07 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 7 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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SoftBank : M.Son reprend la tête et veut atteindre la SingularitéA la surprise générale, Masayoshi Son, le fondateur emblématique de SoftBank, a annoncé conserver les rênes de son empire pendant au moins cinq ans. Son projet ? Atteindre la Singularité. Le géant japonais des télécommunications est en plein remaniement de ses activités. Avec plus de 100 milliards de dollars de dettes, le groupe s’est lancé dans une profonde procédure de ménage. Fin mai, le japonais cédait 4,2% de ses parts au chinois Alibaba, pour une valeur de 7,9 milliards de dollars (mais détient en toujours 28%). Une vingtaine de jours plus tard, SoftBank revendait l’éditeur de jeu-vidéo SuperCell, à l’origine de Clash Of Clans, our un montant s’élevant à plus de 8,6 milliards de dollars. Déjà propriétaire de Riot Games, éditeur du jeu le plus joué de la planète, League of Legends, le groupe chinois Tencent empoche la mise et consolide ainsi son règne sur la scène du jeu-vidéo. (@humanoides_FR).

Les internautes se passionnent pour la discussion surréaliste entre deux intelligences artificiellesIl s’agit de deux Google Home, des boîtiers intelligents destinés aux maisons connectées. Au menu de leurs échanges suivis par plus de deux millions de personnes sur Twitch : musique, cinéma, amis et bien d’autres choses. (@franceinfo).

#Ville

« Smart cities » : un mauvais terme bien commodePersonne n’aime le terme « smart cities » dont nous savons tous qu’il provient des grosses boîtes de technologie qui s’en sont servi pour convaincre les villes d’accepter leurs produits en jouant sur le côté attrayant de tout ce qui prétend, grâce à la techno, être « smart », (c’est-à-dire aussi « malin » qu’« intelligent »). La réticence, voir le rejet du terme, est fréquente, à juste titre. « Il va sans dire que nous voulons l’intelligence, mais je ne veux pas que ma vie soit réglée par des algorithmes », a résumé Peter Madden, responsable du centre londonien Future Cities Catapult dans une conférence donnée à Barcelone en 2014. La cause est entendue aujourd’hui : plus personne ne veut d’une ville entièrement commandée par la technologie d’IBM, de Cisco, de Schneider Electric ou de Huawey et dont les données sont conservées ailleurs. Même ces compagnies n’osent plus y prétendre. (@LeMonde).

Prospective, Smart city : au-delà de l’effet de mode, quelles réalités ? Pour Jean-François Soupizet, auteur de l’article « Les villes intelligentes, entre utopies et expérimentations », publié dans la Revue Futuribles (aout 2016), en matière écologique les villes intelligentes apparaissent à la fois comme un problème et une solution. En effet, elles représentent 3% de l’espace géographique et consomment environ 75% des ressources naturelles. Cela représente un problème, dans la mesure où elles dévorent l’écosystème et ont un impact environnemental important. Beaucoup de questions, y compris démographiques, de migration et d’inégalités se manifestent là aussi de manière particulièrement importante au sein des villes. A titre d’exemple, l’Ile de France représente plus du tiers de la richesse totale du pays. (@Filiere_3E).

Todo list 2017 : villes et entrepreneurs, en route pour la smart city2017 est un tournant pour le marché de la smart city. Conformément à la loi pour une République numérique, toutes les villes françaises de plus de 3 500 habitants devront se lancer au cours de prochains mois, si ce n’est déjà fait, dans l’ouverture de leurs données publiques. Objectif pour elles : être prêtes en octobre 2018, date butoir fixée par le texte. Ce seront autant de nouveaux business pour les entreprises capables de créer des services innovants à partir de ces data mais aussi l’occasion pour les communes tricolores de se lancer dans la smart city et de s’intéresser aux offres du marché. Le JDN a repéré les principaux défis à relever et les opportunités à creuser cette année pour les villes comme pour les entreprises. (@journaldunet).

Les « smart cities », ou l’usage des TIC au service du développement urbainRendre les villes « intelligentes » par le biais des technologies de l’information et de la communication demeure ces dernières années une perspective incontournable pour de nombreuses collectivités. Les « smart cities », ou villes intelligentes, sont désormais hissées au rang de modèle à suivre pour les décideurs publics et déterminent de plus en plus les stratégies de développement urbain. Si les communications politique et professionnelle qui entourent ces projets sont pour le moins favorables, il faut raison garder et ne point penser qu’une telle démarche ne présente aucunes limites voire aucuns risques pour les communes et intercommunalités. (@AgoraVox).

#CES2017

Cinq choses à savoir sur la voiture de demain. « Faisons en sorte que nos enfants n’aient jamais à apprendre à conduire ! » La formule lancée par Jen Hsung-Huang, P-DG du leader mondial des processeurs graphiques Nvidia, résume bien l’obsession des professionnels de l’automobile au CES 2017. La « conduite autonome » est en effet l’un des sujets chauds de cette édition. Il y a quelques années, les voitures n’avaient rien à faire à l’événement mondial de l’innovation technologique. Mais depuis que, dans la roue d’Elon Musk et de ses Tesla 100% électrique, la Silicon Valley s’est mise en tête de concurrencer Detroit, les bagnoles grignotent chaque année davantage d’espace au CES de Las Vegas.  Cette année, pas moins de 500 sociétés de l’auto-tech y sont présentes ! Tous les grands noms du secteur sont au rendez-vous, ainsi que leurs équipementiers de premier rang Bosch, Delphi, Continental, Valeo… Sans oublier le nouveau concurrent de Tesla, Farady Future, qui a dévoilé son modèle FF91, promis pour 2018. Bien décidés à ne pas se laisser manger de la laine sur le dos par les Google, Apple et autres Uber de la planète, ces champions ont dévoilé leurs « concept cars », proposé des essais de leurs prototypes 100% autonomes, et rivalisé d’annonces. Résumé en 5 points de l’état de l’art. (@LObs).

#Politique

Politique et réseaux sociaux : à quoi ressemble la vie numérique d’un élu ? Comment communique-t-on sur Facebook, Twitter ou Instagram lorsqu’on est un élu ? Que disent-ils (et pourquoi) ? Les réseaux sociaux sont-ils un simple outil de communication ou le marqueur d’une véritable évolution de leur rapport aux citoyens ? Plus encore : les réseaux rebattent-ils les cartes du jeu politique ? @RSLNmag a rencontré plusieurs élus pour échanger autour de ces questions. Regards croisés sur leurs vies numériques.

Le numérique en campagne : Open data, le nouveau digital washing des candidatsPour afficher une image de modernité teintée de numérique, les candidats en lice pour la Présidentielle proposent tous l’obligation généralisée de l’« open data » pour l’administration publique. Outil de transparence et contre-pouvoir citoyen, chacun affirme qu’il sera LE candidat à faire aboutir cette ouverture de l’Etat. (@LUsineDigitale).

Les campagnes électorales à l’heure des réseaux sociauxLes médias de masse, télévision, radio, presse écrite ont longtemps structuré le débat public et façonné les opinions des citoyens. Aujourd’hui Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat ou les chaines YouTube sont en passe de les supplanter. Comment la politique s’adapte-t-elle à cette révolution ? (@franceculture).

#Media

Mediacités, site d’investigation locale. Sorti depuis le 1er décembre à Lille, Mediacités est un nouveau site d’enquête et d’investigation locale. L’objectif de la rédaction est de traiter des sujets portant sur la politique, l’économie, l’environnement, la culture ou encore les enjeux sociaux en réalisant une enquête approfondie par semaine. De nouvelles villes, comme Toulouse, Nantes ou encore Lyon, auront également leur propre version de Mediacités. Le projet est porté par sept personnes, anciens membres de l’Express qui ont quitté le groupe lorsqu’il a été racheté par Patrick Drahi, patron de SFR. Entretien avec Nicolas Barriquand, l’un des fondateurs de ce nouveau média. (@PresseCitron).

#Donnee

La RATP ouvre ses données en temps réel. Connaître l’emplacement exact de son métro, son bus et son tramways. Cela est désormais possible pour certains. Depuis mardi, la RATP met à disposition des développeurs, étudiants et chercheurs l’ensemble de ses données en « temps réel » sur la circulation des transports sur Paris et sa proche banlieue, rapporte jeudi 5 janvier Le Monde. Ces données servent à Google Maps, Moovit ou encore Citymapper pour planifier les trajets, rappelle le quotidien. Mais elle étaient obligées d’utiliser des horaires théoriques, ce qui ne leur permettaient pas d’être très précis. (@LExpress).

#Revenu

Le revenu universel, oui, mais il faut rester réaliste. Par Daniel Cohen. « Etablir un revenu de base inconditionnel pour tous, octroyé à tout individu, dès sa naissance, sans aucune condition de statut familial ou professionnel. Le principe, révolutionnaire, étant que l’on aurait droit à ce revenu d’existence parce qu’on existe, et non pour exister. » Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde diplomatique, avait ainsi résumé, dans un article publié en 2000, l’enjeu du revenu de base. Le thème a brutalement resurgi dans le débat public. La Finlande a lancé une vaste expérimentation. Le département de la Gironde s’y est engagé aussi. Un rapport du Sénat lui a été consacré. Parmi les candidats à la primaire, Benoît Hamon et Manuel Valls s’y sont déclarés tous deux favorables. Le revenu de base a cette particularité d’avoir des défenseurs enthousiastes aussi bien à droite qu’à gauche. Aux Etats-Unis, Milton Friedman et James Tobin, l’un monétariste l’autre keynésien, l’ont tour à tour défendu. A lire aussi : 2016, l’année du revenu universel (@LObs).

06 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. A Choisy-au-Bac (Oise), le 1er janvier 2017. (Photo Maxppp). A voir : La France givrée en 17 photos (@Franceinfo).

#Entreprise

En sursis, Morning reste ferme sur son projetLes Toulousains de Morning sont, pour l’instant, tirés d’affaire. Après avoir vu ses activités suspendues par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution), l’autorité a finalement levé son interdiction de fonctionnement pour la start-up, le 29 décembre dernier. Dans un document, l’ACPR indique que la Fintech française, dont l’ambition est de devenir une «néobanque», a apporté les financements nécessaires sur le compte de cantonnement. Les 500 000 euros prélevés sur ce compte bloqué, ont bien été reversés, a constaté l’Autorité. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

Japon : une intelligence artificielle est capable de remplacer 34 assureurs. Les travailleurs vont-ils se faire remplacer par des robots ? En tout cas cela en prend le chemin. Au Japon, une société d’assurance a annoncé se séparer ce mois-ci de 34 salariés pour les remplacer par… une intelligence artificielle. L’assureur Fukoku Mutual Life a annoncé s’être doté du logiciel « Watson Explorer » d’IBM, afin d’enregistrer et de classifier les données clients, de quoi rembourser plus rapidement les clients. La société espère réaliser ainsi un gain de productivité de 30%. La spécificité de cet outil est que, pour la première fois, la technologie remplace un « col blanc », autrement dit un employé qualifié. L’équipement a coûté 200 millions de yens à l’entreprise selon le site d’information Quartz, soit 1,6 million d’euros. Ainsi que des frais de maintenance, chiffrés à 120.000 euros par an. L’investissement devrait s’avérer rentable dès la deuxième année, car, en se séparant de 34 salariés, Fukoku Mutual Life réalise des économies d’environ un million d’euros en salaires chaque année . (@latribune).

Alexa, l’assistant intelligent d’Amazon, étend son empireAlexa, l’assistant vocal personnel d’Amazon, émerge déjà comme le grand vainqueur de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES), le plus grand salon mondial dédié à l’électronique grand public. « Alexa dispose aujourd’hui de 7.000 compétences différentes créées par les développeurs », explique Mike George, responsable du produit chez Alexa. De nombreux fabricants ont tous choisi de recourir à la technologie d’Amazon pour apporter une dose d’intelligence artificielle à leurs appareils. Lancé en 2014, Alexa reconnaît la voix de ses propriétaires et sait converser avec eux pour les aider dans leur vie quotidienne, pour commander des objets connectés, lancer des achats sur Internet ou lire un résumé des informations le matin. Elle trouve naturellement sa place dans les objets connectés. Il s’agit en cela d’un rival de Siri, présent sur les iPhone et autres appareils Apple, mais aussi de Google Assistant et de Cortana, de Microsoft. (@LesEchos).

