27 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#PresidentielleUS

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Ce qui frappe dans cette photo de Barbara Kinney, photographe officielle des Clinton, prise le 21 septembre lors d’un rassemblement à Orlando (Floride), c’est une foule, jeune et féminine qui tente un selfie avec la candidate démocrate Hillary Clinton. Le photojournaliste Brad Zucroff explique ainsi qu’il est désormais « rare de voir un supporter qui veut serrer la main ou demander un autographe [à son candidat]. Ce qu’ils veulent en réalité, c’est un selfie avec lui. ».

Les présidentielles américaines ne se joueront plus à la télé, mais sur FacebookAux États-Unis comme en France, les campagnes présidentielles ont souvent été le révélateur de profonds bouleversements dans le rôle et la hiérarchie des médias. En 1960, le fameux débat télévisé entre Kennedy et Nixon a marqué le début de la primauté de la télévision et la fin du règne de la presse écrite dans les affrontements politiques. Cinq ans plus tard, en France, on assista au même phénomène lors du duel entre de Gaulle et Mitterrand. Dans les dernières années du XXe siècle, ce fut l’essor des chaînes tout info et ses couvertures heure par heure des déclarations des candidats. La séquence électorale 2016-2017 est le théâtre d’un nouveau bouleversement dont les conséquences se manifesteront bien au-delà de la présidentielle américaine de novembre 2016 et de la française, en mai 2017. (@slatefr). A lire aussi : Présidentielle américaine : Trump se paie Clinton sur Snapchat (@latribune).

#Transport

Un minibus sans conducteur en démonstration à Paris. Trois semaines après les Lyonnais, les Parisiens ont pu, samedi 24 septembre, faire un petit tour en minibus électrique sans conducteur. La navette de 12 passagers est l’un des deux minibus de quatre mètres que la RATP a achetés à la start-up toulousaine Easymile, l’un des leaders mondiaux du secteur. Le véhicule ralentit et s’arrête tout seul si un obstacle se présente et il est aussi capable de le contourner. (@lemondefr). A lire aussi : Les transports en commun se mettent eux aussi aux véhicules sans chauffeur. Le français Keolis, dont la SNCF détient 70 % du capital, a présenté vendredi 2 septembre à Lyon, l’expérimentation d’un nouveau service de navettes « autonomes, sans conducteur et électriques ». (@LesEchos).

Lille chasse la voiture du centre-ville. Comme Paris, Lille part en guerre contre les voitures. Depuis le 25 août, après plus d’un an et demi de réflexion et de concertation, un nouveau plan de déplacements a été mis en place dans Lille-Centre et le quartier chic du Vieux-Lille. L’objectif ? Conforter l’attractivité des commerces,favoriser un meilleur partage des espaces publics entre piétons, cyclistes et automobilistes, et réduire la pollution de l’air dans le cœur de ville. « On souhaite une ville moins bruyante, moins polluée, plus apaisée », aime répéter la maire PS, Martine Aubry, prête à subir les foudres des automobilistes dont les habitudes ont été bouleversées. (@lemondefr).

#SmartCity

Grandes entreprises, PME, décideurs économiques, startups… se retrouveront les 29 et 30 septembre prochain pour la seconde édition du Forum Smart City Marseille Méditerranée organisé par La Tribune et la Ville de Marseille. Le forum qui veut faire de Marseille, une ville intelligente. La métropole agirait-elle donc comme un catalyseur d’expériences ? comme un accélérateur du numérique ? A voir le site officiel : http://smartcitymarseille.latribune.fr/

Un concept, une multitude d’horizons. A la clôture de l’évènement Bridge SF, qui explore chaque année la smart city sous toutes ses coutures, un constat s’impose : il n’y a pas une, mais bien des smart cities. A chaque horizon géographique correspond une culture, des problématiques et une approche différente pour améliorer l’organisation de la collectivité. Tour du monde des concepts présent à l’événement. (@latelier). A lire : – L’entreprise, un acteur essentiel et souvent oublié de la Smart City (@leMondefr), – Manifeste pour des villes vivantes et sans voiture  (@latribune).

xLégende image : Composantes et organisation de la ville intelligente

En finir avec la Smart City. Barcelone accueillait les 16 et 17 septembre la conférence internationale «Responsive Cities» sur les nouvelles technologies et l’urbanisme de demain. L’Institut d’architecture avancée de Catalogne (IAAC) est depuis de nombreuses années à l’avant-garde des nouvelles manières de penser la ville. Les urbanistes de l’IAAC fondaient la motivation de ce colloque sur une critique de la Smart City, une vision de l’urbanisme propre aux années 2000. Les chercheurs font remarquer que cette vision de la « ville intelligente » a été théorisée, décrite et développée par des entreprises de TIC, au détriment de visions d’architectes ou d’urbanistes : « Les systèmes et dispositifs intelligents ont formé une nouvelle couche cachée, permettant d’améliorer les performances, mais restant fondamentalement distincte de la matérialité et de la spatialité de la ville. Cette couche cachée a pris le nom de Smart City.» (@makeryfr).

#CyberPiratage

Derrière une série d’attaques informatiques très puissantes, un réseau d’objets connectés piratésJeudi 22 septembre, le blog de Brian Krebs, un chercheur reconnu en sécurité informatique, était rendu inaccessible par une attaque informatique. Jusque-là, rien de très étonnant : Brian Krebs, comme d’autres spécialistes du secteur, est régulièrement la cible d’attaques de la part de personnes sur lesquelles il écrit, ou qui cherchent à faire un « coup » en s’en prenant à un spécialiste du secteur. L’ampleur de l’attaque, en revanche, représentait une nouveauté. Le site a été visé par une attaque dite de « déni de service », qui consiste à saturer un site de connexions pour en bloquer l’accès ou faire tomber les serveurs qui lui permettent d’exister en ligne. La puissance d’une attaque de ce type se mesure en gigabits par seconde (Gbps) – le volume de trafic envoyé vers le serveur du site. Lorsque l’attaque dépasse la centaine de Gbps, il s’agit d’une attaque majeure. Les plus grandes attaques mesurées ces dernières années atteignaient 300 Gbps. Or, l’attaque qui a visé le site de Brian Krebs a été estimée à 620 Gbps, ce qui en fait l’une des plus importantes de l’histoire d’Internet. Le site a été rendu totalement inaccessible, malgré le système de protection dont il bénéficiait, mis en place par une filiale du géant d’Internet Akamaï. Le site est revenu en ligne épisodiquement durant les deux jours suivants, avant qu’Akamaï ne jette l’éponge, expliquant qu’il pouvait protéger le site mais que cela aurait un coût – près de 200 000 dollars à l’année – une somme que M. Krebs ne pouvait pas payer. Google lui a alors proposé de fournir gracieusement son propre système de protection contre ce type d’attaque – le site de M. Krebs est depuis normalement accessible. (@Pixelsfr).

De Yahoo à LinkedIn, les « mégabrèches » se multiplient. La liste semble sans fin. Avant Yahoo! jeudi , Dropbox avait reconnu fin août s’être fait dérober 68 millions d’adresses e-mail et de mots de passe d’utilisateurs, quelques heures avant que le site Last.fm ne fasse de même. En juin, c’était le réseau social russe VK, en mai Tumblr, LinkedIn ou MySpace. « Cette vague de mégabrèches a en réalité eu lieu en 2012, mais les incidents avaient été minimisés », relève Gérôme Billois, administrateur du Clusif et expert du cabinet Wavestone. « Au fur et à mesure que ces données vieillissaient, elles perdaient de la valeur pour les pirates. Pendant longtemps, elles se sont échangées sur des forums fermés, sur lesquels il faut parfois soi-même apporter des données pour devenir membre. Quatre ans plus tard, nous arrivons à l’étape ultime, celle de la vente en gros à des prix cassés, entre 50 centimes et deux euros l’unité pour des comptes grand public. » (@LesEchos).

Des hackers chinois prennent le contrôle de voitures Tesla à distance Des chercheurs chinois en sécurité informatique, réunis au sein du Keen Security Lab, ont démontré qu’ils avaient réussi à prendre le contrôle de voitures Tesla à distance, et même pendant qu’elles roulaient. Les hackers ont ainsi pu réaliser différentes opérations sur des Tesla, comme déverrouiller les portières, ajuster la place du fauteuil… Les opérations les plus dangereuses de leur démonstration consistent à ouvrir le coffre pendant que le véhicule roule ou à freiner brutalement, ce qui pourrait alors causer des accidents importants. (@Numerama).

#Sante

Faut-il renoncer à la confidentialité des données pour être mieux soigné ? Les technologies Big Data et d’Intelligence Artificielle progressent à grand pas dans le domaine médical. Pratiquement chaque semaine une nouvelle application du Machine Learning prouve son efficacité dans le diagnostic de maladies graves. Avec Watson, IBM avait beaucoup communiqué sur le travail mené avec le service oncologie de l’hôpital Memorial Sloan Kettering de New-York. En compilant toutes les données relatives aux patients, l’intelligence artificielle aide désormais les oncologues à établir leur diagnostic et à choisi le traitement le plus approprié au patient. Depuis ce projet pilote, « Watson for oncology » a été déployé en Thaïlande, dans 6 hôpitaux en Inde et IBM a annoncé la mise en place de son IA dans 21 hôpitaux chinois. L’informatique devient une aide dans la compilation des données patient, elle devient imbattable dans l’analyse de l’imagerie médicale. (@latelier).

Des lunettes connectées rennaises pour soigner les habitants de l’île de Patmos, en GrèceLe faible nombre de médecins (1 pour 1000 habitants en hiver) oblige l’hôpital de l’île grecque de Patmos à évacuer de nombreux patients vers le continent. Pour faciliter l’accès aux soins en urgence, les lunettes connectées de-là société rennaise AMA permettent une assistance par visioconférence. Ces lunettes connectées reproduisent la vision, les gestes, la vois en temps réel de celui qui les porte. Si c’est un médecin ou une infirmière, cela permet une assistance pour des soins qui auparavant ne pouvaient être pris en charge sur place. (Soyons smart! – @France3Bretagne).

#JournalismeWeb

Dix tendances pour 2016 à 2026. Par Hervé Brusini, Direction de l’information, France Télévisions.Ce fut un show bourré d’infos, d’humour et de préconisations. Pour la 9ème année consécutive, la spécialiste en prospective, Amy Webb a brossé, le week-end dernier à Denver devant l’ONA (Online News Association), le tableau de ce que sera, selon elle, le journalisme numérique dans les 10 années à venir. Cinq tendances devraient ainsi structurer le vaste monde de l’info en ligne. Ultime recommandation de sa part avant le lever de rideau :  pour distinguer une tendance, « il ne faut pas se laisser distraire par ce qui brille » conseille Amy Webb. Et d’ajouter : « Il est nécessaire de voir ce qu’il se passe à la marge aujourd’hui, et qui deviendra le mainstream de demain… »  Lire la suite sur le site de @Metamedia.

#Numerique

Coup d’envoi de la Mêlée numérique 2016, le plus grand salon dédié au numérique en Occitanie. Après une décennie au Diagora de Labège, le salon de  la Mêlée numérique change de dimension. L’un des plus grands salons du sud-ouest dédié au numérique n’a plus lieu au mois de juin sur 3 jours. La 16e édition va s’étendre sur une semaine, du 26 septembre au 1er octobre 2016 dans le cadre du premier festival de l’innovation de Toulouse : « Humans In Tech ». Tout le programme sur : www.meleenumerique.com. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

26 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image : Détournement du tableau « Le Voyageur contemplant une mer de nuages » de Caspar David Friedrich (1818). Sur le site de @Metamedia.

#MediaSocial

Peut-on cartographier l’usine algorithmique de Facebook ? Cartographier la boîte noire du plus grand réseau du monde, tel est l’ambition du collectif de recherche Serbe Share Labs. Avec 1,6 milliard d’utilisateurs actifs, Facebook se dirige vers l’accomplissement de leur mission sociale : connecter chaque personne sur cette planète pour rendre le monde plus ouvert. Mais si FB rend ses utilisateurs plus transparents, l’entreprise, elle, est loin d’être ouverte et transparente sur son fonctionnement. Sur FB, des algorithmes décident quels contenus feront partie de votre réalité et quels contenus seront censurés ou supprimés. Pour les animateurs de Share Labs, Facebook est une usine qui engendre de nouvelles formes d’exploitation, de nouveaux mécanismes de manipulation… pour faire suite aux réflexions de Trebor Scholz et Laura Liu sur le Digital Labor. Le travail que nous accomplissons sur FB (l’équivalent de 300 millions d’heures de travail gratuites par jour) ne produit pas tant des textes, des images ou des vidéos, que des analyses, des schémas, des modèles et des profils, expliquent-ils dans la première partie de leur enquête. Les utilisateurs travaillent en permanence au réglage de leur propre ciblage marketing. (@internetactu).

