Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Environement
Légende image. Pendant une alerte à la pollution, à Pékin, en décembre 2016. (©Jun Yasukawa / AP / SIPA). A lire : Trier, manger bio, prendre son vélo… ce n’est pas comme ça qu’on sauvera la planète (@BibliObs).
Un internaute filme la formation d’un nuage de pollution à Pékin. Un internaute a filmé en timelapse, lundi 2 janvier, la formation d’un nuage de pollution dans le centre de Pékin (Chine). On y voit le siège de la télévision publique, CCTV, disparaître dans un nuage de particules fines. (@franceinfo).
#Securite
La société civile de plus en plus vulnérable aux Etats et à leurs pirates informatiques. La société civile – activistes, ONG, journalistes – est de plus en plus visée par des attaques informatiques. Récemment, Le Monde racontait ainsi comment Amnesty avait été approchée par une fausse ONG, vraisemblablement pilotée par un Etat. Cette question est une préoccupation croissante des hackers : deux conférences ont abordé cette question lors du Chaos Communication Congress, un grand rassemblement de hackers qui se déroule du 27 au 30 décembre à Hambourg (Allemagne). « Faire de la sécurité [informatique] pour la société civile est un casse-tête », alors même que de plus en plus d’Etats utilisent les outils informatiques pour les espionner, a expliqué le 29 décembre Bill Marczak, chercheur au sein du Citizen Lab de l’université de Toronto, une équipe de chercheurs en sécurité informatique. En effet, les ONG, les activistes ou les journalistes constituent des cas particuliers, notamment parce qu’ils opèrent dans des juridictions différentes et ont des besoins de protection très variés. Par ailleurs, ce type de public n’est pas toujours conscient des risques. « La société civile manque de vision sur les menaces numériques » notamment à cause d’un manque « d’expertise interne », a estimé ainsi Claudio Guarnieri, d’Amnesty International, qui collabore également au Citizen Lab. A lire aussi : Le Chaos Communication Congress, place forte de la contre-culture numérique (@Pixelsfr).
#Economie
Dr Jekyll et Mr Hyde: les deux visages de l’économie collaborative. En vue du grand nombre de start-up de ce secteur, il était temps de souligner les deux tendances que nous avons perçues tout au long de l’année 2016: les start-up qui utilisent et rentabilisent des éléments non-exploitées auparavant d’une part, et celles qui transforment radicalement la structure de travail de l’autre. Ces deux tendances correspondent chacune à une facette de l’économie collaborative: la première, à Dr Jekyll; la seconde, à Mr Hyde. (@frenchweb).
En quête de rentabilité, Uber vise le « UberALL » Rares sont les secteurs qu’Uber n’a pas encore explorés. Et pour cause, la firme de San Francisco s’est fixée un objectif qu’elle n’a encore jamais atteint : la rentabilité, avec en toile de fond une possible IPO, dont le PDG de l’entreprise Travis Kalanick a avoué à demi-mot qu’elle pourrait arriver prochainement. Après avoir perdu 4 milliards de dollars depuis sa création en 2009, dont plus de 1,2 milliard rien qu’au premier semestre 2016, le géant de l’on-demand economy passe d’une stratégie d’expansion géographique à une multiplication de services additionnels. Forte d’une levée de 3,5 milliards de dollars bouclée auprès du fonds souverain saoudien en juin dernier et d’une valorisation estimée à près de 70 milliards de dollars, l’entreprise fait feu de tout bois. (@journaldunet). A lire aussi : Combien de courses Uber a-t-il enregistré le 31 décembre 2016 dans le monde ? (@frenchweb).
