17 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 17 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

nullLégende image. Comment lutter contre le froid ? Conseils (argumentés) pour résister (@LeFigaro_Sante). Photo Fotolia.

#Commerce

Hôteliers et agents immobiliers relancent la guerre judiciaire contre Airbnb. Les professionnels de l’immobilier et de l’hôtellerie-restauration ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour lutter contre Airbnb. Près de 800 plaignants ont déposé ce lundi devant le parquet de Paris une plainte avec constitution de partie civile contre les plateformes d’intermédiation et de location de meublés touristiques en ligne. C’est une nouvelle étape dans la guerre qu’ils livrent à Airbnb, Abritel, HomeAway et autres HouseTrip. L’Ahtop, l’Association pour un hébergement et un tourisme professionnels, est au coeur de ce combat judiciaire. Créée en juillet 2015, l’Ahtop regroupe sous sa bannière les principales organisations impliquées dans le secteur du tourisme et de l’hébergement en France : chambres d’hôtes, restaurateurs, agences de voyages, syndics de copropriété, auberges de jeunesse, etc. Figurent ainsi parmi ses adhérents des poids lourds comme le Synhorcat-GNI (hôteliers, restaurateurs et organisateurs de réception), la Fnaim (agents immobiliers), le Snav (agences de voyage), l’Unis (syndicats de l’immobilier) ou encore le groupe hôtelier Best Western et la Fédération des professionnels parisiens des chambres d’hôtes. « C’est un combat de longue haleine mais nous souhaitons que ces plateformes se conforment à la réglementation en vigueur », indique à Challenges Jean-Bernard Falco, président de l’Ahtop. (@Challenges).

#InternetDesObjets

Specktr, le gant musical connectée crée par une start-up de Montpellier. (Le blog Tout ce qui buzz). Créer et mixer votre musique sans jamais toucher un seul bouton de la platine. C’est désormais possible avec un gant musical connecté baptisé « Specktr ». Inventé par une start-up de Montpellier, cet instrument futuriste permet de jouer avec le son et contrôler la lumière.. .d’un simple tour de main. Grâce à son contrôleur MIDI,  le Specktr peut comprendre jusqu’à 1500 mouvements compatibles avec la plupart des logiciels de création musicale. (@France3MidiPy).

#IntelligenceArtificielle

Le Parlement européen va débattre d’une taxe robot. L’actualité européenne rejoint le débat de la primaire de la gauche française. La commission juridique du Parlement européen a adopté le 12 janvier le rapport de Mady Delvaux sur la robotique. L’eurodéputée, qui a inspiré pour partie le projet de Benoît Hamon, y appelait notamment à la création d’un revenu universel et à la mise en place d’une taxe robot pour maintenir le système social en cas de raréfaction du travail. Contre toute attente, un compromis sur le revenu universel a été trouvé, et un amendement sur la mise en place d’une taxe robots a été adopté. Cette ’amendement appelle Bruxelles à réfléchir à un impôt : « L’éventuelle application d’un impôt sur le travail réalisé par des robots ou d’une redevance d’utilisation et d’entretien par robot doit être examinée dans le contexte d’un financement visant au soutien et à la reconversion des chômeurs dont les emplois ont été réduits ou supprimés, afin de maintenir la cohésion sociale et le bien-être social ». (@libe). A lire : La députée européene Mady Delvaux, auteur d’un rapport sur la robotique explique : « Un cadre légal en matière de robotique est nécessaire ». (@Europarl_FR).

« L’intelligence artificielle est là pour amplifier le travail de l’homme ». Le groupe Infosys présente à Davos une enquête sur la manière dont les dirigeants de grands groupes abordent l’arrivée de l’intelligence artificielle. Les Chinois et les Indiens sont les plus réceptifs, les Français les plus frileux. Interview de Vishal Sikka,PDG d’Infosys. Il explique qu’en « France, la crainte de l’impact social, la peur que la machine ne remplace l’homme est une véritable inquiétude. Seuls 32% des décideurs pensent que le pays pourrait être à l’avant-garde de l’adoption et de l’utilisation des technologies d’IA. » (@LObs).

#Travail

Quand l’employeur évite une expulsion. L’histoire finit bien mais montre aussi l’intensité de la guerre des talents dans les métiers numériques . Après plus d’un an de procédure auprès du ministère de l’Intérieur, l’agence de publicité interactive Biborg garde bien à ses côtés son « creative developer » de nationalité équatorienne et aux compétences rares. Arrivé en France en février 2015, salarié de la PME aux 40 collaborateurs depuis cette date et en CDI à temps partiel depuis janvier 2016, Juan Manosalvas était menacé d’expulsion au 1er janvier 2017. (@EchosBusiness).

Les Tiers-lieux : là où le travail se transforme. L’expression « Tiers-lieux » est une traduction de la notion de « Third Place » issue de l’ouvrage de Ray Oldenburg, The Great Good Place, paru en 1989. L’analyse du sociologue américain montre l’existence de lieux tiers, par opposition aux deux espaces que sont l’habitation et le lieu de travail : ces derniers se distinguent par un certain isolement de l’individu, à l’inverse de Tiers-lieux qui offrent la possibilité de nouer des relations sociales. – Le Labo de l’ESS est un think tank qui construit, par un travail collaboratif, des axes structurants de l’économie sociale et solidaire, à partir d’initiatives concrètes, innovantes et inspirantes issues des territoires. (@lelabo_ess).

#Economie

Les secteurs économiques touchés par l’ubérisation. Entrée dans le dictionnaire français en mai 2016, l’ubérisation est au centre des débats politico-économiques. Elle est détestée des tenants de la protection sociale. Elle est adoubée par les chantres d’une flexibilité du travail. Galvaudé, récupéré, mal compris, le phénomène macro-économique possède ses parangons médiatiques, dont le géant mondial du VTC qui lui a donné son nom, Uber. L’uber-économie est un concept surmédiatisé encore très flou dans sa définition précise. Pour mieux comprendre l’ubérisation, quelles sont ses caractéristiques et ses acteurs, la banque d’affaires, Clipperton, spécialisée dans les nouvelles technologies, a sorti en décembre une étude dans laquelle : « On peut constater trois caractéristiques principales dans cette économie. Primo, son impact sur l’organisation du travail; secundo, une conquête agressive avec des moyens qui fonctionnent sur des gros marchés ; tertio, une transaction qui se fait toujours sur une plateforme. C’est par exemple ce qui fait la force d’Uber et génère le débat juridique autour de la gestion de la transaction ». (@INfluencialemag).

#Monnaie

« I think that the Internet is going to be one of the major forces for reducing the role of government. The one thing that’s missing, but that will soon be developed, is a reliable e-cash ». (« Je pense qu’Internet sera l’un des vecteurs principaux dans la réduction du rôle de l’État. La seule chose qui manque, mais sera bientôt développée, c’est une e-monnaie fiable. ») Ainsi parlait, en 1999, Milton Friedman, économiste américain de l’École de Chicago. Prédiction réalisée puisque le bitcoin, la plus célèbre des monnaies virtuelles, a dépassé à nouveau le seuil des 1 000 dollars, le 2 janvier 2017 (1 024 dollars à 16h31 selon les chiffres de l’agence Bloomberg). Tendance corrigée depuis, puisque son cours s’effondre de plus de 20 % le jeudi 5 janvier et se stabilise autour de 900 dollars les jours suivants pour une capitalisation boursière de $14 191 344 388. Nous pouvons dès lors nous interroger sur les origines de ces événements et sur la pérennité de ces chiffres record. A lire : Bitcoin a atteint des montants record et après ? (@Contrepoints).

#Media

Une cinquantaine d’ex journalistes de la chaîne d’information en continu I-Télé lancent vendredi 20 janvier un nouveau média, « Explicite » qui sera diffusé uniquement sur les réseaux sociaux. L’équipe d’Explicite explique : « Nous voulons nous remettre au service des gens et retrouver le lien avec eux sur les réseaux sociaux », et précise aussi : « Nous voulons faire de l’info qui réponde aux questions des gens. Et nous ne sommes pas là pour donner notre opinion ». Sur l’organisation, Explicite revendique une « logique d’agence », sans « hiérarchie ». L’équipe envisage un appel aux dons pour financer les frais. (@LeMondefr).

En Turquie, la résistance s’organise sur le Web. ans la Turquie d’Erdogan, minée par un black-out sur la presse indépendante, ils ont fait de leur smartphone leur nouveau studio d’enregistrement télévisé. La trentaine, parfois la vingtaine, une nouvelle génération de journalistes turcs défie la censure sur Internet en utilisant l’application Periscope. « Avec la fermeture en série des médias, notre espace d’expression est de plus en plus restreint. Il nous a fallu inventer d’autres façons d’informer, trouver des chemins de traverse. Le Web est devenu notre nouvelle agora », confie une reporter qui participe à ces nouvelles télévisions sur le Web. (@Le_Figaro).

StreetPress lance StreetVox, un média-réseau pour la présidentielle. « Nous ne pouvions pas laisser passer la présidentielle de 2017 sans participer… » Johan Weisz-Myara, fondateur de StreetPress, explique aussi simplement que cela pourquoi son média pure player, consacré aux jeunes urbains d’Ile-de-France, lance lundi 9 janvier Streetvox, un projet politique participatif. Il se veut à la fois média et réseau : il promet de donner la parole à des non-journalistes en publiant des « vox », courts témoignages ou coups de gueule, en vidéo ou en texte, sur les réseaux sociaux. « Sur le Web, la fachosphère est forte et bien présente sur Facebook, YouTube ou Twitter, précise M. Weisz-Myara. En comparaison, la gauche est faible, notamment parce qu’elle réagit encore avec des tribunes papier, un format ancien qui circule moins sur les réseaux sociaux. » StreetPress se veut un « média engagé de la nouvelle génération » et s’assume « à gauche ». Il va mobiliser des acteurs de la société civile pour tenter de riposter aux polémiques de la campagne, parfois lancées en ligne par l’extrême droite. Mais aussi pour essayer d’imposer des thèmes, souvent très divers. (@LeMondefr).

#MediaSocial

Facebook déploie son dispositif contre les « Fake News » en Allemagne. Facebook a annoncé dimanche la mise en place de mesures pour lutter contre la diffusion de « fake news », ou fausses informations, en Allemagne. Le réseau social collabore avec l’association de journalisme d’investigation Correctiv, qui sera en charge de vérifier la véracité des publications, et cherche à rassembler d’autres organismes pour étendre le dispositif, selon AP. Facebook n’a pas choisi l’Allemagne au hasard pour lancer sa lutte anti-fake news. Les élections fédérales vont se tenir en septembre prochain et les dirigeants allemands ont exprimé leurs craintes concernant l’influence sur le scrutin des fausses informations, à l’image de ce qu’il s’est passé lors la présidentielle américaine. (@latribune). A lire aussi: Facebook déploie ses outils anti-désinformation en Allemagne. (@Numerama).

#Cybersecurite

Les inquiétantes perspectives de 2017Les années se suivent et, malheureusement, se ressemblent sur le front de la cybersécurité en entreprise. Pour son panorama de la cybercriminalité, le Club de la sécurité de l’information français – le Clusif pour les familiers – souligne, cette fois encore, les risques très courants générés par le phishing (à l’origine du vol de données au Parti démocrate américain), des logiciels rançonneurs et la fraude au président . Mercredi 11 janvier, les experts du Clusif ont présenté un point d’étape de leur veille continue sur le sujet. Après avoir pointé une année 2016 riche en sombres records et en scénarios d’attaques de plus en plus réfléchis , ils ont aussi esquissé de nouveaux périls à prendre en considération en 2017. (@EchosBusiness).

La cryptographie, un enjeu mathématique pour les objets connectés. Fin octobre 2016, une attaque a paralysé pendant plusieurs heures des sites web tels que Twitter ou eBay. Avec une spécificité : elle émanait de milliers d’objets connectés mal protégés par leurs concepteurs ou leurs utilisateurs, une vulnérabilité exploitée par le malware Mirai qui les a transformé en relais pour rediriger des flux de données considérables vers le serveur attaqué. Une attaque évitable ? Oui, selon Benjamin Smith, chercheur en cryptologie au laboratoire d’informatique de l’école Polytechnique, pour qui la solution passe par de meilleures stratégies de protection (comme définir des mots de passe plus complexes), mais également par la systématisation du cryptage des échanges. Lire les explications de @Sciences_Avenir.

#YesWeLike

Si Mark Zuckerberg devenait vraiment Président des Etats-Unis. Tout a commencé le 3 janvier à 22h43 avec ce post de Mark Zuckerberg expliquant sa bonne résolution pour l’année 2017 : aller à la rencontre des gens dans chaque état des USA. Et à peu près tous les médias américains ont titrés : « Is Zuckerberg running for president ? » Cela va de pair avec l’idée que ces plateformes étant déjà des objets politiques, il est tout à fait logique que ceux qui les construisent deviennent eux-mêmes des acteurs. Mais se pose maintenant une question : ce serait quoi les Etats-Unis si Mark Zuckerberg les présidait ? (@franceculture). A lire aussi : « Yes We Like » : Zuckerberg en route pour la Maison Blanche ? Par Olivier Ertzscheid, chercheur en sciences de l’information (@rue89).

Et si Google, Amazon, Facebook, Apple (aka GAFA) et d’autres entreprises du numérique avaient changé de nature ? Et si ces entreprises étaient devenues des partis politiques, ayant vocation à transformer le monde, ainsi que les rapports entre les êtres humains ? Questions que se pose le journalise Laurent Calixte. Il explique dans son article paru sur le site Medium, que les GAFA cherchent la réalisation d’une « idéologie » qui porte le nom de libertarianisme et dont la devise définie par le part libertarien américain est : « Minimum government, maximum freedom ». Il affirme ensuite que cette orientation politique à deux visages : « D’un côté, un attachement à des valeurs souvent qualifiées “de gauche” (libre circulation des migrants, défense des minorités visibles, discours favorable à l’égalité des droits femmes-hommes), de l’autre côté, une vision “de droite” (individualisme, liberté économique quasi absolue, volonté expresse de réduire au maximum la facture fiscale). » Faut-il donc avoir peur des Google, Amazon, Facebook et Apple ? Ces entreprises sont si puissantes qu’elles peuvent menacer la souveraineté de nos choix. Ces interrogations ont alimenté le débat lors de l’émission de l’Atelier des médias sur RFI du 16 janvier. A lire aussi Loyauté des plateformes, d’accord, mais loyauté à quoi ? Par Godefroy Beauvallet, vice-président du Conseil national du numérique (@rue89).

