27 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 27 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Television

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La consommation toujours plus mobile et délinéarisée. Les Français passent chaque jour 3h52 à regarder des programmes TV d’après les chiffres tirés du bilan « L’Année TV 2016 » de Médiamétrie. Une consommation toujours trustée par le live en télévision mais boostée par les autres écrans et les autres usages. (@Emarketing_fr).

#Streaming

« Les chaînes de streaming seront bientôt aussi légitimes que les studios de cinéma ». Le premier film de Macon Blair ,“I don’t feel at home in this world anymore”, ouvrait le festival de Sundance 2017. A la production, Netflix, acteur désormais incontournable du secteur. (@telerama).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Le meeting présidentiel, les enjeux politiques d’un rituel cathodique. Par Claire Secail. Au cours des trois dernières décennies, le meeting organisé dans le cadre d’une campagne présidentielle s’est transformé sous l’effet de la TV, jusqu’à se fondre dans le moule cathodique. Depuis 2007, ce rituel est devenu une coproduction entre journalistes et politiques. Au cours de la campagne présidentielle de 2012, de nombreux observateurs ont parlé d’un spectaculaire retour en force du meeting comme ressort de la conquête du pouvoir. Le rôle, certes essentiel, des meetings dans la dynamique de la campagne était cependant moins révélateur d’une soudaine « réhabilitation » du meeting comme outil stratégique que d’un intérêt croissant des journalistes pour la télégénie de ce rituel politique. L’élection de 2012 marque sans doute une étape importante en matière de co-production d’un récit de campagne entre les journalistes et les responsables politiques. Comment le meeting s’est-il moulé dans un horizon cathodique et dans quelle mesure les enjeux d’images interpellent-ils notre fonctionnement démocratique ? (@InaGlobal).

Quand les youtubeurs investissent le champ politique. Par Thierry Devars. Depuis le lancement des célèbres plateformes d’hébergement de vidéos YouTube et Dailymotion, respectivement créées en février et en mars 2005, l’utilisation de la vidéo sur Internet s’est généralisée. Dix années seulement ont suffi pour que les sites et applications dédiées (Vine, Snapchat…) marquent de leur empreinte la culture médiatique contemporaine. Les campagnes présidentielles n’ont pas échappé à cette dynamique de conquête. En quelques années, ses formats et ses usages politiques se sont considérablement diversifiés : WebTV intégrées aux sites de campagne, podcasts, spots et clips promotionnels, expérimentations plus ou moins heureuses de stories politiques sur Snapchat… Objet labile et fugace, la vidéo est progressivement devenue un outil incontournable en matière de communication numérique.

#Cybersecurite

2017, l’année de la chute d’une grande banque ? 2017 sera l’année où le monde devra enfin gérer les impacts tangibles de la technologie sur la société, prédit la BBC dans un article passant en revue les tendances numériques de l’année qui s’ouvre. Au centre de l’attention, outre l’intelligence artificielle, les réalités mixte, augmentée et virtuelle ou encore l’automatisation, se trouvent les craintes liées à la cybersécurité. Les choses devraient s’accélérer : « Une grande banque fera faillite à la suite d’une cyberattaque qui aura mené à une perte de confiance et à des retraits massifs », prophétise Richard Benham, président du National Cyber Management Centre, cité par la BBC. Ce professeur appelle à davantage de formation pour minimiser les vulnérabilités humaines. (@rslnmag).

Comment se préparer au règlement européen sur la protection des données ? À moins de 500 jours de l’entrée en vigueur de la réglementation européenne sur la protection des données à caractère personnel, « la tâche est immense, annonce Paul-Olivier Gibert, président de l’Association Française des Correspondants à la protection des Données à caractère Personnel (AFCDP), en introduction de la 11e Université AFCDP des Correspondants Informatique & Libertés, le 25 janvier. Le texte est complexe, précise-t-il, et il s’ouvre un important travail de précision et de définition des règles du règlement européen pour le rendre applicable au 25 mai 2018. » Le président de l’AFCDP l’affirme : « Nous entrons dans une nouvelle ère de la protection des données. » D’autant, que la loi pour la République numérique, du 7 octobre 2016, introduit plusieurs nouveautés majeures dans la loi Informatique et Libertés, dont la multiplication par 20 du plafond des sanctions que peut prononcer la Commission nationale informatique et libertés (CNIL), qui passe de 150 000 euros à 3 millions d’euros – déjà en vigueur – et la portabilité des données – qui entrera en vigueur en 2018. Était-ce (vraiment) le bon moment pour une nouvelle loi, en pleine appréhension des mesures du règlement européen ? (@Emarketing_fr).

Palantir, l’encombrant ami américain du renseignement français. Dans Le Seigneur des anneaux de Tolkien, le palantir est une pierre magique qui permet de voir partout, tout le temps. Une boule de cristal elfique qui offre un pouvoir considérable. Dans le monde des hommes, Palantir est une entreprise qui ambitionne de voir partout, tout le temps. Valorisée à 20 milliards de dollars. Juste derrière Uber et Airbnb. Devant Snapchat. Palantir veut voir sans être vu. Créée en 2004, la start-up est un leader de l’analyse des données. Son co-fondateur, Peter Thiel, est aujourd’hui conseiller numérique de Donald Trump. Quant à sa filiale française, elle vient de signer un contrat de 10 millions d’euros avec la DGSI.(@telerama).

#Sante

Startups : le français Doctolib lève 26 millions d’euros pour conquérir l’Allemagne. L’insolente marche en avant de Doctolib continue. La start-up française spécialisée dans les outils numériques de prise de rendez-vous médicaux, a annoncé jeudi une levée de fonds massive de 26 millions d’euros. Ses investisseurs historiques – le fonds de capital-risque Accel, les entrepreneurs Pierre Kosciusko-Morizet (co-fondateur de PriceMinister) et Nicolas Brusson (directeur général de BlaBlaCar) – ont remis au pot, tandis que Bpifrance fait son entrée au capital. Ce tour de table -le quatrième- porte à 50 millions d’euros le montant des fonds levés par la startup depuis sa création, en 2013. Le nouveau pécule permettra à cette pépite de la French Tech, finaliste du Prix La Tribune Jeune Entrepreneur en 2016, de poursuivre ses recrutements, d’élargir sa base de clientèle et de continuer à innover dans ses logiciels et services pour professionnels de santé et patients, a expliqué à l’AFP le co-fondateur et président de la société, Stanislas Niox-Château. (@latribune).

#Politique

La bombe Crowdpac arrive en France. Une petite bombe démocratique s’apprête à débarquer en France. Lancé il y a un peu plus de deux ans aux États-Unis, et depuis un an en Angleterre, le site Crowdpac ouvre cette semaine en France. Née en Californie, la start-up veut, à travers un algorithme spécifique et des données objectives, permettre aux citoyens de trouver le candidat à l’élection présidentielle qui correspond le mieux à leurs attentes, et le cas échéant le soutenir financièrement. Dans un premier temps, la plateforme proposera un questionnaire pour trouver leur alter ego politique parmi les candidats aux élections présidentielles. (@LePoint).

#Web

Comment les plateformes de contenus et services ont redéfini le Web. En 10 ans, le web a énormément changé, notamment sous l’impulsion des smartphones et des médias sociaux, mais ces deux tendances ne sont que les arbres qui cachent la forêt. Ne vous y trompez pas :les plateformes de contenus et services sont les principaux facteurs de changement. En fluidifiant les échanges et en abaissant les coûts de transaction, les plateformes sont plus généralement le principal moteur de la transformation digitale. Si Uber a été érigé comme le porte-étendard de la platform economy, toutes les plateformes ne détruisent pas forcément de la valeur, loin de là ! (@fredcavazza).

#intelligenceArtificielle

« On peut être contre l’intelligence artificielle par principe ». « Association française contre l’intelligence artificielle », AFCIA, invite à la méfiance. L’association s’inscrit dans la lignée de tous ces grands mouvements technocritiques qui, de la lutte contre l’arme atomique aux fauchages anti-OGM, sont souvent caricaturés. À revers des discours qui présentent l’intelligence artificielle comme une réponse aux défis socio-économiques à venir, l’AFCIA tire la sonnette d’alarme : la course folle vers l’imitation du cerveau humain grâce aux machines serait synonyme de risques démesurés. Et il ne serait pas trop tard pour tout arrêter… (@usbeketrica).

Etats-Unis : une intelligence artificielle pour mieux détecter les cancers de la peau. L’intelligence artificielle (IA) s’attaque aux cancers de la peau. Une équipe de scientifiques de l’université de Stanford a développé une technologie utilisant l’intelligence artificielle pour mieux détecter les cancers cutanés. Publiée le 25 janvier dans la revue scientifique Nature, l’étude des chercheurs indique que cet outil devrait permettre de classer les cancers avec autant de réussite que des médecins. « Nous espérons que ce soit un premier pas vers une détection précoce » a indiqué dans les colonnes du Guardian Andre Esteva, doctorant en ingénierie électrique à l’université californienne et co-auteur de l’étude. Et l’enjeu est de taille au vu du nombre de personnes touchées par cette maladie. Les cancers de la peau concernent entre deux et trois millions de personnes selon des chiffres alarmants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Rien qu’en France, 80.000 cancers cutanés sont diagnostiqués tous les ans dont 10 % sont des mélanomes cutanés. Ces derniers sont plus rares mais ils peuvent engendrer des cellules cancéreuses ou métastases. A lire aussi : L’intelligence artificielle remplace-t-elle votre médecin ? (@latribune).

#Finance

Le Paypal chinois croque l’américain MoneyGram. Certains experts prédisaient un rachat de PayPal ou d’American Express en 2017, c’est finalement un autre américain, MoneyGram, qui fait l’objet de la première acquisition majeure de l’année dans l’univers très convoité des paiements. Et l’acquéreur est un chinois : Ant Financial, ex-Alipay, le système de paiement du géant de l’e-commerce Alibaba, débourse 880 millions de dollars en cash pour s’offrir l’entreprise texane de transfert d’argent, cotée au Nasdaq. MoneyGram est le numéro deux mondial, derrière Western Union, de ce marché estimé à 600 milliards de dollars, avec un chiffre d’affaires annuel de 1,5 milliard. Un marché durement attaqué par de nouveaux entrants plus numériques tels que PayPal ou la startup britannique TransferWise. Le patron de MoneyGram, Alex Holmes prédisait il y a un an qu’une concentration était inévitable. Et c’est la plus grosse Fintech du monde, valorisée quelque 60 milliards de dollars lors son tour de table géant de 4,5 milliards en avril dernier, qui a sorti le carnet de chèque, acceptant de payer 20% de plus que le cours de Bourse moyen. (@latribune).

#Economie

Business Club de France : Spéciale ubérisation. Avec : Denis Jacquet, chef d’entreprise, président de l’observatoire de l’ubérisation. Sergine Dupuy, directrice générale de BeeBoss. Benjamin Chemla, cofondateur de Stuart. Et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises. – Business Club de France, du samedi 21 janvier 2017, présenté par Michel Picot, sur @BFMBusiness.

L’automatisation, « processus darwinien » et objet de fantasmes. Les Assises de l’uberisation se sont tenue mercredi 25 janvier près de l’Assemblée nationale Elles sont organisée par l’Observatoire de l’uberisation qui regroupe entrepreneurs, chercheurs et élus comme le député socialiste Laurent Grandguillaume qui vient de faire passer une loi sur la régulation du secteur des taxis et VTC Alors qu’un tout récent rapport du conseil d’orientation de l’emploi fait état de 1,49 million d’emplois « très exposés » aux mutations technologiques et risquant de rapidement disparaître, les participants ont tenté d’appréhender un phénomène encore mal connu et objet de tous les fantasmes. « Ce à quoi on assiste est bien un processus darwinien qui va bouleverser la vie d’homo numericus au travail , a expliqué le paléoanthropologue et membre du Collège de France Pascal Picq. La question n’est pas de savoir si nous pourrons freiner cette uberisation synonyme de disparition des emplois mais celle de la capacité des hommes à pouvoir maintenir une relation maîtrisée avec ces machines en gardant le contrôle. » (@libe).

26 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 26 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteAugmentee

L’association Le Radar, espace d’art actuel rue des Cuisiniers, à Bayeux (Calvados), envisage la création d’un parcours d’art urbain qui s’appuie sur la réalité augmentée. Les œuvres créées par des artistes en résidence seront incrustées de façon réaliste mais virtuelle, se superposant aux façades de la ville via une application téléchargeable gratuitement. Un projet qui devrait voir le jour en 2018. (@14actu). Photo La Renaissance – Le Bessin.

#Economie

Economie collaborative : vouloir réguler le monde du XXIème siècle avec les règles du XXème siècle est une hérésie ! Contribution d’Edouard Dumortier, co-fondateur d’AlloVoisins.com, premier réseau social de services entre particuliers. Il se trouve que le citoyen consommateur n’est plus dupe et a décidé de prendre les choses en main, en inventant de nouvelles solutions pour préserver son niveau de vie. C’est ainsi qu’est née, puis que s’est progressivement installée cette nouvelle « économie du partage », qui consiste à mutualiser les ressources de chacun, qu’elles soient matérielles (objets du quotidien, logements, transports…) ou immatérielles (compétences et savoirs). L’économie collaborative va sans doute, à terme, ébranler des fondamentaux, comme le salariat, la protection sociale, la politique fiscale ou bon nombre de modèles économiques basés sur l’unité vendue ou l’intermédiation. Qu’on le veuille ou non, ce nouveau modèle, où la France fait aujourd’hui figure de leader européen, va se développer et prendre une ampleur considérable. Par conséquent, l’encadrement légal de cette nouvelle économie, s’il est nécessaire, doit néanmoins avoir pour seul objectif de lui donner les moyens de se développer. L’économie collaborative progresse au point d’empiéter sur le statut de salarié ? Accompagnons le phénomène en généralisant le statut d’auto-entrepreneur pour tous, dès 16 ans ! Travaillons à la protection sociale des travailleurs indépendants, tout en encourageant le cumul de cette activité à celle de salarié. L’usage est en train de prendre le pas sur la propriété ? Favorisons les lieux d’échange et de désintermédiation, comme on favorise le développement des aires de covoiturage… (@FrenchWeb).

Citation : « Quand il y a une innovation, les Américains en font un business, les Chinois la copient et les Européens la réglementent. », explique Emma Marcegaglia, patronne des patrons italiens. (@FrenchWeb).