Etats-Unis : le « safety check » de Facebook activé pour la première fois après des manifestations. Après deux nuits de manifestations violentes à Charlotte, aux Etats-Unis, le « safety check », dispositif qui permet aux utilisateurs de Facebook d’indiquer à leurs amis qu’ils sont en sécurité, a été activé. Jusqu’ici, Facebook ne l’avait déclenché qu’après des catastrophes naturelles ou des attentats, comme le 13 novembre en région parisienne ou lors du massacre à Orlando dans la nuit du 12 au 13 juin. C’est la première fois que ce dispositif est mis en place après des manifestations. Celles-ci font suite à la mort de Keith Lamont Scott, un Afro-Américain de 43 ans abattu mardi par un policier, déclenchant des violences à Charlotte (Caroline du Nord). Dans la nuit de mercredi à jeudi, un homme a été tué par balle et le gouverneur de l’Etat, Par McCrory, a décrété jeudi 22 septembre, l’état d’urgence. (@Pixelsfr).

Snapchat change de nom et lance des lunettes de soleil équipées d’une caméra. Comme ses messages, Snapchat vient de disparaître. Vendredi 23 septembre, la start-up américaine a annoncé, par l’intermédiaire d’un article dans le Wall Street Journal, qu’elle changeait de nom. Elle s’appelle désormais Snap Inc. Cette nouvelle identité doit mieux refléter son champ d’activité étendu. Ces dernières années, l’application, connue pour ses photos et vidéos qui disparaissent au bout de quelques secondes, a en effet dépassé le stade de simple service de messagerie. Avec Discover et Stories, elle est devenue un véritable réseau social. (@JeromeMarinSF).

#LiFi

Internet par la lumière: le français Lucibel lance le premier luminaire Li-Fi au monde. Après quatre années de recherche, l’entreprise française lance le premier luminaire Li-Fi industrialisé au monde, qui permet de recevoir et d’envoyer des données par Internet via la lumière LED. Plus sécurisé que le Wi-Fi, le Li-Fi n’utilise pas d’ondes électromagnétiques, dont les effets sur la santé font débat. Si Lucibel cible d’abord le marché des entreprises (banques, défense, centres de R&D, bureaux de direction générale, aéroports…), le grand public pourrait profiter de cette technologie dans les années à venir. (@latribune). A lire aussi : Lucibel révolutionne l’accès à Internet avec la lumière numérique (@LesEchos).

#FinTech

Hello bank ! est la première banque française à faire le pari du crowdlending. La première banque française à se risquer sur le terrain du crowdlending sera donc Hello bank !,la banque mobile de BNP Paribas . Le jeune établissement vient en effet de nouer un partenariat avec la plate-forme de financement participatif Credit.fr, pour permettre à ses clients de prêter à une PME avec, à la clé, un rendement attractif. « Le taux de rendement pour le client Hello bank ! qui prêtera à des TPE-PME via Credit.fr dépendra des projets, dont le site affiche le descriptif et le taux qui y est attaché. Mais en moyenne, le taux de rendement s’établit entre 4% et 8% », explique Marc Campi, directeur général d’Hello bank !. (@LesEchos). Note : Le prêt aux entreprises ou crowdlending est une forme de prêt accordé par des particuliers avec un remboursement des intérêts étalé dans le temps.

Clinc ou le deep learning appliqué à l’épargne. Dans la famille des startups prometteuses de la scène fintech berlinoise, Clinc. A l’origine, Julien Arnold, le fondateur de Numbrs, autre fintech dans l’agrégation de comptes bancaires mobiles. L’idée de Clinc est simple : apprendre aux jeunes gens (entre 18 et 32 ans), sans douleur, ce sur quoi leurs parents ont échoué – épargner. L’application observe un premier temps, discrètement, les habitudes dépensières de ses clients, puis met de côté automatiquement, et au moment opportun. L’algorithme sait quand le faire, selon les charges fixes et annexes, observées. (@latelier).

TransferWise veut devenir un acteur global. La start-up britannique Transfer-Wise ne manque pas d’ambitions et elle est venue le rappeler à Paris lors du France Digital Day en début de semaine. « A horizon cinq ans, nous voulons devenir un leader du transfert d’argent en France, en acquérant une part de marché plus significative que celle des banques ou des acteurs spécialisés comme Western Union « , fait valoir aux « Echos  » Taavet Hinrikus, l’un des fondateurs de la FinTech spécialisée dans les transferts d’argent internationaux. Pour cette start-up, née de l’imagination de deux Estoniens il y a à peine quatre ans, le cap est résolument mis sur l’international. En France, où le groupe avance ses pions avec une équipe basée à Londres, sa conquête de nouveaux clients va s’intensifier dans les prochains mois. Ceci grâce à des offres promotionnelles sur les réseaux sociaux, du marketing digital ciblé ou des campagnes de publicité dans l’Eurostar. Dans sa ligne de mire : le corridor Londres-Paris, puisque la capitale londonienne se revendique comme « la sixième ville française dans le monde « . « Les tarifs pratiqués par les banques françaises lors de transferts d’argent à l’étranger sont neuf fois plus élevés que ceux que nous proposons, mais surtout ces établissements ne sont pas transparents avec leurs clients sur le coût de ces opérations « , estime la start-up qui casse les prix grâce à un système de change de devises de personne à personne. (@LesEchos).

#Algorithme

La domination par les algorithmes. Mythe ou réalité ? Par Jean-Paul Baquiast. Le terme est compris généralement comme des programmes informatiques incompréhensibles, ayant pris possession du monde des Big Data. Celles-ci sont des informations concernant principalement les humains et leurs activités et recueillies en grand nombre auprès de nous par les grands de l’internet américain, dits GAFA ( ou Géants du Web, Google, Apple, Facebook, Amazon ) . Nous sommes tous demandeurs des facilités diverses qu’ils offrent à l’internaute, ceci apparemment quasi gratuitement. Lire la suite sur le site via @MediapartLeClub.

#BigData

L’ère du big data va-t-elle déclencher celle du post-leadership ? Selon Michaël Valentin, cofondateur et directeur associé du cabinet de consulting OPEO Conseil, le big data va sonner le glas des leaders tels qu’on les connait depuis toujours. L’analyse des données devenant prédictive, la qualité visionnaire du leader tend à s’effacer aux profits d’un rôle de fluidificateur. Dans notre imaginaire collectif, le leader charismatique est un visionnaire meneur d’hommes. « Si je m’étais concentré uniquement sur la demande du marché, j’aurais essayé d’inventer des chevaux qui courent plus vite ». Par cette célèbre formule, Henri Ford résume bien l’une des qualités premières des grands leaders : la capacité à être « visionnaire ». Au-delà du monde industriel, l’Histoire, la Littérature et le Cinéma regorgent de ces leaders « charismatiques » reconnus parce qu’ils embarquent leurs troupes avec une vision claire du chemin à parcourir. (@LUsineDigitale).

#LiensVagabonds

Facebook, YouTube et Twitter s’emparent des débats présidentiels. A retenir cette semaine : Débats présidentiels US : diffusion en direct par Facebook par Twitter et par ….YouTube ;  La fin du journalisme : “he said, she said” ;  Facebook, ennemi n°1 du journalisme  Avant, j’étais un humain. (@Metamedia).

#Publicite

Pourquoi le « brand content » explose dans les médias. Vous n’y faites pas forcément attention quand vous lisez un article, mais, dans certains cas, il n’est pas tout à fait comme les autres : il a été créé pour et par une marque. Le « brand content », littéralement « contenu de marques », est en train d’exploser dans les médias. Certes, il ne date pas d’hier. Le Guide Michelin, offert gratuitement aux clients de pneus, avait donné l’exemple, offrant, dès les années 1920, les adresses de restaurants et les « étoiles des bonnes tables » en apportant sa caution et sa crédibilité. Mais le Web a fait changer de dimension ce phénomène. Selon Enders Analysis, les investissements en « content marketing » en ligne (contenu créé pour les marques) devraient plus que doubler à horizon 2020 en Europe, à 2,1 milliards d’euros. Quant au « native advertising » (publicité au format adapté, pouvant ressembler par exemple à un article de presse), il pourrait devenir le format dominant de la publicité en ligne, à plus de 13 milliards d’euros d’ici à quatre ans. Dès lors, on comprend mieux pourquoi les agences de publicité, mais aussi les médias et les sociétés de production, ont créé d es départements dédiés au service des marques. (@LesEchos).

#G20

Dans quel pays du G20 vaut-il mieux créer sa start-up digitale ? Concentrons-nous sur les cinq piliers de la réussite d’une start-up du numérique, ce qui la nourrit : l’infrastructure, les ressources humaines, le cadre légal et fiscal, la culture digitale… En tenant compte de tous ces éléments objectifs, dans quel pays est-il préférable de créer sa start-up digitale ? Pour l’accès au financement : au Canada ! Pour la culture entrepreneuriale, numérique et l’éducation : aux Etats-Unis ! Pour l’environnement réglementaire : en Grande-Bretagne ! A l’occasion du G20 des jeunes entrepreneurs qui s’est tenu les 8 et 9 septembre 2016 à Pékin, le cabinet de consultants EY publie une étude détaillée sur les écosystèmes entrepreneuriaux dans les 20 pays participants au sommet. (@EchosBusiness).

#Uber

Le mystère de l’arnaque des chauffeurs zombies en Chine. De très étranges et inquiétants chauffeurs Uber se multiplient en Chine, où certains ont imaginé une arnaque leur permettant d’obtenir de la société des dédommagements pour les courses annulées sans avoir besoin de faire aucune des courses. L’affaire est en ce moment étalée dans la presse chinoise, notamment grâce à Sixth Tone qui a, en premier, dévoilé l’information. (@Numerama).

25 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

L’e-commerce devient m-commerce: app ou pas app? L’avenir du e-commerce s’écrit avec un m, qui veut dire mobile. Mais quelle est la bonne stratégie pour capter les mobinautes : application, site mobile, ou les deux ? Eldorado annoncé pour les e-commerçants, la vente via smartphone n’a pas encore totalement décollé en France. Mais ça ne devrait pas durer: ce n’est plus sur ordinateur que les Français passent l’essentiel de leur temps online. Et aux Etats-Unis, ce sont même les applications mobiles qui se taillent désormais la part du lion. Comment les cyber-marchands doivent-ils s’adapter à cette nouvelle donne? L’éclairage de Renaud Menerat, président de l’agence de création d’interfaces mobiles UserADgents et de la Mobile Marketing Association France. (@Lexpansion).

#TransformationNumerique

La communication, à l’origine de la prochaine révolution. Depuis quelques siècles, le monde a connu plusieurs révolutions intellectuelles contre diverses formes d’oppression. Les révolutions naissent dans l’esprit humain et se répandent – parfois presque partout sur la planète – non par la guerre (dont les causes sont généralement multiples), mais par le langage et les moyens de communication. Et contrairement aux causes des guerres, les idées sur lesquelles elles reposent ne sont pas contestées. Je pense que la prochaine révolution de ce type, probablement au cours de ce siècle, s’en prendra aux conséquences de notre lieu de naissance sur notre niveau de vie. Elle cherchera à redresser l’injustice qui fait que nous vivons plus ou moins bien selon que nous sommes nés dans un pays riche ou dans un pays pauvre. De plus en plus de gens travaillent pour les multinationales et rencontrent ainsi nombre de personnes qui vivent ailleurs, et prennent ainsi conscience de cette injustice. (@latribune).

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La transformation « digitale » est une erreur. Croire que le digital est une baguette magique qui va vous rendre, cool, moderne, plus profitable… est une erreur profonde de compréhension. Oui le digital est inévitable mais pas tant parce que les technologies doivent être adoptées que parce que le monde a changé. Le risque évidemment c’est de faire du « digital washing ». De faire de l’innovation pour l’innovation. Sans vraiment se soucier in fine du but premier, c’est à dire de rendre service aux consommateurs dans un monde transformé. La réalité est que la transformation technologique est un outil au service d’une transformation plus importante de la société. Les consommateurs ont changé, ils ont des usages, des attentes, une compréhension du monde et plus spécifiquement du marketing qui a changé. (@frenchweb). Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits.

#Cinema

Morgane : une nouvelle bande-annonce créée par une intelligence artificielle. Mercredi 31 août, Century Fox a dévoilé un nouveau trailer pour son film d’horreur/thriller, qui sortira le 28 septembre. Sa spécificité? Il a été réalisé par une intelligence artificielle. Il faut dire que Morgan parle justement d’intelligence artificielle, c’est pour cela que la Fox a voulu nouer un partenariat avec IBM afin de réaliser cette bande-annonce un peu particulière, que vous pouvez découvrir ci-dessus. Les équipes d’IBM ont nourri l’algorithme avec 100 bandes-annonces de films d’horreur. Watson a ensuite divisé chaque scène pour les identifier via une analyse visuelle (objets et personnes présents). Une émotion (peur, tendresse, tristesse, etc) était assignée à chaque scène. De même, une analyse audio des sons ambiants, mais également de la composition (point de vue de la caméra) a été réalisée. (@LeHuffPost).

#IntelligenceArtificielle

Google ouvre le code de son outil de description d’images. Google, comme bien d’autres sociétés, exploite depuis longtemps l’intelligence artificielle dans de nombreux secteurs (voir cette actualité par exemple). Il y a un peu plus d’un an, le géant du Net publiait sous licence Apache 2.0 son moteur d’apprentissage profond TensorFlow. Aujourd’hui, il propose un nouveau modèle open source pour ce dernier : Show and Tell, sous-système de sous-titrage automatique des images. Il s’agit de la troisième itération de son service lancé pour la première fois en 2014, maintenant disponible dans ce dépôt GitHub. (@nextinpact).