Citation : « La liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir et à n’être point contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir. » Montesquieu (L’esprit des lois).

16 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

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Les robots vont détruire nos emplois – et nous ne sommes pas prêts pour celaTwo-thirds of Americans believe robots will soon perform most of the work done by humans but 80% also believe their jobs will be unaffected. Time to think again. Crédit photo : The Pepper robot, which can be used in fields such as healthcare, technology, education and retail. Photograph: Christopher Jue/EPA. (@Guardian).

Un chercheur belge rend les robots moins effrayants. Gabriël Van De Velde, chercheur à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), a développé un algorithme qui permet de doter les robots de mouvements de la bouche ressemblant plus à ceux des humains. (@7sur7).

#IntelligenceArtificielle

Comment l’intelligence artificielle investit-elle les magasins ? L’intelligence artificielle (IA) fait les gros titres, et pour cause : 2 017 devrait être l’année de l’adoption « massive » de cette discipline par les entreprises. Pour ne pas rater le virage de cette transformation numérique, les marques devraient pouvoir compter sur Microsoft, positionné « dans une démarche de démocratisation de l’intelligence artificielle et d’intégration dans les processus métiers », affirme Laurence Lafont, directrice de la division Marketing & Operations de Microsoft France, lors d’une conférence de presse organisée par l’entreprise informatique, le 10 janvier. Dernier exemple en date, annoncé lors de l’édition 2 017 du CES de Las Vegas : l’intégration de Cortana (IA de Microsoft) au sein des voitures Nissan – ainsi, cette IA agit comme un copilote attentionné, capable de proposer un itinéraire bis ou de penser à l’entretien du véhicule, par exemple. Mais, à quelques jours de l’ouverture de la NRF Retail’s BIG Show 2017, le 15 janvier, ce sont les bénéfices sur le secteur du retail et de l’expérience client que Microsoft a souhaité démontrer. (@Emarketing_fr).

#Territoire

Que peut le numérique pour les territoires isolés ? Les territoires isolés connaissent un sentiment de décrochage. Et les populations qui y vivent ont le sentiment que la transition numérique, cette mutation structurelle de l’ensemble de notre tissu productif, social et politique, est une menace. Ce rapport, issu d’un groupe de travail présidé par Elisabeth Bargès (Google France) et Thierry Pech (Terra Nova), fait le pari contraire. Il formule sept propositions pour que la transition numérique dans les territoires isolés puisse répondre à un impératif de développement économique et à une ambition d’inclusion sociale et civique. Télécharger cette étude. (@_Terra_Nova).

L’avenir des territoires intelligents. Le 8 décembre dernier, la session FUTUR #territories explorait « le futur des villes et territoires intelligents » au siège de Cap Digital à Paris. L’occasion de découvrir 3 projets concrets autour de la smartcity. (@Demain_la_Ville).

« Le numérique doit être une chance pour les zones rurales. C’est la troisième obligation après l’eau et l’électricité », estime John Billard, maire de Le Favril (Eure-et-Loir) et vice-président de l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF). Numériquement peu vascularisées, 3 576 communes françaises (c’est 10 % de leur total) connaissent aujourd’hui « un sentiment de décrochage », comme on peut le lire dans le rapport de Terra Nova et Google France. D’un côté, l’économie s’est métropolisée dans un mouvement de concentration des richesses en ville, de l’autre la fragilité des finances publiques a amaigri les budgets des territoires. C’est sans compter les sites industriels excentrés qui perdent en compétitivité face à la concurrence internationale. (@MashableFR)

#Revenu

L’article à lire pour comprendre le débat sur le revenu universel. Considérée jusqu’à peu comme une utopie, la création d’un revenu universelen France est largement débattue depuis quelques mois au sein de la classe politique, notamment entre les candidats de la primaire de la gauche. Réponse à la raréfaction du travail pour les uns, outil de liberté pour les autres, l’idée divise à droite comme à gauche. Dans le monde, plusieurs pays comme les Pays-Bas ou l’Inde ont lancé des initiatives allant dans ce sens, afin de répondre à l’évolution du monde du travail. Mesure émancipatrice ou piège économique ? @Franceinfo fait le point.

#Justice

Une circulaire détaille l’usage des nouvelles technologies en matière de procédure pénale. Une  circulaire de 69 pages a été publiée au bulletin officiel du ministère de la Justice. Elle explique aux procureurs et autres magistrats les méandres de la loi du 3 juin 2016 sur la procédure pénale, la lutte contre le crime organisé et le terrorisme. Un texte très porté sur les nouvelles technologies.« Certaines dispositions de cette loi, explique la circulaire, offrent aux magistrats des outils permettant de lutter plus efficacement contre les organisations criminelles, lesquelles recourent à de nouveaux moyens afin de déjouer les surveillances techniques mis en place par les services enquêteurs ». Signée Robet Gelli, directeur des affaires criminelles et des grâces (DACG), ce document est précieux en ce qu’il contient une foultitude de fiches techniques. La circulaire épluche cette mise à jour de notre législation, par exemple le cadre de l’interception des correspondances numériques futures (articles 100 et 706-95 du Code de procédure pénale). (@nextinpact).

#Economie

Ces dernières semaines des chauffeurs de VTC ont manifesté pour dénoncer leur précarité et la politique tarifaire d’Uber qu’ils jugent défavorable. Pour l’économiste et co-auteur du livre « Travailleur au XXIe siècle », Gilbert Cette a expliqué sur franceinfo mercredi 4 janvier, que « il aurait fallu bien en amont que l’exercice de la profession de taxis connaisse des mutations appropriées ». Il ajoute que « pour protéger le travailleur on a élaboré un droit social et un droit du travail, et les travailleurs d’Uber n’en bénéficient pas. » (@franceinfo).

VTC : quel modèle pour la plateforme collaborative qui veut contrer Uber ? Petite révolution en vue dans le secteur des voitures de transport avec chauffeur (VTC) ? La question semble légitime alors que l’association Mobilité Transport (AMT), qui regroupe près de 200 entreprises et plus de 1.500 chauffeurs, a annoncé ce week-end qu’elle lancerait au mois de février une application « 100% collaborative », destinée à mettre en relation des chauffeurs VTC et des clients, sans passer par les plateformes. Par « 100% collaborative », l’AMT entend « zero commission ». Ainsi « la totalité du chiffre d’affaires du chauffeur lui sera reversée », a indiqué à La Tribune Joseph François, président de l’AMT. Cette annonce tombe au moment où des chauffeurs manifestent à nouveau, notamment contre Uber, afin de peser sur les discussions en cours avec le nouveau médiateur Jacques Rapoport. Les chauffeurs VTC reprochent entre autres aux plateformes – qui mettent en relation des chauffeurs et des clients, fixent les tarifs et prennent un pourcentage sur le prix de chaque course – des commissions trop élevées (de 10% pour Marcel à 25% pour UberX) et des tarifs trop bas. C’est notamment la plateforme Uber qui est visée par leurs protestations, et un premier mouvement, avant Noël, avait conduit le gouvernement à engager une médiation, toujours en cours, et à laquelle participe l’AMT. « Cette économie de l’ubérisation est arrivée à bout de souffle », commente Joseph François. C’est pourquoi, en ce début d’année, l’AMT a décidé de préparer « l’après-Uber », explique-t-il. Et d’agir avec la création de cette plateforme collaborative, qui, selon lui « permettra à la fois d’améliorer les revenus du chauffeur VTC et ses conditions de travail ». (@latribune).

Les Tiers-lieux : là où le travail se transforme. L’expression « Tiers-lieux » est une traduction de la notion de « Third Place » issue de l’ouvrage de Ray Oldenburg, The Great Good Place, paru en 1989. L’analyse du sociologue américain montre l’existence de lieux tiers, par opposition aux deux espaces que sont l’habitation et le lieu de travail : ces derniers se distinguent par un certain isolement de l’individu, à l’inverse de Tiers-lieux qui offrent la possibilité de nouer des relations sociales. Il ne s’agit pas, dans cette étude, d’une description normative ou programmatique : ce sont des espaces existants qui sont étudiés, comme des cafés, bars, librairies, bureaux de postes, salons de coiffure, etc. Ces endroits sont caractérisés par : des services gratuits ou peu chers, une bonne accessibilité, des « habitués » qui s’y réunissent régulièrement, la convivialité et, le plus souvent, de quoi se restaurer. Oldenburg pointe la valeur sociale de ces lieux inclusifs pour le développement de l’engagement citoyen et la dynamique démocratique : les personnes y évoluent dans un contexte d’égalité sociale (on n’y juge pas le statut social de l’individu), y prennent l’habitude de s’associer et y accèdent à une forme de soutien du groupe. Les Tiers-lieux sont avant tout des endroits de rencontre et de conversation informelle, constructive et joviale. (@lelabo_ess).

#Ville

« Des villes intelligentes… pour les citoyens ». Pour le politiste Yannick Rumpala, maître de conférences en science politique à la faculté de droit et de science politique de l’université de Nice, la notion de « smart city » doit laisser la place à celle de « fab city », où les habitants s’approprieraient les technologies pour produire richesse et bien-être à leur échelle. (@LeMondefr). A lire : « Pour une Smart City d’intérêt général »

Mobilité et smart city : ne laisser personne au bord de la route. Penser la mobilité pour la ville de demain, c’est bien ; mais une mobilité adaptée à tous, c’est mieux. Car aujourd’hui, certaines franges de la population sont laissées sur le bord de la route, aux yeux du Laboratoire de la mobilité inclusive (LMI), un think tank, ou plutôt un action tank, créé il y a quatre ans à l’initiative de Wimoov (plateforme qui accompagne les publics fragiles vers une mobilité durable et autonome) et de Total. L’objectif du laboratoire, qui rassemble aujourd’hui 17 acteurs de la société civile, de la sphère publique et du privé – parmi lesquels le Secours catholique, la Croix-Rouge, l’Ademe, Pôle emploi, le Conseil national des missions locales, La Poste, la fondation PSA, Michelin, Transdev et Keolis -, est de faire émerger le thème de l’accès à la mobilité dans le débat public. (@latribune).. A lire : Pas de Smart City sans Smart Mobility !

#Harcelement

Une jeune internaute publie le SMS dragueur d’un technicien pour « avertir sur ce genre de pratique ». Les témoignages se multiplient. Sous le hashtag #harcelementdomicile, des femmes dénoncent le harcèlement dont elles ont été victimes après avoir communiqué leur numéro ou leur adresse à une entreprise. Tout a commencé lundi 16 janvier, avec le tweet d’une jeune femme, Buffy Mars, qui a diffusé le message qu’un technicien lui a envoyé. Elle raconte son expérience à @franceinfo.

#Quantique

L’ordinateur quantique, cent millions de fois plus rapide qu’un PCImaginez un ordinateur si puissant qu’il pourrait réaliser, en un clin d’oeil, autant de calculs qu’un ordinateur traditionnel en dix mille ans. Pour la plupart des scientifiques, ce monstre de puissance n’existe pas encore. Les experts de D-Wave, une société canadienne dans laquelle Google a investi, affirment pourtant l’avoir mis au point. Ils l’auraient même déjà vendu à plusieurs grosses sociétés américaines, comme Amazon ou Lockheed Martin. Jusqu’ici, les ordinateurs fonctionnaient avec des transistors qui s’allument et qui s’éteignent. Ces transistors servaient de base au codage de l’information sous forme de 0 et de 1. Mais, avec l’ordinateur quantique, tout change. Ce sont désormais des microparticules, telles que les photons et les électrons, qui se chargent de faire circuler l’information. Ces particules invisibles à l’oeil nu ont de bien étranges propriétés: elles peuvent être dans deux endroits ou dans deux états différents (0 et 1) à la fois.  L’ordinateur quantique n’est plus simplement une théorie, constate l’expert. Il est bel et bien en train de prendre forme.  (@LExpress).

15 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 15 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Oiseaux emblématiques de la réserve naturelle des Sept-Iles, dans les Côtes-d’Armor, fous de Bassan et macareux moines suscitent l’inquiétude car leur population diminue (les macareux étant même menacés d’extinction) alors qu’ils y constituent la seule colonie de France métropolitaine. (@france3Bretagne).

#Media

La Voix du Nord va perdre un quart de ses effectifs. La rumeur courait depuis plusieurs mois dans les couloirs de La Voix du Nord. La direction du grand quotidien nordiste devait présenter depuis des mois un plan de réduction des effectifs. Quelle allait être son ampleur? Quels services allaient être touchés? Plongés dans le doute depuis cet été, les 710 salariés ont découvert le 3 janvier au soir, par le biais d’un article desÉchos , qu’un quart d’entre eux allaient être amenés à quitter l’entreprise d’ici à la fin 2018. Près de 180 postes sont concernés sous la forme de départs volontaires et de reclassements internes. Seuls les informaticiens seront épargnés. «L’abattement était général. Il y a aujourd’hui de l’inquiétude, de l’incompréhension, mais aussi une colère qui monte», affirme un élu du personnel. (@figaro_economie).

Dimoitou, ou comment faire passer l’info aux enfants : Ouest-France lance un quotidien numérique pour les 7-12 ans (Le blog Soyons smart!). Sur leurs tablettes, smartphones ou ordinateurs, les enfants de 7 à 12 douze ans vont pouvoir désormais lire ou écouter l’actualité en français et en anglais, grâce à dimoitou news, nouveau journal numérique de Ouest-France. Cette formule interactive est spécifiquement adaptée à ces âges, y compris avec l’aide d’une psychologue qui « relit et corrige si besoin » quand l’actualité peut être traumatisante, a expliqué à l’AFP Philippe Simon, journaliste à Ouest-France en charge de la publication. Tous les soirs, à partir de 17H00, du lundi au vendredi, dimoitou news proposera aux enfants de décrypter cinq thèmes majeurs de l’actualité en France et dans le monde. Prix de l’abonnement : 4,99 euros par mois. (@france3Bretagne).