#Agriculture

L’agriculture urbaine déchirée entre business et engagement militant. Entreprise vouée au culte de la performance et de la technologie, ou association engagée pour changer la ville ? Deux visions de l’agriculture urbaine se développent. Le débat fait rage dans les bacs qui poussent sur le macadam. Deux exemples : à Paris avec le projet Parisculteurs et à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) avec la start up Agricool. (@Reporterre).

#IntelligenceArtificielle

Savez-vous ce qu’est un algorithme ? Explication de Serge Abiteboul qui vient de publier avec Gilles Dowek Temps des algorithmes : « Un algorithme, c’est extrêmement simple. On connaît ça depuis toujours. Un enfant qui s’habille le matin suit un algorithme [en apprenant assez vite qu’il y a un ordre à suivre et qu’il aura quelques difficultés à enfiler ses chaussettes après ses chaussures]. Vous aussi, quand vous suivez une recette de cuisine. Un algorithme, c’est une séquence d’instructions utilisée pour résoudre un problème ». L’avantage est qu’une fois qu’on sait comment résoudre le problème avec un algorithme, « la transmission de cet algorithme va permettre de ne pas avoir à inventer une solution à chaque fois. » (@20minutes).

Un diplôme bac+ 5, pour rivaliser d’intelligence avec les robots. Nous sommes en 2025. Dans les entreprises, dans les villes, dans les rédactions… l’automatisation va s’installer en masse. Dans un rapport choc paru en janvier 2016 et intitulé rapport « Technology at Work v2.0 », l’université d’Oxford, en Angleterre, estime que 57 % des emplois actuels des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) risquent de disparaître. Les progrès en termes de « machine learning » et d’intelligence artificielle bouleversent à grande vitesse le monde du travail. Des logiciels sont capables de prendre des décisions, de chercher ou synthétiser de l’information, de répondre à des questions complexes, de conseiller des clients ou encore de conduire des voitures. (@LeMondefr).

#Digital

Du 23 au 25 janvier, les Sommets du Digital se sont tenus à La Clusaz. Le digital, c’est tout ce qui est numérique, du smartphone à l’ordinateur. Parmi les révolutions plus récentes, on peut citer Uber, qui a bouleversé la profession de chauffeurs de taxi. « À très court terme, c’est intéressant parce que ça a sorti du chômage des dizaines de milliers de personnes », explique Denis Jacquet, directeur de l’Observatoire de l’ubérisation. Mais à plus long terme, il est plus inquiet du « phénomène de robotisation qui va vous remplacer vous et moi dans la partie répétitive, et parfois même plus intelligente de notre activité. » (@f3Alpes). A lire Sommets du digital 2017 : le meilleur de la deuxième journée (@Emarketing_fr).

#Politique

Depuis le lancement des célèbres plateformes d’hébergement de vidéos YouTube et Dailymotion en 2005, l’utilisation de la vidéo sur Internet s’est généralisée. Les campagnes présidentielles n’ont pas échappé à cette nouvelle situation. La vidéo est devenue un outil incontournable en matière de communication numérique et les youtubeurs ont investi le champ politique. Dans le même temps plusieurs personnalités politiques se sont emparées de Youtube. (@InaGlobal).

#Education

Les institutions du savoir sont-elles suffisamment démocratiques ? On entend souvent que la meilleure réponse contre la désinformation, c’est l’éducation. Qui passe notamment par la « littératie numérique » comme disent les spécialistes, c’est-à-dire la maîtrise des savoirs, capacités liées aux technologies numériques. Mais c’est oublier que l’éducation est trop souvent convoquée pour être la réponse à tous les maux, sans qu’elle soit extensible à l’infini, c’est-à-dire capable d’adresser tous les problèmes du monde. Rolin Moe (@RMoeJo), directeur de l’Institut pour l’innovation académique de Seattlepour Real Life revient sur les nombreuses déclarations qu’on a pu entendre récemment, convoquant l’éducation pour répondre aux fake news (voir notre article « Peut-on répondre à la désinformation ? »). C’est oublier ou croire que ceux qui produisent de la désinformation seraient les seuls responsables, les seuls à exalter les promesses solutionnistes de la Silicon Valley, ou un programme ou une plateforme est toujours un remède à un problème. On peut continuer à nier « la complicité d’une société qui promet le savoir comme un pouvoir, tout en traitant toujours l’information comme une ressource économique »… La désinformation fait partie du paysage. Tenter de l’expulser ne fera que déplacer le problème, estime-t-il. (@internetactu).

Faits alternatifs : un vaccin contre la désinformationEt pour vacciner le plus grand nombre, ils recommandent d’utiliser ces techniques dès l’école : apprentissage des faits et décryptage du buzz et de l’intox qui pullule sur internet. On développe son esprit critique. (@europe1).

#FakeNews

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« Ce ne sont pas les médias, mais les faits qui sont attaqués » par Philippe Couve. Donald Trump n’en démord pas : « nous avons une guerre en cours contre les médias ». Mais comme le remarque Ezra Klein, l’un des fondateurs du groupe de médias en ligne Vox : « une fois encore, ce que dit Trump n’est pas tout à fait vrai. Sa guerre n’est pas contre les médias. (…) Sa guerre est contre les faits. » Derrière la volonté affichée de contester des médias qui ont majoritairement fait campagne contre lui, le nouveau président américain poursuit une stratégie de délégitimation des corps intermédiaires. A terme, il s’agit pour lui d’imposer sa propre réalité sans contestation véritable ou au moins sans contestation audible. L’exemple américain n’a pas encore eu le temps de livrer toutes ses conséquences, mais il doit nous sensibiliser à l’approche de rendez-vous électoraux importants (en France en 2017, en Belgique en 2018) au risque d’une démonétisation des médias à travers la démultiplication de « fake news », c’est à dire d’infos totalement bidonnnées. (@mediacademie). (Photo de Seth Anderson).

Présidentielle et fake news : les autorités veulent rencontrer Facebook, Google. Scrutin sous tension. A la veille de l’élection présidentielle, le ministère de l’Intérieur, la Direction interministérielle du numérique (DNISIC) et le cyberpompier de l’Etat (l’Anssi) déclenchent la chasse aux fausses informations (fake news). Tous trois veulent rencontrer les dirigeants de Facebook, Google, YouTube et Dailymotion en France. Les autorités craignent la mise en avant et la circulation de contenus faux ou biaisés sur ces sites grâce à la manipulation des algorithmes de référencement. Une première rencontre informelle est prévue la semaine prochaine entre des équipes de la DNISIC et Google. « Si les résultats des élections se révélaient très serrés, ces fake news pourraient avoir un impact et influencer l’issue de la présidentielle », s’inquiète un responsable au sein du gouvernement. (@LExpress).

« Non ». Mark Zuckerberg ne viserait pas la Maison Blanche. Depuis quelques semaines, des rumeurs sur une possible candidature du PDG de Facebook à la prochaine élection présidentielle circule sur la toile. Mark Zuckerberg a déjà fait en sorte que s’il venait à occuper un poste politique, il pourrait garder son contrôle sur Facebook. L’objectif personnel qu’il s’est fixé pour l’année 2017  a des airs de campagne présidentielle : rencontrer des gens dans tous les Etats des USA. Et dernièrement, il a publiquement indiqué qu’il s’éloignait de l’athéisme. Le site BuzzFeed a récemment pu discuter avec le PDG de Facebook, ce qui lui a permis de clarifier les choses. Lorsqu’il a été interrogé par le site s’il envisage une candidature à la présidentielle, sa réponse a été « Non ». « Je me concentre sur la construction de notre communauté sur Facebook et sur l’initiative Chan Zuckerberg », a-t-il ensuite ajouté. Cette déclaration est supposée mettre fin aux spéculations sur les ambitions de Mark Zuckerberg. Cependant, la réponse du PDG de Facebook est loin de convaincre tout le monde. (@PresseCitron).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Présidentielle : une régulation du temps de parole à contretemps des usages.  Le penchant français pour l’encadrement du travail des journalistes s’affirme notamment lors des campagnes politiques avec le comptage du temps de parole à la radio et la TV des candidats à la présidentielle. Une obsession à rebours de l’évolution des médias et des pratiques du public. « A l’occasion des temps forts de la vie politique du pays, s’affirme l’un des penchants français de l’approche du journalisme et de l’information : l’obsession d’un encadrement législatif et réglementaire qui, à ces moments-là, devient tatillon. », explique Jean-Marie Charon

Le débat des primaires : un genre télé devenu mainstream. En 2006, qui aurait cru que les débats des élections primaires des grands partis politiques passionneraient les téléspectateurs ? Au fil du temps, c’est pourtant ce qui est arrivé, à grand renfort de scénarisation et de dramatisation des échanges télévisés. « Comme on le voit, ni l’objectif de la soirée ni son objectif véritable – la présidentielle – ne sont évoqués d’entrée de jeu. Ce qui est mis en avant, c’est plutôt la nouveauté de l’événement dans l’histoire politique et, surtout, l’événement télévisuel, qui est exceptionnel », explique François Jost.

25 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 25 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

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Le collectif Photograffée mixent peinture et photo dans une installation labyrinthique Photo de Hervé photograff. Le street art aime les lieux éphémères. A Montparnasse, le vieil immeuble de la Poste au 140 bd Montparnasse a été repeint par cinquante artistes (Lab14) avant sa démolition prévue en mars. (@telerama). Voir le site du Lab14 ainsi que que le blog ArtStreetic, photos de Streetart à Paris et ailleurs.

#Transport

Des navettes autonomes, sans chauffeur, entre Austerlitz et gare de Lyon. Des navettes autonomes sans chauffeur ont été lancées lundi 23 janvier entre les gares d’Austerlitz et de Lyon. A la vitesse de 20 kilomètres-heure, elles peuvent transporter six voyageurs assis, et leurs bagages. (@France3Paris).

Toulouse : le train du futur sur l’ancienne base de Francazal. Hyperloop Transportation Technologies va installer son centre Européen de Recherche sur l’ancienne base de Francazal à Toulouse. Cette société américaine développe le projet du « train du futur », un train à très grande vitesse imaginé en Californie. (@France3MidiPy).

La voiture solaire la plus rapide du monde dépensera autant d’énergie qu’un sèche-cheveux. Cela ne fait aucun doute, les voitures rouleront bien toutes à l’électricité dans un avenir proche. Aux Etats-Unis, une équipe de 60 étudiants de l’Université d’état polytechnique de Californie est en train de développer la voiture solaire la plus rapide au monde et qui n’est alimentée par seulement 2 kilowatts d’électricité (à peu près égal à un sèche-cheveux), elle-même générée par des cellules solaires, la voiture peut être propulsée jusqu’à environ 105 km/h. (@DailyGeekShow).

La cartographie, enjeu clé de la voiture autonome. La voiture du XXIe siècle sera intelligente. Et une partie de cette intelligence lui servira à trouver son chemin, de façon autonome ou comme copilote d’un conducteur. Pour cela, il faut des cartes précises, mises à jour en permanence. Face à l’omniprésence de Google, la riposte s’organise. Les Européens bénéficient d’une belle expérience dans le domaine, même si Michelin, l’inventeur de la carte routière, s’est laissé distancer. Here et TomTom se posent en alternatives crédibles au géant du Web. (@FigaroTech).

#Entreprise

La start-up malouine Famileo remporte le concours national « la France s’engage » La start-up , qui crée un lien entre les générations en « imprimant le web », est l’une des quinze entreprises distinguées par François Hollande dans le cadre du concours national La France s’engage. Transformer des SMS ou des posts Facebook en une « gazette » imprimée pour des personnes âgées. Ce concept, imaginé par la start-up Famileo, a été distingué dans le cadre du concours national « la France s’engage », qui retient les meilleurs projets d’utilité sociale. « Nous avons régulièrement des messages de familles qui nous disant : vous avez changé le quotidien de notre grand-mère » explique Armel de Lesquen, cofondateur de Famileo. (Le blog Soyons smart! de @france3Bretagne).

Revinax : des Toulousains font rentrer la réalité virtuelle dans les blocs opératoires. Deux toulousains installés à Montpellier, proposent des former les professionnels de santé avec un casque de réalité  virtuelle. Revinax est la première start-up française a offrir cette méthode pédagogique innovante. (Le blog Tout ce qui buzz de @France3MidiPy).

Comment le French Tech Visa veut attirer les talents étrangers de la tech sur le territoire. Le programme French Tech Visa vient s’appuyer sur le nouveau titre de séjour “Passeport Talents” mis en place fin 2016. Ce passeport est valable pour une durée maximale de 4 ans et a pour objectif de rendre plus lisible le droit au séjour des talents que la France souhaite accueillir. La French Tech souhaite permettre aux talents étrangers (qu’ils soient entrepreneurs, employés ou investisseurs) de venir sur le territoire français et souhaite faciliter leur accueil au sien de l’écosystème des startups en France. (@bymaddyness).

#Economie

Uber accusé de « travail dissimulé » à travers sa filiale Hinter. Nouvelle offensive contre Uber de la part d’un syndicat de chauffeurs VTC. Une plainte pour « travail dissimulé » a été déposée lundi au tribunal de grande instance de Paris contre Uber et sa filiale Hinter, qui loue de manière temporaire des licences de VTC à des chauffeurs. Hinter loue en fait des licences à des chauffeurs titulaires qui ne peuvent pas encore travailler, faute d’être inscrits au registre des exploitants de voitures de transport avec chauffeur (VTC). En échange de ce service, la société prélève 5% sur la course et leur impose de travailler exclusivement avec elle. Hinter est « illégal », selon le syndicat des exploitants du transport de personnes (SETP). « Soit un chauffeur dispose d’une carte professionnelle et est immatriculé en tant qu’exploitant, soit il est employé en qualité de salarié par un exploitant qui, lui, est autorisé à employer des chauffeurs », affirme dans sa plainte son président, Farid Aieche. Ce qui implique paiement de congés payés, d’heures supplémentaires, remboursement de cotisations sociales et frais d’assurance. (@LExpress).

#Numerique

En 2016, Fidji Simo, directrice du pôle vidéo de Facebook a été placée par le magazine américain Fortune en 21ème position du classement des personnes de moins de 40 ans les plus influentes au monde sur le plan économique. gère un secteur stratégique : 1 milliard de séquences sont postées et visionnées chaque jour sur Facebook ! Cette française, née à Sète (Herault), explique « La problématique des femmes dans la tech reste à résoudre. ». En septembre 2016, Fidji Simo fait partie des fondatrices de la première « Women in product conference ». A lire aussi : Au siège de Facebook en Californie, Mark Zuckerberg s’est entouré de plusieurs Français à des postes stratégiques (@Entreprendre).