Bienvenue aux algorithmes qui décodent les gestes humains. Edward Sapir, le célèbre linguiste et anthropologue disparu en 1939, avait écrit : « Nous réagissons aux signaux corporels (…) en accord avec un code secret et sophistiqué qui n’est écrit nulle part, n’est connu de personne mais est compris par tous. » Aujourd’hui, un chercheur essaie d’écrire le code semble-t-il universel de la communication non verbale. Ehsan Hoque, de l’université de Rochester dans l’État de New York, est un spécialiste de l’informatique affective, qui s’intéresse au rôle de l’émotion dans les interactions entre humains et ordinateurs. Il a mis au point un “assistant de conversation” robotique. Son programme scanne les gestes des mains, les contacts entre les regards, les hochements de tête, les expressions faciales et les silences. Il produit un rapport sur l’amabilité, l’intonation et, par exemple, l’utilisation à répétition de certains mots. Lissa, « l’assistante interactive en compétentes sociales », a l’apparence d’un avatar humanoïde. Elle se nourrit des réponses de personnes réelles qui ont évalué les styles d’élocution des locuteurs. Ces informations sont transmises à la machine pour que le processus de décodage soit plus automatisé, et donc plus rapide. (@LeNouvelEco).

#RealiteVirtuelle

Immersion, engagement, 360°, VR/AR ont dominé l’ONA16 à Denver. Par Hervé Brusini, Direction de l’information, France Télévisions : Cela commençait fort, et n’allait pas s’arrêter. La caisse du taxi mexicain qui me conduisait vers la 16ème assemblée de l’ONA (Online News Association) résonnait aux accents d’une salsa poussée à fond. Le chauffeur mélomane écoutait et … regardait (!) son concert sur l’iPhone fixé près du volant. A côté, une tablette semblait servir à la comptabilité de l’entreprise et un dernier écran assurait les relations en temps réel avec le patron. Lire la suite sur le site de @Metamedia.

#FrenchTech

La French Tech se prépare au CES, les fabricants de PC doivent évoluer, les jeunes dédaignent les grands groupes. Cette semaine digitale a été marquée par la sélection par Business France des 28 start-up de la French Tech qui partiront montrer leurs talents au CES 2017, en janvier. Pendant ce temps-là, les fabricants de PCs sont à la croisée des chemins, et doivent évoluer ou mourir. Toujours en France, la start-up Spinali a lancé à New-York un gamme de jeans connectés. Côté recrutement, les jeunes talents ne se laissent pas facilement attirés par les grands groupes et leurs préfèrent les start-ups prometteuses. Une étude exclusive révèle par ailleurs les pratiques des entreprises françaises en matière d’outils collaboratifs et de mobilité. (@LUsineDigitale).

#MediaSocial

Qui est Chris Cox, le geek qui tire les ficelles de Facebook ? C’était il y a seulement onze ans, pourtant, le monde virtuel était très différent de celui d’aujourd’hui. Un jeune homme de 20 ans, Chris Cox, étudiait l’intelligence artificielle à Stanford, une des plus prestigieuses universités mondiales, au cœur de la Silicon Valley. Il se demandait comment nous, les humains, allions communiquer plus facilement grâce aux ordinateurs et rêvait d’épater Steve Jobs. Le maître d’Apple n’avait pas encore lancé son iPad. Un jour, Chris Cox rencontre Dustin Moskovitz, cofondateur de Facebook. A l’époque, ce dernier, à peine plus âgé que lui, quitte Boston pour recruter des talents en Californie. (@teleobs).

L’info en direct perturbée par les réseaux sociaux. Qu’ils s’appellent Facebook Live ou Periscope de Twitter, les applications de vidéo en direct des réseaux sociaux s’invitent dans la chaîne de production de l’information. Ce, peut-être, pour proposer un canal alternatif comme on l’a vu en avril avec Rémy Buisine, le vidéaste de Nuit debout qui a réuni pas moins de 80 000 personnes sur des débats filmés via Periscope. Ce peut être aussi lors des attentats, comme on l’a vu à Nice en juillet où les réseaux sociaux ont servi de caisses de résonance à des informations mais aussi à des images choquantes ou à des rumeurs non vérifiées : les médias ont alors dû faire face à un flux d’images montrant des cadavres ou à l’annonce erronée d’une prise d’otages dans une discothèque. Comme le dit Fabien Namias, le patron d’Europe 1, le rôle des médias chauds est alors de plus en plus non pas de délivrer l’information instantanée mais de la valider « Il vaut mieux, dit-il, être légèrement en retard sur une bonne info qu’en avance sur une fausse info ». (@RFI).

Comment Snapchat redéfinit les codes de la vidéo et de la photo. Le réseau social développe une nouvelle manière de capturer et partager l’instant : vertical, annoté et fun. Une tendance qui bouleverse aussi bien les réseaux sociaux que les professionnels de l’image. La réalisatrice Houda Benyamina explique : « Avec Snapchat, il y a une forme de mise en scène de sa propre vie, dont on s’est inspiré. C’est une mise en abyme, et ce générique sert en même temps à en apprendre beaucoup sur les personnages. ». (@LObs). A lire aussi : Houda Benyamina, réalisatrice de Divines : « les prix te permettent d’être libre. » (@KonbiniFr).

#FaitsDivers

Avis de tempête sur le site féministe MadmoiZelle. Sur Twitter, un compte diffuse des témoignages de femmes accusant le site MadmoiZelle et son fondateur de harcèlement. (@rue89).

#Utopie

Zuckerberg, Musk… Ces mégalomanes de la tech qui veulent sauver l’humanité. La science actuelle est entre les mains de ceux qui ont l’argent. Les milliardaires de la Silicon Valley se sont emparés de l’innovation au sens large, et après avoir accumulé les millions grâce aux avancées technologiques, ils se lancent dans les sciences de la vie et de la terre. Ceux qui ont pris l’habitude que rien ne leur résiste nourrissent des ambitions sans limite. Dans le berceau des utopies des années 70, ils font fi du désenchantement postmoderne et se veulent les chantres des lendemains qui chantent. Grâce à l’informatique, forcément. Voici leurs projets, tout en modestie. (@Lexpansion).

24 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#SmartCity

x

Ville hyperconnectée, durable et surveillée, la construction de Songdo avance à grands pas. Cette ville de 76 000 habitants entièrement créée en 2003 dans la zone franche d’Incheon, à 60 km de Seoul, se veut la ville du futur, entièrement conçue en un concentré de Smart City et d’objets connectés. Officiellement ouvert au public en 2009, le projet Songdo fut lancé en 2003 par un consortium privé composé de Gale International, un fonds d’investissement immobilier américain (61%) Posco, un groupe coréen, quatrième producteur d’acier mondial (30%) et la banque américaine Morgan Stanley (9%). Un projet colossal de 35 milliards de dollars qui devrait être terminé en 2018. (@bymaddyness). Photographie de Stéphanie Buret  (@lhebdo).

#Swatting

Fausse alerte terroriste à Paris: qui se cache derrière « Tylers » et sa bande? Ils ont à peine 14, 16 et 17 ans, ne se sont jamais rencontrés dans la vie réelle mais sont soupçonnés d’être impliqués, à des degrés divers, dans l’affaire de la fausse alerte attentat à Paris. Ce mardi, trois adolescents sont en garde à vue dans le cadre des investigations menées après l’appel malveillant reçu samedi par la police. L’interlocuteur y mentionnait une prise d’otages par des terroristes dans une église de la capitale, provoquant une vaste opération policière et un vent de panique. Le premier des trois mineurs a été interpellé dès lundi après-midi dans la Marne. Âgé de 16 ans, il se prénomme Dylan, est scolarisé en seconde technologique et n’a pas de casier judiciaire. Les enquêteurs ont remonté très vite sa piste en raison de ses fanfaronnades sur les réseaux sociaux. Le jour du canular, il avait publié sur Facebook, sous le pseudonyme « Tylers Swatting », une série de messages pour s’en approprier la paternité. L’adolescent était allé jusqu’à accorder des interviews à plusieurs médias pour se vanter de son action, expliquant avoir voulu faire le « buzz » et montrer que « les gens paniquent trop rapidement ». Il avait ensuite fermé son compte sans savoir qu’il était déjà identifié. (@LExpress).

#Cyberpiratages

Les attaques informatiques sont en forte hausse. Sur les services en ligne, au sein des gouvernements ou même dans les hôpitaux. Les attaques informatiques sont en hausse et touchent tous les endroits de notre vie numérique. Près de 974 vols de données personnelles ont été détectés au premier semestre 2016 par Gemalto, entreprise spécialisée dans la sécurité en ligne, qui publiait mardi son étude Breach Level Index. Cela représente une augmentation de 15 % en six mois, par rapport aux chiffres du dernier semestre 2015. En tout, plus de 554 millions de jeux de données ont été compromis sur les six premiers mois de 2016, contre 424 millions fin 2015. La fraude à l’identité est la première raison de ces attaques, avec 621 brèches détectées. Vient ensuite le piratage de comptes bancaires, avec 155 failles exploitées. Le secteur médical a été particulièrement touché par le phénomène, avec plus de 263 incidents répertoriés par Gemalto début 2016, en hausse de 25 % sur les six derniers mois. Ces données sont particulièrement sensibles, et souvent mal protégées. (@FigaroTech).

#Internet

Corée du Nord : des hackers dressent l’inventaire. Les hackers ont eu accès à l’ensemble des informations relatives au système de nom de domaine nord coréen (le DNS). Et recensé l’ensemble des sites Internet développés par Pyongyang. Et le résultat de leur intrusion dans l’internet nord-coréen confirme que, même si les premières connections à l’Internet ont été constatées dès 2010, Pyongyang n’a pas développé un grand nombre de sites. En effet, seulement 28 sites qui utilisent 9 noms de domaines principaux composent la toile nord-coréenne… (@LesEchos).

#Messagerie

Robots, cryptage, jeux… Le test d’Allo, application de messagerie de Google. Au coeur de la nouvelle messagerie de Google, un robot qui vous distrait et vous aide au quotidien. Mais l’application a déjà été brocardée pour sa politique inégale de cryptage et de sécurité. Elle s’est fait attendre mais elle est disponible. Après Duo, le nouveau concurrent de Facetime, c’est Allo, nouvelle application de messagerie, qui voit le jour. Elle propose de chatter avec ses contacts, mais concentre tout ce qu’un « chatbot » -un robot conversationnel- peut offrir, dans un mélange de fonctionnalités vues ici et là. Cependant, Allo est déjà très critiquée pour son inclinaison légère en matière de cryptage et de sécurité, à l’ère où d’autres applications, comme WhatsApp, Signal et Telegram, en font leur argument principal. L’Express l’a testée. (@Lexpansion).

#Education

« L’école a un grand rôle à jouer dans une société numérique ». Pour sa 9e journée du refus de l’échec scolaire, l’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville), a décidé de se concentrer sur la question du numérique. L’association, spécialisée dans l’accompagnement d’élèves en difficultés dans les quartiers populaires, a interrogé des collégiens de sixième et cinquième scolarisés en réseau d’éducation prioritaire (REP) (1). Résultat, ils sont loin d’être sous-équipés : 87% disposent d’un ordinateur à la maison (45% en ont un personnel), 86% d’un téléphone portable, 80% d’une tablette et la quasi-totalité bénéficie d’un réseau wifi à domicile. «La question n’est pas tant sur les équipements, elle est beaucoup plus sur les usages. Il ne suffit pas d’avoir l’équipement pour avoir des pratiques numériques riches, explique Eunice Mangado-Lunetta, directrice des programmes de l’Afev. Si on a une société numérique, si pour chercher du boulot il faut passer par Internet, l’école a un grand rôle à jouer, même si elle n’est pas toute seule». Selon l’enquête de l’Afev, 79% des élèves interrogés ont des professeurs qui utilisent Internet plusieurs fois par mois et 86% ont des enseignants qui mettent leurs cours en ligne. (@libe).

#Sante

Ce que préparent les géants du numérique. On n’a pas toujours idée de la quantité de données que, chaque jour, chaque minute, on produit, la plupart du temps sans s’en apercevoir. « Avec le mobile je sais mètre par mètre, seconde par seconde, partout où vous avez été si je suis un opérateur télécom. On sera bientôt capable de savoir non seulement où mais qui vous êtes » rappelle Benoît Thieulin, le directeur de l’agence d’innovation la Netscouade et ancien président du Conseil National du Numérique. Et il nous alerte : « On ferait bien de rester vigilant sur les données que l’on diffuse sans même le savoir« . Pourquoi cette mise en garde ? Tout simplement parce qu’au milieu de toute cette masse de données produite au fil du temps, celles qui concernent notre santé ne sont vraiment pas anodines : ce sont des informations d’ordre intime. (@franceinter).

