Légende image : Les mystères révélés du fond du Lac Léman Des scientifiques genevois et bernois ont réalisé, entre 2012 et 2013, une cartographie ultraprécise du fond du lac. A l’issue de l’étude des données, plusieurs structures totalement inédites sont apparues, comme des cratères, des stries, des tunnels glaciaires, de nouveaux canyons. Décryptage exclusif. (@letemps).
#Livraison
Les drones livreurs, un eldorado pour le commerce. Les drones de livraison sillonnent déjà le ciel. Mais avant de transporter des pizzas, ils sauveront sans doute des vies en acheminant des médicaments. Une pizza déposée par drone, à domicile, en moins de trente minutes… C’était la promesse un peu folle faite par Jeff Bezos, le patron d’Amazon, en 2013. Trois ans plus tard, la livraison par drone ne fait pas encore partie de notre quotidien: la législation empêche pour le moment de survoler à l’envi les zones urbaines pour des raisons de sécurité. (@Lexpansion).
#Ville
Saint-Vincent- de Paul invente la ville éphémère. L’ancien hôpital renaît : 600 habitants y vivent, travaillent, nouent des liens. Rebaptisé « Les Grands Voisins », ce projet vitrine de l’urbanisme transitoire pourrait faire école. Aux « Grands Voisins », on cultive l’esprit village. En cette fin août, l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul renoue avec son animation d’antan. Le bruit des travaux résonne dans la cour de l’oratoire. La boutique La Ressourcerie a sorti ses étals. Ici on s’affaire, on discute, on consulte le planning des ateliers dans une ambiance bon enfant. Partout, dans l’ancienne lingerie, la chaufferie, l’orphelinat, s’activent, créent, travaillent et vivent désormais 600 personnes. Projets innovants (artisanat, agriculture urbaine…), entrepreneuriat, locaux associatifs, hébergement d’urgence, restaurant… 133 structures cohabitent dans ces bâtisses du XVIIIe siècle, disséminées sur 3 hectares, au coeur du 14e arrondissement. Une société modèle réduit, atypique, solidaire, innovante. « Nous sommes arrivés en 2011 avec un foyer de 92 personnes et nous sommes étendus au fil des départs de l’AP-HP », raconte William Dufourcq, directeur du site cogéré par trois associations : Aurore (hébergement d’urgence), Yes We Camp et Plateau urbain. Ceint de hauts murs, le site est à la fois clos et ouvert : y pénètre qui veut, à condition de respecter les règles. La cohabitation avec le quartier est bonne. Les Grands Voisins s’enorgueillissent d’être devenus un lieu prisé des touristes qui se pressent aux visites guidées. (@LesEchos).
#Ecole.
Mixité sociale : le rectorat de Paris veut utiliser un algorithme pour déterminer l’affectation des collégiens. Le débat sur la mixité sociale dans les 175 collèges de Paris rebondit. On savait que l’académie entendait mettre en place, à la rentrée 2017, des « secteurs multicollèges » modifiant en profondeur l’affectation des élèves entrant en 6e. On ignorait, en revanche, que cela s’accompagnerait de l’introduction d’un « Affelnet en sixième », algorithme d’« affectation par le Net » qui existe déjà au lycée mais qui serait, pour la cohorte des 12 000 enfants faisant le saut du CM2 à la 6e, paramétré différemment. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le recteur de Paris, François Weil, alors que le débat sur la mixité sociale au collège a été relancé, dans nos colonnes, par le coup de colère de l’économiste Thomas Piketty le 7 septembre, auquel la ministre de l’éducation nationale a répondu le 8. A lire : Un algorithme contre les ghettos scolaires (@LePoint)
# DroitsDAuteur
Attention à vos liens hypertextes, vous pouvez enfreindre le droit d’auteur. De façon assez étonnante, la Cour européenne de justice a rendu un arrêt concernant la diffusion de liens hypertextes pointant vers des contenus protégés par le droit d’auteur et diffusés illégalement par un site tiers. Sa décision confirme que faire un lien vers un contenu illégal peut engager votre responsabilité pénale. Pour mieux comprendre la situation, il faut revenir en arrière. Tout a commencé en 2011 aux Pays-Bas, lorsqu’un site web (GeenStijl.de) a pointé un lien vers des photos de charme de Playboy qui avaient été volées et qui devaient intégrer un numéro papier postérieurement. Le site web en question s’était retrouvé au milieu d’une procédure judiciaire, tentant de se défendre en avançant qu’il n’avait fait que pointer des liens hypertextes vers des contenus existants sur la toile… Après plusieurs jugements en appel, la Cour de cassation néerlandaise avant de reprendre l’affaire avait saisi la CJUE, afin d’obtenir une clarification, puisque le site web n’hébergeait pas le contenu et ne l’avait pas non plus volé. La CJUE a donc précisé que le cas est précisé dans la la directive européenne 2001/29, prévoyant : « les États membres prévoient pour les auteurs le droit exclusif d’autoriser ou d’interdire toute communication au public de leurs œuvres. ». Pour la haute autorité, faire un lien hypertexte au sein d’un article, est justement une « communication au public » et que de tels liens vers des contenus illégaux sont répréhensibles, car il appartient à l’éditeur de vérifier la légitimité de la source vers laquelle il pointe son lien. (@PresseCitron).