#LiensVagabonds

Facebook, sur la sellette, se rapproche des médias . A retenir cette semaine : – Le problème des médias est bien plus grave que les fake news ou les chambres d’écho ; – La BBC met en place une équipe spéciale pour débusquer les fake news ; – Comment Le Devoir (Québec) organise sa transformation numérique ; –Le WashPost créé une unité d’enquête rapide ; – Dans les rédactions, le lecteur a enfin plus de pouvoir que l’annonceur. (@Metamedia).

#Blockchain

La cybercriminalité décryptée : objets détournés, élections perturbées et Blockchain dépouillée. Le 11 janvier, le Clusif (Club de la sécurité de l’information français) dévoilait son 15ème panorama de la cybercriminalité, une analyse des principaux événements de 2016 en matière de cybersécurité. Une année qui aura vu le sujet faire les gros titres, avec une recrudescence des attaques spectaculaires. Pour le colonel Emmanuel Germain, directeur général adjoint de l’Anssi, le second semestre 2016 marque d’ailleurs une accélération des attaques aboutissant à une alerte de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information : « depuis cet été, nous constatons un doublement des incidents qui nous parviennent. Nous sommes passés de 2 à 4 incidents avérés par semaine en moyenne. Et cette tendance va se poursuivre avec le développement du cyberespace, porté par l’IoT ». Des objets connectés qui ont montré leur capacité de nuisance en 2016, avec ces botnets constitués à partir d’objets insuffisamment sécurisés pour lancer des attaques très puissantes. « On atteint des volumes d’attaques qui avaient été théorisés, mais jamais démontrés jusqu’alors », explique Fabien Cozic, de la société Arca Conseil. (@frsilicon).

Quelle direction doivent prendre les banques ? « Blockchain. » Le mot est sur toutes les lèvres des spécialistes et décideurs de la finance, depuis plusieurs mois déjà. Certains frétillent, d’autres tremblent mais personne n’y est insensible. C’est que le potentiel disruptif de la technologie blockchain est immense. L’ensemble des métiers basés sur le recueil de transactions sera impacté, dans les années – sinon les mois – à venir. Avec la blockchain, la robotisation des opérations connaît un coup d’accélérateur sans précédent. Les tâches manuelles d’enregistrement ou de validation des transactions sont désormais entièrement prises en charge dans cette base de données sécurisées et distribuées entre plusieurs utilisateurs. Le risque pour une banque de se voir court-circuiter par un nouvel acteur est donc réel. Mais dès lors, comment identifier les initiatives à suivre de près ? (@journaldunet).

#Robot

L’Europe rêve d’un statut légal pour les robots. Dans un rapport adopté le 12 janvier 2017 en commission des affaires juridiques, le Parlement européen appelle de ses voeux la création d’un cadre juridique européen dédié à la robotique et à l’intelligence artificielle (IA). Et propose des pistes de réflexion. Il s’agit, selon la rapporteure et députée luxembourgeoise Mady Delvaux, de garantir un niveau standard de sûreté et de sécurité. Le rapport concerne les robots industriels, ainsi que les robots de soins ou de divertissement, les véhicules autonomes ou encore les drones, mais pas les armes. « On entend par robot une machine physique équipée de capteurs et interconnectée à son environnement dans le but d’échanger et d’analyser des données », a expliqué Mady Delvaux sur le site du Parlement. Pour « garantir que les robots sont et restent au service de l’Homme, nous avons besoin de créer de toute urgence un cadre juridique européen », a précisé l’eurodéputée de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates. (@frsilicon).

Des robots et des petits génies en compétition à Talence. Samedi 14 janvier, dans le grand amphi de l’ENSEIRB, une école d’ingénieurs de Talence, les concurrents venus de tout le grand Ouest se sont affrontés par robots interposés. Des robots conçus et programmés par les collégiens eux-mêmes. Une compétition à finalité pédagogique pour ces ingénieurs en herbe. (@F3Aquitaine).

#RevolutionNumerique

Ce n’est pas une raison pour perdre la tête. Le monde de l’entreprise est préoccupé. D’un côté, le mythe du client fidèle a vécu, nous vivons à l’ère d’un zapping débridé par une consommation en berne. De l’autre, dans une économie de désintermédiation toujours plus à la mode, trois gars dans un garage peuvent devenir en six semaines votre pire concurrent grâce à un site Web en bêta et un vague modèle d’affaires… Rien de neuf sous le soleil ! Sauf qu’à l’heure de la com’ « haute fréquence » (façon trading), on ne voit pas le coup venir. Plongé dans le temps réel, le décideur n’a plus qu’une seule arme pour la conduite stratégique de son entreprise : sa capacité créative et permanente d’adaptation. Alors, il doute de tout, de son fonds de commerce, de ses hommes… est poussé par des consultants chantres de la révolution digitale contre « l’uberisation », pressé par des actionnaires inquiets. Et il lit partout que la réponse pour survivre, c’est de « transformer ». (@INfluencialemag).

Le numérique offre une seconde chance aux littéraires. Les humanités représentent aujourd’hui une chance pour la République d’offrir à sa jeunesse un espace d’intelligence et de culture communes, réunissant des personnalités venues d’horizons divers mais ayant des objectifs personnels, professionnels, familiaux différents. Mais ce cadre particulier de la formation est pensé comme un rapport top-down, pour parler à la moderne, un rapport condescendant de la part des institutions vers les jeunes adultes qui ne perçoivent aucun gain immédiat à adhérer au principe de cet humanisme scolaire qui ne semble pas, ou si peu, représenté dans le monde économique qui s’offre à eux. Une des raisons principales de la désaffection dont souffrent aujourd’hui les filières traditionnellement dévouées à l’humain dans la formation scolaire (les lettres, l’histoire, la linguistique, la géographie humaine) puis universitaire trouve sans doute une partie de son explication dans ce débrayage entre les attentes de la formation humaniste suspectée d’être idéale et la «réalité» professionnelle dont il semble évident à tout le monde qu’elle s’économise de penser l’humain au cœur du système et qu’elle est dévouée à des impératifs empruntés aux sciences dures, forcément plus «réalistes», plus «pertinentes» que ne le sont les premiers. (@slatefr).

#Internet

Infidèlement vôtre : que se passe-t-il quand une cyber-liaison devient réelle ? Juin 2015 pourrait bien devenir le mois où l’infidélité en ligne a été révélée publiquement. Cette date coïncide en effet avec l’un des plus énormes et significatifs piratages de l’histoire, quand la base de données Ashley Madison a été victime d’une effraction et mise en ligne. Ashley Madison, un site de rencontres ciblé sur les gens mariés ou en couple, comptait plus de 36 millions d’abonnés, dont 86 % d’hommes. Moins d’un an plus tard, les technologies d’immersion comme la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA) se généralisaient. Alors, que se passe-t-il lorsque l’infidélité en ligne télescope la réalité virtuelle ? (@FR_Conversation).

#Economie

Hinter, la filiale très rentable et illégale d’Uber. Depuis 2014, par l’intermédiaire de sa filiale Hinter, le géant des applications de VTC a loué à des centaines, voire à des milliers de chauffeurs « partenaires » une licence temporaire leur donnant le droit de travailler. En deux ans, ce discret business lui a rapporté plus de 440 000 euros net. Mais pour le gouvernement, « cette pratique est illégale ». Les révélations de @Mediapart.

#FakeNews

Comment détruire le modèle d’affaire des fake news ? Un jour de novembre, un professeur de sciences de la terre et de l’environnement nommé Nathan Phillips a visité Breitbart News pour la première fois et a été surpris de voir s’afficher sur le site ultraconservateur, raciste, antisémite et suprémaciste américain des publicités pour son université. Pourquoi un programme de science de l’environnement voudrait-il être promu sur un site qui nie l’existence du changement climatique ? Il a donc informé les administrateurs de l’université qui l’on assuré que leurs annonces ne paraîtraient plus sur Breitbart. M. Philips venait de s’engager dans une nouvelle forme d’activisme, explique la journaliste Pagan Kennedy dans une tribune pour le New York Times. (@internetactu).

#Data

Sur les réseaux sociaux, combien valent vraiment vos données personnelles ? Dans le monde des big data, combien valent vraiment vos données personnelles sur Facebook ? Les recettes publicitaires du réseau social ne cessent de croître de façon exponentielle : 17 milliards de dollars pour 2015, contre 764 millions en 2009. Et combien d’euros gagnés grâce à votre propre activité ? Pour l’usager, il est souvent délicat de répondre à cette question, tant l’opacité sur les algorithmes utilisés par les plate-formes (dont réseaux sociaux) est grande. Mais une extension gratuite pour le navigateur Chrome (bientôt disponible aussi pour Opera et Firefox) développée par des chercheurs de l’Université de Madrid permet d’estimer en temps réel la valeur économique dégagée par votre profil au fur et à mesure du temps passé sur le site de Mark Zuckerberg… un travail de recherche qui interroge d’ailleurs la valeur commerciale globale de nos données et les modes de régulation possibles. (@Sciences_Avenir).

14 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 14 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

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Un iceberg colossal s’apprête à se détacher de l’Antarctique. Un iceberg géant, attaché à une plateforme de glace de l’Antarctique nommée Larsen C, est sur le point de se détacher et de flotter en mer ouverte, selon des scientifiques. Cet immense monstre polaire d’une épaisseur de 350 m, agit comme une barrière de glace qui bloque, notamment, les courants des glaciers qui l’alimentent constamment. Sans son soutien, ces derniers s’écouleraient directement en mer en augmentant le niveau des eaux du monde entier. C’est aujourd’hui un morceau d’une surface de 5 000 km2 qui menace de céder. (@Numerama).

#Internet

Google abandonne son projet de drones InternetLa rationalisation des investissements fait une nouvelle victime chez Alphabet, la maison-mère de Google. Mercredi 11 janvier, la société de Mountain View a confirmé l’abandon de son projet de drones capables de fournir une connexion haut débit à Internet. Cette décision a été prise l’an passé mais n’avait jusqu’à présent pas été annoncée officiellement. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique de contrôle des coûts mise en place depuis deux ans. D’autres initiatives pourraient ainsi connaître le même sort. (@JeromeMarinSF).

#Commerce

Comment la réalité augmentée conquiert le commerce. 2016, année de la réalité augmentée ? D’un point de vue technique, non : cela fait plusieurs années que cette technologie (à ne pas confondre avec la réalité virtuelle) est au point. Mais l’invraisemblable succès de Pokémon Go a enfin permis à M. Tout-le-monde, pourvu qu’il possède un smartphone, de s’approprier cet outil qui ajoute une couche d’information supplémentaire à ce qu’il a sous les yeux. Les marques, dont certaines ne se sont pas privées de surfer sur le phénomène, commencent d’ailleurs à intégrer la réalité virtuelle à leur arsenal marketing. Exemples. (@LExpress).

#Justice

La justice prédictive est-elle la panacée ? « Une mauvaise transaction vaut mieux qu’un bon procès », dit l’adage. Pour en accepter l’augure, les justiciables ont désormais à leur disposition une boule de cristal judiciaire : l’intelligence artificielle. Plusieurs plateformes dédiées fleurissent sur la Toile, avec leur lot de prédictions issues d’algorithmes qui agrègent, analysent et croisent des milliers de données issues des décisions de justice. On peut ainsi connaître à l’avance ses chances de gagner son procès, les indemnités allouées dans des cas de figure comparables, la durée prévisible de la procédure, les arguments qui ont le plus pesé sur la décision du juge, etc. Cette technologie peut donc faire économiser du temps et de l’argent à tous ceux qui d’après les prédictions de l’outil connaîtront un échec judiciaire. (@LePoint).

Présidentielle2017

Les étonnants favoris de YouTube. Pour s’émanciper des médias, toucher les jeunes et mobiliser leurs troupes, la plupart des candidats à la présidentielle ont lancé leur chaîne en ligne. Si les figures des partis de gouvernement rament, les autres, Jean-Luc Mélenchon en tête, buzzent. Tous les partis ont été séduits par les avantages de YouTube ou de Dailymotion. « Ils peuvent y délivrer leur message sans être parasités par un adversaire ou un journaliste, pour un coût modique », analyse Thierry Vedel, chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po. Il faut toutefois relativiser l’importance du phénomène, loin de toucher les 45 millions d’électeurs français. « Sur YouTube et les réseaux sociaux, on prêche surtout les convaincus », juge Thierry Vedel, (@LeParisienMag).

Avec les réseaux sociaux, les opinions submergent l’info. Ils prennent parti, contournent et influencent les médias traditionnels, offrent une tribune à tous, extrémistes compris, ou propagent des rumeurs en éclipsant l’information factuelle : comme aux États-Unis, les réseaux sociaux et sites partisans bouleversent la campagne présidentielle française. Encore plus qu’en 2012, Facebook, Twitter et YouTube sont devenus incontournables : 38% des Français s’informent aujourd’hui par internet, dont 17% par les réseaux sociaux, Facebook en tête, selon une enquête de Médiamétrie auprès de 3.000 personnes. Si les plus âgés écoutent aussi télé et radio, 77% des 18-24 ans s’informent par internet, dont 63% par les réseaux sociaux. Leur principal attrait: des contenus personnalisés, fournis par les partages des « amis » et triés par des algorithmes qui collent aux préférences des internautes. Une information segmentée, aux antipodes du JT pour tous. (@le_Parisien).

#MediaSocial

Une ado se suicide en live sur Facebook, la police peine à stopper la vidéo. Katelyn Nicole Davis, une Américaine de 12 ans, a diffusé son suicide sur Facebook Live, le 30 décembre. Une vidéo « gore » partagée en masse, que Facebook n’avait toujours pas supprimée jeudi. La police de Cedartown en Géorgie, dans le sud-est des États-Unis, a reconnu être dépassée par la propagation sur internet de la vidéo du suicide d’une jeune fille de 12 ans, malgré les appels à sa suppression. Katelyn Nicole Davis a retransmis sur l’application de diffusion en direct Facebook Live, le 30 décembre, une vidéo d’environ 40 minutes sur laquelle son téléphone la filme dans un jardin en train d’attacher une corde à un arbre, puis dire adieu à ses amis et à sa famille. (@LExpress).

