus).

#Algorithme

TransAlgo : une plate-forme scientifique pour juger de la transparence des algorithmes. C’est un point sur lequel les internautes avaient insisté pendant la consultation de la Loi pour une république numérique d’Axelle Lemaire, promulguée le 7 octobre 2016 : l’opacité de certains algorithmes qui se comportent comme des boîtes noires insondables. Qu’ils émanent d’acteurs privés (comme les réseaux sociaux et le phénomène désormais très médiatisé de « bulle filtrante ») ou d’acteurs publics (par exemple l’application Admission Post-Bac, dont la fiabilité été récemment remise en cause). Une préoccupation que partage visiblement le régulateur qui a mandaté l’Inria, organisme de recherche public spécialiste des sciences et technologies du numérique, afin de créer TransAlgo, une plate-forme d’interaction scientifique dédiée à ces questions. Sciences et avenir s’est entretenu avec Nozha Boujemaa, directrice de recherche Inria et chef de projet Transalgo. (@Sciences_Avenir).

#Piratage

Les Européens s’inquiètent des manœuvres russes dans le cyberespace. Existe-t-il un risque que la Russie tente d’influencer le déroulement des élections, en France et en Allemagne, en utilisant le piratage informatique ? La question peut faire sourire. Elle est pourtant prise très au sérieux en France, au plus haut niveau. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), qui est en charge de protéger tous les opérateurs d’importance vitale, vient en effet de lancer une mise en garde. Son directeur a invité les partis politiques français, mercredi, à prendre des mesures pour protéger leur correspondance interne et leurs fichiers. (@LaCroix).

#Musee

Histovery présente la visite culturelle du futurVoir la plus grande salle gothique d’Europe, c’est bien. La voir décorée et meublée comme en 1340, c’est mieux. Depuis la semaine dernière, la Conciergerie, premier palais des rois de France puis prison à la Révolution, a remplacé le traditionnel audioguide par une tablette de réalité augmentée, l’Histopad. La pointer vers les murs nus restitue à 360° les lieux dans leur état au Moyen Age ou à la Révolution française, et révèle des endroits détruits, comme la cellule de Marie-Antoinette ou le Parlement de Paris. Cette visite en « réalité augmentée » (l’enrichissement de l’existant par des informations additionnelles) est une des versions les plus abouties. Et les acteurs de la culture se l’approprient à une vitesse qui s’accélère. (@EchosBusiness).

26 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Selfie

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Le selfie, symbole d’un nouveau langage. Loin du simple effet de mode, le selfie est devenu le symbole du pic speech, un langage par l’image. Ce néolangage est spontanément employé par la génération dite « génération Z », qui regroupe les personnes nées à partir de 1995, au moment où arrivaient en France Internet et les téléphones portables. Pour le sociologue Stéphane Hugon, le selfie est un langage intéressant parce qu’il produit de la médiation. Selon lui, bien que s’envoyer des autoportraits équivaille à « s’échanger du vide », ou du moins un contenu faible en information, la pratique marque une communication forte. Internet, que le chercheur considère davantage comme « une autoroute de la sociabilisation » que de l’information, en est le lieu idéal. Le selfie est une nouvelle étape : la réinjection du sensible dans le lien social, dont l’effet est de créer de nouveau ce sentiment communautaire disparu. « Il ne fonctionne qu’avec un groupe d’appartenance, explique Stéphane Hugon. Recevoir le selfie d’un inconnu est presque perçu comme une agression. » (@Le1hebdo).

« La consécration du selfie, une histoire culturelle » d’André Gunthert, chercheur en histoire culturelle et en études visuelles. André Gunthert explique que « plutôt que le narcissisme souvent reproché à l’autoportrait au smartphone, la demande d’authenticité contribue à expliquer l’expansion du selfie, qui répond à l’affaiblissement de l’attestation photographique par la manifestation de défauts identifiables pour le destinataire – geste de manipulation de l’appareil, cadrage incertain ou déformation des perspectives forment autant de signes du caractère autoproduit de l’image, qui garantit sa fidélité. Ce n’est pas parce que le selfie fournit un portrait flatteur mais au contraire parce qu’il présente des imperfections visibles qu’il fournit un degré d’attestation supérieur » et il ajoute « C’est par le selfie que circule le message joyeusement iconoclaste de renversement des hiérarchies les plus solides. »

« Je selfie donc je suis », ou le stade du selfie. Par Elsa Godart. « Ce moment où le sujet humain a basculé par le biais du numérique dans un nouveau rapport à lui-même et au monde, on pourrait aujourd’hui l’appeler le stade du selfie, tant c’est moins, en réalité, le monde qui a changé que la perception que nous en avons, et tant ce changement de perception est illustré par l’immixtion entre lui et nous de cet objet hybride omniprésent, à la fois téléphone, écran, appareil photo et ordinateur, que nous appelons smartphone. Lire la suite sur le site du @LeHuffPost

Le selfie, autoportrait numériqueAvez-vous cédé à la mode du selfie, cette photo prise depuis son smartphone et diffusée sur des réseaux sociaux tels qu’Instagram et Facebook? C’est déjà le cas de bien des personnages publics. Chanteurs, mannequins, hommes politiques… Tout le monde s’y met, même le pape François! L’Express Styles vous aide à réussir les vôtres et à mieux comprendre ce phénomène social, reflet du narcissisme de l’époque. (Dossier de @Lexpress_Styles)

L’Inde détient le record de « morts par selfie » Dans le monde, 127 personnes ont trouvé la mort ces deux dernières années en se prenant en photo. L’Inde est le pays le plus meurtrier avec 76 « morts par selfie ». (@LExpress).

Citation : « La société immonde se rua, comme un seul Narcisse, pour contempler sa triviale image sur le métal. Une folie, un fanatisme extraordinaire s’empara de tous ces nouveaux adorateurs du soleil ? D’étranges abominations se produisirent. » (Charles Baudelaire)

Revue de liens. – Selfie : définition d’un autoportrait pas comme les autres (@terrafemina) ;
– Selfie, égoportrait, égocentrisme ? (@imarklab) ;
– Le selfie, un phénomène qui prend de l’ampleur (@madmoiZelle) ;
– Le phénomène des « selfies » donne naissance à un vrai business (@LesEchos).

#Cyberharcelement

USA : encore un suicide à cause du harcèlement sur Internet. Brandy Vela, une américaine de 18 ans a mis fin à ses jours en se tirant une balle dans la poitrine face aux yeux horrifiés de sa famille. Il s’agit d’un dramatique fait divers qui remet sur le devant de la scène un phénomène malheureusement en pleine banalisation, le harcèlement sur Internet. (@PresseCitron).

#Economie

Bertille Bayart : « Uber, ses chauffeurs et l’État gribouille ». Pour Bertille Bayart, le mouvement social des chauffeurs de VTC révèle l’impuissance de l’État dans ce dossier. « Le mouvement social des chauffeurs de VTC (voitures de tourisme avec chauffeur) mérite-t-il autant d’attention médiatique, autant de mobilisation politique, autant d’intervention étatique? Son retentissement est en tout cas disproportionné par rapport aux enjeux d’un secteur dont le chiffre d’affaires s’élève, selon une étude du BCG réalisée pour Uber, à 800 millions d’euros. Une goutte d’eau dans l’activité économique française. » La surexposition de ce conflit est bien sûr le corollaire de la capacité de nuisance des grévistes, mesurée ces derniers jours aux abords bloqués des aéroports parisiens. La nouvelle économie, dont le secteur des VTC transformé par les plateformes numériques est un symbole, a recours aux armes de l’ancienne… » Lire la suite sur (@figarovox).

Frichti, la start-up gazelle qui se voit déjà en licorne. Une success story tient parfois à peu de chose… Il y a 15 mois, Quentin Vacher et Julia Bijaoui – qui forment un couple à la ville – lancent Frichti parce qu’ils en avaient «marre de mal bouffer» le soir en rentrant chez eux après une journée de travail. La start-up de restauration-livraison, qui a levé en mars 12 millions d’euros auprès d’Idinvest Partners et Alven Capital, emploie déjà 350 personnes et son développement est en avance sur celui d’une licorne (dont la valorisation dépasse 1 milliard). Sa devise ? « Rendre le bon possible », en proposant sur le Net des petits plats de saison cuisinés comme à la maison, vendus à petits prix – comptez de 8 à 12 euros par repas – et livrés en 30 minutes top chrono sur Paris et sa banlieue ouest. (@Figaro_Economie).

Selon une étude, l’ubérisation de l’économie crée plus d’emplois qu’elle n’en détruit. L’ubérisation de l’économie, ou transformation numérique, crée plus d’emplois qu’elle n’en détruit, conclut une étude de la Coface qui compare le nombre de défaillances et de créations d’entreprises dans les secteurs des transports et de l’hébergement, les deux secteurs sont les « plus lucratifs » de l’économie collaborative. Ils avaient, avant l’arrivée de la société Uber et de la plateforme AirBnB, une situation de « quasi-monopole » avec peu de nouvelles licences de taxis créées et un manque de places d’hébergement dans la capitale.L’étude recense ainsi entre 2012 et 2014 une croissance « exponentielle » des annonces sur la plateforme AirBnB à Paris (25.000), croissance qui « n’a pas affecté les défaillances des hôtels », explique Guillaume Rippe-Lascout, économiste de l’assureur-crédit Coface. (@Challenges). A lire aussi : Quand le partage bouscule l’économie traditionnelle (@LesEchos).