#Marketeurs

Comment être sûrs d’avoir choisi les leviers les plus performants? Comment savoir quel dispositif a été le plus performant dans ma campagne marketing («l’attribution»)? Une fois mixés, quels sont les leviers qui ont été les plus porteurs («la contribution»)? Grâce à un modèle d’attribution ou de contribution adapté, selon le CPA (le Collectif de la Performance et de l’Acquisition). Ce dernier définit l’attribution comme «le fait de d’attribuer ou d’allouer une vente à une source de trafic», et la contribution comme le fait de «répartir le poids d’une vente à plusieurs sources de trafic». Très concrètement, cela revient à déterminer, dans une campagne marketing qui combinerait display, référencement naturel, et liens sponsorisés, quels dispositifs ont vraiment permis de vendre in fine. Dans son livre blanc «Attribution/contribution: état de l’art et best practices» publié le 14 septembre dernier, le CPA dresse un état des lieux des pratiques en matière d’attribution et de contribution en France, et donne les clés pour choisir le bon modèle en fonction de son activité. Plus un client a besoin de réfléchir avant d’acheter un produit, plus il devient pertinent de déterminer quel(s) dispositif(s) marketing ont le plus contribué à la vente, analysent les auteurs du livre blanc. (@frenchweb).

#Transport

Apple s’intéresse au constructeur automobile McLaren. Selon le Financial Times, Apple s’est rapproché du constructeur automobile spécialisé dans les voitures de course pour une éventuelle acquisition. Mac Laren a démenti toute discussion. Le nouvel iPhone est une voiture de course. Il est notoire qu’Apple travaille en secret sur un projet de voiture électrique autonome. Selon le Financial Times, Apple envisagerait d’acquérir le constructeur de voitures de course basé dans le Surrey, au Royaume-Uni. (@Lexpansion).

#Fintech

Les fintech vont-elles faire « sauter » les banques ? Les investissements dans les startups de la fintech ont été multipliés par dix en cinq ans, à 19 milliards de dollars l’an dernier, à l’échelle mondiale, selon Citigroup. Les banques ont investi cinq milliards de dollars dans ces nouveaux concurrents. Un montant encore faible, comparé aux 50 milliards à 70 milliards de dollars qu’elles dépensent en moyenne chaque année dans leurs infrastructures technologiques. (@latribune).

Imprimante3D

En Europe, l’impression 3D fait couler de l’encre. L’intérêt pour l’impression 3D n’est pas prêt de s’estomper. Malgré un fort potentiel de croissance, ce secteur est pourtant confronté à des difficultés recensées et étudiées par un consortium de cabinets de conseils coordonné par IDEA Consult qui vient de rendre un rapport très complet à la Commission européenne. Le but de ce travail est de rendre compte des faiblesses des acteurs de l’impression en trois dimensions dans les régions européennes et de leur apporter quelques recommandations. Le rapport pourrait être le point de départ d’une coopération plus rapprochée entre les différents acteurs de ce secteur. (@latribune). A lire aussi : Samsung et Makerbot ensemble pour équiper les écoles d’imprimantes 3D (@Humanoides_FR).

#PokemonGo

Montpellier: Une start-up primée pour son «Pokémon GO» de la biodiversité. Marre de chasser des Roucools, et autres Rattatacs ? La start-up montpelliéraine Eneo, créée par Charles Moszkowicz et Jean-Charles Simonin, deux ex-étudiants de Sup’Agro Montpellier, est en plein développement d’un « Pokémon Go de la biodiversité ». Le projet, lancé il y a sept mois, alors que la célèbre appli de Niantic n’était pas encore le phénomène d’aujourd’hui, vient d’être désigné lauréat de l’incubateur Green Tech Verte, mis en place par le ministère de l’Environnement. Le petit logiciel, encore en plein développement, devrait débarquer sur les smartphones d’ici l’été prochain. « A la manière de Pokémon Go, l’appli plongera le joueur dans la peau d’un explorateur, confie Charles Moszkowicz. Plutôt que de dénicher des animaux virtuels, il partira à la découverte de véritables espèces : des plantes ou des animaux. Il pourra ensuite prendre sa trouvaille en photo, pour avoir accès à une fiche descriptive, et pourra collectionner les espèces. Petit à petit, le joueur gagnera en expérience… » (@20minutes).

Le début de la fin du règne de Pokémon Go ? La fièvre Pokémon Go, c’est déjà fini ? Le jeu mobile en réalité augmentée a fait l’objet d’un lancement sans précédent dans l’industrie des jeux mobiles. Mais il semblerait que sa popularité s’essouffle petit à petit. Par exemple, il y a une semaine, une étude réalisée par Slice Intelligence avait indiqué que Pokémon Go a perdu 80 % de ses joueurs payants, ceux qui achètent des biens virtuels et qui rapportent donc de l’argent à l’éditeur. (@pressecitron).

23 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Les façades colorées du quai de Bryggen. Photo de Cappronnier.

#Algorithme

Si le patron est un algorithme, baisons l’algorithme. Lorsque Uber s’est répandu dans le monde entier, on a pris conscience d’une nouvelle réalité vouée à prospérer : désormais, votre patron pouvait être un algorithme, un programme informatique. Parce que le modèle Uber, qu’est-ce que c’est ? C’est une plateforme qui met en relation des chauffeurs et des clients, en automatisant les processus. Par exemple, en ce qui concerne le prix de la course, il est fixé par un savant calcul qui fait un ratio entre l’offre en conducteurs et la demande en courses, sur le modèle du « yield management » pratiqué dans l’industrie du tourisme, et qui fait qu’en période de pointe, le tarif s’élève en temps réel (le but étant d’encourager les conducteurs à travailler aux heures de pointe). (@rue89).

#IntelligenceCollective

Comment libérer l’IntelligenceCollective de l’entreprise grâce au #digital ? Digitale ou pas, toute entreprise normalement constituée cherche à maximiser son intelligence collective. C’est la promesse d’une plus grande efficacité dans son travail, d’une plus forte dynamique dans ses actions, et même d’une meilleure cohésion entre ses collaborateurs. Oui mais ce cercle vertueux tant convoité n’est pas simple à obtenir. De nombreux obstacles organisationnels et culturels s’y opposent. Heureusement, une fois de plus, la révolution numérique redistribue les cartes et donne aujourd’hui toutes ses chances au développement de l’intelligence collective dans l’entreprise. (@Entrep_Digitale ).

Comment vivrons-nous demain : la vie et l’intelligence artificielle en 2030 Une immense enquête menée par des chercheurs américains et du monde entier offre une vision de l’avenir de nos sociétés à l’horizon 2030. Entre bénéfices et contraintes, l’avènement de l’IA et de la robotique promet de bouleverser notre modèle d’organisation économique et sociétale. 1950. L’informaticien britannique Alan Turing invente le concept d’intelligence artificielle dans son papier « Computer Machinery and Intelligence« . Depuis il a progressivement éveillé la curiosité des scientifiques du monde entier, dont les découvertes ont lentement infiltré la société de consommation sous différentes formes. A l’aube de l’ère de l’intelligence artificielle, propulsée par les récentes découvertes en matière de deep learning, la question de sa définition, de ses bénéfices et de ses dangers est plus que jamais au centre de l’attention. Afin de mettre les points sur les i et de dresser un bilan objectif et exhaustif de la recherche actuelle et future en robotique et IA, l’Université californienne de Stanford a mené l’enquête pendant un an. Une grande étude réalisée par des chercheurs issus des plus prestigieux établissements des Etats-Unis et du monde : du MIT à l’Université John Hopkins en passant par l’Institut de Technologie de Bombay, Berkeley et Harvard. Un panel déjà alléchant que viennent compléter les plus grands noms du privé : Rodney Brooks de Rethink Robotics, Ece Kamar de Microsoft Research et Astro Teller, le patron du laboratoire Google X. (@humanoides_FR).

Confions la justice à l’intelligence artificielle ! Alors que les missions régaliennes de l’Etat que sont l’armée et la sécurité se métamorphosent au contact des nouvelles technologies (vidéosurveillance, robots soldats, etc.), la justice n’évolue guère. Kafkaïenne par la complexité de son organisation, la justice tient encore de Courteline. La révolution numérique va faire imploser cet univers du XIXe siècle. Elle fournira d’abord les moyens d’une amélioration de son fonctionnement. En quoi consiste le travail du juge ? A synthétiser des milliers de pages de procédure, à lire des rapports d’experts, à consulter des textes de loi et la jurisprudence liée, pour enfin rendre une décision. Un travail de titan qu’aucun cerveau normal ne peut effectuer parfaitement, a fortiori s’il est placé dans un contexte de surcharge chronique. Les décisions judiciaires sont ainsi rendues dans un contexte de rationalité fortement limitée. (@LesEchos).

#Cyborg

Dans Le Mythe. Comme réalité, le cyborg n’est pas un phénomène très spectaculaire, le transhumanisme n’est pas aussi avancé qu’on le redoute, l’amalgame du vivant et de la technique n’a pas encore produit des milliers d’androïdes accompagnant nos vies pour le meilleur ou pour le pire : dans les faits, le phénomène cyborg prend la forme beaucoup plus discrète, très répandue et remarquablement acceptée, du féminin moderne, équipé de techniques contraceptives incorporées (pilule ou stérilet), sans qu’on crie à la fin de l’humanité ni à la science sans conscience prompte à ruiner nos âmes… La chose intéressante est que sur son versant imaginaire, le Cyborg est omniprésent, et nous inspire d’affreux cauchemars : c’est essentiellement dans le sens du pire que nous nous figurons sa venue, sa prolifération et son triomphe… D’où vient une telle angoisse ? Quelle part y prennent la tradition biblique, la critique politique, la méditation philosophique ? Ce sont les questions que nous avons abordées, Rafik Djoumi et moi-même, avec nos invités : Thierry Hoquet, philosophe, auteur de Cyborg Philosophie, et Julien Dupuy, qui écrit sur le cinéma et réalise l’émission Le Grand frisson. Tous les quatre, nous rêvons ensemble à ce qu’humain veut dire, envisagé dans le miroir de son cyborg… (@Hors_Serie_ASI).

#Entreprise

Criteo, Captain Train, Blablacar…Comment ces ETI françaises gèrent leur product management. Sur 34 sociétés françaises à forte croissance étudiées par Josselin Perrus, product manager indépendant dans le cadre de son rapport Etat des Pratiques Produit, 28 déclarent avoir une fonction « Produit » clairement définie au sein de leurs équipes. Ce choix, ces entreprises l’ont uniquement fait une fois la « taille critique atteinte ». Pour cette étude de 38 pages,  Josselin Perrus s’est concentré sur les ETI de la tech à forte croissance, tels Criteo, Kiss Kiss Bank Bank, Captain Train, ou encore Blablacar. Pour passer ce cap et créer le poste de product manager, 8 sociétés ont préféré d’abord contractér ce que l’auteur appelle une « dette produit »: des fonctionnalités peu ou pas utilisées, des parcours utilisateurs pas optimisés, ou encore un mauvais modèle de donnée. Conséquence directe: les sociétés rencontrent ensuite des difficultés à délivrer leur proposition de valeur à leurs utilisateurs. Qu’en est-il du product management au sein de ces sociétés, qui ont mis en place une fonction dédiée? Quatre grandes tendances ressortent à la lecture de ce rapport. (@frenchweb).

#Commerce

Amazon drague les artisans, en concurrençant Etsy et Alittlemarket. L’Américain a lancé le 22 septembre Amazon Handmade en France, une place de marché réservée aux artisans. De quoi concurrencer Etsy et Alittlemarket, dont c’est le cœur de métier. (@Challenges).

#Refugies

Les géants du Web se lancent dans un plan d’aide aux réfugiés.

Peu après son dernier discours lors de l’assemblée générale des Nations unies,Barack Obama a annoncé mardi 20 septembre que 51 entreprises américaines s’étaient engagées à apporter une aide technique et financière aux populations déplacées. « Ces entreprises représentent plus de 2 millions et demi d’employés et 775 milliards de dollars de revenus annuels. […] Elles se sont engagées à investir,donner ou récolter plus de 650 millions de dollars [pour aider les réfugiés] », avance un communiqué de la Maison Blanche. Et parmi elles, de nombreux géants du Web et de l’informatique comme Google, Microsoft, IBM ou HP. Elles doivent apporter leur soutien à environ 6,3 millions de réfugiés répartis dans plus de 20 pays. Ce plan d’aide répond en partie à l’appel lancé par la Maison Blanche en juin dernier pour aider à endiguer la crise des réfugiés. (@lemondefr).

#Piratage

Yahoo devrait confirmer la fuite de données de centaines de millions d’internautes. La nouvelle tombe au plus mal pour Yahoo qui doit être racheté pour près de 5 milliards de dollars par Verizon, mais elle est surtout très gênante pour les utilisateurs qui ont fait confiance à Yahoo avec leurs données personnelles. Selon le site Recode, qui dit s’appuyer sur plusieurs sources du dossier, Yahoo devrait confirmer cette semaine que les données de plusieurs centaines de millions d’utilisateurs ont été piratées et probablement mises en vente. (@Numerama).