Deux modérateurs souffrant de stress post-traumatique attaquent Microsoft. Deux anciens modérateurs de Microsoft, Jenry Soto et Greg Blauert, ont déposé une plainte contre leur ex-employeur, à qui ils reprochent de ne pas leur avoir apporté un soutien psychologique proportionné à leurs besoins, au regard des tâches qu’ils avaient à effectuer, rapporte le Guardian. Ces deux anciens membres de la « online safety team » du géant américain étaient chargés de consulter les contenus potentiellement illégaux signalés par les internautes ou par un programme informatique, et, le cas échéant, de les supprimer, voire de saisir les autorités, comme l’exige la loi américaine. (@LExpress).

#Numerique

La révolution numérique, une promesse d’innovation démocratique. Selon un étude réalisée par CSA pour Cofidis dont les résultats ont été publiés le 12 janvier 2017, l’économie collaborative rapporterait en moyenne 495 euros par an aux Français. Et de plus, elle serait utilisée par 95% des Français en tant que consommateur et par 81% d’entre eux en tant que « vendeur » (hôte Airbnb, conducteur Blablacar, vendeur sur leBoncoin). La pratique est même « régulière » pour 62% d’entre eux. Pour arriver au chiffre de 495 euros, l’étude additionne le montant moyen qui a été économisé par les utilisateurs de l’économie collaborative, soit 257 euros, et la somme gagnée en vendant leurs biens ou en proposant leurs services : 238 euros par an en moyenne. Le gain obtenu par l’économie collaborative est donc considéré dans un sens très large, car il peut inclure des choses aussi diverses que la vente d’un meuble sur leboncoin ou l’économie réalisée en prenant un covoiturage au lieu d’un train pour le même trajet. (@Challenges).

La chronique de @jeremyjeanjean fait le point sur la révolution de l’intelligence artificielle : la définition de ce concept, son histoire, et les enjeux qu’engendre ce domaine technologique pour les entreprises. (@journaldunet).

#Algorithme

La transparence ne suffira pas. Kate Crawford et Mike Ananny ont publié un article de recherche plutôt intéressant sur les limites de l’idéal de transparence appliqué à la responsabilité algorithmique. Etre capable de « voir » un système est souvent entendu comme l’équivalent d’être capable de savoir comment il marche et comment on le contrôle. Pourtant, c’est loin d’être exactement le cas.L’institutionnalisation de « l’ouverture » et de la « transparence », leur transformation en concept « performatif » qui génère de la sécurité ou de la compréhension… a produit une production académique visant à caractériser les différentes et nombreuses formes que peut prendre cette transparence. Celle-ci est à la fois considérée comme une valeur publique permettant de mettre à bas la corruption, un moyen d’ouvrir les processus de décision et un outil complexe pour bien gouverner. Autant de moyens permettant de concevoir des systèmes responsables, efficaces et renforçant l’efficacité. Les chercheurs dressent néanmoins une rapide typologie de la transparence, sous forme de tensions. (@InternetActu).

#Economie

Maurice Lévy, le patron de Publicis, dans un entretien accordé au Financial Times en décembre 2014, expliquait que « Tout le monde commence à craindre de se faire ubériser. C’est l’idée qu’on se réveille soudainement en découvrant que son activité historique a disparu… ». Depuis, ce mot, ubérisation, est passée dans le langage commun, notamment suite au conflit qui a opposé Uber Pop aux chauffeurs de taxi.

« Ubérisation (nf) : changement rapide des rapports de force grâce au numérique. Au carrefour de l’économie du partage, de l’innovation numérique, de la recherche de compétitivité et de la volonté d’indépendance des Français, ce phénomène est une lame de fond qui va petit à petit impacter tous les secteurs de l’économie traditionnelle des services. » Définition donnée par l’Observatoire de l’Ubérisation, qui va tenir les assises de l’ubérisation le 25 janvier à Paris. Au programme : Comment s’adapter ? Doit-on lutter contre l’ubérisation ? Peut-on accompagner le mouvement ? Doit-on craindre d’être ubérisé ?

Bruno Teboul, Auteur du livre « Uberisation = économie déchirée ? », explique dans un article de @Libe du 25 juin 2015, que « l’emprise croissante de la technologie sur nos vies va nous entraîner vers un « robotariat » sans horaires de travail ni charges sociales qui abolira ce qu’il reste du prolétariat. L’uberisation n’est que la face émergée de l’iceberg, prémices du monde à venir. L’histoire est loin d’être écrite à ce stade mais il faut prendre conscience que ce mouvement dépasse et de très loin le cas de quelques professions qui n’ont pas su se moderniser à temps. »

Les dangers d’une ubérisation de l’agriculture et de l’agroalimentaire. D’après l’agro-économiste Jean-Marie Séronie, « le modèle Uber peut se transposer très rapidement » au secteur agricole, par exemple pour les travaux agricoles et les services de conseil. En effet, les « agriculteurs ont du temps et de la compétence : une plateforme pourrait leur permettre de proposer ce temps et ces compétences directement à d’autres agriculteurs, pour des travaux ou des actes techniques divers ; mais aussi sur des compétences de conseil et d’accompagnement », comme dans le domaine de l’agro-écologie et de nouvelles techniques agronomiques. En France, le site Kiloupoule loue des poules et l’entreprise Ecochèvre loue, quant à elle, des chèvres et des moutons à des entreprises et à des collectivités pour « l’entretien des espaces verts et des espaces naturels ». Au Nigeria, une application appelée Hello Tractor permet de mettre en contact des agriculteurs qui ont besoin d’un tracteur, mais qui n’ont pas les moyens d’en acheter un, avec des agriculteurs qui en ont un. L’entreprise californienne Feeding Forward, entend « devenir le Uber de la récupération de nourriture ». (@Wikiagri).

13 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ruralite

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Attractivité : le numérique, bouée de secours des zones rurales ? Dans un rapport dévoilé ce mercredi, le think tank Terra Nova et Google publient sept propositions pour renforcer l’attractivité économique et démographique des territoires les plus isolés grâce au numérique. Quelque 3.576 communes, représentant 1,2 million d’habitants, sont particulièrement victimes de la fracture numérique. Développer le télétravail, la télémédecine, former les maires et les entreprises à la maîtrise des outils numériques sont autant de solutions prônées par ce rapport pour redynamiser les zones rurales. (Crédits : D.R). (@latribune).

#Ville

La Polynésie s’apprête à accueillir la première ville flottante au monde. Le projet utopique de ville flottante se concrétise. Un protocole d’entente a été signé en décembre entre la Polynésie et l’association The Sea Steading Institute pour construire des habitats flottants au large des côtes polynésiennes : Le président de la Polynésie Édouard Fritch a prévu de venir à San Francisco vendredi 13 janvier pour signer un mémorandum. Après plusieurs années à étudier des sites qui pourraient accueillir ce projet, le Sea Steading Institute a privilégié cette collectivité d’Outre-mer qui bénéficie d’une autonomie administrative particulière. Le prototype est estimé entre 30 et 50 millions de dollars américains selon des chiffres relayés par tahiti-infos.com. D’après un communiqué de l’organisation américaine, la structure devrait être composée de « deux ou trois plate-formes flottantes, reliées entre elle ». Les bâtiments flottants doivent être ancrés aux fonds marins et doivent permettre l’implantation de logements ou d’enseignes commerciales. Il est prévu que les communautés vivant sur l’île produisent leur propre énergie et traitent eux-mêmes leurs déchets comme le précise Ouest-France. (@latribune).

La « smart city » à la française fait fausse routeLa «smart city», c’est cette ville «intelligente», bourrée de capteurs, nourrie à la «data» et qui, grâce au numérique, serait plus efficace, durable, facile à vivre, participative… Mais, dix ans après l’apparition des premières initiatives, qui bénéficie aujourd’hui du wi-fi public gratuit sur tout le territoire de sa commune ? Qui a vu sa facture d’énergie baisser ? Qui a déjà participé à un référendum d’initiative populaire ? Qui peut citer une application issue des données ouvertes («open data») ayant véritablement amélioré son quotidien ? Pas grand monde, en réalité, mis à part quelques chanceux qui logent dans les cent cinquante écoquartiers de France ou les geeks activistes impliqués dans la vie de la cité. Les premiers pas de la «smart city», en France, sont décevants. Les infrastructeurs lourdes se multiplient sans retour sur investissement. Mieux vaudrait des stratégies de co-construction avec les citoyens. (@LesEchos).

#Transport

Paris : Sea Bubble, le premier taxi « volant » expérimenté en mars sur la Seine. Paris sera la première ville au monde à voir circuler ce véhicule électrique futuriste, qui flotte au-dessus de l’eau grâce à ses patins. Une dizaine de « bulles » seront testées d’ici juin. Le Sea Bubble, ce petit bateau « volant » imaginé par le navigateur Alain Thébault, sera expérimenté pour la première fois au monde en mars à Paris, avec Anne Hidalgo à son bord. (@LExpress).

#Commerce

Amazon annonce la création de 100 000 emplois aux Etats-Unis. Les nouveaux emplois, à plein temps, concerneront « tous types » de qualification, des ingénieurs aux concepteurs de logiciels en passant par des postes de manutentionnaire, a détaillé le groupe dans un communiqué. Le géant de la distribution en ligne Amazon a annoncé ce jeudi la création de 100 000 emplois aux Etats-Unis dans les 18 prochains mois, au moment où Donald Trump presse les entreprises de développer leurs activités sur le sol américain. « Nous voulons ajouter 100 000 ‘Amazoniens’ dans le groupe dans les 18 prochains mois au moment où nous ouvrons de nouveaux centres de stockage et continuons à investir dans des secteurs comme la technologie du ‘cloud‘, l’apprentissage des machines et des logistiques avancées », a commenté le PDG du groupe, Jeff Bezos, cité dans un communiqué. (@LExpress).

#Media

Fact-checking, bots et « push revival » : les stratégies des médias d’info pour 2017.Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Comme chaque année, l’Institut Reuters a sondé 150 cadres officiant dans des médias d’information pour publier son rapport sur les tendances médiatiques à venir. A travers 24 pays, l’étude offre un panorama détaillé des éditeurs du monde entier, des enjeux auxquels ils font face, et donne des clés sur leur façon d’envisager l’avenir. Modèle économique, nouveaux usages, opportunités éditoriales : voici donc un condensé des grandes tendances de l’information pour 2017. (@metamedia).

#Editeur

Trois tendances phares en matière de création de contenus en 2017. Habitués à lire et à visualiser du contenu sur différents écrans (télévision, ordinateur, smartphone…), les consommateurs d’aujourd’hui utilisent simultanément 2,42 terminaux pour s’informer en moyenne. C’est ce qui ressort du rapport «Digital Publishing & Content Trends in 2017» réalisé par Valnet, entreprise spécialisée dans la création et la diffusion de contenus. Dans ce contexte d’évolution des habitudes de consommation, la société canadienne livre ses conseils aux producteurs de contenus pour faire la différence en 2017. (@frenchweb).

#Presidentielle2017

Voxe, un projet pour faciliter l’engagement politique des jeunes. Il y a une semaine, Tinder annonçait l’arrivée de son opération « Swipe Les Primaires », qui propose de déterminer de quel candidat l’on doit être proche, en fonction de réponses à un questionnaire. Une initiative qui rejoint celles de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, qui se battent pour accueillir les débats autour de l’élection présidentielle de 2017. C’est aussi un tremplin pour des organisations françaises, qui s’associent de plus en plus à ces acteurs américains. C’est le cas de Voxe.org, qui a conçu les questions posées par Tinder à ses membres. L’objectif de Voxe, une association créée en 2012, soutenue par une entreprise lancée en 2014, est de réconcilier la jeunesse avec la politique. Un objectif partagé avec de nombreux acteurs en ligne aujourd’hui, mais dans lequel le service français s’est préparé dès la précédente présidentielle. « Le but est de mieux s’informer pour mieux s’engager. On va aider les internautes à bien s’informer en 30 secondes ou quelques minutes, en comparant les programmes des candidats et des modes d’action » nous affirme Léonore de Roquefeuil, la présidente de Voxe. (@nextinpact). A lire : Le collectif #Hello 2017 veut sensibiliser les jeunes à l’élection présidentielle (@lejournaldeleco).

#Ville

Saint-Sulpice-la-Forêt, la plus petite smart city du monde. Dans cette commune rurale d’Ille-et-Vilaine de 1.500 habitants, la mairie s’est lancée dans la gestion en temps réel de la consommation énergétique de ses bâtiments communaux grâce à l’Internet des objets. Entre 2006 et 2014, l’équipe municipale, emmenée par le maire Yann Huaumé, avait constaté une forte augmentation des factures énergétiques liées aux bâtiments communaux. En phase d’expérimentation durant 18 mois, le projet « Smart Saint-Sulpice » de télémesure et de pilotage énergétique lui promet « de baisser d’au moins 20% ses dépenses en trois ans ». (@latribune).

#Energie

Google, Facebook, Twitter… Qui sont les mauvais élèves en matière d’énergie ? Chaque année Greenpeace publie son « ClickClean », un rapport sur la consommation énergétique des datacenters des géants du web. Apple, Google, Facebook, Twitter… Les GAFA sont passés au peigne fin par les limiers de l’organisation environnementale. Baptisé « ClickClean », cette étude ne révèle pas de grandes surprises, mais rappelle des éléments clés, comme la hausse de la consommation continue due à l’utilisation quotidienne de nos outils informatiques. « L’empreinte énergétique du secteur de la IT avoisine déjà 7% de la consommation mondiale d’électricité », avance Greenpeace dans sa dernière édition. Un problème pour l’organisation, quand on sait que « le trafic global sur internet devrait être multiplié par 3 d’ici 2020 », d’après une prévision réalisée par Cisco. (@LExpress).