Un algorithme pour remplacer le président d’un des plus grands fonds spéculatifs au monde ? À 67 ans, Ray Dalio pense à sa succession. Le président-fondateur de Bridgawater Associates, l’un des plus puissants fonds spéculatifs de la planète, aurait pu passer le relais à l’un de ses 1 200 employés. Que nenni ! Pour diriger la firme qui brasse 160 milliards de dollars, le New Yorkais ne fait confiance à personne. Si bien qu’il a sommé une armée d’ingénieurs de construire d’ici cinq ans un algorithme suffisamment intelligent pour le seconder, voire prendre les rênes de l’entreprise à sa place. La troupe est commandée par David Ferrucci, ancien d’IBM qui a participé au développement de Watson, la première machine à avoir remporté un quizz télévisé.  (@France24).

Le monde selon Google et Facebook. Les algorithmes sont les nouveaux maîtres de la quatrième révolution industrielle. Ces formules mathématiques, conçues pour prendre des décisions sans intervention humaine, servent les objectifs de ceux qui les programment. Leur omniprésence inquiète car, entre les mains des tout-puissants Google, Facebook, Apple et consorts, ils s’érigent en juges autoproclamés du bien et du mal et nous imposent la vision du monde de la Silicon Valley. (@LHebdo).

#Economie

Un chauffeur VTC (LeCab) requalifié en salarié : quel impact pour le modèle Uber ? C’est une première en France. Un chauffeur VTC, partenaire d’une plateforme mettant en relation passagers et voitures de transport avec chauffeur (VTC) type Uber vient d’être requalifié en salarié par le Conseil des Prud’hommes de Paris. Concrètement, dans un jugement prononcé au mois de décembre 2016 et consulté par La Tribune, le conseil a estimé que la clause d’exclusivité imposée au chauffeur par Le Cab caractérisait un lien de subordination, et que le statut du chauffeur, entrepreneur indépendant, relevait par conséquent du salariat. Contactée jeudi par La Tribune, l’entreprise n’était pas joignable pour commenter cette information. Dans le détail, le demandeur faisait valoir trois points pour faire requalifier son statut d’indépendant en salarié, explique Maître Arthur Millerand, l’avocat du chauffeur. Tout d’abord, une clause d’exclusivité était imposée par la plateforme étant donné que le chauffeur n’avait pas le droit de conduire pour une autre plateforme, ni d’avoir une clientèle personnelle. Ensuite, la plateforme incitait fortement le chauffeur à conduire à certains horaires, que le chauffeur était contraint de suivre s’il ne voulait pas faire une croix sur son chiffre d’affaires. Enfin, le chauffeur dénonçait également le « pouvoir disciplinaire de la plateforme », à savoir, le fait d’en être déconnecté s’il n’acceptait pas la course dans un certain délai. (@latribune).

#Blockchain

Etat des lieux et prospectiveC’était le mot magique de 2016 ; cristallisant tous les fantasmes, se parant de mille vertus, la «blockchain» a probablement atteint pendant l’année le pic de la hype, avec le deep learning et après le big data et l’IoT, so 2015. Mais que se cache-t-il réellement derrière ce terme, où en est la technologie et que pouvons-nous en attendre en 2017 ?  (@ethereum_france).

#Publicite

En menaçant les cookies, Bruxelles inquiète l’industrie publicitaireLa mesure est loin d’être effective, mais sa perspective fait déjà trembler l’industrie de la publicité tout entière. Dans un projet de règlement, Bruxelles envisage d’obliger les opérateurs au blocage par défaut des «cookies tiers», ces petits fichiers déposés dans l’ordinateur des internautes qui permettent de les identifier et de reconnaître leurs habitudes. Ne sont pas visés les cookies placés par un éditeur de site pour reconnaître ses visiteurs et, par exemple, leur épargner de retaper un mot de passe à chaque visite. Ces cookies-là font l’objet d’une demande expresse, avec une fenêtre ou un bandeau qui s’ouvre sur l’écran lors d’une première visite. Ils sont sous le régime d’une loi en place en France depuis 2011, qui pose le principe du consentement préalable de l’internaute pour l’utilisation de cookies et oblige à lui communiquer les informations relatives à leur utilisation. A lire : Le marché des données marketing pèse 1,7 milliard d’euros en France (@Le_Figaro).

#MediaSocial

Un « ami Facebook » n’est pas automatiquement un « ami », selon la Cour de cassationUn « ami Facebook » est-il vraiment un ami ? La question est aussi ancienne que le réseau social – sur lequel il est commun d’avoir plusieurs centaines d’« amis », et où se mélangent proches, membres de la famille, et relations de travail dans le fil d’actualité. La Cour de cassation a rendu publique, jeudi 5 janvier, une réponse toute juridique à cette question, estimant dans un arrêt que « le terme d’ami employé pour désigner les personnes qui acceptent d’entrer en contact par les réseaux sociaux ne renvoie pas à des relations d’amitié au sens traditionnel du terme ». Comme le rappelle le professeur de droit Bruno Dondero, la Cour avait été saisie du dossier d’un avocat au barreau de Paris, visé par une procédure disciplinaire. Ce dernier avait été sanctionné par le Conseil de l’ordre des avocats, mais il contestait cette décision, arguant notamment que des membres de la formation l’ayant sanctionné étaient « amis Facebook » avec des personnes impliquées dans le dossier, dont la plaignante. (@Pixelsfr).

#Television

La BBC est-elle allée trop loin avec le sketch « Real Housewives of ISIS » ? L’émission « Revolting » n’a pas raté sa rentrée sur la BBC 2. Ce show satirique, une sorte d’« Action discrète » ultrapolitisée ou de « Petit Journal » vraiment impertinent, drapé dans l’humour britannique le plus noir et corrosif, a diffusé plusieurs sketchs lors de son premier épisode, le 3 janvier. L’un d’eux a particulièrement intéressé, voir obsédé le commentariat d’Internet. The Real Housewives of ISIS est une parodie de The Real Housewives, une télé-réalité américaine qui suit la vie sociale de riches femmes au foyer, qui ne font que parler de leurs problèmes de cœur, se critiquent, vont au restaurant, se critiquent, boivent du Chardonnay et se réconcilient. Dans le sketch de « Revolting », les codes restent exactement les mêmes. Les Américaines fortunées et désœuvrées sont remplacées par des femmes de djihadistes. (@Big_Browser).

#Presidentielle2017

Qui est Charlotte Marchandise, la candidate des internautes ? A 42 ans, Charlotte Marchandise vient de gagner la primaire citoyenne organisée en ligne par la Civic Tech laprimaire.org. L’objectif ? Renouveler le personnel politique, imposer un candidat nouveau, hors des partis, face aux ténors que sont François Fillon, Marine Le Pen et les autres. Mais qui est Charlotte Marchandise et quelles idées porte-t-elle ? Entretien. (@latribune).

05 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 5 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Le Canada teste une intelligence artificielle pour détecter les mensonges. Les robots s’attaquent aux mensonges. L’agence des services frontaliers canadiens teste actuellement une machine d’intelligence artificielle nommée Avatar (Automated Virtual Agent for Truth Assessments in Real Time) pour aider les douaniers à contrôler les voyageurs en cas de doute sur leur motivation à venir sur le territoire. « Avatar est un guichet, comme on en trouve dans les zones d’enregistrement dans un aéroport ou une caisse automatique dans un supermarché » précise le professeur de management des systèmes d’information à l’université de San Diego Aaron Elkins. « Cependant, ce guichet possède un écran facial qui pose des questions aux voyageurs et peut détecter des changements physiologiques ou comportementaux pendant l’interrogatoire. Le système peut détecter des changements dans les yeux, la voix, les gestes et la posture pour déterminer des risques potentiels. » (@latribune).

#CES2017

Le CES de Las Vegas, 50 ans d’innovation. Le Consumer Electric Show (CES) de Las Vegas souffle cette année sa 50ème bougie : – Le magnétoscope, l’acte fondateur du CES en 1970 ; – Les années 1980 marquées par les premiers ordinateurs et le caméscope ; – Le DVD et la télévision HD, innovations phares des années 1990 ; – X-Box, Blu-ray, télévision 3D… Le nouveau millénaire débute en trombe ; – L’IoT, la réalité virtuelle et la voiture autonome, tendances actuelles. (@frenchweb).

Quinze start-up françaises de l’Internet des Objets enchantent Las Vegas. Le Consumer Electronics Show de Las Vegas, qui ouvre ses portes au grand public aujourd’hui, a consacré une trentaine d’entreprises françaises parmi les plus innovantes du salon. La plupart basent leur innovation sur l’internet des objets. Les 15 entreprises sont : 42 Tea et sa box référence en matière de thé, Cosmo Connected et son gyroscope pour motard, Joy et sa montre connectée pour jeunes enfants, Lovebox et sa boite en bois connectée qui reçoit des messages, Miliboo et son miroir connecté sous Android, PKvitality et ses marqueurs physiologiques, Plume Labs et son boitier à mesurer en temps réel la pollution de l’air, SevenHugs et sa télécommande géolocalisée, UrbanHello et son objet dédié au sommeil des tous-petits, Wistiki et son retrouve tout, Yumii et soncompagnon virtuel pour personnes âgés, Hap2U et ses sensations tactiles sur les écrans de tablettes et de smartphone, In&Motion et son airbag pour skieur, Klaxoon et son écran de travail, Wair et son masque filtrant. (@EchosBusiness). A lire aussi : Les huit meilleures innovations françaises (@latribune).

#Sante

Télémédecine : les startups françaises entrent en compétition. Au CES de Las Vegas, Visiomed a dévoilé Visiocheck, une « station de télémédecine mobile » de moins de 300 grammes. Il va entrer en concurrence avec plusieurs startups françaises, dont H4D et Parsys qui commencent à déployer leurs cabines et autres stations de télémédecine en France. Ce marché tarde toutefois à décoller dans l’Hexagone. (@latribune).

Les Bordelais de SimforHealth utilisent la VR pour former des médecins. L’entreprise bordelaise, lancée en 2008 par Interaction Healthcare, agence Web spécialisée dans le secteur de l’e-santé fondée en 2008 par Jérôme Leleu et Danielle Villedieu, présentera au CES 2017 une expérience de réalité virtuelle destinée à préparer les étudiants de médecine à des cas d’urgence. Sur le stand de la start-up, situé dans l’espace «Health & Wellness», les visiteurs du CES de Las Vegas auront l’opportunité d’être immergés dans un hôpital à l’aide d’un casque HTC Vive. Dans la peau d’un médecin, ils seront alors confrontés à un cas clinique d’urgence en pneumologie, avec un patient se plaignant de douleurs thoraciques. «L’immersion dans un univers 3D est particulièrement favorable à l’apprentissage de la gestion du stress et à la prise de décision rapide», explique Sophie Campion, pharmacien et chef de projet international chez SimforHealth. (@frenchweb).

#ObjetConnecte

Pourquoi la marque Withings va disparaître au profit de Nokia. C’était la pépite française spécialisée dans les objets connectés de santé. Surprise, en avril dernier, elle tombe dans l’escarcelle du géant finlandais Nokia Technologies, pour 170 millions d’euros. S’il n’a jamais été publié, le chiffre d’affaires 2015 de Withings avoisinerait les 100 millions d’euros. Preuve de la difficulté à faire émerger une licorne française de la santé connectée. Avec ce rachat, Nokia signe alors son retour sur le marché des produits grand public. Mais il révèle la difficulté à faire émerger une licorne française de la santé connectée. Or, selon nos informations, la marque Withings pourrait bien disparaître cette année des montres, balances, tensiomètres et capteurs d’activités connectés qui ont fait sa réputation. La marque de sa nouvelle maison-mère, Nokia, sera apposée à la place. (@Challenges).

