23 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 23 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Lisbonne

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Le Portugal se rêve en nouveau paradis européen des start-up. Le choix en a surpris beaucoup. En quittant Dublin, siège de nombreux grands groupes américains en Europe, pour Lisbonne, le Web Summit, plus grande conférence tech européenne, n’est pas seulement allé vers la ville qui avait le plus envie de l’accueillir. Il a aussi mis en lumière un écosystème certes naissant, mais qui grandit vite. Près de 80 incubateurs à travers la ville, le premier, Startup Lisboa, a été créé il y a sept ans seulement, des exemples de réussite qui commencent à se multiplier (l’alternative au Google Play Store sur les marchés émergents Aptoide, l’outil de traduction Unbabel…), des financements à la hausse… (@EchosBusiness). A lire aussi : Le Portugal, nouvelle terre promise Depuis quelques années, le pays jouit d’une très grande popularité auprès des Français. S’ils viennent déjà y passer leurs vacances, ou y coulent une agréable retraite, ils sont de plus en plus nombreux à y travailler et à créer leur entreprise. (@LesEchos).

Pourquoi Lisbonne attire autant les start-up. La Web Summit a ouvert ses portes pour la première année à Lisbonne. Du 7 au 10 novembre 2016, plus de 2 000 start-up de la tech exposent leurs nouvelles solutions à tour de rôle. Parmi elles, plus de 200 start-up portugaises. L’écosystème entrepreneurial des villes comme Lisbonne, Porto ou Braga, se développe à vitesse grand V et attire les investisseurs étrangers. Clara Armand-Delille, fondatrice, agence de conseil en communication ThirdEyeMedia, nous dit pourquoi. D’une part, Lisbonne est très attractive pour quelqu’un qui souhaiterait ouvrir une nouvelle activité. La ville est un terreau fertile pour la prise de risque et l’entreprenariat. Dans les dernières années, un nouveau modèle de développement a été mis en place dans le pays, et Lisbonne a su démontrer des avantages comparatifs très nets en matière d’innovation et de connaissances. Le coût de la vie est bien moins élevé que dans la majorité des autres capitales européennes. En plus de cela, le système d’éducation portugais est de première catégorie, offrant un pool de talents très compétitifs, et parlant couramment l’anglais. Développeurs, experts en UX, designers… : le pays déborde d’une jeunesse ambitieuse, ultra-qualifiée, et multilingue. (@LUsineDigitale).

Lisbonne, hub pour les start-up. Voilà Lisbonne avec tous les buzz pour elle. Elle est en effervescence. « Elle attire les jeunes entrepreneurs qui ont l’impression de trouver ici un réel intérêt pour l’innovation et les structures dont ils ont besoin », souligne Laurent Marionnet, qui, depuis la Chambre de commerce luso-française de Lisbonne, observe la métamorphose. Les accélérateurs d’entreprises fleurissent dans les immeubles industriels reconvertis en espaces de co-working. « Les start-up pourraient s’installer partout à travers le monde, mais la ville a su jouer de ses atouts, pointe-t-il. Elle a pour elle une qualité de vie qui la convertit en paradis potentiel pour les jeunes entrepreneurs. » Le soleil, le charme de la ville, les locaux disponibles, le personnel qualifié, le coût de la vie et la proximité de spots de surf facilitent la création d’un écosystème favorable. (@LesEchos).

Sandra Ansanay : « Il ne faut plus compter intégrer immédiatement un incubateur » Sandra Ansanay est membre du collectif FrenchUpers, qui rassemble les entrepreneurs de Lisbonne. Quel est le rôle de FrenchUpers ? Notre but est d’aider les entrepreneurs ou les nouveaux arrivants à agrandir leur réseau social ou professionnel et de leur donner des informations pertinentes sur l’entrepreneuriat au Portugal. FrenchUpers est né en février 2016, lors d’un apéro informel, qui est devenu ensuite un rendez-vous mensuel pour rassembler les start-up, les free-lances, les passionnés d’innovation ou les entrepreneurs francophones. Nous étions une quinzaine lors de la première édition. Aujourd’hui, nous sommes une centaine aux rendez-vous et la communauté compte quelque 700 membres. (@LesEchos). A lire aussi : Installer sa start-up à Lisbonne : les conseils de Sandra Ansanay (@EchosBusiness)

Revue de liens : – Portugal, la nouvelle Silicon Valley ? Pas encore, mais le pays met les moyens ! (@LUsineDigitale) ; – Pourquoi les start-up se pressent au Web Summit de Lisbonne (@Challenges) ; – Lisbonne, capitale des geeks. (@strategies) ; – Web Summit 2016 : les 15 start-up qui s’envolent à Lisbonne avec Business France. (@LUsineDigitale) ; – Contre l’austérité, le Portugal a la recette (@LExpress).