#Travail

Un chauffeur VTC requalifié en salarié par les prud’hommes. C’est une grande victoire pour Zoran, chauffeur de VTC, auto-entrepreneur. L’affaire a commencé il y a deux ans lorsqu’il saisit les prud’hommes. Les conseillers prud’homaux de Paris renvoient alors l’affaire au juge départiteur (un juge du tribunal de grande instance). Lors de l’audience qui s’est tenue le 12 octobre dernier, Zoran a obtenu la reconnaissance de sa relation avec LeCab par un contrat de travai et obtenu 29.000 euros. (@Lentreprise).

#InternetDesObjets

La menace fantôme de l’IoT: l’Internet des Objets (non sécurisés) en 2017. Si on en croit le dernier rapport Hype Cycle for Emerging Technologies, l’Internet des Objets (IoT) n’a pas encore atteint le pic des espérances exagérées (Peak of Inflated Expectations) et ne parviendra pas au plateau de productivité (Plateau of Productivity) avant cinq à dix ans. Et pourtant, il fait déjà parler de lui de manière positive. Cela va d’histoires amusantes, comme le fait d’essayer pendant 11 heures de faire bouillir l’eau du thé, à des nouvelles plus inquiétantes, comme cette cyberattaque record par déni de service distribué (DDoS, Distributed Denial of Service) contre le site Web du journaliste Brian Krebs en passant par l’attaque -aussi record- contre Dyn (fournisseur d’une infrastructure de services DNS essentielle au fonctionnement d’Internet) qui s’est traduite par une panne géante de la toile sur la côte Est des États-Unis, ou encore, plus récemment, l’attaque contre les routeurs ADSL domestiques qui a privé près d’un million d’Allemands de connexion Internet. Le dénominateur commun de ces cyberattaques? Des terminaux vulnérables connectés à Internet et dans le collimateur du botnet Mirai ou de ses variantes. (@frenchweb).

Pour Fitbit, « les bracelets connectés sont déjà un marché de masse »James Park, le PDG et fondateur de Fitbit, occupe une place que beaucoup d’acteurs du high-tech lui envient. Son entreprise s’est hissée au premier rang mondial pour les ventes de montres et bracelets connectés, avec une part de marché de 25 %. Loin devant Apple, qui détient 7 % des ventes selon le cabinet IDC. Fitbit continue de jouer les précurseurs dans son domaine. La marque ne se contente pas d’inventer et de produire des appareils capables de compter les pas ou de mesurer les calories dépensées. Elle y associe tout une gamme de conseils pour «bien vivre», essentiellement du coaching sportif. Surtout Fitbit vient de signer des partenariats avec d’importants assureurs américains, à commencer par United Healthcare. Ce dernier souhaite encourager ses assurés à avoir une meilleure hygiène de vie, à faire plus de sport. L’assureur va même jusqu’à offrir 1500 dollars de récompenses aux plus assidus, dont l’activité est mesurée avec un capteur Fitbit. (@FigaroTech).

#Streaming

Reed Hastings, patron de Netflix, le télé visionnaire. La Silicon Valley et Hollywood ont un fils. Il s’appelle Netflix. Le nom de ce service de vidéo est déjà un métissage. D’un côté, le Net. De l’autre, le flix (« film », en argot américain). Pour 7,99 euros par mois (en France), vous pouvez, grâce à lui, visionner des milliers d’œuvres diffusées sans publicité. A sa création en 1997, la start-up démarre fort, grâce à une idée neuve : les internautes choisissent des films dans un catalogue en ligne, reçoivent chez eux leurs DVD par courrier dans de grandes enveloppes rouges et les renvoient quand ils veulent. Les vidéoclubs font grise mine. En 2007, grâce au haut débit, Reed Hastings, le fondateur, remplace les DVD par le streaming : les films sont désormais visibles en flux continu directement sur le site. Petit à petit, l’offre se développe partout dans le monde. En 2014, c’est le tour de la France. Annoncé en grande pompe, ce lancement déçoit : beaucoup de films d’action américains bas de gamme. Pour autant, les abonnements se multiplient et l’argent rentre : la start-up devenue grande a réalisé plus de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015. (@LeParisienMag).

12 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 12 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Surveillance

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Note de lecture : « L’empire de la surveillance » d’Ignacio Ramonet« Je pense qu’il est important de reconnaître que vous ne pouvez pas avoir 100% de sécurité, avoir 100% de respect de la vie privée et zéro inconvénient. Il faut bien, en tant que société, faire des choix », expliquait Barack Obama. Quand on parle de cyber-espionnage, de terrorisme et de libertés humaines, c’est plus souvent la raison d’Etat que la démocratie délibérative qui anime les débats. C’est dans cet esprit qu’Ignacio Ramonet, actuel directeur du Monde Diplomatique en Espagne, signe L’Empire de la surveillance, un essai documenté sur l’ampleur qu’ont pris les agences de renseignements ces dernières années, et l’impact de ces développements sur nos vies très concrètes de citoyens et d’internautes. (@MaisOuVaLeWeb).

#Ville

Le territoire de Plaine Commune qui réunit neuf villes de Seine-Saint-Denis, veut expérimenter un « revenu contributif ». Inspiré du régime des intermittents du spectacle, qui viendrait rémunérer des activités utiles à la collectivité, ce concept est une manière de « redistribuer les gains de productivité issus de l’automatisation en augmentant l’intelligence collective », expliquait le philosophe Bernard Stiegler. Il s’agit de répondre à la disparition massive d’emplois salariés, conséquence de l’automatisation et de l’irruption du numérique. Mercredi 11 janvier, lors d’une conférence de presse, Patrick Braouezec, président de Plaine Commune, et Bernard Stiegler ont donc présenté ce projet de territoire fondé sur une « économie contributive ».

#Emploi

Le Conseil d’orientation pour l’Emploi (COE) a publié jeudi 12 novembre une étude qui évalue le nombre d’emplois menacés par la révolution digitale et robotique. Plusieurs rapports de ces derniers mois annoncent qu’environ la moitié des emplois dans le monde seront remplacés par des robots. Mais pour le COE, organisme qui dépend des services du Premier minsitre, moins de 10% des emplois sont « très exposés » aux mutations technologiques, et risquent ainsi de disparaître. Surtout des emplois manuels et routiniers comme agents d’entretien, caissiers, ouvriers non qualifiés… Au total, cela représenterait 1,49 million d’emplois, en France. À titre indicatif, France Stratégie chiffrait le nombre d’emplois en péril à 3,4 millions, dans une note publiée en juillet.  « L’hypothèse d’une destruction massive d’emplois est loin d’être avérée, conclut le COE. Mais il est clair que les innovations en cours vont être à l’origine d’une profonde transformation des emplois existants. » A lire aussi : Marie-Claire Carrère-Gée (Présidente du COE : « La montée en compétence pour tous est plus que jamais nécessaire » (@LesEchos).

Dans son usine de Cologne, en Allemagne, les ouvriers de Ford bénéficient d’un robot assistant qui améliore l’efficacité de chacun de leur geste et les soulage des tâches pénibles. A mi-chemin entre la chaîne de production 100% automatisée et les opérations manuelles, le cobot (robots collaboratifs) entrent à l’usine et il se développe surtout au sein de grands groupes industriels de l’aéronautique, du transport terrestre, de la construction navale, de l’agroalimentaire. Il intègre des technologies détectant la présence humaine et anticipant le comportement de ses collègues humains. Aujourd’hui, l’objectif essentiel est la formation des employés. A Dijon, un pôle de formation a ouvert fin 2016 et propose un module spécial cobotique.

#InternetDesObjets

Mozilla appelle à développer des objets connectés responsables. « Durant les dernières décennies, nous avons vu s’exercer le pouvoir d’Internet. C’est une force qui peut faire tomber les dictateurs, révolutionner l’éducation, refaçonner l’économie et connecter des milliards [de personnes]. Mais c’est également une forme qui peut surveiller, réprimer, harceler et exclure. Elle peut ébranler nos plus importantes valeurs ». C’est ainsi que Mozilla résume, globalement, Internet. La manière de consommer ce dernier a largement évolué et il ne s’agit plus désormais seulement de s’assoir devant un écran. Les objets connectés se sont multipliés et envahissent le quotidien, constituant un maillage de milliards de produits reliés au réseau, sans trop savoir comment, ni même parfois pourquoi. Une énorme quantité de données est échangée, et l’ensemble est devenu omniprésent. (@journalduhacker).

#Societe

Ancien médecin, Amit Patel a perdu la vue en 2012. Depuis, il compte sur le soutien de son chien, Kika, qui le guide, à travers Londres, dans les rues et les transports en commun londoniens. Mais ses trajets quotidiens relèvent de l’aventure. « Les gens m’ont déjà poussé, Kika s’est fait violenté, on lui a donné des coups de parapluie, des coups de sacs », raconte Amit Patel. Il a décidé d’agir. Grâce à une caméra GoPro fixée sur son chien, il enregistre son trajet chaque jour avant de le montrer à sa femme. Celle-ci analyse si les actes offensants sont délibérés ou non, et publie toutes les vidéos sur le compte Twitter de leur chien Kika, spécialement crée pour alerter sur les discriminations endurées au quotidien par les aveugles dans les transports publics. (@MashableFR).

#Smartphone

La fin d’une époque formidableDix ans après le premier iPhone, les smartphones ont conquis la planète. Mais une ambiance de fin de cycle est en train de gagner le secteur : les ventes patinent, l’innovation stagne et même les leaders, Apple et Samsung, ne font plus rêver les consommateurs. L’innovation, celle qui sera capable de relancer le marché, est davantage à chercher du côté des logiciels et des services que du hardware. Les progrès réalisés par l’industrie dans l’intelligence artificielle et la « machine learning » – la capacité des appareils à apprendre et à anticiper les usages – vont progressivement être intégrés dans les smartphones. (@LesEchos).

#Prospective

Huit tendances techno sur lesquelles garder un oeil en 2017Dans quel domaine les pépites vont-elles décoller cette année ? Quelles mutations et quelles nouveautés attendent le monde de la tech ? Nous avons détecté en avant-première les orientations à ne pas rater. (@bymaddyness).

#Media

RT France, Sputnik : dix choses à savoir sur les médias russes en FranceLa Russie a déployé un nouvel arsenal médiatique en France avec Sputnik et RT. Ces deux médias, apparus il y a moins de deux ans, sont financés à 100 % par le Kremlin. À travers eux, le pays de Vladimir Poutine impose une actualité qualifiée d’« alternative ». (@rue89).

#Publicite

Eugen Merhere, Moldave de 26 ans venu étudier en Allemagne, à l’académie du film de Baden-Württemberg, a réalisé pour le plaisir, une vidéo de 100 secondes. Court-métrage publicitaire destiné à Adidas. Sans obtenir de réponse de cette entreprise, le vidéaste amateur la mise en ligne sur Youtube le 15 décembre. La réponse du Web ne s’est pas faite attendre : 2 millions de vues en quelques jours soit deux fois plus que le spot officiel d’Adidas qui met en scène Paul Pogba, le footballeur le plus cher de l’histoire. (@Le_Figaro).

#Banque

Quelle place pour les salariés de la banque à l’ère de l’intelligence artificielle ? Le développement de l’intelligence artificielle dans l’industrie bancaire laisse entrevoir un changement radical des tâches que les salariés seront amenés à effectuer dans le futur. Les progrès rapides de l’informatique cognitive remettent déjà en question les activités routinières et répétitives. Et « des tâches cognitives qui étaient considérées comme non automatisables récemment encore sont désormais à risque », souligne une étude de l’OCDE sur l’avenir du travail. De fait, dans les banques, la digitalisation des processus entraîne depuis plusieurs années des réductions d’effectifs dans les back-offices. Et depuis quelques mois, des conseillers se voient épaulés par des logiciels auto-apprenants. Ils sont en mesure de répondre aux mails des clients, ou, comme au Crédit Mutuel-CIC, de jouer le rôle d’assistant virtuel épargne et assurance via Watson, le système d’intelligence artificielle d’IBM. Le mouvement en est à ses balbutiements dans les grands établissements, qui avancent sur cette voie avec précaution, soucieux des réactions et de l’adaptation de leurs salariés. Les fintech poussent, en revanche, dans le sens d’une robotisation accélérée. (@LesEchos).

#JeuVideo

2017 : les grandes tendances vues par Julien Villedieu. Julien Villedieu est délégué général du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). En ce début d’année, il livre son pronostic sur les tendances à venir pour 2017 dans l’univers vidéoludique. (@InaGlobal).

#Monnaie

Des enquêtes chinoises font s’effondrer le bitcoin. Des investigations lancées par la banque centrale chinoise contre des plateformes d’échange font craindre un durcissement drastiques des contrôles sur le bitcoins. Résultat, la crypto-monnaie perdait 15% de sa valeur, mercredi 11 janvier, quelques jours seulement après avoir frôlé, à plus de 1.100 dollars, un record historique. (@latribune).

#Humain

« L’empathie : histoire d’une idée de Platon au posthumain » d’Andrea Pinotti. Andrea Pinotti pose la question dans son essai, et même plusieurs questions : l’empathie est-elle une opération consciente, inconsciente ? Rationnelle, instinctive ? (@franceculture).

11 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 11 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

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Avec le digital, l’humain est-il voué à disparaître ? Autrefois, les artisans brûlaient les métiers à tisser. Demain, mettrons-nous le feu aux voitures sans conducteur ? Vieux débat. A chaque rupture technologique, il y a une redistribution des cartes. Normal. Sauf qu’aujourd’hui, l’objectif (inavoué) des entreprises 100 % digitalisées est de sortir complètement l’être humain des nouvelles chaînes de valeurs. Pour un emploi créé par internet, quatre seraient détruits. Vrai ou faux ? (@HBRFrance). Légende image : « Invisible Woman« , photo Jennifer Hardt (2011). Voir le site sweethardt.com

#Ville

Conversation avec Bernard Stiegler : « Faire de Plaine Commune en Seine-Saint-Denis le premier territoire contributif de France »Un territoire jeune et économiquement très dynamique mais confronté au chômage de masse et aux défis de la mixité sociale et culturelle. C’est ici qu’à la demande de Patrick Braouezec, le président de Plaine Commune, le philosophe Bernard Stiegler initie un projet d’expérimentation inédit et ambitieux : faire de cette communauté d’agglomération – qui réunit neuf villes de Seine-Saint-Denis – un « territoire apprenant contributif ». Y seront menés des projets de « recherche-action » contributive, c’est-à-dire incluant les habitants ; à terme, il s’agira de mettre en place un revenu contributif pour partager différemment la richesse à l’heure où l’automatisation fait vaciller l’emploi. En novembre 2016, les premiers chercheurs ont fait leur rentrée dans le cadre d’une chaire de recherche contributive créée au sein de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH-Paris Nord). The Conversation France a rencontré le philosophe pour en savoir plus sur cette initiative, où nouvelles façons de faire de la recherche et réflexion sur ce que le travail sera demain vont dialoguer. (@FR_Conversation).