La sécurisation de l’IoT devient une urgence politique. Les attaques massives qui ont touchées Dyn en octobre 2016 et la coupure de près d’un million de modems en Allemagne le mois suivant ont toutes deux la même origine : des failles de sécurité d’objets connectés à l’IoT. Le mode opératoire, qui consiste en la combinaison d’objets facilement piratables dans des botnets géants servant à perpétrer des attaques DDoS sur des serveurs et autres infrastructures du net, a révélé ces failles. La simplicité avec laquelle ces mêmes objets ont pu être détournés laisse envisager des conséquences plus néfastes encore. Kevin Fu, un professeur en science informatique de l’université du Michigan et spécialiste en cyber sécurité, dénonce dans la MIT technology review l’existence d’un risque « important et en pleine progression ». Ces objets connectés à l’IoT sont de plus en plus utilisés dans des lieux « potentiellement à risque » comme les hôpitaux, et ce sans que leur sécurité ne soit garantie face à des tentatives de hacking. Un constat alarmant qui interpelle le politique. Et si tous sont d’accord sur la nécessité d’une action et de la mise en places de normes, persiste la question des moyens et de la forme. Kevin Fu préconise la mise en place d’une chaîne de test avant l’arrivée sur le marché de nouveaux objets connectés, à l’image des crash-tests dans l’industrie automobile. Cette solution devant permettre d’évaluer la résistance aux attaques informatiques des futurs objets de l’IoT. (@RSLNmag).

#Commerce

Huit centres commerciaux parisiens vont tester une cabine d’essayage intelligente. Les centres commerciaux Les 4 Temps, Aéroville, Carrésénart, Forum des Halles, Parly 2, Rosny 2, So Ouest et Vélizy 2 testeront les mercredi 11, samedi 14 et dimanche 15 janvier « la Size Machine », un scanner corporel qui calcule de manière exacte les mensurations des shoppers pour faciliter leurs achats pendant le rush des soldes. La « Size Machine » a pour ambition de révolutionner le shopping et de mettre fin aux files d’attente devant les cabines d’essayage. Accueillis par une hôtesse, les participants, idéalement vêtus de leurs tenues ajustées, pour faciliter le calcul des mensurations, sont invités à retirer leur manteau et leur pull. Une fois le client entré dans la cabine et placé sur un plateau rotatif, bras en l’air et à l’horizontal, le scan corporel peut démarrer. En 30 secondes, grâce à des calculs précis, la cabine détermine les mensurations des visiteurs et génère un modèle 3D avec l’ensemble des mesures, ainsi que la morphologie. (@Emarketing_fr).

#Monnaie

Le bitcoin frôle des niveaux inédits, puis se crashe. Après avoir dépassé les 1.100 dollars, la monnaie virtuelle s’est effondrée sous les 1.000 dollars ce jeudi sur le Bitcoin Price Index (BPI), moyenne des plateformes d’échange de bitcoins dans le monde. En une journée, cette crypto-monnaie est passée de « monnaie refuge » à son exact inverse et a donc confirmant ainsi sa réputation sulfureuse. Malgré cela, le bitcoin est sur une trajectoire ascendante qui en a fait la devise la plus performante de 2016, après avoir subi des fortunes très diverses depuis sa création en 2009. Après son record BPI de 1.165,89 dollars atteint en 2013, il a perdu les trois quarts de sa valeur puis a beaucoup fluctué. En août, des informations selon lesquelles des pirates informatiques avaient dérobé des bitcoins pour des dizaines de millions de dollars avaient provoqué une chute de près de 20% du cours. (@LesEchos).

La websérie pour tout comprendre au Bitcoin et à la Blockchain. Après une hausse de 120% en 2016, le bitcoin a franchi lundi 2 janvier la barre symbolique des 1.000 dollars pour la première fois depuis trois ans. Ce succès, qui porte sa capitalisation boursière à désormais 12 milliards de dollars, n’aurait pas été possible sans la technologie Blockchain. Pour décrypter les enjeux économiques et pratiques de cette révolution silencieuse, l’Ecole des Technologies Numériques Appliquées (ETNA) et le groupe SII ont lancé une websérie intitulée « Blockchain Révolution », une sorte de « MOOC ».  Au total, ce sont 7 épisodes de 30 min à 1 heure environ, diffusés depuis mi-décembre, à regarder depuis son canapé chaque jeudi. Une inscription (gratuite) sur le site est nécessaire pour avoir accès aux vidéos. (@EchosStart).

#Transport

Faraday Future et les start-up chinoises à l’assaut de Tesla. Quoi de mieux que de « vendre » sa voiture en la testant face à ses concurrents ? C’est ce qu’a fait la start-up chinoise Faraday Future mardi en présentant sa nouvelle voiture FF91, un hypercar 100% électrique, qui s’est livré en direct à un test de démarrage face aux Ferrari, Tesla et autres Bentley. Bilan : avec 2,4 secondes pour parvenir à une vitesse de 100 km/h, le bolide aux 1.050 chevaux s’impose comme le plus rapide de sa catégorie, assurent ses dirigeants. La FF91, dont un premier concept avait été présenté l’an passé à Las Vegas, sera commercialisée à partir de 2018, pour un prix encore inconnu, mais qui vise clairement le très haut de gamme. Principaux atouts du bolide : une autonomie de 378 miles (600 km en réel), une batterie de 130 kw/heure, et une bardée de capteurs – 1 lidar, 13 radars, 10 caméras… -, capables de garer la voiture en mode 100% autonome. « La disruption nous guide à tous les niveaux. Nous repensons l’automobile », lance Nick Sampson, vice-président de Faraday Future. (@LesEchos).

#Terrorisme

Telegram veut bannir Daech : une stratégie pleine de trous Le 27 décembre, la chaîne officielle « Telegram News », l’une des plus suivies de la plateforme, annonce la création d’ISIS Watch, Isis étant l’acronyme anglais désignant Daech, le groupe État islamique. Cette nouvelle chaîne, officielle elle aussi, publie un rapport quotidien et mensuel du nombre de canaux ou de bots pro-Daech bannis de la messagerie sécurisée. Elle invite également les utilisateurs à signaler la propagande de l’État islamique aux modérateurs de Telegram pour faciliter les suppressions. (@LExpress).

#Piratage

Les avions, prochaine cible des hackers ? Face à la multiplication des cyberattaques, des experts s’interrogent sur la sécurité aérienne. Le stratège en chef de la cybersécurité de Venafi, Kevin Bocek, a déclaré à ZDNet que dans de nombreux cas, les systèmes informatiques de l’aviation sont « plus vulnérables à l’attaque que ceux utilisés dans les banques et le commerce de détail ». Pour lui, les avions sont de « grands appareils mobiles volants » et par conséquent de vraies cibles avec le développement de l’IoT : « L’aviation ferait bien de tirer les conséquences de l’attaque récente sur les appareils connectés à Internet ou des hacks sur les voitures connectées. Nous devons envisager que les attaquants peuvent s’infiltrer dans les réseaux de contrôle de la circulation aérienne, des compagnies aériennes, et même des avions. » Des entreprises comme Boeing et Rambus travaillent ensemble pour développer des mesures contre les cyberattaques et empêcher l’exploitation des vulnérabilités du système. (@RslnMag).

#Rumeur

Fausses rumeurs de mort sur Internet : quel intérêt, quels risques ? C’est la dernière victime en date d’un « « jeu » vieux comme le web : Omar Sy a été donné pour mort par des internautes, qui ont créé et propagé à dessein une rumeur lundi 26 décembre. Que risquent-ils ? Et pourquoi agissent-ils ? @Franceinfo a interrogé des spécialistes de la question.

#Finance

Les géants de la tech assoient leur emprise sur Wall Street (@LesEchos).

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04 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 4 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CES2017

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Le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, organisé par l’association américaine des technologies grand public (CTA), a ouvert ses portes, pour sa cinquantième édition, du 5 au 8 janvier. Tout comme en 2016, l’automobile sera une nouvelle fois au cœur de l’actualité du salon avec les voitures sans conducteur. Neuf constructeurs seront présents sur place et présenteront des nouveautés dans trois domaines-clés : voiture connectée, voiture sans conducteur, et interfaces intelligentes. (@Franceinfo).

Les grandes tendances à surveiller de près au CES 2017 (telle que les définies le site @LUsineDigitale). Un nouveau développement de l’intelligence artificielle (IA) et le machine learning (apprentissage de la machine) vont permettre une utilisation intuitive des applications et un accès à de nouveaux services. Directement lié à l’essor de l’IA, nous assistons à l’expansion du marché des robots de service comme des robots compagnons à forme humaine. Elles avaient joué les vedettes en 2016, la réalité virtuelle et la réalité augmentée envahissent aujourd’hui nos vies quotidiennes et devraient révolutionner la manière de consommer comme de travailler. Nous constatons aussi qu’avec l’essor de la ville intelligente et des objets connectés, un nouveau écosystème se construit autour des plateformes informatiques. Avec cette transformation numérique profonde, les industriels deviendront des prestataires de nouveaux services connectés. Mais le plus grand défi à relever pour l’Internet des objets est celui de la protection des données personnelles de leurs utilisateurs. A lire aussi : Les cinq raisons pour lesquelles le CES 2017 sera certainement un grand cru (@PresseCitron) ; Intelligence artificielle, réalité virtuelle… les tendances high-tech qui marqueront 2017 (@FigaroTech).

« La France représente la 3e délégation mondiale avec 275 entreprises exposantes, après les États-Unis et la Chine. Elle est la première délégation mondiale présente sur l’Eureka Park (espace réservé aux jeunes entreprises innovantes) avec 32 % des start-up, devant les États-Unis, Israël, la Corée du Sud ou encore la Chine », précise Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation. Les entrerpises fraçaise y sont devenues incontournables. Une présence dopée notamment par l’appui de la French Tech, le label numérique lancé par le gouvernement en 2014. Ce salon internationale’est un rendez-vous incontournable pour les entrepreneurs comme pour les politiques. A noter que ce sont plus de 7.500 journalistes internationaux qui se déplacent au CES, soit davantage qu’aux jeux Olympiques (5.800 en 2016). A lire : FrenchTech : Les 13 startups françaises incontournables du CES 2017 (@bymaddyness) et Sept conseils des vieux loups de la high-tech aux jeunes pousses de la French Tech (@20minutes).

La French Tech a changé de dimension en 2016 Trois levées de fonds majeures, quatre mariages d’ampleur et… un enterrement avec le placement en liquidation judiciaire de Viadeo, racheté par le groupe Le Figaro pour la bagatelle de 1,5 million d’euros. Un vent nouveau souffle sur l’écosystème français des start-up porté par le volontarisme du gouvernement et le dynamisme décomplexé de la nouvelle génération. Retour avec @EchosStart sur une année où la French Tech a changé de braquet.

#Presse

Les grandes tendances 2017 vues par Cyril Petit. Cyril Petit est rédacteur en chef central et secrétaire général de la rédaction du Journal du dimanche print et numérique. Il donne son point de vue sur les évolutions de la presse en 2017. Trois citations : – « C’est à nous de regagner cette confiance, surtout lors de ce genre d’événements que sont les élections, il faut montrer à nos lecteurs que nous sommes capables d’aller encore plus loin dans le fact-checking, la vérification, la certification des infos, les enquêtes et le reportage. C’est en revenant aux bases de notre métier que l’on regagnera cette confiance. » ; – « Les rythmes de l’information sont en train de changer, c’est-à-dire que le quotidien du matin, avec la numérisation, devient de plus en plus un quotidien de la veille. » ; – « on attend toujours Blendle, la plateforme néerlandaise de vente d’articles à l’unité en ligne, qui devait arriver en France. » (@InaGlobal).

Revue de liens : – Presse en ligne : Blendle atteint le million de membres (@nextinpact), publié le 12/08/2016 ; – La vente d’articles à l’unité : une nouvelle façon de consommer l’information (@franceculture), publié le 14/09/2016 ; – La vente d’article à l’unité devient réalité en France (@Le_Figaro), publié le 11/09/2016 ; – Presse à la carte (@strategies), publié le 26/09/2016 ; – Presse en ligne: une startup française, Articly, mise sur l’achat d’articles à l’unité (@LExpress), publié le 13/09/2016.

La « comédie d’investigation », ou comment être sérieux sans faire chiant. Avec le “Toxic Comedy World Tour”, des artistes destand-up mettent leur talent au service d’une enquête journalistique. omment toucher le public le plus large possible afin de l’informer des résultats d’une enquête journalistique, tout en utilisant les codes de la comédie ? C’est la question que s’est posée au printemps 2016 le CIR et la radio indépendante du New Jersey WFMU, dans le cadre du “Toxic Comedy World Tour”, une série de sketches de stand-up basés sur une enquête liée à des contaminations environnementales, et notamment à la pollution à répétitionde la Passaic River, dans le New Jersey. « Notre intuition était que le public sortirait de ce spectacle en ayant appris plein de choses sur ces pollutions, tout en ayant ri toute la soirée et brûlé un maximum de calories ! » (@labdavanac).