#Transport

Véhicule autonome : pourquoi on va en entendre parler longtemps. « Je peux presque le toucher », la phrase prononcée par Indiana Jones dans La dernière croisade semble parfaitement convenir au concept de véhicule autonome. Le saint Graal de l’autonomie routière est à la portée des doigts des constructeurs et des acteurs majeurs du transport. Pourtant ils devront faire face à des contraintes légales importantes. Les essais se multiplient sur les routes européennes et dans les villes américaines. La dernière initiative en date est attribuée à la licorne Uber. Oui, car le projet de Pittsburgh a enfin vu le jour et la compagnie de VTC utilise quatre voitures autonomes, des Ford Fusion, dans cette ville. Ce test grandeur nature annoncé de longue date permet d’éprouver les capacités du véhicule autonome dans une ville où la conduite est réputée difficile. (@iot_business).

#Sante

Le patron de Facebook donne 3 milliards de dollars pour guérir toutes les maladies. La naissance de sa fille l’année dernière a-t-elle poussé Mark Zuckerberg à se montrer très généreux ? Mercredi, le fondateur de Facebook et Priscilla Chan, sa femme, qui est médecin, ont annoncé qu’ils allaient verser trois milliards de dollars sur dix ans pour améliorer la prévention et la guérison des maladies. Cet argent sera versé à la Chan Zuckerberg Initiative, une association créée par le couple. En annonçant ce don, le créateur du réseau social a convenu que l’objectif était « ambitieux » avant d’assurer : « Nous avons passé ces dernières années à en discuter avec des experts qui estiment que c’est possible, donc on va essayer de creuser le sujet ». (@LaTribune).

#PresidentielleUS

Facebook et Twitter vont diffuser les débats présidentiels aux États-Unis. Alors que Facebook annonçait hier avoir signé un partenariat avec ABC News pour diffuser les trois débats présidentiels à venir entre la candidate démocrate Hillary Clinton et le candidat républicain Donald Trump, Twitter a annoncé, ce 21 septembre, que grâce à son partenariat avec Bloomberg, il streamera sur sa plateforme ces mêmes débats.Les deux réseaux sociaux se livrent actuellement une guerre pour le marché de la vidéo en direct. Ils tentent notamment d’obtenir chacun la couverture de grands événements, en investissant massivement dans la retransmission d’événements sportifs ou politiques pour conquérir de nouveaux publics. (@MashableFR).

#BienCommun

François Hollande promeut le partage des « biens communs numériques ». Alors que la France s’apprête à prendre la présidence du Partenariat pour un gouvernement ouvert, qui réuni en son sein 70 pays, François Hollande a présenté hier les axes forts de son mandat. Le chef de l’État a tout particulièrement prôné le partage des biens communs numériques. « La troisième priorité, a poursuivi le chef de l’État, c’est de partager les biens communs numériques, permettre que cette invention formidable – ces technologies qui permettent de faire circuler de l’information – puisse être en soit une façon de décider, de participer, de contrôler et d’agir. Il y a une inégalité qui peut être terrible, si les biens numériques sont les biens de quelques-uns au lieu d’être les biens de tous, et si les technologies sont accaparées par ceux qui ont déjà la puissance économique. » (@nextinpact).

22 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 22 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

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Sky Boy réalise sa première levée pour démocratiser sa technologie de réalité superposée. Créée en 2013, la startup Sky Boy a développé une technologie de réalité superposée. Cette technologie permet de recréer des évènements historiques en utilisant la superposition d’effets spéciaux sur des vidéos filmées en 360 degrés. Contrairement à la réalité augmentée, la technologie développée par Sky Boy enrichit la réalité d’informations mais également d’éléments narratifs. Parmi ses clients, la jeune pousse compte de grands acteurs du tourisme et du retail. La technologie sera bientôt disponible via une plateforme qui permettront aux agences de production audio-visuelle de créer et de commercialiser des contenus en réalité superposée. La startup finaliste de l’édition 2016 de la Startup Academy sera chargé de la commercialisation de la plateforme de production. (@bymaddyness). Crédit photo : Facebook @Skyboystartup.

#IntelligenceArtificielle

Les neuf intelligences de l’Homme vs l’IA : qui gardera la main ? Les nouvelles technologies, les robots, les algorithmes, les objets connectés, l’intelligence artificielle n’arrêtent pas de bouger encore et encore. Et de faire couler de l’encre. Suscitant tout un tas d’interrogations et de peurs entre automatisation, emploi, domination, limites, accroissement inédit des inégalités, dysfonctionnement, uberisation, flexibilité ou encore protection sociale… Si les premières sont légitimes, les secondes le sont moins car trop souvent symptômatiques de la crise économique. On ne peut pas, en effet, s’empêcher de penser à Microsoft qui a dû suspendre son bot devenu fan d’Hitler ou à Google qui a battu l’un des meilleurs joueurs de Go. Ou encoreWatson, l’intelligence artificielle d’IBM qui vient de créer une bande-annonce de film imaginaire. (@INfluencialemag).

Comment rendre l’intelligence artificielle plus généreuse. La coopération est l’une des caractéristiques de l’être humain. Nous sommes une espèce extrêmement sociale par rapport à d’autres. Habituellement, nous nous aidons tous les uns les autres de façon peu spectaculaire mais importante pour nous. Nous faisons cela sans aucune garantie de retour sur investissement. Cette forme de coopération, le don aux autres, a été baptisée réciprocité indirecte. Elle aide à la société humaine à prospérer. Le comportement de groupe chez l’humain a évolué à l’origine pour surmonter la menace des grands prédateurs. Cela a conduit à nous avoir un cerveau sophistiqué avec des capacités sociales, qui est de plus grande taille, sans tenir compte des proportions que ceux des autres espèces. L’hypothèse du cerveau social est fondée sur cette idée : il suggère que le gros cerveau humain est une conséquence de l’évolution des humains dans des groupes sociaux complexes où la coopération est un élément distinctif. (@FR_Conversation).

#LanceurDAlerte

Après l’avoir utilisé, le «Washington Post» enfonce Snowden. La prise de position fait grand bruit. Alors qu’une pétition lancée mercredi par trois associations de défense des droits humains et des libertés demande au président des Etats-Unis la grâce d’Edward Snowden et alors que le film d’Oliver Stone consacré au lanceur d’alerte vient de sortir sur les écrans américains, le Washington Post appelle Barack Obama à la fermeté. «Pas de grâce pour Edward Snowden», assène le titre du texte signé par le comité éditorial du quotidien et publié ce week-end. (@libe). A lire : Yannick Jadot (EELV) : « Snowden ne doit pas être gracié, il doit être récompensé ». (‏@pixelsfr) et Edward Snowden : « employé mécontent » ou lanceur d’alerte ? (@franceculture).

#Transports

Mobil’acteur, saison 3 : c’est partiIls se sont portés volontaires pour lâcher la voiture. Durant une semaine, une poignée de métropolitains rennais vont utiliser bus, métros, vélo et voiture partagée pour se déplacer. Deux semaines, pour changer ses habitudes. (Soyons smart ! – @France3Bretagne).

Pourquoi véhicules électriques et autonomes vont nécessairement de pairLorsqu’on aborde le futur de l’automobile, autonomie et électricité sont implicitement considérées comme les deux faces d’un ruban de Möbius, l’une impliquant nécessairement l’autre. Outre l’aspect futuriste des deux technologies, comment expliquer cette synergie apparente entre deux caractéristiques a priori parfaitement indépendantes l’une de l’autre ? Emily Castor, Director of Transportation Policy chez Lyft,explique : « L’automatisation nous permettra de réduire encore le coût de chaque trajet, et de proposer ainsi aux consommateurs une alternative moins chère que la voiture individuelle pour leurs déplacements. Dès lors, la seule manière d’optimiser nos coûts sera de réduire les frais d’entretien de chaque véhicule. Ce qui implique logiquement de passer à l’électrique. » (@latelier).

#CodeDeLaRoute

En Voiture Simone, en route vers la gamification et la data pour passer le permis. En attendant les voitures autonomes, l’examen du permis de conduire reste une activité lucrative pour les 12 000 agences auto-écoles françaises, qui chaque année, doivent traiter les dossiers de plus d’1,5 million de candidats. Depuis un an, le marché est pris d’assaut par d’autres pure players; Ornikar, Le Permis Libre, PermisGo ou Auto-Ecole.net. Ils viennent concurrencer les agences traditionnelles comme En Voiture Simone avec son permis de conduire à 750 euros en moyenne alors que la moyenne française se situe à 1 500 euros. En Voiture Simone mise sur un marketing décalé et imer dans les esprits, mais aussi sur son modèle 100% en ligne. Elle revendique aujourd’hui 5 000 élèves, sans agence physique, et « 50 moniteurs partenaires choisis après un process de sélection ». (@frenchweb).

#Commerce

Quand les algorithmes dictent nos goûts« Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ». Un adage populaire incorrect ! Nos goûts ne sont pas strictement individuels mais explicables, comme l’affirmait Pierre Bourdieu dans « La distinction » (1979). Alors que l’individu se croit libre de ses choix et opinions, il est en fait influencé par son éducation. Et ses goûts sont des marqueurs de sa position sociale, estimait le sociologue français. L’entrée dans l’ère numérique bouleverse-t-elle la donne ? Quel est l’impact des multiples recommandations qui tentent d’orienter nos choix lors d’achats en ligne ? Dans « You May Also Like. Taste in the Age of Endless Choice », le journaliste américain Tom Vanderbilt explore cette mutation en cours. (@Largeur).

#Television

Euronews s’associe à Samsung pour produire des reportages à 360°. La chaîne d’info Euronews rejoint les rangs des médias qui s’essaient au « reportage immersif ». Elle a équipé ses journalistes de caméras Gear 360 de Samsung et s’appuie sur les plateformes VRideo, YouTube et Facebook pour diffuser ses vidéos… ainsi que des contenus publicitaires. Car l’objectif est de réussir à monétiser rapidement cette initiative numérique. (@LUsineDigitale).

#Escroquerie

Les margoulins de l’Internet. Comme toute nouvelle technologie de communication, l’Internet a donné lieu à une forte créativité de la part de tous les criminels du monde. Les escroqueries y pullulent à un niveau incroyable en volume. Ce post d’Olivier Ezratty publié sur son blog, va surtout traiter des méthodes marketing utilisées par des sociétés ayant pignon sur rue, établies en France ou dans l’Union Européenne. L’objectif de ces sociétés est généralement de trouver des artifices plus ou moins honnêtes pour vendre, voire pour soutirer des données aux utilisateurs en échange de produits ou services alléchants. Voici donc quelques exemples de ces pratiques fortes peu honorables. Elles mériteraient un peu plus qu’un bonnet d’âne à leurs auteurs. S’il existe un enfer du numérique, sa porte leur est grande ouverte ! D’autant plus que cet inventaire est loin d’être exhaustif ! (@olivez).

#Wifi

A New York, le porno a eu raison des bornes wifi gratuites. Le projet de la mairie de New York était louable. Mettre à disposition des new-yorkais et des touristes des bornes wifi pour consulter des plans de la ville, regarder la météo ou encore recharger son téléphone. Problème, ces installations dotées de tablettes servaient bien souvent à de toutes autres activités : certains usagers monopolisaient en effet les bornes pour écouter de la musique et pour surfer sur des sites pornographiques. (@LExpress).

#Censure

La Russie bloque YouPorn et PornHub pour que les gens se mettent en couple. En 2015, 11 autres sites avaient déjà eu droit au même sort. Cependant, comme YouPorn et PornHub font partie des sites de ce genre les plus consultés dans le monde, cette décision a fait échos. Sinon, les motivations de la Roskomnadzor ont aussi attiré l’attention de beaucoup de médias internationaux. En effet, bien que la politique de Vladimir Poutine soit orientée sur le retour des valeurs religieuses et conservatrices de la Russie, l’organe de régulation suggère aussi aux utilisateurs de ces sites pornographiques de « rencontrer quelqu’un dans la vraie vie ».(@pressecitron).

#SerieTV

La face politique des hackeurs révélée à l’écran par « Mr. Robot ». « Le cinéma a toujours eu tendance à édulcorer, voire éliminer la dimension politique du hackeur. Mr. Robot remet la question de la lutte politique au centre de la trame narrative. » Selim Krichane, assistant chercheur à l’université de Lausanne, observe depuis plusieurs années la représentation des hackeurs au cinéma. Pour lui, la série américaine Mr. Robot, dont le premier épisode doit être diffusé lundi 19 septembre sur France 2, marque un tournant dans la façon dont ils sont dépeints à l’écran. Acclamée depuis sa sortie aux Etats-Unis pour le réalisme inédit avec lequel elle traite le numérique, elle raconte l’histoire d’Elliot, un expert en sécurité informatique qui tente de faire tomber E Corp – une multinationale de la finance et des télécoms – et le monde capitaliste avec. Un hackeur politisé comme il est rare d’en voir à l’écran. (@pixelsfr).

21 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 21 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Street Art : Stadt. Wand. Kunst par Hendrik Beikirch . A Public Gallery for the Grey Walls of Mannheim, Germany. (@wordpressdotcom).

