La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Entreprise
Amsterdam, nouvel eldorado pour les startups françaises. Sorte de Terre promise pour les jeunes pousses, Amsterdam, troisième hub européen, va devenir un tremplin pour les start-up françaises en mal de croissance. » Ici, l’environnement est particulièrement favorable pour monter sa société », s’enthousiasme Mylena Pierremont, qui doit le lancement de son entreprise MyReputationLab à l’accompagnement de l’incubateur néerlandais ACE. Du coup, elle se fait volontiers l’ambassadrice du projet franco-néerlandais de faire d’Amsterdam le nouveau hub de la French Tech pour renforcer la position de la France dans le monde numérique. « L’objectif de la French Tech Amsterdam est de relier les écosystèmes français et néerlandais en s’appuyant sur les liens économiques étroits entre les deux pays« , expliquait il y a quelques mois le service économique de l’ambassade de France à l’occasion du déplacement d’Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat chargée du Numérique et de l’Innovation, à Amsterdam. Concrètement, un partenariat a été conclu entre Paris & Co et StartupAmsterdam, l’agence de développement de la ville dédiée au secteur. Les incubateurs français Rockstart et Starburst y sont aussi associés. (@EchosStar). Légende image : Le long des canaux, la Tech s’enracine… Photo @Shutterstock.
#Transport
Après les longs trajets, les plus petits. Blablacar a annoncé le lancement de Blablalines, sa nouvelle plateforme de covoiturage qui sera dédiée aux trajets domicile-travail. L’application sera d’abord disponible entre Reims et Châlons-en-Champagne et entre Toulouse et Montauban. Elle sera étendue à l’ensemble de la France courant 2018. « Le système vient en complément du système de transports en commun. On va pouvoir facilement être un moyen supplémentaire », a souligné le responsable de Blablalines, Simon Berger-Perrin. (@LObs).
Samsung veut imposer son intelligence artificielle dans les voitures autonomes. Le conglomérat sud-coréen Samsung est convaincu que plusieurs de ses semi-conducteurs et de ses logiciels d’intelligence artificielle pourront s’imposer sur le marché des véhicules autonomes et constituer un nouveau moteur de croissance, aux côtés des smartphones et des mémoires flash. Samsung Electronics vient ainsi de confirmer qu’il avait obtenu, en début de semaine, le feu vert du ministère sud-coréen des Transports pour tester sur les routes une première berline fonctionnant avec ses algorithmes. Le groupe a précisé, via un porte-parole, que cet essai ne signifiait pas que Samsung fabriquait une voiture autonome. « Ce test est organisé pour développer nos logiciels et nos solutions dédiées aux voitures autonomes. Rien de plus », a insisté l’officiel. Les programmes testés sont ainsi issus du Samsung Advanced Institute of Technology, le centre de recherche du groupe qui travaille sur des algorithmes de reconnaissance d’images censés égaler la perception humaine, même dans des conditions climatiques extrêmes. (@LesEchos).
#Emploi
Emplois vs. robots : la terrible prédiction de la Banque mondiale. Voilà de quoi relancer les polémiques sur la robotisation de l’économie. Le Président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a annoncé lundi que les deux-tiers des emplois aujourd’hui existant dans les pays en voie de développement devraient disparaître avec l’automatisation de l’économie. (@LesEchos). A lire aussi : Robots : les propos alarmants de la Banque mondiale sur l’emploi (@latribune).
#Sante
Docadom, le Uber de la médecine ? Cinq choses à savoir sur cette nouvelle appli. Après des repas ou des chauffeurs, pourquoi pas des docteurs ? Une application propose de faire venir un médecin au domicile du patient, de la même manière qu’Uber envoie une voiture chez son client. Docadom, pour « docteur à domicile », a été lancée lundi 1er mai, et c’est une première en France, rapporte L’Obs. Un médecin urgentiste, Florian Gueho, un interne en médecine générale, Marc Postel-Vinay, et un entrepreneur, Pierre Blanchard, sont à l’origine du concept. Comment le service fonctionne-t-il ? A qui est-il destiné ? « Docadom est la première plateforme web gratuite permettant de faire venir, le jour même à votre domicile, un médecin généraliste pour vous et vos enfants », est-il indiqué dans la vidéo de présentation du site. Comme Uber ou Deliveroo, Docadom fonctionne grâce à la géolocalisation. (@LExpress).
#Presidentielle2017
En 2017, la télé joue encore le rôle d’arbitre des élections (@telerama). A l’heure d’Internet, la campagne présidentielle 2017 allait se jouer sur les réseaux sociaux et YouTube. Un pronostic déjoué au fil des mois, tant la place de la télévision s’est révélée déterminante dans l’organisation et la structuration de la campagne. Depuis septembre 2016, pas moins de onze débats ont occupé nos soirées de longues heures durant. On doit aussi admettre que ces temps forts ont été très suivis (4 à 10 millions de téléspectateurs). Soumise à la réactivité des réseaux sociaux et surfant sur une élection riche en rebondissements, elle a joué à plein sa partition, renouvelé (un peu) ses modes de traitement, et s’est ouverte (enfin) aux exigences de transparence et de démocratie des citoyens. C’est ce dont témoignent les chercheurs, éditorialistes, documentaristes et réalisateurs que nous avons rencontrés.
