Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
Légende image. A Choisy-au-Bac (Oise), le 1er janvier 2017. (Photo Maxppp). A voir : La France givrée en 17 photos (@Franceinfo).
#Entreprise
En sursis, Morning reste ferme sur son projet. Les Toulousains de Morning sont, pour l’instant, tirés d’affaire. Après avoir vu ses activités suspendues par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution), l’autorité a finalement levé son interdiction de fonctionnement pour la start-up, le 29 décembre dernier. Dans un document, l’ACPR indique que la Fintech française, dont l’ambition est de devenir une «néobanque», a apporté les financements nécessaires sur le compte de cantonnement. Les 500 000 euros prélevés sur ce compte bloqué, ont bien été reversés, a constaté l’Autorité. (@frenchweb).
#IntelligenceArtificielle
Japon : une intelligence artificielle est capable de remplacer 34 assureurs. Les travailleurs vont-ils se faire remplacer par des robots ? En tout cas cela en prend le chemin. Au Japon, une société d’assurance a annoncé se séparer ce mois-ci de 34 salariés pour les remplacer par… une intelligence artificielle. L’assureur Fukoku Mutual Life a annoncé s’être doté du logiciel « Watson Explorer » d’IBM, afin d’enregistrer et de classifier les données clients, de quoi rembourser plus rapidement les clients. La société espère réaliser ainsi un gain de productivité de 30%. La spécificité de cet outil est que, pour la première fois, la technologie remplace un « col blanc », autrement dit un employé qualifié. L’équipement a coûté 200 millions de yens à l’entreprise selon le site d’information Quartz, soit 1,6 million d’euros. Ainsi que des frais de maintenance, chiffrés à 120.000 euros par an. L’investissement devrait s’avérer rentable dès la deuxième année, car, en se séparant de 34 salariés, Fukoku Mutual Life réalise des économies d’environ un million d’euros en salaires chaque année . (@latribune).
Alexa, l’assistant intelligent d’Amazon, étend son empire. Alexa, l’assistant vocal personnel d’Amazon, émerge déjà comme le grand vainqueur de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES), le plus grand salon mondial dédié à l’électronique grand public. « Alexa dispose aujourd’hui de 7.000 compétences différentes créées par les développeurs », explique Mike George, responsable du produit chez Alexa. De nombreux fabricants ont tous choisi de recourir à la technologie d’Amazon pour apporter une dose d’intelligence artificielle à leurs appareils. Lancé en 2014, Alexa reconnaît la voix de ses propriétaires et sait converser avec eux pour les aider dans leur vie quotidienne, pour commander des objets connectés, lancer des achats sur Internet ou lire un résumé des informations le matin. Elle trouve naturellement sa place dans les objets connectés. Il s’agit en cela d’un rival de Siri, présent sur les iPhone et autres appareils Apple, mais aussi de Google Assistant et de Cortana, de Microsoft. (@LesEchos).
Un algorithme pour remplacer le président d’un des plus grands fonds spéculatifs au monde ? À 67 ans, Ray Dalio pense à sa succession. Le président-fondateur de Bridgawater Associates, l’un des plus puissants fonds spéculatifs de la planète, aurait pu passer le relais à l’un de ses 1 200 employés. Que nenni ! Pour diriger la firme qui brasse 160 milliards de dollars, le New Yorkais ne fait confiance à personne. Si bien qu’il a sommé une armée d’ingénieurs de construire d’ici cinq ans un algorithme suffisamment intelligent pour le seconder, voire prendre les rênes de l’entreprise à sa place. La troupe est commandée par David Ferrucci, ancien d’IBM qui a participé au développement de Watson, la première machine à avoir remporté un quizz télévisé. (@France24).
Le monde selon Google et Facebook. Les algorithmes sont les nouveaux maîtres de la quatrième révolution industrielle. Ces formules mathématiques, conçues pour prendre des décisions sans intervention humaine, servent les objectifs de ceux qui les programment. Leur omniprésence inquiète car, entre les mains des tout-puissants Google, Facebook, Apple et consorts, ils s’érigent en juges autoproclamés du bien et du mal et nous imposent la vision du monde de la Silicon Valley. (@LHebdo).
#Economie
Un chauffeur VTC (LeCab) requalifié en salarié : quel impact pour le modèle Uber ? C’est une première en France. Un chauffeur VTC, partenaire d’une plateforme mettant en relation passagers et voitures de transport avec chauffeur (VTC) type Uber vient d’être requalifié en salarié par le Conseil des Prud’hommes de Paris. Concrètement, dans un jugement prononcé au mois de décembre 2016 et consulté par La Tribune, le conseil a estimé que la clause d’exclusivité imposée au chauffeur par Le Cab caractérisait un lien de subordination, et que le statut du chauffeur, entrepreneur indépendant, relevait par conséquent du salariat. Contactée jeudi par La Tribune, l’entreprise n’était pas joignable pour commenter cette information. Dans le détail, le demandeur faisait valoir trois points pour faire requalifier son statut d’indépendant en salarié, explique Maître Arthur Millerand, l’avocat du chauffeur. Tout d’abord, une clause d’exclusivité était imposée par la plateforme étant donné que le chauffeur n’avait pas le droit de conduire pour une autre plateforme, ni d’avoir une clientèle personnelle. Ensuite, la plateforme incitait fortement le chauffeur à conduire à certains horaires, que le chauffeur était contraint de suivre s’il ne voulait pas faire une croix sur son chiffre d’affaires. Enfin, le chauffeur dénonçait également le « pouvoir disciplinaire de la plateforme », à savoir, le fait d’en être déconnecté s’il n’acceptait pas la course dans un certain délai. (@latribune).