#JeuVideo

«  Life is Strange », jeu vidéo conçu en 2015 par le studio français Dontnod. Il a été vendu à plusieurs millions d’exemplaires à travers le monde. Ce jeux fait l’éloge de la lenteur. Pour les créateurs, « Il fallait de la lenteur, à la fois par rapport au thème du jeu, la nostalgie, et par rapport à son mécanisme principal, le retour dans le temps. Il fallait que le joueur puisse prendre son temps. La plupart des jeux sont beaucoup trop “speeds”, ils vous disent d’aller au prochain objectif en cinq minutes, on ne profite pas de l’univers. On voulait prendre le contre-pied ! ». Les créateurs du jeu se sont inspirés de la vie des adolescents parce que l’adolescence « permet de parler d’une problématique de choix et de conséquences », l’un des ressorts du jeu. L’intrigue de Life Is Strange tourne autour d’une étudiante en photographie, dans un campus de l’Oregon, qui découvre qu’elle a la faculté de revenir dans le temps sur de courtes périodes, ce qui lui permet de revenir sur les choix cornéliens de son aventure. A lire Le jeu va être adapté en série télé à destination de plateformes numériques telles que Netflix. (@LeMondeFestival).

#MediaSocial

Les algorithmes, les nouveaux censeurs des réseaux sociaux. Comment gérer des millions de publications quotidiennes sur les réseaux sociaux ? Si Facebook fait appel à des armées de modérateurs, ils automatisent aussi de plus en plus le processus grâce à des algorithmes. Un livret à destination des quelques milliers de modérateurs qui, à travers le monde s’occupent de nettoyer la plateforme de tout contenu subversif signalé par les internautes. Et qui sont les témoins quotidiens de la diversité infinie de la débauche humaine déversée sur Facebook, au point que leur travail affecte bien souvent leur santé mentale, comme le montrait Wired dans une enquête datant de 2014. C’est pour en améliorer l’efficacité que les compagnies de la Silicon Valley cherchent en parallèle à automatiser cette chasse aux contenus indésirables. Et font appel à des outils tels que ceux développés par Hany Farid. Soutenu par Microsoft, ce professeur à l’université de Dartmouth aux États-Unis a mis au point PhotoDNA en 2008. À l’aide d’une base de données de fichiers censurés, cet algorithme identifie (et supprime) les images pédo-pornographiques parmi toutes les publications en ligne. Facebook, Google, Microsoft, de nombreuses applications et des plateformes de stockage cloud l’utilisent déjà. (@telerama).

#Uber

Explosion à New York : pourquoi l’algorithme d’Uber fait grincer. Uber et son algorithme de hausse des prix font de nouveau polémique. À la sortie de chaque événement sportif ou culturel, un grand nombre d’utilisateurs se connectent au même moment à l’application, résultat les tarifs des courses augmentent pour réguler le marché. Or, le phénomène est aussi visible durant les catastrophes naturelles, les menaces terroristes, et les situations d’urgence comme lors de l’explosion qui est survenue à New York samedi. Les personnes voulant fuir la scène ont d’ailleurs vu les tarifs presque doubler. L’objectif est à la fois de dissuader les utilisateurs par le prix et d’inciter les chauffeurs à faire des courses pour répondre à une hausse exceptionnelle de la demande. Si à la sortie d’un match de basket-ball le risque est limité, on ne peut pas en dire autant d’une explosion en plein cœur de Manhattan. (@latribune).

« L’Uberisation » peut-elle faire consensus ?  La révolution numérique engagée depuis maintenant 15 ans semble irréversible. Toutefois ce que certains nomment « l’Uberisation », reste une question que fait largement débat. Nombreux sont ses détracteurs en France qui craignent que ce modèle n’entraîne la destruction de notre modèle social. Car il faut bien dire que cette nouvelle économie, qui s’appuie sur les technologies du numérique pour mettre en contact dans les meilleurs délais un « collaborateur » et un client, interroge : génère-t-elle de la précarité ? Crée-t-elle plus d’emplois qu’elle n’en détruit ; et quand bien même elle le ferait, pourra-t-elle subvenir réellement aux besoins de la population en la matière ? Quid, également, de son impact sur les comptes sociaux français déjà bien mal en point ? Quelle fiscalité lui appliquer ? etc. Autant de questions qui divisent. (@latribune).

#VoitureAutonome

« Robot, savez-vous pourquoi je vous arrête ? » La liste des infractions entraînant le plus fréquemment des contrôles routiers est bien connue : excès de vitesse, utilisation d’un téléphone mobile au volant… Mais dans quelques années, les voitures autonomes rendront vraisemblablement ces contrôles inutiles et injustifiés : cette liste vous semblera alors tout aussi anachronique que les lois du XIXe siècle régulant la circulation des « voitures sans chevaux ». Pour David Strickland, ancien directeur de la National Highway Traffic Safety Administration, les voitures sans conducteur ont, en effet, « le potentiel de transformer non seulement notre façon de conduire, mais aussi la façon dont nous régulons la circulation, puisque la plupart des normes de sécurité ont été conçues pour la conduite par un humain ». (@slatefr).

Véhicules électriques : Uber passe à la vitesse supérieure pour rattraper ses concurrents.  Uber poursuit son expérience écologique en amplifiant son projet UberGreen. D’une centaine de véhicules hybrides ou tout électriques circulant depuis juin à Paris, la compagnie de VTC va mettre un millier de véhicules « verts » à disposition de ses clients soucieux de réduire leur impact carbone. (@LesEchos).

Ghost Driver CityPublication d’un billet sur le nouveau blog de François Houste « Plug Think ».d’une courte dystopie sur le futur d’une ville sans voiture. Cette histoire décrit la disparition d’une habitude séculaire – la conduite, et comment certains tentent d’y résister… (@15marches).

#Blockchain

La Blockchain, astéroïde fatal pour l’assurance ? Le Directeur Général d’une mutuelle se confiait les enjeux du secteur du secteur de l’assurance : « Tous les secteurs ont été fortement « disruptés », l’assurance pas encore. On sait qu’un astéroïde va nous tomber dessus mais on ne sait pas encore quand » ». Et si la blockchain était justement cet astéroïde ? (@LesEchos).

Qu’est ce que la blockchain : Née en 2008 avec la monnaie virtuelle Bitcoin, la blockchain est l’infrastructure virtuelle sur laquelle cette monnaie circule. Concrètement, il s’agit d’une technologie de transmission d’informations qui offre trois avantages majeurs : – La transparence : tout le monde peut consulter l’ensemble des échanges inscrits ; – La sécurité : les transactions sont infalsifiables grâce à un système cryptographique couplé à une validation systématique par le réseau dans son ensemble ; – L’absence d’organe central de contrôle : la blockchain s’appuyant exclusivement sur des relations « peer-to-peer ». La combinatoire de ces caractéristiques permet d’envisager la blockchain comme un « grand livre » consultable librement sur lequel chacun peut écrire et qui est infalsifiable. Soit une alternative crédible aux traditionnels « tiers de confiance » : les notaires, les banquiers… les assureurs !  (@LesEchos).

Été meurtrier sur les blockchains ! Une fièvre romantique et passionnée a saisi toutes les communautés numériques, disruptives, libertaires et anarcho-capitalistiques à propos des « blockchains » et des « crypto-monnaies ». Elle se propage comme une surinfection sur la pandémie numérique qui sévit. Les plus atteints prédisent que ces techniques et systèmes changeront nos vies et nos civilisations : notre façon de consommer, de payer, de gérer nos finances, de protéger nos propriétés et nos créations intellectuelles, d’attester de nos diplômes ! Il n’y aura plus de limite à l’accomplissement autonome de nos libertés, sans recours aux états totalitaires ni à leurs suppôts que sont les « tiers de confiance ». En quelques semaines, ce monde illuminé a encaissé trois buts symboliques. Une plateforme d’échanges de Bitcoins a été délestée de quelques dizaines de millions de dollars (en Bitcoins). En l’absence de fonds propres, la perte a été répartie sur tous les clients. Ce n’était pas la première fois ; ce ne sera pas la dernière. Un tiers de ces plateformes a déjà été délesté, de quelques millions à quelques centaines de millions à chaque fois. (@LesEchos).

#FoodTech

TakeAway.com, nouvelle licorne européenne de la FoodTech valorisée un milliard. Takeaway.com, plateforme de livraison de repas à domicile néérlandais, a annoncé son entrée en Bourse pour la fin du mois de septembre. A un prix par action fixé entre 20,5 et 26,5 euros, la capitalisation boursière de la société, après l’IPO, se chiffre entre 904 millions et 1,1 milliard, précise le projet d’introduction prévu sur Euronext Amsterdam. Une valorisation qu’elle a construit principalement à coup de croissance externe et de rachat de concurrents. (@Frenchweb).

#Media

Des frontières télécoms-médias de plus en plus floues. Orange et Free qui se rapprochent de Canal+, SFR qui lance une offensive dans les contenus audiovisuels… Les lignes bougent dans les télécoms et les médias, et les frontières sont de plus en plus floues. SFR est moteur dans cette convergence télécoms-contenus avec un modèle très intégré. L’opérateur a raflé les droits de la Premier League de football, lancé SFR Sport, une offre presse gratuite pour ses abonnés (« Libération », « Le Parisien », « Le Journal du dimanche »…), créé une société de fabrication de chaînes de télévision et un studio de production de fictions. Et il ne serait pas étonnant de voir Altice, la maison mère de SFR, racheter un studio hollywoodien, vu son ambition aux Etats-Unis où elle s’est offert deux câblo-opérateurs l’an passé. A lire aussi : Branle-bas de combat des opérateurs télécoms face à TF1 qui veut leur faire payer sa distribution. (@LesEchos).

20 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 20 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x

L’Islande, source d’inspiration sérieuse pour l’Alsace à l’heure de développer la géothermie. En Alsace, il n’y a pas de geyser comme en Islande. La région dispose d’eau souterraine à haute température grâce aux petites failles tectoniques du fossé rhénan Assez pour développer la géothermie profonde, technique visant à exploiter la chaleur située dans le sous-sol. Pour lancer de nouveaux projets de géothermie sur le sol alsacien, plusieurs élus strasbourgeois ont été en Islande pour s’inspirer de pratiques depuis longtemps implantées.  A lire aussi : Strasbourg, « On s’oriente vers les puits de géothermie les plus sécurisés d’Europe ». (@20minutes).

#SmartCity

Startup in residence célèbre la smart city made in San Francisco.

Depuis 2014, le programme Startup in residence met en collaboration les entrepreneurs et pouvoirs publics de la Baie de San Francisco. Durant seize semaines, plusieurs jeunes pousses travaillent chacune en collaboration avec un département (de l’Human Services Angency au SF Fire Department) dans le but de développer une solution remplissant une mission de service public. Trois binômes participant au programme étaient présents mercredi dernier à l’évènement SF Bridge. Sur demande de l’Human Service Agencies, la start-up Binti a conçu une plate-forme en ligne destinée aux parents souhaitant s’occuper d’un enfant dans le besoin (foster care dans la langue de Shakespeare). A travers celle-ci, les candidats peuvent facilement remplir les divers formulaires nécessaires en ligne, et l’Human Service Agencies dispose d’une vision holistique de l’ensemble des familles d’accueils potentielles et des documents fournis par chacunes d’entre elle. (@latelier).

#Ville

Milan, ville modèle en matière de gestion des déchetsMilan est ainsi en pointe sur la gestion des déchets grâce à l’innovation technologique et à l’engagement de ses citoyens. Elle trie aujourd’hui près de 54% de ses ordures ménagères, première ville européenne à avoir franchi le seuil des 50%, et se fixe comme objectif d’atteindre les 65% à l’horizon 2020. C’était encore seulement 32% en 2012. Une ville modèle qui donne l’exemple au delà des frontières de la péninsule. Une délégation de l’assesseur à l’environnement de New-York s’est ainsi rendue dans la capitale lombarde pour s’inspirer du « cas Milan. » (@LesEchos).

Plateformes et métropoles. Sur son blog, le spécialiste en marketing, Christophe Benavent (@benavent), auteur de Plateformes, revient sur la rencontre City2City organisée en mai à Amsterdam, qui discutait de l’irruption des plateformes de services dans les villes européennes, notamment en matière de logement, de tourisme et de transport. Plusieurs représentants de métropoles étaient présents pour discuter de l’impact de l’économie collaborative, notamment d’Uber et de Airbnb, sur les villes. Christophe Bénavent nous rappelle que toutes les villes ne vivent pas la confrontation de la même façon, notamment parce que toutes sont dans des situations différentes. « Toutes partagent le sentiment de devoir réguler », mais toutes n’ont pas les mêmes outils pour se faire (certaines villes ont d’ailleurs très peu de marges de manoeuvre réglementaires). Pour le spécialiste du marketing, la régulation est un réflexe, mais risque de n’être qu’un pansement sur une jambe de bois, et ce alors que les plateformes entendent désormais devenir des acteurs des politiques publiques, représentants des citoyens à qui ils fournissent services et revenus. Pour lui, la solution est à trouver dans le développement d’un dialogue, dans la construction d’un espace de délibération entre tous les acteurs. L’hébergement de courte durée répond à plusieurs critères allant du degré de contrôle des autorités aux conditions d’occupation en passant par la durée de location totale ou consécutive aux délimitations territoriales… Et tout l’enjeu consiste à circonscrire ces nouvelles catégorisations pour délimiter de ce dont on parle et comment on régule. (@internetactu).