#Internet

Un opposant à la neutralité du Net nommé à la tête du gendarme américain des télécoms. La Federal Communications Commission (FCC) a un nouveau président. Lundi 23 janvier, Donald Trump a officiellement nommé Ajit Pai à la tête du gendarme américain des télécoms. Attendu depuis quelques jours, ce choix renforce les craintes sur l’avenir de la neutralité du Net aux États-Unis. M. Pai est en effet un fervent opposant à ce principe qui prévoit une égalité de traitement entre tous les acteur du Web. Ancien conseiller de Verizon, le premier opérateur mobile américain, il occupait depuis 2012 l’un des cinq postes de commissaires de la FCC. Au cours des cinq dernières années, il s’est systématiquement opposé aux projets de réglementation, par exemple pour limiter le coût de la location des box Internet ou pour encadrer les données pouvant être collectées par les fournisseurs d’accès. En 2015, il avait aussi voté contre le nouveau cadre réglementaire, proposé par son prédécesseur, Tom Wheeler, garantissant la neutralité du Net. (@JeromeMarinSF).

#Information

Les médias et Facebook montent au front contre les « fake news ». Alors que les « fake news » (ou fausses informations) ont perturbé la campagne électorale américaine, Facebook a décidé d’agir en France sans attendre la présidentielle de mai. Il est ainsi en train de consulter les éditeurs français pour lancer dans les prochaines semaines un plan anti-« fake news » dans l’Hexagone. Ce projet du premier réseau social au monde fait suite à celui qu’il a lancé en Allemagne, avec Correctiv, une « newsroom » de journalistes d’investigation logée dans une structure à but non lucratif financée par des dons. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Le gouvernement lance un plan stratégique pour l’intelligence artificielle. « L’enjeu est de faire émerger une communauté IA française qui parvienne à faire collaborer directement les chercheurs les plus en pointe avec les start-up et les grands industriels », a indiqué Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique, lors d’un point de presse. Sept groupes de travail, rassemblant des chercheurs, des représentants de start-up et de grandes entreprises, ont été chargés de définir les orientations stratégiques de la France dans ce domaine technologique. Ils présenteront leurs recommandations pour la filière au mois de mars. « Même si de très grands pays ont commencé déjà à faire des efforts considérables, on n’est pas trop en retard », a souligné Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. (@Lentreprise).

Les robots ont déjà envahi de notre quotidien… Téléphones et ordinateurs intelligents, objets connectés, machines autonomes. Et en la matière, l’Île-de-France est leader en France dans le domaine de la recherche en intelligence artificielle. Reportage au sein d’entreprises de la région parisienne. (@France3Paris).

24 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Algorithme

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Malgré les algorithmes, la politique reste une affaire humaine : il faut parler pour convaincre, Guillaume Liegey co-fondateur de LMP. Rencontré aux Napoléons où il a fait sensation, Guillaume Liegey est le co-fondateur de Liegey Muller Pons, la start-up qui aurait assuré la victoire de François Hollande en 2008, selon la rumeur flatteuse qui le précède.  S’il relativise le rôle de son algorithme, il insiste dans l’entretien qu’il nous accorde sur l’importance de l’alliance entre le vieux et le nouveau monde.  Comme si le numérique offrait de mieux sélectionner sur le marché celui auquel on distribue ou pas un tract. (@LUsineDigitale). A lire : Dix questions / réponses pour devenir incollable sur les sondages , publié le 15 janvier 2014 sur le blog @LMP_Strategies.

Ethique et numérique : les algorithmes en débat. Alors que 72% des Français estiment que les algorithmes représentent un enjeu de société, la CNIL lance le 23 janvier un cycle de débats publics sur ce thème, conformément à sa nouvelle mission de réflexion sur l’éthique et le numérique. En 2017, cette réflexion portera sur les algorithmes à l’heure de l’intelligence artificielle. En effet, ceux-ci occupent dans nos vies une place importante, bien qu’invisible. Résultats de requêtes sur un moteur de recherche, ordres financiers passés par des robots sur les marchés, diagnostics médicaux automatiques, affectation des étudiants à l’Université : dans tous ces domaines, des algorithmes sont à l’œuvre. Ces derniers mois, le sujet des algorithmes s’est invité dans le débat public et a suscité une forte attention médiatique. (@CNIL). A lire aussi : « Les algorithmes sont partout, ils font partie de nos vie, mais ce sont des boîtes noires » pour la Cnil (@franceinfo).

Le lecteur fantôme avait emprunté 2.300 livres à une bibliothèque. Dans une bibliothèque publique, quand un lecteur est capable de rendre des dizaines de livres une heure seulement après les avoir empruntés, ça éveille la curiosité. Chuck Finley, c’est son nom, a à lui seul accru la circulation des livres de 3,9% dans la bibliothèque du comté d’East Lake, en Floride. Une enquête interne a révélé que ce bibliophage est une personne fictive, créée par deux des bibliothécaires. Pas par canular, mais pour protéger des livres qui auraient sans cela été mis au pilon : ils disent avoir agi ainsi pour préserver l’accès à certains livres ; un algorithme est en effet employé pour déterminer quels livres n’ont pas été demandés depuis un temps donné, et ils sont automatiquement enlevés des rayons. (@LObs).

Cedric Villani : « Pour la première fois dans notre histoire, des enjeux majeurs se jouent sur des questions mathématiques »Dans notre société, de plus en plus d’enjeux pèsent sur les algorithmes. Si une minorité de personne est capable de saisir le sens et l’articulation de certaines de ces formules mathématiciennes, tout le monde les utilise. Certains chercheurs promettent même de transformer notre quotidien grâce à eux. Réflexion sur ces formules et sur ceux qui les créent avec Cedric Villani, professeur à l’Université de Lyon, directeur de l’Institut Poincaré et Medaille Fields 2010. (@epochtimesfr).

Une intelligence artificielle affronte quatre joueurs de poker de haut niveauLa compétition qui se déroule depuis le 11 janvier au Rivers Casino de Pittsburgh (Etats-Unis) pourrait faire date dans les annales du poker… et marquer un nouveau jalon dans le développement de l’intelligence artificielle. Elle oppose quatre joueurs de poker parmi les meilleurs au monde – Jason Les, Dong Kim, Daniel McAulay et Jimmy Chou – à « Libratus », un programme développé par Tuomas Sandholm et son équipe de l’université de Carnegie-Mellon, à Pittsburgh également. Chaque joueur affronte la machine séparément, lors de duels successifs qui se disputent tous les jours de 17h (heure française) à 1h du matin dans la salle de poker du casino. Quelque 120.000 « mains » seront ainsi jouées jusqu’au 31 janvier, date à laquelle un vainqueur – l’homme ou la machine – sera désigné. (@Sciences_Avenir).

C’est quoi un algorithme ? Ils auraient favorisé l’élection de Donald Trump lors de la présidentielle américaine. Ils seraient capables de tout savoir de vous. Ils devraient permettre, demain, d’arrêter un assassin avant qu’il ne commette un crime. « Ils », ce sont les algorithmes, une notion de plus en plus souvent utilisée, mais dont la plupart des personnes ignore d’où elle sort et ce qu’elle recouvre. L’éclairage de Rachid Guerraoui, professeur au Laboratoire de programmation distribuée de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), au micro d’Adrien Zerbini. (@RadioTeleSuisse). A lire aussi : Le vocabulaire pour comprendre l’intelligence artificielle (@journaldunet).

#Economie

L’uberisation du Code du travail est inéluctable. Par Gilbert Cette, professeur à l’université de marseille et Jacques Barthélémy, avocat conseil en droit social. Le conflit Uber est un symptôme à la fois commun et spécifique de ceux pouvant naître de l’économie numérique. Commun, car il résulte de la révolte de travailleurs – les chauffeurs – en dépendance économique extrême vis-à-vis d’un prescripteur – la plateforme Uber – et d’une insuffisance de droits, sociaux et individuels – Uber peut déconnecter un chauffeur, sans recours pour lui. Cette insuffisance contraste avec les protections du Code du travail dont bénéficient les salariés en état de subordination juridique. Symptôme spécifique aussi, car les travailleurs d’Uber sont, comparés à ceux d’autres activités qui se développent grâce au numérique, peu qualifiés. Parmi ces nouveaux travailleurs indépendants, souvent plus qualifiés et diplômés que les salariés, ces « uber » sont des nouveaux prolétaires. (@Challenges).

#Transport

Les voitures volantes prêtes à décoller. Il y a deux semaines, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé que des taxis survolant la Seine seraient testés dès le mois prochain, tandis que Tom Enders, le PDG d’Airbus, a fait savoir qu’il comptait faire voler un prototype d’ici à la fin de l’année. Les petits engins volants intéressent aussi les entreprises high-tech, qui cherchent à se diversifier dans les transports. La majorité des prototypes ressemble à un croisement entre un hélicoptère (avec décollage et atterrissage à la verticale) et un avion (avec l’intégration d’ailes), mais peu d’entre eux disposent de roues. « Si vous voulez construire une voiture volante, vous obtenez un mauvais avion et une mauvaise voiture », estime Daniel Wiegand, l’un des cofondateurs de Lilium, une start-up allemande qui prévoyait à l’origine de développer un modèle roulant. « Les deux ont des besoins contradictoires : l’avion doit être extrêmement léger, alors que la voiture nécessite des suspensions, des roues et une structure protégeant des crashs », explique-t-il. (@LesEchos).

3 000 véhicules en covoiturage pourraient remplacer les taxis new-yorkais. Des chercheurs du MIT affirment avoir développé un algorithme qui permettrait à seulement 3.000 véhicules en covoiturage d’effectuer l’ensemble des trajets réalisés par les 14.000 taxis de la ville, rapporte ZDNet. Le modèle a été développé en se basant sur les données issues de trois millions de courses à New York. Ainsi, 3.000 véhicules en covoiturage transportant chacun quatre personnes pourraient répondre à 98% des demandes incombant aux taxis, pour un temps d’attente moyen estimé à 2,7 minutes. Selon Daniela Rus, la chercheuse qui dirige l’équipe à l’origine de l’algorithme : « Les services de covoiturage ont un énorme potentiel pour résoudre des problèmes de société tels que les embouteillages, la pollution ou la consommation énergétique. » Dans la simulation mise en place au MIT, le système redirige les véhicules partagés en temps réel en fonction de la demande. Cela le rend ainsi particulièrement adapté aux véhicules autonomes, et améliore la rapidité du service de 20%. Un pas de plus vers des transports partagés et automatisés ? (@RSLNmag).

#Politique

La chronique du 23 janvier d’Anthony Morel: La « Civic Tech » pour redonner goût à la politique. La « Civic tech » un mouvement qui vise à mettre les innovations technologiques au service des citoyens, a le vent en poupe aux États-Unis. De nombreuses startups ont conçu des outils en ligne pour redonner goût à la politique. Comme des comparateurs en ligne, ceux-ci permettent de trouver son candidat idéal en quelques minutes. Le site Voxe.org, par exemple, fournit les comparatifs des programmes des candidats point par point. Make.org, quant à lui, favorise la prise de position des élus sur les sujets les plus populaires proposés par les internautes. @RMCInfo).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

La télévision au centre de la bataille présidentielle. Depuis l’élection au suffrage universel du président de la République, la télévision est au cœur des campagnes électorales. Techniques de communication, rôle des débats, place du citoyen téléspectateur… Quelles sont les évolutions dans le traitement médiatique des campagnes depuis 1965 ? En France, l’élection présidentielle « constitue le point d’orgue de la vie politique française pour des raisons liées à la Constitution de la Ve République, dans lequel le président de la République est au centre du pouvoir pour de longues années et, également, des raisons communicationnelles : la nationalisation de ce scrutin favorise les débats d’ampleur », explique Isabelle Veyrat-Masson.

Stratégie électorale : le média n’est pas le problème (ni la solution). En 50 ans, le système médiatique a connu d’importants bouleversements, notamment avec l’arrivée d’Internet et le développement des réseaux sociaux. Pourtant, lors des campagnes électorales, on peut se demander si la relation entre médias et acteurs politiques a réellement changé. « Le cadre institutionnel français peut également expliquer la personnalisation des campagnes. Du fait de la centralité de l’élection présidentielle dans notre vie politique, la question des personnes est omniprésente dans le débat public et prend parfois le pas sur les idées et projets. », explique Thierry Vedel.

#Histoire [Les femmes et la technologie]

Parmi les femmes importantes dans l’histoire des technologies, il y a Hedy Lamarr, dont la vie fut follement romanesque. Par Xavier de La Porte. Les femmes dans les technologies, et dans l’informatique en particulier, c’est un problème. Je ne parle pas de leur présence, mais bien plutôt de leur absence. Une absence flagrante, historique, et qui ne diminue guère à mesure que se démocratisent les usages. Cette absence a des causes qu’il serait trop long de développer ici, mais qui ont été fort bien analysées dans les travaux d’Isabelle Collet notamment. Et donc, quand on veut signifier qu’il y a quand même eu des femmes essentielles dans l’histoire de l’informatique et des technologies, on retombe toujours les mêmes exemples : Ada Lovelace, la fille de Lord Byron qui au début du 19e a écrit le premier programme pour le proto-ordinateur imaginé par le mathématicien Charles Babbage; Grace Hopper, qui a inventé le compilateur, et aujourd’hui Marissa Mayer, de Yahoo, ou Sheryl Sandberg, numéro 2 de Facebook… Or, j’avoue honteusement avoir découvert tout à fait récemment une autre figure féminine de l’histoire technologique, figure passionnante et romanesque, Hedy Lamarr. Hedy Lamarr est restée dans l’Histoire des technologies pour avoir inventé un système dont je vous livre la meilleure description que j’ai trouvée : « Elle proposa en 1941 un système secret de communication applicable aux torpilles radioguidées qui permettait au système émetteur-récepteur de la torpille de changer de fréquence, rendant pratiquement impossible la détection de l’attaque sous-marine par l’ennemi. Il s’agit d’un principe de transmission (étalement de spectre par saut de fréquence) toujours utilisé pour le positionnement par satellites (GPS…), les liaisons cryptées militaires, les communications des navettes spatiales avec le sol, la téléphonie mobile ou dans la technique Wifi ». Comment donc Hedy Lamarr en est-elle arrivée là ? (@franceculture).