Loyauté des plateformes, d’accord, mais loyauté à quoi ? La notion de loyauté des plateformes a été progressivement explorée ces dernières années, par extension progressive du débat sur la neutralité de l’Internet des opérateurs de réseaux, puissants d’hier, aux puissants d’aujourd’hui. Elle a été mise en avant par le conseil national du numérique dans son rapport « Ambition numérique » préalable à la loi République numérique, puis inscrite en droit par l’article 49 de cette loi en 2016. On attend à présent pour début 2017 le décret d’application précisant les modalités de délivrance par les opérateurs de plateforme en ligne d’une information loyale, claire et transparente au consommateur. (@rue89).

#ObjetConnecte

Attention, dangers. Publicités à gogo, marketing dédié, difficile de résister aux objets connectés. Un nouvel internet sous toutes les formes qui se développe à vitesse grand V : 10 milliards d’objets aujourd’hui, contre 30 à 80 milliards en 2020, selon les experts. Quitte à prendre de graves risques. Conscient du potentiel économique de l’internet des objets, le gouvernement a regroupé les professionnels, ces derniers jours encore à Bercy. Avec un enjeu majeur à tous les niveaux : la confiance. (@franceculture).

#Transport

Futur de la mobilité : une comparaison Etats-Unis – France. Aux Etats-Unis, « il y a 100 millions de personnes qui conduisent, seuls dans leur voiture, pour aller travailler ». Robert Sadow, co-fondateur de Scoop Technologies rencontré à l’évènement Disruption in Transportation à San Francisco, s’intéresse de près à ce marché. Avec son frère Jason, il a créé sa start-up de covoiturage en janvier 2015 et a réussi à lever 5,1 millions de dollars en mai dernier. Pourtant, le covoiturage ne fait pas l’unanimité au pays de l’oncle Sam, quand en France le phénomène prend de plus en plus d’ampleur avec Blablacar, plus grosse licorne française et leader mondial du secteur. Où en est-on en France par rapport aux Etats-Unis concernant la mobilité du futur ? (@latelier).

#RealiteAugmentee

Snapchat rachète une start-up de réalité augmentée 30 à 40 millions de dollarsL’application de messagerie Snapchat a racheté une start-up israélienne de réalité augmentée, Cimagine, pour une somme estimée entre 30 et 40 millions de dollars, selon le média israélien Calcalist News. La start-up créée en 2012 a développé une application permettant aux consommateurs de placer virtuellement un meuble qu’ils souhaitent acheter dans l’espace de leur intérieur.  L’équipe d’une vingtaine de personnes de Cimagine deviendra le pôle R&D de Snapchat en Israël, un territoire très dynamique pour les start-up et le capital-risque, rapporte Fortune.  (@LExpress).

#JeuVideo

L’amour, la persévérance, la mort : comment « Final Fantasy VII » m’a aidé à grandirNicolas Bodin a 30 ans. Vers l’âge de 13-14 ans, il a découvert « Final Fantasy VII », un jeu sorti en 1997. Une aventure de plusieurs dizaines d’heures pendant laquelle le joueur ou la joueuse suit le parcours d’une poignée de militants écologistes, pris dans une lutte contre un consortium qui pille l’énergie de la planète afin de produire des armes. Une histoire souvent émouvante qui a marqué la vie de Nicolas et un nouveau témoignage dans notre série consacrée à ces jeux vidéo qui ont marqué nos vies. (@LePlus).

#Television

La télévision se regarde désormais en vitesse accélérée.  Le « speed watching » est une methode pour regarder la télévision à 1,5 voire 2 fois sa vitesse normale. Adieu les longueurs ! « Mad Men » se consomme en 38 heures au lieu de 76 : 1,6 jour de gagné pour caser une bonne partie d’« Engrenages ». Nous sommes de plus en plus nombreux à le faire, même si pour Anthony Haillant, directeur du planning stratégique de MinuteBuzz, le « speed watching » est encore un épiphénomène plutôt anglo-saxon qui étonne beaucoup le monde des médias français. TiVo, une interface américaine pour personnaliser l’expérience du téléspectateur, propose l’option Quick Mode, qui accélère à 1,3 fois et corrige la voix pour que les acteurs ne sonnent pas comme lorsqu’on pressait « avance rapide » sur des vieux magnétophones. (@LesEchos).

25 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Voici une petite sélection des vidéos à 360° qui nous ont marqués cette année 2016, à regarder en réalité virtuelle depuis l’application YouTube ou en 360° sur Facebook. En novembre, le cosmonaute Andrey Borisenko faisait visiter la Station spatiale internationale et offrait la première vue de la Terre à 360°. (@MashableFR). (Photo : Capture d’écran Youtube).

#Internet

Comment Internet a changé la généalogieLa Toile a permis aux généalogistes de mutualiser leurs travaux et de coordonner leurs recherches, grâce à la numérisation par les administrations et par des bénévoles. Ces derniers mènent un énorme et patient chantier de mise en ligne. (@rue89).

#LiensVagabonds

Assistants personnels, vedettes des achats de Noël. A retenir cette semaine : Que va être 2017 ? – La vision du boss de BuzzFeed : à la fin, c’est Internet qui gagne ; – Remarquable analyse du double phénomène fake news / post truth ; A l’ère de la post-vérité, Internet est sommé de dire la vérité ; – L’année média 2016 en chiffres ; Les 10 meilleures applis de 2016 ; L’année vidéo 2016 ; les chiffres des grandes équipes de sport sur Facebook en 2016 ; – Cinq prédictions pour l’intelligence artificielle ; – Quelques prédictions pour 2017La vérification au coeur des rédactions en 2017 ; – Outils : 41 sites de photos libres de droits. (@Metamedia).

#ViePrivee

Google attaqué aux États-Unis, le « privacy by design » fait un pas en Europe. Deux associations attaquent Google devant l’Autorité de la concurrence américaine pour le croisement de ses données avec les cookies de DoubleClick. Un changement mal signalé aux internautes, selon elles. Dans le même temps, la révision de la directive ePrivacy met l’accent sur la vie privée dès la conception (privacy by design). (@nextinpact).

« Il faut un vrai débat sur la question des algorithmes ». Vie privée, algorithmes, droits de l’homme… Entretien avec Sherif Elsayed-Ali, directeur de l’équipe Technologie et droits humains à Amnesty International. @InaGlobal l’a rencontré à l’occasion du Web Summit 2016 à Lisbonne. Il explique : « Je pense qu’il est faux, et même assez dangereux, de décréter la fin de la vie privée, car si vous commencez à concevoir votre produit technologique en partant de l’idée que les gens ne s’en soucient pas, je pense que vous sous-estimez leurs attentes. » et « dans le même temps surgissent les problèmes, plus particulièrement avec Facebook, de bulle sociale – c’est-à-dire que les algorithmes font que vous ne voyez que les choses qui correspondent à vos opinions. Je pense qu’il est nécessaire d’avoir un vrai débat sur la question de ces algorithmes, sur la manière dont ils fonctionnent, sur ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, mais il y a également une responsabilité personnelle. »

#Tendance

Les six grandes tendances technologiques qui auront un impact sur les entreprises en 2017 et au-delà… 2016 aura été une fois encore une année riche en développement dans tous les secteurs avec des avancées technologiques significatives dans plusieurs domaines : véhicules autonomes, « machine learning », intelligence artificielle, robotique, systèmes connectés et réseau sans fil 5G. Alors que l’industrie continue d’évoluer, Zebra Technologies observe six tendances clefs qui auront un impact sur les entreprises en 2017. Par James Morley Smith, ‎EMEA CTO & Directeur de l’expérience utilisateur chez Zebra Technologies. (@LUsineDigitale).

Tendances communication 2017 : Et si on arrêtait de mettre la poussière sous le tapis pour parler des vrais enjeux ? Au moment de rédiger ce classique cahier annuel des tendances qui font ou vont faire bouger les lignes de la communication des entreprises et des institutions, je suis simultanément pris par un immense vertige et une perplexité lancinante. Vertige devant ce monde connecté où l’information circule en permanence et se télescope à la vitesse d’atomes échauffés en mouvement. Perplexité devant ce monde des communicants qui affirment avoir compris et intégré les nouveaux paradigmes et qui continuent pourtant à dupliquer les vieilles ficelles à la sauce digitale. Quand va-t-on arrêter de s’abriter derrière la bien commode transformation digitale fourre-tout pour enfin modifier les états d’esprit et les comportements à l’aune des exigences et de la défiance exprimées par le corps sociétal et ses parties prenantes ? Communiquer, ce n’est plus bricoler ou sublimer la réalité telle qu’on la fantasme à l’idéal ou qu’on entend la contrôler. Communiquer, c’est désormais intégrer l’autre, entendre, dialoguer pour trouver des points mutuels de convergence et d’acceptation. (@olivcim).

