05 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 5 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Le Canada teste une intelligence artificielle pour détecter les mensonges. Les robots s’attaquent aux mensonges. L’agence des services frontaliers canadiens teste actuellement une machine d’intelligence artificielle nommée Avatar (Automated Virtual Agent for Truth Assessments in Real Time) pour aider les douaniers à contrôler les voyageurs en cas de doute sur leur motivation à venir sur le territoire. « Avatar est un guichet, comme on en trouve dans les zones d’enregistrement dans un aéroport ou une caisse automatique dans un supermarché » précise le professeur de management des systèmes d’information à l’université de San Diego Aaron Elkins. « Cependant, ce guichet possède un écran facial qui pose des questions aux voyageurs et peut détecter des changements physiologiques ou comportementaux pendant l’interrogatoire. Le système peut détecter des changements dans les yeux, la voix, les gestes et la posture pour déterminer des risques potentiels. » (@latribune).

#CES2017

Le CES de Las Vegas, 50 ans d’innovation. Le Consumer Electric Show (CES) de Las Vegas souffle cette année sa 50ème bougie : – Le magnétoscope, l’acte fondateur du CES en 1970 ; – Les années 1980 marquées par les premiers ordinateurs et le caméscope ; – Le DVD et la télévision HD, innovations phares des années 1990 ; – X-Box, Blu-ray, télévision 3D… Le nouveau millénaire débute en trombe ; – L’IoT, la réalité virtuelle et la voiture autonome, tendances actuelles. (@frenchweb).

Quinze start-up françaises de l’Internet des Objets enchantent Las Vegas. Le Consumer Electronics Show de Las Vegas, qui ouvre ses portes au grand public aujourd’hui, a consacré une trentaine d’entreprises françaises parmi les plus innovantes du salon. La plupart basent leur innovation sur l’internet des objets. Les 15 entreprises sont : 42 Tea et sa box référence en matière de thé, Cosmo Connected et son gyroscope pour motard, Joy et sa montre connectée pour jeunes enfants, Lovebox et sa boite en bois connectée qui reçoit des messages, Miliboo et son miroir connecté sous Android, PKvitality et ses marqueurs physiologiques, Plume Labs et son boitier à mesurer en temps réel la pollution de l’air, SevenHugs et sa télécommande géolocalisée, UrbanHello et son objet dédié au sommeil des tous-petits, Wistiki et son retrouve tout, Yumii et soncompagnon virtuel pour personnes âgés, Hap2U et ses sensations tactiles sur les écrans de tablettes et de smartphone, In&Motion et son airbag pour skieur, Klaxoon et son écran de travail, Wair et son masque filtrant. (@EchosBusiness). A lire aussi : Les huit meilleures innovations françaises (@latribune).

#Sante

Télémédecine : les startups françaises entrent en compétition. Au CES de Las Vegas, Visiomed a dévoilé Visiocheck, une « station de télémédecine mobile » de moins de 300 grammes. Il va entrer en concurrence avec plusieurs startups françaises, dont H4D et Parsys qui commencent à déployer leurs cabines et autres stations de télémédecine en France. Ce marché tarde toutefois à décoller dans l’Hexagone. (@latribune).

Les Bordelais de SimforHealth utilisent la VR pour former des médecins. L’entreprise bordelaise, lancée en 2008 par Interaction Healthcare, agence Web spécialisée dans le secteur de l’e-santé fondée en 2008 par Jérôme Leleu et Danielle Villedieu, présentera au CES 2017 une expérience de réalité virtuelle destinée à préparer les étudiants de médecine à des cas d’urgence. Sur le stand de la start-up, situé dans l’espace «Health & Wellness», les visiteurs du CES de Las Vegas auront l’opportunité d’être immergés dans un hôpital à l’aide d’un casque HTC Vive. Dans la peau d’un médecin, ils seront alors confrontés à un cas clinique d’urgence en pneumologie, avec un patient se plaignant de douleurs thoraciques. «L’immersion dans un univers 3D est particulièrement favorable à l’apprentissage de la gestion du stress et à la prise de décision rapide», explique Sophie Campion, pharmacien et chef de projet international chez SimforHealth. (@frenchweb).