#Entreprise

Le Liberté Living-Lab, pépinières pour jeunes entreprises vient de s’installer dans un immeuble du quartier du Sentier à Paris. Cet incubateur nouveau genre n’accueille que les startups qui ont pour projet de contribuer au bien commun et sont déclarées persona non grata les entreprises obnubilées par la croissance de leur chiffre d’affaires. C’est donc sans surprise que l’équipe de Bob Emploi s’est installé dans l’immeuble. Bob Emploi, partenaire avec Pôle emploi souhaite faire baisser le chômage grâce à un site censé révolutionner la mise en relation des demandeurs d’emploi avec les employeurs. (@cafebabel_FR).

La start-up rennaise Klaxoon est à nouveau primée au CES de Las Vegas, avec son nouvel outil en ligne, The Loop. Il permet, sur la base d’un simple réseau wifi, de connecter tous les membres d’une assemblée. Lire sur le Blog Soyons smart! (@france3Bretagne). A noter : Trente-sept start-up de Toulouse et Montpellier seront présentes au CES 2017. (@France3MidiPy).

#Revenu

Cinquante nuances de revenu universel, l’idée à la mode de la présidentielle 2017. Considéré jusqu’à il y a peu comme une utopie, le revenu universel est désormais une idée à la mode dans la classe politique française. Après avoir fait consensus dans la primaire écologiste, le sujet apparaît comme l’une des grandes lignes de fracture entre les candidats à la primaire de la gauche. Benoît Hamon, Manuel Valls et Jean-Luc Bennahmias tentent de s’en faire les champions, quand Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et François de Rugy le jugent irréaliste. Mais derrière des positions de principe se cache une grande variété de positions ; car tout le monde ne met pas la même chose derrière l’expression « revenu universel ». (@LesDecodeurs).

#IntelligenceArtificielle

Comment les jeux vidéo rendent les intelligences artificielles encore plus intelligentes. Si les intelligences artificielles tendent à devenir toujours plus compétentes, leur pertinence achoppe encore sur un point : elles manquent de compréhension générale des choses. Selon Fast CoDesign, la pratique des jeux vidéo pourraient les aider à corriger le tir. Explications sur le site de @RSLNmag.

Ce film d’horreur verra le jour grâce à l’IA et au Big DataGreenlight Essentials lance son premier film écrit par une collaboration homme-machine. Son film d’horreur Impossible Things est en campagne sur Kickstarter. Depuis quelques temps, pour peser le potentiel d’un film, les équipes de production font appel à un nouveau type d’étude de marché : l’analyse de données. Les diffuseurs de contenu comme Netflix ont su profité de cette nouvelle expertise pour tirer leur épingle du jeu. Ce succès, on le doit à la data et aux data scientists. Ces nouveaux travailleurs de l’ombre qui analysent les innombrables quantités de données collectées dans les confins du web. Leur rôle ? Donner du sens à un ensemble hétérogène et déconstruit. Leur moyen ? Les algorithmes. Sur son site web, la société de production Greenlight Essentials se présente comme une compagnie « dédiée à aider les professionnels du divertissement à mieux comprendre le movie data et à apporter l’analyse de données dans l’industrie du cinéma ». Et pour démontrer toute la force de leur expertise, ils en sont venus à lancer un projet inédit : la réalisation d’un film entièrement basé sur les techniques d’analyses de données et l’intelligence artificielle. Objectif ? « Créer le film d’horreur le plus flippant de tous les temps ». (@humanoides_FR).

#Algorithme

Cathy O’Neil : « Il ne faut pas perdre de vue que les algorithmes sont des constructions sociales ». À travers son ouvrage Weapons of Math Destruction, la mathématicienne Cathy O’Neil appelle à plus de responsabilité dans le code. Mais bien loin de vouloir gommer les biais algorithmiques, elle plaide pour une toute autre stratégie : apprendre à les discerner, à les accepter… et surtout à s’en servir à bon escient. Un cercle vicieux : voilà comment Cathy O’Neil décrit les biais algorithmiques. Des biais le plus souvent invisibles et involontaires mais qui, implémentés dans certains codes informatiques, peuvent avoir un impact concret sur nos vies. « Les algorithmes influencent la façon dont on embauche, le fait que l’on accorde ou pas un crédit à quelqu’un… En résumé, ils influent sur les opportunités que l’on donne aux gens », explique-t-elle. Un diallèle qui, selon la mathématicienne, est le produit de plusieurs facteurs. Le contexte culturel tout d’abord : « En réalité, tout est biaisé ! Les algorithmes étant par essence des constructions humaines, les développeurs y implémentent leurs réalités culturelles, leur histoire, leur éducation… Le plus souvent de manière involontaire. » Un prisme culturel inévitable, auquel s’ajoute une peur des mathématiques, « que tout le monde a, à l’exception des mathématiciens comme moi. Et les personnes ciblées par ces algorithmes font typiquement partie des gens qui ont particulièrement peur des mathématiques et qui ne se considèrent donc pas assez experts pour questionner le système en lui-même. » (@RslnMag).

#MediaSocial

L’Australie invite les parents à moins médiatiser leurs enfants sur les réseaux sociaux. Les enfants nés dans un monde où Facebook dominait déjà les relations humaines virtuelles fêteront bientôt leurs 10 ans. Ces enfants n’ont pas encore de comptes sur les réseaux sociaux mais Facebook, Google ou Instagram comptent déjà des dizaines de photos d’eux. Ces kids de 2016 comprennent-ils ce qu’une telle exposition implique ? Et pourtant, leurs parents ont été les véritables community manager de leurs premiers pas et ils devront encore longtemps porter l’héritage d’une telle exposition. En Australie, le bureau de la sécurité numérique des enfants (OCEC) s’inquiète de cette tendance. Pour l’une de ses éducatrices, Kellie Britnell, la probabilité qu’une photo d’enfant, habillés ou non, atterrissent dans des réseaux pédophiles n’est pas à sous-estimer. Sans arriver à un tel cas de figure, connaissez-vous vraiment les conséquences d’une telle exposition numérique ? (@Numerama).

#Droit

Olivier Iteanu : « La Silicon Valley cherche à imposer le droit américain à l’Europe » Comment Internet, ce réseau acentré, sans frontières, où « le code fait loi », pour reprendre la formule du juriste américain Lawrence Lessig, influence-t-il le droit, construit par l’histoire et inscrit dans un territoire ? Cette question, l’avocat Olivier Iteanu, l’un des pionniers du droit d’Internet en France, la laboure depuis longtemps. Vingt ans après Internet et le Droit (Eyrolles, 1996), celui qui fut le président du chapitre français d’Internet Society (une organisation à but non lucratif créée en 1992 pour promouvoir et coordonner le développement du réseau) dresse, avec Quand le digital défie l’Etat de droit, un constat particulièrement sévère, celui d’une capitulation de l’UE devant les géants américains du numérique. A travers l’offensive de la Silicon Valley, écrit-il, « c’est le processus démocratique qui est bafoué ». (@libe).

Les algorithmes, juges de demain ? Tribune de deux avocats. L’ethnographe Tricia Wang le rappelle : l’opposition manichéenne du monde des hommes et de celui des machines n’a pas de sens. En effet, les progrès des algorithmes sont le résultat d’interactions croissantes entre les deux univers, d’abord au moment de la construction, puis de « l’entrainement », et enfin du perfectionnement. Les algorithmes peuvent se tromper. Ils peuvent être injustes. Ils peuvent pérenniser un état de fait non désiré. Les algorithmes répercutent les choix de leurs créateurs, ces « néo-scribes » dont les productions nous impactent de plus en plus chaque jour. L’année 2017 sera celle de l’extension des algorithmes prédictifs à un champ nouveau : le droit. L’algorithme permet ici de calculer les chances de succès d’un procès devant une juridiction, le montant des indemnités qu’il est possible d’obtenir, et même les arguments qui auront le plus d’impact sur la décision du juge. Le développement d’un algorithme dans ce domaine doit nous inciter à redoubler de prudence. Il faut à tout prix éviter un effet de prophétie auto-réalisatrice, conduisant l’ensemble des acteurs du monde du droit (certains magistrats l’utilisent également) à répéter sans cesse la même solution. (@LesEchos).

#Environnement

Un time-lapse montre Pékin disparaître dans un nuage de pollution. Un Britannique travaillant à Pékin a filmé en time-lapse, lundi 2 janvier, la formation d’un nuage de pollution dans le centre de la capitale chinoise. Une vidéo de douze secondes qui a été partagée des dizaines de milliers de fois sur l’Internet chinois. (@LeMondefr).

 

03 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environement

xLégende image. Pendant une alerte à la pollution, à Pékin, en décembre 2016. (©Jun Yasukawa / AP / SIPA). A lire : Trier, manger bio, prendre son vélo… ce n’est pas comme ça qu’on sauvera la planète (@BibliObs).

Un internaute filme la formation d’un nuage de pollution à Pékin. Un internaute a filmé en timelapse, lundi 2 janvier, la formation d’un nuage de pollution dans le centre de Pékin (Chine). On y voit le siège de la télévision publique, CCTV, disparaître dans un nuage de particules fines. (@franceinfo).

#Securite

La société civile de plus en plus vulnérable aux Etats et à leurs pirates informatiques. La société civile – activistes, ONG, journalistes – est de plus en plus visée par des attaques informatiques. Récemment, Le Monde racontait ainsi comment Amnesty avait été approchée par une fausse ONG, vraisemblablement pilotée par un Etat. Cette question est une préoccupation croissante des hackers : deux conférences ont abordé cette question lors du Chaos Communication Congress, un grand rassemblement de hackers qui se déroule du 27 au 30 décembre à Hambourg (Allemagne). « Faire de la sécurité [informatique] pour la société civile est un casse-tête », alors même que de plus en plus d’Etats utilisent les outils informatiques pour les espionner, a expliqué le 29 décembre Bill Marczak, chercheur au sein du Citizen Lab de l’université de Toronto, une équipe de chercheurs en sécurité informatique. En effet, les ONG, les activistes ou les journalistes constituent des cas particuliers, notamment parce qu’ils opèrent dans des juridictions différentes et ont des besoins de protection très variés. Par ailleurs, ce type de public n’est pas toujours conscient des risques. « La société civile manque de vision sur les menaces numériques » notamment à cause d’un manque « d’expertise interne », a estimé ainsi Claudio Guarnieri, d’Amnesty International, qui collabore également au Citizen Lab. A lire aussi : Le Chaos Communication Congress, place forte de la contre-culture numérique (@Pixelsfr).

#Economie

Dr Jekyll et Mr Hyde: les deux visages de l’économie collaborativeEn vue du grand nombre de start-up de ce secteur, il était temps de souligner les deux tendances que nous avons perçues tout au long de l’année 2016: les start-up qui utilisent et rentabilisent des éléments non-exploitées auparavant d’une part, et celles qui transforment radicalement la structure de travail de l’autre. Ces deux tendances correspondent chacune à une facette de l’économie collaborative: la première, à Dr Jekyll; la seconde, à Mr Hyde. (@frenchweb).

En quête de rentabilité, Uber vise le « UberALL » Rares sont les secteurs qu’Uber n’a pas encore explorés. Et pour cause, la firme de San Francisco s’est fixée un objectif qu’elle n’a encore jamais atteint : la rentabilité, avec en toile de fond une possible IPO, dont le PDG de l’entreprise Travis Kalanick a avoué à demi-mot qu’elle pourrait arriver prochainement. Après avoir perdu 4 milliards de dollars depuis sa création en 2009, dont plus de 1,2 milliard rien qu’au premier semestre 2016, le géant de l’on-demand economy passe d’une stratégie d’expansion géographique à une multiplication de services additionnels. Forte d’une levée de 3,5 milliards de dollars bouclée auprès du fonds souverain saoudien en juin dernier et d’une valorisation estimée à près de 70 milliards de dollars, l’entreprise fait feu de tout bois. (@journaldunet). A lire aussi : Combien de courses Uber a-t-il enregistré le 31 décembre 2016 dans le monde ? (@frenchweb).