#Finance

Le secteur des fintech en haut de l’agenda des régulateurs. C’est la rançon du succès pour le tout jeune secteur de la fintech. Visibles, ambitieuses, les jeunes pousses de la finance s’intègrent de plus en plus dans le paysage des services bancaires. Au point qu’au plus haut niveau, les autorités financières internationales commencent à braquer leurs projecteurs sur ces nouveaux acteurs. Le Conseil de stabilité financière (FSB) du G20, qui a commencé à enquêter sur les risques systémiques liés aux fintech dès mars 2016, a mis en place un cadre de travail permettant de lister à la fois les innovations financières et leurs possibles effets sur la stabilité de la planète finance. Début 2017, un rapport devrait donner le « la » pour les mois à venir, puisqu’il a pour ambition de « souligner les problèmes de régulation qui méritent l’attention ». (@LesEchos).

#Assurance

L’assurance va-t-elle devenir un service à la demande comme les autres ? Les acteurs historiques de l’assurance, y compris en France, s’adaptent aux nouveaux usages. BlaBlaCar, Drivy ou Deways ont tous pu créer des partenariats avec des assureurs pour offrir une assurance spécifiques au covoiturage ou à la location de voitures à des particuliers. Les assureurs savent donc s’adapter, et cela ne devrait pas s’arrêter puisque les innovations des startups de l’InsurTech sont là pour les pousser à aller encore plus loin, encore plus vite. Et pour aller dans ce sens, personnalisation, instantanéité et simplicité sont les maîtres-mots de la transformation. Ainsi, une étude d’Accenture révèle que 80% des consommateurs d’assurance cherchent des produits personnalisés. Un insight que la startup californienne Trov a bien compris, elle qui se présente comme “l’assurance à la demande des objets que vous aimez”. Plutôt que d’avoir une assurance générale sur tous les biens, la startup permet, par exemple, au quotidien d’assurer uniquement un mobile et un ordinateur. Lors d’un séjour, elle propose également de n’assurer que des skis pour la durée du week end. (@latelier).

#Travail

Le McKinsey Global Institute dresse le portrait du futur du travail. À quoi va ressembler le futur du travail ? C’est la question à laquelle répond l’institut de recherche du cabinet de conseil du même nom, McKinsey Global Institute, dans sa dernière étude. Intitulée « Technology, Jobs and the future of work », cette note revient en particulier sur trois sujets : la situation des Millennials, l’automatisation des emplois et le rôle d’internet dans le futur du travail. Les jeunes de la génération Y arrivent sur le marché du travail ou y sont depuis peu. Or, d’après McKinsey 60% des employeurs considèrent que ces jeunes diplômés sont mal préparés au marché du travail à la fois d’un point de vue technique (en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) et concernant les compétences relationnelles et humaines (en termes de communication, travail d’équipe, ponctualité). Au point que pour 40% des employeurs, le manque de compétences est la raison principale de vacance des postes élémentaires. (@latelier).

#Présidentielle2017

Voxe veut réconcilier la jeunesse et la politique grâce à la tech. À l’heure où 52 % des jeunes (entre 18 et 25 ans) comptent s’abstenir de voter à l’élection présidentielle de 2017,  la startup française Voxe multiplie les initiatives pour rendre les différentes échéances électorales plus accessibles aux 18-35 ans. Comparateur de programmes par thématique, plateforme d’interpellation des candidats, explications sous forme de brèves vidéos ou de gifs… la petite équipe de Voxe fait partie des acteurs français les plus à la pointe de la Civic Tech, du nom de cette pratique qui consiste à utiliser les nouvelles technologies pour améliorer, voire réinventer, les rapports entre les élus et et les citoyens. Tout l’objectif de la startup, soumise à un absolu de neutralité, tient dans son nom, comme l’explique Léonore de Roquefeuil, l’une des cinq salariés à temps plein en charge de la stratégie business et développement : « Voxe, c’est un mélange entre la voix et le vote, afin que l’un soit mieux aligné avec l’autre ». (@Numerama).

#Emoticon

Entreprise cherche traducteur parlant couramment l’emoji. Une agence de traduction londonienne, Today Translation, est à la recherche d’un nouveau talent : traducteur d’emojis (ou émoticônes). Si on en croit la fiche de poste, le futur traducteur devra comprendre et savoir expliquer les malentendus dans la communication par emoji, et établir des « tendances » dans ceux qui sont les plus utilisés. La directrice de l’agence, Jurga Zilinskiene, a indiqué à la BBC qu’elle considérait la traduction d’emoji comme étant « en potentielle croissance », au vu des différences d’usage entre chaque pays. (@Big_Browser).

#Internet

Voici à quoi ressemblait Internet il y a 40 ans. Quatre cercles, quatre rectangles et huit lignes. Des noms griffonnés : UCLA, SRI, UCSB, UTAH. Le schéma est simple. La légende est lapidaire. « The ARPA network — Dec. 1969 — 4 nodes ». A la fin de l’année 1969, quatre universités sont reliées entre elles à travers le réseau de l’Agence pour les projets de recherche avancée (ARPA) pour partager la puissance et les compétences spécifiques de leurs ordinateurs. C’est l’embryon d’un réseau qui, moins de trente années plus tard, sera utilisé par le grand public dans de nombreuses applications. « Dans quelques années, les hommes pourront communiquer plus efficacement à travers une machine qu’en face-à-face. » La prédiction, publiée en avril 1968 dans Science and Technology, est faite par Joseph Carl Robnett Licklider. Il est considéré par beaucoup comme l’inspirateur de nombreuses avancées informatiques. (@rue89).

24 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Moment de détente au Blue Lagoon, une station thermale dont la température oscille entre 35 et 39 degrés, dans le sud-ouest du pays, sur la Reykjanesskagi. – Crédits photo : Blue Lagoon. A lire : L’Islande est-elle victime de son succès ? (@Le_Figaro). 

#Economie

Après une nouvelle journée de mobilisation, les « chauffeurs Uber » suspendent leur mouvement. À l’issue d’une journée de mobilisation en région parisienne et à Lyon, les chauffeurs de VTC en conflit contre la plateforme Uber, dont ils souhaitent qu’elle relève ses tarifs de rémunération, ont finalement décidé de suspendre leur mouvement de protestation. « Nous avons décidé, par respect pour la population, de suspendre le mouvement au moins jusqu’à lundi », a déclaré Fabian Tosolini (CFDT-Transports). Sur le fond, les conducteurs professionnels souhaitent renforcer leur pouvoir vis-à-vis d’un donneur d’ordre aujourd’hui omnipotent. Uber a créé un écosystème dans lequel il maîtrise tout, sans impliquer les chauffeurs, qui sont censés être indépendants. Ceux-ci se plaignent notamment d’être « déconnectés » du service lorsqu’ils reçoivent des critiques des passagers et de n’avoir aucun recours… Là où Uber voit un moyen de maintenir la qualité de son service, les chauffeurs voient une privation arbitraire de leur activité. (@LeMondefr).

Uber enregistre une perte de plus de 800 millions de dollars au troisième trimestre. Le chiffre d’affaires d’Uber devrait dépasser les 5,5 milliards de dollars en 2016, selon une information rapportée par Bloomberg. Sur les 9 premiers mois de l’année 2016, la plateforme de VTC américaine aurait déjà réalisé près de 3,76 milliards de dollars de chiffre d’affaires, pour une perte qui dépasse les 2,2 milliards de dollars. Sur le seul troisième trimestre, la société a ainsi enregistré une perte de plus de 800 millions de dollars. Sur l’ensemble de l’année, Uber devrait réaliser 3 milliards de dollars de pertes. (@frenchweb).

Qu’est devenu Pierre, chauffeur de VTC à Paris ? Pierre, affilié à l’Unsa-VTC, reste mobilisé. Il espère que la loi Grandguillaume va permette aux chauffeurs de « reprendre le pouvoir ». Le parlement a adopté le texte mercredi : il interdit notamment aux plateformes d’imposer des clauses d’exclusivité aux chauffeurs, et précise leurs obligations. Pierre a travaillé pour Uber à l’automne 2014, attiré par l’alléchante offre que la société proposait à ses nouveaux chauffeurs. Il se souvient : « Uber nous garantissait 8 000 euros de chiffre d’affaires par mois. Il y avait une demande énorme, on n’arrêtait pas de travailler. » Et puis trois mois plus tard, il décide d’arrêter : « Avec le système de notes d’Uber, on travaille avec une épée de Damoclès sur la tête : on est suspendu au bon vouloir des clients. J’ai préféré anticiper et partir. » (@rue89).

L’ubérisation de l’économie numérique gagne les esprits. Le numérique ubérisé, le collaboratif oublié. Pour 39 % des personnes sondées, les entreprises du numérique ont un impact positif « sur le développement d’une économie plus morale ». Les Français sont mitigés puisque 63 % sont partagés entre des réponses « plutôt » positives et « plutôt » négatives. Le taux de personnes vraiment convaincues est à l’inverse extrêmement faible puisqu’ils sont seulement 5 % à considérer que ces entreprises du numérique ont « un impact très positif » sur le développement d’une économie plus morale. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

Intelligence artificielle: les étonnantes vidéos de Mark Zuckerberg. Chose promise, chose due. En début de semaine, Mark Zuckerberg a présenté trois vidéos sur son compte… Facebook. Des scènes, savamment préparées, où le fondateur du réseau social interagit avec un nouveau programme d’intelligence artificielle, Jarvis, qui l’assiste dès le réveil. Le programme, codé et développé par Zuckerberg lui-même, est connecté avec des dizaines d’appareils (musique, électroménager, chauffage, luminaires..). Les trois vidéos postées par Zuckerberg ont fait un carton sur Internet, avec plus de 22 millions de vues en moins d’une semaine. Un succès digital, largement inspiré par le personnage d’Iron Man, qui ne sert pour l’instant que la notoriété de Facebook et de son fondateur. En effet, il n’est pas prévu de déploiement commercial à l’avenir, Zuckerberg l’annonce lui-même dans l’une des vidéos. (@LExpress).

