30 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

#Piratage

Qui est Lazarus, le groupe de pirates dont l’ombre plane sur le rançongiciel WannaCry ? Le 24 novembre 2014 aurait dû être une journée comme les autres au siège du puissant studio de cinéma Sony Pictures, au cœur de l’immense métropole de Los Angeles. Mais les employés sont accueillis, ce matin-là, par un squelette rouge qui grimace sur leurs écrans. « Hacked by GOP », peuvent-ils lire sur leurs ordinateurs paralysés. Tout le réseau informatique du studio est infecté par des pirates, qui avertissent : « Nous continuerons jusqu’à ce que nos demandes soient accordées. Nous avons obtenu toutes vos données internes. » Ce qui ressemble à une plaisanterie de très mauvais goût est l’ultime étape d’une attaque informatique sans précédent : des pirates ont rôdé pendant des semaines dans le réseau de l’entreprise, dérobant et supprimant une quantité faramineuse d’informations. Films encore inédits, contrats, documents de négociations, données personnelles de célèbres acteurs ou encore correspondances internes seront ensuite postés sur Internet, aux yeux de tous. Quelques semaines plus tard, le FBI attribue formellement cette attaque à la Corée du Nord, qui voyait d’un très mauvais œil la production par Sony Pictures d’un film parodique de son régime totalitaire. Sans vraiment convaincre la totalité des experts en sécurité informatique, l’administration américaine va jusqu’à muscler les sanctions contre Pyongyang pour protester contre ce piratage. (@Pixelsfr).

#ViePrivee

e-Privacy : inquiets pour leur modèle économique, les médias alertent Bruxelles. Les médias continuent de se mobiliser contre Bruxelles . Une trentaine d’éditeurs de presse européens réclament la révision du projet de règlement de Bruxelles sur les données personnelles, qui menace selon eux leur modèle économique sur Internet, dans une lettre ouverte publiée ce lundi et adressée au Parlement européen et au Conseil de l’UE. En France, les quotidiens Le Monde, Le Figaro, Les Echos, Libération, Le Parisien, La Croix, L’Equipe et L’Humanité, font partie des signataires de cette lettre. De même, en ce qui concerne les médias étrangers, que Der Spiegel, le Financial Times, Guardian Media group, Telegraph Media group, le groupe Prisa, ou encore la Gazzeta di Parma. Ce projet en cours de discussion, appelé à remplacer l’actuelle directive « ePrivacy », permettrait à chaque internaute de décider dès sa première connexion, du niveau de protection qu’il souhaite pour l’ensemble des sites qu’il visitera par la suite. Il ne déciderait donc qu’une fois pour toutes d’accepter ou non les « cookies », ces fichiers invisibles qui se greffent sur un ordinateur pour capter des données personnelles, et non pas site par site. (@LesEchos).

#Ville

Chronique de @smiilefr : La ville de demain sera collaborative, participative et inclusive. La vague collaborative déferle sur les villes, chamboule nos usages et fait naître de nombreux espoirs. Elle crée aussi certaines peurs car ses contours sont aussi vagues que les chamboulements économiques qu’elle crée sont importants, car sa réglementation, qui se cherche, laisse encore la place à certains abus. Il faut investiguer sur ces nouveaux modèles et éviter les amalgames. Passer au crible leurs valeurs morales et d’usage, leurs engagements en matière de confidentialité, de protection des données, leurs actions à vocation sociétales et leur impact environnemental. Collecticity (plateforme de crowdfunding territorial) ou Koolicar (mobilité partagée basée sur l’usage et non la propriété) n’ont rien à voir avec Uber. Avec ces nouvelles plateformes, le collaboratif crée du lien social dans la vraie vie, impacte positivement notre environnement, génère de nouvelles formes de dialogue citoyen, permet d’arrondir ses fins de mois et répond à de nombreux enjeux de notre société en pleine mutation politique, écologique, économique et sociale.Ce collaboratif là, qui prend appui sur la puissance des plateformes numériques pour nous offrir de nouvelles opportunités de partage à l’échelle locale, est décidément d’avenir. À nous de l’envisager avec pragmatisme, méthode, humanisme ! Et de le considérer pour ce qu’il est : un socle. (@journaldunet).

#Sport

Roland-Garros, terrain de jeu privilégié des technos numériques. Par Bernard Fontaine, Directeur Innovation Technologiques, Direction du Numérique de France Télévisions. Chaque année, France Télévisions profite de la quinzaine sportive de Roland-Garros pour présenter un showroom dédié à l’innovation et tester les dernières technologies numériques promises par une industrie florissante. Au programme de cette édition 2017 : de l’Ultra HD, une voiture autonome, des assistants vocaux, de l’holographie, de la VR et de l’AR. (@metamedia).

#Cinema

Ne vous méprenez pas : les vraies stars du festival de Cannes, ce sont les journalistes. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. 12 jours de festival pour une couverture qui ne s’arrête pour ainsi dire jamais : derrière le faste et les costumes cintrés, Cannes c’est aussi une armée de journalistes – en polos fatigués – qui peinent à libérer du temps pour pondre leur livraison quotidienne. Pas spécialement prisé en dehors de la parenthèse cannoise, le métier de journaliste ciné nourrit subitement tous les fantasmes pendant la quinzaine. Du critique chevronné arpentant la Croisette depuis les années 1960 au jeune blogueur officiant pour un pure-player né il y a moins de 18 mois : les privilégiés du festival sont bel et bien les journalistes, dont le badge, qui prend une couleur différente selon l’expérience ou la portée du média, permet d’assister aux séances sans même réserver de billets.  (@metamedia).