#Environnement

Un jeu sur smartphone pour participer à la sauvegarde des oiseaux des jardins. Avec l’appli BirdLab, on peut jouer à observer les oiseaux de son balcon tout en participant à une expérience originale de sciences participatives. Un projet d’outil commun baptisé « 65 millions d’observateurs » veut généraliser de telles expériences. Le programme est ouvert à tous du 15 novembre au 31 mars, aucune connaissance des oiseaux n’est requise au départ. Un quiz permet aux néophytes d’apprendre à reconnaître les 26 espèces les plus courantes dans les jardins. Seules contraintes : les observateurs doivent mettre en place deux mangeoires sur leur balcon ou dans leur jardin, et renseigner des informations sur leur localisation, l’environnement et le temps qu’il fait quand ils jouent. (@pixelsfr).

23 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 janvier 2017

02Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Légende image. See What Mexican Street Artists Done After Been Asked To Paint 200 Houses (@themindcircle).

#Piratage

Des agences fédérales américaines enquêtent sur un financement de hackers par la Russie. Depuis plusieurs mois, six agences fédérales de justice et de renseignement américaines cherchent à savoir si des membres du gouvernement russe ont financé des hackers dans le but de décrédibiliser la candidate démocrate Hillary Clinton durant la campagne présidentielle. Selon un article publié mercredi 18 janvier par McClatchy DC, ces organismes – à savoir la CIA, la NSA, le FBI, le département de la Justice, celui du Trésor, ainsi que des officiels sous les ordres du directeur du renseignement national – ont démarré leur enquête « au printemps dernier. » Les investigations ont donc commencé bien avant qu’un espion britannique ne fournisse des informations au FBI. Ces nouvelles révélations prouvent que les États-Unis avaient d’autres raisons d’enquêter sur une possible ingérence de la Russie lors de son processus électoral. L’objectif des enquêteurs est maintenant de déterminer si des officiels du Kremlin ont mis en place un système de financement en liquide – direct ou indirect – de hackers russes-américains. (@MashableFR).

#Criminalite

La cybercriminalité en hausse en France et dans le monde. confrontées à la cybercriminalité en France en 2016, selon Norton, entreprise spécialisée dans la sécurité en ligne. Vente de faux papiers d’identité, apologie du terrorisme, vols de mots de passe, de données personnelles, extorsion de fonds ou encore trafic d’armes : le terme cybercriminalité couvre de multiples activités illicites. (@SudOuest).

Les jeunes sont de plus en impliqués dans la cybercriminalité. Selon diverses études, environ un adolescent sur six aux Etats-Unis et un adolescent sur quatre au Royaume-Uni ont commis des actes de piratage sur Internet. Et en Australie, entre 2012 et 2015, les infractions commises par des jeunes âgés de moins de 18 ans ont augmenté de 84%. Le phénomène est bel bien global, et la cybercriminalité coûterait 445 milliards de dollars par an à l’économie mondiale, selon le spécialiste en sécurité McAfee. (@letemps).

Influence russe et cybercriminalité, ce que compte faire Trump face aux hackers. « L’année 2016 aura été l’annus horribilis des cyberattaques. Tous les records ont été battus. L’ampleur de certaines fuites de données personnelles dépasse tout ce qui avait été observé précédemment, comme par exemple celle qui a touché Yahoo!, avec un milliard d’identifiants de comptes dérobés », estime Gérôme Billois, expert en cybersécurité. On pense aussi à la cyberattaque de cette centrale nucléaire allemande, à ces hôpitaux victimes de ransomwares, et à l’attaque Ddos qui a rendu une partie d’Internet inaccessible. Si cela n’est pas suffisant pour vous convaincre de l’importance d’agir contre la cybercriminalité, rappelons le dernier épisode en date : la campagne de piratage contre le parti démocrate US, que les services secrets attribuent à des hackers russes télécommandés par le Kremlin, à seule fin de favoriser l’élection de Donald Trump. (@cnetfrance).

Cybersécurité : vers une ère de la cyber-dissuasion ? « Pendant des décennies, la dissuasion a contré avec efficacité la menace des armes nucléaires. Peut-on atteindre des résultats similaires contre les cyber-armes ? » Pour Dorothy Denning, professeure à la Naval Postgraduate School, école administrée par la marine américaine, cette question se doit d’être posée. Dans un article pour The Conversation, la chercheuse met ainsi sur la table le concept de cyber-dissuasion (« cyber-detterence »). Utilisé par l’administration Obama, ce terme évoque une stratégie continue mise en place pour décourager, en amont, les potentiels cyber-attaquants. Concrètement, trois grands types d’actions sont à mettre en œuvre. Le plus évident est l’amélioration des défenses de cybersécurité : développer des produits (hardware comme software) moins soumis aux failles, et répondre à l’urgence que représente la vulnérabilité de l’Internet des objets. Une deuxième priorité est le recours aux défenses dites « actives », autre terme employé au jargon militaire, comme les honeypots. La mise en place de normes et d’accords internationaux, enfin, permettrait de dissuader un certain nombre d’attaques. (@RslnMag).

La cybersécurité, un casse-tête pour les entreprises françaises. Il aura suffi d’une clé USB, trouvée au hasard par une femme de ménage. Elle décide de la glisser dans un ordinateur pour vérifier son contenu. Sans le savoir, elle a ainsi infecté le système informatique d’une grande société française. Les cas de faille majeure ne sont pas toujours aussi rocambolesques mais font partie du quotidien des entreprises de toute taille. Onze incidents de cybersécurité sont comptabilisés chaque jour en milieu professionnel en France, d’après le cabinet de conseil PwC, pour des pertes financières estimées à 1,5 million d’euros pour chaque société en moyenne. Alors que s’ouvre le Forum international de la cybersécurité, 44% des PME sont mal préparées. (@FigaroTech).

Les meilleurs spécialistes de la sécurité et du crime sur Internet vont se rencontrer lors de la 9ème édition du Forum international de la cybersécurité (FIC), les 24 et 25 janvier à Lille. Il s’agit du neuvième exercice du genre. Ce sera le plus exceptionnel. D’abord par le nombre de ses participants (7.000). Toutes les pointures de la sécurité sur le Web réunies sous un même toit. Une participation record, car jamais la menace sur la Toile n’a été aussi élevée. Ainsi 2016 a été l’année de tous les records. Un phénomène spectaculaire préoccupe au plus haut point les experts, qui fait ressembler Internet à la forêt de Sherwood : la multiplication des demandes de rançons adressées à des particuliers et à des entreprises. Apparues en 2015, elles ont explosé en l’an passé. 2016. Elles n’ont jamais été aussi nombreuses. C’est un jeu d’enfant pour des pirates expérimentés. Ils vous volent vos données (bancaires, médicales, fichiers clients, secrets de fabrication) et les confisquent exactement comme un otage. (@rtl_futur).

#Internet

Il y a autant d’internautes en Chine que d’habitants en Europe. Le nombre d’internautes en Chine, déjà le plus élevé au monde, s’établissait fin décembre à 731 millions de personnes, soit l’équivalent de la population du continent européen, ont annoncé les autorités. Au total, 53,2% des 1,37 milliard de Chinois sont désormais considérés comme des internautes, a indiqué dimanche dans un communiqué le Centre d’information sur l’internet (CNNIC), un organisme gouvernemental. La Chine a ainsi gagné 43 millions d’utilisateurs d’internet en un an (+6,2%), a précisé le CNNIC — soit presque autant que la population de l’Espagne. Malgré cet engouement, la politique de Pékin concernant le web n’est pas à sens unique. D’un côté, le pouvoir bloque l’accès depuis la Chine à de nombreux sites internet étrangers: Facebook, Instagram, Google, YouTube, Dailymotion, Twitter ou encore des sites d’information. Les contenus publiés par les médias chinois et sur les réseaux sociaux locaux sont par ailleurs très étroitement surveillés. La rapidité de diffusion, le volume des informations et l’utilisation de logiciels permettent cependant parfois de devancer ou contourner la censure. A lire aussi : La Chine s’attaque aux logiciels anti-censure. (@latribune).

#Politique

Hé les politiques, arrêtez de parler de « révolution numérique » ! Ce n’est évidemment pas la première fois que l’expression fait son entrée dans le discours politique. Le retard de la France est tel en termes de prise en compte que quelque chose est train de se passer avec le numérique. Néanmoins, demeure une question à mon sens fondamentale dans cette histoire. Ces femmes et hommes politiques qui emploient l’expression « révolution numérique », qu’entendent-ils par-là ? La première question serait de savoir si l’on parle d’une révolution au sens de « révolution industrielle » – et dans ce cas, ce qui est concerné, c’est d’abord les modes de production, le travail et les questions sociales afférentes – ou s’il s’agit d’une révolution au sens de « révolution française » ou « révolution russe », auquel cas il s’agit d’un processus politique. Même s’il peut y avoir des points de jonction, ce n’est pas la même chose. Et ça n’appelle pas le même type de réponse. (@franceculture).

Benoît Hamon en tête, Valls en embuscade : les réseaux sociaux l’avaient prédit. Brexit, élection de Donald Trump… On a appris à se méfier des sondages. La primaire française de la gauche et du centre, dont le premier tour s’est tenu ce dimanche 22 janvier, l’a confirmé. Manuel Valls était donné favori dans la quasi totalité des sondages parus ces derniers jours. Mais c’est Benoît Hamon qui le devance. Et les réseaux sociaux l’avaient clairement prévu. Nicolas Vanderbiest, chercheur de l’université catholique de Louvain, en Belgique, a publié ce dimanche sur son blog un billet annonciateur. Son titre : « Si l’on écoute les indicateurs des réseaux sociaux, Benoît Hamon est en tête au 1er tour ». (@MashableFR).

#Presidentielle2017

Les étonnants favoris de YouTube. Grâce à YouTube, les candidats espèrent toucher les jeunes et ceux, de plus en plus nombreux, qui ne regardent plus la télé. « C’est le cas de beaucoup de nos adhérents », affirme François Asselineau. Mais pour réussir, il faut se conformer aux codes du genre. Pour cela, « Benoît Hamon a rendu visite à Bernie Sanders en septembre », rappelle un proche. Il a depuis publié de courtes vidéos pédagogiques sur des thèmes précis, comme le cannabis ou le burn-out. Le FN, aussi, s’adapte : « On a fait des films d’animation pour critiquer Fillon », illustre Gaëtan Bertrand, responsable numérique du parti d’extrême droite. Dans la stratégie Web des candidats, YouTube est un canal parmi d’autres, comme Facebook (où les meetings sont retransmis en direct), Twitter, et même Snapchat, application de partage de photos et de vidéos plébiscitée par les jeunes, et sur laquelle Mélenchon est présent. Il faut toutefois relativiser l’importance du phénomène, loin de toucher les 45 millions d’électeurs français, et suivre avec précaution les nombres d’abonnés : il est possible d’en acheter 100 pour 30 euros, ce que tous les partis se défendent de faire. « Sur YouTube et les réseaux sociaux, on prêche surtout les convaincus », juge Thierry Vedel, qui rappelle que, sur Internet non plus, personne n’avait vu venir la victoire de Fillon à la primaire de la droite. (@LeParisienMag).

#Sante

Royaume-Uni : une intelligence artificielle pour mieux détecter les maladies cardiaques. Une équipe de scientifiques du conseil de recherche médicale au Royaume-Uni (UK’s Medical Research Council) et de l’Imperial College London a mis au point une technologie qui pourrait permettre de sauver des vies. D’après leurs travaux académiques, leur logiciel serait bien plus efficace que les méthodes actuelles pour prévenir les conséquences des maladies artérielles pulmonaires. Les résultats des travaux des chercheurs viennent d’être publiés dans un article de la revue scientifique Radiology. (@latribune).

#Culture

Pour la ministre de la Culture, il n’y a aucun droit à revendre ses jeux vidéo immatériels.  En septembre 2015, le député Jean-Louis Gragnaire a questionné la ministre de la Culture sur la possibilité de revendre des licences des jeux issus de plateformes en ligne (PlayStation Network, Steam, AppStore, GooglePlay, etc.). Il se souvient en effet que quelques jours plus tôt, la Rue de Valois avait déjà considéré à l’image du piratage que « l’activité de revente de jeux physiques et du pluri-téléchargement des jeux en ligne est préjudiciable au développement de l’industrie et contrevient aux droits des éditeurs ». La ministre offrait alors tout son soutien au secteur pour le verrouillage des licences attachées aux jeux sur plateformes : « un jeu en ligne disponible sur une plate-forme de distribution est lié au compte de l’utilisateur afin que ce même jeu ne puisse pas être téléchargé plusieurs fois après une première acquisition ». Dans sa question, Jean-Louis Gragnaire, favorable à la revente, se souvient au contraire des conclusions d’une étude de la Hadopi selon laquelle « le marché de l’occasion apparaît comme un frein à l’acquisition illicite, surtout pour les jeunes joueurs au budget restreint ». De plus, il argue qu’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne joue les trouble-fêtes face aux résistances françaises. (@nextinpact).

22 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 22 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

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Netflix aura bientôt 100 millions d’abonnés payants. A retenir cette semaine : – Qu’est-ce qu’un reporter en 2017 ?; les journalistes vont devoir mener le combat de leur vie ; comment les journalistes peuvent sauver leur métier ; peut-être une vraie occasion de renouer les liens avec l’audience ; – Internet est malade ; – La confiance a implosé. (@Metamedia). [Photo : Unsplash / Cindy Tang ].

#Cyberdefense

Comment la France riposte aux attaques informatiques. Cybersabotage, cyberdéstabilisation, cyberespionnage. Plus une seule semaine ne passe sans une attaque informatique d’ampleur contre de grands groupes ou des États. Pour lutter contre les cyberterroristes, les Etats sont lancés dans une course à l’armement numérique. Une équipe de France 2 a mené l’enquête pour comprendre comment la France organise sa cyberdéfense. (@franceinfo).

#Economie

L’indispensable transition vers une économie circulaire. Le modèle de croissance actuel n’est pas soutenable. Il aura fallu attendre l’Accord de Paris pour que la communauté internationale prenne collectivement acte de cette réalité. Lutter contre le changement climatique n’est plus un pari sur l’avenir, mais bien une urgente nécessité. Or, si nous voulons également préserver la création de richesses sur le long terme, nous devons repenser nos modèles économiques pour les rendre à la fois pérennes et compatibles avec la préservation de notre environnement. Nous n’avons d’autres choix que de changer de paradigme. A lire aussi : Revenu universel ou réduction du temps de travail ? (@LesEchos).