« Les algorithmes sont partout, il faut les contrôler ! » Ils nous suggèrent des amis sur Facebook, répondent à nos questions sur Google, nous amènent à bon port sur un GPS ou choisissent l’école où ira un bachelier… Mais peut-on mieux contrôler les algorithmes ? Oui, répond le gouvernement qui a un plan pour contourner le secret dont ils sont entourés. Qu’est-ce qu’un algorithme ? C’est un programme informatique qui applique une série d’instructions : activer son réveil pour qu’il sonne le matin, c’est un algorithme, demander à son GPS de trouver le chemin le plus rapide, c’est un algorithme… Le plus souvent, ils sont bien pratiques et nous rendent bien des services au quotidien : « nous sommes entrés dans l’ère de l’algorithme », lance parfois la secrétaire d’Etat au numérique, Axelle Lemaire, « ère du big data aussi », pourrait-on ajouter car les deux vont de pair pour expliquer la place qu’ont pris les algorithmes dans nos vies, et ça n’est qu’un début. (@franceculture).

#Tendance

Numérique et innovation : qu’attendre en 2017 ? A quoi ressemblera 2017 en termes d’avancées technologiques ? Qu’apportera concrètement l’innovation ? A l’occasion de la Computer Science Education Week, Dix-sept chercheuses de Microsoft se sont livrées à un exercice de prospective. Les avancées dans le domaine du deep learning vont avoir de nombreuses répercussions concrètes. De nombreuses avancées sont également attendues du côté de la réalité mixte, virtuelle et augmentée. (@rslnmag).

Les quatre défis à relever pour les médias en 2017, selon Frédéric Filloux. Invité par Frenchweb, Frédéric Filloux a détaillé sa vision du secteur des médias. Fidèle à son parcours journalistique, l’auteur de la Mondaynote, invite la presse à miser sur la singularité éditoriale et l’encourage à investir dans l’expérience utilisateur.

  • Investir dans les « contenus de marque » pour survivre à l’échec du financement par la publicité en ligne.
  • Rendre service au lecteur en l’aidant à trier les flux d’informations et en personnalisant son expérience.
  • Investir sur le caractère unique de la proposition éditoriale, sur ce qu’on ne peut pas lire ailleurs.
  • Parier sur le mobile, persévérer pour trouver les bons formats et attendre patiemment que le prix de la publicité remonte. (@mediacademie).

#Transport

TPM#15 : dans les coulisses de conception du train et du métro du futur. Certains savent déjà à quoi ressembleront trains et métros demain. Le Francilien, c’est bien mais que nous réserve l’avenir ? Des trains connectés ? Plus rapides ? Plus fiables ? Plus confortables ? Transportez moi s’est propulsé dans le futur pour vous faire découvrir les rames qui vont bientôt circuler dans la région ! En route ou plutôt … sur les rails vers le futur, avec notamment la visite des usines d’Alstom, où se prépare, dans le plus grand secret, le train de demain. (@France3Paris).

23 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

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Un costume de robot géant pourrait servir à nettoyer la zone contaminée de Fukushima. Une entreprise sud-coréenne a développé un gigantesque robot piloté de l’intérieur par un humain. Il pourrait être utilisé dans le démantèlement de la zone infectée de Fukushima. (@MashableFR).

L’émergence des « super robots » Si l’Intelligence artificielle (IA) et la robotique sont pour l’heure principalement utilisées dans les secteurs de la fabrication et la production, ces technologies ne tarderont pas à gagner les secteurs de la distribution, la finance et même l’éducation. Tribune de Serge Palaric, vice-président de la division Sales Embedded & OEMS chez NVIDIA Europe (@latribune).

La robolution détruit, transforme et crée les emplois. Dans sa note d’analyse n°49 sur « l’effet de l’automatisation sur l’emploi : ce qu’on sait et ce qu’on ignore », le cabinet d’étude et d’expertise du gouvernement français, France Stratégie, décrit la robolution non pas comme une destruction mais comme une mutation du marché du travail. Alors que le pays est en proie à un taux de chômage jamais vu depuis 1997, cette note d’analyse peint un nouveau tableau du marché du travail français, en proie à une autre transformation, celle de la robolution. Loin des clichés sur le grand remplacement, cette note cherche à défricher le terrain et à le préparer pour de futures réformes. (@humanoides_FR)

« Robolution » au travail : l’infographie pour tout comprendre. « Comme Internet il y vingt ans, la robotique aura, d’ici dix ans, complètement réinventé nos façons de travailler et de vivre, et plus encore », explique Christopher Moehle, partenaire du Robotics Hub, première entreprise d’investissement dans le secteur de la robotique, qui les as prononcés, pour robotics.org, en juin 2016. Christopher Moehl pointe du doigt une tendance à laquelle il est impossible d’échapper : les robots industriels modifient foncièrement notre façon de produire et de travailler en entreprise. (@usbeketrica).

#Entreprise

Pourquoi les anciens salariés d’Ecopla bloquent-ils leur usine dans l’Isère ? Huit anciens salariés de l’usine d’emballage en aluminium se mobilisent pour reprendre eux-mêmes la gestion de leur entreprise, placée en liquidation judiciaire depuis mars 2016. Ils veulent demander à François Hollande d’agir pour sauver leur petite entreprise, située à Saint-Vincent-de-Mercuze (Isère). Leur objectif est de réussir à reprendre, sous forme de Scop, leur entreprise et conserver une partie des emplois. Mais la justice en a décidé autrement en confiant la reprise de l’entreprise à son concurrent italien Cuki Cofresco en mars, qui n’a pas prévu de plan de sauvegarde de l’emploi. (@FranceInfo). Les ex-salariés d’Ecopla sont déçus de ne pas avoir été reçus par François Hollande présent à Chambéry, le jeudi 22 décembre. Les membres du collectif Ecopla Scop se relaient devant l’usine de Saint-Vincent-de-Mercuze pour s’assurer qu’aucun camion n’entre ou ne sorte du site, de peur que l’outil de travail soit démantelé, et le fichier client pillé. (@f3Alpes).

Ça s’est passé en 2016 : quand la French Tech brille à l’international. OVH (267 millions d’euros), Sigfox, (150 millions), Devialet (100 millions), Deezer (100 millions), ou encore LinkbyNet (50 millions) : les grosses levées de fonds des start-up tricolores se sont multipliées en 2016, une année qui restera comme un très bon cru pour la French Tech. « On voit enfin un certain volume de ces très grosses levées en France (…) Il y a trois ou quatre ans, les tickets supérieurs à 10 millions d’euros étaient très rares », confiait aux « Echos », Quentin Molinié, directeur associé d’eCap Partner, il y a quelques semaines. Ce dynamisme concerne l’ensemble de l’ecosystème français puisque Paris est proche de ravir à Londres le titre de capitale européenne des start-up. Lors du troisième trimestre, les capitaux injectés dans des jeunes pousses françaises se sont montés à 857 millions de dollars, soit à peine 7% de moins que de l’autre côté de la Manche (919 millions). (@LesEchos).

La création d’entreprise chez les jeunes a fait un bond de 208% entre 2002 et 2014. À l’occasion de la 15ème édition des journées de l’Observatoire des Pratiques Pédagogiques en Entrepreneuriat (OPPE) à Lyon, l’Agence France Entrepreneur dresse le portrait de la jeunesse entrepreneuriale en France. 21% des actifs de France sont âgés de moins de 30 ans. Créer son entreprise, travailler à son compte, être son propre patron devient le choix de carrière le plus intéressant selon la majorité des jeunes aujourd’hui (52%) tandis qu’être salarié de la fonction publique par exemple, ne fait plus rêver que 15% d’entre eux. Si 36% des jeunes sont déjà engagés dans une dynamique entrepreneuriale, on note que 35% y ont songé mais ne souhaitent pas le faire. En effet, les freins sont multiples : investissements financiers, risque d’échec ou encore manque de compétences et d’expertise dans différents domaines ne poussent pas forcément la jeunesse vers cette voir. (@bymaddyness).

#Transport

Trusk lève 2 millions d’euros pour conquérir Londres avant de s’attaquer à l’Europe. Quelques mois après une première levée de 500 000 euros, Trusk, spécialisé dans le transport, à la demande, d’objets lourds et encombrants, annonce une nouvelle augmentation de capital de 2 millions d’euros. Créée en novembre 2015, la jeune pousse souhaite remplacer les services traditionnels de location de camionnettes pour les particuliers. Tout se fait en quelques clics sur la plateforme : l’utilisateur n’a qu’à commander une course et réserver l’un des 250 truskers qui viendront dans l’heure, ou à l’horaire de son choix, déménager ce qui l’encombre. Disponible en Île-de-France et à Londres, il est accessible à partir d’un prix imbattable de 29 euros. La société a d’ailleurs déjà réalisé plus de 20 000 courses. « Le plus important désormais va être notre vitesse d’exécution pour atteindre les 1000 courses/jour en janvier 2018 et faire décoller le service à Londres » explique l’un des dirigeants de la société. (@bymaddyness).