#Monnaie

Comment la Chine fait flamber le bitcoin. 2017 démarre sous le sceau du… bitcoin. La devise électronique a franchi lundi la barre des 1.000 dollars pour la première fois depuis trois ans, sur plusieurs plateformes internet sur lesquelles elle s’échange. Conséquence d’une hausse de plus de 120% en 2016 ! Le bitcoin a en effet largement profité de la montée des risques politiques l’an dernier, et notamment du Brexit en juin et du discours protectionniste de Trump notamment vis-à-vis de la Chine. Car le bitcoin gagne surtout du terrain en Asie. En Chine d’abord, il sert de protection contre la baisse continue du yuan (- 6,4% contre le dollar en 2016). Pour limiter leurs pertes, de nombreux chinois se précipitent sur la devise cryptée, alors que les données montrent que la Chine truste la majeure partie des transactions en bitcoins. (@LesEchos). A lire aussi : Le bitcoin atteint les 1000 dollars (@LExpress).

#Travail

Droit à la déconnexion: comment peut-il s’appliquer ? Cas unique. La France est le seul pays à avoir légiféré – via la loi Travail – pour instaurer un droit à la déconnexion. Autrement dit un droit pour les salariés à profiter de vrais temps de repos, sans avoir à répondre à des sollicitations professionnelles. Qui dit droit d’un côté, dit devoir de l’autre. Et notamment celui de l’employeur de s’emparer du sujet. Mais la loi El Khomri ne fournit pas pour cela de mode d’emploi précis, se contentant de renvoyer à la négociation. Alors, comment s’y prendre ? A lire aussi : Le droit à la déconnexion est-il possible ? (@Lentreprise).

L’obsession technologique des dirigeants : une menace pour le salarié ? Une étude de Korn Ferry constate chez les top-leaders, un manque de considération dans la valeur de leur main d’œuvre, alors même qu’ils perçoivent plus de valeur dans la technologie. La robotique fait certes disparaître des emplois mais elle équilibre la balance. Puisqu’elle permet d’en créer d’autres. Si bien que le travail du futur s’appuiera nécessairement sur l’humain mais s’orientera davantage vers une collaboration hommes-machines. (@LAtelier).

#Agriculture

Ces start-up françaises prêtes à révolutionner l’agriculture. Plates-formes de mutualisation des connaissances, capteurs pour aider les agriculteurs à travailler leurs sols, robots, drones, cultures en ville… La technologie bouleverse le secteur agricole. Les passants du parc de Bercy, à Paris, ont de quoi être intrigués. Tout près du manège a pris place, il y a quelques mois, un gigantesque conteneur. Recyclé, transformé, il affiche en grand le logo et les lettres de son concepteur, Agricool, aux côtés de fraises appétissantes et d’invitations à découvrir le compte Twitter, le Facebook, l’Instagram de la société… Les badauds seraient encore plus étonnés s’ils poussaient les portes de ce qui a été rebaptisé un « cooltainer ». A l’intérieur, 3.600 plants de fraisier, maintenus à une température constante et alimentés en lumière par des LED basse consommation. L’air y est filtré et recyclé, le taux d’humidité fixé à 80 %. Des bourdons assurent même parfois la pollinisation… (@LesEchos).

#Sondage

Le Parisien ne va plus commander de sondages politiques pendant la présidentielle« Un retour au terrain »Le directeur des rédactions du Parisien/Aujourd’hui en France, Stéphane Albouy, a annoncé, mardi 3 janvier, sur France Inter, que le quotidien ne commanderait plus de sondages politiques pendant la campagne électorale. Il explique que la direction du journal a choisi de changer son approche dans un contexte de remise en cause des médias, après les élections inattendues de Donald Trump aux Etats-Unis ou de François Fillon à la primaire de la droite en France. Cette « pause » pendant la campagne doit permettre au Parisien de « se concentrer sur le journalisme de terrain », a ajouté Stéphane Albouy dans l’émission « L’Instant M« . (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Des chercheurs français inventent une interface homme-machine qui restaure la parole. Quand nous parlons, nous activons une région du cerveau qui contrôle le mouvement des organes, aussi appelés articulateurs, de l’appareil vocal. Mais chez les personnes qui souffrent de troubles du langage, ces articulateurs ne fonctionnent plus. L’absence de signaux entre cette région du cerveau et les muscles en est la cause. Florent Bocquelet, Institut national de la santé et de la recherche médicale, a développé un synthétiseur vocal « articulatoire » en temps réel basé sur des techniques de « deep learning » (apprentissage profond) issues de l’intelligence artificielle.Cette interface homme-machine traite, selon lui, « les signaux neuronaux directement récoltés à la surface du cortex moteur de production de la parole d’un individu afin de prédire des trajectoires articulatoires qui seront ensuite fournies à un synthétiseur de parole articulatoire ». (@WeDemain)

#InformatiqueEmotionnelle

Bienvenue aux algorithmes qui décodent les gestes humains. Edward Sapir, le célèbre linguiste et anthropologue disparu en 1939, avait écrit : « Nous réagissons aux signaux corporels (…) en accord avec un code secret et sophistiqué qui n’est écrit nulle part, n’est connu de personne mais est compris par tous. » Aujourd’hui, un chercheur essaie d’écrire le code semble-t-il universel de la communication non verbale. Ehsan Hoque, de l’université de Rochester dans l’État de New York, est un spécialiste de l’informatique affective, qui s’intéresse au rôle de l’émotion dans les interactions entre humains et ordinateurs. Il a mis au point un « assistant de conversation » robotique. Son programme scanne les gestes des mains, les contacts entre les regards, les hochements de tête, les expressions faciales et les silences. Il produit un rapport sur l’amabilité, l’intonation et, par exemple, l’utilisation à répétition de certains mots. Lissa, « l’assistante interactive en compétentes sociales », a l’apparence d’un avatar humanoïde. Elle se nourrit des réponses de personnes réelles qui ont évalué les styles d’élocution des locuteurs. Ces informations sont transmises à la machine pour que le processus de décodage soit plus automatisé, et donc plus rapide. (@LeNouvelEco).

#RealiteAugmentee

La réalité augmentée va-t-elle changer notre vie ? Après le succès phénoménal de Pokémon GO, cette technologie, qui mêle des éléments virtuels au monde réel, pourrait révolutionner le monde professionnel. Grâce à la réalité augmentée, on peut parler à un ami sous la forme d’un hologramme, consulter la météo sans regarder son portable ou jouer à un jeu vidéo dans le monde réel. En 2016, elle a déjà contaminé nos smartphones avec le succès phénoménal du jeu Pokémon GO. La réalité augmentée promet un avenir où réel et virtuel n’auront plus de frontière. A-t-elle vraiment les moyens de bouleverser notre vie quotidienne ? (@FigaroTech).

#Tendance

Open-innovation, Amazon, blockchain…les tendances tech en Asie en 2017. 2017 sera une année décisive pour les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi), dans la bataille de l’influence face aux GAFA américains. Entre ces géants, les grands groupes français tentent de se faire une place sur le marché sud-asiatique et ses 600 millions de consommateurs (ASEAN). Face à la montée en puissance de la zone Sinagpour, Indonésie, et Malaisie, la Chine tient son rang. Quelles sont les spécifictés de l’open-innovation made in China? Que compte faire Amazon en Asie du sud-Est ? Première tendance forte à Singapour, «le gouvernement est en train de soutenir massivement le développement de la Fintech et plus particulièrement des start-up de la blockchain», note Pierre Robinet, nouveau vice-président d’Ogilvy Red Asie-Pacifique; l’entité créée il y a trois ans par l’agence qui conseille les grands groupes en amont de leur stratégie à l’international. Auparavant, Pierre Robinet était chief marketing officer pour la conférence Viva Tech et a occupé des postes de direction au sein des agences Nurun et Publicis Worldwide. (@frenchweb).

02 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 janvier 2017

02Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Les cinq domaines où le robot a surpassé l’homme en 2016. La question n’est pas de savoir si ça arrivera, mais quand. Les prospectivistes de tous poils prennent les paris pour savoir quelle sera l’année de la Singularité, ce moment charnière où le robot deviendra supérieur à l’homme et échappera potentiellement à tout contrôle… 2045 ? 2029 ? Ou plus tôt encore ? Bon d’accord, on en rajoute un peu. Mais en 2016 on a déjà noté cinq évènements qui prouvent que la robotique et son intellect progressent à grande vitesse : Le robot meilleur que le chirurgien ; Le robot aussi créatif que Rembrandt ? Le robot bat l’homme au jeu de go ; Le robot meilleur tueur que l’homme ; Le robot meilleur amant que l’homme ? (@UsbekEtRica). Légende image : Le « nouveau Rembrandt » peint par une intelligence artificielle.

Amazon : l’IA Alexa est la grande gagnante des cadeaux de Noël américainsAinsi, pour ces fêtes de Noël, aux États-Unis, l’Amazon Echo Dot (version réduite et moins coûteuse de l’Echo) a été le produit le plus offert de tout le catalogue de produits vendus par le géant du e-commerce. Pour Jeff Wilke, à la direction du commerce mondial d’Amazon : « l’Echo et l’Echo Dot étaient les produits les plus vendus sur Amazon cette année, et nous sommes donc ravis que des millions de nouveaux consommateurs puissent ainsi découvrir Alexa. Malgré nos efforts importants et la montée en puissance de notre production, nous continuons d’avoir des problèmes à garder un stock suffisant pour ces produits. » Amazon a également profité de la saison des fêtes pour dévoiler les recherches les plus communément réalisées sur les Echo. Et il semblerait que les utilisateurs d’Alexa aiment beaucoup lui demander des recettes de cocktails et de cookies. (@Numerama).

#Commerce

Amazon a déposé un brevet pour des entrepôts volantsLe ciel n’est pas une limite pour Amazon. L’entreprise, qui a récemment effectué l’une de ses premières livraisons par drone au Royaume-Uni, a déposé un brevet pour un système d’entrepôts volants, a relevé le 28 décembre la journaliste de CB Insight Zoe Leavitt. Le document suggère d’employer des dirigeables afin de stocker des marchandises à une altitude de 13.000 mètres, et de les déplacer en fonction de l’offre et de la demande. Si un événement est prévu dans un stade, les dirigeables pourraient par exemple servir à des fins publicitaires et se rapprocher de la Terre, souligne le texte, afin de permettre aux drones une livraison plus rapide et moins énergivore. Des navettes volantes entre le zeppelin et les drones sont également envisagées pour couvrir un plus vaste territoire. (@FigaroTech). A lire aussi : Amazon envisage des entrepôts volants pour stocker ses colis (@LExpress).

#Sante

GenePred s’attaque à la cirrhose avec son algorithme prédictifGenePred fait le plein de découvertes : une quarantaine de gènes mutants à l’origine des dérèglements cicatriciels responsables de fibroses ont été identifiés par le professeur Alain Dessein, directeur du laboratoire de génétique des maladies parasitaires de l’Inserm, à Marseille. Ses travaux sont à l’origine de l’entreprise créée en 2012 par son fils, Pierre, qui la préside. « Ces résultats affinent le modèle qui nous sert à déterminer le niveau de prédisposition d’un individu à la cirrhose », explique-t-il. Des tests ont été réalisés sur des cohortes de patients victimes d’une hépatite C ou de bilharziose, qui causent les inflammations dégénérant dans les organismes porteurs de ces mutations génétiques. « Avec notre algorithme, nous déterminons quelles associations de gènes sont les plus représentées pour en déduire des statistiques de prévalence », explique Pierre Dessein. (@LesEchos).

#Makers

Pourquoi les inventeurs d’aujourd’hui ont plus de chances de succès que Henry FordA l’évocation du terme « inventeur », les noms d’Edison ou de Bell viennent souvent à l’esprit avec leur pendant actuel : Elon Musk ou Larry Page. Passer du stade du concept à celui de commercialisation est toutefois radicalement différent de l’époque de Henry Ford : les inventeurs actuels bénéficient des outils numériques qui leur permettent de gagner du temps, de l’argent et de limiter les risques de mise sur le marché. De plus, ils peuvent encourager la collaboration et améliorer les chances de réussite d’un produit. Les inventeurs modernes ont toutefois leur lot de difficultés à surmonter, étant donné que 50% des startups survivent à la traversée de la  » Vallée de la mort « , cinq ans après leur création. (@LesEchos).