#Monnaie
Comment la Chine fait flamber le bitcoin. 2017 démarre sous le sceau du… bitcoin. La devise électronique a franchi lundi la barre des 1.000 dollars pour la première fois depuis trois ans, sur plusieurs plateformes internet sur lesquelles elle s’échange. Conséquence d’une hausse de plus de 120% en 2016 ! Le bitcoin a en effet largement profité de la montée des risques politiques l’an dernier, et notamment du Brexit en juin et du discours protectionniste de Trump notamment vis-à-vis de la Chine. Car le bitcoin gagne surtout du terrain en Asie. En Chine d’abord, il sert de protection contre la baisse continue du yuan (- 6,4% contre le dollar en 2016). Pour limiter leurs pertes, de nombreux chinois se précipitent sur la devise cryptée, alors que les données montrent que la Chine truste la majeure partie des transactions en bitcoins. (@LesEchos). A lire aussi : Le bitcoin atteint les 1000 dollars (@LExpress).
#Travail
Droit à la déconnexion: comment peut-il s’appliquer ? Cas unique. La France est le seul pays à avoir légiféré – via la loi Travail – pour instaurer un droit à la déconnexion. Autrement dit un droit pour les salariés à profiter de vrais temps de repos, sans avoir à répondre à des sollicitations professionnelles. Qui dit droit d’un côté, dit devoir de l’autre. Et notamment celui de l’employeur de s’emparer du sujet. Mais la loi El Khomri ne fournit pas pour cela de mode d’emploi précis, se contentant de renvoyer à la négociation. Alors, comment s’y prendre ? A lire aussi : Le droit à la déconnexion est-il possible ? (@Lentreprise).
L’obsession technologique des dirigeants : une menace pour le salarié ? Une étude de Korn Ferry constate chez les top-leaders, un manque de considération dans la valeur de leur main d’œuvre, alors même qu’ils perçoivent plus de valeur dans la technologie. La robotique fait certes disparaître des emplois mais elle équilibre la balance. Puisqu’elle permet d’en créer d’autres. Si bien que le travail du futur s’appuiera nécessairement sur l’humain mais s’orientera davantage vers une collaboration hommes-machines. (@LAtelier).
#Agriculture
Ces start-up françaises prêtes à révolutionner l’agriculture. Plates-formes de mutualisation des connaissances, capteurs pour aider les agriculteurs à travailler leurs sols, robots, drones, cultures en ville… La technologie bouleverse le secteur agricole. Les passants du parc de Bercy, à Paris, ont de quoi être intrigués. Tout près du manège a pris place, il y a quelques mois, un gigantesque conteneur. Recyclé, transformé, il affiche en grand le logo et les lettres de son concepteur, Agricool, aux côtés de fraises appétissantes et d’invitations à découvrir le compte Twitter, le Facebook, l’Instagram de la société… Les badauds seraient encore plus étonnés s’ils poussaient les portes de ce qui a été rebaptisé un « cooltainer ». A l’intérieur, 3.600 plants de fraisier, maintenus à une température constante et alimentés en lumière par des LED basse consommation. L’air y est filtré et recyclé, le taux d’humidité fixé à 80 %. Des bourdons assurent même parfois la pollinisation… (@LesEchos).
#Sondage
Le Parisien ne va plus commander de sondages politiques pendant la présidentielle. « Un retour au terrain ». Le directeur des rédactions du Parisien/Aujourd’hui en France, Stéphane Albouy, a annoncé, mardi 3 janvier, sur France Inter, que le quotidien ne commanderait plus de sondages politiques pendant la campagne électorale. Il explique que la direction du journal a choisi de changer son approche dans un contexte de remise en cause des médias, après les élections inattendues de Donald Trump aux Etats-Unis ou de François Fillon à la primaire de la droite en France. Cette « pause » pendant la campagne doit permettre au Parisien de « se concentrer sur le journalisme de terrain », a ajouté Stéphane Albouy dans l’émission « L’Instant M« . (@franceinfo).