#Media

Médias hyperlocaux : où en est-on en Europe ? Nesta, une fondation anglaise pour l’innovation, vient de publier un rapport sur les revenus des médias hyperlocaux en Europe. Les trois chercheurs porteurs du projet ont travaillé avec une quinzaine d’experts en France, en Angleterre, en Belgique, aux Pays Bas et en Suède. Leur objectif est de faire un point sur la situation économique des média hyperlocaux en Europe et proposer des directions pour améliorer « leur capacité à fournir des actualités et des informations aux communautés locales, sur le long terme ». La recherche explore 35 modèles économiques, fait le point sur l’écosystème de ces médias et présente les services et revenus potentiels de ces supports. Les chercheurs ont recensé 22 modèles émergents porteurs pour les médias hyperlocaux. Création d’alliance entre éditeurs, vente d’archives ou de data, services de consultants… 22 propositions sont à explorer avec les méthodes pratiques et des exemples concrets de réussite. (@mediacademie).

#Piratage

Des attaques informatiques à visée politique envisageables en France. L’élection présidentielle française risque-t-elle d’être perturbée par des attaques informatiques ? Le risque est très concret, ont prévenu lors d’une conférence de presse, mercredi 21 décembre, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), auquel la première est rattachée. Des cyberattaques obéissant à des motifs politiques ont émergé cette année en France, a indiqué mercredi Guillaume Poupard, directeur général de l’Anssi. « Jusqu’ici les motivations évidentes étaient le renseignement économique, ça existe toujours », à un niveau qui ne faiblit pas avec une vingtaine d’attaques majeures cette année, « mais on voit des attaques dont le motif n’est pas économique ». « Des gens rentrent dans les systèmes d’information et préparent les attaques de demain, qui pourraient prendre la forme de sabotages ou de vols de données », a-t-il poursuivi. Ils « préparent le terrain » en cartographiant des systèmes d’information. (@Pixelsfr).

#Blockchain

« Le Bitcoin et la Blockchain : une nouvelle société ? » Klara Sok, chercheuse et doctorante au CNAM où elle mène une thèse sur Bitcoin, et David Terruzzi, consultant en blockchain, étaient hier dans les studios de Radio Sputnik, à l’invitation de Jacques Sapir, économiste et directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris. « D’ici quelques années, est-il possible qu’une nouvelle monnaie, à savoir le Bitcoin, se substitue aux monnaies nationales ? […] Avec la diffusion du Bitcoin, se développent de nombreuses questions, tant sur la nature réelle de cette cryptomonnaie ou “monnaie électronique” que sur les conditions de sécurité dont elle est entourée. Comment peut-on ainsi définir le Bitcoin ? » (@BlogBitcoinfr).

Audit : « Fred de la Compta » propose des archives notarisées sur blockchain. Il y a ceux qui claironnent avoir expérimenté les chaînes de blocs (blockchains en anglais). Et il y a ceux qui l’utilisent au quotidien sans le dire. La start-up Fred de la Compta fait partie de la seconde catégorie. Sa technologie de comptabilité automatisée et de mise en relation avec un professionnel du chiffre fait maintenant partie du quotidien de 300 TPE, d’après Romain Passilly, le cofondateur et président de la jeune entreprise. « Nous ouvrons également notre API [flux de données, NDLR] à des gros cabinets d’audit », ajoute-t-il. Ainsi, « trois Big Four » profitent notamment de la génération automatique de rapports d’audit, parfois pour de gros clients. Les cabinets envoient des documents puis les algorithmes du logiciel les classent et en extraient les informations financières essentielles. Le système édite aussi des registres du personnel et des relevés d’assemblée générale. Le point commun de ces fichiers ? Ils ne doivent ni être antidatés ni modifiés. C’est là que la chaîne de blocs entre en scène. (@EchosBusiness).

La révolution blockchain et l’accélération des transactions boursières. À quelle vitesse les échanges devraient-ils être réglés sur les marchés financiers ? Si je vends une action maintenant, combien de temps dois-je attendre avant de pouvoir utiliser ses produits en espèces ? En septembre 2016, la Securities and Exchanges Commission (SEC) a proposé de réduire le cycle de règlement sur les marchés américains de trois à deux jours. Dans un marché où les traders à haute fréquence actualisent leurs prix toutes les nanosecondes, parler d’une infrastructure post-transaction où les délais se mesurent en jours semble provenir tout droit d’une autre époque. Les transactions doivent suivre un long chemin via une contrepartie centrale, des banques dépositaires ainsi qu’un dépositaire central de titres. La technologie de la blockchain (la technologie de livres comptables distribués, baptisée DLT) est sur le point de changer le statu quo et d’apporter de la vitesse à l’infrastructure post-transaction. La DLT utilise un protocole de messagerie distribuée (un « livre comptable ») afin de créer un consensus entre toutes les contreparties et de maintenir un registre partagé à la fois unique et digne de foi. Les régulateurs conviennent qu’avec la blockchain, les chaînes de règlement à long terme sont obsolètes. La nature décentralisée de la blockchain permet de valider les transactions par le biais d’un consensus de marché de manière presque instantanée : c’est-à-dire, un règlement immédiat. ( @FR_Conversation).

Revue de liens : – Machine learning et blockchain, à l’aube d’une révolution (@itnation) ;
– Beyond The Void, une startup française eSport et Blockchain (@siecledigital) ;
– Tout comprendre avec le premier Mooc français sur la blockchain (@bymaddyness) ;
– Dans quelle mesure la blockchain peut-elle redonner le pouvoir aux citoyens ? Focus sur le projet Haudenosaunee (@rslnmag).

#TransformationNumerique

Mobilisation totale. L’appel du portable. Maurizio Ferraris est un philosophe qui se réclame du mouvement du « nouveau réalisme » et qui a une vision relativement réservée, voire pessimiste, de l’impact du Web. Dans son ouvrage Mobilisation totale, il part du constat que c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que cette dernière dispose d’outils mobiles qui offrent à leur détenteur un accès à un nombre quasi infini de documents et à un réseau de communications instantanées. Il appelle ces outils des ARMI, c’est-à-dire des appareils de régistration et de mobilisation d’intentionnalité (téléphone portable, ordinateur connecté ou tablette). Il explique que « Le Web, souvent présenté comme un instrument d’émancipation de l’individu et un contre-pouvoir, se révèle en partie comme un instrument de contrôle et représente une nouvelle ère du capitalisme. ». (@futuribles_int).

22 Déc

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 22 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Drone

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Image d’un drone attaqué par un oiseau de proie à Tahiti, Polynésie française. Photo ActuaDrone . Dronestagram est un réseau social qui reçoit des milliers de photos prises par drone. Pour 2016, il en a retenu vingt images et @LeMondefr en a sélectionné dix sur son site.

#MediaSocial

L’Europe soupçonne Facebook d’avoir menti lors du rachat de WhatsApp. Facebook a-t-il menti à la Commission européenne ? Bruxelles a annoncé mardi que le réseau social risquait une amende pour « informations incorrectes ou trompeuses » dans le cadre du rachat de l’application de messagerie WhatsApp. « Les entreprises ont pour obligation de donner des informations précises et justes lors des enquêtes de la Commission », a dit Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence, qui a annoncé l’ouverture d’une enquête à ce sujet. « Dans ce cas précis, notre opinion est que Facebook nous a donné des informations incorrectes ou trompeuses durant notre enquête sur son acquisition de WhatsApp. » Facebook risque en théorie une amende allant jusqu’à 1% de son chiffre d’affaires, soit à peu près 125 millions d’euros selon les revenus du réseau social en 2014, l’année du rachat. Une toute petite amende, au regard de cette acquisition, qui a coûté 19 milliards de dollars à Facebook. L’opération n’est du reste pas remise en cause. (@FigaroTech).

#Economie

Nous sommes entrés dans l’ère de l’artisanat de masse. Nous vivons aujourd’hui un phénomène qui bouleverse notre modèle : la généralisation d’une économie à la demande, dictée par les exigences du consommateur et rendue possible par la digitalisation.La « plate-formisation » de l’économie en est l’illustration la plus frappante : un taxi contacté via Uber en moins de cinq minutes, un dîner livré à la dernière minute par Deliveroo, un livre commandé sur Amazon reçu dans l’heure… Mais le phénomène va bien au-delà de cette ubérisation et tous les secteurs sont touchés : Zara ou H&M ne produisent plus que des petites séries de vêtements, qui, une fois vendus, ne seront pas réassortis ; les constructeurs automobiles vendent leurs voitures avant de les avoir produites. Le succès de l’économie du partage témoigne également de cette tendance : Vélib’ et Autolib’ sont plébiscités car ils mettent à disposition un produit pour répondre à un besoin immédiat. A lire aussi : Entreprises : le grand retour des monopoles (@LesEchos).