#FuturEnSeine

Les intelligences au cœur de Futur en Seine. A l’occasion de la nouvelle édition de Futur en Seine, le festival mettra les intelligences à l’honneur. « En 2017, on pense Intelligence Artificielle. On ne peut pas passer à côté : nous sommes en train de vivre une sorte de répétition générale de ce qui se passera à l’avenir : nous assistons à la mise en place de ces nouvelles technologies, qui vont continuer à se développer », explique Hélène Allain, responsable de la programmation du Festival. L’occasion de s’y intéresser de près, de s’engager et de se positionner pour devenir acteur de ce qui est en train de se passer !  Eric Scherer, Directeur de la prospective chez France Télévisions et conseiller éditorial de Futur en Seine rappelle que c’est la première fois que l’humanité est confrontée à un tel choc : celui de vivre avec des intelligences qui lui sont extérieures. « Nous avons toujours eu à cœur de mettre ou remettre de l’humain dans la technologie. Cette année nous allons montrer comment vivre avec l’intelligence artificielle : il s’agira d’aborder les modes de co-production, de co-évolution Homme / machine ». A lire aussi : Futur en Seine, vivre avec de nouvelles intelligences  (@LADN_EU).

#Robot

Y a-t-il un robot dans l’avion ? Un bras robotisé a réussi à faire atterrir un Boeing 737 aux Etats-Unis. Le pilotage automatique des avions existe depuis des lustres. Mais les pilotes automatiques sont invisibles et immatériels car il s’agit d’ordinateurs intégrés aux systèmes de pilotage des appareils. Aux Etats-Unis, l’entreprise spécialisée Aurora et la Darpa, la direction des projets avancés de l’armée américaine (qui a inventé Internet) jouent à un autre jeu : piloter un avion « en vrai », comme le font les pilotes, grâce à un bras robotisé articulé tels que ceux que l’on trouve dans les usines. A lire aussi : Le robot qui apporte la bière, ce n’est pas pour tout de suite et Un robot pour venir en aide aux pompiers (@franceinfo).

Parlez-vous le robot ? Parlez-vous le robot ? Autrement dit le langage de la programmation en informatique. Si aligner des signes électro-cabalistiques sur l’écran de votre ordinateur vous rebute, alors pas de panique ! Les chercheurs américains de l’institut des technologies du Massachusetts ont mis au point un système dénommé C-Learn qui simplifie grandement le développement des systèmes d’intelligence artificielle. Jusqu’à présent une machine learning ou « d’apprentissage automatique » en français, est capable de recouper et de croiser des tonnes de données afin d’en retirer une information pertinente. L’idée du MIT est d’instruire les robots comme on le ferait en milieu scolaire en alternant travaux pratiques et cours théoriques. L’élève « électronique » regarde comment ça fonctionne et imite son professeur, puis l’enseignant délivre au robot les connaissances de base expliquant les principes sous-jacents de la manœuvre. (@RFI).

Un robot éducatif dans les classes. La robotique s’immisce de plus en plus dans notre quotidien. Grâce à Poppy, un robot éducatif, il est notamment possible d’apprendre à danser, en s’inspirant de ses mouvements. Ce robot est un assemblage de plastiques et de moteurs développé dans un centre de recherche de Bordeaux (Gironde). Ici, tout est conçu pour que l’humain puisse s’approprier la machine. Sous différentes formes, parfois très simplifiées, le projet Poppy est entré à l’école. Grâce à un langage particulièrement intuitif, il permet aux élèves d’apprendre la programmation informatique. Les premiers résultats sont très encourageants. Il était possible de retrouver Poppy dans un stand du salon  Innorobo à Paris, car le robot éducatif n’est pas un simple enjeu expérimental, c’est aujourd’hui un véritable sujet de société. (@franceinfo).

#RealiteVirtuelle

Pourquoi le monde de demain se regardera en réalité augmentée. De prime abord, ce prototype de Microsoft, plus lourd qu’il n’y paraît, enthousiasme peu. Pourtant, quand on l’enfile, c’est tout un monde qui s’ouvre. Un menu Windows apparaît dans les airs, flottant au milieu des tables et des chaises du bureau. Le bras tendu en avant, l’index mime un clic. L’hologramme d’une danseuse apparaît alors sur la table juste à gauche, et se met en mouvement. On peut se déplacer autour d’elle, l’image s’adapte parfaitement dans un effet trois dimensions, comme si la ballerine était réellement là. C’est magique… Et cette réalité augmentée n’est qu’un aperçu de ce que sera l’informatique de demain. (@OleMag).