Qu’attendent les start-ups des politiques ? Le nombre de start-ups ne cesse de croître et l’approche du premier tour des élections présidentielles fait se poser beaucoup de questions aux dirigeants de start-ups. En effet, que va-t-il advenir de l’évolution des jeunes entrepreneurs qui veulent lancer leur activité ? A cette occasion, voici trois problèmes majeurs sur lesquels il serait intéressant de se pencher : le coût du travail, la difficulté à se faire financer par les moyens traditionnels et enfin, le manque de dispositif d’aide direct aux dirigeants de start-ups. (@latribune).
#Politique
Pour accroître la participation citoyenne et la réactivité politique, de nouvelles civic tech revendiquent aujourd’hui de « hacker » la démocratie. Au delà de la séduction qu’elles peuvent exercer, ces technologies peuvent-elles transformer la politique en profondeur ? Quel projet portent-elles ? (@laviedesidees).
#IntelligenceArtificielle
L’intelligence artificielle est une mine d’or pour les fake news. L’intelligence artificielle offre de nouvelles opportunités pour manipuler très facilement des enregistrements audio et vidéo, ce qui pose de nouveaux risques, avertit Will Knight, spécialiste de l’automatisation du magazine MIT Technology Review. Il explique que la technologie permet d’imiter des personnes de plus en plus facilement, et ce avec une précision étonnante. Il est possible de créer des sosies parfaits, de simuler des mouvements, des expressions faciales, et des dialogues. Par conséquent, à l’avenir, il sera de plus en plus difficile de distinguer les fausses informations des vraies, et il sera encore plus crucial d’aborder les enregistrements audio et vidéo et les images avec une certaine méfiance afin d’éviter d’être trompé par un contenu créé de toute pièce pour nous manipuler. (@expressbe_fr).
Chronique de Péter Gyöngyösi : Pour ou contre l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle est la technologie du moment. Voici sept points qui permettront aux entreprises de mieux cerner ce nouveau type de logiciels. (@journaldunet).
#RealiteVirtuelle
La réalité virtuelle tente de séduire les seniors. La réalité virtuelle, un truc de jeunes ? Pas tout à fait. Alors que le secteur commence tout juste à décoller, sans pour autant atteindre des couches larges de la société, la réalité virtuelle pourrait s’adapter tout particulièrement aux seniors. Souvent isolés, avec peu d’interactions et des souvenirs pleins la tête, les seniors semblent très intéressés par ce nouveau moyen de les faire voyager sans bouger ou revivre des souvenirs géographiques. La réalité virtuelle pour les seniors, c’est le pari que s’est fixé Jake Kahana. Le réalisateur et designer américain a crée le projet BettVR with Age pour faire en sorte que cette innovation technologique, en gestation depuis plus d’une dizaine d’années, puisse profiter à des couches – a priori – moins « geeks » que les plus jeunes. Comme il l’explique au magazine Wired, « les personnes âgées sont la tranche de la population en plus forte augmentation démographique, mais personne ne regardait vraiment comment [la réalité virtuelle] pouvait fonctionner pour eux ». (@LesEchos).
#ReseauSocial
Les développeuses de Facebook plus souvent censurées. Toutes les lignes de code ne se valent pas. Une ingénieure de Facebook a montré l’an dernier dans une étude interne que les programmes écrits par des femmes au sein de l’entreprise étaient plus souvent rejetés que ceux écrits par des hommes, a révélé hier le Wall Street Journal . L’ingénieure, qui ne travaille plus chez Facebook, affirme avoir enquêté sur la base de données collectées sur cinq années. Selon le quotidien, elle montre que les lignes de code écrites par des femmes ont une probabilité 35% plus élevée d’être rejetées. Ces lignes font en outre l’objet d’un examen plus poussé que celles écrites par des hommes, et suscitent davantage de questions lors des revues internes. Chacune des lignes de code écrite pour faire fonctionner le réseau social fait en effet l’objet d’un examen contradictoire entre développeurs. Les conclusions de l’étude ont poussé l’entreprise à mener sa propre enquête. Et Jay Parikh, responsable des infrastructures, a conclu à l’issue de ces nouvelles investigations que les cas de rejet étaient non pas liés au sexe mais à l’ancienneté et au niveau hiérarchique – les femmes étant moins nombreuses à occuper les postes les plus seniors. (@LesEchos).
#Surveillance
Etats-Unis : la NSA relâche sa surveillance des courriels. La National Security Agency (NSA) américaine a annoncé vendredi 28 avril mettre fin à une méthode controversée de surveillance, consistant à scanner le contenu de courriels au départ ou à l’arrivée du territoire américain. Cette agence de renseignement, chargée de la surveillance électronique, est autorisée par la loi à regarder à l’intérieur des messages reçus ou envoyés par des internautes sur le territoire des Etats-Unis afin d’y repérer des « sélecteurs » – des mots-clés – liés aux cibles qui l’intéressent. Cette interception était fondée sur une loi controversée, la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA). Suite à plusieurs « incidents », des infractions à la loi, l’agence ne précisant pas lesquelles, et à une « évaluation exhaustive », la NSA va désormais et uniquement intercepter les courriels entrants ou sortant des Etats-Unis lorsqu’ils sont envoyés ou reçus par une de ses cibles, et non lorsque figurent dans leur contenu des mots-clés qui intéressent l’agence. Cela permettra, explique la NSA dans un communiqué, de « réduire la probabilité d’acquisition de communications d’Américains qui ne sont pas en contact direct avec une des cibles de l’agence ». (@Pixelsfr).