#Courrier

Pour lutter contre le piratage des emails, Donald Trump préconise le retour au courrier. Les ordinateurs n’inspirent pas confiance à Donald Trump. Interrogé par des journalistes le soir du Nouvel An, le nouveau Président des États-Unis a déclaré qu’aucun ordinateur n’était sécurisé. Au sujet des représailles annoncées le 29 décembre par Barack Obama en réponse aux cyberattaques russes, Donald Trump s’est montré très prudent, se gardant bien de révéler des « choses que les autres ne savent pas ». De plus amples informations devraient être dévoilées mardi ou mercredi, rapporte le Washington Post. Marquée par de nombreuses cyberattaques, la campagne présidentielle américaine a notamment été déstablisée par la mise en ligne de courriels échangés au sein du Comité national démocrate. La Russie a été pointée du doigt dans le cadre de ces attaques. Donald Trump, lui, considère que la provenance d’un piratage est « quelque chose de très difficile à prouver ». Donald Trump a profité de cette intervention pour délivrer un conseil aux personnes désireuses de protéger des informations sensibles. « Si vous avez quelque chose d’important à communiquer, préconisez une bonne vieille méthode: écrivez-le et faites-le livrer par courrier. » La solution, radicale, a été rapidement moquée sur les réseaux sociaux. (@FigaroTech).

#Media

Rentable, le Washington Post se remet à embaucher massivement. Dans le monde de la presse, où les restructurations et plans de départs volontaires se succèdent à un rythme effréné, un média a retrouvé le sourire. Jugé usé et vieilli à l’orée des années 2010, le Washington Post affiche aujourd’hui une forme insolente. « Nous finirons l’année bénéficiaires et en croissance », a révélé le directeur de la publication Fred Ryan. Mieux encore, le quotidien américain va largement recruter début 2017. Selon Politico, une soixantaine de postes de journalistes devraient être rapidement créés, soit une augmentation de 8 % de la taille de la rédaction, qui atteindra 750 personnes. Le Washington Post sera alors la troisième plus grande rédaction de presse écrite aux États-Unis, après le Wall Street Journal (1500 salariés) et le New York Times (1300) . Ces créations de postes, d’une ampleur inhabituelle dans les «vieux médias», bénéficieront à la fois au papier et au numérique. (@Lemondefr). A lire aussi : Le Washington Post est rentable « and growing«  (@poynter) ; il embauche à tour de bras : des dizaines de jobs créés (@politico) ; pour le Washington Post, l’info est un produit comme un autre ; c’est la révolution au Washington Post ; qui met le paquet sur l’investigation (@CJR) ; il est temps d’arrêter de parler de vieux média (@poynter).

RT France, Sputnik : dix choses à savoir sur les médias russes en France. La Russie a déployé un nouvel arsenal médiatique en France avec Sputnik et RT. Ces deux médias, apparus il y a moins de deux ans, sont financés à 100 % par le Kremlin. À travers eux, le pays de Vladimir Poutine impose une actualité qualifiée d’« alternative ». (@rue89).

#FausseInfo

Les risques de la société « post-vérité »Dans l’ère de l’information post-vérité, aussi appelée « post-faits », la vérité n’est plus toujours la valeur de base. Les faits ne sont plus fondamentaux. Les personnalités publiques peuvent désormais annoncer des fausses nouvelles en toute connaissance de cause, sans le moindre égard pour la vérité – et en tirer bénéfice. Au-delà des médias, l’information post-vérité concerne aussi les acteurs politiques, soit parce qu’ils peuvent être tentés d’y recourir, soit parce qu’ils en seront la cible. Elle pose un défi éthique aux responsables des entreprises technologiques comme Google, Facebook, Twitter, qui s’en font les véhicules et ont, très tardivement, commencé à réagir. Le défi majeur que la société post-vérité constitue, en fin de compte, est celui de la crédibilité de l’information, qui est au cœur du fonctionnement démocratique. (@LeMondefr).

29 intox que les gens n’ont pas arrêté de partager en 2016 comme comme L’histoire du dauphin tué par des baigneurs.; La fausse citation de Trump sur les électeurs républicains… et les six choses à savoir pour repérer les faux articles de presse sur Internet. (@BuzzFeedFrance).

#RealiteVirtuelle

« Après une expérience de réalité virtuelle, le monde semble plat ». Après avoir passé des mois à expérimenter la réalité virtuelle de façon intensive, le designer allemand Tobias van Schneider a commencé à éprouver un effet étrange. Une fois ôté son casque, il éprouvait une sensation bizarre, comme s’il était « détaché du réel ». La sensation finissait par s’estomper, mais elle le laissait en proie à la mélancolie ; une forme de déception face au réel. « Ce qui reste, c’est un étrange sentiment de tristesse et de déception quand on participe au monde réel, qui se manifeste souvent le même jour. Le ciel semble plus terne et j’ai l’impression de ne plus pouvoir retrouver la “ magie ” (faute d’un mot plus approprié). » Tobias van Schneider a appelé cette sensation la « tristesse post-réalité virtuelle ». A sa suite, le magazine américain The Atlantic s’est interrogé : la réalité virtuelle crée-t-elle un sentiment de dissociation du monde ? (@rue89).

#Cinema

La Chine veut sa part du cinéma mondialUne véritable parade amoureuse. En 2016, les conglomérats chinois ont jeté leur dévolu sur plusieurs grands studios hollywoodiens, qui les ont accueillis à bras ouverts. Début janvier, Dalian Wanda Group a acquis pour 3,5 milliards de dollars Legendary Entertainment, producteur de Jurassic World, Pacific Rimou la trilogie Batman. En septembre, Sony Pictures s’est aussi allié à Wanda pour assurer une meilleure distribution de ses longs métrages en Chine. En parallèle, la société de production Fundamental Films, basée à Shanghaï, est devenue, avec 27,9 % du capital, le deuxième actionnaire d’EuropaCorp, derrière Luc Besson. Un mois plus tard, Alibaba entrait au capital d’Amblin Partners, la société de production de Steven Spielberg, afin de lancer plusieurs coproductions sino-américaines. Le géant de l’e-commerce a aussi assuré en fin d’année que sa filiale Alibaba Digital Media and Entertainment allait investir plus de 50 milliards de yuans, soit 6,8 milliards d’euros, sur trois ans dans le secteur des médias et du divertissement. En novembre aussi, Wanda a annoncé le rachat pour environ un milliard de dollars de la société qui produit les Golden Globes, les prestigieuses récompenses de cinéma et de télévision américaines… La liste, incomplète, de ces unions et déclarations d’intention devrait encore s’allonger en 2017. (@figaro_economie).

01 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 1er janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#2016

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Il y a de l’espoir ! Dix bonnes nouvelles de l’année 2016@WeDemain a essayé de vous relayer les découvertes, initiatives et avancées dans tous les domaines. En voici une sélection, forcément subjective : Le trou dans la couche d’ozone se referme, l’émergence du mouvement Nuit Debout et des Civic Tech, le chalutage profond interdit dans les eaux européennes au-delà de 800 mètres, la loi sur la biodiversité, l’avion Solar Impulse 2 a tenu son pari : un tour du monde sans une goutte de pétrole…

#Economie

Pour France Digital, « Uber a peut-être fait une erreur tactique en France » aux 4 Vérités de France 2. « Le phénomène de plateformisation autrement dit « uberisation » est un phénomène inéluctable », estime Jean-David Chamboredon, coprésident de France Digital, qui réunit les champions du numérique en France. « Dans le cas d’Uber, explique-t-il, on a des chauffeurs insatisfaits, une qualité de service qui va s’en ressentir et une plateforme, peu attentive à ses contributeurs, qui va finalement perdre pied. Uber a peut-être fait une erreur tactique en France ». (@franceinfo).

Uber : quel cadre réglementaire pour l’économie collaborative ? Uber, qui occupe régulièrement la une de l’actualité juridique, est accusé par ses détracteurs d’activisme judiciaire. « C’est surtout nous qu’on attaque », rétorque leur avocat en concurrence, Hugues Calvet, associé de Bredin Prat. (@EchosBusiness).

Uber lance discrètement Freight, un service de transport longue distance par camion. Uber a discrètement ouvert un site web dédié au fret routier, Uber Freight, le 26 décembre. Pour l’instant, le portail est minimaliste : un formulaire d’inscription pour transporteurs et expéditeurs, une adresse mail de contact, une photo de poids-lourd vu du ciel, et c’est tout. Uber Freight (Fret en VF) invite l’internaute à « rester en contact » (keep in touch) et joue le mystère. Le véritable lancement devrait avoir lieu en 2017. (@LUsineDigitale).

#Entreprise

« Pesant », « stressant »… Quand les SMS et les e-mails professionnels minent la vie personnelle. Depuis le 1er janvier, les entreprises de plus de 50 salariés ont l’obligation d’ouvrir des négociations sur le droit à la déconnexion. Trois témoins racontent à @franceinfo en quoi courriels, appels et SMS professionnels empoisonnent leur vie privée.

#Sante

Les médecins de demain ont besoin du Big DataAvant d’être une histoire d’objets, la santé connectée est une affaire de données. L’application du Big Data à ce domaine est d’ores et déjà possible en 2016. Le site Data Science Central repère trois grandes tendances dont les médecins de demain ont besoin rapidement pour améliorer le traitement des patients. (@iot_business).

#Revenu

La Finlande commence à expérimenter le revenu universel. Alors que l’idée d’un revenu universel occupe de plus en plus de place dans le débat politique français, la Finlande devient, dimanche 1er janvier, le premier pays européen à l’expérimenter au niveau national. Deux mille personnes, âgées de 25 à 58 ans, ont été tirées au sort pour percevoir 560 euros par mois pendant deux ans. Seule particularité, l’échantillon se limite à des personnes en recherche d’emploi et bénéficiant déjà d’une allocation chômage. Les 560 euros mensuels remplaceront ainsi l’actuelle allocation chômage. Si les allocataires percevaient une compensation plus élevée auparavant, la sécurité sociale leur versera la différence. Leur couverture santé et leur allocation logement seront maintenues. Le changement majeur introduit par cette expérimentation tient dans le fait que chaque personne pourra accepter un travail et continuer à recevoir son revenu universel, et ce, peu importe le salaire perçu.

#Ville

A Helsinki, l’ambition d’une mobilité sans propriétéAu XXIe siècle, l’urbanisation croissante et la surpopulation font de la voiture privée l’un des fléaux des smart cities.  Et pour cause : nuisances sonores, pic de pollution, embouteillages. C’est la raison pour laquelle nombre des grandes villes œuvrent, depuis quelques années à en réduire considérablement  le nombre. A l’image de Los Angeles, Paris, et Helsinki.  Et il faut dire que la capitale finlandaise est très engagée dans cette cause. La ville projette en effet  de retirer les voitures personnelles d’ici 2025, et d’ajouter d’ici 2030, près de 250 000 voitures électriques, pour atteindre un bilan neutre en carbone d’ici 2050. La nouvelle application mobile Whim, développée par MaaS Global, en collaboration avec la ville, lui vient en aide. Pour un abonnement mensuel de 249$, l’usager a librement accès à tous les moyens de transports disponibles : du vélo au taxi, en passant par les transports en commun. Whim optimise l’offre des réseaux de transport en calculant le trajet le plus rapide d’un point A à un point B. Pour cela, nul besoin de titre de transport. Pour Kaj Pyyhtiä cofondateur de Whim, « Nous sentions que les consommateurs avaient besoin d’un meilleur choix de mobilité. Or personne ne leur donnait une vraie solution de liberté. » (@latelier). A lire aussi : Le smart data au service des zones urbaines. (@bilanmagazine).