#Sante

Santé connectée : un avenir gagnant-gagnant pour les professionnels et les patients. Les professionnels de santé se sont toujours adaptés aux évolutions des méthodes, des techniques et des pratiques de leur discipline au gré de l’avancée de la recherche médicale et au service d’une meilleure santé pour l’humanité. Nous vivons aujourd’hui dans un monde où la technologie est omniprésente dans notre quotidien et il n’est pas étonnant, notamment après l’avènement et le succès des objets connectés, que le secteur de la santé en soit impacté. La santé connectée se veut bénéfique et prometteuse tant au niveau préventif qu’au niveau du suivi d’un patient. Toute innovation technologique suscite des réactions positives que tout un chacun entend reconnaître mais qui déclenche également des craintes auxquelles il convient de répondre. La santé connectée n’est pas en reste et représente aujourd’hui un avenir prometteur, signe d’une nouvelle relation patient/médecin et d’une nouvelle façon d’appréhender sa santé pour les patients. (@frenchweb).

#Education

Révisez le bac avec YouTube ! Des professeurs aux youtubeurs, nombreux sont ceux qui proposent des vidéos spécifiques à l’approche de l’examen qui marque la fin du lycée. (@francebleu). A voir le guide de l’Etudiant avec une sélection de plusieurs chaînes aux contenus sérieux.

#Media

Brut, Explicite, Minute Buzz : le pari des médias 100% réseaux sociaux. Octobre 2016. Le monde des médias français est pris d’une secousse. L’un des poids lourds du divertissement sur le web francophone, MinuteBuzz, annonce sa décision de passer entièrement au média social. Il abandonne ainsi son site et ne produit et ne diffuse plus ses contenus que sur les plateformes sociales, Facebook et Twitter en tête. Une voie audacieuse, qui pourrait même sembler risquée pour les moins avertis, mais qui a déjà été tentée par le passé, mais pas en France. Ainsi, aux États-unis, des médias comme Now This ou AJ+, développé par Al Jazeera, ont fait ce mouvement respectivement en 2012 et 2014. Que produisent ces médias ? Des vidéos courtes, colorées, très dynamiques et explicatives avec des textes clairs et de la musique entraînante, profitant de la mise en avant de ces contenus opérés par Facebook. Ce n’est pas un mystère, Mark Zuckerberg destine son réseau social à devenir « video first ».  Les contenus de Now This et AJ+ sont principalement destinés aux millenials, cette cible marketing qui comprend les 18-35 ans, grands consommateurs d’informations via les applications mobiles. En quelques années seulement, ces médias sont devenus, des mastodontes, puisque AJ+ comptabilise un peu plus de 9.5 millions de fans sur sa page Facebook anglophone tandis que NowThis dépasse légèrement les 11 millions sur la même plateforme. (@InaGlobal).

#MediaSocial

Mort en direct, maltraitance, nudité… Ce que le « Guardian » révèle des méthodes de modération de Facebook. Vis ma vie de modérateur sur Facebook. Le Guardian révèle, dimanche 21 mai, les règles confidentielles qui régissent la modération sur le réseau social. Le quotidien britannique a eu accès à plus de 100 documents internes fixant la conduite à tenir face à certains types de contenus partagés par les 2 milliards d’utilisateurs, tels que des images violentes, allant du terrorisme à la pornographie en passant par le cannibalisme, des discours de haine ou encore des suicides en direct. Le groupe américain, régulièrement sous le feu des critiques aux Etats-Unis et en Europe pour sa politique de modération, emploie 4 500 modérateurs et prévoit d’en embaucher 3 000 de plus. Objectif : faire face à un volume de contenus toujours plus important. « Nous allons simplifier le signalement des problèmes, accélérer la réponse de nos équipes sur les publications qui ne respectent pas nos standards et faciliter le contact avec les autorités si quelqu’un a besoin d’aide », a réagi Monika Bickert, directrice de la politique des contenus de Facebook. De fait, les modérateurs ont « souvent dix secondes » pour prendre une décision, note le quotidien britannique. Voici une sélection, non exhaustive, de ce qui peut être publié ou de ce qui doit être censuré sur Facebook. (@franceinfo).