Uberisation de l’économie : la fin des illusions. Présentée comme une opportunité unique de libérer la croissance, d’aider les consommateurs et de donner une chance sur le marché du travail à des jeunes qui en étaient jusqu’ici exclus, il apparaît aujourd’hui que cette nouvelle façon de travailler, de produire, de vendre et de consommer a un coût social élevé. (@franceculture).

La Californie suspend les cartes grises des voitures autonomes d’UberDepuis une semaine, Uber défiait les autorités. L’entreprise testait, sans avoir obtenu l’autorisation nécessaire, 16 taxis autonomes à San Francisco. Malgré les avertissements des pouvoirs publics, Uber s’entêtait, jurant qu’elle n’en avait pas besoin car un humain était toujours derrière le volant pour reprendre le contrôle en cas d’urgence. Mercredi, le DMV (Department of Motors Vehicle) californien a sévi: il a suspendu les cartes grises des 16 véhicules en question, les obligeant ainsi à rester au garage. (@20minutes).

En Écosse, des employés d’Amazon en sont réduits à dormir sous des tentes pour pouvoir travaillerEn cette période de fêtes, vous avez probablement eu le réflexe de commander vos cadeaux sur Amazon, séduit par la livraison express, le paiement sécurisé et… les conditions de travail déplorables ? L’entreprise américaine est accusée (entre autres) d’exploiter ses employés du centre de Dumferline, dans la région de Fife, en Écosse, à tel point que certains d’entre eux sont obligés de dormir dans des tentes à côté du bâtiment pour assurer leurs 60 heures de travail hebdomadaire. En cause, les salaires cassés (entre 3 et 5,7 euros/heure après les charges) qui ne permettent pas aux employés d’utiliser la navette de l’entreprise pour rentrer chez eux, rebutés par son prix prohibitif de 7,35 livres sterling par jour (8,7 euros). Un des salariés interrogés par le journal écossais The Courier confie habiter à plus d’une centaine de kilomètres du site et ne pas pouvoir couvrir cette distance deux fois par jour, les billets de train étant trop chers. (@KonbiniFR).

#Politique

Comment le numérique change la politique. Le numérique nous fait entrer dans un nouvel âge du politique, avec les « civic tech », ces technologies qui doivent permettre aux citoyens de prendre part à la prise de décision publique et de se mobiliser pour l’intérêt général. Puissant facteur de désintermédiation, elles modifient le jeu des acteurs, à la fois sur le plan de la communication (court-circuitant les médias), de la construction des projets et des lois (court-circuitant les lobbies) et le message même qu’elles véhiculent, qui doit être plus personnalisé et jouer sur le registre de l’émotion. Ainsi, l’ubérisation de la politique serait en marche. « Dans le monde entier, la diffusion massive d’Internet permet à des milliards d’individus d’accéder à l’éducation et à l’information, de s’organiser, de s’engager dans la vie publique et associative. A Paris et dans les collectivités locales, les budgets deviennent participatifs. Au Brésil avec le Marco Civil, en Islande pour la Constitution, en France avec la loi pour une République numérique, les citoyens participent à l’élaboration de textes fondateurs », expliquent Laure Lucchesi (directrice d’Etalab) et Henri Verdier (directeur interministériel du numérique et du système d’information de l’Etat). « Jamais dans l’histoire on n’a assisté à une telle créativité démocratique ni à un tel engagement citoyen ». Grâce aux « civic tech ». (@LeMondefr).

#Planete

En Normandie, une route solaire au banc d’essai. Après l’autoroute du soleil, voici la route solaire. Un tronçon long de 1 km, sur une voie départementale desservant la petite commune normande de Tourouvre-au-Perche (3.400 habitants), dans l’Orne, dont la chaussée a été recouverte de dalles photovoltaïques. Cette infrastructure a été inaugurée, jeudi 22 décembre, par la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, qui en fait un exemple de la transition énergétique dans les territoires. Ce projet, sans précédent au monde par sa taille, suscite pourtant des critiques, en raison d’un rendement énergétique incertain et d’un coût élevé. Le financement, de 5 millions d’euros, a en effet été assuré par une subvention de l’Etat. (@LeMondefr). 

#JeuVideo

À 17 ans, j’étais un ado timide et réservé. « World of Warcraft » a sauvé ma vie sociale. Sébastien Defrance a 28 ans. Il y a dix ans, cet adolescent très renfermé sur lui-même et plutôt angoissé à l’idée de discuter avec quelqu’un, a découvert « World of Wacraft ». Un jeu vidéo massivement multijoueur en ligne… où il faut obligatoirement communiquer avec ses partenaires pour pouvoir progresser. Le premier témoignage d’une série du @LePlus (@LObs) sur ces jeux vidéo qui ont littéralement changé nos vies.

#Data

La justice européenne interdit d’imposer aux opérateurs la conservation « généralisée » des données. Les Etats peuvent-ils imposer aux opérateurs de télécommunications, comme les fournisseurs d’accès à Internet, de conserver les données de connexion des utilisateurs ? Non, a répondu mercredi 21 décembre la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans un arrêt. En tout cas pas sans certaines conditions. Le débat dure depuis plusieurs années. En 2014, la même cour avait invalidé une directive du Parlement européen qui imposait aux opérateurs d’archiver certaines données : elle avait été jugée disproportionnée et trop intrusive. (@Pixelsfr).

#Internet

Accès à Internet : les Européens privilégient le smartphone. Cette année dans l’Union européenne (UE), plus de 80% des personnes âgées de 16 à 74 ans ont surfé sur Internet. Au moyen de quels appareils ? Plus des trois quarts des internautes (79%) utilisent le téléphone mobile ou le smartphone, puis les ordinateurs portables ou netbooks (64%), les ordinateurs de bureau (54%) et enfin les tablettes (44%), indique Eurostat qui vient de publier son enquête annuelle sur l’utilisation des TIC (technologies de l’information et de la communication) par les ménages et les particuliers. (@LesEchos).

#Buzz

Il espionne le voleur de son smartphone et en fait un film ! Anthony van der Meer est un étudiant néerlandais, cinéaste, qui a eu l’idée de réaliser un petit film sur la vie d’un parfait inconnu, qui n’est autre que le voleur de son smartphone, en espionnant tous ces faits et gestes. Pour ce faire, le jeune cinéaste a d’abord investi dans un HTC fonctionnant sous Android, puis a installé l’application Cerberus sur le terminal. Cerberus est une application permettant d’espionner son téléphone en cas de vol, on peut notamment prendre le contrôle du terminal à distance, le suivre à la trace via sa géolocalisation, et consulter photos, SMS, appels du nouvel utilisateur (le voleur). L’application Cerberus offre également la possibilité de déclencher l’appareil photo, le micro ou la caméra pour capturer des séquences. (@PresseCitron).

#Livre

Les youtubeurs, nouvelle poule aux oeufs d’or des maisons d’éditionPour les stars de YouTube, l’ultime couronnement semble dorénavant de publier un livre. Partout dans le monde, les maisons d’édition exploitent le filon. En France, « EnjoyMarie », le premier livre de Marie Lopez, clin d’oeil à sa chaîne beauté YouTube (EnjoyPhoenix), est l’un des phénomènes d’édition de 2015, avec 250.000 exemplaires vendus. Mieux, beaucoup mieux, que beaucoup d’auteurs installés ! Et pourtant, les critiques ne sont pas tendres. En mai 2015, lorsque sort son livre aux éditions Anne Carrière, le magazine «  Les Inrocks » lui règle son compte en listant, dans un article dévastateur, ses phrases les plus plates type : « Hier, je me suis mise au lit avec des chaussettes, j’avais froid aux pieds  »… Sauf que Marie Lopez, 2 millions d’abonnés au compteur, fait mouche, avec ses conseils de grande soeur. « C’est elle qui a été la première à « tirer » en France, en s’appuyant, non pas sur une campagne de pub, mais sur sa communauté très forte de youtubers, qui lui assurait une caisse de résonance immédiate », analyse Sébastien Rouault, à l’institut Gfk. Le phénomène se retrouve un peu partout en Europe. Et le rythme s’accélère. (@LesEchos).

21 Déc

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 21 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Societe

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Comment casser la routine pour nourrir sa créativité. Les habitudes, les rituels figés, les réflexes, sont de véritables anesthésiants pour la créativité. Il faut leur faire lâcher prise, au bureau et ailleurs, pour pousser le cerveau à générer de nouvelles connexions neuronales. Et pour y parvenir, rien de mieux que d’adopter la culture du décalage et de l’expérimentation. Les conseils de Yann Coirault, auteur des « Les cinq clés pour être créatifs au quotidien » (Dunod, 2016), pour s’ouvrir aux suggestions, aux possibles, et bousculer ses idées reçues. (@Lentreprise). Légende image. Les habitudes, les rituels figés, les réflexes anesthésient pour la créativité. Crédit : Getty Images/Ikon Images.

#Internet

Le nouveau Far West ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, rumeurs et fausses informations. Comment Internet est devenu une jungle ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, des pratiques répandues en ligne et qui prennent des formes variées aux noms anglophones « swatting« , « revenge porn » etc… Il sera également question de la circulation des fausses informations et de leur succès. (@franceculture).