#ObjetConnecte

Pourquoi la marque Withings va disparaître au profit de Nokia. C’était la pépite française spécialisée dans les objets connectés de santé. Surprise, en avril dernier, elle tombe dans l’escarcelle du géant finlandais Nokia Technologies, pour 170 millions d’euros. S’il n’a jamais été publié, le chiffre d’affaires 2015 de Withings avoisinerait les 100 millions d’euros. Preuve de la difficulté à faire émerger une licorne française de la santé connectée. Avec ce rachat, Nokia signe alors son retour sur le marché des produits grand public. Mais il révèle la difficulté à faire émerger une licorne française de la santé connectée. Or, selon nos informations, la marque Withings pourrait bien disparaître cette année des montres, balances, tensiomètres et capteurs d’activités connectés qui ont fait sa réputation. La marque de sa nouvelle maison-mère, Nokia, sera apposée à la place. (@Challenges).

La sécurisation de l’IoT devient une urgence politique. Les attaques massives qui ont touchées Dyn en octobre 2016 et la coupure de près d’un million de modems en Allemagne le mois suivant ont toutes deux la même origine : des failles de sécurité d’objets connectés à l’IoT. Le mode opératoire, qui consiste en la combinaison d’objets facilement piratables dans des botnets géants servant à perpétrer des attaques DDoS sur des serveurs et autres infrastructures du net, a révélé ces failles. La simplicité avec laquelle ces mêmes objets ont pu être détournés laisse envisager des conséquences plus néfastes encore. Kevin Fu, un professeur en science informatique de l’université du Michigan et spécialiste en cyber sécurité, dénonce dans la MIT technology review l’existence d’un risque « important et en pleine progression ». Ces objets connectés à l’IoT sont de plus en plus utilisés dans des lieux « potentiellement à risque » comme les hôpitaux, et ce sans que leur sécurité ne soit garantie face à des tentatives de hacking. Un constat alarmant qui interpelle le politique. Et si tous sont d’accord sur la nécessité d’une action et de la mise en places de normes, persiste la question des moyens et de la forme. Kevin Fu préconise la mise en place d’une chaîne de test avant l’arrivée sur le marché de nouveaux objets connectés, à l’image des crash-tests dans l’industrie automobile. Cette solution devant permettre d’évaluer la résistance aux attaques informatiques des futurs objets de l’IoT. (@RSLNmag).

#Commerce

Huit centres commerciaux parisiens vont tester une cabine d’essayage intelligente. Les centres commerciaux Les 4 Temps, Aéroville, Carrésénart, Forum des Halles, Parly 2, Rosny 2, So Ouest et Vélizy 2 testeront les mercredi 11, samedi 14 et dimanche 15 janvier « la Size Machine », un scanner corporel qui calcule de manière exacte les mensurations des shoppers pour faciliter leurs achats pendant le rush des soldes. La « Size Machine » a pour ambition de révolutionner le shopping et de mettre fin aux files d’attente devant les cabines d’essayage. Accueillis par une hôtesse, les participants, idéalement vêtus de leurs tenues ajustées, pour faciliter le calcul des mensurations, sont invités à retirer leur manteau et leur pull. Une fois le client entré dans la cabine et placé sur un plateau rotatif, bras en l’air et à l’horizontal, le scan corporel peut démarrer. En 30 secondes, grâce à des calculs précis, la cabine détermine les mensurations des visiteurs et génère un modèle 3D avec l’ensemble des mesures, ainsi que la morphologie. (@Emarketing_fr).

#Monnaie

Le bitcoin frôle des niveaux inédits, puis se crashe. Après avoir dépassé les 1.100 dollars, la monnaie virtuelle s’est effondrée sous les 1.000 dollars ce jeudi sur le Bitcoin Price Index (BPI), moyenne des plateformes d’échange de bitcoins dans le monde. En une journée, cette crypto-monnaie est passée de « monnaie refuge » à son exact inverse et a donc confirmant ainsi sa réputation sulfureuse. Malgré cela, le bitcoin est sur une trajectoire ascendante qui en a fait la devise la plus performante de 2016, après avoir subi des fortunes très diverses depuis sa création en 2009. Après son record BPI de 1.165,89 dollars atteint en 2013, il a perdu les trois quarts de sa valeur puis a beaucoup fluctué. En août, des informations selon lesquelles des pirates informatiques avaient dérobé des bitcoins pour des dizaines de millions de dollars avaient provoqué une chute de près de 20% du cours. (@LesEchos).

