26 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

xLe lotus sacré fleurit à nouveau dans un parc national Thaïlandais. Les lotus sacrés (Nelumbo nucifera) avaient disparu du parc national de Khao San Roi Yot (Thaïlande) depuis des années à cause de la sécheresse et de la pollution. C’est donc contre toute attente que ces plantes aquatiques utilisées comme offrandes par les bouddhistes ont fleuri en 2017. « Cela faisait près de dix ans que nous n’avions pas eu de lotus dans cette zone ! », s’enthousiasme Rungroj Aswakultarin, directeur du parc national situé dans le sud du pays, à trois heures de la capitale Bangkok. Désormais, un tapis de lotus roses recouvre une partie d’un lac, prisé des touristes étrangers comme thaïlandais. (@Sciences_Avenir).  Crédit photo : Roberto Schmidt / Afp.

#Ville

La réalité virtuelle pour “datavisualiser” la Smart City. Ce qui rend la city « smart », c’est la gouvernance intelligente permise par l’exploitation des données des citoyens. C’est dans ce cadre, que l’éditeur de logiciels américain Salesforce, a conçu un outil de visualisation des Smart Cities en réalité virtuelle (VR) pour optimiser les projets futurs et mieux gérer les zones urbaines. L’objectif est de permettre aux municipalités d’avoir une plateforme qui centralise à la fois la visualisation de la ville ou des futurs projets, ce qui permet de se projeter et de convaincre les citoyens du bien-fondé des projets, et qui concentre les données de la Smart City. En d’autres termes, c’est une carte 3D détaillée de la ville, agrémentée de tout un tas d’informations statistiques et informatives. Cela sert notamment à améliorer la prise de décision et à mieux cibler les appels à projets tout en accélérant les process. Déjà testé sur des villes comme San Francisco ou Austin, la plateforme a déjà conquis de nombreux maires américains qui y voient une véritable opportunité pour rationaliser et optimiser la gestion et la transformation de leurs villes. (@latelier).

#Transport

Pourquoi Renault acquiert la R&D d’Intel à Sophia-Antipolis. Renault est le repreneur des activités R&D d’Intel, installées sur la technopole de Sophia-Antipolis. Mais plus précisément de celles dédiées au logiciel embarqué, un sujet prégnant pour le constructeur automobile. « C’est une compétence clé pour l’avenir de l’industrie automobile », dit d’ailleurs Alexandre Corjon, directeur de la Direction Ingénierie Systèmes du Groupe Renault. Et évidemment le constructeur veut rester leader sur les questions de voiture de demain, qui sera « autonome, électrique et connectée ». Renault avait été perçu comme pionnier dans l’électronique embarquée avec R-Link, son système réunissant différentes applications de connectivité. Sauf que ce système est devenu obsolète à l’heure où Apple et Google ont développé leur propre solution de synchronisation des téléphones avec le tableau de bord que ce soit pour la musique, les appels et bientôt la cartographie. Sur l’intelligence artificielle, Renault a également tardé à communiquer sur ses projets de voiture autonome. Il a fini par indiquer qu’il proposera un véhicule 100% autonome à horizon 2020. L’enjeu pour le constructeur automobile est d’avoir la maitrise des technologies qui lui permettront de proposer des équipements ou des services de connectivité qui soient monétisables. (@latribunepaca).

#Logement

Le logement de demain : des espaces partagés et des habitants impliqués. L’urbanisme est un enjeu majeur des métropoles de demain, l’objectif étant de rendre les villes plus humaines et les citoyens plus heureux d’y vivre. Ainsi, à la question « A quoi ressemblera le logement de demain ? », des promoteurs, des architectes et des urbanistes ont répondu sans détour à l’occasion du Forum Smart City organisé à Bordeaux le 18 mai. Pour Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers, « dans la ville de demain, on doit être dans le co-aménagement et donc être à l’écoute des citoyens afin qu’ils participent de plus en plus aux projets. On ne fera pas le bonheur des gens malgré eux. » (@LaTribuneBdx).