#Finance

Plus de 427 millions levés, le cloud tire la locomotive du capital-risque en France cet été. Si l’été rime souvent avec ralentissement de l’activité des entreprises, c’est loin d’avoir été le cas du côté des levées de fonds en France. Première opération spectaculaire de l’indicateur Frenchweb Invest sur juillet et août 2016: OVH et son augmentation de capital de 250 millions d’euros. L’hébergeur français, qui a confirmé l’opération, serait valorisé plus d’un milliard de dollars suite à cette levée de fonds. Conséquence, les résultats de l’indicateur Frenchweb Invest se trouvent fortement influencés par cette opération, qui fait figure d’exception cet été.  (@frenchweb).

#Education

Les logiciels cancres de l’Education nationale font des petits. – (Boîtes noires, le blog d’Olivier Tesquet). Souvenez-vous : les rendez-vous forcés chez la conseillère d’orientation (“Et le CAP spationaute, sinon ?”) et les errances au CIO du quartier (“J’ai déjà toutes les brochures du Salon de l’étudiant, vous n’auriez pas L’Equipe, à tout hasard ?”) ; pour la génération qui a quitté les bancs du lycée dans les années 2000 (la mienne), l’avenir était un chemin pavé de bonnes intentions et d’une bonne dose de doigt mouillé. Aussi loin que je m’en souvienne, on rentrait trois choix sur le parc informatique famélique d’une salle de classe en attendant le verdict. Simple et aléatoire comme une grille de loto foot. (@telerama).

#Informatique

Les développeurs, rois du marché de l’emploi en FranceLes « King Coders », ces développeurs de génie que les entreprises de la Silicon Valley s’arrachent à prix d’or pour rester compétitives, ont de beaux jours devant eux. Qu’ils soient développeurs (logiciels et web), ingénieurs SI (système d’information) ou ingénieurs commerciaux, les profils de ceux qui savent coder, développer, programmer et vendre trustent les premières places du Top 20 des métiers les plus recherchés sur LinkedIn. Dans une étude réalisée pour la première fois pour « Le Monde Campus », le réseau social professionnel a observé les données de ses douze millions d’utilisateurs français, et six millions d’offres d’emploi, afin de repérer les tendances des métiers les plus recherchés et des profils les plus représentés sur sa plateforme. (@LeMonde).

#Virtualite

La jeune fille qui n’existait pas. Elle s’appelle Saya : cette jeune écolière japonaise nous a été présentée l’année dernière par ses parents Teruyuki and Yuka Ishikawa sur Twitter. Une jolie brune au carré et au regard de velours qui, depuis, ne cesse d’intriguer les internautes : ils se demandent si derrière ce visage candide aux traits si parfaits, ne se cacherait pas de la modélisation 3D. Réelle ou virtuelle ? Humaine ou non humaine ? Personne ne semble pouvoir trancher… mais c’était sans compter, Teruyuki and Yuka Ishikawa qui viennent de révéler le pot aux roses. Saya est bien le fruit de leur création… mais virtuelle. Le mari et la femme, tous deux concepteurs graphiques, se sont amusé à la modéliser de toutes pièces pour démontrer toute les impressionnantes avancées des technologies 3D. Seul soucis, selon eux, la texture des cheveux qui paraît moins réaliste et qui doit être améliorée. En attendant, le couple a annoncé que Saya figurera bientôt dans un film, selon Business Insider. (@LADN_EU).

#Youtube

Malaise : quand Youtube tente de faire taire une Youtubeuse. Laetitia Nadji avait été approchée par Youtube pour réaliser une interview légère du président de la Commission européenne, Juncker. Elle a transformé l’exercice en véritable entretien politique. Ça n’a pas plu à Youtube. (@rue89). A lire aussi : « Je me suis senti menacée »: Laeticia, Youtubeuse, accuse Google de censure. (@Lexpansion).

Avi, la youtubeuse « salope » pro Israël hyper gênante. Et si drôle. Avi est tombée amoureuse d’Israël pendant un voyage. Elle fait la promotion du pays qu’elle ADORE : ses plages, ses boîtes, ses hommes, ses armes, son pinkwashing, le bourrage de crâne des enfants. SO FUN. (@rue89).

#Blockchain

La fin de l’idéal trustless. Sur le site de Blockchain France (@blockchainfra), Primavera de Filippi (@yaoeo) revient sur le piratage de The DAO et la manière dont la communauté a réglé le problème. The DAO était un projet d’investissement décentralisé reposant sur la blockchain, qui a été piraté en juin : un pirate s’accaparant l’équivalent de quelque 50 millions de dollars. « Dans le système financier traditionnel, les intermédiaires financiers ont le pouvoir d’annuler a posteriori, unilatéralement, les transactions illégitimes. Dans un réseau blockchain, après qu’une transaction a été faite, elle ne peut (théoriquement) pas être annulée a posteriori – à moins que tous les nœuds actifs du réseau s’accordent sur le contraire. ». Primavera de Filippi explique très clairement les enjeux auxquels a dû répondre la communauté face au problème : elle avait le choix entre geler les fonds du hacker ou modifier la chaîne de bloc pour revenir à l’état originel de The DAO. La communauté était profondément divisée, explique la chercheuse : d’un côté, on trouvait ceux s’opposant à la transaction et d’un autre, ceux souhaitant respecter le code (et donc approuver le piratage). L’enjeu était de « savoir si « l’intention du code » devrait prévaloir sur « le sens littéral du code » ». Ce débat était le reflet d’une opposition entre deux conceptions du code : le code juridique qui doit toujours être interprété, et le code informatique, strict et formalisé, qui s’applique là où il s’applique et pas ailleurs. (@internetactu).

#Robot

Le combat homme/machine a-t-il commencé ? Philippe Ulrich, écrivain, musicien et informaticien, « croit que la réalité dépasse la fiction » et que « nous vivons dans un monde hyper-SF ». C’est « la technologie qui modifie profondément la société et échappe à son créateur » ajoute-t-il. (@LADN_EU).

19 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image : La réserve zoologique de la Haute-Touche (36). Crédit photo : Mekhak Movsissian. (@F3Centre).

#Television

Crucial : il faut des jeunes pour parler aux jeunes ! Réunis à Montréal cette semaine pour voir comment enrayer la désaffection de leurs jeunes auditoires, les diffuseurs publics mondiaux sont d’accord sur un point : ce sont les jeunes qui parlent le mieux aux jeunes. Mais ils diffèrent sur le moyen d’y parvenir : d’un côté ceux qui donnent les clés aux milléniaux pour monter des structures séparées développant des nouveaux formats ; de l’autre, ceux qui, refusant les ghettos, préfèrent inclure (ou essayer d’inclure) les jeunes partout pour distiller leur ADN numérique dans l’ensemble de l’organisation. (@metamedia).

#Presse

Comment la techno bouleverse-t-elle notre rapport aux faits ? Vers une crise de l’info ? Cet été, Katharine Viner (@kathviner), rédactrice en chef du Guardian a publié un long article sur Comment la technologie bouleverse la vérité (un article que vient de traduire Courrier International, et qui a déjà été largement discuté sur Rue89 ou Big Browser par exemple). Sommes-nous dans un régime post-vérité ? L’article de Katharine Viner nous explique qu’à l’heure des réseaux sociaux, la vérité ne compte plus. La journaliste prend notamment l’exemple du Brexit détaillant le fait que les arguments de ceux qui ont fait campagne pour la sortie du Royaume-Uni de l’Europe se sont écroulés le lendemain même de l’élection. « Le Brexit a été le premier scrutin d’une nouvelle ère, celle de la politique post-vérité. Les partisans du maintien du Royaume-Uni dans l’UE ont bien – mollement – tenté de démontrer les mensonges du camp adverse en s’appuyant sur des faits, mais ils ont vite découvert que les faits ne pesaient pas lourd dans les débats ». (@internetactu).

#Wifi

A New York, le porno a eu raison des bornes wifi gratuites. Le projet de la mairie de New York était louable. Mettre à disposition des new-yorkais et des touristes des bornes wifi pour consulter des plans de la ville, regarder la météo ou encore recharger son téléphone. Problème, ces installations dotées de tablettes servaient bien souvent à de toutes autres activités. Comme l’a raconté le New York Timescette semaine, certains usagers monopolisaient en effet les bornes pour écouter de la musique et pour surfer sur des sites pornographiques. Des riverains ont également dénoncé le fait que les bornes attiraient des personnes qui buvaient et se droguaient en pleine rue. (@LExpress).

#Fiscalite

La nouvelle bête noire des multinationales. Elle veut mettre au pas Apple, mais aussi Starbucks, McDonald’s et de nombreux autres géants de l’économie moderne. Le combat que mène la Danoise Margrethe Vestager pour forcer les multinationales à payer leur juste part d’impôt est sans contredit l’un des plus importants jamais entrepris dans ce domaine. Dans un entretien avec le magazine Slate, elle résume la mission qu’elle s’est donné : « Ce qu’il faut faire : mettre un gant sur la main invisible. Une des plus grandes illusions est de croire que l’économie de marché fonctionne parfaitement par elle-même. Qu’elle serait rationnelle et que nous aurions toutes les informations à notre disposition. » En seulement deux ans, le rouleau compresseur Vestager a été d’une efficacité déconcertante. L’automne dernier, la Commission sommait Fiat et Starbucks de débourser entre 20 et 30 millions d’euros pour avoir respectivement bénéficié d’avantages fiscaux illégaux au Luxembourg et aux Pays-Bas. Actuellement, la Commission enquête sur de possibles avantages fiscaux illégaux des géants de la restauration rapide McDonald’s aux Pays-Bas et d’Amazon au Luxembourg. Les résultats de ces enquêtes devraient être dévoilés au cours des prochains mois. (@Lactualite).

#LiensVagabonds

L’avenir du direct TV passe-t-il par Twitter ? A retenir cette semaine : – Quand votre chef est un algorithme ; – Fabuleuse infographie sur le réchauffement climatique ; – Internet doit être un bien public – Les nouvelles applis TV de Twitter. (@Metamedia).

#Internet

Qui veut la peau d’internet ? Dans une tribune diffusée sur le site lawfare.com, Bruce Schneier affirme que depuis deux ans, Internet fait face à la pire attaque de DDoS qui soit. Mais qu’est-ce qu’un DDoS (Distributed Denial of Service) ? Il s’agit en réalité d’une attaque qui vise à rendre un service ou une infrastructure indisponible en surchargeant la bande passante du serveur, ou en accaparant ses ressources jusqu’à épuisement. Pour ce faire, sont envoyées une multitude de données et de requêtes simultanément, jusqu’à ce que le service devienne tout simplement inutilisable. On est loin des hackers qui testent la sécurité des sites, ou des pirates qui s’approprient des données. Car ce que Bruce Schneier explique c’est que si ces formes d’attaques ne sont pas nouvelles, les derniers DDoS répertoriés se distinguent de par leur complexité, leur fréquence, leur persistance et leur incroyable efficacité. Face à ces incroyables forces intrusives, les entreprises sont obligées de démontrer toutes leurs capacités de défense en attaquant, sous peine de se noyer elles-mêmes ou de fournir trop d’informations… (@LADN_EU).

MediaSocial

Facebook en a marre qu’on le prenne pour le méchant d’internet. Un algorithme qui ne cesse de changer, des rubriques aux résultats « sélectionnés »… La culture du secret et l’opacité de la cuisine interne de Facebook a engendré beaucoup de méfiance. L’entreprise l’a compris et entrouvre prudemment la porte pour tenter de rassurer ses utilisateurs sans trop en dévoiler. (@leJDD).

Facebook espère avoir trouvé le moyen d’éradiquer les faux articles d’actualité. L’annonce a été faite mercredi par Adam Mosseri, le responsable du fil d’actualité de Facebook: L’entreprise planche en ce moment sur un algorithme qui permettrait de détecter et d’éliminer automatiquement les articles d’actualité qui diffusent de fausses informations sur l’application. Une réponse aux nombreux ratés de la fonction « sujets du moment » (« trending topics »), encore indisponible en France, qui suggère aux utilisateurs une sélection des articles les plus partagés du jour sur leur fil d’actualité. (@LExpress).

Facebook travaille à la détection automatique des fausses informations. Un algorithme pour corriger les problèmes de l’algorithme : Adam Mosseri, le responsable du fil d’actualité de Facebook, a annoncé ce 14 septembre que l’entreprise travaillait à un système permettant de détecter automatiquement les articles d’actualité diffusant de fausses informations, et de les exclure de sa sélection des « sujets du moment ». Cette fonctionnalité, qui n’existe pour l’instant qu’aux Etats-Unis, propose une liste des sujets les plus partagés et commentés sur le réseau social à un moment donné. Ces derniers mois, des conservateurs américains avaient accusé Facebook de favoriser les sujets « de gauche » dans sa sélection. Des accusations peu étayées et vivement démenties par Facebook, qui avait cependant choisi de modifier le fonctionnement de cette section, jusqu’alors gérée manuellement par une équipe d’éditeurs. Ces derniers ont été remplacés durant l’été par un algorithme qui choisit automatiquement les sujets. (@Pixelsfr).