#Decryptage

Pour clore sa série « Méta-Media décrypte » pour mieux comprendre les enjeux et perspectives des médias de demain, Barbara Chazelle et @MetaMedia présentent les dix bouleversements de l’âge numérique. Les médias traditionnels ont perdu la maitrise du temps et des écrans et le public a pris le pouvoir. Avec un Internet omniprésent, il ne s’agit plus pour les médias d’exister mais d’être trouvé par le public. Face aux nouveaux acteurs qui s’imposent, la radio, la télévision et la presse doivent se remettre en cause et anticiper le futur proche pour trouver leurs places dans ce nouvel univers médiatique.

#GAFA

Google tente de mettre de l’ordre dans son moteur de recherche. Google fait son mea culpa. Une semaine après que The Guardian a pointé du doigt les réponses apportées par le moteur de recherche à la question « l’holocauste a-t-il eu lieu ? », le géant américain a annoncé travailler à rectifier ce qui apparaît comme un vrai bug de conception. Une nouvelle affaire qui intervient après que le géant informatique a été mis en cause, comme Facebook, pour certaines informations publiées pendant la campagne présidentielle américaine. (@LesEchos).

#Defense

Comment la guerre numérique change l’armée française.Faire la guerre au XXIe siècle implique de savoir se protéger face aux attaques informatiques mais aussi de maîtriser l’arme numérique comme moyen offensif. Entretien sur cette révolution en cours au sein des armées avec Frédérick Douzet, professeure de cyber stratégie à l’Institut Français de Géopolitique de l’Université Paris 8. Ses recherches portent sur les enjeux géopolitiques du cyberespace : les rivalités de pouvoir liées à l’expansion globale de l’Internet et de l’espace de communication qu’il génère, entre une multiplicité d’acteurs (États, entreprises, individus, groupes politiques, hackers, criminels, etc.). Après l’annonce du 12 décembre du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sur une nouvelle doctrine stratégique intégrant le numérique, Frédérick Douzet explique que l’arme numerique est « une arme qui touche toutes les autres armées car on a de l’informatique embarquée dans absolument tous les systèmes aujourd’hui. » et que « la dépendance à l’information et aux systèmes de communication est extrêmement grande : les opérations numériques peuvent donc s’inscrire dans des opérations combinées avec des opérations de la Marine, de l’Air ou de Terre ». (@FranceCulture).

#Maker

Après avoir remporté le Google Impact Challenge en septembre 2015 avec son projet de prothèse bionique, l’association My Human Kit a levé un million d’euros. Elle vient d’ouvrir, à Rennes, le Humanlab, lieu où chacun peut fabriquer des prothèses pour handicapés grâce au numérique et à l’imprimante. L’équipe compte quatre personnes salariées, et un réseau de volontaires qui s‘étoffe. (Soyons smart! – @France3Bretagne).

#Economie

« L’innovation est un mythe ». La lecture de l’économie via des cycles d’innovation est souvent une manière purement idéologique de légitimer des politiques libérales. C’est ce que montre Edwin Mootoosamy, 28 ans, dans un texte [Fichier PDF], qui lui vaut d’être l’un des trois lauréats du Prix des Talents de la Recherche. Il explique que « Les personnes qui portent des projets le savent, ce sont les enjeux politiques, économiques, de pouvoir, qui font la réalité. Ce n’est pas une personne dans son coin qui va avoir une illumination qui va permettre la diffusion d’une technologie. C’est la rencontre d’un ensemble de publics autour de sujets précis, c’est la construction d’un discours qui crée l’émulation et c’est la diffusion dans les différentes strates de la société qui fait l’innovation. » (@rue89).

#Culture

En novembre 2015, l’association « Libraires en Rhône-Alpes » a lancé Chez-mon-libraire.fr, plateforme de géolocalisation et de réservation de livres en ligne, comme une « concurrence de proximité » face aux géants de la vente en ligne comme Amazon. Depuis 86 librairies d’Auvergne-Rhône-Alpes ont rejoint le site. Pour 2016, la plateforme revendique 80 000 visites et 10 000 réservations de livres pour 1.170 858 références dans les rayons de toutes ses librairies pour l’année 2016. (@F3Rhone_Alpes).

#Web

Le nouveau Far West ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, rumeurs et fausses informations. Comment Internet est devenu une jungle ? Harcèlement, atteinte à la vie privée, des pratiques répandues en ligne et qui prennent des formes variées aux noms anglophones « swatting », « revenge porn » etc… Il sera également question de la circulation des fausses informations et de leur succès. (@franceculture).

#RealiteVirtuelle

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En 2020, un marketing en réalité virtuelle. Réalité virtuelle et chatbot vont envahir les interactions entre client et marques. Ce futur annoncé depuis plusieurs années, l’étude d’Oracle, « Can virtual experiences replace reality », nous le projette pour 2020. Sur les 800 directeurs et responsables des ventes ou du marketing interrogés au sein de la zone EMEA, 78 % prévoient d’utiliser des expériences clients basées sur la réalité virtuelle au cours des quatre prochaines années et 80 % prévoient d’utiliser d’ici à 2020 des chatbots, des robots-logiciels qui dialoguent automatiquement avec les clients. L’étude rappelle également que ces différentes technologies sont déjà utilisées aujourd’hui par un certain nombre d’entreprises. 34 %, et 40 % en France, ont même déjà mis en oeuvre une technologie de réalité virtuelle d’une façon ou d’une autre. (@EchosBusiness). Photo Hypersuit

#IoT

Les objets connectés n’intéressent personne !  y a un problème avec les objets connectés : ils n’intéressent personne ! L’enthousiasme d’il y a deux ans, avec la grande vague des entrepreneurs de la French Tech qui s’amusaient à mettre des processeurs dans tous les objets, de la brosse à dent aux chaussures en passant par les t-shirts ou les raquettes de tennis, est en train de retomber. Même les ténors Apple ou Samsung n’ont pas connu le succès espéré avec leurs montres connectées. Et Rafi Haladjian, le Français qui avait inventé le premier objet grand public de cette vague, le lapin Nabaztag – c’était en 2005 – est de plus en plus perplexe face à ce marché qui n’arrive pas à décoller.  Il est même en train de faire son mea culpa. « J’ai eu une révélation il y a deux ans, lors du grand salon professionnel de Las Vegas [le CES, consumer electronic show, NDLR] », dit-il. Lors de cette grande messe annuelle, toute une faune de geeks venue du monde entier, et notamment de France, sous l’égide de la French Tech, avec Emmanuel Macron en porte-parole, découvre des créations ébouriffantes. Lui-même dévoilait alors aux distributeurs du monde entier sa dernière création, « Mother » : c’était – et c’est encore – un objet connecté très séduisant. (@LObs).

#IntelligenceArtificielle

Le machine learning pour duper les internautes sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux connaissent une hausse spectaculaire, non seulement de leur nombre d’utilisateurs mais également en leur position de choix dans les cyber attaques. C’est aujourd’hui sur les réseaux sociaux que les employés passent le plus de temps et c’est sur ces réseaux qu’ils se font le plus avoir par des techniques de phishing. Les pertes liées aux cybercrime par courriel demeurent supérieures à celles via réseaux sociaux (1,7 milliards de dollars contre 1,2 milliards) mais c’est le second qui connaît la hausse la plus spectaculaire. Les escrocs du web sont de plus inventifs, et à l’image des hackers, ils conservent souvent une longueur d’avance grâce à leur positionnement offensif. C’est à eux que revient la mission d’innover et de trouver de nouveaux moyens d’exploiter les failles de sécurité, tandis qu’il revient aux entreprises de sécurité de trouver des parades, parfois en amont, mais bien souvent en aval d’une attaque. Et pour appâter les utilisateurs imprudents, la technique la plus répandue est celle du faux profil. Que ce soit sur Twitter ou Facebook, les pirates vont déployer des trésors d’inventivité pour berner les internautes avec des profils montés de toutes pièces ou copiés sur celui d’une vraie personne. (@Humanoides_FR).

Les algorithmes peuvent-ils prédire les désirs de mode ? Dans l’économie numérique caractérisée par un déluge d’informations et de données de toutes sortes, la capacité à choisir est devenue un enjeu majeur pour les individus s’agissant des institutions (y compris politiques), des marques, des distributeurs… Dans le livre qu’il consacre à ce sujet (Le Paradoxe du Choix), le psychologue américain Barry Schwartz choisit l’exemple de la mode et en particulier du jean : « S’il n’y a que deux modèles de jean, comme c’était le cas il y a quelques années, j’essaierai les deux et je choisirai sans états d’âme. […] Mais si je dois choisir parmi une multitude de coloris, de styles et de coupes différentes, mes attentes grimpent puisque je crois pouvoir trouver le jean parfait pour moi. Après en avoir essayé plusieurs, si je pars avec un jean dans lequel je me sens à l’aise mais pas merveilleusement bien, je penserais que c’est de ma faute : j’attendais trop de ce pantalon ». Cette expérience frustrante est l’illustration parfaite d’une idée simple : plus nous avons le choix, moins nous sommes satisfaits, l’éventail croissant de possibilités augmentant nos attentes de manière disproportionnée. (@FR_Conversation).