La controverse de la semaine : livraison de repas à domicile. Les jeunes pousses de la Net économie ont investi la livraison de repas à domicile. Leurs plates-formes et applis, qui mettent en relation, moyennant une commission, restaurateurs et clients, se livrent une vive concurrence en Europe. Vox pop ouvre le débat sur ce secteur en plein essor qui tourne grâce à des livreurs à vélo au fragile statut d’autoentrepreneur. Quelles sont les stratégies mises en place par Foodera et Deliveroo, deux leaders de la food tech, pour séduire les restaurateurs ? Quels risques font-elles courir aux investisseurs ? L’interview : Bruno Teboul, coauteur de « Uberisation = économie déchirée ? » (@ARTEInfo).

#Banque

Orange retarde le lancement de sa banque. Le lancement d’Orange Bank prend plus de temps que prévu. Selon les informations de BFM Business, la nouvelle banque ne sera pas lancée avant avril, alors qu’en interne, on tablait plutôt sur un lancement en février. « On n’en est pas encore à poser le papier peint, le chantier a pris un peu de retard », résume une source syndicale. Officiellement, le groupe ne fait aucun commentaire, si ce n’est que tout se passe comme prévu. Mais en coulisse, les équipes sont sous pression. (@BFMBusiness).

« On ne reconnaîtra plus les banques dans 20 ans » Ancienne de Morgan Stanley et de Deutsche Bank, Susanne Chishti a quitté la banque pour fonder Fintech Circle, un réseau de business angels investissant dans les startups réinventant les métiers de la finance. Auteur d’un livre très complet sur le secteur dont elle est une spécialiste reconnue, elle nous livre ses réflexions lors de son passage à la conférence Bordeaux Fintech. (@latribune).

#Edition

Blook Up part à la conquête du monde en transformant des blogs en livres. « Seulement trois minutes suffisent pour éditer le contenu de son blog en livre avec notre plateforme », explique Philippe Bruno. Patron d’une agence digitale depuis 15 ans, WSB, et amoureux des livres, ce Bordelais a eu une idée simple : transformer automatiquement le contenu d’un blog, voire d’une page Facebook ou d’un compte Twitter, en livre. Un livre, envoyé ensuite par La Poste. Une idée, qui pourrait bien lui rapporter « gros ». Blook Up boucle actuellement une importante levée de fonds pour monter en puissance. (@SudOuest).

#Consommation

Think&Go, IVS, Smartpixels et Holusion : ces 4 start-up françaises digitalisent les magasins. Les consommateurs pressés en ont rêvé, Amazon Go va le faire… Un magasin sans caisse et donc sans file d’attente. C’est la promesse du groupe de Jeff Bezos. Cette première épicerie automatisée devrait ouvrir ses portes à Seattle en 2017. La technologie détecte automatiquement les produits choisis par le client et le paiement s’effectue dès que l’on sort du magasin. Il suffit d’avoir l’application dédiée Amazon Go sur son Smartphone. En France, la numérisation des magasins progresse sous l’impulsion de start-up créatives. Les grandes enseignes ont bien compris que leurs solutions pouvaient redonner de l’attrait au bon vieux commerce physique. En facilitant la vie du consommateur ou en scrutant les comportements in situ, ces technologies ont l’ambition de doper les ventes du retail traditionnel. (@EchosBusiness).

#Financement

Accident de parcours pour le crowdfunding immobilier. Avant de se ruer sur le financement participatif (crowdfunding) immobilier, il faut en mesurer les risques. L’ouverture d’une procédure judiciaire contre le groupe Terlat dont deux plates-formes ont financé les programmes vient rappeler les investisseurs à la prudence. (@LesEchos). A lire aussi : Un premier raté à 3 millions d’euros pour le crowdfunding immobilier (@BFMBusiness).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle, nouvel outil pour décrypter les scènes de crime. Après e jeu vidéo, la réalité virtuelle va-t-elle bousculer la Justice ? En mai dernier, l’université de Staffordshire au Royaume-Uni a commencé à utiliser des casques de réalité virtuelle pour plonger les jurés sur des scènes de crimes recréées en trois dimensions. Enfiler le casque permet de se projeter dans une scène et de s’y déplacer. « Nous voulons trouver la meilleure solution pour aider le système de justice pénale en aidant les jurés à mieux comprendre ces crimes », explique le médecin légiste Caroline Sturdy Colls, à la BBC. L’expérimentation a donné des idées à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), qui vient de développer la même technique de déplacement dans des scènes de crimes numérisées en réalité virtuelle. Disposant déjà d’outils de numérisation, l’institut est désormais capable de l’exporter pour le visionner en réalité virtuelle sur un casque embarquant un smartphone. (@LObs).

#Politique

« Les politiques partagent une langue très uniformisée. Sauf Mélenchon ». Cécile Alduy est professeure de littérature à l’université Stanford, aux Etats-Unis. En 2015, elle décryptait le discours lepéniste, en s’appuyant sur des logiciels d’analyse qui permettent de concasser de larges pans de textes en données statistiques. Dans son ouvrage « Ce qu’ils disent vraiment. Les politiques pris aux mots » (Seuil, 2017), elle applique cette méthode aux discours de plusieurs candidats à la présidentielle de 2017 : Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, François Hollande, François Fillon. Pour ce faire, elle s’est appuyée sur un corpus de « 1.350 discours », près de « deux millions et demi de mots ». (@LObs).

#Justice

Le spectre d’une justice automatisée hante les juges. Va-t-on demain être capable de choisir son juge et sa juridiction pour avoir plus de chances de gagner son procès ? Le débat monte chez les hauts magistrats qui, à l’occasion des rentrées solennelles des cours, s’enthousiasment ou au contraire mettent en garde contre la justice prédictive. C’est-à-dire la possibilité, grâce à l’open-data judiciaire, de calculer ses chances de réussite à un procès, mais aussi de « traquer » les jurisprudences de chaque juridiction pour chaque contentieux, et pourquoi pas de « profiler » chaque magistrat qui siège afin de choisir celui qui lui sera le plus favorable. Cette possibilité émerge de la loi République numérique d’Axelle Lemaire, du 7 octobre 2016, qui prévoit qu’à l’avenir, toutes les décisions de justice, y compris celles de première instance, devront être accessibles à tout un chacun. Cela existe déjà pour la justice administrative et la Cour de cassation qui achève la mise à disposition de ses arrêts. Il lui a d’ailleurs été fait mandat d’en faire de même pour les décisions des cours d’appel. Un décret d’application est aujourd’hui sur le métier de la Chancellerie. L’un des enjeux est de savoir si les noms des magistrats seront ou non anonymisés. Si c’est le cas, rien n’interdira de choisir, pour certains contentieux, sa juridiction et son juge. Par exemple, dans le cadre d’un divorce ou pour certaines affaires civiles qui peuvent être jugées dans différents tribunaux, comme c’est le cas pour le contentieux immobilier. (@Le_Figaro).

#Energie

Accélérer la production technologique pour réduire l’impact écologique ? L’informatique pèse pour 2% de la production électrique mondiale. Au dire de Thierry Leboucq, directeur de Greenspector : « Chaque requête Google consomme autant d’énergie qu’une ampoule allumée pendant une heure ». Cet impact écologique de la technologie n’est pas une sinécure. Et pourtant, elle pourrait aussi être le premier recours dont notre écosystème a besoin. Une étude menée par Gabriele Manoli, chercheur à la Nicholas School of the Environment de l’Université de Duke montre en effet que l’accélération multi-scalaire du développement des technologies vertes (voiture électrique, panneaux solaires…) peut réduire significativement les émissions de gaz à effets de serre. « Selon nos prévisions, nous n’atteindrons pas les objectifs climatiques établis par les Accords de Paris, sans accélérer, 10 fois plus rapidement que par le passé et à grande échelle, l’expansion des technologies vertes. » (@latelier).

#Economie

Le revenu universel demeurera une utopie en Finlande. « J’ai lancé mon entreprise il y a douze ans : puis, je l’ai liquidé il y a cinq ans. Depuis, pour tenir, j’ai accepté de petits jobs. Mais là, avec le revenu de base, je vais enfin pouvoir retenter ma chance et relancer ma propre société. » Un regain d’énergie. Voilà ce qu’apporte le revenu de base, de 560 euros, à Juha Jarvinen, photographe et vidéaste de 37 ans habitant dans la ville de Kurikka dans la région d’Ostrobotnie du Sud, de la Finlande. « J’étais très heureux quand j’ai reçu la lettre d’information, précise ce père de six enfants. Quand elle est arrivée, cela faisait six mois que je ne touchais plus rien. » Comme lui, 1.999 autres Finnois en situation précaire ou de recherche d’emploi perçoivent 560 euros par mois, nets d’impôt, directement sur leur compte en banque. Une chose est sûre : cette aide est précieuse pour ceux qui la reçoivent. Mais, très couverte médiatiquement, cette expérimentation est-elle réellement à la hauteur de l’espoir qu’elle suscite au niveau européen ? (@slatefr).

#IntelligenceArtificielle

Audition publique au Sénat du 19 janvier sur les enjeux technologiques, éthiques, juridiques de l’intelligence artificiell? Dès 9h, suivez l’audition publique.

21 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 21 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Livraison

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Ces robots roulants vont commencer à livrer de la nourriture en Californie. Starship, c’est un projet porté par une équipe entre l’Estonie, la Finlande et Londres qui souhaite révolutionner la manière dont nous livrons des produits de proximité grâce à un petit robot de livraison à roue qui va emprunter les trottoirs pour se déplacer. La promesse est simple : Starship peut parcourir jusqu’à 5 km pour une livraison et effectuer son déplacement en une trentaine de minutes. Le robot est suivi aussi bien par le vendeur que par le client grâce à une application disponible sur smartphone. Pour éviter de devenir un danger ambulant et semer le chaos sur nos trottoirs, Starship a été bourré de capteurs et de caméras qui lui permettent de s’ajuster au rythme de croisière des piétons et cyclistes. Si besoin, l’appareil dispose de freins d’urgence et d’un mode manuel qui permet à un opérateur de prendre le contrôle des commandes, de voir à travers les yeux du robot et même d’interagir avec les piétons. Et comme il fonctionne sur batterie, son empreinte environnementale est quasiment nulle. Ce faisant, Starship Technologies annonce fièrement qu’un distributeur peut réduire ses coûts de livraison de 10 à 15 fois. (@Numerama).

#Sante

Twitter, un « nid » à conflits d’intérêts entre médecins et labos  Des médecins feraient-ils de Twitter un outil de promotion de médicaments ? C’est la question épineuse posée dans une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association, mardi 17 janvier. Cette dernière s’est intéressée aux contenus des comptes Twitter de plusieurs professionnels de santé américains. Ils utilisent le réseau social pour « communiquer, interpréter, éclairer, engager des discussions », et 60% de leurs posts évoquent des questions de santé. Et 14% des tweets portent sur des produits ou des services commerciaux. L’étude, menée du 1er juin au 1er août, s’intéresse en particulier au cas des hématologistes-oncologistes, des professionnels de santé spécialisés dans différents cancers. Les chercheurs se sont focalisés sur 634 de ces professionnels de santé (4% des spécialistes de ce type présents aux Etats-Unis), plutôt actifs sur le réseau social. (@LaTribune).

#Financement

Se financer grâce au crowdfunding : Akrone et le modèle de la pré-vente. « L’intérêt du crowdfunding, c’est de lancer un produit sans avancer les fonds pour le concevoir et le commercialiser. » Pour Erwan Kerneur, co-fondateur d’Akrone, une marque horlogère, le financement participatif fut le point de départ de l’aventure entrepreneuriale. « Cela nous a permis de tester notre produit », explique le jeune entrepreneur qui, avec ses associés Jérémy Le Carour et Jean-François Kerboul, a proposé ses montres en pré-vente lors des deux campagnes menées sur la plate-forme de crowdfunding Kickstarter. Celles-ci ont permit de récolter successivement 70.000 et 170.000 euros. « L’intérêt du client, c’est d’avoir le produit avant tout le monde, avec des avantages financiers notamment », assure Erwan Kerneur. Mais ces faveurs n’expliquent pas tout : « Notre recette pour atteindre le plafond que l’on a demandé sur la plate-forme, c’est d’être transparent. On essaie d’incarner notre produit, notre marque, de dire qui nous sommes, ce que nous faisons, pourquoi nous le faisons. En général, cela plaît. » (@EchosBusiness).

#Data

La protection des données personnelles, une priorité pour les marques ? Alors que le TES*, le nouveau fichier de l’Etat regroupant de nombreuses données personnelles  sensibles, fait polémique, la disparité entre les comportements des Français et leurs déclarations interpelle. Ainsi, d’après l’enquête 2016 du Cabinet BCG auprès de 8.000 personnes aux Etats-Unis et en Europe, les Français seraient les plus méfiants des 6 pays à l’égard des entreprises. 62% des Français interrogés considèrent que les entreprises ne respectent pas le caractère privé de leurs données. Pour plus de 80% des sondés, les données bancaires, fiscales, mais aussi celles concernant leur santé ou leurs enfants, sont une affaire privée.  (@LaTribune).

#Facebook

La fortune de Mark Zuckerberg a bondi de 5 milliards de dollars en 2017. En voici un pour qui l’année 2017 démarre fort. Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a vu sa fortune bondir de 5 milliards de dollars… en seulement deux semaines. « De loin le plus gros gain réalisé par qui que ce soit dans le monde », commente le magazine Forbes qui suit l’évolution des portefeuilles des plus grandes fortunes mondiales. La raison d’un tel gain ? La publication d’une série de rapports optimistes de la part d’analystes sur l’avenir du réseau social. De plus, Facebook a reçu bonne presse ces derniers temps, notamment avec ses efforts pour lutter contre les fausses informations qui circulent sur le réseau social. Résultat, le cours de l’action est monté en flèche entre le 3 et le 13 janvier, profitant d’abord à son Pdg qui détient 410 millions d’actions de la société. (@LaTribune). A lire aussi : En 5 ans, la valorisation d’Amazon a été multipliée par…  (@frenchweb). A lire aussi : Mark Zuckerberg aurait plus de 12 personnes pour gérer son Facebook. (@PresseCitron).

Facebook investirait environ 3 milliards de dollars dans Oculus sur la prochaine décennie. Vous n’avez sans doute pas raté ce feuilleton, qui a débuté dès 2014 : la société ZeniMax, qui possédait Oculus VR avant que celle-ci ne soit rachetée par Facebook, a accusé les têtes pensantes du projet d’être partis en emportant avec eux des données décisives dans le développement du casque. Le procès a débuté en début de semaine, et Facebook a eu à se prononcer bien entendu ; Mark Zuckerberg a dû répondre à quelques questions vis-à-vis de la réalité virtuelle, comme nous le rapporte le New York Times. Ainsi pour le chef d’entreprise, la VR a encore du chemin à parcourir, et afin de l’améliorer Facebook est prêt à investir massivement sur la prochaine décennie. « Je ne crois pas que l’on ait encore atteint une « bonne » réalité virtuelle. Cela va demander encore 5 ou 10 ans de développement avant que l’on arrive à destination. » (@JVCom).