Bernard Stiegler veut réinventer le Web en Seine-Saint DenisInventé en 1993 pour favoriser les échanges, le Web a été détourné de cet objectif depuis une dizaine d’années avec la montée en puissance du « capitalisme des plates-formes californiennes », selon Bernard Stiegler. Ces géants du Web captent de la valeur en détruisant de l’emploi, du lien social en créant ce qu’il nomme « la disruption » : une perte de sens et de foi en l’avenir, qui peut conduite à une folie destructive ou des formes de barbarie. (@LaCroix).

#Transport

Congestion automobile : un algorithme pour optimiser les trajets des véhicules partagés. Ce nouvel outil pourrait réveiller la colère des chauffeurs de taxis. Une équipe de chercheurs du laboratoire de science informatique et d’intelligence artificielle ( CSAIL ) du MIT vient de publier une étude qui revient sur le développement et les enjeux d’un algorithme qui doit permettre d’optimiser les trajets des véhicules partagés. Selon les scientifiques, les 14.000 taxis new-yorkais pourraient être ainsi remplacés par une flotte de 3.000 voitures partagées si les déplacements étaient rationalisés par des algorithmes. Pour aboutir à de tels résultats, le laboratoire a utilisé les données publiques des trajets en taxis de la ville américaine entre 2010 et 2013 mises en en ligne par l’université de l’Illinois.. « Au lieu de transporter une personne à la fois, les conducteurs peuvent transporter entre deux et quatre personnes à chaque fois, avec moins de trajets, en moins de temps et pour un tarif moyen similaire », explique la professeure Daniela Rus qui a dirigé l’équipe. « Un système comme celui-ci pourrait permettre aux conducteurs de travailler moins, en diminuant le trafic, en améliorant la qualité de l’air et en diminuant la durée et le stress des trajets quotidiens. » En France, les récentes décisions pour appliquer la circulation alternée dans l’agglomération parisienne et d’autres villes françaises rappellent que les pics de pollution aux particules fines pourraient se multiplier si des solutions concrètes ne sont pas proposées rapidement. (@latribune).

#Energie

Le monde de l’énergie à l’heure de la blockchain. « Aussi simple qu’en mail pour l’utilisateur », cette chaîne de blocs de données validés s’ajoutant les uns aux autres pour venir confirmer une transaction laisse circonspects certains acteurs économiques, tandis que d’autres se sont lancés dans une course de vitesse. Le secteur financier, attiré par les gains opérationnels que permet notamment la disparition des tiers de confiance, est le plus avancé en matière. Depuis le bitcoin, la crytptomonnaie lancée en 2009, les applications se sont sophistiquées et s’élargissent à d’autres secteurs. Dans l’énergie, l’initiative pilote menée à Brooklyn, permettant à une dizaine de foyers consommateurs et producteurs d’énergie solaire de s’échanger de l’électricité verte, a défrayé la chronique. Mais en dehors de l’échange direct d’électricité en peer-to-peer, d’autres applications de la blockchain, moins spectaculaires, n’en génèrent pas moins d’importantes économies, comme le souligne Pascale Jean, associée responsable du secteur énergie chez PwC. (@latribune).

#Environnement

Cette pollution invisible que génère InternetC’est une pollution sans pot d’échappement, invisible et inodore. Pourtant, chaque clic sur internet consomme de l’électricité et génère de la pollution. Dans un rapport publié mardi 10 janvier, l’ONG Greenpeace s’est penchée sur le problème. « Si internet était un pays, il serait le 6e plus gros consommateur mondial d’énergie », estime l’ONG qui a tenté de récolter les données de consommation des principales entreprises du web. (@franceinfo).

#Politique

Faut-il confier le droit de vote aux algorithmes ?  Comme l’ensemble de la société, la politique est entrée dans une ère de calculs. La data science électorale prétend capturer au plus près les comportements des individus et prédire leurs intentions de vote. Mais le monde politique en devient-il plus prévisible pour autant ? (@franceculture).

#CES2017

Premiers retours du CES 2017 par Olivier Ezratty. Il n’y a jamais de nouvelle tendance au CES ! On ne peut qu’y constater soit une amplification, soit une atténuation des tendances existantes qui ont marqué l’année passée. D’où l’étonnement de ceux qui sont déçus de ne pas découvrir au CES de révolution du niveau de celle de la sortie de l’iPhone en 2007. Mais le CES reste un point de convergence de l’industrie qui n’a pas véritablement d’équivalent dans le monde. On y constate les phénomènes de suivisme, notamment des PME et grandes entreprises chinoises qui servent de ludion des tendances de la demande des consommateurs. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

Dix produits 100% French Tech qui ont bluffé le CES 2017La French Tech a été particulièrement active sur le salon de Las Vegas et on ne peut que la féliciter pour les performances réalisées sur place, dont les retombées économiques devraient être importantes dans les semaines à venir pour notre pays. Parmi le lot, nous avons fait un petit Top 10 des produits qui ont marqué le CES et qui sont 100% French Tech, comme les portes-clés Aha! de Wistiki, la machine à vin D-Vine de la start-up 10-Vins ou encore le robot Buddy de chez Blue Frog Robotics… C’est parti, pour un Top 10 des produits 100% French Tech, qui mérite leur succès au CES 2017. (@PresseCitron).

#Media

Comment «journalopes» et «merdias» se sont répandus sur les réseaux. Ces néologismes injurieux, formulés sur les réseaux sociaux, stigmatisent une «caste» médiatique jugée élitiste, des accusations portées depuis des décennies par l’extrême droite. L’invective aurait de quoi faire sourire, si elle n’était pas si violente. Si vous êtes un minimum actif sur les réseaux sociaux, vous avez forcément dû voir passer le terme, et pour peu que vous soyez journaliste, il vous a sans doute déjà été servi : «journalope». Un néologisme, savant mélange de «journaliste» et de «salope», souvent accompagné d’autres mots-valises pas vraiment plus courtois, comme le relevait récemment un journaliste de Télérama sur Twitter. En tête, «merdias» (croisement de «médias» et «merde») ou le très charmant «gauchiasse» (on vous épargne l’explication de texte). Cette novlangue (qui a même droit à un palmarès sur Topito) fleurit sur Twitter et est même devenue un sujet de plaisanterie entre journalistes, qui s’amusent de l’inventivité sémantique de leurs détracteurs ou célèbrent leur «premier « journalope » de l’année» 2017. (@libe).

Sept médias qui rendent optimiste sur l’avenir du journalisme. S’intéresser à la transformation des pratiques journalistiques à l’ère numérique, c’est observer un monde qui se cherche, un monde en marche, qui souvent se perd et parfois avance. En traquer les errements, les réussites et les tentatives audacieuses est une tâche passionnante. Certaines initiatives ravivent l’espoir d’une transition numérique ambitieuse au service d’un journalisme exigeant, conquérant, fier de lui-même et respectueux de son audience. Dans ce post, @NicolasBecquet souhaite mettre en valeur sept médias qui, chacun à leur façon, défendent cette vision et partagent les points communs suivants… Lire la suite sur le blog.

#MediaSocial

Dix tendances sur les réseaux sociaux à retenir pour 2017On le sait, l’utilisation des réseaux sociaux change et s’améliore tous les ans, que ce soit sur Facebook, Instagram, Twitter, etc. De nouvelles fonctionnalités sont inventées et les anciennes utilisées différemment par les utilisateurs. Et si on pouvait déterminer à l’avance ces tendances, ces usages de demain qui permettront d’affiner les stratégies des marques sur les réseaux sociaux ? D’adapter notre discours, nos prises de parole pour être de plus en plus pertinent ? Aujourd’hui, le service bit.ly nous fait découvrir 17 tendances social media pour l’année 2017, recueillis auprès de 14 experts du métier (j’en ai sélectionné 10 pour vous). Ces tendances nous offrent une visibilité sur ce qui sera le plus efficace sur les réseaux sociaux cette année et comment les utiliser à bon escient. (@DansTaPub).

10 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

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Au CES, notre nouvelle vie connectée. A retenir cette semaine : – Notre vie sera connectée : de la brosse à cheveux Withings jusqu’à la gamelle du chat ; en passant par nos dents ; le vélo tournant sous Android ; le lit qui empêche de ronfler ; des legos programmables et des robots qui prêtent main forte à la maison ; – En France, Comment « journalopes » et « merdias » se sont imposés sur les réseaux ; – RT France, Sputnik : 10 choses à savoir sur les médias russes en France ; – Cinq  prédictions pour l’Intelligence Artificielle. (@Metamedia).

#InternetDesObjets

Les assistants personnels au cœur de la bataille de l’Internet des objetsLes géants de la tech poussent les feux dans l’intelligence artificielle et la reconnaissance vocale. L’enjeu : devenir le système d’exploitation dominant dans les objets connectés. La véritable star du CES de Las Vegas a été cette année un logiciel, baptisé Alexa.  L’assistant vocal personnel développé par Amazon est embarqué dans une multitude de produits présentés au salon de l’électronique, de la voiture aux smartphones en passant par des robots. Cette omniprésence illustre la place croissante prise par les technologies de reconnaissance vocale et d’intelligence artificielle dans la high-tech. Les concurrents d’Amazon poussent aussi les feux dans le domaine. Au CES, le constructeur automobile Nissan a annoncé qu’il allait embarquer Cortana, l’assistant virtuel de Microsoft, dans ses véhicules. Il sera ainsi possible d’exécuter des tâches par commande vocale. Mais le logiciel pourra également émettre des recommandations sur le chemin à suivre, anticiper les embouteillages ou encore demander l’autorisation pour garer la voiture tout seul. BMW a fait le même type d’annonce sur le salon. (@LesEchos).

#Ville

En 2017, biodiversité, mobilité, services seront les enjeux majeurs de la Living CityEn 2016, le monde a connu une nouvelle accélération technologique, avec les débuts de la voiture autonome, la victoire de Google face au champion du monde de go, l’arrivée de l’intelligence artificielle dans les smartphones. Cette mondialisation par la science engendre de nouvelles guerres économiques, où la Californie et la Chine font la course en tête. À quoi peut-on s’attendre en 2017 ? Voici les prédictions les plus folles de six experts ! (@latribune).

L’avenir des centres-villes : être au cœur de la mobilité et des réseaux ! Dépasser le simple constat des difficultés des centres-villes pour construire des solutions innovantes, pour proposer des voies de progrès ! Tel était le défi de la table ronde sur « l’attractivité du territoire lorrain : approche par le patrimoine culturel et commercial » qui s’est tenue le 18 octobre 2016 à Metz. Elle a réuni des commerçants, des chefs d’entreprise, des citoyens, des représentants d’organisations publiques et des universitaires. Il est intéressant de noter que les analyses ont convergé vers les notions « de flux, de mobilité et de réseaux » dans différentes déclinaisons. Selon Jean-Pierre Douard, maître de conférences en sciences de gestion à l’ESM-IAE de Metz, il convient d’intégrer de nouveaux modes de pensée, de raisonner en termes de flux. La mobilité des consommateurs remet en cause les modèles d’attraction classiques. Les consommateurs ne vont pas nécessairement connaître l’offre commerciale dans leur lieu de vie mais vont connaître l’offre commerciale qui s’intègre dans leur parcours de vie. (@FR_Conversation).

#CES2017

C’est la start-up française 10-Vins qui a brillé en proposant son innovation dans le milieu du vin en présentant une nouvelle fois son D-Vine, aussi connu comme le « Nespresso du vin » et qui pourrait équiper de nombreuses cuisines à l’avenir. Cet appareil fonctionne sur le même principe que la machine à café, des « dosettes » qui se présentent sous la forme de flacons cylindriques, contiennent l’exacte quantité d’un verre de vin et doivent être insérées, afin d’être servies. Les trois fondateurs ont expliqué dans l’émission Pays de la Loire Matin sur France 3 : « On a fait le constat qu’on avait du mal à retrouver la même qualité de vin chez nous et chez le viticulteur » Alors ils ont pris quelques cours d’œnologie. Ils constatent :  « on s’est rendus compte qu’on ne sait pas bien le carafer ou le mettre à température. On s’est dit qu’il y avait bien une solution pour simplifier la vie des gens comme nous. Pourquoi on ne ferait pas un sommelier connecté ? » (@F3PaysdelaLoire). A lire aussi : « Ce que m’a apporté le CES » : Six startups du Village by CA témoignent de leur expérience  (@PresseCitron).

« Voice is the New Search », prévient Google. Mais Amazon a beaucoup d’avance. La voix est la prochaine grande plateforme technologique prévient depuis plusieurs mois Google, mais, au CES à Las Vegas, c’est Amazon qui a affiché une avance insolente en matière d’interface vocale, le nouvel OS de nos vies connectées, dopé à l’intelligence artificielle avec qui nous devons désormais apprendre à vivre.  C’est le résultat de progrès foudroyants dans la fiabilité de la reconnaissance vocale et du traitement du langage qui, au fur et à mesure de leur utilisation, apprennent et rendent les services rendus de plus en plus pertinents. En somme, l’arrivée de l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne. (@Metamedia).

Du drone pêcheur au drone en cage, les nouveautés du CES de Las Vegas. Une surface d’exposition inchangée, des absents de marque (comme le français Parrot, qui s’est fait porter pâle) et un leader mondial (DJI) avare en nouveautés. La moisson de drones de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES), grand rendez-vous international de l’électronique grand public, ne s’annonçait pas forcément sous les meilleurs auspices. C’était sans compter sur la capacité d’innovation des outsiders. Grâce à eux, le grand show de Las Vegas a généré son lot d’excentricités, de choix techniques audacieux et de quadricoptères anticonformistes. Sans oublier les drones à vocation professionnelle qui, désormais, se font plus nombreux. (@LeMonde).

