Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#IntelligenceArtificielle
SoftBank : M.Son reprend la tête et veut atteindre la Singularité. A la surprise générale, Masayoshi Son, le fondateur emblématique de SoftBank, a annoncé conserver les rênes de son empire pendant au moins cinq ans. Son projet ? Atteindre la Singularité. Le géant japonais des télécommunications est en plein remaniement de ses activités. Avec plus de 100 milliards de dollars de dettes, le groupe s’est lancé dans une profonde procédure de ménage. Fin mai, le japonais cédait 4,2% de ses parts au chinois Alibaba, pour une valeur de 7,9 milliards de dollars (mais détient en toujours 28%). Une vingtaine de jours plus tard, SoftBank revendait l’éditeur de jeu-vidéo SuperCell, à l’origine de Clash Of Clans, our un montant s’élevant à plus de 8,6 milliards de dollars. Déjà propriétaire de Riot Games, éditeur du jeu le plus joué de la planète, League of Legends, le groupe chinois Tencent empoche la mise et consolide ainsi son règne sur la scène du jeu-vidéo. (@humanoides_FR).
Les internautes se passionnent pour la discussion surréaliste entre deux intelligences artificielles. Il s’agit de deux Google Home, des boîtiers intelligents destinés aux maisons connectées. Au menu de leurs échanges suivis par plus de deux millions de personnes sur Twitch : musique, cinéma, amis et bien d’autres choses. (@franceinfo).
#Ville
« Smart cities » : un mauvais terme bien commode. Personne n’aime le terme « smart cities » dont nous savons tous qu’il provient des grosses boîtes de technologie qui s’en sont servi pour convaincre les villes d’accepter leurs produits en jouant sur le côté attrayant de tout ce qui prétend, grâce à la techno, être « smart », (c’est-à-dire aussi « malin » qu’« intelligent »). La réticence, voir le rejet du terme, est fréquente, à juste titre. « Il va sans dire que nous voulons l’intelligence, mais je ne veux pas que ma vie soit réglée par des algorithmes », a résumé Peter Madden, responsable du centre londonien Future Cities Catapult dans une conférence donnée à Barcelone en 2014. La cause est entendue aujourd’hui : plus personne ne veut d’une ville entièrement commandée par la technologie d’IBM, de Cisco, de Schneider Electric ou de Huawey et dont les données sont conservées ailleurs. Même ces compagnies n’osent plus y prétendre. (@LeMonde).
Prospective, Smart city : au-delà de l’effet de mode, quelles réalités ? Pour Jean-François Soupizet, auteur de l’article « Les villes intelligentes, entre utopies et expérimentations », publié dans la Revue Futuribles (aout 2016), en matière écologique les villes intelligentes apparaissent à la fois comme un problème et une solution. En effet, elles représentent 3% de l’espace géographique et consomment environ 75% des ressources naturelles. Cela représente un problème, dans la mesure où elles dévorent l’écosystème et ont un impact environnemental important. Beaucoup de questions, y compris démographiques, de migration et d’inégalités se manifestent là aussi de manière particulièrement importante au sein des villes. A titre d’exemple, l’Ile de France représente plus du tiers de la richesse totale du pays. (@Filiere_3E).
Todo list 2017 : villes et entrepreneurs, en route pour la smart city. 2017 est un tournant pour le marché de la smart city. Conformément à la loi pour une République numérique, toutes les villes françaises de plus de 3 500 habitants devront se lancer au cours de prochains mois, si ce n’est déjà fait, dans l’ouverture de leurs données publiques. Objectif pour elles : être prêtes en octobre 2018, date butoir fixée par le texte. Ce seront autant de nouveaux business pour les entreprises capables de créer des services innovants à partir de ces data mais aussi l’occasion pour les communes tricolores de se lancer dans la smart city et de s’intéresser aux offres du marché. Le JDN a repéré les principaux défis à relever et les opportunités à creuser cette année pour les villes comme pour les entreprises. (@journaldunet).
Les « smart cities », ou l’usage des TIC au service du développement urbain. Rendre les villes « intelligentes » par le biais des technologies de l’information et de la communication demeure ces dernières années une perspective incontournable pour de nombreuses collectivités. Les « smart cities », ou villes intelligentes, sont désormais hissées au rang de modèle à suivre pour les décideurs publics et déterminent de plus en plus les stratégies de développement urbain. Si les communications politique et professionnelle qui entourent ces projets sont pour le moins favorables, il faut raison garder et ne point penser qu’une telle démarche ne présente aucunes limites voire aucuns risques pour les communes et intercommunalités. (@AgoraVox).