« Fake news » : Facebook ne veut pas « jouer les juges de la vérité »Avant sa visite en France de la semaine écoulée, Sheryl Sandberg nous a expliqué, depuis la Bay Area de San Francisco, que Facebook est conscient de ses responsabilités en matière de diffusion de l’information. Mais le principal combat du bras droit de Mark Zuckerberg reste le leadership des femmes dans l’entreprise, contre les préjugés culturels dont elles pâtissent encore. (@LesEchos).

Sheryl Sandberg, la femme aux 2 milliards d’amis. Rencontre. C’est elle, et non son fondateur Mark Zuckerberg, qui a fait de Facebook le réseau le plus puissant du monde. Grâce à son génie des affaires, ses intuitions, ses connexions et surtout sa capacité à se relever des coups durs les plus dramatiques. Aujourd’hui, Sheryl Sandberg veut partager ses recettes et promouvoir l’avancement des femmes. Conversation exclusive avec « Les Échos Week-End » sur ses terres de Menlo Park. (@LesEchos).

#FaitsDivers

La Rochelle : une jeune femme s’immole par le feu en direct sur FacebookL‘horrible histoire n’est pas sans rappeler celle de la jeune Océane, qui s’était jetée sous un train, en mai dernier, se filmant en direct sur l’application Periscope. À La Rochelle (Charente-Maritime), une jeune femme de 18 ans a filmé et retransmis en direct sa tentative de suicide sur Facebook, vers 4 heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, rapporte Sud Ouest ce samedi. La scène s’est déroulée dans une station service du quartier de Mireuil, à La Rochelle. Installée dans sa voiture en stationnement, la jeune fille se serait aspergée d’essence pour se faire brûler. Ce sont ses amis, qui, assistant à la scène sur leur écran d’ordinateur, via le réseau social Facebook, auraient appelé les secours. (@LeParisien_FDiv).

#Commerce

Un record chinois dans l’ecommerce mondial…  Alibaba vient de clore le 11 Novembre 2016 ehttp://l.leparisien.fr/s/yJmdn Chine un événement simplement incroyable de par son ampleur: en une journée – la fameuse fête du «Double 11» (également communément appelée Single Day ou encore Shopping Festival), le géant chinois du e-commerce a bouclé sur ses places de marchés Tmall, TaoBao et AliExpress des volumes qui font tourner les têtes: plus de 17 milliards de dollars de commandes en ligne, plus de 657 millions de commandes… Simplement stupéfiant ! Cette année, Alibaba a tenu à réaliser un grand coup en lançant un grand show visant une audience planétaire pour lancer «son» jour des soldes, ce fameux Double11 lancé en 2009. Au menu, présentation de technologies plus ou moins futuristes voire à la pointe du e-commerce à grand renfort de robotique et de réalité virtuelle mélangées; une couverture média mondiale avec plus de 600 journalistes de tout pays conviés à ce Global Festival qui se déroulait à Shenzhen – la «capitale industrielle» du e-commerce chinois: la présence du fondateur Jack Ma et du C.E.O Daniel Zhang et pour finir une pléthore de stars qui ne dépareilleraient pas une cérémonie digne d’hollywood… Au final le succès médiatique a également été au rendez vous…  (@frenchweb).

#Media

New York Times : le changement, c’est maintenantPar Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Comment s’adapter aux nouveaux usages du numérique quand on est un titre de presse historique et prestigieux ? Le New York Times a publié cette semaine un rapport interne définissant les grands axes stratégiques du groupe pour les trois années à venir. Un programme durable et ambitieux qui témoigne (enfin!) d’un changement de mentalités au sein des rédactions traditionnelles. (@metamedia).

#Economie

Uber: 20 millions de dollars pour avoir surestimé les revenus des chauffeurs. Malgré ses pertes colossalesUber n’hésite pas à sortir le portefeuille pour s’éviter des ennuis devant la justice américaine. La plateforme de VTC a ainsi accepté de payer 20 millions de dollars dans le cadre d’un accord amiable avec les régulateurs américains pour mettre fin à des poursuite engagées par la Commission fédérale du Commerce (FTC). Les autorités américaines reprochent à Uber d’avoir gonflé les perspectives de revenus de ses conducteurs. «Dans un effort pour attirer de potentiels chauffeurs, Uber a exagéré les revenus annuels et horaires que ses chauffeurs pouvaient toucher dans certaines villes, et induit en erreur de potentiels chauffeurs sur les termes de ses services de financement (pour l’achat d’un nouveau) véhicule», indique la Commission fédérale du Commerce. L’argent issu de cet accord sera affecté au remboursement des conducteurs touchés. Cependant, Uber n’a pas eu à plaider sa culpabilité ou son innocence face à ces accusations puisque l’affaire s’est réglée en dehors d’une cour de justice. (@frenchweb).

#Politique

La civic-tech, ses applis et plateformes peuvent-elles réinventer la politique ? Rouvrir les maisons closes pour protéger les prostituées et mettre fin au proxénétisme, lancer une grande consultation nationale visant à réécrire la Constitution, et même supprimer la fonction de président de la République ! Ces idées audacieuses proviennent des programmes électoraux de Charlotte Marchandise, Michael Pettini et Ramïn Farhangi. Ces derniers ne sont les candidats d’aucun parti. L’une est formatrice, le deuxième médecin, le troisième directeur d’école. Des citoyens dit « lambda », sans aucune expérience politique, qui se sont présentés sur LaPrimaire.org. L’idée de ce site créé en 2015 ? Permettre à tout un chacun de venir exposer son projet pour la France, les internautes ayant jusqu’à la fin de l’année pour choisir celui ou celle qui les représentera à la présidentielle. A l’instar de cette initiative, unique au monde, des centaines de start-up se sont donné pour mission de réveiller une démocratie dont les citoyens semblent se désintéresser, comme le montre le nombre d’abstentionnistes, toujours plus élevé à chaque élection. Les citoyens ont tout simplement perdu la foi. Selon une enquête réalisée en décembre 2015 par le Cevipof, 88% des Français estiment qu’on ne se préoccupe pas de leur avis. L’objectif des entrepreneurs de la civic tech? Utiliser le numérique pour réinventer la relation des citoyens avec leurs élus en la rendant plus accessible et transparente. (@LExpress).

Les sondages politiques sont-ils dépassés ? Le monde des sondages est méconnu par nos concitoyens et pourtant ceux-ci jouent un rôle fondamental dans la vie publique, particulièrement en période électorale, et surtout dans des systèmes politiques comme la France où l’élection présidentielle polarise les clivages et constitue un point de fixation. S’ils ne sont pas forcément des outils de décision politique actifs – peu de gens votent en fonction des sondages, ces derniers contribuent à façonner notre perception de l’univers politique, et à créer des dynamiques en faveur ou à l’encontre de certains candidats ou de certaines idées. Parmi les mille et un reproches qui leur sont adressés, celui de leur inefficacité supposée est le plus récurrent : contrairement à ce qu’ils prétendraient faire, les sondages n’auraient pas su anticiper certains événements, comme l’élimination de Lionel Jospin le 21 avril 2002, ou plus récemment le Brexit, l’élection de Donald Trump ou la victoire récente de François Fillon aux primaires. A quelques mois de l’élection présidentielle et alors que nous sommes déjà recouverts d’une avalanche de sondages, à quoi ressemble cet univers des instituts de sondages et ce métier étrange qu’est celui de sondeur ? Les sondages politiques ne fonctionnent-ils plus ou est-ce l’opinion qui est devenue trop volatile ? Doit-on inventer de nouveaux outils pour mesurer l’opinion ? (@franceculture).

20 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 20 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende imageQuand le street art s’intègre à la ville…pour la rendre plus belle ! (@lumieresdlv).

#Surveillance

«Mégafichier» : un audit et des failles«La sécurité globale du système TES est perfectible.» Les termes sont feutrés, mais le constat n’est pas flatteur. Or il émane de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et de la Direction interministérielle du numérique et de la sécurité du système d’information de l’Etat (Dinsic), chargées conjointement il y a deux mois par Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, de plancher sur le fameux « mégafichier » qui a provoqué début novembre une levée de boucliers. Le système TES (Titres électroniques sécurisés), qui concerne aujourd’hui les quelque 15 millions de titulaires d’un passeport, a en effet été étendu par décret aux cartes nationales d’identité. Il doit ainsi regrouper à terme les données personnelles de 60 millions de Français : état civil, noms et prénoms des parents, adresse, couleur des yeux, taille, ainsi que des données biométriques – photo du visage et empreintes digitales. (@libe). A une semaine du FIC, le Forum international de la cybersécurité à Lille, Les conclusions du rapport de l’ANSSI et la DINSIC sont très mitigées. Leur rapport a été publié sur le site du ministère de l’Interieur. A lire aussi : Les points noirs du fichier TES épinglés par le rapport ANSSI et DINSIC (@nextinpact).

#Economie

Pierre Pezziardi et Henri Verdier : Des startups d’État à l’État plateforme. Depuis 2013, emmenées par des agents publics déterminés, de petites équipes maîtrisant parfaitement les codes du numérique ont revivifié les valeurs de sens, d’autonomie et de responsabilité trop souvent absentes des grandes organisations. Dans une exceptionnelle frugalité de moyens, elles ont produit des services publics numériques plébiscités par leurs usagers. Par analogie avec les méthodes de production et d’organisation des startups, nous les avons appelées « startups d’État », même si elles ne visent ni le profit ni l’entrée en bourse. Cette expérience est riche d’enseignements pour la réforme de l’État dans son ensemble. Pour qu’elle ne demeure pas un simple témoignage, il reste à en décider et à en organiser le passage à l’échelle pour engager une réelle et profonde conversion numérique de l’État. C’est une réforme peu coûteuse : 0,1 % du budget de chaque administration suffirait à y implanter un incubateur d’innovation radicale comme beta.gouv.fr. Elle peut galvaniser une génération d’intrapreneurs de la fonction publique et émanciper une foule de contributeurs qui créeront des milliers de filières simplifiées, soulageant des millions de Français et dégageant d’énormes gains d’efficacité. (@fondapol).

#Entreprise

La nouvelle aventure du visionnaire de la chaussure high-techKarim Oumnia, ingénieur franco-algérien de 49 ans, ancien sportif de haut niveau, a passé sa vie professionnelle à inventer des applications liées à la chaussure : plus légères pour le sport, lavables en machine et désormais dotées de semelles connectées. Installé à Nancy, il veut maintenant lever des fonds pour assurer à ses entreprises, Digitsole et Zhor Tech, leur développement mondial. (@latribune).

Les 40 startups françaises à suivre en 2017. L’année dernière, notre classement des 40 startups à suivre avait vu juste… et faux ! Certaines pépites repérées ont éclos, d’autres périclité. C’est le jeu des startups, et quand certaines disparaissent, d’autres tout autant prometteuses apparaissent. Vous êtes prêts ? Voici la sélection du site @1001_startups. des quarante startups à suivre en 2017.

Le programme French Tech Ticket, étendu à 70 start-up étrangères. Les bénéficiaires de la première promotion du French Tech Ticket ont joué les bons élèves, lundi 16 janvier, lors du « demo day » organisé à Bercy. François Hollande a confirmé pour l’occasion que le dispositif serait désormais intégré à un autre, plus large, le French Tech Visa, qui s’adressera aussi aux designers, artistes ou salariés ayant un projet en France. La première année du French Tech Ticket est jugée satisfaisante. Ce sont 70 start-up qui vont arriver en France, contre 23 l’an dernier, et elles seront accueillies un peu partout dans le pays. « Paris a agi comme un laboratoire », a souligné Jean-Louis Missika, adjoint à la Mairie de Paris. En 2017, ce sont 45 incubateurs à travers la France qui hébergeront des startuppeurs venus du monde entier. A lire aussi : Les étrangers de la French Tech de moins en moins isolés (@EchosBusiness).

#Commerce

Amazon en passe de s’imposer comme le champion américain du textile. Pour la première fois cette année, Amazon devrait vendre plus de vêtements que l’icône des grands magasins américains Macy’s. Le fruit d’une offensive menée en toute discrétion par le géant du commerce en ligne depuis plusieurs années. Les ventes de vêtements sur le site d’Amazon devraient en effet croître de 30 % cette année, pour atteindre 28 milliards de dollars, selon les analystes de Cowen, tandis que celles de Macy’s reculeront de 4 %, à 22 milliards. Et la part de marché du distributeur en ligne dans le prêt-à-porter américain passerait de 6,6 % à 8,2 %, pour grimper à plus de 16 % à horizon cinq ans. De fait, selon Morgan Stanley, un cinquième des consommateurs américains achètent « fréquemment » des vêtements sur Amazon. (@LesEchos).

#InternetDesObjets

Comment les objets connectés peuvent aider la psychiatrie. Plus de 4 000 experts en psychiatrie sont réunis à partir de ce mercredi à Paris, à l’occasion du 15e Congrès de l’Encéphale qui se tient jusqu’à vendredi, pour mettre à jour leurs connaissances, discuter de leurs pratiques et des évolutions de leur métier. À côté des thèmes classiques comme la schizophrénie ou la dépression résistante, un sujet va sûrement attirer les participants : l’état de stress post-traumatique, que les psychiatres français connaissaient relativement mal jusqu’à maintenant mais qui s’impose aujourd’hui. Autre thématique plus légère, une session explorera les liens entre le 7e art et la psychopathologie. Arnaud Desplechin y présentera son film Rois et Reine (2004), où il est question de deuil, de séparation et de parentalité, sur fond de psychiatrie et de réflexion psychanalytique. Olivier Bouvet de La Maisonneuve livrera ses interprétations sur plusieurs œuvres cinématographiques à partir de son récent ouvrage Narcisse et Œdipe vont à Hollywood (éditions Odile Jacob). Mais, pour Raphaël Gaillard, professeur de psychiatrie, chef de pôle au centre hospitalier Sainte-Anne et co-organisateur du congrès, la grande nouveauté se trouve du côté des objets connectés. (@LePoint).