Revue de liens : la réforme européenne qui fait trembler la création audiovisuelle (@LesEchos) ; Pour la Cour de Justice de l’Union Européenne, un lien hypertexte peut être illégal (@JournalDuGeek) ; Le magazine Playboy vient-il de tuer le Web? (@BFM_HighTech).
#Media
Les médias dans l’ère du temps. On l’a sentie venir, puis monter en l’espace de vingt ans jusqu’à devenir une réalité : la dictature de l’instant est aujourd’hui bien installée et relativement acceptée. Elle est commentée, décryptée mais encore subie car pas toujours bien comprise (finalement). Sous l’effet des progrès technologiques et de la révolution numérique, la perception du temps a muté. De la notion de durée, composée d’un passé, d’un présent et d’un futur, il est devenu une succession de fragments, version ultra-courte du jour « j » ou de l’heure « h » … voici l’instant « t », ou temps réel. En dotant les médias et les journalistes des moyens nécessaires pour couvrir l’information en direct – quels qu’en soient la nature, le lieu et l’heure -, ces évolutions avaient donc tout de la bonne nouvelle pour le secteur. Car, comme le rappelle le sociologue Jean-Marie Charon, « traiter l’information en même temps qu’elle se produit a longtemps été un idéal inaccessible ». (@LaTribune).
#Terrorisme
Comment Daech vend des esclaves sexuelles sur Telegram, WhatsApp et Facebook. Daech sait manier internet. Après avoir consolidé ses cyber-forces pour doper sa communication en vue de recrutements, le groupe djihadiste se sert désormais des réseaux sociaux comme d’une place de marché pour esclaves sexuels. Un rapport de l’université des Nations unies, cité par le site Quartz, rapporte que l’EI a asservi plus de 5.000 femmes yézidies, minorité kurdophone du nord de l’Irak. Capturées, les femmes sont enfermées et photographiées, avant d’être cataloguées par âge, état matrimonial, localisation, prix estimé et nom du propriétaire. Le groupe djihadiste se constitue ainsi une véritable base de données d’esclaves sexuelles, notamment afin d’identifier immédiatement à qui appartient une captive en fuite, aux différents checkpoints mis en place en Irak et en Syrie. Vient ensuite la phase d’enchères. Sur l’appli de communication cryptée Telegram, mais aussi sur WhatsApp ou Facebook, des « offres » sont diffusées au milieu de conversations ayant trait à Daech. (@LObs).
#Agriculture
Agriconomie veut aider les agriculteurs à mieux vendre. Et si la start-up réinventait les circuits de distribution des produits des agriculteurs? Lancée fin 2013, Agriconomie ne veut plus seulement être un site d’approvisionnements pour les exploitants. Après des résultats plus que prometteurs, la plateforme d’achats peut en effet se permettre aujourd’hui d’aller plus loin. Un an après son lancement, en 2014, l’activité e-commerce lui rapportait 1 million d’euros de ventes. Aujourd’hui, elle réalise 1,5 million d’euros de vente par mois. Elle prétend devenir une place de marché à part entière. (@frenchweb).
#ReseauxSociaux
Tours : #TimpApéro, une rencontre entre les internautes. Les utilisateurs assidus des réseaux sociaux ont maintenant leur soirée pour se rencontrer, au delà du monde virtuel. #TimpApéro est un concept nouveau, qui est le fruit du travail de Jonathan (@joemakeaparty) et Julien (@julienlavergne). Leur prochaine soirée aura lieu fin octobre. (@F3Centre).