La websérie pour tout comprendre au Bitcoin et à la Blockchain. Après une hausse de 120% en 2016, le bitcoin a franchi lundi 2 janvier la barre symbolique des 1.000 dollars pour la première fois depuis trois ans. Ce succès, qui porte sa capitalisation boursière à désormais 12 milliards de dollars, n’aurait pas été possible sans la technologie Blockchain. Pour décrypter les enjeux économiques et pratiques de cette révolution silencieuse, l’Ecole des Technologies Numériques Appliquées (ETNA) et le groupe SII ont lancé une websérie intitulée « Blockchain Révolution », une sorte de « MOOC ».  Au total, ce sont 7 épisodes de 30 min à 1 heure environ, diffusés depuis mi-décembre, à regarder depuis son canapé chaque jeudi. Une inscription (gratuite) sur le site est nécessaire pour avoir accès aux vidéos. (@EchosStart).

#Transport

Faraday Future et les start-up chinoises à l’assaut de Tesla. Quoi de mieux que de « vendre » sa voiture en la testant face à ses concurrents ? C’est ce qu’a fait la start-up chinoise Faraday Future mardi en présentant sa nouvelle voiture FF91, un hypercar 100% électrique, qui s’est livré en direct à un test de démarrage face aux Ferrari, Tesla et autres Bentley. Bilan : avec 2,4 secondes pour parvenir à une vitesse de 100 km/h, le bolide aux 1.050 chevaux s’impose comme le plus rapide de sa catégorie, assurent ses dirigeants. La FF91, dont un premier concept avait été présenté l’an passé à Las Vegas, sera commercialisée à partir de 2018, pour un prix encore inconnu, mais qui vise clairement le très haut de gamme. Principaux atouts du bolide : une autonomie de 378 miles (600 km en réel), une batterie de 130 kw/heure, et une bardée de capteurs – 1 lidar, 13 radars, 10 caméras… -, capables de garer la voiture en mode 100% autonome. « La disruption nous guide à tous les niveaux. Nous repensons l’automobile », lance Nick Sampson, vice-président de Faraday Future. (@LesEchos).

#Terrorisme

Telegram veut bannir Daech : une stratégie pleine de trous Le 27 décembre, la chaîne officielle « Telegram News », l’une des plus suivies de la plateforme, annonce la création d’ISIS Watch, Isis étant l’acronyme anglais désignant Daech, le groupe État islamique. Cette nouvelle chaîne, officielle elle aussi, publie un rapport quotidien et mensuel du nombre de canaux ou de bots pro-Daech bannis de la messagerie sécurisée. Elle invite également les utilisateurs à signaler la propagande de l’État islamique aux modérateurs de Telegram pour faciliter les suppressions. (@LExpress).

#Piratage

Les avions, prochaine cible des hackers ? Face à la multiplication des cyberattaques, des experts s’interrogent sur la sécurité aérienne. Le stratège en chef de la cybersécurité de Venafi, Kevin Bocek, a déclaré à ZDNet que dans de nombreux cas, les systèmes informatiques de l’aviation sont « plus vulnérables à l’attaque que ceux utilisés dans les banques et le commerce de détail ». Pour lui, les avions sont de « grands appareils mobiles volants » et par conséquent de vraies cibles avec le développement de l’IoT : « L’aviation ferait bien de tirer les conséquences de l’attaque récente sur les appareils connectés à Internet ou des hacks sur les voitures connectées. Nous devons envisager que les attaquants peuvent s’infiltrer dans les réseaux de contrôle de la circulation aérienne, des compagnies aériennes, et même des avions. » Des entreprises comme Boeing et Rambus travaillent ensemble pour développer des mesures contre les cyberattaques et empêcher l’exploitation des vulnérabilités du système. (@RslnMag).

#Rumeur

Fausses rumeurs de mort sur Internet : quel intérêt, quels risques ? C’est la dernière victime en date d’un « « jeu » vieux comme le web : Omar Sy a été donné pour mort par des internautes, qui ont créé et propagé à dessein une rumeur lundi 26 décembre. Que risquent-ils ? Et pourquoi agissent-ils ? @Franceinfo a interrogé des spécialistes de la question.

#Finance

Les géants de la tech assoient leur emprise sur Wall Street (@LesEchos).

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