Plongée dans « le virtuel », le cocon Facebook de 40 000 ados. « Le virtuel ? La meilleure chose qu’il nous soit arrivé » est un groupe Facebook fermé : les ados y font connaissance, s’embrouillent, se lient d’amitié. Ils révèlent la conception qu’ils ont du « virtuel », sorte de monde à part qui constitue pour certains un refuge. (@rue89).

#Islande

Birgitta Jonsdottir. La fondatrice du Parti pirate islandais, pressentie pour devenir la prochaine première ministre de l’Islande, veut en finir avec la politique du court-terme. Elle est l’invitée, samedi 17 septembre, du festival « off » du Monde Festival. Elle explique : « Les gens ont l’impression que le système est très compliqué et qu’ils ne peuvent rien y changer. Moi je pense qu’il est toujours possible de hacker le système. Personne ne s’attendait au Brexit, personne ne s’attendait à ce que Trump devienne un candidat crédible à la présidentielle américaine. Alors pourquoi pas des choses chouettes ? Mais si vous n’essayez pas de changer les choses, eh bien vous pouvez aussi bien rester chez vous à regarder la série “Mr Robot”. » A lire aussi : Birgitta Jonsdottir, de la poésie au Parti pirate islandais  (@LeMondeFestival).

#Insolite

Elle raconte le quotidien des infirmières avec humour, sa vidéo fait un carton. Éprouvant, exigeant, pas toujours considéré… le métier d’infirmière est aussi passionnant que difficile. Pour en parler, qui de mieux placés que celles et ceux qui l’exercent au quotidien ? C’est justement ce qu’a décidé de faire Caroline Estremo en publiant sur Facebook vendredi 16 septembre, une vidéo intitulée « Quand tu es infirmière aux urgences! », repérée par La Dépêche du Midi. En moins de 24 heures, cette vidéo a été vue plus de 16.000 fois et partagée plus de 500 fois. Une performance remarquable pour cette jeune infirmière toulousaine, qui n’est pas une célébrité disposant de milliers de fans. Mais cela se comprend lorsqu’on regarde la vidéo en question. Caroline Estremo y raconte avec beaucoup d’humour les difficultés de sa profession, mais aussi pourquoi elle l’aime. (@LeHuffPost).

18 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 18 septembre 2016

#Cosmos

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Trinh Xuan Thuan : l’univers est-il vide ? C’est le problème que nous allons tenter de résoudre avec notre invité dans l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique. Trinh Xuan Thuan est de passage en France pour la sortie de son livre La plénitude du vide chez Albin Michel. Il est astrophysicien, enseignant à l’université de Virginie aux Etats-Unis ainsi qu’à l’Institut d’astrophysique de Paris. Parmi ses faits d’armes, il a notamment découvert grâce à l’analyse des données du télescope spatial HUBBLE la plus jeune galaxie connue de l’univers. Suivre l’émission sur @franceculture. Crédits : Creative Commons.

#Transport

Le train du futur Hyperloop pourrait débarquer en Grande-Bretagnee gouvernement britannique semble très intéressé pour développer le train du futur sur son territoire. C’est ce qui ressort d’une enquête publiée par Wired et qui explique que deux sociétés américaines sont en contact avec l’exécutif anglais. D’après un membre de la firme Hyper Loop One, le gouvernement aurait apporté « une solide réponse » sur le potentiel des infrastructures de transport anglaises. Cette annonce a eu lieu quelques mois après que des représentants du gouvernement ont assisté à des essais du fameux train dans le Nevada en mai dernier. (@LaTribune).

Baidu, le Google chinois, autorisé à tester ses voitures autonomes en Californie. La filiale américaine de Baidu, plus connu comme un des géants chinois de l’Internet et de ce fait souvent qualifié de « Google chinois », vient de recevoir l’autorisation de tester ses voitures autonomes sur le sol américain. C’est ce que vient d’annoncer l’entreprise chinoise en indiquant cette semaine à Pékin que le département des véhicules motorisés de Californie, (le DMV) qui lui a délivré cette autorisation début septembre. Les premiers véhicules du géant chinois devraient donc apparaître sur les routes californiennes dans les semaines qui viennent. Et Baidu a pour cela annoncé la création sur le sol américain d’un département et d’une équipe spécialisée sur le modèle de celle qui existe d’ores et déjà sur le territoire chinois depuis la fin de 2015. Epoque à laquelle le projet de voiture autonome de Baidu a été dévoilé et testé notamment dans la région de Pékin. (@LesEchos).

#Sante

Diabète: Google et Sanofi lancent leur coentreprise. Sanofi et Verily, filiale santé d’Alphabet (Google) ont annoncé lundi 12 septembre la création de leur coentreprise Onduo, qui aura pour mission de concevoir et développer de nouveaux objets connectés dans le domaine du diabète. Au cours du premier semestre, Sanofi a contribué à hauteur de 248 millions de dollars au capital de cette coentreprise, détenue à 50-50 avec Verily, qui a par conséquent injecté un montant « équivalent », a précisé Stefan Oelrich, responsable de l’activité diabète chez Sanofi. Onduo est le fruit d’une alliance annoncée il y a un an entre les deux groupes dans ce domaine thérapeutique majeur, principal pilier de l’activité pharmaceutique de Sanofi mais qui est actuellement en perte de vitesse. Cette coentreprise doit tirer parti « de l’expérience de Verily en matière d’électronique miniaturisée, de techniques analytiques et de développement de logiciels grand public », ainsi que « du savoir-faire et de l’expérience cliniques de Sanofi » pour proposer des traitements novateurs aux patients diabétiques, selon un communiqué des deux groupes. (@bfmbusiness).

#Blockchain

Au-delà de la «hype» sur la blockchain. Par C. Balva, C. Jeanneau, A. Stachtchenko, A. Yeretzian, cofondateurs de Blockchain France – Près d’un an après notre tribune «La France ne doit pas rater la révolution blockchain», nous avons voulu faire le point sur les derniers mois écoulés. (@frenchweb).

#Information

Live, VR, chatbots…comment les internautes veulent-ils consommer l’information ? Réalité virtuelle, wearables, live: quelles sont les technologies qui vont s’imposer les premières en matière de diffusion d’information? 50% des internautes américains ont une perception plutôt négative des chatbots en tant que source d’information, et ce chiffre monte à 57% pour la réalité virtuelle, selon  les résultats de l’étude «Live Video, Chatbots, Wearables & VR, Investing in the Future of News Technologies» réalisée par Wibbitz, start-up de production vidéo. Pour les besoins de son rapport, la plateforme américaine spécialisée dans la vidéo courte a interrogé plus de 1 000 adultes américains concernant leurs préférences en matière de technologies de l’information. (@frenchweb).

#Television

A l’IBC, la télévision se virtualise. Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. Cette semaine se tenait à Amsterdam l’IBC, grande foire annuelle du monde de la télévision où se côtoient tous les industriels du petit écran, depuis les fabricants de micro et de caméra jusqu’aux plateformes de diffusion hertzienne, satellitaire ou « over the top ». Comme les années précédentes l’UHD (ultra haute définition ou « 4K ») était cette année au cœur des différentes offres, alors que les analystes prévoient que 40 millions de TV et 10 millions de box UHD seront déjà vendues cette année. Les exposants mettaient aussi l’accent sur le HDR (gamme de contraste étendue) et le HFR (haute fréquence d’image) qui renforcent le réalisme des programmes. Ang Lee présentait ainsi des extraits de son prochain film ultra réaliste tourné à 120 images par seconde. Lire la suite sur @Metamedia.

#Solidarite

Sur Facebook, le coup de gueule d’une mère d’un enfant trisomique. Son dernier recours, c’est Facebook. « Dans un élan de désespoir je me dis que, peut-être, l’empathie des gens soulèvera des montagnes et apaisera nos angoisses », écrit Clotilde Jenoudet mardi 13 septembre sur le réseau social, fatiguée par la recherche d’un auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour son petit garçon trisomique de 3 ans. La rentrée scolaire du petit Baptiste ne s’est en effet pas passée comme prévu. Sa maman raconte l’angoisse dans laquelle elle vit actuellement : « Tous les jours j’attends qu’on me dise qu’il ne peut pas rester [à l’école] et qu’il va devoir rentrer chez lui. Pourquoi ? Parce qu’il est trisomique et que l’AVS dont il a besoin […] et qui devrait être là depuis le jour de la rentrée n’est pas là. Que l’institutrice malgré toute sa bonne volonté ne peut pas pallier à cette absence indéfiniment […]. » (@LObs).

#IntelligenceArtificielle

Google programme une voix quasi humaine et repousse les frontières de l’intelligence artificielle. DeepMind, filiale de Google, vient de mettre au point une technologie (WaveNet) capable de générer une voix artificielle quasi indissociable de celle des humains. Et si les robots de demain avaient une voix humaine ? Lancés à la découverte du fonctionnement du cerveau humain depuis 2010, les chercheurs de DeepMind – une filiale de Google – visent à doter les machines d’intelligences artificielles ultra performantes. Grâce à méthodes complexes d’apprentissage automatique issues des neurosciences, ils viennent d’annoncer la création de WaveNet, un algorithme capable de s’exprimer avec une voix quasi humaine. (@LesEchos).

#Piratage

Le boom des logiciels de demande de rançon. Les « rançongiciels » (« ransomware ») sont la nouvelle arme des hackers pour mettre la main sur des fonds et des informations personnelles de clients d’une société. Aux côtés des traditionnels logiciels malveillants ou la technique de « harponnage » – des mails frauduleux envoyés à des cadres dirigeants pour demander des transferts de fonds vers un compte externe -, les attaques de ce type sont en forte progression, selon une étude de l’assureur britannique Beazley, fondée sur ses propres clients. Lors de ces attaques, les hackers prennent le contrôle d’un ordinateur, d’un smartphone ou d’une tablette, cryptent les données, puis réclament de l’argent en échange du déblocage. « Sur le premier semestre 2016, il y a eu deux fois plus d’attaques de ce type traitées par Beazley que sur toute l’année 2015 », un chiffre qui avait déjà doublé par rapport à 2014, souligne l’assureur. (@LesEchos).

#PresidentielleUS

Clinton/Trump: le piratage s’invite dans la campagne américaine. « Le piratage sera-t-il à la campagne de 2016 ce qu’ont été les réseaux sociaux pour les campagnes d’Obama en 2008 et en 2012 ? » s’interroge Celia Belin, spécialiste des Etats-Unis. Les cyberattaques se sont multipliées depuis le début des primaires et déstabilisent la campagne présidentielle américaine : publications de dizaines de milliers de mails du parti démocrate, piratage des correspondances de Colin Powell et tentatives de piratage de bases de données électorales.  En arrière-plan de cette série de fuites, le feuilleton de l’affaire des mails envoyés par Hillary Clinton via un serveur privé alors qu’elle était secrétaire d’Etat. Vint d’abord la révélation, en juin, le piratage du réseau du Comité national démocrate (RND), alors attribué à la Russie par le parti de Hillary Clinton. Les hackeurs avaient mis la main sur toutes les recherches du RND concernant Donald Trump. Les cyberattaques ont ciblé le comité de campagne de la candidate et le comité de financement du parti. (@LExpress).

#ReseauSocial

Harcèlement sur les réseaux sociaux : un algorithme pour protéger les enfants. Quoi de plus banal, en 2016, que d’avoir un compte sur Facebook, YouTube ou encore Instagram ? Rien a priori. Cela devient un peu plus problématique lorsque l’utilisateur a moins de 13 ans. En réalité, c’est l’âge minimum requis pour pouvoir s’inscrire sur n’importe lequel de ces réseaux sociaux, dans la plupart des pays où ils existent. Or certaines études estiment qu’en 2011, 7,5 millions d’utilisateurs Facebook étaient des enfants de moins de 13 ans. Un chiffre qui ne peut cependant pas être vérifié. Sur les réseaux sociaux, on appelle ces enfants « les invisibles », car pour y avoir accès ils mentent sur leur âge. La psychologue américaine, Mary Aiken, s’inquiète dans un article posté sur The Atlantic, repéré par Slate, que souvent « ces enfants s’inscrivent avec l’accord de leurs parents ». S’appuyant sur une étude réalisée par le groupe de recherche EU Kids Online, entre 2011 et 2014, elle rappelle que ces enfants sont parfois même très jeunes. Ainsi un tiers des utilisateurs de Facebook, dans l’étude, avaient entre 8 et 10 ans. (@EchosTechMedias).

#JeuVideo

« Life is Strange », éloge de la lenteur. Oui, Life is Strange, le grand succès du jeu vidéo français de l’an dernier, est un jeu lent. Non seulement Raoul Barbet et Michel Koch, les deux créateurs principaux du jeu, le reconnaissent, mais ils le revendiquent. « La lenteur, c’était quelque chose d’important pour nous », expliquent les deux concepteurs, invités du « off » du Monde Festival, ce 16 septembre. « Il fallait de la lenteur, à la fois par rapport au thème du jeu, la nostalgie, et par rapport à son mécanisme principal, le retour dans le temps. Il fallait que le joueur puisse prendre son temps. La plupart des jeux sont beaucoup trop “speed”, ils vous disent d’aller au prochain objectif en cinq minutes, on ne profite pas de l’univers. On voulait prendre le contre-pied ! » (@pixelsfr).