#Blockchain
Etat des lieux et prospective. C’était le mot magique de 2016 ; cristallisant tous les fantasmes, se parant de mille vertus, la «blockchain» a probablement atteint pendant l’année le pic de la hype, avec le deep learning et après le big data et l’IoT, so 2015. Mais que se cache-t-il réellement derrière ce terme, où en est la technologie et que pouvons-nous en attendre en 2017 ? (@ethereum_france).
#Publicite
En menaçant les cookies, Bruxelles inquiète l’industrie publicitaire. La mesure est loin d’être effective, mais sa perspective fait déjà trembler l’industrie de la publicité tout entière. Dans un projet de règlement, Bruxelles envisage d’obliger les opérateurs au blocage par défaut des «cookies tiers», ces petits fichiers déposés dans l’ordinateur des internautes qui permettent de les identifier et de reconnaître leurs habitudes. Ne sont pas visés les cookies placés par un éditeur de site pour reconnaître ses visiteurs et, par exemple, leur épargner de retaper un mot de passe à chaque visite. Ces cookies-là font l’objet d’une demande expresse, avec une fenêtre ou un bandeau qui s’ouvre sur l’écran lors d’une première visite. Ils sont sous le régime d’une loi en place en France depuis 2011, qui pose le principe du consentement préalable de l’internaute pour l’utilisation de cookies et oblige à lui communiquer les informations relatives à leur utilisation. A lire : Le marché des données marketing pèse 1,7 milliard d’euros en France (@Le_Figaro).
#MediaSocial
Un « ami Facebook » n’est pas automatiquement un « ami », selon la Cour de cassation. Un « ami Facebook » est-il vraiment un ami ? La question est aussi ancienne que le réseau social – sur lequel il est commun d’avoir plusieurs centaines d’« amis », et où se mélangent proches, membres de la famille, et relations de travail dans le fil d’actualité. La Cour de cassation a rendu publique, jeudi 5 janvier, une réponse toute juridique à cette question, estimant dans un arrêt que « le terme d’“ami” employé pour désigner les personnes qui acceptent d’entrer en contact par les réseaux sociaux ne renvoie pas à des relations d’amitié au sens traditionnel du terme ». Comme le rappelle le professeur de droit Bruno Dondero, la Cour avait été saisie du dossier d’un avocat au barreau de Paris, visé par une procédure disciplinaire. Ce dernier avait été sanctionné par le Conseil de l’ordre des avocats, mais il contestait cette décision, arguant notamment que des membres de la formation l’ayant sanctionné étaient « amis Facebook » avec des personnes impliquées dans le dossier, dont la plaignante. (@Pixelsfr).
#Television
La BBC est-elle allée trop loin avec le sketch « Real Housewives of ISIS » ? L’émission « Revolting » n’a pas raté sa rentrée sur la BBC 2. Ce show satirique, une sorte d’« Action discrète » ultrapolitisée ou de « Petit Journal » vraiment impertinent, drapé dans l’humour britannique le plus noir et corrosif, a diffusé plusieurs sketchs lors de son premier épisode, le 3 janvier. L’un d’eux a particulièrement intéressé, voir obsédé le commentariat d’Internet. The Real Housewives of ISIS est une parodie de The Real Housewives, une télé-réalité américaine qui suit la vie sociale de riches femmes au foyer, qui ne font que parler de leurs problèmes de cœur, se critiquent, vont au restaurant, se critiquent, boivent du Chardonnay et se réconcilient. Dans le sketch de « Revolting », les codes restent exactement les mêmes. Les Américaines fortunées et désœuvrées sont remplacées par des femmes de djihadistes. (@Big_Browser).
#Presidentielle2017
Qui est Charlotte Marchandise, la candidate des internautes ? A 42 ans, Charlotte Marchandise vient de gagner la primaire citoyenne organisée en ligne par la Civic Tech laprimaire.org. L’objectif ? Renouveler le personnel politique, imposer un candidat nouveau, hors des partis, face aux ténors que sont François Fillon, Marine Le Pen et les autres. Mais qui est Charlotte Marchandise et quelles idées porte-t-elle ? Entretien. (@latribune).
Je veux jouer avec ce mur ! pic.twitter.com/7rH7zUBOpv
— Geoffrey Hurth (@Geoffreyht) 21 août 2016