#CES2017
Cinq choses à savoir sur la voiture de demain. « Faisons en sorte que nos enfants n’aient jamais à apprendre à conduire ! » La formule lancée par Jen Hsung-Huang, P-DG du leader mondial des processeurs graphiques Nvidia, résume bien l’obsession des professionnels de l’automobile au CES 2017. La « conduite autonome » est en effet l’un des sujets chauds de cette édition. Il y a quelques années, les voitures n’avaient rien à faire à l’événement mondial de l’innovation technologique. Mais depuis que, dans la roue d’Elon Musk et de ses Tesla 100% électrique, la Silicon Valley s’est mise en tête de concurrencer Detroit, les bagnoles grignotent chaque année davantage d’espace au CES de Las Vegas. Cette année, pas moins de 500 sociétés de l’auto-tech y sont présentes ! Tous les grands noms du secteur sont au rendez-vous, ainsi que leurs équipementiers de premier rang Bosch, Delphi, Continental, Valeo… Sans oublier le nouveau concurrent de Tesla, Farady Future, qui a dévoilé son modèle FF91, promis pour 2018. Bien décidés à ne pas se laisser manger de la laine sur le dos par les Google, Apple et autres Uber de la planète, ces champions ont dévoilé leurs « concept cars », proposé des essais de leurs prototypes 100% autonomes, et rivalisé d’annonces. Résumé en 5 points de l’état de l’art. (@LObs).
#Politique
Politique et réseaux sociaux : à quoi ressemble la vie numérique d’un élu ? Comment communique-t-on sur Facebook, Twitter ou Instagram lorsqu’on est un élu ? Que disent-ils (et pourquoi) ? Les réseaux sociaux sont-ils un simple outil de communication ou le marqueur d’une véritable évolution de leur rapport aux citoyens ? Plus encore : les réseaux rebattent-ils les cartes du jeu politique ? @RSLNmag a rencontré plusieurs élus pour échanger autour de ces questions. Regards croisés sur leurs vies numériques.
Le numérique en campagne : Open data, le nouveau digital washing des candidats. Pour afficher une image de modernité teintée de numérique, les candidats en lice pour la Présidentielle proposent tous l’obligation généralisée de l’« open data » pour l’administration publique. Outil de transparence et contre-pouvoir citoyen, chacun affirme qu’il sera LE candidat à faire aboutir cette ouverture de l’Etat. (@LUsineDigitale).
Les campagnes électorales à l’heure des réseaux sociaux. Les médias de masse, télévision, radio, presse écrite ont longtemps structuré le débat public et façonné les opinions des citoyens. Aujourd’hui Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat ou les chaines YouTube sont en passe de les supplanter. Comment la politique s’adapte-t-elle à cette révolution ? (@franceculture).
#Media
Mediacités, site d’investigation locale. Sorti depuis le 1er décembre à Lille, Mediacités est un nouveau site d’enquête et d’investigation locale. L’objectif de la rédaction est de traiter des sujets portant sur la politique, l’économie, l’environnement, la culture ou encore les enjeux sociaux en réalisant une enquête approfondie par semaine. De nouvelles villes, comme Toulouse, Nantes ou encore Lyon, auront également leur propre version de Mediacités. Le projet est porté par sept personnes, anciens membres de l’Express qui ont quitté le groupe lorsqu’il a été racheté par Patrick Drahi, patron de SFR. Entretien avec Nicolas Barriquand, l’un des fondateurs de ce nouveau média. (@PresseCitron).
#Donnee
La RATP ouvre ses données en temps réel. Connaître l’emplacement exact de son métro, son bus et son tramways. Cela est désormais possible pour certains. Depuis mardi, la RATP met à disposition des développeurs, étudiants et chercheurs l’ensemble de ses données en « temps réel » sur la circulation des transports sur Paris et sa proche banlieue, rapporte jeudi 5 janvier Le Monde. Ces données servent à Google Maps, Moovit ou encore Citymapper pour planifier les trajets, rappelle le quotidien. Mais elle étaient obligées d’utiliser des horaires théoriques, ce qui ne leur permettaient pas d’être très précis. (@LExpress).
#Revenu
Le revenu universel, oui, mais il faut rester réaliste. Par Daniel Cohen. « Etablir un revenu de base inconditionnel pour tous, octroyé à tout individu, dès sa naissance, sans aucune condition de statut familial ou professionnel. Le principe, révolutionnaire, étant que l’on aurait droit à ce revenu d’existence parce qu’on existe, et non pour exister. » Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde diplomatique, avait ainsi résumé, dans un article publié en 2000, l’enjeu du revenu de base. Le thème a brutalement resurgi dans le débat public. La Finlande a lancé une vaste expérimentation. Le département de la Gironde s’y est engagé aussi. Un rapport du Sénat lui a été consacré. Parmi les candidats à la primaire, Benoît Hamon et Manuel Valls s’y sont déclarés tous deux favorables. Le revenu de base a cette particularité d’avoir des défenseurs enthousiastes aussi bien à droite qu’à gauche. Aux Etats-Unis, Milton Friedman et James Tobin, l’un monétariste l’autre keynésien, l’ont tour à tour défendu. A lire aussi : 2016, l’année du revenu universel (@LObs).