Les drones de Parrot ne font plus recetteExemple de réussite de la French Tech, Parrot traverse la plus grave crise de son histoire. Le groupe français (un millier de salariés au total) a annoncé lundi 9 janvier qu’il allait couper de 30 % les effectifs de sa branche drones (soit 290 salariés sur un total de 840). Cette décision est liée à une dégradation des ventes qui n’a cessé de s’aggraver au cours de l’année et s’est soldée, sur les trois premiers trimestres de 2016, par une perte cumulée frisant les 100 millions d’euros. Pionnière des drones de loisirs depuis 2010, la société fondée par Henri Seydoux était devenue le numéro deux de ce secteur, qui enregistre depuis plusieurs années une croissance très soutenue. Mais la guerre des prix, impulsée par les marques chinoises (en particulier DJI, qui détient les deux tiers du marché mondial), et le renouvellement accéléré des produits ont placé Parrot en grande difficulté. Les ventes décevantes du Disco, une aile volante destinée à un public éclairé mais restreint présentée cet automne, ont précipité les difficultés de la société parisienne. Faute de nouveautés, Parrot n’était pas présent au Salon CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas (qui a fermé ses portes le 8 janvier), manifestation à laquelle l’entreprise participait régulièrement. (@lemondefr).

#Drone

Le Pentagone teste des essaims de drones. Ce nouveau type d’armement est, selon les stratèges militaires, promis à un grand avenir. Le Pentagone a annoncé avoir récemment testé avec succès un essaim de 103 petits drones, peu coûteux à fabriquer et tirant leur force de leur capacité à submerger par leur nombre les défenses de l’adversaire. Les progrès de l’intelligence artificielle rendent désormais envisageables la constitution de ces groupes de petits robots, agissant collectivement sous la direction d’un humain. Ils sont ainsi parvenus à une «prise de décision collective», adaptant ensemble leurs comportements individuels en fonction des aléas de la mission. (@20minutes).

Le drone piégé, la nouvelle arme des terroristes de Daesh en IrakC’est la nouvelle arme de Daesh. L’organisation terroriste utilise de plus en plus des drones piégés en Irak. Il y a trois mois, deux militaires français en opération spéciale ont même été blessés lors de l’une de ces attaques dans le nord du pays. Un rapport de l’organisation Sahan, spécialisée dans les conflits, détaille le mode opératoire des terroristes, rapporte Le MondeÀ Mossoul, le 2 octobre, un drone de Daesh a atterri à quelques dizaines de mètres des combattants kurdes. L’appareil a été stocké dans un bâtiment afin d’être examiné. Mais lorsque l’engin a été manipulé, il a explosé, tuant deux peshmergas. Deux commandos parachutistes de l’air français, qui se trouvaient à proximité, ont également été grièvement blessés. (@BFMTV).

#MediaSocial

Une série de morts diffusées en direct sur Facebook Live relance un débat sur le voyeurisme. En 2016, Facebook Live, l’outil de diffusion de vidéos en direct de Facebook, a fait à plusieurs reprises la « une ». Utilisé en juin par le terroriste Larossi Abballa pour revendiquer l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville ou en janvier, la séquestration d’un homme par 4 personnes diffusée en direct… Ces faits divers a provoqué une vague d’indignation aux Etats-Unis. En juillet, Facebook avait annoncé un renforcement de ses équipes de modération spécialisées dans les vidéos en direct, pour éviter la diffusion d’images choquantes, avec la mise en place d’une « équipe présente vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, pour traiter les signalements immédiatement ». (@Pixelsfr).

#Media

Medium refuse le diktat de la publicité en ligneQuel avenir pour Medium ? La plate-forme de blogs à la mode est en quête d’un nouveau modèle depuis l’annonce retentissante de son président-fondateur, Evan Williams, le 4 janvier. Dans un post intitulé « Réorienter Medium », celui-ci expliquait que le modèle publicitaire sur Internet était, à ses yeux, « cassé ». En conséquence, M. Williams annonçait la suppression de cinquante postes (un sur trois), principalement dans le domaine des ventes et du support technique. La plate-forme sociale revendique 60 millions de visiteurs uniques mensuels et le nombre de posts publiés a progressé de 300 %, pour atteindre 7,5 millions en 2016, selon son fondateur. Les levées de capitaux successives, opérées auprès de fonds aussi réputés qu’Andreessen Horowitz, Google Ventures, Greylock ou Spark Capital, avaient apporté plus de 130 millions de dollars (123 millions d’euros) de financements à la start-up, valorisée plus de 600 millions de dollars. Mais tous ces chiffres n’étaient pas synonymes de succès pour M. Williams. « Nous pourrions poursuivre notre chemin actuel – il existe des arguments économiques pour continuer ainsi –, mais nous avons estimé que nous risquions d’échouer dans notre mission plus large si nous ne faisions pas des changements volontaristes, alors que nous disposons des moyens de le faire et que c’est le moment », a-t-il expliqué. (@LeMondefr).

#CyberAttaque

2017, l’année de fin de contemplation cyber ? L’année 2016 aura été l’annus horribilis des cyberattaques. Tous les records ont été battus. L’ampleur de certaines fuite de données personnelles dépasse tout ce qui avait été observé précédemment, comme par exemple celle qui a touché Yahoo! avec un milliard d’identifiants de compte dérobés. Certains actes malveillants en ligne ont eu des répercussions géopolitiques sans précédent, à l’image de l’expulsion du territoire américain de trente-cinq diplomates russes . Accusés d’espionnage, ils auraient aussi participé à la publication d’e-mails rédigés par des personnalités du Parti démocrate. La puissance informatique des attaques est également inédite, comme lorsque, toujours en 2016, des millions d’objets connectés ont été détournés pour attaquer simultanément les mêmes serveurs. Avec les logiciels rançonneurs , les cybercriminels ont probablement aussi établi leur record de gain en un an. Seule éclaircie de ce ciel noir, les systèmes industriels ont été relativement épargnés. Il n’y a pas eu d’événement aussi retentissant que l’attaque qui avait coupé l’alimentation électrique d’une région en Ukraine l’année précédente. (@EchosBusiness).

#International

Quand Jack Ma promet 1 million d’emplois à Donald Trump. Donald Trump, le président élu, qui a fait de la Chine un épouvantail durant sa campagne et promis une politique commerciale protectionniste, n’a pas tari d’éloges sur Jack Ma, le fondateur du géant chinois du e-commerce Alibaba. « C’est un grand entrepreneur. Il aime les Etats-Unis et il aime la Chine. Jack et moi allons faire des choses formidables pour les petites entreprises. (…) C’est un homme de grande qualité », a estimé Donald Trump, à l’issue d’une rencontre  à New York. Jack Ma n’était pas venu les mains vides : Alibaba a promis de créer un million d’emplois aux Etats-Unis au cours des cinq prochaines années, annonce fièrement la société dans un communiqué. Comment ? L’idée n’est évidemment pas d’embaucher un million d’Américains chez Alibaba. Le géant de l’Internet évoque les emplois qu’il pourrait générer sur le sol américain en « aidant les petites entreprises à vendre leurs produits en Chine et sur d’autres marchés asiatiques ». (@LesEchos).

09 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 janvier 2017

02Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CES2017

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A quoi ressemblait le tout premier CES, en 1967 ? Des écrans montés sur d’imposants blocs rectangulaires bardés de boutons. De quoi en mettre plein les yeux aux Américains. Quelques années seulement après la commercialisation du premier téléviseur couleur, Packard Bell et Motorola sont fiers de lever le voile, au même moment, sur leurs modèles dernier cri. Ce rendez-vous, qui n’a pas lieu à Las Vegas comme on pourrait le penser mais à New York, en 1967, est une première. Cette année-là, entre les 24 et 28 juin, en plus de ces deux fabricants, une centaine d’exposants se tiennent prêts à effectuer des démonstrations dans l’enceinte des hôtels Americana (devenu Sheraton) et Hilton, à deux pas de Times Square, avec l’espoir de faire décoller leurs innovations. Ils sont réunis dans le cadre d’un événement inédit : le Consumer Electronic Show. (@LesEchos).

Un CES trop consumerChaque année, on se pose la question de savoir si les produits présentés au CES sont des gadgets pour aguicher le consommateur ou des produits sérieux qui promettent une expérience suivie. Pour les objets connectés, cela signifie désormais la plupart du temps un service rendu de type Big Data, généré dans les datacenters. Difficile de résister aux promesses des objets connectés qui promettent une vie augmentée pour le consommateur… ou plus certainement encore pour le vendeur. C’est plus amusant que dans les années 2000 où la loi de Moore dictait le rythme linéaire de l’amélioration des performances des éternels PC. La fin de la loi de Moore sur les produits les plus puissants (PC, tablettes, smartphones) a en effet laissé la place à une galaxie de nouveaux périphériques, que l’on appelle désormais IoT et objets connectés ou intelligents. (@frenchweb).

Les objets connectés se marient à l’intelligence artificielle au CES. La start-up Boltt est au CES pour lancer ses objets connectés de fitness renforcés par l’intelligence artificielle. Ce lancement est symptomatique du mariage qui s’opère à Las Vegas entre les objets connectés et l’intelligence artificielle. Les objets connectés sont en effet rois au CES depuis plusieurs années. Cependant, il ne suffit plus de capter des données (le nombre de pas effectués, le nombre de calories brûlées, etc.) : si les objets ne font qu’afficher des chiffres brutes, ils ne sont pas plus intelligents que d’autres. C’est pourquoi les start-up proposent désormais d’associer le pouvoir de l’intelligence artificielle aux objets connectés. (@LesEchos).

Objets connectés : la « French Tech » veut capitaliser sur la vitrine du CESLa French Tech cherche à utiliser la vitrine du salon d’électronique CES pour vanter ses objets connectés, poursuivant un effort mené depuis plusieurs années et qui semble commencer à payer. (@Challenges).

Parapluie, pommeau de douche et diffuseur d’odeurs… Ces objets connectés pour faciliter le quotidienDes odeurs pour nous aider à mieux dormir, un parapluie connecté ou encore un pommeau de douche pensé pour responsabiliser son utilisateurs sur sa consommation d’eau… Au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas, les innovations présentées sont aussi pensées pour améliorer notre quotidien de manière simple. Et les Français, encore très représentés cette année, sont particulièrement doués dans ce domaine. Europe 1 est allé à leur rencontre à Las Vegas. (@europe1). A lire aussi : Au CES 2017, cinq objets connectés improbables, mais (parfois) pas si inutiles que ça (@LeHuffPost).

Le pire du salon CES et des objets connectés. Tout est bon dans l’overdose de connexions. C’est du moins le message des VRP du salon populaire CES de Las Vegas, où sont présentés des milliers de produits d’électronique grand public, plus ou moins utiles. Les start-up y sont si nombreuses –dont 500 françaises– qu’elles rivalisent de concepts pour transformer un produit du quotidien en version smart ou connectée. Mais entre idées géniales ou ridicules, la frontière devient mince. Voici quelques exemples de l’édition 2017 repérés par un compte Twitter facétieux baptisé « Internet of Shit« . (@LExpress). A voir : Les objets connectés en vedette au salon CES de Las Vegas (@LeMondefr).

 Tendance au CES, « les objets connectés sont des passoires côté sécurité » avertit Gérard Berry. IoT. Le 5 janvier 2017 s’ouvre le CES (Consumers Electronics Show), grand messe de la technologie qui se tient chaque année à Las Vegas. Une manifestation dont la localisation fleure bon l’imaginaire de l’American Dream, land of opportunity… et où les innovations présentées sont appelées à donner le ton pour l’année à venir, et notamment la tendance des objets connectés qui prend de l’ampleur. Quels impacts et quels dangers pour cette révolution numérique ? Sciences et Avenir s’est entretenu avec Gérard Berry, professeur d’informatique au Collège de France, membre de l’Académie des sciences ainsi que lauréat de la médaille d’or 2014 du CNRS. (@Sciences_Avenir).

La French Tech, un succès qui reste à confirmer après Las Vegas. La French Tech s’est de nouveau distinguée lors du Consumer Electronics Show (CES). Une confirmation, après une édition 2016 déjà jugée réussie. La délégation française était la troisième plus importante en nombre d’entreprises de toutes tailles, après les États-Unis et la Chine, et la deuxième en termes de start-up. Les entrepreneurs rencontrés durant le salon attribuent sans détour ce succès à l’élan créé par la French Tech. « Nous avons eu raison de vous faire confiance », leur a lancé Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique, lors d’une soirée organisée par le Medef. Ce label, lancé en 2013 par le gouvernement, a fédéré et amplifié la communication des sociétés technologiques françaises à l’international. Il a été accompagné de mesures pour favoriser les investissements et attirer des talents de l’étranger. La France rattrape peu à peu son retard sur le Royaume-Uni dans les levées de fonds. « Les investissements ont triplé par rapport à 2014 », insiste David Monteau, directeur de la French Tech. La dynamique demeure toutefois fragile. Au CES, la présence française était une fois de plus constituée, dans une écrasante majorité, de toutes petites entreprises, dont les stands étaient disposés en enfilade à l’Eureka Park. À l’inverse, les Français étaient encore absents du hall occupé par les champions mondiaux de l’électronique. « Les Français ont beaucoup d’imagination, ils créent des start-up. Mais après, on ne sait pas ce qu’elles deviennent », tranche James Park, le PDG et fondateur de Fitbit, champion américain des bracelets connectés. (@FigaroTech).

#Economie

L’économie collaborative est-elle raciste ? Sexiste, raciste, homophobe, anti-vieux… Alors même qu’elle se veut porteuse d’un idéal de vivre ensemble, l’économie collaborative peut parfois devenir le théâtre de discriminations décomplexées. La faute aux utilisateurs ou aux plateformes ? Comment ces dernières réagissent-elles face à la froide réalité de la dérive communautariste ? Bref, l’économie collaborative est-elle le royaume de l’entre soi ? Le sociologue Dominique Cardon explique : « Le paradoxe, c’est que moins on a d’échanges d’informations sur le vendeur et l’acheteur, et moins il y a de risque de discrimination. Étrangement, le marché tend à limiter les discriminations, en réduisant l’information au prix de la transaction. (…) Nous avons tendance à choisir des personnes qui nous ressemblent. Le covoiturage est une expérience partagée entre le conducteur et les passagers qui produit inévitablement des effets de discrimination, d’un côté comme de l’autre ». (@UsbekEtRica).