#Transport
En France, le succès des « mobilités émergentes » Voilà une information qui va déplaire à Michel Onfray. Le philosophe médiatique déplorait, le 31 août, au micro d’Europe 1, une « infantilisation de la société », se moquant « des grands adultes sur des trottinettes, avec des shorts, en train d’écouter des trucs avec des écouteurs et avec des tatouages partout ». Le nombre de personnes ayant utilisé une trottinette durant les douze derniers mois a doublé par rapport à 2014, selon les cabinets de conseil ObSoCo et Chronos, qui publient, jeudi 15 septembre, la deuxième édition de leur « Observatoire des mobilités émergentes ». L’engouement pour la trottinette demeure certes mesuré, puisque seulement 4 % des 4 000 personnes de 18 à 75 ans interrogées en ligne au mois de juin disent en avoir manié une au cours de l’année écoulée. Mais l’Observatoire souligne l’avènement, pour les trajets quotidiens, d’une grande multitude de « mobilités émergentes ». Des modes de déplacement aussi divers que le covoiturage, la location de voiture entre particuliers, le vélo ou les « objets de glisse urbaine », ces hoverboards, gyropodes, rollers ou skates qu’on croise sur les trottoirs des grandes villes, voire dans les couloirs du métro. Ces moyens de transport ont fait leur apparition ces dernières années à la faveur d’une évolution technologique, d’une loi de libéralisation ou d’un phénomène de société tirant parti de « l’économie du partage ». La plupart de ces usages sont encouragés par les pouvoirs publics, qui y voient des alternatives vertueuses au véhicule motorisé individuel, polluant et encombrant. (@lemondefr).
Développer la « mobilité intelligente » : Ford convoque les talents à Berlin. L’événement s’est tenu du 7 au 9 septembre. Il a débuté par un Hackathon de 24 heures pour que des développeurs d’applications iOS ou Android en lien avec la mobilité puissent les rendre compatibles avec l’environnement Ford grâce à son kit de développement (SDK) et la plateforme Sync avec AppLink. Don Butler, directeur des sujets voitures et services connectés du groupe Ford, explique que la mise à disposition des développeurs d’un jeu d’APIs leur permet de faire abstraction des architectures différentes et compliquées des voitures. Simplifier est la condition sine qua non pour rendre possible l’usage d’applications tierces dans les voitures, à la manière d’Apple avec son App Store. Au-delà des APIs qui donnent accès aux données des voitures, Ford est allé jusqu’à la création de simulateurs physiques et virtuels qui permettent de faire 80% des tests, sans nécessairement avoir à acheter une Ford (pratique!). Don Butler tient également à souligner que Ford agit dans une démarche open source et non exclusive : un partenariat récemment signé va rendre les applications utilisables dans les voitures Toyota. (@PresseCitron).
#Election
GOV, l’application qui peut prédire les résultats de l’élection présidentielle. GOV est une application dédiée à la politique et l’actualité. Elle mélange baromètre d’opinions et réseau social. L’application propose à ses utilisateurs de donner leur avis sur les sujets du moment, de décerner des bons et des mauvais points aux dirigeants politiques, de leur poser des questions ou de leur soumettre des propositions. Bobby Demri revendique plus de 4 millions d’opinions exprimées grâce à son application. « Nous sommes les seuls à avoir dit que le FN ne serait pas premier au soir des régionales et qu’il ne gagnerait pas de département », affirme le PDG. « Quant à la primaire des Républicains, GOV donne pour le moment Alain Juppé gagnant au coude à coude avec Nicolas Sarkozy, suivi par Bruno Le Maire. » (@FigaroTech).
#Entreprise
La stratégie digitale, l’art de se construire un avantage concurrentiel. Comme le disait Vauban « La sueur évite le sang ». Ainsi, avec une bonne compréhension de ce qu’il y a à faire, et un haut niveau de préparation, il est possible d’éviter la plupart des écueils auxquels sont confrontés un grand nombre d’entreprises. La stratégie digitale, lorsqu’elle est bien comprise et bien menée, peut permettre cela. Oui, mais de quoi parle-t-on exactement lorsque l’on parle de stratégie digitale ? Il existe un très grand nombre de définitions de la stratégie. Et avec l’avènement des technologies numériques, la question de définir exactement ce qu’est la stratégie digitale s’est imposée. Pas un mois sans que sorte un livre proposant une nouvelle définition dotée de nouveaux concepts. Parce qu’il est souvent essentiel de faire simple, je vous propose une définition opérationnelle et pragmatique qui devrait s’adapter à la plupart des situations. (@frenchweb).