#Education

EdTech : les startups de l’éducation fourmillent. Depuis trois ans, le nombre de startups de l’éducation ne cesse de croître. De plus en plus d’entreprises proposent des cours à distance, se servent de l’intelligence artificielle, de l’Internet des objets (iOT) ou adapte leur contenu au numérique. On en dénombre 47% de plus depuis 2013, d’après une étude réalisée par Deloitte Digital en collaboration avec la Caisse des Dépôts. Les raisons des startuppers, profitant de cette vague sont multiples. Pour Sandrine Dirani, cofondatrice de Zeneduc, le choix du numérique est apparu très logiquement au moment de la création du projet : « Nous vivons un changement de société. Avec le numérique, nous avons la possibilité de proposer un contenu de manière flexible, personnalisée. Nous pouvons également toucher un public bien plus large. » La plateforme qu’elle a créée avec sa collaboratrice offre un accompagnement éducatif pour les parents. A travers des formations, couvrant des approches larges de l’éducation (positivisme, néo-cognitive, Montessori…), les parents peuvent trouver des réponses à des problématiques allant de l’ordre éducatif (motivation de l’enfant, conflits parent-enfant) à d’autres questions concernant les compétences en tant que telles. (@latribune).

#Formation

Avec Matrice, l’école 42 veut enseigner l’innovation. 42, l’école de programmeurs fondée par Xavier Niel, déploie un nouveau programme de terrain baptisé Matrice. Conçu pour former des innovateurs, il met l’accent sur l’interdisciplinarité et mêle étudiants de divers horizons, institutions publiques et industriels autour d’une problématique. « Si un étudiant qui sort de 42 se retrouve à gérer l’administration réseau de la BNP, cela veut dire qu’on a tout raté. Notre objectif, ce n’est pas que la BNP continue de marcher, c’est qu’elle se transforme », lance d’emblée Nicolas Sadirac, le directeur général de l’école 42. C’est bien pour cette raison que l’école en informatique de Xavier Niel a donné le 23 mai le coup d’envoi officiel de Matrice, un nouveau programme de terrain gratuit qui se destine aux étudiants en fin de cursus. Présentée comme une « université productive », le dispositif vise à transformer « la matière même de l’entreprise ». « L’une des missions de 42, c’est de développer le secteur de l’innovation en France. La première étape consiste à développer des talents ; les repérer et leur fabriquer un framework de développement. (…) La seconde étape, c’est de rendre ces jeunes le plus impactant possible, qu’ils aillent dans l’industrie et qu’ils créent des entreprises », explique le directeur général. (@LUsineDigitale).

#ViePrivee

La Cnil sanctionne Facebook : Les géants d’Internet ne sont pas hors d’atteinte. Alors que Twitter a annoncé qu’il changeait sa politique de confidentialité en matière de protection des données personnelles de ses utilisateurs et notamment celles provenant de l’Union européenne, le « mauvais élève » des réseaux sociaux en matière de protection des données a fait encore des siennes. Facebook peut ajouter à sa liste de mauvais points, que sont dernièrement la révélation d’informations inexactes à la Commission européenne au sujet du rachat de WhatsApp et les directives données aux employés afin de supprimer les contenus potentiellement choquant, plusieurs manquements à la Loi Informatique et Libertés. Ainsi, la Cnil a constaté plusieurs manquements à la loi. (@LesEchos).

#Surveillance

Google a décidé d’épier nos paiements par carte bancaire. Pour choyer ses annonceurs – et accessoirement regagner leur confiance, Google va collecter un peu plus de données personnelles. Cette fois, il ne s’agit pas de pages Web visitées ou d’emails envoyés. Sur le blog d’AdWords, le géant américain a annoncé qu’il accédera à nos paiements par carte bancaire. Son but est simple : prouver à ses clients que leurs investissements publicitaires ne sont pas vains. Grâce à un outil baptisé Store Sales Measurement, les informations concernant les paiements seront comparées à celles qui concernent les campagnes publicitaires achetées à Google. Les annonceurs pourront ainsi vérifier que les internautes visés s’offrent leurs produits en magasin. (@01net).

#IntelligenceArtificielle

Robots humanoïdes, maison intelligente et voyage sur la lune : l’essentiel de Collision. Désireux de s’implanter sur le sol américain, les organisateurs du Web Summit, grand symposium européen centré sur les nouvelles technologies, ont lancé la Collision Conference en 2014. Après deux premières éditions à Las Vegas, l’événement a migré l’an passé sur la terre ancestrale du jazz, du vaudou et des mystères cajuns, La Nouvelle-Orléans. Pour sa deuxième édition, la conférence a réuni sur les rives du Mississippi 20 000 participants. Au programme, trois jours de conférence mêlant un grand nombre d’invités prestigieux, dont des représentants de Facebook, YouTube, Airbnb, Uber, Amazon, Hewlett-Packard ou encore Duolingo. Si la moiteur tropicale et la proximité des bayous donnaient à la conférence un cachet bien particulier, le sujet le plus abordé s’inscrivit, lui, dans la droite ligne des derniers évènements majeurs et de l’actualité technologique de ces derniers mois. L’intelligence artificielle était au centre de la plupart des discussions. (@latelier).