#Youtube

Le Rire jaune : Kevin Tran, l’ingénieur star de YouTube. « En fait, c’est complètement le bordel chez moi, et ça me saoule de ranger, donc on se voit à 9 heures au Starbucks. » Le texto, envoyé à 1 heure du matin, est comme lui : sans fioriture, direct, efficace. Le post-ado de 25 ans qui débarque le lendemain, carrure imposante, jogging et sac à dos, est une star. Sa chaîne YouTube, Le Rire jaune, créée en 2012 pour prouver qu’un Asiatique « peut faire rire sans accent », est l’une des plus regardées en France (derrière Norman, Cyprien, Squeezie), avec 3,4 millions d’abonnés. Le manga (1) qu’il vient de publier a été imprimé à… 230.000 exemplaires. Ces chiffres en feraient disjoncter plus d’un. Pas lui. Il dit en souriant poliment : « Je sais qu’avec mon nom je peux vendre n’importe quoi. Mais ça ne m’intéresse pas. Je veux construire du solide. » (@LObs).

#Presidentielle2017

Charlotte Marchandise sera la candidate du site LaPrimaire.org à l’élection présidentielle 2017. Sera-t-elle sur la ligne du départ le 23 avril 2017 ? Charlotte Marchandise a été désignée comme la candidate à l’élection présidentielle de 2017 du site LaPrimaire.org, samedi 31 décembre. Sur ce site, les internautes pouvaient choisir entre des candidats citoyens n’appartenant à aucun parti. Formatrice et adjointe à la maire socialiste de Rennes, Nathalie Appéré, Charlotte Marchandise a été choisie par 32 685 votants. Les internautes ne votaient pas pour un candidat, mais pouvaient attribuer une mention à chacun des cinq candidats en lice au second tour, allant de « très bien » à « à rejeter ». Déjà en tête au premier tour, Charlotte Marchandise a recueilli 50,6% de mentions « très bien » au second, terminant nettement en tête. (@lemondefr).

#Cyberguerre

L’impressionnante armée des cyberguerriers russes. Privé des possibilités pharaoniques du complexe militaro-industriel soviétique, Vladimir Poutine a longtemps cherché un domaine où il pouvait – à moindre coût – surpasser les Américains. D’où l’idée d’une réponse asymétrique, ou non conventionnelle, à la toute-puissance des États-Unis. La réponse s’inscrit depuis 2014 dans la doctrine militaire russe, conçue par le chef de l’État-major russe Valeri Guerassimov. Cette doctrine met l’accent sur les réponses militaires asymétriques (guerre hybride) et insiste sur l’efficacité de la cyberguerre. Le reste du monde a eu vent des nouvelles capacités russes durant la dernière campagne présidentielle américaine. Les experts de cybersécurité occidentaux s’accordent à retracer l’attaque contre le comité national démocrate à un groupe de pirates surnommé Fancy Bear(l’ours extravagant). Ce groupe informel, fondé en 2007, serait également responsable de la publication de données confidentielles cet automne sur des athlètes américains, en réponse au scandale du dopage des sportifs russes. Fancy Bear a aussi été incriminé dans une attaque en novembre contre les serveurs de l’OSCE. (@Le_Figaro).

31 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 31 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#EconomieAttention

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La conquête des cerveauxDans ce billet, nous jetons un regard sur l’attention, une ressource qui est tellement convoitée dans l’univers numérique qu’elle est au cœur de son système économique. « (…) ce qui était rare hier, les contenus, est devenu abondant, tandis qu’une nouvelle ressource s’est raréfiée : l’attention des consommateurs. C’est avec l’avènement des médias de masse que l’attention est devenue une « nouvelle monnaie », un phénomène capitalisable. En 2004, le PDG de la chaîne de télévision privée française TF1, Patrick Le Lay, créait la polémique en déclarant que le modèle d’affaires de son entreprise reposait sur une proposition simple : vendre du temps de cerveau disponible aux annonceurs. Ce qui a changé depuis, c’est la rapidité avec laquelle cette proposition s’est complexifiée. » (Source : Découvrabilité : vers un cadre de référence commun). Les choses étaient encore relativement simples lorsque Patrick Le Lay a déclaré que le modèle d’affaires de son entreprise reposait sur la vente du « temps de cerveau disponible » aux annonceurs. Facebook venait tout juste d’être lancé, Netflix n’était encore qu’un service de location de DVD par la poste et il faudrait attendre encore un an avant la diffusion de la première vidéo sur YouTube. Mais les graines du grand changement à venir étaient semées. Un peu partout, on parlait du boom d’Internet et, au Canada, les revenus de publicité sur Internet augmentaient de 54 % par rapport à l’année précédente. La vente de temps cerveau allait devenir une entreprise extrêmement fragmentée et complexe de même qu’un sujet de recherche de plus en plus raffiné. (@FMC_Veille).

#Piratage

Le réseau électrique américain piraté par des hackers russes. Des pirates informatiques russes sont parvenus à pénétrer le réseau électrique américain via un fournisseur du Vermont (est des Etats-Unis), une cyber-attaque sans conséquence sur les opérations de cette entreprise mais qui a pu révéler une « vulnérabilité », rapporte vendredi 30 décembre le Washington Post« Un code associé à l’opération de piratage informatique baptisée Grizzly Steppe par l’administration Obama a été détecté à l’intérieur du système d’un fournisseur d’électricité du Vermont », écrit le quotidien sur son site internet, sans préciser de date. (@LeMondefr).

#Desinformation

L’offensive russe. Et si Moscou était en train de gagner la guerre de l’information – ou plutôt de la désinformation ? L’essor des populistes en Europe et aux Etats-Unis se nourrit d’un désaveu cinglant des médias et d’un rejet tout aussi rageur des élites politiques. Ils ne seraient plus crédibles. Une contestation d’autant plus virulente que la confusion s’est lentement installée dans le débat démocratique entre ce qui est avéré et ce qui relève du mensonge. Ce relativisme destructeur, renvoyant dos à dos la parole vérifiée et la rumeur infondée comme si à l’heure d’internet tout se valait, n’est pas le fruit du hasard. Il est entretenu en particulier par la diffusion de fausses informations ou de théories du complot de la part des télévisions et des sites internet financés par le Kremlin, principalement Russia Today (RT) et Sputnik. A lire aussi : Désinformation et fragilité des démocraties (@letemps).

#LiensVagabonds

Renaissance du Washington Post qui embauche à tour de bras. A retenir cette semaine : – Journalisme : les leçons à tirer de 2016  ; – Les plus virulents critiques de fake news en sont aussi auteurs ! Ici le Guardian en flagrant délit ; – Les chat-fictions, la littérature adaptée à la génération Snapchat ; – Les bots vont tuer sites et applis ; – Ce que Nice Matin a appris de 12 mois de journalisme de solutions. (@Metamedia).

#Internet

Lawrence Lessig : « La segmentation du monde que provoque Internet est dévastatrice pour la démocratie ». Pour le professeur de droit à Harvard et penseur du net, il y a urgence à reconstruire des espaces communs de discussion. C’est avec une certaine inquiétude que Lawrence Lessig observe comment Internet est à la fois un outil fantastique et ce qui a renforcé la crise démocratique. Professeur de droit à Harvard, constitutionnaliste réputé, Lawrence Lessig est l’un des premiers penseurs du web. Dès les années 1990, il a réfléchi aux liens entre Internet et la démocratie. C’est à lui que l’on doit les licences « creative commons » (pour la mise à disposition d’œuvres en ligne). Et la publication, en 2000, d’un texte devenu classique de la littérature numérique « Code is law » (le code, c’est la loi). Il y expliquait qu’avec la numérisation de nos sociétés, le programme informatique était amené à faire loi. Seize ans, plus tard les algorithmes sont partout dans nos vies. (@franceculture).

#Commerce

Amazon envisage des entrepôts volants pour stocker ses colisToujours plus haut. Selon une journaliste du site CBInsights, dont l’intervention a été repérée par Le Figaro, le géant américain du commerce en ligne Amazon a déposé un brevet pour créer des plateformes de stockage dans les airs. Ce dépôt daterait d’avril dernier.  Sur ce document, qui comporte un dessin du projet, Amazon déclare vouloir envoyer des dirigeables à 13 000 d’altitude, afin de stocker ses marchandises à une hauteur qui se parcourt facilement par les drones. Le groupe américain s’est lancé depuis peu dans les livraisons avec ces engins volants. Les plateformes pourront être facilement déplacées, selon là où se trouveront les colis à envoyer, poursuit le texte contenu dans le brevet. Elles pourraient notamment permettre aux drones, dont l’autonomie n’excède pas 30 minutes, de multiplier les trajets dans une seule et même journée. A lire aussi : Amazon annonce le lancement des tests de livraison par drone au Royaume-Uni (@LExpress).

#DroitDAuteur

Facebook planche sur un algorithme de détection des chansons soumises au copyright. En octobre dernier, David Israelite, président de l’Association nationale des producteurs de musique américaine (NMPA), se fendait d’un éditorial assassin dans les colonnes de Billboard, dans lequel il accusait les plateformes de partage de contenu, Facebook et YouTube en tête, de ne pas payer les artistes dont les créations sont diffusées. Dans sa tribune, David Israelite arguait que « lors d’une rapide recherche des 33 chansons les plus célèbres, la NMPA a identifié 887 vidéos utilisant ces chansons pour un total cumulé de 619 millions de vues, soit 700 000 vues en moyenne par vidéo » Problème : en théorie, le streaming rémunère les artistes. Mal, peu, mais c’est quand même mieux que rien. Et 700 000 vues, ça commence à faire de l’argent. Alors que YouTube est déjà habitué à se faire régulièrement démolir pour sa gestion des droits d’auteur, Facebook sent qu’il pourrait bien être le prochain sur la liste. Et compte bien prendre les devants. (@KonbiniFR).

#Cinema

ScriptBook, l’algorithme qui prédit le succès des films à partir de leur scriptEn 2016, les studios hollywoodiens ont vécu une série de flops qui, espérons-le, les vaccineront pour les années à venir. Mais en matière de succès au box-office, nous espérons toujours naïvement qu’il s’opère entre le public et une oeuvre une sorte de magie tacite. Ainsi, après le succès en France de Divineson concluait avec enthousiasme qu’une oeuvre, dès lors qu’elle est marquante, pouvait trouver son public. ScriptBook prétend tout l’inverse. Cet algorithme créé par une startup belge permet de simuler la réception économique d’un film en fonction de critères précis et ainsi d’anticiper son futur succès… ou échec. (@Numerama).

30 Déc

Régions.news #261 – Edition du vendredi 30 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. En novembre, le cosmonaute Andrey Borisenko faisait visiter la Station spatiale internationale en 360°. Voir une petite sélection des vidéos à 360° qui nous ont marqués cette année 2016. A regarder en réalité virtuelle depuis l’application YouTube ou en 360° sur Facebook. (@MashableFR).

#FausseNouvelle

♦ 2016 a été une année jalonnée de « fausses informations » (fake news en anglais). En politique, marquée à la fois par le Brexit et l’élection de Donald Trump, un mot s’est imposé dans la presse : la « post-vérité ». Le néologisme traduit de l’anglais « post truth » a été désigné mot de l’année par Oxford dictionary. Choix justifié parce que cette expression était devenue « un pilier du commentaire politique ». Son usage a augmenté de 2 000% en an. Mais ces « fausses informations » touchent aussi tous les domaines. Exemple : le faux communiqué qui a ébranlé le communiqué de la société de BTP Vinci. @Le_Figaro étudie quatre fake news qui se sont déroulés en 2016.

♦ Défintion du mot « Post-truth » (post-vérité en français) établit par le dictionnaire britannique Oxford : il fait référence « à des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles ».

♦ Revue de liens : – Will Davies, professeur en économie politique à Londres affirme que « les gens vont devoir commencer à traiter les contenus numériques avec plus de scepticisme ».
– « Post-vérité, la raison du plus fou ». Charles Hadji, Professeur en Sciences de l’éducation s’interroge : « Mais peut-être y a-t-il, dans la post-vérité, des alertes à percevoir, et des enseignements à méditer. » Il ajoute : « Le discours politique qui s’y complaît joue sur les émotions et les passions ».
– Le sociologue Albert Ogien, explique dans sa tribune « La guerre de l’info est déclarée », que face aux contre-vérités que Trump et d’autres profèrent, les journalistes doivent contre-attaquer et rétablir une « réalité stable et partagée », imposer leurs règles et abandonner une pseudo-neutralité. (@Libe).
– La journaliste Joëlle Kuntz affirme qu’on « est entré dans l’ère post-bistrot plutôt que post-vérité » (@letemps).