#IntelligenceArtificielle

Serena lance le premier fonds dédié à l’intelligence artificielle. Le nouvel or noir de l’Internet, ce sont les données. Un véritable gisement que de nouveaux acteurs spécialisés dans le big data, l’intelligence artificielle, l’apprentissage profond (machine learning) s’emploient à exploiter. Pour soutenir les start-up spécialisées dans ces domaines, Serena Capital lance un fonds, Serena Data Ventures, doté de 80 millions d’euros. Bpifrance lui a apporté 20 millions d’euros, des investisseurs institutionnels (Allianz, BNPParibas, MACSF, Maif) et des Family Office complètent le tour de table. D’ici à l’été, Serena Capital espère augmenter encore la dotation de Data Ventures, qui pourrait aller jusqu’à 100 millions d’euros. (@FigaroTech).

Une intelligence artificielle globale et agnostique peut-elle exister ? « Nous vivons une époque à la fois fantastique et dangereuse. En effet, nous sommes témoins de bouleversements majeurs, auxquels nous allons nécessairement devoir nous adapter. Notre manière d’apprendre, en particulier, va devoir changer. » En novembre dernier, au Web Summit de Lisbonne, Antoine Blondeau donnait le ton dès le début de son intervention. Dans le privé, si le phrasé est plus relâché, le discours reste le même : l’évolution, l’adaptation sont pour lui les clefs ouvrant les portes du futur. Un futur où l’intelligence humaine pourra compter sur l’aide des machines. Car, sans tambour ni trompette, cet entrepreneur français, naviguant entre Hong Kong et la Silicon Valley, est aujourd’hui en train de créer l’une des intelligences artificielles les plus perfectionnées au monde. L’aventure démarre en 2008, date de création de sa société, Sentient Technologies. Moins connue du public que les ténors de l’intelligence artificielle que sont IBM, Google et Facebook, car plus spécialisée, l’entreprise d’Antoine Blondeau a pour but de construire une intelligence artificielle hors norme, à la fois globale, agnostique et évolutive. (@Numerama).

Axelle Lemaire dévoile son plan pour l’intelligence artificielleMoins de trois mois pour élaborer la stratégie de la France en matière d’intelligence artificielle : si sa loi pour une République numérique a été adoptée l’an dernier après un parcours digne d’un marathon, Axelle Lemaire, cette fois, a opté pour le sprint. La secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation va donner ce vendredi matin, avec son homologue à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Thierry Mandon, le coup d’envoi d’un plan baptisé « France IA ». L’objectif est de faire travailler ensemble chercheurs, start-up, grandes entreprises et pouvoirs publics pour assurer le développement d’un domaine prometteur, mais encore peu organisé. Avec, pour cause d’élections à partir du mois d’avril, une date butoir fixée au 28 mars prochain. Dans un secteur nettement dominé par les géants américains de l’informatique et du Web, « je suis persuadée que la France a une vraie carte à jouer, d’abord en raison du haut niveau de sa recherche en mathématiques et en informatique, qui nous donne une longueur d’avance », explique Axelle Lemaire aux « Echos ». L’Hexagone compterait aujourd’hui plus de 3.000 chercheurs dans les différents domaines de l’IA (apprentissage automatique, langage naturel, robotique et véhicules autonomes, sciences cognitives, etc.), mais aussi près de 200 start-up qui développent ou exploitent ces technologies, sans parler des groupes industriels qui travaillent sur des applications. « Le premier besoin est de cartographier cet écosystème, puis de fédérer ses acteurs, explique Axelle Lemaire. C’est un peu ce que l’on a fait avec la French Tech, et ce que l’on n’avait pas fait avec les acteurs du Web au milieu des années 1990. » A lire aussi : Axelle Lemaire : « la France a une carte à jouer dans l’intelligence artificielle » (@LesEchos).

Intelligence artificielle et robotique collaborative : une évolution uniquement technologique ? Aujourd’hui, la robotique, considérée comme un marché mature, passe à une nouvelle ère en devenant collaborative (cobotique). Jusqu’à la directive machine 2006/42/CE, entrée en vigueur en 2009, la coexistence dans un même espace de robots et d’humains était légalement impossible. Aujourd’hui, la législation et la technologie ouvrent un nouvel espace à la robotique de services. Il y a encore quelques années, les robots étaient cantonnés aux usines, où on leur confiait un rôle strictement manufacturier. Grâce à cette rupture réglementaire et technologique, ils sont en mesure d’évoluer dans des environnements publics, aux côtés de l’homme, afin de les assister dans leur quotidien. Cette évolution génère à la fois une plus grande complexité de conception et une préoccupation légitime de sécurité : homme et machine doivent évoluer côté à côte dans les mêmes espaces, apprendre à travailler ensemble et à interagir tout en garantissant un niveau de sûreté maximum. C’est ce défi que la cobotique relève avec de premiers succès notables en France, notamment dans le secteur hospitalier. (@LesEchos).

#BandeDessinee

La bande dessinée, une nouvelle écriture de l’info. La figure du reporter est centrale dans l’histoire de la bande dessinée : de Tintin reporter au Petit Vingtième à Fantasio, le journalisme est l’une des figures fictionnelles fondatrices de la bande dessinée du XXe siècle. Longtemps publiée dans la presse, la bande dessinée puise dans le journaliste un modèle d’identification, et un ressort narratif puissant. Par sa vocation – témoigner, rapporter au public des faits réels – le journaliste est ainsi habilité à parcourir le monde et à faire partager ses découvertes auprès de ses petits lecteurs, offrant une matrice narrative centrale pour la bande dessinée. Depuis deux décennies au moins, la mutation des publics et des formes de la narration graphique a fait du journaliste bien plus qu’une simple facilité narrative : le reportage est aujourd’hui installé au cœur de la pratique de la bande dessinée. Mais qu’est-ce que raconter le réel en images ? En quoi le journalisme travaille-t-il la bande dessinée en même temps que le dessin travaille le journalisme ? Petit historique et bref tour d’horizon des principales tendances de cette nouvelle bande dessinée du réel. (@InaGlobal).

19 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 19 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ReseauxElectriques

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Les écureuils font plus de dégâts que les cybercriminels. Vous souvenez-vous de Stuxnet, le redoutable malware codéveloppé par la NSA (États-Unis) et l’armée israélienne pour s’attaquer aux centrifugeuses iraniennes d’enrichissement d’uranium ? À ce jour, il s’agit du seul cas publiquement connu de cyberattaque contre des infrastructures d’énergie. Malgré cela, des informations anxiogènes évoquant la possibilité de cyberattaques contre des réseaux électriques, hydrauliques, des centrales nucléaires, circulent régulièrement sur la Toile. Chris Thomas, expert pour la société Tenable (sécurité informatique pour les entreprises), a choisi une approche décalée pour tenter de relativiser l’ampleur de la menace. Il a entrepris de recenser à l’échelle mondiale le nombre de dégradations commises par des animaux sur des réseaux électriques ayant entrainé des coupures de courant. Baptisé Cyber Squirrel 1, son projet comptabilise à ce jour à ce jour 1.748 incidents imputables à des animaux. Le site s’appuie sur des articles de presse évoquant ces faits. Les écureuils (squirrel en anglais) totalisent le plus grand nombre de dégâts, devant les oiseaux, les serpents, les ratons laveurs, les rats et les martres. Bilan, selon Chris Thomas, nos amis les bêtes seraient à l’heure actuelle bien plus dangereux pour nos installations électriques que d’obscurs pirates rêvant de semer le chaos. (@futurasciences).

#Technologie

Tristan Harris : « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens ». Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Il y explique comment les entreprises de la Silicon Valley nous manipulent pour nous faire perdre le plus de temps possible dans leurs interfaces. Concrètement, Facebook a intérêt à ce qu’on scrolle son fil d’actu toute la journée, et pour ça, il nous détourne de notre intention initiale. Pour vérifier l’heure et le lieu du concert de ce soir par exemple, nous sommes obligés de passer par le newsfeed. C’est ce qu’il appelle des « stratégies de persuasion », et les ingénieurs de la Sillicon Valley l’apprennent à l’école. Tristan Harris a créé un label, Time Well Spent, pour faire en sorte que les technologies nous redonnent du pouvoir au lieu de nous transformer en zombies boulimiques de notifications et de flux d’infos. Nous en avons discuté avec lui via Skype. (@rue89).

#Digital

Trump, Savonarole, même combat : Renaissance menacée. Par Eric Scherer. Avec le monde fermé et divisé de Trump, les pionniers du numérique et d’Internet craignent de voir s’envoler leurs rêves de bascule dans une nouvelle époque riche en créativité et en potentiel. Et si Trump était l’équivalent contemporain de Savonarole, ce frère dominicain qui, déposant les Médicis, avait mis fin à la Renaissance à Florence ? En route pour Davos, les élites technophiles ont affiché leur inquiétude cette semaine à Münich face aux éloquences dangereuses, aux discours enflammés, anti-humanistes, intransigeants, comme aux murs qui excluent. La conférence annuelle DLD (Digital Life Design) s’est ainsi ouverte par une keynote de l’ancien conseiller économique de Nelson Mandela, Ian Goldin, co-auteur d’un essai sur notre nouvelle ère actuelle de découvertes, finalement comparable à la Renaissance au 15ème siècle. Deux époques agitées, incertaines, confuses, mais porteuses de formidables possibilités, qui placent la société face à des choix cruciaux. (@metamedia).

#Energie

Comment les centres de données abordent le grand froid. Alors que l’alimentation électrique du pays est menacée par le froid, les opérateurs de centres de données rassurent quant aux risques de pannes informatiques. Mieux, ceux qui abritent les infrastructures high-tech des entreprises et des sites Internet se réjouissent même de ce climat gelé. « Quand les températures baissent, nous consommons moins d’électricité pour produire du froid et rafraîchir les serveurs informatiques que nous hébergeons », explique Olivier Micheli, le président de France Data Center, l’association des professionnels de la filière. (@EchosBusiness).

#Presse

Presse : les lectures numériques ont dépassé les lectures papier. La lecture de la presse sur support numérique (53%) a dépassé pour la première fois celle sur format papier (47%). Tel est le principal enseignement de la dernière étude One Global de l’ACPM , qui mesure l’audience des grandes marques de presse. Ces résultats étaient attendus car ils ont été obtenus par une procédure inédite de fusion des mesures d’audience pour chaque support (papier, ordinateur, mobile et tablette). L’objectif : mieux prendre en compte les nouveaux usages des lecteurs, notamment sur mobile. Il en ressort que la lecture de la presse demeure une pratique culturelle profondément ancrée dans la société. 97,7% des Français (en âge de lire) déclarent en effet lire la presse chaque mois, tous supports confondus. (@LesEchos).

#Streaming

Plus gros gain trimestriel d’abonnés de l’histoire de NetflixNetflix a annoncé mercredi 18 janvier le plus important gain trimestriel d’abonnés jamais enregistré depuis le lancement de son service de vidéo en ligne en streaming il y a dix ans. La société américaine revendiquait 93,80 millions d’utilisateurs fin décembre, ce qui représente une augmentation de 7,05 millions en trois mois, dépassant largement sa prévision de 5,20 millions communiquée en octobre. Au quatrième trimestre, Netflix a gagné 1,93 million d’abonnés aux Etats-Unis et 5,12 millions à l’étranger, où il met actuellement les bouchées doubles et où se trouvent désormais 47 % de ses utilisateurs. (@LeMondefr).

DeepLearning

Microsoft rachète la startup québécoise Maluuba. Microsoft a annoncé dans un billet de blog daté du 13 janvier 2017 son acquisition de la start-upMaluuba. Basée à Montréal, cette dernière se spécialise dans le deep learning, et plus spécifiquement dans la compréhension du langage naturel. Le rachat de Maluuba, qui intégrera le département « Intelligence Artificielle et Recherche » au sein de Microsoft, permettra au géant d’améliorer ses techniques d’apprentissage par renforcement liées à la conversation (questions/réponses, systèmes de prise de décision). (@LUsineDigitale).

#Culture

Cosplay, mangas et cultures geek : la revanche des consommateurs. Depuis l’École de Francfort, avec Theodor Adorno et Walter Benjamin en particulier, l’évocation d’une « culture de masse » génère immédiatement pour le sens commun une série de qualificatifs le plus souvent péjoratifs : consommation, passivité, apathie, isolement d’un côté ; de l’autre, impérialisme, domination, standardisation. Les mêmes qualificatifs ont pu être utilisés abondamment à l’endroit de cultures contemporaines, qu’elles soient d’origine hollywoodienne ou asiatique, des cultures dites « jeunes », « geeks » ou « otaku », liées au cinéma, aux séries, aux jeux vidéo, aux mangas notamment. À l’extrême, ces cultures que l’on peut rassembler sous la bannière « geek » ont depuis généré la figure du « hikikomori », l’individu qui vit devant son ordinateur et ne sort plus de sa chambre. (@FR_Conversation).

#RealiteAugmentee

Blippar, moteur de recherche visuel – Démo. Mix de Shazam et de Google, l’appli de réalité augmentée (AR) dopée à l’intelligence artificielle, Blippar, a été présentée cette semaine à Münich par son pdg fondateur Ambarish Mitra lors de la conférence DLD. Mitra, convaincu que les mots ne suffisent pas à couvrir la réalité, parie sur l’arrivée prochaine de l’AR dans les navigateurs web : « Les produits sont devenus des médias ». (@metamedia).

#Economie

Pourquoi parle-t-on de « Gig economy » ? Par Jean Pouly, expert en économie numérique, Université Jean Monnet à Saint-Étienne. Le modèle du salariat, hérité des précédentes révolutions industrielles et des luttes sociales du XXe siècle est en profonde mutation sous l’effet de la révolution numérique. Aux États-Unis, déjà plus d’un tiers des actifs (35 %) sont payés à la tâche. Au-delà de cette tendance de fond, ce sont de nouveaux modèles économiques et sociaux qui se mettent en place et qui nous rappellent l’économie à la tâche que nous avons déjà connue au XIXe siècle. Alors, retour vers le passé ou changement total de paradigme ? Qu’est-ce que la gig economy ? En anglais, le mot « gig » peut désigner un concert. Car on a souvent payé les musiciens d’une soirée à la tâche et une fois le bal terminé. Les Canadiens parlent de « jobines » comme petits jobs ou petits boulots sous-payés. (@LObs).