L’intelligence artificielle dans tous ses états. L’intelligence artificielle est sans doute la technologie la plus médiatisée du moment. Lors de la dernière édition de l’événement Collision, à La Nouvelle-Orléans, rares étaient les conférences où elle n’était pas mentionnée au moins une fois. Néanmoins, si le terme est vendeur et permet d’attirer les regards, construire une technologie efficace requiert une certaine expertise et une stratégie adéquate. Pour Dennis Mortensen, CEO et fondateur de x.ai, une entreprise qui développe un assistant virtuel spécialisé dans la mise en place de rendez-vous professionnels, les données sont le nerf de la guerre. « La collecte et la labellisation des données sont sans doute ce qui nous pose le plus de difficultés. Nous avons, depuis trois ans, une équipe de cent personnes qui ne font rien d’autre que construire une immense base de données annotée et labellisée. » a-t-il expliqué lors d’un panel de discussion consacré à l’intelligence artificielle, au cours de l’événement Collision. (@latelier).

Comment AlphaGo a transformé l’intelligence artificielle et le jeu de go. 5 mars 2016. Le programme d’intelligence artificielle (IA) AlphaGo remporte l’ultime manche de son tournoi face au Sud-Coréen Lee Sedol, un joueur de go légendaire. Le moment est historique. La machine vient de battre l’humain 4-1 au jeu de go, un événement comparable à la victoire de Deep Blue contre Garry Kasparov aux échecs en 1997. Et ce, avec dix ou vingt ans d’avance sur les prévisions des experts. L’exploit est signé DeepMind, une entreprise londonienne rachetée en 2014 par Google. Une grosse année plus tard, AlphaGo repart au combat. A l’occasion du sommet Future of Go, qui se tient en Chine du mardi 23 au samedi 27 mai, le programme s’essaiera au « pair go », où il devra jouer en collaboration avec un humain, contre un autre duo homme-AlphaGo. Mais surtout, il devra affronter en trois manches le Chinois Ke Jie, le numéro un mondial actuel – Lee Sedol l’a longtemps été, et reste souvent considéré comme le meilleur joueur au monde. « Même si AlphaGo peut battre Lee Sedol, il ne peut pas me battre », avait fanfaronné Ke Jie, aujourd’hui âgé de 19 ans, peu après la victoire de l’intelligence artificielle. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

Raptor Lab, la start-up lyonnaise qui fait bouger la réalité virtuelle. « Essaye de t’imaginer au crétacé. Tu jettes ton premier coup d’œil sur cette grosse dinde en débouchant dans une clairière. Elle avance comme un oiseau, en hochant de la tête. Et tu ne bouges plus, parce que tu te dis que peut-être son acuité visuelle est basée sur le mouvement, comme le tyrannosaure, et qu’il t’oubliera si tu ne bouges pas, mais non : pas le vélociraptor. » La citation est d’un des plus célèbres films des années 1990 : elle est prononcée par le professeur Grant dans Jurassic Park (1993), de Steven Spielberg. Et vingt-quatre ans plus tard, elle a inspiré le nom de « Raptor Lab », une jeune pousse suisse née en janvier 2017 et implantée à Lyon, dans le quartier populaire de La Guillotière. « Comme nous, les raptors sont sensibles au mouvement ! On avait envie d’avoir l’air un peu sympa et rigolo, pas de s’appeler Futur VR ou un autre nom générique », explique avec enthousiasme Samuel Auzols, architecte d’intérieur de formation et cofondateur de la société. (@Pixelsfr).

#Cinema

Psiconautas, un OVNI dystopique dans l’animation pour adultes. Dans un futur ravagé par la pollution, une île peuplée d’animaux humanisés cristallise la souffrance d’une société rongée par les inégalités, la drogue et la folie. Un OVNI dans le monde de l’animation pour adultes… Lauréat du Goya 2017 du meilleur film d’animation, Psiconautas, long-métrage interdit aux moins de 12 ans, fait une sortie tardive dans les salles d’Eurozoom (Paris) le 24 mai 2017. Rencontre avec Alberto Vazquez, dessinateur espagnol de la BD éponyme et réalisateur, pour revenir sur cette œuvre ambigüe et dystopique. (@usbeketrica).