♦ Et comme le disait Bertolt Brecht à son ami Walter Benjamin : « nous ne devons pas partir des bonnes choses passées mais des méchantes choses nouvelles » (Essai sur Bertholt Brecht – 1969)

#Information

♦ Chatbots, vidéo 360°, live : l’info fait sa mue. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Plusieurs sites d’information, différents dans leurs lignes éditoriales, leurs publics et leurs modèles économiques, se trouvent face au même défi : se saisir des opportunités offertes par les progrès de la technologie et des plateformes sociales pour créer des formats innovants et transformer la manière de mettre en forme leurs contenus. Lire la suite sur le site de @metamedia.

image004Légende. Dans le film Ridley Scott, « Thelma et Louise » (1991), Susan Sarandon et Geena Davis se prennent en photo avec un Polaroid. « La consécration du selfie, une histoire culturelle » d’André Gunthert, chercheur en histoire culturelle et en études visuelles. (@LeHuffPost).

#Selfie

♦ Loin du simple effet de mode, le selfie est devenu le symbole du pic speech, un langage par l’image. Ce langage nouveau est employé par la génération dite « génération Z », personnes nées à partir de 1995. Pour le sociologue Stéphane Hugon, le selfie est un langage intéressant parce qu’il produit de la médiation. Selon lui, bien que s’envoyer des autoportraits équivaille à « s’échanger du vide », ou du moins un contenu faible en information, la pratique marque une communication forte. Internet, que le chercheur considère davantage comme « une autoroute de la sociabilisation » que de l’information, en est le lieu idéal. Le selfie est une nouvelle étape : la réinjection du sensible dans le lien social, dont l’effet est de créer de nouveau ce sentiment communautaire disparu.

♦ « Je selfie donc je suis », ou le stade du selfie. Par Elsa Godart, philosophe : « Ce moment où le sujet humain a basculé par le biais du numérique dans un nouveau rapport à lui-même et au monde, on pourrait aujourd’hui l’appeler le stade du selfie, tant c’est moins, en réalité, le monde qui a changé que la perception que nous en avons, et tant ce changement de perception est illustré par l’immixtion entre lui et nous de cet objet hybride omniprésent, à la fois téléphone, écran, appareil photo et ordinateur, que nous appelons smartphone. » Lire la suite sur le site du @LeHuffPost.

♦ Citation : « La société immonde se rua, comme un seul Narcisse, pour contempler sa triviale image sur le métal. Une folie, un fanatisme extraordinaire s’empara de tous ces nouveaux adorateurs du soleil ? D’étranges abominations se produisirent. » (Charles Baudelaire).

#Livre

♦ Recommandations pour cet hiver du site @MetaMedia pour mieux comprendre et apprécier le monde qui vient. Lire en particulier : « En compagnie des robots ». Cet ouvrage est une synthèse des débats issus de la rencontre « En compagnie des robots » qui s’est tenue à la Gaîté Lyrique en novembre 2015. Aujourd’hui, vivre avec des robots n’est plus de la science-fiction. Ils sont présents dans les maisons de retraite, dans les écoles, dans nos maisons… Quels risques prenons-nous en faisant confiance à ces logiciels incarnés, potentiellement espions ? Faut-il, pour se protéger d’eux, leur octroyer un statut juridique spécifique ?

♦ A lire aussi : Lectures : nos recommandations pour cet hiver (2/2) et en particulier le livre « Weapons of Math Destruction: How Big Data Increases Inequality and Threatens Democracy ». Cathy O’Neil, ancienne employée de Wall Street et data scientist, tire la sonnette d’alarme sur l’importance que les algorithmes ont pris dans nos vies. Elle dévoile le côté sombre du Big Data, qui influence dorénavant sur nos vies. Cet ouvrage nous montre que les modèles mathématiques utilisés aujourd’hui ne permettent pas de juger les individus selon les mêmes règles. Bien au contraire, ils renforcent la discrimination en changeant la réalité au lieu de la décrire.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 24 décembre 2016 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : Que va être 2017 ? – La vision du boss de BuzzFeed : à la fin, c’est Internet qui gagne ; – Remarquable analyse du double phénomène fake news / post truth ; – L’année média 2016 en chiffres ; Les 10 meilleures applis de 2016 ; L’année vidéo 2016 ; les chiffres des grandes équipes de sport sur Facebook en 2016 ; – Cinq prédictions pour l’intelligence artificielle ; – Quelques prédictions pour 2017 ; La vérification au coeur des rédactions en 2017 ; – Outils : 41 sites de photos libres de droits.

Régions.news vous souhaite une bonne fin d’année.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

 

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 30 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Le Boeing 747 Air Force One survole un quartier de La Havane (Cuba) avant d’atterrir à l’aéroport international, le 20 mars 2016. (Photo Alberto Reyes / Reuters). Les 10 photos qui nous ont marqués en 2016. @franceinfo a sélectionné 10 photos qui témoignent, pour nous, des événements de cette année.

#Entreprise

Année noire pour les start-up à Wall Street. 2016 restera comme une année noire pour les introductions en Bourse de sociétés tech aux Etats-Unis. L’an dernier, seules 14 start-up ont tenté le saut de l’ange à Wall Street, selon les calculs du cabinet Dealogic contre 29 en 2015 , 62 en 2014 et 48 en 2013. La dernière fois que le volume d’entrée en Bourse avait été aussi faible remonte à l’année 2009, en pleine crise financière. Brexit, incertitudes sur l’élection américaine, IPO compliquée à la fin de l’année 2015 pour Square et Match , des valeurs solides comme l’action de Linkedin violemment chahutées par les marchés début 2016 : les raisons n’ont pas manqué pour que les start-up passent leur tour. Mais les rares boîtes tech qui ont franchi le Rubicon cette année n’ont pas eu à le regretter. Acacia, Impinj, et Twilio ont ainsi vu la valeur de leur action doubler depuis leurs premiers pas sur le Nasdaq. Le français Talend , première jeune pousse tricolore à tenter une IPO outre-Atlantique depuis Criteo en 2013 , a lui aussi connu des premiers mois encourageants. A lire aussi : Comment la French Tech a changé de dimension en 2016 et Paris et Berlin veulent mettre 1 milliard pour les start-up(@LesEchos).

French Tech : les 16 plus grosses levées de fonds de 2016.OVH et Sigfox dominent le classement des principales levées de fonds françaises de 2016. Découvrez le top 16 des plus grosses opérations. (@LUsineDigitale).

Comment la French Tech a changé de dimension en 2016. Quatre levées de fonds majeures, trois mariages d’ampleur et… un enterrement avec le placement en liquidation judiciaire de Viadeo ,racheté par Le Figaro pour la bagatelle de 1,5 million d’euros. Un vent nouveau souffle sur l’écosystème français des start-up porté par le dynamisme décomplexé de la nouvelle génération. Retour sur une année où la French Tech a brillé. (@LesEchos).

#Espace

Les géants de la tech bouleversent le marché spatialLe marché spatial est en effervescence. Les projets foisonnent, souvent portés par des entreprises privées, avec, aux avant-postes, les Google, Amazon, Facebook, Apple (Gafa). «La décision de la Nasa d’acheter des prestations de services (lancements, données de satellites…) et de confier le développement de véhicules spatiaux à des partenaires privés, libres de les commercialiser à d’autres clients, est le premier facteur déclenchant de la mutation de l’industrie», explique Rachel Villain, conseiller principal au cabinet Euroconsult. Prise par Barack Obama dès son premier mandat, cette décision a donné accès aux fonds de la Nasa à SpaceX, Orbital ATK et Sierra Nevada. Ces trois sociétés ont remporté les contrats de desserte en fret de la Station spatiale internationale (ISS). Tout comme Boeing, ce trio travaille en parallèle sur des capsules habitées afin que les États-Unis retrouvent leur indépendance. En effet, le lanceur russe Soyouz est aujourd’hui le seul moyen d’accès à l’ISS pour les astronautes américains. En confiant au privé la gestion de l’activité en orbite basse, là où se situe l’ISS, la Nasa peut se concentrer sur des programmes d’exploration plus coûteux et plus ambitieux, à l’instar de la conquête de Mars. (@figaro_economie).

#CyberAttaque

Les cyberattaques russes, grande menace pour les États-Unis et l’EuropeLa Russie peut-elle influencer une élection en Europe? Les agences américaines du renseignement accusent depuis plusieurs mois Moscou d’avoir piraté des ordinateurs puis fait fuiter des documents. L’objectif aurait été de nuire à la campagne présidentielle d’Hillary Clinton aux États-Unis pour favoriser la victoire de Donald Trump. Ces soupçons font craindre que des piratages surviennent en Europe , où la France et l’Allemagne doivent voter en 2017. Aux États-Unis, le 7 octobre, un mois avant le scrutin, le ministère de la Sécurité intérieure (DHS) et la direction du renseignement (DNI) ont affirmé que le gouvernement russe avait dirigé un piratage de comptes de personnalités et d’organisations politiques dans le but «d’interférer dans le processus électoral américain». Les deux organisations fédérales avaient alors précisé que des documents ainsi dérobés ont été remis au site WikiLeaks pour publication. «Nous pensons, compte tenu de l’étendue et de la sensibilité de ces initiatives, que seuls des hauts responsables russes ont pu autoriser ces activités», relevaient-elles. (@LeFigaro). A lire aussi : Piratage russe : Le FBI accuse Moscou et le groupe de hackers Fancy Bear (@20minutes).

#Securite

Ne publiez jamais une photo de votre billet d’avion sur les réseaux sociauxPourquoi ? Parce qu’elles précisent bien souvent votre code de réservation -de six caractères- et/ou votre nom.  Deux informations suffisantes, dans la plupart des cas, pour permettre à une personne mal intentionnée d’accéder à votre dossier de réservation et donc à de nombreuses données sensibles comme votre nom, votre place de vol, votre destination, voire vos coordonnées bancaires. Cire, ces informations peuvent même être modifiées, indique Le Figaro, qui cite les experts cyber sécurité Karsten Nohl et Nemanja Nikodijevic s’exprimant à l’occasion de la 33ème réunion annuelle des hackers, le Chaos Communication Congress (CCC). En cause, le système de réservation, commun à presque toutes les compagnies aériennes et les agences de voyages, totalement obsolète en matière de sécurité. (@LExpress).

#Smartphone

« Je me sens en insécurité sans mon téléphone ». Les technologies numériques nous rendent toujours plus connectés et sont la cause de nouveaux maux : nomophobie (peur d’être séparé de son mobile, de l’anglais « no mobile-phone phobia« ), fomo (peur de manquer, de l’anglais « fear of missing out« ). Témoignages recueillis par Maxime Tellier. (@franceculture)

#Tendance

Mobile, bio, voiture électrique… les tendances de l’année 2016@LesEchos ont sélectionné cinq tendances qui se sont révélées ou confirmées l’an dernier et qui pourraient changer notre vie quotidienne : L’alimentation bio décolle, L’autocar passe la seconde, La voiture électrique prend un nouveau départ, L’Espagne a la cote auprès des touristes français et L’Internet mobile devient la norme dans le monde.

 

#MediaSocial

Le top 5 des innovations de l’année sur les réseaux sociauxCette année, les réseaux sociaux, Snapchat en tête, ont apporté de nouvelles fonctionnalités à leurs utilisateurs. Les journalistes social media du Figaro, qui animent les comptes du Figaro sur les réseaux sociaux, ont sélectionné leurs 5 innovations coups de cœur de 2016. (@FigaroTech).

#Image

Iconographie de l’année 2016Quelles images ont marqué 2016 ? Que retiendra-t-on, visuellement parlant, de cette année ? Parmi le flux d’images auxquels notre œil est soumis à longueur de journée, des images qui se ressemblent et se succèdent, il y en a une que l’on n’est sans doute pas prêts d’oublier. Il s’agit de la photo prise par le reporter d’Associated Press Burhan Ozbilici sur lequel on voit le meurtrier de l’ambassadeur russe en Turquie. Parce que cette image dégage quelque chose de très spontané, parce qu’il est rare que des clichés soient aussi précis, parce qu’il s’en dégage quelque chose d’étrangement cinégénique. 2016 aura connu son lot de photos « qui racontent une histoire », « qui se passent de légende ». (@franceculture).