#Monnaie

2017, année des crypto-monnaies en Afrique ? En tout cas, elle l’est pour le monde en entier. Durant les quatre dernières années, le Bitcoin, l’une des deux crypto-monnaies les plus répandues, a été soit la monnaie la mieux ou la moins performante. Une progression en dents de scie qui exprimait, jusqu’en 2016, l’hésitation d’un marché un peu trop prudent, pour ne pas dire imperméable à l’innovation. A partir de l’année dernière, ces fluctuations ont été principalement orientées vers le haut. La devise a terminé l’année avec une valeur à l’unité de 968.23 dollars américains, ce qui est plus du double de sa valeur à partir du début de l’année. (@LTafrique).

#Politique

Le web et les réseaux sociaux, de bons thermomètres de l’opinion politique. Si le web analytics (l’analyse d’audience des sites) et le social media monitoring (l’analyse des données des réseaux sociaux) sont pratiquées couramment pour les entreprises, ces approches demeurent balbutiantes à des fins d’analyse sociopolitique. Pourtant, des données des sites et réseaux sociopolitiques sont disponibles qui permettent d’analyser de façon documentée cette arène importante du débat politique aujourd’hui. Les études empiriques diversifiées menées depuis l’été 2016 mettent en évidence la faisabilité, la crédibilité et l’intérêt de ces approches. Cet article présent deux de ces études consacrées à la primaire de la droite et du centre et à l’élection présidentielle autrichienne. Parmi les outils disponibles, nous utilisons le programme Alexa pour les données des sites, et Semrush pour les données sur les réseaux numériques. Les données d’Alexa permettent de classer les sites politiques, tandis que le Social Media Tool de Semrush fournit des données détaillées sur les réseaux sociaux. Ces outils suscitent des interrogations méthodologiques légitimes, pour lesquels nous nous permettons de renvoyer aux billets (ici et ici) que nous avons publiés par ailleurs sur cette question. (@FR_Conversation).

#Espace

SpaceX reprend ses vols avec succès. La société d’Elon Musk SpaceX a lancé avec succès samedi 14 janvier 2017 en Californie sa fusée Falcon 9 transportant 10 petits satellites de communication de la société Iridium. Cela marque la reprise de ses vols 4 mois après un accident en Floride. (@Sciences_Avenir).

#IntelligenceArtificielle

Les robots vont bouleverser l’art de la guerre, assurent des experts. Les prochaines avancées technologiques vont transformer l’art de la guerre, confier un rôle prépondérant aux robots comme les drones et niveler les différences entre États, ou même entre États et groupes terroristes, estiment experts et responsables. Au cours d’une table ronde de Davos, consacrée à « l’avenir de la guerre », ils ont estimé que ces évolutions étaient inéluctables et porteuses de risques et de dangers qui devraient être le plus rapidement possible pris en compte.  A lire aussi : « Intelligence artificielle » militaire: pourquoi les scientifiques s’inquiètent  (@LExpress).

#InternetDesObjets

Le réseau d’Objenious couvre presque tout le territoire. Un peu moins d’un an après le lancement commercial d’ Objenious, sa filiale dédiée aux objets connectés, Bouygues Telecom annonce que son réseau couvre 30.000 communes et plus de 93 % de la population, avec 4.000 antennes. En termes de couverture du territoire, « nous sommes le premier réseau national dédié aux objets connectés », affirme Stéphane Allaire, PDG d’Objenious. Objenious propose à ses clients (tous types d’entreprises) un réseau pour assurer la connexion de leurs objets connectés et le traitement des données récoltées sur ceux-ci. Bouygues peut, par exemple, connecter à son réseau des compteurs d’eau et en analyser les données. Il s’appuie sur la technologie LoRa.Ce marché de l’Internet des objets est en train de décoller et est promis à un bel avenir. Orange et SFR s’y sont aussi positionnés, en proposant ces mêmes types de services, le premier avec LoRa et le second avec la technologie Sigfox. (@LesEchos).

18 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 18 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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Airbus testera ses « voitures volante » d’ici la fin de l’année. « Il y a un siècle, les transports urbains sont descendus sous le sol. Maintenant, nous avons les moyens technologiques de les faire monter dans les airs. » L’image est belle et les mots choisis pour faire rêver, mais « Vahana », le projet de taxi volant d’Airbus, c’est du solide, affirme l’avionneur européen. Lundi 16 janvier, Tom Enders, le patron d’Airbus prend « très au sérieux » le développement de son engin volant sans pilote, capable de décoller à la verticale grâce à quatre rotors orientables, pour transporter un unique passager ou des colis à travers les airs. Selon lui, un prototype de ce taxi aérien dont des images avaient été dévoilées en octobre dernier pourrait d’ailleurs voler d’ici la fin de l’année, ouvrant la voie à une exploitation commerciale « dès 2021 ». (@Numerama). Photo Airbus

Comment des voitures autonomes apprennent à conduire avec le jeu vidéo « GTA V » Le jeu vidéo Grand Theft Auto V (GTA V) est devenu un outil intéressant pour les chercheurs en intelligence artificielle (IA), qui s’en servent pour apprendre aux programmes qui équipent les voitures autonomes à se comporter correctement sur la route. Mercredi 11 janvier, l’organisation OpenAI, fondée par l’homme d’affaires Elon Musk en 2015, a annoncé qu’elle mettait à disposition libre et gratuite un kit d’outils basé sur ce jeu vidéo. Les chercheurs qui le souhaitent peuvent donc l’exploiter pour développer leurs propres programmes – à la seule condition de posséder GTA V. Ce jeu a la particularité de se dérouler dans d’immenses paysages urbains très réalistes et détaillés. Pour les chercheurs en intelligence artificielle, GTA V a principalement deux grandes utilités : entraîner et tester virtuellement les programmes pour voitures qu’ils développent, dans un environnement proche du monde réel. Mais aussi améliorer la reconnaissance des images – et donc la capacité d’une machine à analyser correctement ce qui l’entoure. (@Pixelsfr).

#Economie

La consommation collaborative, un complément de revenu de 495 euros par an et par Français. Pour arrondir leurs fins de mois, les Français sont de plus en plus nombreux à pratiquer l’échange de biens et de services à travers les plateformes collaboratives. À commencer par la génération Y et les classes sociales les plus aisées. C’est ce que révèle une étude CSA. (@WeDemain).

#Entreprise

Facebook noue de nouveaux partenariats en France. Facebook est bien décidé à jouer un rôle dans l’écosystème français. Profitant du passage à Paris de sa directrice des opérations Sheryl Sandberg, le réseau social a annoncé mardi 17 janvier le lancement d’un programme d’accompagnement de start-up basé à Station F, le gigantesque campus financé à hauteur de 250 millions d’euros par Xavier Niel, qui ouvrira début avril à Paris et doit accueillir un millier de start-up. Cinq jeunes pousses seront installées, dans un premier temps, dans ce « Startup Garage from Facebook », toutes spécialisées dans l’économie de la donnée. « Au-delà de l’hébergement à Station F, dans un environnement dynamique, nous pourrons ainsi travailler étroitement avec Facebook, de manière ouverte », explique Olivier Binet, co-fondateur de Karos, une start-up spécialisée dans le covoiturage qui fait partie de la première promotion. (@LesEchos). A lire aussi : Comment Facebook déploie son soft power en France (@LObs).

#Algorithme

Comment les algorithmes voient-ils le monde ? Le perfectionnement des algorithmes ouvre de nouvelles fonctionnalités. C’est notamment le cas dans l’analyse d’image, comme le démontre le logiciel YOLO. Celui-ci a été lancé par Joseph Redmon, un informaticien qui remporte sans doute la palme du CV le plus étrange au mondeStøj, un studio de codage basé à Copenhague, s’est emparé de l’outil et l’a ainsi appliqué au trailer du Loup de Wall Street, pour un résultat qui est assez fascinant. Dans la première vidéo publiée, YOLO s’applique à détecter tous les objets principaux présents dans les plans du film. En analysant jusqu’à 155 images par secondes, chaque personne est ainsi notifiée, ainsi que les cravates, les tables, les verres… Quelques erreurs se sont néanmoins glissées dans l’expérience. Un singe qui danse est, par exemple, reconnu comme un être humain, ou bien la barbichette du personnage présent à la 36seconde apparaît à l’écran comme un téléphone portable. Ce qui n’enlève en passant rien à l’intérêt du projet, et lui ajoute même un charme certain. (@slatefr).

Philippe Vion-Dury : « les algorithmes sont présents partout, au service d’une mondialisation désincarnée ». Journaliste, Philippe Vion-Dury a travaillé sur les algorithmes, ces programmes qui scrutent nos habitudes, nos achats, nos déplacements et en tirent des prédictions. Pour lui, il n’y a pas de « big brother » dans la société de l’information, plutôt une multitude de systèmes à l’écoute mais qui tous n’ont qu’un objectif : faire consommer plus. (@rue89strasbourg).

#Image

Les images sont-elles encore produites pour être regardées par les humains ? Pour l’artiste Trevor Paglen, qui s’intéresse depuis longtemps à la surveillance de masse (voir le portrait de lui que réalisait la Gaîté Lyrique), la culture visuelle, radicalement transformée par le numérique, est pourtant en grande partie devenue invisible. « Une majorité écrasante d’images sont désormais faites par des machines pour d’autres machines, mettant rarement des humains dans la boucle », explique-t-il dans le New Inquiry. Nous entrons dans l’ère des images invisibles ! Ainsi les spécialistes de la culture visuelle pensent que la relation entre les humains et les images a changé avec l’arrivée du numérique. Pour Paglen, ce qui est vraiment « révolutionnaire dans l’avènement des images numériques, c’est qu’elles sont fondamentalement lisibles par des machines », indépendamment du sujet humain. Or l’image n’a pas besoin d’être lisible ou visible par l’homme pour qu’une machine puisse en faire quelque chose. Et cette automatisation de la vision, qui tend à devenir invisible à l’homme, transforme beaucoup de choses. (@pixelsfr).

#Tendances

Les cinq prédictions d’IBM pour 2022 1/ La première prédiction d’IBM, c’est que l’intelligence artificielle sera tellement développée qu’elle arrivera à lire dans nos paroles et nos écrits comme dans un livre ouvert. 2/ Depuis des années, les scientifiques ont fabriqué de nombreux appareils permettant de voir des choses invisibles à l’œil nu. Mais les caméras, télescopes et autres appareils médicaux peuvent très bien percevoir les ultraviolets, infrarouges et autres rayons X. 3/ « A l’inverse du microscope qui permet de voir le minuscule, ou du télescope qui permet de voir très loin, le macroscope rassemble toutes les données complexes ensemble pour les analyser », affirme IBM. 4/ Dans cinq ans, il suffira d’une goutte de sang, ou d’un autre liquide corporel, pour faire un check-up quasi complet de sa santé. De plus, le laboratoire qui s’occupera de l’analyse tiendra dans la main. 5/ IBM espère que d’ici 2022, des capteurs minuscules, connectés tous ensemble, seront capables de détecter les fuites de gaz en quelques minutes, plutôt qu’en semaines, comme c’est le cas actuellement. (@LeHuffPost).

#LanceurDAlerte

Barack Obama gracie l’ex-soldat Chelsea Manning, condamnée dans l’affaire WikiLeaksBarack Obama a commué la peine de Chelsea Manning, condamnée à 35 ans de prison pour avoir transmis plus de 700 000 documents confidentiels au site WikiLeaks. Cela signifie que la sentence de l’ancienne militaire, transsexuelle et qui s’appelait auparavant Bradley Manning, a été raccourcie. Celle-ci sera libérée en mai, a fait savoir la Maison Blanche, mardi 17 janvier. (@franceinfo).

#Media

Les médias en 2017 vus par… Presse, numérique, jeux vidéo, radio, télévision : cinq professionnels décryptent les évolutions qui attendent les médias en 2017.(@InaGlobal).

Le public a de plus en plus confiance en Internet au détriment des médias. La défiance envers les médias ne finit pas d’enfler. Moins d’une personne sur deux (43%) déclare avoir confiance dans les médias, contre 51% l’année passée, atteignant ainsi le plus haut niveau depuis la crise de 2008, selon le baromètre de la société de communication Edelman qui sera présenté à Davos, mais dévoilé lundi par le Financial Times. L’Australie, le Canada, la Colombie et l’Irlande sont les plus concernés par cette chute. Le public donne en revanche de plus en plus de crédit à leurs amis et contacts sur Internet. Edelman observe que les gens considèrent de plus en plus Internet comme pourvoyeur de vérités, que les médias traditionnels. (@latribune).

#JeuVideo

Quand le jeu vidéo se saisit de la question des migrants. La crise des réfugiés et l’accueil des migrants focalisent le discours politique et les médias de nombreux pays. Le jeu vidéo lui aussi se saisit de cette question de civilisation, comme le cinéma ou le théâtre. Immersif et interactif par nature, le jeu revendique sa capacité à parler d’immigration au même titre que les autres médias. (@InaGlobal).

#Piratage

Des failles de sécurité informatiques repérées dans des implants cardiaques. Les implants cardiaques sont-ils potentiellement piratables ? Certains, oui, ont répondu, lundi 9 janvier, les départements de la santé et de la sécurité intérieure américains. Ils ont publié les conclusions d’une enquête menée spécifiquement sur un dispositif de l’entreprise américaine St. Jude Medicals, qui appartient aux laboratoires américains Abbot. L’enquête affirme que le transmetteur Merlin@home était, jusqu’à ce week-end, vulnérable. Cet outil, installé chez le patient, communique avec l’implant : il est censé recevoir ses signaux et les envoyer à l’équipe médicale, qui peut ainsi surveiller l’état du porteur. (@Pixelsfr).

#Politique

Le numéro un de l’ANSSI défavorable au vote électronique. Guillaume Poupard, le directeur général de la très sérieuse Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a déclaré ce matin à l’Assemblée nationale qu’il n’était « pas en faveur du vote électronique ». S’appuyant sur ses propos, un député a décidé de demander au gouvernement d’interdire les machines à voter pour les prochaines élections. (@nextinpact).

L’année 2017 sera une grosse année de scrutins, avec l’élection présidentielle en avril-mai et les législatives en juin. Et comme depuis une dizaine d’années qu’un ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, a poussé l’introduction d’ordinateurs de vote en France, des communes vont encore obliger leurs électeurs à voter sur ces machines dont ils ne peuvent contrôler eux-mêmes l’intégrité (en 2012, une soixantaine de communes pour 1,5 million d’électeurs). En décembre, Un député socialiste a posé au gouvernement une question écrite sur « la sécurisation du vote électronique« . Il demande « de recourir à un moratoire sur l’utilisation de ces machines électroniques au nom d’un principe de précaution. » (@zdnetfr).