#IntelligenceArtificielle
Des chercheurs français inventent une interface homme-machine qui restaure la parole. Quand nous parlons, nous activons une région du cerveau qui contrôle le mouvement des organes, aussi appelés articulateurs, de l’appareil vocal. Mais chez les personnes qui souffrent de troubles du langage, ces articulateurs ne fonctionnent plus. L’absence de signaux entre cette région du cerveau et les muscles en est la cause. Florent Bocquelet, Institut national de la santé et de la recherche médicale, a développé un synthétiseur vocal « articulatoire » en temps réel basé sur des techniques de « deep learning » (apprentissage profond) issues de l’intelligence artificielle.Cette interface homme-machine traite, selon lui, « les signaux neuronaux directement récoltés à la surface du cortex moteur de production de la parole d’un individu afin de prédire des trajectoires articulatoires qui seront ensuite fournies à un synthétiseur de parole articulatoire ». (@WeDemain)
#InformatiqueEmotionnelle
Bienvenue aux algorithmes qui décodent les gestes humains. Edward Sapir, le célèbre linguiste et anthropologue disparu en 1939, avait écrit : « Nous réagissons aux signaux corporels (…) en accord avec un code secret et sophistiqué qui n’est écrit nulle part, n’est connu de personne mais est compris par tous. » Aujourd’hui, un chercheur essaie d’écrire le code semble-t-il universel de la communication non verbale. Ehsan Hoque, de l’université de Rochester dans l’État de New York, est un spécialiste de l’informatique affective, qui s’intéresse au rôle de l’émotion dans les interactions entre humains et ordinateurs. Il a mis au point un « assistant de conversation » robotique. Son programme scanne les gestes des mains, les contacts entre les regards, les hochements de tête, les expressions faciales et les silences. Il produit un rapport sur l’amabilité, l’intonation et, par exemple, l’utilisation à répétition de certains mots. Lissa, « l’assistante interactive en compétentes sociales », a l’apparence d’un avatar humanoïde. Elle se nourrit des réponses de personnes réelles qui ont évalué les styles d’élocution des locuteurs. Ces informations sont transmises à la machine pour que le processus de décodage soit plus automatisé, et donc plus rapide. (@LeNouvelEco).
#RealiteAugmentee
La réalité augmentée va-t-elle changer notre vie ? Après le succès phénoménal de Pokémon GO, cette technologie, qui mêle des éléments virtuels au monde réel, pourrait révolutionner le monde professionnel. Grâce à la réalité augmentée, on peut parler à un ami sous la forme d’un hologramme, consulter la météo sans regarder son portable ou jouer à un jeu vidéo dans le monde réel. En 2016, elle a déjà contaminé nos smartphones avec le succès phénoménal du jeu Pokémon GO. La réalité augmentée promet un avenir où réel et virtuel n’auront plus de frontière. A-t-elle vraiment les moyens de bouleverser notre vie quotidienne ? (@FigaroTech).
#Tendance
Open-innovation, Amazon, blockchain…les tendances tech en Asie en 2017. 2017 sera une année décisive pour les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi), dans la bataille de l’influence face aux GAFA américains. Entre ces géants, les grands groupes français tentent de se faire une place sur le marché sud-asiatique et ses 600 millions de consommateurs (ASEAN). Face à la montée en puissance de la zone Sinagpour, Indonésie, et Malaisie, la Chine tient son rang. Quelles sont les spécifictés de l’open-innovation made in China? Que compte faire Amazon en Asie du sud-Est ? Première tendance forte à Singapour, «le gouvernement est en train de soutenir massivement le développement de la Fintech et plus particulièrement des start-up de la blockchain», note Pierre Robinet, nouveau vice-président d’Ogilvy Red Asie-Pacifique; l’entité créée il y a trois ans par l’agence qui conseille les grands groupes en amont de leur stratégie à l’international. Auparavant, Pierre Robinet était chief marketing officer pour la conférence Viva Tech et a occupé des postes de direction au sein des agences Nurun et Publicis Worldwide. (@frenchweb).
8 #technologies qui vont exploser en 2020 ! Via @LesNapoleons #IoT #blockchain #VR #RA #3D #IA #tendances pic.twitter.com/lDVKo6Rfrj
— Jean-Marc Diviki (@diviki) 29 décembre 2016