#Finance

Les assureurs français à San Francisco pour réfléchir ensemble aux enjeux numériques. La Fédération française de l’assurance a organisé, en rassemblant une quinzaine d’assureurs à San Francisco pour une visite de quelques jours. « Face aux nouvelles technologies, les assureurs ont longtemps eu une attitude un peu « perso », mais ils ont désormais réalisé qu’il y avait beaucoup d’enjeux communs », estime Bernard Spitz, le président de la Fédération. Ce déplacement à San Francisco est l’occasion de mieux appréhender les différents thèmes comme l’intelligence artificielle, qui est appliquée au service client via des « bots » (robots conversationnels), à la détection de la fraude ou aux voitures connectées. La révolution des objets connectés, qui entraîne une meilleure maîtrise des dangers, oblige les assureurs à repenser leurs métiers « autour de la prévention et de l’anticipation des risques », estime Virginie Fauvel, membre du comité exécutif d’Allianz France en charge des activités numériques. Parmi les autres priorités, figurent la « blockchain » – un sujet sur lequel une expérimentation rassemblant dix assureurs a été lancée au niveau national – ou encore la cybersécurité. « Nous sommes à la fois des cibles potentielles et des solutions pour les entreprises qui sont soumises à ce risque », explique Bernard Spitz. Selon lui, l’Europe est en retard sur le sujet par rapport aux Etats-Unis. « La perception du cyberrisque en Europe est encore très faible et le droit bien moins unifié qu’aux Etats-Unis », poursuit-il. (@LesEchos).

#MediaSocial

La Russie ordonne à Google et Apple de retirer l’application LinkedIn. Après s’être attaquée en novembre au site Internet de LinkedIn, la Russie s’en prend désormais à l’application du réseau social professionnel. Elle a en effet demandé à Apple et à Google de la retirer de leurs magasins d’applications, a rapporté vendredi 6 janvier le New York Times. Une information confirmée par Apple et par LinkedIn. En novembre, un tribunal russe avait exigé le blocage de LinkedIn, invoquant la violation d’une loi russe de 2015 selon laquelle les entreprises du Web doivent stocker les données des Russes sur le territoire national. Le site avait alors été rendu inaccessible en Russie, ce qui avait affecté le fonctionnement de son application. (@Pixelsfr).

#Drone

Au CES de Las Vegas, les drones à l’âge de raison. Les drones font désormais partie du décor. Ce constat semble s’imposer au terme de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas qui a fermé ses portes dimanche 8 janvier et où les engins volants pilotés à distance n’auront, cette fois, guère occupé le devant de la scène. Le stade de la découverte, en effet, est révolu. Il n’y a plus un journal télévisé sans images captées par des drones, personne ne s’étonne de les voir ausculter des terres agricoles ou apparaître dans les fêtes de famille et c’est presque comme s’ils pouvaient déjà assurer des livraisons commerciales. (@LeMondefr).

#Tendance

Méta-prévisions 2017.  Comme c’est de tradition, nous voici à l’aube d’une année qui se termine avec un post de circonstance. Il est temps de prendre un peu de recul et de voir ce que 2017 nous réserve. Même si on n’en sait pas grand-chose! Surtout au vu de ce qu’il en est advenu en 2016. Le futur, on le croit venir, mais on n’en sait rien! C’est le cygne noir récurrent !  (@frenchweb).

2017 sera l’année du marketing prédictifLa révolution prédictive du marketing digital est derrière nous alors que nous entrons dans l’année 2017, boostée par 4 tendances : les produits uniques, l’attribution algorithmique, l’intelligence artificielle appliquée et la DCO (dynamique créative). Les marketeurs prédictifs les plus innovants maîtriseront ces tendances pour créer des expériences client personnalisées comme jamais auparavant. (@Emarketing_fr).

08 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 8 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberguerre

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Cyberguerre froide : attention au brouillard (« Boîtes noires », le blog d’Olivier Tesquet). 1982 : l’écrivain américain William Gibson cherche un véhicule pour y installer ses inquiétants récits de science-fiction. Les vaisseaux spatiaux de son enfance ? Dépassés. Ce sera le “cyberespace”, un terme qu’il forge lui-même, au moment où les ordinateurs balbutient dans les foyers, tandis que des gamins font des salles d’arcade leur résidence secondaire. En s’accouplant avec les machines, cette deuxième réalité offre ce que Gibson décrira plus tard comme “un sentiment de pouvoir dans sa vie quotidienne”, un moyen d’agréger bits et obsessions. Un accélérateur, un multiplicateur.
2017 : Dans le cyberespace, plus un jour ne s’écoule sans qu’on évoque les nébuleuses escarmouches de la cyberguerre et leurs champs de bataille immaculés. Du piratage du Parti démocrate américain à celui de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), du hacking du Bundestagà celui de TV5 Monde, le scénario se répète jusqu’à la nausée, comme une partie de Pong qui ne finirait jamais : les regards suspicieux se tournent invariablement vers la Russie. Le personnel politique est inquiet ; les consultants, excités ; les journalistes, décontenancés ; les uniformes, repassés. (@telerama).

#Cyberattaque

Le piratage (russe?) du parti démocrate américain pour les nuls. Un pirate de 14 ans aurait-il pu pirater le parti d’Hillary Clinton, comme Julian Assange l’a affirmé avant d’être relayé par Donald Trump? « Oui ». L’a-t-il fait ? « Oui », explique un expert en sécurité informatique. (@LExpress).

#CES2017

Qui sont les 257 Français qui exposeront au CES 2017 de Las Vegas ? La French Tech sera une fois encore largement représentée au CES. Au total, au dernier comptage, 257 entreprises françaises exposeront à Las Vegas du 5 au 8 janvier 2017 à l’occasion du salon mondial dédié à l’innovation technologique dans l’univers de l’électronique grand public. Parmi elles, près de 200 start-up viendront présenter leurs nouveautés au sein d’Eureka Park. Qui sont-ils ? Voici la liste. (@LUsineDigitale).

#Internet

Neutralité du Net : des opérateurs américains attaquent (déjà) les obligations sur la vie privée. L‘année 2017 risque d’être difficile pour la neutralité du Net aux États-Unis. Les événements ont tout de même été plus rapides qu’attendu. Alors que Tom Wheeler, président de la FCC (Federal communication commission) et porteur de la neutralité aux États-Unis, ne doit quitter ses fonctions que le 20 janvier, les câblo-opérateurs lancent déjà de nouveaux missiles contre l’Internet ouvert. Dans une lettre adressée au régulateur américain des télécoms, publiée par le Washington Post, l’Association nationale du câble et des télécoms (NCTA), qui regroupe certains des principaux acteurs du secteur, demande la suppression de règles sur la vie privée. Adoptées en octobre, ces mesures imposent la notification des autorités et des clients en cas de fuite de données, qui doivent être mieux protégées. (@nextinpact).

#Politique

Pour un populisme numérique. Mi-décembre, le chercheur biélorusse Evgueny Morozov publiait sur son blog hébergé par le Monde diplomatique un article qui a le grand mérite d’enjoindre la gauche à réfléchir. Morozov part d’un constat partagé. Cinq entreprises américaines ont aujourd’hui « extrait, traité et digéré une grande partie des données mondiales » (Amazon, Google, Microsoft, Facebook et IBM). Grâce à nos données, ces entreprises ont développé un savoir hors du commun en Intelligence artificielle et une quasi mainmise sur le monde numérique. Et Morozov de faire l’analogie suivante : « Imaginez que la surface de la terre soit soudain devenue la propriété […] de cinq gros bonnets du BTP, et que nous autres humains soyons obligés de payer un droit d’utilisation chaque fois que nous posons un pied au sol. » Ce serait insupportable, c’est pourtant la condition de notre vie numérique. La question est donc : comment réagir ? Comment trouver une réponse équivalent à ce que fut la taxe foncière, dont l’invention vint contrecarrer l’accaparement des terres par une élite aristocratique et financière ? (@franceculture).

Revivre l’intégralité du débat du 15 décembre « L’impact du numérique sur la démocratie : mirage ou révolution citoyenne ? » qui a eu lieu au Collège des Bernardins. Une table ronde animée par Ruth Elkrief et à laquelle ont participé : Axel Dauchez, Fondateur Make.org, Thierry Pech, Directeur Général Terra Nova, Vincent Pons, Co-fondateur Liegey Muller Pons, Stéphane Richard, Président Directeur Général Orange, Léonore de Roquefeuil, Directrice Exécutive Voxe.org, Gaël Sliman, Président Odoxa, Thierry Vedel, Chercheur CNRS au CEVIPOF, Damien Viel, Directeur Général Twitter France.  Digital Society Forum 2016 : Le Replay par Orange

#Commerce

Think&Go, IVS, Smartpixels et Holusion : ces 4 start-up françaises digitalisent les magasinsAmazon Go a créé le buzz avec son magasin sans caisse à Seattle. Mais l’américain n’est pas le seul à plancher sur le magasin du futur. Voici quatre start-up françaises prometteuses qui développent des solutions viables pour digitaliser les commerces. (@EchosBusiness).

#Économie

Achats via un hologramme, livraisons par drone… Quel avenir pour le shopping ? NUMA a invité les acteurs du retail à discuter des nouveaux enjeux et innovations du secteur commercial. L’objectif : décrypter les évolutions, les tendances, les challenges, et pousser start-up et acteurs corporate à collaborer pour y répondre. (@UsbekEtRica).

#Travail

La génération Z et les technologies sur le lieu de travail. Plus d’un Américain actif sur trois appartient désormais à la génération Y. Les millennials sont même la génération la plus nombreuse sur le lieu de travail et gagnent progressivement le pouvoir de l’influencer. Dans quelques années, la génération Z, ceux nés après le milieu des années 1990, prendront le relais, avec encore de nouvelles priorités et perceptions. Quelles sont leurs préférences et comment vont-elles transformer les manières de travailler ? C’est l’objet d’une récente étude menée par l’entreprise de solutions de communication 8×8 et Koski Research en novembre 2016. La première surprise concerne la technologie. Les millenials en sont férus, y compris sur leur lieu de travail. Les 18-20 ans, moins. Selon l’étude, 39% des millennials utilisent des wearable dans leur vie personnelle contre 27% de membres de la génération Z. Il en va de même pour les appareils connectés, 35% des millennials s’en servent comparé à 26% de la génération Z dans le même cas. Ce qui peut s’expliquer par le prix de ces appareils, les jeunes ont probablement moins de moyens pour se les procurer. Ce raisonnement ne s’applique pas aux technologies sur le lieu de travail, fournies par l’employeur. Parmi les membres de la génération Z, seuls 15% considèrent que les wearable seront utilisés au travail à l’avenir, ils sont 9% à être du même avis concernant la réalité virtuelle et 11% pour le véhicule connecté. À l’inverse, les millennials sont plus nombreux (22%) à croire au potentiel de ces technologies dans le cadre professionnel. (@latelier).

#Transport

L’open source contre la régulation. Comma.ai, une startup lancée par un hacker de 26 ans, George Hotz, visant à fournir un kit pour rendre n’importe quelle voiture semi-autonome, depuis une simple caméra embarquée (une dashcam comme on appelle ces caméras de tableau de bord). Alors que les géants de l’automobile et de la technologie dépensent des milliards pour construire des voitures autonomes, Hotz annonçait à l’automne qu’il souhaitait vendre son kit logiciel et matériel pour moins de 1000 $. « Nous voulons être le système d’exploitation Android des voitures autonomes », déclarait-il (alors même qu’il semble que ce soit justement le nouveau positionnement de Waymo, la voiture autonome de Google, qui souhaite désormais proposer un système tout-en-un pour les constructeurs automobiles). Quelque temps après cette annonce faite lors de la conférence TechCrunch Disrupt, Hotz reçu une lettre d’avertissement de l’administration de la sécurité des transports américaine, rapporte le Washington Post, lui demandant des informations détaillées sur la sécurité du produit qu’il avait l’intention de lancer. Découragé par la procédure couteuse de demande d’autorisation de mise en circulation, le jeune homme décida de reporter le lancement de son kit et déposa le code logiciel de son système de pilotage semi-autonome sur Github, en open source, le rendant ainsi accessible à tous. (@internetactu).

#Banque

L’innovation risque d’entraîner une « fragmentation sociale » (gouverneur Banque de France). « La profusion actuelle de nouvelles technologies, de normes et de protocoles » constitue « un risque potentiel de fragmentation des marchés », en raison de leur manque d’interopérabilité, a dit le gouverneur de la banque de France, François Villeroy de Galhau, lors d’une conférence sur l’innovation des moyens de paiements. Cela « pourrait conduire à une certaine fragmentation sociale, si les nouveaux moyens de paiement sont moins accessibles aux plus démunis », a-t-il aussi averti. (@Le_Revenu).

Les cinq sujets qui vont occuper banques et FinTech en 2017. Nous avions été témoins en 2015 d’une activité intense pour le secteur de la Banque et de la Finance avec des acquisitions majeures comme celle de Xoom par PayPal ou le rachat de BillGuard par Prosper MarketPlace. 2016 a vu s’accélérer ces nombreux investissements : 17,8 milliards de dollars au 3eme trimestre 2016 d’après KPMG. Ces transactions sont le résultat d’une vraie prise de conscience des banques. Face à l’adhésion rapide et massive des consommateurs aux offres proposées par les entreprises de la FinTech, elles ont, cette année et peut être pour la première fois, pris toute la mesure de l’évolution des usages et des attentes de leurs clients.  L’année qui arrive va être, sans aucun doute, une année de transition pour le secteur, poussée par de nouvelles réglementations, les innovations et les attentes des clients. Voici donc les 5 sujets qui devraient retenir l’attention des acteurs du secteur en 2017. (@latribune).