Les avancées de l’intelligence artificielle en 2016 RT (@afpfr).

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20 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 20 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Supermoon over Spanish Castle. Credit & Copyright : Tomeu Mas

#Economie

VTC, Taxis: l’Assemblée adopte la proposition de loi GrandguillaumeL’Assemblée a adopté lundi, sans changement, le compromis validé par les députés et les sénateurs de la proposition de loi Grandguillaume, qui a pour but de stabiliser le secteur du transport public de personnes, en plein conflit sur les rémunérations des chauffeurs VTC pratiquées principalement par Uber. Pour être adopté définitivement par le Parlement, ce texte qui entend apaiser les tensions notamment entre taxis et VTC (voitures de transport avec chauffeur) devra faire l’objet d’un ultime vote de la chambre haute, programmé mercredi. En cas de rejet, il reviendra devant l’Assemblée, qui aura le dernier mot. A lire aussi : Uber contre chauffeurs VTC : quatre pistes de réflexion et « Uber défie l’Etat de droit en permanence » (Laurent Grandguillaume). (@latribune).

Ubériser Uber. Par David Barroux, rédacteur en chef Il vaut toujours mieux s’inspirer de Gandhi que des voyous. S’estimant injustement traités par Uber, une partie des chauffeurs de VTC de l’Hexagone ont décidé de se mobiliser pour tenter d’améliorer leur situation. A bien des égards, leur combat peut sembler justifié. Emploi particulièrement précaire et fort peu rémunérateur, le métier de chauffeur n’a rien d’enviable : on travaille beaucoup pour gagner peu. Les barrières à l’entrée sont relativement faibles, les compétences exigées limitées… La concurrence entre chauffeurs est donc grande. Sur la forme, comme sur le fond, le mouvement des anti-Uber, qui n’hésitent pas à recourir à la violence ou à la prise en otage du public, fait cependant aujourd’hui fausse route. Paradoxalement, les VTC qui combattaient hier la rente des taxis s’inspirent des mêmes méthodes que leurs adversaires de la veille : ils pratiquent l’intimidation et en appellent à l’Etat. (@lesechos). 

Demain, tout et tous uberisables ? L’uberisation, un néologisme que l’on doit à Maurice Lévy, Pdg de Publicis, caractérise, « à l’image de startups comme Uber, le bouleversement des schémas de l’économie traditionnelle et l’irruption violente de nouveaux acteurs qui se posent comme intermédiaires entre les consommateurs et les prestataires de services grâce à l’écosystème numérique », explique Bruno Teboul, vice-président du cabinet de conseil en nouvelles technologies Keyrus, enseignant-chercheur à Paris-Dauphine et auteur de l’ouvrage Ubérisation = économie déchirée ? ». Lire la suite sur la page de @acteursdeleco.

#Banque

La neobanque toulousaine Morning et la Maif trouvent une solution (temporaire)La startup Morning et son principal actionnaire, la Maif, sont parvenus, ce vendredi 16 decembre, à trouver un accord financier temporaire pour éviter la faillite d’ici la fin de l’année. Un petit répit pour les 50 salariés. La prochaine étape se déroulera mardi 20 decembre, lors d’une audition devant l’ACPR, le gendarme de la banque. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#LiensVagabonds

Amazon, Netflix, Facebook, nouveaux studios d’Hollywood. A retenir cette semaine : Que va être 2017 ? – Dix tendances numériques à suivre ; – La VR de l’expérimentation à l’immersion ; – Cinq prédictions pour l’intelligence artificielle ; – Prédictions pour le journalisme : l’info vérifiée va valoir plus cher ; le problème réside dans ceux qui dirigent les médias d’info ; jamais les titres n’ont été aussi importants. (@Metamedia).

#FausseNouvelle

Antonio Casilli : « Faut-il brûler Facebook ? » Propagation de fausses nouvelles, bulle informationnelle qui enferme ses utilisateurs, le réseau social serait pour certains à l’origine de l’élection de Donald Trump. Le sociologue Antonio Casilli revient sur le rôle de Facebook et son économie du clic et du like. Le sociologue spécialiste des réseaux sociaux explique de son côté, sur son site, que ce qui a fait élire Trump, ce ne sont « pas les algorithmes, mais des millions de « tâcherons du clic sous-payés » (@Mediapart).

#Media

De l’hystérie à la créativité : les fans vus par les médias. Lucy Bennett et Paul Booth proposent à travers cet ouvrage collectif une découverte des représentations des communautés de fans dans les médias, pour la plupart anglo-saxons  afin de mettre en lumière l’image qu’il en ressort de ces publics. Les auteurs mettent en avant la persistance de la figure du fan présenté comme ayant un comportement pathologique dans les représentations médiatiques, et insistent sur le stéréotype féminin de la figure hystérique voire dangereuse de la fan adolescente. Cette posture médiatique qui tend à disqualifier, voire à décrédibiliser, les fans va cependant à l’encontre des études menées entre autres par les cultural studies anglo-saxonnes qui voient dans les fans « l’exemple ultime d’un public expert et actif, producteurs de contenus ». (@InaGlobal).

#MediaSocial

Vine trouverait finalement une seconde vie. Fin octobre, Twitter annonçait la mort de Vine sans s’épancher longuement sur le scénario des funérailles. Manifestement la société californienne a pris le temps de peser le pour et le contre et communique aujourd’hui un statut : Vine continuera à exister mais sous une autre forme. (@zdnetfr).

#Ville

Saint-Sulpice-la-Forêt : la petite commune qui inspire Shangaï. Qui a dit que seules les grandes villes était à la pointe de l’innovation ? Pas vous ? Eh bien, vous avez eu du flair. Saint-Sulpice-la-Forêt, une commune de 1 500 habitants près de Rennes, a développé un système de capteurs intelligents qui a impressionné Shanghai : la ville chinoise a même envoyé une délégation a fait le voyage jusqu’à Saint-Sulpice pour découvrir son réseau Smart City ! Comment ça marche ? « Nous avons installé une trentaine de capteurs sans fils dans six installations municipales. Pour connaître la température, la consommation électrique ou d’eau, l’humidité… », explique Ulrich Rousseau, le maire, interviewé par Ouest France. (@detours).

#MediaSocial

L’Allemagne veut faire payer Facebook pour les fake news. Si Facebook n’est pas l’auteur des fake news qui se sont rapidement propagés sur la toile aux Etats-Unis et qui auraient aidé Donald Trump à gagner l’élection, il est cependant accusé de ne pas avoir suffisamment agi pour empêcher cette propagation. Depuis, le numéro un des réseaux sociaux a presque fait un mea culpa et dernièrement, il a même annoncé quelques mesures concrètes contre les fake news. Parmi celles-ci, il y a un nouvel indicateur placé sur les vignettes des liens indiquant à l’utilisateur qu’une info fait l’objet de contestations par une organisation de fact-checking. L’année prochaine, l’Allemagne organisera de nouvelles élections parlementaires. Le gouvernement d’Angela Merkel a déjà un plan pour éviter que les fake news se propagent sur Facebook. En effet, celui-ci entend proposer une loi. « Si après une vérification pertinente, Facebook ne supprime pas la publication fautive dans les 24 heures qui suivent, alors il devra subir une sanction sévère de 500 000 euro », décrit Thomas Oppermann, un responsable du parti social-démocrate dans une interview avec Der Spiegel. (@PresseCitron).

#Data

Ramonville : un portail internet citoyen pour espionner les élus d’opposition ? Y aura-t-il un « Ramonville gate » pour Noël ? La toute nouvelle plate-forme citoyenne numérique mise en place mi-novembre par la mairie fait en tous cas déjà polémique. C’est un portail qui permet aux habitants de la commune de contacter les élus. Or l’opposition, par la voix de son chef de file et conseiller municipal UDI Patrice Brot, affirme que les messages sont non seulement lus par le cabinet du maire, mais qu’en plus ils n’arrivent pas tous à destination. Le maire PS Christophe Lubac conteste vouloir espionner les élus d’opposition. C’est le système informatique, explique-t-il sans rire, qui envoie d’abord les messages à son secrétariat avant qu’ils ne soient redistribués. (@France3MidiPy).

Les experts à l’ère du big data. On pense généralement que l’explosion des données ira nécessairement de pair avec la disparition des experts. Il y a des secteurs industriels où rien n’est plus faux. En agriculture par exemple, l’accroissement des données nécessitera encore et pour longtemps davantage d’expertise et d’expérience afin de pouvoir faire correctement « parler les données ». (@LesEchos).

#Science

Cédric Villani : « Décloisonner, transgresser, désobéir… » De l’importance de savoir sortir du cadre pour innover, inventer et faire avancer le monde ! Cédric Villani revient sur toutes les transgressions ou désobéissances qui ont permis de faire avancer la science. (@franceculture).

#Cinema

Dialoguer avec les extra-terrestres… pour sauver le monde. Avec Premier Contact, son nouveau film de science-fiction encore à l’affiche, Denis Villeneuve aborde avec un certain brio la question d’un possible dialogue avec des extraterrestres. « Comment un bébé fait-il pour associer le mot « chien » à la réalité du chien en très peu d’itérations seulement, alors qu’une IA a besoin de se nourrir de millions d’images de chiens ? » (@UsbekEtRica).